DĂšsce mercredi soir 24 fĂ©vrier 2021, Ă  22 heures, toute La RĂ©union sera en couvre-feu, et ce pour une durĂ©e d'au moins quinze jours. La dĂ©cision a Ă©tĂ© prise par les autoritĂ©s alors que Évitezla saison humide des mois de novembre Ă  mai, et particuliĂšrement les mois de janvier, fĂ©vrier et mars. Le meilleur moment pour dĂ©couvrir la RĂ©union est la saison LaprĂ©fecture de La RĂ©union a activĂ© mercredi l'alerte rouge alors que le cyclone tropical intense Batsirai devrait passer au plus prĂšs de l'Ăźle vers 4 heures du matin. DĂ©couvrezles offres pour l'Ă©tablissement La Kazanou, et notamment les tarifs intĂ©gralement remboursables avec annulation sans frais. Pitons, Cirques and Remparts of Reunion Island est Ă  quelques minutes. Le petit-dĂ©jeuner, l'accĂšs Wi-Fi et le parking sont des services gratuits dans cette maison d'hĂŽtes. 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Le reprĂ©sentant du personnel saisit le Conseil de prud’hommes de plusieurs litiges concernant les conditions d’utilisation et de rĂ©munĂ©ration de ses heures de dĂ©lĂ©gation. Il estime qu’en procĂ©dant ainsi la sociĂ©tĂ© lui impose de fait de faire usage de son crĂ©dit d’heures uniquement pendant son temps de travail effectif, c’est-Ă -dire la nuit. Il demande donc la rĂ©munĂ©ration des heures de dĂ©lĂ©gation prises le jour en heures supplĂ©mentaires. Il demande aussi que cette majoration pour heures supplĂ©mentaires s’applique Ă©galement aux heures passĂ©es le jour en rĂ©union plĂ©niĂšre de CE et de CHSCT. Il obtient gain de cause. Ce qu’en disent les juges Les juges donnent raison au salariĂ©. Ils retiennent qu’en procĂ©dant ainsi, c’est-Ă -dire en imputant par avance le contingent d’heures de dĂ©lĂ©gation du reprĂ©sentant du personnel travaillant exclusivement la nuit sur la durĂ©e du travail en vigueur dans l’entreprise, l’employeur limitait sa libertĂ© d’utilisation de son crĂ©dit d’heures de jour et de nuit. Or, on comprend aisĂ©ment qu’un reprĂ©sentant du personnel travaillant de nuit ait besoin de prendre des heures de dĂ©lĂ©gation le jour pour les nĂ©cessitĂ©s de son mandat. Et la cour de cassation de rappeler d’une part que le crĂ©dit d’heures d’un reprĂ©sentant du personnel peut ĂȘtre pris en dehors de l’horaire normal de travail et en sus du temps de travail effectif lorsque les nĂ©cessitĂ©s du mandat le justifient, et, d’autre part, que l’utilisation du crĂ©dit d’heures est prĂ©sumĂ©e conforme Ă  son objet ». Par cette dĂ©cision, les juges rappellent que l’employeur ne peut, en aucun cas, restreindre la libertĂ© du reprĂ©sentant du personnel de prendre ses heures de dĂ©lĂ©gation en dehors de son temps de travail si les nĂ©cessitĂ©s du mandat l’exigent. ConsĂ©quence l’employeur devra rĂ©munĂ©rer Ă  un salariĂ© travaillant habituellement de nuit les heures de dĂ©lĂ©gation prises le jour en heures supplĂ©mentaires, sauf Ă  contester qu’elles n’étaient pas justifiĂ©es par les nĂ©cessitĂ©s du mandat. Par ailleurs, comme le rappelle la Cour de cassation, la majoration pour heures supplĂ©mentaires s’applique Ă©galement aux heures passĂ©es le jour en rĂ©union plĂ©niĂšre de CE et de CHSCT. DĂšs lors que ces rĂ©unions ont eu lieu en dehors du temps de travail de l’intĂ©ressĂ©, elles doivent ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©es en plus. Cassation sociale, 11 juin 2008, n° 07– La rencontre de Petite-Ile La RĂ©union 1975 Cette affaire est d'autant plus importante que le tĂ©moin principal a Ă©tĂ© trĂšs choquĂ© par sa rencontre avec des ufonautes. Un choc Ă©motionnel intense, difficile Ă  prĂ©ciser, mais rĂ©el. Il est un fait que l'Ăźle de la RĂ©union suscite l'intĂ©rĂȘt des Ovnis et de leurs occupants probablement Ă  cause de l'activitĂ© du Piton de la Fournaise. Cette rencontre insolite mĂ©rite toute notre attention. Ovni La rencontre de Petite-Ile La RĂ©union 1975 On retrouve ici et lĂ  des illustrations sans crĂ©dit relative Ă  cette observation. La RĂ©union, morceau de terre perdue au milieu de l'ocĂ©an indien, vĂ©ritable montagne montant Ă  plus de 3000 mĂštres alors que sa superficie n'avoisine que 2500 kmÂČ. Un point perdu au milieu de l'ocĂ©an ou l'homme ne s'installa vĂ©ritablement qu'Ă  partir du 18eme siĂšcle. Mais pourtant, malgrĂ© une taille relativement modeste, de nombreuses manifestations d'OVNIS ont eu lieu au cours des derniĂšres dĂ©cennies. En fait la premiĂšre observation signalĂ©e remonte Ă  1925. Sans doute s'agissait-il d'un mĂ©tĂ©ore. En tout cas un habitant de Saint Denis vit trĂšs clairement au cours d'une nuit une boule rouge d'un fort diamĂštre qui survola la ville et disparut dans l'ocĂ©an. Un cas classique difficile Ă  trancher en l'absence de toute autre indication. Le premier cas reconnu comme Ă©tant un OVNI date lui de 1968 et reste un cas d'Ă©cole de l'ufologie. En effet le 31 juillet de cette annĂ©e lĂ  vers 9 heures du matin Luce Fontaine tombe nez Ă  nez avec des " Cosmonautes". Deux annĂ©es passent avant qu'un autre objet soit aperçu au-dessus du quartier de la montagne Ă  l'ouest de St Denis. Puis de 1975 Ă  1978 on note une recrudescence d'observations. En 1975 tout d'abord les "cosmonautes" sont de retour le 14 fĂ©vrier Ă  Petite Ăźle et c'est un autre cas d'Ă©cole avec l'observation traumatisante pour lui de Antoine SĂ©verin ou le tĂ©moin va collectionner un nombre impressionnant d'effets sur sa personne . Chose intĂ©ressante, quatre jours plus tĂŽt un autre tĂ©moin de la mĂȘme localitĂ© avait observĂ© un OVNI sortant de la mer, le 14 fĂ©vrier au soir plusieurs tĂ©moins observent un objets Ă  St Denis et deux jours aprĂšs un objet est vu encore Ă  St Benoit. Fin fĂ©vrier un autre tĂ©moin observait mais cette fois Ă  St Denis trois objet dans le ciel d'un petit matin. En 1976, c'est tout d'abord un gendarme qui se retrouve stoppĂ© en plein St Denis par un nuage Ă©trange. Toujours la mĂȘme annĂ©e un crash de rien quand des habitants de l'Etang SalĂ© et de St Louis observent un objet mĂ©tallique s'abĂźmer en mer. Bien sur aucun avion ne sera perdu ce jour lĂ  et les recherches ne donneront rien. En 1977 en janvier Ă  nouveau un objet s'abĂźme en mer au large de St Gilles sur la cĂŽte ouest, puis trois jours plus tard re belote, mais cette fois au large de St BenoĂźt sur la cĂŽte est. En fĂ©vrier de cette mĂȘme annĂ©e, un photographe de presse prend une photo du dĂ©collage d'un Boeing 747 Ă  l'aĂ©roport de Gillot Ă  Ste Marie. Au dĂ©veloppement, surprise, il y a un objet au-dessus de l'appareil, tout dĂ©faut de pellicule est Ă©cartĂ©. En 1978 c'est carrĂ©ment plus de 150 personnes qui assistaient Ă  une reprĂ©sentation au théùtre en plein air de St Gilles qui sont survolĂ©es par un objet bleu vert trĂšs lumineux qui semble finir sa course dans la mer. Les annĂ©es passent, les ovnis sont toujours lĂ . En 1981 des malades et du personnel de l'hĂŽpital de Bellepierre observent une boule aux lueurs vives En 1982 un policier en faction devant la prĂ©fecture de St Denis observe plusieurs objets, est-ce l'observation dont fait part Alain Lefeuvre Ă  propos de la vie de Jean MiguĂšres, le cĂ©lĂšbre contactĂ© du dĂ©but des annĂ©es 80 quand il signale que coĂŻncidant avec l'arrivĂ©e de ce dernier pour une confĂ©rence dans l'Ăźle une soucoupe mĂšre et dix engins survolĂšrent St Denis faisant la une du Quotidien un journal de l'Ăźle, sans doute. En 1984 plusieurs personnes observent un objet Ă  l'Hermitage. 1985, deux observations prĂšs du volcan de la Fournaise alors en pleine Ă©ruption, une Ă  la Plaine des Sables et l'autre faĂźte par des gendarmes en faction au pas de Bellecombe. 1986, plusieurs observations dans le mĂȘme quartier de la Bretagne Ă  St Denis, en juin tout d'abord, puis en juillet. En 1994 le 17 mars, une triple observation eut lieu Ă  Manapany Ă  quelques heures d’intervalles, le premier tĂ©moin fut mĂȘme tellement surpris qu’il faillit perdre le contrĂŽle de son vĂ©hicule. En 1997 un livreur de pain Ă  St AndrĂ© est suivi par un objet ayant la forme d'une classique soucoupe avec dĂŽme. En 2001 au moment d'une Ă©clipse partielle de soleil plusieurs lumiĂšres sont observĂ©es qui ne sont pas des Ă©toiles. Cela clĂŽture t-il la liste des observations ? Non car il existe aussi des incidents Ă©tranges, des crashs de rien notamment qui sont rĂ©guliĂšrement relayĂ©s par les mĂ©dias. Le huit mai 2000 par exemple vers 18h30 un lundi fĂ©riĂ©, les retours vers St Denis venant de l'ouest sont important et la route du littoral est comme souvent dans ce cas lĂ  trĂšs encombrĂ©e dans le sens La Possession St Denis, Soudain au niveau du tunnel du Cap St Bernard, les nombreux automobilistes prĂ©sents observent un objet de forme triangulaire tomber Ă  l'eau Ă  200 mĂštres au large. Des policiers effectuant un contrĂŽle routier observeront aussi cet objet s'Ă©craser en mer. Et voilĂ  que des dizaines d'appel arrivent sur le central des pompiers signalant ce drame disant qu'un ULM est tombĂ© Ă  la mer. Bien sur rien ne sera retrouvĂ©, aprĂšs vĂ©rification aucun appareil de ce type ou d'un autre n'est portĂ© manquant sur l'Ăźle. Autre crash "de rien" dont l'Ăźle semble coutumiĂšre je n'ai plus l'annĂ©e en tĂȘte, mais j'avais le souvenir vers 2002 d'une autre observation, toujours sur cette fameuse route du littoral d'une boule de feu qui une fois encore s'abĂźmait en mer. Des militaires furent tĂ©moins aussi de ce fait et se rĂ©tractĂšrent par la suite. J'ai eu la chance de dĂ©couvrir sur un forum un message d'une jeune fille qui avait assistĂ© Ă  la scĂšne, je vous livre ci-dessous toute l'histoire racontĂ©e par elle " Il y a d'ici quelques temps, alors que le temps Ă©tait parfaitement ensoleillĂ© c'Ă©tait vers 10h un phĂ©nomĂšne Ă©trange se passa. J'Ă©tais Ă  bord de la voiture de mon pĂšre et on se dirigeait vers la capitale de la rĂ©union St Denis. A un certain moment nous sommes arrivĂ©s Ă  un bouchon, ce qui est trĂšs courant sur la route dite "le littoral". J'Ă©tais Ă  l'arriĂšre de la voiture et je regardais l'ocĂ©an qui se trouvait Ă  ma gauche, quand tout a coup, j'entendis un bruit Ă©trange et je vis une espĂšce de boule en feu, puis un immense "plouf", je vis Ă  ce moment lĂ  de la fumĂ©e sortir de l'eau, mes parents avaient vu la mĂȘme chose que moi. Bien entendu nous n'Ă©tions pas les seuls, Et certains automobilistes se rangĂšrent sur le bas cotĂ© pour aller voir ce qui venait de se passer... Mais les voyants revenir dĂ©jĂ  je compris qu'ils n'avaient rien vu. Le soir aux actualitĂ©s on entendit parler de ce fait... Beaucoup de questions se soulevĂšrent... Des tĂ©moins dont des militaires expliquĂšrent la scĂšne. Le lendemain on envoya une Ă©quipe de plongeur sur le lieu de l'incident. Et quand les journalistes interrogĂšrent cette fameuse Ă©quipe, voilĂ  ce qu'ils rĂ©pondirent "nous n'avons rien trouvĂ©". Peut convaincus les journalistes ont rĂ© interrogĂ© les militaires, et lĂ  qu'elle fĂ»t ma surprise quand ils dirent avec conviction "nous n'avons rien vu" alors que la veille ils Ă©taient persuadĂ©s comme moi d'avoir vu une chose enflammĂ©e se cracher dans l'ocĂ©an... Je sais cette histoire peut paraĂźtre bizarre, mais comment se fait-il que ces militaires soient revenus sur leur dĂ©claration? Si c'Ă©tait une mĂ©tĂ©orite qui s'Ă©tait brisĂ©e en petit morceau lors de la collision avec l'eau, les militaires ne seraient pas revenus sur leur tĂ©moignage, et si c'Ă©tait quelques choses de courant il n'y aurait pas eut tout ce camouflage, car je sais que un peu plus tard des plongeurs sont repartis sur ce lieu, alors pourquoi? ? Je pense vraiment qu'il y a eu quelque chose qui s'est crachĂ© ici et je ne suis pas la seule Ă  penser cela... "La rĂ©union et ses observations - 1 St Denis 1925 - 2 Plaine des Caffres 31/07/1968 - 3 La Montagne St Denis 30/12/1970 - 4 Petite Ile 10/02/1975 - 5 Petite Ile 14/02/1975 - 6 Ste Clotilde St Denis les 14/02/1975 et 26/02/1975 - 7 St Denis 27/03/1976 et 8/10/1981- 8 Etang SalĂ© 01/04/1976 - 9 St Louis 01/04/1976 - 10 St Gilles les Hauts 21/01/1977 - 11 St BenoĂźt les 16/02/1975 et 24/01/1977 - 12 AĂ©roport de Gillot 19/02/1977 - 13 St Gilles 07/09/1978 - 14 St Denis 16/06/1982 - 15 L'Hermitage 11/1984 - 16 Plaine des Sables 06/08/1985 - 17 Pas de Bellecombe 13/09/1985 - 18 La Bretagne St Denis 06/1986 - 19 La Bretagne St Denis 14/07/1986 - 20 Manapany 17/03/1994 - 21 Route du Littoral 8/05/2000 - 22 St Paul 21/06/2001 - 23 St Joseph 25/08/2005 - 24 St AndrĂ© 15/08/1997La rencontre de Petite-Ile Ă  la RĂ©union Petite-Île est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement et la rĂ©gion de la RĂ©union. La commune est limitrophe de Saint-Joseph, Ă  l'est, et de Saint-Pierre, Ă  l'ouest. L'Ăźlot de Petite-Île. Elle tire son nom de l'Ăźlot qui se trouve au large du littoral, le seul de la RĂ©union Les autres rochers Ă©mergeants de la RĂ©union n'ont pas de vĂ©gĂ©tation terrestre et ne peuvent pas ĂȘtre qualifiĂ©s d'Ăźlots.. Sa devise souligne sa vocation rurale Une ville Ă  la campagne ». Auparavant une section administrative de Saint-Pierre, la commune a Ă©tĂ© créée en 1935. Petite-Île est une commune multipolarisĂ©e. C'est la seule de l'Ăźle avec Bras-Panon et enquĂȘte de la Gendarmerie Nationale française. Voici le procĂšs-verbal de synthĂšse rĂ©digĂ© par brigade de la Gendarmerie Nationale de Petite-Ile, compagnie de Saint-Pierre, le 3 mars 1975. Ce document est apparu dans la littĂ©rature ufologique il y a des faits Le Carrefour qui n'a pas beaucoup changĂ© aujourd'hui ou eut lieu l'observation d'un gendarme Ă  St Denis Photo Gendarmerie Nationale Le 15 fĂ©vrier 1975 Ă  10 heures, au bureau de notre brigade, se prĂ©sente Mme S[-] Marie, sans profession, domiciliĂ©e Ă  Petite-Ile dans la RĂ©union. Cette personne porte Ă  notre connaissance que le 14 fĂ©vrier 1975, vers 13 heures, son fils Antoine ĂągĂ© de vingt et un ans a Ă©tĂ© fortement commotionnĂ© par un rayon lumineux provenant d'une boule brillante aperçue sur le piton du Calvaire Ă  Petite-Ile. L'intĂ©ressĂ© a regagnĂ© sa demeure Ă  pied en empruntant le chemin du cratĂšre qui passe prĂšs du cimetiĂšre. Notre informatrice prĂ©cise que son fils lui a dĂ©clarĂ© avoir vu trois petits bonshommes descendre de l'engin bizarre qui ne touchait pas le sol, les avoir observĂ©s puis avoir Ă©tĂ© projetĂ© Ă  terre par un puissant Ă©clair parti de la partie supĂ©rieure de la soucoupe laquelle s'est ensuite Ă©levĂ©e en sifflant trĂšs fort. Mme S[-] ajoute qu'aprĂšs lui avoir fait le rĂ©cit dont il a Ă©tĂ© tĂ©moin, son garçon, trĂšs bouleversĂ© et choquĂ©, a perdu l'usage de la parole et que de ce fait le docteur en mĂ©decine T[-] de Petite-Ile a Ă©tĂ© appelĂ© au chevet du patient vers 19 heures. Les Ovnis Ă  La RĂ©union Sur notre demande, Mme S[-] affirme que son fils Antoine, parfaitement Ă©quilibrĂ©, n'a jamais Ă©tĂ© soignĂ© pour maladie mentale. Elle ne croit pas Ă  une hallucination. Nous prenons alors contact avec le docteur T[-] Ce praticien nous dĂ©clare verbalement que S[-] Antoine victime d'un choc Ă©motionnel important est sous l'effet d'une crise pithiatique. Qu'il jouit de toutes ses facultĂ©s mentales, qu'il n'est pas atteint de blessures et ne porte pas de brĂ»lures. L'intĂ©ressĂ© est placĂ© sous contrĂŽle mĂ©dical et un repos de quarante-huit heures lui est imposĂ©. Sous la direction du marĂ©chal des logis P[-], chef de poste, tout le personnel de la brigade participe Ă  l'enquĂȘte prises Au reçu de ces informations, Ă  10 h 15 le 15 fĂ©vrier 1975, nous rendons compte des faits au commandant de la compagnie de gendarmerie Ă  Saint-Pierre. Suivant les instructions de cet officier, nous procĂ©dons au recueil de renseignements complĂ©mentaires permettant de concrĂ©tiser l'affaire et de localiser si possible le lieu de l'apparition de l'objet volant non identifiĂ©. Un message Ă©tabli Ă  14 heures le 15 fĂ©vrier 1975, est adressĂ© Ă  notre commandant de compagnie et ce message fait Ă©tat de nos premiĂšres investigations et des lieux et constatations Selon les dires de Mme S[-] Marie, l'endroit oĂč l'objet a Ă©tĂ© observĂ© se situe sur le piton Calvaire, territoire de la commune de Petite-Ile Ă  la RĂ©union, Ă  300 mĂštres Ă  l'ouest de l'agglomĂ©ration. Ce piton, couvert sur ses versants de bois de filaos, comporte un plateau cultivĂ©, traversĂ© nord-sud par le chemin du cratĂšre qui dessert quelques cases dissimulĂ©es dans la verdure. Compte tenu de l'imprĂ©cision du lieu et en raison du relief parfois rocailleux et broussailleux au sol, l'exploration du piton s'avĂšre difficile. Nous ne dĂ©couvrons aucune trace ou indice laissĂ©s Ă©ventuellement par le passage d'un objet volant non Le 15 fĂ©vrier 1975 Ă  10 h 30, les gendarmes C[-] et C[-] se transportent au domicile de M. S[-] Maximin oĂč se trouve son fils Antoine. Ils s'entretiennent quelques minutes avec l'observateur, celui-ci est alitĂ©. Ils constatent que l'intĂ©ressĂ© est dans un Ă©tat de prostration incontestable, ses yeux grands ouverts fixent l'inconnu. Sa mĂšre prĂ©sente, lui annonce la visite des enquĂȘteurs, il tressaille. Aux questions qui lui sont posĂ©es, S[-] ne peut rĂ©pondre de vive voix. Avec beaucoup d'acharnement par gestes, il dĂ©crit avec ses mains une forme ronde et allongĂ©e qui brille. Pour expliquer ce fait, il porte plusieurs fois ses mains horizontalement vers ses yeux. Il montre ensuite quatre doigts de sa main indiquant ainsi qu'il y avait quatre passagers vĂȘtus de blanc et dĂ©signe pour cela le drap de son lit. Sa main se maintient Ă  environ un mĂštre du plancher indiquant la taille des sujets. Des explications muettes, il apparaĂźt que trois personnages Ă©quipĂ©s d'antennes Ă©taient au sol groupĂ©s prĂšs d'une Ă©chelle Ă  trois marches, le quatriĂšme se trouvait dans la sphĂšre ou coupole. De sa position allongĂ©e, S[-] Antoine fait une esquisse de l'engin qu'il a aperçu. Il termine sa dĂ©monstration en portant d'abord ses mains aux oreilles, puis au front et ensuite aux yeux. Sa face est grimaçante, il peut alors Ă©mettre un sifflement aigu, de trĂšs bas en crescendo tout en faisant tourbillonner l'index de sa main droite pointĂ©e vers le plafond, expliquant alors que l'engin s'Ă©levait et disparaissait. Au prĂ©alable en dĂ©crivant les trois sujets, S[-] Antoine a Ă©levĂ© verticalement les deux index Ă  20 centimĂštres au-dessus de sa tĂȘte prĂ©cisant qu'ils Ă©taient Ă©quipĂ©s de courtes antennes et que celles du troisiĂšme ont bougĂ©. A l'issue de l'entretien, S[-] Antoine, trĂšs agitĂ©, ne s'aperçoit plus de la prĂ©sence des deux militaires dans la piĂšce. Le 16 fĂ©vrier 1975 Ă  9 heures, le lieutenant-colonel, commandant le groupement de gendarmerie de la RĂ©union, informĂ© la veille des faits par notre commandant de compagnie nous ordonne d'effectuer une enquĂȘte, de rĂ©diger un questionnaire OVNI et de procĂ©der Ă  diverses vĂ©rifications, notamment auprĂšs des services de la tour de contrĂŽle de l'aĂ©roport de Gillot Saint-Denis, afin de connaĂźtre si des avions ou hĂ©licoptĂšres Ă©taient en vol le 14 fĂ©vrier 1975 entre 12 heures et 14 heures. Les instructions Ă©manant de cette haute autoritĂ© sont exĂ©cutĂ©es dans le courant de la matinĂ©e du 16 fĂ©vrier 1975. Aucun aĂ©ronef n'a survolĂ© le dĂ©partement de la RĂ©union aux dates et heures indiquĂ©es. A noter que le 14 fĂ©vrier 1975, Ă  13 heures, heure de l'apparition de l'OVNI, le temps Ă©tait clair, le ciel dĂ©gagĂ©, le soleil non voilĂ© se trouvait pratiquement au zĂ©nith, il n'y avait pas de vent, aucune prĂ©cipitation de pluie n'a eu lieu depuis le 10 fĂ©vrier 1975. Le 16 fĂ©vrier 1975 Ă  15 heures, S[-] Antoine est toujours dans un Ă©tat second, il n'a pas retrouvĂ© l'usage de la parole et de plus sa vue s'est considĂ©rablement affaiblie. Il peut faire quelques pas et toujours par gestes tente quelques explications concernant l'OVNI. Nous comprenons alors que cet engin ne touche pas le sol au moment de l'observation et s'est stabilisĂ© Ă  environ 1,50 mĂštre de la surface. S[-] Antoine explique que s'approchant du lieu de l'apparition, il a Ă©tĂ© attirĂ© par des sons "bip-bip" qu'il peut prononcer une douzaine de fois. Il a cherchĂ© Ă  savoir d'oĂč venaient ces bruits et a ainsi dĂ©couvert la soucoupe au fond d'un champ, sur sa droite Ă  une distance de 15 Ă  20 mĂštres. S[-] saute Ă  pieds joints pour nous faire comprendre la dĂ©marche de trois petits bonshommes se dĂ©plaçant sur la terre. Ceux-ci ont rejoint la passerelle qui s'est escamotĂ©e sous l'engin. Il explique avoir Ă©tĂ© renversĂ© par une dĂ©charge lumineuse au moment oĂč le troisiĂšme sujet qui lui a fait face a actionnĂ© ses antennes, les deux autres Ă©tant de profil. Description de l'ufonaute S[-] s'est alors enfui en retroussant son pantalon. Le dialogue avec l'observateur s'avĂšre fastidieux, notamment lorsque nous lui demandons de situer l'endroit de l'apparition. Nous remarquons alors qu'il ouvre plusieurs fois ses mains, sans en comprendre la signification. Un membre de sa famille nous apporte alors un dictionnaire franco-anglais, sur la page de garde vierge, S[-] a tracĂ© au crayon l'objet qu'il a observĂ© mais aussi une sorte de plan des lieux, lequel trop imprĂ©cis s'avĂšre inexploitable par nos soins. Le dessin esquissĂ© sur le Larousse, le 14 fĂ©vrier 1975, peu aprĂšs l'observation, est semblable Ă  celui exĂ©cutĂ© le 16 fĂ©vrier 1975. L'objet volant non identifiĂ© a la forme d'un chapeau, type coiffure de la police montĂ©e canadienne. Deux hublots rectangulaires apparaissent Ă  la partie supĂ©rieure; sous la soucoupe se trouve inclinĂ©e une courte Ă©chelle comportant trois marches. Le 17 fĂ©vrier 1975 Ă  8 heures, toujours trĂšs agitĂ©, encore dĂ©pourvu de la parole et de la vue, S[-] Antoine voudrait nous amener sur les lieux de l'observation mais, accompagnĂ© d'hommes armĂ©s. L'intĂ©ressĂ© veut prouver sa bonne foi, mais ce transport est diffĂ©rĂ© en raison du handicap physique du tĂ©moin. Avant tout, ce jeune homme doit ĂȘtre remis en confiance. Au dĂ©but, son histoire a provoquĂ© une certaine hilaritĂ© dans son village, puis il a fallu se rendre Ă  l'Ă©vidence que les dires de S[-] Antoine pouvaient ĂȘtre pris au sĂ©rieux. Les renseignements complĂ©mentaires recueillis Ă  son sujet indiquent qu'il est parfaitement Ă©quilibrĂ©. Plusieurs personnes entendues verbalement, semblent ĂȘtre convaincues de l'existence des soucoupes volantes, ou ne rejettent pas catĂ©goriquement la possibilitĂ© de telles apparitions. Le mĂȘme jour Ă  9 heures, nous contactons le responsable de la station mĂ©tĂ©orologique de Gillot. il est portĂ© Ă  notre connaissance que dans le dĂ©partement de la RĂ©union, il n'est pas procĂ©dĂ© au lĂącher de ballons sondes. En outre, le prĂ©sident de l'aĂ©ro-club du Sud nous indique qu'aucun avion n'a dĂ©collĂ© de la piste de Pierrefond Saint-Pierre le 14 fĂ©vrier 1975 durant la journĂ©e. A 11 h 45, nous rendons compte de la progression de l'enquĂȘte Ă  notre chef de corps Ă  Saint-Denis et l'informons de ce que le commandant L[-], directeur de la protection civile, doit se dĂ©placer Ă  Petite-Ile. L'officier supĂ©rieur de la gendarmerie nous signale qu'il se rendra Ă  Petite-Ile le 18 fĂ©vrier 1975, Ă  9 h 30. A 18 heures, le 17 fĂ©vrier 1975, tĂ©lĂ©phoniquement, le docteur H[-], remplaçant de son confrĂšre T[-] nous dit avoir examinĂ© S[-] Antoine dans la journĂ©e et que son diagnostic n'est pas alarmant. Le patient est difficile Ă  questionner et peut rester dans l'Ă©tat d'anxiĂ©tĂ© actuel, dĂ» Ă  un fort choc Ă©motionnel, de trois jours Ă  trois mois. L'Ă©tat gĂ©nĂ©ral est bon, le plus grand repos lui est conseillĂ© sinon l'intĂ©ressĂ© devra ĂȘtre confiĂ© Ă  un psychiatre. Les autoritĂ©s annoncĂ©es arrivent Ă  Petite-Ile le 18 fĂ©vrier 1975 Ă  9 h 30 et sont conduites auprĂšs de S[-] Antoine. L'intĂ©ressĂ© alitĂ©, a la tĂȘte enfouie dans des coussins et serviettes de toilette. Au bout de quelques minutes et malgrĂ© une mise en condition prĂ©caire, S[-] Antoine se soumet sans difficultĂ© Ă  l'interrogatoire du lieutenant-colonel commandant le groupement de la gendarmerie. Les gestes prĂ©cisant l'OVNI et ceux de l'Ă©quipage sont les mĂȘmes que ceux enregistrĂ©s les jours prĂ©cĂ©dents. ParallĂšlement le commandant L[-], muni d'un appareil geiger procĂšde Ă  une dĂ©tection de radioactivitĂ© sur la personne et les vĂȘtements de l'observateur. Le rĂ©sultat est nĂ©gatif. S[-] Antoine, plein de bonne volontĂ©, veut conduire les personnes intĂ©ressĂ©es sur le plateau du Piton-Calvaire, mais doit y renoncer en raison de sa cĂ©citĂ©. C'est alors qu'il nous fait comprendre qu'une voisine, Mme F[-] Albert, prĂ©sente lors du rĂ©cit initial, serait en mesure de nous emmener dans le champ de maĂŻs oĂč il a aperçu l'OVNI. Cette personne nous rejoint rapidement et nous dit avoir remarquĂ© trois trous dans le sol. Elle nous guide Ă  l'endroit indiquĂ©, qui se situe non loin de son domicile prĂšs du chemin cratĂšre, soit dans le pĂ©rimĂštre englobant le plan dressĂ© par le tĂ©moin quelques heures aprĂšs l'observation. En l'absence du tĂ©moin principal, nous nous fions aux dires de Mme F[-]. Cette personne se dirige dans un champ d'une superficie de 13 ares environ, propriĂ©tĂ© de Mme O[-]. Le sol est dĂ©nudĂ©, mais quelques souches de maĂŻs subsistent. Dans l'angle nord-ouest, Mme F[-], accompagnĂ©e de ses deux filles retrouve finalement l'emplacement des trois trous qu'elle dit avoir remarquĂ©s au dĂ©but de la matinĂ©e du 15 fĂ©vrier 1975. Ils sont espacĂ©s d'un mĂštre et disposĂ©s en triangle isocĂšle. Ils n'ont pas de forme bien prĂ©cise en raison de la friabilitĂ© de la terre et se confondent avec d'autres cavitĂ©s ayant la mĂȘme grosseur semblables Ă  de petits bols profonds de 2 Ă  3 centimĂštres, trĂšs Ă©vasĂ©s. Ces creux rĂ©partis sur une grande surface du terrain semblent avoir Ă©tĂ© occasionnĂ©s par des oiseaux cherchant de la nourriture. La recherche d'autres indices s'avĂšre d'autant plus compliquĂ©e que le sol a Ă©tĂ© largement foulĂ© par des pas humains, plus particuliĂšrement durant les journĂ©es des 15 et 16 fĂ©vrier 1975. Le contrĂŽle de la radioactivitĂ© effectuĂ© Ă  cet endroit par le commandant L[-] est nĂ©gatif. Le 19 fĂ©vrier 1975 Ă  22 h 45, au bureau de notre brigade, sommes avisĂ©s par M. S[-] Maximin que son fils Antoine a retrouvĂ©, dans la soirĂ©e, l'usage de la parole et a retrouvĂ© la vue. L'observateur dĂ©sire que sa dĂ©position soit rapidement enregistrĂ©e car il craint de ne pouvoir rester lucide trĂšs longtemps. A cet effet, l'audition de l'intĂ©ressĂ© est recueillie Ă  23 h 50. Pendant prĂšs d'une heure, le gendarme enquĂȘteur doit Ă©couter le dĂ©roulement des faits vĂ©cus par S[-] Antoine le 14 fĂ©vrier 1975 vers 13 heures. Il ne se souvient pas ĂȘtre restĂ© six jours dans un Ă©tat comateux et rĂ©alise pĂ©niblement cette vĂ©ritĂ© apportĂ©e par les siens. Au cours du rĂ©cit qui reflĂšte parfaitement les explications fournies par gestes, S[-] Antoine a des coupures. C'est-Ă -dire que pendant quelques secondes il retombe dans un Ă©tat second. Lorsqu'il reprend ses esprits son corps tressaille. Il dit alors avoir Ă©tĂ© en communication avec l'objet, il veut nous conduire sur les lieux de l'observation. En raison de la nuit complĂšte et de l'Ă©tat de fatigue de l'intĂ©ressĂ©, ce transport est reportĂ© au dĂ©but de la matinĂ©e du 20 fĂ©vrier 1975. Nous mentionnons qu'au dĂ©but de notre entretien, S[-] Antoine porte Ă  notre connaissance que deux jours avant l'apparition, il avait dĂ©jĂ  entendu, dans un rĂȘve, les sons "bip-bip" et que cela l'avait intriguĂ© et Ă©nervĂ©. Cet Ă©lĂ©ment prĂ©curseur des faits est vraisemblable car un habitant de la commune de Petite-Ile avait remarquĂ© les 12 et 13 fĂ©vrier 1975, l'attitude peu communicative de l'intĂ©ressĂ© qui travaillait dans le magasin de son employeur, M. Gabriel A[-] L'observateur prĂ©cise que l'Ă©chelle Ă  trois marches en forme de porte ne touchait pas complĂštement le sol, que le premier personnage, genre nain Michelin, portait un instrument brillant et le second une sorte de sachet ou cornet Ă©galement Ă©tincelant. Il ne les a pas vus en action de prĂ©lĂšvement d'Ă©chantillons de terre. Il a remarquĂ© qu'ils se dĂ©plaçaient plus facilement sur l'Ă©chelle au contact du mĂ©tal que sur le sol oĂč leur dĂ©marche Ă©tait gauche. A 8 h 30, le 20 fĂ©vrier 1975, S[-] Antoine, fermement dĂ©cidĂ© Ă  nous montrer le lieu de l'apparition de l'OVNI, prend place dans la jeep de la brigade de Petite-Ile conduite par le gendarme C[-] M. S[-] Maximin est prĂ©sent, il accompagne son fils sur le chemin de terre aboutissant au sentier qui conduit aux habitations des S[-] et tape sur l'Ă©paule du chauffeur, lui indiquant ainsi le champ de maĂŻs dĂ©jĂ  prospectĂ© par les enquĂȘteurs le 18 fĂ©vrier 1975. S[-] Antoine fait quelques pas dans le champ, son regard dirigĂ© vers le fond de la parcelle prĂšs du bois de filaos, il s'arrĂȘte subitement, porte les mains Ă  ses oreilles en appuyant trĂšs fort, puis il vacille s'Ă©croulant sur le sol. Son pouls retentit faiblement, ses mains sont froides, ses yeux se rĂ©vulsent. il est immĂ©diatement ramenĂ© chez lui et ne reprend partiellement ses esprits que trente minutes plus tard. Il explique alors qu'une force inexplicable l'empĂȘche d'avancer en direction du lieu prĂ©cis oĂč il a observĂ© l'objet volant non identifiĂ©. Sur prescription du docteur L[-], S[-] Antoine doit ĂȘtre examinĂ© par un psychiatre Ă  l'hĂŽpital Saint-Paul. L'intĂ©ressĂ© accepte ce contrĂŽle mais veut ĂȘtre accompagnĂ© par sa mĂšre. A 8 h 55, le lieutenant-colonel commandant le groupement de gendarmerie de la RĂ©union est mis au courant des Ă©volutions de l'enquĂȘte et plus particuliĂšrement du comportement physiologique de l'observateur. Le mĂȘme jour nous apprenons que S[-] Antoine, examinĂ© Ă  l'hĂŽpital psychiatrique de Saint-Paul, a regagnĂ© son domicile dans le courant de la matinĂ©e. Un deuxiĂšme contrĂŽle de la radioactivitĂ© est effectuĂ© le 20 fĂ©vrier 1975 sur la personne de S[-] Antoine, soit six jours aprĂšs l'apparition supposĂ©e de l'engin non identifiĂ©. Le commandant L[-] n'a pas dĂ©celĂ© de prĂ©sence de radioactivitĂ©. Au cours de l'enquĂȘte, plusieurs personnes ont Ă©tĂ© entendues notamment l'employeur, la fiancĂ©e, les compagnons de l'observateur ainsi que le maire de la commune de Petite-Ile. Unanimement, elles dĂ©peignent S[-] Antoine comme un garçon sĂ©rieux, honnĂȘte, sobre et jouissant de l'estime gĂ©nĂ©rale. L'audition de Mme S[-] Marie confirme sa dĂ©position verbale du 15 fĂ©vrier 1975 ayant motivĂ© l'ouverture d'une enquĂȘte. Celle de Mme F[-] Marie prĂ©cise que l'intĂ©ressĂ©e a Ă©tĂ© tĂ©moin d'un deuxiĂšme malaise survenu Ă  S[-] Antoine le 22 fĂ©vrier 1975 alors qu'il s'approchait du lieu oĂč il avait observĂ© la soucoupe volante. Malaise analogue Ă  celui du 20 fĂ©vrier mais d'une durĂ©e de deux heures. Dans divers tĂ©moignages, tant verbaux qu'Ă©crits, il est prĂ©cisĂ© que S[-] Antoine n'est pas passionnĂ© de tĂ©lĂ©vision il n'en possĂšde pas, ni de lectures Ă  caractĂšre scientifique ou humoristique traitant des soucoupes volantes ou autres phĂ©nomĂšnes extra-terrestres. Enfin le 24 fĂ©vrier 1975 Ă  16 h 30, au cours d'une interview officielle accordĂ©e Ă  un journaliste de Saint-Denis de la RĂ©union, S[-] Antoine accepte de se rendre sur le terrain du Piton-Calvaire. Aucune objection n'est formulĂ©e par les membres de sa famille. ArrivĂ©s Ă  destination, c'est-Ă -dire dans le champ dĂ©crit plus haut, l'observateur, dĂšs qu'il foule le sol, est victime d'une syncope inexplicable. Comme les deux fois prĂ©cĂ©dentes il est possĂ©dĂ©, semble-t-il, par la vision initiale, qui l'a profondĂ©ment choquĂ©. L'observateur agite ses mains parallĂšlement au sol, ses yeux se rĂ©vulsent, son pouls ralentit et les extrĂ©mitĂ©s des membres refroidissent. RamenĂ© Ă  sa demeure, il reprend ses esprits trente minutes plus tard. Entendu Ă  nouveau le 25 fĂ©vrier 1975, S[-] Antoine ne peut expliquer ses pertes de connaissance chaque fois qu'il se rend sur place. Il entend encore les sons "bip bip", l'obligeant Ă  se boucher les oreilles. Il affirme n'avoir jamais entendu parler d'une soucoupe volante aperçue en 1968 dans la plaine des Cafres Ăźle de la RĂ©union et dĂ©clare ne pas lire ou feuilleter des revues de science fiction. De l'enquĂȘte effectuĂ©e, il ressort que S[-] Antoine, de bonne conduite et moralitĂ©, normalement Ă©quilibrĂ©, n'est pas un simulateur. Les personnes entendues ne croient pas Ă  une hallucination de l'observateur et ses dires sont pris au sĂ©rieux. D'ailleurs deux personnes dignes de foi ont Ă©tĂ© tĂ©moins de l'observation d'un objet volant non identifiĂ© dans le ciel rĂ©unionnais. Il s'agit de M. P[-] Guy, dĂ©jĂ  entendu, qui a aperçu un objet lumineux le 10 fĂ©vrier 1975 vers 22 heures, se dĂ©plaçant Ă  vive allure, et de Mu. V[-] Jocelyne, seize ans, domiciliĂ©e Ă  Saint-BenoĂźt RĂ©union qui a vu, le 16 fĂ©vrier 1975 Ă  20 heures, une boule lumineuse avançant lentement. A ce jour, 6 mars 1975, date de clĂŽture du prĂ©sent procĂšs-verbal, S[-] Antoine a repris, semble-t-il, toutes ses facultĂ©s physiques et morales. Toutefois, en raison de trois dĂ©faillances ayant affectĂ© l'observateur Ă  l'approche du lieu de l'observation de l'objet volant non identifiĂ©, nous n'avons pas cru devoir effectuer une quatriĂšme tentative, ce qui pourrait encore ĂȘtre nĂ©faste pour l'intĂ©ressĂ©. Fait et clos Ă  Petite-Ile, le 6 mars 1975. Voici le certificat mĂ©dical par le docteur T[-] de la facultĂ© de mĂ©decine de Lyon, 97420 Petite-Ile, RĂ©union Le 6 mars 1975, je soussignĂ© certifie avoir examinĂ© le 14 fĂ©vrier 1975 M. S[-] Antoine, domiciliĂ© Ă  Petite-Ile, RĂ©union, qui m'a dĂ©clarĂ© avoir Ă©tĂ© victime d'un phĂ©nomĂšne "bizarre". Ai constatĂ© ce qui suit Etat de fatigue extrĂȘme avec prostration, angoisse, perte partielle du langage, fixitĂ© du regard. Il semble s'agir d'une crise d'aspect pithiatique survenue au cours d'un choc Ă©motionnel intense, difficile Ă  prĂ©ciser, mais rĂ©el, car il s'agit d'un sujet qui, antĂ©rieurement, n'a manifestĂ© aucun trouble tant neurologique que psychiatrique. Certificat remis Ă  la gendarmerie sur sa procĂšs verbaux d'audition Antoine SĂ©verin au milieu du champ de son observation Photo Gendarmerie Nationale ProcĂšs verbal du tĂ©moin Voici le procĂšs-verbal d'audition par la Gendarmerie Nationale, compagnie de Saint-Pierre, unitĂ© brigade de Petite-Ile. Ce jour, 23 fĂ©vrier 1975, nous entendons S[-] Antoine, nĂ© le 28 aoĂ»t 1953 Ă  Petite-Ile, chauffeur-commis, qui nous dĂ©clare, Ă  23 h 50 Dans la nuit du 11 au 12 fĂ©vrier 1975, j'ai rĂȘvĂ© Ă  des raisins. La mĂȘme nuit, j'ai rĂȘvĂ© sans rien voir mais j'ai entendu des sons, genre bip-bip, qui me parvenaient tantĂŽt prĂšs, tantĂŽt trĂšs loin. Cela a durĂ© toute la nuit. Le matin, alors que je me brossais les dents, j'entendais toujours les mĂȘmes sons, mais trĂšs lointains. Avant de partir au travail, j'ai parlĂ© du rĂȘve de raisin Ă  mon amie Mauricette L[-] Au cours de la matinĂ©e, j'en ai Ă©galement parlĂ© Ă  deux camarades de travail Marc L[-] et Guy P[-] Ces personnes m'ont dit n'avoir jamais rĂȘvĂ© de ces fruits. Je voulais Ă©galement leur parler de l'autre rĂȘve, mais je ne pouvais pas le faire. J'ignore pourquoi. J'Ă©tais Ă©nervĂ©, je pouvais travailler, mais j'Ă©tais gĂȘnĂ© car j'entendais toujours les mĂȘmes sons. Je pensais aller consulter un mĂ©decin, mais quelque chose m'en empĂȘchait. Cela a durĂ© jusqu'au vendredi 14 fĂ©vrier 1975. Ce jour-lĂ , Ă  12 h 05, j'ai dit Ă  ma patronne qu'il fallait que je parte. Elle a Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©e car c'Ă©tait l'heure de fermeture du magasin, mais cela aurait pu arriver Ă  n'importe quelle heure de la matinĂ©e. Les bip-bip me cassaient les oreilles. Avant de quitter la boutique j'ai pris un paquet de grattons, ensuite je suis parti en courant en passant par le stade, puis prĂšs du cimetiĂšre, mon itinĂ©raire habituel. Les sons s'accentuaient de plus en plus, parfois je ralentissais mon allure, puis je reprenais la course. J'Ă©tais seul. Puis Ă  un moment donnĂ© j'ai Ă©tĂ© obligĂ© de m'arrĂȘter comme retenu par une force surnaturelle. Je me trouvais alors prĂšs du sentier menant Ă  ma case et Ă  celle de mes parents, mais encore sur le chemin carrossable. J'avais l'impression que mes tympans allaient Ă©clater. J'ai alors pivotĂ© lentement pour sortir du chemin et avancer quelques mĂštres dans un champ de maĂŻs. J'ai alors ressenti une chaleur Ă©trange, accompagnĂ©e d'un souffle brĂ»lant, j'Ă©tais figĂ©, comme paralysĂ©, je ne pouvais faire un geste, c'est alors que j'ai aperçu un engin ayant la forme d'un grand chapeau ou d'une tasse posĂ©e sur une soucoupe renversĂ©e. Cet objet brillait intensĂ©ment. Il avait la couleur aluminium et se trouvait Ă  environ Ă  1,50 mĂštre du sol. Il Ă©tait donc stabilisĂ© et Ă©mettait toujours les mĂȘmes sons. Ensuite, une Ă©chelle Ă  trois marches est apparue de dessous la soucoupe. Elle s'est inclinĂ©e Ă  environ 45 degrĂ©s mais ne touchait pas la terre. Il est alors sorti de l'engin un petit bonhomme bizarre de forme boudinĂ©e, comme Michelin, Ă©galement brillant comme la soucoupe. Il portait Ă  la main droite un objet long de 30 centimĂštres environ toujours brillant. Sur l'escalier il avait l'air d'ĂȘtre Ă  l'aise, mais dĂšs qu'il s'est trouvĂ© Ă  terre, sa dĂ©marche est devenue diffĂ©rente, gauche, le sujet se dĂ©plaçait Ă  pieds joints. Un deuxiĂšme, puis un troisiĂšme petit bonhomme ont rejoint le premier. Celui-ci grattait le sol, je ne l'ai pas vu mettre de la terre dans le sachet Ă©galement brillant que tenait le second. Tous les trois avaient des antennes sur la tĂȘte de chaque cĂŽtĂ©. Je les voyais de profil. A un moment donnĂ©, j'ai vu le troisiĂšme bonhomme qui pivotait pour me faire face. Ses antennes ont bougĂ©. A ce mĂȘme instant, j'ai vraiment rĂ©alisĂ© ce que je voyais. Tout de suite mon regard s'est portĂ© vers le haut de la soucoupe, dans la tourelle. A travers le hublot circulaire, j'ai aperçu la tĂȘte d'un quatriĂšme robot, portant une sorte de casque, genre scaphandre. Je pense que le troisiĂšme bonhomme m'apercevant a dĂ» donner l'alerte. J'ai alors Ă©tĂ© projetĂ© en arriĂšre par un puissant Ă©clair. J'ai pu voir les petits bonshommes remonter plus vite que pour descendre. L'Ă©chelle s'est escamotĂ©e faisant un bruit hydraulique. AussitĂŽt l'engin s'est Ă©levĂ© provoquant un trĂšs fort sifflement. Je n'ai pu voir la direction qu'il prenait. J'ignore combien de temps je suis restĂ© Ă  terre. J'ai alors retroussĂ© le pantalon et je suis parti directement chez mes parents en apportant le paquet de grattons. Je ne me souviens pas avoir perdu l'usage de la voix ni ĂȘtre devenu aveugle. Ce soir, j'ai prĂ©fĂ©rĂ© vous faire mon rĂ©cit qui est rĂ©el, car je crains de devenir aveugle et muet. Je pense que demain, au jour, je pourrai vous emmener sur les lieux oĂč j'ai Ă©tĂ© tĂ©moin de l'apparition de l'objet en question. Le 23 fĂ©vrier 1975 Ă  1 heure, lecture faite par moi, persiste et signe. Le 25 fĂ©vrier 1975, nous avons entendu Ă  nouveau s[-] Antoine, observateur, qui nous dĂ©clare Ă  10 heures Champs de canne Ă  sucre sur les pentes de Petite-Île vus depuis le piton Montvert. Je n'ai pratiquement rien Ă  ajouter ou Ă  changer Ă  ma prĂ©cĂ©dente dĂ©claration. L'objet que j'ai vu avait la forme d'un chapeau de dame ou d'un oeuf coupĂ© en deux posĂ© sur une soucoupe. Il avait la dimension d'une voiture ordinaire, tout brillait, l'engin, les sujets qui en sont descendus, et les outils qu'ils portaient. Je regrette beaucoup de ne pouvoir vous indiquer l'endroit prĂ©cis. Effectivement je suis toujours dĂ©cidĂ© Ă  me rendre sur place, mais chaque fois que j'arrive dans le champ je perds connaissance. ImmĂ©diatement, j'entends des bruits et sons lointains "bip-bip". Je suis obligĂ© de me boucher les oreilles et je vous assure que je ne fais pas ça intentionnellement. Chaque fois, je suis surpris de me retrouver allongĂ© sur un lit et je ne me souviens jamais avoir eu un Ă©vanouissement. Je suis encore faible, je pense un jour retrouver toute ma luciditĂ© et ma force physique qui me permettront de conserver mon Ă©quilibre moral. Je pourrais alors situer l'endroit exact oĂč j'ai vu l'OVNI. De mon existence, je n'ai jamais ouvert une revue, ou livre de science fiction oĂč figurent des objets tels que soucoupes ou fusĂ©es. Je n'avais jamais entendu parler de la soucoupe volante de la plaine des Cafres. Demain ou aprĂšs-demain, je dois me rendre Ă  Saint-Pierre consulter un docteur qui doit venir Ă  l'hĂŽpital psychiatrique de Saint-Paul. En tout Ă©tat de cause, je ne me considĂšre pas comme un malade mental. J'ai Ă©tĂ© choquĂ© et bouleversĂ© et cela m'a affaibli. Parfois ma tĂȘte chavire et je dors debout. Je m'aperçois alors que quelqu'un me passe un mouchoir sur le visage, puis tout redevient normal. Le 25 fĂ©vrier 1975 Ă  10 h 20, lecture faite par moi de la dĂ©claration ci-dessus, j'y persiste et n'ai rien Ă  y changer, Ă  y ajouter ou Ă  y procĂšs-verbal de l'employeur Voici le procĂšs-verbal de l'interrogation de l'employeur tĂ©moin le 21 fĂ©vrier 1975 par la mĂȘme brigade de la Gendarmerie Nationale Le 21 fĂ©vrier 1975, nous entendons M. A[-] Gabriel, ĂągĂ© de quarante-cinq ans, commerçant, employeur du tĂ©moin, qui dĂ©clare Depuis six mois environ, j'emploie le nommĂ© S[-] Antoine comme garçon de magasin. Parfois il fait Ă©galement les livraisons avec ma camionnette. Ce garçon est trĂšs sĂ©rieux, ne boit pas, ne fume pas, ne cherche pas d'histoires Ă  quiconque. J'affirme qu'il me donne entiĂšre satisfaction dans son travail, mais je le trouve un peu personnel. Il ne cherche pas Ă  engager la conversation et il est peut-ĂȘtre un peu vif. Mais Ă  aucun moment je ne l'ai vu se mettre en colĂšre chez moi. Le 15 fĂ©vrier 1975 par l'intermĂ©diaire de sa soeur, j'ai appris que S[-] a vu le 14 fĂ©vrier 1975, vers 13 heures, alors qu'il regagnait son domicile, un engin non identifiĂ© qui pourrait ĂȘtre une soucoupe volante. Connaissant ce jeune homme, je ne pense pas qu'il invente une histoire pour se rendre intĂ©ressant. Il m'est difficile de me prononcer mais je pense que les affirmations de S[-] peuvent ĂȘtre prises au sĂ©rieux. Je ne l'ai jamais vu lire des livres ou revues scientifiques. Il ne m'a jamais parlĂ© d'une affaire semblable. En ce qui concerne l'affaiTe d'une soucoupe volante Ă  la plaine des Cafres, je crois que S[-] n'Ă©tait mĂȘme pas au courant. Le 21 fĂ©vrier 1975 Ă  18 heures, lecture faite, persiste et signe. Le procĂšs-verbal de la petite amie Voici le procĂšs-verbal de l'interrogation de la petite amie du tĂ©moin le 21 fĂ©vrier 1975 par la mĂȘme brigade de la Gendarmerie Nationale Le 21 fĂ©vrier 1975, nous entendons L[-] Marie, nationalitĂ© française, qui nous dĂ©clare Depuis le 28 octobre 1974, je vis en concubinage avec S[-] Antoine; nous allons bientĂŽt nous marier, c'est un garçon sĂ©rieux, il ne boit pas, ne fume pas et ne cherche pas d'ennuis Ă  quiconque. Le 14 fĂ©vrier 1975, je me trouvais Ă  la maison. Avant de venir dĂ©jeuner, mon fiancĂ© s'est rendu chez ses parents. J'ai trouvĂ© anormal qu'Ă  13 heures il ne soit pas encore rentrĂ©. Je me suis rendue moi-mĂȘme chez mes beaux-parents et j'ai appris qu'Antoine Ă©tait allongĂ© sur un lit. Il Ă©tait pĂąle, et j'ai remarquĂ© qu'il transpirait et ne disait absolument rien. J'ai pensĂ© qu'il avait de la fiĂšvre et je l'ai laissĂ© dormir. Vers 15 heures, je me suis aperçue qu'il pleurait. Je lui ai demandĂ© la raison de cette tristesse. Il a expliquĂ© qu'il avait aperçu un objet en forme de grand chapeau avec trois petits personnages Ă  cĂŽtĂ© de l'engin, ainsi qu'un autre restĂ© Ă  bord. Il m'a expliquĂ© qu'un petit bonhomme avait un genre de sachet brillant dans ses mains, un autre portait un outil qu'il piquait dans le sol, le troisiĂšme se trouvait toujours sur un petit escalier composĂ© de trois marches. PrĂ©cisĂ©ment, ce troisiĂšme personnage a fait fonctionner les antennes qu'il portait sur sa tĂȘte, les autres aussi avaient des antennes. A ce moment-lĂ  le personnage qui Ă©tait restĂ© dans la cabine de l'appareil s'est prĂ©sentĂ© Ă  un hublot et avait aussi des antennes sur la tĂȘte. Mon fiancĂ© attirĂ© par cet objet, s'est avancĂ© discrĂštement dans cette direction. Il a alors reçu un Ă©clair provenant de l'appareil, l'aveuglant complĂštement. Mon fiancĂ© a Ă©tĂ© projetĂ© Ă  terre en apercevant les trois petits personnages qui montaient dans l'appareil qui a dĂ©collĂ© en sifflant. Mon fiancĂ© ne lit absolument pas de livres ou revues scientifiques, il ne se drogue pas. Je pense que les explications qu'il a faites peuvent ĂȘtre prises au sĂ©rieux, ce n'est pas un garçon Ă  faire parler de lui. D'ailleurs, il avait perdu l'usage de la parole du 14 fĂ©vrier 1975 vers 19 heures au 19 fĂ©vrier 1975 vers 21 heures environ. Je n'ai jamais entendu parler de l'affaire qui s'est dĂ©roulĂ©e dans la commune de la plaine des Cafres. Antoine ne m'a jamais parlĂ© de cette apparition, je crois qu'il ne le savait mĂȘme pas. Antoine porte en permanence un chapeau, je ne pense pas qu'il ait Ă©tĂ© victime d'une insolation. Il n'a jamais Ă©tĂ© malade, mais parfois il a de la sinusite. En toute sincĂ©ritĂ©, je crois qu'Antoine a Ă©tĂ© choquĂ© par cette affaire, je pense moi-mĂȘme qu'il a rĂ©ellement aperçu un objet. Je tiens Ă  prĂ©ciser que le 12 fĂ©vrier 1975, Antoine avait fait un rĂȘve, il voyait du raisin et il a appris que cela signifie malheur. Le 13 fĂ©vrier 1975, il m'en a parlĂ© et m'a demandĂ© si je n'avais pas fait un rĂȘve semblable. Le 21 fĂ©vrier 1975 Ă  17 heures, lecture faite par moi, persiste et procĂšs-verbal de la mĂšre Voici le procĂšs-verbal de l'interrogation de la mĂšre du tĂ©moin le 22 fĂ©vrier 1975 par la mĂȘme brigade de la Gendarmerie Nationale Le 22 fĂ©vrier 1975 au bureau de notre brigade, nous entendons H[-] Marie, Ă©pouse S[-] qui nous dĂ©clare, Ă  15 h 30 Le 14 fĂ©vrier 1975 en entrant Ă  mon domicile vers 16 h 30 j'ai trouvĂ© mon fils Antoine, ĂągĂ© de vingt et un ans assis sur un banc dans la cuisine. Il avait les deux coudes sur les genoux, les mains sur le crĂąne et il pleurait. Je lui ai demandĂ© s'il avait mal Ă  la tĂȘte. Il m'a rĂ©pondu par l'affirmative. Je lui ai demandĂ© s'il avait reçu des coups, s'il avait eu un accident ou s'il Ă©tait tombĂ©. Sa rĂ©ponse a Ă©tĂ© nĂ©gative. Il a ajoutĂ© que s'il racontait ce qu'il avait vu, personne ne le croirait. A ce moment-lĂ , j'ai remarquĂ© qu'il avait peur, il criait et pleurait. J'ai rĂ©ussi Ă  le faire parler. Il m'a alors fait le rĂ©cit qu'il a fait plusieurs fois par la suite. Rentrant du travail, se trouvant pas trĂšs loin de chez lui sur un chemin de terre, il avait vu une grosse boule trĂšs brillante. Il m'a expliquĂ© que trois bonshommes petits et gros Ă©taient descendus de la boule par un escalier composĂ© de trois marches. Le premier qui a touchĂ© le sol portait un objet brillant Ă  la main, le second tenait un genre de cornet, Ă©galement brillant, le troisiĂšme ne semblait rien porter. Il voyait ces bonshommes de profil. Tous les trois Ă©taient vĂȘtus de vĂȘtements brillants, ayant l'aspect du bonhomme Michelin. Ils avaient des antennes sur la tĂȘte. Lorsque le troisiĂšme a pivotĂ© dans la direction de mon fils, les antennes ont bougĂ©. C'est alors qu'un Ă©clair trĂšs puissant est parti de la partie supĂ©rieure de la boule, le projetant en arriĂšre. Antoine ne sait pas combien de temps il est restĂ© allongĂ© sur le dos. Il s'est relevĂ©, a retroussĂ© ses pantalons et est parti en courant directement chez nous. Antoine a mis trĂšs longtemps pour nous expliquer ce qui Ă©tait apparu Ă  ses yeux. Il faisait beaucoup de gestes, comme s'il dessinait ce qu'il avait vu. Il tremblait, son regard est devenu fixe et petit Ă  petit sa voix s'est Ă©teinte. Des voisins sont arrivĂ©s et l'ont portĂ© dans ma chambre. Nous lui avons donnĂ© de la tisane de romarin. Un peu plus tard nous avons fait venir le mĂ©decin de Petite-Ile. Le docteur nous a dit que mon enfant avait reçu un mauvais choc, ajoutant qu'il reprendrait bientĂŽt l'usage de la parole. Antoine entendait bien, il a mĂȘme, Ă  ma demande, dessinĂ© l'engin sur une feuille de dictionnaire. Il comprenait tout ce que nous lui de mandions mais ne pouvait parler. Il sursautait souvent, au moindre bruit. J'Ă©tais trĂšs inquiĂšte. Un autre mĂ©decin remplaçant le docteur T[-] nous a dit qu'il ne fallait pas se dĂ©courager. Il a cependant constatĂ© que mon fils avait Ă©tĂ© fortement choquĂ©. Le mercredi 19 fĂ©vrier 1975, vers 20 heures, Antoine a poussĂ© un cri en levant les mains, puis il a prononcĂ© le mot "maman." Il s'est alors passĂ© la main sur les yeux et nous a dit qu'il y voyait. Nous Ă©tions tous soulagĂ©s. Il nous a dit qu'il Ă©tait trĂšs fatiguĂ© et qu'il sortait d'un long rĂȘve, qu'il ne pouvait expliquer. Nous lui avons dit que ce rĂȘve Ă©tait connu des gendarmes et que ceux-ci voulaient le rĂ©entendre de sa bouche. Un peu plus tard, Antoine a voulu que les enquĂȘteurs viennent Ă  la maison, car il craignait Ă  nouveau de ne plus pouvoir s'expliquer. Il vous a alors racontĂ© son accident en dĂ©tails, comme il nous l'avait fait le 14 et les jours suivants, par gestes. Actuellement, mon fils est encore faible. Il a Ă©tĂ© examinĂ© par un docteur psychiatre Ă  Saint-Paul, qui doit le revoir mercredi ou jeudi prochain Ă  Saint-Pierre. Il n'a pas Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme malade mental. Depuis le premier jour, je n'ai jamais considĂ©rĂ© mon enfant comme fou. Antoine est un garçon sain de corps et d'esprit. Il n'a jamais Ă©tĂ© soignĂ© de la tĂȘte. Il est normalement Ă©quilibrĂ©, il ne s'adonne pas Ă  la boisson, ne fume pas. Il ne frĂ©quente pas les salles de cinĂ©ma, ne lit pas beaucoup. Il n'Ă©tait pas au courant de la soucoupe volante aperçue Ă  la plaine des Cafres il y a quelques annĂ©es. Mon fils ne ment pas. J'ai tout de suite cru ce qu'il disait. Nous avons parlĂ© de cette apparition en famille et nous sommes Ă  prĂ©sent convaincus que mon fils a vraiment vu l'engin qu'il dĂ©crit toujours de la mĂȘme façon. Il n'a pas Ă©tĂ© victime d'une hallucination. Antoine est bien considĂ©rĂ© par son employeur, ses camarades de travail, ainsi que dans le voisinage. A deux reprises, Antoine, depuis qu'il a retrouvĂ© la vue s'est rendu sur les lieux afin de montrer l'endroit exact oĂč il a vu l'engin. Chaque fois, en arrivant Ă  proximitĂ©, il s'est Ă©vanoui. Nous allons le surveiller et lorsqu'il sera complĂštement rĂ©tabli, nous vous en aviserons. Aucun membre de ma famille n'a Ă©tĂ© soignĂ© pour maladie mentale. Je me tiens Ă  votre entiĂšre disposition pour vous fournir d'Ă©ventuels renseignements utiles Ă  votre enquĂȘte. Le 22 fĂ©vrier 1975RadioactivitĂ© AprĂšs l’enquĂȘte de celui qui Ă©tait Ă  l’époque le responsable des secours dĂ©partementaux, LĂ©opold Legros, on s’est aperçu que le chapeau et le pantalon de Luce Fontaine Ă©taient radioactifs dans des proportions supĂ©rieures aux taux naturels. De retour sur place, l’enquĂȘteur trouve aussi de la radioactivitĂ© et six points alignĂ©s trois par trois. Aujourd’hui, encore, aucune explication n’a Ă©tĂ© fournie ovnis intĂ©ressĂ©s par le Volcan? Il convient de se poser la question, qu'est ce qui peut intĂ©resser autant les OVNIS dans cette petite Ăźle Ă  part les paysages merveilleux et le rhum Charrette comme pourraient dire ceux qui se gaussent de ce problĂšme. Il existe justement dans cette Ăźle un phĂ©nomĂšne naturel bien connu, dont la relation avec les OVNIS a Ă©tĂ© mainte fois dĂ©montrĂ©e, un volcan en activitĂ©. En effet au sud de cette terre perdue dans l'ocĂ©an se trouve le Piton de la Fournaise un majestueux volcan de type HawaĂŻen entrant rĂ©guliĂšrement en Ă©ruption en moyenne deux ou trois fois par an. Ce volcan Ă  la particularitĂ© d'ĂȘtre ce qu'on appelle un point chaud, c'est Ă  dire qu'il reste toujours au mĂȘme endroit alors qu'au-dessus de lui, les plaques formant la croĂ»te terrestre se promĂšnent. C'est ce mĂȘme volcan qui crĂ©a l'Ăźle Maurice. C'est ce mĂȘme volcan dont on retrouve la trace tout au long de l'ocĂ©an indien jusqu'au niveau de l'Inde. Le Volcan de la Fournaise en pleine Ă©ruption vu de l'espace le 5 avril 2007, vue par le satellite MODIS de la NASA. Les trace du volcan dans l'ocĂ©an Indien LĂ  il est Ă  l'origine d'un des plus formidables Ă©panchements de lave de la planĂšte, les Trapps du Deccan. Trapps du Deccan qui correspondent Ă  une pĂ©riode charniĂšre de l'Ă©volution sur la Terre, la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'annĂ©es. En effet cette construction gĂ©ologique a mĂȘme Ă©tĂ© un temps jugĂ©e responsable de la disparition de ces derniers avant la thĂ©orie de la mĂ©tĂ©orite. S'ils ne sont pas les vrais responsables, il est certain qu'ils ont jouĂ© un rĂŽle non nĂ©gligeable au cours de cette hĂ©catombe d'espĂšce. Alors vraiment intĂ©ressĂ©s par le volcan les OVNIS, possible pour ne pas dire probable. Quand plus haut nous vous disions que tous les cas de figure de l'ufologie sont rencontrĂ©s dans cette Ăźle, en voici le dernier exemple. En 2003 une personne reçue une lettre dont l'expĂ©diteur disait venir de la cĂ©lĂšbre planĂšte Ummo cette lettre NR15 dont l'intĂ©gralitĂ© du texte peut ĂȘtre lue sur le site Ummo-sciences en voici un extrait concernant la RĂ©union. " Nous surveillons avec constance les cratĂšres de l'Etna et de Panarea en Italie, du Colima et du Popocatepetl au Mexique, du Bezimianny et du Chikurachki au Kamchatka, du Guagua Pichincha et du Tungurahua en Equateur, du Kilauea Ă  Hawaii, du Nyamuragira au Congo, Du Pago en Nouvelle GuinĂ©e et du Piton de la Fournaise sur l'Ăźle de la RĂ©union. Nous tentons de rĂ©guler les phases Ă©ruptives de ces volcans et de mettre en place des mĂ©canismes de contention des dĂ©formations crustales au niveau des failles gĂ©ologiques. Les atterrissages de 1968 et 1975 autour du volcan ainsi que les observations en plein cours d'une Ă©ruption en 1976. Alors surveillance du volcan ou pas ? la question reste posĂ©e, les seuls qui ont certainement la rĂ©ponse, ce sont sans doute les " Babas Michelin ".MystĂ©rieux objets dans le ciel rĂ©unionnais Une dizaine d ’observations depuis 1968 Depuis 1968 et “l’affaire” de la Plaine-des-Cafres une dizaine d’objets volants non identifiĂ©s ont Ă©tĂ© observĂ©s dans le ciel rĂ©unionnais. Sans aller jusqu’à penser qu’ a Ă©lu domicile dans notre Ăźle, ces OVNIS n’en conservent pas moins leur mystĂšre. Voici quelques-unes de ces histoires parmi les plus Ă©tonnantes. 31 juillet 1968 C’est Ă  ce jour la plus Ă©trange histoire d’objet volant non identifiĂ© qui ait eu pour cadre la RĂ©union. Dans notre Ă©dition d’hier nous rapportions l’étrange aventure arrivĂ©e Ă  un agriculteur de la Plaine-des-Cafres, Luce Fontaine. “J’ai aperçu pendant une quinzaine de secondes un objet de forme ovoĂŻde stationnĂ© Ă  quatre ou cinq mĂštres du sol. Il Ă©mettait une lumiĂšre crue comme celle d’un arc Ă©lectrique. Il avait quatre Ă  cinq mĂštres de diamĂštre et environ deux mĂštres et demi de haut. Il Ă©tait bleu et blanc dans ses parties supĂ©rieures et infĂ©rieures. Un peu gĂȘnĂ© par la forte lumiĂšre j’ai pu quand mĂȘme distinguer derriĂšre un Ă©cran bleu deux personnages qui m’ont paru mesurer environ 90 cm. Ils Ă©taient vĂȘtus d’un scaphandre. Ils ressemblaient Ă  deux “babas Michelin” dont l’un me tournait le dos alors que l’autre me faisait face. Lorsque ces deux espĂšces de cosmonautes m’ont vu il y a eu un Ă©clair blanc et l’appareil s’est envolĂ©.” Lors de l’enquĂȘte menĂ©e par LĂ©opold Legros, responsable des services de secours du dĂ©partement, on s’était aperçu que le chapeau et le pantalon de Luce Fontaine Ă©taient radioactifs dans des proportions supĂ©rieures Ă  la normale. Sur place des traces de radioactivitĂ© sont dĂ©celĂ©es et six points alignĂ©s trois par trois sur le sol sont relevĂ©s. 14 fĂ©vrier 1975 Antoine SĂ©verin est victime d’une aventure semblable Ă  celle de Luce Fontaine. Elle a pour cadre le Piton Calvaire Ă  Petite-Île voir notre Ă©dition d’hier. “Il a vu des” bibendums “descendant de leur engin et se dĂ©plaçant pieds joints par bonds. Quand ils le voient, ils se dĂ©barrassent de lui Ă  l’aide d’un puissant Ă©clair parti du haut de la soucoupe”. 1977 Une habitante des Hauts de Saint-Leu entend un bruit bizarre, sort, voit ce qu’elle dĂ©crit comme “un petit avion” filer vers l’ocĂ©an et plonger dans la mer. Aucune disparition d’avion n’est signalĂ©e dans l’üle. Avril 1978 Les membres de l’équipage du Mascareigne en pĂȘche au large des Seychelles voient s’approcher trois boules lumineuses rouges au ras de l’eau qui disparaissent subitement. 7 septembre 1978 Plus de 200 personnes rĂ©unies au théùtre en plein de Saint-Gilles sont tĂ©moins d’un phĂ©nomĂšne Ă©trange. “Brusquement au-dessus de nous le ciel s’est embrasĂ© d’une vive lumiĂšre bleue, d’un bleu trĂšs clair. Au centre de cette illumination un objet d’un vert trĂšs clair qui semblait venir de la direction de Saint-Gilles-les-Hauts et se dirigeait vers la mer trĂšs vite. Tout s’est passĂ© en quelques secondes mais l’objet donnait l’impression de disparaĂźtre dans la mer”. 13 septembre 1985 Trois gendarmes aperçoivent dans l’enclos du volcan “un objet de couleur blanche, brillant, effectuant des allers et retours avant de s’élever et de se perdre”. 1999 Étrange vol en patrouille entre un Cessna de l’aĂ©ro-club Roland Garros et un objet volant non identifiĂ©, rapportĂ© dans notre Ă©dition d’hier. la suite ici Observation d'un ovni durant 45 minutes sur l'Ăźle de la rĂ©union L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Journal de l'Ile, La RĂ©union, le 15 Octobre 1999. L'auteur est Philippe Le Claire. Voici un article bien plus factuel et intĂ©ressant que ce que publie d'ordinaire la presse francophone sur ce type d'Ă©vĂ©nements. Il n'y est pas question de "fans de X-files pourchassant les petits hommes verts," comme cela est l'usage courant, mais des faits et circonstances de l'observation d'un OVNI entre les Ăźles de Madagascar et de la RĂ©union en pilotes accompagnĂ©s par un OVNI Eric Grignon, instructeur de l’aĂ©ro-club Roland Garros, Philippe Cadet, ingĂ©nieur Ă  la DDE et Eric Lescaret, commercial, s’en revenaient tranquillement d’un long pĂ©riple aĂ©rien sur Madagascar - DiĂ©go-Suarez, Tamatave, Gillot soit 7 heures de vol - mercredi 13 Octobre 1999, quand, au cours de la derniĂšre Ă©tape de leur navigation, au-dessus de l’OcĂ©an, entre la Grande Ile et la RĂ©union, alors qu’ils pratiquaient du VFR de nuit - Ă  savoir du vol Ă  vue nocturne, Ă  la lumiĂšre des Ă©toiles - Ă  bord de leur Cessna 172, un appareil monomoteur, une "Ă©toile" plus brillante que les autres attira leur attention. Ils avaient dĂ©collĂ© de Tamatave Ă  12 h 40 temps universel, soit 16 h 40 heure de la RĂ©union, on dit "temps Zoulou" dans le jargon des pilotes, et il Ă©tait 15 h 15 quand la chose s’est produite, Ă  110 nautiques de la RĂ©union, radiale 134 de Gillot. Eric Grignon, l’instructeur explique dans quel contexte "La nuit Ă©tait entamĂ©e car nous avions le coucher sur notre arriĂšre Ndlr Ă  l’Ouest, le ciel Ă©tait bien sombre. Un point lumineux a attirĂ© notre attention sur notre avant-gauche, Ă  11 h. On ne l’a pas vu apparaĂźtre parce que vraisemblablement il Ă©tait noyĂ© dans les Ă©toiles. Nous cherchions une lumiĂšre qui nous indiquerait la RĂ©union, et l’un de nous a dit "À gauche, il y a une lumiĂšre”. Mais la RĂ©union Ă  gauche, ce n’était pas possible, Ă  cause du cap, il ne pouvait y avoir de doute car nous avions un GPS en plus du reste... C’est sa luminositĂ© qui nous a donc amenĂ© Ă  le remarquer..." Pour Philippe Cadet, pilote lui aussi, qui Ă©tait installĂ© en place arriĂšre, "le point lumineux Ă©tait extrĂȘmement brillant, et sa taille Ă©tait d’environ trois fois celle de VĂ©nus..." Les trois hommes commencent alors Ă  s’interroger sur la nature de ce qu’ils voient au travers du Plexiglas de leur cockpit. "Un bĂąteau? Vous savez, la nuit, en avion, les lumiĂšres d’un bĂąteau sur la mer, avec les illusions d’optique, ça peut tromper. Mais ce n’était pas ça parce que le point lumineux bougeait. On a commencĂ© Ă  gamberger sĂ©rieusement!" Quand les trois hommes ont commencĂ© Ă  constater des dĂ©placements notables, ils se sont rĂ©ellement inquiĂ©tĂ©s. Philippe Cadet explique "Eric a pensĂ© que c’était un "trafic," un avion, il a donc appelĂ© la tour de Gillot..." Eric Grignon contacte donc Gillot sur VHF et signale "un appareil dans mon avant gauche", Ă  telle distance approximative, "dont la trajectoire paraĂźt convergente..." En l’air, surtout en VFR de nuit, on ne peut se permettre de prendre le moindre risque de collision. La tour de Gillot rĂ©pond et assure l’équipage d’India Tango qu’il n’y a aucun vol dans leur secteur. Le seul appareil Ă  se dĂ©placer dans l’espace aĂ©rien RĂ©union-Madagascar, Ă  ce moment-lĂ , est un Air Austral dont la route est extrĂȘmement Ă©loignĂ©e de la leur... ModĂ©rĂ©ment rassurĂ©s, les trois hommes dĂ©cident de procĂ©der le plus rationnellement possible et d’éliminer toutes les hypothĂšses fallacieuses. "C’était peut-ĂȘtre un effet lumineux parasite, un reflet Ă  travers le plexi..." Eric Grignon prend les commandes et stabilise parfaitement l’avion sur ses trois axes. L’équipage procĂšde Ă  une triangulation manuelle sommaire et constate en un premier temps que le point lumineux ne bouge pas... "Sur le coup, on a Ă©tĂ© rassurĂ©s et puis... hop, ça a commencĂ©... ce n’était pas une illusion d’optique, ni le fruit d’un mouvement relatif! Ça a durĂ© 45 minutes, jusqu’à ce que nous entamions notre descente et que le plafond de nuages nous cache la chose... la premiĂšre couche Ă©tait Ă  pieds..." Eric Grignon, certain d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  un appareil volant non identifiĂ© rappelle la tour et confirme son observation initiale. Gillot contrĂŽle et informe Ă  son tour le vol Air Austral de ce qu’il se passe quelque chose d’anormal. Le commandant de bord du 737 confirme qu’il a bien reçu et qu’il ouvre l’oeil... De ce moment l’équipage d’India Tango va bĂ©nĂ©ficier d’un spectacle rare, "C’est un peu comme lorsque les dauphins accompagnent un bateau... Dans notre cas c’était ce point lumineux qui nous prĂ©cĂ©dait et qui jouait avec nous!" Selon Eric Grignon, "on avait du mal Ă  estimer la distance et la taille de l’engin, la nuit, faute de rĂ©fĂ©rences ; soit l’engin Ă©tait Ă©loignĂ© et alors la vitesse et l’ampleur des dĂ©placements est remarquable, soit il Ă©tait petit et tout prĂšs, et le caractĂšre extraordinaire de ses dĂ©placements s’explique mieux..." Ces dĂ©placements constituent le caractĂšre Ă©tonnant de l’observation "Il effectua des changements de trajectoire instantanĂ©s, Ă  l’horizontale. Or un virage de cette ampleur, un 180° prend au moins une bonne minute, lĂ , c’était moins d’une seconde! Au dĂ©but les mouvements s’effectuaient surtout Ă  l’horizontale, puis les dĂ©placements sont devenus verticaux... Des taux de montĂ©e hallucinants! Et pareil dans l’autre sens!" Pour qui connaĂźt un tantinet les rĂ©alitĂ©s liĂ©es au dĂ©placement aĂ©riens, il est Ă©vident qu’une telle voltige n’appartient pas au domaine du possible que nous offre la technologie contemporaine. Les matĂ©riaux ne supportent pas les facteurs de charge qu’impliquent de tels changements de trajectoires, quant aux pilotes, n’en parlons pas... En voltige moteur, les meilleurs mondiaux ne s’aventurent que rarement au-delĂ  du + 10, - 10, syncope oblige. En jet, les facteurs de charge encaissĂ©s par les pilotes Ă©quipĂ©s de combinaison anti-G sont encore moindres, rarement plus de 7 G, bien que le temps passĂ© sous effort soit plus long, dans le cas des virages Ă  haute vitesse par exemple. Les trois hommes du Cessna ont assistĂ© Ă  un spectacle de haute voltige extraordinaire sur 80 nautiques, soit environ 160 km. Eric Grignon n’a aucun doute sur le caractĂšre "Ă©tranger" de l’engin "SĂ»r que ce n’était pas un avion de ligne! Ou alors, je vous laisse imaginer l’état des passagers! Un chasseur? Qu’est-ce qu’il ferait par lĂ ? Et puis, un chasseur ne s’amuse pas Ă  brĂ»ler du pĂ©trole pour le plaisir. Et lĂ , pour faire le centiĂšme de ce que nous avons vu, un chasseur se serait rapidement trouvĂ© Ă  sec! MĂȘme tĂ©moignage de la part de Philippe Cadet qui de sa place arriĂšre ne perdait pas une miette du spectacle. "Il faisait des Ă©volutions de droite Ă  gauche, assez rapides, puis en biais, sur une trajectoire d’éloignement par rapport Ă  nous... et il revenait. On l’a vu monter Ă  une vitesse pas possible... Il n’y avait pas de trace de propulsion, ni de feux de position ; pas non plus de variation d’intensitĂ© de la lumiĂšre, une couleur blanche, constante... C’était hallucinant! À un moment donnĂ© Eric m’a dit "Regarde!" L’engin plongeait vertigineusement Ă  une vitesse fantastique, et puis hop, il est remontĂ© dans l’autre sens tout aussi vite!" Au-delĂ  du spectacle qu’ils apprĂ©cient, les trois pilotes sont un tantinet inquiets. Seuls au-dessus de l’OcĂ©an Ă  bord d’un tout petit monomoteur! "On avait peur qu’il ne s’approche trop... on ne sait jamais, le rayonnement possible de l’engin aurait pu nous priver d’énergie Ă©lectrique, et alors, c’était le grand bain... Mais il ne s’est rien passĂ© de tel, l’engin paraissait jouer avec nous, tout en se tenant Ă  distance respectueuse... Il Ă©tait lĂ , il nous observait, et nous le montrait, comme en avion on se signale en battant des ailes..." Lorsque le Cessna 172 de l’aĂ©ro-club de Roland Garros a entamĂ© sa descente, il a percĂ© la couche nuageuse qui s’étalait dans le ciel Ă  pieds... "On l’a perdu de vue Ă  pieds... J’espĂ©rais que la tour puisse le voir et nous confirmer la prĂ©sence de notre poisson pilote en visuel, mais les nuages l’ont dĂ©robĂ© Ă  l’observation..." L’équipage d’India Tango racontait hier Ă  Gillot son aventure Ă  qui voulait bien l’entendre. On les comprend, un tel Ă©vĂ©nement n’arrive pas tous les jours. Mais leur "histoire" restera dans les annales de l’aĂ©ronautique locale, dĂ©clarĂ©e officiellement comme incident de vol, et parallĂšlement explicitĂ©e devant les enquĂȘteurs de la gendarmerie nationale. Dans les Ă©tats-majors des quatre rĂ©gions aĂ©riennes françaises, la sĂ©curitĂ© militaire reçoit rĂ©guliĂšrement les enquĂȘtes menĂ©es par la gendarmerie sur toutes les observations dĂ©clarĂ©es. Si l’ufologie n’est pas encore une science exacte, il y a longtemps que ce qui en constitue l’objet est pris au sĂ©rieux par l’État et la dĂ©fense nationale. Martiens sous le volcan dans une bande dessinĂ©e HergĂ© et Edgard P. Jacobs y avaient pensĂ© les volcans peuvent dissimuler des intrus ou s’expliquer par l’arrivĂ©e et le dĂ©collage de vaisseaux intersidĂ©reaux. Comme le Piton des Neiges, peut-ĂȘtre... Le Vol pour Sydney Ă  bord duquel Tintin, Milou et ses compagnons ont pris place dans un album des aventures du reporter du Petit journal est finalement dĂ©tournĂ© sur une Ăźle volcanique oĂč l’attend le terrible Rastapopoulos. Bien entendu, Tintin arrive Ă  s’échapper de sa prison et fait une rencontre Ă©trange un savant qui communique avec les extra-terrestres, lesquels se servent du volcan comme une base de lancement et de camouflage pour leur vaisseau. Ici, Jacques Bergier qui inspira le personnage de Mik Ezdanitoff dans le Tintin "Vol 747 pour Sydney". Jacobs, lui, envoie aussi Francis Blake et Philippe Mortimer sur une Ăźle volcanique mais pour leur faire dĂ©couvrir une autre sorte d’extra-terrestres les survivants de l’Atlantide. Qui, eux aussi et ce ne sont pas les seules similitudes entre les deux albums du maĂźtre belge et de son plus grand fan, font dĂ©coller leur vĂ©hicule Ă  la fin de l’histoire. Et Ă  chaque fois ça ressemble au rĂ©veil du volcan. Sources En complĂ©ment de cette affaire de RR3 Nous vous recommandons ce livre complet sur les rencontres du troisiĂšme Type Quand les Ovnis se posent et que d'Ă©tranges personnages en sortent sous les yeux de tĂ©moins, nous avons affaire Ă  ce que l'on appelle une Rencontre RapprochĂ©e du TroisiĂšme type ou RR3 ». Ce phĂ©nomĂšne est mondial et concerne aussi la France. Beaucoup d'ouvrages ont Ă©tĂ© publiĂ©s Ă  propos des observations d'Ovni, mais beaucoup plus rares sont ceux consacrĂ©s exclusivement Ă  l'Ă©tude des occupants de ces engins venus d'ailleurs que l'on dĂ©signe sous le terme d'ufonautes ». Il manquait aux passionnĂ©s du sujet un ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur ce type de rencontre. Voici enfin, avec cet ouvrage, la premiĂšre encyclopĂ©die des Rencontres du TroisiĂšme type en France ! Avec ses 360 cas de Rencontres du TroisiĂšme type 331 en France et 29 en Belgique rĂ©pertoriĂ©s et passĂ©s au crible, cet ouvrage se prĂ©sente comme le seul document historique sur les ufonautes paru en France Ă  ce jour. Pour commander cliquer ici ou cliquer sur l'image. Partir en randonnĂ©e dans Mafate est la garantie d’une vraie Ă©vasion, loin de la pollution et du stress quotidien. Mais oĂč dormir? La Nouvelle est le plus touristique des Ăźlets de Mafate sans doute puisque l’accĂšs y est facile par le Col des BƓufs en traversant la plaine des Tamarins. Le sentier est accessible aux marcheurs dĂ©butants et s’étend sur 15 kilomĂštres aller/retour. PrĂ©voyez donc une durĂ©e totale de marche de 5h. A plus de 1400 mĂštres d’altitude, n’oubliez pas de quoi vous couvrir chaudement en saison hivernale. La Nouvelle – Mafate Faire cette randonnĂ©e et ne pas profiter du calme et de la beautĂ© de la Nouvelle seraient une erreur, mĂȘme pour 2 jours. Nous vous proposons d’y sĂ©journer le temps d’une nuit ou plus dans un des hĂ©bergements de l’ület. Avec plus de 150 habitants, de nombreuses familles se consacrent Ă  l’activitĂ© touristique par le biais de gĂźtes, chambres et tables d’hĂŽtes ou encore camping. Quel hĂ©bergement choisir ? Selon ce que vous recherchez, vous privilĂ©gierez une structure plus qu’une autre. Pour la convivialitĂ© et l’authenticitĂ© prĂ©fĂ©rez le sĂ©jour dans un gĂźte ou en chambre d’hĂŽte. Celui-ci sera accompagnĂ© d’un bon repas traditionnel cuisinĂ© bien souvent au feu de bois. Pour une expĂ©rience totale nature, le camping est idĂ©al. N’oubliez pas Ă©galement que le bivouac est autorisĂ© que pour une nuit. Cuisine au feu de bois Parmi les hĂ©bergements de la Nouvelle, nous vous avons rĂ©pertoriĂ© quelques-uns GĂźte GRAVINA Yvon 02 62 43 38 72 Le gĂźte dispose de chambres double uniquement. Le tarif est de 63€ par personne incluant le petit-dĂ©jeuner et le repas. Le tarif enfant et de 58 euros. GĂźte Les CrĂ©oles 02 62 43 51 74 / 0692 27 86 46 Dormez dans l’un des dortoirs de 4 personnes ou dans une chambre double du gĂźte Les CrĂ©oles. PossibilitĂ© de dĂ©jeuner sur place en rĂ©servant au prĂ©alable. Votre sĂ©jour d’une nuit dans un dortoir vous reviendrait Ă  40 euros en incluant le petit-dĂ©jeuner et le dĂźner. Dans une chambre double, envisagez 2,50 de plus par personne. Tarif rĂ©duit pour les enfants de 4 Ă  12 ans. GĂźte CUVELIER 02 62 43 49 63 / 06 92 22 95 06 Le gĂźte Cuvelier vous accueille dans des dortoirs de 4 personnes. Le tarif diner et petit-dĂ©jeuner inclus est de 44 euros. GĂźte Mme GRAVINA Marie-France 02 62 43 31 12 Le temps d’une nuit, faĂźte escale au gĂźte de Madame Gravina Marie-France. En dortoir, le tarif de votre sĂ©jour petit dĂ©jeuner et diner compris s’élĂšve Ă  43 euros. Le prix pour 3 personnes en chambre triple est de 129 euros, en chambre double le prix pour 2 personnes est de 90 euros. Ces tarifs incluent le diner et le petit-dĂ©jeuner. GĂźte OREO Jessica 02 62 43 58 57 / 06 92 04 32 28 Dormez dans un dortoir de 8 ou de 4 personnes ou dans une chambre double. Le tarif par personne petit dĂ©jeuner et diner inclus est de 43 Euros. Tarif rĂ©duit pour les enfants. GĂźte Alain BEGUE 02 62 43 43 10 Passez la nuit dans un dortoir qui vous coutera 45 euros par personne incluant le petit dĂ©jeuner et le diner. Le sĂ©jour dans un des bungalows de 2 personnes avec le repas et le petit dĂ©jeuner vaux 99 euros prix pour 2 personnes. GĂźte Le Jacquanelle 06 92 38 99 36 vous attend dans l’un de ces dortoirs de 6 personnes. Il vous faudra dĂ©bourser pour une nuit avec diner et petit dĂ©jeuner la somme de 42 euros. Pour les enfants, le tarif est de 36 euros. PossibilitĂ© de camper sur le site pour 10 euros. Camping du ChryptomĂ©ria 06 92 45 59 33. DĂ©boursez 5 euros pour l’emplacement et 25 euros pour la location de tente pour 2 personnes. Le Bistrot des Songes 06 93 44 53 23 Dormir Ă  la Nouvelle dans des bungalows indĂ©pendants c’est possible ! Au Bistrot des Songes, les bungalows tout en bois sont pour 2 personnes en chambre double ou pour 4 personnes. Les bungalows parfaitement intĂ©grĂ©s Ă  l’environnement possĂšdent leur propre salle de bain et leur terrasse. Pour vous dĂ©tendre, des massages bien-ĂȘtre Ă  la carte sont disponibles. Pour votre sĂ©jour, comptez un tarif de 60 euros par adulte en chambre quadruple et de 142 euros pour 2 adultes en chambre double. Le repas et le petit dĂ©jeuner Ă©tant compris. GĂźte Le Relais de Mafate 02 62 43 61 77 / 06 92 28 80 71 Le Relais de Mafate est un gĂźte familial dont la gestion de transmet de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Il dispose de bungalows comprenant chacun 2 chambres de 4 personnes et de chambres chambre en gĂźte pour 6 personnes, dortoirs, chambre double. Vous mangerez typiquement crĂ©ole. En famille ou entre amis, rĂ©unissez-vous Ă  l’heure de l’apĂ©ritif au bar. Une formule pique-nique est disponible sur rĂ©servation. Pour acheter des produits sur-place, le Relais de Mafate dispose d’une Ă©picerie. Selon le type d’hĂ©bergement, le prix pour une nuit en demi-pension varie de 49 Ă  62 euros. GĂźte Le TamarĂ©o 06 92 32 08 28 Le TamarĂ©o est le plus ancien gĂźte de la Nouvelle. LaissĂ© Ă  l’abandon, celui-ci a Ă©tĂ© rĂ©-ouvert en septembre 2010 suite Ă  une entiĂšre rĂ©novation. Il dispose des labels qualitĂ© tourisme Ile de la RĂ©union » et Rando Accueil ». Le gĂźte dispose de chambres doubles et dortoirs de 4 lits individuels. Le diner ainsi que le petit dĂ©jeuner est servi sur place. CĂŽtĂ© dĂ©tente, profitez d’une sĂ©ance Jacuzzi tout en admirant la vue sur les remparts. La prestation est en supplĂ©ment, pour un tarif de 10 euros par adulte. Pour un sĂ©jour avec repas et petit-dĂ©jeuner au TamarĂ©o, prĂ©voyez un budget de 68 euros par personne en chambre double. Il est possible d’y ajouter un lit parapluie pour un supplĂ©ment de 10 euros. En dortoir, le prix par personne repas et petit-dĂ©jeuner compris est de 63 euros. RandonnĂ©e dans Mafate By laurencehebert Pour vous restaurer, les gĂźtes proposent gĂ©nĂ©ralement le repas. Dans le cas contraire ou pour vos petites faims Ă  tout moment de la journĂ©e, les snacks et boutiques sont Ă  disposition. Il est impĂ©ratif de rĂ©server Ă  l’avance pour dormir dans Mafate, les hĂ©bergements sont souvent complets Ă  La Nouvelle le week-end. RandonnĂ©e avec RĂ©union Mer et Montagne Articles partenaires Vous aimerez aussi C’était Ă  la fois une information redoutĂ©e et inĂ©vitable. Un premier cas du variant Omicron a Ă©tĂ© identifiĂ© en France, sur l’üle de la RĂ©union, ce mardi. Quelques jours plus tĂŽt, dimanche, le ministĂšre de la SantĂ© avait indiquĂ©, dans un communiquĂ©, qu’il surveillait avec une attention particuliĂšre les territoires ultramarins de La RĂ©union et Mayotte qui sont en lien direct ou indirect avec les sept pays » d’Afrique Australe. Les liaisons aĂ©riennes ont Ă©tĂ© suspendues avec ces pays depuis est le patient ?Selon le docteur Patrick Mavingui, responsable de l’UnitĂ© mixte de recherche processus infectieux en milieu insulaire tropical, interrogĂ© sur RĂ©union La 1re, le patient est un homme de 53 ans, passĂ© par le Mozambique, ayant ensuite fait une escale en Afrique du Sud, avant de rentrer Ă  La RĂ©union le 19 novembre. Ces voyages auraient Ă©tĂ© effectuĂ©s dans le cadre a-t-il Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© ?Dimanche soir, l’ARS et SantĂ© publique France ont repĂ©rĂ© six cas suspects grĂące au dispositif de dĂ©pistage systĂ©matique des passagers en provenance de l’étranger » a dĂ©taillĂ© la prĂ©fecture de La RĂ©union dans un communiquĂ© repris par RĂ©union La 1re. Leurs analyses ont Ă©tĂ© sĂ©quencĂ©es pour savoir s’il s’agissait ou non du variant Omicron. Les rĂ©sultats sont arrivĂ©s durant cette nuit de lundi Ă  mardi. C’est ce qui a permis de repĂ©rer le cas positif. Je vous confirme que nous avons Ă©tĂ© informĂ©s hier soir lundi d’un cas positif au variant Omicron », a confirmĂ© le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, sur Europe 1 ce mardi mesures ont Ă©tĂ© prises ?Dans un premier temps, les autoritĂ©s sanitaires au niveau local et national ont Ă©tĂ© prĂ©venues. L’homme, ainsi que son entourage, ont rapidement Ă©tĂ© placĂ©s Ă  l’isolement, a fait savoir le microbiologiste Patrick Mavingui. Il y a six cas contacts Ă  risque trois parmi ses proches et trois dans le cadre du travail », a prĂ©cisĂ© Gabriel Attal sur Europe sont ses symptĂŽmes ?Pour le moment, le patient souffre de toux, de douleurs musculaires, de fatigue et de fiĂšvre, a dĂ©taillĂ© le chercheur, toujours sur la chaĂźne RĂ©union La 1re. Il ne prĂ©sente, Ă  l’heure actuelle, pas de forme grave et est d’ailleurs Ă  l’isolement chez lui, et non Ă  l’hĂŽpital, selon un communiquĂ© de la prĂ©fecture de La RĂ©union, qui prĂ©cise Ă©galement qu’il est en contact rĂ©gulier avec l’ARS. Le patient n’a pas un Ă©tat de santĂ© dĂ©gradĂ©. Son Ă©volution est favorable », a dĂ©taillĂ© sur BFMTV le docteur Patrick Mavingui, tout en prĂ©cisant ne pas disposer des derniĂšres informations ». On n’a pas encore d’informations confirmĂ©es sur la dangerositĂ© » du variant Omicron, a rappelĂ© le porte-parole du gouvernement ce a-t-il d’autres cas ?Selon le docteur Patrick Mavingui, les prĂ©lĂšvements des cinq autres cas suspects identifiĂ©s Ă  La RĂ©union sont nĂ©gatifs. En revanche, la prĂ©fecture de La RĂ©union prĂ©cise dans un communiquĂ© que les analyses d’un autre cas, sans lien avec les prĂ©cĂ©dents, sont en cours de ailleurs, dimanche, la Direction gĂ©nĂ©rale de la SantĂ© avait annoncĂ© que huit personnes Ă©taient susceptibles d’avoir contractĂ© le variant Omicron. Ce mardi matin, Gabriel Attal a affirmĂ© que des rĂ©sultats de sĂ©quençages y compris dans l’Hexagone » Ă©taient attendus dans les prochaines heures, sans prĂ©ciser s’il s’agissait de ces huit cas suspects. 🔎 Index LE DÉCALAGE HORAIRE ‱ LE LEVER ET COUCHER DU SOLEIL ConnaĂźtre l’heure Ă  la RĂ©union, c’est connaĂźtre le dĂ©calage horaire avec la mĂ©tropole. Dans le cadre d’un voyage c’est une question importante, la fatigue engendrĂ©e par le changement de fuseau Ă©tant Ă  ne pas nĂ©gliger ! Heureusement, le dĂ©calage horaire local n’est pas si consĂ©quent et ne devrait pas affecter votre sĂ©jour 😉 CĂŽtĂ© fuseau horaire, l’üle se situe en UTC+4 alors que la mĂ©tropole est en UTC+1. Le dĂ©calage est donc de +3h mais du fait du changement d’heure sur le continent, qui n’a pas lieu d’exister Ă  la RĂ©union, il peut ĂȘtre rĂ©duit Ă  +2h. Pour faire trĂšs simple đŸ—“ïž Octobre Ă  mars +3h de dĂ©calage avec la RĂ©union Durant cette pĂ©riode, s’il est 10h en mĂ©tropole il est 13h Ă  la RĂ©union. đŸ—“ïž Mars Ă  octobre +2h de dĂ©calage avec la RĂ©union Durant cette pĂ©riode, s’il est 10h en mĂ©tropole il est 12h Ă  la RĂ©union. À noter que sur l’üle, l’heure est la mĂȘme partout et toute l’annĂ©e. Vous voulez l’heure locale actuelle ? C’est un dĂ©calage horaire plus que raisonnable pour deux destinations aussi Ă©loignĂ©es. 11h de vol, ce n’est quand mĂȘme pas rien ! Cependant, la distance parcourue Ă©tant principalement verticale, peu de fuseaux sont traversĂ©s. On peut s’en rĂ©jouir, car un dĂ©calage horaire plus important risquerait d’entraĂźner de la fatigue en dĂ©but de sĂ©jour ! En arrivant Ă  la RĂ©union, vous devriez ainsi rapidement vous mettre dans le bon rythme. Votre corps s’adaptera dĂšs le lendemain de votre arrivĂ©e aux horaires de repas et de dodo. Ce qui peut nĂ©anmoins poser plus de problĂšmes aux organismes, c’est le changement de tempĂ©rature, surtout si vous quittez la mĂ©tropole en plein hiver
 En savoir plus âžĄïž QUAND PARTIR À LA RÉUNION ? LE LEVER ET COUCHER DU SOLEIL Une fois le dĂ©calage horaire connu, il est intĂ©ressant de se pencher sur les horaires de lever et de coucher du soleil. Si vous voulez randonner par exemple, mieux vaut partir tĂŽt le matin pour profiter des premiĂšres lueurs de l’aube et de la fraĂźcheur relative. En soirĂ©e le coucher de soleil est un magnifique spectacle, Ă  ne pas rater non plus. En rĂ©sumĂ© đŸ—“ïž Octobre Ă  mars ☀ Entre 5h30 et 6h15 🌙 Entre 18h15 et 19h Durant la saison des pluies Ă©tĂ© austral, les journĂ©es sont plus longues. đŸ—“ïž Mars Ă  octobre ☀ Entre 6h15 et 7h 🌙 Entre 17h30 et 18h15 Durant la saison sĂšche hiver austral, les journĂ©es sont plus courtes. Par rapport Ă  la mĂ©tropole, la durĂ©e des jours ne varie pas Ă©normĂ©ment. Vous voulez les heures exactes actuelles ? Tout au long de l’annĂ©e, il fait nuit assez tĂŽt sur l’üle. Les commerces ferment plutĂŽt rapidement, ce qui peut ĂȘtre quelque peu dĂ©routant pour certains voyageurs. MĂȘme si ça tend Ă  changer, la vie nocturne n’est pas le point fort de la RĂ©union et mĂȘme en ville tous les rideaux sont hĂątivement baissĂ©s. VidĂ©o de l’IRT si ce n’est pas automatique, pensez Ă  la regarder en HD ! CLÉMENT AUTEUR & GLOBE-TROTTER 🌮 FascinĂ© par son Ăźle, ClĂ©ment aide chaque mois plusieurs milliers de lecteurs Ă  organiser leur voyage Ă  la RĂ©union. Ce crĂ©ole amoureux des grands espaces partage tous ses meilleurs conseils, astuces et bons plans Ă  ceux qui veulent un sĂ©jour unique et inoubliable sous les tropiques
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