16H00point de situation Ă  15h Suite Ă  l’incendie qui s’est dĂ©clarĂ© dans les Bouches-du-RhĂŽne, ce jour Ă  9h51, sur la commune de Peynier, dans le domaine de Branguier KD62D04, une centaine d’hectares a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© parcourue par le feu. A cette heure, toujours aucune habitation n’est touchĂ©e, ni menacĂ©e . 130 pompiers sont Feuxde forĂȘt en Alberta : 60 pompiers du QuĂ©bec en renfort C'est l'incendie Ă  l'ouest de Nordegg, au pied des Rocheuses, qui prĂ©occupe le plus les autoritĂ©s albertaines. Deuxincendies nĂ©cessitant d'importants moyens sont en cours dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales. Le premier se situe Ă  Opoul-Perillos : 190 sapeurs-pompiers sont Plusde 24 heures aprĂšs le dĂ©but de l’incendie, la forĂȘt de Pugle, situĂ©e Ă  Clefs, commune dĂ©lĂ©guĂ©e de BaugĂ©-en-Anjou (Maine-et-Loire) Ă©tait toujours en proie aux flammes ce mardi 9 aoĂ»t, dans la soirĂ©e. 700 hectares ont brĂ»lĂ© et 395 pompiers luttent pour circonscrire le brasier. Un second bombardier d’eau est arrivĂ© sur place en dĂ©but d’aprĂšs-midi. Surla zone du pire feu de forĂȘt français du moment, prĂšs de Landiras, en Gironde, il devrait encore faire 37°C ce vendredi, aprĂšs 41°C jeudi, oĂč Vay Tiền Online Chuyển KhoáșŁn Ngay. Please verify you are a human Access to this page has been denied because we believe you are using automation tools to browse the website. This may happen as a result of the following Javascript is disabled or blocked by an extension ad blockers for example Your browser does not support cookies Please make sure that Javascript and cookies are enabled on your browser and that you are not blocking them from loading. Reference ID 917d2e70-1e93-11ed-a617-7943596c4847 l'essentiel Des incendies font rage dans les Monts d'ArrĂ©, dans le FinistĂšre, depuis lundi 18 juillet. Le parquet de Quimper a ouvert deux enquĂȘtes dont une pour "crime de destruction volontaire par incendie", mercredi 20 juillet. Le parquet de Quimper a ouvert deux enquĂȘtes sur les incendies qui ont ravagĂ© la lande bretonne dans les Monts d'ArrĂ©e, dans le FinistĂšre, dont l'une pour "destruction volontaire par incendie", a-t-il annoncĂ© mercredi dans un communiquĂ©. Ces deux incendies, dĂ©sormais fixĂ©s Ă  environ 95 % selon la prĂ©fecture du dĂ©partement, "ont de maniĂšre certaine une origine humaine" et "le caractĂšre criminel de l'incendie touchant le site de Brennilis" FinistĂšre est "manifeste en raison du constat de deux dĂ©parts de feu distants de 30 mĂštres", pointe la procureure de Quimper Carine Halley. Le premier feu, le plus important, est parti de la montagne Saint-Michel de Brasparts vers 15H15 et "s'est rapidement propagĂ© sur plusieurs centaines d'hectares de friches", a rappelĂ© la magistrate. Un second feu a ensuite "Ă©tĂ© signalĂ© Ă  23 h 21 en forĂȘt, au lieu-dit Ploenez, sur la commune de Brennilis". "Ces incendies ont de maniĂšre certaine une origine humaine" D'aprĂšs les constatations des techniciens de l'identitĂ© criminelle de la gendarmerie, "ces deux incendies ont de maniĂšre certaine une origine humaine" mais "aucun lien n'est Ă  ce jour Ă©tabli entre les deux sinistres", souligne la procureure. S'agissant du premier incendie, Ă  Brasparts, le parquet a ouvert une enquĂȘte dĂ©lictuelle "l'origine volontaire des faits ... n'Ă©tant pas certaine". En revanche, une enquĂȘte criminelle a Ă©tĂ© ouverte pour le second incendie, Ă  Brennilis, des chefs de "crime de destruction volontaire par incendie de bois, forĂȘt, landes, maquis ou plantation pouvant crĂ©er un dommage irrĂ©versible Ă  l'environnement". "Toute personne ayant Ă©tĂ© tĂ©moin de faits susceptibles d'ĂȘtre en lien avec ces deux incendies est invitĂ©e Ă  contacter la brigade des recherches de la gendarmerie de ChĂąteaulin", souligne la procureure. Ces deux incendies ont dĂ©truit 1 725 hectares de landes et bois, selon le dernier bilan de la prĂ©fecture du FinistĂšre. "La progression du feu se ralentit et la situation est toujours en cours de maĂźtrise", a confirmĂ© la prĂ©fecture sur Twitter vers 16 h. incendieFinistĂšre? La progression du feu se ralentit et la situation est toujours en cours de maĂźtrise.? Le renfort d'un avion bombardier d'eau Dash a Ă©tĂ© mis Ă  disposition par le prĂ©fet de la rĂ©gion Bretagne ? 3 largages ont Ă©tĂ© effectuĂ©s depuis ce matin PrĂ©fet du FinistĂšre Prefet29 July 20, 2022 "Le renfort d'un avion bombardier d'eau Dash a Ă©tĂ© mis Ă  disposition par le prĂ©fet de la rĂ©gion Bretagne" et "trois largages ont Ă©tĂ© effectuĂ©s" depuis mercredi matin, a-t-elle prĂ©cisĂ©. Ces largages ont "permis de fixer une grande partie de la zone des feux", soit environ 95 % de la zone sinistrĂ©e, a prĂ©cisĂ© la prĂ©fecture dans un communiquĂ© un peu plus tard. Quelque 280 sapeurs-pompiers et 60 vĂ©hicules de lutte contre les incendies sont toujours prĂ©sents sur place, selon la mĂȘme source. Le secrĂ©taire d'Etat Ă  la Mer prĂ©sent sur les lieux Lors d'un point presse en dĂ©but de soirĂ©e Ă  Brasparts, en prĂ©sence du secrĂ©taire d'Etat Ă  la Mer HervĂ© Berville, le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental, MaĂ«l de Calan, a indiquĂ© que les pompiers restaient sur place encore cette nuit afin d'Ă©viter toute reprise. Le secrĂ©taire d'Etat breton a "saluĂ©" leur travail, ainsi que celui des gendarmes, tout en reconnaissant la nĂ©cessitĂ© d'amĂ©liorer les moyens, notamment aĂ©riens, de lutte contre les incendies. Les habitants Ă©vacuĂ©s depuis lundi ont quant Ă  eux Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  regagner leurs habitations. Quelque 500 personnes avaient dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©es et des centres d'hĂ©bergement avaient Ă©tĂ© mis en place Ă  Sizun et Landivisiau. PubliĂ© le 27/07/2022 Ă  0510 AprĂšs avoir Ă©tĂ© mobilisĂ©s dans les Landes et le Lot-et-Garonne, une vingtaine de sapeurs-pompiers gersois sont partis ce mardi en direction de l’HĂ©rault. Hier, prĂšs de Montpellier, deux dĂ©parts de feu distincts, Ă  1,5 kilomĂštre de distance, Ă  Gignac et Saint-Bauzille-de-la-Sylve, se sont dĂ©clenchĂ©s. Hier soir, au moment de l’écriture de ces lignes, les deux feux s’étaient rejoints sur le plateau d’Aumelas et 700 hectares Ă©taient dĂ©jĂ  partis en fumĂ©e, tandis que quatre lignes Ă  haute tension avaient Ă©tĂ© coupĂ©es. Les sapeurs-pompiers gersois ont rejoint prĂšs de 500 soldats du feu, qui sont Ă©paulĂ©s par des moyens aĂ©riens en renfort. Une enquĂȘte prĂ©liminaire pour incendie volontaire a par ailleurs Ă©tĂ© ouverte par le parquet de Montpellier. — VIDE-MÉMOIRE A L’USAGE DES OFFICIERS D’ARTILLERIE. STRASBOURG, DE l/lMPRIMERIE DE VEUVE BERGER-LEVRÀULT. UDE-MEVKHRE A i/i saoi DES OFFICIERS D’ARTILLERIE. Seconde Édition. CHEZ VEUVE LEVRAULT, Libraire-Editeur, rue des Juifs, n.° 33, Ă  Strasbourg; PARIS, Ă  son dĂ©pĂŽt gĂ©nĂ©ral, chez P. BERTRAND, Libraire, rue Saint-AndrĂ©-des-Arcs, n.° 38. 1844 . ;K11 / .'V- -s mmwo Ma r ?*‱; V ‱ Î tifuM ‱thiiurk-’D^i X J ' ; \\ V“- * v.'s > Ăź * v,-s r x;.*Hr> -‱ ' ! uiKt E LA MARINE, vaut l m ,624, 591. BRÈCHE 2 Halterie3 , 360. — Tir, 419. — DĂ©fense des , 400. BRETELLES pour ponts, 459. BRICOEE pour obusier de montagne, 114. BRONZE 2 Composition, analyse, prix, 30. — Pour ustensiles d'artifices, 151.— Pesanteur spĂ©cifique, 30, 603. — RĂ©sistance, 625. — Voy. MĂ©taux. BROUETTE, 91 , 342. BUT EN BEANC 2 DĂ©finition , 638. — PortĂ©es de but en blanc des bouches Ă  feu, 431. — Des armes portatives, 563. c. CABESTAN 2 Nomenclature, 456. — ManƓuvre, 474. CABEE de chĂšvre, 336 — de sonnette, 459. CABOCHES, nomenclature, dimensions, 104. CADRE 2 De transport pour les gros projectiles. Nomenclature, 74. — Dimensions, 95, CAISSES de pierres Ă  fusil, 221. — Pour le transport des capsules de guerre, 222. — A munitions de montagne, nomenclature, 68; dimensions, poids, 95; chargement, 217, 222. — De transport de l’outillage et de la forge de montagne, 70; chargement, 236. — Des outils d’ouvriers en bois pour une demi-compagnie d’ouvriers attachĂ©e aux parcs de campagne et Ă©quipages de siĂšge, 231. — D’ancrage servant a remplacer les ancres, 454. — A tasseaux pour armes portatives, 555. CAISSON a munitions, nomenclature, 57. — Dimensions, poids, prix, journĂ©es d’ouvriers, 95; nombre par batteries, 286. — Chargement, 217; dĂ©chargement, 386; engerbement, 108. CALCUL2 Des piles de projectiles, 49. — Des dĂ©blais et remblais, fortification passagĂšre, 572. CAEE 2 Decoin de mire, 115. — Pour manƓuvres de force, 318. CALENDRIERS, Correspondance, 591. CAEIBRE 2 Des bouches Ă  feu, 8. — De l’éprouvette, 10. — Des pro. jectiles, 33. — Etrangers, 596. — Des armes portatives, 526 et 567 voyez la note Armes portatives, calibres principaux. — Calibres prohibĂ©s, 567. — Étrangers, 599. CALORIE, unitĂ© de chaleur, 606. CAMOUFLET, 442. CAMP 2 D’infanterie, de cavalerie, 579. — D’une batterie, 580. — RetranchĂ©, 576. — Camps et bivouacs , 312, 580. — Campement comptabilitĂ©, 696. CANAL d amorce, 3. CANONS 2 En bronze, systĂšmes divers, 1. — Nomenclature, 3. — Signalement, 7. — Dimensions, poids, prix, 8. — VĂ©rification, 12, 17. — Épreuves, 22. — DurĂ©e, 24. — Moyen de la prolonger, 420. — RĂ©parations, 27. —Mise hors de service, 29. — Consei'vation, 30. — RepĂȘcher un canon, 476. — Entrant dans les Ă©quipages de campagne, 285. — De siĂšge, 288. — Dans l’armement des places, 295. — Des cotes, 299. —Tir, 409. — PrĂ©pondĂ©rance, TABLE ALPHABETIQUE xvj 653. — En fer Nomenclature, 3. — Dimensions, poids, prix, 10. — VĂ©rification, 10.— Épreuves, 23. — Conservation, 30. —Entrant dans l’armement des cĂŽtes, 299. — Tir, 420. Des canons en fer pour le service des places sont en essai. — Des armes portatives Nomenclature, 513. — MatiĂšres, 525.— Dimensions, poids, Ă©preuves, 520. — Distinction des modĂšles, 528, —"Visite, rĂ©paration, entretien, 534. — Causes de la mise hors de service, 530.— Conservation, 540. — DurĂ©e, rĂ©sistance, 504.— Canon-pendule, 053. CAPACITE des mĂ©taux pour le calorique, 004. CAPSULES de guerre Confection, 183. — RĂ©ception, 189. — Conservation , 190. — Chargement, 222. CARABINE Z Nomenclature, 519. — Dimensions, poids, prix, 520. — RĂ©paration, 546. —Encaissement, 555. — Tir, 503. CARROLEINE, 602. CARONADES en fer pour la marine, tir, 426. CARTON pour munitions, 152. — Boites Ă  halles en carton, 164. CARTOUCHES ‱ Pour armes portatives, charges de poudre, diamĂštre et poids des halles, 154; confection, 156; rĂ©ception, 185; chargement, 221; conservation, 189; dĂ©molition, 191. — A houlet confection et dimensions, 159; ensabotage et montage, 161; rĂ©ception, 186; conservation, 190; dĂ©molition, 192. —En plĂątre, 164. CASEMATES, 371 et 400. CAS RÉDHIBITOIRES, chevaux et mulets, 246. CASTRAMETATION Z Baraques; tentes, 578.—Camp d’infanterie— de cavalerie, 579 — d’une batterie, 580.—TracĂ©, bivouacs, grand’gardes, 580. CAUSES qui doivent faire mettre les bouches Ă  feu hors de service, 16; les armes portatives dans les corps, 535. CAVALERIE Forge affectĂ©e aux rĂ©giments de cavalerie, 68. — Camp, 579. — Ouvrages Ă  consulter, 666. CAVALIERS DE TRANCHEE, 377. CAVITES, dĂ©fauts des bouches Ă  feu, 12. CENDRURES DES BOUCHES A FEU, 13. CENTRE DE GRAVITE Z des corps formules, 637. — Des radeaux, 495. CHAINES ET CHAINETTES, 92. — RĂ©sistance, 625. CHALOUPE CANONNIÈRE, 507. CHAMBRES S Avaries des bouches Ă  feu, 12, 13. —Chambre porte-feu, 28. — Des obusiers , mortiers et pierriers , 4 et suiv. — Des armes'portatives , 515, 519, 526. CHAMP Z Vertical de tir des bouches Ă  feu, 94. — Dispositions pour l’augmenter, 363. —LatĂ©ral de tir sur plate-forme de place ou de cote, 94. CHANTIERS ET DEMI-CHANTIERS pour manƓuvre de force, 318. CHAPES de barils Ă  poudre, 131. CHAPITEAUX pour canons de siĂšge, place et cĂŽte, 117. CHARBON Z De bois; fabrication, poids, prix, 208; pour la fabrication de la poudre, 125; pour les munitions et artifices, 149.— De terre, 210. CHARGE Z De poudre des canons et des obusiers de campagne, 159. — RĂ©ception, 186.— Des mortiers et pierriers Ă  chambre pleine, 23 et 423. — Des projectiles creux, 166. — Des cartouches pour armes portatives, 154. — Charges d’épreuve des bouches Ă  feu, 23; des armes portatives, 526. — Di;S MATIKRKS» xvij Relation entre les charges et les vitesses initiales, pour canons et obusiers, 429. — Des fourneaux de mines, 442. — Charge maximum qui puisse se trouver sur un pont, 483. CHARGEMENT Des bouches Ă  feu, 410, 412, 415, 420,423, 425, 420. — Des projectiles creux, 106. — Propre Ă  prolonger la durĂ©e des bouches Ă  feu, 24,420. — Des munitions, approvisionnements, outils, etc.; poids des affĂ»ts et voilures de campagne chargĂ©s, 217. — Des munitions des bouches Ă  feu de campagne, 217. — De montagne, 222. — Des cartouches d'infanterie, 221. — Du chariot de batterie, 223; de L’arriĂšre-train du chariot, 225. — De la forge destinĂ©e Ă  l’entretien du matĂ©riel, 227. — Du coffre de supplĂ©ment d’outils d’ouvriers en fer, 230. — De la forge destinĂ©e au ferrage, 231. — Des caisses d’outils d’ouvriers en bois pour parcs de campagne et Ă©quipages de siĂšge, 231. — Du coffre d’outils tranchants, 235. — De la forge portative de montagne et de ses caisses, 236. — Des caisses d’oulils d’ouvriers en bois pour une batterie de montagne, 238. — Du chariot de parc, 239 ; — Idem en outils et ustensiles d’artifices, 143; — Idem faisant partie de l’équipage de pont, 462. — De la charrette de siĂšge, 239. — Du chariot porte-corps, 239. — Du haquet Ă  bateau , de la forge faisant partie de l’équipage de pont, 462. — Du baquet Ă  ponton, 467. — Chargement des caisses d’outils de l’équipage de pont d’avant-garde et de division, 468. — Chargement des outils et objets nĂ©cessaires Ă  une demi- coçnpagnie de pontonniers, 462. — Poids des affĂ»ts et voilures de siĂšge chargĂ©s, 239. — Chargement des mulets, 278. — Des mines, 443. CHARIOT Z De batterie, nomenclature , 58 ; dimensions, poids, prix, 95 ; chargement, 223. — Porte-corps, nomenclature, 72; cadre pour le transport des gros projectiles, 74; dimensions, poids, etc., 95; chargement, 239. — De parc, nomenclature, 79; — chargement, 239; en ustensiles d’artifices, 143; pour Ă©quipage de ponts, 462. — Engerbement, 108. CHARPENTES, 626, 631, 654. CHARRETTE DE SIEGE Z Nomenclature, 74; chargement, 239; en- gerbement, 109. CHASSE-FUSEE Ăź Dimensions, poids, 116. CHASSIS Z D’affĂ»ts de place et dĂ©cote, nomenclature, 76; poids, 94; engerbement, 107. — Pour la fabrication des projectiles, 36. — D’affĂ»t de mortier de 27 e pour le tir Ă  ricochet, 78. CHAT, pour vĂ©rification de l’ñme des boĂŒches Ă  feu, 14. CHAUFFAGE, 675, 682. CHAUSSE-TRAPES , 575. CHEMINS Couvert, couronnement, 377; dĂ©fense, 400. — Reconnaissance des chemins, 586. CHEMINEMENTS, 376. CHEVAEĂź Achat, Ăąge, 241.—Prix, artillerie et train , officier, 800 fr. , troupe, 600 fr. — Nourriture, 247. — Soins, maladies, 250, 306. —Ferrure, 254. — Harnachement, 258; conservation, 280; dĂ©sinfection, 281.—Nombre de chevaux par voiture; rĂ©partition des chevaux ; longueur d’un cheval dans ses traits, 313. — Chevaux de trait des batteries, 286; des parcs de campagne, 287 ; d’un Ă©quipage de siĂšge, 294; de ponts de rĂ©serve, 459; d’avant-garde, 466. — Nombre de kilomĂštres que peut parcourir par jour un cheval chargĂ©; poids que peut tirer un cheval; force, 313, 600, 632. — Poids d’un cheval; espace h TABLE ALPHABETIQUE XVUJ qu’il occupe, sur un pont, 483; dans le rang, dans la file, dans l’écurie, 600. — Chemin qu’il parcourt aux diffĂ©rentes allures, G00. — Camps et bivouacs, 312,580. — Cheval-vapeur, 608,618. — Cheval comptabilitĂ©, 674. CHEVALETS l Pour ponts, nomenclature, dimensions, 458. — Pont de, 497. — Pour les armements, 349. CHEVAUX DE FRISE, 575. CHÈVRE l Nomenclature, 89. — Poids, prix, 95. — ManƓuvre, 332. — Entrant dans les Ă©quipages, 293, 298, 300. CHEVRETTE Ăź Nomenclature, 91. — Pour manƓuvres de force, 318. —- Pour ponts , 458. CHUTE dans le vide, 606, 639. CI IN QUENELLE , 459. CIRCULAIRES MINISTERIELLES concernant l’artillerie, 655. CITERNES, 602. CIVIÈRES, 91. CLAIES I Di mensions, 337.— Confection, 340. CLAMEAUX, nomenclature, dimensions, 455. CLASSEMENT des armes dans les magasins, 546. CLEF DE CHEMINÉE, 521. CLOUS l Dimensions, emploi, 104. — RivĂ©s, 103. — A cheval, 255. COEHORN l SystĂšme de fortification, attaque, 394. COFFRE l A munitions, nomenclature, 55; dimensions, poids, 95; chargement, 217; dĂ©chargement, 386. — D’infanterie, 221. — Du chariot de batterie, nomenclature, 66; chargement, 223. — De supplĂ©ment d’outils d’ouvriers en fer, 230. — D’outils tranchants, 235. — De la forge de campagne, 64, 66; chargement, 227. COIN I D’arrĂȘt pour place et cĂŽte. — De mire pour mortiers, 115. COKE, qualitĂ©, poids, prix, 210. COLLES diverses, 152. COLLIER Harnachem., 267. — De guindage, nomencl., dimensions, 455. COLTHAR, 213. — Enduit des bouches Ă  feu en fonte de fer, 30. — Des projectiles, 49. — Des flasques d’affĂ»ts de mortiers, 108. — Des outils Ă  pionniers et tranchants, 119. COMBATS ET BATAILLES disposition de l’artillerie, 382. COMMANDANTS de batteries; les gĂ©nĂ©raux en campagne, 381. COMMANDES pour ponts, 459. COMMETTAGE des cordages, 211. COMMUNICATIONS I Des batteries, 349, Des tranchĂ©es, 375. COMPAGNIE ! Outils et objets nĂ©cessaires Ă  une demi-compagnie d’ouvriers attachĂ©e Ă  un parc, 231. — A une demi-compagnie de pontonniers attachĂ©e Ă  un Ă©quipage de ponts, 462. — Personnel, 669, 697. COMPOSITION Des Ă©quipages d’artillerie, 285. — Des batteries et parcs de campagne, 286. — D’un Ă©quipage de siĂšge, 288. — Exemples de divers Ă©quipages de siĂšge, 294. — De l’armement des places, 295. — Exemples d’armements divers, 299. — De l’armement des cĂŽtes, 299. — De l’équipage de ponts de rĂ©serve, 459. — De l’équipage de pont d’avant-garde et de division, 466. — Des ateliers de rĂ©parations d’armes, 548. — Du personnel d’une batterie ou compagnie, 697. DES MATIERES. XIX COMPTABILITE! d’une batterie dĂ©tachĂ©e Personnel, 6G9. — Prestations, allocations, 675. — Administration, 683. — Habillement, Ă©quipement, armement, etc-, 693. — ModĂšles d’états et tarifs, 697 voy. p. xlj. CONDUCTIBILITE Ă©lectrique des mĂ©taux, 604. — Pour le calorique, 604. CONDUITES des batteries, parcs et convois, 305. — ftĂ©ception d’un parc ou d’une batterie, 305. — Dispositions avant le dĂ©part, 306. — Ordre de marche, 306. — Cas d’attaque, 310. — ArrivĂ©e — ManiĂšre de parquer , 311. — Camps et bivouacs — Vivres et fourrages, 311. — Longueur des colonnes, rĂ©partition des chevaux, espace nĂ©cessaire pour parquer et tourner, 313. — Embarquement et dĂ©barquenieut, 314. — Temps nĂ©cessaire pour mettre en file un convoi, 313.— Poids Ă  tirer par cheval, 313. — De l’eau et des gaz, 628. CONFECTION Ăź Des cartouches, 156. — Des munitions et artifices, 159. — Des fascinages, 337. — Du pain, 601. CONSERVATION ĂŻ Des bouches Ă  feu, 30. — Moyens de prolonger leur durĂ©e, 24, 420. — Des projectiles, 49. — Des affĂ»ts et voitures, 107. — Des armĂ©nien ts et assortiments ,119. — Des munitions et artifices ,189. — Des hois, 199. — Des mĂ©taux, piĂšces confectionnĂ©es, outils, etc., 207. — Des cordages, 212. — Des harnais, 280. — Des ponts, 508. — Des armes dans les magasins, 546. CONSIGNEZ Pour la garde des ponts de bateaux, 508. — Des magasins Ă  poudre, 137. CONSTRUCTION I Des batteries, 337; fasciuages, 337; gazonnage, 341; sacs-Ă -terre, 342; dĂ©blais et remblais, 342; matĂ©riaux divers que les circonstances peuvent forcer Ă  employer, 343. — Bois Ă  plates-formes, blindages, 344. — Des batteries de siĂšge, 345. — D’une batterie de canons ou d obusiers sur le sol naturel en avant de la parallĂšle, 347. — D’une batterie en arriĂšre de la parallĂšle sur le sol naturel, 357. — D’une batterie dont le terre-plein est enfoncĂ©, 357. — D’une batterie dans la parallĂšle, 358. — D’une batterie Ă  redans, 358. — Observations relatives aux batteries d’obusiers, 358. — D’une batterie de mortiers etpierriers, 358. — Des batteries de brĂšche et contre-batteries, 360. — Des batteries flottantes, 364. — Des batteries de place, 366. — Des traverses et parados, 369. — Des batteries blindĂ©es, casematĂ©es, 370. — Des batteries de cotes, 372. — Des batteries pour piĂšces de campagne, 374. — StabilitĂ© des constructions, 629. — ModĂšles de, 654. — D’un pont par bateaux successifs, 484; par portiĂšres, 487; par parties, 489 ; par couversion, 491 ; — de pontons, 491; — de bateaux du commerce, 493; — des ponts de radeaux, 495 ; de chevalets, 497 ; — des ponts volants, 498 ; — de pilotis, 502 ; — de cordages, 503. — MatiĂšres et objets divers pour les constructions, 195. CONTRE-BATTERIES, 360. CONVOIS conduite des, 305, 657.— ComptabilitĂ©, 680. COQUILLES fabrication des boulets en, 39. CORDAGES I RĂ©sistance, qualitĂ©s, commettage, Ă©pissure, conservation, 211,625. — Pour munitions et artifices, 153. — Pour manƓuvres, 336. — Pour Ă©quipage de siĂšge, 293. — Pour l’armement des places, 298. — Pour les ponts, 459, 460, 466. — A enrayer, pour obusier de 12 e , 117. — lloideur des, 623. CORMONTAINGNE Ăź SystĂšmes de fortification, 374, pl. 22 et 25. CORNE D’AMORCE, 115. CORPS-MORT pour pont de bateaux, pour pont d’avant-garde, 455. XX TABLE ALPHABÉTIQUE CORRESPONDANCE ! Entre les angles de tir et les hausses, 432, — Des calendriers, 591. —Des thermomĂštres, 606. — En franchise, 670. COTES ! Service, 402. —Armement, 299. — Reconnaissances, 585. COULAGE ! Des projectiles, 37. — Des balles en fonte, 44. — Des balles de plomb , 155. COULEURS I Composition, prĂ©paration, quantitĂ©, 106. COUPS de foret, dĂ©fauts des bouches Ă  feu, 13. COURONNEMENT du chemin couvert, 377. COURS D’EAU ! Jaugeage, 609. — Produit , force d’un cours d’eau , G11. COUTIL, po ur munitions, 153. CRÉMAILLÈRE ! 569. — Lignes a, 570. CRÉNEAUX, 575. CREVASSES des bouches Ă  feu, 12. CRIC Z pour manƓuvres de force, 329. — Pour les ponts, 457. CROCHET I Pour vĂ©rification ,15. — A bombes , 116. —* A dĂ©sĂ©louper, 116. CROIX! Pour vĂ©rification des tourillons, 17. —A uoniuspour mortiers, 19. CUBAGE des bois en grume, 198. CUIRASSES Ăź N omenclature, 522. — Dimensions, poids, prix, Ă©preuves, 527. —MatiĂšres, 525.— Distinction des modĂšles, 534. — Conservation, 553. — Encaissement, 561. CUIRS qualitĂ©s, 258. CUIVRE Z Pour fabrication des bouches Ă  feu, 30. — Pour munitions et artifices , 151. — Pour armes portatives, 525. — RĂ©sistance , 624. — Pesanteur spĂ©cifique, 603. — Voy. MĂ©taux. CURETTE pour mortiers, 115. CYLINDRE DE RECEPTION ! Pour projectiles , 45. — Pour cartouches Ă  boulets, 186. — Pour cartouches d’infanterie, 185. — Pour vĂ©rifier les canons des armes Ă  feu,526, 535. — Demi-cylindres pour manƓuvres de force, 318. B. DAMES de batteries et ponts, 115, 456. DÉBIT des bois, 198. DÉBLAIS ET REMBLAIS Z Pour la construction des batteries, 342. — Pour la fortification passagĂšre, 572. DÉCHARGEMENT! Des coffres et caisses Ă  munitions, 222. — Des projectiles creux, 192. DÉCLINAISON de l’aiguille aimantĂ©e, 607. DEFAUTS ! De fabrication des bouches Ă  feu en bronze, 13; en fer, 21. — Des bois, 197. DÉFECTUOSITÉS des chevaux, 244, 245. DÉFENSE Ăź Des maisons, fermes, villages, tĂštes de ponts, postes, bois, etc., 384, 576. — Des chemins couverts, des brĂšches, 400. — Armement de dĂ©fense, 397. — DĂ©fense des cĂŽtes, 402.— Des retranchements, 578. — DĂ©fenses accessoires en fortification passagĂšre, 574. DÉFILEMENT en fortification passagĂšre, 571. DÉFILÉS! Attaque, passage et dĂ©fense, 385. — Reconnaissance, 586. DÉGORGEOIRS 9 115. — Pour vĂ©rification, 15. DEGRADATIONS des bouches Ă  feu, produites par le tir, 12. DES MATIERES. Xxj DEGRES de tempĂ©rature, nĂ©cessaires pour la fusion des mĂ©taux; pour l’ébullition des liquides; des mĂ©langes rĂ©frigĂ©rants, G05. DÉMOLITION Z Des cartouches d’infanterie — Des cartouches Ă  boulet — Des boĂźtes Ă  balles — Des lances Ă  feu, 191. DÉMONTAGE ET REMONTAGE des armes dans tes corps, 543. DENSITÉS, 603. — De la poudre, 132. DÉPENSE D’EAU, 608. DEPOTS de poudre dans les grands parcs ? 390. DÉSARMEMENT des ouvrages, 371. DESCENTE Z Du chemin couvert — Du fossĂ©, 377. DÉSERTEURS, 672. DÉSINFECTION d es Ă©curies et des harnais, 281. DESTRUCTION Z Des bouches Ă  feu, 29. — Du matĂ©riel en campagne, 388.— Des murs, bĂątiments, etc., 445. — Des ponts, 509. DEVIS DE BATIMENTS , 654. DIAMETRE Z Des projectiles, 33. — Des boulets en fer coulĂ©, de j a kil. Ă  24 kil., 35. — Des balles de plomb, de 1 Ă  32 au */ a kil., 35. Voy. Armes portatives, calibres principaux.— Des balles de plomb pour cartouches, 154. DIGUES, 575. DILATATION des mĂ©taux, 605. DIMENSIONS Z Principales des bouches Ă  feu, 8.— Des projectiles, 33. Des affĂ»ts et voitures, 94. — Des roues, 95. — Des principales piĂšces en bois pour affĂ»ts et voitures, 97; en fer, 102. — Des bateau, nacelle, ponton, 450. — Des armes portatives, 526 — Ă©trangĂšres, 599. — Des bouches Ă  feu Ă©trangĂšres, 596. — Des fronts de fortification, 374. —Voy. chaque chapitre. DISPOSITIONS Ăź De 1 artillerie dans les ouvrages de fortification permanente, 395; — passagĂšre, 573.— D’une batterie avant d’arriver sur le champ de bataille 382; —Des rĂ©serves, 387. — AprĂšs une affaire, 388. — Des armes dans les magasins, 552. — Voy. Engerbement. DISTANCES Z ManiĂšre de les mesurer, 345. — Evaluation approximative, 433. — Voy. Mesure. DOIGTIER, 115. DONNEES Z Relatives aux principaux ouvrages de l’attaque , 375. — A la rĂ©partition des chevaux, Ă  la longueur des colonnes, Ă  l’espace nĂ©cessaire pour parquer, tourner, 313. —— Et dimensions principales sur les affĂ»ts, voitures, etc., 94. — Pour la construction des ponts, 483. — De physique, 600. — Sur les machines Ă  vapeur, 617. — MathĂ©matiques, 633. DOSAGE des poudres, 126. DUCTILITÉ des mĂ©taux, 604. DUREE Z Des bouches Ă  feu , 24, 420. —Des lan-ces Ă  feu, 172. — Des fusĂ©es de projectiles creux, 173. — De la trajectoire des bombes, 422. — Des armes portatives, 564. E. EAU Z QualitĂ©, 250. — QuantitĂ© nĂ©cessaire Ă  l’homme — au cheval, 601. — QuantitĂ© qui tombe annuellement sur un mĂštre carrĂ©, 602. — Ancien pouce d’eau ou de fontainier, —Jaugeage d’un cours d’eau, 609. — Epreuve de l’eau pour les bouches Ă  feu, 23. — Ricochet sur l’eau, 404. — Ecoulement de l’eau, 608.— Conduites d'eau, 628. XX IJ TABLE ALPHABÉTIQUE ÉCARTEMENT Ăź Des embases des canons en bronze, 8; des obusiers et mortiers, 10 ; des canons en fer, 10. —IntĂ©rieur des sous-bandes ou des montants des affĂ»ts, 94. — Des flasques des affĂ»ts de mortiers, 95. ÉCHELLES rĂ©glementaires pour les dessins, 655. ÉCLISSES Ă  bombes, Ă©galement employĂ©es pour obus, 116. ÉCOPES , 453. ÉCOULEMENT De l’eau, 608. — Des gaz, 615. ÉCOUVILLONS Z Dimensions, poids, prix, 111. — QuantitĂ©s qui doivent ĂȘtre construites et expĂ©diĂ©es avec chaque affĂ»t, 300. — Écouvillon-levier pour obusier de montagne, 113. ÉCREVISSE pour repĂ©cher les canons, nomenclature, 457. ManƓuvre, 476. ÉCROUS, 103. ÉCUANTEUR des roues, 95. ÉCURIES Z Dimensions, emplacement, 250. — DĂ©sinfection, 281. EFFET utile ou quantitĂ© de travail, 600, 607, 632. ÉGRÈNEMENT des bouches Ă  feu, 12. ÉGUEULEMENT des bouches Ă  feu, 13. EMBARILLAGE des poudres, 131. EMBARQUEMENT et dĂ©barquement de l’artillerie, 314, 469. — Des arbres ou des canons, 473. EMBASES Z Ecartement de celles des canons en bronze , 8. — Des obusiers et mortiers, 10. — Des canons en fer, 10. EMBRASURES Di mensions, 348. — TracĂ©, 353, 360. — PortiĂšres d’embrasures, 361. — Influence des embrasures dans le tir des bouches Ă  feu, 419. EMPLOI de l’artillerie en campagne, 381; dans les siĂšges; 389; dans les places, 395; sur les cĂŽtes, 402. ENCABLURE , 591. ENCAISSEMENT! Des armes portatives, 555. —Avec de la paille, 558, 562. ENCLOUER et DÉSENCLOUER les bouches Ă  feu, 29. ENGERBEMENT des voitures, affĂ»ts et attirails dans les magasins, 107. ENGINS Z NĂ©cessaires pour un Ă©quipage de siĂšge , 293. — Pour l’armement des places, 298. — Pour l’équipage de ponts de rĂ©serve, 452, 460; d’avant- garde et de division , 466. ENSABOTAGE des boulets et obus, ICI. ENTONNOIR Z A poudre, 116. — De mines et fougasses, 441, 444. ENTRETIEN Z Des armes dans les corps, 543; dans les magasins, 553. — DĂ©montage et remontage des armes, 543 ; nettoyage, 545. — Du harnachement en magasin ou en service, 280. ÉPÉES, 524. ÉPI fortification passagĂšre, 576. ÉPISSURE des cordages, 212. EPREUVES! Des bouches Ă  feu, 22. — De la poudre, 131. —-De l’acier, 205.— Des essieux, 202. — Des fers, Ă  chaud et Ă  froid, 201. — Des armes portatives , 526. ÉPROUVETTE! Mortier-, systĂšme en service, 2.—'Nomenclature, 6; dimensions, 11 ; rĂ©ception ,21. — Emploi, 132. — Regnier; Ă  crĂ©maillĂšre ,134. DES MATIERES. XXllj ÉQUARRISSAGE des bois de charpente, 626 ; G31. ÉQUATIONS de la trajectoire, 639, 640- EQUERRE ĂŻ En ruban, 345. — A mesurer les angles, 340. — Double ‹équerre Ă  coulisse et Ă  nonius, 15. EQUIPAGES Ăź De campagne, 285. — De siĂšge, 288. — Exemples de divers Ă©quipages de siĂšge, 294. — Armement des places, 295 — Exemples de divers armements, 299. — Armement des cotes, 299. — Equipage de ponts de rĂ©serve, 459; d’avant-garde et de division, 466. ÉQUIPEMENT comptabilitĂ©, 693. ÉliAFLEMENT des bouches Ă  feu, 13. ESCORTE d un convoi , 308. ESPACE nĂ©cessaire pour parquer, pour tourner, 313. ESSES D’ESSIEUX 5 nomenclature, dimensions, poids, 102. ESSIEUX en fer, nomenclature, dimensions, poids, prix, destination , 102.—-RĂ©ception, 202. ESTACADES, 507. ETAIN l Sa proportion dans le bronze, qualitĂ©s, 30. — Pesanteur spĂ©cifique , 603. ÉTALON Ăź A coulisse et Ă  nonius, — Ă  biseaux, 14. ETATS comptabilitĂ©, 697, voy. p. xlj. ÉTOFFES D’ACIER, 205. ÉTOILE MOBILE, 14. — ÉTOILE D’ARTIFICES, 182. ÉTOUPILLES ‱ Confection , 169. — RĂ©ception , 188. — Conservation, 191. ÉTUI A LANCES, porte-sĂ©cateur, 114. EVALUATION approximative des distances, 433. Voy. Mesure. EVASEMENT d es bouches Ă  feu, 13. — Perte de vitesse initiale correspondante, 430. ÉVENTAIL, fortification, 574. EXÉCUTION I Des feux de l’artillerie de campagne, 386. — De la fortification passagĂšre, 572. — DĂ©tails d’exĂ©cution des batteries, 351. EXEMPLES ĂŻ De la composition de divers Ă©quipages de siĂšge, 294. — De l’armement de quelques places, 299. — De constructions de charpentes, 654. EXHAUSSEMENT du chariot de parc pour le chargement des outils Ă  pionniers , 81. EXTRAITSde rĂšglements, ordonnances, etc., concernant l’artillerie, 655. F. FABRICATION Ăź Des boulets, 36. — Des projectiles creux, 40. — Des balles en fer battu et en fer coulĂ©, 44. — De la poudre, 127 ; expĂ©ditive, 129. — DĂ©fauts de fabrication des bouches Ă  feu, 13. FANTASSINS Espace qu’il parcourt dans une minute aux diffĂ©rents pas; qu’il occupe dans le rang, dans la file, 600 ; surunpont; son poids, 483. V oy. Homme. FARINE, 000. FASCINAGES pour la construction des batteries, 337. FASCINES 2 Pour la construction des batteries, 338,341. — GoudronnĂ©es, confection, 176; rĂ©ception, 188; conservation, 191. FER-BLANC 2 Pour munitions, 152. — EspĂšces, dimensions, 206. FERRURE des chevaux, 254. XXIV TABLE ALPHABÉTIQUE FERS Ăź Ébauches au martinet, numĂ©ros , destinations, prix, 105. — EchantillonnĂ©s, dimensions, poids, prix, 104. — ForgĂ©s, pesanteur spĂ©cifique, qualitĂ©s, Ă©preuves, travail, prix, 200. — Fonte, qualitĂ©s, prix, 203. — RĂ©sistance, 624. — Travail de la forge, 201. — NĂ©cessaires pour un Ă©quipage de campagne, 224; 228, 231 ; de siĂšge, 228, 292; pour l’armement des places, 298; pour l’équipage de pont de rĂ©serve, 461 ; pour celui d’avant-garde et de division, 469.—Achevai, 231, 255. — Pour munitions et artifices, 151.— Voy. Rechanges, MĂ©taux. FEUX 1 De l’artillerie en campagne, 386. — Ouverture du feu de l’assiĂ©geant, 397. — Des batteries de siĂšge, 391 ; de place, 397. FICELLE pour munitions, 153. FICHES pour mortiers, 115. FIL ! Pour munitions, 153. — De fer, nomenclature, dimensions, poids, prix, rĂ©ception, 105; rĂ©sistance, 625.—-De laiton, de cuivre, rĂ©sistance, C25. FIL A PLOMB pour mortiers, 115. FLAMBEAUX Ăź Confection, 177.— RĂ©ception, 189. — Conservation, 191. FOIN} 247. — Contenu dans un espace donnĂ©, 601. — ComptabilitĂ©, 681. FONTE Ăź EspĂšces, pesanteur spĂ©cifique, prix, 203,44. —Pour feux d’artifices, 151. —RĂ©sistance, 624, 625. — Effet des boulets sur la fonte, 438. FORCE*. Du cheval, 313, 600, 632. — De l’homme, 600. — D’un pont de bateaux, 483.— D’un pont de radeaux, 495, 496. — Des cordages, 211, 459. — Du cheval-vapeur, 608, 618. — De la vapeur, 615. — Forces agissant sur les machines, 607. — Force vive, 608. FORET* Coups de, avaries des bouches Ă  feu, 13. — Pour grains de lumiĂšre, 25. FORGE De campagne, nomenclature, 62.— Dimensions, poids, prix, 95. — AffectĂ©es Ă  une batterie; Ă  une demi-compagnie d’ouvriers employĂ©e Ă  un parc de campagne ou Ă  un Ă©quipage de siĂšge; chargement, poids, 227. — DestinĂ©e au ferrage des chevaux; chargement, 231. — De montagne, nomenclature, 68; chargement, 236. FORMULES De mĂ©canique pratique, 607.—Et donnĂ©es mathĂ©matiques, 633. — D’interpolation, 638.— De balistique, 639. FORTIFICATION SystĂšme de Cormontaingne , 374; de Vauban, pl. 23; de Coehorn , pl. 24 ; moderne, pl. 25 — 26. — PassagĂšre et castramĂ©tation, 569. FORTS I TracĂ©, 569, — Reconnaissance, 586. FOUGASSES Ordinaire; Ă  bombes; pierrier, 444. FOUR Ă  cuire le pain, 601. FOURNEAUX Z A manche, 47. ‱—Pour artifices, 142. — A rĂ©duire les crasses de plomb, 150. — A rougir les boulets, 38,438. — De mines, 441,442. FOURRAGES, 247. — ComptabilitĂ©, 681. FRAISES pour fortification , 574. FROMENT, 600. FRONTÎ De fortification moderne, pl. 25-26; de Cormontaingne, pl. 22; de Vauban, pl. 23; de Coehorn, pl. 24. — De bandiĂšre, 578. FROTTEMENTS, 620. FULMINATE de mercure pour amorces fulminantes, 184. FUSEES t De projectiles creux confection , dimensions , chargement, durĂ©e, 172; rĂ©ception, 187; conservation, 191; charges de poudre necessaires DES MATIERES. XXV pour Les faire sauter, 166. — Ie signaux, confection, 179 j conservation , 191. — FusĂ©es de guerre anglaises, 183. — Tir des fusĂ©es de guerre, 440. FUSIL l D’infanterie, nomenclature, 513.— De dragon, 516.— Double de voltigeur Corse, 516. — De rempart, 520. — De marine, 524. — Transformation, 518. — Dimensions principales, poids, prix, Ă©preuves, 526. — Distinction des principaux modĂšles, 528. — Visite, rĂ©paration, entretien dans les corps, 534.— Conservation dans les magasins, 552. — Encaissement, 555 — Tir, 562. — Fusil-pendule et pendule balistique, 652. FUSION des mĂ©taux et autres substances, degrĂ©s de tempĂ©rature, 605 G. GABARITS pour vĂ©rification des bouches Ă  feu, 17. GABIONS Ăź Dimensions, 338. — Confection, 340.— Ponts de, 507. GAFFES Ă  bateau, Ă  ponton et Ă  nacelle, 453. GALIPOT, 213. GARDES S Des parcs, 311. — Des magasins Ă  poudre, 137. — Des ponts, 508. — Grand’gardes, 581. GARGOUSSES Ăź Confection, 164. — Conservation, 190. —Pour l’épreuve des canons, 23. — Les gargousses en papier de canon de campagne sont sup primĂ©es pour les rĂ©jouissances publiques. GARGOUSSIER, 113. GARNISON l DĂ©termination de sa force dans une place assiĂ©gĂ©e, 402. GARNITURES voy. Chargement. De fusil, 514. GAZ Pesanteur spĂ©cifique, 604. — Mouvement et Ă©coulement, 615. — Conduites de gaz, 617, 628. GAZONNAGES pour la construction des batteries, 341. GENIE MILITAIRE, ouvrages Ă  consulter, 665. GENOUILLERE l Des batteries de siĂšge, 348. — Pour tirer de bas on haut, 364. — Des batteries de place, 366.— Des batteries de campagne, 374.— GenouillĂšre en cuir pour la manƓuvre de l’obusier de montagne, 114. GERÇURES des bouches Ă  feu , 13. GITES pour plates-formes, 344; de mortiers Ă  plaque, 373. GLACP, sa rĂ©sistance, 481. GLISSEMENT* Voy. Frottements. GODET pour vĂ©rification des bouches Ă  feu, 15. GOMER* Voy. Mortiers. GOUDRON, 212. GOUVERNAIL, 453. grain Ancien poids, 590, 591. — Grain en acier, pour la cheminĂ©e des armes transformĂ©es, 518. G R,AINS DE LUMIERE Nomenclature, dimensions, emploi, remplacement, 24. — En fer, 26. — Pour boucher la lumiĂšre des armes transformĂ©es, 518. GRAISSAGE DES VOITURES, 311. GRAPPIN employĂ© dans l’équipage de ponts, 454. GRATIFICATIONS, 678, 679. GRENADES Dimensions, poids , fabrication, 34. — Chargement, 166. — Conservation, 49, 190. — DĂ©chargement, 193. — Tir avec le pierrier, Ă  la main, 425. XXVJ TABLE ALPHABETIQUE GRIÔEAUVALÎ SystĂšme des bouches Ă  feu, 1 ; dimensions, poids , prix , 8. — Eprouvette, 6, 10. — Plates-formes pour affĂ»ts de cĂŽtes, 373. GROS} poids ancien, Ă©quivaut Ă  72 grains, 590, 591. GUES, reconnaissance , 481, 584. H. HABILLEMENT comptabilitĂ©, G93. HACHE Ăź Dimensions, poids, 119. — De campement, 524, 501. — D’abordage, 525. HAMPES d ecouvillons, refouloirs, etc., dimensions, 112. HAQUET Z A bateau et Ă  nacelle nomenclature, 84; dimensions, poids, prix, 95; chargement, 462. — A ponton nomenclature, 85; dimensions, poids, prix, 95; chargement, 467. — Engerbement, 109. — EmployĂ© comme support de pont, 493. HARNACHEMENT Z Nomenclature, 258, ~ Composition, poids et prix du harnachement de chaque cheval, 273.— Conditions pour qu’un cheval soit bien harnachĂ©, 274. —Pour l’attelage de la charrette de siĂšge, 271. — Des mulets de l’artillerie de montagne, 275; composition, 279.— Conservation et entretien, 280. — DĂ©sinfection, 281. — Harnachement comptabilitĂ©, 693. HARNAIS* Voy. Harnachement. HARTS, 338. HAUSSES Eu bois pour canons de siĂšge, place et cĂŽte, 115. — En cuivre pour les canons de campagne, 3. — Pour manƓuvres de force avec le cric, 329. — Tables de tir, 409. — Correspondance entre les hausses, les angles de tir, et les hauteurs de vis de pointage, 432; entre les hausses et les ordonnĂ©es de la trajectoire, 412, 413. HAUTE-PAIE, 677. HAUTEUR d’un ouvrage au-dessus du sol d’une batterie, maniĂšre de la mesurer, 346. — Mesure des hauteurs par le baromĂštre, 606. HEURTOIR de plate-forme, 344. * HIPPIATRIQUE, ouvrages Ă  consulter, 666. HOMME Z Son poids avec ou sans armes, espace qu’il occupe sur un pont, 483. — Travail de l’h omme, 600, 632. — QuantitĂ© d'eau nĂ©cessaire Ă  un homme par jour, 601. — NĂ©cessaires au service des bouches Ă  feu, 405; Ă  la construction des batteries de siĂšge, 347. — Hommes venus d’autres corps, 672. HONNEURS Ă  rendre aux inspecteurs-gĂ©nĂ©raux et commandants de divisions territoriales, 662. HOUILLE Z QualitĂ©s, poids, prix, 210. — Moyen de l’amĂ©liorer, 602. I. INDEMNITÉS, 677 et suiv. INERTIE moment d’ des corps, 637. INFLUENCE du sol ou de l’embrasure sur la trajectoire, 419. INONDATIONS, 575. — Reconnaissance, 585. INSPECTION d es armes portatives, 535, INSTRUMENTS Ăź De vĂ©rification pour les bouches Ă  feu en bronze, 14, 17; pour les projectiles, 33, 45; pour les armes dans les corps, 535. -— Dont les maĂźtres armuriers dans les corps doivent ĂȘtre pourvus, 543. — El outils nĂ©cessaires aux ateliers de rĂ©paration des armes dans les magasins, 549. DES MATIERES. XXVI j INTERPOLATION F ormule applicable aux rĂ©sultats du tir, 638. INVESTISSEMENT PremiĂšre pĂ©riode du siĂšge, 389; de la dĂ©fense, 395. J. JAUGEAGE ! D’un tonneau, 601. Pour plus d’exactitude, employer la formule 0,523/ r a -+-r' a -4-4 r* a ; / longueur intĂ©rieure, r, r rayons intĂ©rieurs des fonds, r" du bouge. —D’un cours d’eau, 609.— D’un bĂątiment du commerce , 314. JOURNEES d’ouvriers pour la construction des affĂ»ts, voitures, attirails, 94, 95. K. KILOGRAMME f SystĂšme mĂ©trique, 589. L. LAMBOURDES pour plates-formes de mortiers et pierriers, 344, 373. LANCES ! A feu, confection, 171; rĂ©ception, 188; conservation, 191; dĂ©molition, 192. — Pour la cavalerie, nomenclature, 522; dimensions, poids, prix, Ă©preuves, 527; matiĂšres employĂ©es, 525; distinction des modĂšles, 534; conservation, 553; encaissement, 561. LANTERNES! Pour canons de siĂšge et place, 112. — Pour Ă©clairer voy. Menus achats. LESSIVAGE des poudres, 136. LEVIER Ăź De pointage pour campagne, 113. — De manƓuvre pour siĂšge, place et cĂŽte, et chĂšvre, 113. — Portereau pour obusier de 12 e , 113. — Portereau pour mortier de 15 e , 113.— D’abattage, 318. — Leviers qui doivent ĂȘtre construits avec les affĂ»ts et voitures, 300. LIEUE ! Commune — marine — de poste , 591. LIGNE ! de mire, 638. — De fortification passagĂšre* 570. — De halage, 459. LIMAILLE t de fer, cuivre, fonte, acier, 151. LIMES ET RAPES, 207. LIMONIERE pour affĂ»t de montagne, nomenclature, 67; poids, 95. LISSAGE t Des boulets, 38. — Des poudres, 128. LITRON, 591. LIVRAISONS ET REMISES d’armes, 554. LIVRE, Poids, 591. LOGARITHMES, 634. LOGEMENT des bouches Ă  feu, 12, 16. LONGERONS poutrelles, 455. LONGUEUR ! Des diverses parties des affĂ»ts et voitures, 94. — D’une voi-. ture attelĂ©e — D’un cheval dans ses traits— Des colonnes dans les convois — Du timon en avant de la volĂ©e de l’avant-train, 313. — D’un cheval, 483, 600. LUMIERE! DiamĂštre de la lumiĂšre des canons, obusiers, mortiers, 8.— Grains de lumiĂšre, 24. LUNETTES! De rĂ©ception pour projectiles, 33; pour munitions, 186. — Pour la vĂ©rification des bouches Ă  feu, 15. — En fortification passagĂšre, 569. TABLE ALPHABÉTIQUE XXV iij M. MACHINES Z A vapeur, 617. — Frottement des machines simples, C22. MADRIERS Z Pour plates-formes, 344. — Pour Ă©quipages de ponts de rĂ©serve et d’avant-garde, nomenclature, dimensions, 455; chargement, 462, 467. — Pour manƓuvres de force, 318. MAGASINS Ă  poudre, 136. — Moyen de les assainir, 602. — Des batteries de siĂšge, 355. — Des batteries de place, 369. — Des parcs de siĂšge, 390. — Des ouvrages de fortification passagĂšre, 573. MAGASINS de V artillerie Arrangement des affĂ»ts, voilures et attirails, 107; — des armements, assortiments, 119; — des poudres, 136; — des munitions et artifices, 189 ; — des bois, 199; — des mĂ©taux et des outils, 207; — des cordages, 212; — du harnachement, 280; — des armes portatives, 546. — ModĂšles de magasins, 654 MAILLET CHASSE-FUSÉE, 116. MAISONS, fermes et villages DĂ©fense des, 384, 576. MAITRES ARMURIERS Z Connaissances exigĂ©es, 542. — Instruments et outils dont ils doivent ĂȘtre pourvus, 543. MALADIES des chevaux et mulets, 253. MALLÉABILITÉ des mĂ©taux, 604. MANCHETTES de bombardiers, 116. MANDRINS» Voy. Cartouches et Garcousses. MANÈGE travail du cheval, 632. MANOEUVRES Z De force pour bouches Ă  feu de campagne, 317; de siĂšge et de place, 318; — agrĂšs nĂ©cessaires, 318. — ManƓuvres de force avec le cric, 329. — De chĂšvre, 332. -— Cordages, 336. — Pour ponts, 471. MARCHE Z Ordre de d’une batterie de campagne — des parcs — des Ă©quipages, 306. — RĂ©trograde des parcs et batteries de campagne, 387. MARINE Z Bouches Ă  feu, systĂšme, 2. —Nomenclature, 3.— Dimensions, poids, prix, 9 , 10,11 . — VĂ©rification , 16, 21. — Epreuves, 23. — Conservation, 30. — Tir, 426.— Projectiles, 33 et suiv. Outre ses projectiles, la marine emploie encore tous ceux de l’artillerie de terre. Des projectiles percutants sont en essai. — AffĂ»ts marins Ă  construire au besoin, 77, 94. — Armement des cĂŽtes, 299. — DĂ©fense des cĂŽtes, 402.— Armes portatives, 524. MASSE Z De batterie, 115. — Pour manƓuvres de force, 318. — Pour les ponts, 456. — Masse des corps, 608. — Masses comptabilitĂ©, 679, 685. MASTIC pour boucher les fentes des bois, 106. MATERIAUX EmployĂ©s Ă  la construction des batteries, 337. — Divers que les circonstances peuvent forcer Ă  employer pour former des revĂȘtements ou Ă©paulemcnts, 343.— RĂ©sistance, 624. MATERIEL Z RĂ©ception d’un parc, 305. —Visite, 311. —Destruction, 387, 394. — Conservation dans les magasins, 107. — Voy. chaque chapitre. MATHÉMATIQUES , formules et donnĂ©es, 633. MATIERES Z Pour la fabrication de la poudre, 121. — Pour munitions et artifices, 149. — Et objets divers pour les constructions et approvisionnements, 195. — NĂ©cessaires pour l’équipage de siĂšge, 292. — Pour l’armement des places , 298.— Pour Ă©quipages de ponts, 461.—Pour fabrication et rĂ©paration des armes portatives, 525,550. — Voy. chaque chapitre. DES MATIÈRES. XXIX MECHE A canon, Ă  Ă©toupilles, prĂ©paration, 168. — "RĂ©ception, 187. — Conservation , 191. MELANGES rĂ©frigĂ©rants, 606. MENUS ACHATS Ăź Pour un Ă©quipage de siĂšge, 293. — Pour l'armement des places, 299. — Pour un Ă©quipage de ponts de rĂ©serve, 461 ; de ponts d’avant- garde et de division, 466. MÉRIDIENNE tracĂ© d’une, 607. MESURE 1 De la hauteur d’un ouvrage, 346. —Des distances, 345, 433. — La hauteur ou la largeur perspective d’un objet est en raison inverse de sa distance. Des distances Ă©gales, mesurĂ©es sur un terrain uni Ă  partir du pied de l’observateur, dĂ©croissent comme les ternies de la progression 1 , - 573 -, 775 -, 77 -, etc. Prendre une tige d’une hauteur Ă©gale Ă  celle de l’Ɠil de l’observateur au-dessus du soi, marquer sur cette tige, toujours Ă  partir du point culminant, des hauteurs Ă©gales Ă  7 , -j, 2 , Ăż, etc., de sa hauteur totale; planter cette tige verticalement Ă  une distance connue de l’observateur, I 00 ' n par exemple, les rayons visuels, dirigĂ©s aux diffĂ©rentes marques, rencontreront le sol aux distances de 200, 300, 400, 500, etc., mĂštres. —Si l’on rĂ©duit Ă  10"' la distance de la tige, prendre 0,1 de toutes les hauteurs. — SystĂšme mĂ©trique. RĂ©duction des mesures anciennes en nouvelles et rĂ©ciproquement, 589 et suiv. — Mesures Ă©trangĂšres, 591. — À poudre, 116. — De temps trĂšs-courts, 603. — Des hauteurs par le baromĂštre, 606. MÉTAUXĂź QuantitĂ©s employĂ©es dans les affĂ»ts et voitures, 94, 95. — Conservation dans les magasins, 207. —.NĂ©cessaires pour un Ă©quipage de siĂšge, 292; pour l’armement des places, 298; pour un Ă©quipage de ponts, 461.— Pesanteurs spĂ©cifiques, ductilitĂ©, mallĂ©abilitĂ©, tĂ©nacitĂ©, conductibilitĂ© Ă©lectrique, conductibilitĂ© pour le calorique, capacitĂ© pour le calorique, dilatation, degrĂ©s de tempĂ©rature de la fusion, de l’ébullition, pouvoir calorifique, 603 et suiv, —RĂ©sistance , 624 , 625. MILLE marin ou gĂ©ographique, 591. MINES Ăź Fourneaux ordinaires, fougasses; destruction des murs, batiments, etc.; pĂ©tard, 441 et suiv. — DĂ©fensives, 401. MIRE angle de, 638. MIROIR pour vĂ©rification des bouches Ă  feu, 15. MODÈLES S D’armes, distinction , 528. — De bĂątiments d’artillerie, 654. — D’étals de comptabilitĂ©, 697, voy. p. xlj. MOMENT d’inertie des corps, 637. MONNAIES Ăź Alliage, titre, 589 et suiv. — ÉtrangĂšres, 593. MONTAGE des cartouches, 161. MONTE-RESSORT, 521. MONTURE l Ou fusil d’infanterie, 514.— Du mortier-Ă©prouvette, 79.— Du pĂ©tard, 79. MORTIERS Ăź SystĂšmes divers, 1. — En bronze, nomenclature, 5. — Dimensions, poids, prix, 10. —VĂ©rification, 19. — Epreuves, 23. — RĂ©paration, 28. — Conservation, 30. —Tir, 422 et suiv. — Charges Ă  chambre pleine, 23, 423. — A plaque en fonte de fer, nomenclature, 5; dimensions, poids, H. — Éprouvette, 6 , 11; son Ă©preuve, 21; sa monture, 79. MOTEURS, formules, 607. MOUFLE de traille, de palan, 456. XXX TABLIi ALPHABÉTIQUE MOULAGE En sable, des boulets, 36. — Des projectiles creux, 41. MOULINS Ăź Renseignements divers, G00. — A vent, 617. MOUSQUETONS Nomenclature, 517, 518. — Dimensions, poids, prix, Ă©preuves, 526. — Distinction des modĂšles, 530. — Conservation, 552.— Encaissement, 556. — Tir, 562. — Voy. Armes portatives. MOUTON A bras, pour la construction des ponts nomenclature, dimensions, prix, 457; emploi, 478. — Mouton. aliment, 601. MOUVEMENT Des gaz, 615. — Formules du, 639. — QuantitĂ© de, 608. MOYEN l De prolonger la durĂ©e des bouches Ă  feu, 24 et 420. — De chĂątrer une roue, 96. — D’armer et dĂ©sarmer les ouvrages, 362, 371. MULETS t Achat ,241. — Nourriture, 247. —- Soins , 250. — Ferrure, 254. — Harnachement, 275. — Chargement, 279. — Conservation des harnais, 280; dĂ©sinfection, 281. — Nombre de mulets pour une batterie de montagne, 287. — Force, 632. MUNITIONS ET ARTIFICES t Ateliers, outils, prĂ©cautions, 141 et suiv. —MatiĂšres, 149. — Munitions des armes portatives, 154; des bouches Ă  feu, 159. — Artifices de guerre, 168. — Pour Ă©clairer ou incendier, 174. — RĂ©ception, 185. — Conservation, 189. — DĂ©molition, 191. — Chargement, 217.— Entrant dans les Ă©quipages de campagne, 285; — de siĂšge, 289; — dans l’armement des places, 297. — Remplacement en campagne, 387. — Transport, 305. MUTATIONS, 674. N. NACELLE Nomenclature, dimensions, prix, 452. —Poids, 459. NAVIGATION, embarquement, passage de troupes, 469. NECESSAIRES D’ARMES, 521. NEIGES! hauteur des neiges perpĂ©tuelles , 607. NETTOYAGE d es armes, 545. NƒUDS en usage dans l’artillerie, 336, pl. 19. NOMENCLATURE Des bouches Ă  feu, 3. — Des projectiles, 33.— Des affĂ»ts, voitures et attirails, 52. — Des armements et assortiments, 111. — Des bateau, nacelle, ponton, agrĂšs, 449. — Des armes portatives en service, 513. — Voy. chaque chapitre. NOURRITURE Du cheval et du mulet, 247.—- Du bƓuf, 250, 601. — Du mouton, 601. O. OBJETS DIVERS ET MENUS ACHATS Entrant dans un Ă©quipage de siĂšge, 293; dans Farmcment des places, 299. OBSTACLES A surmonter dans la construction des batteries de siĂšge, 363. — A produire pour retarder l’ennemi dans une retraite, 387. OBUS I Dimensions, poids, prix, 34. — Fabrication, 40. — RĂ©ception, 46. — Conservation , 49. — Ensabotage, 161. — RĂ©ception des obus ensabotĂ©s, 186. — Chargement, — charge suffisante pour les faire Ă©clater,— pour faire sauter la fusĂ©e, 166.— Poids des obus ensabotĂ©s, 163; conservation dans les magasins, 190. — DĂ©chargement, 192. — Obus Shrapnel, 34,167, 174, 411. OBUSIERS SystĂšmes divers, 1. — Nomenclature, 4. — Dimensions, poids, prix, 8. — VĂ©rification, 17. — Épreuves, 22. — DurĂ©e, 24. — RĂ©pa- DES MATIERES. xxxj ration, 28. — Conservation, 30. —Tir, 409 et suiv.. —Entrant dans les Ă©quipages de campagne, 285 — de siĂšge, 288 — dans l’armement des places, 295 — des cĂŽtes, 299. ONDES ET COUPS DE FORET dans l’ñme des bouches Ă  feu, 13. OR Z Sa valeur comparĂ©e Ă  celle de l’argent, 590. — Pesanteur spĂ©cifique, 603. ORDONNANCES Ă  consulter, G55, G70. ORDRE Z De marche des voitures composant une batterie de campagne, — un parc, 306, — l’équipage de ponts de rĂ©serve, 465. — Ordres ministĂ©riels, 655. ORGANISATION, personnel des batteries et compagnies, 697. OUTILS Z D’ouvriers en bois ou en fer pour batteries et parcs, 223 et suiv. — Pour siĂšge, 290. — Pour place, 298. — Pour ponts, 4G1, 4.»2, 466, 468. — A pionniers et tranchants nomenclature, 118; chargement, 236; pour campagne, 286; pour siĂšge, 290; pour place, 298; pour ponts, 461, 466. — Conservation, 119. — Pour la rĂ©paration des armes dans les magasins, 549. — Dont les maĂźtres armuriers dans les corps doivent etre pourvus, 543. OUTILS ET USTENSILES d’artifices, 143. — Pour rĂ©paration d’armes, 549. OUVERTURE de la tranchĂ©e,—'du feu de l’assiĂ©geant, 389, 397. OUVRAGES A joindre Ă  un Ă©quipage de siĂšge ou Ă  l’a rm cm eu l des places, 293. — De l’attaque des places, 375. — De fortification passagĂšre, 569. — A consulter, 663. P. PAILLE, 247, 248. — ComptabilitĂ© , 681. PAIN, 601. — ComptabilitĂ©, 681. PALAN Z Nomenclature, 456. — ManƓuvre, 473. — Tension, 623. PALANQUES, 574. PALISSADES, 574. PANS DE ROUE Z ManƓuvre de force, 329. PANIER Z D’armements pour mortiers, pierriers, obusiers, 116. — D’ancrage, 454; emploi, 481. PAPIER pour munitions et artifices, 152. PARADOS, 369. PARALLELE Z Mener une parallĂšle Ă  la face d’un ouvrage, 346. — Emplacement et dimensions des l. r , 2 e , 3', 4 ° parallĂšles, 375 et suiv. PARATONNERRES, 137. PARCHEMIN pour munitions, 152. PARCSZ Composition, 287. — RĂ©ception, conduite, renseignements divers, 305. — De siĂšge, Ă©tablissement, 390. PARQUER Z ManiĂšre de parquer, 311. PAS Z Sa longueur en enstramĂ©tion, 579. PASSAGE Z Du fossĂ©, 378. — De riviĂšre, 385. — De troupes, 469.— Reconnaissance des points de passage, 481. PAYEMENT de la solde, etc., 683, 684. PEINTURE Z Composition, prĂ©paration , quantitĂ©s nĂ©cessaires pour affĂ»ts, voitures, prĂ©lats, 106. PELLES Z Rondes et carrĂ©es, 118. — Nombre de pelles portĂ©es par le chariot de parc, 239. — Conservation, 119. PENDULE Z A secondes, 606.— Balistique; fusil et canon-pendules, 652. XXxij ALPHABETIQUE PENETRATION Des projectiles dans la maçonnerie, le bois „ les terres, etc., 434. — Effet des l>oulets sur la fonte de fer, 437. PERCHE ! Des eaux et forets; — de Paris, 591. PERIODE Ăź l. te , 2. e , 3. e pĂ©riodes du siĂšge, 389.— l. re , 2. e , 3." pĂ©riodes de la dĂ©fense, 395. PERSONNEL Ăź Nombre d’hommes nĂ©cessaires au service des bouches Ă  feu , 405. — ComptabilitĂ©, 6G9. — Composition des batteries et compagnies , 097. PERTES Ăź De chevaux mesuresĂ  prendre, 254. — ComptabilitĂ©, 678. PESANTEURS! SpĂ©cifiques, G03. —Pesanteur au niveau de la mer, — Ă  une latitude quelconque, 606. PETARD Ăź En bronze, 446 ; monture, 79; chargement, 179. Voy. Mires. — Artifice, 182. PIC A ROC, PIC-HOYAU i Dimensions, poids, 118. PIECES ĂŻ De rapport, dĂ©faut des bouches Ă  feu, 13. — Dimensions et observations relatives aux principales piĂšces en bois des affĂ»ts, voitures, attirails, 97; aux piĂšces en fer, 102. — De rechange pour l’entretien des fusils en campagne, 551. — Eu fer, confectionnĂ©es, conservation, 207.— PiĂšces d’artillerie, voy. Bouches a feu. —PiĂšces de comptabilitĂ©, 690. PIERRES A FEU ! Dimensions, rĂ©ception, 154. — Conservation, 190. — Chargement, 221. PIERRIER Ăź SystĂšmes divers, 1. — Nomenclature, 6 . — Dimensions, poids, prix, 11. — VĂ©rification , 19. — Epreuves, 23,— Conservation , 30.— Tir, 424. — Emploi, 392, 400. — Fougasse, 444. PIEUX! Les planter avec le mouton Ă  bras, 478.— Les arracher, 479. PILES DE PROJECTILES, 49. PILOTIS ponts de, 502. PILOTS ! Les planter avec une sonnette, 478. PINCE en fer ou pied de biche, servant Ă  arracher les clameaux, 455. PINTE , ancienne mesure , 591. PIOCHE 5 PIC-HOYAU 5 PIC A ROC ÂŁ Nomenclature, dimensions, poids, pris, 118. — Nombre de pioches portĂ©es par le chariot de parc, 239. PIQUE D’ABORIJAGE, 525. PIQUETS Pour plates-formes, chevalets d’armements, fascinages, 338, 344. — Pour la construction des ponts, 455. — Les planter, 478. — Petits piquets en fortification passagĂšre, 575. PIQURES des bouches Ă  feu, 13. PISTOLETS ! De cavalerie, de gendarmerie, nomenclature, transformation , 517. — De marine, 524. — D’officiers, nomenclature, 523. — Dimensions , poids, prix, Ă©preuves, 526. — Distinction des modĂšles, 531. — Conservation , 552. —Encaissement, 558. PLACE ! Service de l’artillerie dans une place, 395. — Armement, 294. — Reddition — bombardement, 394. — Exemples de l’armement de quelques places , 299. PLATEAU pour pierrier, 116, 424. PLATES-FORMES ĂŻ Bois, 344. — Des canons de siĂšge, 349, 354. — D’obusiers, 349, 354, 358.— De mortiers et pierriers, 359.— Des batteries de brĂšche et contre-batteries, 360. — De canons tirant de bas en haut ou de DES MATIERES. XXXI IJ haut en bas, 304. —De place, 366. — Pour affĂ»t de place Cribeauval modifiĂ©, 367. — Pour batteries Ă  barbette, 368. — Pour batteries blindĂ©es, casema- tĂ©es, 371. — Pour batteries dĂ©cote, 373. — Pour affĂ»ts de cote Cribeauval, 373. — Pour mortier de cote, 373.—De campagne, 374. —Entrant dans un Ă©quipage de siĂšge, 201 ; — dans l’armement des places, 208 — des cĂŽtes, 300. PLATINE I Du fusil d’infanterie, nomenclature, 515, — MĂ©tal, pesanteur spĂ©cifique, 003. — Aiguille de paratonnerre , 138. PEOMB l Pour munitions, 150. — Pesanteur spĂ©cifique, 603; fusion, 605. — Sa prĂ©sence dans le bronze des bouches Ă  feu, 31. — Voy. MĂ©taux. POIDS D es bouches Ă  feu, 8, 10 — Ă©trangĂšres, 506.— Dcsprojectiles, 33. — Des affĂ»ts, voitures , attirails, 04. — Des piĂšces en fer, 102. — Des fers ,105. — Des armements, assortiments, outils Ă  pionniers et tranchants, 111. — De la poudre en barils, 131. — Des affĂ»ts et voitures chargĂ©s ,217. — D’un homme, 483. — D’un cheval, 483. — De la ration de fourrages, 247. —Des harnais de chevaux, 273. — Des harnais de mulets, 270. — Qu’un cheval peut traĂźner ou porter en campagne, 313. — Des objets de l’équipage de siĂšge, 288. — Des cordages, 336. — Des fascinages, 338. — Des sacs Ă  terre, 342. — Des bois Ă  plates-formes, 344. — Des objets de l’équipage de ponts de rĂ©serve, 450 — d’avant-garde, 466. — Des voitures des Ă©quipages de ponts chargĂ©es et non chargĂ©es, 462, 467. — Des bateaux imbibĂ©s d’eau, 483. — Des armes portatives, 526. — Poids mĂ©triques ; anciens, 580.— Etrangers, 503. DĂ©termination du poids des corps, 603. — Dont on peut charger les matĂ©riaux, 624.— Voy. chaque chapitre. POIGNARD , 525. POINÇON^ POINTE A TRACER, instruments de vĂ©rification, 15. POINTS l D’amarrage, 470. — Reconnaissance des points de passage des riviĂšres, 481. POIX, 213 POMPE pour lequipage de ponts, nomenclature, dimensions, prix, 453. PONTON d’avant-garde et de division, 451. PONTS ĂŻ Nomenclature, dimensions, prix des bateau, ponton, nacelle, 450. — Des agrĂšs et engins, 452. — Equipage de ponts de rĂ©serve, 450 ; d'avant-garde et de division, 466. — Chargements, 462, 467. — Embarquement, navigation, passage de troupes, 460. — ManƓuvres de force, 471. — Amarrage, mouillage des ancres, 470. — Reconnaissances, 481,584. — Construction des ponts de bateaux d'Ă©quipage, 482. — De pontons, 401. — De bateaux du commerce, 493. — De radeaux, 494. — De chevalets , 497. — Volants, 498. — De pilotis, traille, bacs, 502. — De cordages, 503. — De gabions, 507. — Esta- cades, chaloupe canonniĂšre, 507.— Force des ponts, 483, 495. — Conservation , rĂ©paration, destruction, 508. — Tirant d’eau des bateaux, donnĂ©es diverses, 483. — TĂštes de pont, 577. PORT DES BATIMENTS moyen de l’évaluer, 314. PORTE-EANCE ĂŻ Dimensions, poids, prix, 113. PORTE-RAME ET PORTE-GOUVERNAIL., 453. PORTE-VOIX t Nomenclature, dimensions, poids, prix, 456. PORTEES 5 Des bouches Ă  feu Ă  differentes charges et hausses ou degrĂ©s. — Efficaces. —Maxima,409. — De but en blanc, 431. Voy. Balistique. — Des armes portatives, 563. — Des piĂšces de charpente, 631. c XXXIV TABLE ALPHABETIQUE PORTIERES t D’embrasures, construction, 361. — De ponts. 437. POSITIONS ? Propres Ă  l’artillerie, 382. — Militaires, 587. POSTES retranchĂ©s, 576. — Attaque et dĂ©fense, 384. POUCE D’EAU ou de fontainier, 609. POUDRE De guerre, matiĂšres, 121. — Fabrication, dosage, 126. — Embarillage, 131. — Epreuves, 131. — Poudres de chasse, mine, commerce extĂ©rieur, 131. — Analyse, 135. — Radoub, lessivage, 136. — Conservation, transport, 136, 289, 309,602. — Paratonnerres, 137. — Pour artifices, 150. — Entrant dans l’équipage de siĂšge, 289; — dans l’armement des places, 297 — des cĂŽtes, 300. POULIES ‱ De chĂšvre, nomenclature, 89; poids, prix, 95; quantitĂ©s nĂ©cessaires, 300, — En bois pour ponts, 456. — Frottement, 622. POUTRELLES 5 Pour ponts, nomenclature, dimensions, prix, 454. POUVOIR calorifique, 606. PRELATS S Confection, peinture, 106. PRÉPONDÉRANCE des bouches Ă  feu, 653. PRESSION ATMOSPHÉRIQUE ou atmosphĂšre, 615. PRESTATIONS militaires, 675. PRIX l Des bouches Ă  feu ,8,10. — Des projectiles, 33. — Des affĂ»ts et voitures , 94. — Des armements, assortiments, outils Ă  pionniers et tranchants, lit. — Des matiĂšres pour les constructions, 199. — Du cheval de troupe, artillerie et train 600 fr.; d’officier, idem, 800 fr.. — Des objets des Ă©quipages de ponts, 450. — Des armes portatives , 526. — Yoy. chaque chapitre. PROFILS , fortification passagĂšre, 571. PROFONDEUR d’une riviĂšre, la reconnaĂźtre, 481. PROGRESSIONS arithmĂ©tiques et gĂ©omĂ©triques, formules, 634. PROJECTILES Ăź Nomenclature, dimensions, poids, prix, 33. — De la marine, 33. Outre ses projectiles, la marine emploie encore tous ceux de l’artillerie de terre. Des projectiles percutants sont en essai. — DiamĂštres des boulets en fer coulĂ© de ’/ a kil. Ă  24 kil., 35 ; des balles de plomb de 1 Ă  32 au / a kil., 35. Voy. Armes portatives, calibres principaux. — Fabrication, 30. _RĂ©ception, 44. — Conservation ; piles, 49. — Fourneaux Ă  manche, 47. — Ensabotage, 161. — BoĂźtes Ă  balles, 163. — Chargement des projectiles creux , 166; dĂ©chargement, 192. — RĂ©ception des obus ensabotĂ©s, 186. — Conservation des projectiles creux chargĂ©s, 190. — Transport des gros projectiles, 74. — Entrant dans l’équipage de siĂšge, 289; — dans l’armement des places, 297— des cĂŽtes , 300. — Tir, 409. — PĂ©nĂ©trations, 433. —‱ Effets des projectiles creux, des boulets sur la fonte, 437. — Tir Ă  boulets rouges, 438. — Projectiles des puissances Ă©trangĂšres, 596. PROJETS DE BATIMENTS, levers, Ă©chelles, 654. PROLONGE Ăź D’affĂ»t, dimensions, poids, prix, 117. — Simple et double pour manƓuvres de force, 336. PROLONGEMENT d es faces d’un ouvrage, 345. PYROMÈTRE deWedgwood, 606. Q. QUANTITE Ăź D’action ou de travail, 607, 632. —De mouvement, 608. QUART RE CERCLE, 115. QUINTAU t MĂ©trique, 589. — Ancien, 591. DES MATIERES» XXXV R. RADEAUX , d’arbres, de tonneaux et de caisses goudronnĂ©es; ponts de radeaux, 404, RADOUB de la poudre, 130. RAFFINAGE du salpĂȘtre, 124. RAME ! A bateau, nacelle, ponton, 452. RANG d es diffĂ©rentes armes dans les revues, parades, cĂ©rĂ©monies artillerie, gĂ©nie, infanterie, cavalerie dĂ©cision du 29 brumaire an VI , 655. RAPES, 207. RAPPORT! De la circonfĂ©rence au diamĂštre ou 3,141 592 6,633. —Entre diffĂ©rentes mesures anciennes et nouvelles, 591. — Entre les hauteurs de vis de pointage et les hausses, 432. — Rapports pour la stabilitĂ© des voĂ»tes, 630. RATELIER! D 'armes, 652. — D'Ă©curies, 251. RATION! De fourrages, 247. — ComptabilitĂ©, 681. RAYURES ! Des bouches Ă  feu, 13. — Des armes portatives, voy. ce titre. REBATTAGE des boulets, 36. RECEPTION ! Des bouches Ă  feu, 17. — Des projectiles, 44. — Des bois, 196.— Des essieux, 202. — Des munitions et artifices, 185. — D’un parc, d’une batterie, 305. RECETTES rĂ©gularisation des, 689. RECHANGES ! De campagne, 223, 300. — Pour Ă©quipage de siĂšge, 228, 291,300. — Pour l'armement des places, 298, 300. — Qui doivent ĂȘtre construits avec les affĂ»ts et voitures, 300. — Pour Ă©quipages de ponts, 461, 466. — PiĂšces de rechange pour l’entretien des armes portatives, 551. RÉCHAUD DE REMPART, 118. RECONNAISSANCES ĂŻ Des points de passage pour l’établissement des ponts, 481. — Militaires, 583. RECRUES, 672. RECUL ! Des canons et obusiers de campagne, 410; — de montagne, 411 ; — de siĂšge, 413.— Des mortiers, 423. REDAN, 569. — Lignes Ă  redans, 570. — Batterie Ă  redans, 358. REDOUTE , 569. REDUCTION des mesures anciennes en nouvelles, et rĂ©ciproquement, 590. REFOULEMENT des bouches Ă  feu, 12. REFOULOIRS Ăź Dimensions, poids, prix, 111. — A construire et expĂ©dier avec chaque affĂ»t, 300. — Pour vĂ©rification des bouches Ă  feu, 15. RÉGIME du cheval, 250. REGISTRES Ă  tenir, 670, 683. RÈGLEMENTS, ORDONNANCES , etc., concernant l’artillerie, 655,663. — Voyez en outre DĂ©cret du 24 dĂ©cembre 1811, sur le service des Ă©tats-majors des places. — Instruction ministĂ©rielle du 29 janvier 1813, sur la dĂ©fense des places. — DĂ©crets des 12 avril et l. er mai 1812, idem. — Pour comptabilitĂ© ,670. REGLES GENERALES du tracĂ© de la fortification passagĂšre, 570. RÈGLE A FOURCHE ET A COULISSE, GRANDE RÈGLE A CROIX, 15. RELATIONS Entre les hausses, les hauteurs de vis de poin tage et les ordonnĂ©es de la trajectoire, 413. — Entre les charges et les vitesses initiales, 429- — Des commandants de batteries avec les gĂ©nĂ©raux, en campagne, 381. XXXVJ TABLl? ALPHABÉTIQUE REMISES d’armes dans les magasins de l’artillerie, 554. REMONTE voy. Cheval, 241. REMPLACEMENT 2 Des grains de lumiĂšre, 24. — Des munitions eu campagne, 387. —Remplacement comptabilitĂ©, 671. RENGAGEMENTS ,671. RENSEIGNEMENTS DIVERS Ăź SystĂšme mĂ©trique, 589. — Mesures anciennes, 590. — Correspondance des calendriers, 591. —Mesures Ă©trangĂšres, 591. — Monnaies Ă©trangĂšres, 593. — Bouches Ă  feu et projectiles Ă©trangers, 596. — Armes portatives Ă©trangĂšres, 599. — RĂ©sultats d’expĂ©riences, moulins, fours, 600.— Jaugeage d’un tonneau, 601. —Assainissement des magasins Ă  poudre, carbolĂ©ine, 602. —Vitesse du vent — du son, 602. — Pesanteurs spĂ©cifiques, propriĂ©tĂ©s des mĂ©taux, 603. — DegrĂ©s de tempĂ©rature, pouvoir calorifique, 605, — Pesanteur, mesure des hauteurs par le baromĂštre, C0G. — MĂ©ridienne, 607. — MĂ©canique pratique cours d’eau, roues hydrauliques, 607 ; mouvement des gaz,, 615 ; moulins Ă  vent, 617 ; quelques donnĂ©es sur les machines Ă  vapeur, 617 ; frottements, 620; rĂ©sistance des matĂ©riaux, 624; stabilitĂ© des constructions, 629; travail de l'homme, des animaux, 632.— Formules mathĂ©matiques, 633. — Tables de sinus et tangentes, 636. — Centres de gravitĂ©, moment d’inertie, 636. — Balistique, 638. — Pendule balistique, 652. — Extraits de rĂšglements et ordonnances, 655. — Ouvrages Ă  consulter, 663. RÉPARATION D es bouches Ă  feu, 27. — ChĂątrer une roue, 96. — Des ponts, 508. — Des armes dans les corps, 540. — Dans les magasins, 547. REPLIEMENT des ponts, 487 et suiv. RESERVES I Batteries de rĂ©serve, 285. — Disposition des, remplacement des munitions, en campagne, 387. — Equipage de ponts de rĂ©serve, 459. RESISTANCE ! Des canons de fusils , 564. — Due Ă  la roideur des cordes, 623. — Des matĂ©riaux, 624. — Des bois, 631. — De l’air, 640, 642. RESULTATS 2 D’expĂ©riences sur le tir des armes Ă  feu, 562. — D’expĂ©riences et donnĂ©es de physique, 000, 632. RETRANCHEMENTS 2 Simples, 569. — Attaque et dĂ©fense des, 384. REVÊTEMENT 2 Des batteries de siĂšge, 351, 361 ; — de place, 366; — de cote, 372; — de campagne, 374. — MatĂ©riaux employĂ©s, 337, 343. RICOCHET! Tir Ă  des batteries de campagne, 410 Pointer de but-en- blanc sur le sol, les obusiers Ă  petite charge Ă  240 mĂštres, les canons Ă  500 mĂšt. En pointant les canons plus bas, le ricochet devient moins rasant. — Si l’ennemi est au delĂ  de ces distances, pointer de but-en-blanc Ă  ses pieds ; — de siĂšge et place,415,649. — Tir des bombes Ă  ricochet, 423. — Effet du ricochet sur l’eau , 404. — Limites entre lesquelles doit se trouver la position du but au-dessus ou au-dessous de la bouche de la piĂšce, pour que le ricochet puisse avoir lieu, 419. — Angles sous lesquels les projectiles ne donnent plus de ricochets, 415. RIVIERES 2 Reconnaissance, 481, 584. ROCHE A EEU 2 Confection, 178. — Conservation, 191. RONDELLES 2 D’essieu, 102. — D’ensabotage, 161. — D’appui, pour dĂ©charger les grenades, 198. ROSETTES 2 Nomenclature, dimensions, destination, 103. ROUES 2 Nomenclature, destination, 88. — Dimensions, poids, 95. — ManiĂšre de les chĂątrer, 96. — Engerhcment, 109. — Visite, 305. — Con- DES MATIÈRES. XXXvij sdruction, pi- 8. — De recliange pour campagne, 280, — pour siĂšge, 291 , — pour place et cĂŽte, 301. — Hydrauliques, 608, 014. ROULEAUX Pour manƓuvres de force, 318. .— Pour ponts, 456. RUPTURE Voy. RĂ©sistakce. S. SAROTS A boulets et obus, 160. — Pour cartouches d’armes rayĂ©es, 157. SABRES! Nomenclature, 521, 523 et suiv.— Dimensions, poids, prix, Ă©preuves, 527.— Distinction des anciens modĂšles, 532. — Visite, rĂ©paration, 539. — Entretien, 546. — Conservation, 552. — Encaissement, 560. SAC A CHARGESĂŻ De campagne, 114. — De montagne, 114. SAC A ÉTOUPILLES, 114. SACS A TERRE l Pour mortiers, 116. — Pour la construction des batteries, 342. SACHETS t En serge pour bouches Ă  feu, 159. — De boĂźtes Ă  balles, rĂ©ception, 187; — conservation, 190; — dĂ©molition, 192. SALLES D’ARMES Disposition des armes, 552.— ModĂšles de, G54. SALLES P’ARTIFICES, 141 , 654. SALPÊTRE l Extraction, raffinage, 121. — Pour munitions et artifices, 149. SAPE 2 Volante, pleine, double ou debout, 376. SAUCISSONS Ăź Pour la construction des batteries, 338,339. — RevĂȘtements, 350. — Artifices, 183. — Pour mines, 443. SCIENCES t MathĂ©matiques, physiques et chimiques ouvrages Ă  consulter, 666. SEAU ĂŻ D’affĂ»t, dimensions, poids, 117. — De forge de campagne, 66. — A vider les bateaux, 453. SÉCATEUR, 114. SERGE pour munitions, 153. SERIES, dĂ©veloppements, 635. SERPE, 119. SERVICE 1 De l’artillerie en campagne, 381. — Dispositions avant d’arriver sur le champ de bataille; positions propres Ă  l’artillerie, 382. — De montagne, 388 —Dans un siĂšge, 389.— Dans une place, 395. — Sur les cĂŽtes, 402. — Nombre d’hommes nĂ©cessaire pour le service des bouches Ă  feu, 405. — Mettre les bouches Ă  feu hors de service, 29. — Causes de la mise hors de service des bouches Ă  feu ,16; — des armes portatives, 535. — Voy. RĂšglements. SETIER , Ancienne mesure, 591. SHRAPNEL Obus, 34, 167,174,411. SIEGE I Équipage, 288. — OpĂ©rations, 389. — LevĂ©e d’un siĂšge, 394. SIFFLETS^ dĂ©fauts des bouches Ă  feu, 13. SIGNALEMENT Des bouches Ă  feu, 7. — Des chevaux, 247. — Des hommes, 671. — Des dĂ©serteurs, 673. SINUS ET TANGENTES, 636. SITUATIONS ET MUTATIONS, 674. SOINS Du cheval en route et dans es Ă©curies, 250. — Du matĂ©riel en route, 305. — Des armes portatives, SOLDE, 675 et suiv. XXXVlij TABLE ALPHABETIQUE SOEÏDES ‱ RĂ©sistance ? 624. — Volumes, 634. — Centres de gravitĂ© , 637. SON Vitesse, 603. SONPE pour vĂ©rification des ljouclies Ă  feu, 15. SONNETTE A TIRAUOES, 457. — Planter des pilots avec la, 478. SOUFFEET l De forge de campagne, nomenclature, 65 ; poids, 05; — de montagne, 69. , dĂ©fauts des bouches Ă  feu, 13. SOUFRE Pour la fabrication de la poudre, 126. — Pour munitions et artifices, 150. SPATULE pour mortiers, 116. STABILITÉ d es constructions, 629. SURFACE des corps, formules, 633. SYSTEME Z d’arLillerie, ValliĂšre, Gribeauval, an XI, actuel, 1. — De la marine, 2. — De fortification de Cormonlaingne, — Yauban, — CoĂ©horn , — moderne, 374, pl. de 22 Ă  26. — D’armes portatives, 565. — MĂ©trique, 589. T. T et CAVALIERS I>E TRANCHÉE, 377. TABLES De tir batteries de campagne, dĂ©viations, vitesse du tir, recul, 410 voy. Ricochet; Ă  balles, 411. — Obusierde montagne, 411. — Batteries de siĂšge et dĂ©placĂ©, de plein fouet, 412; Ă  de grandes distances, 414 ; Ă  balles, 415 ; a ricochet, 415. — Influence du sol et de l'embrasure ,419. — Batteries de brĂšche, 419. — Mortiers, 422; Ă  ricochet, 423; de 15 e Ă  halles, 423. — Des bombes avec les canons et obusiers, 424. — Du pierrier, 424. — Des balles Ă  feu, 425. — Des bouches Ă  feu sans affĂ»t, 425. — Des bouches Ă  feu de la marine Ă  boulets ou obus, 426; Ă  balles, 428; du mortier Ă  plaque, 428. — Tables des vitesses initiales, 429 et suiv. — Des angles de mire naturels et portĂ©es de but- en-blanc, 431. — Correspondance entre les angles de tir, les hausses et les hauteurs de vis de pointage, 432. — Table pour l’évaluation des distances, 433. — PĂ©nĂ©tration des projectiles, 433. — Effets des projectiles creux, 437 ; des boulets sur la fonte de fer, 438. — Tir Ă  boulets rouges, 438. — FusĂ©es de guerre, 440. — Mines et fougasses, 441 et suiv. —PĂ©tard, 446. — Tir des armes portatives, 562. — Tables de tir de M. le chef d’escadron Chiniac, 643. — Table des sinus et tangentes, 636. — Voy. Balistique. TABLEAUX, ModĂšles et Tarifs de comptabilitĂ©, 697. Voy. p. xfj. TACHES D’ÉTAIN, 13. TAMBOURS, fortification passagĂšre, 574. TAMPONS Z Armements, 117.— Pour munitions, 160. — En buffle, 546. TANGENTES Table des sinus et, 636. TARES, dĂ©fectuositĂ©s et maladies des chevaux et mulets, 244. TARIFS de solde, des diverses rations, des effets d’habillement, Ă©quipement, armement, harnachement, campement, voy. p. xlj. TEMPÉRATURE degrĂ©s de, 605. TEMPS Z NĂ©cessaire pour mettre en file un parc, un convoi, 313. — Du trajet des bombes, 422. — Mesure de temps trĂšs-courts, 603. — Vrai, moyen, 607. TÉNACITÉ d es mĂ©taux , 604. TENTES , 579. DliS MATIERES. XXXIX TÈTES DE PONT, 577. THALWEG, 481. THERMOMÈTRES correspondance des, 606. TIR ‱ Voy. Tables de tir. — DĂ©gradations des bouches Ă  feu par le tir, 12. TIRAGE DES VOITURES , G32. TIRANT D’EAU Ăź Des bĂątiments de guerre, 403. — Du bateau d’équipage portant 25 hommes d’infanterie, 470; sous diverses charges, 483, TIRE-BALLE, 521. TIRE-BOURRE , 112. TIRE-FOND Pour retirer les fusĂ©es, 103. — Pour accrocher le pĂ©tard , 446. TIRE-FUSÉE l Nomenclature, dimensions, poids, prix, 116. — Emploi, 103. TOLERANCES. Voy. RĂ©ception. TOLESĂź Dimensions, poids, prix, 105. — Fabrication, qualitĂ©s, 206. — RĂ©sistance, 625. — Pour munitions, 152. TOLETS pour rames et gouvernails, 453. TOMBEREAU Ăź A bascule, 83.— Pour les dĂ©blais et remblais, 343. TONNEAU Ăź De mer, 589, 501. —- Radeaux de , 497. — A lisser les boulets, 38. — Voy. Jaugeage. TOURILLONS l DiamĂštres et longueurs, 8. — VĂ©rification ,17. — Frottement, 621. TOURNANT d es voitures, 313. TOURTEAUX GOUDRONNES*- Confection, 176. — RĂ©ception, 188. — Conservation, 191. TRACE I Des batteries de siĂšge, 346 — de place, 366 — de cĂŽte, 372 — de campagne, 374. — Des fronts de fortification , pl. 22 Ă  26. — Des ouvrages de fortification passagĂšre, 569. — Des camps, 580. — D’une mĂ©ridienne, 607. — Des plans, 655. TRAILLE , 502. TRAINEAUX, sont employĂ©s quelquefois dans le passage des montagnes. TRAINEMENT DE BOUEET, 13. TRAINS DE BATEAUX, 4G9. TRAIT Ăź De brĂȘlage, — de manƓuvre, — Ă  canon, 330. — D’attelage, 267, 268. — RĂ©paration des traits, pl. 19. TRAJECTOIRE Équations, 639, 640. — Influence du sol ou de l’cm- brasure, 419. TRANCHÉE, 375. — Ouverture de la, 389, 397. TRANSPORT Des poudres, 13G, 289,308. — Des armes portatives, 558. TRAVAIL de l’homme et des animaux, 600, 632. TRAVERSES et Parados , 369. TREMPE Ăź De l’acier, 205. — En paquet, 206. TRIGONOMETRIE 5 formules, 635. —Table de sinus et tangentes, 636. TRIQUEBALLE A TREUIL Nomenclature, 81. — Dimensions ,poids, prix, 95. TROUS DE COUP, 575. TURBINES, 614, 615. TUYAUX DE CONDUITE, 610, 617, 628. xl TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES. U. USTENSILES Ăź De moulage, 37.— D’artifices, 143. — Pour le tir Ă  boulets rouges, 439. — Voy. V. VALLIERE, SystĂšme de boudies Ă  feu, 1. VAPEUR Z Force de la, 615. — Cheval-vapeur, 608, 018. — Machines Ă  vapeur, 617. VAUBAN 5 systĂšme de fortification, pl. 23. VEGETATION Limite de la vĂ©gĂ©tation, indiquant la hauteur des montagnes, 607. VENT Ăź Des projectiles, du globe de l’éprouvette, 8 et suiv. — A T itesse du, 002. — Moulins Ă  vent, 617. — Fusil Ă  vent, 507. VERIFICATION Z Des bouches Ă  feu en bronze, 12, 17; — en fonte de fer, 10, 21. — Des projectiles, 44. — Des munitions et artifices, 185. VERT, ration, 247, 249. VICES REDHIBITOIRES, chevaux et mulets, 246. VIDE Z Mouvement des corps, — trajectoire dans le, 639. VIEUX OING, 312. VILLAGES Z Attaque et dĂ©fense, 384, 576. — Reconnaissance, 587. VILLES Reconnaissance des villes fortifiĂ©es, 586, — ouvertes, 587. VINDAS Ăź Nomenclature, prix, 456. — ManƓuvre, 474. VIS A BOIS Ăź Nomenclature, dimensions, 104. — RĂ©sistance, 625. VISITE Z Des bouches Ă  feu en bronze, 12, 17 — en fonte de fer, 16, 21. — Des projectiles, 44. — Des affĂ»ts et voitures, 305. — Des munitions et artifices, 185. — Des bois, 195. — Des fers, forgĂ©s, 200. — Des essieux, 202. — Des aciers, 204. — Des armes portatives, 534. VITESSE Ăź Du tir des bouches Ă  feu, 410, 413, 419. — Vitesses initiales, 429 et suiv. — D’une riviĂšre, 481. — Du son , du vent, 602. — Acquise aprĂšs une seconde de chute dans le vide, 606. — D’écoulement de l’eau, 608. VIVRES, 675, 681. VOIE des affĂ»ts et voilures, 95, 313. VOITURES Z Dates de l’adoption , 51. — Nomenclature, 52 et suiv.— Dimensions, poids, prix, journĂ©es d’ouvriers, quantitĂ©s de matiĂšres, 95.— Graissage, 311. — Visite, 305. — Tournant et renseignements divers, 313. —> Chargement, 217, 462, 467. — Engerbement, 107. — Peinture , 106. — Entrant dans les Ă©quipages de campagne, 286 — de siĂšge, 288 — de ponts, 459, 466 — dans l’armement des places et cotes, 290. — Ordre de marche et conduite, 306, 465. — Attelages, 282, 313. — Tirage, 032. VOLUMES Z Formules, 634. — Centres de gravitĂ© des, 637. — D’eau dĂ©pensĂ©s, 607 et suiv. VOUTES StabilitĂ©, 629. Z. ZINC pour artifices, 151. Voy. MĂ©taux. TABLE DES ÉTATS DE COMPTABILITÉ ET TARIFS Pages. Composition des batteries et compagnies. 697 Certificat d’acceptation pour rengagement. 698 Certificat d’acceptation pour engagement volontaire. 698 Le certificat d’aptitude pour les remplaçants est Ă©tabli dans la mĂȘme forme. État des militaires qui ont demandĂ© Ă  se faire remplacer. 699 Signalement n.° 1 d’un dĂ©serteur. 699 Signalement n.° 2 d’un dĂ©serteur. 699 Plainte en Plainte pour crimes et dĂ©lits autres que la Tableau des lĂ©gions de gendarmerie. 701 ProcĂšs-verbal constatant la mort ou l’abattage d’un cheval. 701 Situation , mouvements et mutations du personnel de la Ktat gĂ©nĂ©ral des chevaux; mouvements, mutations, etc. 703 Tarifs de solde, indemnitĂ©s, gratifications, haute-paye, masses. 705 Composition et tarif des diverses rations. 707 Composition des rations de chauffage; droit aux Registre-journal des recettes et dĂ©penses en argent... . . , . ... 709 Feuille de solde et d’émargement des MarchĂ© pour effets au compte de la masse État des hommes qui ont perdu ou dĂ©gradĂ© des État prĂ©sentant le fonds de masse des sous-officiers et État des hommes dont les masses se sont accrues par des État des hommes qui ont reçu des effets de linge et Etat des sous-officiers et canonniers qui ont eu des rĂ©parations Ă  leurs effets. . 711 État des hommes qui ont reçu l’excĂ©dant de leur Etat des frais de traitement des chevaux et d’entretien du ferrage pendant le mois. 712 Etat des frais pour l’éclairage des Ă©curies et l’entretien des ustensiles d’écurie. 712 Etat des frais pour l’entretien du harnachement pendant le Etat prĂ©sentant le nombre de chevaux logĂ©s dans les Ă©curies.. 713 Etat des sommes perçues pour prix des dĂ©pouilles de Etat des mutations et mouvements, pour le Situation de la caisse.. . 714 RelevĂ© des recettes et dĂ©penses et situation des finances. 715 Bordereau des feuilles de prĂȘt. 718 Bordereau des sommes payĂ©es pour le traitement des chevaux et l’entretien du ferrage pendant le Bordereau des sommes payĂ©es pour l’entretien du harnachement pendant le Certificats de cessation de Certificat de rappel de prime journaliĂšre pour les subsistants. 719 Etat des sous-officiers et soldats logĂ©s chez les habitants ou couchĂ©s dans des casernes sur des lits fournis par la ville; logement des Effets dont la batterie et chaque homme doivent ĂȘtre pourvus au dĂ©part; prix et durĂ©e rĂ©glementaire. 720 Effets d’habillement Ă  remplacer pendant l’ Effets d’habillement Ă  remplacer dans le ProcĂšs-verbal de perte ou de dĂ©tĂ©rioration d’ XÜj TABLE DES ETATS DE COMPTABILITE ET TARIFS. Page*. Nomenclature, prix et durĂ©e rĂ©glementaire des effets d’habillement, de grand Ă©quipement et d’armement pour l’ Idem pour le train des parcs. 723 Situation des recettes et consommations du magasin de la batterie pendant le Bon des effets d’habillement, de grand Ă©quipement et d’armement dĂ©livrĂ©s du magasin de la batterie pendant le Etat pour servir au versement dans le magasin de la batterie des effets des hommes qui ont quittĂ©. 726 Situation sommaire de l’habillement, de l’équipement et de l’ Bon des effets reçus du magasin pour les remplacements du Bon indiquant les galons reçus du magasin pendant le Tarif des galons pour marques Situation sommaire du Etat des effets d’habillement, grand Ă©quipement, armement et harnachement perdus pendant l’expĂ©dition État des effets de campement perdus pendant l’expĂ©dition Etat des hommes comptant Ă  l’effectif, avec indication des effets d’habillement, tle grand Ă©quipement et d’armement dont ils sont pourvus. ... *.730 Etat nominatif indiquant les effets d’habillement, etc., perdus par la batterie pour cause le Effets d’habillement que les hommes emportent en cas de Etat nominatif indiquant les effets d’habillement, etc., emportĂ©s par les hommes. 732 Situation des effets d’habillement, de coiffure et de grand Ă©quipement existant Ă  la Etat des effets d’habillement, de coiffure et de grand Ă©quipement hors de service, dont on demande le versement dans le magasin central de la place de. . . 733 Etat des effets de harnachement hors de service, dont on demande le versement dans, le magasin central de la place Etat des effets au compte des masses individuelles, provenant des hommes morts ou rayĂ©s des contrĂŽles, dont on demande le versement dans le magasin central de la place de. 733 Demande d’effets de Demande de versement d’effets de harnachement par suite d’ État de numĂ©rotage et situation des effets de harnachement, grand Ă©quipement, etc. 734 Situation des effets de Tarif des effets, ustensiles et outils de Tarif des rĂ©parations aux armes portatives. 738 Tarif des rĂ©parations aux effets de État des effets hors de service remis au tailleur pour ĂȘtre employĂ©s aux rĂ©parations. 743 État des effets hors de service remis au sellier pour ĂȘtre employĂ©s aux rĂ©parations. 743 ERRATA, ADDITIONS ET MODIFICATIONS SURVENUES PENDANT L’IMPRESSION. Nota. ÂAn d’éviter les erreurs que Pou pourrait faire dans le service, MM. les Officiers sont priĂ©s d’écrire Ă  la main les modifications qui suivent. Page 2, ligne 17; ajoutez s’il est adoptĂ©, il sera coulĂ© en fonte de fer. — 6, ligne 12; modĂšle 1829; lisez 1839. — 6, ligne 29; supprimez L’anse — 6, ligne 34; Gorge de la volĂ©e; lisez 2 gorges de la volĂ©e. — 9. Obusier de 22 e de la marine ; Demi-diamĂštre Ă  la plate-bande de culasse 332 mill.; lisez 345. Demi-diamĂštre Ă  la plate-bande de la bouche 222 mill.; lisez 282. Longueur entre ces deux demi-diauiĂštres 2490 mill.; lisez 2463. Ces diffĂ©rences rĂ©sultent des deux masses de mire de culasse et de volĂ©e. — 36 , lignes 20 et 21 ; 70mill. ; 55 mill.; 45 mill. ; lisez 7 mill.; 5, m,11 5; 4,' lllll 5. — 46, ligne 4; rĂ©chauffĂ©s; lisez chauffĂ©s. — 72, ligne 32 ; aprĂšs F. R. 5, ajoutez 1 virole de bout de timon, F. P. 19. — 73, ligne 21; aprĂšs 1 renfort d’idem; ajoutez F. PA. — 74, ligne 5; tirant; lisez liteau. — 76, ligne 16; 2 rondelles de bout d’essieu n.° 3; Usez 2 rondelles d’épaulement n.°2,pour bout d’essieu. — 76 , ligne 17 ; n.° 2; lisez n.° 1. — 81 , ligne 26; 2 cherillettes ; lisez 4. — 84, ligne 12; n.° 1 B ; lisez n.° 1. — 95. Caisse a munitions de montagne, hauteur 120mill.; lisez 130. Haquets Ă  bateau. ponton. — 95. - 99. - 101 . - 118, - 131, - 148, - 163. - 186, - 217. - 238. - 412, — 429. mill. 1 4000 330 k. 186 mill. 2976 275 k. 152 Î Distance entre les 2 trains, etc. Poids de l’arriĂšre-train, etc. — de l’avant-train, etc. Leviers de chariot porte-corps, longueur 1,070 mill.; lisez 1,300. Trcsailles de hayons de charrette, largeur 120mill. ; lisez 110. derniĂšre ligne; poids de la pioche 3 kil.; lisez 2 kil. ligne 10; on les dĂ©pouille de l’écorce; ajoutez disposition autrefois rĂ©glementaire, aujourd’hui redemandĂ©e, ligne 7 en remontant; 600 Ă©toupilles; lisez 1600. Boites Ă  balles, dĂ©veloppement des rectangles pour canons de 36, 539 mill. ; lisez 532 — pour 18 , 435 mill. ; lisez 428. ligne 12 en remontant; voy. les poids, p. 163; lisez 159. Titre; chargĂ©es; lisez chargĂ©s. Pointe a tracer 0, k 300 ; lisez 0, k 030; *— TariĂšres, etc., 0, K 730; lisez 0/708; — Tricoise l/l00 ; lisez l, k 000. ligne 6; obus retenti par 4 oclisses; ajoutez sans bouchons.—Ktoupilles. Obusiers de 32 1 ; lisez 22 e . xliv Page433. Évaluation approximative des distances; toutes les hausses sont tO fois trop grandes; sĂ©parer par une virgule le l.* r chiffre Ă  droite. — 450, ligne 12 en remontant; 9. e ; lisez 10. e — 450 , ligne 7 idem ; 7 taquets ; lisez 8. — 451, ligne 10; 3 pitons ; lisez 4. — 453, ligne 8; F. P. 23; Usez 21. — 453, ligne 13 en remontant; 75; Usez 80. — 454, ligne 12 idem; bras; Usez branches. — 455, ligne 12; 5mĂštres; lisez 3. — 455, ligne 24 ; 350 mill. ; Usez 238. — 455, ligne 32; 500 et 150mill.; Usez 510 et 130. — 457, ligne 15; 350; lisez 325. — 458, ligne 1 ; Usez F. P. — 518, ligne 8; modĂšle 1840; lisez 1842. — 523, ligne 1 ; aprĂšs Ă©pauliĂšres; ajoutez entournures. — 528, ligne 12 en remontant; mod. 1777; ajoutez et 1816. — 531 , ligne 7 ; ajoutez le modĂšle 1816 corrige a la tringle du mod. 1822. — 537, ligne 12; ajoutez 5.° un Ă©tat des montures mises hors de service. {Cire. des l. cr oct. 1835 et 21 mars 1842. — 6.° un Ă©tat des munitions. {Cire, du 11 avril 1843. — 539, ligne 3; ajoutez quelquefois on peut faire resserrer et retarauder la boute- rollc. — 539, ligne 9; trĂšs-tolĂ©rant; effacez trĂšs. — 539, ligne 10 en remontant; ajoutez Pour les armes Ă  percussion, s’assurer que le chien tombe sur la cheminĂ©e au milieu de la fraisure de sa iĂ©tc. — 542, ligne 9 en remontant; effacez Ă  moins qu’elle ne soit Ă  chambre. — 543, ligne 23; effacez et un tire-balle. — 546, ligne 5; envelopper; Usez supporter. — 548, ligne 7 ; aprĂšs sur le bois; ajoutez sur le corps de platine. — 549, ligne 30; aprĂšs 2 tourne-Ă -gauche pour culasses; ajoutez 2 pour chiens. — 549, ligne 40; ajoutez Pointeau, plate-forme, fausse cheminĂ©e, clef dechemince , trusquin. — 551 , aprĂšs la ligne 19; ajoutez acier Ă  grains 18 sur 18. — 555, ligne 8; 21 mill.; lisez 27. — 555. Tableau mousquetons de cavalerie et d’artillerie; 6 planchettes; Usez 10. — 556, ligne 25; 204 mill.; lisez 207. — 559. Tableau sabres de canonnier montĂ©, 8 tasseaux; Usez 10. — Haches de campement; longueur 889, largeur 449; 7wez 891, 491. — 634, ligne 12; — n d 3; Usez — ts d 3 . 6 6 — 672, ligne 10; ont envoyĂ©s; Usez sont — 676, ligne 14 {Note de Vart. de l’ord.,etc.; lisez {Notede Fart. 42 de Vord. , etc.. — 722, ligne 4 en remontant; nĂ©cessaire d’armes- I 1,74 I 50 ans I 0,009 I ; Usez I 1,40 50 ans I 0,007 I — 731. Tableau 3.°- ‱ ‱ ‱ ; passant d’un corps, Ă  quelque arme que ce soit ; lisez de quelque arme. — 731. Tableau 3.°.. .. ; ligne sous-ofĂŻie., 6. e col. pant. d’ord. d’h. n. montĂ© Usez 1. Planche 78. 2,858; 390; 212; lisez 2,843; 300; 190. AIDE-MEMOIRE A I' l'SAGK DES OFFICIERS D’ARTILLERIE. CHAPITRE PREMIER. BOUCHES A PEU. SOMMAIRE. SystĂšmes d’artillerie . 1 Nomenclature 3 Canons. — Obusiers. — Mortiers. — Pierriers.— Eprouvette. 3 Signalement des bouches Ă  feu . 7 Dimensions principales , poids et prix des bouches Ă  feu . 8 VĂ©rification des bouches Ă  feu en service Bouches Ă  feu en bronze ; dĂ©gradations produites parle tir. — DĂ©fauts de fabrication. 12 Instruments de vĂ©rification. 14 Visite extĂ©rieure et intĂ©rieure. 15 Bouches a feu en fonte de fer. 16 Visite et rĂ©ception des bouches Ă  feu neuves Bouches Ă  feu en bronze Canons et. obusiers. — Mortiers et pierriers. Eprouvette. 17 Bouches a feu en fonte de fer. 21 Epreuves . 22 DurĂ©e des bouches Ă  feu . 24 Remplacement des grains de lumiĂšre ... 24 RĂ©parations des bouches Ă  feu. — Moyen de les mettre en Ă©tat de tirer des projectiles d’un calibre Enclouer et dĂ©senclouer les piĂšces, les mettre hors de service . 29 Conservation . 29 Du bronze. — Cuivre. —Etain. — Analyse . 30 SYSTÈMES D’ARTILLERIE. SjstĂšme Valliere. Il reste encore en service de ce systĂšme et mĂȘme des Ă©poques antĂ©rieures, quelques canons de siĂšge et place de 24, 16, 12 et 8 leurs dimensions ont Ă©tĂ© autant que possible ramenĂ©es Ă  celles du systĂšme Gribeauval, particuliĂšrement en ce qui concerne ta forme du fond de lame. Sjsteme Gribeauval. Canons de siĂšge et place de 24, 16, 12 et 8; canons de campagne de 12, 8 et 4; obusier de siĂšge de 8° 22 e ; obusier de campagne de 6° 16 e ; mortiers Ă  chambre cylindrique de 12° 32 e , de I0 n 27 e Ă  grande et Ă  petite portĂ©e et de 8° 22 e ; enfin , le pierricr de 15° 41 e . Les mortiers Ă  la Corner de 12°, 10 'et 8° 32 e , 27 e et 22 e on t pris rang plus tard dans ce systĂšme, ainsi que le pierrier de 1822. 1 2 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. SystĂšme de Van XI. À sa crĂ©ation, il se composait des canons de 24 court, 12 long, 12 court, G long, G court, G de montagne, 3 de montagne; de l’obusier de 24 15 e ; du mortier Ă  la Gomer de 24 ou 5° 7 1 15 e . On conservait dans ce systĂšme les mortiers Ă  la Gomer de 12° et 10° 32 e et 27 e . Plus tard, on y ajouta celui de G° 1G C , et l’obusier de 6° 10 e Ă  longue portĂ©e, dit Ă  la prussienne. SystĂšme actuel. Il comprend les canons de siĂšge et place de 24, 16 et 12 ; ceux de campagne de 12 et 8 ; l’obusier de siĂšge de 22 e ; les obusiers de campagne de 1G C et 15 e ; l’obusier de monlagne de 12 e ; les mortiers Ă  la Gomer de 32 e * , 27 e , 22 e et 15 e , et le pierrier de 41 e . Tous les canons, les mortiers de 32 e , 27 e et 22 e et le pierrier ne diffĂšrent de ceux du systĂšme Gribeauval et du piĂȘt'rier 1822, que par la suppression de quelques moulures et par la transformation des anciennes mesures en nouvelles, le millimĂštre Ă©tant pris pour unitĂ© dans les nouvelles tables approuvĂ©es Ă  la date du 15 fĂ©vrier 1839 l’obusier de 12 e est du 15 mars 1828; les obusiers de 16 e et 15 e , du 21 juin 1828; l’obusier de 22 e , du 21 dĂ©cembre 1829 ; enfin, le mortier de 15 e est du 27 juillet 1838. Un mortier de 27 e , en bronze, pour le service des cĂŽtes, est en expĂ©rience. Le mortier-Ă©prouvette de 17G9 a Ă©tĂ©, comme les autres mortiers, transformĂ© en nouvelles mesures dans les mĂȘmes tables du 15 fĂ©vrier 1839 ; il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©, le 5 juin 1839, qu’il serait dorĂ©navant, ainsi que les globes, fabriquĂ© en fonte de fer sur les mĂȘmes dimensions intĂ©rieures. Bouches Ă  feu en fonte de fer. L’artillerie de terre a adoptĂ© le 27 mai 1841 , pour la dĂ©fense des cĂŽtes, le canon de 30 long et l’obusier de 22 e de la marine. Jusqu’à ce que ces nouvelles bouebes Ă  feu aient remplacĂ© les anciennes, l’armement des cĂŽtes comprend les bouebes Ă  feu de la marine; on trouve encore en petit nombre des canons de 8 court, 6 long et court; enfin, des mortiers de 27 e Ă  tourillons et Ă  cbambre tronconique. Toutes ces bouebes Ă  feu proviennent des constructions de la marine. Bouches a feu de la marine. Il existe en service dans la marine 5 calibres de canons de 1786 36, 24,18 , 12 et 8 longs ; — 4 postĂ©rieurs Ă  1786 30 long et court, 24, 18 et 12 courts; — 2 canons-obusiers, l’un de 22 e , l’autre du calibre de 30; — 5 calibres de caronades Ă  support-tourillon 36, 30, 24, 18 et 12; — 1 caronade de 30 Ă  tourillons; — 1 mortier Ă  plaque de 32 e ; — 1 perrier de 5 e , en bronze; 1 espingole de 5 e , idem. 1 Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que l’on ne fondrait plus de mortiers de 32 e . NOMENCLATURE. 3 NOMENCLATURE. Nota. Les indications relatives au raccordement des surfaces, se rapportent aux profils de ces surfaces. Canons de 24, 16, 12 et 8, en bronze, modĂšle 1839. Parties. L’aine, cylindrique, raccordĂ©e avec le fond par un arc de cercle. — La culasse, comprenant le bouton et le cul* de-lampe. — Le corps du canon , tronconique, comprenant le l. cr renfort , le 2. e renfort, la volĂ©e avec le bourlet en tulipe. — La bouche et sa tranche. — Les tourillons et les embases, leurs tranches. — Les 2 anses. Moulures. Collet du bouton. — Listel du cul-de-lampe. — Plate-bande dĂ©cidasse. — Gorges du 1. er renfort, du 2. c renfort et de la volĂ©e. — Astragale. — Collet du bourlet en tulipe. — Listel de la bouche. Accessoires. La hausse , aux canons de campagne seulement, comprenant la plaque, encastrĂ©e dans le mĂ©tal de la culasse, et fixĂ©e par 4 vis', la hausse proprement dite, graduĂ©e, avec 1 vis dĂ©prĂ©ssion et 1 Ă©crou a oreilles. — Les 2 crans de mire. — Le grain de lumiĂšre; la lumiĂšre. — Le canal, d’amorce , aux canons de siĂšge et de place seulement. — enjolivure, sur la plate-bande de culasse, pour l’inscription du lieu et de l’annĂ©e de la fonte. — Le chiffre du Hoi , sur le l. or renfort. — Le numĂ©ro de la piĂšce, sur la tranche du tourillon gauche. — Son poids , sur la tranche du tourillon droit. — Le ruban , sur la volĂ©e, pour l’inscription du nom de la piĂšce. On reconnaĂźt les canons Gribeauval Ă  quelques moulures en plus Tore de la culasse. -‱ Ecartement des embases. 529 464 331 202 464 464 441 298 464 5 5 SA* DiamĂštre des tourillons. 216 216 126 90 217 217 217 126 216 . -* 8 S O o — 2 >n Longueur des tourillons. 162 162 108 75 162 135 162 108 162 5 l-sl-s DiamĂštre de la lumiĂšre. 5,6 5,6 5,6 5 ’i 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 3,4 5,6 B Poids. 1300 1 930 1 290 k 70 1 1541 k 982 k 783 1 269 k 720 k 156 k 4361 k 1 Prix de l’entreprise 1838 matiĂšres et valeurs du dĂ©chet non comprises. 540 f 450 f 260 f 5 5 * C 450 f c Éprouvette Gribeauval en bronze , poids 117 kil. — >rix 600 fr. — Poids des globes 2i, k 37. Prix de celui en fer coulĂ©, 80 fr. — - en bronze, 10 fr. CANONS EN FER COULÉ 36. 30. 24. 18. 12. 8. 6. DE LA MARINE. long. court. long. court. long. court. long. court. long. court. lon 6- court. DiamĂštre de VĂąnie. mill. 174,8 mill. 164,7 mil. 164,7 mill. 152,5 mill. 152,5 mill. 138,7 mill. 138,7 mill. 121,3 mill. mill. 106 mill. 106 mill. 96 mill. 96 Vent du boulet. 5,6 5,1 5,1 5,1 5,1 4,5 4,5 4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 Longueur de l’ñme. 2725 2641 2458 2587 2420 2436 2288 2294 2111 2475 2096 2161 1890 Long. r de l’ñme en calibres du boulet 16,11 16,55 15,40 17,55 16,42 18,15 17,05 19,55 18 24,10 20,43 23,34 20,41 Long. r depuis lederr. de la dccul. e j tranche de la bouche 2924 2829 2590 2761 2539 2599 2401 2436 2215 2599 2219 2274 2003 Long. r 350 329 329 304 305 277 277 242 241 212 212 192 192 Demi-diam. Ă  la pli-bande de cul. en avantp. les canons post. Ă  1786. a 310 294,5 290 274 269 255,5 248 225,5 217,5 197,5 197,5 181,5 181,5 Demi-diamĂštre au plus grand ren- flement du bourlet.. 234 220,5 207 204,5 192 189,5 175 167 156 145,5 145,5 132 132 Long. 1- entre ces 2 demi-diamĂštres depuis le derriĂšre de la de culasse pour les canons de 1786 2776 2690 2457 2631 2415 2476 2284 2328 2109 2505 2167 2226 1955 Long. r depuis le derr. de la de cul. jusqu’au devant des tour, b 1303 1243,5 1096 1227 1074 1157 1020 1087 943,5 1152 867 912 795 DiamĂštre Ă  la de cul. en avant p. les canons post. Ă  1786 a 620 589 580 548 538 511 496 451 435 395 395 363 363 DiamĂštre et longueur des tourillons 179 169 169 157 157 143 143 126 125 110 110 101 101 Écartementdes embases en avant des tourillons dep. 1786 leur tranche estperpendic. Ă  Taxe des tourill. b 497 474 476 434 444 403 409 353 356 307 320 290 292 Longueur totale. 3274 3158 2919 3065 2844 2876 2678 2678 2456 2811 2431 2466 2195 DiamĂštre de la lumiĂšre. 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 146ĂŽ k 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 Poids. 3520 k 3035 k 2487 1 2504 1 2115 1 2062 k 17I6 1 1174 k 1166 k 1006 k 848 k 749 k Prix matiĂšres comprises se calcule Ă  raison a Hans les canons de 1786, la plate-bande de culass b Pour les canons de 8 court, tj long et court , la de 500 fr. les 1000 est cylindrique ; depuis i longueur et l'Ă©cartement iilogr. 786, elle est conique, le sont pris en arriĂšre des plus grand diamĂštre k la partie antĂ©rieure. tourillons ces canons n'existent plus qu’en petit nombre. 12 CHAPITRE I. BOUCHES A PEU. VÉRIFICATION DES BOUCHES A FEU EN SERVICE. BOUCHES A FEU EN BRONZE. DĂ©gradations produites par le tir. A l'extĂ©rieur, les formes et les dimensions essentielles sont en gĂ©nĂ©ral peu exposĂ©es Ă  se dĂ©tĂ©riorer. Seulement les tourillons peuvent flĂ©chir Ă  la suite d’un tir prolongĂ©, particuliĂšrement dans les mortiers de 32 e et de 27 e . Les dĂ©gradations intĂ©rieures, beaucoup plus graves, sont produites les unes par la force Ă©lastique et la haute tempĂ©rature des gaz, dĂ©veloppĂ©s; les autres, par la pression du projectile et son action sur les parois de l’ñnn;. Les premiĂšres, qui sont le refoulement, les cavitĂ©s , chambres et ajfouitle- ments , les crevasses , les Ă©grenements } se manifestent en arriĂšre du projectile; les autres, telles que le logement , les battements , etc., se manifestent en avant leur effet est de dĂ©truire toute justesse dans le tir. En gĂ©nĂ©ral ces dĂ©gradations augmentent avec le calibre, quelle que soit l’espĂšce de la bouche Ă  feu. Refoulement. Accroissement du diamĂštre de l’ñme Ă  remplacement de la charge, plus marquĂ© avec boulets eusabotĂ©s qu'avec boulets roulants, et un peu plus fort dans le sens vertical. CavitĂ©s , chambi'es , ajfouillements. Vides agrandis ou produits par les gaz , qui dĂ©terminent la fusion d’une partie du mĂ©tal; ils prennent le nom d ’af- fouillements , quand ils s’écartent de la forme ronde pour prendre une forme allongĂ©e. Crevasses. Arrachements des molĂ©cules du mĂ©tal; elles commencent par n’ĂȘtre que de simples fissures sans profondeur, et finissent quelquefois par pĂ©nĂ©trer l’épaisseur totale du mĂ©tal. Egrenements. Stries de mĂ©tal causĂ©es par l’action de la poudre vers les parties angulaires, telles que l’orifice intĂ©rieur de la lumiĂšre, ou l’arĂȘte circulaire de la chambre des bouches Ă  feu dont lame est terminĂ©e en demi-sphĂšre. Logement. Compression du mĂ©tal, produite sur la partie infĂ©rieure de l’ñme, Ă  l’emplacement du projectile, par la pression que les gaz exercent sur lui en s’échappant par l’issue que le vent leur offre. L’usage des sabots ralentit cette dĂ©gradation, sans la prĂ©venir entiĂšrement. Battements. Compressions produites par les chocs du projectile. Ordinairement au nombre de trois dans les canons le premier dans la partie supĂ©rieure de l’ñme, un peu en avant des tourillons; le second Ă  la partie infĂ©rieure en avant du premier; le troisiĂšme Ă  la partie supĂ©rieure de la bouche. A mesure que le logement devient plus profond , ils s’approfondissent aussi eu se rapprochant du fond de l’ñme. C’est principalement par cette dĂ©gradation que les canons sont mis hors de service. Elle se reproduit dans les obusiers, en se modifiant suivant leur longueur et leur charge. Elle est peu sensible dans les mortiers. VERIFICATION DES BOUCHES A FEU EN SERVICE. 13 Bourlet. Par suite d’un tir longtemps prolongĂ©, le projectile refoule en avant le mĂ©tal qui termine le logement, d’oĂč il rĂ©sulte un renflement qu’on nomme bourlet. TraĂźnement du boulet. Traces longitudinales , laissĂ©es par un projectile dont la surface n’est pas bien unie. — Le tir Ă  balles produit dans toutes les parties de lame de nombreux battements et traĂźnements fort apparents , mais gĂ©nĂ©ralement de peu de profondeur. Êrajlement. Produit par un projectile qui se brise dans lame. Évasement. Accroissement des orifices de la bouebe, de la chambre ou de la lumiĂšre, du au refoulement du mĂ©tal. Egueulement. Lorsque TĂ©vasement de la bouche devient considĂ©rable, il prend le nom d’ egueulement. Bavures . Saillies de mĂ©tal hors de la tranche de la bouche, produites par le choc du projectile. Gerçures. T’entes Ă  la surface extĂ©rieure, produites par une trĂšs-forte compression intĂ©rieure. Ce dĂ©faut se remarque encore aux tourillons, aprĂšs un long service. DĂ©fauts de fabrication. Les Ă©preuves et les visites qui ont lieu dans les fonderies, ont pour objet de garantir contre ces dĂ©fauts. Cependant il importe de reconnaĂźtre ceux qui, dans certaines circonstances, auraient pu leur Ă©chapper. Dimensions a vĂ©rifier. Celles qui sont essentielles pour la justesse du tir et pour la relation entre la piĂšce et son affĂ»t. DĂ©fauts de fonte. — SouJJlures. CavitĂ©s Ă  parois lisses, provenant des gaz qui n’ont pas trouvĂ© d’issue, et sont restĂ©s dans la masse du bronze. — Chambres. CavitĂ©s Ă  parois grenues, provenant principalement du retrait du mĂ©tal; peuvent se rencontrer Ă©galement dans toute la masse du bronze Ă  l'iutĂ©rieur comme Ă  l’extĂ©rieur, surtout dans la volĂ©e, quand l’étranglement du moule Ă  l’astragale est trop prononcĂ©, et que la masseĂźotte est trop faible. — PiqĂ»res. De la mĂȘme nature que les chambres, mais ne prĂ©sentant qu’un point sans profondeur. — SiJJlets. Sillons dirigĂ©s dans le sens de la longueur de la piĂšce; ordinairement Ă  la partie supĂ©rieure des bouches Ă  feu, lorsqu’ils sont dus au dĂ©gagement des gaz; dans les endroits oĂč le moule prĂ©sente des Ă©tranglements, lorsqu’ils sont dus au retrait du mĂ©tal. — Cendrures. Taches plus ou moins profondes, produites par quelques impuretĂ©s mĂȘlĂ©es avec le mĂ©tal, souvent par la terre du moule, gĂ©nĂ©ralement sur la surface extĂ©rieure, surtout aux anses et aux tourillons. — Taches d’étain. Marques blanchĂątres sur toutes les parties de la surface extĂ©rieure, particuliĂšrement sur le second renfort des canons, la volĂ©e des mortiers, les anses et les tourillons; malgrĂ© leur couleur blanchĂątre, elles ne contiennent que 25 pour cent d’étain environ. — PiĂšces de rapport. Servent Ă  cacher quelques dĂ©fauts on les reconnaĂźt facilement, en frottant la surface avec un linge imbibĂ© d’acide nitrique. — Ondes , rayures et coups de foret , provenant du mauvais ajustage des outils ou de nĂ©gligence dans le forage; les ondes sont peu profondes et ordinairement tournĂ©es en hĂ©lice. 14 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. Instruments de vĂ©rification . Etalon Ă  coulisse et Ă  nonius. Il ne doit pas servir de mesure usuelle, mais seulement pour vĂ©rifier les autres instruments. Etalon Ă  biseaux , portant les divisions sur ses ldseatix. Etoile mobile , avec assortiment de pointes pour tous les calibres, y compris les mortiers et obusiers. Ses parties principales sont La boĂźte , garnie de 4 pointes en croix, dont 2 sont mobiles. — La tringle , composĂ©e de 3 parties qui se vissent l’une sur l’autre, selon la longueur des bouches Ă  feu Ă  vĂ©rifier, et portant 2 cylindres inclinĂ©s , qui poussent les pointes mobiles. — La hampe , enveloppant la tringle et formĂ©e de 3 tubes, qui s’ajoutent l’un Ă  l’autre, comme les parties de la tringle. — Le manche , composĂ© d’une poignĂ©e en bois, percĂ©e suivant son axe pour recevoir le bout de la triugle, et d’un tube de cuivre, ayant sur sa partie supĂ©rieure une ouverture, le long de laquelle est tracĂ©e YĂ©chelle d’agrandissement. Elle se monte sur 3 longueurs la l. rc pour mortiers; la 2. e pour piĂšces de campagne; la 3. e pour piĂšces de siĂšge et de place. Chaque portion de la hampe porte Ă  son extrĂ©mitĂ© un grain d’argent avec un trait indiquant le point de dĂ©part de l’instrument. La hampe dans toute sa longueur porte des divisions qui font connaĂźtre la position des pointes dans l’ñme de la piĂšce. , On visse sur la boĂźte les pointes du calibre de la piĂšce Ă  vĂ©rifier; on prĂ©sente la lunette du calibre sur les pointes qui doivent conserver dans celle lunette 1 mill. de ballottement, lorsqu’elles sont Ă  fond, afin qu’on puisse s’en servir avec des piĂšces anciennes, ou ayant des bourlets de mĂ©tal qui les mettraient au-dessous du calibre. On pousse ensuite la tringle de maniĂšre que les pointes mobiles touchent la lunette, on fait coĂŻncider le zĂ©ro de l’échelle du manche avec le trait du grain d’argent, et dans cette position on fixe le manche sur la tringle, en serrant Ă  l’aide de la clef l’écrou logĂ© dans la virole du manche. L’inclinaison des deux cylindres, placĂ©s sous les pointes mobiles, est ordinairement telle que l’étoile Ă©tant ainsi montĂ©e, lorsque la tringle s’enfonce de 2 cent., la saillie de chaque pointe mobile augmente de 1 mill., de sorte que ce mouvement indique une augmentation de 2 mill. dans le diamĂštre de l’ñme. Pour prendre le diamĂštre en un point de l’ñme, il faut pousser la tringle sans secousse et agir sur le manche avec une force toujours Ă©gale , jusqu’à ce qu’on sente les pointes arrĂȘtĂ©es par la paroi de l’ñme. On note le diamĂštre indiquĂ© par l’enfoncement de la tringle. On joint Ă  chaque Ă©toile un T Ă  coulisse graduĂ© pour tous les calibres , qui se place prĂšs de la bouche et qui soutient la hampe Ă  hauteur de l’axe de la piĂšce. Chat , pour reconnaĂźtre les cavitĂ©s existant dans lame. — Un tube graduĂ© et une tringle intĂ©rieure , comme dans l’étoile mobile. — 5 pointes , portĂ©es Ă  l’extrĂ©mitĂ© du tube par des branches , faisant ressort et tendant Ă  s’écarter. — Pour introduire l’instrument dans l’ñme, on resserre les pointes avec un anneau fixĂ© Ă  la tringle, on les laisse ensuite s’écarter en ramenant l’anneau au moyen de la tringle. On promĂšne l’instrument dans l’ñme jusqu’à ce que les pointes soient arrĂȘtĂ©es par les cavitĂ©s dans lesquelles elles pĂ©nĂštrent. VÉRIFICATION DES BOUCHES A FEU EN SERVICE. 15 Double Ă©querre a coulisse et a nonius , pour mesurer tous les diamĂštres extĂ©rieurs et la rectitude des deux tourillons, l’un par rapport Ă  l’autre elle porte pour ce dernier usage deux talons avec tringles. Deux lunettes , l’une du calibre exact, l’autre de 0, null 6 au-dessous. On s’en sert pour vĂ©rifier le diamĂštre des tourillons et la largeur des embases. La grande doit parcourir le tourillon dans toute sa longueur, le tourillon ne doit pas entrer dans l’autre. L’intervalle entre les cercles intĂ©rieurs et extĂ©rieurs delĂ  premiĂšre donne la largeur de l’embase. RĂšgle Ă  fourche et a coulisse , pour vĂ©rifier la distance entre le derriĂšre des tourillons et celui de la plate-bande de culasse pour les canons et obusiers, et celle entre le devant des tourillons et la tranche de la bouche pour les mortiers et pierriers. Grande rĂ©glĂ© Ă  croix , servant Ă  mesurer la longueur de lame. Refouloir de chaque calibre , pour prendre l’emplacement de l’orifice intĂ©rieur du canal de la lumiĂšre; on pique la tĂȘte du refouloir par la lumiĂšre avec un dĂ©gorgeoir. Deux sondes et des crochets d’acier , pour vĂ©rifier le diamĂštre et l’intĂ©rieur des lumiĂšres. Les sondes, l’une de rĂ©ception, l’autre de rebut, diffĂšrent entre elles de 0, iniU 2. Godet ii hampe , coudĂ© et Ă  douille , pour prendre avec de la cire Ă  sceller, l’empreinte des chambres, cavitĂ©s, etc. DĂ©gorgeoir , poinçon , pointe Ă  tracer , crochet , miroir , bougie, cire h sceller , fl, etc. Visite extĂ©rieure et intĂ©rieure. Visiter la surface extĂ©rieure, voir s’il ne s’y trouve pas des gerçures, des coups de boulets profonds; examiner les anses, le bouton, les tourillons; vĂ©rifier le diamĂštre des piĂšces derriĂšre les tourillons, le diamĂštre, la longueur, la position des tourillons. Examiner d’abord l’ñme des canons avec un miroir ou une bougie, pour reconnaĂźtre le caractĂšre des dĂ©gradations et diriger l’emploi des instruments. — Avec l’étoile mobile , reconnaĂźtre exactement les accroissements de diamĂštre Ă  l’emplacement de la charge, au logement du boulet, aux trois principaux battements, en relevant pour chaque enfoncement le point oĂč il commence, celui oĂč il a sa plus grande profondeur, celui oĂč il finit. Lorsque, dans une mĂȘme rĂ©gion de l’ñme, il se trouve plusieurs battements, on relĂšve seulement le plus profond. — Avec le chat, reconnaĂźtre exactement la position des cavitĂ©s, en s’arrĂȘtant particuliĂšrement Ă  remplacement de la charge; se bornera cette indication , si elles paraissent peu profondes ; dans le cas contraire, en prendre l’empreinte avec de la cire et distinguer les crevasses , les chambres. — S’assurer que les grains de lumiĂšre ne sont pas refoulĂ©s ou Ă©branlĂ©s ; passer un crochet d’acier dans la lumiĂšre pour y dĂ©couvrir les cavitĂ©s; prendre les diamĂštres en haut et en bas ; vĂ©rifier la position des orifices s’il est nĂ©cessaire. — Rapporter, Ă  l’indication de la dĂ©gradation intĂ©rieure, les gerçures qui pourraient exister Ă  l’extĂ©rieur. Tableau Ă  rĂ©diger. On rĂ©unit les rĂ©sultats de ces visites dans un tableau, prĂ©sentant dans une suite de colonnes verticales. — Le signalement. — Les dĂ©gradations extĂ©rieures aux tourillons, aux anses, au bouton de culasse telles que 16 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. ruptures et ploiement, au corps de la bouche Ă  feu; les dĂ©fauts de dimensions. — Les dĂ©gradations intĂ©rieures produites parla poudre Leur nature, leur profondeur la plus grande, leur distance Ă  la tranche de la bouche, avec des observations et des dĂ©tails particuliers; produites par le projectile logement, l. cr , 2. e et 3. e battement, pour chacun sa profondeur, sa longueur, sa distance Ă  la tranche de la bouche, avec des observations et dĂ©tails particuliers. — Les dĂ©gradations de la LumiĂšre, leur nature, leurs dimensions. — Des observations gĂ©nĂ©rales sur les dĂ©gradations ou les dĂ©fauts de fabrication non indiquĂ©s dans les colonnes du tableau, sur l’état de la bouche Ă  feu et l’utilitĂ© que le service peut en tirer. Les indications qui prĂ©cĂšdent peuvent diriger dans la vĂ©rification des diffĂ©rentes espĂšces de bouches Ă  feu, et le mĂȘme tableau peut servir pour en inscrire les rĂ©sultats. Elles doivent y ĂȘtre classĂ©es dans l’ordre suivant canons de siĂšge et de place dans l’ordre des calibres en commençant par le plus Ă©levĂ© , canons de campagne, obusiers , mortiers, pierriers; les bouches Ă  feu Ă©trangĂšres, lorsqu’il s’en trouve, Ă  la suite des bouches Ă  feu françaises de la mĂȘme espĂšce. Les causes, qui doivent faire mettre les bouches Ă  feu hors de service , ne sont pas dĂ©terminĂ©es d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale et prĂ©cise; les officiers chargĂ©s d’une vĂ©rification doivent se borner Ă  constater avec soin toutes les circonstances des dĂ©gradations, en indiquant dans les observations gĂ©nĂ©rales leur opinion sur l’état des bouches Ă  feu. On regarde comme n’étant plus d'un bon service les canons lorsque le logement du boulet a plus de 4, mill 7, s’ils doivent tirer Ă  boulets roulants; plus de 5, ini,1 6 , si c’est Ă  boulets ensabotĂ©s ; les mortiers et obusiers, lorsque les enfoncements ou augmentations de diamĂštre sont portĂ©s jusqu’à 7, ,niII 5. BOUCHES A FEU EIV FONTE DE FER. On procĂšde Ă  leur vĂ©rification de la mĂȘme maniĂšre et avec les mĂȘmes instruments que pour les bouches Ă  feu en bronze. Elles sont moins sujettes aux Ă©grĂšnements que les bouches Ă  feu en bronze, et le sont aussi beaucoup moins aux refoulements et aux logements de boulets ; mais on y trouve souvent des Ă©vasements et des affouillements trĂšs-profonds, causĂ©s par l’action des gaz ou par les progrĂšs de L’oxidation, surtout prĂšs de la mer on y remarque aussi les battements, traĂźnements et Ă©raflements. On les inscrit sur le mĂȘme tableau Ă  la suite des bouches Ă  feu en bronze. VISITE ET RECEPTION DES BOUCHES A FEU NEUVES. 17 VISITE ET RÉCEPTION DES BOUCHES A FEU NEUVES. BOUCHES A FEU EN BRONZE. Nota. Les instruments qui nese trouvent pas parmi ceux qui sont employĂ©s pour la vĂ©rification des bouches Ă  feu en service, sont dĂ©signĂ©s par un astĂ©risque *. Il faut de plus des tables complĂštes des bouches Ă  feu. Canons et obusiers. PremiĂšre visite avart l'Ă©preuve. Les canons sont forĂ©s Ă  2 mill., et les obusiers Ă  1 mill. au-dessous du calibre dĂ©finitif, avec tolĂ©rance de 0, mill 4 en plus et en moins j les obusiers de montagne sont au juste calibre. On vĂ©rifie les dimensions extĂ©rieures et intĂ©rieures, ainsi que les dĂ©fauts de fabrication, et on rejette immĂ©diatement les piĂšces prĂ©sentant des dĂ©fauts qui ne pourront pas rentrer dans les tolĂ©rances accordĂ©es, lorsqu’elles seront terminĂ©es. 1. ° Prendre le calibre de 0, in 08 en 0, m 08 dans la volĂ©e, Ă  partir de la tranche de la bouche; de 0, ,n 06 en 0, m 06 dans le second renfort; de 0, ,n 03 en 0, 1,, 03 dans le premier renfort. L’étoile mobile doit avoir un double assortiment de pointes, run* pour le calibre d’épreuve, l’autre pour le calibre dĂ©finitif. Examiner les surfaces intĂ©rieures et extĂ©rieures pour dĂ©couvrir les sifflets, chambres, soufflures, gerçures, cendrures, taches d’étain, rayures et coups de foret. Rechercher intĂ©rieurement ces dĂ©fauts Ă  l’aide d’une bougie ou du miroir; vĂ©rifier la forme des sifflets, chambres, soufflures, gerçures et cendrures, au moyen d’un godet garni de cire; mesurer leur profondeur avec un crochet ou un poinçon Ă©galement garni de cire; on peut aussi se servir de l’étoile mobile en y adaptant une pointe trĂšs-aiguĂ«. S’assurer avec une gouge ou un ciseau que ces dĂ©fauts n’ont point Ă©tĂ© masquĂ©s, observer les taches d’étain pour reconnaĂźtre les fissures. On ne tolĂšre aucun sifflet, on ne passe intĂ©rieurement ni chambre ni soufflure depuis le fond de l’ñme jusqu’à la naissance de la volĂ©e dans les canons ou dans la chambre et Ă  l’emplacement du projectile dans les obusiers; dans le reste de lame jusqua la bouche, on tolĂšre les chambres et soufflures de 4, m,11 5 de profondeur; Ă  l’extĂ©rieur on tolĂšre celles de 4, mill 5. On tolĂšre les ondes, rayures et coups de foret qui doivent disparaĂźtre lorsque la piĂšce est mise Ă  son juste calibre. 2. ° S’assurer si les tourillons sont bien dressĂ©s, si leurs axes forment une meme ligne droite, au moyen de la double Ă©querre Ă  coulisse et Ă  nonius , dont les deux talons doivent s’appliquer exactement sur deux arĂȘtes quelconques correspondantes des tourillons. — S’ils sont cylindriques, s’ils ont le diamĂštre prescrit, avec les deux lunettes — si l’axe des tourillons est Ă  la distance voulue de celui de la bouche Ă  feu, Ă  l’aide de deux croix *, dont l’une s’adapte Ă  la tranche de la bouche et l’autre au faux boulon. Les tourillons Ă©tant placĂ©s horizontalement, la lumiĂšre en dessus, ces croix sont disposĂ©es de maniĂšre que leurs branches dĂ©terminent deux plans perpendiculaires ; 1 un vertical reprĂ©sente le plan de tir, l’autre horizontal doit contenir 2 18 CHAPITRE I. BOUCHES A FI-U. l’axe des tourillons. On vĂ©rifie d’abord au compas le centre de la tranche de chaque tourillon ; faisant ensuite tourner la bouche Ă  feu, les tourillons verticaux, on tend un fil de laiton d’une croix Ă  l’autre tolĂ©rance 1 mill. en dessus et en dessous. — S’assurer avec les croix si l’axe des tourillons est perpendiculaire au plan vertical de tir ; aucune tolĂ©rance. — Si l’orifice supĂ©rieur de la lumiĂšre est dans le plan de tir; tolĂ©rance 0, mill G. 3. ° VĂ©rifier la distance du derriĂšre des tourillons au derriĂšre de la plate- bande de culasse, avec la rĂ©glĂ© Ă  fourche et Ă  coulisse tolĂ©rance 2, ,uill 5 en plus et en moins; mais cette distance doit ĂȘtre la mĂȘme pour les deux tourillons de la mĂȘme bouche Ă  feu. — La longueur des tourillons, avec une rĂ©glĂ© portant les tolĂ©rances 2 mill. en moins. — Si les embases sont bien dressĂ©es et si l'angle que forment leurs tranches avec les tourillons est bien vif. — La largeur des embases avec la gronde lunette tolĂ©rance 1 mill. en plus et en moins. — Si les embases sont a Ă©gale distance de l’axe de la bouche Ă  feu, avec un Ă©chantillon , ou Y Ă©talon Ă  coulisse et h nonius ; aucune tolĂ©rance n'est accordĂ©e. — L’écartement des embases, avec la double Ă©tjucrre Ă  coulisse et Ă  nonius; tolĂ©rance 0, ,m!1 6 en moins, rien en plus. 4. ° VĂ©rifier la direction du canal de lumiĂšre par rapport au plan vertical de tir au moyen d’une sonde * portant un fil Ă  plomb et une coulisse mobile ; tolĂ©rance 0, miU 6 aux deux orifices de la lumiĂšre. — La distance de l'orifice extĂ©rieur de la lumiĂšre Ă  la plate-bande de culasse, avec une rĂ©glĂ© portant les tolĂ©rances de 0, imll 6 en plus et en moins. — Le diamĂštre du canal de lumiĂšre avec deux sondes , l’une de rĂ©ception et l’autre de rebut, diffĂ©rant de 0, ,mll 2. — Les diamĂštres extĂ©rieurs, avec la double Ă©juerre Ă  coulisse et Ă  nonius , on tolĂšre 1 mill. en plus et en moins pour tous les diamĂštres extĂ©rieurs, exceptĂ© pour ceux de la plate-bande de culasse et du plus grand renflement du bourlet dans les canons, ou de la plate-bande de la bouche dans les obusiers. On n’accorde pour ces derniers diamĂštres que 0, mill 6 en plus cl en moins, pourvu que les variations soient daus le mĂȘme sens. 5. ° Mesurer la distance de la plate-bande de culasse au plus grand renflement du bourlet dans les canons ou Ă  la plate-bande de la bouche dans les obusiers, avec une rĂšgle avec tasseaux portant les tolĂ©rances en plus et en moins, savoir 2 mill. pour les canons de siĂšge; l, null 5 canons de campagne et obusiers. — VĂ©rifier l’emplacement des renforts; tolĂ©rance 2 mill. en plus et en moins, pourvu que la longueur totale de la piĂšce soit dans les tolĂ©rances. ‱— L’emplacement, l’inclinaison et les dimensions des anses, avec un chevalet , des gabarits et un T sur lequel sont marquĂ©es les tolĂ©rances; tolĂ©rance en avant et en arriĂšre de la position des anses 2, Jnill 5 en plus ou en moins; 2, ,mll 5 sur leur Ă©cartement, 1 mill. sur l’équarrissage, 4, m,n 5 sur la longueur et la hauteur. DeuxiĂšme visite aprĂšs les Ă©preuves du tir et de l’eau v. p. 22. La bouche Ă  feu est rebutĂ©e si l’eau, comprimĂ©e Ă  la pression de 4 atmosphĂšres, suinte dans une partie quelconque de lame. Si elle suinte entre le grain de lumiĂšre et le mĂ©tal de la bouche Ă  feu, on remet un grain, et la piĂšce subit une nouvelle Ă©preuve du tir d’un seul coup et une nouvelle Ă©preuve de l’eau. ReconnaĂźtre avec l’étoile mobile, munie des mĂȘmes pointes que pour la premiĂšre visite, les altĂ©rations du calibre; on prend les diamĂštres de l’ame des canons et ceux de lame et de la chambre des obusiers aux mĂȘmes points qu’à la premiĂšre visite, pour comparer les nouvelles cotes avec les premiĂšres. Les VISITE ET RECEPTION DES BOUCHES V FEU NEUVES. 19 Louches Ă  feu dont les dĂ©gradations de PĂąme ou de la chambre sont reconnues ne pouvoir disparaĂźtre par l’alĂ©sage qui doit mettre le calibre dans les tolĂ©rances fixĂ©es Ă  la troisiĂšme visite, sont rebutĂ©es immĂ©diatement. TroisiĂšme visite. Les piĂšces Ă©tant mises au calibre dĂ©finitif, et terminĂ©es dans leurs dimensions extĂ©rieures 1. ° Examiner l’intĂ©rieur de l’ñme avec le miroir ou la bougie, pour reconnaĂźtre les ondes, coups de foret, les traces de logements ou de refoulements. Mesurer les diamĂštres de l’ame des canons et ceux de l’ñme et de la chambre des obusiers, avec l’étoile garnie de ses pointes au calibre dĂ©finitif. On ne passe aucune tolĂ©rance en dessous du calibre exact ; on peut le dĂ©passer, mais Ă  1 mill. en dessus, la piĂšce est rebutĂ©e. Dans les canons on ne tolĂšre aucune trace de logement Ă  l’emplacement du projectile ; dans les obusiers, on en admet de 0, mill 4 de profondeur. On ne tolĂšre ni battements, ni chambres, ni soufflures, ni coups de foret, du fond de l’ñme Ă  la naissance de la volĂ©e dans les canons, ou dans la chambre et Ă  l’emplacement du projectile dans les obusiers ; dans le reste de l’ñme on tolĂšre les souillures et les chambres dont la profondeur n’excĂšde pas 3, mi1 4 ; on n’accorde que 0, ,mll 4 de variation dans les diverses cotes du calibre de lame d’une mĂȘme bouche Ă  feu. 2. ° VĂ©rifier la longueur de l’ñme des canons et la longueur totale intĂ©rieure des obusiers, avec une rĂ©glĂ© Ă  tasseaux demi-cylindriques, portant les tolĂ©rances 2, mill 5 en plus ou en moins pour les canons de siĂšge et 2 mill. j>our ceux de campagne et pour les obusiers. On mesure la longueur de la chambre des obusiers; tolĂ©rance 0, ,mI1 6 en plus ou en moins. 3. ° VĂ©rifier la distance de l’orifice intĂ©rieur de la lumiĂšre au fond de lame ou de la chambre, Ă  l’aide d’un refouloir h tĂšte arrondie comme le fond de l'Ăąme ou de la chambre, indiquant les tolĂ©rances 3, mill 4 du cĂŽtĂ© de la volĂ©e, rien du cĂŽtĂ© de la culasse. 4. ° VĂ©rifier la rectitude de l’ñme et de la chambre, la coĂŻncidence de leurs axes et la concentricitĂ© des surfaces intĂ©rieures et extĂ©rieures, au moyen du compas cVĂ©paisseur * . 5. ° Mesurer la distance entre le derriĂšre de la plate-bande de culasse et la tranche de la bouche, avec deux 7’egles en Ă©querre et a coulisse * ; tolĂ©rance en plus ou en moins 3, mill 5 pour les canons de siĂšge; 2,”“ 11 5 pour ceux de campagne et les obusiers. VĂ©rifier les diamĂštres du boutou et de son collet avec la double Ă©querre Ă  coulisse et Ă  nonius ; tolĂ©rance i mill. en plus et eu Inoms. VĂ©rifier toutes les moulures avec des profils. QuatriĂšme visite. — VĂ©rifier le tracĂ© de la ligne de mire avec les croix. Mortiers et Pierriers. PremiĂšre visite. Les mortiers sont forĂ©s avant l’épreuve Ă  2 mill. au-dessous du calibre dĂ©finitif, avec tolĂ©rances de 0, milI 4 en plus et en moins; les mortiers de 15 e et les pierriers sont mis immĂ©diatement au calibre exact. 1. Prendre les diamĂštres de l’ñme de 0, m 03 en 0, ni 03. La croix Ă  hoh»u* qui sert pour cette opĂ©ration, est formĂ©e de 4 branches Ă©gales, terminĂ©es par des arcs du mĂȘme rayon que l’ñme; sur l’une d’elles est un nonius Ă  coulisse, ju’ou fait mouvoir avec un boulon qui sert aussi de vis de pression; sur la 20 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. branche opposĂ©e est un talon destinĂ© Ă  maintenir la croix dans un plan per pendiculaire Ă  l'axe. Il faut deux croix pour chaque calibre de mortier, celle du calibre d’épreuve et celle du calibre dĂ©finitif; il n’en faut qu’une pour le picrricr. La croix Ă  nonius est un instrument d’un prix assez Ă©levĂ©; toutes les fonderies n’en sont pas pourvues pour les calibres d’épreuve. On la remplace dans Ja premiĂšre visite par VĂ©toile mobile , si elle est munie des pointes convenables, ou par le calibre de fabrication, vĂ©rifiĂ© par l’étalon. 2.° Examiner les surfaces intĂ©rieures et extĂ©rieures; on ne tolĂšre aucun sifflet, on ne passe intĂ©rieurement ni chambre ni soufflure dans la chambre et Ă  l’emplacement du projectile; dans le reste de l’ñme on tolĂšre les chambres et soufflures de 4, nillI 5 de profondeur; Ă  l'extĂ©rieur on tolĂšre celles de 4, ,mll 5 on tolĂšre les ondes, rayures et coups de foret, qui doivent disparaĂźtre lorsque la piĂšce est mise Ă  son juste calibre. —VĂ©rifier les tourillons comme pour les canons, au moyen de deux croix , dont l’une s’adapte sur la partie conique du mortier. — VĂ©rifier la distance du devant des tourillons Ă  la tranche de la bouche avec la rĂ©glĂ© a fourche et coulisse ; tolĂ©rance 2, m,11 5 en plus et en moins, mais cette distance doit ĂȘtre la mĂȘme pour les tourillons d’une mĂȘme bouche Ă  feu. — Mesurer la longueur des tourillons en dessus et en dessous comme pour les canons; vĂ©rifier les renforts des tourillons avec des gabarits *. — VĂ©rifier comme pour les canons, si les embases sont Ă  Ă©gales distances de l’axe de la bouche Ă  feu; si elles ont l'Ă©cartement prescrit; — vĂ©rifier la direction du canal de lumiĂšre. — VĂ©rifier la distance de l'orifice extĂ©rieur de la lumiĂšre Ă  la tranche de la bouche, avec un gabarit * indiquant les tolĂ©rances 0, in,11 G en plus et en moins. —Mesurer comme pour les canons, le diamĂštre du canal de lumiĂšre et tous les diamĂštres extĂ©rieurs. — VĂ©rifier la position de l'anse avec des gabarits * et un T * . DeuxiĂšme visite. — Comme pour les canons. TroisiĂšme visite. — L° Examiner l’intĂ©rieur de lame, prendre ses diamĂštres de 0, in 03 en 0,”'03 avec la croix Ă  nonius*-, on ne passe aucune tolĂ©rance au- dessous du calibre exact ; Ă  1 mill. en dessus la piĂšce est rebutĂ©e. On ne tolĂšre aucune trace de logement Ă  l’emplacement du projectile. On ne tolĂšre ni battements, ni chambres, ni soufflures, ni coups de foret dans la chambre et Ă  l’emplacement du projectile; dans le reste de lame on tolĂšre les soufflures et chambres dont la profondeur n’excĂšde pas 3, miil 4. — On n’accorde que 0, mill 4 de variation entre les diverses cotes du calibre dans une mĂȘme bouche Ă  feu. 2. ° VĂ©rifier la longueur de l’ñme et de la chambre avec un T Ă  coulisse * ; tolĂ©rance 2 mill. en plus et en moins pour l’ñme, 0, mill 6 pour la chambre. — On s’assure avec un Ă©chantillon que les parois de l’ñme et de la chambre se raccordent parfaitement. — VĂ©rifier la distance de l’orifice intĂ©rieur de la lumiĂšre au fond de la chambre au moyen d’un tampon. 3. ° VĂ©rifier la rectitude de lame et de la chambre, la coĂŻncidence de leurs axes et la concentricitĂ© des surfaces intĂ©rieures et extĂ©rieures , comme pour les canons. — VĂ©rifier la longueur totale des mortiers et pierriers avec une double Ă©querre a coulisse , tolĂ©rance 2,’ lllI1 5 en plus ou en moins. — VĂ©rifier la ligne de mire comme pour les canons. Les tourillons des mortiers de 32 e et 27 e sont souvent faussĂ©s par le tir d’épreuve. 21 VISITE ET RÉCEPTION DES BOUCHES A FEU NEUVES. Eprouvette. L’éprouvette ne subit pas d’épreuves; vĂ©rifier l'inclinaison de l’axe par rapport Ă  l’horizon j au moyen d’un quart de cercle Ă  niveau placĂ© sur la tranche de la bouche, aprĂšs avoir Ă©tabli la semelle sur une plateforme parfaitement horizontale. On ne passe aucune tolĂ©rance. — S’assurer que les gĂ©nĂ©ratrices de lauic sont perpendiculaires au plan de la tranche. Mesurer les dimeusions de l’ñme avec un diamĂštre Ă  talon et Ă  nonius , que l’on compare au diamĂštre fixe-, la chambre avec un gabarit , le diamĂštre de la lumiĂšre 3, imI1 4 avec une sonde. On ne passe aucune tolĂ©rance sur ces trois diamĂštres. On n’admet aucune soufflure dans Taine ni dans la chambre. —VĂ©rifier les autres dimensions comme pour les autres bouches Ă  feu; memes tolĂ©rances. Quant aux dimensions des semelles, on passe en plus et en moins 2 mill. sur leur longueur et largeur, 1 mill. sur leur Ă©paisseur. VĂ©rifier la position et l’inclinaison de la lumiĂšre comme pour les mortiers; on accorde les mĂȘmes tolĂ©rances pour l’orifice extĂ©rieur, mais Ă  l’intĂ©rieur aucune tolĂ©rance n’est accordĂ©e. VĂ©rifier les diamĂštres des globes avec deux lunettes , l’une de rĂ©ception , l’autre de rebut, diffĂ©rant entre elles de 0, ,mll 2 ; s’assurer de l’exactitude des filets de l’Ɠil et de ceux du bouchon, avec un peigne ; on ne tolĂšre aucune soufflure sur leur surface. Pour les tolĂ©rances dans le service, voy. Ciiat. V, Epreuves de la poudre. BOUCHES A FEU EIV FONTE DE FER. Le tir d’épreuve ne produisant ni battement ni Iogen ent sensible, elles sont mises de suite au calibre dĂ©finitif et elles ne sout soumises qu’à deux visites. Dans la premiĂšre visite on vĂ©rifie la concentricitĂ© des deux surfaces et la rectitude de l’ñme. Les dĂ©fauts sous ce rapport sont plus marquĂ©s dans ces bouches Ă  feu, parce qu’elles ne sont pas tournĂ©es. On se sert d’un compas d'Ă©paisseur , formĂ© de deux longues rĂšgles en bois parallĂšles et rĂ©unies Ă  Tune de leurs extrĂ©mitĂ©s par une traverse. La bouche Ă  feu Ă©tant placĂ©e horizontalement, on introduit dans l’ñme une des rĂšgles garnie de deux cylindres ou coussinets, par lesquels elle repose sur la paroi infĂ©rieure. L’autre rĂšgle porte Ă  sou extrĂ©mitĂ© libre une rainure, dans laquelle glisse uue petite rĂšgle en fer. Au moyen de celle-ci on mesure la distance de la surface extĂ©rieure Ă  la rĂšgle. On fait faire un demi-tour Ă  la piĂšce, et on prend la mĂȘme mesure dans un point correspondant au premier. La demi - diffĂ©rence des deux cotes donne l’excentricitĂ©. On la mesure ordinairement au fond de Taine et dans deux plaus perpendiculaires, dont l’un passe par la lumiĂšre. Les autres opĂ©rations se font comme pour les bouches Ă  feu en bronze et avec les mĂȘmes instruments. TolĂ©rances sur les dimensions principales ExcentricitĂ© au fond de l’ñme, et arcure dĂ©rangement dans les tronçons des moules 4, mill 5 pour canons et canons-obusiers de 22 e ; 4 mill. pour canons-obusiers de petit calibre.— Courbure de Came , 3 mill. pour canons et canons-obusiers de 22 e ; 2 mill. pour canons-obusiers de petit calibre. Calibre de Came Canons l,'“ lll l eu plus, en moins; canons- obussier l, 1TlU 4 eu plus, rien eu moins. — Calibre de la chambre des canons-obusiers CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. 22 2 mill. en plus, 1 mill. en moins. — Calibre de la lumiĂšre de toutes les bouches Ă  feu 0, ,nill 6 en plus et moins. — Profondeur des ondes et coups de foret , y compris l’excĂšs de calibre, 2 mill. Profondeur des chambres et vides de toutes especes sur la volĂ©e, 5, imll 5, sur le renfort, 5 mill. — Cul-de-lampe des canons et canons-obusiers de 22 e , 10 mill. — Culasse des canons-obusiers de petit calibre, 5 mill. — Tulipe et bourlet, s’ils ne pĂ©nĂštrent pas Ă  plus de 5 mill.; dans la volĂ©e prolongĂ©e, 10 mill. — Croc de brague, 0 mill. ; embases, pourvu qu’ils ne pĂ©nĂštrent pas Ă  plus de 5 mill.; dans le renfort, 14 mill. — DerriĂšre et dessous des tourillons, 10 mill.; id. devant et dessus, 14 mill. — Dans l’intĂ©rieur du renfort, 3 mill.; de la volĂ©e, 4 mill.; du canal de lumiĂšre, l, nnll l. Emplacement de Vorifice de la lumiĂšre , intĂ©rieurement en avant du point fixĂ©, 5 mill.; en arriĂšre, 5 mill.; extĂ©rieurement en avant et en arriĂšre à’id ., 3 mill. — Emplacement des trous de boulons de platine , par rapport Ă  l’orifice extĂ©rieur de la lumiĂšre, 1 mill. — Emplacement de l'axe des tourillons en avant du point fixĂ©, 4 mill.; en arriĂšre, 3 mill.; en dessus et en dessous, 2, m,11 l. — DiffĂ©rence dans remplacement des tourillons de la mĂȘme piĂšce, l mill. — Écartement et longueur des embases , 5 mill. en plus ; 3 mill. en moins. Longueur de la bouche Ă feu 9 en plus ou en moins non compris le bouton et son collet, 4, ,mll 5. — Longueur intĂ©rieure , 4 ,"> m 5 en plus; 1 mill. en moins. — Longueur de la chambre , en plus ou en moins, 3 mill. DiamĂštre Ă  la plate-bande de culasse , 4, lulll 5 en plus; 3 mill. en moins.— Au plus grand renfement du bourlet , 4, imI1 5 en plus; 3 mill. en moins. Ces variations ne sont tolĂ©rĂ©es pour les canons que si, Ă©tant dans le mĂȘme sens, leur diffĂ©rence n’excĂšde pas 3 mill.; si elles sont en sens contraire, leur somme devra ĂȘtre renfermĂ©e dans la mĂȘme limite. — DiamĂštre des renforts , au commencement et Ă  la fin et au logement de la charge des canons-obusiers, autres que celui de 22 e , 5 mill. en plus; 3 uiill. en moins. — Id. des tourillons , 2 mill. en plus et en moins. — Id. du trou du support-tourillon, 1 mill. en plus et en moins. — Id. du trou de vis de pointage , 2 mill. en plus et en moins. s Distance de l’axe de la piĂšce au point de mire de la volĂ©e, pour les canons- obusiers, 5 mill. en plus; 3 mill. en moins; — de l’axe de la piĂšce au point de mire de culasse, 5 mill. en plus; 2 mill. en moins. La somme ou la diffĂ©rence de ces variations ne doit pas excĂ©der 1 mill. — de l’orifice extĂ©rieur de la lumiĂšre au cotĂ© droit du support de platine, 1 mill. Epaisseur du mĂ©tal autour du trou du support - tourillon, 2 mill. en plus ou en moins; — autour du trou du croc de braque, 2 mill. id.; — autour du trou de vis de pointage, 3 mill. id. — DĂ©viation de l’axe du trou du support- tourillon, t mill. ÉPREUVES. Dans certaines circonstances il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de soumettre les bouches Ă  feu en service aux Ă©preuves qui s’exĂ©cutent dans les fonderies. Les canons et obusiers , placĂ©s tout prĂšs de La butte, tirent o coups sous l’angle de 5 degrĂ©s sexagĂ©simaux. Le chargement est le mĂȘme que celui qui est en usage dans les Ă©coles; poulies canons, h boulet roulant avec un bouchon sur la poudre et un autre sur bPRKUVtiS. 23 le projectile, refoulĂ©s chacun de 1 coup. Les bouclions sont façonnĂ©s Ă  l’ordinaire, et les gargousscs sont confectionnĂ©es sur des mandrins en fonte de fer. Calibres. 24. 16. 12. 8. Poids des bouchons. 0 k ,44 0 k ,30 0 k ,28 0 k ,20 DiamĂštre des mandrins 135 nn11 , 119 nuU , 108““ ll 5 95" m . Les boulets et obus sont choisis et vĂ©rifiĂ©s avec les lunettes; ils doivent ĂȘtre sans coutures ni Ă©raflures et, autant que possible, du calibre moyen entre les lunettes des forges. La poudre, Ă©prouvĂ©e par 3 coups d’éprouvette, doit ĂȘtre de la meilleure qualitĂ©. Les charges, pesĂ©es avec soin, sont fixĂ©es ainsi qu’il suit Canons de siĂšge et de place. Can. d et le logement du tĂ©ton avec un e fraise conique de mĂȘme numĂ©ro que le grain. Remplacer le grain par un autre d’un numĂ©ro supĂ©rieur. Faire disparaĂźtre le taraudage existant dans l’emplacement du grain, en employant le foret cylindrique, dont le tĂ©ton conducteur entre juste dans le trou taraudĂ©. Pousser ce foret, jusqu’à ce que son tĂ©ton vienne porter sur le repos de la grande base du tĂ©ton du grain que l’on vient de retirer. Faire disparaĂźtre les deux repos actuellement existants avec une fraise conique du numĂ©ro du grain Ă  placer; pousser cette fraise, jusqu’à ce que son repos vienne poser sur le ressaut laissĂ© par le dernier foret employĂ©. Reprendre ce foret et le faire descendre, au moyen d’un repĂšre, jusqu’à ce que son couteau laisse un repos distant de la petite base actuelle du cĂŽne, d’une quantitĂ© justement Ă©gale Ă  la hauteur de la partie conique du nouveau grain. Reprendre une seconde fois la fraise conique et achever le logement du tĂ©ton, en la faisant descendre jusqu’à ce que son repos s’appuie sur celui que l’on vient de faire. — Le taraudage se fait au moyen de tarauds de diffĂ©rents numĂ©ros, ou plus rĂ©guliĂšrement avec le porte-couteaux Ă  dents de loup du meme numĂ©ro que celui du grain Ă  poser; on augmente successivement la saillie des dents, jusqu’à ce que les filets approchent d’avoir leur profondeur ; on termine alors le taraudage en passant successivement jusqu’au dernier les tarauds correspondants Ă  chaque numĂ©ro de grain. Pour employer les tarauds, on enlĂšve la cage de la machine, et on les tourne au moyen d’un tourne-Ă -gauche. Poser le grain. AprĂšs l’avoir graissĂ©, on le met en place au moyen du tourne- Ă -gauche, que l’on tourne jusqu’au refus. L’entailler circulairement avec une tranche un peu au-dessus du renfort, le casser et enlever l’excĂ©dant au ciseau et Ă  la lime. — Avec un e fraise arrondie comme le fond de lame, enlever la partie du grain qui fait saillie dans l’intĂ©rieur. Cette fraise est adaptĂ©e Ă  une longue tige en fer, dont on appuie le bout contre la crĂ©maillĂšre d’un cric ou la pince d’un levier, sur laquelle on fait effort, tandis qu’on fait tourner cette tige Ă  droite et Ă  gauche avec un croisillon. — A dĂ©faut de fraise, on remarque la partie du grain qui dĂ©passe lorsqu’il est prĂšs d’arriver Ă  fond; on retire le grain; on coupe l’excĂ©dant suivant l’arrondissement de lame, et on remet le grain. On reconnaĂźt que le nouveau grain est parvenu Ă  fond de son logement, en regardant dans l’ñme avec une bougie, quand il approche de son emplacement Ă  l’instant oĂč la hase du tĂ©ton parvient sur le repos du fond d’ñme qui lui sert d’arrĂȘt dans les canons, on voit distinctement suinter t’huile dont le tĂ©ton Ă©tait imprĂ©gnĂ©, par l’effet de la pression qu’il Ă©prouve dans son logement. En cas d’urgence, on peut mettre des grains de lumiĂšre en fer. RÉPARATIONS DES BOUCHES A FEU. 2 7 RÉPARATIONS DES BOUCHES A FEU, moyens pour mettre les piĂšces en Ă©tat de tirer des projectiles d’en calibre diffĂ©rent. AlĂ©sage de i,’ame. Instruments Ă  employer l.° Une tige enfer PI. 2 de 54 mill. environ de diamĂštre et de 3, ,n ÜO de longueur, pouvant servir pour tous les calibres. Sa tĂšte aplatie en pince percĂ©e de 2 trous pour le passage des boulons qui fixent le porte-couteau; en arriĂšre de la pince un petit Ă©paulenient servant d’appui, d’un cotĂ© au porte-foret, de l’autre au rouleau directeur; la tige percĂ©e sur toute sa longueur de petits trous de 14 mill. de diamĂštre. 2. ° Un alĂ©soir pour chaque calibre , formĂ© d’un rouleau en bronze de 54 mill. d'Ă©paisseur et de 2 mill. au-dessous du diamĂštre du canon, percĂ© au centre d’un trou pour la tige; sc fixant sur la tige au moyen de clavettes introduites de force entre la tige et des Ă©chancrures pratiquĂ©es au trou central. Dans le pourtour du rouleau sont formĂ©es 5 entailles Ă  queue d’aronde, dans lesquelles sc glissent des coins en acier , formant un cylindre du calibre Ă  obtenir. Sur la face de devant est Ă©galement pratiquĂ©e une coulisse pour loger 1 e couteau, qui y est maintenu par une vis. Ce couteau est percĂ© d’un trou elliptique dans lequel passe la vis, et qui lui permet de se baisser ou de s’élever d’une certaine quantitĂ©. Les entailles et la coulisse sont les mĂȘmes pour tous les rouleaux, et les couteaux, ainsi que les coins , sont communs Ă  tous les calibres. 3. ° Un couteau arrondi coupant en avant et sur le cĂŽtĂ©; la forme de l’arrondissement est celle du fond de i’àme il peut ĂȘtre ajustĂ© en place du couteau n° 1 sur le rouleau de l’alĂ©soir. 4. ° Des lunettes, pour ajuster les couteaux et coins d’acier suivant les calibres. 5. ° Trois cylindres ou tampons en bois , deux de380 mill. Ă  400 mill. de Iong. r , Ă©vidĂ©s pour laisser passor la tige sans frottement, portant Ă  chaque extrĂ©mitĂ© de petites placjues ou coussinets en cuivre, destinĂ©s Ă  maintenir la tige sur l’axe de la piĂšce, en avant ou en arriĂšre du rouleau , suivant la marche de l’opĂ©ration. —‱ Le troisiĂšme de peu de longueur, en deux parties; se plaçant Ă  la tranche de la bouche pour maintenir le foret, lorsque celui-ci est un peu engagĂ©; serrĂ© par un coin sous sa partie infĂ©rieure, qui est lĂ©gĂšrement aplatie. — Le diamĂštre des cylindres suivant le calibre. f.° Une ou deux demi-lunes en bois , fixĂ©s sur des chantiers dans la direction de l’ame et servant Ă  maintenir la queue de la tige. 7.° Une roue de 1 mĂštre de diamĂštre, garnie de poignĂ©es sur son pourtour; fixĂ©e sur la tige, avec laquelle elle fait corps par une clavette qui se loge dans un des trous de la tige et dans une des Ă©chancrures pratiquĂ©es diamĂ©tralement autour du trou central de la roue. La Planche 2 reprĂ©sente le systĂšme montĂ©. On le fait avancer au moyen d’un collier en bois fixĂ© sur la tige, d’un cordage attachĂ© aux extrĂ©mitĂ©s des bras, d’un cric de rappel attachĂ© aux anses ou Ă  la culasse , et dont le crochet est embrassĂ© par le cordage. Pour faire l'entrĂ©e , on ajuste le rouleau au calibre de ht piĂšce, eu remplaçant les petits coins en acier par des coins en bois dur, eL on y met le couteau n.” 1, prismatique et coupant sur le cĂŽtĂ©; on introduit dans l’àmc la 28 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. tige munie d’un cylindre en bois et du rouleau, rapprochĂ© le plus possible du cylindre, le couteau placĂ© en arriĂšre; la roue est Ă©galement fixĂ©e le plus prĂšs possible de la bouche. UentrĂ©e faite , on retire la tige; on met les coins en acier; on retourne le rouleau et on y met le couteau arrondi n.° 2 ; on continue l’opĂ©ration en reculant la roue et en faisant avancer ce couteau jusqu’à ce que le fond dame soit terminĂ©. Pour les mortiers et obusiers on peut employer un moyen plus expĂ©ditif.— La bouche Ă  feu est solidement fixĂ©e dans une position verticale. — On prend un rouleau cylindrique en bois, plus long que l’àme de 170 mill. ; l’une des extrĂ©mitĂ©s ayant le calibre actuel sur une longueur de 50 mill. Ă  GO mill. ; le reste tournĂ© au calibre Ă  obtenir et terminĂ© comme le fond de lame; les deux extrĂ©mitĂ©s entaillĂ©es pour recevoir les bras d’un tourne-Ă -gauche. — A la jonction des deux parties cylindriques le bois est percĂ© diamĂ©tralement d’un trou pour recevoir le couteau; et Ă  partir de ce trou, une rainure est creusĂ©e sur le cylindre pour le dĂ©gagement des buchilles. — Le couteau est un prisme en fer de 3 mill. de hauteur environ sur 11 mill. d’épaisseur, d’une longueur Ă©gale au calibre Ă  obtenir; ses deux bouts garnis d’acier forment l’arĂ©te tranchante et la contre-partie; il ne coupe qu’en avant et dĂ©passe Ă©galement le cylindre des deux cotĂ©s; il se fixe au moyen de clavettes ainsi le couteau est maintenu d’abord par le cylindre d’entrĂ©e, et aussitĂŽt qu’il est engagĂ©, la direction est de plus assurĂ©e par le cylindre pour lequel il fait l’ouverture. — Lorsque la partie cylindrique est achevĂ©e, pour en faire le raccordement, on retourne le cylindre et on fixe un autre couteau, d’une forme convenable, sur la partie terminĂ©e comme le fond de l’ñme. Au besoin on peut employer un cylindre semblable pour les canons; ou supprime alors la partie antĂ©rieure pour terminer le fond de lame. On peut remplacer le cric de rappel par une vis de pointage. Par ce procĂ©dĂ© on peut enlever jusqu’à 4 mill. de mĂ©tal sur le rayon. — RĂ©tablir l ame des piĂšces dĂ©gradĂ©es par le tir. — Mettre aux calibres français des piĂšces Ă©trangĂšres, qui en gĂ©nĂ©ral sont au-dessous de 2 mill. Ă  4 mill. — Mettre une bouche Ă  feu en Ă©tat de tirer des projectiles d’un calibre supĂ©rieur. Quant aux projectiles d’un calibre trop faible , on peut les tirer, sans perdre de la justesse et sans dĂ©grader l’ñme, avec des sabots de dimensions convenables, si l’on n’a rien Ă  craindre des Ă©clats. Faire disparaĂźtre la chambre porte-feu. Quand le porte-feu a moins de 30 mill. de profondeur, et quand il reste entre le fond et la surface du cul-de-lampe au moins 150 mill., pour 24; 130 mill. pour 16; 120 mill. pour 12 ; 100 mill. pour 8; on emploie les moyens indiques pour l’alĂ©sage. Autrement, aprĂšs avoir bien lavĂ© la chambre et avoir enlevĂ© l’oxide en y faisant sĂ©journer de l’acide sulfurique Ă©tendu, on en prend l’empreinte avec un tampon de bois. — On ajuste un tampon de cuivre rouge aux dimensions convenables; on l’enfouce dans la chambre avec force au moyen d’un long levier en fer, maintenu dans l’axe et terminĂ© par une tete bien dressĂ©e. — On fore l’ancienne lumiĂšre au diamĂštre de 10 mill. Ă  15 mill. ; on la prolonge jusqu’aux deux tiers du tampon de cuivre, et on y enfonce une broche en fer ou en cuivre rouge corroyĂ©. — On met ensuite un grain de lumiĂšre. Faire disparaĂźtre /.a cavitĂ© du fond de l’ame. Quand la distance du fond ENCLOUER ET DÉSENCLOUER. 29 de cette cavitĂ© au centre du canal de la lumiĂšre n’excĂšdc pas de 3 mi 11. la distance fixĂ©e par les tables entre ce centre et le fond de lame, on peut faire disparaĂźtre cette cavitĂ© en prolongeant FamĂ©. — Dans le cas contraire, prolonger le logement du tĂ©ton jusqu’au-dessous de la cavitĂ© et l’élargir assez pour qu’elle disparaisse. Mettre un grain dont le tĂ©ton ait des dimensions convenables. Diminuer les diamĂštres derriĂšre les tourillons. Couper au ciseau le mĂ©tal suivant des plans verticaux ou le refouler au marteau, de maniĂšre qu’il reste 1 mill. Ă  2 mill. de jeu entre la piĂšce et les flasques. Le mĂ©tal excĂ©dant appartient ordinairement Ă  quelques moulures inutiles. Diminuer l’écartement des embases, le diamĂštre des tourillons. — Couper de mĂȘme le mĂ©tal excĂ©dant, en dirigeant l'opĂ©ration de maniĂšre Ă  rectifier, s'il y a lieu , la position des embases et des tourillons. ENCLOUER ET DÉSENCLOUER LES PIECES, LES METTRE HORS DE SERVICE. Enclouer les piĂšces avec des clous carrĂ©s sans tĂšte, entaillĂ©s sur les arĂȘtes, fortement chassĂ©s dans la lumiĂšre jusqu’à hauteur de l’orifice et rivĂ©s intĂ©rieurement avec le rcfouloir ce moyen est peu efficace, Ă  cause de la position de la lumiĂšre. — Introduire un clou vissĂ© dans la lumiĂšre et le casser ensuite. — Introduire un boulet au fond de lame et l’éclisser fortement avec une Ă©clisse en fer Ă  l’aide d’un refouloir ou d’une barre de fer; une Ă©clisse en bois serait facilement dĂ©truite Ă  l’aide d’un feu de charbon alimentĂ© par un soufflet de forge. — Faire Ă©clater des obus ou grenades dans l’ñme. — Tirer Ă  fortes charges avec des calTuts qui produisent des Ă©raflements. — Tirer les piĂšces bouche Ă  bouche, ou les disposer en zigzag, la bouche de l’une vis-Ă -vis le milieu de la volĂ©e de l’autre , et tirer dans cette position. — Allumer un feu vif de charbon sous la volĂ©e ou sous un tourillon, afin de le ployer et frapper avec des masses pour favoriser le ploiement. — Faire Ă©clater les bouches Ă  feu , en les tirant, Ă  45° Ă  forte charge, lame remplie de sable. — Casser les tourillons aux canons et le support-tourillon aux caronades. Pour dĂ©senclouer, si le clou n’est pas vissĂ© et s’il n’y a pas d’obstacle dans l’ñme, on essaie d’abord l’emploi de la poudre; on met la charge de guerre et on bourre avec des bouchons de vieilles cordes bien refoulĂ©s avec un levier; on emploie encore un tampon en bois et de l’argile pour communiquer le feu Ă  la charge , on se sert d’une tringle de bois , recouvrant dans une rainure une mĂšche detoupille qui ressort par la bouche, on cerne le clou en enlevant du cuivre autour, et on verse dessus de l’acide sulfurique pendant quelques heures ; on recommence ensuite le tir. Si ce moyen, rĂ©pĂ©tĂ© plusieurs fois, ne rĂ©ussit pas, il faut enlever le grain. Pour chasser un boulet Ă©clissĂ© , dĂ©visser le grain; enfoncer des coins derriĂšre le boulet par l’orifice du grain; aprĂšs avoir fait avancer le boulet, le renfoncer pour tĂącher de saisir l’éclisse avec un crochet. — Employer la poudre aprĂšs avoir replacĂ© le grain. — A la derniĂšre extrĂ©mitĂ©, pratiquer un trou dans le cul- de-lampe pour chasser le boulet avec un refouloir Ă  coups de masses ; reboucher le trou par un cylindre filetĂ© comme le grain. 30 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. CONSERVATION. Les bouches Ă  feu rĂ©unies par espĂšces et par calibre sur des chantiers en pierre ou en bois, en plein air, sur un terrain solidifiĂ© et recouvert d’une couche de mĂąchefer ou autre substance propre Ă  arrĂȘter la vĂ©gĂ©tation , un intervalle de 0, m 50 au moins entre les rangĂ©es de bouches Ă  feu et les bĂątiments. Canons en bronze. Les culasses et les volĂ©es sur deux lignes de chantiers parallĂšles, les tourillons se touchant, l’axe inclinĂ© de 4 Ă  5 degrĂ©s du cotĂ© de la volĂ©e; la lumiĂšre en dessous; la bouche fermĂ©e avec un tampon de bois tron conique, enfoncĂ© Ă  coups de maillet, ayant environ 250 longueur, dont 150 mill. dans lame. Les hausses enlevĂ©es , marquĂ©es des numĂ©ros de leurs piĂšces , enveloppĂ©es dans du papier avec leurs vis et conservĂ©es dans des caisses. — S’il y a nĂ©cessitĂ© d’engerber, les piĂšces et les lignes de chantiers doivent se correspondre exactement les unes au-dessus des autres; chaque rangĂ©e conservant la mĂȘme inclinaison, toutes les culasses sur le derriĂšre de la pile, toutes les volĂ©es en avant. Obusiers longs. Comme les canons. Obusiej's courts , Mortiers et Pierriers. Sur des madriers, dressĂ©s sur la bouche , la lumiĂšre en avant et bouchĂ©e, les tourillons se touchant. Bouches a feu enfer. DisposĂ©es comme celles en bronze. Leur conservation exige des soins particuliers d’entretien. Gratter leur surface intĂ©rieure et extĂ©rieure pour enlever les couches d’oxide ou de peinture Ă©caillĂ©e; enduire Ă  chaud l’ñme des canons avec un mĂ©lange de 9 parties de suif et 1 d’huile, au moyen d’un refouloir garni d’une peau de mouton qu’on promĂšne sur toutes ses parties; enduire le canal de la lumiĂšre d’une maniĂšre analogue et le boucher avec une cheville en bois suivĂ©e, qui ne devra pĂ©nĂ©trer que de 27 Ă  34 mill. — Fermer la bouche du canon avec un tampon suivĂ©, en bois dur, de forme tronconique qui devra s’enfoncer de 80 Ă  110 mill. — Peindre la surface extĂ©rieure avec une forte couche de colthar , provenant de la distillation de la houille pour eu obtenir le gaz servant Ă  l’éclairage faire cette opĂ©ration pendant une journĂ©e chaude d’étĂ©, lorsque la fonte aura Ă©tĂ© Ă©chauffĂ©e par le soleil. — L’àme des mortiers est peinte au colthar comme l’extĂ©rieur des canons. On renouvelle cette peinture lorsqu’il est nĂ©cessaire, et le graissage au moins de deux en deux ans. DU BRONZE. Le bronze rĂ©glementaire pour les bouches Ă  feu est au titre de 11 parties d’étain pour 100 parties de cuivre, avec tolĂ©rance de 1 partie d’étain en plus ou en moins. Il est plus fusible que le cuivre, beaucoup moins que l’étain; il est plus sonore, plus dur et moins oxidable que ses composants, et surtout moins ductile. Sa cassure prĂ©sente une couleur jaunĂątre, peu d’éclat, un grain grossier, irrĂ©gulier et souvent parsemĂ© de taches d’étain. Sa densitĂ© est de 8,70 environ; elle est supĂ©rieure Ă  la moyenne des densitĂ©s du cuivre et de l’étain. Le cuivre yur cuivre rouge est d’un rouge tirant sur le jaune, d’un bel Ă©clat mĂ©tallique. Sa cassure prĂ©sente un nerf court, Ă©gal, trĂšs-serrĂ© et d’apparence soyeuse. 11 est trĂšs-ductile et trĂšs-mallĂ©able. Moins le mĂ©tal est pur et plus il devient cassant sous le marteau , plus le nerf s’efface et plus la cassure devient grenue. Sa densitĂ© varie entre 8,79 et 8,95 vov. Ciup. XX. CONSERVATION. - DU BRONZE. 3 l L 'ctain pur est d’une couleur blanche, un peu plus sombre que celle de l’argent, trĂšs - mallĂ©able et rĂ©ductible en feuilles minces, trĂšs-ductile, niais peu tenace, trĂšs - flexible ; faisant entendre, lorsqu’il est pliĂ© en divers sens, un craquement particulier, d’autant plus sensible qu’il est plus pur densitĂ© 7,291 voy. Ciiap. XX. Analyse du bronze. L’acide nitrique dissout le cuivre et convertit l’étain eu peroxide insoluble dans cet acide. — Mettre dans un petit ballon de verre lĂŒ grammes de bronze rĂ©duits en petits fragments avec 80 grammes d’acide nitrique pur Ă  22’ de l'arĂ©omĂštre de BeaumĂ© — chauffer graduellement jusqu’à l’ébullition , que l’on soutient jusqu’à ce qu’il ne se dĂ©gage plus de vapeurs rutilantes. — Laisser reposer; dĂ©canter le liquide surnageaut; verser sur l’oxide d’étain 20 grammes d’acide nitrique, faire bouillir 10 minutes; aprĂšs la dĂ©cantation de celte portion, en remettre une nouvelle et faire bouillir le mĂȘme temps passer par le filtre le premier liquide dĂ©cantĂ©, aprĂšs l’avoir Ă©tendu de 2 Ă  3 fois son volume d’eau ; puis le second , et en fi n , le troisiĂšme ; jeter alors l’oxide d’étain sur un filtre double dont on a Ă©quilibrĂ© les parties; laver le prĂ©cipitĂ© sur le filtre jusqu’à ce que l’eau de lavage ne bleuisse plus par l’ammoniaque et n’altĂšre plus la couleur du papier de tournesol. — Etendre le filtre sur du papier, le faire sĂ©cher complĂštement dans une Ă©tuve ou au bain- marie. — Peser en mettant le filtre extĂ©rieur du cotĂ© des poids, pour connaĂźtre la quantitĂ© de peroxide d’étain restĂ© sur le filtre intĂ©rieur. — Le poids de l’étain . P en dĂ©signant par P celui de l’oxide obtenu , = j ^72 Il faut que l’acide nitrique soit bien pur. Il contient souvent de petites quantitĂ©s des acides hydrochlorique et sulfurique. On les reconnaĂźt et on les neutralise, le premier par le nitrate d’argent, le second par le nitrate de baryte, que l’on Ă©tend avec beaucoup d’eau, et qu’on verse sur l’acide nitrique avec une pipette, goutte Ă  goutte et par intervalles, en laissant chaque fois la liqueur s’éclaircir, jusqu’à ce qu elle ne se trouble plus. Si l’on a mis un excĂšs de nitrate, on le reconnaĂźt eu ajoutant un peu d’acide hydrochlorique ou sulfurique, et on corrige l’erreur. Le chlorure d’argent et le sulfate de baryte Ă©tant complĂštement prĂ©cipitĂ©s , on dĂ©cante et on ramĂšne l’acide nitrique purifiĂ© au degrĂ© voulu, soit en l’exposant Ă  la chaleur, soit en ajoutant de l’eau distillĂ©e. Le bronze des anciennes bouches Ă  feu , contient quelquefois , mais en trĂšs- petite quantitĂ©, de l’argent, du fer, du soufre, de l’arsenic, de l’antimoine. — Le zinc et le plomb s’y trouvent plus souvent et en plus grande quantitĂ©. — Le zinc comptĂ© dans le titre comme de l’étain, n’est pas nuisible. — Le plomb, lorsqu’il dĂ©passe la proportion de 0,01, tolĂ©rĂ©e par le rĂšglement, dĂ©truit la tĂ©nacitĂ© du bronze. 11 est soluble dans l’acide nitrique comme le cuivre. Pour le retrouver, on rapproche la dissolution; aprĂšs l’avoir laissĂ©e refroidir, on y verse du sulfate de soude, qui prĂ©cipite le plomb Ă  l’état de sulfate insoluble. 146 de ce sulfate bien sĂ©chĂ©, reprĂ©sentent 100 de plomb. Le prix du kilogramme de bronze est Ă©valuĂ© dans les fonderies Ă  2 fr. 50 c. 33 CHAPITRE II. PROJECTILES. SOMMAIRE. Nomenclature, Dimensions, Poids Boulets du service de terre — de la marine. — Lunettes de rĂ©ception. 33 Balles en fer coulĂ© et en fer battu — delĂ  marine. 33 Bombes, Obus, Grenades. 34 Obus ou boulets creux de la marine. 35 DiamĂštres des boulets en fer coulĂ©, depuis % kil. jusqu’à 24 kil.. .. . 35 DiamĂštres des balles de plomb, depuis 1 jusqu’à 32 au % kil. 35 Fabrication Des Boulets — moulage en sable — coulage — Ă©barbage — lissage — rebattage. 36 En coquilles. 39 Des projectiles creux. 40 Des balles en fer battu et en fer coulĂ©. 44 RĂ©ception Boulets, bombes, obus — balles de fer. 45 Fourneaux Ă  manche . 47 Conservation des projectiles , Formation et calcul des piles . 49 NOMENCLATURE, DIMENSIONS, POIDS. Boulets de. DiamĂštre de la grande lunette et du cylindre de rĂ©ception. DiamĂštre de la petite lunette pour le service des forges. DiamĂštre de la petite lunette pour le service des places. Poids. . .. 24. mill. 149,3 147,8 147, 16. m S11. 128,8 12 . mill. 119,0 117,6 117,3 8. mill. 103,8 102,4 102,1 6 . mill. 93,6 91,9 Boulets de la marine de. . DiamĂštre de la grande lunette.. . . DiamĂštre de la petite lunette pour le service des forges et des boulets neufs dans les ports. DiamĂštre de la petite lunette pour les boulets en service. Poids calculĂ©. 12 k 8 k 6 k 4 k 3 k 36. 30. 24. 18. 12. 8. 6. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 169,8 160,2 148,0 134,8 117,9 103,2 93,4 168,6 159,0 146,8 133,6 116,7 102,0 94,6 168,1 158,5 146,3 133,1 101,5 18 k 28 15 k 34 12 k 08 9 k 12 6 k 09 4 k 08 3 k 13 Le prix des projectiles est gĂ©nĂ©ralement de 24 fr. 50 cent. les 100 kil. Balles en fer coulĂ© et en fer battu . Il n’y a plus qu’une seule boite Ă  balles par bouclic Ă  feu et 6 numĂ©ros de balles. — Les balles sont en fer coulĂ© pour les piĂšces de siĂšge et place, en fer battu pour les piĂšces de campagne; ces derniĂšres sont dĂ©signĂ©es par les numĂ©ros 4 bis, 5 bis et G bis. 3 34 CHAPITRE II. PROJECTILES. mĂźll. kil. ’i. Diam. delagr. lunette 55,0 Poids de 10 balles 6,00 pour can. de 3G. 2. - 48,0 — 4,oo — 24* 3. — 4*>o — 2,70 —- 18 et iC. 4- — 38,5 — 2,00 — 12 de siĂšge et de place. 4 bis. — 38,5 f 12 de campagne et obu- — 2,20 — ‱ i Vc l sier de tu . 5. — 33,5 — t,35 — 8 de place. 5 bis. — 33,5 — t,4o — 8 de camp. t5 c . 6 bis. — aG,5 — 0,70 pour obusicr de 12 e de montagne. La petite lunette a 1 mill. le moins. Dans les anciennes halles il y a un grand nombre de numĂ©ros diffĂ©rents depuis 64, ,mll 3 jusqu’à 16, mill 5 de diamĂštre. — Trois numĂ©ros de balles et deux boĂźtes diffĂ©rentes pour chacun des calibres de 12 et de 8; le premier numĂ©ro Ă  peu prĂšs Ă©gal Ă  la balle actuelle du mĂȘme calibre, le dernier plus faible de quelques millimĂštres; la grande boĂźte composĂ©e de balles du premier numĂ©ro, la petite de balles des deux autres numĂ©ros, et au besoin de quelques balles d’un autre calibre, combinĂ©es de maniĂšre Ă  remplir la boĂźte. — Toutes ces balles n’entrent plus dans les approvisionnements rĂ©guliers; elles doivent ĂȘtre utilisĂ©es, selon les circonstances, pour la dĂ©fense des places. Pour les hottes a halles , culots , tampons , etc. voy. ChĂ p. VI. Balles en fer coulĂ© de la marine. N.°* 1 . 2 . 2A. 3 . 5 . 6. 7. 8. 9 . DiamĂštre de la grande lunette. mill. 66 mill. 59 mill. 56 mill. 54 mill. 52 mill. 51 mill. 47 mill. 41 mill. 36 mill. 32 DiamĂštre de la petite lunette, 1 mill. de moins. Poids de k 6017 k 55169 =3,4 =3,4 , 22 >4 ’7>7 22* io k 525 7*098 3*900 .*040 L'obus Ă  balles de t 2 c SchrapnelI n’a que i 2 mill. d’épaisseur de parois, et 23 mill. autour de la lumiĂšre. La lumiĂšre est conique en sens inverse des obus ordinaires; son diamĂštre dans le liaut est de 25 mill., dans le bas de 27 mill. L’obus vide pĂšse 3 kil. Avant le 23 dĂ©c. t83i l'obus de 22 e avait un culot Ă©pais au plus de 33,8, au moins de 3i, m *^G. Grenades. Il ne se fabrique plus qu’une seule grenade Ă  main. Les projectiles creux des plus petits calibres doivent ĂȘtre Ă  l’avenir employĂ©s comme grenades de rempart. NOMENCLATURE , DIMENSIONS , POIDS. 35 Il existe un grand nombre d’espĂšces d’anciennes grenades grenades de rempart dont les diamĂštres varient depuis 162 mil!, environ jusqu’à 99 mill., et les poids depuis 8, k 4 jusqu’à 2 hil. ; grenades Ă  main , diamĂštre depuis 95 mill. jusqu’à 52 mill.; poids depuis l, k 96 jusqu’à 0, k 28; presque toutes ces anciennes grenades ont des culots. Obus ou boulets creux de la marine. . . DiamĂštre de la grande lunette. Diam. de la petite lunette pour le service des forges. DiamĂštre de la petite lunette pour la visite des projectiles en service. Épaisseur des parois. au P^ s * au moins. DiamĂštre [en haut. jauplus.. delĂ  \ au moins. lumiĂšre, en bas. au P*\ ls ' au moins. DiamĂštre/en au P^ s - ‱ du trou aumoins. de charge.en bas. j au P ^ s * ‱ au moins. Angle que fait l’axe du trou dĂ©chargĂ© avec celui de la lumiĂšre... Poids calculĂ©. Des obus de 27 c sont en essai. 22 e . 17 e . 16 e . 15 e . mill. mill. mill. mill. 221,1 170,9 161,3 149,1 219,4 109,7 100,1 147,9 218,8 169,7 160,1 147,9 33,6 25,5 24,2 22,5 30,2 23,3 22,0 20,3 27,0 25,0 25,0 25,0 26,4 24,4 24,4 24,4 25,5 24,0 24,0 24,0 24,9 23,4 23,4 23,4 12,9 12,2 12,1 11,9 12,3 11,6 11,5 11,3 9,3 9,3 9,3 9,3 8,7 8,7 8,7 8,7 45° 45° 45» 45° 25, 1k 86 11,83 10, k 00 7, l 85 DiamĂštres des boulets en fer coulĂ©, depuis ’ / a 24 Idl. Les calculs ont Ă©tĂ© faits en supposant la fonte homogĂšne et sa densitĂ©, rapportĂ©e Ă  celle de l’eau, Ă©gale Ă  7,207. ni. mill. fil. mil. ni. mill. W. mill. 0,5 51,0 6,5 119,9 12,5 149,1 18,5 169,9 1,0 64,2 7,0 122,9 13,0 151,0 19,0 5 171,4 1,5 73,5 7,5 125,7 13,5 152,9 19,5 172,9 2,0 80,9 8,0 128,5 14,0 154,8 20,0 174,4 2,5 87,2 8,5 131,1 14,5 156,0 20,5 175,8 3,0 92,6 9,0 133,6 15,0 158,4 21,0 177,2 3,5 97,5 9,5 136,0 15,5 160,1 21,5 178,0 4,0 102,0 10,0 138,4 16,0 161,9 22,0 180,0 4,5 106,0 10,5 140,7 16,5 163,5 22,5 181,3 5,0 109,8 11,0 142,8 17,0 165,2 23,0 182,7 5,5 113,4 11,5 145,0 17,5 166,8 23,5 184,0 6,0 116,7 12,0 147,1 18,0 168,3 24,0 185,3 DiamĂštres des balles de plomb depuis 1 jusqu'Ă  32 au '/ kit. Les calculs ont Ă©tĂ© faits en supposant la densitĂ© homogĂšne et Ă©gale Ă  11,352 mill. 15,0 14,6 14,4 14,3 14,1 13,8 1 2 3 mill. 24,1 9 mill. 21,1 17 mill. 17,0 25 10 20,3 18 16,7 26 11 19,7 19 16,4 27 12 19,1 20 10,1 28 13 18,0 21 15,9 29 14 18,2 22 15,6 30 15 17,8 23 15,4 31 16 17,1 24 15,2 32 .3 fi CHAPITRE II. PROJECTILES. FABRICATION DES BOULETS. PI. 3, 5, G. Moulage en sable. Le moulage en sable est gĂ©nĂ©ralement employĂ© pour les objets en fonte de fer qui sont fabriquĂ©s dans les forges pour le service de l’artillerie. Sable. Doit ĂȘtre quartzeux , bien homogĂšne, de finesse moyenne ; mĂȘlĂ© de y d’argile, humectĂ© seulement autant qu’il est nĂ©cessaire pour conserver la forme qu’on lui donne avec les doigts. On est ordinairement obligĂ© de composer un mĂ©lange de diffĂ©rentes sortes de sable et d’argile, pour obtenir les qualitĂ©s nĂ©cessaires. En mĂȘlant au sable ~ de houille tamisĂ©e, on rend le dĂ©pouillement plus facile. Pour prĂ©parer le sable neuf, on le fait calciner en y jetant de la fonte rouge qu’on y laisse refroidir; on le bat avec une pelle; on le passe dans un tamis de fil de fer assez serrĂ©; on l'humcctc et on le travaille de nouveau avec la pelle jusqu’à ce qu’il soit bien homogĂšne. Dans le courant de la fabrication, on se sert d’un mĂ©lange du sable qui a dĂ©jĂ  servi, avec un peu de sable neuf. ModĂšles. Ordinairement en cuivre et mieux eu fonte; composĂ©s do 2 piĂšces hĂ©misphĂ©riques PI. 3, Ă©vidĂ©es dans leur intĂ©rieur, s’assemblant par emboĂźtement. Leur jonction Ă  l’extĂ©rieur, qui produit la couture, doit ĂȘtre dans un plan passant par le centre. — Leur Ă©paisseur est de 70 mill. pour 24; 55 mill, pour 16 et 12; 45 mill. pour 8 ceux en fonte plus Ă©pais de moitiĂ© en sus environ. — Ils sont coulĂ©s en sable d’aprĂšs des modĂšles en bois, et tournĂ©s. — Un tenon sert de point de repĂšre pour l’assemblage des deux piĂšces; chaque piĂšce a dans l’intĂ©rieur une traverse soudĂ©e qui sert pour la saisir, la retirer du moule, la transporter. Pour obtenir des boulets bien sphĂ©riques et compris entre les deux lunettes, il faut que le diamĂštre des modĂšles aux pĂŽles soit plus petit qu’à la couture, que le diamĂštre Ă  la couture diffĂšre en plus de celui de la grande lunette; ces diffĂ©rences, qui n’excĂšdent pas quelques dix-millimĂštres, varient avec le calibre, la qualitĂ© de la fonte et celle du sable; on les dĂ©termine par quelques essais. ChĂąssis a mouler. En fonte, composĂ© de 2 piĂšces, mĂąle et femelle , ayant chacune la forme d’une pyramide quadrangulaire tronquĂ©e, assemblĂ©es par les grandes bases au moyen de taquets placĂ©s dans les coins et garnis dans la piĂšce mĂąle de goujons, dans l’autre de trous. Des crochets et crampons placĂ©s extĂ©rieurement, servent Ă  lier invariablement les piĂšces du chĂąssis quand on coule, et 2 oreilles permettent de le manier. Dimensions des chĂąssis en fonte. CĂŽtĂ©s intĂ©rieurs de la grande hase. — — de la petite hase. Haut/ vertic. de chaq. demi-chĂąssis. Noml, de boulets dans chaq. chĂąssis. 24. 10. 12 . 8. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 420 210 380 190 360 330 395 185 355 165 340 310 135'" iU 135" ,m 117 117 2 2 4 4 Inclinaison des parois des chĂąssis ! /i2 de la hauteur. Epaisseur commune des parois 9 mill. Jets. Troncs de cĂŽne en bois qu’on place verticalement dans le sable du demi- chĂąssis mĂąle pour y pratiquer le vide par lequel la fonte doit parvenir dans le moule. Us ont pour 24 et 16 , en haut 27 mill., en bas 20 mill. ; pour 12 et 8 , en haut 23 mill., en bas 18 mill. ; leur hauteur est Ă©gale Ă  celle du demi-chĂąssis. FABRICATION DES BOULETS. 37 Talojn's de jet ek ĂŒois. Ils ont un Ă©tranglement et leurs extrĂ©mitĂ©s sont triangulaires; ils se placent dans le chĂąssis femelle et se joignent aux hases des jets par un goujon. Ustensiles. 1 banc de moulerie Ă©levĂ© de 0, m 50 au-dessus du sol; l, lu 30de largeur ; chaque mouleur occupe 2, U1 30 de longueur. — 2 planches de fond par chĂąssis. — 1 latte plate en bois. — 1 batte ronde idem. — 1 cuiller plate _ 1 champignon. — 1 cuiller en feuille de sauge. — 1 aiguille. — 1 rĂ©glĂ© carrĂ©e. — I pioche a marteau . — 1 pelle. — 1 anneau cylindrique. — 1 rondelle Ă  poignĂ©e. — 1 pinceau. — 1 soufflet Ă  main. AprĂšs avoir fait chauffer lĂ©gĂšrement les modĂšles, le mouleur Ă©tablit devant lui le demi-chĂąssis et les demi-modĂšles femelles sur la planche de fond, en posant ceux-ci sur la tranche, de maniĂšre qu’ils soient distants de CO mill. l’un de l’aulrc et de 30 mill. des parois du chĂąssis. — Il place le talon de jet entre les modĂšles- — U saupoudre de poussiĂšre de charbon les modĂšles et la planche. II remplit Ă  moitiĂ© le demi-chĂąssis de sable, le serre avec la main autour des modĂšles, le bat avec la batte plate, surtout dans les intervalles, ayant soin de suivre les contours des demi-globes sans jamais les frapper. — Il relĂšve lĂ©gĂšrement la surlace du sable avec les doigts; remplit de sable le demi-chĂąssis en 3 fois, bat le sable de la maniĂšre indiquĂ©e, en serrant avec la batte ronde. — II a soin que le sable soit partout Ă©galement serrĂ© et que les diffĂ©rentes couches soient bien liĂ©es entre elles. Il arase avec la rĂšgle, unit la surface, et perce avec l’aiguille plusieurs Ă©vents au-dessus de chaque modĂšle. — Il retourne Ă  l’aide de la 2. e planche de foud le demi-chĂąssis, qui prĂ©sente alors la concavitĂ© des modĂšles. Il assemble les demi-modĂšles mĂąles avec leurs femelles; place le demi-chĂąssis mĂąle, en faisant entrer les goujons dans leurs trous; crochette les chĂąssis; saupoudre de charbon fin ; place le jet verticalement. — Il remplit de sable en 3 fois le demi-chĂąssis mĂąle. — Il sĂ©pare les demi-chĂąssis- — Il humecte les bords du sable avec un pinceau, et retire les modĂšles au moyen de l’anneau cylindrique i\ double feuillure, qui se place sur le demi-modĂšle Ă  enlever, et qui forme un prolongement cylindrique de ce demi-modĂšle. La rondelle Ă  poignĂ©e enveloppe l’anneau et repose sur le sable. L’ouvrier appuie au moyen de la poiguĂ©e, de maniĂšre Ă  contenir le sable; en meme temps il tire directement ii lui le demi-modĂšle, qui est guidĂ© par l’anneau Ă  double feuillure et qui se dĂ©tache sans dĂ©grader le moule. AussitĂŽt qu’il est dĂ©tachĂ©, l’ouvrier l’enlĂšve avec l’anneau et la rondelle. Il retire le talon de jet du demi-chĂąssis femelle, rĂ©pare ensuite le moule, s’il en est besoin , avec la cuiller plate et le champignon. — Il coupe du sable en cĂŽne, dans le dessus du demi-chĂąssis mĂąle, autour de la tele du jet, et chasse le jet avec la queue de lu cuiller. — Il assemble les deini-chĂąssis, pose le chĂąssis Ă  terre horizontalement, le jet en dessus, et le couvre d’une planchette. Un mouleur peut mouler en une heure 10 boulets de 24 ou IG; 2 par chĂąssis; 16 boulets de 12 ou 8 ; 4 par chĂąssis. Coulage. lllaul que la fonte soit trĂšs-liquide; on en prend avant de couler et on l exa mine , aprĂšs qu'elle est refroidie , pour reconnaĂźtre si elle a la qualitĂ© requise. 38 CHAPITRE II. PROJECTILES. On la puise avec des poches enfer contenant environ 18 kil. de fonte. Une ou 2 heures avant le coulage, on les fait chauffer et on les enduit en dedans et eu dehors d’une couche de 4 ? milI 5 d’épaisseur, composĂ©e de sable gras et de crottin de cheval triturĂ©s et humectĂ©s, ayant soin de faire un rebord tout autour et un bec; on les fait ensuite sĂ©cher en les remplissant de laitier qui vient de couler ou de charbons ardents. Le mouleur prend la fonte dans le creuset, le bras droit et le pied droit enveloppĂ©s de maniĂšre Ă  se prĂ©server des Ă©claboussures; il la verse sans discontinuer dans les moules jusqu’à ce qu’elle remonte dans le jet et en remplisse l’ouverture extĂ©rieure; pendant le coulage un aide Ă©carte l’écume. Il faut rĂ©gler la vitesse avec laquelle on verse la fonte; les gros calibres sont coulĂ©s plus lentement que les petits. Il faut que 2 mouleurs s’entraident pour remplir le chĂąssis de 24 Ă  2 boulets, et le chĂąssis de 12 Ă  4 boulets; un seul suffit pour les autres. Les chĂąssis sont retournĂ©s dĂšs que le jet est solidifiĂ©. On prĂ©vient ainsi Vavalement que les vapeurs dĂ©gagĂ©es et le retrait du mĂ©tal formeraient au sommet du projectile, et on ramĂšne la soufflure vers le centre. On retourne les chĂąssis une seconde fois, pour ramener le gaz vers le centre. On dĂ©moule environ 2 heures aprĂšs le coulage, on sĂ©pare le sable, on le bat en l’humectant lorsqu’il est encore chaud , et on y ajoute un peu de sable neuf pour le moulage suivant. Il faut environ 2 heures ^ Ă  un mouleur, pour le coulage et le dĂ©moulage d’une vingtaine de moules. Ebarbage. Les boulets Ă©tant refroidis, l’ébarbeur les dĂ©gage du sable qui les enveloppe encore; ce sable n’est plus employĂ©. — Il casse les jets. — Il place les boulets dans une coquille pour enlever la coulĂ©e et les coutures avec une tranche Ă  froid, et les rabattre avec le marteau Ă  main. Il passe quelques boulets aux lunettes, afin de signaler les dĂ©fauts aux mouleurs, qui serrent plus ou moins le sableselon que les boulets sont trop gros ou trop petits. Lissage . On roule les boulets 4 ou 5 heures dans un tonneau PI. 5 de l, ra 20 de longueur et O^fiO de diamĂštre intĂ©rieur, tournant sur son axe et faisant 15 tours par minute, afin de les dĂ©pouiller du sable et de faire dĂ©couvrir les soufflures. Rebattage . Son objet est de polir la surface des boulets; il sert aussi d’épreuve, le choc faisant casser les projectiles d’une mauvaise fonte, ou mettant Ă  dĂ©couvert les soufflures peu Ă©loignĂ©es de la surface. On fixe Ă  l’enclume et au marteau des coulisses de fonte dure et trempĂ©e; creusĂ©es en segments de sphĂšre, mĂ©nagĂ©s dans le moulage au moyen d’un boulet du calibre immĂ©diatement supĂ©rieur Ă  celui des projectiles Ă  rebattre, et dont la flĂšche est Ă  peu prĂšs le 75 de leur diamĂštre pour le marteau, le double FABRICATION DES BOULETS. 39 pour l’enclume. Ces coulisses sont changĂ©es lorsqu’elles sont creusĂ©es et ont pris la sphĂ©ricitĂ© du boulet Ă  rebattre. Le marteau pĂšse CO kil. pour 24, 40 pour 16, 30 pour 12, 25 pour 8; on lui donne la plus petite volĂ©e possible, environ 162 mill. pour 24 et un peu moins pour les autres calibres; il bat environ 180 coups par minute. Les boulets sont chauffĂ©s au feu de bois, dans uq> four Ă  rĂ©verbĂšre dont la sole est inclinĂ©e et la voĂ»te surbaissĂ©e, fournissant 40 Ă  50 boulets par heure. Le degrĂ© de chaleur varie suivant la qualitĂ© de la fonte entre le rouge brun et Ăźc rouge blanc. On retire les boulets du four avec des crochets et on les saisit avec une tenaille pour les tenir et les tourner en tous sens sous le marteau, jusqua ce que la couture et les aspĂ©ritĂ©s soient effacĂ©es; ils reçoivent ainsi 120 coups au moins. On chasse le boulet rebattu par le choc d’un autre boulet, ou mieux on arrĂȘte le marteau pour le remplacer. Un petit filet d’eau tombant sur le boulet, contribue Ă  rendre sa surface plus unie. On peut rebattre en 24 heures 600 boulets de 24, 700 de 16, 800 de 12, 900 de 8.— On emploie de 3 Ă  4 stĂšres de bois pour les chauffer. — Il faut 1 rebatteur et 2 aides. Le rebattage diminue un peu le calibre des boulets par la destruction des aspĂ©ritĂ©s. Fabrication des boulets en coquilles. Ce mode de fabrication, qu’on pourrait employer au besoin, n’est plus en usage dans les forges. Coquilles. Demi-moules en fer coulĂ©, dont la forme extĂ©rieure, l’assemblage et la position du jet peuvent varier. Les coquilles sont coulĂ©es d’aprĂšs des modĂšles en bois qui sont garnis intĂ©rieurement d’une calotte en laiton achevĂ©e sur le tour et fixĂ©e par des clous Ă  tĂȘte fraisĂ©e. Le vide intĂ©rieur des modĂšles des coquilles n’est pas sphĂ©rique; on fait ordinairement le diamĂštre perpendiculaire Ă  l’emboĂźtement ou Ă  la couture Ă©gal Ă  celui de la grande lunette, et le diamĂštre Ă  la couture plus grand de quelques dix-millimĂštres, suivant le retrait de la fonte que l’expĂ©rience fait connaĂźtre. Les coquilles sont moulĂ©es en sable dans des chĂąssis et coulĂ©es Ă  dĂ©couvert avec de la fonte truitĂ©e; la fonte grise s’altĂ©rerait trop promptement. Chaque paire de coquilles doit ĂȘtre coulĂ©e avec la mĂȘme fonte, afin d’éviter des retraits diffĂ©rents. Les coquilles Ă©tant refroidies, on nettoie l’emboĂźtement au ciseau, et on bat l’intĂ©rieur avec un marteau Ă  tĂȘte ronde pour en dĂ©tacher tout le sable. Coulage. Les coquilles nettoyĂ©es intĂ©rieurement avec un pinceau sont enduites avec un autre pinceau d’une lĂ©gĂšre couche d’argile bien dĂ©layĂ©e. On les fait ensuite chauffer jusqu’à ce qu’on ne puisse y tenir la main et on les assemble. Si leur face de jonction est verticale, on les place sur des encarnets, piĂšces en fer coulĂ©, sur lesquelles s’élĂšvent de distance en distance des talons entre lesquels sont maintenues plusieurs coquilles assemblĂ©es et serrĂ©es par des coins 40 CHAPJTKK II. PKOJLCTILIiS. de fer. — Il faut desserrer ces coins Ă  coups de marteau Ă  mesure que le coulage s’opĂšre, afin d’éviter les mouvements que les coquilles pourraient faire par suite de leur dilatation. —— DĂšs que la fonte est solidifiĂ©e, on dĂ©sassemble les moules pour en retirer les boulets et on les replace immĂ©diatement.— On peut couler 3 ou 4 fois de suite sans laisser refroidir les moules, mais pas davantage, parce que les*boulets deviendraient trop gros et que les coquilles seraient dĂ©tĂ©riorĂ©es trop promptement. Si la face de jonction est horizontale, on place les coquilles l’une sur l’autre; on s assure qu’elles s’emboĂźtent bien. — Le boulet reste alors adhĂ©rent Ă  la coquille supĂ©rieure; on le place de champ et d’un coup de marteau on casse le jet, qu’on fait ensuite sortir. L’ébarbage, le lissage et le rcbaltage se font comme aprĂšs le coulage en sable; seulement la surface des boulets Ă©tant plus dure et moins lisse, ils reçoivent un plus grand nombre de coups au rebattage. Le coulage en coquilles est plus simple et plus expĂ©ditif; mais les boulets coulĂ©s en sable ont leur surface plus polie; ils sont aussi plus rĂ©guliers daus leur forme et leurs dimensions, Ă  cause de la prompte altĂ©ration des coquilles et de la difficultĂ© de les assembler avec prĂ©cision. FABRICATION DES PROJECTILES CREUX. PI. 4, 5. On n’indiquera que les principales diffĂ©rences entre le moulage de ces projectiles et celui des boulets. ModĂšles. L’hĂ©misphĂšre femelle, celui qui porte la feuillure intĂ©rieure, est percĂ© au pĂŽle d’un trou pour le passage de la tige du faux arbre. Ce mĂŽme hĂ©misphĂšre, pour bombes seulement, a des encastrements et des mortaises pour recevoir les mentonnels , qui se fixent avec des tenons et des goupilles. — L’hĂ©misphĂšre mĂąle porte une poignĂ©e fixe. — L’épaisseur des modĂšles est de 9 niill. pour bombes de 32 e et 27 e ; 8 mill. pour bombes et obus de 22 e ; 7 mill. pour obus de 16 e et de 15 e , 5, mill 5 pour obus de 12 e . — Le diamĂštre Ă  la jonction doit toujours etre plus fort de quelques dix-millimĂštres que le diamĂštre aux pĂŽles. Les mentonnels sont fixĂ©s dans leurs encastrements par des goupilles qui traversent leurs tenons. Les faces des encastrements, des tenons et des mortaises doivent etre taillĂ©es parallĂšlement Ă  l’axe du modĂšle, pour que celui-ci puisse ĂȘtre retirĂ© du moule avant les mentonnets. Ces derniers ont un Ɠil pour l’entrĂ©e de l’anneau ; ils sont divisĂ©s en trois parties l’une, sur laquelle est Ă©vidĂ©e la moitiĂ© de l’Ɠil, est fixĂ©e sur le demi-globe par deux vis; les deux autres restent engagĂ©es dans le sable lorsqu’on retire le demi-globe, de maniĂšre Ă  pouvoir ĂȘtre retirĂ©es du moule sans le dĂ©grader et en y laissant l’anneau. Faux arbre des modĂšles. En fer, composĂ© de trois parties 1. la tige traversant l’épaisseur du globe et portant une poignĂ©e ou une traverse qui se visse sur son extrĂ©mitĂ© dans l’intĂ©rieur du globe et qui sert Ă  y fixer le faux arbre, ainsi qu’à retirer du moule et Ă  transporter le demi-modĂšle. — 2.° Uembase qui, s’appuyant extĂ©rieurement sur le^modĂšle, fait dans le moule l’ouverture pour le passage de l’arbre du noyau; elle est conique ; son graind diamĂštre est Ă©gal au diamĂštre extĂ©rieur de la lumiĂšre du projectile; celui de la petite base est plus faible de 4, imlI 5 pour 32 e et 27 e , etde3, mtll 4 pour 22 e , IG 1 ,15 e et 12 e ; FABRICATION DUS PROJECTILES CREUX. 41 sa hauteur prise sur l’axe est Ă  peu prĂšs de 22, ,mll G. — 3.° Un cylindre destinĂ© Ă  entrer dans la douille de la burette ou traverse du chĂąssis ; il y est fixĂ© au moyen d’une clavette et son diamĂštre est Ă©gal Ă  celui de l’entrĂ©e de la mĂȘme douille. ChĂąssis. Le chĂąssis Ă  base heptagonale paraĂźt le mieux entendu pour les bombes et pour l’obus de 22 e . Les obus des autres calibres peuvent ĂȘtre moulĂ©s par couples. Les dimensions varient avec les calibres. L’épaisseur commune est de 18 mill. L’inclinaison des faces est le ’/ ia de la hauteur. Le demi-chĂąssis femelle porte au milieu de sa petite base une barette ou traverse servant Ă  placer et Ă  maintenir dans le moule, l’ arbre du noyau , au moyen d’une douille; la face extĂ©rieure de la barette est dans le plan de la petite base du chĂąssis. La barette coulĂ©e Ă  part, est fixĂ©e sur deux cotĂ©s du chĂąssis Ă  tenons et boulons; sa largeur et son Ă©paisseur sont rĂ©glĂ©es de maniĂšre qu’elle ait assez de soliditĂ© la hauteur de sa douille est Ă©gale Ă  l’épaisseur du sable au-dessus du demi-modĂšle, moins la hauteur de l’embase du faux arbre ; la douille est lĂ©gĂšrement conique pour l’entrĂ©e de l’arbre du noyau, le plus petit diamĂštre en dedans du chĂąssis, ce qui permet de fixer l’arbre au moyen de coins. Les deux demi-chĂąssis s’assemblent comme ceux des boulets et sont fixĂ©s ensemble par des boulons ou des clavettes. Moulage de la chape. Placer les mentonnets et les anneaux au demi-modĂšle femelle aprĂšs avoir entourĂ© la partie droite des anneaux d’une couche de terre, de maniĂšre Ă  lui donner le diamĂštre de l’Ɠil du mentonnet. Placer sur la planche de fond le demi-modĂšle femelle, muni de son faux arbre, les anneaux dressĂ©s verticalement; placer le demi-chĂąssis femelle, la barette perpendiculaire Ă  l’axe des mentonnets, le cylindre du faux arbre engagĂ© dans la douille de la barette, placer le talon de jet. — Fixer le demi- chĂąssis Ă  la planche Ă  mouler, au moyen de sergents et de clavettes qui saisisseut les deux extrĂ©mitĂ©s d’une barre de fer attachĂ©e Ă  la planche en dessous et la dĂ©passent de 50 mill. environ de chaque cotĂ©- — Mouler comme pour les boulets; — retourner le demi-chĂąssis femelle; — rĂ©parer la surface du sable; — percer des Ă©vents. — Assembler les deux demi-modĂšles et les demi-chĂąssis. — Mouler le demi-chĂąssis mĂąle; — placer le jet verticalement sur son talon dans l’angle arrondi, aboutissant Ă  la face de jonction. Percer des Ă©vents vers le point culminant du modĂšle. — Retourner le chĂąssis, la barette en dessus. — SĂ©parer les demi-chĂąssis. — Enlever le jet et le demi- modĂšle mĂąle avec l’anneau Ă  double feuillure et la roudelle Ă  poignĂ©e. Oter les goupilles des mentonnets; retirer le demi-modĂšle femelle, le talon de jet, puis chaque partie des mentonnets; rĂ©parer le moule. Le moulage des obus est le mĂȘme que celui des bombes, en supprimant ce qui est relatif aux mentonnets. — Un mouleur peut faire dans 1 heure 3 chapes de bombes de 32 e et 27 e , 4 chapes de bombes ou obus de 22 e , 10 d’obus de 16 e , 15 e et 12 e . Arbre du koyau. Tube de fer battu de 7 mill. Ă  5 mill. d’épaisseur suivant le calibre, et composĂ© de trois parties l.° Y embase ou virole , brasĂ©c sur l’arbre et parfaitement Ă©gale Ă  l’embase du faux arbre, dont elle doit occuper la place. — 2.° Le grand bout de Varbre ; son diamĂštre extĂ©rieur sur la grande base de l’embase doit ĂȘtre plus faible de 11 mill. Ă  9 mill. que celui de cette grande base , afin que le cĂŽne de sable qui formera le noyau de la lumiĂšre du projectile ait une Ă©paisseur suffisante; le grand bout est 42 CHAPITRE II. PROJECTILES. lĂ©gĂšrement conique, s’élargissant vers son extrĂ©mitĂ©; sa longueur Ă©gale l’épaisseur moyenne des parois du projectile, plus le diamĂštre moyen du noyau en ayant Ă©gard au culot, moins 11 mill. pour l’épaisseur du sable qui doit recouvrir l’extrĂ©mitĂ© del’arbre ; il est percĂ© de petits trous destinĂ©s, les uns Ă  recevoir des chevilles en bois pour fixer le noyau, les autres au dĂ©gagement des vapeurs. — 3.° Le petit bout cylindrique entrant exactement dans la douille de la barette et portant un trou pour une clavette. La longueur depuis l’embase jusqu’au trou de la clavette , Ă©gale la hauteur de la douille de la barette, moins 4, ,mll 5 , pour que la clavette puisse serrer; le trou de clavette a 22 mill. de longueur. L’extrĂ©mitĂ© du petit bout est Ă©quarrie, pour monter la manivelle lorsque l’arbre est sur le tour. Confection nu noyau. On enduit d’une pĂąte de terre Ă  potier, de sable et de crottin la partie du gros bout de l’arbre qui doit porter le noyau de la lumiĂšre; on le fait sĂ©cher et on donne ensuite Ă  ce noyau les dimensions de la lumiĂšre, en se servant du grattoir Ă  douille. On forme vers l’extrĂ©mitĂ© du grand bout de l’arbre, une poupĂ©e ou bourlet en argile ou sable argileux pour empĂȘcher le noyau de remonter dans le moule au moment du coulage. — On enveloppe Varbre d'une tresse en foin roulĂ© en hĂ©lice et fortement serrĂ©e; on en arrĂȘte le bout avec une cheville fixĂ©e dans l’arbre; on applique plusieurs couches d’argile prĂ©parĂ©e avec du crottin de cheval, et on y fait avec le doigt des trous Ă©vasĂ©s en entonnoirs; perpendiculairement Ă  l’axe jusqu’à la tresse de foin, pour le dĂ©gagement des gaz. — On fait sĂ©cher la poupĂ©e Ă  une chaleur modĂ©rĂ©e; on s’assure qu’elle adhĂšre parfaitement Ă  l’arbre, lorsqu’elle est sĂšche; et dans le cas contraire, on la casse et on en fait une autre. On moule ordinairement le noyau en sable dans une boĂźte a noyau en cuivre ou en fonte, composĂ©e de deux coquilles sphĂ©riques qui s’assemblent au moyen d’oreilles saillantes et d’étriers Ă  vis de pression tournant sur des boulons fixĂ©s aux oreilles de la coquille infĂ©rieure, et qui se rabattent lorsqu’on veut sĂ©parer les coquilles. — Sous la semelle de la coquille infĂ©rieure est ajustĂ©e une partie conique, qui se loge dans un trou de mĂȘme forme, pratiquĂ© sur un support en bois. Au moyen de rondelles en fer , placĂ©es entre la semelle et la base de la partie conique, on rĂšgle la position de l’arbre dans la boĂźte, de maniĂšre que le noyau soit bien centrĂ©. — Pour retirer le noyau, le moulage Ă©tant terminĂ©, enlever la coquille supĂ©rieure; pour les petits calibres, renverser la coquille infĂ©rieure et recevoir le noyau dans une main ; pour les gros calibres, faire reposer les deux oreilles infĂ©rieures comme des tourillons sur deux supports; renverser la coquille et recevoir le noyau avec les deux mains. La coquille femelle pour bombes est d’une seule piĂšce, et diminuĂ©e d’une calotte sphĂ©rique, dont la base reprĂ©sente celle du culot du projectile. Pour les obus, la partie supĂ©rieure est encore suffisamment ouverte, et le noyau se termine au moyen d’un chapeau en calotte sphĂ©rique assemblĂ©e Ă  feuillure. A dĂ©faut de boĂźte Ă  noyau, on charge l’arbre de diffĂ©rentes couches de sable argileux que l’on fait sĂ©cher successivement et on tourne la surface du noyau Ă  l’aide d’un gabarit. Les noyaux sont enduits, avec un pinceau, d’urie couche de noir liquide, fait avec du charbon de bois lĂ©ger, tamisĂ© fin, de la colle forte et de la colle de farine; on les fait ensuite sĂ©cher. FABRICATION DES PROJECTILES CREUX. 43 Observation. Des essais sont indispensables pour dĂ©terminer, scion la nature de la fonte et du sable, les dimensions les plus convenables des modĂšles , des arbres , des boĂźtes Ă  noyaux et des chĂąssis. Placer le noyau et assembler les deux parties de la chape. On fait entrer l’arbre du noyau dans la douille de la barette et on s’assure que son embase porte bien sur les bords de cette douille, avec un calibre on vĂ©rifie si le noyau est partout Ă  Ă©gale distance des parois de la chape, on l’assujettit dans sa vraie position avec des coins enfoncĂ©s dans la douille ; enfin, on met et on serre la clavette. Le chĂąssis femelle est posĂ© sur un banc en fonte dont la table ou dessus est formĂ©e de 2 plaques, laissant entre elles un intervalle dans le milieu duquel se place le petit bout de l’arbre. On assemble le chĂąssis mĂąle sur le premier. Coulage et dĂ©moulage. Pour les grosses bombes, il faut que plusieurs poches remplies de fonte se succĂšdent,, afin qu’il n’y ait que le moins d’interruption possible dans le coulage du mĂȘme chĂąssis. On retourne les chĂąssis, la barette en -dessus. AussitĂŽt que les chĂąssis sont retournĂ©s, on ĂŽte la clavette et les coins des arbres, on enlĂšve le demi-chĂąssis femelle. — On arrache les arbres avec un tourne-Ă -gauche. — On rĂąpe le tour de l’Ɠil et on Valese Ă  chaud avec un alcsoir en fonte, entaillĂ© Ă  crans, que l’on tourne Ă  la main, au moyen d’un manche en fer en forme de T. — On sĂ©pare les projectiles des demi-chĂąssis mĂąles. — On dĂ©gage les anneaux des bombes avec un crochet et on les fait jouer. Le travail de chaque mouleur, pour une coulĂ©e dans laquelle il doit prendre 300 kilogr. de fonte, outre les jets, etc., est de 6 Ă  7 heures. Nettoiement ou Ă©barbage. On examine les projectiles et on rejette tout de suite ceux qui ont des dĂ©fauts apparents capables de les faire rebuter. Le projectile Ă©tant placĂ© sur une coquille, on coupe la coulĂ©e et on repique la couture. — On rĂąpe toute la surface. — On polit les mentonnets avec la lime. On vide l’intĂ©rieur en se servant du coupoir ou crochet , portant d’un cĂŽtĂ© un Ɠil pour une poignĂ©e en bois , pliĂ© Ă  l’autre extrĂ©mitĂ© et tranchant en dessus et en dessous; de la raclette , autre crochet tranchant Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la partie recourbĂ©e ; d’un ciseau ordinaire. AlĂ©sage de la lumiĂšre a froid. UalĂšsoir est en acier trempĂ© Ă  quatre faces, en forme de pyramide, ayant ses dimensions en rapport avec celles de la lumiĂšre. — On se sert d’une machine Ă  alĂ©ser, dont la piĂšce principale est un levier chargĂ© d’un poids et exerçant une pression sur une tige en fer Ă  l’extrĂ©mitĂ© de laquelle est fixĂ© l’alĂ©soir, ou simplement d’un tourne-Ă -gauche dont chacun des deux bouts est chargĂ© d’une bombe de 22 e . — L’alĂ©sage Ă  froid n’enlĂšve que lepaisseur du mĂ©tal dont la lumiĂšre s’est resserrĂ©e en refroidissant aprĂšs l’alĂ©sage Ă  chaud. L’arĂȘte circulaire de la lumiĂšre doit aussi recevoir un lĂ©ger coup de fraise, afin d’ĂȘtre moins exposĂ©e Ă  s’égrener. Deux hommes peuvent finir par jour les projectiles gros et petits fournis par 900 Ă  1000 kil. de fonte. CHAPlTfĂźb II. PROJECTILES. U FABRICATION DES BALLES DE FER. Balles de fer battu . Ou emploie, pour les fabriquer, du fer tendre ou de mĂ©diocre qualitĂ©, en barreaux ronds ou Ă  8 pans; d’une grosseur proportionnĂ©e au calibre. Elles sont Ă©tampĂ©es entre deux Ă©lampes aciĂ©rĂ©es et trempĂ©es, l’une mobile et emmanchĂ©e, l’autre fixĂ©e sur l’enclume et qu’on appelle chabotle ; la matrice de chaque Ă©tampe est une calotte sphĂ©rique dont la hauteur est le tiers du diamĂštre de la balle. — Le fer Ă©tant chauffĂ© au blanc , on fait en une seule chaude , 1 balle des gros calibres et 2 des petits 9 Ă  10 coups de masse suffisent pour la balle n.° 1. — Avec la tranche on coupe le petit jet qui se trouve en avant de la balle et on la dĂ©tache du barreau. On la tourne avec des tenailles entre les Ă©tampes , qu’on a soin de mouiller souvent, et on frappe 15 Ă  18 petits coups de masse pour la rendre unie et ronde. Un atelier de 3 hommes, 1 maĂźtre et 2 compagnons , fabrique par jour 100 hilog. de balles de tous calibres. Balles de fer coulĂ©. PI. ĂŽ. Elles sont coulĂ©es en sable comme les boulets. On en rĂ©unit un certain ombre dans le meme chĂąssis , en plaçant au milieu une tringle horizontale formant la coulĂ©e et aboutissant au jet; chaque moule de balle communique ‱avec la coulĂ©e commune par une petite rigole. — On emploie la fonte grise et douce, et il faut qu’elle soit trĂšs-fluide. ImmĂ©diatement aprĂšs le dĂ©moulage et la cassure des jets, on roule 100 Lilog. de balles Ă  la fois pendant 10 minutes dans un tonneau en bois cerclĂ© en fer, pour en dĂ©tacher tout le sable. — On les Ă©barbe. — Enfin on lisse les balles dans un tonneau Ă  lisser, en fonte, d’oĂč elles sortent lisses et brillantes aprĂšs 3 heures de rotation ; on met des balles dans ce tonneau de maniĂšre Ă  remplir le tiers de sa capacitĂ©; il est garni dans l’intĂ©rieur de plusieurs gros boulons saillants. On recuit les balles jusqu’à la couleur gorge de pigeon , afin de les rendre moins susceptibles de s’oxider. RÉCEPTION DES PROJECTILES. Prescriptions rĂ©glementaires. Dans les fourneaux au charbon de bois les projectiles sont coulĂ©s en fonte de l. re fusion; dans les fourneaux au cohe ils peuvent l’ĂȘtre en fonte de 2. c fusion, si celle de 1. 10 n’a pas la tĂ©nacitĂ© et le poids voulus. La fonte doit ĂȘtre coulante, non limailleuse, ni blanche, ni brĂ»lĂ©e, mais lĂ©gĂšrement grise ou truitĂ©e, et satisfaisant aux Ă©preuves ci-aprĂšs Un barreau de fonte de 4 e d’équ. et de 20 e de longueur doit supporter, sans se rompre, le choc d’un boulet du poids de 12 h il., tomba n t de la hauteur de 50 e . Les barreaux d’essai sont CoulĂ©s debout, dans un moule en sable passĂ© au noir liquide et Ă©tuvĂ© avec une massclotte de mĂȘme cqu., longue RECEPTION DES PROJECTILES. }e 10 e , sĂ©parĂ©e du barreau par un Ă©tranglement, qui permette de l’en dĂ©tacher d'un coup de marteau. — Le barreau Ă  vĂ©rifier est posĂ© horizontalement sur une enclume en fonte, surmontĂ©e de 2 chenets triangulaires et parallĂšles, mĂ©nagĂ©s dans le moulage, espacĂ©s de 1G C entre les sommets. — Le boulet est suspendu au-dessus du milieu du barreau au moyen d'un piton par une ficelle que l’on coupe avec des ciseaux. — L’enclume, enterrĂ©e aux trois quarts dans le sol bien damĂ©, a 32 e de longueur, 8 de largeur, 5 de hauteur; les chenets triangulaires ont 4 e de hase sur 4 de hauteur. Ou Ă©prouve ainsi au moins 0 barreaux coulĂ©s par couple en 3 jours diffĂ©rents, et lorsque le creuset est dĂ©jĂ  vidĂ© d’un tiers. — Cette Ă©preuve est renouvelĂ©e de temps en temps. Pour la fabrication des projectiles creux, on Ă©prouve quelques obus de 1> C par l’explosion de la poudre. Ils doivent rĂ©sister Ă  une charge de 280 gr. , enflammĂ©e au moyen d’une fusĂ©e. Lorsqu’on reconnaĂźt que la fonte n’a pas la qualitĂ© requise, on fait couler en gueuses. Boulets . Ils doivent ĂȘtre coulĂ©s ronds, sans mĂąchures ni bavures; Ă©barbĂ©s, ciselĂ©s avec soin, roulĂ©s dans un tonneau en fonte; ils subissent une l- re visite pareille Ă  la 2. c ci-aprĂšs. Ou rebute tous ceux qui sont hors des tolĂ©rances; chauffĂ©s ensuite Ă  un feu de bois, ils sont battus sous un martinet {voyez p. 38 , puis soumis Ă  la visite dĂ©finitive. Ikstrumetsts vĂ©rificateurs. \ grande et 1 petite lunette et leurs rondelles. 1 cylindre et son Ă©toile pour chaque calibre, 1 poinçon , 1 marteau. VĂ©rifier les lunettes avec leurs rondelles; Ă  dĂ©faut de rondelles, vĂ©rifier le diamĂštre d’une lunette avec les talons de l’autre; vĂ©rifier les cylindres avec les Ă©toiles ou avec les rondelles des grandes lunettes. — Dans les forges chaque cylindre est accompagnĂ© de 2 rondelles , Tune du diamĂštre delĂ  grande lunette, l’autre ayant 0, ,mll 2 de plus; lorsque cette derniĂšre y entre, le cylindre est rebutĂ©. On examine avec attention la surface de chaque boulet, on le retourne en tous sens et l’on frappe dessus avec un marteau, particuliĂšrement sur les points oĂč la fonte est bourrue ou peu compacte, sur les trous et les inĂ©galitĂ©s. On essaie avec le poinçon si les trous pĂ©nĂštrent dans l’intĂ©rieur. On rebute les boulets qui prĂ©sentent des soufflures ou cavitĂ©s de plus de 4, 111,11 5 de profondeur ou de diamĂštre, des amas de soufflures plus petites, de crasse , ou fonte bourrue sans consistance; on rebute Ă©galement ceux dont les dĂ©fauts ont Ă©tĂ© masquĂ©s avec de la matiĂšre coulĂ©e aprĂšs coup, avec des clous de fonte Ă  froid. Les boulets doivent passer sans aucune difficultĂ© sur tous les sens dans la grande lunette , et ne doivent passer sur aucun sens dans la petite. On se sert d’une table a rebords , sur laquelle on fait rouler les boulets dans les lunettes. Les boulets doivent ensuite passer dans un cylindre en bronze de leur calibre, dont la longueur est de 5 diamĂštres et que l’on incline de 40 Ă  55 mill. d’une extrĂ©mitĂ© Ă  l’autre. — Ce cylindre, posĂ© sur une table, doit cire encastrĂ© sur des bourlets en bois, de maniĂšre que l’on puisse le tourner de temps en temps, afin que les boulets n’usent pas les memes gĂ©nĂ©ratrices et 46 CHAPITRE II. PROJECTILES. n’endommagent pas les bords. — Les boulets doivent rouler dans le cylindre; on rebute ceux qui passent en glissant ou s’y arrĂȘtent. On chasse ces derniers vers la partie supĂ©rieure du cylindre au moyen d’un refouloir en bois. Dans les forges, les boulets trop gros peuvent ĂȘtre rĂ©chauffĂ©s et rebattus de nouveau. On termine par quelques pesĂ©es de boulets rĂ©unis, afin d’en dĂ©duire le poids moyen, qui ne doit pas ĂȘtre infĂ©rieur au poids rĂ©glementaire. Bombes et obus. Doivent ĂȘtre coulĂ©s ronds, sans aspĂ©ritĂ©s, mĂąchures ni bavures; la lumiĂšre allĂ©sĂ©e Ă  froid , bien nette et bien ronde; le jet et la couture abattus avec le ciseau Ăą froid, bien raccordĂ©s avec la surface sphĂ©rique. Instruments vĂ©rificateurs. 2 lunettes, grande et petite, avec leurs rondelles; 1 vĂ©rificateur de la lumiĂšre pour chaque calibre; ĂŻ compas d'Ă©paisseur pour bombes de 32 e ; 1 idem pour bombes de 27 e ; 1 idem pour bombes et obus de 22 e ; 1 idem pour obus de 16 e , de 15 e et de 12 e ; 1 vĂ©rificateur des Ă©paisseurs Ă  la lumiĂšre; 1 compas Ă  coulisse et it nonius pour mesurer l’épaisseur dans la partie opposĂ©e Ă  la lumiĂšre pour les bombes et l’obus de 22 e ; 1 idem pour obus de 16 e , de 15 e et de 12 e ; cylindres et leurs 2 rondelles , pour obus de 22 e , de 16 e , de 15 e et de 12 e ; 1 poinçon, 1 marteau . On vĂ©rifie les lunettes et les cylindres comme pour les boulets. On frappe sur le projectile avec le marteau, pour s’assurer par le son s’il n’est pas fendu intĂ©rieurement. — On recherche, comme pour les boulets, les cavitĂ©s ou soufflures, particuliĂšrement prĂšs de la lumiĂšre et des menton- nets ; le projectile est rejetĂ© si ces cavitĂ©s ont plus de de profondeur ou de diamĂštre. — On vĂ©rifie si le bord de la lumiĂšre a Ă©tĂ© fraisĂ©. — On s’assure que les anneaux des bombes jouent librement dans l’Ɠil des menton- nets, que le fil de fer est de bonne qualitĂ©, que la soudure est bien faite. — On vĂ©rifie l.° les diamĂštres extĂ©rieurs dans tous les sens et principalement Ă  l’équateur au moyen de la grande et de la petite lunette; 2.° les diamĂštres supĂ©rieur et infĂ©rieur de la lumiĂšre avec le vĂ©rificateur ; 3.° les Ă©paisseurs aux parois avec le compas d’épaisseur ; prendre au moins trois Ă©paisseurs sur la couture ; 4.° l’épaisseur de la paroi opposĂ©e Ă  la lumiĂšre avec le compas ii coulisse et Ă  nonius; 5.° l’épaisseur des parois Ă  la lumiĂšre avec le vĂ©rificateur . Les obus sont passĂ©s au cylindre comme les boulets. Dans les forges, on donne Ă  alĂ©ser les projectiles dont l’Ɠil est trop petit, Ă  rĂąper et vider ceux qui en ont besoin, Ă  repiquer ceux qui sont trop gros, lorsqu’il y a peu de mĂ©tal Ă  enlever. On pĂšse un certain nombre de projectiles pour connaĂźtre le poids moyen, qui ne doit pas ĂȘtre infĂ©rieur Ă  celui des tables. On peut remplir d’eau les projectiles qu’on suppose avoir des dĂ©fauts de fonte, ou plonger dans l’eau leur surface extĂ©rieure; les parties sur lesquelles se trouvent des cavitĂ©s sĂšchent plus lentement. FOURNEAUX A MANCHE. 47 Balles en fer battu et en fer coulĂ©. On se sert pour les recevoir de lunettes doubles placĂ©es sur un mĂȘme manche; on ne reçoit que celles qui, sans dĂ©fauts trop marquants, passent dans tous les sens Ă  la grande lunette et qui ne passent dans aucun sens Ă  la petite. Le fer battu n’ayant Ă©tĂ© conservĂ© pour les piĂšces de campagne qu’à cause de sa plus grande densitĂ©, on doit exiger que les balles n.° 4 bis pĂšsent au moins 0, k 2l8, celles du n.° 5 lis 0, k 138, et celles du n.° 6 bis 0, k 068. FOURNEAUX A MANCHE. PL 6. Ils ont, comme les hauts-fourneaux, une cuve intĂ©rieure , dans laquelle on stratifie, par couches alternatives, le combustible et la fonte de fer. — Ils reçoivent, par 1 ou 2 tuyĂšres au-dessus du creuset, l’air fourni par les soufflets mis en mouvement Ă  bras ou par des machines. , taraudage n.° 4. — 1 Ă©crou n.° 4. Ă  6 pans. — 2 Ă©crous de pattes U tige n. ci o. — 1 boulon de patte d'essieu 58 CHAP1TR1Î 111. AFFUTS , VOlTURliS , ATTIRAILS. porte-roue u." 3 /?, fixant la patte du crochet de hvancavd du milieu. 1 Ă©crou n.° 3. 3 boulons de marche-pieds n.° 4 C. — 1 rosette et 3 Ă©crous u.° 4. 1 bride de chaĂźne d'enrayage, F. C. 2, appliquĂ©e sous le bout de devant du brancard gauche.— 1 chaĂźne d’enrayage n.° 2; 5 mailles, dont 1 grande , avant le premier anneau. — 1 crochet porte-chaĂźne d’enrayage , F. P. 21, appliquĂ© contre le brancard par 1 clou rivĂ© n.° 2 A. 4 boulons d’essieu n.° 3 Z. — 1 essieu , n.° 3. — 2 Ă©triers d’essieu, Z*'. P. 12. — 4 Ă©crous n.° 3. 1 c/ou ripĂ© de flĂšche n.° 2 entre les boulons de lunette. —‱ 1 contre- rivure n.° 2. 1 lunette de flĂ©chĂ©, Z'’ /?. 13 et P. 6; le dessous de la demi-circonfĂ©rence du devant de la lunette recouvert d’une mise d’acier trempĂ©; les pattes appliquĂ©es par 8 clous n.° 2, et par 2 boulons. — 1 Ă©trier porte-timon de rechange, F. P . 15, fixĂ© sous la patte de la lunette par le boulon de devant. — 1 che- villette d’étrier, F- C. 5 ; le bout percĂ© d’un trou de laniĂšre. — 1 chaĂźnette d’idem n.° 2 1 piton , 9 mailles, 1 tour et ; le piton fixĂ© du cotĂ© gauche de la flĂšche. — 2 boulons de lunette n.° 4 B- — 2 Ă©croui n.° 4. 2 plaques d’appui de roues, T. 2, appliquĂ©es contre les cĂŽtĂ©s de la flĂšche, chacune par 4 clous n.° 3. 2 boulons d’étrier de flĂ©chĂ© n.° 3 C; la tĂšte sur le marche-pied de devant. — 1 Ă©trier de flĂšche, F. P. 12. — 2 Ă©crous n.° 3. 3 boulons d’étrier d’essieu et de flĂšche n.° 3, dont 1 B et 2 D; la tĂšte B sur la bande d’assemblage. — 1 Ă©trier d’essieu et de flĂšche, F- P. 12. —- 1 anneau porte-timon de rechange , Z 51 . C 4, formĂ© de 2 piĂšces assemblĂ©es et pouvant s’ouvrir pour donner passage au timon; l’une des piĂšces encastrĂ©e dans le corps d’essieu et fixĂ©e par l’étrier. — 3 Ă©crous n.° 3. — 1 chevillette d’anneau porte- timon de rechange, F. C. 6. — 1 chaĂźnette d’idem n.° 2 1 piton, 5 mailles. 4 arrĂ©toirs de coffres, F. C‱ 4 voj. note ' page 54. — 8 rosettes d’ar- rĂšloirs , F. P. 23, encastrĂ©es de leur Ă©paisseur et fixĂ©es chacune par 2 clous n.°3. — 4 clavettes d’idem, F. C. 8, comme Ă  l’avant-train. 1 anneau porte-levier , F. C. 2, tige du boulon n.° 4; au cĂŽtĂ© droit du brancard du milieu. — 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 4. — 1 chaĂźnette arrĂȘt de levier n.° 2 1 piton, 2 mailles, 1 T. 2 crampons de manches d’outils, F. de F'. 1 ; en dessus du corps d’essieu ; celui de pioche Ă  gauche du brancard du milieu, celui de pelle prĂšs du brancard de droite. 1 plaque Ă  chevillette porte-pelle, F. P. 12, appliquĂ©e par 2 clous n.° 4 A ; contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur du brancard de droite. — 1 chevillette porte-pelle, F. C. 5. — 1 chaĂźnette d’idem n.° 2 1 piton, 7 mailles, 1 tour et. Roues, rondelles et esses d'essieu n.° 2. 2 coffres a munitions. Chariot de batterie 1833 . Pour le transport des outils et des objets d’assortimeut, d'approvisionnement et de rechange, nĂ©cessaires Ă  l’entretien courant du matĂ©riel des batteries de campagne. NOMENCLATURE. 59 L usage ayant fait reconnaĂźtre que la capacitĂ© du chariot adoptĂ© en 1827, Ă©tait quelquefois insuffisante pour le chargement des harnais, on a Ă©tabli celui de 1833, dont la capacitĂ© est Ă  peu prĂšs double. Le chariot de 1827 est fermĂ© par un couvercle celui de 1833 est simplement couvert par une toile prĂ©lat, au moyen d’une perche mobile, qui s’élĂšve sur le milieu de la voiture ou se rabat sur le cĂŽtĂ©. Tous les chariots portent la perche mobile; mais on ne couvre de la toile prĂ©lat que ceux affectĂ©s au transport des objets du harnachement. Les chariots du modĂšle de 1827 existant en grand nombre et Ă©tant susceptibles d’etre mis en service, on en donne aussi la nomenclature ci-aprĂšs. Les piĂšces marquĂ©es de l’astĂ©risque *, dans la nomenclature de l’un et de l’autre chariot, sont les memes que dans le caisson. Bois. 2 brancards. — G Ă©pars. — 4 planches de fond , fixĂ©es chacune par 12 clous n.° 4. — 1 corps d’essieu. — 2 ridelles. — 4 planches de cĂŽtĂ©s. — 2 bouts de chariot , au besoin de 2 piĂšces assemblĂ©es Ă  rainure et languette collĂ©es.— 1 flĂšche. — 1 perche mobile. — 2 montants de fourragĂšre. — 4 Ă©pars de fourragĂšre , assemblĂ©s avec les montants et fixĂ©s par des chevilles. Fer. 2 clous rivĂ©s n.° 2 A , au bout de derriĂšre des brancards. — 2 contre- rivures n.° 2. — 10 ranchets , F. P. 14; meme tracĂ© pour tous; ceux de derriĂšre portent une oreille percĂ©e pour l’anneau auquel s’attachent les chaĂźnes de fourragĂšre. — 2 anneaux de ranchets , F. de F. 2. — 3 boulons d’assemblage n.° 4 /?, appliquent les 4 ranchets des bouts et les 2 du milieu contre les brancards. — 3 Ă©crous n.° 4. — 4 boulons de ranchets n.° 4 B , appliquent les 2. es et 4. cs ranchets sur les brancards. — 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 4. — 24 boulons de planches de cĂŽtĂ©s n.° 5 C, fixent les planches de cĂŽtĂ©s aux 6 ranchets du milieu. — 24 Ă©crous n.° 5. — 6 clous rivĂ©s n.° 2 A , fixent les ridelles sur les bouts des 6 ranchets du milieu. — 6 contre-rivures n.° 2, du cĂŽtĂ© extĂ©rieur des ridelles. — 4 coulisses de bouts de chariots , T. 2. — 20 boulons d’idem n.° 5 A , appliquent les coulisses contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des planches de cĂŽtĂ©s et des ridelles. — 4 rosettes n.° 5, sous les Ă©crous des boulons qui traversent les ridelles. — 20 Ă©crous n.° 5. 2 bandes d’écartement , F. C. 4 ; leurs anneaux arretĂ©s sur les tourillons des ridelles, chacun par 1 goupille. 2 bandes de bout de chariot , F. P . 18; le bout infĂ©rieur terminĂ© par une patte pliĂ©e d’équerre, Ă  la bande de devant; et par une tige Ă  bout taraudĂ©, Ă  celle de derriĂšre; appliquĂ©es au milieu de la longueur des bouts du chariot, chacune par 5 clous rivĂ©s n.° 3 A. La tige de la bande de derriĂšre traverse le dernier Ă©pars. — 1 rosette n.° 4. — 1 Ă©crou de tige de bande de derriĂšre n.° 4. — 1 boulon de bande n.° AD. — 1 Ă©crou n.° 4. 4 boulons d’essieu n.° 3 D. — 1 essieu n.° 3. — * 2 Ă©triers d'essieu. — 4 Ă©crous n.° 3. * 1 clou rivĂ© de feche. — * 1 lunette. — 2 boulons n.° 4 B. — 2 Ă©crous n.° 4. — * 2 plaques d'appui de roues. 1 boulon de feche n.° 3 Z, fixe la flĂšche au 2. c Ă©pars ; sa tĂȘte encastrĂ©e dans toute la hauteur des 2 planches de fond du milieu. — 1 rosette et 1 Ă©crou n.° 3. 2 boulons d'Ă©trier de feche n.“ 3 C , appliquent l'Ă©trier de devant. — 2 boulons d'Ă©triers de feche n." 3 /, appliquent i Ă©trier de derriĂšre; la tĂšte encas- 60 CHAPITRE 111. AFFUTS, VOITURES , ATTIRAILS* trĂ©e Ă  fleur du dessus des planches de fond. — * 2 Ă©triers de flĂšche , appliquĂ©s sous les l. cr et 3. e Ă©pars. — A Ă©crous n.° 3. 2 louions de brancards n.° 4 C., aux bouts de devant; celui de gauche applique la patte de devant de la bride de chaĂźne d’enrayage. — 1 rosette et 2 Ă©crous n.° 4. — t boulon de bride de chaĂźne d'enrayage n.° AD. — 1 Ă©crou n.° 4. — * 1 bride de chaĂźne d’enrayage. — 1 chaĂźne d’enrayage n.° 2 10 mailles , dont i grande avant le premier anneau. * 1 crochet porte-chaĂźne d’enrayage , appliquĂ©e par 1 clou rivĂ© n.° 2 A. 2 lunettes d’essieu de rechange , F. P. 10. — 2 pitons , .f*. C. G , rivĂ©s sur les lunettes. Les lunettes appliquĂ©es contre le devant du premier Ă©pars. — 2 boulons n.° 4 A. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. 2 chcvillettes de lunettes , .F. C. 4, percĂ©es d’un trou de laniĂšre. — 2 c/mt- nettes n.° 2, chacune 1 piton , 7 mailles et 1 anneau. Les pitons sur le devant du jjremier Ă©pars. 20 boutons de toile prĂ©lat , tirĂ©s du clou rivĂ© n.° 4 A, placĂ©s en dessous des ridelles, ceux des bouts Ă  45 mill. des ranchets , les autres espacĂ©s Ă©galement. 2 supports de perche , F. P. 17; le bout supĂ©rieur terminĂ© en fourche; les branches de la fourche encastrĂ©es dans les cotĂ©s de la perche et arretĂ©es par 1 rivet de 8 mill. ; les supports tournent sur la lige d’un boulon entre les bandes d’écartement et de bout de chariot. — 2 boulons de supports , tĂȘte C, taraudage n.° 4. — 2 Ă©crous n.° 4, Ă  6 pans. Le bout taraudĂ© rivĂ© lĂ©gĂšrement sur lecrou. 2 moraillons , F. C. 0. — 2 pitons d'idem , F. C . 7; assemblĂ©s avec les moraillons par 1 rivet de 6 mill. La tige de chaque piton traverse la perche et est rivĂ©e sur 1 contre- rivure n.° 2. 2 tourniquets de moraillons , F. C. 5. — 2 axes d’idem , i*’. C. 6. — 2 contre- rivures d'axes , T 1 . 3. Les tourniquets tournant par leur propre poids; placĂ©s sur le cotĂ© extĂ©rieur de la ridelle de droite, la tige de l’axe rivĂ©e sur 1 contre-rivure n.° 2. 2 bandeaux de fourragĂšre, T. A, appliquĂ©s sur le bout infĂ©rieur des montants, chacun par 1 rivet de 7 mill. — 2 rosettes ovales de fourragĂšre , T. 4, appliquĂ©es contre le cotĂ© extĂ©rieur des montants de fourragĂšre, chacune par 2 vis Ă  bois n.° 3. — 2 boulons de fourragĂšre , F. C. 3; une partie cylindrique sous la tĂȘte. La tige comme le boulon n.° A. — 2 rosettes de boulons de fourragĂšre n.° 4, sans chanfrein, encastrĂ©es de leur Ă©paisseur sous les Ă©paule* menls de la partie cylindrique. — 2 rosettes n.° 4, placĂ©es sous les Ă©crous. — 2 Ă©crous n.° 4. — 2 chaĂźnes de fourragĂšre n.° 5. 1 toile prĂ©lat , formĂ©e de 2 cotĂ©s rĂ©unis par une couture et garnie de 1 bande de renfort en cuir , Ă  la partie supĂ©rieure. — 4 courroies supĂ©rieures , servant Ă  la fixer sur la perche mobile; 4 boucles n.° 6 et 4 passants. — 4 piĂšces de frottement en cuir, cousues vis-Ă -vis des bouts des ridelles et des tourniquets. — 20 courroies Ă  boutonniĂšre , cousues vers les bords infĂ©rieurs de la toile. — 6 courroies des bouts , 0 boucles n.° 6 enchapĂ©es et 0 passants ; 3 cousues Ă  chaque bout du cotĂ© extĂ©rieur de la toile pour la fermer. La toile peinte de 2 couches. Voy. ci-aprĂšs Peinture.. Pour les boucles, voy. Chap. IX. Houes , rondelles et esses d'essieu n.° 2. NOMENCLATURE G i Chariot de batterie 1827. Corps du chariot. Bois. 2 brancards. — 5 Ă©pars ; les tenons d’assemblage des 3 du milieu avec les brancards, chevillĂ©s. — 1 fond, de 2 ou 3 planches, fixĂ© sur les Ă©pars extrĂȘmes par des clous d’épingle, et sur ceux du milieu par des clous n.° 4. — 1 corps d’essieu. — 2 ridelles. — 2 cĂŽtĂ©s , autant que possible d’une seule planche. — 2 bouts de chariot. — 1 flĂ©chĂ©. — 2 montants de fourragĂšre. — 3 Ă©pars de fourragĂšre , assemblĂ©s avec les montants et fixĂ©s par des chevilles. Fer. 2 clous rivĂ©s de brancards n.° 2 B. — 2 contre-rivures n.° 2. — 8 ran- chets, Z 5 ' P. 14. — 1 crochet porte-flĂšche, P. C. 2 , appliquĂ© sur le ranchet de derriĂšre du cĂŽtĂ© droit. — 2 boulons d’assemblage n.° 4 B. — 2 Ă©crous n.° 4. — 3 boulons de ranchets du milieu n.° 4 B. — 3 rosettes et 3 Ă©crous n.° 4. 1 boulon porte-tourniquet , P. C 5, tige du boulon n.° 4. — 1 tourniquet, P. C. 2. — 1 rosette et t Ă©crou n.° 4. 4 coulisses de bouts de chariot , 7 1 . 2. — 11 boulons de coulisses n.° 5 1 tourniquet de crochet de flĂšche, F. C. 2. — 1 boulon rivĂ©, C 5, traverse le trou du milieu de la coulisse de derriĂšre du cĂŽtĂ© droit. — 1 Ă©trier porte-flĂšche , F. P. 21 ? appliquĂ© sur le ranchet de devant du cĂŽtĂ© droit par les 2 boulons infĂ©rieurs de la coulisse. — 4 rosettes de boulon de coulisse n.° 5. — 11 Ă©crous n.° 5. 8 boulons de ranchets n.°5 C- — 8 Ă©crous n.° 5. — 2 clous rivĂ©s de ridelles et de bouts de ranchets n.° “1 A. — 2 contre - rivures n.° 2, encastrĂ©es Ă  fleur du cĂŽtĂ© extĂ©rieur de la ridelle de droite. 1 crochet de servante de couvercle, F. C. 5. — 1 piton de moraillon , F. C. 5. — 2 contre-rivures n.° 2. Les tiges du crochet et du piton traversent la ridelle de gauche et les ranchets du milieu; les contre-rivures encastrĂ©es Ă  lleur du cĂŽtĂ© intĂ©rieur. 2 bandes d’écartement de ridelles, F. C ‱ 5. Les anneaux des bouts appliquĂ©s chacun par 1 clou n.° 3. — 2 bandes de bouts de chariot, F. P. 18. Le bout infĂ©rieur de la bande de derriĂšre taraude comme le boulon n.° 4. Chaque bande appliquĂ©e par 8 clous rivĂ©s n.° 3 A. — 1 boulon de patte de bande de devant n.° AD. — 1 rosette de lige taraudĂ©e de bande n.° 4. — 2 Ă©crous de boulon et de lige taraudĂ©e de bande n.° 4. 4 boulons d’essieu n.° 3 D. — 1 essieu n.° 3. — 1 plaque carrĂ©e de corps d’essieu, T. 4; appliquĂ©e sur le devant du corps d’essieu par 6 clous n.° 3.— i^* 2 Ă©triers d’essieu. — 4 Ă©crous de boulons d’essieu n.° 3. * 1 clou rivĂ© de flĂšche. — * 1 lunette. — 2 boulons n.° A B. — 2 Ă©crous n.° 4. — * 2 plaques d’appui de roues. — 2 boulons d’étrier de flĂšche n.° 3 C. — * 1 Ă©trier de flĂšche. — 2 Ă©crous n.° 3. — 2 boulons de flĂšche et d’épars de fond n.° 3 D; la tĂȘte encastrĂ©e Ă  fleur du fond du chariot. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 boulon de bout de brancard de droite n.° A C. -— 1 rosette et 1 Ă©crou n.° 4. — 2 boulons de bout de brancard de gauche n.° 4, dont 1 C et 1 D. * 1 bride de chaĂźne d’enrayage. — 1 chaĂźne d’enrayage n.° 211 mailles, dont 1 grande, avant le premier anneau. — 2 Ă©crous de boulons de bout de brancard de gauche n.° 4. — * 1 crochet portc-chaine d'enrayage. 62 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. 2 bandeaux de montants de fourragĂšre , T. 4, appliquĂ©s chacun par 2 rivets de 7 mill. — 2 rosettes ovales d’idem , X. 4 , appliquĂ©es chacune par 2 *. — 2 rosettes et 2 Ă©croui n.° 4. — 2 pitons d’arcs-boutants , P. C 5, taraudage n.° 5. — 2 chaĂźnettes de pitons n.° 1 ; chacune 4 mailles et 1 T. — 2 Ă©crw/.ç n.° 5, Ă  6 pans. 1 bande de support d’aire , P. P. 17; les bouts encastrĂ©s dans le dessus des brancards. — 1 litre, T. 2, composĂ© de 3 plaques. La l. vc courbĂ©e suivant le cintre du bas du contre-cƓur , forme le fond de faire ; le milieu percĂ© de deux trous pour l’écoulement de l’eau ; les bouts appliquĂ©s sur les brancards, chacun par 5 clous n.° 3; la partie cintrĂ©e fixĂ©e sur le rebord du contre-cƓur pai- 3 boulons n.° 5 B, et 3 Ă©crous u.° 5, Ă  6 pans. La 2. t ', placĂ©e verticalement, a deux rebords ployĂ©s d’équerre; celui du bas fixĂ© Ă  la premiĂšre plaque qu’il supporte, par 5 clous rivĂ©s n.° 5 ; celui du haut reposant sur la bande de support et fixĂ© par 3 boulons u.° 5 P et 3 Ă©crous n.° 5, Ă  0 pans. La 3. e , formant le devant de latre, est appliquĂ©e horizontalement sur les brancards et l’épars de devant par 9 clous n.° 3. 1 garde-frasier , E P. S. — 4 brides , F. P. 18 , appliquĂ©es sur le garde-frasier, chacune par 2 rivets de 8 mill. Les bouts du garde-frasier pliĂ©s en Ă©querre et appliquĂ©s sur le derriĂšre du renfort de contre-cƓur par 2 boulons n.° 5 fi e t 2 Ă©crous n.° 5, Ă  6 pans. Les brides fixĂ©es contre les brancards et l’épars de devant par 4 clous n.° 2, 4 boulons n.° 4 P, 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 4. 1 plaque de tuyĂšre , F. coulĂ©. — 1 tuyĂšre , F. coulĂ©. — 2 rondelles de tuyĂšre 7 F. C. 8, placĂ©es sur la tuyĂšre entre l’embase et le contre-cƓur; on peut avancer la tuyĂšre en les reportant entre l’embase et le collier porte-tuyĂšre. — 5 boulons de plaque de tuyĂšre n.° 4 fi. — 5 Ă©crous n.° 4, Ă  6 pans. — 1 caisse Ă  charbon , T. A ; le fond et les cĂŽtĂ©s assemblĂ©s avec les bouts par des rivets de 5 mill. — 1 renfort d’idem , F. P. 24, appliquĂ© intĂ©rieurement sur 3 cĂŽtĂ©s de la caisse par des rivets de 5 mill. ; le devant de la caisse fixĂ© au contre-cƓur par les deux boulons du bas de la plaque de tuyĂšre; les bouts fixĂ©s contre les brancards, chacun par t clou A n.° 2. Lorsque les bouts ne touchent pas les brancards, le vide est rempli par des rondelles en tĂŽle, que traversent les clous d’applicage. — 1 porte-tuyĂšre , F. C . 2; la patte infĂ©rieure appliquĂ©e contre la caisse Ă  charbon. 2 montants de branloire , F. P. 13. -— 1 branloire , F. P. 13. Ăź\s, P. P. 25 ‱ la manivelle, P’. P. 11 ; le plateau , P. P. 4. — 1 plaque de logement de vis de pointage , P. 4, appliquĂ©e sur la flĂšche par 4 clous n.° 3. 2 plaques d’appui de roues , P. 2, appliquĂ©es chacune par 5 c/omj n.° 2. 2 boulons de coussinet de culasse n.° 3 D; la tĂȘte encastrĂ©e de 4 mill. de plus que son Ă©paisseur. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 lunette de cheville ouvriĂšre, P. P. 1 ; la rondelle , P'. P. 5, rapportĂ©e et AxĂ©e par 4 rivets de 10 mill. — 1 anneau d’embrelage , P’. 7f. 2, soudĂ© dans le piton de la lunette. La rondelle encastrĂ©e de son Ă©paisseur; la lunette appliquĂ©e sous la flĂšche par 2 clous n.° 1, et par 2 boulons n.° 3 A. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 plaque de frottement , P. P. 1, appliquĂ©e en dessous de la flĂšche par 8 clous n.° 1. — 1 bout de crosse, P. 2, appliquĂ© par 21 r/ 0 M,y n.° 2. Houes , rondelles et esses d'essieu n.° 1. 72 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. Avant-train de siĂšge. Pour les affĂ»ts de siĂšge et pour le chariot porte-corps. Bois. 1 sellette fourchette, de 1 ou de 2 piĂšces. — 2 goujons , pour les sellettes de 2 piĂšces- — 2 tirants. — 1 volĂ©e de derriĂšre. — 1 timon. — 1 volĂ©e de devant. Fer. 2 clous rivĂ©s de tirants n.° 2 B. — 2 conirc-rivures n.° 2, au bout de devant des tirants. 2 Louions de sellette n.° 3 E. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 essieu n.° 1. 1 coiffe de sellette , F. E. 9, appliquĂ©e par 7 clous n.° 2, et par 2 Louions d’idem n.° 3 A. — 2 Ă©crous n.° 3. — 1 Lande circulaire , F. P. 3. — 2 boulons d’oreille de bande circulaire n.° 4 A. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. — 4 boulons de bande circulaire n.° 3 A* — 4 Ă©crous n.° 3. — 1 double-bande d’essieu , F. P. 10 ; le bout de derriĂšre terminĂ© par 1 piton . — 2 boulons d'idem n.° 3 C. — 2 Ă©crous n.° 3. 1 cheville ouvriĂšre , F. E. 7, taraudage n.° 1. — 1 Ă©crou n.° 1. 1 chaĂźne d’embrelage 3 anneaux , F P. 3; 1 clef , F P. 17 ; 1 maille , -F. de F. 1. Le premier anneau soudĂ© dans le piton de la double bande d’essieu, le second portant la maille et le troisiĂšme la clef. — 1 chevillette de chaĂźne d’embrelage, F. C. 6. — 1 chaĂźnette n.° 2 5 mailles et 1 touret ; rĂ©unie Ă  la chaĂźne d’embrelage par 1 faux anneau , F. de F. 3. 2 Ă©triers d’essieu , F. P. 10 , fixĂ©s par les boulons de bande circulaire et par 2 boulons d'Ă©triers d’essieu n.° 3 C. — 2 Ă©crous n.° 3. 6 crochets d’attelage , F. C. 6 . — 4 lamettes de volĂ©es , F. P. 14, fixĂ©es chacune par 1 nVef de 8 mill. —- 2 anneaux Ă  pattes de volĂ©e , F. P. 14. — 2 boulons de milieu de volĂ©e n.° 3 .B. — 2 Ă©crous n.° 3. — 1 bride de bout de fourchette , F. P. 14. 2 boulons de volĂ©e et de tirants n.° 3 C. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 Ă»nde de milieu de fourchette , F P. 19. — 2 boulons d’idem n.° 4 C- — 2 Ă©crous n.° 4. 1 c/on rivĂ© de timon n.° 1. — 1 contrc-rivure n.° 1. 1 patte Ă  pitons de timon , F P. 8. — 2 anneaux d’idem , P’. P. 5. — 2 Z»o- /ohs de patte a pitons n.° 4 C. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. — 1 lien de timon , F P. 19. — 1 boulon de lien n.° 4 F — 1 rosette et 1 Ă©crou n.° 4. — 1 chevillette de lien , F C 8. — 2 chaĂźnes de timon n.° 3. 2 boulons de timon n.° 3 F — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3, 1 grande lamette de volĂ©e de devant , F. P. 9 , fixĂ©e au milieu de la volĂ©e par 2 rivets de 8 mill. — 1 double crochet d’attelage , F. C. 5. — 1 crochet de volee de devant , F C. 2. Iioues , rondelles et esses d’essieu n.° 1. Chariot porte-corps. Bois. 2 brancards du milieu. — 1 entretoise de devant , assemblĂ©e avec les brancards par 2 goujons. — 1 tasseau de brancards du milieu. — 1 coussinet de culasse. — 2 brancards des cĂŽtĂ©s. — 1 Ă©pars de derriĂšre. — 0 Ă©pars du NOMENCLATURE. 73 milieu . — Repars de devant. — 2 planches de fond ^ fixĂ©es chacune par 2 clous n.° 4 sur chacun des Ă©pars du milieu. — 1 corps d’essieu. — 1 treuil. — 2 leviers de treuil. Fer. 1 bande d’assemblage , F. P. 4 ; elle traverse les brancards du milieu et s’assemble dans ceux des cotĂ©s- 2 crochets porte-leviers , F. P. 18, appliquĂ©s contre les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs des brancards du milieu, chacun par 2 clous n.° 2. 1 boulon d’assemblage n.° 3 E , placĂ© au-dessus du corps d’essieu. — 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 3. 1 piton d'anneau d’embrelage , F. — 1 anneau d’embrelage , F'. 7Î. 2, soudĂ© dans le piton. — 2 boulons de brancards du milieu n.° 3 E; l’un en avant de la cheville ouvriĂšre; l’autre en arriĂšre, portant le piton d’embrelage entre les deux brancards. — 4 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 2 bandes de renfort d’épars , F. P. 7, appliquĂ©es sur les brancards et les Ă©pars des bouts. — 12 boulons d’idem n.° 3 A. — 0 rosettes et 12 Ă©crous n.° 3. 1 bride de chaĂźne d’enrayage , F. C. 2, appliquĂ©e sous le bout de devant du brancard de gauche. — 1 boulon d’idem n.° 3 D. — 1 Ă©crou n.° 3. 1 chaĂźne d’enrayage n.° 1. 1 plaque de frottement , F. P. 1, appliquĂ©e sous le bout de devant des brancards du milieu par 11 clous n.° 2. 1 lunette de cheville ouvriĂšre , F. P. 1. — 1 renfort d'idem , fixĂ© au corps de la lunette par 4 rivets de 10 mill. — 3 boulons d’idem n.° 3 A. — 1 bride support de timon , F. P. 10, appliquĂ©e sur les brancards par les boulons de la lunette. — 3 Ă©crous n.° 3. 2 plaques d’appui de roues , T. 2, appliquĂ©es chacune par 5 clous n.° 2. 1 essieu n.° 1. — 2 Ă©triers d’essieu , F. P. 10. — 4 boulons d’idem n.° 3 D. — 4 Ă©crous n.° 3. — 2 brides d’essieu , F. P. 12. — 4 boulons de brides d’essieu n.° 3 D . — 4 Ă©crous n.° 3. 1 heurtoir de culasse , F. P. 11, appliquĂ© par 4 clous n.° 2. 6 Ă©triers de ranchels , F. P. 10, appliquĂ©s contre les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs des brancards des cĂŽtĂ©s; destinĂ©s Ă  recevoir des ranchets en bois, contre lesquels se fixe le cadre pour le transport des gros projectiles. — 1 crochet porte-chaĂźne d’enrayage , jF. C» 5, taraudage n.° 4, la tige Ă©tirĂ©e Ă  8 pans. — 11 boulons de ranchets n.° 4 B. — 12 rosettes et 12 Ă©crous n.° 4. 2 anneaux de manƓuvre , F. H. 3, chassĂ©s Ă  force dans le dessous des brancards du milieu, en arriĂšre du piton d’anneau d’embrelage. 4 lunettes de treuif T. 2, appliquĂ©es sur la partie Ă©quarrie du treuil, chacune par 8 clous n.° 3. — 2 viroles de treuil , F. P. 23, encastrĂ©es de leur Ă©paisseur dans les bouts du treuil, fixĂ©es chacune par 3 clous n.° 3. — 2 boĂźtes de tourillons de treuil , bronze, logĂ©es entiĂšrement dans les bouts du treuil. — 2crocketsde treuil , F. C. 6. — 2 tourillons de treuil , F. C. 1- — 2 plaques circulaires et 2 plaques ovales d’idem , T. 1; les tourillons assemblĂ©s avec les plaques ovales par une rivure; les plaques circulaires fixĂ©es sur les cĂŽtĂ©s intĂ©rieurs des brancards des cĂŽtĂ©s, chacune par 2 clous n.° 2. — 4 boulons de plaques de tourillons n.° 4 J. — 4 Ă©crous n.° 4. Houes , rondelles et esses d'essieu n.° 1. '2anneaux Ă  pattes de leviers , F. P. 22, fixĂ©s au petit bout des leviers, chacun par 2 rivets de 7 mill. n CHAPITRE 111. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. Cadre pour le transport des gros projectiles. Construit au moment du besoin avec des bois de peu de valeur, des planches de cƓur, des dosses, etc., secs ou non. — Lorsque l’on doit charger des boulets , on fixe sur les brancards, en arriĂšre de la bande de renfort d’épars de derriĂšre, un tirant assez fort pour les soutenir. Bois. 0 ranchets, fixĂ©s dans les Ă©triers chacun par 1 clou A n.° 2 ; longueur, 450 mill. ; Ă©quarrissage 90 mill. sur 65 en bas , 60 sur 50 en haut. — 4 planches de cĂŽtĂ©s et bouts , de 300 mill. environ de longueur sur 32 environ d’épaisseur; assemblĂ©es Ă  chaque angle par trois queues d’aronde ou par une simple entaille Ă  mi-bois, et fixĂ©es avec des clous d’épingle de 80 mill. et par des Ă©querres. Les angles arrondis au rabot suivant un arc de 10 mill. de rayon. Fer. 8 Ă©querres, T, 3, de 200 mill. de longueur dĂ©veloppĂ©e sur 40 d Ă©paisseur, fixĂ©es chacune par 4 vis Ă  bois n.° 3 , ou par 4 clous n.° 3. — 12 boulons de cadre n.° 5 C, 2 sur chaque ranchet; ceux du haut Ă  50 mill., ceux du bas Ă  40 mill. des bords. — 12 rosettes et 12 Ă©crous n.° 5. Le dessous du cadre Ă  30 mill. au-dessus des brancards. Coussinet porte-volĂ©e pour le transport des canons. Longueur, 320 mill. ; largeur, 140 mill. ; hauteur totale, 120 mill.; hauteur au milieu du dĂ©gorgement en avant 84 mill., en arriĂšre 80 mill.; rayon du dĂ©gorgement du dessus, 140 mill. — Fait autant que possible avec des bois noueux, qui ne puissent pas se fendre. — FixĂ© au moment du besoin, sur les brancards du milieu , par 4 broches en fer de 200 mill. de longueur, le derriĂšre Ă  40 mill. en avant du derriĂšre du corps de la bride-support de timon. Le dessous entaillĂ© pour loger le devant de la bride et son Ă©crou. Charrette de siĂšge. Bois. 2 limons. — 2 Ăšchantignolles , fixĂ©es contre le dessous des limons , Ă  chaque bout par 2 broches de 100 Ă  120 mill., au milieu par les boulons d’étriers d’essieu.— 6 Ă©pars de fond. — 4 planches de fond , fixĂ©es chacune par 10 clous n.° 4, savoir 1 sur chaque Ă©pars du milieu, 2 sur chacun des autres. — 2 ridelles. — 4 Ă©pars montants , assemblĂ©s Ă  tenons avec les ridelles et les limons , les tenons chevillĂ©s. — 34 roulons. — 1 servante. — 1 corps d’essieu. — 2 hayons, composĂ©s chacun de 1 trĂ©saille , 1 traverse , 2 Ă©pars , assemblĂ©s Ă  tenons chevillĂ©s , 6 roulons . Fer. 2 boulons d’assemblage n.° 3 E. — 3 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. — 1 piton Ă  fourche, F. P. 17 ; la branche relevĂ©e en Ă©querre, appliquĂ©e contre le limon de gauche par le boulon d’assemblage de devant. — 1 boulon de pilon Ă  fourche ii.°4Z. — 1 Ă©crou n.° 4. — 1 crochet d’attelage , F. C. 6 , dans le piton Ă  fourche. 1 essieu n.° 3. — 2 Ă©triers d’essieu, F. P. 12. — 4 boulons d’idem n.° 3 D. — 4 Ă©crous n.° 3. 4 frettes de ridelles, F. P. 23, fixĂ©es chacune par 1 rivet de 7 mill. 4 ranchets, F. P. 14. — 2 boulons du bas de ranchets n.°4 B ; appliquent les ranchets de derriĂšre. — 2 pitons de crochets d’attelage , F. P. 17, taraudage n.° 4, la tige Ă©tirĂ©e Ă  8 pans ; appliquent les 2 ranchets de devant. — 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 4, — 4 boulons du haut de ranchets n.° 5 C. — 4 Ă©crous n.° 5. — 2 crochets d'attelage , F. C . 6. NOMENCLATURE. 75 4 clous rivĂ©s de trĂȘsailles n.° 3 A. — 4 contre-rivures n.° viroles de traverses de hayons, F. P. 23, fixĂ©es chacune par un rivet de 7 mitl. — t support de hayon , F. P . 17, appliquĂ© sur le milieu de l’épars de derriĂšre. — 1 boulon d’idem n.° 4 B. — 1 rosette et 1 Ă©crou n.° 4. — 2 Ă©querres de tourillons de hayon , P. P. 5, appliquĂ©es aux limons , en arriĂšre du dernier Ă©pars de fond. — 2 boulons d’idem n.° 4 B. —-* 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. 1 piton de servante , P. P. 17, taraudage n.° 4, la tige Ă©tirĂ©e Ă  8 pans.— 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 4.— 1 douille de servante , 1 virole , 1 chaĂźnette comme Ă  l’avant-train de campagne. 2 anneaux de tourillons de hayon , F. C. 2, taraudage n.° 4, la tige Ă©tirĂ©e Ă  8 pans. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. 4 chevillĂątes de trĂȘsailles , P. P. 21.— 4 c/minertes d’idem n.°2, chacune 1 piton , 8 mailles , 1 anneau. 2 pitons Ă  patte de chaĂźne de retraite , P. P. 10 , appliquĂ©s sur les limons, chacun par 3 clous n.° 3. — 2 chaĂźnes de retraite n.° 4, chacune 6 mailles. — - 2 anneaux d’idem , P. P. 2. — 2 crochets de retraite , P. P. 20. Houes , rondelles et esses d’essieu n.° 2. AffĂ»ds de place et cĂŽte . 11 y a trois affĂ»ts de place et cote le l. er pour les canons de 24 en bronze, de 18 et 16 en fer, servant aussi pour le canon de 24 en fer, mais avec quelques changements dans le tracĂ©, qui seront indiquĂ©s ci-aprĂšs; le 2. pour les canons de 16 en bronze et de 12 enfer; le 3. particulier au canon de 12 en bronze. Ces affĂ»ts ne diffĂšrent que par les dimensions ; ils ont tous la mĂȘme roue et les mĂȘmes chĂąssis. Les parties communes aux trois affĂ»ts sont marquĂ©es de l’astĂ©risque *. Des affĂ»ts de casemates pour place et cĂŽte sont en expĂ©rience. Bois. 2 montants , de 1 ou de 2 piĂšces. — 4 goujons d’assemblage , pour les montants de 2 piĂšces, 2 pour chaque montant. — 2 arcs-boutants .— 1 entre- toise de devant. —> 1 entretoise du milieu. — 1 entretoise de crosse. — 1 tirant assemblĂ© par 4 goujons ; 2 avec l’entretoise de crosse, et 2 avec FĂ©chantignolle. — 1 Ăšchantignolle. — 1 corps d’essieu. — * 1 support de pointage. Fer. 2 clous rivĂ©s de crosse. — 2 contre-rivures d’idem , au bout infĂ©rieur des arcs-boutants. 2 boulons de montants et d’arcs-boutants n.° 1 E. — 2 rosettes n.° 1, fixĂ©es en dessus des arcs-boutants, chacune par 2 clous n.° 2. — *2 rosettes en talus n.° 1 , P. P. 8 , fixĂ©es sur le devant des montants, chacune par 2 clous n.° 2. — 2 Ă©crous n.° 1. * 1 lunette Ă  patte , P. E. 14, encastrĂ©e de son Ă©paisseur dans le dessous du tirant. 4 boulons d’assemblage n. ĂŒ 1 P affĂ»ts de 24 et 10 — n.° 2 E affĂ»t de 12; 2 a l’entretoise de devant et 1 Ă  chacune des autres. — 7 rosettes n.°l-u.° 2. — * 1 rosette-Ă©trier , P. P. 0. — 4 Ă©crous n.° 1—n.° 2. — *1 chevillette de support de pointage , P. C. 5. — 1 chaĂźnette d’idem n.°2 1 piton , 4 mailles , 1 anneau. — 4 boulons dĂ©lirant n.° 2, dont 2 Pet 2 Z; le premier P lixe l’entretoise du milieu et le second le devant de rĂ©ehautignolle au tirant; les 2 D fixent l’entretoise de crosse au tirant et appliquent l’écrou de la vis de pointage sur lechantignolle. 76 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. — 3 rosettes n.° 2 affĂ»ts de 24 et 16 — 4 idem alĂŻut la Nacelle , les AgrĂšs et Engins des Equipages de ponts . Boues . N. 0 ' puur Bois. Moyeu . Bais . Jantes . Goujons h huit pans. . . . Coins pour les rais... Fer. Clous rivĂ©s n.° 2 B Contre-rivures n.° 2. 2 cordons , F. P. p. a pelles, F. P. n. oS Caboches . 1 cercle, F. P. n. os Boulons de cercle ... Écrous et rosettes ... 6 clous . Ăčcontre-rivures Ie 2 oraill. dediam. 1 boite de roue bronze n. ÜS .... 2 crampons de boĂźte n. oS . ‱I goupilles Ă  pointe 7 7 *4 5 7 u.°4 G ]"‱* 4 2. 3. 5. 6 . ‱ 4 1 2 1 2 .4 7 6 3 7 7 6 6 7 .4 12 12 4 chĂȘne dont l’état peut l’exiger. 23 - 22 2 1 21 23 21 12 n.° 2 12 n.° 2 G n.° 3 12 u.° 1 9 9 »9 5 7 n .°5 G 6 5 G 7 n.°4G 7 n .°5 6 n.° 5 s 7 n .°4 s s A. n.° 3 » s s T . 5 s 2 7 3 1 2 2 s = F. de F. 4 N.° ] , de siĂšge, puur affĂ»ts de siĂšge , chariot porte-corps et avaut-lrain de siĂšge. N.° 2 , de campagne, pour affĂ»ts , voitures et avant-train de campagne, charrette, chariot de parc, baquets et tombereau. N.° 3, d'avant-train, pour avant-trains de chariot de parc, de baquets, de triqueb. et de tombereau. N.° 4, de place , pour affĂ»ts de place et cĂŽte. La nomenclature en est donnĂ©e avec, celle de ces affĂ»ts. N.° 5, de montagne. N.°G ; de trifjueballe. NOMliNCLATURL. 80 ChĂšvre de 1840 . Cette chĂšvre doit remplacer celle de place et de campagne 1825, dont il existe encore un grand nombre. Bois. 2 hanches. —- 3 Ă©pars. — 1 treuil. — 1 pied. Fer. 2 plaques de poulie , F. P. 5. — 2 contre -plaques ; celle de droite, T. 3, celle de gauche, F. P. 4. Les plaques sont appliquĂ©es sur le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des hanches et les contre-plaques sur le cĂŽtĂ© extĂ©rieur; fixĂ©es Ă  chaque hanche par 8 clous rivĂ©s , F. H. 5 , qui traversent l’une et l’autre. — 1 plaque d’assemblage , F. E. 3 et C. 3 pour ses 2 tenons, fixĂ©e contre la plaque de poulie de la hanche gauche; elle rĂ©unit la tĂȘte des 2 hanches. — 1 cheville d’assemblage , F. C. 2, taraudĂ©e Ă  un bout comme le boulon n.° 3, percĂ©e Ă  l’autre bout d’un trou de clavette. — 1 Ă©crou n.° 3. — 1 clavette de cheville d’assemblage , F. P. 19. — 1 poulie , F’, coulĂ©. — 1 boulon de poulie, F'. Cl, percĂ© Ă  un bout d’un trou de clavette; l’autre bout porte 1 piton. — 2 mailles d’idem , F. P. 2 et 3, la plus petite soudĂ©e dans le piton. — 1 clavette de boulon de poulie , comme celle de la cheville d’assemblage. Ces 2 clavettes sont attachĂ©es Ă  la hanche droite par 1 chaĂźnette n.° 2, composĂ©e de 1 piton , 13 mailles et 3 anneaux. 2 boulons d’épars , F. C 2, taraudage n.° 4, percĂ©s Ă  un bout d’un trou de clavette. — 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. — 2 clavettes d’idem , F. P. 19. — 2 chaĂźnettes d’idem n.° 2, chacune 1 pilon , 0 mailles et 1 anneau. — 4 chevillettes d’épars , F. P. 20. — 4 chaĂźnettes d'idem n.° 2, chacune 1 piton , 6 mailles et 1 anneau. — 4 plaques de chevillettes , !T. 3, fixĂ©es chacune par 4 vis Ă  bois n.° 3. 2 bandes a tourillons , JF. ÂŁ. 1. — 2 tourillons , .F. P. 13 doublĂ©. — 2 dents de loup , F’. Cl, attachĂ©es chacune sur 1 .rc contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur des bandes Ă  tourillons. Ces bandes sont appliquĂ©es sur le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des hanches, chacune par 4 boulons n.° 4, dont 1 A et 3 B. — 8 Ă©crous n.° 4. — 2 manchons de boulons , F. P. 18, placĂ©s sur la tige des boulons A entre la bande et la hanche. — 2 bandelettes , T. 3, appliquĂ©es sur le cĂŽtĂ© extĂ©rieur des hanches , servent de rosettes aux Ă©crous des boulons de bandes. — 2 frettes de hanches , F. P ‱ 21 , arrĂȘtĂ©es chacune par 2 caboches n.° 2. — 2 pointes de hanches , F. C 1. 1 boulon-Ă©chelon , JF. C 5, tige du boulon n.° 4. — 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 4. — 4 plaques d’épars , T. 3, fixĂ©es 2 Ă  2 Ă  chaque bout sur le l. er Ă©pars par 6 rivets de 7 mili. — 4 bouts d’épars , Z*’. F*. 26, fixĂ©s aux bouts des 2. u et 3. e Ă©pars chacun par 4 rivets de 7 mill. 4 pattes a tige de boĂźtes de treuil, F. P. 20, taraudage n.° 4, fixĂ©es par 2 rivets. — 4 Ă©crous n.° 4, ronds et Ă  encoches. — 2 frettes de treuil , F. P. 8. — 2 boĂźtes de treuil bronze. — 6 bandes de treuil , F. P. 12, fixĂ©es en totalitĂ© par 6 rivets de 12 mill. et 46 clous n.° 2. — 2 crochets de treuil , JF. C 4. — 2 /Ă©'/es de treuil , composĂ©es chacune de 2 disques , 7 1 . 2, ajustĂ©s sur les frettes de treuil; 8 entretoises , T*. 2, formĂ©es chacune d’une bande pliĂ©e de maniĂšre Ă  envelopper 1 prisme triangulaire en bois ayant une face convexe, les bouts de la bande rĂ©unis par 2 rivets de 7 mill., Ă  l’angle opposĂ© de celte face; 1 crĂ©maillĂšre , F. P. 13, ajustĂ©e comme les disques ; 8 rondelles 90 CHAPITRE 1H. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. de crĂ©maillĂšre , T. 3, entre Les disques extĂ©rieurs et les crĂ©maillĂšres; 24 clous rivĂ©s, F. li. 5, qui rĂ©unissent toutes ces parties. 1 bout de pied , F. E. 2. — 2 mailles , F. H. 2. — 2 viroles de pied , F. P . 19. La virole infĂ©rieure est arretĂ©e par 1 rivet de 11 mill. — 1 chevillette de bout de pied , F. C 4. — 1 chaĂźnette d’idem n.° 2, composĂ©e de 10 mailles et 1 touret. — 1 piton d’idem , F . P. 21 , traversant la virole supĂ©rieure et le haut de la patte du bout de pied. — 2 poignĂ©es de pied , F. C . 4; les pattes encastrĂ©es de leur Ă©paisseur et fixĂ©es chacune par 2 rivets de 11 mill. — 1 frette de pied , F. P. 21, arretĂ©e par 2 caboches n.° 2. — 1 pointe de pied , comme celle des hanches. AgrĂšs. 1 chaĂźne de chĂšvre n.° 6. 0 leviers de manƓuvre modĂšle des leviers de siĂšge. 1 poulie enchapĂ©e , composĂ©e de 1 Ă©charpe , F. P. 4. — 2 crochets d’écharpe , F. P. 10 doublĂ©. — 1 anneau d’idem , F. C. 3. — 1 piton , P. P. 3. — 1 contre -rivure , P’. P. 13. L'anneau rĂ©unit les crochets et le piton. Le pilon est rivĂ© Ă  l'Ă©charpe sur sa contre-rivure. — 1 poulie , F. coulĂ©, comme celle de la tĂšte de la chĂšvre. — 1 boulon de poulie , P’. — 1 clavette d'idem , P’. P. 23. ChĂšvre de place et de campagne 1825 . Bois. 2 hanches. — 1 pied. — 3 Ă©pars. — 6 chevilles d’assemblage. — 1 treuil. — 5 leviers. Fer. 6 clous rivĂ©s d’épars n.° 2 B. — 6 contre-rivures n.° 2. 1 languette , F. P. 4. — 2 contre-plaques de languette , p’. P. 4. Celle de gauche assemblĂ©e avec la languette par 3 rivets de 10 mill.; ces deux piĂšces appliquĂ©es ensemble contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur de la hanche gauche par 2 rivets de 10 mill. et par 1 clou rivĂ© n.° 2 B; la contre-plaque de droite appliquĂ©e de la mĂȘme maniĂšre contre la hanche droite. — 2 bandeaux de tĂȘte de hanches , F. P. 15, appliquĂ©s chacun par 2 clous rivĂ©s n.° 2 A et par 8 vis a bois n.° 2. 1 boulon d’assemblage , F. C. 3 et 6, taraudage n.° 2. — 2 rosettes en talus d’idem , F. P. 13, fixĂ©es par Les 2 rivets du haut de» contre-plaques de languette. — 1 Ă©crou a anse , P’. C 1. 2 poulies bronze. — 1 boulon de poulies , P 1 . C-1. — 2 rosettes ovales , P. 4, fixĂ©es chacune par 2 tus n.° 2. — 1 clavette de boulon de poulies , F. P. 23. — 1 cheville coudĂ©e , F. C 5. — 1 chaĂźnette n.° 2 1 piton , 2 anneaux , 11 mailles. 2 crapaudines de tourillons de treuil , P’. P. 10; le trou du tourillon est garni de 1 virole en cuivre de 5 mill. d’épaisseur. — 8 boulons de crapaudines n.° 4 ^4. — 8 rosettes et 8 Ă©crous n.° 4. 2 tourillons de treuil , F P. 23, fixĂ©s chacun par 1 rivet , P’. P. 2. — 4 frettes de treuil , p’ P. 21 ; celles des bouts retenues chacune par 2 caboches n.° 2, les autres par 2 clous n.° 3. — 2 frettes de hanches , F P. 21, arrĂȘtĂ©es chacune par 2 caboches n.° 2. — 2 pointes de hanches , F C. 1. 1 boulon Ă©chelon , P’. C. 5, tige du boulon n.° 4. — 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 4. 1 virole de pied , P’. P. 21 , arrĂȘtĂ©e au bout infĂ©rieur du pied par 2 caboches n." 2. —- 1 pointe de pied , F C l. — 1 poignĂ©e de pied , P’. C 4 ; le NOMENCLATURE 91 carrĂ© logĂ© dans le pied et rivĂ© sur 2 rosettes n.° 3. — 1 piton Ă  patte de pied, F. P. 2- la patte logĂ©e dans le haut du pied et fixĂ©e par 2 clous rivĂ©s n.° 2 B. — 2 contre-rivures n.° 2. — 2 viroles d’idem, F- P. 21, fixĂ©es chacune par 2 clous n.° 3. 1 Ă©charpe, F. P . 4. — 1 crochet d’écharpe , P. C- 1. — 1 poulie bronze, comme celles de la tĂȘte. — 1 boulon à’écharpe, F. C. 1. — 1 clavette d’idem, K P. 23. Brouette . Elle peut ĂȘtre convertie en brouette Ă  bombes, en clouant sur le fond 2 tasseaux , de maniĂšre Ă  former avec la planche du dossier une cavitĂ© triangulaire. 13ois. 2 bras. — 3 Ă©pars de fond, assemblĂ©s avec les bras Ă  tenons chevillĂ©s. — 2 pieds , idem. — 2 montants de dossier, idem. — 2 Ă©pars de dossier , assemblĂ©s avec les montants Ă  tenons chevillĂ©s. — 1 /orf, de 1 ou plusieurs piĂšces, fixĂ© sur les Ă©pars par des clous Ă  planches. — 2 planches de cotĂ©s , fixĂ©es contre les montants par des clous a planches. — 1 planche de dossier, fixĂ©e contre les Ă©pars de dossier par des clous Ă  planches. — 1 planche de fermeture. — 4 liteaux d’idem , fixĂ©s intĂ©rieurement par des clous d'Ă©pingle contre les planches de cotĂ©s. Fer. 4 clous rivĂ©s n.° 3 B , aux bouts de devant des bras et aux bouts supĂ©rieurs des montants de dossier. — 4 contre-rivures n.° 3. — 1 boulon d’assemblage n.° 5 B, traverse les montants de dossier. — 1 Ă©crou n.° 5. — 2 arcs-boutants, F. li. 5, fixĂ©s contre les montants de dossier par le boulon d’assemblage, et contre les bras chacun par 1 boulon. — 2 boulons d’idem n.° 5 C. — 2 Ă©crous n.° 5. 1 axe de roue, F. B. 3. — 2 pitons d’idem, P. P. 24, taraudage n.° 5.— 2 Ă©crous et 2 rosettes n.° 5. 1 Roue. Bois. 1 moyeu. — 6 rais. — 6 jantes. — 0 goujons. Fer. 2 frettes, F. P. 23 , retenues chacune par 2 caboches n.° 3. — 1 cercle , F. P. 29 , fixĂ© par 6 clous n.° 3. — 2 boĂźtes de roue, F* P. 23. Chevrette. Bois. 1 semelle. — 2 montants, assemblĂ©s avec la semelle Ă  double tenon chevillĂ©. Fer. 2 clous rivĂ©s de semelle n.° 2 A. — 1 clou rivĂ© de montants n.° 2 , au fond de l’enfourchement des montants. — 3 contre-rivures n.° 2. — 1 double bride de montants, F. P. 14; les pattes appliquĂ©es sur la tĂȘte des montants et fixĂ©es sur chacun d’eux par 2 rivets de 9 mill. 1 cheville, F. C . 3, attachĂ©e Ă  l’un des montants par 1 chaĂźnette. — 1 chaĂźnette d’idem n.° 2 i piton , 13 mailles et 1 anneau. On emploie, pour levier d'abattage, un timon en blanc ou toute autre piĂšce de bois. CiviĂšre ordinaire . Bois. 2 bras. — 5 Ă©pars , assemblĂ©s Ă  tenons chevillĂ©s avec les bras. On peut faire les civiĂšres Ă  3 Ă©pars, lorsqu’il n’est pas nĂ©cessaire que les 9-2 CHAPITRE 111. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. objets Ă  transporter soient contenus ; on supprime alors les 2 Ă©pars placĂ©s outre celui du milieu et ceux des bouts. CiviĂšre Ă  poudre . On emploie, pour le transport des barils, des civiĂšres sans Ă©pars, composĂ©es de 2 bras de 1,780 mill. de longueur et 50 mill. de diamĂštre, rĂ©unis entre eux par une toile Ă  voile, d’environ 700 mill. de longueur, dont les deux bouts sont cousus de maniĂšre Ă  former chacun une douille de 60 mill. de diamĂštre pour le logement des bras. On ajoute a chacune de ces civiĂšres un prĂ©lat de mĂȘme largeur et de 1,000 mill. de longueur. CiviĂšre Ă  bombes de 22 e et Ă  obus. Bois. 2 bras- — 3 Ă©pars, assemblĂ©s Ă  force et chevillĂ©s avec les bras. — 4 pieds, assemblĂ©s Ă  tenons chevillĂ©s avec les liras. — 2 cĂŽtĂ©s de coffre. — 2 bouts d’idem , rĂ©unis aux cotĂ©s par des entailles Ă  mi-bois et des clous d’épingle .— 1 fond d’idem, de 1 ou plusieurs piĂšces, lixĂ© sur les Ă©pars par des clous Ă  planches. Fer. 4 Ă©querres d’angle, T. 5, appliquĂ©es aux angles du coffre, chacune par 8 vis Ă  bois Ă  tĂȘte fraisĂ©e. ChaĂźnes et chaĂźnettes. Le numĂ©rotage des chaĂźnes et chaĂźnettes se rapporte plutĂŽt Ă  leurs Ă©lĂ©ments qu’à telle ou telle en particulier. ChaĂźne n.° \ , d’enrayage de siĂšge. — 1 grand anneau. — 4 anneaux ordinaires. — 18 mailles. — 1 clef le grand anneau, engagĂ© dans la tĂȘte du boulon d’assemblage Ă  piton des affĂ»ts, ou dans la bride de chaĂźne d’en- rayage du chariot porte-corps, porte la chaĂźne- Celle-ci est partagĂ©e en trois bouts le premier, placĂ© dans le grand anneau, comprend 8 mailles et 1 anneau dans la derniĂšre*, le second bout, placĂ© dans le grand anneau en arriĂšre du premier, comprend 5 mailles , 1 anneau libre dans la deuxiĂšme, et la clef engagĂ©e dans la derniĂšre; le troisiĂšme bout, de 5 mailles , porte 1 anneau Ă  chaque extrĂ©mitĂ©. Ce bout de chaĂźne se rĂ©unit Ă  celui de 8 mailles au moyen d’un cordage de 12 Ă  18 mill. de diamĂštre, passĂ© plusieurs fois dans les anneaux contigus et cordĂ© de maniĂšre Ă  former un bout de cĂąble de 34 Ă  40 mill. de diamĂštre, et dont la longueur, entre les anneaux, est de 300 mill. pour les affĂ»ts, et de 500 mill. pour le chariot porte-corps. ChaĂźne n.° 2, d’enrayage de campagne. Ses clĂ©ments fournissent Ă  la composition des chaĂźnes d’enrayage des affĂ»ts et voitures de campagne, du chariot de parc et des baquets, ainsi qu’à celle des chaĂźnes de culasse du triqueballe. Elle se compose de deux parties la premiĂšre variable d’une voiture Ă  l’autre; la seconde, commune Ă  toutes les chaĂźnes d’enrayage de campagne, comprend 3 anneaux — 26 mailles ordinaires — 1 maille Ă©tranglĂ©e — 1 clef Le premier anneau rĂ©unit les deux parties de chaĂźne; le second est libre dans le premier; la maille Ă©tranglĂ©e sĂ©pare les 25 premiĂšres mailles de la derniĂšre, qui porte la clef; le troisiĂšme anneau est libre dans la maille Ă©tranglĂ©e. NOMENCLATURE. 93 ChaĂźne n.° 3, de timon de siĂšge. — 1 faux anneau, engagĂ© dans l’anneau de la patte Ă  pilons de limon. — 12 mailles . ChaĂźne n.° 4, de limon de campagne. — 1 faux anneau , engagĂ© dans l’anneau Ă  paltcs de timon. — 9 mailles , pour les avant-trains de campagne et du tombereau. — 11 mailles , pour ceux du chariot de parc, des deux baquets et du triqueballe. ChaĂźne n.° 5, de fourragĂšre. — 1 faux anneau , engagĂ© dans l’anneau de ranchet de derriĂšre. -— 32 mailles. — 1 crochet. Ses Ă©lĂ©ments servent Ă  la composition de la chaĂźne d’embrelage du baquet Ă  bateau. ChaĂźne n.° 6, de chĂšvre 1840. — 1 maille longue. — 230 mailles environ. — 1 crochet. Longueur totale, 10,^500. ChaĂźnette n.° 1 , de sus-bande de siĂšge. ChaĂźnette n.° 2, de chevillelte. Les clĂ©ments de ces chaĂźnettes servent Ă  la composition de plusieurs autres. ChaĂźnes. N.°* Ăź. 2 . 3. 4. 5. 6 . 1. 2 . . grand. F. R. a. * s [ordinaire.. F. R. 3 . F. R. 5 . 3 s 3 3 F. de F. 3 . Faux anneau. S s F. C. G. F. C. F. U. 7. 3 a longue. ... S F. R. 5 . 3 s F. R. 2 . s B- Maille . 5 oO k 2 , 000 ^ i, 5 oo^ r,ioo k 1 , 100 ^ 3,000^ 8 oo k ChaĂźnettes. Nota. Les divers objets appartenant aux attirails de l'artillerie, qui ne sont pas compris dans la nomenclature prĂ©cĂ©dente, figurent dans les autres chapitres. Ils y sont dĂ©taillĂ©s ou seulement dĂ©nommĂ©s, selon leur nature ou leur importancej on trouvera facilement les articles qui les concernent, en se guidant d’aprĂšs les titres de ces chapitres. 94 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. DIMENSIONS PRINCIPALES, POIDS ET DONNEES DIVERSES. AFFÛTS DE Écartement intĂ©r. dessous-bandes ou des montants. DiamĂštre du logement des tourillons. Knfonc. du centre du log. des tour., au-dessous du plansup. du derr. delĂ  sous-bande ou des montants Dist. du pied de la perpendiculaire abaissĂ©e de l’axe de l’essieu sur la ligne de terre, au point de contact de la crosse sur cette derniĂšre l’affĂ»t en batt.. QuantitĂ© dont le centre des tourillons est en arriĂšre de la mĂȘme perpendiculaire. Dist- de l’axe de l’essieu Ă  celui du log. des tour.. Dist. de l’axe de l'ess. au derr. de l’entret. de crosse. ElĂ©vation , au-dessus de la ligne de terre, de l’axe de la piĂšce pointĂ©e horizontalement l’affĂ»t en batt.. Distance du devant des roues Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la lunette ou de la crosse l’affĂ»t en batterie. Distance entre les trains entre-axe des essieux.... Champ vertical de tir avec] la vis de pointage, l’affĂ»t [au-dessus de l’horizon, sur plate-forme ou sol au-dessous del’horizon. horizontal i ; environ. ; Champ latĂ©ral de tir sur plate-forme... ElĂ©vation du dessus des cĂŽtĂ©s du chĂąssis, au-dessus delĂ  ligne de terre, derriĂšre le lisoir. Inclinaison du chĂąssis sur 3 ,100 mill. de longueur. Longueur totale du chĂąssis. Rayon de la partie du moyeu formant rouleau.. / De l’affĂ»t sans roues.....kil De la crosse sur le terrain.. sans bouche Ă  feu " avec bouche Ă  feu DelĂ  lunette sur le crochet jnon chargĂ©. I cheville-ouvriĂšre, l’affĂ»t [chargĂ© .. 'Moyen du bout de timon, *’* pris Ă  l'emplacement *M 'le!'se'r support, la voiture vantssurlecoffre Du grand chĂąssis sans roulettes. Des roulettes avec chapes. [ Du petit chĂąssis. Nombre de journĂ©es d’ QuantitĂ©s de euh QuantitĂ©s de Prix Campagne Mon- SiĂšge Pla ce et cĂŽte de tagne, de et chĂąssis de ——-— 16. 12. 8. del2 c 24. 24. 16. 12 . mill. mille mill. mill. mill. mill. mill. mill. 3t8 276 180 4o6 354 46 356 3i8 120 106 70 5u l32 i5o l32 122 3o a5 2 7 42 35 25 22,5 2,o3o >,980 1,110 2,730 2,63» = = 3 3 55 43 43 100 9 5 9o 35o 325 200 5o5 49“ 1,000 99o 980 3 9 * 9 9 i,54o i,5oo /5o I, i o5 0 oc 0 7o5 i,355 1,335 i,8a5 1,806 C79° 3,i6u 3,i3o 1,820 3,770 2,6o5 3,66o a,38o 2,280 2,2 3 0 2,645 2,5c5 9 s,5o5 = 9 9 >3° 12° 12° .2° 10° 0 L0° 3° 6° 6° 4° 4“ 5° 6° 7° = a - 3 5o° 5o° 5o° * s 3 3 3 9°° 9»° 9o° mili. mill. mill. = 3 3 S * 590 5nu 590 = 3 S 9 i5o i5o i5o » S 3 3 = 4>75o 4,75o e 3 3 O 3 l6o 160 160 367,00 327,00 63,oo O4l,00 54q,oo 43q,oo 432,00 3q5,oo q6,O0 83,5o »9>9° i86,5o 163,00 3 s = l40,OO 128,011 34,00 3oi,oo 244,^0 9 » 79>°° 6q5 0 = S S 9 9 3 72,00 68,00 3 s 3 3 s S 16,5o 16,5 0 3 3 9 s 3 S i3,5o i3,5o 9 9 9 9 9 9 i8,5o >7,oo 3 S S 3 B = » B S 3 3 467,00 467,00 467,00 = S = = S 86,00 86,00 86,00 3 a S 3 S 123,00 1 23,00 123,00 233 219 -A 240 23o i3 7 .34 125 i,53 i,5o 0,31 2,4* 2,35 2,33 2,32 2,3o 699 673 83 1048 9 8 9 980 7°4 687 Ăź 1120 210 158o l520 97° g3o 1 La pĂźate-formĂ© de siĂšge, inclinĂ©e de 160 mill. sur 4 > 5 oo mill., donne environ 2 degrĂ©s Ă  retrancher de l'angle de tir au-dessus de l’horizon et Ă  ajouter au-dessous. AFFUTS MARINS POUR CANONS DE . 36. 30. 24. 18et 16. 12. 8 . 6. mill. mill. mill. mill. mille mill. mill. Hauteur des flasques. 680 680 609 48; 447 413 Epaisseur des flasques. Dist. delĂ  tĂšte d’affĂ»t au-devant de l’en- 156 ,48 142 129 115 102 88 castrera, des tourill. encastrĂ©s des 2/3. 235 228 22 1 203 189 177 162 Hauteur de l’entretoise. Epaisseur de l’cntreloise, la mĂȘme que 4o5 4o5 33 9 284 2^7 a3 9 celle des flasques. s s S s 3 s = Hauteur des essieux. 2o5 2 o5 2o5 ao5 2o5 Largeur du corps de celui de devant. . . 189 180 176 162 >4o i35 122 largeur du corps de celui de derriĂšre... 325 3io »9 271 244 217 189 Diara. des lus., Ă©gala PĂ©pniss. des flasq. s s * 3 3 DiamĂštre des roulettes. 46o 45o 426 393 358 338 2gi Epaiss. des roui., Ă©gale Ă  celle destiosq. 9 9 9 9 9 9 9 La longueur des flasques se rĂšgle suivant celle de la bouche Ă  feu, de maniĂšre que le centre des tourillons rĂ©ponde verticalement au derriĂšre de l’essieu de devant, et le derriĂšre de la plate-bande de culasse aux 4/5, Ă  partir du devant, de la largeur de l’essieu de derriĂšre. — J, ecartement des flasques, en avant et en arriĂšre, se rĂšgle suivant DIMENSIONS PRINCIPALES, POIDS ET DONNEES DIVERSES. 95 l'Ă©cartement des embases et le diamĂštre Ă  la plate-bande de culasse. — La longueur des l'usĂ©es, en dehors des roulettes, doit ĂȘtre telle que l’on puisse embarrer sous les bouts. AITUTS DE MORTIEUS. N.° i pour mortiers Ăźle. N.° a pour mortier de 22 e . Crapaudines pour mortier de i5 Monture du mortier-Ă©prouvette. . Mortier-Ă©prouvette montĂ©. 3a c . 27 e et pierrier. en fonte de fer-. en bronze. Écartement des ĂŒasques. mill. 545 48o 345 200 Longueur des flasques. mill. 1,191 Uo ttist. entre les 2 trains entre-axe des essieux de l’arriĂšre-train, sans roues, coffres ni garniture intĂ©rieure. .de l’avant-train, sans roues et sans coffre, de la lunette sur le crochetjnon chargĂ©e. clieviĂźle-ouv. re , la voiturcjcliargĂ©e. du bout du timon ℱ* chargĂ©e.... l’emplacement du7>' 7 . 25,1 0 © i c Poids des affĂ»ts. k. >4°7 13^2 45o 66 54 Ă  59 giigti 210 a 2 i 5 Ptix moyen des affĂ»ts. fr. 562 562 75 Haquets inili. 4,ooo k. 33o,oo 186,00 187,00 mill. 3,iqo k. 4*4,0' 2,67’ k. 34o,oo i6a,545 — de l’affĂ»t de montagne. 73o — du Iriqucballc. i,5io La voie se mesure du dedans d’une jante au dehors de l’autre, ou entre les milieux des jantps. DIMENSIONS INTÉRIEURES ET POIDS. Coffres Ă  munitions. j 84o ‱ 833. Caisse Ă  munitions , de montagne.. , Coffre de l’arriĂšre-train de la forge. tCaisse de transport pour forge de montagne. [Chariots de batterie.. ^33* Chariot de parc. Charrette. Cadre du chariot porte-corps mis en place.... LimoniĂšre d’affĂ»t d’obusier de 12 e Soufllet de la forge. VolĂ©e de bout de timon d’avant-train de siĂšge.. Long. 1 ' Larg. r Haut. 1 Poids. mill. ni i 11. mill. k. 1,010 43o 384 82,00 t ,010 480 3 79 66,00 838 120 8,25 Boo 32 o 34o 36,oo 83o 200 36,5o 2,082 8l 0 4*o 9 p3o 5G 0 9 3,3oo D 5 420 S 2,000 780 34.. = i,f>4° flCo 33o = i3,oo 58,oo i,5o Vides et sans garnitures intĂ©rieures. ChargĂ©e. Hant. r s. la ridelle du couv. 740 mill. liaut. r s. la perche mobile t,o34 mill. ExhaussĂ© de 205 mill., pour le chargement des outils Ă  pionniers. Compris dans le poids de l’arriĂšre- train de la forge- La caisse Ă  munitions de montagne exige 8 journ- d’ouvriers, o, m o25 cubes de bois, 5 kil. de fer; elle coĂ»te 23 fr DIMENSIONS DES ROUES n. 0S 1 . 2 . 3. 4 . 5 . 6. mill. 1,520 i ,55o mil!. i,4Go mill. mill. mill. 94 u o56 5o mill. I,aulcur .1 ferrĂ©e. i,a3o 80 L 90 85 ’T i, uu 2,u u IEc ' ont '“ r . ferrĂ©e. b 9 ” k. 155 k. h 23,5o 1840. k. So 6 1825. CHÈVRES. k. k. 36,oo 3o,5o 1 3,oo 56,oq 55o* 5,.5 f 9G CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. MANIÈRE IE CHATRER UNE ROUE. Une roue a besoin d'ĂȘtre chĂątrĂ©e , quand les Ă©paulements des rais 11 e joignent plus sur le moyeu ou sur les jantes. RepĂ©rer le cercle sur la roue. — Retirer les Roulons et le cercle. — Enlever Ă  l’un des bouts d’une jante par un trait de scie, tournant autour du goujon, 10 Ă  15 mil!, de bois, selon le besoin; si, en raison de l’état de dĂ©labrement de la roue, ce raccourcissement ne suffit pas, pratiquer la mĂȘme opĂ©ration Ă  un joint diamĂ©tralement opposĂ©. Le bois enlevĂ©, frapper autour de la couronne et sur les coins des broches pour les resserrer. —- Changer les coins qui peuvent l’exiger. Chauffer le cercle en un point, Ă  un degrĂ© voisin de celui de soudure; deux hommes frappent extĂ©rieurement, de chaque cĂŽtĂ© de la partie chauffĂ©e, jusqu’à ce que le cercle soit refoulĂ© de la quantitĂ© convenable, 15 Ă  25 mill. au plus. Si le chĂątrage de la couronne a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© en deux endroits, refouler aussi le cercle en deux points, ou le couper et refaire la soudure de maniĂšre Ă  le raccourcir de la quantitĂ© convenable. Dans ce dernier cas, conserver au cercle 2 Ă  4 mill. d’épaisseur de plus Ă  l’endroit de la soudure. Redresser et arrondir sur la bigorne les parties dĂ©formĂ©es du cercle; enlever les bavures Ă  la tranche, s’il y a lieu ; dresser les bords au marteau. Disposer la roue Ă  terre sur le petit bout du moyeu; poser les jantes sur trois cales en faisant reposer un joint vers le milieu de chacune d’elles. Chauffer le cercle le plus uniformĂ©ment possible sur un feu de bois, ou Ă  dĂ©faut, sur la forge, en le faisant tourner successivement dans le foyer; le porter sur la roue au moyen de trois poinçons ou autres outils analogues; le prĂ©senter suivant les repĂšres, de maniĂšre Ă  faire correspondre le mieux possible les trous de boulons; agir avec les tire-cercles, et achever, en frappant Ă  petits coups sur le cercle, aux endroits oĂč les jantes posent sur les cales, de mettre le cercle Ă  fond; faire tourner la roue, pour amener sur les cales les parties oĂč il est nĂ©cessaire de frapper. AussitĂŽt que le cercle est Ă  fond , le refroidir promptement en jetant de l’eau dessus. DĂšs que le refroidissement permet de dresser la roue sur champ, voir si le cercle affleure partout le devant des jantes; rectifier, au besoin en frappant Ă  petits coups contre les jantes vers le cercle, et appuyant en regard un marteau Ă  devant contre celui-ci. Enfin, replacer les boulons; passer au besoin une mĂšche dans les trous des jantes, en la dirigeant vers l’orifice intĂ©rieur de l’ancien trou, autant que l’obliquitĂ© qui pourrait en rĂ©sulter n’empĂȘcherait pas l’écrou de porter convenablement sur la jante. Le cercle peut avoir besoin d’ĂȘtre raccourci , sans que la roue doive ĂȘtre chĂątrĂ©e; dans ce cas, on opĂšre sur le cercle sans toucher Ă  la couronne. Le cercle peut adhĂ©rer au point qu’on ne puisse le retirer, aprĂšs avoir ĂŽtĂ© les boulons, sans risquer d’endommager les jantes; dans ce cas il convient d’effectuer d’abord le chĂątrage. L’opĂ©ration peut se faire de deux maniĂšres. Le cercle Ă©tant encore en place, pratiquer le trait de scie au bout d’une jante, en le dirigeant de l’un Ă  l’uutrc bord intĂ©rieur du cercle et en tournant autour du goujon; agir ensuite au ciseau et au bec-d’ñne entre le cercle et le goujon ; quand tout le bois est DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIÈCES EN BOIS. 97 tombĂ©, frapper autour du cercle pour le dĂ©tacher; ou bien, pratiquer le trait de scie depuis le dedans de la jante jusqu’au cercle, sans conserver le goujon. Le cercle enlevĂ©, arracher les coins des broches des rais les plus voisins, en agissant avec un ciseau sur chacun de ces coins, de chaque cĂŽtĂ© en mĂȘme temps; ouvrir le joint des jantes, remplacer le goujon, resserrer la couronne et recontre-coigner oĂč il est besoin. DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIÈCES EN BOIS. Les dimensions donnĂ©es par ce tableau sont celles du parallĂ©lipipĂšde rectangle circonscrit Ă  la piĂšce finie; ces dimensions sont augmentĂ©es, dans le dĂ©bit des bois que l’on doit faire sĂ©cher en magasin, afin de fournir Ă  la dĂ©formation et au retrait causĂ©s par la dessiccation. Les augmentations sont, en raison de la longueur et de l’équarrissage, de 100 Ă  300 miil. en longueur, 20 Ă  40 mill. en largeur et 10 Ă  30 mill. en Ă©paisseur. Quand les circonstances exigent l'emploi immĂ©diat des bois, les dimensions ne sont pas augmentĂ©es. Arcs-boutants d’affĂ»ts de place et cĂŽte. 3,25 o 3,5ou 2,0 1,600 1,000 i,boo i,o*o 1,080 1,080 1 , 0*0 080 880 t,o5o i,o5o 1,000 1,240 1,070 1,170 800 800 800 i5o 180 70 70 85 85 225 170 175 i3 0 i3o i3o 210 >9° 150 23 o 120 260 200 200 180 Larg. Essences. mill. mill. 3oo i/jo 290 i3o ChĂȘne, a 270 120 io5 80 Jeune chĂȘne, b 97 108 100 100 Jeune chĂȘne. !s° 25 Orme ou noyer. 3Ôo 20 ChĂȘne lĂ©ger, c i3 0 115 ChĂȘne, d 180 120 ChĂȘne, e 120 80 i5o 84 i5o 84 170 IOO Jeune chĂȘne./" 120 Ho I 701 90 ' . 56 [ J ne frĂȘne de i r choix. 5o j 45 >FrĂ©nc ou orme. 45 i4o 140 120 i3o i3o i3o 190 a D’une ou de deux piĂšces; les deux piĂšces rĂ©unies Ă  plat joint par des goujons. Le cĂŽtĂ© du cƓur en dedans > le bout provenant du pied de l’arbre vers les montants. b On accouple ceux dont les fibres prĂ©sentent Ă  peu prĂšs la mĂŽme courbure; on tourne la plus grande convexitĂ© en dessous, le cĂŽtĂ© du cƓur en dehors et le bout provenant du pied de l’arbre sur le derriĂšre. c Sans colle pour le coffre Ă  munitions et collĂ©s pourrie coffre d’arriĂšre-train de forge. d La convexitĂ© de la plus grande courbure des fibres en dessous, et le bout provenant du pied de l’arbre sur le derriĂšre; on doit rĂ©server un talus de 160 mill. sur 25 mill. de bois en dessus, pour l’emplacement de la patte de 1 essieu porte-roue. e On accouple ceux dont les fibres prĂ©sentent Ă  peu prĂšs la mĂȘme courbure, la convexitĂ© en dessus, le cƓur en dehors, et le bout provenant du pied de l’arbre sur le derriĂšre. f On accouple ceux dont les fibres prĂ©sentent Ă  peu prĂšs la mĂȘme courbure; on tourne la plus grande couvexitĂ© des fibres en dessous aux caisson, chariot de batterie et forge, et en dessus aux autres voitures; ou place le cĂŽtĂ© du cƓur en dehors, et le bout provenant du pied de l’arbre sur le derriĂšre. 98 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. d’affĂ»ts de place et cĂŽte.. lĂźcbnntignolles. ‱ l de Ăź 4* de 16. de 12. Entrctoiscs . de charrette. de triqueballc.. Emparions de triqucballe.. de 24‱‱‱‱ de devant.^ de i6-... de 12.. .. de 24 ‱ ‱‱‱ du milieu. de iG. ... de i2.... de de crosse.^ de 16. ‱.. de ia.... de chĂąssis de place et cĂŽte ' *^ u ra '^ eu d’affĂ»ts de place et cĂŽte. de 3 ?. c d’affĂ»ts de mor-j tiers, 1840. ] de 27 c et pierr. de 2a c . de derriĂšre .. . de devant.... de derriĂšre ... de devant.... de derriĂšre... de devant.... de derriĂšre ... de baquet Ă  bateau. de chariot de parc. de devant de chariot porte-corps., de lĂźmoniĂšre d’affĂ»t de montagne . de caisson. de chariot de batterie. ; de forg de I chariot de parc, de charrette... de chariot porte- corps. de chĂšvre, 1840 ‱ st 6. e Corps d’affĂ»t de montagne. I de chĂąssis de place et cĂŽte. jĂ  munitions, i84o de de forge et ch. debatt., i 84 o d’arriĂšre-train de forge. ^ {Ă  munitions panneau. Couvercles .le coffres., 1 ’arriĂšre-lrora de forge . Directrice de chĂąssis de place et cĂŽte. et 2. , 4 . e , 5 . e ct 6.' . er et 6, 2 . e , 3 . e , 4 e ct 5 . de devant... du milieu, 2. 3 . e et 4 - e ... de derriĂšre.. 3,6 ‱ de fourragĂšre de chariot de batterie .. . de baquet Ă  ponton... de hayon de derriĂšre d’idem. , , .. f de fond plus long. ,1e brouette... J de doisie P lWem ^ - dc civiĂšres. ordinaire. Ă  bombes . Long. Lorg- mill. mill. 1, 5 oo 2 g 4 3 /, 5 o 270 i,oGo 3 qo t,oGo 3 qo 84 o 3 tio 1 >1 36 5 i 4 8qo 4 > 6 oo 200 640 200 G20 * 9 625 800 .25 1,060 .40 i ,455 140 456 280 4o6 260 358 436 2 oO 386 ?00 338 200 456 33 o 4 06 33 o 358 33 o 1,120 2 0 0 o 4 » 200 5 99 4 o 6 599 3 ?g 534 4 06 534 385 325 385 379 920 9 o Q2 0 i 5 o 600 162 520 70 Q20 9 ° 85 2 100 85 a 9 5 852 100 822 70 85 ?- 70 84 0 120 772 100 7 fe 100 ‱ 7Ô2 IOO . 84o iio e 84 ° 80 . 84o 9 o ‱ 860 0 c 860 80 IOO ! 355 100 100 . 2 ,o 5 o ioo . 1,460 100 ‱ 9 J° 100 . ijoSi 70 . 1,100 9 ° 449 &0 . 600 54 4 o 65 . 58 o 60 !ip. r Essences. mill. 210 FrĂȘne,, cliĂȘnc 1 * ch. a ChĂȘne. b Sap. du nord et Ă dĂ©f. 25 peupl. de ttoll. c ChĂȘne lĂ©ger, d 36 Peuplier et Ă  dĂ©faut 35 sapin, e .801/ IÜO 55 iG 5 9 ° 70 ,40 200 / 1O0 / 180 / 200 200 200 *35 J Clifine. o35 jf 230 140 170 406 352 4o6 35?. 271 210 80 1 35 80 56. 55 100 70 v Go 60 ioo 85 80 IOO lOO 5o 65 Go 5o 4 ° 60 60 60 60 60 ; jFrĂŽne, jeune chĂȘne. 7° ChĂȘne. jFrĂ©ne ou orme. jFrĂŽne ou orme. c chĂ©ri a D’une ou de deux piĂšces. Les deux piĂšces sont rĂ©unies Ă  plat joint par deux goujons en fer. b D’une ou de deux piĂšces- Les deux piĂšces rĂ©unies Ă  plat joint par des goujons, le cĂŽtĂ© du cƓur tournĂ© en dehors. c D’uue ou, au besoin, de deux piĂšces assemblĂ©es Ă  rainure et languette sans colle, la piĂšce de dessus porte la rainure. Dans le cas ou l’on emploierait du sapin ou du peuplier de France du meilleur choix, on ferait le cĂŽtĂ© de devant de deux piĂšces, la piĂšce du haut serait de l’une de ces deux essences et celle du bas en orme ou en noyer. d D’une ou, au besoin, de deux piĂšces assemblĂ©es Ă  rainure et languette collĂ©es; la piĂšce de dessus porte la rainure. c D’une, deux ou trois piĂšces assemblĂ©es Ă  rainures et languettes collĂ©es- Dans ceux de trois piĂšces , la plus Ă©troite est dans le milieu. _/* D’une oti de deux piĂšces; les deux piĂšces rĂ©unies Ă  plat joint par des goujons. DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIÈCES EN BOIS. 99 Long. Larg. Ép- r Essences. mill. ^ f n i 3 o i 1 r 1 2,230 3 , 33 o 4 , 5 Go 1,060 1,060 8 9 0 3,525 3 , 4*5 3,190 3 , 4 a 5 3,325 i 3 o i 3 o i 4 o ChĂȘne. r . . de baquet Ă  po nt \z 480 480 MĂȘme essence que p. r Orme ou noyer, c Fonds de coffres.] d’avant-train de chariot de batterie et forge. 25 Fourchette d’avant-train de camp 9 ° ,i„ .i» 46 46 4 * 46 46 de refouloirs... _ Sapin du nord on sa- 55 1 , pin ordinaire, grain 1 fin sans nƓuds. 1 i, 38 o 2,280 2,o5o 880 760 ] d’écouvillons... 40 _ 40 4 o 36 s FrĂȘne. Hampes./ i de mortiers de 32 e , 27 e et pierrier. de mortiers de 22 e et i 5 °. = 2,995 2,965 2,84o 3 , 4,5 3,255 2,o3o 46 46 Sapin du nord ou sapin ordinaire,grain fin. I de lanternes... - a 4 ° = ^ de tire-bourres. 4 ° 36 3 .. FrĂȘne. 36 4,3i5 634 600 4 ?o 660 868 4 ° 145 59 11 Sapin, f 85 r H_ Orme. g ’ e ^ Jantes de roues. o 5 o 420 I,o 4 o 400 1,025 370 470 5 o 99 ° 110 S5o 3 oo 35 o 290 2 jO 210 420 34 o 4*0 370 4oo 116 2,700 70 4 ,i 5 o i 36 6’ 5 65 70 6-2 180 2,600 180 3,295 170 1,820 180 2 ,o 3 o 160 2 , 53 o 2 IOO 6o ~ i4o b FrĂȘne, jeune chĂȘne. Jeune chĂȘne, a ChĂȘne. b b FrĂŽne ou orme. Orme tortillard ou chĂȘne. c Orme tortillard, c ChĂȘne ou orme tort, c ChĂȘne. c Orme ou cliĂŽne. FrĂŽne ou jeune ch- Sapin, cl FrĂŽne ou orme ChĂȘne. ChĂȘne. 35 Jeune chĂȘne. a5 \ jChĂȘne. 125 ChĂȘne lĂ©ger. ChĂȘne. F ChĂȘne, f ChĂȘne, g 70 46 40 28 >Jcune chĂȘne. 52 58 ChĂȘne. ChĂȘne. ChĂȘne. Jeune chĂȘne. Jeune chĂȘne, i Orme deprem. r ch. y ChĂȘne. ChĂȘne ou orme. a AssemblĂ©s Ă  double tenon. b D’une ou de deux piĂšces; les deux piĂšces rĂ©unies Ă  plat joint par des boulons. c Les diamĂštres sont augmentĂ©s de 4 mill., quand on emploie du bois vert ou sortant de la fosse Ă  rouir. d Autant que possible de brin et sans nƓuds. e De plusieurs piĂšces, assemblĂ©es a rainures et languettes collĂ©es, nervĂ©es dessus et dessous et couvertes de fort papier collĂ©. f D’une ou, au besoin, de deux piĂšces rĂ©unies Ăč plot joint. g De deux madriers superposĂ©s de maniĂšre que le fil du bois de l’un soit dans le sens perpendiculaire Ă  ü’aiiire; le plus Ă©pais se place dessous. h Fendus k la hache. On tourne le cĂŽtĂ© du cƓur vers le derriĂšre de la roue, la diffĂ©rence entre la largeur Je la patte et la longueur de la mortaise est de 2 Ă  3 mill., suivant le plus ou moins de roidenr du bois; la diffĂ©rence entre l’épaisseur de la patte et la largeur de la mortaise est de 5 Ă  7 mill. Ces diffĂ©rences ont lieu sur toute la longueur de la patte. A la roue de montagne, elles sont rĂ©glĂ©es d’aprĂšs la roideur du bois. i Le cĂŽtĂ© du cƓur en dessus, le bout provenant du pied de l’arbre du cĂŽtĂ© de la tĂȘte de la sellette. j Autant que possible d’une seule piĂšce, Ă©vidĂ©e en dessous pour donner passage au derriĂšre du mortier, celte partie est percĂ©e J’mi trou pour l’écoulement de l’eau ; dans le cas d’une semelle de deux piĂšces , on donne Ă  l’une d’elles 3o Ă  40 mill. de plus de largeur qu’à l’antre ‱. les deux piĂšces sont rĂ©unies a plat joint par deux goujons plats. DIMENSIONS I-T OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIÈCES EN BOIS. 101 1 d’avant-train Je campagne Je forge. Je charrette Je siĂšge.. Supports Je poutrelles Je baquet Ă  ponton.. Je 24‱‱ TĂȘtes. ‱ de rcfouloirs et' Je 1 anternes. d’écouvillons.. Timons d'avant- trains. de 16 Je 12 Je 8. Je mortiers Je 2a c et i 5 c ‱ ‱ ‱ ‱ de 24. Je iG. Je ... Je 8. J’ohus. Je 1 a mort. Je 22 c et i 5 de campagne. Je chariot Je parc, Je haquets et Je triqueballe Je siĂšge... Î Je siĂšge. ,v , Ă  bateau. de baquets.... j i ponton . Je chariot Je parc.. Je triqueballe. ^ 1 Je 24. d'affĂ»ts Je place et ,Q0 1O0 100 7 5 36 o 9 *> 35 o 8a 3 io 72 3 oo 50 24 0 5 o 3 ,. 4 o 9 ° 3 , 25 o 100 3,480 11G 1,170 110 i ,585 inn 1,425 i 3 u 99 5 120 H 5 O 1,880 25 o 1,820 255 i, 74 o 260 1,100 70 1,100 100 i,obo lin 980 6Ă» 8,u 64 770 64 910 Go 2 0 60 8lO \6o i,Ăź 5 o 162 t,i6o 120 1,096 1 20 1,070 80 i,G8o 80 1,680 9 ° i,G8o 86 1,570 9 c Essences. * FrĂȘne ou jeune ch. 80 j ChĂȘne. Orme Fr., j. ch. d. h. quai. J. chĂȘne ou frĂȘne. 80 1 80 7o /Jeune chĂȘne, b Ho 200 1 190 /ChĂȘne, c 170 \ 70 Jeune chĂȘne. Go "1 Go J 641 ChĂŽne. vGo 441 44 1 4o J 70 J. chĂȘne ou frĂȘne. d jG j /Jeune chĂȘne, d 76 72 IFrĂȘneoujeuuechĂ©ne. a Le bout provenant du pied de l’arbre forme le tĂȘtard, le dessus est en ligne droite sur toute la longueur; la diminution du petit bout a lieu en dessous, Ă  partir du devant du tĂȘtard. b Autant que possible assemblĂ©s de maniĂšre que les 9oo mill. 72 3a V. 0,880 Longueur de la lige. Équarrissage de la tige. . Hauteur de la tĂȘte. Largeur de la tĂȘte. . en haut, le talon compris.. en bas. au-dessous du talon. Poids.. boĂźtes de roues en bronze. Longueur. DiamĂštre de l’ouverture.. ! totale. du dĂ©gagementpourĂźa graisse. des oreilles. du renfort des oreilles. ! au gros bout. au petit bout. Î au gros bout. au dĂ©gagement. au petit bout. des oreilles. du renfort des oreilles. Largeur des oreilles et de leur renfort. Poids.. Prix moyen matiĂšres non comprises.. CRAMPONS DE BOITES DE ROUES. mill. io3 23 i5 45 20 32 28 23 2 l k. 0,455 l. mill. 64 32 y. 0,785 2. mill. 420 i4o 4^ 18 88 64 >4 8 1 2 3 7 2 I 26 k. 12,275 fr. 3,54 F. C- n. os Longueur des pointes. Ecartement intĂ©rieur des pointes. Hauteur du corps. . Largeur du corps et Ă©quarrissage des pointes Ă  la naissance. . . Largeur des pointes au bout..... Epaisseur des lĂ  20 mill. du bout pour 11. 0 t et Ă  1 5 pour n.° 2. pointes, fau bout. Cintre du corps... mill. 85 »9 i3 4 o 18 28 26 i8 k. 0,285 2 . mill. 35o i3o 3o 16 74 52 32 18 26 k. r,3oo fr. 2,39 1 . lill. 5a 27 k° O,4ĂŒ0 3. mill. io5 k. 0,170 3. N.° 1 , do siĂšge, pour affĂ»ls de iĂ©ge, chariot porte-corps, triquc- alle et avant-train de siĂšge. N . 0 a , d'affĂ»ts de campagne. N.° 3, de caisson, pour voitures es batteries decampagne, charrette, liariot de parc, baquets et tom- ereau, et pour avant-trains de campagne, de chariot de parc, de baquets, de triqueballe et de tomberez u. N.° 4, de place, pour affĂ»ts de place et cĂŽte. N.° 1, de siĂšge, pour essieu n.° 1. N.° 2, de campagne, pour essieux n. os 2 et 3. N.° 3, de pUtco , pour essieu n.° 4- La rondelle, pour bout d’essieu n.° 4, est la mĂȘme que celle d’épau- lement n.° 2. N.° 1, de siĂšge, F. C- 2, pour essieux n. 08 1 et 4. N.° 2, de campagne, F. C. 3, pour essieux n. 08 2 et 3. N.° 3, de montagne , F ‱ P. 2^. La tige est percĂ©e d’un trou de laniĂšre de 12 mill. sur 4, Ă  16 mil, du bout au n.° t , et de 9 mill. sur 3 , Ă  i5 mill. du bout au n.° 2- Aux n. 08 1 et 2 l’équarrissage de la tige est diminuĂ© de 1 mill. au bout. mill. 200 5o k. 2,907 fr. 2,43 2 . Au milieu de la longueur totale. N.° 1, de siĂšge, pour essieu n.° 1. N.° 2, de campagne, pour essieux n. 08 2 et 3. N.° 3 , de montagne . La boĂźte n.° 3 n’a pas d’oreilles; elle est percĂ©e Ă  25 mill. du gros boutde4 trousdegoupillesde7 mill., Ă©galement espacĂ©s entre eux- N.° 1 , de boĂźte de roue de siĂšge. N.° 2, de boite de roue de campagne. La boite n.° 3 est fixĂ©e par des goupilles Ă  pointe , F . de F. l\ , lon- uouv, 27 mill., diamĂštre, 7 mill. dimensions et observations relatives aux piĂšces en fer. 103 boulons. F. U F- n. os . F. R. n.° F. C. u.° DiamĂštre. delĂ  11 . 08 1 . 2 . 3. 4. 5 . G. 7 . 8. 9 . s ff 3 , 2 s - 9 8 a 4 s ss 6 7 10 b 6 s S 9 2 6 6 mill. mill mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. A. 40 38 3o 18 i5 ss s 55 1. 5o 42 36 3o 18 = ss 60 ] c . 9 * 4a 35 28 9 ss =! 5 JD. 58 5o 4a 35 28 a4 3 9 \E. 58 5o 4a 35 S ss 9 IF. 5o 4 * 36 3o 24 s 70 58 6o [G. e s 26 22 9 S! S [A. 20 rĂ© 12 9 7 5 s 9 24 \B. l5 l2 9 7 6 5 3 9 18 ! C. a s* 7 6 5 9 s S JD. 1 a 1 0 7 6 5 s s 18 ]ÂŁ. 18 i4 9 7 s S 9 [F. i5 I 2 9 7 6 ss 3o 24 18 l9 i 5 I 9 4 I 3 I .13 doublĂ© ou vieux corroyĂ©. 8o 4o 68 34 64 3o 9 Les Ă©crous n-** 7, 8 et g sont Ă  six pans; les arĂȘtes des n. 08 7 et 8 sont abattues en chanfrein sur les deux faces, les chanfreins compris entre les angles de l'hexagone et le cercle inscrit. Les Ă©crous des autres numĂ©ros sont carrĂ©s, et ne prennent la forme Ă  six pans que lorsque la nomenclature l’indique. Les rosettes placĂ©es sous la tĂȘte des boulons sont percĂ©es d'un trou carrĂ©; celles placĂ©es sous les Ă©crous sont percĂ©es d'un trou rond. CLOUS RIVES. F. C. n. os ... 1 de la tĂšte.. DiamĂštre.... *de laTige. Épaisseur de la tĂšte. F- CONTRE-RIVURES. F. P. n. os . ! de la contre-rivurc.. . du trou. de la fraisure du trou. Epaisseur. tic crosse n os 1. 2 . 3 . 4 . 5 . 6 ." 5 6 6 8 8 8 8 mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 38 34 9 ss s i3 SS 2 8 22 6 9 s = s 28 22 16 s ss ss ss 3a 26 a a 9 j 4 1 I 9 7 6 8 5 7 6 9 6 2,5 = 5 4 3 s ss = s 5 3 2 s — 3,5 3 21 22 23 23 23 mill. mill. mill. mill. mill. 38 34 28 22 16 Les contre .4 1 9 6 trdes de leur 21 >7 >4 1 9 8 7 6 4 3 A, tĂȘte ronde. B, tĂšte plate ‱ F, tĂȘte plate mince et fraisĂ©e; l’épaisseur de la bordure est de 1 mill. La tĂȘte des clous rivĂ©s de crosse et n.° Ăź est plate; celle des n. 08 5 et 6 est ronde. Les tĂȘtes plates sont logĂ©es dansle bois; les tĂȘtes rondes sont mises sur bois. 104 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS, 1. 2. 3. /‱'. ,1e F n.“. . .. la tĂšte non comprise. . Longncurlla tĂšte comprise. de la pointe. r». I7 l3 10 8,5 6 4,5 5 4 3 2 N. os i,i et 3, lige carrĂ©e et tĂȘte plaie fraisĂ©e . N.°4, lige rotule et tĂȘte piale. A, tige ronde ; n.°* i et a, tĂȘte ronde aplatie, n. os 3 et 4, tĂȘte plaie fraisĂ©e. Le clou n.° 4 est em " ployĂ© pour fixer les planche* de fond; les autres servent pour l’applicage des ferrures. — Clous Ă  tĂŽle, tĂȘte et tige rondes, tirĂ©s des clous d’épingle du commerce. — Clous Ă  bateau , tige et tĂ©lĂ© carrĂ©es avec un chanfrein. Les clous n.°* i , a et 3 , ainsi que les clous Ă  bateau, sont fabriquĂ©s avec du fer dit fenton. — Les clous d’épingle sont tirĂ©s du commerce, et choisis de dimensions convenables. La tĂšte en biseau. Elles sont destinĂ©es Ă  arrĂȘter les frettes et cordons des moyeux de roues. Elles sont fabriquĂ©es avec du fer dit fenton. TĂȘte plate fraisĂ©e avec une bordure mince. Les vis Ă  bois sont tirĂ©es du commerce et choisies parmi celles dont les dimensions approchent le plus de celles de ce tableau, surtout pour le diamĂštre et l’épaisseur de la tĂŽle. Les trous de vis ne doivent ĂȘtre fraisĂ©s que d’aprĂšs celles que l’on doit employer. u tĂŽle. a bateau. 4? t. 2 ' 1. 2 . 3 * S s = mil mil mil mil 40 25 9 S 80 85 e s * iG = » = = ,5 7 7 55 s = s >4 12 s s s 8 7 8 3 3 s - s = 6 5 s * s 44 4 4 2 2 3 3,5 = 4 3,5 - S s = 0 * o,5 0,5 = . 1 » = Fers Ă©chantillonnĂ©s. N.», Largeur. Epaisseur. Poids du mĂštre courant. N. 08 Largeur. Épaisseur. Poids du mĂštre courant. PLAT mill. mill. ML mil]. mill. Ml. 1 .80 20 28,037 16 43 21 7,o33 2 110 26 22,274 *7 4o iG 3 100 32 24,922 >8 4o 12 3,738 4 1 00 22 >7,>34 9 40 10 3,i i5 5 99 G 12,J3 ĂŒ 20 35 17 4,034 G 9 o 20 14,018 21 32 12 2>99* 7 80 iG 0,969 23 32 9 2, 8 80 12 7,477 23 3o 8 1,869 9 72 i5 8,4ll 24 9 -9 4 3,162 7° i3 7,087 25 tĂŽt 7 5,5o6 11 64 26 1 a,Ç5g 20 80 6 3,738 12 Go 12 5,607 3 7 Go 4 1,869 i3 55 a5 28 fto 3 i,iG8 '4 5o >5 5,841 2 9 45 8 2,8o4 i5 5o 12 4,673 CARRÉ. 1 4 35 io,go3 5 20 20 3,i i5 2 3o 3o 7,009 G iG iG ',994 3 26 26 5, 1 2 12 1 , 1 22 4 24 24 4,486 8 ÎO 10 o,77P 0 BSKBVATIONS- Les premiers et le dernier numĂ©ros du fer plat sont martinĂ©s ; les autres sont laminĂ©s. Lesn. 0S 2, 5,9 et 29, particuliĂšrement destinĂ©s Ă  la fabrication des cercles de roues, sont recuits dans les forges avant d’ĂȘtre expĂ©diĂ©s aux arsenaux , lorsque ces fers n’ontpasĂ©tĂ© mis d’échantillon au cylindre. Le poids du mĂštre courant a Ă©tĂ© calculĂ© d’aprĂšs l’évaluation de 7,788 Lil. pour celui dun mĂštre cube. Prix Go fr. les mo LIT. Le fer carrĂ© estmartinĂ©. Tiix 60 fr. les loo ML DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PIÈCES EN FER. 105 Suite des Fers Ă©chantillonnĂ©s. N." DiamĂštre. Poids du mĂštre courant. N. 08 DiamĂštre. Poids du mĂštre courant. OBSERVATIONS* Rond. mĂźll- kil. mil]. 1 20 a,56g 6 47 2 18 2,093 7 37 3 16 1 ,6>5 8 a3 4 >4 1,286 9 *7 5 i 2 u,g55 10 33 Fn DE FER. , 10 1 4 1 7 a 9 o,55a 5 6 3 8 0,44* 1 6 5 kil. 2 >94o 4458 6,660 Le fer rond est Ă©tirĂ© au cylindre- Les fers Tonds sont particuliĂšrement destinĂ©s Ă  la fabrication des boulons; on les soumettra donc toujours Ă  l’essai du taraudage. Prix 60 fr. les 100 ktl. o,344 o,258 o»i85 On tolĂšre sur ronds et sur le fil de fer en dessus du diamĂštre. Prix 80 fr. les voo kil. TĂŽle. N .os Long.' Larg. r Lpaiss. r Poids delĂ  feuille. N. 08 Long. r Larg. r Epuiss.* Poids delĂ  feuille. O USER VATIONS- mill. mill. mill. kil. mill. mill. mill. kil. i 860 5oo 7 =3,777 6 1280 660 0,6 4»Go6 On tolĂšre o, 01,11 » 2 880 j3o 5 25*5 i 5 7 tj 4 o 5io 0,6 4^838 en dessus ou en des- 3 1 i5o 4O0 4 1 >,891 8 1000 48o o ,6 2,617 sous de l'Ă©paisseur- 4 i i5o "4o 0,5 9 156o 45o 0,6 3,28,, Prix 78 tr. les 5 1180 05o i,5 g, 5 o; 10 1070 49 o o,G 2,45o 100 kil. Fers Ă©bauchĂ©s au martinet. N .os Destination spĂšciale. OBSERVATIONS- , Bande Ă  tourillon de treuil de chĂšvre. 2 Bout de pied de chĂšvre- 3 Plaque d’assemblage de chĂšvre- 5 Bout de crosse-lunette. 6 Chevilles d’affĂ»ts de siĂšge. 7 Cheville-ouvriĂšre d’avant-train de siĂšge. 8 Cheville-ouvriĂšre de petit chĂąssis d’affĂ»ts de place- 9 Coiffe de sellette-fou rebette d'avant-trainsdesiĂ©ge et de chariot de parc- ,, Crochet cheville-ouvriĂšre. 2 Demi-cliape de roulette de chĂąssis d’affĂ»ts de place et cĂŽte. i3 Lunette de bout de flĂšche de caisson dessous''. 4 Lunettes d’affĂ»ts de place et cĂŽte. i5 Sous-bande d’affĂ»t de campagne de 12. iG — — de 8. *7 Sous-bandc d’affĂ»t de ?.j. 18 — — de 16. 19 Sus-bande d’affĂ»t de campagne de 12. 20 — — de 8- 21 Sus-bande d’affĂ»t de 24- 2 2 — — de 16. 23 24 Vis de pointage d’affĂ»ts de campagne. 20 — d’affĂ»ts de siĂšge et de place. 2-6 Treuil de triqueballe. ‱ 27 Cheville-ouvriĂšre d’avant-trains de chariot de parc et de triqueballe. 106 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. PEINTURE. Composition et prĂ©paration. Les proportions sont donnĂ©es pour fournir 100 parties de matiĂšre ou de couleur prĂ©parĂ©e, en poids. Huile cuite. 102,50 d’huile de lin crue, 3,15 de couperose, 6,30 de Htharge. — Mettez la couperose et la litharge dans un sac suspendu au milieu de la marmite. Faites bouillir Ă  un feu doux et Ă©gal pour que l’huile tic noircisse pas, environ pendant 4 heures et Laissez ensuite reposer; l'huile dĂ©pose toujours un peu. Dessiccatif. GO du mĂ©lange de litharge et de couperose , retirĂ© de l’huile cuite, broyĂ© et rendu liquide avec 5G d’essence de tĂ©rĂ©benthine et 2 d’huile cuite. Mastic, pour boucher les fentes des bois. 81,60 de blanc d’Espagne en poudre, et 20,40 d’huile cuite, formant une pĂąte pas tout Ă  fait dure. Couleurs en pĂątĂ©. Noire. 28,40 de noir de fumĂ©e, 74 d’hĂŒile cuite, 1,00 d’essence de tĂ©rĂ©benthine. — Formez une pĂąte dans un seau de fer-blanc et" broyez par petites quantitĂ©s avec la molette. Olive. 68 d’ocre jaune en poudre , 1,10 de noir de fumĂ©e, 37 d’huile cuite ? 0,40 d’essence de tĂ©rĂ©benthine. — Formez une pĂąte Ă©paisse, avec l’ocre et l’huile dans un seau de fer-blanc, avec le noir de fumĂ©e dans un autre. Broyez- les ensemble par petites quantitĂ©s. Conservez le mĂ©lange dans une tonne garnie de fer-blanc. Dans ces deux prĂ©parations, l’essence de tĂ©rĂ©benthine ne sert que pour nettoyer la pierre Ă  broyer. COULEURS DÉLAYÉES. Blanc de cĂ©r su broyĂ©. Noir de fumĂ©e. Noir en pĂątĂ©. Olive en pĂątĂ©. Essence de tĂ©rĂ©b. ne Huile cuite. dessiccatif broyĂ©. Observations . Blanche... Grise. Noire. Olive. 8i,oo 64,oo »,4° 56 ,oo 6 i, 5 o o, 5 o 22,00 20,00 5 , 5 o 21,00 16,Oo S,oo 29, 5 0 6,00 3 , 5 o P. r le num. des aiĂŻĂąts et voit. Pour les bĂątiments. Pour le blanc et le gris^ broyez le blanc de cĂ©ruse sur la pierre avec de l’huile ; pour les deux autres couleurs, mettez le mĂ©lange dans un vase et remuez- Pour peindre les prĂ©lats , ajoutez Ă  100 de couleur olive dĂ©layĂ©e 6 de cire jaune fondue dans 6 d’essence de tĂ©rĂ©benthine. — Les prĂ©lats se font gĂ©nĂ©ralement sur 4 mĂštres de longueur et sur 2 lĂ©s ou largeurs de toile. un affĂ»t de un chariot QUANTITÉS Couleur ol ive. Ce tableau donne les quantitĂ©s nĂ©cessaires pour les voitures et aiĂŻuts complets. La peinture grise Ă  la cĂ©ruse nĂ©cessaire au coffre Ă  munitions 1840, est de 120 grammes. liNGERBEMENT OU DISPOSITION DANS LES MAGASINS. 107 On met deux couches de couleur olive sur le bois; une couche olive et une couche noire sur le fer. Les fiasques de mortiers, les outils Ă  pionniers sont peints au colthar. Voy. Chai*. VII. En campagne, oĂč Ton a besoin de faire sĂ©cher promptement, on peut forcer la proportion d’essence de tĂ©rĂ©benthine et composer la couleur plus liquide. Si l’on Ă©tait obligĂ© d’employer des bois verts, on ne les peindrait que quelque temps aprĂšs la mise en place. ENGERBEMENT OU DISPOSITION DANS LES MAGASINS. On appelle rang , une suite de voitures disposĂ©es suivant la longueur du magasin, soit Ă  la suite, soit Ă  cĂŽtĂ© les unes des autres. Deux mĂ©thodes d’engerbement sont indiquĂ©es pour la plupart des affĂ»ts et voitures. La seconde mĂ©thode indiquĂ©e est toujours celle qui occupe le moins d’espace; on ne fait connaĂźtre que les dĂ©tails par lesquels elle diffĂšre de la premiĂšre. On met des cales ou des chantiers sous toutes les parties qui portent Ăą terre. AffĂ»ts de siĂšge. l. re m. Les affĂ»ts sur leurs roues, dans la direction du rang; le premier la crosse Ă  terre; le second, en sens contraire, la crosse portant entre les flasques du premier; le troisiĂšme et les suivants dans le mĂȘme sens que le second, la crosse de l’un entre les flasques du prĂ©cĂ©dent; toutes les roues sur la mĂȘme ligne, se touchant par les bandes. 2. e m. Les roues se croisant alternativement et rapprochĂ©es autant que possible les unes des autres. AffĂ»ts de place et cĂŽte. l. re m. Les affĂ»ts sans roues, debout sur les tenons de manƓuvre et sur la tĂȘte; tous dans le mĂȘme sens, rapprochĂ©s autant que possible, les montants dans la direction du rang et alignĂ©s; les roues de chaque cĂŽtĂ© du rang sur les fusĂ©es d’essieu, le derriĂšre de la roue en dehors; les rangs disposĂ©s de maniĂšre que les fusĂ©es soient bout Ă  bout. 2. e m. Les essieux dans la direction du rang, se touchant par les bouts, le dessous des affĂ»ts du l. er rang faisant face au mur; les affĂ»ts du 2. c rang , en sens contraire, dans les intervalles entre ceux du l. tT rang; le 3. e rang comme le l. er , le 4. e comme le 2. e ; les roues engerbĂ©es Ă  part. ChĂąssis d’affuts de place et cote. l. re m. Les roulettes ĂŽtĂ©es et emmagasinĂ©es Ă  part. Les chĂąssis engerhĂ©s sur 6 de hauteur; le premier horizontalement, le lisoir et les entretoises en dessous; le 2. e renversĂ© sur le l. cr , son entretoise de derriĂšre en arriĂšre des taquets du l. er ; les directrices se touchant par cĂŽtĂ© ; le dans le mĂȘme sens que le l. cr , son lisoir en avant de celui du 2.'-', et ainsi de suite. Les petits chĂąssis placĂ©s sur la pile. 2. c m. Les chĂąssis dressĂ©s sur leur partie antĂ©rieure, le lisoir en dedans ; le l. er appuyĂ© contre un des murs de face, le 2.° sur le l. er et ainsi de suite; les petits chĂąssis empilĂ©s Ă  part. AffĂ»ts de campacne. l. rc w. Les coffres d’avant-train ĂŽtĂ©s, les affĂ»ts sur leurs roues, la flĂšche Ă  terre dans la direction du rang; tous dans le mĂȘme sens; les roues sur la mĂȘme ligne, se louchant par les cercles. Les avant-trains sans roues, placĂ©s sur les affĂ»ts; les fusĂ©es d’essieu portant sur le haut des roues d’un affĂ»t, le timon s’appuyant sur l’affĂ»t suivant. Les roues des avant-trains engerbĂ©es Ă  part. 108 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. 2. L m. Les affĂ»ts dressĂ©s sur la tĂšte, les essieux dans la direction du rang, se chevauchant [entre eux; les flĂšches du l. fr rang appuyĂ©es contre le mur, le 2» e rang appuyĂ© sur le f. CT , etc. Les avant-trains et les roues en gerbes Ă  part. On peut aussi engerber les affĂ»ts de campagne comme les affĂ»ts de siĂšge; les avant - trains sans roues, sur un cĂ»tĂ© du rang, dressĂ©s sur les extrĂ©mitĂ©s postĂ©rieures des armons, l’essieu en dedans. AffĂ»ts de montagne. Comme ceux de campagne. AffĂ»ts de mortiers. Dans les rez-de-chaussĂ©e , le dessous Ă  terre, la tĂȘte du cotĂ© du mur, les tenons de manƓuvre se touchant ou se croisant. S’il faut engerber sur plusieurs de hauteur, les rangĂ©es supĂ©rieures sont disposĂ©es comme la premiĂšre. Flasques d’affĂ»ts de mortiers. En plein air, par espĂšce et par paire; placĂ©s de champ, parallĂšles entre eux, le dessous Ă  terre, la tĂȘte sur le mĂȘme alignement. MĂȘmes soins d’entretien que pour les bouches Ă  feu en fer. Caissons a munitions. l. rc m. Coffres otĂ©s et engerbĂ©s Ă  part avec ceux des avant-trains. Les caissons sur leurs roues sans avant-train ; les flĂšches Ă  terre dans la direction du rang; tous dans le mĂȘme sens; les roues se croisant alternativement en dedans et en dehors. Les avant-trains sans roues, sur un cotĂ© du rang, dressĂ©s sur les armons, l’essieu en dedans. 2. e m. Les caissons sans roues , engerbĂ©s par piles de 2 de base sur 4 de hauteur ; les flĂšches se croisant et se touchant dans chaque couche alternativement par le cĂ»tĂ© droit ou le cotĂ© gauche. Les essieux et les flĂšches portant sur des cales , afin, d’isoler les anneaux porte-rechanges. Avant-trains et roues engerbĂ©s Ă  part. Coffres a munitions. RĂ©unis autant que possible par calibre; engerbĂ©s dans leur position ordinaire par piles de 2 de base, et se touchant dans leur longueur; chaque couche croisant celle qui lui est infĂ©rieure. Cuariots de batterie. l. re m. Les chariots sur leurs roues, sans avant-train, la flĂšche Ă  terre, les essieux dans la direction du rang et se touchant bout Ă  bout. Le 2. e rang de mĂȘme, les roues correspondant Ă  celles du l. er et aussi rapprochĂ©es que possible. 2. e m. Les chariots sans roues, dressĂ©s sur la partie postĂ©rieure des brancards; les essieux en dedans et dans la direction du rang, se chevauchant entre eux; les flĂšches appuyĂ©es contre un mur. Chariots porte-corps. l. re m. Les chariots sur leurs roues, sans avant-train; les brancards du milieu Ă  terre dans la direction du rang, tous dans le mĂȘme sens, les roues se touchant par les bandes. Les avant-trains sans roues sur les chariots, comme sur les affĂ»ts de campagne. 2.° m. Les chariots sans roues, dressĂ©s et appuyĂ©s contre le mur, comme les chariots de batterie; le 2. e rang appuyĂ© sur le l. m. Sans roues, empilĂ©es sur 3, les limons l'un meme cĂŽtĂ©, les essieux en dessous ; les roues sur les cĂŽtĂ©s de la pile. 2.° m. DressĂ©es contre le mur, les limons en l’air, les essieux du mĂŽme rang se chevauchant. Forges de campagne. l. re m. Les forges sur leurs roues, sans avant-train; toutes les flĂšches Ă  terre dans la direction du rang et dans le meme sens; les roues sur la mĂȘme ligne; le contre-cƓur d’une forge touchant le coffre d’outils de la prĂ©cĂ©dente. Les avant-trains sans roues, sous les forges; les timons dans le mĂȘme sens que les flĂšches; les fusĂ©es d’essieu touchant les roues de leur forge en avant. 2. e m. Les avant - trains, les soufflets et coffres d’outils ĂŽtĂ©s ; les forges dresse'es sur leurs roues et sur le derriĂšre de leurs brancards; les flĂšches du f. cr rang appuyĂ©es contre le mur et les essieux se touchant bout Ă  bout; les flĂšches du 2. rang portant sur les traverses du l. ei ; les roues se croisant alternativement en dedans et en dehors. Les soufflets graissĂ©s suspendus au plancher par leurs extrĂ©mitĂ©s supĂ©rieures- Les coffres sous les forges ou engerbĂ©s Ă  part. Avant-trains de siĂšge et de chariot de parc. Sans roues, par piles de 2 de base sur 4 de hauteur; les timons de chaque couche se chevauchant, et se touchant par cĂŽtĂ©. Les roues sur les cĂŽtĂ©s de la pile ou engerhĂ©es Ă  part. Avant-trains de campagne. L re m. 'Comme les prĂ©cĂ©dents; les corps d’essieu sc correspondant et portant, ainsi que les volĂ©es, sur des cales, de maniĂšre Ă  isoler le crochet-cheville-ouvriĂšre. 2. e m. DressĂ©s sur l’extrĂ©mitĂ© postĂ©rieure des armons, les essieux en dedans, se chevauchant entre eux; les volĂ©es du l. er rang appuyĂ©es contre un des murs au moyen de cales; les autres rangs disposĂ©s de mĂȘme et appuyĂ©s chacun sur celui qui le prĂ©cĂšde. Roues. RĂ©unies par espĂšce, inclinĂ©es, le petit bout du moyeu du cĂŽtĂ© du mur; les roues du l. er rang se recouvrant de maniĂšre que la bande d’une roue touche le gros bout du moyeu de la prĂ©cĂ©dente, ou que la jante s’appuie sur le gros bout du moyeu, si la longueur des rais le permet. Les autres rangs de mĂȘme, le petit bout des moyeux touchant le gros bout des moyeux du rang prĂ©cĂ©dent. Au moyen de planches mobiles, on peut engerber les grandes roues sur 2 de hauteur et les petites sur 3. Bateaux, nacelles et pontons. EngerbĂ©s sur 2 de hauteur dans leur position ordinaire; le l. cr sur 3 chantiers, en travers; le 2. e sur 3 bouts de poutrelles placĂ©s sur les plats-bords du l. cr au-dessus des chantiers. HĂ quets. Sans roues, engerbĂ©s sur 4 de hauteur. Les avant-trains placĂ©s, la sellette sous les brancards, le timon dans l’ouverture de l’arriĂšre-train. Madriers et poutrelles , empilĂ©s en treillage. Rechanges. En fer dans des cases Ă©tiquetĂ©es; les essieux empilĂ©s en treillage; les roulettes empilĂ©es. — En bois comme les bois dĂ©bitĂ©s; les roues en blanc, comme les roues ferrĂ©es. Approvisionnements en fer et en bois, mĂ©taux divers, outils, voy. Chap. VII. Machines et instruments. Les machines gĂ©nĂ©ralement dans les rez-de-chaussĂ©e. — Les instruments dans la salle aux modĂšles. — Les chĂšvres assemblĂ©es; empilĂ©es sur 10 de hauteur, toutes dans le mĂȘme sens; les treuils superposĂ©s, les hanches appuyĂ©es sur des cales; les pieds couchĂ©s Ă  cĂŽtĂ© des hanches ou dressĂ©s contre un mur. Ml CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. OUTILS A PIONNIERS ET TRANCHANTS. SOMMAIRE. Nomenclature , Dimensions, Poids et Prix Refouloirs. — ĂŻicouvillons, — Lanternes. — Tire-bourres. 111 Leviers de manƓuvre. — Levier- portereau pour mortier de 15 e . — Levier de pointage. — Levier-portereau et Ă©couvillon-lcvier pour obusicr de 12°.113 Boute-feu.— Porte-lance. 113 Gargoussiers. — Sacs Ă  charge. — SĂ©cateur. — Etui Ă  lance. — Sac Ă  Ă©toupillea. 113 Bricole et genouillĂšre pour montagne. 114 Corne d’amorce. — DĂ©gorgeoirs. — Doigtier. 115 Hausses en bois. — Quart de cercle. — Masse. — Dame. — Coins d’arrĂȘt. — Fiches. — Coins de mire et cales. — Fil Ă  plomb. —Curette. — Spatule. — Eclisses Ă  bombes. 115 Crochets Ă  bombes. — CrocUetĂ dĂ©s- e’touper. — Entonnoir. — Mesures Ă  poudre. — Sac - Ă  - terre. — Manchettes. — Panier d’aropem. s — Plateau pour pierrier. 116 Chasse-fusĂ©es. — Maillet. — Tire- fusĂ©es. 116 Chapiteau. — Tampons. —Balais.. 117 Prolonge. — Cordage Ă  enrayer pour obusierdel2 c . Il7 Seau d’affĂ»t.—Boite Ă  RĂ©chaud de rempart. 118 Pelle carrĂ©e, ronde. — Pioche. — Pic Ă  roc. 118 Hache. — Serpe. 119 Arrangement dans les magasins. ‱ ‱. 119 NOMENCLATURE, DIMENSIONS, POIDS ET PRIX. Nota . Les lettres et le9 numĂ©ros, placĂ©s Ă  cĂŽtĂ© du nom de quelques objets en fer, ont la signification indiquĂ©e en tĂȘte du chapitre prĂ©cĂ©dent. Refouloirs et Ă©couvillons. Il y a 5 numĂ©ros ou modĂšles de tĂštes de refouloirs et d’écouvillons. N.° 1, de 24, — n.° 2, de 16, — n.° 3, de 12, d’obusiers de 22 e et 16 e , — n.° 4, de 8, d’obusier de 15 e , de mortiers de 32 e et 27 e , de pierrier, — n.°5, d’obusierdc 12 e pour l’écouvillon seulement; quant au refouloir, voir plus loin FĂ©couvillon - levier , de mortiers de 22 e et 15 e . TĂȘte de refouloir orme, percĂ©e d’une douille pour la hampe, trou conique de 130 Ă  85 mill. de profondeur, suivant le calibre, et terminĂ©e par un renjlement en calotte sphĂ©rique. La tĂȘte de refouloir pour obusier est creusĂ©e en segment sphĂ©rique Ă  godet pour recevoir la fusĂ©e de l’obus. TĂȘte d’écouvillon orme, percĂ©e d’une douille comme celle du refouloir, terminĂ©e par une demi-sphĂšre tronquĂ©e. — La brosse , formĂ©e de tresses en fil de laiton de l, mll 5 de diamĂštre, garnies de soies de porc. Les tresses sont fixĂ©es dans des cannelures triangulaires, dont le fond est arrondi, par des clous en laiton de 2 mill. de diamĂštre, et de 20, 25 et 30 mill. de longueur. 6 cannelures au n.° 5 , 8 Ă  tous les autres. 25 clous pour le n.° 5, 40 pour tous les autres. 112 CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. 1 virole , cuivre rouge eu feuille de 2 Ă  2, imll 5 d’épaisseur, encastrĂ©e et fixĂ©e par 2 clous d’épingle en laiton de 2 mill. de diamĂštre, et de 20, 15 ou 10 mill. de longueur, suivant le calibre. — 1 hampe sapin du nord ou Ă  grain fin et sans nƓuds pour canons de siĂšge et de place, frĂȘne ou jeune chĂȘne pour les autres bouches Ă  feu. La tĂšte fixĂ©e sur la hampe par 1 cheville en bois dur. Les tĂštes d’écouvillons et de refouloirs des canons de siĂšge et de place sont montĂ©es sĂ©parĂ©ment sur leurs hampes; celles des autres bouches Ă  feu sur la mĂȘme hampe. Voir plus loin la hampe de l’écouvillon-levier d’obu- sier de 12 e . Lanternes de siĂšge et place. 3 modĂšles 1 de 24, 1 de 10, 1 de 12 de place. La tĂȘte^ celle du refouloir de mĂȘme calibre, exceptĂ© qu’elle est terminĂ©e par uu pian perpendiculaire Ă  l’axe, et qu’un logement est pratiquĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© antĂ©rieure pour la tĂŽle de la lanterne. — Douille , virole , hampe , comme au refouloir, sauf la longueur de la hampe. — La lanterne proprement dite, T. de cuivre de l, 1 "* 1 ^ Ă  2 mill. d’épaisseur ; composĂ©e de 2 piĂšces rĂ©unies Ă  couteau par des rivets en laiton et brasĂ©es. La l. re forme le corps ou la cuiller ; la 2.° complĂšte l’enveloppe de la tĂȘte. La lanterne est fixĂ©e sur la tĂȘte par 2 rangĂ©es, chacune de 8 clous en laiton de 20 mill. de longueur pour 24 et 16, et de 7 clous seulement pour 12. Tire - bourres. 2 modĂšles 1 de siĂšge et place, F. P. 17, 1 de campagne, F. P . 14. Les branches , tournĂ©es sur un mandrin; la douille , fixĂ©e sur la hampe par 1 rivet de 7 mill. pour siĂšge et place, et de 6 mill. pour campagne. — La hampe , diffĂšre de longueur suivant le calibre. TĂ»tes de refouloirs \ et de lanternes! diamĂštre TĂȘl d’écouvillon..jdiĂąmĂštrĂ© Brosses d’ Ï totale... . delĂ  partie cylindrique du collet de la virole» . delĂ  partie cylindrique du collet, virole comp. I largeur dĂ©veloppĂ©e. longueur totale. longueur de la cuiller. rayon de l’arrondissement du bout... rp. . longueur... ire outre, diamĂštre extĂ©rieur entre les pointes.... long., no ncom-fĂ©couvillons. I prise la particjrefouloirs. engagĂ©e dans la lanternes. douille. I tire-bourres. H upes.. I refo„l.,lant. ^ tire-bourres. Prix Î Ă©couvillons.. refouloirs ... lanternes. ‱ . ‱ tire-bourres . Ă©couvillons.. refouloirs... lanternes.... tire-bourres. S Ă©ge et place. Campagne. Mon- Mortiers. tagne 24 . 16 . 12. obus- de 22 e . 12 etob. de 16 e . 8 etob. de i 5 c . obus. de _c 32 °, 27 e et pierr. 22 c et 5 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 3 Go 35 0 3 10 3 io 3 io 3 oo ? 4 o 3 oo 24 o 96 82 7 2 7 2 7 2 56 5 u 56 bo 23 o 2 l 5 2 l 5 21 5 ai 5 200 160 200 160 .G/, >40 i3o i 3 o i 3 o 114 88 88 220 220 190 190 * 9 ° 190 *> igu 160 i 4 o * 4 o 120 120 120 120 120 9 ° 2 7 2 7 * 7 27 27 27 = 27 27 135 2o 11 5 1 15 11 5 100 * 1 00 ?5 96 2 72 72 72 72 » 7 2 5 o 270 * 4 o 23 o = S * S = S 64 O 56 o 5 oo - = s = * = 60 o 47o 420 » » - = i 35 120 n 5 » » » = - s 23 o a 3 o 23 0 = 23o 2 3 o = s 102 02 102 = 68 68 = O s 3 > 3 oo 3,200 3 ,ooo 1,200 2,100 1,870 = 700 600 3 > 4 oo 3 , 3 oo 3 ,ioo 1,200 2,100 1,870 700 600 2^870 2,84o 2, 7 5o = = = *» e * 3 , 35 o 3 , 35 o 3,i3 0 = i>9 3 ° 1,670 * * a 40 40 42 4 o 4 o 40 SS 4 o 36 40 4 o SS 3 G 36 SS = ss k. li. k. k. k. k. k. k. k. 5,20 4,85 4 , 3 o 4 3 , 8 o 3,37 2,2 0 3 , 5 o 3 6,25 4,90 4 , 5 o 7,5o 7,00 6,00 s = * s = = 4 , 5 o 4 , 5 o 4 , 3 o ss 2^0 2,20 = = s fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. ! 5,33 io ,55 0,3o s 9,25 5,tjy 6,60 5 ,oo 4 , 3 o 4,20 = = » = = 16,00 1 3j4o 11, 5 o s s = * - 5,45 5,45 5,45 = 3 ,a 5 3,25 * c 113 NOMENCLATURE, DIMENSIONS, I’OIDS liT PRIX. Levier de manƓuvre pour siĂšge, place ci cote frĂȘne, jeune chĂȘue ou acacia. Longueur totale 2,100 mill., le la pince 480 miil., du corps cliau- freinĂ© Ă  8 pans 320 mill.; le reste arrondi. — DiamĂštre au petit bout 4G mil!.; Ă©quarrissage de la pinçe prĂšs du corps 74 mill., au bout 60 mill. — Poids 5/30. — Prix 2,30. — Le levier de manƓuvre pour triquebaUe Ă  treuil est raccourci de 100 mill. Ă  la pince. Levicr-porlereau pour mortier de 15 e . Longueur 1,560 mill. — DiamĂštre au milieu, sur une longueur de 1,000 mill., 54 mill., aux bouts 40 mill. — Poids 2/46. — Prix 1/05. Levier de pointage pour campagne frĂȘne ou jeune chĂȘne. Longueur totale 1,650 mill., depuis le gros bout jusqu’au corps 330 mill., du corps cylindrique 280 mill. — DiamĂštre du gros bout arrondi en demi-sphĂšre 60 mill,, du corps 76 mill., du petit bout 46 mill. — 1 arrĂȘtoir, F. C. 6 , la tige rivĂ©e sur le bois et affleurĂ©e; saillie 10 mill.; distance du gros bout Ă  la face la plus Ă©loignĂ©e 285 mill. — 1 bride, F. C. 6, appliquĂ©e par 1 rivet de 6 mill.; le milieu de la patte Ă  240 mill. du petit bout. — 1 maille , F. de F. 3, engagĂ©e dans la bride. — Poids 4 kil. — Prix 3/05. Levier-portereau d’obusier de 12 e jeune frĂȘne, percĂ© au milieu de sa longueur de 2 trous de 10 mill., distants de 40 mill., pour le passage d’une ganse en cordage de 8 Ă  9 mill. de diamĂštre. — Longueur du levier 1,100 mill. — DiamĂštre aux deux bouts 42 mill., au milieu 52 mill. — 1 anneau Ă  pattes, F. P. 21, fixĂ© Ă  l’un des bouts par 2 rivets de 7 mill., les pattes encastrĂ©es. — Poids 1/66. — Prix 1/50. Ecouvillon-levier d’obusier de 12 e . 1 tĂȘte d’écouvillon. — 1 virole. — La hampe, terminĂ©e Ă  l’un des bouts par 1 refouloir Ă  godet, tient lieu d’un second levier dans les manƓuvres; percĂ©e Ă©galement de 2 trous . — Longueur entre les deux tĂȘtes 1,020 mill.; mĂȘmes diamĂštres que le levier; longueur du refouloir 80 mill.; diamĂštre 70 mill. — 1 pilon rivĂ©, F. P. 24, Ă  115 mill. du devant du refouloir; la tige rivĂ©e sur 1 contre-rivure n.° 4. — Poids 2/20. — Prix 5/80. Boute-feu frĂȘne, orme, chĂȘne. Longueur 650 mill. — DiamĂštre au milieu de la longueur 25 mill. Un des bouts feudu, l’autre en pointe arrondie. — Poids 0/24. — Prix 0/30. Porte-lance. Le corps, T. 4, formĂ© de deux piĂšces rĂ©unies au milieu de leur longueur par 1 virole fixe et brasĂ©es sur une longueur de 30 mill. ; longueur totale 280 mill. — La douille du manche, portant intĂ©rieurement 2 dents pour cramponner le manche. — La douille de la lance. —- La virole du manche, la virole de la lance, mobiles; les bouts rapprochĂ©s sans ĂȘtre brasĂ©s, pour faire ressort. — Le manche frĂȘne, orme ou chĂȘne; longueur 650 mill., Ă©quarrissage Ă  8 pans 25 mill.; les bouts arrondis sur une longueur de 120 mill. et terminĂ©s en pointes arrondies. — Poids 0/56, du manche seul 0/20. — Prix 1/90. GargOUSSierS Ă  6 pans. 4 modĂšles, 1 pour chaque calibre de canons. Le mĂȘme modĂšle sert pour l’obusier, dont la chambre est de calibre correspondant — 1 fond. — 6 cĂŽtĂ©s , fixĂ©s sur le fond, chacun par 3 clous d'Ă©pingle, l’un sur l’autre par 7 clous d'Ă©pingle. — 2 tasseaux , fixĂ©s sur 2 cotĂ©s opposĂ©s, chacun par 4 clous d'Ă©pingle; servent Ă  fixer la poignĂ©e, cordage de 8 mill. 8 114 CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. de diamĂštre et de 1,000 mill. de longueur. — 1 couvercle , percĂ© de 2 trous pour le passage de la poignĂ©e. — 6 liteaux , appliquĂ©s en dessous du couvercle, chacun par 3 clous d'Ă©pingle , forment Vemboiture. — Le fond, les cĂŽtĂ©s, le couvercle, peuplier ou sapin; les tasseaux, orme; les liteaux, orme ou noyer. Pour canons de 24. 16. 12. 8. mill. mill. mill. mill. Distance des cĂŽtĂ©s intĂ©rieurement. 150 134 120 106 Profondeur du gargoussier intĂ©rieurement. . ‱ 340 290 275 245 kil. kil. kil. kil. Poids. 2,20 1,85 1,31 1,11 Sac Ă  charges de campagne petite vache. Le corps , hauteur totale 370 mill., largeur 380 mill. ; Ă©paisseur 90 mill., arrondie en demi-cercle par le bas. — Le couvercle , hauteur 280 mill., largeur 410. — La banderole , largeur 45 mill., formĂ©e de deux bouts l’un portant 1 boucle et son passant mobile, longueur 350 mill., l’autre 1,100 mill. — Poids 1,^35. — Prix 12, f 50. Sac a charges de montagne. Hauteur du corps 250 mill., du couvercle 200 mill. Le reste comme celui de campagne. — Poids 0, k 94. Sccatcur. Longueur 210 mill. 2 branches , F. C. 7, rĂ©unies par 1 rivet , F. de F. 6. — 2 lames en acier, soudĂ©es Ă  plat sur les branches. — Poids 0, k 18. Etui Ă  lance porte-secateurs vache, pouvant contenir une douzaine de lances Ă  feu. UĂ©tui , longueur 400 mill., diamĂštre intĂ©rieur 60 mill. ; le renfort , hauteur 55 mill.; YemboĂźture 9 hauteur 45 mill. — La banderole , largeur 34 mill., composĂ©e de 2 parties l’une portant 1 boucle et son passant mobile, longueur 450, l’autre 1,000 mill.— Le couvercle , hauteur 100 mill.; son renfort , formant emboĂźture, hauteur 55 mill.; sa poignĂ©e; ses 2 passants pour la banderole. — Gaine de sĂ©cateur cuir vache Ă©tirĂ©, fixĂ©e sur le devant de l’étui, longueur 160 mill.; sa patte arrĂȘloir cuir jaune; son bouton idem; sa laniĂšre idem, terminĂ©e par 1 bouton , longueur 840 mill., largeur 16 mill- — Poids 0, k 76.— Prix Sfr. Sac Ă  Ă©toupilles veau. Le corps , hauteur 160 mill., largeur 250 mill.; les deux faces du corps rapprochĂ©es en haut ; Ă©paisseur en bas 60 mill., arrondie en demi-cercle. — Le couvercle , hauteur 160 mill., largeur 290 mill. Le dĂ©gorgeoir y est engagĂ©, le bout dans une gaine, le manche dans une bride en cuir et attachĂ© par une ficelle. — La ceinture , longueur 1200 mill., largeur 40 mill.; la boucle et son passant mobile. — Les 2 passants de ceinture. — Poids 0,^43. — Prix 4 fr. Bricole pour montagne. La banderole bƓuf jaune, longueur 1,600 mill., largeur 50 mill. ; les deux bouts rĂ©unis par des coutures. — Le trait , cordage de 10 mill. de diamĂštre et de 1,800 mill. de longueur; l’un des bouts fixĂ© Ă  la banderole; l’autre porte 1 crochet , F. de F. 3, fixĂ© dans une ganse. —? Poids 0, k 38. GenouillĂšre pour montagne. Le corps vache jaune; le bord supĂ©rieur repliĂ© par une couture forme une coulisse dans laquelle se place la courroie bƓuf jaune, longueur 500 mill., largeur 20 mill. — 1 boucle Ă  rouleau et son passant. — 1 boucleteau , formĂ© de 1 courroie , longueur 100 mill., largeur 20 mill., et de 1 boucle a rouleau et son passant. — 1 contre-sanglon de boucleteau , longueur 150 mill., largeur 20 mill. La genouillĂšre se boucle au-dessus et au-dessous du genou. —‱ Poids 0, k 15. NOMENCLATURE, DIMENSIONS, POIDS ET PRIX, 115 Corne d’amorce. Le fond, , arrĂȘtĂ© par des rivets. — Le bouchon , en bois.— I /anse, en corde. — Poids 0, k 75. DĂ©gorgeoirs pour siĂšge, place et cĂŽte, F, de F. 0. Longueur de la lance 250 mill. — DiamĂštre de Vanneau 34 mill. — La pointe de celui Ă  vrille est formĂ©e en vrille sur'une longueur de 80 mill.— Poids 0/03. — Prix de celui Ă  vrille 0/75, ordinaire 0, f 50. DĂ©gorgeoirs de campagne. Le manche orme ou frĂȘne, garni de 1 piton Ă  vis pour recevoir la ficelle attachĂ©e au sac Ă  Ă©toupilles. — La virole , T. 5. — La lance , F. de F. 0, son embase , F. C- 8, la soie. Longueur hors du manche 190 mill. 120 pour obusier de 12 e . — La pointe de celui Ă  vrille est formĂ©e en vrille sur une longueur de 55 mill. — Poids 0 k ,12. — Prix de celui Ă  vrille 0/70, ordinaire 0/45. Doigtier veau. Le coussinet , rembourrĂ© de crin; longueur et largeur 70 mill., Ă©paisseur 30 mill. — Le dessus , longueur 100 mill. — 2 laniĂšres , longueur de chacune 300 mill. — Prix 0/40. Hausses, en bois, pour canons de siĂšge, place et cĂŽte. Quart de cercle noyer. CĂŽtĂ© du carrĂ© 220 mill.; Ă©paisseur 20 mill. DivisĂ© en 90°. — Le fil Ă  plomb. — Un canal circulaire est creusĂ© dans le quart de cercle pour le libre mouvement de la balle. — 1 petite rondelle en cuivre est encastrĂ©e et fixĂ©e par 3 clous d’épingle en laiton, Ă  l’emplacement du trou du fil Ă  plomb, du cĂŽtĂ© de la division. — Poids 0/75. Masse de batterie orme ou frĂȘne pour canons de siĂšge, place et cĂŽte. Longueur 320 mill., Ă©quarrissage 190 mill.; les arĂȘtes longitudinales abattues par un chanfrein de 30 mill. — Manche , longueur en dehors 1,000 mill.; diamĂštre au bout antĂ©rieur 36 mill., Ă  la sortie de la masse 40 mill. ; enfoncĂ© jusqu’à ce qu’une petite tĂȘte conique, au bout de devant, soit Ă  fond dans son logement. — Poids 8 kil. — Prix 2/10. Dame de batterie orme,, frĂȘne ou autre bois dur. Forme de pyramide quadraugulaire tronquĂ©e ou de tronc de cĂŽne. Hauteur 320 mill.; Ă©quarrissage ou diamĂštre en haut 110 Ă  120 mill., en bas 160 Ă  180 mill. — Manche frĂȘne ou orme, longueur en dehors 960 mill., diamĂštre 36 mill.; chassĂ© dans son trou et serrĂ© au moyen d’un coin placĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© avant de l’engager. — Poids 7 kil. — Prix 1/75. Fiches pour mortiers, F. de F. 2 ou 3, oubaguettes de fusils hors de service, Ă©tirĂ©es en pointe au gros bout; longueur 500 mill. — Poids des deux 0/30. Coin d’arrĂȘt pour place et cĂŽte. CoillS de mire chĂȘne. Pour mortiers de 32 e et 27 e et obusier de 22 e , poids 5/44. — Pour mortier de 22 e , poids 2/38. — Pour mortier de 15 e , poids 0/65. Cales de coins de mire chĂȘne. Pour mortiers de 32 e et 27 e , poids 1/19. — Pour mortier de 22 e , poids 0/75. Fil a plomb pour mortiers. Poids 0/50. Curette pour mortiers , F. C . 5. Longueur totale 750 mill. Le grattoir, en gouge tranchante, largeur 40 mill., suit la direction du manche. — Le manche , diamĂštre 12 mill. — La cuiller , oblique sur le manche, en calotte sphĂ©rique; diamĂštre 70 mill. — Poids 1 kil. — Prix 1/ 10. UC CHAPITRE !V. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. Spatule pour mortiers frĂȘne. Longueur tlu manche 400 mill., de la palette 103 mill., du bout Ă©quarri 81 mill. — Poids 0, l 40. — Prix 0/10. Eclisses Ă  bombes sapin. Longueur 103 mill., large ur 27 mill., Ă©paisseur 'a un bout 7 mill. ; l’autre bout aminci. Crochet a bombes simple, F. Ii. 2, formĂ© en S, le corps droit. Longueur totale 200 mill. — DiamĂštre intĂ©rieur des parties arrondies, l’une 70 mill., l’autre 60 mill. — Hauteur intĂ©rieure des branches de VS, l’une 80 mill., l’auLre 50 mill. —- Poids 0, k 90. — Prix 0, f 95. Crochet Ă  bombes double. 1 grand crochet , F. H. 3, dans lequel on passe le levier, et son anneau; diamĂštre et hauteur intĂ©rieurs 70 mill.— 2petits crochets , F'- Ji. 5, dans chacun desquels on passe un anneau de la bombe, et leurs anneaux engagĂ©s dans celui du grand' crochet; diamĂštre intĂ©rieur de la partie arrondie des crochets 30 mill., hauteur intĂ©rieure d’idem 35 mill, diamĂštre intĂ©rieur des anneaux 20 mill. — Poids t, k 20. Crocheta dĂ©setouper , F. de F. 2. Le manche orme ou frĂȘne. — La virole et la contre - rivure , en cuivre. — Longueur totale 380 mill, du manche 120 mill. — Poids. 0, k 0l. — Prix 0, f 40. Entonnoir, en fer-blanc. Poids 0, k 40. Mesures a poudre, en fer-blanc, de trois grandeurs diffĂ©rentes. Poids des trois 0, k 75. Sac a terre pour mortiers. Manchettes de bombardiers pour obusier de 22 e et pour mortiers. Panier d’armements pour mortiers, pierrier et obusier de 22 e ; en osier fort, soutenu en dessous par une croix en chĂȘne ou hĂȘtre. DiamĂštre Ă©gal Ă  la hauteur 350 mill. — Poids 2,*50. Plateau pour pierrier chĂȘne. DiamĂštre 390 mill, Ă©paisseur 45 Ă  50 mill. — Poids 2, k G0. Chasse-fusces frĂȘne, charme, orme, etc., tournĂ©. N.° 1, pour bombes de 32 e et 27 e ; n.° 2, pour bombes et obus de 22 e ; n.° 3, pour obus de 16 e , 15 e et 12 e ; n.° 4, pour grenades. — Le corps , bout supĂ©rieur arrondi en manche d’outil; un renflement autour du godet , raccordĂ© par une doucine. Chasse-fusĂ©es n. os DiamĂštre du godet. DiamĂštre du renflement., Profondeur du godet.. ‱. Longueur totale. Poids. Maillet chasse-fusĂ©es frĂȘne, charme, orme gueur 104 mill.; diamĂštre au milieu 64 mill., au5 Manche , longueur en dehors 225 mill. — Poids 0, k 75. 1 . 2. 3. 4. 47 38 34 30 57 48 44 40 8 8 7 7 160 150 150 140 kil. kil. kil. kil. 0,17 0,13 0,12 0,09 etc., tournĂ©. TĂȘte , lon- aux bouts 60 mill. — Tire-fusĂ©es. Le chĂąssis , comprenant le mors fixe, les quatre joues de leviers, le mors mobile, la traverse de devant portant une vis de serrage. — 1 mors fixe , F. C. 2 ; le fond Ă©vidĂ© en cĂŽne et cannelĂ© pour pincer la fusĂ©e; ses 2 branches parallĂšles , ayant des rainures dans lesquelles se meut le mors mobile. — 4 joues de leviers , F. C . 6, assemblĂ©es Ă  tenon rond rivĂ© dans les branches parallĂšles, embrassent le bout des leviers. — 1 mors 117 NOMENCLATURE , DIMENSIONS, POIDS ET PRIX. mobile , F. C. 3, Ă©vidĂ© et cannelĂ© comme le mors fixe, prĂ©sentant du cĂŽtĂ© opposĂ© un logement pour le bout de la vis de serrage. — 1 vis de serrage , F. C. 2, tournĂ©e et taraudĂ©e au calibre du boulon n.° 2 la tige , terminĂ©e en champignon avec une gorge , arrĂȘtĂ©e par une clavette dans un encastrement pratiquĂ© sur le mors mobile; la tĂȘte , percĂ©e d’un trou pour la manivelle; longueur de la tige 72 mill. — 1 manivelle , F'. H. 4. — 1 clavette , F. P. 28 ; ses branches , Ă  cheval sur la gorge de la vis, terminĂ©es par des tenons ronds et rivĂ©s en dessous du mors mobile. — 1 traverse de chĂąssis , F. C. 1 , percĂ©e d’un trou taraudĂ© pour recevoir la vis de serrage, assemblĂ©e Ă  tenons avec les bouts des branches parallĂšles; chaque tenon fixĂ© par 1 rivet de 8 mill. Dimensions extĂ©rieures du chĂąssis 123 mill. sur 90 mill.; ouverture du chĂąssis 45 mill. sur 50 mill. — 2 leviers , F. P. 21, longueur 453 mill.; l’un des bouts et le talon percĂ©s de trous et fixĂ©s dans les joues de leviers chacun par 1 rivet de 10 mill., et dans la fourchette du pointai de leur cĂŽtĂ© chacun par 1 rivet de 8 mill. — 2 pointais , F. C . 4, s’ajustent par un bout au demi-cercle d’appui et par la fourchette au levier de leur cĂŽtĂ©; distance entre les centres des trous 98 mill.— 1 demi-cercle d'appui , F. C. 5, le dessus garni de 1 semelle en cuivre rouge de 7 Ă  8 mill. d’épaisseur et brasĂ©e. Les bouts formĂ©s en tourillons qui s’ajustent aux pointais et terminĂ©s par des carrĂ©s , rivĂ©s chacun sur 1 coutre-rivure. — 2 contre-rivures , F. C. 5, garnies en dessous de semelles en cuivre rouge comme le demi-cercle d’appui, complĂštent le moyen d’appui nĂ©cessaire au tire-fusĂ©es sur le projectile. Corde intĂ©rieure du demi-cercle d’appui 92 mill., llĂšche intĂ©rieure 40 mill. — Poids 4, k 70. — Prix 20/75. Chapiteau pour canons de siĂšge, place et cĂŽte. 2 pignons bois dur, celui de devant dĂ©gorgĂ© en dessous. — 2 planches peuplier ou sapin, fixĂ©es sur les pignons et entre elles par des clous d'Ă©pingles. — Longueur 400 mill., distance des pignons 306 mill. — Prix 0, f 80. Tampons. Deux espĂšces, l’une pour canons et obusiers, l’autre pour mortiers et pierriers. — Le corps , diamĂštre suivant le calibre; longueur pour canons 120 mill., pour mortiers 25 mill. — Le plateau , saillie sur le corps pour canons 15 mill., pour mortiers 40 mill. — La poignĂ©e. Balais pour batteries de siĂšge, place et cĂŽte. Prolonge chanvre de l. re qualitĂ©, Ă  4 brins. DiamĂštre de 30 Ă  34 mill.; longueur avant que les ganses soient formĂ©es 8,050 mill., longueur entre la maille et le T 8,000 mill. — 1 T, F. P. 13. — 1 maille, F. IL 2. — 4 anneaux , F. R. 2. — 1 anneau Ă  piton , FP . 13.— Poids O^ÔO.— Prix 9 fr. Cordage a enrayer pour obusier de 12 e idem. DiamĂštre 20 mill. environ, longueur 2,000 mill. Seau d’affĂ»t, T ‱ 4. Le joint du cylindre brasĂ©; le bord infĂ©rieur s’emboĂźte dans la bordure du fond et y est brasĂ©; le bord supĂ©rieur s’emboĂźte dans la bordure du couvercle et y est fixĂ© par 4 rivets de 5 Ă  6 mill. DiamĂštre extĂ©rieur Ă©gal Ă  la hauteur 220 mill.; diamĂštre de l 'orifice du couvercle , 130 mill. — 1 Jlotteur peuplier, diamĂštre 200 mill.; mis en place avant que le couvercle soit fixĂ©. — 1 anse , F. P. 2; sa maille torse , F. C. 5; son T, F. de F. 2. — 2 oreilles d’anse, F. P. 19, appliquĂ©es chacune par 3 rivets de 6 mill. — Poids 6,>75. — Prix 9 fr. 118 CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. Boite Ă  graisse, T. 4, Le joint du pourtour brasĂ©; le bord infĂ©rieur s’emboĂźte dans la bordure du fond et y est brasĂ©. Hauteur 200 mill. ; diamĂštre en bas 100 mill., en haut 170 mill. — 2 oreilles d’anse , F. P. 21, fixĂ©es chacune par 3 rivets de 6 mill. — 1 couvercle , T. 4 ; la bordure emboĂźte le bord supĂ©rieur du pourtour de la boĂźte de 15 mill.; 1 Ă  2 mill. de jeu. — 1 bandelette a anneaux d’idem , JF. P. 21, appliquĂ©e sur le couvercle par 3 rivets de 0 mill. — 1 se, formĂ©e de 2 chaĂźnettes composĂ©es chacune de 8 mailles torses et 1 anneau , JF. de F. 5, et rĂ©unies par 1 grand anneau , F. de F. 3, qui forme le sommet de l’anse. — On Ă©prouve l’anse en chargeant la boĂźte de 15 kil. en balles de plomb, la suspendant par le sommet de l’anse Ă  un bout de chaĂźne et la laissant retomber d’une hauteur de 300 mill., sans toucher terre. Poids de la boite vide 4 kil. Elle doit contenir 4 kil. de graisse. —Prix 7, f 80. RĂ©chaud de rempart, en fer, pour porter les tourteaux goudronnĂ©s. 1 cul-de-lampe , diamĂštre 189 mill. ; profondeur 81 mill. ; Ă©paisseur 22 mill. — 2 branches en croix, enveloppant le cul-de-lampe, fixĂ©es prĂšs de ses bords par 4 clous et le surmontant de 135 mill.; Ă©paisseur 45 mill. ; largeur 20 mill. — 1 cercle supĂ©rieur , diamĂštre 200 mill. Les branches sont fixĂ©es sur ce cercle par des rivets; 2 de ces rivets forment extĂ©rieurement des tourillons qui sont reçus dans des trous Ă  l’extrĂ©mitc de la fourche Ă  douille. — 1 pointe Ă  tige , traversant le cul-de-lampe et les branches, rivĂ©e sur les branches; longueur, non compris le bout Ă  river, 243 mill. ; la partie infĂ©rieure formant Ăšpaulement , percĂ©e d’un trou dans lequel passe 1 clavette roulĂ©e en S, qui s’appuie sur le cul-de-lampe et maintient la tige. —* 1 fourche Ă  douille , pour suspendre le rĂ©chaud ; l’écartement et la longueur des branches rĂ©glĂ©s de maniĂšre que le rĂ©chaud puisse se mouvoir librement. — 1 pied y hampe en bois de 40 mill. de diamĂštre et 1,600 mill. de longueur; l’un des bouts logĂ© dans la douille de la fourche, l’autre reçu dans un plateau en bois ou ferrĂ© pour se ficher en terre. — Poids du rĂ©chaud 3, V G7, avec le pied 4,^25. Pelles, F. P. de 90 Ă  95 mill. de largeur et de 11 Ă  13 mill. d’épaisseur Ă  dĂ©faut F . P. 6 ou 7 ; le taillant fait Ă  la meule, celui de la pelle carrĂ©e garni en dessous d’une mise d’acier. — Le manche orme, frĂȘne, acacia, fixĂ© dans la douille par 1 clou de 3 Ă  4 mill. de diamĂštre. Pelles carrĂ©e. ronde mill. mill. Longueur a au milieu. a5o 3oo Longueur de la douille sur la pelle. 75 13o Largeur en haut... 2 2j 270 Largeur en bas b . 170 a3o Courbure suivant la longueur c.. 80 Epaisseur aux bords. i,5 2,5 Longueur totale du manche. 0 0 i,n5 Longueur de la douille hors de la pelle g5 mill.; courbure suivant la largeur io ruill.; Ă©paisseur Ă  3o mill. de la douille 4 mill.; longueur du manche hors de la douille88o mill. — Poids delĂ  pelle i, k 8o, du manche — Prix de la pelle carrĂ©e 3 fr-, de la pelle ronde 3, 3o. a DĂ©veloppĂ©e pour la pelle ronde. b À n5 mill. du bout pour la pelle ronde; le bout arrondi par un rayon de 115 mill. c À partir de l’extrĂ©mitĂ© de la douille. Pioche OU Pic-hoyau , F. C. de 45 Ă  50 mill. Une mise d’acier en fourche sur la pointe du pic, en dedans sur le taillant du hoyau. Lo?//, hauteur 55 mill.; diamĂštre du cĂŽtĂ© du manche 40 mill., du cĂŽtĂ© de la tĂšte du manche 46 mill. — Le hoyau , longueur depuis le centre de l’Ɠil 190 mill.; largeur au taillant 80 inill. — Le pic , longueur 225 mill. -— Le manche , longueur 1,000 mil!.; la tĂȘte conique, en saillie de 20 mill. hors de lƓil. Poids de la pioche 3 kil., du manche 0, k 80.— Prix 4 fr. ARRANGEMENT DANS LES MAGASINS. 119 Pic Ă  FOC, F. C. de 45 Ă  50 mill. Une mise d’acier en fourche sur la pointe. Longueur depuis le centre de l’Ɠil, 290 mill., totale 360 mill. L ’ceil et le manche , mĂȘmes dimensions que pour la pioche. ‱— Poids du pic 3 kil. — Prix 4 fr. Hache, F. P. 9. Une mise d’acier au tranchant, soudĂ©e entre deux fers ou Ă  cheval sur le fer. TrempĂ©e et aiguisĂ©e Ă  la meule. Longueur au milieu 240 mill., du cotĂ© du manche 230 mill., en dehors 235 mill. Le corps , largeur prĂšs de l’Ɠil 64 mill., au tranchant 100 mill. — LW/, longueur intĂ©rieure 68 mill., plus grande Ă©paisseur 26 mill. — La tĂȘte, longueur 86 mill., largeur 64 mill., plus grande Ă©paisseur 52 mill. — Le manche frĂȘne, arrĂȘtĂ© dans l’Ɠil au moyen de coins chassĂ©s dans le bout; longueur totale 850 mill., du renfort 180 mill.; le renfort suivant la forme de l’Ɠil; l’autre partie, diamĂštre dans le sens de la longueur de la hache 46 mill. , dans le sens perpendiculaire 32 mill. — Poids de la hache 2 kil., du manche 0/75. — Prix 7/30. Serpe, F. P. 10. Une mise d’acier au tranchant comme pour la hache; aiguisĂ©e Ă  la meule. — Le corps , longueur totale 220 mill.; largeur au milieu 75 mill., prĂšs de la soie et dans la direction du bec 55 mill.; Ă©paisseur prĂšs de la soie 7 mill., Ă  l’extrĂ©mitĂ© 4 mill. — Le bec, longueur 30 mill. — La soie, largeur Ă  la naissance 18 mill., Ă©paisseur 7 mill.; rivĂ©e au bout du manche sur 1 contre-rivure, T. de 2 Ă  2, mill 5 d’épaisseur. — Le manche frĂȘne, longueur 180 mill. — 1 virole , T. de 1 Ă  l, null 5 d’épaisseur. — Poids de la serpe 0, k 55, du manche 0/14. — Prix 3 fr. ARRANGEMENT DANS LES MAGASINS. Les armements rassemblĂ©s par espĂšces et par calibre, dans un local sec, dans des cases ou sur des Ă©tagĂšres; en paquets, en bottes ou en caisses, suivant leur nature, avec des Ă©tiquettes portant le nom et la quantitĂ© des objets. Les Ă©couvillons, refouloirs et tire-bourres de campagne, hampes, placĂ©s horizontalement sur des chevilles, de maniĂšre Ă  ne pouvoir se courber, ou suspendus verticalement. Les Ă©couvillons, refouloirs, etc. de siĂšge et de place, dĂ©montĂ©s; les tĂȘtes d Ă©couvillons enfilĂ©es sur des broches verticales, ou debout sur des Ă©tagĂšres1 ; les tĂȘtes de lanternes et de tire-bourres sur des Ă©tagĂšres; les tĂȘtes de refouloirs empilĂ©es; les hampes liĂ©es en faisceaux par espĂšces et par calibre. Les objets en cuir suspendus Ă  des chevilles. Les leviers en piles carrĂ©es, prĂ©sentant alternativement la pince et le petit bout du mĂȘme cĂŽtĂ©. Tous les bois peints, Ă  l’exception des leviers de siĂšge et de place. Les fers Ă©galement peints ou graissĂ©s. Les outils Ă  pionniers et tranchants empilĂ©s en treillage; le fer enduit d’une couche de colthar. Voy. Chap. VII. 1 Pour prĂ©server des vers les tĂȘtes d’écouvillons garnies., les tremper dans une dissolution de sulfate de cuivre; 31 grammes de sulfate sur 20 litres d’eau. On a essayĂ© avec succĂšs de les enfermer dans des enveloppes en papier hermĂ©tiquement closes. CHAPITRE y. POUDRE DE GUERRE. SOMMAIRE. MatiĂšres premiĂšres SalpĂȘtre. Extraction. — Raffinage. — Essai. 121 Charbon. — Soufre. 125 Fabrication Dosage. 126 Fabrication dans les poudreries. Pilons. — Tonnes. — Meules. — Granulation. — SĂ©chage.— Epoussetage. — Lissage. Fabrications 'expĂ©ditives. Poudres rondes.. Embarillage . I3t Epreuves Dans les poudreries. — Dans le service. — DensitĂ©. — Tir au mortier, — au pendule. — Éprouvette Regnier, — Ă  crĂ©maillĂšre. 131 Analyse . 135 Radoub , lessivage . 136 Conservation } magasins, transports. 136 Paratonnerres ... 137 127 129 MATIERES PREMIÈRES. Nota . Les proportions sont toujours donnĂ©es en poids et la tempĂ©rature en degrĂ©s centigrades. SalpĂȘtre . ComposĂ© de 53,45 acide nitrique et 46,55 potasse-—densitĂ© 2,09 — fusion Ă  350° — dĂ©composition Ă  la chaleur rouge — solubilitĂ© dans 100 parties d’eau Ă  0° 13,32; Ă  15° 25,49 ; Ă  30° 45,90; Ă  40° 63,80; Ă  60° 110,70; Ă  80° 170,80; Ă  100° 246,15— cristallisation ordinaire, en prismes ou en aiguilles profondĂ©ment cannelĂ©es — saveur fraĂźche, salĂ©e et un peu amĂšre — projetĂ© sur des charbons rouges, il fuse et scintille vivement. Il se trouve Ă  la surface du sol dans l’Inde et dans quelques autres contrĂ©es mĂ©ridionales. Il se forme spontanĂ©ment dans les lieux oĂč les exhalaisons putrides des matiĂšres animales ou vĂ©gĂ©tales sont en contact avec un air humide. On l’obtient dans des nitriĂšres artificielles, en disposant des amas de terre et de matĂ©riaux de dĂ©molition de maniĂšre Ă  produire les mĂȘmes circonstances ; les meilleures rendent annuellement 3, v 588 par mĂštre cube. Extraction du salpĂȘtre. Lessivage. Scier en deux des tonneaux pour en faire des cuviers; les percer latĂ©ralement tout prĂšs du fond d’un trou de 16 Ă  18 mill., dans lequel on introduit une chante-pleure en bois; en disposer trois sur des chantiers Ă©levĂ©s de 500 mill. Ă  600 mill., ou un plus grand nombre, en les groupant trois Ă  trois. Garnir le fond de chaque cuvier d’une couche de paille et les remplir, jusqu a 50 mill. au-dessus des bords, de terres ou matĂ©riaux salpĂȘtres, broyĂ©s 8 * 122 CHAPITRE Y. POUDRE DE GUERRE* et passes Ă  la claie. Verser dans le premier cuvier de l’eau pure en quantitĂ© telle, qu’aprĂšs une parfaite imbibition, sa surface soit Ă  la mĂȘme hauteur que les matĂ©riaux salpĂȘtres. AprĂšs 10 Ă  12 heures, la faire Ă©couler et la recueillir dans un tonneau. Faire un second lavage avec une quantitĂ© d'eau pure Ă©gale Ă  celle de l’eau salpĂ©trĂ©e fournie par le premier. Retirer cette nouvelle eau aprĂšs 3 ou 4 heures et la rĂ©unir Ă  celle du premier lavage dans le mĂȘme tonneau ; faire sur le mĂȘme cuvier un 3. e et un 4. e lavage de la mĂȘme maniĂšre que le second , et mettre les eaux qui en proviennent dans des tonneaux sĂ©parĂ©s. On appelle eaux de cuite , celles qui sont assez chargĂ©es de salpĂȘtre pour ĂȘtre Ă©vaporĂ©es; elles doivent contenir au moins 10 kil. de salpĂȘtre sur 100 litres; eaux fortes , celles qui doivent passer encore une fois sur des terres neuves pour devenir eaux de cuite; petites eaux , les autres produits des lavages. On regarde un cuvier comme Ă©puisĂ© et on rejette les matiĂšres qu’il contient, lorsqu’il ne donne plus que 1 kil. de salpĂȘtre pour 100 litres d’eau, ou que l’eau que l’on en retire ne marque plus que 1 degrĂ© au pĂšse-liqueur pour le nilre. 11 faut employer le moins d’eau possible pour Ă©puiser les cuviers. — Le tableau suivant montre comment l’opĂ©ration doit ĂȘtre dirigĂ©e. On suppose que chaque cuvier contient 8 kil. de salpĂȘtre dans les matiĂšres dont il est chargĂ©; qu’il peut recevoir 100 litres d’eau et que la moitiĂ© de cette eau reste dans les matiĂšres salpĂ©trĂ©es, lorsqu’on la fait couler. — Les lignes, tracĂ©es obliquement d’une colonne Ă  la suivante, dĂ©signent la dissolution que l’on doit prendre dans un cuvier, pour faire un lavage sur le cuvier suivant. Cuvier A chargĂ© de terr. neuv. Cuvier A. N. des lavages. Cuvier B. Cuvier C. Ool. Ă  8° 5ol. Ă  »9°cau de cuite. 5o Ă i i°3/4l ioo 1. 5o 1. Ă  i 7 ° 3/8 eau de cuite. 5o Ă  io° 12/16 fournit 5o Ă  8 5o Ă  G 0 6/1G. 5o Ă  3° 11/16 5o Ă  i° 14/1G 5o a 7 ma tiĂšre Ă  rejeter 5o Ă  i° 1/8 mat. Ă  rejeter. 5° a 1 mat. Ă  rejeter. 5o Ă  o° i5/i6ma- tiĂšre Ă  Tejeter. On consulte frĂ©quemment le pĂšse-liqueur pour le nitre, dont la graduation est Ă©tablie de maniĂšre que chaque degrĂ© reprĂ©sente une quantitĂ© de salpĂȘtre Ă©gale Ă  0,01 du poids de l’eau. On peut se servir de l’arĂ©omĂštre de BeaumĂ©, en rĂ©glant la correction Ă  faire, s’il y a lieu, d’aprĂšs le degrĂ© que marque cet instrument dans une dissolution contenant 0,01 de salpĂȘtre. Saturation. Pour convertir en nitrate de potasse les nitrates terreux que contiennent les eaux de cuite, on y ajoute de la potasse du commerce carbonate dissoute dans moitiĂ© de son poids d’eau, jusqu’à ce qu’en agitant le mĂ©lange, il ne se forme plus de prĂ©cipitĂ©. Le sulfate et l’hydrochlorate de potasse peuvent servir aussi Ă  la saturation. On emploie les cendres avec avantage pour le mĂȘme objet. On en met au fond des cuviers, sur la paille, jusqu’au quart de leur hauteur; on ajoute ensuite Ăźle la potasse ou de nouvelle eau salpĂ©trĂ©e, selon que le ternie de la saturation n’a pas Ă©tĂ© atteint ou qu’il a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©. MATIERES PREMIÈRES» 123 Évaporation ou cuite. Pour obtenir une cristallisation abondante, il faut que 1 Ă©bullition soit entretenue jusqu’à ce que les eau* de cuite marquent 80° Ă  l’arĂ©omĂštre. Avant de commencer, il convient d’en rĂ©unir en quantitĂ© suffisante pour que la chaudiĂšre puisse ĂȘtre remplie d’eau Ă  ce degrĂ©, c’est-Ă -dire, 8 ou 9 fois sa capacitĂ©, si les eaux de cuite sont Ă  10°; on met l’eau de remplacement dans un bassin qui verse dans la chaudiĂšre une quantitĂ© d’eau Ă©gale Ă  celle qui s’évapore. On chauffe vivement, surtout au commencement de la cuite. On enlĂšve les Ă©cumes, et aprĂšs les avoir fait Ă©goutter dans un baquet placĂ© sur le bord de la chaudiĂšre, on les rejette sur les terres Ă  lessiver. — Si le liquide se boursouffic et tend Ă  se dĂ©verser, on arrĂȘte l’ébullition en modĂ©rant le feu et en jetant de l’eau froide salpĂ©trĂ©e. — On reçoit les dĂ©pĂŽts terreux dans un chaudron suspendu au milieu de la chaudiĂšre Ă  quelques centimĂštres du fond; on le vide de temps en temps et on le retire tout Ă  fait lorsque le sel marin recouvre le depot terreux. — On enlĂšve ce sel, qui est mĂȘlĂ© avec de l’hydrochlorate de potasse, Ă  mesure qu’il se dĂ©pose au fond de la chaudiĂšre, et on le fait Ă©goutter dans un panier au-dessus de la chaudiĂšre. Cristallisation et dĂ©cantation. Lorsque la cuite est au degrĂ© convenable, on la laisse reposer quelques heures , afin de donner le temps au sel marin de se dĂ©poser, et on vide la chaudiĂšre avec un puisoir. On verse la liqueur, pour la faire cristalliser, dans des vases placĂ©s en un lieu frais. La cristallisation est complĂšte, lorsque l’eau surnageante eaux mĂšres a pris la tempĂ©rature de l’air — on la dĂ©cante alors; on fait Ă©goutter et on ajoute les eaux mĂšres aux cuites suivantes, Ă  moins qu’elles ne soient devenues trop Ă©paisses; dans ce cas, on les rejette sur les terres Ă  lessiver. — On dĂ©tache le salpĂȘtre, on le broie et on verse dessus quelques arrosoirs d’eau pure pour le laver. Dans cet Ă©tat, c’est le salpĂȘtre brut contenant de l’eau, des sels qui pour la plupart sont des hydrochlorates trĂšs-dĂ©liquescents et des matiĂšres terreuses. Essai du salpĂȘtre brut. On en prend 400 grammes; on verse dessus un demi- litre d’eau saturĂ©e de salpĂȘtre pur; on agite le mĂ©lange pendant 10 minutes avec une spatule de verre, et on dĂ©cante la liqueur sur un filtre. On lave l’échantillon une seconde fois, de la mĂȘme maniĂšre, avec un quart de litre de la dissolution de salpĂȘtre pur et on verse le tout sur le filtre. On fait Ă©goutter le filtre et on le dessĂšche ensuite complĂštement en le posant d’abord sur un lit de matiĂšre absorbante, telle que de la cendre, de la chaux, et ensuite dans une capsule sur un feu doux. L’eau saturĂ©e de salpĂȘtre n’ayant enlevĂ© que les sels Ă©trangers, ce qui reste sur le filtre, diminuĂ© de 0,02 pour les matiĂšres terreuses et le salpĂȘtre laissĂ© par l’eau d’essai, est le salpĂȘtre pur qui Ă©tait contenu dans les 400 grammes essayĂ©s. Les variations de tempĂ©rature, qui peuvent survenir pendant l’opĂ©ration, faisant varier la quantitĂ© de salpĂȘtre pur qui reste sur le filtre, il est convenable de faire en mĂȘme temps et dans le mĂȘme lieu une semblable opĂ©ration sur 400 gr. de salpĂȘtre parfaitement pur. L’augmentation ou la perte qu’aura Ă©prouvĂ©e cet Ă©chantillon , indiquera la correction Ă  faire au rĂ©sultat de l’essai du salpĂȘtre brut. Le salpĂȘtre fourni par les salpĂ©triers commissionnĂ©s, contient, terme moyen, 12 p. 100 de sels Ă©trangers, eau et matiĂšres terreuses; il a subi un premier lavage dans leurs ateliers, autrement il en contiendrait 22 Ă  25 p. 100. — Le salpĂȘtre de l’Inde n’en coulient que 6 Ă  8. 124 CHAPITRE V. POUDRE DE GUERRE. Raffinage du salpĂȘtre. ProcĂ©dĂ©s suivis Ă  la raffinerie de Paris. Lavage du salpĂȘtre brut. On opĂšre sur 5300 kil. On les lave avec 2000 kil. d’eau saturĂ©e de salpĂȘtre pur, provenant des opĂ©rations prĂ©cĂ©dentes Ă  dĂ©faut de cette eau saturĂ©e, on se sert d’eau pure. On mĂȘle avec soin, et aprĂšs 12 heures, on ramasse le salpĂȘtre d'un cotĂ© du cristallisoir, en faisant Ă©couler par le cotĂ© opposĂ© l’eau qui entraĂźne les sels Ă©trangers et qui est ensuite traitĂ©e comme eau de cuite. AprĂšs ce lavage, le salpĂȘtre ne retient plus que 0,01 de sels Ă©trangers avec de l’eau et des matiĂšres terreuses, et les 5300 kil. sont rĂ©duits Ă  5000. Collage. Dans une chaudiĂšre de 4000 litres environ et Ă  une chaleur modĂ©rĂ©e, on fait dissoudre 4600 kil. de salpĂȘtre dans 1100 litres d’eau. On en met d’abord 3600 kil. avec 900 litres d’eau et le reste successivement en trois portions. On a fait dissoudre 1 kil. de colle forte dans 20 litres d’eau. Lorsque l’ébullition est prĂšs de commencer dans la chaudiĂšre, on y verse 15 litres de la dissolution de colle forte Ă©tendue de 30 litres d’eau on Ă©cume avec soin — ensuite on ajoute 100 litres d’eau, afin de diminuer la densitĂ© du liquide et de permettre aux matiĂšres terreuses de le traverser et de se dĂ©poser au fond ou de former des Ă©cumes; c’est ce que l’on appelle faire un lavage. — On jette dans la chaudiĂšre les 400 kil. de salpĂȘtre restant, on fait un 2. e collage avec le reste de la dissolution de colle forte Ă©tendue de 18 litres d’eau — on Ă©cume pendant 1 heure environ — on fait un 2. lavage et, 2 heures aprĂšs, un 3. lavage — on continue Ă  Ă©cumer et on laisse Ă©vaporer, en poussant le feu, jusqu’à ce qu’il ne reste plus dans la chaudiĂšre que 1 partie d’eau pour 5 de salpĂȘtre. — On laisse reposer pendant quelques heures, en entretenant assez de chaleur pour qu’il n’y ait pas de cristallisation, et on dĂ©cante dans le cristallisoir. Cristallisation. On agite avec des rĂąteaux pour empĂȘcher la formation de gros cristaux; on retire les eaux surnageantes lorsque leur tempĂ©rature est rĂ©duite Ă  40°, et on laisse Ă©goutter pendant plusieurs heures. Arrosage. En sortant du cristallisoir, le salpĂȘtre ne contient plus que de sels Ă©trangers. On le met dans des caisses qui peuvent en contenir 2200 kil. On verse sur chacune avec des arrosoirs 1000 litres d’eau en trois arrosages. On laisse sĂ©journer pendant 2 heures l’eau des deux premiers, avant de la faire Ă©couler par des ouvertures pratiquĂ©es au fond des caisses ; l’eau du dernier arrosage ne fait que traverser la masse du salpĂȘtre. SĂ©chage. AprĂšs ces lavages, le salpĂȘtre ne contient plus que d’hydrochlorates. On le laisse Ă©goutter pendant quelques jours et on le fait sĂ©cher dans des bassins de dessiccation lĂ©gĂšrement Ă©chauffĂ©s, en le remuant continuellement. Embarillage. Le salpĂȘtre bien sĂ©chĂ©, parfaitement blanc et pulvĂ©rulent, est passĂ© dans un tamis de toile mĂ©tallique fine, et mis dans des barils et chapes qui servent ensuite pour la poudre. 1 chape de 100 kil. en contient 180 kil. ? une de 50 — 100 kil. 1 baril de 100 kil. en contient 110 kil.; un de 50 ‱— 60 kil. Eaux d’arrosage. Elles sont conservĂ©es pour faire le lavage du salpĂȘtre brut, ou bien rĂ©unies aux eaux surnageantes. MATIERES PREMIÈRES. 125 Eaux surnageantes. En sortant du cristallisoir, elles sont reçues dans des bassins, oĂč elles sc refroidissent et dĂ©posent du salpĂȘtre, que l’on rĂ©unit Ă  celui qui a subi le premier lavage dans une autre opĂ©ration ; on en fait ensuite des cuites qui fournissent du salpĂȘtre brut. Ecumes. On appelle grosses Ă©cumes , celles qui proviennent du raffinage. On en rĂ©unit 2000 kil., que l’on met dans une chaudiĂšre avec 1200 litres d'eau. On chauffe graduellement jusqu'Ă  faire jeter quelques bouillons; on Ă©cume, on laisse dĂ©poser, on dĂ©cante et on obtient du salpĂȘtre brut qui cristallise par le refroidissement. Sur le depot encore chaud, on verse 1000 Ă  1200 litres d'eau et on ajoute les secondes Ă©cumes , de maniĂšre Ă  remplir la chaudiĂšre. AprĂšs avoir chauffĂ©, Ă©cume et laissĂ© reposer, on dĂ©cante; on rĂ©unit le liquide clair aux eaux surnageantes, et on rejette les derniĂšres Ă©cumes et le dĂ©pĂŽt sur les matĂ©riaux Ă  lessiver. Les 5300 kil. de salpĂȘtre brut fournissent ainsi 3000 kil. de salpĂȘtre raffinĂ© et sĂ©chĂ©, plus 100 kil. de salpĂȘtre pur restĂ©s dans les Ă©cumes, 650 dans les eaux surnageantes, 450 dans les eaux d’arrosage, et que l’on retrouve dans les opĂ©rations suivantes; en tout 4800 kil. de salpĂȘtre pur. Essai du salpĂȘtre raffinĂ©. Pour ĂȘtre employĂ© dans la fabrication de la poudre, il faut qu’il ne contienne pas plus de 7^73 d’hydrochlorates. Pour en faire l’essai, on en fait dissoudre l 0 grammes dans le moins d'eau tiĂšde possible; on y verse ensuite 1 gramme de dissolution de nitrate d’argent contenant 0,S r 00968 de ce sel, quantitĂ© nĂ©cessaire pour dĂ©composer de gramme de sel marin. On filtre et on divise le liquide filtrĂ© en deux parties. Dans l’une on ajoute quelques gouttes de la liqueur d’épreuve; si le mĂ©lange reste limpide, on est assurĂ© que le salpĂȘtre ne contient pas plus de 7^773 d’hydrochlorate de soude. Dans 1 autre partie on jette un peu de dissolution de sel marin; si elle se trouble, c’est que le salpĂȘtre en contient moins. On pourrait connaĂźtre exactement la quantitĂ© de ce sel, en employant la liqueur d’épreuve par petites portions. A Paris, cette quantitĂ© n'est que -nriĂŻĂŻĂŽ salpĂȘtre. Pour prĂ©parer une dissolution de nitrate d’argent au titre indiquĂ©, on prend une quantitĂ© quelconque de ce sel exprimĂ©e en grammes; on divise ce nombre de grammes par 0,00968 ; le quotient est le nombre de grammes d’eau dans lequel il faut faire dissoudre le sel. Charbon. Les charbons de bois lĂ©gers, tels que la bourdaine, les chenevottcs, le tilleul, le fusain, le coudrier, le saule, le peuplier, etc., conviennent mieux pour la fabrication de la poudre, Ă  cause de la facilitĂ© avec laquelle ils se prĂȘtent Ă  la trituration. On n’emploie pour la poudre de guerre que le charbon de bourdaine. Tous les bois contiennent Ă  peu prĂšs 0,52 de charbon avec de l’oxigĂšne et de l’hydrogĂšne dans la proportion qui constitue l’eau; par la distillation lente, on n en obtient au plus que 0,40 de charbon. Il faut, autant que possible, couper le bois dans la sĂšve du printemps ; choisir les branches de 20 mill. de diamĂštre; refendre celles qui sont plus grosses; les peler et rejeter l’écorce; faire en sorte de n'opĂ©rer chaque fois 126 CHAPITRE V. POUDRE DE GUERRE. que sur des brins de grosseur Ă  peu prĂšs Ă©gale, afin d’obtenir plus d’uniformitĂ© dans le degrĂ© de carbonisation. Pour la poudre de guerre, le charbon se fait a l’air libre, dans des chaudiĂšres de fonte. À mesure que le bois s’affaisse par la combustion, on en jette dessus de nouveau, jusqu’à ce que la chaudiĂšre soit remplie. Quand la flamme a gagnĂ© les derniĂšres couches, on ferme hermĂ©tiquement la chaudiĂšre avec un couvercle recouvert de terre damĂ©e. Au bout de 48 heures on retire le charbon et on sĂ©pare la braise et les fumerons ou brĂ»lots. Par ce procĂ©dĂ© on ne retire du bois que 0,18 Ă  0,22 de charbon. Dans quelques poudreries, le charbon des poudres de chasse se fait par distillation dans des cylindres en fonte, montĂ©s dans un fourneau. Ce procĂ©dĂ© peut rendre jusqu’à 0,40 du bois distillĂ©; alors le charbon est roux. 11 ne faut faire le charbon qu’à mesure des besoins. Soufre. DensitĂ© 1,99, fusion Ă  108°; prend une consistance pĂąteuse Ă  160° environ; se vaporise Ă  300°. Soluble dans la potasse, dans les huiles, dans l’alcool. Le soufre bien pur est d’une belle couleur jaune citron; il craque lorsqu’on le serre dans la main sa cassure est brillante. Le soufre brut, extrait par une premiĂšre vaporisation des mines oĂč il se trouve Ă  l’état natif, retient environ ~ de matiĂšres terreuses. On le purifie par une seconde vaporisation, Ă  la suite de laquelle on le coule dans des barils ou dans des moules, oĂč il se forme en bĂątons , ou bien on le recueille Ă  l’état de jleur de soufre les poudreries n’emploient que du soufre coulĂ© dans des barils et qui leur est fourni par la raffinerie de Marseille. On peut le purifier d’nne maniĂšre trĂšs-expĂ©ditive, en le faisant fondre dans une chaudiĂšre et en le filtrant Ă  travers une toile Ă©paisse, aprĂšs l’avoir Ă©cume; par ce procĂ©dĂ© il est difficile de le purger entiĂšrement de toute impuretĂ©. FABRICATION. Dosage. SalpĂȘtre. Charbon. Sou fre. Poudre de guerre. 75 12,50 12,50 fabriquĂ©e aiix pilons. 78 12 10 Poudres de chasse J d’AngoulĂ©nieetdu Bouchetl04parties. 80 14 10 d’Esquerdes.. .. 76 14 10 Ancienne poudre ronde d’Essonne. 74 16 10 62 18 20 — de commerce extĂ©rieur. 62 20 18 de guerre pour le Gouvernement... 75 15 10 75 17 S j de Tumbridge.. 76 14,50 9,50 de Hounslow.. 78 14 8 Poudre autrichienne de guerre, dosage anglais. 75 15 10 — suĂ©doise de guerre. 75 16 9 — prussienne idem . 75 11,50 FABRICATION. 127 Fabrication dans les poudreries. Elle consiste essentiellement Ă  exĂ©cuter les opĂ©rations suivantes trituration , mĂ©lange , humectation , compression , granulation , sĂ©chage. Pilons. Les quatre premiĂšres opĂ©rations sont exĂ©cutĂ©es Ă  la fois par les pilons. Un moulin renferme ordinairement 20 ou 24 mortiers et pilons formant deux batteries. — Chaque pilon pĂšse 40 kil. et tombe de 40 mill. de hauteur, 55 fois par minute; le bas du pilon est garni d'une hotte Ă  pilon en bronze. — Les mortiers se rapprochent de la forme sphĂ©rique et sont creusĂ©s dans une piĂšce de bois de chĂȘne, nommĂ© pile; leur fond est garni d’un tampon de bois dur; ils reçoivent chacun 10 kil. de composition. La durĂ©e du battage est de 11 heures. — On met d’ahord dans chaque mortier l, k 25 de charbon en morceaux avec 1 kil. d’eau. AprĂšs Ă  heure de battage Ă  40 coups par minute, on ajoute 7, k 50 de salpĂȘtre, tel qu’il sort des raffineries, et l, k 25 de soufre, qui a Ă©tĂ© prĂ©alablement broyĂ© au moyen de meules ou de tonnes de trituration et tamisĂ©. On mĂ©lange bien les trois matiĂšres Ă  la main , et pendant le premier ~ d’heure on ne fait battre que 40 coups par minute. AprĂšs chaque heure de battage on fait passer les matiĂšres d’un mortier dans un autre. Au 6. e ou 8. c rechange on ajoute 0 k ,25 d’eau. On ne fait pas de rechange pendant les 2 derniĂšres heures, pour laisser la composition se lier et prendre du corps; en sortant des mortiers on la laisse essorer; ensuite elle est grenĂ©e. Le procĂ©dĂ© des pilons est exclusivement employĂ© pour la poudre de guerre. La poudre fabriquĂ©e par les autres procĂ©dĂ©s ayant causĂ© une plus prompte destruction des bouches Ă  feu, ces procĂ©dĂ©s ont Ă©tĂ© interdits pour la poudre de guerre; ils ne servent actuellement que pour les poudres de chasse. Pilons et tonnes. Pour diminuer le temps et les dangers du battage, on peut triturer les matiĂšres et en faire le mĂ©lange dans des tonnes, avant de les mettre sous les pilons. Les tonnes Ă  pulvĂ©riser et Ă  mĂ©langer sont semblables. Elles ont l, m 140 de diamĂštre sur 550 mill. de longueur intĂ©rieure. Elles sont formĂ©es de liteaux arrondis, ayant intĂ©rieurement 14 mill. de saillie et espacĂ©s entre eux de 230 mill. Les intervalles entre les liteaux sont remplis par du cuir fort, dont l’élasticitĂ© empĂȘche La matiĂšre d’adhĂ©rer aux parois, inconvĂ©nient qui se produirait dans des tonnes en bois. Chaque tonne renferme 50 kil. de gobilles de 5 Ă  8 mill. de diamĂštre, coulĂ©es avec un alliage de 75 de cuivre et 25 d’étain. On fait tourner avec une vitesse de 25 Ă  30 tours par minute. Dans la tonne Ă  pulvĂ©riser on met pendant 2 heures 25 kil. du mĂ©lange binaire, charbon et soufre. On met de mĂȘme pendant 2 heures 25 kil. du mĂ©lange ternaire dans la tonne Ă  mĂ©langer, en y faisant entrer le salpĂȘtre dans l’état oĂč il est fourni par les raffineries, ou simplement concassĂ©. On porte ensuite le mĂ©lange sous les pilons, on l’arrose de 15 p. 100 d’eau, et on le soumet Ă  un battage de 3 heures seulement. Meules. Dans la plupart des États de l’Europe les pilons sont remplacĂ©s par des meules pesant gĂ©nĂ©ralement de 3 Ă  4000 kil., en marbre ou en fonte, roulaut sur une piste ou auge de mĂȘme matiĂšre, ordinairement accouplĂ©es, 128 CHAPITRE V. POUDRE DE GUERRE. liĂ©es Ă  un arbre vertical, dont elles sont distantes de 300 Ă  400 mill., et faisant 10 rĂ©volutions par minute. On met sur l’auge 20 kil. de composition. 2 heures suffisent pour opĂ©rer le mĂ©lange. Presses. Au moyen d’une presse hydraulique ou Ă  vis, on peut Ă©viter l’emploi des pilons ou des meules, machines coĂ»teuses et difficiles Ă  Ă©tablir. On humecte la composition sortant de la tonne Ă  mĂ©langer avec 10 p. 100 d’eau, qu’on a soin de rĂ©partir bien Ă©galement, en brassant avec les mains et en se servant d’un arrosoir trĂšs-lin ou d’une brosse. On la fait passer par un crible avec un tourteau en bois pour bien la diviser. On la soumet ensuite Ă  la presse, qui la met Ă  l’état de galette. Granulation. Elle s’exĂ©cute de la mĂȘme maniĂšre, quel que soit le procĂ©dĂ© employĂ© pour former la pĂąte ou galette Ă  grener. On la laisse essorer , pour lui enlever l’humiditĂ© qui l’empĂȘcherait de se briser. Elle est ensuite divisĂ©e sur un crible, qu’on appelle guillaume , par l’action d’un tourteau ou disque de bois dur, pesant de 2 Ă  3 kil., de 220 mill. de diamĂštre, 60 mill. d’épaisseur au milieu et 50 mill. sur les bords. L’ouvrier donne au crible un mouvement, tel que le tourteau parcoure sa circonfĂ©rence en s’appuyant contre la cerce. La pĂąte brisĂ©e passe Ă  travers la perce du crible, Ă  mesure que la grosseur des fragments le permet. La poudre divisĂ©e est ensuite passĂ©e saus tourteau au crible appelĂ© grenoir a canon ou grenoir Ă  fusil. Ce crible sert de sur - Ăšgalisoir pour sĂ©parer les grains trop gros. Un 3. e crible, appelĂ© sous-Ă©galisoir , sert Ă  sĂ©parer les grains trop fins. En peau. En toile mĂ©talliq. e mill. mill. [ du guillaume. . . .. .. 8,0 6,8 DiamĂštre Idu grenoir et du [ pour canon. .... 2,5 2,1 des sur-Ă©galisoir i pour fusil. .... 1,4 1,2 trous on perce j J du sous-Ă©galisoir 50. — 1 Ă©chelle. — 1 marche-pied. Fourneaux . On emploie des fourneaux de deux espĂšces l.° ceux oĂč la flamme est en contact avec le fond et le tour de la chaudiĂšre ; 2.° ceux oĂč elle ne touche que le fond. Ces derniers sont rĂ©servĂ©s aux prĂ©parations dans lesquelles il entre de la poudre. Dans un Ă©tablissement fixe, on construit les fourneaux en briques- Pour ceux de la premiĂšre espĂšce, on fait entrer la chaudiĂšre dans des plaques circulaires ATKLIL'KS* 143 en fonte, placĂ©es les' unes au-dessus des autres, espacĂ©es entre elles de maniĂšre Ă  partager la hauteur de la chaudiĂšre en plusieurs parties Ă©gales. Les espaces vides entre les plaques, communiquent entre eux par des trous qui laissent circuler la Uamme dans les diffĂ©rents Ă©tages. — On peut les changer en fourneaux de la seconde espĂšce, en fermant les ouvertures de la plaque qui supporte le fond. Fourneau pour fondre les balles pl. 95. Le foyer est disposĂ© de telle sorte que la fumĂ©e fasse une rĂ©volution autour de la chaudiĂšre, avant de se rendre dans la cheminĂ©e. La chaudiĂšre est placĂ©e de maniĂšre Ă  ne pas dĂ©border la face supĂ©rieure du fourneau, Ă  laquelle on donne une lĂ©gĂšre inclinaison vers la chaudiĂšre, et que l’on recouvre d’une feuille de tĂŽle, fixĂ©e par des vis sur la ceinture du fourneau et sur le cercle en fer qui reçoit le bord de la chaudiĂšre. Cette disposition a pour but de garantir le dessus du fourneau de toute dĂ©gradation et de diriger vers la chaudiĂšre le plomb qui peut s’échapper des moules. La hauteur du fourneau est d’environ 0,’“74, et son pourtour doit ĂȘtre circulaire ou formĂ© de pans coupĂ©s, afin que plusieurs travailleurs puissent opĂ©rer en mĂȘme temps. En campagne, les fourneaux sont ordinairement construits en gazon ou creusĂ©s en terre. PL 11. Fourneau en gazon. Placer la chaudiĂšre sur un support Ă  quatre pieds ; l’entourer d’un massif de gazon; l’adosser Ă  un mur; placer sous les pieds du support des plaques de tĂŽle ou des culots de boĂźtes Ă  halles; — le fond de la chaudiĂšre Ă  environ 0, m 325 du sol; la bouche du fourneau carrĂ©e, de 0, m 27 de cĂŽtĂ©. — Le canal de la cheminĂ©e est en face de la bouche, Ă©galement carrĂ©, de 0, ,n 135 de cĂŽtĂ©, s’ouvrant dans le fourneau Ă  0, ra 135 au-dessus du sol du foyer, pour lesfourneaux de l. rc espĂšce, Ă son niveau pour ceux de 2. c , et formant un coude dont la premiĂšre partie est inclinĂ©e d’environ 15°, et la seconde verticale. — On soutient le dessus de la bouche avec de petites barres de fer. — Si on peut se procurer des briques , on s’en sert pour construire la bouche et la cheminĂ©e. Fourneau creusĂ© en terre. Le bord de la chaudiĂšre Ă©levĂ© de 0,' n 027 au-dessus du terrain; son fond Ă  0, nl 33 au-dessus du sol du foyer; la terre dĂ©blayĂ©e d’un cĂŽtĂ©, pour donner un accĂšs facile vers la bouche du fourneau; — le canal de la cheminĂ©e creusĂ© avec la pince du cĂŽtĂ© opposĂ©, s’ouvrant Ă  0, in 135 au-dessus du sol du foyer ou Ă  son niveau, suivant l’espĂšce de fourneau, dĂ©bouchant Ă  0, u, 45 du fourneau et prolongĂ© jusqu’à 3, m 30 par une rigole horizontale que l’on recouvre de gazon et de terre. Dans les fourneaux de la seconde espĂšce, et si le poids que la chaudiĂšre doit porter n’est pas considĂ©rable, on peut supprimer le support et faire porter le fond sur un rebord de 0, in 03 Ă  0,''04 de largeur. Outils et ustensiles d’artifices pour un grand atelier ou composant le chargement d’un chariot de parc. Ce chargement n'est pas encore dĂ©finitivement arrĂȘtĂ©. 1 44 CHAPITRL VI. MUNITIONS LT ARTIFICES. Les outils et ustensiles sont renfermĂ©s dans 4 caisses, semblables Ă  celles des outils d’ouvriers en bois voy. Chap. VIII; mais leurs numĂ©ros varient suivant l’équipage auquel elles sont destinĂ©es. Le n.° 1 renferme les ustensiles et outils gĂ©nĂ©raux pour la confection des munitions et artifices de campagne; le n.° 1 bis renferme le complĂ©ment de ces ustensiles et outils gĂ©nĂ©raux ; ces deux caisses marchent toujours ensemble. Le n.° 2 renferme les ustensiles particuliers au service des grands parcs; le n. ĂŒ 3 renferme les ustensiles pour munitions et artifices de siĂšge. I Ă  coudre.. poinçons. a percer les Ă©toupilles. ArĂ©omĂštre pour le nitre.. Baguettes en lĂ  rouler les cartouches de lances Ă  feu. bronze, Ă  charger les cartouches de lances Ă  feu. Baguettes en fer avec poignĂ©e en bois, Ă  tamponner les cartouches de lances Ă  feu et y battre l’argile Baguettes en fer, Ă  charger les fusĂ©es de projectiles creux, i pour bombes de 3a c et 27 e ! en bois, Ă  asseoir les cartouches sur la broche 1 par jeu... Jeux de 5 en bronze, de 27 mill. de diamĂštre. grandes, petites. n.°a et 2&Ăč pour bombes et obus de 22 e 3 pour obus de 16 e , i5° et 12 e .... j pℱ^*^ ,n.° 4 pour grenades Ă  main.. Baguettes Ă  charger 1> fusĂ©es de signaux, B. guettes en fer Ă  rainure, pour rouler les fusĂ©es de signaux de 27 mill, de diamĂštre. 1 ..v. Ă  rouler les serpenteaux. Baguettes.' . avec poignĂ©e, Ă  charger les serpent. en bois, Ă  rouler les Ă©toiles dĂ©tonnantes. Baguettes en bronze, Ă  rouler les cart. pour cyl. de roche Ă  feu. Baguettes en fer, Ă  roui, les tubes d’ainorcc pour cyl. de roche Ă  feu Baguettes en fer, Ă  rouler les communications. Balances grandes. avec bassin {moyennes. en cuivre, petites. Balles Ide 20 mill. de bronze [de g mill. de Baquets cerclĂ©s en fer ... Barils Ă  bourse. Baril Ă  Ă©barber les balles... le soufre, av. arbres,Ă©crous, clavettes, maniv. s BarilsĂ  triturerlla poudre, idem . les compositions, idem . BĂȘches. Bigorne de ferblantier. charger les fusĂ©es de sign. de 27 mill. de diam. Billots.{Ă  couteau de sabotier. Broches en fer . s s 3 12 G = = 0 2 S 3 - IO = e = 5 1 2 = s 5 0 » = = 5 22 s 3 s G 3o S s lĂŒ * 34 3 - 12 = 4 = 2 * 3 3 - 3 s = 3 = 3 _ 3 s 8 s - 2 3 8 s e 3 = 8 * = 3 3 9 s = 3 3 9 = = 2 2 4 S ~ 5 = 2 * ~ I s 3 3 5o s 10 * = 100 3 l = - 6 = * ~ 2 s S 3 3 s s 3 s 1 » s s 3 , s I S r 3 3 s 3 2 3 S » S , S S = S 3 3 S 3 3 , S S = 3 2 S * 3 3 s 5 3 S iG 4 2 6 4 12 4 = = 4 1 = 0 = = 2 = 5 1 ' 180 = 3 Go Go 3 = 3 3 = G 2 * 2 * 6 = 3 = 12 2 S = 2 s * * * / s 3 3 ~ }. s * S ÂTKLU'RS. 146 lĂ  charger lesĂ©loupille».. j J* 'Ă  charger les serpenteaux. serpenteaux confectionner les cartouches d’infanterie. . . Ă  fondre les balles. Ă  charger les ustensiles d'artifice. ! cyl. de roche Ă  feu. Ă©toiles dĂ©tonnantes, fusĂ©es de signaux.. . lances Ă  feu....... li serpenteaux. pour la confection et rĂ©ception des sahots pour] Calibreara lAleJ canons de 12 et 8, et puurobusierĂą de 16 e , d’acier, \ i5 c et 12 e 1 par calibre. Ipour confcct. et rĂ©eept. des sabots pour boĂźtes Ă  balles d’olmsicrs de 16 e , i5 c ct 12 e . - des tampons pour charges d’obusiers ... - des fusĂ©es de projectiles creux. Calibres en cuivre de boites Ă  balles avec leur manebe commun 1 par calibre. Canifs Ăč tailler les roseaux pour Ă©toupilles.. Carrelets de bourrelier.».». I pour bombes de 3?. c , 27 e et 22 e 2 par cal... 1 pour obus de 22 e » 16 e , i5 c et 12 e 2 par cal.. I pour grenades. I pour le dĂ©chargement des bombes. pour baril Ă  Ă©barber les balles de plomb pour baril Ă  triturer. Chassoirs de tonnelier. ChaudiĂšres... . en cuivre. . pour fondre le plomb. , 1 .[ pour roche Ă  feu. i en cuivre, Ă  colle.. en fer, Ă  goudronner les fusĂ©es de proj. creux, pointues, pour le chargement des boites Ă  balles. . . . des balles Ă  feu. pour la dcs flambeal „. ; ... . tronconiques, pour la confect. des lances Ă  feu. Chiens de tonnelier ou tire-cercles... Î , . . , , 1. de fusil d’infanterie, a couper les jets de balles j de f us jj da rempart.. de ferblantier 1 Ă  plaque, pour couper les bandelettes d’ensab.. I paires Ă  Ă©toffe et papier, de diffĂ©r. grandeurs. Ă  froid fp our fendre les bandelettes. a ’ ' ’ * Ipour dĂ©couper les franges de garg. de menuisier. en bronze, Ă  dĂ©charger les projectiles crenx et dĂ©foncer les barils. coffre... [en toile, pour le transport des barils. Claies en osier. ! en bois, pour caisses Ă  charger les Ă©toupilles.. f Ă  Ă©crous dites anglaises. en ter .[simple, h Ă©crous,p. bar. Ă  triturer. Ă  pointes renversĂ©es. — avec limbe graduĂ©, pour diam. extĂ©rieur, ressort, Chaudrons... Chevilles en bois Cisailles. Ciseaux.. Compas. courbes.... Ă  limbe graduĂ©. * [pour le tour. ordinaires. 1 de menuisier, Ă  dĂ©couper le papier et le carton. de sabotier. ordinaires. Cribles en filjĂ  dĂ©molir les cartouches d’infanterie.. de laiton, jĂ sĂ©parerles balles des matiĂšres triturĂ©es. Cribles passe-balles de 3g au kilo. ! en cuivre, Ă  dĂ©charger les projectiles creux.. fĂ  bombes. iw JĂ  dĂ©sĂ©touper les munitions. e . jĂ  dĂ©gager les balles de plomb des [ moules.! Atelier. 3 4 G 8 100 24 Caisses l.n°U. n.°2. 2 2 12 10 146 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Cruches en grĂšs. Cuillers a y e 9 3 9 5 25,6 126 iG ,3 39 5,26 190 G ,?5 1O0 0,25 1G0 >7 du, S 33 2,00 5 oo i 5 ! 9 52 0,2 5 160 20 /, 5,5 22 8 Ă  H, Ă  100 22,0 6?.,5 ifi CARTOUCHES FOUR ARMES PORTATIVES. 155 Une dĂ©cision ministĂ©rielle, en date du 6 mars 1842, porte le diamĂštre de la balle d’infanterie Ă  17 mi 11. ; niais la nouvelle balle ne sera mise en service que lorsque t’armĂ©e entiĂšre aura reçu des fusils au calibre de 18 mill. La charge de poudre sera rĂ©duite alors de 1 gramme. Il en sera de mĂȘme pour les petites armes Ă  percussion, lorsqu’elles seront mises en service. Les armes Ă  percussion s’amorcent avec une capsule fulminante; la poudre de la cartouche se met tout entiĂšre dans le canon. Les cartouches pour les armes Ă  silex comprennent la poudre nĂ©cessaire pour l’amorce, Ă©valuĂ©e Ă  1 gramme pour les fusils, les mousquetons et le pistolet de cavalerie, et Ă  0,g r 35 pour le pistolet de gendarmerie. Les charges indiquĂ©es ci-dessus pour le fusil de dragon, les mousquetons et le pistolet de cavalerie sont celles employĂ©es dans le tir Ă  balles pour exercices. En guerre, on n’emploie pour ces armes qu’une seule et mĂȘme cartouche, celle du fusil d’infanterie. Les soldats sont exercĂ©s Ă  retirer une portion de la poudre dans la proportion indiquĂ©e par le tableau prĂ©cĂ©dent. Les corps confectionnent eux-mĂȘmes les cartouches sans balles destinĂ©es aux exercices; la charge est rĂ©duite Ă  8,s r 33, 120 au kil. pour le fusil d’infanterie Ă  silex; 4,? r 16, 240 au kil. pour les mousquetons et le pistolet de cavalerie; et 7 grammes, 143 au kil. pour le fusil d’infanterie Ă  percussion; pour les autres armes, elle reste la mĂȘme. Coulage des balles. 6 hommes 1 chef d’atelier, 1 couleur, 1 dĂ©gageur, 3 Ă©barbeurs. I chaudiĂšre en fonte, encastrĂ©e dans un fourneau de la l. re espĂšce, Ă  dĂ©faut de fourneau Ă  couler les balles. — 1 banc Ă  couler. — 6 inouĂŻes Ă  double rangĂ©e, de 8 balles chacune, sur le banc Ă  couler. — 1 cuiller. — 2 crochets Ă  retirer les balles. — 1 double lunette Ă  calibrer, dont les diamĂštres sont l’un plus fort, l’autre plus faible de 0, miil l que celui de la balle. — 1 maillet. — 3 cisailles Ă  couper les jets, fixĂ©es sur un banc avec des caisses au-dessous pour recevoir les balles. — 1 baril Ă  Ă©barber, son chĂąssis, sa maie et sa trĂ©mie ; ou 2 sacs de treillis, longs de 1,660 mill. sur 400 mill. de diamĂštre, suspendus horizontalement par 4 cordages attachĂ©s Ă  la charpente de l’atelier. — Balances Ă  plateaux, poids. — 2 madriers. — 1 crible passe-balles, dont les trous ont le diamĂštre de la grande lunette, et dont les tourillons reposent dans des encastrements sur 2 jnquets plantĂ©s en terre. — 1 planche en auget. — 1 banc ordinaire. Pesez le plomb; remplissez et recouvrez la chaudiĂšre; ajoutez du plomb jusqu’à ce que le bain soit Ă  80 mill. des bords; recouvrez-Ie d’une couche de charbon pilĂ© de 20 mill.; poussez le feu jusqu’à ce qu’un morceau de papier, en contact avec le plomb, se charbonne et prenne feu. II faudra 1 ou 2 heures. On plonge la cuiller et on la remplit aux f de plomb recouvert de charbon. On coule en Ă©cartant le charbon avec un morceau de bois ; on remplit tous les moules d’un cotĂ©; on les retourne et on les remplit de l’autre cotĂ©. II faut rejeter les premiĂšres coulĂ©es dans la chaudiĂšre, parce que, le moule n Ă©tant pas Ă©chauffĂ©, les balles sont dĂ©fectueuses; vĂ©rifier quelques balles de temps en temps avec la lunette; nettoyer le moule avec prĂ©caution, lorsqu'on s’aperçoit que le plomb s’y attache; si quelques coquilles donnent des balles dĂ©fectueuses, les boucher avec du cuivre. 156 CHAPITRI' VI. MUNITIONS UT ARTIFICES. Les balles Ă©tant dĂ©gagĂ©es des moules, on coupe les jets. La cisaille du dernier modĂšle fait la section suivant la surface sphĂ©rique de la balle. AprĂšs avoir placĂ© la balle, il faut tirer lĂ©gĂšrement dessus pour la faire appuyer contre les tranchants. Pour Ă©barber, on met 50 hil. de balles dans le baril qu’on fait tourner pendant 3 minutes, ou 25 kil. dans un sac qu’on agite pendant 5 minutes. Pour les calibrer, on en met 25 kil. sur le crible, auquel on imprime un mouvement de bascule. Celles qui restent sur le crible sont refondues. L’atelier fait 30 Ă  35 mille balles d’infanterie en 11 ou 12 heures. Avec les prĂ©cautions indiquĂ©es, 100 kil. de plomb donnent en balles coutec- lionnĂ©es environ 98 kil., s’il est neuf; 97 kil., si c’est du vieux plomb. Les balles pour pistolet de gendarmerie sont coulĂ©es dans des moules semblables; on vĂ©rifie seulement leur poids. Les balles pour les fusils de rempart sont coulĂ©es dans des moules qui n’ont qu’un 6eul rang de coquilles. Confection des cartouches. PI. 12. Il y a deux façons de cartouches celles pour les armes Ă  canon lisse, celles pour les armes Ă  canon rayĂ©; la confection de ces derniĂšres Ă©tant encore en essai, les donnĂ©es qui y sont relatives, ne doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es que comme provisoires. Les cartouches pour le fusil de rempart, modĂšle 1831, qui se charge par la culasse, se font comme celles pour le fusil d’infanterie. Les paquets de cartouches pour fusils Ă  percussion contiennent en outre un sachet de 12 capsules. Couper le papier. Dimensions des trapĂšzes pour cartouches Ă  halles d’infanterie hauteur de 135 Ă  150 mi 11. ; grande hase de 110 Ă  120 mill. ; petite base GO mill. — Pour cartouches d’exercices sans halles hauteur 105 mill.; grande base 115 mill.; petite base 60 mill. La feuille de 530 mill. sur 420 fournit 18 trapĂšzes pour cartouches Ă  balles ou 24 pour cartouches sans balles. — Pour fusil de rempart , modĂšle 1831 hauteur 135 mill.; grande base 155 mill.; petite 75 mill. Les rectangles enveloppes pour paquets de 10 cartouches Ă  halles d’infanterie ont environ 325 mill. de long sur 190 de large. — Pour cartouches sans balles , environ 255 mill. sur 140. — Pour fusil de rempart , modĂšle 1831, environ 435 mill. sur 185. Il faut 1 coupeur et 1 aide. — Le coupeur commence par tracer la division sur une feuille, et la rĂ©pĂšte sur un certain nombre de feuilles, en piquant. — Avec un couteau de menuisier et une rĂšgle en fer encastrĂ©e dans du bois, et qui est maintenue Ă  l’aide d’un levier passĂ© dans les bouts d’un cordage, on peut couper G ou 8 mains Ă  la fois, feuilles ouvertes; on met en dessus une des feuilles qui portent la division. — Avec un couteau ordinaire on ne coupe qu’une demi-main Ă  la fois, en la pliant suivant les lignes de la division. — Lorsque l’on n’a que des feuilles trop petites ou des morceaux irrĂ©guliers, on se sert d’un trapĂšze en fer pour guider le couteau. Faire les cartouches. Cartouches Ă  halles pour armes Ă  canon lisse 1 chef d’atelier, 5 hommes pour rouler, 1 pour remplir, 2 pour plier, 4 pour faire les paquets. 1 table de 4 mĂštres de longueur, pour rouler, plier, empaqueter; 2 lianes. — 12 caisses Ă  planchettes mobiles, pour poser les cartouches non terminĂ©es. CARTOUCHES POUR ARMES PORTATIVES. 157 ‱— 5 mandrins d’un diamĂštre plus faible de 0," nll 6 que celui de la balle et de 190 milL de longueur. — 5 dĂ©s d’un diamĂštre plus fort de 0, m,11 G que celui de la balle et 5 taquets, ou Ă  dĂ©faut, 5 petits sabots, pour faire serrer les plis du papier sur la balle et 3 bouts de canon pour calibrer les cartouches. — 1 prĂ©lat. — 1 table Ă  rebord. — 1 mesure Ă  poudre contenant la charge dĂ©terminĂ©e.— 1 entonnoir pour remplir les cartouches. — 1 brosse pour nettoyer les caisses. — Du savon. — Papier coupĂ©. — Balles. — Bouts de ficelle de 580 mill. sur la premiĂšre table. — Poudre en tas sur la table Ă  remplir. — Barils ou caisses pour dĂ©poser les paquets de cartouches. Rouler les cartouches le mandrin parallĂšle au cotĂ© perpendiculaire aux bases ; la grande base dĂ©passant la balle de 13, m 5; faire 4 plis sur la balle, en commençant par l’angle aigu du trapĂšze; faire serrer les plis dans le petit sabot, ou en coiffant la cartouche avec le dĂ© et en frappant sur le taquet avec le bout arrondi du mandrin; placer les cartouches roulĂ©es debout dans une caisse. Lorsque le mandrin ne sort pas facilement, le frotter avec du savon. Remplir les cartouches les caisses pleines de cartouches vides sont portĂ©es sur la table Ă  remplir; incliner les cartouches, Ă  mesure qu’on les remplit, dans le sens opposĂ© Ă  celles qui sont vides. Toutes les cartouches Ă©tant remplies, la caisse est portĂ©e devant les plieurs. Plier tasser la poudre en frappant 2 ou 3 coups sur la table; calibrer avec les bouts de canon , si l’on ne se sert pas de dĂ©s. Rabattre le papier au-dessus de la poudre par 2 plis rectangulaires. DĂ©poser les cartouches fermĂ©es devant ceux qui font les paquets. L’atelier, supposĂ© composĂ© d’hommes exercĂ©s, peut confectionner et empaqueter 10,000 cartouches en 10 heures de travail. Cartouches sans halles , se font par les memes procĂ©dĂ©s; seulement on roule les trapĂšzes sur l’extrĂ©mitĂ© arrondie du mandrin , et avant de rabattre le 4.° pli, on le tord sur lui-mĂȘme, pour que la poudre ne puisse pas tamiser. Cartouches Ă  halles pour armes rayĂ©es , Ă  sabot en bois, et Ă  calepin en serge. Pour fusils de rempart l’enveloppe est un rectangle de papier de 110 mill. sur 80. — Sahot , 19 mill. de diamĂštre sur 12 de hauteur; Ă©vidĂ© sur une de ses bases suivant une portion de sphĂšre dont la flĂšche est de 4 mill. L’évidement peut ĂȘtre fait au tour ou par emboutissage. — Calepin lisse et uni; son Ă©paisseur, mesurĂ©e sur quatre calepins serrĂ©s entre les branches d’un mĂštre Ă©talonnĂ©, ne doit pas dĂ©passer l, mill 2; son diamĂštre est de 45 mill. — Pour carabine , mod. 1842 l’enveloppe a 110 mill. sur 68. — Sahot , 16, milI 4 de diamĂštre sur 11 de hauteur; flĂšche de l’évidement 2, mill 5. — Calepin , 34 mill. de diamĂštre. Pour les carabines en service, le diamĂštre de la balle Ă©tant de 16, mill 3, celui du sabot n’est que de 15, mill 7. — Les rectangles enveloppes pour paquets de 10 cartouches ont environ 520 mill. sur 150 pour fusils de rempart et 420 mill. sur 170 pour carabines. DĂ©couper les calepins. — Couper les rectangles. — Disposer les rectangles en retraite de 9 mill. environ, et Ă©tendre de la colle de farine sur les deux cĂŽtĂ©s laissĂ©s Ă  dĂ©couvert.— Placer le mandrin contre le long cĂŽtĂ© non enduit de colle, mettre la balle dans le creux du mandrin et le sabot par dessus , la tranche du sabot dĂ©passant le papier d’environ 2 mill.; rouler la cartouche, faire sĂ©cher les enveloppes, remplir la cartouche et la plier Ă  la maniĂšre ordinaire, — Suiver le calepin en le trempant en entier dans un bain de suif 158 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. fondu, et le fixer, eu le centrant, sur le sabot au moyen d’un petit clou semence du commerce d’une longueur de 5 Ă  6 mill. — Calibrer au moyen d’un cylindre ayant un diamĂštre plus fort de 0, ,mll 3 que celui de la balle et dans lequel la cartouche peut ne passer qu’à frottement. Faire les sachets de capsules. Papier. La feuille ordinaire de papier Ă  cartouche, Ă©tant ouverte, pliĂ©e en trois sur la longueur et la largeur, donne 0 rectangles de sachets. — Un de ces rectangles, divisĂ© en deux perpendiculairement Ă  son grand cotĂ©, fournit 2 petits rectangles qui, pliĂ©s en quatre dans la longueur, forment une baude ou languette. Outillage . 1 fourchette en cuivre laminĂ©, les bords relevĂ©s Ă  angle droit, 1 des bouts portant 2 fentes longitudinales, dans lesquelles 5 capsules doivent entrer avec facilitĂ©; l’intĂ©rieur de la fourchette est garni d’une planchette en bois, portant Ă  l’une de ses extrĂ©mitĂ©s une rainure qui correspond Ă  la languette du milieu de la fourchette. Cette planchette entre Ă  frottement entre les bords relevĂ©s de la fourchette et sert, en la faisant glisser, Ă  diminuer la longueur des feutes dans le cuivre, lorsqu’on veut ne mettre que 5 capsules dans chaque rang. — 1 petite broche cylindrique en cuivre de 4, null 5 de diamĂštre, 150 mill. de longueur. Sachets pour cartouches Ă  balles. Poser devant soi les rectangles pour sachets, le petit cĂŽtĂ© parallĂšle au bord de la table, placer la fourchette Ă  peu prĂšssurle milieu de ces rectangles, le cuivre en dessus, les fentes Ă  droite; remplir ces fentes de capsules, Youverture en dessus replier sur elles le petit cĂŽtĂ© du rectangle voisin du bord de la table, et dans cette position faire faire Ă  la fourchette un demi-tour, en la rabattaut vers soi, et dĂ©veloppant le papier repliĂ© sur les capsules, dont Y ouverture est ainsi ramenĂ©e en dessous. — Faire glisser la fourchette, sans la soulever, sur le rectangle de papier, de maniĂšre quelle soit parallĂšle au petit cĂŽtĂ© du rectangle, et Ă  environ 30 mill.; le papier de ce rectangle dĂ©passant de cette quantitĂ©, et Ă  droite, l’extrĂ©mitĂ© de la fourchette qui porte les capsules. Couvrir les amorces avec la bande de papier ou languette , en l’étendant Ă  plat sur la fourchette dans le sens de sa longueur, et en faisant correspondre l’un de ses bouts avec l’extrĂ©mitĂ© droite des rangĂ©es de capsules. Appliquer la broche en cuivre sur le milieu de la languette, dans le sens de la longueur; peser sur elle pour plier la bande et la faire pĂ©nĂ©trer entre les 2 rangs d’amorces, replier le cĂŽtĂ© du sachet voisin du bord de la table sur la fourchette, faire tourner celle-ci plusieurs fois sur elle-mĂȘme, pour enrouler autour d’elle tout le papier du sachet. Retirer la broche, fermer l’extrĂ©mitĂ© droite du sachet par 2 plis obliques, les rabattre sur le bout de la fourchette, du cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  l'ouverture des capsules assurer ces plis, en les frottant sur la table; retirer la fourchette en maintenant les capsules. La fourchette enlevĂ©e, replier carrĂ©ment, et du mĂȘme cĂŽtĂ© quelepremier, l’autre bout du sachet; le pli doit se faire au ras des capsules. Replier le bout libre de la languette entre les 2 extrĂ©mitĂ©s rabattues du sachet, dont elle dĂ©passe l’ouver. ture; poser sur la table le sachet ainsi formĂ©, Youverture des capsules en dessous , et le presser avec les doigts, afin d’en bien marquer les plis sur les bords. Sachets pour cartouches sans balles. Le sachet est plus court; il renferme 10 capsules sur 2 rangs ; les 2 autres sont placĂ©es de la maniĂšre suivante rĂ©duire la longueur des fentes de la fourchette, en poussant la planchette qui MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. 159 la garnit intĂ©rieurement, jusqu'Ă  ce que l’extrĂ©mitĂ© de la partie pleine affleure le cuivre. — Avant de rouler l’enveloppe sur la fourchette, retirer la hroche qui a pliĂ© la languette entre les 2 rangs d’amorces, et mettre dans cette rainure, au milieu de la longueur des rangĂ©es, 2 capsules en sens inverse des 10 autres ; les maintenir dans cette position, jusqua ce qu’on ait rabattu sur elle le Lord du rectangle. — Achever comme prĂ©cĂ©demment. Faire les paquets de cartouches. Placer sur un rectangle 2 couches de 5 cartouches chacune, les halles alternant pour les cartouches Ă  halles, les cartouches parallĂšles aux petits cotĂ©s; envelopper et serrer fortement; rabattre et replier le papier qui dĂ©passe les bouts. Placer le sachet de capsules horizontalement contre un des bouts du paquet de cartouches, et au milieu de sa longueur, aprĂšs que l’on a rabattu une premiĂšre fois le papier de l’enveloppe; le maintenir latĂ©ralement par les plis des petits cotĂ©s faits sur lui, et par le triangle du grand cotĂ©, qui les recouvre presque entiĂšrement. Lier le paquet dans la longueur, puis dans la largeur, avec un bout de ficelle arrĂȘtĂ© par un nƓud droit gansĂ©. MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. Charges de poudre pour boulets et obus pour boĂźtes Ă  balles. des canons des obusiers de campagne de de 12 . 8. 16 e . 15 e . 1 ^ 1 n 1 ’ kil. kil. kii. kii. kil. kil. kil. .,958 1,22 5 i, 5 oo et o,75o i,ooo et o, 5 oo 0,270 ".O 58 I ,2 25 i,5oo 1,000 0,170 Ces charges sont renfermĂ©es dans des sachets ; celles pour ohusier de 16 e et de 15 e surmontĂ©es d’un tampon. — Le boulet ensabotĂ© est rĂ©uni Ă  la charge pour former une cartouche. — Les obus, Ă©galement ensabotĂ©s, et les boĂźtes Ă  balles sont sĂ©parĂ©s de la charge, exceptĂ© pour l’obusier de 12 e . Les charges pour bouches Ă  feu de siĂšge et de place varient ; elles sont renfermĂ©es dans des gargousses en papier ou en parchemin. Sachets. Sont formĂ©s d’un rectangle et d’un culot en serge. Hauteur des rectangles. DĂ©veloppement des rectangles. DiamĂštre des culots. DiamĂštre des mandrins pour vĂ©rifier les sachets... Canons de Obusiers de _>- - Observations» 12 . 8. 16 e . 15 e . 12 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. 3 i 3 280 210 eti 5 o 210 et i 5 o 121 i 3 p. les remplis. 3 G 5 3 a 5 365 325 a 65 26 idem- 1 35 122 1 35 122 io 3 26 idem. 108 9 5 108 9 5 74 1 traceur, 1 aide, 1 dĂ©coupeur. 2 tables. — 2 rĂšgles en fer de 500 mill. — Patrons en tĂŽle d’acier pour tracer les rectangles. — 1 paire de ciseaux de tailleur. — Emporte-piĂšces avec leurs manches pour les culots ou patrons en carton et 3 paires de ciseaux. — 6 clous Ă  ensaboter, dont la tĂȘte est limĂ©e de maniĂšre Ă  former un petit crochet pour accrocher les lisiĂšres. — 1 marteau d’ensabotage, des tenailles. — 1 bloc ou autre appui solide de 850 mill. de hauteur, 1 plaque en plomb de 27 mill. ICO CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. d’épaisseur, 1 gros maillet. — Bandes de papier, t triple dĂ©cimĂštre, crayons de sanguine, 1 poinçon, 1 couteau pour tailler les crayons. La serge ne s’étendant pas en longueur, prenez dans ce sens la longueur du rectangle, qui forme le dĂ©veloppement du cylindre. — DĂ©coupez 12 Ă  16 culots Ă  la fois avec l’emporte-piĂšce, la moitiĂ© avec des ciseaux. Pour coudre les sachets, il faut avoir des sachets modĂšles, des mesures en bois et des patrons circulaires, qui donnent exactement la grandeur des culots sans les remplis, et la largeur des sachets aplatis et tendus. — Les sachets seront cousus Ă  points en arriĂšre, n’ayant pas plus de 2 mill. d’étendue et espacĂ©s de la mĂȘme quantitĂ©, avec du fil Ă©cru, retors Ă  2 brins et cirĂ©. Les 2 bandes des remplis seront rabattues du mĂȘme cĂŽtĂ©, et faufilĂ©es pour empĂȘcher la poudre de tamiser. Le rempli du culot sera faufilĂ© sur le rectangle. — Dans les sachets de cartouches Ă  boulets et pour obusier de 12 e , la couture doit s’arrĂȘter Ă  40 mill. de l’ouverture. — Un homme coud 25 Ă  30 sachets en 10 heures, une femme prĂšs du double. Les sachets modĂšles doivent contenir les mandrins de leur calibre, et lorsqu’ils sont pleins de poudre tassĂ©e, passer facilement dans la petite lunette des projectiles de leur calibre. Pour ceux qui sont rendus par les ouvriers, on prĂ©sente la largeur de chaque sachet vide et aplati Ă  deux traits faits sur le bord d’une table, et donnant la largeur du sacliet modĂšle, en faisant tendre l'Ă©toffe convenablement.— On ne tolĂšre pas plus de 2 mill., soit en dessus, soit en dessous. -— On rejette les sachets cousus Ă  points trop grands. Sabots pour Boulets de Obus de Boites Ă  balles d'obus. Grande charge. Petite charge. 12 . 8. 16 e 15 e 12 e 16 e 15 e 12 e 16 e 15 e 16 e 15 e mill. mill. mill. mill- mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. Hauteur totale. 52 4 ? 55 5 t 55 q 5 88 80 20 20 9 ° 80 DiamĂštre supĂ©rieur. nb 102 IÔ2 i 38 108 i 58 .44 1 j 5 io 5 9 ° io 5 9 ° — infĂ©rieur.. 108 ot> i 3 o 118 74 i 3 o 118 74 io 5 9 ° io 5 9 ° CavitĂ© recevant I profondeur... 4 o 55 43 3 f 32 » = * = le projectile , \ rayon ...... . 60 53 84 7 b 60 = * = * - c Dist. du la ram. Ă  la base. 12 12 S 11 » » 11 10 10 12 12 Largeur de la rainure. 8 8 S = 8 S = 8 8 8 8 8 Profondeur d’idem. 4 4 S » 4 s = 4 4 4 4 4 Haut, de la partie cylindrique.. Dist. entre les 7. trouspourl’anse. * » = = * 18 18 ro - » * = 70 bo 80 75 e c Les sabots sont pris dans du bois de refend de droit fil et bien sec. Les sabots pour boulets et ceux pour obus de 12 e sont en bois d’aune, tilleul, orme ou frĂȘne; pour obus de 16 e et 15 e orme ou noyer; pour boĂźtes Ă  balles d’obu- siers, orme, noyer, aune, tremble ou tilleul. Les tampons de grandes et petites charges d’obusiers de 16 e et 15 e sont en aune, tremble, tilleul ou peuplier. Les sabots pour boulets et ceux pour obus de 12 e ont une rainure vers le derriĂšre pour la ligature des sachets. Les sabots pour obus et boĂźtes Ă  balles d’obusiers de 16 e et 15 e sont garnis d’une anse en cordage. Yoy. PL 11. 1 tourneur, 1 Ă©bauebeur et son aide, 2 manƓuvres pour la roue, confectionnent de 100 Ă  130 sabots en 10 heures. Les sabots et les tampons sont vĂ©rifiĂ©s avec des calibres sur lesquels sont marquĂ©es leurs principales dimensions. Les diamĂštres et la cavitĂ© doivent ĂȘtre vĂ©rifiĂ©s exactement sur toutes les piĂšces. MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. 161 Bandelettes et rondelles. Elles sont dĂ©coupĂ©es Ă  la cisaille dans des feuilles de fer-blanc ou de tĂŽle, et redressĂ©es sur une plaque de plomb avec un maillet en bois. Pour boulets, 2 bandelettes assemblĂ©es en croix au moyen d’une fente faite d'un coup de ciseau au milieu de l’une d’elles. Pour obus, 4 bandelettes agrafĂ©es sur 1 rondelle, qui laisse passer la fusce. I I mill./ 11 — 35i I 8 — ir7 jponr obus de! 16 e — a5o115 c — 23on c — i8o ii 1 '9 J — I u 111 g\ La mĂȘme rondelle pour les 3 obus; diamĂštre intĂ©rieur 27 mill. — extĂ©rieur 55 mill. Les rondelles se dĂ©coupent Ă  l'emporte-piĂšce. En 10 heures, 4 hommes dĂ©coupent et assemblent 1200 bandelettes pour boulets ou .... pour obus. — 2 hommes dĂ©coupent 400 rondelles. Ensabotage. 4 ensaboteurs, 1 aide. 1 banc. — 2 Ă©cuelles contenant des clous de 13 mill. de longueur, faits avec du fil de fer n.° 10 du commerce, tĂȘte plate et forte de 4 Ă  5 mill. de diamĂštre. — Caisses et barils pour bandelettes et sabots. — 4 marteaux Ă  ensaboter, 1 marteau ordinaire, 4 poinçons. — 1 bout de lame de sabre. — Lunettes de rĂ©ception des projectiles; lunettes pour les obus ensabotĂ©s de 16 e et 15 e , ayant 1 mill. de plus que la grande lunette de leur calibre.—‱ Etoupe ou vieux chiffons.— 1 brouette. — 1 prĂ©lat, si le sol de l’atelier n’est pas planchĂ©iĂ©. L’aide nettoie les projectiles avec l’étoupe, en dĂ©tache les crasses avec le marteau et la lame de sabre, et les calibre. L’ensaboteur loge la partie du boulet qui prĂ©sente le plus d’aspĂ©ritĂ©s dans la cavitĂ© du sabot; frappe sur la base du sabot quelques coups de marteau, pour le faire appliquer sur le boulet; juge par le son, s’il a rempli cette condition, et, s’il ne peut y parvenir, essaie un autre sabot. Il applique dans la rainure, avec la panne du marteau, une extrĂ©mitĂ© de la bandelette non fendue, la perce, enfonce un clou, fixe de mĂȘme Vautre extrĂ©mitĂ© et casse l'excĂ©dant; il cloue la bandelette fendue; il fait serrer les bandelettes sur le boulet et le rebord du sabot. — Il procĂšde de mĂȘme pour les obus de 12 e . Les sabots d’obus de 16 e et 15 e n’ont pas de rainure; les bandelettes sont arrĂȘtĂ©es chacune par 1 clou sur le corps et 2 sur le fond du sabot. Ces obus sont calibrĂ©s aprĂšs Vensabotage. L’atelier, en heures, ensabote 280 boulets de 12; 310 deS; 240 obus de 16 e ; 280 de 15 e ; 320 de 12 e . A dĂ©faut de bandelettes en fer-blanc ou en tĂŽle, on en fait en treillis de 23 mill. de largeur; elles sont cousues au point oĂč elles se croisent. On les enduit de colle forte et on les applique sur le boulet. On double l’extrĂ©mitĂ© des bandelettes dans la rainure, et on la fixe par 2 clous. Montage des cartouches . 1 remplisseur, 1 aide, 2 tasseurs, 12 monteurs, 2 pourvoyeurs. Barils pour la poudre, 1 entonnoir, des mesures, 1 rĂšgle Ă  arraser. — Barils vides, baquets provenant de barils sciĂ©s en deux, ou caisses, pour y dĂ©poser les sachets. — 2 prĂ©lats. — 2 bancs. — 12 pinces en bois, dont 6 trouĂ©es et 6 11 162 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. fendues 3 pour serrer les ligatures. — G canifs ou couteaux. — 1 civiĂšre Ă  4 pieds et Ă  coffre, avec un morceau de prĂ©lat pour la couvrir. — Petites lunettes des projectiles pour calibrer les sachets celle de 12 sert pour sachets d’obu- sier de 16 e ; celle de 8 pour sachets d’obusier de 15 e ; celle de l’ancien calibre de 4 diam. 80 3 milI l pour sachets d’obusier de 12. — Cylindres vĂ©rificateurs pour cartouches Ă  boulets et Ă  obus de 12 e ; Ă  dĂ©faut de cylindres, grandes lunettes des projectiles.—- 1 brouette. — 1 maillet, 1 ciseau en cuivre, 1 chas- soir de tonnelier, pour dĂ©foncer les barils. Les sachets doivent ĂȘtre remplis dans une salle particuliĂšre, et portĂ©s, aprĂšs avoir etc tassĂ©s, dans celle oĂč l’on monte les cartouches. Le tasseur prend d’une main un sachet rempli, en faisant serrer l’étoffe au- dessus de la poudre; il frappe avec l’autre main au-dessus de la charge et sous le culot, en tordant Ă  mesure la bouche du sachet. Il prĂ©sente le sachet tassĂ© Ă  la petite lunette, dans laquelle il doit passer facilement. Si cette condition n’est pas remplie, le sachet est vidĂ© et mis au rebut. — Les sachets de boĂźtes Ă  balles pour canons sont fermĂ©s immĂ©diatement au-dessus de la poudre bien lassĂ©e par un nƓud d’artificier croisĂ©, surmontĂ© d’un nƓud droit double. Les monteurs sont distribuĂ©s par couples, Ă  cheval sur un banc et se faisant face. L’un d’eux ouvre un sachet et Ă©galise la poudre; le second introduit un boulet ensabotĂ© bien d’aplomb sur la poudre, fait monter la serge, la tend et la serre au-dessus du boulet. Le premier passe 800 mill. de ficelle dans le trou de la pince percĂ©e, et fait autour du sachet, dans la rainure, un nceud d’artificier croisĂ©; il arrĂȘte par un nƓud le bout libre de la ficelle dans la pince fendue, et il serre le nƓud d’artificier, en roulant la ficelle sur les pinces et en prenant des points d’appui sur le sabot. Ensuite il dĂ©gage le bout libre; il arrĂȘte la ficelle par un demi-nƓud droit double, qu’il serre au moyen des pinces, et il coupe la ficelle prĂšs du nƓud. Le second rabat la bouche du sachet sur le sabot et sur la charge. Le premier fait une deuxiĂšme ligature, semblable Ă  la premiĂšre, entre la hase du sabot et la poudre; la ficelle de cette derniĂšre logĂ©e de toute son Ă©paisseur entre le sabot et la poudre, pour empĂȘcher celle-ci de s’introduire entre le sabot et le sachet. Il s’assure que la cartouche est bien montĂ©e et tenant le boulet d’une main, avec Vautre il frappe sur le sabot, s’il est nĂ©cessaire, pour le redresser. — Le boulet ensabotĂ© et le sachet doivent ĂȘtre sur le mĂȘme axe; les remplis de la couture doivent ĂȘtre entre deux bandelettes; les nƓuds ne doivent se- trouver ni sur les bandelettes ni sur la couture. Les charges d’ohusiers de 16 e et 15 e , les cartouches Ă  obus et Ă  balles pour obusier de 12 e , se montent de mĂȘme; mais l atelier ne comprend que 8 monteurs. Les pourvoyeurs passent les cartouches dans le cylindre vĂ©rificateur, ou, Ă  son dĂ©faut, dans la grande lunette, les couchent Ă  plat dans la civiĂšre et les portent dans le magasin. Celles qui ne passent pas dans le cylindre sont rendues aux monteurs, qui coupent aussitĂŽt les ligatures et les montent de nouveau. La lunette peut s’arrĂȘter sur les bandelettes qui fixent le projectile; mais elle doit dĂ©passer le sabot. En 10 heures, un atelier peut monter 600 Ă  700 cartouches Ă  boulet; 500 cartouches Ă  obus ou Ă  balles d’obusier de 12 e , ou 700 charges d’obu- sier de 16 e ou de 15 e , MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. 163 Poids du projectile ensabotĂ© les obus sans charge et sans fusĂ©e.. Poids de la charge avec sachet et ficellelgrande.. . . et tampon pour obus, de i6 c et r5 c petite. Poids de la quantitĂ© de ficelle pour i oo cartouches-. Hauteur maximum des sachetspe^t^ch^rge!! !. ! ! Hauteur maximum de la cartouche ou de la charge montĂ©e. DiamĂštre intĂ©rieur des cylindres vĂ©rificateurs des cartouches ou des lunettes pour les obus engabotds. Longueur des cylindres vĂ©rificateurs. Canons de Obusiers de i->. 8. 16 °. 15 '-. 12 e ? k. k. k. k. k. 6,199 4 129 io, 83 o 7,353 2,o34 i,665 !j>37 0,2g 0 = * 1 ,^ 5 ^ 0,8^7 a o, 44 o o,4oo 0,440 O, 4 oo o,iqo mill. mill. mill. mill. mill. 220 180 .60 45 7 5 * 90 85 34 0 3 oo 180 i 65 220 * l2o,S jo 5 . 04,5 5 o ,3 120,2 35 o 280 ' 35 o * Y compris it raill. pour la saillie de la fusĂ©e. Hauteur de la cartouche Ă  balles, 23a mill. A dĂ©faut de bandelettes, on peut placer le sabot sur la poudre, le boulet dans le sabot ; lier rĂ©tolĂźe tendue par-dessus le boulet; faire une 2. e ligature dans la rainure; une 3* c entre la base du sabot et la poudre. Le sachet doit avoir 100 mill. de plus en hauteur. Mode prussien. A dĂ©faut de sabots, placer sur la poudre un lit d’étoupe Ă©pais de 4 mill., formant un creux; serrer le sachet sur le boulet et faire une ligature Ă  hauteur de letoupe. Le sachet doit avoir 70 mill. dĂ©plus en hauteur. Mode autrichien. BoĂźtes Ă  balles . Il n’y a plus qu’une seule boĂźte Ă  balles par bouche Ă  feu. Les boites Ă  balles pour canons se composent d’un cylindre en fer-blanc de 5 mill. Ă  7 mill. d’épaisseur, soudĂ© avec de la soudure de plombier, d’un culot plat en fer battu et d’un couvercle en tĂŽle, portant une bride en tĂŽle arretĂ©e par 2 clous et 1 anneau en fil de fer de 4 mill. de diamĂštre, fixĂ© Ă  la bride. — Le haut du cylindre est dĂ©coupĂ© en franges de 10 mill., qui se rabattent sur le couvercle; le bas du cylindre est rabattu avec un maillet et forme un rebord de 4 mill. pour soutenir le culot. Les boĂźtes Ă  balles pour obusiers ont un sabot en bois, sur lequel se place le culot en fer et sur lequel se fixe le cylindre par 12 clous d’ensahotage. Pour le reste , elles sont semblables aux boĂźtes Ă  balles pour canons. DĂ©veloppement des rectangles, y compris 7 mill. de recouvrement poui la soudure. Hauteur des rectangles. DiamĂštre intĂ©rieur des boites. DiamĂštre des culots et des couvercles. Epaisseur des culots. Epaisseur des couvercles.. Hauteur des boites finies y compris le sabot pour obusiers.... Nombre des couches de halles Nombre de balles par couche. Nombre de balles par boĂźte.... Poids des boites fdc siĂšge. finies et remplies.de camp. min.. * La balle du centre est supprimĂ©e dans la derniĂšre Pour les balles, voyez pag. 33. La balle mĂštre; les 10 balles pĂšsent 1,*10. Canons de Obusiers de 36 . 24.' 18 . 16 . 12 . "s. 6.' 16 e . 15 e . 12 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 539 470 435 4 io 373 325 2 9 5 507 464 371 .49 .44 2 12 212 226 2o4 190 iqq i 85 lĂ» 5 167,5 '47 1 3 a ,5 128 11 5,5 ioi 90,5 io 8,5 .45 11 5,5 167 i 46,5 1 3 a 127,5 1 1 5 ioo >5 9 ° .58 .44,5 1 15 11 11 9 9 6,5 6,5 6,5 9 9 b ,5 3 2 2 2 2 i ,5 i ,5 2 2 2 235 200 200 22o * 9 5 176 280 255 4 5 b 5 6 f> 6 5 5 3 7 7 * 7 * 7 * 7 * 7 ' 7 * 12 4 4 a8 34 34 34 4 > 4 4 i 60 70 42 k. k. 1 k. k. k. k. k. s i 5,57 s 11 ,o 3 9,62 6 , 4 ' 5 , 3 7 s = s 5 = = s 10,10 6 , 65 1 1 5 , 5 o 1 2,10 , 4 , 8 , couche- pour boĂźte de 6 a 30, miII 5 de dia- 164 CHAPITRE VL MUNITIONS ET ARTIFICES. Chaque boĂźte est vĂ©rifiĂ©e avec soin; clic doit passer dans la grande lunette du projectile, et on doit pouvoir y faire entrer le calibre de rĂ©ception, qui a 0, null 5 de moins que le diamĂštre intĂ©rieur; autrement elle n’est pas reçue. Pour charger les boĂźtes , il faut des bancs — chevilles de bois pointues — planchettes, marteaux d’ensabotage — petits maillets — couronnes en corde ou en mĂšche pour poser les boĂźtes d’obusiers — caisses ou baquets pour contenir les balles et de la sciure de bois sĂšche et passĂ©e au crible — grandes limettes des projectiles. La boĂźte Ă©tant posĂ©e verticalement devant le chargeur, il y introduit un culot, qu’il fait poser bien d’aplomb sur le rebord ou sur le sabot; il forme une couche de balles, remplit les interstices de sciure tassĂ©e, de maniĂšre que les balles ne puissent ĂȘtre dĂ©placĂ©es; il recouvre la couche supĂ©rieure de sciure; iL place le couvercle par-dessus, et sur celui-ci une planchette, sur laquelle il frappe avec le maillet pour tasser la sciure; ensuite il enlĂšve la planchette, et rabat les franges avec le marteau. Il fait passer la boĂźte remplie et fermĂ©e dans la grande lunette du projectile. Dans un siĂšge on peut faire les boĂźtes Ă  balles en carton. On roule une feuille de carton de 2 mill, d’épaisseur sur un mandrin cylindrique de 13 mill. plus faible que le calibre de la piĂšce , et contre lequel on applique un culot en bois de 40 mill. d’épaisseur. On arrĂȘte la feuille par un nƓud d’artificier et on cloue son bord infĂ©rieur sur le culot. On enroule de la ficelle de 2 mill. de diamĂštre, de maniĂšre que le carton en soit entiĂšrement couvert. On retire le mandrin et on remplit la boite sur une hauteur double du calibre de la piĂšce. On recouvre d’un culot en bois de 40 mill. d’épaisseur, sur lequel on cloue le bord supĂ©rieur du carton. Les feuilles de papier pour le carton auront les dimensions du cylindre dĂ©veloppĂ©. Les anciens numĂ©ros de balles peuvent ĂȘtre employĂ©s dans ces boĂźtes. On peut aussi faire les cartouches en plĂątre, au moyen d’un moule en fer- blanc Ă  charniĂšres et ouvert Ă  ses deux extrĂ©mitĂ©s. Sur un culot en bois de 40 mill. d’épaisseur planter 6 clous, qui saillent de la hauteur des balles et qui servent Ă  le fixer sur le plĂątre; introduire le culot dans le moule; disposer la premiĂšre couche de balles entre les clous; remplir le moule; verser peu Ă  peu du plĂątre jusqu’à 0 mill. au-dessus des balles, en frappant lĂ©gĂšrement le moule pour que le sable pĂ©nĂštre dans tous les interstices; mettre un couvercle en bois Ă©pais de 9 mill. et percĂ© de trous par lesquels le plĂątre s'Ă©chappe; faire porter le couvercle sur les balles. Quand le plĂątre a pris de la consistance, dĂ©tacher le moule, laisser sĂ©cher, puis enfermer la boĂźte dans un sac de toile, arrĂȘtĂ© par une ligature, et appliquer sur ce sac une couche de peinture Ă  l’huile. Gargousses pour siĂšge, place et cĂŽte. Gargousses cylindriques pour canons et obusiers, et pour le tir des mortiers sous de grands angles; elles sont formĂ©es d’un rectangle et d’un culot en papier ou en parchemin. Celles pour mortiers ne servent qua transporter la charge. MUNITIONS DES BOUCHES A ELU. 105 DĂ©veloppement des rectangles,y compris 27 mill. pour le recouvrement. I pour charge de i /3 du poids Hauteur? du boulet. pour charge de 1/4 d'idem.. DiamĂštre des culots et des mandrins d rouler. Longueur et largeur des franges. Pour le tir k ricochet des canons Canons de Mortier s de 30. 24, 18. 10. 12 . 8. 0 . 4 .* 32 e 27 c N mill mill. mill. mill. mil. mill. mill mill. mill. mill. mill. 4o s 435 4 o 4 388 306 H5 307 2G8 4 .. 3q5 253 53u 45o 4 ?. 6 383 34o 298 264 3Ăź5 365 4,0 36i 3o5 371 = = = = i3o 1 21 1 ĂŻ 5 108 9 5 9° nĂš 123 118 7 3 18 18 l8 18 18 4 4 4 8 >8 de a4 ct de 16. O 11 emploie la gargousse de 24 pour le mortier de 27 e Ă  grande portĂ©e, celle de 12 pour obusiers de 22 e et de 10 e , celle de 8 pour mortier et obusier de 15 e . Pour confectionner les gargousses et les mettre en paquets, il faut 1 coupeur, 2 rouleurs, 1 aide et 1 plieur. Papier, colle, savon, Ocelle de l, miU 5. — Des ustensiles analogues Ă  ceux qui servent pour couper le papier des cartouches d’infanterie ou la serge des sachets. — Patrons, ciseaux ordinaires et 1 Ă  biseau mince de 20 mill. de largeur pour dĂ©couper les franges; maillet.'— Mandrins cylindriques, percĂ©s dans toute leur longueur d’un trou de 10 mill. pour permettre le passage de l’air. — Gamelles et pinceaux pour la colle. — Eponges pour essuyer les mandrins et la table. — 2 rĂšgles en fer de 540 mill. de longueur et 27 mill. de largeur. L’aide dispose les rectangles en retraite, les uns sur les autres; il couvre de colle une bande de 27 mill. et les franges qu’il a laissĂ©es Ă  dĂ©couvert sur chaque rectangle. Chaque routeur enroule tes rectangles sur le mandrin, place un culot et rabat les franges sur le culot, ne les collant que les unes aprĂšs les autres, en les dirigeant vers le centre. Les gargousses, Ă©tant sĂšches, sont pliĂ©es de maniĂšre que le corps soit aplati, et que le culot, conservant sa forme, soit rabattu sur le corps. Ainsi pliĂ©es, elles sont mises en paquets de 50, les unes au-dessus des autres, les culots eu dessus et alternativement d’un cĂŽtĂ© et de l’autre, celui de la gargousse supĂ©rieure tournĂ© en dessous , l’extrĂ©mitĂ© ouverte des gargousses dĂ©passant les culots de 27 mill. de chaque cĂŽtĂ©. Le paquet bien serrĂ© est enveloppĂ© de deux bandes de papier, dont le milieu de la largeur correspond au centre des culots, et liĂ© sur chaque bande avec deux tours de ficelle. On remplit les gargousses dans les magasins des batteries, au moment de s’en servir. — On pĂšse la quantitĂ© de poudre prescrite , si on na pas de mesure qui la donne exactement. — La gargousse Ă©tant remplie, on aplatit la partie vide du papier; on forme Ă  son extrĂ©mitĂ© une bande de 20 mill. de largeur, en le repliant sur lui-mĂȘme, et autour de cette bande on enroule toute la partie vide du papier que l’on applique sur la poudre, en repliant en dessus les extrĂ©mitĂ©s qui dĂ©passent le cylindre de la gargousse. Pour le tir Ă  boulet rouge , on met 2 gargousses l’une dans l’autre, ou l’on emploie des gargousses en parchemin. Dans ce cas on s’assure avec soin que le parchemin n’est pas percĂ©; on humecte lĂ©gĂšrement les rectangles; on les met en presse et on les roule Ă  moitiĂ© secs; on ferme les gargousses avec un bout de ficelle lorsqu’elles sont remplies. 166 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Pour te tir Ă  ricochet des canons de 24 et de 16, la'poudre Ă©tant mise dans la gargousse, on coupe le papier le maniĂšre Ă  la bien fermer, en faisant un petit pli et ensuite deux plis. Gargousses tronconiques pour le tir Ă  ricochet des mortiers Ă  la Gomer. Leur forme est dĂ©terminĂ©e par celle des chambres de ces mortiers; le rectangle de papier est remplacĂ© par une sorte de trapĂšze isocĂšle, dont la petite base est un arc de cercle. PI. 12. Rayon de l’arc, ab . Corde de l’arc, ac . Largeur totale, fg . Hauteur au milieu de l’arc, de . Hauteur aux extrĂ©mitĂ©s, fh —gi ..... DiamĂštre des culots. DiamĂštre des mandrins tronconiquesj^^^J*^*^' Mortiers Ă  la Gomer de 32 c . 27 e . 22 c . 15 e . mill. mill. Uliil. mill. 216 2 u 4 82 s 336 3,6 ,55 s G74 600 428 ÂŁ 240 3,0 ,66 S l5 7 145 43 S ia5 ..4 67 a i»5 1 97 ,46 Pour faire ces gargousses, il faut 5 hommes 1 coupeur, 1 aide et 3 routeurs. — On les roule sur les mandrins tronconiques, en ayant soin que les franges soient Ă  4 mill. au-dessus de la petite base du mandrin. — On les met les unes dans les autres sans les plier. — Pour les fermer, quand elles sont remplies, on tourne la gargousse, la bande collĂ©e Ă  gauche; on rabat le pourtour de la gargousse, d^abord la corne de devant, la partie opposĂ©e Ă  la bande collĂ©e, puis cette bande; enfin, la corne de derriĂšre, disposĂ©e en onglet et pliĂ©e en bande de 20 mill. de longueur; le dessus de la gargousse fermĂ©e doit ĂȘtre oblique au fond. Chargement des projectiles creux. Charge du projectilc\de poudre. Nombre de cylindres de composition. Poids des cylindres.... Idem, de la poudre. Charge de pour faire Ă©clater le projectile .. poudre suffis.pour faire sauter la fusĂ©e. 1 poudre. composition incendiaire.. entiĂšrement 1 , , . , , ‱ 9 14 a4 3a a3 18 18 >4 i3 8,5 8,5 85 2,3 187 125 52 TolĂ©rance pour l'excentricitĂ© du canal au petit bout 2,5 2 i,5 i,5 Longueur maximum du massif au petit bout. 20 20 20 4 4 4 TolĂ©rance en moins sur la longueur du massif... 5 5 5 3 3 3 Longueur des baguettes a charger. aGo i4o 220 22 o 170 170 9 U DiamĂštre commun des baguettes. . .. io,5 G,5 8,5 8 8 '5,5 ARTIFICES DE GUERRE. 173 Les fusĂ©es Ă  obus sont chargĂ©es en pulvĂ©rin ; les fusĂ©es Ă  hombes ou Ă  grenades avec une composition de 3 pulvĂ©rin, 2 salpĂȘtre, 1 soufre, triturĂ©e au baril pendant 2 heures. 1 chef d’atelier, 10 chargeurs, 2 amorceurs, 1 remplisseur, 1 dĂ©gorgeur, 1 coiffeur. 4 prĂ©lats, 2 bancs Ă  charger de 4 mĂštres, Ă  6 coulisses transversales, 2 bancs ordinaires. — 10 jeux de baguettes Ă  charger, 2 petites baguettes du calibre infĂ©rieur pour amorcer.— 12 maillets orme, diamĂštre au milieu 65 mill., aux deux bouts 62 mill., 12 lanternes, 7 sabots, 4 gamelles Ă  couvercle pour matiĂšres, 1 main en cuivre, 2 brosses Ă  manche, 3 feuilles de carton, 1 triple dĂ©cimĂštre. — 2 petits chantiers. — 6 mesures Ă  Ă©pau- lcment.— 1 petit taquet Ă  encoche, escabeaux, table, marteau, dĂ©gorgeoirs en tĂŽle d’acier, chiffons de serge, emporte-piĂšces, etc., pour dĂ©couper les coiffes et rondelles, 1 paire de ciseaux, 1 gamelle Ă  colle, 2 pinceaux, 1 petite lanterne, 1 canif, 1 brosse, 1 panier, des barils. Frapper les fusĂ©es sur le banc, le calice en bas, pour enlever les corps Ă©trangers; maintenir la fusĂ©e verticalement dans l’entaille d’une poutre, oĂč elle est serrĂ©e par un coin; verser dans le canal, Ă  l’aide d’une lanterne, une quantitĂ© de matiĂšre qui, battue de 21 coups de maillet, occupe une hautcuv Ă©gale au diamĂštre; continuer Ă  charger ainsi, en employant 2 baguettes pour chaque calibre, exceptĂ© pour le n.° 4. Charger jusqu’à 40 mill. de la tranche du calice pour le n.° 1; 34 mill., n.° 2; 41 mill., n.° 2 bis; 39 mill., n. os 3 et 3 bis; 17 mill., n.° 4 vĂ©rifier avec les mesures Ă  Ă©paulemenl; rejeter les fusĂ©es qui se fendent. DĂ©gorger les fusĂ©es avec le dĂ©gorgeoir; assujettir un brin de mĂšche Ă  Ă©tou- pille de 116 mill. pour tous les n. os , 80 mill. pour le n.° 4, pliĂ© en deux et appliquĂ© contre la paroi du canal, en refoulant et battant de 21 coups de maillet du pulvĂ©rin, sur une bauteui de 14 mill. pour les n. os 1, 2, 2 bis, 3 et 3 bis, de la composition sur une hauteur de 19 mill. pour le n.° 4. — Remplir le vide restant jusqu’au calice de poudre Ă  fusil, enrouler par dessus, dans le calice, les 2 brins de mĂšche; remplir le calice d’un mĂ©lange fortement tassĂ© de 1 poudre en grain et 1 pulvĂ©rin. Coiffer les fusĂ©es avec une rondelle de papier parcheminĂ© et une coiffe de papier Ă  cartouches d’infanterie, dĂ©coupĂ©e en franges et collĂ©e. — On ne doit coiffer avec de la serge que les fusĂ©es enfoncĂ©es dans les projectiles pour batteries de campagne. Lorsque les coiffes sont bien sĂšclies, on les recouvre jusqu’à 2 mill. des franges avec une composition de 10 cire jaune, 5 poix noire, 4 poix rĂ©sine; plonger le gros bout dans la composition fluide. 16 hommes, en 10 heures, chargent, amorcent et coiffent 500 fusĂ©es n.° 1 , 600 n.° 2 , 700 n.° 2 bis , 800 n.° 3, 1000 n.° 3 bis, 1200 n.° hommes goudronnent 1000 fusĂ©es n. os 1, 2 et 2 bis en 4 heures, et n. oa 3, 3 bis et 4, en 3 heures et Les fusĂ©es, dont le canal conserve toute sa longueur, employent Ă  brĂ»ler n.° 1 , 22" J; n.° 2, 21" J; n.° 2 lis, 14"; n.° 3, 9" i; n.° 3 bis, 5 M J ; n.° 4, 5" Il rĂ©sulte des Ă©preuves de Toulouse 1840, que la durĂ©e de combustion est sensiblement la mĂȘme, lorsque le projectile est lancĂ© ou lorsqu’il est en repos. 174 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. FusĂ©e pour obus de 12 e Schrapnell. Tronconiquc Ă  la partie supĂ©rieure, percĂ©e latĂ©ralement de 3 trous le l. er correspondant Ă  la durĂ©e de 2’’, le 2.% 3", le 3.% 4". — La charge ne commence qu’à 33 mill. de la tranche du calice. 2 cordons mĂ©talliques, logĂ©s dans des rainures latĂ©rales, sont terminĂ©s par de petites boules en fil, qui bouchent hermĂ©tiquement les 2 premiers trous de la fusĂ©e. Ces rainures sont fermĂ©es avec un mĂ©lange de cire et de suif. Des brins de ficelle, attachĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s des cordons, dĂ©passent le calice de quantitĂ©s diffĂ©rentes. Le plus long correspond Ă  la durĂ©e de 3 ,f , etc.; le 3. e trou, toujours ouvert, rĂ©pond Ă  la plus grande portĂ©e. — La fusĂ©e est lestĂ©e Ă  son extrĂ©mitĂ© d’une balle de plomb, fixĂ©e au massif par une enveloppe de fer-blanc, frangĂ© et clouĂ© avec des pointes. Un dĂ©gorgeoir avec douille Ă  fourche appliquĂ© Ă  l’une des ficelles, sert Ă  dĂ©boucher le trou qui y correspond, en prenant le calice pour point d’appui. ARTIFICES POUR ECLAIRER ET INCENDIER. Balles Ă  feu. Artifices de forme ovoĂŻde, formĂ©s d’un sac de treillis, enveloppĂ© de cordages, contenant de la composition propre Ă  Ă©clairer, et un projectile creux chargĂ© pour en dĂ©fendre l’approche. Elles doivent ĂȘtre faites par des hommes exercĂ©s. Les sacs sont en treillis fort et serrĂ©; leur longueur prise autant que possible dans celle de l’étoffe. Calibres de S dĂ©veloppement y compris le rempli de 54 mill. hauteur. bande de couture. Cordages [4 pour ficeler, [pour l’anse... longueur. diamĂštre. { longueur, diamĂštre. Couronne de mĂšche Ă jdiamĂštre extĂ©rieur. canon. Ă©paisseur. Hauteur delĂ  compo-javant de placer le projectile et au-dessus. sition totale. Poix noue blanche Suif de mouton. Huile de Un et tĂ©rĂ©benthine de chaque. Poudre Ă  canon. Composition sĂšche. Etoupe en flocons. Composition sĂšche ajoutĂ©e pendant qu’on remplit le sac, 32 c . 27 e . 22 e . mill. mill. mill. qi 3 77* 636 677 568 461 ‱27 27 2 7 10,375 9,100 7,i5o 11 9 8 65 0 G5o 65 0 7 7 175 160 135 54 47 4o 27 27 i3 3oo 270 220 k. k. k. i,3oG 0,653 3,918 2,612 i,3 06 0,783 0,522 0,261 o,465 o,3io o,»55 5,88o 3,920 » ,960 4, 9 8o 3,320 1,660 o,45o o,3oo 0,15o 0,900 0,600 0 jj 0 0 Cette derniĂšre composition, qu’on prĂ©pare d’avance, est formĂ©e de cire jaune 666 gr. ; salpĂȘtre 16 kil. ; soufre en fleur 6 kil. ; sciure de bois , salpĂȘtrĂ©e avec moitiĂ© de son poids de salpĂȘtre dissous dans un poids Ă©gal d’eau bouillante, l, k 068; antimoine rĂ©gule 2,^666; poudre en grains 1 kil. On fait fondre la cire sur le feu ; on y incorpore le salpĂȘtre. Quand le mĂ©lange est prĂȘt Ă  entrer en fusion, on le retire du feu et on le verse sur le soufre, qu’on mĂȘle Ă  la molette; puis on introduit la sciure, l’antimoine, et enfin, la poudre, qu'on mĂȘle Ă  la main; — prendre beaucoup de prĂ©cautions contre le feu. ARTIFICES POUR ÉCLĂ lRER ET INCENDIER. 175 Pour faire le culot, assembler les 4 cordages en croix, pliĂ©s en deux, et passĂ©s les uns dans les autres ; faire avec les 2 brins de chaque cordage un demi-nƓud droit; les brins de droite sortant en dessus; chaque homme, levant les deux brins, passe celui de gauche Ă  son voisin de gauche; chacun fait avec les 2 brins qu’il tient un nouveau demi-nƓud droit, passe encore le brin de gauche Ă  son voisin de gauche — frapper sur les nƓuds avec le maillet; continuer ainsi jusqu’à ce que chaque homme ait fait 10 nƓuds. — Avant de commencer le culot, arrĂȘter chaque extrĂ©mitĂ© des cordages avec du fil Ă©cru , pour empĂȘcher les torons de se sĂ©parer. Le sac est cousu Ă  points arriĂšre de 9 mill., espacĂ©s d’autant; le rempli est rabattu et faufilĂ© sur le sac; une des extrĂ©mitĂ©s est fermĂ©e, en formant des fronces de 13 mill., serrĂ©es Ă  54 mill. du bord par un nƓud d’artificier en ficelle, arrĂȘtĂ© par un nƓud droit. — Retourner le sac, les fronces en dedans. — Fixer le sac avec de la ficelle au centre et sur le tour du culot. Charger le projectile, un obus de 16 e pour le calibre de 32 e ; 15 e pour 27 e , et 12 e pour 22 e . — Laisser Ă  la fusĂ©e toute sa longueur— amorcer, disposer le cordage qui doit suspendre la balle Ă  feu pendant qu’on la ficellera — former la couronne pour le projectile, en arrĂȘtant les tours aux extrĂ©mitĂ©s de 2 diamĂštres perpendiculaires entre eux, avec de la ficelle, par des nƓuds d’artificiers surmontĂ©s de nƓuds droits. La couronne est plongĂ©e pendant 10 minutes dans la poix noire et blanche, et le suif de mouton, dans les proportions indiquĂ©es au tableau; elle est fixĂ©e au sac par les 4 brins de ficelle du projectile qui la traversent , et sont arrĂȘtĂ©s sous le culot. — Assembler par leur milieu les 2 bouts de ficelle qui doivent fixer le projectile, garnir leurs extrĂ©mitĂ©s de carrelets. Charger le sac de composition par couches horizontales, tassĂ©es Ă  la spatule — introduire le projectile rĂ©uni Ă  la couronne, la fusĂ©e en bas, et fixĂ© par 4 brins de ficelle rĂ©unis au sommet, lesquels servent Ă  suspendre le projectile — faire reposer la couronne sur la composition au centre du sac — percer le sac avec un poinçon, vis-Ă -vis des points d’attache de la ficelle et Ă  hauteur des derniers nƓuds du culot — faire passer les brins de ficelle dans les trous et rĂ©unir les brins opposĂ©s sous le culot par des nƓuds droits doubles — continuer Ă  remplir le sac de composition par dessus le projectile jusqu’à la hauteur prescrite — placer en tas, au centre, la composition sĂšche— achever de remplir de composition fluide — fermer le sac en formant sur la bande de couture des fronces de la largeur de la bande, serrer avec une ligature de ficelle. Faire sous la ligature un trou qui traverse tous les plis du sac, former une anse en doublant le cordage; arrĂȘter les 2 bouts avec de la ficelle —suspendre la balle par l’anse ; 4 hommes, procĂ©dant comme pour le culot, achĂšvent d’envelopper toute la balle d’un rĂ©seau composĂ© de demi-nƓuds droits, serrĂ©s le plus possible. — Descendre la balle, engager les 4 brins descendant des derniers nƓuds entre les brins de ceux qui forment une mĂȘme cĂŽte; croiser les 4 autres brins montants sur le sommet de la balle, les passant dans l’anse; rĂ©unir les 2 opposĂ©s par un demi-nƓud droit; les engager sous le ficelage. — Couper l’excĂ©dant du cordage — s’assurer que la balle passe dans la petite lunette; au besoin, la rouler sur le banc. Achever l’anse en entourant les 2 brins par des demi-mailles jointives de ficelle. 176 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Percer 4 trous d’amorce Ă  80 mill. au-dessous du sommet de la balle, Ă  l’aide de chevilles trempĂ©es dans l’huile et d’un maillet; arrĂȘter les chevilles avec de la ficelle passĂ©e dans leur tĂȘte. Tremper les balles pendant 10 secondes dans du goudron chaud Ă  pouvoir y tenir le doigt et les suspendre, les recouvrir de la composition faite de parties Ă©gale poids noire et poix rĂ©sine. Amorcer les halles avec de la composition pour fusĂ©es Ă  bombes, battue de 21 coups de maillet avec des chevilles d’amorce servant de baguette, et des brins de mĂšche Ă  Ă©toupille de 350 mill. pour balles de 32 e , 300 mill. pour 27 e , 250 mill. pour 22 e . — Battre une lanterne de composition au fond du trou; plier un brin de mĂšche en 2 et l’appliquer contre la paroi; achever de remplir jusqu’à 2 mill. de l’orifice ; enrouler l’excĂ©dant de mĂšche et remplir avec de la composition non battue. Couvrir l’orifice avec de l'Ă©toupe et un carrĂ© de treillis de 7 mill. de cĂŽtĂ©, qu’on fixe au moyen de 4 clous d’ensabotage; au milieu du carrĂ©, fixer une petite anse de ficelle; amorcer ainsi les 4 trous. On n’amorce les balles qu’à mesure des besoins; on peut les rentrer en magasin aprĂšs avoir enduit la coiffe avec la composition servant Ă  goudronner les fusĂ©es de projectiles creux. Tourteaux goudronnĂ©s. Couronnes de vieille mĂšche Ă  canon ou vieille corde, mollement entrelacĂ©es, de 160 mill. de diamĂštre extĂ©rieur et 50 mill. de diamĂštre intĂ©rieur, pesant 210 gr. L’extrĂ©mitĂ© du bout libre, dont on enveloppe les tours, est arrĂȘtĂ©e par une ligature en ficelle. Tremper les couronnes pendant 10 second es dans une composition bien chaude de 20 poix noire, 1 suif de mouton. Les laisser Ă©goutter, les plonger dans l’eau froide et les y façonner pour les arrondir et faire appliquer la composition sur la corde; avoir soin de s’enduire les mains d’huile de lin. — Les tourteaux Ă©tant bien secs, les tremper dans une composition de parties Ă©gales poix noire et poix rĂ©sine; ne faire que les tremper, afin qu’ils ne se ramollissent pas; recouvrir la surface de sciure de bois. Un tourteau goudronnĂ© pĂšse 880 gr. et coĂ»te 0 f ,70; il brĂ»le de heure Ă  1 heure, qu’il pleuve ou non. Pour 1000 tourteaux il faut 210 kil. de mĂšche, 450 kil. poix noire, 50 kil. poix rĂ©sine, 22 kil. suif de mouton , 1 litre d’huile de lin, 40 kil. sciure de bois. Fascines goudronnĂ©es . Petits fagots de 500 mill. de longueur, 100 mill. de diamĂštre, faits avec de menus branchages ou des sarments de vigne, ayant, suivant leur axe, un vide de 3 mill. Ă  4 mill. de diamĂštre, liĂ©s au milieu de leur longueur et Ă  5 mill. de chaque extrĂ©mitĂ© avec du fil de fer recuit. Le vide intĂ©rieur est mĂ©nagĂ© au moyen d’un bĂąton que l’on retire; on les serre peu, afin de laisser pĂ©nĂ©trer la composition; les extrĂ©mitĂ©s sont coupĂ©es carrĂ©ment. ARTIFICES POUR ET INCENDIER. 177 Tremper dans la composition de 20 poix noire et 1 suif de mouton; huiler d’avance le bĂąton placĂ© au milieu; verser de la composition sur un bout, la fascine Ă©tant verticale.— Les façonner dans Teau; la composition Ă©tant figĂ©e, retirer le bĂąton, afin de l’huiler de nouveau, et le replacer. — Terminer comme pour les tourteaux. Amorcer les bouts de fascines en les trempant sur 20 ou 30 mill. de longueur dans de la roche Ă  feu. Pour 1000 fascines il faut 1750 kil. de sarments, 18 kil. fil de fer n.° 12 du commerce, 710 kil. poix noire, 250 kil. poix rĂ©sine, 33 kil. suif de mouton, 2 litres huile de lin, 85 kil. sciure de bois. Une fascine pĂšse 2, k 850 et coĂ»te 0 f , 76 non amorcĂ©e, 1 f , 18 amorcĂ©e aux 2bouts. Flambeaux . Faisceaux de 1 mĂštre de longueur et de 50 niill. de diamĂštre, formĂ©s de 80 brins de fil mal tordu de 2 mill. de diamĂštre imbibĂ©s et enduits d’une composition 1 suif de mouton , 2 cire jaune, 8 poix rĂ©sine. Dans le bas du faisceau et suivant son axe, mĂ©nager, Ă  l’aide d’une cheville conique en bois, un vide de 120 mill. de profondeur, servant Ă  introduire une poignĂ©e qui permet de brĂ»ler entiĂšrement le flambeau. — Tremper le faisceau dans la composition modĂ©rĂ©ment chaude, afin qu’elle s’attache mieux. — Faire passer le flambeau de haut en bas au travers d’un moule prĂ©sentant une pyramide tronquĂ©e, Ă  angles arrondis PI. 12, dont la grande base a 70 mill. en carrĂ©, et la petite 50; le calice, plein de composition, est tournĂ© en dessus; recommencer, le calice en dessous. — Suspendre le flambeau et le tendre Ă  l’aide d’un poids. — Le façonner, rĂ©unir les brins sans les serrer. — Retirer la cheville du bas et la replacer. — Retourner le flambeau, afin que la composition s’égalise. — Le retourner encore, le ficeler avec une ficelle de cartouche Ă  boulet de 6 mĂštres de longueur; la fixer par son milieu avec un nƓud d’artificier Ă  50 mill. de l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure; former 2 hĂ©lices croisĂ©es, rĂ©unies par un nƓud droit Ă  tous les points de rencontre. Les flambeaux Ă©tant bien raffermis, retirer les chevilles, les enduire avec un pinceau d’une dissolution faite Ă  chaud de 26 gr. colle forte et 1 litre d’eau, dans laquelle on a dĂ©layĂ© 260 gr. de chaux vive en poudre, afin de rendre la surface lisse, sĂšche, et empĂȘcher la composition de couler et de brĂ»ler Ă  la surface. 10 flambeaux exigent 3, k 300 de fil mal tordu en Ă©toupe de chanvre roui Ă  l’eau , 260 gr. de ficelle, l, k 600 suif de mouton, 3, k 200 cire jaune, 12, k 800 poix rĂ©sine ou colophane, 40 gr. colle forte, 400 gr. chaux vive. Un flambeau pĂšse l, k 850, et coĂ»te, sans la main d’Ɠuvre, l, f 70. Baril Ă  Ă©clairer . Sur chacun des fonds d’un baril de 100 kil., pratiquer 31 trous; savoir 12 sur une circonfĂ©rence dĂ©crite du centre du fond avec un rayon Ă©gal aux du rayon de ce fond; 6 alternes d’une circonfĂ©rence Ă  l’autre, sur chacune de 3 circonfĂ©rences concentriques Ă  la l. re , ayant pour rayons les 7 , r et j de celui du fond; enfin, 1 au centre du fond. Ce dernier trou a 46 mill. de diamĂštre; les autres ont 16 mill. — Faire sur la circonfĂ©rence du bouge 12 trous de 16 mill, Ă©quidistants; de part et d’autre du bouge, tracer 2 circonfĂ©rences 12 178 CHAPITRE YI. MUNITIONS ET ARTIFICES. parallĂšles, une Ă  90 mill., l’autre Ă  180 mill. du bouge- faire sur chacune de ces circonfĂ©rences 12 trous de meme diamĂštre ; disposer tous ces trous en quinconce. — Faire 4 trous semblables, aux deux extrĂ©mitĂ©s de deux douves diamĂ©tralement opposĂ©es, touchant la face extĂ©rieure des fonds. Disposer le baril dans une chape au moyen de taquets et de cales, de maniĂšre qu’il soit placĂ© au milieu. Pratiquer Ă  la chape des trous de 30 mill. correspondant Ă  ceux du baril. Enlever un des fonds du baril; poser le baril verticalement sur l’autre fond; fixer dans le trou central de ce fond un cylindre en bois, huilĂ© et enveloppĂ© de papier; disposer des bouts de lances dans les diffĂ©rents trous du baril, l’extrĂ©mitĂ© de celles du pourtour appuyant sur le cylindre et celles des fonds pĂ©nĂ©trant de 300 mill. environ; charger avec des copeaux minces de bois sec , trempĂ©s dans de la poix rĂ©sine. Le baril Ă©tant froid, enlever le cylindre et le remplacer par un faisceau de 7 lances sur chacun des fonds, les amorces de toutes les lances dĂ©passant de 10 mill. l’extĂ©rieur du baril. Amorcer avec de la mĂšche Ă  Ă©toupilles dans des tubes de papier, en faisant communiquer toutes les lances amorcĂ©es. Les communications du pourtour passent dans les 4 trous des douves et sc rĂ©unissent Ă  chaque bout au faisceau de lances placĂ© dans l’axe, oĂč elles recevront le feu de la fusĂ©e placĂ©e sur la chape. Enduire de parties Ă©gales poix noire et poix rĂ©sine les communications, les surfaces externe du baril et interne de la chape. Fixer avec de la colle forte, dans chacun des trous centraux des fonds de la chape, t fusĂ©e Ă  bombes dĂ©passant de 30 mill. — Garnir ces fusĂ©es d’étoupe collĂ©e; les coiffer de serge goudronnĂ©e. Quand on emploie le baril, on Ă©tablit une communication entre les 2 fusĂ©es. Il faut pour 1 baril de 100 kil. 18 kil. de copeaux, I9, k 50 poix rĂ©sine, 3, k 50 poix noire, 5G lances Ă  feu, 2 fusĂ©es Ă  bombes de 22 e , 16 mĂštres de tubes de communication garnis de mĂšche, clous Ă  ensaboter, papier brouillard, colle forte. Le baril pĂšse avec sa chape 74 kil., et coĂ»te 30 fr., sans la main-d’Ɠuvre. Roche Ă  feu . Faire fondre dans une chaudiĂšre sur un fourneau de 2. e espĂšce 1 suif de mouton et i tĂ©rĂ©benthine. Ajouter Ă  la fois Ă  ces matiĂšres fondues 3 colophane, 4 soufre, 10 salpĂȘtre et 1 rĂ©gule d’antimoine. Ces matiĂšres ont Ă©tĂ© triturĂ©es sĂ©parĂ©ment, mĂ©langĂ©es 3 fois Ă  la main et passĂ©es au tamis. Remuer continuellement avec de grandes spatules; agir avec prĂ©caution. Couler la composition en cylindres dans des cartouches en carton, portant suivant leur axe, un petit tube en papier, destinĂ© Ă  recevoir l’amorce. Se servir de moules PI. 12 formĂ©s d’un plateau en bois, recevant des broches en fer vissĂ©es, qui servent Ă  maintenir les petits tubes d’amorce, et de deux montants soutenant une cuvette en fer-blanc qui porte autant de bouts de douille qu i! y a de broches. Ces douilles ont intĂ©rieurement le calibre extĂ©rieur des cartouches, augmentĂ© de 3 mill., et sont destinĂ©es Ă  les maintenir. Il y a une cuvette pour chaque n.° de cylindres. Lorsqu’on coule des cylindres n. os 2 et 3, on emploie une plaque de fond mobile, percĂ©e pour laisser passer les broches ; on la fixe Ă  la hauteur voulue, afin de soutenir les cartouches. — La composition Ă©tant solidifiĂ©e, on retire les cylindres du moule, on les Ă©barbe, on les ARTIFICES FOUR ÉCLAIRER ET INCENDIER. 179 amorce en remplissant le tube central avec de la composition de fusĂ©e Ă  bombes, battue de 21 coups de maillet, et on plonge les deux extrĂ©mitĂ©s de chaque cylindre dans du pulvĂ©rin. Il y a trois numĂ©ros de cylindres n.° 1 pour bombes de 32 e et 27 e ; n.° 2 pour bombes et obus de 22 e ; n.° 3 pour obus de 16 e , 15 e et 12 e . Les cartouches de tous ces cylindres ont l, llull 5 d’épaisseur; on les roule Ă  la varlope; on colle toutes les rĂ©volutions du rectangle de papier fort qui sert Ă  les former, avec de la colle de farine mĂȘlĂ©e de colle forte. Les tubes d’amorce sont formĂ©s de 4 rĂ©volutions de papier Ă  cartouches d’infanterie. Baguette» u rouler les cartouches.. . 42 195 » 65 = 1 3 0 s .93 9 72 18 i ^5 217 8 57 1 5 107 23 164 8 00 1 5 1 a5 19» 2 70 2 .54 2 27 33 4 i 63 1 ,45 1 201 = = 1 11 I I ‱76 s s 1 12 a 1 260 fl 5 9 % Ü 5 ?5 85 7 2 72 72 06 64 66 63 Les pois Ă©tant garnis, on les coiffe d’une rondelle et d’une coiffe dĂ©coupĂ©e en franges , qu’on colle sur le haut. Les chapiteaux sont formĂ©s avec du carton de 2 feuilles, dĂ©coupĂ© en disques dont on aurait retranchĂ© une bande concentrique, s’étendant sur les f de la circonfĂ©rence PI. 12. — Le rayon de la circonfĂ©rence extĂ©rieure est Ă©gal Ă  3 fois le diamĂštre intĂ©rieur du cartouche, plus 20 mill.; celui de la circonfĂ©rence intĂ©rieure est Ă©gal Ă  3 fois le diamĂštre intĂ©rieur du cartouche. Le disque est fendu suivant o d ; on enduit de colle la surface comprise entre les rayons o b et o a , et l’arc bca , n’en mettant point sur la partie cdea , qui doit ĂȘtre dĂ©coupĂ©e en franges, aprĂšs que le disque aura Ă©tĂ© roulĂ© en cĂŽne. On relĂšve la partie aob pour la rouler, ao s'appliquant sur o b ; puis on achĂšve d’enrouler tout le disque, la partie dcoae se trouvant Ă  l'extĂ©rieur. — On se sert ordinairement d’un mandrin conique Ă  poignĂ©e pour enrouler; hauteur 115 mill.; diamĂštre Ă  la base 81 mill. On assemble le chapiteau sur le pot en collant les franges; ou recouvre la jonction avec des bandes de papier brouillard. — Le cartouche, le pot et le chapiteau doivent avoir le mĂȘme axe. Les baguettes Ă  Ă©quiper les fusĂ©es se font en sapin droit; leur longueur est au moins 9 fois ceLle du cartouche. — Fixer la baguette parallĂšlement Ă  l’axe par 2 ligatures fortement serrĂ©es, une au-dessous du pot, l’autre Ă  la gorge, en croisant les brins sous la baguette. Employer du fil de fer n.° 10 du commerce, bien recuit, ou Ă  dĂ©faut, de la ficelle de cartouche Ă  boulet. Equilibrer les fusĂ©es de maniĂšre que leur centre de gravitĂ© soit sur la baguette, en arriĂšre de la gorge du cartouche, d’une quantitĂ© qui varie entre 20 et 50 mill., suivant l'espĂšce de garniture; pour cela amincir peu Ă  peu l’extrĂ©mitĂ© libre de la baguette. 182 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Longueur des baguettes Equarrissage. Poids moyen. FusĂ©es de. 20 mill. 27 mill. 34 mill. 1,'“50 l, m 80 2,“10 0,009 0,012 0\ 10 0, 1 22 0, k 00 Etoiles. Composition 3,20 salpĂȘtre, 1,G0 soufre, 1,10 pulvĂ©rin, 0,90 cristal pilĂ©, 0,02 gomme arabique, 1 litre eau-de-vie; poids total 7, k 820. On peut confectionner 1800 Ă©toiles cubitjues de 13, mill 5 de cotĂ©, ou 1325 Ă©toiles moulĂ©es de 15, mill 7 de diamĂštre sur autant de hauteur, ou 2230 Ă©toiles dĂ©tonnantes de 13, mill 8 de diamĂštre sur autant de hauteur. — MĂȘler Ă  la main les 4 premiĂšres matiĂšres rĂ©duites en poussiĂšre, les passer 3 fois au tamis, les humecter avec de l’eau-de-vie gommĂ©e. — Pour les Ă©toiles cubiques, la matiĂšre doit avoir la consistance du mastic de vitrier; pour les autres, il faut qu’elle fasse corps en la pressant dans la main. Les Ă©toiles cubiques se dĂ©coupent dans une galette façonnĂ©e dans un cadre, au moyen d’une lame de fer-blanc et d’un carrelet de 13, miU 5 d’équarrissage. Les Ă©toiles moulĂ©es se forment dans des moules cylindriques; elles sont percĂ©es suivant l’axe, et on les amorce avec un brin d’étoupille; on les saupoudre de pulvĂ©rin. Les Ă©toiles dĂ©tonnantes sont des cartouches en carton, Ă©tranglĂ©s et tamponnĂ©s Ă  une extrĂ©mitĂ©, dans lesquels ou verse sur une hauteur de 18 mill. une petite quantitĂ© de poudre Ă  fusil, destinĂ©e Ă  faire explosion, surmontĂ©e de pĂąte d’étoile, qui met le feu Ă  la poudre en achevant de brĂ»ler; on fait un second Ă©tranglement pour sĂ©parer la poudre de l’étoile, sans fermer entiĂšrement le cartouche. DiamĂštre extĂ©rieur 17 mill.; diamĂštre intĂ©rieur 13, uull 5; longueur totale 45 mill. Pluie d'or. Composition 0,50 pulvĂ©rin , 0,10 soufre, 0,10 gomme arabique, 0,10 tutie fleurs de suie, 0,10 noir d’Allemagne, 0,10 salpĂȘtre. RĂ©duire en pĂąte avec de l’eau-de-vie gommĂ©e, Ă  raison de 15 gr. par litre, consistance du mastic de vitrier. — Mouler en cubes de 10 mill. de cotĂ©, comme les Ă©toiles cubiques. Serpenteaux . Cartouches en papier Ăą carton, Ă©tranglĂ©s et tamponnĂ©s Ă  une de leurs extrĂ©mitĂ©s. DiamĂštre intĂ©rieur 9 mill.; diamĂštre extĂ©rieur 11 mill.; longueur totale 81 mill., finis et chargĂ©s. Mettre au fond des cartouches 18 mill. de poudre Ă  fusil pressĂ©e; charger sur 54 mill. de longueur avec la composition 6 pulvĂ©rin, 1,25 charbon passĂ© au tamis n.° 1 , humectĂ©e de au plus de son poids d’eau. — Frapper 3 coups sur chaque portion de charge. — Etrangler au-dessus de la charge; amorcer. PĂ©tards . Cartouches de 17 mill., diamĂštre extĂ©rieur; 13, mill 5 , diamĂštre intĂ©rieur, Ă©tranglĂ©s et tamponnĂ©s Ă  une extrĂ©mitĂ©, remplis sur 30 mill. de longueur de poudre Ă  fusil tassĂ©e et amorcĂ©s par un bout de mĂšche Ă  Ă©toupilles, fixĂ© par un AMORCES FULMINANTES OU CAPSULES DE OUEKHS. 183 Ă©tranglement immĂ©diatement au-dessus de la poudre. Le pĂ©tard fini a 45 mill. au plus de longueur. Marrons et Saucissons. Les marrons sont des cubes en carton, remplis de poudre Ă  fusil, recouverts de deux couches de tours jointifs de ficelle qui se croisent; on les amorce avec un brin de mĂšche Ă  Ă©toupilles, fixĂ© au centre d’une face dans un trou fait au poinçon et pĂ©nĂ©trant jusqu’à la poudre. On fait les saucissons avec des bouts de cartouches, tamponnĂ©s aux deux bouts et remplis de poudre. — Coller des coiffes sur les extrĂ©mitĂ©s. — Ficeler les cartouches dans le sens de la longueur, puis en hĂ©lice. — Amorcer. Les marrons ou saucissons luisants sont d’un plus petit calibre, enveloppĂ©s avec de l’étoupe ou du coton , imbibĂ© de pĂąte d’étoile et revĂȘtu d’une couche Ă©gale de cetle pĂąte sur toute la surface. Pour fusĂ©es de.. 20 mill. 27 mill. 34 mill. mĂźll- mill. mill. CĂŽtĂ© intĂ©rieur des marrons ordinaires. 2 7 33 4 CĂŽtĂ© intĂ©rieur des marrons luisants. 27 33 DiamĂštre extĂ©rieur des saucissons ordinaires et luisants. 4o 54 Longueur. 8i 81 81 FusĂ©es de guerre anglaises . Cartouches en tĂŽle des calibres de 54, 67 et 94 mill., baguette dans l’axe, chapiteau rempli de matiĂšres incendiaires ou de 14 Ă  17 balles de 28 au kil. — Composition 5 salpĂȘtre, 2 charbon, 1 soufre, 64 cire, 8 poix, 32 tĂ©rĂ©benthine. Vitesse maximum de 200 Ă  300 mĂštres. — PĂ©nĂ©tration dans les terres Ă  600 mĂštres, de 2 mĂštres Ă  3,"5. — PortĂ©es de 1500 Ă  2000 mĂštres. AMORCES FULMINANTES OU CAPSULES DE GUERRE. Cuivre vide r alvĂ©ole en cuivre laminĂ©, dĂ©formĂ© tronconiquc, Ă rebord, embouti, prĂ©sentant 6 fentes sur le pourtour jusqu’à moitiĂ© de sa hauteur, Ă  partir de l’ouverture. Hauteur extĂ©rieure 6, mill 9. ‱— DiamĂštre intĂ©rieur Ă  l’entrĂ©e 5, mill 9, au fond 5, m, 11 8. — DiamĂštre du rebord lO,” 11 ' 1 ?. — Épaisseur du cuivre laminĂ© de 0, mill 36 Ă  0 “ iU 40. Le cuivre est pris dans le commerce en planches laminĂ©es de l, m 15 sur l, m 41, pesant environ 10 kil. Chaque planche est coupĂ©e dans le sens de la longueur en bandes de 19 mill. de largeur. Les bandes sont laminĂ©es Ă  l’épaisseur de 0," illJ 4 , recuites au feu de bois bLanc, dĂ©capĂ©es dans une eau acidulĂ©e eau naturelle avec en volume d’acide sulfurique du commerce, nettoyĂ©es Ă  la main au grĂšs pilĂ©, sĂ©chĂ©es et passĂ©es Ă  l’huile de pied de bƓuf, puis soumises Ă  3 balanciers mus Ă  bras d’hommes. Le l. er dĂ©coupe les bandes en Ă©toiles Ă  6 branches, nommĂ©esJlancs le 2 . e emboutit les flancs en tronc de cĂŽne; le 3. c rabat et rogne le rebord. Ces cuivres sont dĂ©graissĂ©s Ă  l’eau acidulĂ©e, passĂ©s Ă  la sciure de bois et soumis Ă  l’action d’une tonne Ă  sasser, dont le mouvement continu pendant une demi-heure, leur donne le poli et le brillant. MatiĂšre fulminante. Fulminate de mercure, mĂȘlĂ© Ă  la moitiĂ© de son poids de salpĂȘtre. Pour le dosage, le fulminate humide est amenĂ© Ă  ne contenir que 20 p. l 00 d’eau. 1 kil., reprĂ©sentant 800 gr. de fulminate sec, est mĂ©langĂ© sous la molette Ă  400 gr. de salpĂȘtre pulvĂ©risĂ©. L e fulminate de mercure s’obtient en versant une dissolution de mercure CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. 184 dans de l’acide nitrique Ă  40° arĂ©omĂštre de BeaumĂ©, sur de l’alcool du commerce, qualitĂ© dite de fĂ©cule Ă  90° arĂ©omĂštre centigrade, dont cliaque degrĂ© indique 0,01 d’alcool pur. Proportions mercure 300 gr., acide 2, ll '300, alcool 3, lll 300. Dissoudre le mercure Ă  part dans un matras, Ă  l’aide du feu en commençant; le mĂ©lange avec l'alcool, se fait dans des cornues en verre contenant 50 litres; verser la dissolution de mercure sur l’alcool l’opĂ©ration est conduite Ă  froid. L'effervescence a lieu d’elle-mĂȘrne, et lorsqu’elle produit des vapeurs rutilantes, elle est corrigĂ©e , c’est-Ă -dire, apaisĂ©e par une addition d’alcool, s’élevant moyennement au quart de la quantitĂ© totale. Les vapeurs abondantes et actives sont dirigĂ©es, condensĂ©es et recueillies au moyen de tubes en verre, de vases en grĂšs, par racliou de l’eau froide. La liqueur rĂ©sultant de la condensation peut ĂȘtre employĂ©e Ă  la correction, et remplace une partie de l’alcool. L’eiTervescence apaisĂ©e et la cornue redevenue claire, le prĂ©cipitĂ©, qui est du fulminate de mercure, est extrait de la cornue et lavĂ© avec de l’eau de pluie. Le fulminate est portĂ© Ă  l’atelier du broyage, oĂč il est ramenĂ© au degrĂ© d’humiditĂ© voulu et mĂȘlĂ© avec le salpĂȘtre, pour composer la pĂąte fulminante, qui est formĂ©e en pain et essorĂ©e. Cette pĂąle, transportĂ©e Ă  l’atelier du grenage, est passĂ©e au tamis et sĂ©chĂ©e Ă  une tempĂ©rature do 15° centigrades. frĂ©mis. Dissolution de 500 gr. de gomme laque blonde du commerce dans 1 litre d’alcool, dit de fĂ©cule Ă  95°. La dissolution se fait dans des bouteilles en verre, Ă  large ouverture, contenant environ 4 litres, sans feu, mais dans un local chaud ou Ă  la tempĂ©rature extĂ©rieure en belle saison; elle exige 25 jours; agiter le mĂ©lange, le remuer avec une baguette pour l’empĂȘcher de se prendre en masse. Le vernis bien fait est suffisamment liquide et jaune clair. Chargement. Se fait Ă  l’aide d’une presse en forme de laminoir et de 3 ustensiles spĂ©ciaux Une main a charger en fer, contenant 52 trous pour recevoir autant de capsules. Une trĂ©mie a charger , portant 3 plaques, dont 1 intermĂ©diaire mobile; toutes trois percĂ©es de trous, et livrant passage,, par le jeu de la plaque mobile, Ă  la matiĂšre fulminante retenue par un contour en cuir, fixĂ© Ă  la plaque supĂ©rieure. Les plaques et leurs trous sont disposĂ©s et calibrĂ©s de maniĂšre Ă  donner Ă  chaque mouvement la charge des 52 capsules, Ă  raison de 0,04 de gramme environ pour chacune. Un conducteur formĂ© d’une plaque en fer, livrant passage Ă  52 poinçons, destinĂ©s Ă  pĂ©nĂ©trer dans les 52 capsules garnies de leur charge. Ces poinçons sont mobiles sous une bande de fort cuir, destinĂ©e au contact avec l’un des rouleaux du laminoir. La main en fer, garnie de 52 capsules vides, est soumise Ă  l’action de la trĂ©mie, qui verse les charges, et retirĂ©e aussitĂŽt. La mĂȘme main avec ses 52 capsules garnies de leurs charges, reçoit le conducteur, dont les poinçons entrent dans les capsules. Ces deux ustensiles ainsi rĂ©unis sont passĂ©s ensemble entre les rouleaux disposĂ©s pour donner d’un seul tour la pression convenable Ă  la matiĂšre fulminante. Vernissage. Les capsules chargĂ©es sont versĂ©es dans un large tamis mĂ©tallique, posĂ© sur un double fond mobile, afin que les parties de fulminate qui peuvent se dĂ©tacher dans le mouvement, se sĂ©parent et s’isolent d’elles- RÉCEPTION DÉS MUNITIONS ET ARTIFICES. 185 memes dans le double fond. Les capsules sont placĂ©es Ă  la main sur des planchettes percĂ©es chacune de 500 trous pour recevoir autant de capsules, l’ouverture en dessus. On verse, Ă  l’aide de pipettes, le vernis par goutte sur chaque capsule. Les planchettes vernies sont essorĂ©es sur des tablettes Ă  une tempĂ©rature de 20° environ. On reconnaĂźt aisĂ©ment les capsules dĂ©fectueuses dont on fait le triage. Les autres sont retirĂ©es au moyen d’un repoussoir. SĂ©chage. A lieu dans une Ă©tuve susceptible d’ĂȘtre Ă©levĂ©e Ă  50°, Ă  l’aide d’un simple poĂȘle en fonte, au charbon de terre. Les capsules, dans des sacs de toile Ă  2 compartiments, dont chacun contient 10,000 capsules, sont exposĂ©es sur un treillage. En 48 heures, d’un feu conduit par degrĂ©s et avec soin, le vernis est parfaitement sĂ©chĂ©, et prend l’aspect de l’émail de porcelaine. Les capsules sont lĂ©gĂšrement sassĂ©es Ă  la main par 10,000 dans des sacs en toile, afin de les nettoyer et de leur rendre du brillant; elles sont enfin rĂ©unies par 10,000 dans des sacs. Une machine Ă  vapeur, de 4 Ă  6 chevaux, met en mouvement les cisailles, les tonnes Ă  sasser et Ă  triturer, et les tours. RÉCEPTION DES MUNITIONS ET ARTIFICES. Par dĂ©cision du 26 juillet 1839, les munitions et artifices de guerre ne peuvent ĂȘtre admis dans les magasins ou chargĂ©s dans les coffres Ă  munitions, qu’aprĂšs avoir Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©s et reçus. Pierres Ă  feu. Les vĂ©rifier ainsi qu’il est prescrit p. 154. Cartouches d’infanterie pour fusil Ă  silex. — Prendre au hasard un paquet sur 100; vĂ©rifier ses dimensions ; longueur 86 mill.; largeur 68; Ă©paisseur 33, avec une tolĂ©rance en plus de 4 mill. sur la longueur, et de 2 sur les autres dimensions.— S’assurer que la ligature est bien serrĂ©e; la refaire au besoin. — Peser le paquet; son poids doit ĂȘtre entre 388 et 364 gr. — L’ouvrir, vĂ©rifier le nombre de cartouches, 10. — Calibrer toutes les cartouches avec un cylindre de 16, miU 9 de diamĂštre intĂ©rieur pour balles de 10, mill 3. _ Ouvrir les cartouches, en rĂ©unir la poudre, qui devra peser de 105,8^2 Ă  96,g r 5. — Examiner le papier voy. p. 152. — Catibrer les balles au crible passe-balles, dont les percĂ©es ont le calibre de la grande lunette 16, mill 4. — Si ces conditions ne sont pas remplies, rebuter le paquet et le dĂ©molir; prendre de nouveaux paquets dans la proportion de 1 sur 10; les soumettre aux mĂȘmes Ă©preuves ; s’ilsn’y satisfontpas, rejetertoutelafabrication. Cartouches d’infanterie pour fusil ii percussion lalies de 16, mill 3. MĂȘme vĂ©rification, sauf les diffĂ©rences suivantes une fabrication prolongĂ©e pouvant seule Ă©tablir les limites des dimensions des paquets et leur poids, vĂ©rifier seulement jusqu’à nouvel ordre la ligature et la confection des paquets; le poids de la poudre, qui pour 10 cartouches doit ĂȘtre de 90 Ă  85 gr.; vĂ©rifier le nombre de capsules, 12. Cartouches pour fusils de rempart proprement dit 1840 et allĂ©gĂ© 1842. Le paquet doit contenir 10 cartouches et 12 capsules. — Ouvrir les cartouches d’un paquet sur 100; les 10 charges rĂ©unies doivent peser de 60 Ă  65 gr. — Prendre au hasard 1 paquet sur 5. — S’assurer que la ligature est bien serrĂ©e, la refaire au besoin. — Ouvrir le paquet, compter les cartouches, s’assurer que le papier et le calepin tiennent bien au sabot. — Calibrer les 10 cartouches avec le 180 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. cylindre, ayant 20 ,de diamĂštre intĂ©rieur ; recevoir celles qui passeraient avec frottement. — Si toutes les cartouches ne passent pas dans le cylindre, rejeter la fabrication. — Les balles doivent ĂȘtre calibrĂ©es Ă  l’aide du crible passc- balles, dont les percĂ©es ont le diamĂštre de la grande lunette de rĂ©ception , Cartouches Ă  boulet. VĂ©rifier chaque cartouche sĂ©parĂ©ment hauteur maximum 340 mill. pour 12, 300 mill. pour 8 ; tolĂ©rance 20 mill. en moins.— Les passer dans un cylindre en bronze, longueur 350 mill. pour 12, diamĂštre intĂ©rieur J20, imil 2; longueur 280 mill. pour 8 , diamĂštre intĂ©rieur 105 mill. A dĂ©faut de cylindre, passer dans la grande lunette du projectile, laquelle pourra s’arrĂȘter sur les bandelettes qui fixent le boulet, mais devra dĂ©passer le sabot. — Le sachet doit passer dans la petite lunette du boulet. — Examiner si la serge n’est pas Ă©raillĂ©e, si la poudre ne tamise pas par la couture, qui doit ĂȘtre faite dans la largeur de l’étoffe, laquelle est coupĂ©e dans le sens convenable, quand la lisiĂšre forme la bouche du sachet.— Si la couture est parallĂšle Ă  l’axe de la cartouche et Ă  peu prĂšs Ă  Ă©gale distance des 2 bandelettes. — Si les nƓuds sont sur la mĂȘme ligne, en dehors de la couture et bien aplatis. — Si le sabot est en bois d’aune, de tilleul, d’orme ou de frĂȘne. — S’il n’est pas fendu ou cassĂ©. — Si les bandelettes sont bien fixĂ©es et aplaties, et si elles maintiennent bien le boulet. — Peser la charge de poudre de 2 ou 3 cartouches sur 100. — Poids pour 12, 1 5 pour 8 , l, k 225; tolĂ©rance en moins. — Si toutes les cartouches d’essai n’ont pas ia charge voulue, peser celles de 10 cartouches sur 100 3 s’il y a dĂ©ficit, rejeter toute la confection. — DĂ©molir de suite toute cartouche qui ne satisfait pas Ă  toutes ces conditions. Charges pour obusiers de 16 e et 15 e et cartouches pour obusier de 12 e . Les vĂ©rifier une Ă  une. Hauteur de la charge montĂ©e tampon compris pour obusier de 16 e , 180 mill. j de 15 e , 165 mill.; cartouche Ă  obus de 12 e , y compris la saillie de la fusĂ©e, 220 mill., idem Ă  balles 232 mill. — TolĂ©rance en moins, pour 16 e et 15 e , 10 mill. ; pour 12 e , 20 mill.; pour la sailLie de la fusĂ©e 2 mill. en plus. — VĂ©rifier la grosseur des charges au moyen des petites lunettes, de 12 pour obus de 16 e , de 8 pour 15 e , de l’ancien calibre de 4 diamĂštre 80, mill l pour le sachet contenant la charge de l’obusier de 12 e . — Passer de plus la cartouche Ă  obus de ce dernier obusier dans le cylindre de rĂ©ception des cartouches Ă  boulet de 12. — Examiner si la serge du sachet n’est pas Ă©raillĂ©e, et si la poudre ne tamise pas par la couture, qui doit ĂȘtre dans la largeur de l’étoffe. — Si les nƓuds sont sur la mĂȘme ligne, aplatis et en dehors de la couture. — Si le tampon ou sabot n’est pas fendu ou cassĂ©. — Peser la poudre de 2 ou 3 charges sur 100 voy. les poids, p. 163; tolĂ©rance en moins. — Si toutes les charges d’essai n’ont pas le poids voulu, peser la poudre de 10 charges sur 100 ; s’il y a dĂ©ficit, rejeter toute la confection. Obus ensabotĂšs. Le sabot doit ĂȘtre en orme ou en noyer. — Rejeter les ‱sabots fendus ou cassĂ©s. — Calibrer un Ă  un les obus ensabotĂšs; ils doivent passer dans une lunette ayant 1 mill. de plus que la grande lunette de rĂ©ception de l’obus. — Voir si les bandelettes sont bien appliquĂ©es sur l’obus, bien fixĂ©es au sabot et Ă  la rondelle qui entoure la fusĂ©e. — Si elles empĂȘ* chent l’obus de remuer dans le sabot. — Si la fusĂ©e est dans l’axe du sabot. — Si sa saillie sur l’obus est de 11 mill., avec tolĂ©rance de 2 mill. en plus. — Si elle est bien coiffĂ©e, si elle tient bien dans la lumiĂšre, si le tour en est bien goudronnĂ©. — Si le cordage d’anse n’est pas coupĂ© et tient solidement dans le RÉCEPTION DES MINUTONS ET ARTIFICES. 187 sabot. — Les obus devaut ĂȘtre chargĂ©s avant l’ensabotage, on ne fuit point dans les magasins d'approvisionnement d’obus ensabotĂ©s. Bot'les Ă  balles. VĂ©rifier leur hauteur, y compris l’épaisseur de l'anneau ou de l’anse en cordage, et du sabot en bois pour les boites d’obusiers voy. p. 103; tolĂ©rance 5 mill. en plus ou en moins, exceptĂ© que pour les canons on ne tolĂšre rien en plus. — Passer les boĂźtes dans la grande lunette de rĂ©ception du projectile de leur calibre. — Peser 2 ou 3 boĂźtes sur 100; elles doivent peser au moins canon de 12, 10,MO; de 8 , 6, k 65; obusier de 10 e , 15, k 50; de 15 e , 12,MO; de 12 e , 4, k S 1. — Si les boites d’essai sont au-dessous du poids, peser toutes les boĂźtes, dĂ©molir celles qui n’ont pas le poids voulu. Sachets de boĂźtes a balles. VĂ©rifier leur hauteur maximum pour canon de 12, 220 mill. j de 8 , 180 mill.; pour obusier de 12°, 75 mill.; tolĂ©rance 10 mill. en moins. — Les passer dans la petite lunette de leur calibre. DiamĂštre maximum pour canon de 12, 111 mill.; de 8 , 98 mill. Voir si le sachet est bien fermĂ©, si la serge n’est point Ă©raillĂ©e, si la poudre ne tamise pas par la Louche ou la couture, si leloÜfe est coupĂ©e dans le sens convenable. — Peser la poudre de 2 ou 3 charges sur 100 voy. les poids , p. 159 ; tolĂ©rance 7 ^ en moins. — Si toutes les charges d’essai n’ont pas le poids voulu, peser la poudre de 10 charges sur 100 ; s’il y a dĂ©ficit, rejeter toute la confection- FusĂ©es de projectiles creux. Le bois doit ĂȘtre de l’orme, du noyer, du frĂȘne ou du tilleul, — Voir s’il est sec, sain, exempt de nƓuds, de piqĂ»res de vers, de gerçures ou de fentes, pris dans le cƓur pour les 3 premiĂšres essences.— VĂ©rifier toutes les dimensions de 10 fusĂ©es sur 100 , au moyen du calibre vĂ©rifica- leur servant Ă  la confection. — VĂ©rifier la concentricitĂ© du canal. — DĂ©coiffer 1 fusĂ©e sur 100 ; voir si l’amorce est de pulvĂ©rin et de poudre en grain; si la mĂšche d’amorce est bien garnie de pĂąte et bien fixĂ©e; si, aprĂšs avoir renversĂ© le pulvĂ©rin et la poudre en grains, le vide en haut du canal est de 7 mill. pour fusĂ©es Ă  bombes, 15 mill. pour fusĂ©es Ă  obus, nul pour celles Ă  grenades. BrĂ»ler successivement 10 fusĂ©es ayant toute leur longueur, pour vĂ©rifier la durĂ©e de la combustion. FusĂ©es n. cs 1 . 2. 2 bis. 3 . 3 bis. 4. DurĂ©e moyenne. TolĂ©rance en plus ou en moins pour 2 2 3/4 2,3/4 >4 9 'A 53/4 5 1/2 chaque fusĂ©e,.. ./,8 ,/,8 1/ l/ A4 1/18 Si la durĂ©e de la combustion n’est pas dans les limites fixĂ©es, rejeter toute la confection. MĂšche Ă  canon. Mesurer un Ă©cheveau qui doit avoir en longueur 500 mill. pour approvisionnements ; 400 Ă  430 mill. pour le chargement des coffres Ă  munitions ; la mĂšche formant l’écheveau aura 24 mĂštres de longueur pour approvisionnements , 6 mĂštres pour chargement -— 12 Ă  14 mill. de diamĂštre. — Elle sera ferme sans ĂȘtre roide; sa surface lisse et point chanvreuse. — Allumer un bout de mĂšche, qui doit brĂ»ler de 30 Ă  40 mill. en un quart d’heure. — Le charbon, terminĂ© en pointe, doit rĂ©sister Ă  une lĂ©gĂšre pression et avoir 15 Ă  20 mill. de longueur. — Rejeter la mĂšche qui ne conserve pas le feu ou brĂ»le mal. Etoupilles. Voir si les paquets sont bien fermĂ©s , bien liĂ©s et s’ils ne laissent pas tamiser de pulvĂ©rin. — Ouvrir 1 paquet sur 100; il doit contenir 10 rouleaux. — Ouvrir 1 des rouleaux, qui doit contenir 10 Ă©loupilles — Sassurer si la mĂšche est bien garnie eaucoup de dĂ©chet. — Un grain trĂšs-fin, serrĂ©, indique un fer aciĂ©reux; il est cassant Ă  froid, dur Ă  forger et Ă  limer. — Un gros grain, mĂȘlĂ© de lames trĂšs-minces ou de taches jaunes ou brunes, indique un fer aigre, cassant Ă  froid; Ă  chaud ce fer est trĂšs-mou, soude facilement et se forge bien. — Une couleur foncĂ©e, presque dĂ©pourvue d’éclat, de nombreuses criques sur les arĂȘtes des barres doivent faire craindre un fer cassant Ă  chaud fer rouverin ; Ă  la forge il s’écrase ou se fend sous le marteau, et ne soude point ou soude mal. Il est rare de rencontrer ccs diffĂ©rents caractĂšres isolĂ©s; c’est sur leur combinaison et la prĂ©dominance de quelques-uns d’entre eux, qu’on peut asseoir son jugement. En gĂ©nĂ©ral, un fer de bonne qualitĂ© doit chauffer facilement, ĂȘtre mou sous le marteau, et ne point lancer d’étincelles, quand on le retire du foyer. On ne peut rien conclure contre la qualitĂ© du fer des dĂ©fauts extĂ©rieurs, nommĂ©s pailles , moines ou doublures et cendrures. Us proviennent d’un manque de soudure, occasionnĂ© par le dĂ©faut de chaleur ou l'interposition d’un corps Ă©tranger. Les pailles sont de petites lames de fer, qui ne tiennent Ă  la barre que par une petite portion de leur surface; elles prennent le nom de moines ou doublures, lorsqu'elles sont un peu considĂ©rables. Les cendrures sont FERS FORGÉS. 20 I trĂšs-pelites solutions de continuitĂ© que l’on distingue au polissage par des grains ou taches noires. Tous les fers retiennent un peu de carbone dans la proportion de 0,1 Ă  0,05 pour 100- les plus durs sont ceux qui en retiennent le plus. Le fer est fusible de 100° Ă  180° du pyromĂštre de Wedgwood; il se dilate de de 0° Ă  100° du thermomĂštre centigrade et de —^ de 0° Ă  la chaleur rouge. — Pesanteur spĂ©cifique maximum 7,788, moyenne 7,60. Épreuves a froid. Éprouver le fer carrĂ© par le taraudage; le plier ensuite Ă  coups de marteau sur la partie taraudĂ©e; percer les fers qui devront ĂȘtre percĂ©s* couder et contre-couder la barre Ă  angles droits, vifs et en zigzags; la contourner en plusieurs sens; la tordre en forme de spirale.— Faire tomber la barre avec violence sur une enclume dont la table est Ă©troite; si la barre est lourde, la placer Ă  faux et frapper dessus avec une masse Ă  panne Ă©troite. — Casser Ă  leurs extrĂ©mitĂ©s les piĂšces platinĂ©es et Ă©bauchĂ©es, qui devront en consĂ©quence avoir une longueur plus grande que celle qu’exige leur emploi; s’assurer que les soudures de celles qui ont les talons relevĂ©s, sont bien faites. Épreuves a chaud. Amincir la barre, la contourner, couder, contre-couder, Ă  angles vifs. — Fendre le fer , renverser les deux parties fendues perpendiculairement Ă  la barre et observer si la fente se prolonge. — Pratiquer un trou dans une direction parallĂšle aux fibres du fer et sur une assez grande longueur; en faire un autre perpendiculairement au plat de la barre et trĂšs-prĂšs des bords, les deux trous se croisant Ă  angle droit; Ă©quarrir ou donner intĂ©rieurement une forme octogone aux trous ronds. — Souder des diffĂ©rentes maniĂšres usitĂ©es, le fer avec le fer, le fer avec l’acier. — Former des chaĂźnons avec le petit fer. — S’assurer que les gerçures, lorsqu’il s’en forme, peuvent se souder facilement Ă  la chaude suivante. — Enfin, forger quelques piĂšces des plus difficiles parmi celles pour lesquelles le fer est destinĂ©. NOTE SUR UE TRAVAIL DE LA FORCE. Des fers de bonne qualitĂ© se dĂ©tĂ©riorent souvent par la maniĂšre dont ils sont travaillĂ©s. Pendant la chaude, dĂ©rober le fer au vent ou au contact de l’air, pour Ă©viter qu’il ne se forme de l’oxide qui s’en dĂ©tache ensuite, ou que le fer ne soit brĂ»lĂ©; le garantir au moyen de scories, de sable, de terre argileuse, de battitures. — Lorsque le fer est chauffĂ© jusqu’à la couleur blanche, il se cĂ©mente par le contact des charbons. Chauffer rapidement, surtout dans les chaudes soudantes, afin que le contact de l’air et du charbon se prolonge le moins possible. On peut quelquefois corriger les dĂ©fauts produits par un mauvais Si le fer a Ă©tĂ© brĂ»lĂ©, donner une chaude suante et grasse, en le prĂ©servant du contact de l’air. — Donner une chaude modĂ©rĂ©e ou recuit , pour rendre la ductilitĂ© dĂ©truite par le martelage Ă  froid. — Lorsque le fer est devenu aciĂ©reux, donner une ou plusieurs chaudes suantes , pour enlever la cĂ©mentation. Prix des fers Ă©chantillonnĂ©s et Ă©bauchĂ©s voy. pag. 104 et 105; — des fers ouvrĂ©s. 1/25 le Kil. 202 CHAPITRE VII. MATIÈRES POUR LES COIN STRICTION S. RĂ©ception des essieux. Les essieux sont fabriquĂ©s avec du fer de trĂšs-bouiie qualitĂ©; ils sont composĂ©s de plusieurs barres plates, soudĂ©es ensemble, qu’on appelle mises. On commence par fabriquer les mises au gros marteau, les rĂ©unir en trousses et Ă©baucher l’essieu. Ces mises sont ordinairement au nombre de 4, posĂ©es Ă  plat, les plus Ă©paisses a l’extĂ©rieur et maintenues par un Ă©trier. — 3 chaudes au blanc soudant suffisent. — On conserve une masse de fer, propre Ă  fournir un talon pour les essieux n. Ă»s 1, 2 et 4, et deux pour les essieux n.° 3. — On relĂšve les talons sur l’enclume au rouge trĂšs-vif, Ă  l’aide de la tranche et de la chasse carrĂ©e ou ronde, selon le n.° de l’essieu. — On arrondit les fusĂ©es au martinet Ă  entailles tronconiques et Ă  l’étampe. — On perce les trous d’esse, on coupe le bout et on renvoie les fusĂ©es, en donnant Ă  leur axe l’inclinaison nĂ©cessaire, au moyen d’une forme en fonte. On termine en perçant Ă  froid les essieux n.° 3 et en tournant les fusĂ©es aprĂšs avoir recuit les essieux. — Une rĂ©ception a lieu aprĂšs chacune de ces opĂ©rations. Epreuves. Instruments nĂ©cessaires calibres pour les diffĂ©rentes parties du corps de l’essieu. — Lunettes pour les gros et petit bouts de la fusĂ©e. — 1 boĂźte de roue en cuivre du calibre de l’essieu. — 1 esse de calibre. — 1 grande rĂšgle en fer de la longueur de l’essieu, ayant Ă  chacune de ses extrĂ©mitĂ©s un talon , qui doit entrer dans le trou d’esse de chaque fusĂ©e ; des crans marquent la longueur des fusĂ©es et du corps; des ouvertures reçoivent la saillie des talons. — On examine les dĂ©fauts du fer, on mesure et on vĂ©rifie toutes les dimensions. On Ă©prouve les essieux au mouton et Ă  Vescarpolette. Sous le mouton est une table en fonte de 22 Ă  27 e de largeur, dont les extrĂ©mitĂ©s sout plus Ă©levĂ©es que le reste de la surface supĂ©rieure; le milieu est disposĂ©, suivant les essieux soumis Ă  l’épreuve, pour recevoir le talon unique des n. c ' s 1,2 et 4, ou les deux du n.° 3, de maniĂšre que l’essieu porte sur le milieu et sur les extrĂ©mitĂ©s relevĂ©es de la table. On place des cales en fer de 6, mill 7 sous les extrĂ©mitĂ©s du corps d’essieu. — On Ă©lĂšve le mouton pesant 300 kil., garni d’une plaque en bronze, jusqu’à ce que sa base soit Ă  l, ni 60 au-dessus de l’essieu pour les n. os 1 , 2 et 4, et Ă  1 mĂštre pour le n.° 3; on laisse tomber le mouton. L’épreuve de l’escarpolette consiste Ă  laisser tomber l’essieu, aprĂšs l’avoir Ă©levĂ© horizontalement de 2, m ll. Dans cette chute, dont la hauteur est la meme pour les 4 n. 04 , les fusĂ©es portent en mĂȘme temps sur 2 demi-cylindres de fonte, disposĂ©s pour les recevoir, et sont Ă©prouvĂ©es par le choc qui en rĂ©sulte. On examine de nouveau les essieux, surtout aux talons, aux Ă©paulements, aux trous d’esses. Pour la moindre ouverture en travers, l’essieu doit ĂȘtre rebutĂ©; celles en long, n’indiquant qu’une imperfection de soudure, ne motivent le rejet que lorsqu’elles sont situĂ©es aux fusĂ©es et prĂšs des trous d’esses. — Quand une feute ou crique en travers ne fait pas paraĂźtre la couleur du fer nouvellement entamĂ©, on peut mettre l’essieu au feu, et aprĂšs l’avoir chauffĂ© rouge brun, le faire battre du cotĂ© convenable, pour faire ouvrir la fente. Pour peu qu’elle s’élargisse, on doit rebuter l’essieu; si elle reste dans le mĂȘme Ă©tat, on peut le recevoir, la crique n’étant pas dangereuse. FONTES DE FER. 203 TolĂ©rances sur la longueur du corps de tous les n. 08 , 2 mill. en plus, 1 eu moins. — Sur la longueur des fusĂ©es, de l’épaulcment au trou d’esse, 1 mill. en plus, 0, mill 5 en moins. — Sur le diamĂštre aux gros et petit bouts des fusĂ©es rien en plus, 0, m,11 5 en moins. — Hauteur du corps n. os 1,2 et 4, 2 mill. en plus, rien en moins. — Largeur du corps n. os 1, 2 et 4 , en dessus et en dessous , 2 mill. en plus, rien en moins. — Hauteur du corps n.° 3, 1 mill. en plus et en moins. — Largeur du corps n.° 3, en dessus et en dessous, rien en plus, 2 mill. en moins. — Nul essieu n’est reçu, lorsque la face du dessus du corps est plus large que celle du dessous. Prix des essieux, 1, f l3 le kil. Voy. pag. 102. FONTES DE FER. Les qualitĂ©s de la fonte sont trĂšs-variables. On en distingue deux espĂšces principales, la fonte grise et la fonte blanche , prĂ©sentant l’une et l’autre de nombreuses variĂ©tĂ©s, qui se confondent par des nuances presque insensibles. Fonte grise. Plus douce et plus tenace que la fonte blanche, mallĂ©able, lĂ©gĂšrement flexible; pouvant ĂȘtre limĂ©e, forĂ©e, tournĂ©e. — Cassure grenue. — Un grain un peu gros et peu brillant indique une bonne qualitĂ©; un grain petit, blanc et luisant, est un indice contraire. — La couleur de la cassure varie du gris foncĂ© au gris clair; la couleur s’éclaircit Ă  mesure que le grain devient plus serrĂ© et plus petit; la duretĂ© augmente en mĂȘme temps. — Pesanteur spĂ©cifique moyenne 7,207. Elle entre en fusion Ă  un degrĂ© de chaleur plus Ă©levĂ© que la fonte blanche; elle devient plus liquide et conserve sa liquiditĂ© plus longtemps. — Elle coule tranquillement en sortant du creuset; sa couleur est rougeĂątre, d’autant plus foncĂ©e que le fourneau est moins chaud. —Elle n’adhĂšre pas Ă  la poche cuiller avec laquelle on la prend , laisse sur le jet une sorte de cendre, remplit mieux les moules, prend moins de retrait, donne moins de soufflures que la fonte blanche; aprĂšs le refroidissement ses arĂȘtes sont vives et sa surface plane. Elle convient pour les objets coulĂ©s en fonte, qui appartiennent au service de l’artillerie. Recuite au rouge, elle prend plus de tĂ©nacitĂ©; au blanc, elle devient cassante et prend un accroissement de volume qu elle conserve en partie aprĂšs le refroidissement. Fonte blanche. Aigre, cassante; rĂ©sistant Ă  la lime et au ciseau ; susceptible de prendre un beau poli. — Couleur variable depuis le blanc d’argent jusqu’au gris cendrĂ©. — Cassure rayonnante, ou lamelleuse, ou compacte et conchoĂŻde , ou grenue. — Pesanteur spĂ©cifique moyenne 7,50. Lorsqu’on la coule, elle est blanche et jette beaucoup d’étincelles; elle a les dĂ©fauts contraires aux qualitĂ©s de la fonte grise; elle ne convient pour aucun des objets coulĂ©s de l’artillerie. La fonte traitĂ©e est un mĂ©lange de la blanche et de la grise. — Elle parait tachetĂ©e. — Elle est employĂ©e pour projectiles. — Elle coule bien avec de faibles Ă©tincelles, sa surface est plane et ses arĂȘtes lĂ©gĂšrement arrondies. La fonte noire ou bourrue est une variĂ©tĂ© de la grise, d’une qualitĂ© infĂ©rieure. — Sa cassure Ă  gros grains laisse apercevoir un mĂ©lange de grains de graphite carbone libre. CHAPITRE VII. MATIERES POUR LES CONSTRUCTIONS. 201 Toutes les fontes, au moment oĂč elles se solidifient, se dilatent et exercent une pression contre les moules ; elles prennent ensuite du retrait en refroidissant; la fonte grise est celle qui se dilate le plus et qui prend le moins de retrait. Le volume des objets et la promptitude du refroidissement influent beaucoup sur la couleur et la texture de la fonte. Un petit objet refroidi trĂšs-vile a presque toujours l'aspect et les qualite's de la fonte blanche; la fonte, Ă  la surface des gros objets, est plus blanche que dans l'intĂ©rieur. C’est en gĂ©nĂ©ral par des Ă©preuves mĂ©caniques que l’on peut juger si une fonte a les qualitĂ©s requises pour l’emploi que l’on doit, en faire. Prix des foutes. — Bouches Ă  feu voy. pag. 8, U, 10 et 11. — Projectiles voy. pag. 33. — AffĂ»ts de mortiers voy. pag, 95. — Moulures d’arsenaux, 32/50 les 100 kil. ACIERS. On distingue trois espĂšces d’aciers Varier naturel , provenant de l'affinage de la fonte, ou obtenu par le traitement des minerais dans les forges Ă  la Catalane; Varier de cĂ©mentation , produit par la combinaison du carbone avec le fer forgĂ© dans des caisses fermĂ©es , exposĂ©es Ă  une haute tempĂ©rature dans des fourneaux spĂ©ciaux ; Varier fondu , qui rĂ©sulte de la fusion de chacun des deux premiers ou de leur mĂ©lange dans des proportions variables. On reconnaĂźt l’acier fondu Ă  un grain trĂšs-fin, Ă©gal, serrĂ©, argentĂ©, sans mĂ©lange et trĂšs-homogĂšne; il est sec, fragile, acquiert par la trempe une duretĂ© extrĂȘme, mais, en gĂ©nĂ©ral, il soude difficilement. Il est employĂ© Ă  la confection des outils qui doivent travailler les mĂ©taux. Les deux autres aciers, dans VĂȘlĂąt brut , sont assez semblables entre eux; ils prĂ©sentent le mĂȘme grain que l’acier fondu, quelquefois un peu plus gros, moins homogĂšne et presque toujours mĂȘlĂ© d’un peu de nerf trĂšs-fin. Ils sont plus doux, plus souples et moins fragiles; ils acquiĂšrent moins de duretĂ© et un tranchant moins vif, mais ils soudent plus facilement. Un nerf long, ductile ou lamelleux et de couleur plombĂ©e, indique un acier ferreux et de mauvaise qualitĂ©. L’acier de cĂ©mentation, connu aussi sous le nom ĂŽJ acier poule , est reconnaissable par les ampoules boursoufĂŻlures lĂ©gĂšres, plus ou moins nombreuses et Ă©tendues que prĂ©sente la surface des barres. On distingue d’une maniĂšre certaine l’acier du fer, au moyen de l’acide nitrique Ă©tendu d’eau, qui laisse une tache noire sur l’acier, et sur le fer une tache d’autant plus claire qu’il contient moius de carbone. La proportion du carbone varie dans les aciers entre 0,5 et 1,2 p. 100. Les aciers bruts, naturels ou de cĂ©mentation, sont soumis Ă  l’affinage. Cette opĂ©ration consiste Ă  les Ă©tirer en barres minces ou languettes , Ă  rĂ©unir et Ă  souder ensemble plusieurs de ces languettes, ce qu’on appelle corroyer .— Un premier corroyage, consistant Ă  souder ensemble douze languettes et a en faire un barreau, donne Varier Ă  1 martpie. — Les barreaux Ă  1 marque, doublĂ©s et Ă©tirĂ©s une ou deux fois, deviennent acier Ă  2 ou Ă  3 marques. — De nouveaux corroyages donnent des aciers Ă  un plus grand nombre de marques ; mais ordinairement on ue dĂ©passe pas la 3. r AC1KRS. 205 Xi'acier h 1 marque est employĂ© Ă  la fabrication des gros outils d’ouvriers en bois et en fer, marteaux Ă  devant, outils Ă  pionniers, enclumes. — lYacier ti 2 marques , pour petits outils d’ouvriers en fer, cognĂ©es, essettes, haches, bigornes, marteaux Ă  main, faces de batteries et gĂ©nĂ©ralement pour piĂšces d’armes Ă  feu. — X/acier Ă  3 marques , pour outils tins d’ouvriers en bois et en fer, tarauds, filiĂšres, ciseaux Ă  froid, ressorts et vis de platine, etc. On se procure des aciers de qualitĂ© supĂ©rieure, susceptibles de remplacer l’acier fondu, en cĂ©mentant les aciers corroyĂ©s et en les corroyant de nouveau. Cet acier recĂ©mentĂ© est propre Ă  la confection des burins, crochets Ă  tourner sur mĂ©taux, outils de piqueurs de limes, etc. Les Ă©toffes sont des mĂ©langes de fer et d’acier, rĂ©unis par la soudure dans des proportions variables, suivant l’usage que l’on veut en faire. On les emploie pour armes blanches, cuirasses, outils d’ouvriers en bois, ressorts de voitures, lames de faux. C’est avec des Ă©toffes composĂ©es de lames trĂšs-minces, ou de fil de fer et d’acier, que l’on fabrique les objets damassĂ©s. Par l’action d’un acide Ă©tendu d’eau, les parties qui contiennent de l’acier prennent Ă  la surface une teinte noire, tandis que les parties ferreuses vestent blanches. Les Anglais tirent de l’Inde un acier fondu damassĂ© que l’on nomme wootz , et qui paraĂźt ĂȘtre la matiĂšre des clamas d’Orient. L’analyse chimique y a reconnu du silicium et de Yaluminium. Il conserve la propriĂ©tĂ© de se damasser par l’action de l’acide sulfurique affaibli, mĂȘme aprĂšs avoir Ă©tĂ© fondu Ă  plusieurs reprises. On a composĂ© les alliages suivants acier et aluminium , prĂ©sentant les mĂȘmes qualitĂ©s que le woolz. — Acier et 0,002 à’argent ^ plus dur que le meilleur acier fondu. — Acier et 0,01 Ă  0,03 de chrome , extrĂȘmement dur, trĂšs-mallĂ©able et donnant un trĂšs-beau damassĂ©- — Acier et 0,01 de platine , moins dur que l’alliage d’argent, mais ayant plus de corps. — Acier et 0,01 de rhodium , d’une duretĂ© et d’une tĂ©nacitĂ© extrĂȘmes. Epreuves. Le meilleur acier se reconnaĂźt aux caractĂšres suivants trempĂ© Ă  une faible chaleur , il devient trĂšs-dur , raie le verre et rĂ©siste aux meilleures limes; la duretĂ© est uniforme dans toute la masse; aprĂšs la trempe, il rĂ©siste aux chocs sans se rompre, et ne perd sa duretĂ© que par un recuit trĂšs-intense ; il se soude avec facilitĂ©, ne se fendille pas, supporte une chaleur trĂšs-Ă©levĂ©e et conserve presque toute sa duretĂ© aprĂšs un affinage rĂ©pĂ©tĂ©; il montre dans sa cassure le grain le plus fin, le plus Ă©gal; il est trĂšs-homogĂšne et peut recevoir un beau poli; il est plus pesant que le fer, sa pesanteur spĂ©cifique moyenne est 7,816. Ou casse des morceaux de quelques barreaux pris au hasard; on en fait confectionner des outils que l’on Ă©prouve Ă  outrance. Trempe et recuit. Les qualitĂ©s de l’acier, dans les divers usages auxquels il est employĂ©, dĂ©pendent principalement de la trempe, qui consiste a le refroidir subitement, aprĂšs qu’il a Ă©tĂ© portĂ© a une chaleur rouge plus ou moins Ă©levĂ©e, en le plongeant dans un liquide, en le mettant en contact avec l’air humide, ayec diffĂ©rentes substances. L’intensitĂ© de la trempe dĂ©pend de la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre l’acier et le corps rĂ©frigĂ©rant, et de la rapiditĂ© avec laquelle celui-ci soutire le calorique. Elle rend l’acier plus dur, plus Ă©lastique; au delĂ  de certaines limites, elle le vend aigre et cassant. Il faut rĂ©gler le degrĂ© de chaleur et choisir le corps rĂ©frigĂ©rant, suivant la nature de l’acier et ta destination des objets fabriquĂ©s; l’eau froide, le mercure, 206 CHAPITRE Vil. MATIERES POUR LES CONSTRUCTIONS. les acides, donnent la trempe la plus dure; les corps gras, la cire, le savon, du sable, des battitures mouillĂ©es, etc., trempent moins fortement, mais font Ă©viter les gerçures qui se forment par un refroidissement trop rapide, surtout sur les tranchants dĂ©licats. Le recuit est destinĂ© Ă  rendre aux piĂšces une partie de la tĂ©nacitĂ© que la trempe leur a fait perdre. On le donne en les chauĂŒant lentement jusqu’à l’une des couleurs qui prĂ©cĂšdent le rouge, ou en les plongeant dans un mĂ©tal ou un alliage fondu, et en les laissant refroidir Ă  l’air ou dans l’eau. Il faut que l’une des faces soit bien nettoyĂ©e et blanchie, pour qu’on puisse reconnaĂźtre la couleur aussitĂŽt qu’elle se produit. Trempe en paquet. Cette opĂ©ration consiste Ă  produire, par la cĂ©mentation, une lĂ©gĂšre couche d’acier Ă  la surface de certaines piĂšces en fer, afin de les mettre en Ă©tat de rĂ©sister aux chocs et aux frottements. Dans une caisse de pierre ou de fonte, on place alternativement des couches de suie et d’objets Ă  cĂ©menter, de maniĂšre que ceux-ci soient bien enveloppĂ©s par la suie sur toute leur surface. La caisse remplie , on la ferme et on la met au milieu d’un feu modĂ©rĂ©, niais soutenu, jusqu’à ce que les piĂšces en fer aient atteint la chaleur rouge-cerise. On les plonge alors dans l’eau froide. Lorsqu’elles sont de petites dimensions, il convient ordinairement de leur donner un recuit. Prix des aciers — de cĂ©mentation, 58 cent, le kil. — fondu, 2, f 10. TOLES ET FERS-BLANCS. La tĂŽle de fer est fabriquĂ©e au laminoir; elle doit ĂȘtre d’un fer doux et nerveux, la surface bien polie, sans trous ni battitures, d’une couleur bleuĂątre, quelquefois nuagĂ©e, les Ă©paisseurs rĂ©guliĂšres, la feuille Ă©lastique et ondulant dans la main avec une souplesse Ă©gale. Etant pincĂ©e Ă  l’un des angles, elle doit se plier et se redresser plusieurs fois de suite, sans montrer aucune dĂ©chirure. PliĂ©e avec un maillet pour ĂȘtre agrafĂ©e, elle ne doit laisser apercevoir aucune marque de rupture Ă  l’extĂ©rieur du pli. S’assurer que les feuilles ne prĂ©sentent ni pailles ni doublures ; les prĂ©senter au jour pour vĂ©rifier s’il y a des piqĂ»res; les calibrer dans tous les sens, longueur , largeur et Ă©paisseur ; les percer prĂšs des bords et s’assurer qu’aprĂšs cette opĂ©ration il n’y a ni fentes ni criques. L’emboutissage est la plus forte Ă©preuve Ă  leur faire subir; il consiste Ă  les battre pour leur faire prendre une forme concave. La tĂŽle d'acier se fabrique par les mĂȘmes procĂ©dĂ©s; elle doit prĂ©senter les mĂȘmes qualitĂ©s avec une Ă©lasticitĂ© et une duretĂ© plus grandes sous une Ă©paisseur moindre. On appelle tĂŽles f nĂ©s , celles dont le mĂštre carrĂ© ne pĂšse pas plus de 7 kil. Il y a deux espĂšces de fers-blancs y le brillant et le terne . Le premier est Ă©tamĂ© avec de l’étain pur; dans l’étamage du second, l’étain est mĂ©langĂ© avec moitiĂ© ou 3 de plomb. On peut Ă©galement employer l’un et l’autre. Ordinairement on emploie le fer-blanc terne pour les boĂźtes Ă  balles, parce qu’il est moins cher; le fer-blanc brillant pour les petits objets, comme mesures Ă  poudre. Les feuilles de fer-blanc les plus petites ont 330 mill. sur 244 mill., les plus limes et rades. CONSFRV. DES METAUX DANS LES MAGASINS. 207 grandes 50i mill. sur 352 on peut en fabriquer de dimensions dilfĂ©rentes. I/Ă©paisseur varie depuis l, mill 4 jusqu’à 0, mjlI 6. qualitĂ©s des fers-blancs dĂ©pendent de celles de la tĂŽle et de l’étamage. La surface doit etre polie, plus ou moins brillante, sans mouches ou taches, ni bouillons ou bulles. Prix des tĂŽles voyez pag. 105'. LIMES ET RÂPES. Les limes et rĂąpes Ă  bois sont fabriquĂ©es en acier trempĂ© dur ; les limes ordinaires en acier de cĂ©mentation; celles, façon anglaise, en acier fondu; les rĂąpes Ă  bois en acier commun ; les rĂąpes Ă  fer dites rĂąpes Ă  chaud , en fer trempĂ© en paquet ; celles qui sont ordinairement employĂ©es dans les ateliers de l’artillerie sont classĂ©es et dĂ©signĂ©es ainsi qu’il suit Par rapport Ă  la profondeur de la taille. Par rapport Ă  la forme. Par rapport aux dimensions. Carreaux. de 2 Ă  5 kilo. Limes en paille Carreaux. Plates-pointues—demi-rondes j ou d’Allemagne. Limes rudes. . . . — tiers-points — queues de rat. i , Ăź , 3 an paquet. Plates—demi-rondes. de Tiers-points — queues de rat. de Plates—demi-rondes. de de 38 , 33 , 27, ai, 16, n c . de 38 , 33 , 27, 21, 16 e . de 33 , 27, 21, 16 e . de 21, i6 c - de 16 e . BĂątardes. Limes, iaçon anglaise. / Demi-douces. Tiers-points. Queues de rat. Plates— demi-rondes— tiers- de 33 , 21, 16 e . Douces points. Tiers-points.. Demi-rondes — tiers-points.. BĂątardes. Douces. D’armurier. De scieur de long. À chaud. PiqĂ»re ordinaire. Demi-fines. Fines. ! de 16 e . Limes d’acier fondu. Plates - demi-rondes, de 65 e Ă  1 mĂštre. RĂąpes Plates— demi-rondes. 11 existe encore des limes de diffĂ©rentes espĂšces. Examiner si elles sont droites et non voilĂ©es; si elles n’ont ni pailles ni gerçures; si la taille est parfaitement rĂ©guliĂšre, et si les dents sont exemptes de bavures, dites rebarbes. — Elles doivent rĂ©sister au fer et Ă  l’acier non trempĂ©, sans s’égrener. — On les Ă©prouve sur un morceau d’acier trempĂ© et recuit ; elles doivent y bien mordre dans toute leur Ă©tendue, tant par le plat que par les angles; elles ne doivent point mordre en reculant, ni former des sillons ou voies , ni dĂ©vier de la direction que leur imprime l’ouvrier. — On en casse quelques-unes, et on en travaille l’acier Ă  la forge, pour reconnaĂźtre s’il est d’une bonne qualitĂ©. Prix des limes, d’aprĂšs un tarif dĂ©taillĂ© pour chaque sorte. CONSERVATION DANS LES MAGASINS, DES MÉTAUX, DES PIÈCES CONFECTIONNÉES ET DES OUTILS. Les mĂ©taux, dans des rez-de-chaussĂ©e secs et bien aĂ©rĂ©s, que l’on ouvre par le beau temps, et que l’on tient fermĂ©s lorsque l’air est humide. Les fers et aciers en barres, par espĂšce et par Ă©chantillon, dans des cases. — Les fers Ă©bauchĂ©s, comme les fers en barres. — Les ferrures de service, 208 CHAPITRE VU. MATIÈRES POUR LES CONSTRUCTIONS. dans des cases. — Les ferrures hors de service et les riblons, en tas Ă©tiquetĂ©s du poids. — Les feuilles de tĂŽle et de fcr-blanc, graissĂ©es, debout, dans des cases, dans un lieu sec- — Les fils de fer, suspendus en cerceaux Ă  des chevilles, par numĂ©ro. Les grandes chaĂźnes, ployĂ©es et empilĂ©es ; les petites, rĂ©unies par paquets de 10 ou 20, dans des caisses ou sur des Ă©tagĂšres. Les boĂźtes de roues et objets divers confectionnĂ©s, par espĂšce, rangĂ©s, empilĂ©s, ou dans des caisses. Les mĂ©taux en saumons, en piles carrĂ©es ; les plaques posĂ©es les unes sur les autres. Les parties en fer ou acier de tous les outils, recouvertes d’une couche de colthar, pour les outils Ă  pionnier et autres gros outils; d’une couche de vernis noir composĂ© de vernis blanc et de noir d’ivoire, pour les outils dont la surface est polie. Les outils d’ouvriers et les limes, par espĂšces, dans un local sec et dans des cases. On les garnit de poussier de charbon pour les prĂ©server de l’humiditĂ©. Les clous, par espĂšce et par numĂ©ro, dans des cases. Les enclumes et bigornes, posĂ©es Ă  terre, sur des bouts de madriers. Toutes les cases, piles ou caisses, Ă©tiquetĂ©es suivant la nature des objets, de l’espĂšce, du nombre, du poids, du numĂ©ro. CHARBON DE BOIS. Le charbon de bonne qualitĂ© se consume lentement Ă  l’air, en brĂ»lant sans flamme; il n’est ni friable ni tachant; il est dur, compacte, cassant, sonore, d’un beau noir sa cassure est brillante, conchoĂŻde et irisĂ©e. Quand il n’est pas assez, cuit, il a une couleur grisĂątre; il produit une flamme blanche, se rompt difficilement, et brĂ»le avec fumĂ©e. — Trop cuit, il est d’un noir terne, moins dur, moins sonore, et semblable Ă  la braise. Le charbon exposĂ© Ă  l’air absorbe souvent de 10 Ă  20 p. 100 de son poids de gaz ou d’eau, et perd de ses qualitĂ©s il doit ĂȘtre mis Ă  couvert dans des magasins, ou tout au moins sous des hangars. Les bois les plus gĂ©nĂ©ralement employĂ©s Ă  la carbonisation, sont, parmi les bois durs, le chĂȘne, le chĂątaignier, le frĂȘne, le charme, le hĂȘtre, l'Ă©rable, l’orme; et parmi les bois tendres, le pin, le sapin rouge ou blanc, le mĂ©lĂšze, l’aune, le bouleau, le tremble, le tilleul, le peuplier, le saule. On distingue aussi les charbons durs et les charbons lĂ©gers; mais ils ne sont pas toujours rangĂ©s dans l’ordre correspondant Ă  celui des bois dont ils proviennent; leur qualitĂ© varie suivant le climat, l’exposition des arbres, leur Ăąge, les parties carbonisĂ©es, etc. — Les charbons durs sont plus denses; Ă  poids Ă©gaux, ils dĂ©veloppent la mĂȘme quantitĂ© de chaleur; mais dans le mĂȘme temps ils produisent une tempĂ©rature plus Ă©levĂ©e. On carbonise le bois, l.° en le distillant dans des vaisseaux c/os, qui laissent une issue aux vapeurs et aux gaz, et auxquels la chaleur est appliquĂ©e extĂ©rieurement; 2.° dans des fosses murĂ©es, garnies de plaques de fonte, ou dans des fourneaux , par la combustion d’une partie de la charge; 3.° en meules , oĂč la chaleur est aussi produite par la combustion d’une partie de la masse. — On obtient par la carbonisation avec le contact de l’air 16 Ă  17 p. 100 du poids du bois employĂ©, 28 Ă  40 p. 100 dans des vaisseaux clos. CHARBON DE BOIS. 209 La pesanteur spĂ©cifique du charbon varie beaucoup, suivant sa qualitĂ© et la quantitĂ© d’eau qu’il a pu absorber. Le poids moyen du mĂštre cube avec absorption moyenne, est pour un mĂ©lange de charbons durs 230 kil., pour un mĂ©lange de charbons lĂ©gers 130 kil. Le procĂ©dĂ© des meules est le plus ordinairement employĂ©. On peut quelquefois ctre obligĂ© d’y avoir recours, pour se procurer le charbon nĂ©cessaire aux travaux des parcs. Il faut prĂ©fĂ©rer le bois de 18 Ă  20 ans. La carbonisation peut se faire immĂ©diatement aprĂšs la coupe. Le bois coupĂ© depuis plus d’une annĂ©e, et qui est restĂ© exposĂ© a l’air et Ă  la pluie, ne donne que du mauvais charbon. Couper des rondins de 40 Ă  100 mi U. de diamĂštre et de 1 mĂštre Ă  l, m 50 de longueur; refendre les bĂ»ches qui sont trop fortes. Aplanir le terrain sur lequel ou veut former la meule , et qu’on nomme la faulde. Ce terrain doit ĂȘtre sec, pas trop lĂ©ger et abritĂ© du vent. Planter au milieu une perche verticale. — Former sur le sol un plancher composĂ© de bois convergeant vers le centre; mettre du menu bois dans les intervalles, sur les rayons et au centre. — Dresser autour de la perche, dans une direction presque verticale, les bĂ»ches, trĂšs-serrĂ©es, sur plusieurs Ă©tages; terminer par une calotte dont les bĂ»ches sont couchĂ©es et serrĂ©es le plus possible; mĂ©nager une galerie horizontale, au niveau du sol et aboutissant au centre. — Couvrir la meule, en commençant par le haut, de feuillages et d’une couche de 80 Ă  100 mill. de terre, que l’on arrose. Laisser en bas sans couverture un espace de 150 mill. de hauteur, afin de donner passage Ă  l’air et aux vapeurs. Retirer la perche, et mettre le feu, soit par le vide que laisse la perche, soit par la galerie horizontale que l’on a remplie de matiĂšres combustibles. — Laisser brĂ»ler jusqu’à ce que la flamme sorte au-dessus de la cheminĂ©e. Pendant cette premiĂšre partie de l’opĂ©ration il faut activer le feu, pour que l’ignition s’étende en largeur, et pour se dĂ©barrasser des vapeurs, qui plus tard pourraient causer des explosions, et qui se dĂ©gagent par l’espace non couvert au pied de la meule et par la cheminĂ©e. Boucher ensuite la cheminĂ©e avec une piĂšce de gazon , et diminuer l’espace non couvert ou mĂȘme le fermer entiĂšrement, en mĂ©nageant des soupiraux de distance en distance. — La fumĂ©e doit s’exhaler Ă©galement de tous cotĂ©s, exceptĂ© vers le sommet, oĂč on la contient et oĂč l’on empĂȘche le tirage de s’établir, surtout du cotĂ© du vent. Ne laisser que des trous ou soupiraux de distance en distance; empĂȘcher le tirage vers la calotte. — Quand la meule a suffisamment suĂ© 9 renforcer la couverture. ModĂ©rer le feu, le diriger de maniĂšre que la combustion soit Ă©gale dans toute la masse, et l’attirer toujours vers la base, en faisant des ouvertures dans des points convenables ; laisser les trous ouverts tant qu’ils exhalent une vapeur noire et Ă©paisse; les fermer dĂšs qu’elle devient lĂ©gĂšre et bleuĂątre. La carbonisation est achevĂ©e quand la flamme s’échappe par les soupiraux de la base. — Boucher alors les ouvertures, et charger la meule de terre; laisser cette terre au moins 24 heures; la renouveler ensuite; achever d’éteindre, et attendre encore 12 ou 24 heures. — Ouvrir la meule d’un cĂŽtĂ© seule- lement; faire le triage, et mettre Ă  part les fumerons. Autant que possible, former les meules avec une mĂȘme nature de bois; si 14 210 CHAPITRE Vil. MATIERES POUR LES CONSTRUCTIONS. l’on est obligĂ© de mĂȘler des bois lĂ©gers et des bois durs, mettre les premiers en dehors et daus la calotte. Les grosses meules sont plus avantageuses ; on y met jusqu’à 200 stĂšres de bois. Prix moyen des charbons de bois, 13 fr. les 100 kil. HOUILLE ET COKE. On distingue deux espĂšces de houilles, relativement Ă  leur emploi la houille grasse et la houille sĂšche ou maigre , qui prĂ©sentent l’une et l’autre plusieurs variĂ©tĂ©s. La houille grasse est lĂ©gĂšre, assez friable, trĂšs-combustible, brĂ»lant avec une flamme blanche et longue, et produisant une chaleur trĂšs-forte. Elle se gonfle et semble presque se fondre ; elle s’agglutine facilement, et laisse peu de rĂ©sidu. En s’agglutinant, elle forme en avant de la tuyĂšre une voĂ»te, sous laquelle le fer est chauffĂ© Ă©galement, et qui ne s’écroule pas lorsqu’on le retire ou qu’on le remet- ce qui est trĂšs - favorable au travail de la forge. Les houilles des environs de Saint-Etienne et de Valenciennes appartiennent Ă  cette espĂšce. La houille sĂšche ou maigre est plus lourde et plus solide ; elle se brise moins facilement; sa couleur noire est moins foncĂ©e et passe au gris de fer; sa surface et sa cassure sont souvent trĂšs-Ă©clatantes. Elle s’enflamme plus difficilement, ne gonfle presque pas au feu, ne se colle jamais, et produit une flamme bleuĂątre, accompagnĂ©e d’une fumĂ©e fĂ©tide ou Ăącre. Elle laisse plus de rĂ©sidu que la bouille grasse. Elle est ordinairement accompagnĂ©e de pyrites ou sulfures de fer, nuisibles pour le traitement des minerais de fer et poulie travail de la forge. Les environs de Marseille, d’Aix, de Toulon, de Grenoble, fournissent de la houille sĂšche. La houille n’absorbe point l’eau d’une maniĂšre nuisible; l’eau ne fait que la bonifier. — Sa pesanteur spĂ©cifique moyenne est de 1,329. On estime l’hectolitre comble Ă  100 kil. et l’hectolitre ras Ă  85 kil. Le poids du mĂštre cube varie entre 1170 et 1460 kil. Le coke est produit par la carbonisation de la bouille, qui s’opĂšre par des moyens analogues Ă  ceux qui sont employĂ©s pour carboniser le bois. Le bon coke n’est ni vitreux ni gras; il est mat dans sa cassure, et montre tout au plus un Ă©clat soyeux. Il a un aspect poreux, celluleux , et il est sonore. — La grosseur des morceaux et le peu de cendres qu’ils produisent, indiquent une bonne qualitĂ©. — Le coke, comme le charbon de bois , ne supporte pas l’eau; il peut en absorber la mĂȘme quantitĂ©. Le poids moyen de 1 mĂštre cube est 658 kil. 100 parties de houille donnent en poids 60 Ă  70 de coke, avec une augmentation de volume de 5 Ă  15 p. 100. Prix moyen des houilles, 3/50 les 100 kil. — Du coke 4 r 75 c CORDAGES 211 CORDAGES. Pour les dimensions des principaux cordages, leur force, leur poids, leur prix, etc., voyez les articles relatifs aux armements, manƓuvres de force, harnais, ponts militaires. RĂ©sistance. En nommant d le diamĂštre d’un cordage en millimĂštres, le poids capable de le rompre est exprimĂ© par 4 d* hil. On ne doit pas faire supporter aux cordages plus de la moitiĂ© de ce poids. Avant de se rompre, un cordage neuf s’alonge de y Ă  5, et son diamĂštre diminue de y Ă  — . Le goudron ne change rien Ă  la force des cordages neufs, et il la diminue avec le temps; en gĂ©nĂ©ral, les cordages blancs durent plus longtemps que les cordages goudronnĂ©s. — On doit goudronner les cordages d’ancre, parce qu’ils sont destinĂ©s Ă  ĂȘtre frĂ©quemment plongĂ©s dans l’eau. La graisse ou l’huile dont on imbibe les cordages diminue leur force sans augmenter leur durĂ©e. La nature du chanvre peut changer de plus de \ la rĂ©sistance des cordages de mĂȘme grosseur. QualitĂ©s. La couleur, quoique variable, est un indice de la qualitĂ© du chanvre. Le plus estimĂ© est gris de perle ou argentin, ensuite le verdĂątre, puis le jaune. La couleur brune dĂ©note qu’il a Ă©tĂ© trop roui, qu’il a trop fermentĂ©, qu’il y a un commencement de pourriture; des taches brunes, qu’il a Ă©tĂ© mouillĂ© et que les endroits tachĂ©s sont pourris. Il est bon qu’il ait une odeur forte; mais il faut rejeter celui qui sent le pourri, le moisi ou seulement l’échauffĂ©. Il doit ĂȘtre bien peignĂ©, souple et purgĂ© de chenevottes. — On ne prend que le premier brin pour les cordages d’ancre et les lignes de halage. On mĂȘle le second brin au premier pour les autres cordages. — Le chanvre doit ĂȘtre filĂ© fin et peu tordu; la grosseur des fils doit ĂȘtre de 9 mil!, au plus de circonfĂ©rence avec le premier brin, et de 11 Ă  15 mill. avec le premier et le second brins mĂȘlĂ©s. Un cordage est dĂ©fectueux lorsque les torons sont d’inĂ©gales grosseurs ou inĂ©galement tordus, lorsqu’il parait cotonneux sans avoir servi, ou qu’on trouve des esquilles de chenevottes, ce qui dĂ©note que le chanvre n’a pas Ă©tĂ© bien peignĂ©. Commettage. On commet en aussiĂšre avec des torons composĂ©s chacun d’un certain nombre de fils, en grelin avec 3 ou 4 aussiĂšres . Les cordages en aus- stĂšre ne sont commis qu’une fois; ceux en grelin le sont deux fois. Un cordage est commis au tiers , au quart , c’est-Ă -dire qu’il est plus court de §‱, \ que les torons tendus. On mesure la quantitĂ© dont un cordage est commis, en formant un triangle rectangle, dont un des petits cĂŽtĂ©s est la hauteur, comptĂ©e parallĂšlement a Taxe , de la rĂ©volution complĂšte d’un toron, et Vautre la circonfĂ©rence du cordage dĂ©veloppĂ©e; l’hypothĂ©nuse reprĂ©sente la longueur primitive du toron, le premier petit cĂŽtĂ© la longueur actuelle; la diffĂ©rence entre ces deux longueurs est la quantitĂ© dont le cordage est commis. Les cordages de l’artillerie sont commis au quart. Il faut qu’ils soient tordus Ă©galement dans toute Leur longueur; que les fils et les torons aient une grosseur et une tension uniformes. J/Ăąme que l’on met quelquefois dans un cordage, ne sert qu’à faciliter le commettage des torons. On 11 ’en met pas aux cordages de l’artillerie. 212 CHAPITRE VII. MATIÈRES POUR LES CONSTRUCTIONS. Épissure. RĂ©union de deux bouls de cordage sans nƓud PI. 19. Epissoir , morceau de fer arrondi et courbĂ© qui se termine en pointe. Epissure courte. DĂ©cordez 100 ou 200 mill. de chacun des bouts que vous voulez unir; enfourchez les torons dĂ©cordĂ©s de maniĂšre que ces cordages se touchent au point oĂč les torons cessent d’ĂȘtre rĂ©unis, et que les torons d’un cordage sĂ©parent ceux de l’autre. Tenant dans la main gauche le bout de l’un des cordages, les torons dĂ©cordĂ©s en avant, faites croiser chaque toron de ce bout sur le toron qui est Ă  sa gauche, et qui appartient au 2.' cordage, et faites passer, au moyen de l’épissoir, le mĂȘme toron du premier bout, sous le toron qui est Ă  sa gauche et qui appartient au 2. c cordage. Tirez fortement sur chaque toron passĂ© sous un autre. OpĂ©rez de mĂȘme avec les torons du second cordage. Pour donner plus de force Ă  l’épissure, passez de nouveau chaque toron sur celui qui est Ă  sa gauche et sous celui qui est Ă  la gauche de ce dernier. Coupez le9 bouts excĂ©dants. Epissure longue . Se fait lorsque le cordage doit passer dans une poulie; l’épissure courte serait trop grosse. DĂ©cordez environ 500 mill. des cordages; enfourchez comme pour l’épissure courte. DĂ©cordez un des torons d’un cordage, et remplacez-le par celui du 2. e cordage, qui se prĂ©sente naturellement; croisez le bout de ce dernier toron sur le toron qui a Ă©tĂ© remplacĂ©, et faites- les passer sous les torons voisins. Remplacez de mĂȘme chaque autre toron d’un des cordages par un toron de l’autre cordage. Coupez les bouts excĂ©dants. En magasin. Les cordages doivent ĂȘtre placĂ©s dans les Ă©tages supĂ©rieurs, roulĂ©s et Ă©tiquetĂ©s; les gros cordages, empilĂ©s sur des chantiers assez Ă©levĂ©s pour laisser un libre passage Ă  l’air; les menus cordages, suspendus au plafond ou Ă  des chevilles. Les cordages ne doivent ĂȘtre roulĂ©s que lorsqu’ils sont bien secs; on doit les dĂ©rouler tous les ans et les Ă©tendre pendant quelques jours au retour de la belle saison. Les cordages conservĂ©s trop longtemps en magasin perdent de leur force. GOUDRON. On le retire des bois rĂ©sineux lorsque, par Ă©coulement naturel ou par incision , ils ne fournissent plus de tĂ©rĂ©benthine. — On les abat et on les brĂ»le, Ă  peu prĂšs comme pour en faire du charbon. — La tĂ©rĂ©benthine s’écoule peu Ă  peu du bois, abandonne une partie de son essence, se rassemble sur l’aire du fourneau, s’altĂšre, se colore en noir, se sĂ©pare de l’eau et de l’acide acĂ©tique que peut former le bois et se transforme en goudron. Le goudron doit ĂȘtre coulant, de consistance sirupeuse , transparent et d’une couleur rougeĂątre. Il a une odeur forte, qui lui est particuliĂšre. On le rend plus fluide en le faisant chauffer, ou en y mĂȘlant un peu d’huile de tĂ©rĂ©benthine. Il brĂ»le avec une flamme trĂšs-vive, et laisse un charbon sec et lĂ©ger.— Dans le commerce il est souvent mĂ©langĂ© d’eau. On le purifie en le faisant cuire dans une chaudiĂšre en fer et en le dĂ©cantant, aprĂšs lavoir tenu pendant quelque temps en fusion tranquille; on vaporise ainsi l’eau et l’acide pyroligneux , et l’on sĂ©pare les matiĂšres terreuses- Il sert Ă  enduire les bois qui ne doivent pas plonger dans l’eau et les cordages. GOUDRON. 213 Le brai gras est un mĂ©lange par parties Ă©gales de goudron , de colophane brai sec, arcanson et de poix grasse, cuits ensemble dans une chaudiĂšre en fonte; il devient solide en se refroidissant; pressĂ© entre les doigts, il est adhĂ©rent et tenace; il s’amollit promptement Ă  la chaleur de la main. La transparence et la duretĂ© sont des indices de bonne qualitĂ©. Il sert pour enduire les bois plongĂ©s dans l’eau. Pour appliquer le brai gras ou le goudron, on le fait fondre, et on l’étend avec une grosse brosse, appelĂ©e guipoit , faite avec des morceaux d Ă©toffĂ© de laine clouĂ©s au bout d’un manche. —‱ L’opĂ©ration se fait pendant un temps sec. L e galipot ou rĂ©sine blanche , la rĂ©sine jaune , la colophane ou brai sec , la poix noire , mĂ©langĂ©e avec des matiĂšres grasses, peuvent supplĂ©er le brai gras. On obtient une espĂšce de brai gras en faisant cuire ensemble dans une chaudiĂšre, deux parties de rĂ©sine, ou de brai sec avec une partie de suif ou de graisse; si l’on se sert d’huile, on en met moins que de suif. On emploie encore le bitume ou goudron minĂ©ral seul ou combinĂ© avec le goudron vĂ©gĂ©tal. Le colthar provient de la distillation de la houille pour obtenir le gaz Ă  Ă©clairer. Il sert pour enduire les bouches Ă  feu en fer , les flasques d’affĂ»ts de mortiers, les projectiles, les parties en fer des outils Ă  pionniers et autres gros outils, etc. 217 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, APPROVISIONNEMENTS, OUTILS, ETC. - POIDS DES AFFUTS ET VOITURES CHARGÉES. SOMMAIRE. Munitions de campagne Tableau du chargement des coffres, caissons et caisses Ă  munitions. — Poids des affĂ»ts, caissons et caisses, chargĂ©s. — DĂ©tails du chargement des coffres et caisses. — Caisse pour le transport des capsules de guerre. — DĂ©chargement des coffres et caisses-... 217 Outils, approvisionnements, rechanges Chariot de batterie affectĂ© au matĂ©riel Avant-train. — ArriĂšre- train, mod. 1837, mod. 1833. — Coffre d’approvisionnements .... 223 Chariot de batterie affectĂ© au harnachement. 226 Forges destinĂ©esĂ  l’entretien du matĂ©riel des batteries, parcs de campagne, Ă©quipages de siĂšge. — Coffre de supplĂ©ment d’outils d’ouvriers en fer. 227 Forge destinĂ©e au ferrage des chevaux . 231 Caisses d’outils d’ouvriers en bois pour parcs de campagne et Ă©quipage de siĂšge. 231 Coffre d’outils Forge portative. — Caisses de transport. — Sacoche Ă  charbon. — Outils d’ouvriers en bois, approvisionnements et rechanges pour une batterie de Chariot de parc et charrette de siĂšge. 239 AffĂ»ts de siĂšge et chariot porte-corps . 239 MUNITIONS DE CAMPAGNE. du coffre Ă  munitions 1 pour Chargement Cartouches Ă  boulet. Obus cart. Ă  obus pour obusier 4 24 36 s = s 2 - G 6 6 6 6 s = s 2 - s = s a * i5oo s s - = 23 32 4 i5 22 588o 78 4o V 84„ 8 IOoO 69 96 44 66 2 i56o 23520 s s k. k. k. k. k. k. k. k. k. k. 0 6 4 >4 >3 2 1 j i,ĂŻf S 210 2u5 222 2 228 253 3o5 3 Ü 5 4o,75 38,7 5 218 287 3o4 3io 310 335 38 7 387 4n Ü73 66 S70 » 685 10 = 762 2127 1776 21 38 84,00 4 3,00 4 o,85 4 0,75 2 i,8o 2,00 3 0 2,20 4 ,n° 2 1,80 6 3,6o ÎOO 4,00 = 70,00 ! ĂŻ4,0 1 i,3o I 4o,oo CHARGEMENT. Sur le fond, contre les a cĂŽtĂ©s, les essieux en ded. des flĂšches. Cases formĂ©es par la planche porte-serpes. Sous le milieu de la caisse intĂ©rieure, la manivelle en arriĂšre. Sur le fond, entre les flĂšches et les essieux. Sur les manches, entrela caisse int. cl le derriĂšre du chariot. Sur les rais, contre le derriĂšre de la caisse. Entre les jantes et le derriĂšre du chariot. Sur les flĂšches, contre les manches de serpe. Case de droite de la caisse intĂ©rieure. Case de derriĂšre d'idem, Ă  gauche des tĂštes d’écouvillons- Cases de derriĂšre, Ă  gauche des entonnoirs. Case Ă©troite dn milieu. Idem. Au fond de la case de devant. Dans la mĂȘme case. Sur les supports de timon. Dans des sacs Ăš terre, sur les jantes. Contre la caisse, sur les sacs. Au mil. de la ridelle du faĂźte, attachĂ©e par a courroies Ă  boucle. CĂŽtĂ© extĂ©rieur de droite du chariot. ArriĂšre-train du chariot affectĂ© au matĂ©riel, mod. 1833. Coffre d'approvisionnements. Le mĂȘme que celui d’outils tranchants voyez page 235 avec les garnitures intĂ©rieures suivantes Garnitures du coffre peuplier ou sapin. 1 liteau porte-serpes et 2 tasseaux ; le liteau, fixĂ© contre le bout de droite par 4 clous d’épingle et 2 vis Ă  bois n.° 3^ les tasseaux, sous le liteau Ă  fleur des bouts, retenus par les mĂȘmes clous et vis.— 3 sĂ©parations , perpendiculaires aux cĂŽtĂ©s, formant 4 cases; retenues par des liteaux , exceptĂ© dans la 2. c case, oĂč ils sont remplacĂ©s par des planchettes , appliquĂ©es debout contre les cĂŽtĂ©s, chacune par 6 clous d’épingle. — 1 boite Ă  chandelles , reposant sur les planchettes de la 2. e case 2 bouts et 2 cĂŽtĂ©s , assemblĂ©s Ă  queues d’aronde collĂ©es; 1 fond , em- brevĂ© et fixĂ© par des clous d’épingle 1 couvercle , assemblĂ© Ă  coulisse avec les cĂŽtĂ©s et l’un des bouts; dimensions extĂ©rieures longueur 310 mill., largeur 110 mill.; hauteur 150 mill.; Ă©paisseur des bois 11 mill. — Poids du coffre 32, k 5G, des garnitures 5, k 50. Caisse a charbon. Bois chĂȘne. Assemblage et dimensions comme au coffre d’outils tranchants, exceptĂ© la hauteur, qui n’est que de 500 miU. Pas de couvercle. — Fer. 4 Ă©querres d’angles , T. 5; celles du mĂȘme coffre, raccourcies, appliquĂ©es chacune seulement par 14 vis Ă  bois n.° 5. — 2 bandelettes Ă  anneau , F. P. 23; celles du mĂȘme coffre et appliquĂ©es de mĂȘme, exceptĂ© que le bout repliĂ© sous le fond n’est pas encastrĂ©. — 2 bandelettes de fond , T. 5 ,‱ enveloppant le fond et la partie infĂ©rieure des cĂŽtĂ©s, appliquĂ©es chacune par 8 vis Ă  lois n.° 5. 15 226 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. Coffre Tapprovisionnem.. Serpes. Tire-fusĂ©es. ‱ .. Vis de pointage. Chasse-fusĂ©es. Maillets chasse-fusĂ©es. ‱.. TĂąte» d’écouvillons. Lanternes Ă  Ă©clairer,..... BoĂźte avec 24 chandelles. ‱ Entonnoirs.*. Mesures Ă  poudre.. Cord- degĂ  10 mill. met. Rcfouloirs. MĂšche Ă  canon mĂštres. ‱ Caisse Ă  charbon.. 6 12 6 6 4 4 3o 6 00 FlĂšches en blanc. 2 — ferrĂ©e.. Montants de fourragĂšre... Épars d'idem . Boute-feu. Man ch. de pelles et pioches — dĂ©bĂąches. — de marteaux. — de porte-lances ... Bais. VolĂ©es. Jantes. 4 8 ia 6 8 12 4° 2 a 4 Scie tournante. / k. 38,oo 5,4° 4>7° i,8o 3,6o 4,5o o,85 0,75 6,00 4,oo 175,00 60,00 4o,oo 9,00 7,00 2,00 1 3,oo 10,00 G,oo 2,40 o4,oo 20,00 135,oo i,3o CHARGEMENT. I Dans le fond du chariot, contre le devant et le cĂŽtĂ© gauche, le moraillon Ă  droite. Dans leur liteau. Au fond de la i, re case dn coffre, debout. — la manivelle en dessous. — dans les vides avec de l’étoupe. Debout sur les maillets et chasse-fusĂ©es, les soies en dessus. 2. e case, au fond, avec de l’étoupe. — sur les planchettes* 3. e case du coffre, avec de l’étoupe. 4- e case du coffre, 2 debout, 4 couchĂ©s. Au dessus des 2. c , 3. e et 4* e cases. Au fond du chariot, contre le devant et le cĂŽtĂ© droit. L’une sur l’autre ou fond, entre le coffre et la caisse, un bout contre le derriĂšre du chariot. Le dessous sur les flĂšches en blanc, la lunette contre le derriĂšre du chariot. 4 rais l’un sur l’autre et 2 debout contre le devant du chariot; i 2 sur la flĂšche, entre le coffre et la caisse; 4 entre les cĂŽtĂ©s du chariot etles jantes; 14, pĂȘle-mĂȘle avec les manches d’outils, etc., de chaque cĂŽtĂ© des flĂšches. Sur la flĂšche ferrĂ©e, un bout contre le derriĂšre du chariot. Sur les rais et les manches, sur 2 de haut-,la concav. en dessus. Contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur de droite, attachĂ©e par son montant aux 1 . er et 2. e ranchets, avec de la ficelle passĂ©e entre les planches de cĂŽtĂ©, la lame en dessus. Chariot mod. 1827. Chariot mod. 1833. Poids , du d de chargement] ,, atril , ie _ train du coffre Garnit, et caisse int... i3,ooĂź k. d’avant- Outils.. 4^88/ 238,68 train. Approv. et rechanges. 178,80; Garnitures et caisse... 16,00 Outils. 6,701 Approv. et rechanges.. 554,601 Charg/de la fourrag.. 577,30 MĂȘme chargement. k. Coffre d’approv. chargĂ©. 81,60 Caisse Ă  charbon. 175,00 Bois de rechange, etc.. 409,70 Charg. delĂ  fourragĂšre. J25 ,oo k. a38,68 79'.3“ Total. Poids du chariot montĂ© roues, et coffre vide. ‱— du chariot ch. n. comp. le cli. de la fourrag.. 815,98 $ 85 ,00 i801,00 Total. 1029,98 .;. 10/5,00 Compris le charg. delĂ  fourrag. so45,oo Chariot affectĂ© au harnachement , mod. 1833. Chargement du coffre de lavant-trajn. 14 sacs Ă  charge, Ă  plat, formant 2 piles de 7 de hauteur. — 8 sacs Ă  Ă©toupilles et 8 Ă©tuis Ă  lances , entre les 3. e et 4. e sacs Ă  charge de chaque pile. Chargement de l’arriĂšre-train. 2 essieux , sous le fond du chariot, Tune des fusĂ©es dans la lunette porte-essieu de rechange, l’autre sur le corps d’essieu en bois. — 1 prĂ©lat , dans le chariot. Les objets d’entretien et rechanges du harnachement ; les harnais des chevaux morts ou malades , jusqu’à ce qu’on puisse les dĂ©poser en lieu convenable.— On peut charger 16 harnais complets , sans que l’élĂ©vation du chargement l’empĂȘche d’ĂȘtre entiĂšrement couvert par la toile prĂ©lat. Les accessoires du collier Ă©tant troussĂ©s et arrĂȘtĂ©s par les courroies trousse-harnais, former 4 piles, chacune de 4 colliers posĂ©s Ă  plat, les attĂšles en dessus, la longueur du collier dans le sens de la largeur du chariot, la verge et le sommier placĂ©s alternativement Ă  droite et Ă  gauche- les garnitures de tĂȘte, les surfaix, etc., dans les ouvertures des colliers ; 2 selles sur chaque pile de colliers, leur longueur dans le sens de celle du chariot, un quartier engagĂ© entre le cĂŽtĂ© du chariot et les colliers, l’autre Ă  plat sur les colliers j les schabraques pliĂ©es sur les selles ; OUTILS, APPROVISIONNEMENTS, RECHANGES, ETC. 227 les parties dĂ©tachĂ©es des harnais et les objets de bourrelerie logĂ©s Ă  mesure dans les espaces vides. Forge PI. 14. 2 forges sont affectĂ©es Ă  chaque batterie de campagne l’une est destinĂ©e Ă  l’entretien du matĂ©riel* son chargement se compose d’outils d’ouvriers en fer, d’objets d’approvisionnement et de rechange- l’autre est spĂ©cialement destinĂ©e au ferrage des chevaux. 4 forges et i coffre de supplĂ©ment d’outils d’ouvriers en fer sont affectĂ©s Ă  une demi-compagnie d’ouvriers, employĂ©s Ă  un parc de campagne ou Ă  un Ă©quipage de siĂšge; les outils portĂ©s par les 4 forges et par le coffre de supplĂ©ment, suffisent pour outiller 6 forges dans des Ă©tablissements tels qu’on en forme en campagne. Forges destinĂ©es Ă  l’entretien du matĂ©riel. Les garnitures des coffres et la disposition du chargement sont les mĂȘmes pour les batteries, les parcs de campagne et les Ă©quipages de siĂšge. Un certain nombre d’articles du chargement diffĂšrent seulement par le nombre, la qualitĂ© ou l’espĂšce des objets. Garnitures du coffre de l’avant-train. Bois chĂȘne. 4 liteaux , fixĂ©s sur les bouts du coffre, chacun par 5 forts clous d’épingle , et soutenant les bouts de la caisse aux menus objets; les 2 liteaux du fond placĂ©s de maniĂšre que le dessus de la caisse se trouve de 3 Ă  6 mill. au-dessous du couvercle, lorsqu’il est fermĂ©. — Fer. t bride porte -triple - dĂ©cimĂštre , appliquĂ©e par 2 vis Ă  bois n-° 3 sur le cĂŽtĂ© de devant et Ă  droite du coffre. — 1 crochet porte- calibre de forge , appliquĂ© sur le cĂŽtĂ© de devant et Ă  gauche par 2 vis Ă  bois n.° 3. Caisse aux menus objets. Bois chĂȘne. 2 cotĂ©s et 2 bouts , assemblĂ©s Ă  queue d’aronde collĂ©e. — 1 fond , embrevĂ© et fixĂ© par 22 clous d’épingle , dont 18 sur les cĂŽtĂ©s et 4 sur les bouts. — Fer. 1 bandelette de dessous , T. 4, appliquĂ©e sur le dessous et les cĂŽtĂ©s au milieu de la longueur par 5 vis a bois n.° 3.— Dimensions extĂ©rieures longueur 1,040 mill., largeur 170 mill., hauteur 153 mill.; Ă©paisseur des bois 20 mill. DivisĂ©e en 5 cases par des sĂ©parations chĂȘne ou orme, dont les bouts sont retenus par des entailles. Garnitures du coffre de l’arriĂšre-train. Bois orme ou noyer, sauf les exceptions. Avant de garnir le coffre, il faut enlever la grande sĂ©paration et ses coulisses pour la rapprocher de 10 mill. vers le devant du coffre; la largeur de la case de derriĂšre est alors de 130 mill. Case de derriĂšre. 1 petite sĂ©paration , placĂ©e Ă  gauche, retenue par des liteaux et par la planche porte-limes. — 3 liteaux d’idem , fixĂ©s sur le cĂŽtĂ© du coffre et sur la grande sĂ©paration, chacun par 3 chus d’épingle. — 1 planche porte-limes , fixĂ©e sur la grande sĂ©paration par 12 forts clous d’épingle ; son bout de gauche touche la petite sĂ©paration et tient lieu de quatriĂšme liteau. 12 cases inclinĂ©es sont formĂ©es par des liteaux orme, fixĂ©s sous la planche, chacun par 2 clous d’épingle. Case de devant. 1 planche porte- Ă©querre , placĂ©e Ă  gauche, retenue par 3 liteaux et 1 liteau porte-haches et tariĂšres ; les trois premiers fixĂ©s sur la grande sĂ©paration et sur le cĂŽtĂ© du coffre chacun par 3 clous d’épingle ; le dernier sur le cĂŽtĂ© du coffre par 4 clous d’épingle. — 1 planche porte-ciseaux orme ou peuplier, CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. 228 fixĂ©e sur le bout de gauche par G clous d'Ă©pingle. — 1 bout de liteau arrĂȘt de tariĂšres , sur le devant Ă  droite, fixĂ© par 2 clous d’épingle. — 1 tasseau porte, tarauds y fixĂ© sur le bout de droite par 4 clous d’épingle. — Fer. PiĂšces appliquĂ©es chacune par 2 vis Ă  bois n.° 4 t crochet porte-tariĂšres et 1 crochet porte- manche de hache , sur le cotĂ© de devant Ă  droite; 1 bride porte-manche d'essette , sur le devant de la grande sĂ©paration Ă  droite; toutes les arĂȘtes arrondies. CHARGEMENT DU COFFRE DE L AVANT-TRAJN. APPROVISIONNEMENTS ET Fct carrĂ© n. os 3,4, 5, 6. Fetiton pour clous. Fil de fer en bottes , n. os t, a, 3 et 4* Crocliet et sa chevillette. Cheville - ouvriĂšre. . Liens doubles de jante. — simples d'idem .. — de ilĂšche de caisson,. — de timon. Sus-bande. Ecrous n.° i. — n.° *. — n.° 3. — n.° 4. — n.° 5. Rosettes n.° .. — n.° o. — n.° 3. — n.°4. — n.° 5. Clous A n.° .. — n.° i . Clous n.° . . — n °2 . — n.° 3. Caboches... Manchons de support de timon. Rondelles d'idem . Clavettes de sus-bandes. — d’arrĂȘtoirsde coffre Ă  tnun — de manch. tim. Diable. GlouiĂšre de boulons n.° 3.. — — n.° 4. — — n.° 5 et de cercl. — de clous n. os 2 et 3 .... — — n. 08 1 , 2 et 3.. — — rivĂ©s n.° s 2 et 3.. ‱‱ — — — n. os i, 2 et 3 .. Clef d’écrous, Ă  2 fourches. Ciseaux Ă  froid. Tire-cercles. Ëtampes dĂ©boulons de cercle de roue Chasses carrĂ©es... — rondes. Marteaux Ă  devant. — 'n main. — dit rivoir. Mouillette. Palette..... Pereoir. Poinçons ronds. — carrĂ©. — plats. — Ă  main, ronds.. — — carrĂ©. — — plat. Ratissette. atterie. Parc dccamp. Eqi de k. k. 6o,00 l4o,0O * * = i =s 20,00 SS 18,00 S j 3,15 1 i 3 ,1 5 a * 4,00 2 s SS SS 2 > 6,00 4 4,00 4 .,44 2 .44 s s B s 2 3,3 0 s s a s s ~ s 6 5 t,4» 6 1,42 2 o,84 8 8 6 0,96 16 24 4 1,10 24 1,10 12 S s ss s 4 4 0,9° 4 0,90 5 0,24 6 0,24 6 2 0,28 10 0,25 t 5 0 0,10 20 0,10 10 * SS 1,00 = * 1,00 = 1,00 s = 2,00 * 2,00 a 2,00 » 3,00 s s o, 5 o s o,7& s 2 1,60 2 1,60 a 2 0,24 2 0,24 » 4 o, 5 o 4 0,10 6 6 0,42 6 0,42 a 2 0,22 4 o .44 = 20,00 20,00 j 1 3 ,oo ! 3,00 1 1 2,80 2 5,60 2 9. 4,8o 2 4,80 2 2 3460 S s s s s 3 5 , 4 o 3 2 3,66 s s a - s 3 b,bo 3 3,00 1 3 ,oo 1 2 0,60 3 3 3 3 , 5 o 3 3 , 5 o 3 2 3,20 2 3,20 2 2 4,oo 2 4,00 2 2 3 ,oo 2 3 ,oo 2 ? 9,00 2 9,00 2 .,4» 1 i,4o 0,7c 0,7 c i, 4 c .,40 0,9c 0,9c 2,0c 2,00 3,2c . 4,8c 3 1,6c 2 3,2c 2 j,6t 2 3,2c 2 2,0 2,8c 3 0,2 4 ° 4 ,oo Dans le fond du coffre. Sur le fer carrĂ©, contre le dev. Sur le fer carrĂ©, contre le derriĂšre et le bout de gauche. Sur le fer carrĂ©, contre le derriĂšre, Ă  droite du crochet- cheville-ouvriĂšre. , Dans une des petites cases de la caisse. a ,oo t Dans deux des petites cases de la 2,00 1 caisse. °>9° { Dansla case du mil. de la caisse. 20,00 3,oo 5,6o 4,80 5 , 4 ° 9,00 i, 4 o Les outils se placent pĂȘle-mĂȘle au-dessus des approvisionnements et rechanges, les plus lourds en dessous, Ă  l’exception de ceux dont la place particuliĂšre est marquĂ©e. OUTILS, APPROVISIONMiMLNTS , RliCHANGKS , ETC. 229 Tisonnier. Tourue-Ă -gauchc.. Tenailles droites. “ Ă  crochets dr., ĂźuĂąch. rei — Ă  boulons. — ronde, pour liens. Tricoise. Tranches, dont i u gouge. Triple-dĂ©cimĂštre Ă  poignĂ©e. Calibre de forge Ă  entailles. Limes plates, de i au paquet. — — dite carreau. Calibre percĂ© de 5 trous. Compas. Pointe Ă  tracer. Equerre simple , en fer. FiliĂšre pour boulons n. 08 2 et 3 .. . — n. os 4 et 5 .... 1 k. l, 00 J k. l, 00 2 4ÂŁo 2 4 ,6o 2 3 5,oo 4 6,80 4 1 a,00 I 2,00 t 1 2,20 i 2*2j I ,3o 1 2 1,60 3 2,40 3 t 2,00 1 2,00 1 1 0,40 i o, 4 ° 0,60 1 1 0,60 1 i 1 o,o3 1 o,o3 o,5o 1 1 o,J>o 1 1 1 4 , to 1 4 ->" \,ç5 t 1,75 , i ,oo 4 , 6 o 6,8o 2,00 2,2o i,3o i, 5 o 8,45 °, 7 o o,t5 2,40 2,00 J? 4 o Dans sa bride. À son crochet et dans la bride po rtc-tri pie-dĂ©cimĂštre. 0 tio l ^ ans casc du mil. de la caisse. 0 ,u 3 i o, 5 o 4,io Danslcs entailles, au-dessusdes ',75 j sĂ©parations. CHARGEMENT DE L ARRIERE-TRAIN. APPROVISIONNEMENTS ET RECRANGES. Acier. Bidon Ă  huile. Rondelles d’ëpaul. de bout d'essieu. Liens de rais. Crampons de boĂźte de roue. Clous de bandes de roue. — rivĂ©s n. 08 2 et 3 . Esses d’essieu. Visa bois n . 08 2 ,3 et 4 douzaines. Outils. Batterie. de Parc camp. k. k. = 5 ,oo = 8,00 1 i ,00 1 1,00 20 9 ’ 7 ° 20 9 ’ 7 ° i 5 10 i, 5 u = 6 1,27 - 3 ,oo - 3 , 5 o 24 6,84 24 6,84 9 o, 5 ç 6 o ,36 Équipage de siĂšge. k. 8,00 16, 5 o 1,96 1,80 8,00 3 , 5 o 10,90 Au fond de la casc de derriĂšre du coffre, de eliaque cĂŽtĂ© de l’étau. Dans sa casr. PĂȘle-mĂȘle dans le fond de la case de devant. 1, Bigorne avec son bloc. Etau Ă  griffes.. Ciseaux Ă  froid. Poinçons Ă  main , ronds 1 — — carrĂ©si — — plats 1 Pointeau. Tenaille Ă  chanfrein. Dans la petite case de gauche, au-dessous de l’essette, dans du papier, par paquets ficelĂ©s, es mĂȘmes pour les forges de batterie, de parc de campagne et d’équipage de siĂšge- k. [ Sur l’ĂȘtre de la forge. Au fond de la case de derriĂšre du coffre, Ă  droite, la tĂȘte de la vis en dessus. Limes plates, de 2 au paquet. — demi-rondes, idem.... — triangulaires. — dites tiers-points. Triple-dĂ©cimĂštre. Manches de limes. Peigne Ă  vĂ©rifier les tarands.. Pied de biche. Clefs d’écrous, Ăč 2 fourches.. Tricoise. Marteau Ă  main.. — ditrivoir. Repoussoirs. Manche de tariĂšre. TariĂšres.. Tarauds d’écrous. Ciseau Ă  planche. Amorçoir. Compas. Pointe Ă  tracer. Equerre Ă  chapeau. Essetlo. Hache Ă  tĂšte . 63 ,oo 25,oo i o>8o 0,87 o ,45 o,*o 0,1 5 i ,35 i,flo 0,76 0,62 0,^0 0,4 i> 4 o 0,70 0,80 o, 5 o 1. 5 0 0,Çu 0,38 0,70 0,4 o 0,02 0,4° Entre l'Ă©tau et la sĂ«par. de la case du bidon Ă  huile. Dans les cases de la planche porte-limes- PĂȘle-mĂȘle dans la case de derriĂšre, sur les outils. Entre le bidon et sa sĂ©paration. PĂȘle-mĂȘle au fond de lit grande case de devant , les clefs d’écrous, marteaux, repoussoirs, manche de tariĂšre en dessus. Grande case de devant, Ă  leur liteau et crochet. Dans les trous de leur tasseau. Dans la planche porte-cĂźseauv, contre la grande sĂ©paration, Ă  la suite l’un de l’autre. Dans une entaille au-dessus de la sĂ©paration de la case de devant. Le manche dans sa bride et dans l’entaille du dessus de la planche porte-Ă©querre. Le manche Ă  son crochet et Ă  son liteau; le taillant entre le bout de la planche porte-ciseaux et le devant du coffre. 1 Poinçons pour batterie. 3 i,oo 1 de chaque espĂšci 230 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. FORGE. ! du coffre [Garnitures et caisse aux menus objets. de 8,94 i 33,88 i 33,88 218,21 a 12,35 ai 4,63 2,80 2,80 2,80 58 ,o 5 58 , 9 . 58 ,g ' a8 ,35 33,17 5.,9Ăź 3 oo,oo 3 oo,oo 300,00”! 731,85 ? 45 ,G. 767,64 1084,00 1084,00 1084,00 7>5o 7,5o 7>5o i 8 a 3 18^7 i 85 p Coffre de supplĂ©ment d'outils d'ouvriers en fer . Le mĂȘme que celui d’outils tranchants voy. p. 235, moins les garnitures intĂ©rieures. Se place sur le devant d’un chariot de parc chargĂ© d’objets d’approvisionnement; est Ă©levĂ© au moyen de piĂšces de bois, de maniĂšre que les anneaux des bandelettes de poignĂ©es soient vis-Ă -vis de l’inlervalle qui sĂ©pare les ridelles des planches des cotĂ©s du chariot. Etaux de serrurier, k pied. 2 k. 10000 Enclume de cloutier. 1 12,00 Tas d’idem. 1 20,00 Vis de pointage. i 5,20 Tas de chaudronnier. j I 0,00 CloiuĂšres de boulons et de clous de cercles. 2 3,70 — de clous An. oa 1, 2... 2 3,00 — de clous n. os t, 2, 3 , 4 - 4 6,00 — de cl. riv. n. 08 1,2, 3 , 4 - 4 6,60 Ciseau de cloutier. 1,60 Ëtampcs de tĂȘtes de clous. 2 0,90 Pince, petite. 1 0,20 Tenaille, petite......... 1 1,00 Tranche Ă  froid. i i, 4 o Mart. Ă dev.,Ă manch. court 1 3 , 5 o — Ă  main, de cloutier.. 1 .,75 Cisaille de serrurier. 1 1,00 — de chaudronnier.. 1 1,00 Cisean Ă  froid. 1 U, 55 Fer Ă  souder. 1 1,00 Grattoir... 1 0,43 Marteau fendu...... 1 0,90 Masse Ă  main. 1 i, 5 o Poinçons. 2 0,60 Rivoir. 1 0,60 Tisonnier . 1 0,60 FiliĂšre Ă  coussin., p. boni. n. 08 i et 2, et 4 tarauds. , 8 , 5 o Burins. 10 1,00 Soufflet. 1 1,60 Limes plates , de 1 au paq.. 4 3,20 — de 2 idem . 5 2,38 — dite carreau. 1 2,00 — triangulaires . 4 1,24 — dites tiers-points.. ‱ 4 o, 4 o — demi-rondes, 2 au p. 3 ...4 — bĂątardes pi., Ă  main. 6 l,l4 — — demi-rondes. 2 o, 3 o Archet . ! o ,55 Boite Ă  forer . 1 o ,35 Conscience . x 1,00 Forets divers . 1 0 0,1 5 Su6-bandcs . 2 3 ,oo CHARGEMENT. Les Ă©taux contre le devant et le derriĂšre, la tĂšte contre le mĂȘme bout, le bouton sur le fond — l’cnclume Ă  plat entre les pieds, le tas entre les tĂȘtes des Ă©taux , contre les bouts du coffre — la vis sur le tas, la manivelle entre les pieds des Ă©taux. Sur le tas de cloutier. Dans les vides, eutre les autres outils. PĂȘle-mĂȘle, au-dessus des gros outils. PlacĂ©s dans l’ordre du tableau sur les prĂ©cĂ©dents, la filiĂšre et les tarauds enveloppĂ©s d’étoupe ou vieux linge, ficelĂ©s; les autres outils garnis d’étoupe ou de copeaux, principalement le soufflet. Poids du chargement. ai 3 kil. — du coffre chargĂ©. ?. 45 , 5 o OUTILS, APPROVISIONNEMENTS, RECHANGES, ETC. 231 Forge destinĂ©e au ferrage des chevaux. Le charbon dans sa caisse. — La bigorne et son bloc sur l’ñtre de La forge. — Les outils dans la case de devant du coffre de l’arriĂšre-train. — Clous Ă  cheval dans la case de derriĂšre*, fers Ă  cheval et fer en barres dans le coffre de l’avant-train. L’approvisionnement en clous et fers doit ĂȘtre rĂ©glĂ© de maniĂšre Ă  ne pas dĂ©passer 50 kil. pour les clous et 300 kil. pour les fers. Il est fait par l’administration des corps. Caisse d’outils d’ouvriers en bois pour parcs de campagne et Ă©quipage de siĂšge. Deux caisses, dĂ©signĂ©es A et B, et ne diffĂ©rant que par leurs garnitures intĂ©rieures, contiennent ensemble la moitiĂ© des outils d’ouvriers en bois nĂ©cessaires Ă  une demi-compagnie; deux autres caisses contenant Les mĂȘmes objets moins ceux qui sont marquĂ©s d’un astĂ©risque *, complĂštent la totalitĂ© de ces outils. Les quatre caisses se placent sur un chariot de parc; les caisses A , Ă  cĂŽtĂ© l’une de l’autre, touchant le hayon de devant par un bout et les cĂŽtĂ©s du chariot par le devant; les caisses B , de mĂȘme, sur le derriĂšre du chariot. On place des bois de rechange entre les bouts et les cĂŽtĂ©s des caisses, pour les maintenir Ă  leur position. Bots. 2 bouts et 2 cotĂ©s peuplier ou sapin, assemblĂ©s Ă  queue d’aronde collĂ©e. — 1 fond idem, embrevĂ©, fixĂ© par 40 clous d’épingle , 8 sur les bouts et 32 sur les cĂŽtĂ©s. — 1 couvercle idem et 2 emboĂźtures ornie ou noyer, assemblĂ©es avec les bouts du couvercle Ă  onglets, rainure et languette et Ă  trois tenons collĂ©s et chevillĂ©s. Fer. 4 Ă©querres d’angles , T. 4, appliquĂ©es chacune par 10 vis Ă  bois n.° 4. —‱2 poignĂ©es des bouts , B- H. 3. — 2 bandelettes a anneau , F. P . 23; les poignĂ©es placĂ©es dans les anneaux; les bandelettes appliquĂ©es sur les bouts de la caisse chacune par 1 clou rivĂ© n.° 3 F , prĂšs de l’anneau, et par 4 vis Ă  bois n.° 3; le bout, repliĂ© et encastrĂ© sous le fond, fixĂ© par 1 vis Ă  bois n.° 3.— 2 femelles de charniĂšres , F> P ‱ 10, appliquĂ©es sur le derriĂšre de la caisse chacune par 1 clou rivĂ© n.° 3 F , prĂšs du nƓud, et par 0 vis a bois n.° 3; le bout, repliĂ© et encastrĂ© sous le fond, fixĂ© par 1 vis Ă  bois n.° 3. — 2 mĂąles de charniĂšres et de moraillons , F. P. 19, encastrĂ©s de la moitiĂ© de leur Ă©paisseur et appliquĂ©s sous le couvercle chacun par 2 clous rivĂ©s n.° 3 F , prĂšs des nƓuds, et par 3 vis a bois n.° 3. — 2 moraillons , FP. 19; les mĂąles assemblĂ©s avec les femelles et les moraillons par des rivets de 8 miĂŒ. — 2 Ă©querres montants , F. P. 30, et 2 crampons de moraillons , F- de F. 2, rivĂ©s sur les Ă©querres; celles-ci appliquĂ©es sur le devant de la caisse chacune par 2 clous rivĂ©s u.° 3 F, un de chaque cĂŽtĂ© du crampon, et par 5 vis Ă  bois il. 0 3; le bout, repliĂ© et encastrĂ© sous le fond, appliquĂ© par 1 vis a bois n.° 3. — 1 bande d’écartement, F. C> 17, appliquĂ©e sous le couvercle, au milieu de la longueur, comme les mĂąles de charniĂšres et de moraillons; le bord supĂ©rieur du devant de la caisse se trouve logĂ© dans les arretoirs de La bande, lorsque 232 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. le couvercle est fermĂ©. — 1 feuille de tĂŽle de couvercle , T. 7, appliquĂ©e sur les bouts et sur les cĂŽtĂ©s par 124 clous Ă  tĂŽle n.° 1,13 sur chaque bout et 49 sur chaque cĂŽtĂ©. Dimensions extĂ©rieures longueur 1,600 mill., largeur 390, hauteur sous couvercle 540 ; Ă©paisseur des bois 25 mill. — Poids 61 kil. Caisse A. Garnitures. Bois peuplier ou sapin, sauf les exceptions. 1 planche a cases de tariĂšres. — 45 liteaux formant les cases de tariĂšres , fixĂ©s sur la planche chacun par 3 clous d'Ă©pingle. La planche fixĂ©e contre le derriĂšre de la caisse par 12 vis Ă  bois n.° 3, qui traversent 3 des liteaux. — 2 tasseaux porte-compas et pointes Ă  tracer orme, fixĂ©s contre le bout de gauche chacun par 2 vis Ă  bois n.° 3. — 1 planche porte ‱ amorcoirs , ses bouts embrevĂ©s dans le devant des tasseaux, oĂč ils sont fixĂ©s chacun par 3 clous d'Ă©pingle. — 1 liteau porte-taillants d’amorcoirs orme, contre le bout de gauche, entre les tasseaux porte - compas, fixĂ© sur le fond par 2 clous d'Ă©pingle. — 1 planche porte-ciseaux. — 2 liteaux d’idem orme; la planche fixĂ©e avec ses liteaux contre le devant par 6 vis Ă  bois n.° 3 , le bout de gauche embrevĂ© dans le tasseau porte-compas. — 1 planchetteporte-essettes , perpendiculaire aux cĂŽtĂ©s, Ă  100 mill. des tasseaux porte-compas; retenue par 4 liteaux orme, fixĂ©s chacun par 3 clous d'Ă©pingle , 2 sur la planche Ă  cases de tariĂšres et 2 sur la planche porte-ciseaux. — 1 planche porte-cognĂ©es , Ă  200 mill. du bout de droite, retenue par 4 liteaux orme comme la prĂ©cĂ©dente. — 1 planche porte-manches de cognĂ©es , Ă  370 mill. de la prĂ©cĂ©dente, retenue de meme par 4 liteaux orme. — 1 tringle de dessous de couvercle orme ou noyer; longueur 1,546 mill., largeur 50 mill., Ă©paisseurO mill.; fixĂ©e sous le couvercle, Ă  3 mill. du derriĂšre, par 24 clous d’épingle ‱ la saillie des mĂąles de charniĂšre et de moraillon encastrĂ©e dans la tringle. Fer. 1 bandelette porte - tariĂšres, F. P. 28, placĂ©e contre le derriĂšre et appliquĂ©e sur le fond par 15 vis Ă  bois n.° 4; longueur 1,546 mill., largeur du bout de droite 50 mill., du bout de gauche 30 mill. — Poids des garnitures 13 kil. CHARGEMENT. * Tour en l’air et ses access. i k. Cordage de scies paquets. * Pot Ă  colle. a 21,00 Varlopes paires de. 3 16,80 Mouchettes. i 2,00 Guillaumes et feuillcrets.. 4 2, 4 O Bouvets paires de. 2 2,8ĂŒ Kabots. 3 3,00 Amorcoirs. 4 2,8o Essettes, dont 3 emmanch. 5 i3,5o Bivoirs. 3 i , 7 5 CognĂ©es de charron. 5 i 8 , 5 o tĂȘte. 6 18,00 Maillets. 6 7,80 Manches de tariĂšres. 6 3 ,Go — d'esseltes. 2 * Compas. 5 0,70 Dans la case formĂ©e par les planches porte-cognĂ©es, avec de l’étoupe. Au fond, les unes sur les autres ; le dessous des varlopes contre la planche Ă  cases de tariĂšres, des deuii-varlopes contre la planche porte-ciseaux; les poignĂ©es des varlopes Ă  droite, des demi-varlopes Ă  gauche. Debout, aux extrĂ©mitĂ©s des demi-varlopes. Sur les varlopes et demi-varlopes. Trois bouvetscontrelamouch. ellesfcuill. , un sur les feuill. Sur les guillaumes. À leur planche. A leur planche et dans la case des taillants de cognĂ©es. Sur la planche porte-essettes. Sur leurs planches. Le taillant entre les cognĂ©es, les manch. sur ceux des rognĂ©es. i sur les csscitcs dĂ©manchĂ©es, 2 sous les manches de cognĂ©es et de haches, 3 sur les manches d essettes. Deux, debout, maintiennent les varlopes et demi-varlopes ; les autres sur les manches des essettes et rivoirs. Aux trous de leur tasseau. 233 OUTILS, APPROVISIONNEMENTS, RECHANGES, ETC. Gouges rondes eramanch.. Becs-d’ñne de charron.... — de menuisier. . Grain d’orge. Ciseaux Ă  planche. Couteau de tonnelier. l’mises de mandrins de cartouches de fusil. RĂąpes Ă  bois. l'ointes Ă  tracer . TariĂšres. Gouges carrĂ©es. Caisse B. Garnitures. Bois peuplier ou sapin, sauf les exceptions. 1 planche porte-Ă©querres , peut ĂȘtre formĂ©e de 2 piĂšces ou de 3 planchettes collĂ©es l'une sur l’autre, de maniĂšre Ă  prĂ©senter une rainure en dessus et une mortaise dans toute sa hauteur, oĂč se logent les longues branches des Ă©querres Ă  chapeau en fer. — 3 liteaux d’idem , formant des cases pour les longues branches des Ă©querres Ă  chapeau en bois ; la planche fixĂ©e avec ses liteaux contre le bout de gauche par 4 vis Ă  bois n.° 3 et 3 clous d'Ă©pingle , les clous traversant le liteau de derriĂšre. — 1 planchette porte- Ă©querre , fixĂ©e contre la planche porte-Ă©querres par 4 clous d’épingle ; le dessus et le cĂŽtĂ© de derriĂšre prĂ©sentent chacun une feuillure, oĂč se logent les branches de la grande Ă©querre en fer. — 1 grande sĂ©paration , Ă  75 milh du derriĂšre j le dessus percĂ© de 4 trous pour les grosses vrilles. — 2 planchettes porte-rĂšgle ; 1 longue fixĂ©e sur le bout de droite par 7 clous d’épingle » 1 courte sur celui de gauche par 3 clous d’épingle ; le dessus prĂ©sente une entaille oĂč se logent les bouts de la rĂšgle. — 2 tasseaux porte- tricoises et t petite sĂ©paration, entre la grande sĂ©paration et le derriĂšre du coffre, formant 2 petites cases ; les tasseaux reposent sur le fond et sont fixĂ©s avec la grande sĂ©paration, sur le derriĂšre, chacun par 3 vis Ă  bois n.° 2; les bouts de la petite sĂ©paration embrevĂ©s dans les tasseaux. — l tasseau porte-fausse Ă©querre , placĂ© et fixĂ© comme les prĂ©cĂ©dents , touche par le bas la planchette porte-Ă©querre. — 1 planche porte-haches ; la partie infĂ©rieure de derriĂšre terminĂ©e par un talus qui s’applique contre le devant de la grande sĂ©paration; le bord supĂ©rieur garni dans toute la longueur de t liteau , fixĂ© par 5 clous d’épingle. — 5 tasseaux-coins d’idem orme, entre la grande sĂ©paration et la planche porte- haches, maintiennent cette planche Ă  son inclinaison; il y en a 2 longs et 3 courts, tous fixĂ©s sur la planche, les longs chacun par 3 clous d’épingle , les courts par 2. La planche est ensuite fixĂ©e avec ses tasseaux contre la grande sĂ©paration par 12 vis Ă  bois n.° 3. — 1 planchette-coin et 1 liteau d'idem , fixĂ©s sur le bout de droite de la caisse, chacun par 3 clous d’épingle , la planchette entre la grande sĂ©paration et la planche porte-haches, le liteau contre le devant de cette planche. — 1 planche mobile ; longueur 1,530 mill., largeur 150 mill., Ă©paisseur 15 mill.; l’un des angles entaillĂ© de 50 mill. en tous sens; elle se place sur le lit des outils du fond pour en sĂ©parer les lames de scies et de passe-partout. — 3 petites boĂźtes , pour le chargement des menus objets; chacune 2 bouts et 2 cĂŽtĂ©s , assemblĂ©s Ă  queue d’aronde collĂ©e; 1 fond , fixĂ© par 14 clous d’épingle; 1 anse en cordage, placĂ©e au milieu de la longueur; dimensions extĂ©rieures longueur 310 mill., largeur 70 mill., hauteur 135 mill. Fer. 8 crochets de planes , F. C . 10, appliques sur le cĂŽtĂ© intĂ©rieur du 5 2,5o ^ 3 i,5 0 J 5 1 , 50 1 i o,5o f Planche porte-ciseaux ; la plus forte gouge contre le tasseau i3 5,^0 / porte-compas, les autres Ă  sa droite; les autres outils Ă  la 1 o,a5l droite des gouges. 2 o,5o 1 3 i,oo / 4 o>3o I Dans les trous de leur tasseau. 4 12,320 Sur son cĂŽtĂ© droit, le dessous contre le derriĂšre de la caisse. Le tourillon de droite dans le trou du tasseau , celui de gauche dans le trou de la traverse- la buse arrĂȘtĂ©e par sa courroie dans l’encastrement du support. A son crochet. A son crochet et Ă  sa bride. Au fond de la caisse, Ă  dr. du support de buse. K sa bride. 36,5oo Caisse B. Garnitures. Bois. 1 tasseau , pour arrĂȘter le fermier et l’étanipe; fixĂ© sur le fond de la caisse par 2 vis Ă  bois , la tĂȘte en dehors et encastrĂ©e. — 1 support de bigorne , percĂ© en dessus d’une mortaise de 20 mill. de profondeur, pour loger le bout de la table de la bigorne; fixĂ© sur le fond, Ă  gauche du tasseau , par 3 vis Ă  bois , la tĂȘte en dehors et encastrĂ©e. — 1 triangle porte-tenaille , dans l’angle gauche de devant; fixĂ© par 2 vis Ă  bois , la tĂȘte sur le triangle et encastrĂ©e. — 1 triangle porte-poincon , dans l’angle gauche de derriĂšre; fixĂ© par 2 vis Ă  bois , la tĂȘte sur le triangle et encastrĂ©e. — 2 liteaux , chacun 5 encastrements pour les outils d’ñtre ; l’un au-dessus de l’autre sur le derriĂšre de la caisse. Distance du dessus de la caisse au liteau supĂ©rieur, 125 mill. ; entre les 2 liteaux, 160 mill.; chacun 4 vis Ă  bois , la tĂȘte sur le liteau et encastrĂ©e. — Toutes ces piĂšces en orme. Fer. 1 bride de courroie , F. C. 6, appliquĂ©e sur le fond, au milieu de la largeur de la caisse, par 2 clous rivĂ©s n.° 4 B , les rivures sur ses pattes. — 2 crochets porte-seau , F. P. 23, appliquĂ©s chacun par 2 vis Ă  bois; l’un sur le bout 238 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. de gauche, l’autre sur le derriĂšre. — 1 bride porte - marteau , T. 5, sur le derriĂšre Ă  droite des liteaux, 2 vis Ă  bois. — 1 bride porte-tranchet de bigorne , T. 5, sur le devant Ă  droite du triangle porte-tenaille, 2 vis Ă  bois. — 1 bride porte-clouiere , T. 5, sur le devant de la caisse, au-dessus et Ă  droite de la bride porte-tranchet, 2 vis Ă  bois. Les vis Ă  bois du n.° 5 et les arĂȘtes, comme Ă  la caisse A. 1 courroie de bloc de la bigorne bceuf en suif; longueur 700 mill., largeur 30 mill. ; 10 trous d'ardillon ; sert Ă  arrĂȘter le bloc dans sa caisse. — 1 boucle n.° 3. — 1 passant fixe. Courroie pour arrĂȘter le bloc de la bigorne. Ferrctier emmanchĂ©. Ëtampe. idem . Bigorne 7 ,^i5o avec son bloc. Mouillette. . Palette. Tisonnier. Ratissette. Repoussoir pour forge de batt. Marteau Ă  main emmanchĂ© Tenaille. Poinçon. Tranchet de bigorne. ClouiĂšre. Seau en tĂ©lĂ©. La caisse avec garnitures. V. 0,120 1 , 320 o,qo 5 16,090 o,25o 0,280 0,195 o,a 3 o o,325 0,700 o, 5 a 5 o, 33 o 0,1 65 0,765 i, 3 oo I 2,4o0 36 , 5 oo CHARGEMENT. A sa bride. Au fond contre le tasseau , le manclie contre le devant. Au fond contre le ferretier,le manche contre le derriĂšre. Le bloc arrĂȘtĂ© par sa courroie sur le fond , le pied contre le bout de droite; le bout de la table dans la mortaise du support. Dans les encastrements des liteaux, en commençant par la gauche. A sa bride. A son triangle. Idem. A sa bride. Idem. A ses crocheta, le fond en dessus. La sacoche vide pĂšse l, k 300. Poids des deux caisses chargĂ©es. 73, k 00 — de la sacoche pleine de charbon. 12, 00 J 5 En ajoutant un approvisionnement de 1200 clous Ă  cheval, le poids total Ă  porter Ă  dos, non compris le bĂąt et le harnais, est de 96 kil. environ. Les clous se mettent dans de petits sacs de toile et servent, au besoin , Ă  Ă©quilibrer les deux caisses. L’outillage de la forge est le mĂȘme pour le service de la cavalerie, sauf la clef d’écrous , le repoussoir et le marteau emmanchĂ©, qui n’y sont pas compris. Outils d’ouvriers en bois, approvisionnements et rechanges pour une batterie de montagne. CHARGEMENT. OUTILS. Ciseaux Ă  planches, emmanchĂ©s; un de 20 et un de 14 mill. Compas. Equerre Ă  chapeau en bois... Gouge ronde emmanchĂ©e, de 27 Ă  3 o mill. Haches 11 . Limes dites tiers-points, avec un manche. Maillet. Planes ; une moyenne et nne petite. Pierre Ă  affiler. Pointe Ă  tracer. Rabot garni de son fer.. RĂąpes Ă  bois, avec un manche. Rivoirs emmanches. Scie tournante. TariĂšres ; une de 16 mill. et une de 12, avec un manche. Tonrne-vis ; un moyen et un petit. Tricoise. Vrilles de a Ă  6 mill. 4 h. 0,280 I o,i 3 o I o,?, 5 o I 0,160 1 i, 5 oo 4 I2,5o0 3 o, 3 oo i 1,000 2 o, 75 o l o, 3 oo I o, 3 oo I 1,000 2 0,600 2 1,000 1 1,000 2 o, 73 o 2 0,240 I 1,100 6 o, 36 o Tous ces objets, exceptĂ© la scie, sont chargĂ©s dans deux caisses Ă  munitions sans garnitures intĂ©rieures ; le chargement est maintenu avec de l'Ă©toupe il est complĂ©tĂ©, autant que le permet la capacitĂ© des caisses, par les ustensiles et menus objets d’approvisionnement nĂ©sessaires Ă  l’entretien des bĂąts et des harnais. La scie est attachĂ©e sur le bĂąt du mulet qui porte les caisses- OUTILS , APPROVISIONNEMENTS , RECHANGES , ETC. 239 A*Ï*R0V1B10NMEMEMTS ET RECĂŒANGBS. [d’épingle; moitiĂ©de 35 et moitiĂ© de i 5 mill. i*5oo i 5 8 Vier, " /,.. 8 o»48o hcrous. . .. 1 0 ff 8 3>5oO 0,4oO 25 4 3>5oo 6 Vis Ă  bois , 1 domaine n.° 2 ; 3 douzaines n .°4 » et 5 n.° 5 . 9 o 5 5oo Total. * 36 ,ooo Chariot de parc et charrette de siĂšge. Le chargement du chariot se compose d’objets divers, tels que caisses d’armes , de munitions , d’outils , etc., projectiles , poudre en barils , agrĂšs , engins , chĂšvres , rechanges , plaie-formes , approvisionnements de toute espece. Le chariot, exhaussĂ© pour le chargement des outils Ă  pionniers, porte 175 pelles , 175 pioches et 150 manches de rechange , dont moitiĂ© de chaque espĂšce. — Les pelles Ă  plat, empilĂ©es tĂȘtes-bĂȘches sur le devant; les pioches , sur le derriĂšre; les manches de rechange , entre ceux des outils. Le chargement de la charrette se compose d’objets divers, tels que poudre en barils , projectiles , armements et approvisionnements des batteries de siĂšge. I k. t k - I Poids du chariot non chargĂ©. 882,00 [Poids de la charrette non chargĂ©e. 4^7,00 I — du chargement — du chargement maximum. 700*001 AFFUTS DE SIÈGE ET CHARIOT PORTE-CORPS. Poids de l’avant-train, avec volĂ©e de bout de timon — de l’affĂ»t sans bouche Ă  feu. Total de l'affĂ»t, avec bouche Ă  feu et avant-train.... Canons de Obus, de 24. 16. 22 e . k. k. Je 55t 55i 551 955 863 955 4246 2706 Poids du train de derriĂšre du chariot porte-corps avec les leviers et le coussinet. 737 — du chariot, avec avant-train , chargĂ© d’un canon de 24. 4 0a h.; de 16 e . 3288 — — d’un affĂ»t et d’un mortier de 3 a c . 3 gg 5 — — d’un affĂ»t et d’un mortier de 27 e . 35 go — — de 3 affĂ»ts et 3 mortiers de 22 e . 338 o — — de 1 affĂ»t et 1 pierrier. 338 — — de gros projectiles...... 335 ^ Le maximum du chargement eu gros projectiles est de. 2000 24 f CHAPITRE IX. DU CHEVAL. SOMM Achat QualitĂ©s h rechercher , examen. — Observation rclaliveau mulet. — Age.— Aplombs. — Tares et dĂ©fectuositĂ©s qui dĂ©prĂ©cient sensi- blementun cheval, sans pourtant le faire rejeter. — Tares, dĂ©fectuositĂ©s et maladies qui doivent le faire rejeter. — Acte de vente, cas rĂ©dhibitoires, Nourriture Composition de la ration. — Foin. — Luzerne, trĂšfle, sainfoin. — Paille. — Avoine et autres grains. — Aliments verts. — Aliments divers, a employer par suite d’habitudes locales ou comme derniĂšre ressource. — Eau. — RĂ©gime .247 Soins qu'exige le cheval Ă©curies Dispositions rĂ©glementaires. — Dimensions. — Ouvertures. — Pavage. — Mangeoires. — RĂąteliers. — SystĂšme d’attache. — Espacement des chevaux. — Barrage. — En route et en campagne. — Bivouacs...250 Soins en route. 252 Blessures, maladies, pertes. 253 Ferrure Outils de marĂ©chal-ferrant. — DiffĂ©rentes parties du fer, des clous. — PrĂ©ceptes gĂ©nĂ©raux. — Ferrure particuliĂšre pour quelques pieds dĂ©fectueux. — Accidents rĂ©sultant de la ferrure. 254 Harnachement des chevaux QualitĂ©s des cuirs. — Boucles, chapes et courroies. 258 AIRE. Garniture de tĂȘte Licol. — Filetde porteur. — Bride de porteur. — Bride de sous-verge. — Bridou d’abreuvoir. 259 Selle Arçon. —^Faux-siĂšge. — Parties en cuir.— Etriers.— Panneaux. — Couverture. — Schabraque.— Surfaix.— Poitrail. 261 Harnais d’attelage Collier. — AttĂš- les. — Traits. — Fourreaux. — Surfaix de sous-verge. — CroupiĂšre.— Avaloire. — Plate-longe. 267 Sellette pour charrette de siĂšge Arçon. — Parties en cuir. — Panneaux. DossiĂšre. Sous-ventriĂšre de limonicre. 271 Composition, poids et prix du harnachement de chaque cheval.. ‱ . 273 Conditions pour qu’un cheval soit bien Harnachement des mulets de l'artillerie de montagne . 274 Garniture de tĂšte Licol. — Bridou. 275 BĂąt Arçon. — Garnitures pour les harnais. — Garnitures pour le corps du bĂąt. — Panneaux. 275 HarnaisdebĂąt. — Harnais d’attelage. 2 77 Composition et poids du harnachement de chaque mulet. 278 Chargement des mulets. 278 Conservation et entretien du harnachement Magasins. — Harnais en service. — RĂ©parĂąt. 0 " d’un trait casséà la tĂȘte 279 DĂ©sinfection des Ă©curies et des harnais. 280 Des diffĂ©rents modes d'attelage Attelage des voitures Ă  timon et Ă  support.—Attelage des charrettes de siĂšge. — Attelage Ă  la française. — Attelage Ă  l’allemande. 28t ACHAT. QualitĂ©s Ă  rechercher, examen . Le cheval propre Ă  l’artillerie doit ĂȘtre ĂągĂ© de 5 Ă  7 ans, avoir la taille de l, ,r, 515 Ă  t, n \542pourle service des batteri es, celle de 1, m 488 Ă  t, 1 " 542 pour le train de parcs. Le cheval de selle doit avoir des mouvements libres, la bouche ni fineni dure, la vue nette, la poitrine intacte, le pied bon et sĂ»r, un bon appĂ©tit, de la franchise et du courage, plus de fond que d’ardeur, plus de soliditĂ© que de brillant. Le cheval de trait doit ĂȘtre bien d’aplomb, pas trop long de corps; avoir les IG 242 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. formes dĂ©gagĂ©es, mais bien fournies ; les Ă©paules suffisamment larges pour l’appui du collier, mais pas trop chargĂ©es; le corps plein, les cotes bien tournĂ©es, les extrĂ©mitĂ©s solides, le canon un peu fort, les pieds excellents; qu’il rĂ©unisse, autant que possible, les qualitĂ©s du cheval de selle; qu’il trotte et galope avec aisance; que ses allures soient Ă©gales, et qu’il ne soit pas ombrageux. Souvent, dans les remontes, on confond ensemble les chevaux de selle et de trait; on choisit ensuite pour la selle ceux dont l’avant-main est plus lĂ©gĂšre et les aplombs de devant plus rĂ©guliers. Le cheval le plus propre au service du bat est celui qui , par sa conformation, se rapproche du mulet; sa taille est de 1,44 Ă  1,52. PrĂ©fĂ©rer pour le bat, comme pour le trait, les chevaux de 0 ans faits. Rejeter les chevaux hauts sur jambes, Ă©troits, efflanquĂ©s , grĂȘles , long-jointĂ©s surtout, ainsi que les chevaux rĂ©tifs ou mĂ©chants. On distingue deux espĂšces de mulets le mulet proprement dit, qui provient de l’ñne et de la jument, et qui est plus estimĂ©; le bardeau , qui provient du cheval et de l’ñnesse. Le premier lirait, le second hennit. Le mulet peut ĂȘtre employĂ© utilement depuis 4 ans jusqu’à 25 et plus. Sa taille est ordinairement de l, m 38 Ă  l, m 54. Il est entĂȘtĂ© et indocile, mais il a des qualitĂ©s essentielles robuste, sobre, craignant peu la chaleur, facile Ă  nourrir, ayant le pied trĂšs-sĂ»r. Il est Ă©galement propre Ă  tirer et Ă  porter; toutefois il convient peu pour l’attelage des piĂšces, parce qu’il s’effraie au bruit des armes et au feu. Il est rarement malade; ses affections sont ordinairement aiguĂ«s. Ce qui va ĂȘtre dit du cheval, est en grande partie applicable au mulet. S’adjoindre un vĂ©tĂ©rinaire ou un homme de l’art. — Voir les chevaux Ă  l’écurie; examiner leur attitude et leurs habitudes. — Les sortir de l’écurie, et les arrĂȘter sur le seuil pour voir les yeux; la pupille doit se contracter lorsqu’elle est frappĂ©e par la lumiĂšre. — Le cheval sorti, empĂȘcher que le vendeur ne le place ou ne le tourmente; se tenir en garde contre les effets du fouet, des cris, du gingembre. —Examiner Ă  plusieurs reprises ses aplombs, ses extrĂ©mitĂ©s, son Ăąge, sa taille. — Faire marcher le cheval en main, les rĂȘnes longues; observer les extrĂ©mitĂ©s postĂ©rieures quand il s’éloigne, les antĂ©rieures quand il revient; les unes et les autres quand il traverse.— RĂ©pĂ©ter l’examen au trot; observer comment le derriĂšre chasse le devant, si le cheval se berce , billarde , se traverse. — Le faire reculer; le faire monter par un canonnier; voir s’il est sage au montoir, si la tĂȘte est lĂ©gĂšre. — Le faire galoper quelques pas; remarquer aussitĂŽt s’il y a cornage et quel est l’état du flanc. — Lever le pied, l’examiner avec soin, et frapper sur le fer. Jge. Les dents incisives de lait tombent Ă  peu prĂšs ensemble aux deux mĂąchoires, dans l’ordre suivant Ă  2 ans 7 les 2 pinces , Ă  3 ans 7 les 2 mitoyennes ^ Ă  4 ans ~ les 2 coins . Les dents de cheval ou de remplacement leur succĂšdent dans le mĂȘme ordre; de sorte qu’à 3 ans les pinces , Ă  4 ans les mitoyennes , Ă  5 ans les coins , ont leur partie libre toute sortie. Toutes ces dents se trouvent dans chaque mĂąchoire au mĂȘme niveau, et se touchent lors du rappro- ACHAT. ’24 3 chement des mĂąchoires. Ces diverses Ă©poques sont nĂ©anmoins variables, et peuvent Ă©prouver des retards de 7 Ă  8 mois. Dans le courant de la 4. Ă  la 5. e annĂ©e apparaissent, le plus souvent, les crochets et les derniĂšres molaires. Les juments sont ordinairement privĂ©es des crochets; lorsqu’elles en ont, ils sont trĂšs-petits, et ils ne se trouvent que sur une des mĂąchoires. On appelle ces juments hrĂ©haignes. Les premiĂšres dents incisives, ou dents de poulain , sont d’un blanc de lait, petites, courtes, le collet trĂšs-prononcĂ© ; la muraille est unie; la tahle est rase une annĂ©e aprĂšs la sortie; elle est trĂšs-Ă©troite et alongĂ©e. La dent de cheval a sa muraille plus ou moins jaunĂątre, toujours striĂ©e; la table prĂ©sente une cavitĂ©, au fond de laquelle est souvent un point noir, appelĂ© germe de fĂšve. Cette table est moins Ă©troite que celle de la dent de lait. Lorsqu’une dent incisive complĂštement formĂ©e n’a pas encore Ă©tĂ© altĂ©rĂ©e par la mastication , 1 email qui forme la muraille externe se replie sur la table et entoure la cavitĂ© centrale. 18 mois environ aprĂšs l’apparition de chaque dent de la mĂąchoire mobile, l’émail qui recouvrait le bord externe de la table est usĂ©, et laisse voir la substance mĂ©diane Ă©burnĂ©e , qui forme alors le pourtour de la cavitĂ© centrale; 18 mois plus tard le bord interne est Ă©galement usĂ©. Alors la cavitĂ© de la table a disparu, et l’on dit que le cheval a rasĂ©. Ce changement est ordinairement opĂ©rĂ© Ă  6 ans pour les pinces , Ă  7 ans pour les mitoyennes , Ă  8 ans pour les coins ; de sorte que les dents de la mĂąchoire mobile rasent ensemble par paire et Ă  une annĂ©e d’intervalle. Quelquefois la cavitĂ© plus profonde subsiste, bien qu’on aperçoive distinctement tout autour de la dent les couches des deux substances diffĂ©rentes de couleur; alors le cheval est bĂ©gu , et si le germe de fĂšve survit Ă  la cavitĂ©, le cheval est faux-bĂšgu. Les mĂȘmes changements s’opĂšrent dans les dents de la mĂąchoire immobile, mais dans un espace de temps double; de sorte qu’ils sont terminĂ©s Ă  9 ans pour les pinces , Ă  10 ans pour les mitoyennes , entre 11 et 12 ans pour les coins; toutefois ils sont beaucoup moins rĂ©guliers, et les indications douteuses que Ton en tire ne doivent servir qu’à confirmer les autres observations qu’on a pu faire. La mĂąchoire mobile prĂ©sente en outre quelques indices qui peuvent ĂȘtre consultĂ©s, sans y attacher trop d’importance. La table des pinces Ă  8 ans est ovale, de 0 Ă  12 arrondie, de 13 Ă  18 triangulaire; au-dessus de cet Ăąge elle est aplatie d’un cotĂ© Ă  l’autre. La mĂȘme gradation se remarque dans les mitoyennes et les coins, mais un an plus tard pour les mitoyennes, deux ans pour les coins. A mesure que le cheval vieillit, les dents de chaque mĂąchoire s’alongent, quelquefois jaunissent, forment entre elles des angles plus ou moins aigus, et se touchent par la muraille interne. Les bords de l’auge, dans la mĂąchoire mobile, deviennent de plus en plus aigus et tranchants; les parties des joues voisines du chanfrein s’aplatissent. Pour dĂ©couvrir les ruses que peuvent employer les maquignons, soit en sciant les dents, soit en les creusant ou en brĂ»lant la table, pour figurer Le germe de fĂšve, il faut examiner les substances et la forme de la table, voir si les deux rĂąteliers portent bien run sur l’autre, et consulter les diffĂ©rents 244 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. signes indiquĂ©s; se mĂ©fier des chevaux qui se dĂ©fendent quand on leur ouvre la bouche, et de ceux qui l'ont pleine d’écume. Aplombs. PI, 15. Les aplombs ont la plus grande importance pour ia duree et la sĂ»retĂ© du service d’un cheval. Le cheval Ă©tant vu de profil. Les membres antĂ©rieurs doivent ĂȘtre compris entre deux verticales, tombant, la premiĂšre, À, de la pointe de l’épaule et aboutissant Ă  la pince; la seconde, B, de la sommitĂ© du garrot, et joignant la pointe du coude; une ligne C, menĂ©e du tiers postĂ©rieur et supĂ©rieur de l’avant-bras au boulet, doit partager le membre en deux parties Ă©gales. — Les membres postĂ©rieurs entre les deux verticales, A* tombant de la hanche et B 1 tombant de la pointe de la fesse, le pied Ă  peu prĂšs Ă  Ă©gale distance de ces deux lignes. Une ligne C’, abaissĂ©e du milieu de la cavitĂ© cotyloĂŻde, Ă  Ă©gale distance de A' et de Bh Le cheval Ă©tant vu de face. Une verticale D, abaissce de la pointe de l’épaule, partage chaque membre antĂ©rieur suivant son axe. —Etant vu par derriĂšre. Une verticale D', abaissĂ©e de la pointe de la fesse, partage chaque membre postĂ©rieur dans toute son Ă©tendue. Tares et dĂ©fectuositĂ©s. qui dĂ©prĂ©cient sensiblement un cheval, sans pourtant le faire rejeter. yĂ©plombs dĂ©fectueux. Cheval sous lui du devant . la pince en arriĂšre de A; sous lui du derriĂšre , la pince en avant de A 1 . — CampĂ© du devant , ia pince en avant de A; campĂ© du derriĂšre , le pied trop rapprochĂ© de B'. — Bas ou long-jointĂš , le boulet se rapproche trop de B ou B’, l’angle du canon ou du paturon n’est pas assez ouvert; droit jointe , dĂ©faut contraire. — Brassicourt , le genou est en avant de C; genou creux , dĂ©faut contraire. — Trop ouvert , trop serrĂ©, les membres portĂ©s en dehors ou en dedans des lignes D ou D'. — Panard , les membres tournĂ©s en dehors, la pince en dehors des lignes D ou D’; cagneux , dĂ©faut contraire. —Panard ou cagneux du boulet , mĂȘmes dĂ©fauts, affectant seulement le pied et le boulet. — Genoux de bƓuf 9 portĂ©s en dedans des lignes D ; genoux trop ouverts , dĂ©fauts contraires. — Jarrets clos ou crochus , en dedans des lignes D'; jarrets trop ouverts , le contraire. Ces dĂ©fauts nuisent Ă  la soliditĂ©, Ă  la facilitĂ© et Ă  la souplesse des mouvements; l’animal se blesse souvent avec ses fers. Pieds trop grands ou trop petits. — Corne trop haute ou trop basse. — Pieds pincards. — Pieds plats , sans creux infĂ©rieur. — Pieds gras ou mous. — Corne sĂšche ou maigre. Êparvin sec , mouvement convulsif de l’extrĂ©mitĂ© postĂ©rieure , ce qu’on appelle harper. — Capelets , engorgement de la peau Ă  la pointe du jarret. — Molettes , tumeurs molles au boulet, produites par la dilatation des capsules synoviales, ordinairement Ă  la suite d’un travail forcĂ©. — P"essigon , idem au jarret. — Osselets , exostoses au genou. — Suros et fusĂ©es ^ idem au canon, AOUT. '2 Ai lorsqu’ils ne sont pas sur le trajet d’un tendon. — Boiteries , quand il est Ă©vident qu’elles ne proviennent que de causes lĂ©gĂšres et passagĂšres. Tares, dĂ©fectuositĂ©s et maladies qui doivent faire rejeter un cheval. Cheval arquĂ© , position analogue Ă  celle du cheval brassicourt , perte d’aplomb des articulations, tremblement des jambes. — BoutĂ© ou houletĂȘ , l’articulation du boulet est droite. — Molettes chevillĂ©es , apparaissant des deux cĂŽtĂ©s du boulet. — Molettes soufflĂ©es , remontant trĂšs-haut le long du tendon. — Tumeurs au genou, provenant de blessures. — Formes, exostoses au paturon et Ă  la couronne. — Suros et fusĂ©es, idem au canon, lorsqu’ils sont sur le trajet d’un tendon. — Boulet cerclĂ©, exostose au boulet. ‱— Eparvin calleux et Ă©parvin de bƓuf, exostoses Ă  la face interne du jarret. — Jarde et jardon* idem Ă  la face externe du jarret. — Courbes , idem Ă  la partie infĂ©rieure et interne du tibia. Pieds encastelĂ©s , trop Ă©troits aux talons. — Pieds rampins, qui se traĂźnent prĂšs du sol et ne posent que sur la pince; mĂȘme dĂ©faut que celui des pieds pinçards , mais plus prononcĂ©. — Pieds combles, sole convexe. — Pieds cerclĂ©s, tumeur provenant souvent d’une ancienne fourbure. — Javart, ulcĂ©ration des cartilages latĂ©raux du pied, petite ouverture Ă  la peau, matiĂšre purulente, couronne souvent tumĂ©fiĂ©e au dehors.— Oignon , exostose apparente Ă  la sole, qui en est soulevĂ©e. -— Cerise 9 excroissance de chair Ă  la sole par suite de blessures. — Bleimes, meurtrissures entre la chair et la corne, dangereuses si elles suppurent. — Seimes, fentes de la couronne suivant la direction des libres. — Fourbures, inflammation gĂ©nĂ©rale du tissu rĂ©ticulaire du pied, causĂ©e par des travaux excessifs, une trop grande quantitĂ© d’aliments excitants, etc. — Crapaud , dĂ©sorganisation de la sole et de la fourchette. —‱ Eaux aux jambes, Ă©coulement considĂ©rable d'humeurs roussĂątres et infectes. — En gĂ©nĂ©ral, toute blessure, suppuration ou difformitĂ© dans le pied. Boiteries , comprenant des accidents anciens devenus chroniques, tels que Luxations, dĂ©boĂźtement de l’articulation du boulet, de la rotule, de la hanche. — Entorses , distension des ligaments articulaires. — Ecarts, distension des muscles et aponĂ©vroses qui unissent les membres au corps; le cheval marche en fauchant; le faire tourner sur le cĂŽtĂ© affectĂ©. — Rhumatismes, etc. Fistule lacrymale , ouverture de la peau au-dessous de l’angle nasal, Ă©coulement de larmes et suppuration. — CĂ©citĂ©, cristallin blanc et opaque. — Taie ou albugo , tache de la cornĂ©e lucide, qui se distingue du cas prĂ©cĂ©dent par l’ombre que l’on aperçoit dans la chambre anterieure. — Goutte sereine, l’iris ne se contracte plus. Tic d'appui et tic rongeur, dents usĂ©es Ă  l’extĂ©rieur. — Tic en l'air, difficile Ă  reconnaĂźtre hors de l’écurie. Hernies , au nombril, aux parties gĂ©nitales. — Affections diverses aux mĂȘmes parties. Cheval Ă©reintĂ© , reconnaissable Ă  la marche. — Luxation des vertĂšbres du cou. — Fracture quelconque des os. Fistule salivaire , Ă©coulement de salive, surtout prĂšs des joues. — Carie des dents . — Toux , lorsqu’en serrant la trachĂ©e-artĂšre elle est rĂ©pĂ©tĂ©e, pĂ©nible 246 CHAPITRE IX. DU CHfcVÀL. et convulsive j le cheval paraissant d’ailleurs en santĂ©. — Houx vieux , gale invĂ©tĂ©rĂ©e. Cheval rĂ©tif ou mĂ©chant. — Langue pendante. — Langue serpentine ^ toujours en mouvement. On doit rejeter provisoirement les chevaux entiers et ceux qui sont atteints de quelques maladies, telles que les suivantes, bien que susceptibles de guĂ©rison Toute espĂšce de blessure grave. — Mal de garrot. — Mal de rognon. — Testudo , tumeur llcgmoneuse Ă  la nuque. — Trombus , extravasion du sang sous la peau aprĂšs une saignĂ©e mal faite. Affections des yeux , comprenant VonglĂ©e, inflammation du corps clignotant; Yophthalmie , inflammation de la conjonctive. Gourmes , surviennent Ă  5 ans; tumeur de la ganache, Ă©coulement consi- dĂ©rablepar les naseaux, toux. — Catarrhe , toux, Ă©coulement sans engorgement. —- Inflammation de poitrine. — Lampas , inflammation du palais. Crevasses , suintements, Ă©coulement sĂ©reux, particuliĂšrement aux pieds.— Sole battue , contusion de la sole. — Sole brĂ»lĂ©e , par l’action du fer. — Bleime sĂšche. — Clous de rue. — PiqĂ»res. — Etonnement du sabot, produit par un choc violent. La gale , maladie contagieuse. — Le charbon ou anthrax , inflammation gangrĂ©neuse, tumeur noire. — La fortraiture ou gras fondu, faiblesse, poil piquĂ©, mouvements irrĂ©guliers du flanc, lequel est cordĂ©; les reins roides ; toux sĂšche, Ă©coulement glaireux par les naseaux, amaigrissement. — La rage. — Le tĂ©tanos. Acte de vente, cas rĂ©dhibitoires. Les cas rĂ©dhibitoires sont fixĂ©s en France par la loi du 28 mai 1838 ; ils embrassent la morve , Ă©coulement par les naseaux d’une humeur cpaiss , chancres sur la membrane pituitaire, ganache engorgĂ©e. — Le farcin , boutons qui suivent ordinairement les veines, ulcĂšres fĂ©tides. Ces deux maladies sont regardĂ©es comme contagieuses. — La pousse , dĂ©sordre de la respiration, battement du flanc. — Les maladies anciennes de poitrine ou vieilles courba' tares , perte de force, poil terne et piquĂ©, mouvements irrĂ©guliers du flanc, les reins roides et souffrants, toux sĂšche et courte, Ă©coulement glaireux par les naseaux. — Le cornage chronique , bruit particulier causĂ© par une gĂšne dans la respiration. — Le tic , sans usure des dents. — La fluxion pĂ©riodique des yeux -, pendant la fluxion, trouble de l’humeur aqueuse, couleur brune, larmes, paupiĂšres grosses et fermĂ©es dans les intervalles, l’Ɠil plus petit, moins vif, peu de cils. — Hernies inguinales intermittentes. — La boiterie intermittente pour cause de vieux mal. — L 'Ă©pilepsie. — L ’immobilitĂ© dans la colonne vertĂ©brale ou les muscles. Il est prudent de faire stipuler la garantie dans l’acte de vente, surtout dans les pays Ă©trangers. Outre la garantie lĂ©gale, l’acte de vente peut dĂ©clarer les chevaux sains et nets; la rĂ©dhibition s’étend alors en France Ă  tous les vices, meme les plus apparents. L’acte de vente doit contenir les noms, qualitĂ©s et demeure du vendeur, ceux de l’acheteur, le signalement trĂšs-exact, la garantie et sa durĂ©e 30 jours pour le cas de fluxion pĂ©riodique des yeux et d’épilepsie; 0 jours pour tous les autres cas, le prix de vente '’en toutes lettres, le nom du lieu, la date prĂ©cise en toutes lettres. NOURRITURE. 247 L’acheteur devra, dans les dĂ©lais fixĂ©s, prĂ©senter sa requĂȘte au juge de paix du Lieu oĂč se trouve l’animal, afin de faire nommer les experts. L’instance Ă©tant commencĂ©e devant le tribunal, il convient de se dĂ©sister de la possession du cheval et de le mettre en fourriĂšre; il faut surtout s’abstenir de rien changer Ă  l’animal et de lui faire aucune marque. Voir la dĂ©cision ministĂ©rielle du 9 fĂ©vrier 1839. Le signalement doit ĂȘtre prĂ©cis, court, clair, exact, comprendre la date, le sexe, l’ñge, la taille, la couleur de la robe, les marques particuliĂšres, qui sont les signes les plus surs pour reconnaĂźtre le cheval en tout temps* NOURRITURE. Composition de la ration. . - Ichev. d oflic. dĂ©c. du 2 C'mars i832 . . v r , \ cl*v. de troupe ^terri........ r r ‱ , Icliev. d’olfic. rĂšal. du i er scpt. 1827 train des parcs , , , ^ 8 , r ' * feuev. de troupe \ulem . Chevaux de bĂąt dĂ©c. minist. du 23 juin i83i... Mulets rĂ©gi, du i. er sept. 1827. Kn station. Eu route- En campagne. c Ăč 9 zz 3 B = s a s ’3 ÂŁ & — 2 bandes d’arcon , rĂ©unies Ă  l’arcade par des entailles Ă  mi-bois, collĂ©es en dedans des pointes de l’arcade; le plan de joint se prolonge Ă  la partie infĂ©rieure des pointes de l’arcade, sans y conserver d’épaulement; on colle une piĂšce de bois, dont le fil est en travers, sous la largeur de la bande, pour remplacer le bois enlevĂ© dans cette partie. — 1 troussequin , entaillĂ© pour recevoir les bandes sur lesquelles il est collĂ© de champ, forme la partie relevĂ©e du derriĂšre de l’arçon. Les toiles et les cuirs sont clouĂ©s sur l’arçon avec des clous dits broquettes. Encurage. L’arçon est nervĂą et entoilĂ© ; une couche de nerfs de bƓufs, secs, efĂŻĂœĂ©s et peignĂ©s Ă  la carde, est Ă©tendue en travers du fil du bois et collĂ©e avec de la colle forte; des bandes de toile de lin, dite toile a coller , enveloppant toutes les parties de l’arçon, sont ensuite collĂ©es par-dessus le nervage, appliquĂ©es avec une lissette en os et recouvertes de deux couches de colle, qu’on laisse sĂ©cher successivement. Parties en fer. 2 chapes de courroies de fonte n.° 3, placĂ©es sur le devant de l’arcade. — 2 enchapures d’idem , T. de 1 mill., embrassent l’épaisseur du bois; fixĂ©es chacune par 1 rivet. — 2 boucles de montants de poitrail n.° G, au-dessous des chapes prĂ©cĂ©dentes. — 2 enchapures d’idem , T. de 1 mill., fixĂ©es en dessus du bois , chacune par 1 rivet. — 2 chapes de courroies de paquetage n.° 3, au-dessous des boucles prĂ©cĂ©dentes. — 2 enchapures d'idem, T. de 1 mill., embrassent l’épaisseur dubois; fixĂ©es chacune par 1 rivet. — 2 porte- Ă©triviĂšres Ă  rouleau , sur les cĂŽtĂ©s de l'arçon; la patte infĂ©rieure de chacun fixĂ©e par 2 rivets sur la poiute d’arcade; la patte supĂ©rieure repliĂ©e sur le bord supĂ©rieur de la bande d’arçon et fixĂ©e par 1 rivet sur cette bande. — 1 bande de garrot , appliquĂ©e sous l’arcade par IG rivets. — 1 bande de collet , fixĂ©e 262 CHAPITRE IX. IC CHEVAL. sur le dessus de l’arcade par les 10 rivets du milieu de la bande de garrot. — t contre - bande de garrot , appliquĂ©e sous l’arcade, en arriĂšre et contre la bande de garrot, par 4 rivets. — 1 dragonne et son anneau , F. de F. de 0 mill. Ă©tamĂ©, sur la tĂȘte de l’arcade, en avant de la bande de collet ; ses pointes rivĂ©es 9ur la bande de garrot, quand la selle est montĂ©e- — 2 Ă©querres de troussequin , appliquĂ©es sur les pointes d’arçon et contre le derriĂšre du troussequin chacune par 0 rivets , 3 sur chaque branche. — 2 bandelettes de dessus de troussequin , T. de 0, mill 5, appliquĂ©es contre le devant du troussequin par les rivets des Ă©querres et sur le bout de devant par 2 forts clous d’épingle. — 2 bandelettes de dessous de pointes , T. de 0, ra,,Ăź 5 , fixĂ©es par les rivets des branches horizontales des Ă©querres; le bout de devant engagĂ© sous la bande de rognon. — 1 bande de rognon , fixĂ©e sous le troussequin et les bandes d’arçon par 8 rivets , la tĂšte en dessus de Tarçon. — 3 crampons de courroies de porte-manteau , F. de F. de 5 mill. Ă©tamĂ©, derriĂšre le troussequin ; celui du milieu rivĂ© sur 1 contre-rivure sur le devant du troussequin. — 2 crampons de fourche de croupiĂšre idem, derriĂšre le troussequin, sur les pointes d’arçon ; une des pointes de chaque crampon traverse l’équerre prĂšs du pli ; les pointes rivĂ©es en dessous ; les rivures couvertes de basane fixĂ©e par 2 clous broquettes. Faux-siĂšge. 1 sangle croisĂ©e tissu croisĂ© en fil de chanvre de 70 mill. de largeur, pliĂ©e au milieu de sa longueur en Ă©cartant un peu les bouts ; le pli clouĂ© sur le devant de la tĂšte d’arcade, les bouts sur le devant du troussequin, laissant entre eux un intervalle de 70 Ă  80 mill. ; fortement tendue. — 1 sangle-traverse mĂȘme tissu; les bords cousus Ă  la sangle croisĂ©e; les bouts clouĂ©s sur Les bandes d’arçon vers leur milieu. — t toile de faux-siĂšge fort treillis en fil de chanvre, de 2 piĂšces, jointes par des coutures Ă  la sangle-traverse et clouĂ©es sur les handes d’arçon, sur l’arcade en avant de la bande de collet et contre le devant du troussequin. — 2 mamelles fourreaux en basane ou toile remplis de bourre, clouĂ©es au pied du troussequin, prĂšs des bords extĂ©rieurs des bandes d’arçon. — 1 toile de matelassure toile forte ordinaire en fil de chanvre, recouvrant l’arçon, fortement tendue, fixĂ©e prĂšs des bords extĂ©rieurs des bandes d’arçon par des coutures, clouĂ©e sur le derriĂšre du troussequiu et sur l’arcade en avant de la bande de collet ; la partie supĂ©rieure de la toile enveloppe la tĂȘte de l’arcade et vient se clouer en dessous en avant de la bande de garrot. — Matelassure , 370 gr. de bourre de bƓuf ou de veau, introduite de force entre le faux-siĂšge et la toile de matelassure par une fente faite au milieu de cette toile. Parties en cuir. 1 siĂšge vache en suif, Ă©tendu mouillĂ©, clouĂ© provisoirement derriĂšre le troussequin, sous les bandes d’arçon et sur l’arcade; fortement tendu et sĂ©chĂ© en place pour prendre la forme convenable. 2 quartiers bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 5 mill., percĂ©s chacun vers le devant de 2 mortaises , l’une au-dessus de l’autre. — 2 blanchets de quartiers bƓuf en suif, Ă©paisseur 4 mill., sous les angles postĂ©rieurs des quartiers. — 2 porte-fers bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 5 mil!., percĂ©s chacun d’une mortaise pour la patte du bouton. — 2 boutons d’idevt vache en suif Ă  chair propre. — 2 pattes Ă  boutonniĂšres bƓuf en suif Ă  HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 263 cliair propre, Ă©paisseur 5 mill.. — 2 tirants vache en suif, fixĂ©s par des coutures au bord supĂ©rieur des quartiers. — 2 joncs de siĂšge vache en suif;, pris dans les coutures du siĂšge et des quartiers. Les quartiers sont dĂ©coupĂ©s sur des patrons, dont on se sert pour tracer les bords du siĂšge, remplacement des porte-fers, Manchets, etc. On dĂ©tache le siĂšge de i’arçon, et, aprĂšs avoir dĂ©coupĂ© ses bords, on les rĂ©unit aux quartiers par des coulures renfermant les joncs. Le siĂšge est ensuite fixĂ© sur l’arçon, d’abord par 4 vis Ăč bois Ă  tĂȘte ronde, 2 sur le devant, au-dessus et contre les enchapures des chapes de courroies de fonte, 2 sur le derriĂšre, dans les bandes d’arçon, Ă  25 mill. environ du bord postĂ©rieur du quartier. Puis il est fortement tendu avec des pinces jusqua ce qu’il porte bieu sur la mate- lassure , et les tirants sont alors clouĂ©s eu dessous des bandes. Les bords des tirants sont fendus pour Ă©viter les plis ; le devant de chaque tirant enveloppe le devant de l’arcade et se cloue en dessous en avant de la bande de garrot- Le devant du siĂšge qui recouvre et enveloppe la tĂȘte d’arcade est clouĂ© en dessous en avant de La bande de garrot ; le derriĂšre du siĂšge est dĂ©coupĂ© suivant l’arĂȘte du troussequin. i chape de dragonne de collier n.° 2; sou enckapure bƓuf en suif, clouĂ©e sous le milieu de l’arcade en avant de la bande de garrot. 1 garniture de troussequin vache en suif, mise en place empĂątĂ©e couverte d’une forte couche de colle de farine , clouĂ©e en dessous du dĂ©gagement du troussequin et au pied prĂšs des bords extĂ©rieurs des bandes d’arçon; rĂ©unie au siĂšge par une couture Ă  surjet, qui prend la toile de matelassure. 2 garnitures de pointes de bandes d’arcon vache en suif, empĂątĂ©es et clouĂ©es sous les pointes; le bout arrondi, arrĂȘtĂ© en dessous par une faufilure. — 2 trousse - Ă©triers bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 2, mill 5, clouĂ©s chacune sur l’une des pointes derriĂšre le troussequin, leurs pattes engagĂ©es sous les garnitures. — 2 garnitures de pointes d’arcade vache en suif, enveloppent les bouls des pointes depuis le tirant du siĂšge; clouĂ©es en dessous. 2 sangles tissu croisĂ© en fil de chanvre; 4 pattes d’attache bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 5 mill.; 2 laniĂšres de brĂšdissures vache hongroyĂ©e. Chaque sangle porte Ă  son extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure 1 patte d’attache, fixĂ©e par 4 coutures, et dont le bout dĂ©passant la sangle, est percĂ© de 12 trous de brĂ©dis- sures; les 2 autres pattes d’attache sont clouĂ©es sous la selle Ă  la bande droite de l’arçon et percĂ©es chacune de 6 trous de brĂšdissures; les sangles sont fixĂ©es Ă  la selle par les brĂšdissures des pattes d’attache. —- 2 feutres de sangle vache en suif, doublant le cĂŽtĂ© intĂ©rieur du bout libre des sangles, repliĂ©s de 20 mill. sur le bout de la sangle et cousus sur les bords. *— 2 boucles de sangles n.° 4, placĂ©es de maniĂšre que le rouleau repose sur le bout repliĂ© du feutre; 2 enchapures bƓuf en suif, Ă©paisseur 3 mill. et 2 passants bƓuf en suif. — 4 passants de contre-sanglons de sangle bƓuf en suif, 2 sur chaque sangle en arriĂšre de l’enchapure de la boucle. 2 contre-sanglons de sangle bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 4 mill. ; 2 demi-sangles i 2 feutres- Les contre-sanglons cousus sur les demi-sangles garnies de 1 feutre, les demi-sangles clouĂ©es sous la bande gauche de l’arçon ; le tissu repliĂ© et recouvert de basane sous les tĂȘtes des clous. 2 contre-sanglons porte-fourreaux bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 4 mill.; 2 chapes d’attache , bouts de sangle de faux ‱ siĂšge pliĂ©s sur la lar- 264 CHAPITRE IX. DU CHI'VAL. geur, un bout fixĂ© au contre-sanglon par 2 coutures, l’autre clouĂ© sous les Landes d’arçon en avant des sangles; la tĂȘte des clous reposant sur une basane. 1 fourche de croupiĂšre bƓuf en suif, de 2 piĂšces appliquĂ©es l’une contre l’autre et pliĂ©es en passant dans le dĂ© ; les bouts enveloppent les crampons de fourche. — 1 dĂ© Ă  rouleau d’idem , F. de F. de 5 mill., dimensions intĂ©rieures largeur 30 tnill., hauteur 24 mill. ; portĂ© par la fourche au milieu de sa longueur, reçoit la longe de croupiĂšre. 1 contour de troussetjuin cuivre jaune. Il recouvre la couture du siĂšge et de la garniture du troussequin ; ses bouts terminĂ©s par une patte clouĂ©e sur l’arçon. Chapelet. 1 corps de chapelet bƓuf en suif, Ă©paisseur 5 mill. formĂ© de 2 cuirs appliquĂ©s l’un sur l’autre du cotĂ© de la chair. Au milieu une mortaise pour le passage de la dragonne. Six autres mortaises pour les courroies de fonte et de sacoche. On enlĂšve un triangle de cuir, en avant de la mortaise du milieu, pour former le cintre du chapelet en rapprochant les deux parties. Les deux cuirs cousus sur leurs bords et autour des mortaises. — 1 galbe de chapelet bƓuf en suif, Ă©paisseur 3 mill., recouvrant la coupure du devant du chapelet. — 1 passant de courroie de manteau bƓuf en suif Ă  chair propre, pris dans les coutures du galbe. Le chapelet porte une fonte du cĂŽtĂ© montoir et une sacoche du cĂŽtĂ© hors montoir. Fonte. 1 corps de fonte bƓuf Ă©tirĂ© Ă  l’eau, Ă©paisseur 6 mill. , carcasse en cuir fort et dur de 2 piĂšces rĂ©unies par de fortes coutures; la piĂšce principale, formant le canon et la partie cintrĂ©e en poire ; l’autre, dite piĂšce en cƓur, plate et s’appuyant sur le chapelet. Pour former le corps de fonte, on place le cuir bien mouillĂ© sur un moule en bois. — 1 enveloppe de corps de fonte vache en suif, empĂątĂ©e sur le corps de fonte; les bords latĂ©raux rĂ©unis par une couture Ă  surjet. — 1 cercle de fonte , F. de F . de 5 mill., pour soutenir le bord supĂ©rieur, maintenu par une couture Ă  surjet, recouvert par l’enveloppe dont les bords sont repliĂ©s en dedans et arrĂȘtĂ©s au-dessous du cercle par une couture qui traverse le corps de fonte. — 1 fond de fonte bƓuf et vache, de 2 piĂšces rĂ©unies au centre par 4 points en Ă©toile, l’intĂ©rieure en fort cuir, l’autre en vache; mis en place aprĂšs qu’on a repliĂ© en dedans les bords de l’enveloppe extĂ©rieure et arrĂȘtĂ© par une coulure qui prend le bord de la piĂšce extĂ©rieure du fond et traverse le corps et l’enveloppe extĂ©rieure. — 1 trousse-longe bƓuf en suif Ă  chair propre, engagĂ© dans la fonte au-dessous du cercle et vers l’angle extĂ©rieur de devant ; la partie portant la boutonniĂšre , en dessus et arrĂȘtĂ©e par une couture; 1 bouton Ă  l’autre bout. — 1 laniĂšre de brĂ©dissure vache hongroyĂ©e , fixe la fonte sur le chapelet. — 1 rond de fonte bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 2, mil! 5, embrasse le canon ; les deux bouts rĂ©unis l’un sur l’autre par deux coutures laissant entre elles un intervalle qui sert de passant au support de fonte. — 1 support de rond de fonte bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 2, mill 5, entre la fonte et le chapelet; le bout supĂ©rieur repliĂ© et arrĂȘtĂ© par une couture en travers, forme un passant pour la courroie de fonte qui soutient le support de rond de fonte. Le bout infĂ©rieur, Ă©galement repliĂ© et engagĂ© dans le passant rĂ©servĂ© au rond de fonte, est arrĂȘtĂ© au-dessus par une coulure, de maniĂšre Ă  former aussi un passant pour la courroie de paquetage. Sacoche. 2 cotĂ©s de sacoche vache en suif Ă  chair propre, rĂ©unis par le bas; 1 double jonc en veau dans la couture. — 1 dessus de sacoche idem > HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 265 cousu avec les cotĂ©s; 1 double jonc en veau dans les coutures. — 1 dessous de sacoche bƓuf en suif Ă  chair propre, doublĂ© intĂ©rieurement au bord de l’ouverture par 1 blanchet d'idem vache en suif de 50 Ă  00 mill. de largeur; les coutures du dessous avec les cotĂ©s renferment jusqu'Ă  environ 200 mill. de l’ouverture 1 jonc simple en vache; le reste de chaque couture est recouvert de 1 bordure vache en suif,' et traverse les bouts du blanchet. Le dessous est percĂ© pour la courroie de sacoche de 4 mortaises, dont 3 correspondent Ă  celle du chapelet, la 4. en avant du bord du chapelet sur la meme ligne. — 1 bordure de sacoche idem, garnit les bords de l’ouverture; sa couture prend le bord supĂ©rieur du blanchet. — 1 passant de montant de poitrail bƓuf en suif Ă  chair propre; les bouts cousus en dehors du dessous de sacoche; les coutures espacĂ©es de 30 Ă  40 mill. forment le passant. — 1 passant mobile de courroie de paquetage idem, engagĂ© sur I e prĂ©cĂ©dent. — 1 boucle- tcau de sacoche bƓuf en suif Ă  chair propre, composĂ© de 1 courroie Ă©paisseur 2, ,mll 5 , 1 boucle n.° 4 et son passant le bout de la courroie cousu Ă  la piĂšce de dessous vers le derriĂšre, le bord touchant la bordure. — 1 contre-sangloti d’idem idem, Ă©paisseur 2, imll 5, fixĂ© de meme vers le devant. — 2 passants de boucleteau de sacoche idem, fixĂ©s sur la piĂšce de dessus, le bout supĂ©rieur au-dessous de la bordure par une couture en travers, le passant rabattu pardessus la courroie. — Laniere de brĂ©dissure vache hongroyĂ©e, fixe la sacoche sur le chapelet. Courroies bƓuf en suif Ă  chair propre. 1 courroie de fonte Ă©p. 2, n il, 5 , 1 boucle n.° 6, 1 passant ; le bout s'engage en dessus dans la mortaise postĂ©rieure du chapelet, passe dans celle correspondante du quartier, dans la chape, et ressort par la 2. e mortaise du chapelet, s'engage dans le passant du porte - rond de fonte, repasse au-dessous du chapelet par la mortaise antĂ©rieure, puis est ramenĂ© par devant pour se boucler sur le milieu de la partie cintrĂ©e de la fonte. — 1 courroie de sacoche Ă©paisseur 2, mill 5 , 1 boucle n.°6,1 passant ; le bout s’engage par le dedans dans la mortaise postĂ©rieure du dessous de sacoche, dans celle du chapelet et dans celle correspondante du quartier, passe dans la chape , rentre dans la sacoche par la 2. mortaise du chapelet et du dessous de sacoche; il est reportĂ© au dehors par la 3. e mortaise, et ramenĂ©, pour se boucler dans la sacoche par la 4. u mortaise du dessous. — 1 courroie du milieu de manteau Ă©paisseur 3, nilII 5, 1 boucle n.° 6, 1 passant ; sur le devant de la selle dans le passant fixĂ© au galbe du chapelet et dans la dragonne. — 2 courroies doubles de paquetage Ă©paisseur 3, mill 5 , formĂ©es chacune de 1 courroie simple et de 1 boucleteau ; 4 boucles n.° 0 , 4 passants ; le bout du boucleteau cousu en dessous de la courroie ordinaire. Ces doubles courroies se placent, sur le devant de la selle, au-dessous des courroies de fonte et de sacoche. Le bout engagĂ© dans la mortaise infĂ©rieure du quartier, passe sous la pointe d’arcade et dans la chape correspondante; il s’engage dans le passant de rond de fonte ou de dessous de sacoche, et revient en dessus se boucler successivement dans la premiĂšre boucle sur le manteau, et sur la schabraque dans la seconde boucle, qu’on ramĂšne en dehors, en la faisant passer dans la mortaise de la schabraque. — 1 courroie de milieu de porte-manteau Ă©paisseur 3,' mll 5, 1 boucle n.° 0, 1 passant . — 2 courroies doubles de porte-manteau Ă©paisseur 3, 11111 5, ionuĂ©es chacune de 1 courroie simple et de t boucleteau ; 4 boucles n.° 0,4 passants le bout du boucleteau cousu en dessus de la courroie ordinaire. Les courroies 266 CHAPITRE JX. DU CHEVAL. de porte-manleau sont passĂ©es dans les crampons de derriĂšre du troussequiu. Le bout des courroies doubles se boucle successivement sur le porte - manteau et sur le botillon. — 1 laniĂšre de pistolet ; l’un des bouts repliĂ© formant un passant j qui sert Ă  la fixer Ă  la dragonne par un nƓud coulant ; l’autre bout portant une boutonniĂšre et un bouton pour s’attacher au pistolet. CroupiĂšre. Comme celle du harnais d’attelage. Voy. p. 270. Etriers. 2 Ă©triers F. forgĂ© le support du pied y crĂ©nelĂ© en dessus, les branches , arrondies, l'Ɠil de VĂȘtriviĂšre. Les Ă©triers sont noirs et vernis au feu. — 2 Ă©triviĂšres bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 4 inill. ; chacune \ boucle u.° 4 , 2 passants bƓuf en suif Ă  chair propre. 2 Panneaux. 2 basanes de dessus de panneaux. — 2 doublures d'idem grosse toile, dite toile Ă  coller, collĂ©es contre la basane intĂ©rieurement. — 2 chaussures de pointes d’arcade bƓuf en suif, Ă©paisseur 3 mill. . — 2 chaussures de pointes de bandes idem. — 2 bourrelets antĂ©rieurs vache en suif ou veau Ă  l’huile.— 2 bourrelets postĂ©rieurs idem. — 2 bordures de couture d’idem idem. — 2 toiles de matelassure bonne toile, dite picarde, forte sans ĂȘtre rude. — Paille de seigle , ĂŻ, k 40 , pour le remplissage des bourrelets , le rembourrage des piqĂ»res de liane et le premier remplissage de la partie supĂ©rieure du panneau ; on l’introduit par une fente pratiquĂ©e dans la basane , en mĂȘme temps qu’on fait les coutures et les piqĂ»res. — Crm, 735 gr. pour les 2 panneaux ; on l’introduit par une fente du cĂŽtĂ© de la toile et on l’étend sur la paille. Le crin et la paille maintenus par 7 piqĂ»res. — Les panneaux sont chaussĂ©s sur les pointes d’arcade et de bandes d’arçon et arrĂȘtĂ©s chacun par 2 clous dans l’arcade, l’un vers le sommet et l’autre vers le bas de la libertĂ© de garrot. Couverture. En laine blanche; carrĂ©e, de l, in 400 de cĂŽtĂ© et du poids de 1,^500. Schabraque. En peau de mouton blanche Ă  demi-poil, de plusieurs morceaux, doublĂ©e d’un fort treillis gris de chanvre; les bords garnis d’une bande de drap Ă©carlate, taillĂ©e en dents de loup; percĂ©e de plusieurs mortaises pour le passage des courroies; arrĂȘtĂ©e sur le devant de la selle par les doubles courroies de paquetage, sur le derriĂšre par celles du porte-manteau et serrĂ©e sur le siĂšge par le surfaix. Couvre la selle et le paquetage. Longueur, au milieu de la hauteur, 950 mill. ; hauteur ou demi-largeur Ă  la tĂȘte de la selle 665 mill., au milieu du siĂšge 525 mill., derriĂšre le troussequin 550 mill. Surfaix de schabraque bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paiss. 4 mill. Jl porte d’un bout 1 contre-sanglon , de l’autre 1 boucle n.° 6, 1 enchapure , 2 passants de contre-sanglon , et se boucle du cĂŽtĂ© gauche. Surfaix de sangle tissu de ficelle de 1, m 46 de longueur sur 53 mill. de largeur. Garni Ă  une extrĂ©mitĂ© de 1 contre-sanglon cuir blanc et Ă  l’autre de 1 boucle n.° 5 avec une enchapure et 2 passants cuir blanc. Sert pour les promenades. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 267 Poitrail. 1 poitrail bƓuf eu suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 4 mill. ‱ — 2 anneaux triangulaires , F. de F. de 8 mill., longueur intĂ©rieure des cotĂ©s 50 mill.; les bouts du poitrail repliĂ©s pour former les enchapures de ces anneaux. —- 2 montants de poitrail bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 3 mill., fixĂ©s par des coutures sur le cĂŽtĂ© extĂ©rieur du poitrail, et formant avec lui des angles de 60° environ; ils s'engagent dans les passants de rond de fonte et de montants de poitrail du dessous de sacoche, et s'arrĂȘtent dans leurs boucles sur le devant de la selle. — 2 boucleteaux de poitrail , chacun 1 courroie bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 2,“ uil 5 et 1 boucle n.° 0. Les boucleteaux sont fixĂ©s sur les anneaux triangulaires et se bouclent sur les contre- sanglons de fourreaux. 2 traits de cheval de selle menu cordage, dit cordonnet , de 10 Ă  12 mill. de diamĂštre; 6 brins , chacun de 3 fils, avec une Ăąme. — 2 mailles d’idem , comme celles des traits du harnais d’attelage, prises dans une Ă©pissure. Longueur totale du trait, non compris l'Ă©pissure de la maille, 2, m 500. Les traits habituellement repliĂ©s par un nƓud Ă  la hongroise; le bout opposĂ© Ă  la maille, soutenu par une ligature en petit cordonnet de chanvre, arrĂȘtĂ© par un nƓud dans un des anneaux triangulaires. Harnais d'attelage* Collier. Dans une fabrication en grand, les colliers sont faits sur 3 tailles, Ă  raison de de l. r * taille, sur 73 de 2. e et 75 de 3, e NĂ©anmoins, on doit autant que possible avoir Ă©gard Ă  la taille moyenne des chevaux, soit dans les confections, soit dans les envois de colliers. Mesure prise postĂ©rieurement depuis le dessous du sommier jusqu’au-dessus de la verge. 1 verge forte vache Ă©tirĂ©e, formant le bourrelet du devant du collier, laite d’une bande de cuir de 120 mill. de largeur. — 2 mamelles veau sec d’huile, partie intĂ©rieure du collier qui s’applique contre le cheval. — 1 rivet bƓuf en suif, peut se faire de plusieurs piĂšces. Les deux bords de la verge, le bord intĂ©rieur des mamelles et celui du rivet, sont rĂ©unis par une trĂšs-forte couture. La verge est fortement rembourrĂ©e en paille de seigle conservant toute sa longueur; remplie, elle doit avoir 40 mill. de diamĂštre dans le bas du collier, 35 mill. sur les cĂŽtĂ©s, 30 mill. au sommet. Quand la verge est pliĂ©e suivant la forme du collier, le rivet se trouve du cĂŽtĂ© extĂ©rieur; il sert d’intermĂ©diaire pour rattacher la verge au bord extĂ©rieur des mamelles , et former l’enveloppe de la garniture des mamelles. Cette garniture est formĂ©e de paille de seigle , recouverte de bourre et de crin du cĂŽtĂ© qui porte sur le cheval; la paille conservant toute sa longueur, la bourre Ă©tendue sur la paille et le crin sur la bourre. Chaque collier doit contenir 1 hil. de bourre et 500 gr. de crin. On tolĂšre en moins 60 gr. de bourre dans les colliers de l. vu taille, 120 gr. dans la 2. c , 180 gr. dans la 3." 2 Manchets vache Ă©tirĂ©e. — 1 jonc d'idem vache en suif. Les Manchets recouvrent les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs du collier; leur bord extĂ©rieur cousu sur les 1. re taille de 540 Ă  570 mill. 2. e — 500 Ă  540 — 3. e — 4G0 Ă  500 — 268 ClIAWTKi; IX. DU CHt/VÀL. mamelles, leur bord intĂ©rieur engagĂ© sous le bourrelet de la verge et fixĂ© Ă  grands points sur le rivet- leurs bouts infĂ©rieurs rĂ©unis par une coulure renfermant un jonc. -1 chape de dragonne , n.° 2. — 1 enchapure d’idem bƓuf en suif, Ă©p. 3, raill 5 , fixĂ©e par une forte couture sur la jonction des blanchets. — 1 dragonne , courroie bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 3 mil!.; sa boucle n.° 5, 2 passants bƓuf en suif Ă  chair propre ; elle est portĂ©e dans la chape sur le derriĂšre du collier, s’ajuste dans la chape du devant de la selle, du surfaix ou de la sellette, et sert Ă  maintenir le collier. t chapeau vache en suif J, recouvrant le sommet de la verge Ă  la jonction des bouts, coupĂ© et cousu en place. 1 coiffe bƓuf en suif, Ă©paisseur 3 uiill., recouvrant le sommier Ă  la rĂ©union des 2 branches du collier, le bord arrondi doublĂ© par un renfort idem, Ă©paisseur 2, mill 5 ; les deux cotĂ©s, coupĂ©s en ligne droite, seteudent jusqu’à la verge sur laquelle ils sont cousus . ÀttĂšles. 1 paire d'attĂšles^ F. P. 15 et 24, forgĂ©es Ă  l’étampe et pliĂ©es sur une forme. — 2 chapes de longes de traits , soudĂ©es sur le cĂŽtĂ© des attelĂ©s, garnies chacune de i rouleau. — 2 rouleaux de chapes , T. de Ăź mill. — 2 mailles de plate-longe , F. de F. 3, pliĂ©es sur une forme et soudĂ©es dans les chapes.— 2 anneaux ronds d’attĂšles , F. de F. 6, soudĂ©s dans Vceil de la courroie supĂ©rieure d’attĂšles. — 1 agrafe d’allĂšles v F. P. 21, forgĂ©e dans une Ă©tampe , rĂ©unit les 2 attĂšles, en s’accrochant dans leurs pitons infĂ©rieurs. 2 piĂšces de frottement bƓuf en plein suif, Ă©paisseur G mill., chacune enveloppant une des allĂšles vers la chape de longe de trait, la couture vers l’arĂšte extĂ©rieure de L’attĂšle. 2 longes de traits bƓuf en plein suif, Ă©paisseur 4 mill.. — 2 anneaux doubles , F. P. 24, forgĂ©s dans une Ă©tampe. — Chaque longe, fixĂ©e sur une attĂšle et portant 1 anneau double, est pliĂ©e, en passant dans les chapes de l’attĂšle et de l’anneau, de maniĂšre Ă  prĂ©senter 3 Ă©paisseurs de cuir daus sa longueur et 2 Ă©paisseurs sur les chapes; les cuirs rĂ©unis par 3 coutures. 2 courroies trousse-harnais bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 3 mill.. — 2 boucles n.° G. — 2 passants et 2 brides bƓuf en suif Ă  chair propre. — Chaque courroie embrasse une des attĂšles au-dessous de l’Ɠ// de la courroie supĂ©rieure; elle est cousue de maniĂšre que le bout qui porte la boucle soit en dessus. Les brides ont la forme de passants mobiles et sont arretĂ©es prĂšs des attĂšles. 1 courroie supĂ©rieure d’attĂšles bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 3, mil, 5. — 1 boucle n.° 6. — 2 passants bƓuf en suif Ă  chair propre, arretĂ©s Ă  la mĂȘme hauteur et opposĂ©s l’un Ă  l’autre. Cette courroie sert Ă  fixer les attĂšles sur le collier. 1 courroie d’agrafe ou de support bƓuf en plein suif, Ă©paisseur 3, nuli 5.— 1 boucle n.° 2. — 1 passant bƓuf en suif Ă  chair propre. La courroie formĂ©e de 2 cuirs superposĂ©s, placĂ©e dans la chape de l’agrafe , la boucle en dehors, arrĂȘtĂ©e en place par quelques points traversant les 2 parties; un seul trou d’ardillon, entourĂ© d’une coulure. i paire de traits. Pour chaque trait 1 cordage , chanvre de l. rc qualitĂ©, 4 torons; diamĂštre de 23 Ă  25 mill., longueur 2 ? 11, 000; chaque bout prĂ©sente 1 ganse , formĂ©e dans ha contexture du cordage. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 269 1 garniture de tĂȘte de trait vache en plein suif, enveloppant le cordage et sa ganse sur une longueur dĂ©veloppĂ©e de 750 mill.; cousue de maniĂšre Ă  le serrer Ă©troitement, le cotĂ© de la chair en dehors. 1 crochet de tĂȘte de trait , F. P. 24. — 1 rondelle bƓuf en plein suif, Ă©paisseur 5 mill.. I /anneau du crochet pris dans un nƓud coulant formĂ© au moyen de la ganse; la rondelle placĂ©e contre le nƓud, recevant le frottement de l’anneau double de longe. 1 chaĂźne de bout de trait , F. de F. 2, composĂ©e de 1 maille ovoĂŻde et 4 mailles ordinaires. — 1 garniture de maille vache en plein suif, cousue sur le cĂŽtĂ© large de la maille ovoĂŻde. — La chaĂźne est fixĂ©e au trait du cheval de devant par un nƓud coulant, au trait de derriĂšre par un nƓud Ă  la hongroise, qui sert Ă  en rĂ©gler la longueur. Cette longueur, la longe comprise, depuis le derriĂšre de lattĂšle jusqua l'extrĂ©mitĂ© de la chaĂźne, est de 2, m 800 pour les chevaux de devant, 2, m 150 pour ceux de derriĂšre. Les chaĂźnes de bouts de traits sont soumises Ă  la mĂȘme Ă©preuve de tension que celles de timons. Voyez p. 03. 2 fourreaux, 1 de droite et 1 de gauche. Pour chaque fourreau 1 coj'ps de fourreau vache forte, tannĂ©e et Ă©tirĂ©e, Ă©paisseur 6, mill 5 ; la couture faite de maniĂšre que le cĂŽtĂ© propre et parĂ© soit en dehors. — 2 blanchets idem, Ă©paisseur 3 mill., doublent intĂ©rieurement les bouts du corps de fourreau. — 1 chape de boucleieau antĂ©rieur , n.° 2. — 1 chape de boucleieau postĂ©rieur , n.° 3. — 2 enchapures bƓuf en plein suif, prises dans la couture du corps de fourreau. — 2 bandes de garniture de couture vache forte, tannĂ©e et Ă©tirĂ©e, Ă©paisseur 6 mill., prises dans la couture du corps , amincies Ă  l’endroit des enchapures. — 1 boucleteaii antĂ©rieur vbƓuf en plein suif 1 courroie Ă©paisseur 3 mill., 1 boucle n.° 5, 1 passant ; il reçoit le contre-sanglon porte-fourreau de la selle, du surfaix ou de la sellette, lia courroie enveloppe le fourreau en passant dans la chape antĂ©rieure; le bout opposĂ© Ă  la boucle s’applique contre son enchapure et est arrĂȘtĂ© par les mĂȘmes coutures. — 1 boucleteau postĂ©rieur bƓuf en plein suif 1 courroie Ă©paisseur 2, n,lll 5, 1 boucle n.° 0, 2 passants , opposĂ©s l’un Ă  l’autre et arrĂȘtĂ©s Ă  la mĂȘme hauteur dans l’enchapure; susceptible de se mettre et de s’îter Ă  volontĂ© ; s’ajuste Ă  un bout du porte-fourreau des chevaux de devant. t sous-ventriĂšre bƓuf en plein suif, Ă©paisseur 3 mill.; 1 boucle n.° 5, 1 passant fixe bƓuf en suif, 1 passant mobile idem. L’un des bouts de la sous-ventriĂšre fixĂ© sur la chape antĂ©rieure du fourreau de droite; l’autre bout porte la boucle et les passants, le passant mobile en arriĂšre. — 1 contre- sanglon de sous-venti'iĂšre bƓuf en plein suif, Ă©paisseur 3 mill., fixĂ© sur la chape antĂ©rieure du fourreau de gauche. 1 porte-fourreaux bƓuf en plein suif, Ă©paisseur 4 mill., formĂ© de 2 courroies , rĂ©unies par 1 chape n.° 3; l’une portant la chape, Vautre cousue sur la premiĂšre et passant dans la chape; soutenu par la longe de croupiĂšre, qui passe entre les 2 courroies dans l’intervalle entre les coutures de leur rĂ©union et la chape; les bouts taillĂ©s en contre - sanglons , s’ajustant aux boucleteaux postĂ©rieurs des fourreaux. — On ne met pas de boucleteaux postĂ©rieurs ni de porte- fourreaux aux chevaux de derriĂšre. Surfaix de sous-verge. 1 arcpn , T. 4, pliĂ© suivant un profil. — 4 chapes n.° 2. .— 4 enclin- 270 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. pures , 7*. de t mill., fixĂ©es en dessous de l’arçon; celles des bouts chacune par 2 rivets , celle de derriĂšre par t rivet , et celle de devant par le tenon du crochet qui la traverse et est rivĂ© dessus. — 1 crochet , F. de F. 1. 1 dessus d’arc on bƓuf en suif, Ă©paisseur 5 mill.. — 4 enchapures de chapes vache en suif ou veau Ă  l’huile, recouvrant les enchapures en tĂŽle. — 1 sous- ventriĂšre bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 4 mill., prolongeant le dessus d’arçon du cĂŽtĂ© droit; les deux cuirs arretĂ©s par une couture en travers, la sous-ventriĂšre en dessous. — 1 boucle n.° 3. — 2 passants bƓuf en suif, sur le bout libre de la sous-ventriĂšre. — 1 cĂŽtĂ© gauche de surfaix bƓuf en suif, Ă©paisseur 4 mill., placĂ© du cĂŽtĂ© gauche comme la sous-ventriĂšre du cĂŽtĂ© droit, portant 1 contre-sanglon de sous-ventriĂšre idem, cousu en dessus du cĂŽtĂ© gauche de surfaix. 1 dessus de coussinet double vache Ă©tirĂ©e. — 1 dessous d'idem veau Ă  l’huile. — 1 bordure idem. Le dessus et le dessous, ainsi que la bordure, rĂ©unis au- dessus d’arçon, aux bouts de sous-ventriĂšre et de cĂŽtĂ© gauche de surfaix, par une couture qui suit le contour de l’arçon. Le coussinet rembourrĂ© avec 280 gr. de crin, que l’on introduit par les bouts du dessous de coussinet, lesquels sont ensuite repliĂ©s en dedans et arretĂ©s par quelques points. 2 conire-sanglons de fourreaux bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paisseur 4 mill., fixĂ©s aux chapes des bouts de l’arçon. 1 longe de croupiĂšre idem, formĂ©e de deux Ă©paisseurs de cuir; les bouts amincis se recouvrant en dessous. — 1 chape n.° 4. CroupiĂšre. 1 culeron vache Ă  Ihuile rempli de 40 grammes de bourre, la couture en dehors. — \ fourche de croupiĂšre bƓuf en plein suif, Ă©paisseur 4 mill.. — i boucle n.° 5,1 passant bƓuf en suif.— 1 chape de courroie trousse-traits n.° 3. Les bouts du culeron cousus aux extrĂ©mitĂ©s des branches de la fourche; le bout opposĂ© de la fourche est repliĂ© deux fois sur lui-mĂȘme pour former l’enchapure de la boucle en avant, et celle de la chape en arriĂšre ; le passant entre les deux. — 1 longe de croupiĂšre bƓuf en plein suif, Ă©paisseur 4 mil!.. —1 passant mobile hƓu en suif. La longe, cousue par un bout sous la fourche , passe dans la chape du derriĂšre de la selle, du surfaix de sous-verge ou de la sellette, et s’ajuste Ă  la boucle de devant de la fourche, en s’engageant dans le passant mobile. — 1 courroie trousse-traits bƓuf en plein suif, Ă©paisseur 3 mill., placĂ©e dans la chape de la fourche, peut s’îter Ă  volontĂ©. — 1 boucle n.° 6. — 2 passants bƓuf en suif, opposĂ©s l’un Ă  l’autre, celui de dessous en arriĂšre. Avaloire bƓuf en plein suif, les passants bƓuf en suif, sauf les exceptions indiquĂ©es. 1 bras du bas Ă©paiss. 6 mill. — 2 boucles d’avaloire , les bouts du bras repliĂ©s en dehors pour former les enchapures. — 4 passants pour la plate-longe bƓuf en plein suif. — 2 chapes de boucleteaux n.° 1. — 2 enchapures d’idem bƓuf en suif. — 2 blanchcts cpaiss. 4 mill., cousus sur le bras, le bout de devant engagĂ© sous l’enchapure de la boucle. Les bouts des passants de plate-longe et les enchapures de chapes de boucleteaux arrĂȘtĂ©s entre le bras et les blanchets. 4 boucleteaux y chacun 1 courroie Ă©paiss. 4 mill., 1 boucle n.° 3,3 passants , 1 plaque d’appui Ăš paiss. 3 mill.. Les bouts de la courroie repliĂ©s, l’un pour l’en- chapure de la boucle, l’autre pour le fixer sur une boucle d’avaloire ou sur une chape de boucleteaux, appliquĂ©s ensuite l’un contre l’autre, et cousus sur la plaque HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 271 d'appui; 2 des passants en arriĂšre de la boucle, le 3. c en avant sur la plaque d’appui. 1 bras du haut Ă©paiss. 4 mill., 2 cuirs, superposĂ©s et rĂ©unis par 2 coutures. — 1 passant de longe de croupiĂšre bƓuf en plein suif, Ă©p. 4 mill., plaque de cuir logĂ©e entre les 2 cuirs du bras et percĂ©e de 2 mortaises pour le passage de la longe de croupiĂšre. — 2 branches d’avaloire idem, prises par un bout entre les 2 cuirs vers le milieu du bras, se croisant en arriĂšre. — 4 piĂšces de garniture , remplissant les intervalles laissĂ©s entre les 2 cuirs du bras, par les branches et le passant de longe de croupiĂšre; 2 entre le passant et les branches, les 2 autres en dehors des branches, l’épaisseur de ces derniĂšres amincie progressivement; toutes ces piĂšces prises par les 2 coutures des cuirs du bras. — 1 plaque d’appui de bras d’avaloire vache en plein suif, Ă©paiss. 3 mill., en dessous et au milieu de la longueur du bras; arretĂ©e Ă  chaque bout par 2 coutures qui traversent le bras, et par 2 autres, faites chacune au milieu de la largeur du bras sur les bouts des branches. Le bras du haut repose sur la croupe du cheval; ses bouts et ceux de ses branches se bouclent sur les boucleteaux du bras du bas, et servent pour l’ajuster Ă  la hauteur convenable. Plate-longC bƓuf en plein suif, Ă©paiss. 5 mill.. 3 cuirs superposĂ©s et rĂ©unis par 3 coutures, celle du milieu serpentant entre les trous d’ardillon. On fait les plate-longes sur 3 longueurs diffĂ©rentes Ă  Ăą^COO, j Ă  3, m 360, j Ă  3,“240. Les courroies qui les composent ont au plus 2, m 500; on en ajoute plusieurs pour former la longueur voulue, en les croisant de maniĂšre que la triple Ă©paisseur soit bien pleine au milieu oĂč se fait le mouvement de l’anneau du crochet; les bouts pris dans les boucles d’avaloire peuvent ĂȘtre un peu moins Ă©pais. 1 crochet de plate-longe , le mĂȘme que celui de tĂȘte de trait. — 1 anneau de crochet , F. de F. 2. L’anneau placĂ© sur la plate-longe entre les mailles d’attĂšles ; l’ouverture du crochet tournĂ©e vers le poitrail du cheval. Sellette pour l’attelage de la charrette de siĂšge. Arçon. Parties en bois hĂȘtre. 1 arcade de devant , 2 piĂšces rĂ©unies au sommet du dĂ©gagement par une entaille collĂ©e. — 2 bandes , rĂ©unies Ă  l’arcade de devant par des entailles Ă  mi-bois collĂ©es; une piĂšce de bois collĂ©e, le fil en travers, au- dessous de la largeur des bandes. — 1 arcade de derriĂšre , 2 pointes rĂ©unies sur une clef au sommet de l’arcade, collĂ©es dans des entailles pratiquĂ©es sur les bandes; la clef garnit le fond de l’angle des pointes, elle est dĂ©gagĂ©e en dessous pour la libertĂ© de rognon, — 1 piĂšce a bĂątines , entre les 2 arcades et les bords supĂ©rieurs des bandes avec lesquelles elle est collĂ©e. On forme Ă  sa partie extĂ©rieure 2 bĂątines destinĂ©es Ă  maintenir la dossiĂšre ; le dessous dĂ©gagĂ© comme les arcades et Ă  fleur de l’intĂ©rieur des bandes. Encurage, pareil Ă  celui de l’arçon de la selle. Parties en fer. 1 bande d’arcade de devant , appliquĂ©e sous l’arcade par 10 rivets et par la tige du crochet de rĂȘnes. — 1 croissant , appliquĂ© sur le devant de l’arcade de devant par 8 clous Ă  tĂȘte plate. — 1 crochet de rĂȘnes , fixĂ© sur la tĂȘte de l’arcade de devant, quand les quartiers sont clouĂ©s; sa tige est rivĂ©e sous la bande d’arcade. — 1 crampon de dragonne de collier , F. de F. Ă©tamĂ© de 5 mill., 272 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. fixĂ© sur la tĂšte de l'arcade, quand les quartiers sont clouĂ©s, en avant du crochet de rĂȘnes. — 1 chape de longe de croupiĂšre n.° 2; son enchapure , T. de 1 inill., fixĂ©e en dessous de l’arcade de derriĂšre. — 1 bande d’arcade de derriĂšre, fixĂ©e sous l’arcade par 0 rivets , celui du milieu traversant l’enchapure en tĂŽle de la chape de longe de croupiĂšre. Parties en cuir. 2 garnitures de bĂątines vache en suif, Ă©tendues mouillĂ©es sur les bĂątines pour en prendre la forme, les bords arrĂȘtĂ©s par des clous. ‱— 1 garniture de tĂȘte d’arcade idem, couvre le croissant du devant de l’arçon; clouĂ©e sous l’arcade, en avant de la bande et en dessus de la tĂȘte. — i garniture d’arcade de derriĂšre idem, clouĂ©e sur l’arcade en arriĂšre de la bande et en dessus de l’arçon. 2 quartiers bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paiss. 5 mill. — 2 joncs de couture vache en suif. Les quartiers sont ouverts pour donner passage aux hĂątines. — 2 joncs plais bƓuf en suif. — Les quartiers lixĂ©s par des clous sur le devant et sur le derriĂšre de Varçon et autour de la partie extĂ©rieure des bĂątines, les tĂȘtes des clous reposant dans cette partie sur les joncs plats. 1 conire-sanglon de dossiĂšre bƓuf en suif, Ă©paiss. 3 mill., clouĂ© sur le sommet de l’arçon en avant de la bĂątine de devant. — i boucleteau de dossiĂšre bƓuf en suif 1 courroie Ă©paisseur 2, null 5, 1 boucle n.°4, 1 passant ; le bout de la courroie clouĂ© sur l’arçon contre la bĂątine de derriĂšre et en arriĂšre. 1 longe de croupiĂšre bƓuf en suif, Ă©paisseur 3 mill.; sa chape n.° 2; la longe adaptĂ©e sur la chape de derriĂšre de l’arçon ; le cuir de la longe enveloppant les 2 chapes, les bouts amincis appliquĂ©s l’un sur l’autre en dessous et arrĂȘtĂ©s par trois coutures. 2 contre-sanglons de .fourreaux bƓuf en suif, Ă©paiss. 4 mill.. — 2 chapes d’attache tissu croisĂ© en fil de chanvre. La chape cousue au contre-sanglon sur la moitiĂ© de sa longueur, l’autre moitiĂ© clouĂ©e sous la sellette en arriĂšre et prĂšs des pointes d’arcade, les tĂȘtes des clous reposant sur une basane. — 2 contre-sanglons de sous-ventriĂšre et 2 chapes d’attache , comme les prĂ©cĂ©dents, clouĂ©s par leurs chapes vers le milieu des bandes d’arçon, en arriĂšre des prĂ©cĂ©dents. 1 sous-ventriĂšre de sellette bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paiss. 4 mill. — 2 boucles d’idem n.° 3. — 1 feutre d’idem vache en suif. — 1 courroie de sous- ventriĂšre de limoniĂšre bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paiss. 3 mill.. — i boucle d’idem n.° 0. — 1 passant d'idem bƓuf en suif Ă  chair propre. La sous-ventriĂšre porte i boucle enchappĂ©e Ă  chaque extrĂ©mitĂ© ; le milieu est garni intĂ©rieurement de 1 feutre lĂ©gĂšrement matelassĂ© en laine ; la largeur du feutre dĂ©borde celle de la sous - ventriĂšre au milieu de sa longueur. Les coutures qui fixent le feutre servent aussi Ă  arrĂȘter la courroie de sous-ventriĂšre de limoniĂšre, placĂ©e en travers au milieu de la longueur de la sous-ventriĂšre. Panneaux. 2 basanes de dessus. — 2 toiles de doublure grosse toile, dite toile a coller , collĂ©es sur la basane. — 4 chaussures de pointes d’arcades bƓuf en suif, Ă©paiss. 3 uiill., cousues sur la basane.— 2 toiles de matelassure treillis rayĂ© en fil de chanvre. — 2 bordures de coulures veau en suif, couvrant la couture de la toile et de la basane. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 273 On forme un premier remplissage de matelassurc avec de la paille introduite par une fente pratiquĂ©e dans la basane; on Ă©tend du crin sur la paille 320 gr. pour les 2 panneaux, en l’introduisant par une petite fente faite dans la toile. — Les panneaux sont chaussĂ©s sur le9 pointes de l’arçon, et fixĂ©s chacun par 2 clous sur le devant et par i clou sur le derriĂšre. DossiĂšre. 2 dĂ©s de dossiĂšre , F. de F. 3, recouverts de 2 garnitures veau en suif. 1 corps de dossiĂšre bƓuf en suif, Ă©paiss. 5 mill. , 2 bandes de cuir rĂ©unies par 4 coutures, et formant une double Ă©paisseur, les bouts portant chacun 1 dĂ© enchapĂ©. — i passant de courroie de dossiĂšre bƓuf en suif, fixĂ© en travers du corps au milieu de la longueur. — 1 courroie de dossiĂšre bƓuf en suif Ă  chair propre, Ă©paiss. 3, mill 5. — 1 boucle n.° 3. — i passant bƓuf en suif. La boucle, passĂ©e dans les 2 dĂ©s et dans le passant du milieu du corps de dossiĂšre, se boucle du cĂŽtĂ© montoir. La dossiĂšre est placĂ©e sur la sellette entre les 2 bĂątines. Sous-ventricrc de limoniĂšre bƓuf en suif, Ă©paisseur 4 mill,. 1 sous-ventriĂšre. — 2 boucles n.° i. — 2 contre-sanglons. — 2 blanchets. Les boucles sont enchapĂ©es dans les 2 bouts de la sous-ventriĂšre ; les contre-sanglons, doublĂ©s chacun par i blanchet, sont cousus en dessous des boucles; la sous-ventriĂšre de Iimo- niĂšre est soutenue sur celle de sellette, sous le ventre du cheval, par la courroie que porte cette derniĂšre; les contre-sanglons sont passĂ©s par-dessus les bras de limoniĂšre, de dedans en dehors, et bouclĂ©s en arriĂšre de la dossiĂšre; quand le cheval est dĂ©telĂ©, on les passe dans la dossiĂšre, et on les arrĂȘte chacun dans sa boucle. Composition , poids et prix du harnachement de chaque chemL DESIGNATION DE9 OBJETS. Licol . Filet de porteur, Bride. H' P orle “ r - lucsous-vergi Selle. Etriers paire. LtriviĂšres paire.... Couverture. Schabraque......... Surfaix de schabraque Poitrail et ses traits.. CroupiĂšre. Corps de collier. AttĂšles paire. Traits paire. Tourreaux paire... Porte-fourreaux. Surfaix de sous-verge. Avaloire.... Plate-longe. Bridon d’abreuvoir.. Surfaix de couverture Poids total Prix total Cheval de etcann. Ă  cheval. Au de de porteur. lage rriĂšre, Au de d porteur. elage evant, Poids. Prix, façon comprise. Observations. i k, o,85o fr. 4,75 La bride de porteur i s s o,545 345 comprend 1 gourmette i = S i,635 .?-,5o de rechange. = * J s ! 1 , 1 55 0;5o La selle est garnie i = i - 11,800 63, 7 5 de ses accessoires sans i = I s 1 , 1 5o 3,25 Ă©triers, Ă©triviĂšres, ni i = 1 s o,5oo 3,5o croupiĂšre. i i = I s i,55o Le poids du collier i S I S 2,375 iO,oo donnĂ©dansce tableau i i = 1 s 0,475 4,75 est le poids moyen des i = s s 1,123 7,00 trois tailles t i 1 1 1 0,445 3,5o i. re taille- 5, k o8o a i I I I 4,647 14,00 * e — .... 4 k 65o - i I 1 ! 3,612 i5,oo 3- e - .... t,S,„ * i l l J 3,ioo 8,20 Les attĂšles corn- s t I I t 0,970 o,i5o 1 o, 1 5 prennent l’agrafe, les s s I 1 i,a5 courroies d’attĂšles,les = I = 1 8,5o courroies trousse-traits - i I S i4,5o et la dragonne du col- = i 1 = s i,65o 1 5,oo lier. 1 i I I , 0,800 4,25 Les surfaix’de cou- = = = = s s verturesont Ă©tablis au h. 23,a5o k. 38,220 k. 21,484 k. 34,595 k. s nombre de 3oo par rĂ©giment pour les pro- fr. 1 36,Go fr, 206,45 fr. 107,35 fr. 178,20 fr. 79, *° s s menades. Pour l'attelage de la charrette de siĂšge, la sellette remplace le surfaix de sous-verge dans un attelage de derriĂšre. Elle comprend la dossiĂšre et la sous-ventriĂšre de limoniĂšre. 18 274 CHAPITHK IX. DU CHEVAL. Conditions pour qu’un cheval soit bien harnachĂ©. Il faut que le collier soit aisĂ© Ă  l’encolure, sans ĂȘtre trop large ; que la longueur soit telle qu’on puisse passer la main Ă  plat entre la partie infĂ©rieure du collier et le poitrail; que la largeur des mamelles soit proportionnĂ©e Ă  celle de l’encolure, de maniĂšre Ă  ne jamais gĂȘner les mouvements des Ă©paules; que la plate-longe et les fourreaux soient sur leur plat; que le bras du haut de l’avaloire corresponde Ă  la partie supĂ©rieure des hanches, et que le bras du bas soit un peu au-dessous de la pointe des fesses. Un collier trop grand blesse le cheval plus promptement que celui qui est un peu petit. — Que les mamelles des colliers soient larges, souples, douces; les maintenir avec soin dans cet Ă©tat, et ne pas laisser dessĂ©cher le cuir. — Si un cheval se blesse de maniĂšre qu’on soit obligĂ© de le mener haut le pied, le dĂ©barrasser entiĂšrement de son harnais; le collier aggraverait le mal encore plus que s’il continuait Ă  tirer. Placer la selle sur le dos du cheval, sans couverture, afin de voir si sa forme convient au cheval. Il faut que la pointe de l’arçon soit Ă  trois doigts en arriĂšre de la pointe de l’épaule ; que l’on puisse passer aisĂ©ment la main entre la selle et le garrot ou les rognons, le cavalier Ă©tant Ă  cheval; que le garrot ne soit pas serrĂ© sur les cotĂ©s; que les panneaux portent bien Ă©galement de toutes parts sans toucher la colonne vertĂ©brale, et que les pointes de l’arçon ne portent pas. La couverture ne doit pas comprimer le garrot; elle doit venir par derriĂšre au ras de la schabraque. Le poitrail doit ĂȘtre placĂ© au-dessus de la pointe des Ă©paules, pour n’en pas gĂȘner les mouvements. La croupiĂšre ne doit pas ĂȘtre tendue, pour ne pas blesser le cheval sous la queue ou le faire ruer. Le porte-manteau ne doit pencher d’aucun cĂŽtĂ©. — La charge de devant doit ĂȘtre disposĂ©e de maniĂšre Ă  Ă©lever le moins possible la main de la bride. — Rien ne doit dĂ©passer la schabraque. Pour que le cheval soit bien bridĂ©, il faut que la boucle du montant et celle de la sous-gorge du cĂŽtĂ© hors montoir soient Ă  la mĂȘme hauteur, et que celles du montant, de la sous-gorge et du filet du cĂŽtĂ© montoir forment une espĂšce de patte d’oie; que la sous-gorge ne soit pas serrĂ©e, afin de ne pas gĂȘner la respiration; que la muserolle le soit assez pour que le cheval ne baille pas; que les montants de la bride soient en arriĂšre des os des tempes, et que le mors du filet ne soit pas engagĂ© sous celui de la bride. L’embouchure doit porter sur les barres, Ă  1 doigt au-dessus des crochets d’en bas ; le haut de l’embouchure ne doit pas porter contre le palais. Il faut que le mors ne soit ni large ni Ă©troit. La gourmette doit ĂȘtre ajustĂ©e de maniĂšre Ă  faire son effet sur la barbe, et Ă  ne pas la comprimer lorsque la main de la bride n’agit pas. HARNACHEMENT DES CHKVALX. 1>75 HARNACHEMENT DES MULETS DE L’ART. DE MONTAGNE. d’aprĂšs les tadles de construction de 1840 . Les obusiers de montagne et leurs affĂ»ts sont portĂ©s Ă  dos de mulets ou attelĂ©s. Les caisses Ă  munitions, celles de la forge, et celles pour les outils, rechanges et approvisionnements, sont transportĂ©es Ă  dos de mulets. Le harnachement des mulets se compose d’une garniture de tĂšte et d’un bĂąt garni de harnais. Les deux modĂšles de bĂąts, dits des Alpes et des PyrĂ©nĂ©es, ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par un modĂšle unique. Tous les bĂąts, sans distinction dusage, doivent cire confectionnĂ©s d’aprĂšs ce modĂšle, et pourvus de la garniture complĂšte en bou- cleteaux, dĂ©s, contre-sanglons, etc., appropriĂ©s Ă  tous les harnais dont le bĂąt peut ĂȘtre garni suivant son emploi. Les bĂąts ordinaires du commerce ne doivent ĂȘtre admis, pour le transport des caisses seulement, que dans des circonstances forcĂ©es; ces bĂąts sont alors pourvus de bandelettes Ă  crochets pour le chargement. Les harnais sont particuliers Ă  l’usage du bĂąt pour le transport seulement, ou disposĂ©s en mĂȘme temps pour l’attelage de l’affĂ»t; ils sont dĂ©signĂ©s sous les dĂ©nominations de harnais de bĂąt ou harnais d’attelage. A moins qu’il n’en soit autrement ordonnĂ©, les confections sont rĂ©glĂ©es dans la proportion des deux tiers en harnais de bĂąt et d’un tiers en harnais d’attelage. La moitiĂ© seulement de ces derniers comprend le surfaix - dossiĂšre et les courroies de retraite pour la limoniĂšre. Les longes de licol, les mors, les dĂ©s, les boucles et chapes, sont autant que possible tirĂ©s du commerce. Pour les dimensions des boucles et chapes, voyez le tableau page 258, auquel il faut ajouter Dimensions intĂ©rieures. DiamĂštre du fil de fer- Boucle davaloirc 70 ,lu11 sur 72 mi11 10 im11 en forme de D. DĂ© n.° 1 72 — 40 8. — n.° 2 52 — 35 7. Garniture de tĂȘte . Les cuirs bƓuf en suif Ă  chair propre doivent ĂȘtre forts et d’un bon choix; la moindre Ă©paisseur ne doit pas ĂȘtre au-dessous de 3 mill. Licol, 1 anneau de licol , F. de F Ă©tamĂ©. — 2 montants avec muserolle , formĂ©s d’une seule courroie passĂ©e deux fois et pliĂ©e dans l’anneau de maniĂšre Ă  former la muserolle en avant et les montants en arriĂšre. Les plis de la courroie arrĂȘtĂ©s sur Vanneau par une brĂ©dissure. Le montant de gauche porte \ boucle n.° 5 et son passant , dans lesquels s’ajuste le montant de droite.— 1 sous-gorge , comprenant 1 boucleteau , fixĂ© au montant de droite; 1 boucle n.° 6 et son passant- 1 contre-sanglon , pris dans l’enchapure du montant de gauche. — 2 jouiĂšres , fixĂ©es de chaque cĂŽte sur la muserolle et les montants. ‱— 1 longe en chaĂźne , Ă©tamĂ©e, composĂ©e de t anneau rond , 67 mailles torses CHAPITRE IX. DU CHEVAL. 27 G environ, 1 toaret, 2 grandes mailles, 1 maille Ă©tranglĂ©e, 1 T; longueur totale 1,650 mill.; poids l k Ă  t, k 20. — 1 courroie de longe, 1 boucle n.° C et 2 passants opposĂ©s l’un Ă  l’autre Ă  meme hauteur. La courroie fixe la longe au licol. Gridon. 1 mors, F. forgĂ©, Ă©tamĂ©. — 2 anneaux d’idem , F. de F., Ă©tamĂ©s. — \ frontal sous-gorge , d’une seule courroie arretĂ©e dans les montants ; 1 boucle n.° 6 et son passant. 2 montants. — 1 boucle d'idem n.° 5 et son passant. — 2 ƓillĂšres, formĂ©es chacune de deux cuirs appliquĂ©s par la chair et rĂ©unis par une couture le long des bords. Les montants placĂ©s de chaque cotĂ© dans les anneaux du mors et repliĂ©s pour se doubler jusqu’au-dessus du frontal; celui de droite forme tĂȘtiĂšre et s’ajuste dans la boucle de celui de gauche. Les ƓillĂšres et le frontal sont pris entre les deux cuirs des montants. L’angle supĂ©rieur et extĂ©rieur de chaque ƓillĂšre est assujetti au frontal par 1 laniĂšre. — 1 rĂȘne, d’une seule courroie enchapĂ©e par un bout sur l’anneau de droite du mors; l’autre bout passĂ© dans l'anneau de gauche et retenu par 1 olive frĂȘne, hĂȘtre ou charme. BĂąt. Arçon. Parties eh bois orme. 2 arcades , chacune de 3 piĂšces assemblĂ©es Ă  mi- bois, collĂ©es et clouĂ©es avec des clous d’épingle ; percĂ©es de plusieurs trous de courroies et de laniĂšres. — 2 entretoises, assemblĂ©es Ă  tenons dans le cotĂ© intĂ©rieur des arcades, prĂ©sentent chacune un logement pour les tourillons de l’obusier et une mortaise pour la courroie de chargement. — 4 planchettes , fixĂ©es chacune par 0 vis h bois n.° 5 dans les entailles supĂ©rieures et infĂ©rieures des arcades. Les planchettes infĂ©rieures percĂ©es chacune de 17 trous de laniĂšres. Parties en ter. 1 bandelette Ă  crochets de devant, F. P 23. — 1 crampon d’idem, F. de F. 4, au milieu de la bandelette, les bouts rivĂ©s sous la bandelette; celle-ci appliquĂ©e contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur de l’arcade de devant par 2 clous rivĂ©s n.° 3 A et par les boulons d’assemblage. — 1 bandelette Ă  crochets de derriĂšre, F. P. 23. — 1 crampon d’idem,- comme le prĂ©cĂ©dent; la bandelette appliquĂ©e contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur de l’arcade de derriĂšre par 4 clous rivĂ©s n.° 3 ^4 et par les boulons d’assemblage. — 2 boulons d’assemblage d’arcon n.° 5 B, F. de F. 1. — 2 Ă©crous n.° 5. Garnitures pour les harnais les cuirs bƓuf en suif Ă  chair propre. 2 dĂ©s de poitrail n.° 2. — 2 cnchapures d’idem. Le bout de chacune, opposĂ© au dĂ©, fendu pour former 2 laniĂšres passĂ©es dans les trous de la partie infĂ©rieure de l’arcade de devant, liĂ©es et arrĂȘtĂ©es entre elles par un nƓud carrĂ©. — 2 bou . clcteaux de montants de poitrail, 2 boucles n.° 2 et 2 passants. Le bout libre de chaque boucleteau passĂ© dans l’un des trous de la partie supĂ©rieure de l’arcade de devant, et clouĂ© contre le derriĂšre de l’arcade. — 1 rĂ©noir frĂȘne, hĂȘtre ou charme. — 1 courroie d’idem, enveloppe le rĂȘnoir dans un logement pratiquĂ© au milieu de sa longueur; le bout opposĂ© au rĂȘnoir passĂ© dans le crampon de devant et arrĂȘtĂ© par une brĂ©dissure. — 1 passant de surfaix, formĂ© de 1 boucleteau, 1 boucle n.° 6 et son passant et de 1 contre-sanglon ‱ le boucleteau et le contre-sanglon clouĂ©s en dessous, de chaque cĂŽtĂ© du milieu de l’arcade HARNACHKMKNT PhS CHKVAUX. 277 de derriĂšre, vers le sommet de la courbure, le premier du colĂ© gauche. — 2 contre-sanglons d’avaloire , le bout de devant fendu pour former 2 laniĂšres passĂ©es dans les trous de la partie infĂ©rieure de l’arcade de derriĂšre, et arrĂȘtĂ©es entre elles par un nƓud carrĂ©. — G contre-sanglons de sangle , fixĂ©s chacun par 1 laniĂšre contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des planchettes infĂ©rieures. — 2 chapes de hrĂȘtage de caisse n.° 2. — 2 enchapures d'idem , fixĂ©es contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des memes planchettes par les laniĂšres qui y attachent le derriĂšre des panneaux. Garnitures pour le corps du bĂąt. 1 faux-siĂšge tissu croisĂ© en fil de chanvre, fortement tendu et clouĂ© contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des arcades, vers le sommet de la courbe intĂ©rieure. — 2 galles fort bƓuf en suif, clouĂ©s sur les bouts des planchettes supĂ©rieures et contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur des arcades entre ces planchettes. — 2 joncs d’idem vache en suif, sous la tĂȘte des clous. — 1 recouvrement de siĂšge forte vache en suif, de 3 piĂšces fixĂ©es et tendues, le cuir Ă©tant mouillĂ©; clouĂ©es contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des arcades vers le bord de la courbe intĂ©rieure; celles des cĂŽtĂ©s clouĂ©es sur les deux planchettes de leur cĂŽtĂ©, celle du milieu par-dessus les premiĂšres sur les planchettes supĂ©rieures. — 2 joncs d’idem vache en suif, sous la tĂšte des clous contre les arcades. 2 Panneaux. 2 basanes de dessus de panneaux. — 2 doublures de dessus d’idem grosse toile Ă  coller, collĂ©es en dessous de la basane qui doit s’appuyer Ă  la carcasse de l’arçon et est percĂ©e de 20 trous accouplĂ©s pour le passage des laniĂšres d’attache. — 2 toiles de matelassure , coutil rayĂ© en fil de chanvre rĂ©unies aux basanes par une couture Ă  deux branches, soutenue du cĂŽtĂ© de la toile par 1 jonc plat veau Ă  l’huile. Les panneaux sont rĂ©unis Ă  leur partie supĂ©rieure par une couture en surjet dans laquelle sont prises les toiles. Celles-ci sont fendues au milieu, dans le sens de la hauteur du bĂąt, pour l’introduction du rembourrage , qui consiste en paille de seigle 4 hil., mise sur deux couches, la premiĂšre dans le sens de la hauteur, la seconde dans le sens de la largeur; bourre de premiĂšre qualitĂ© 2, k 50, par-dessus la paille; crin idem l, k 50, par-dessus la bourre. Le rembourrage est contenu, Ă  GO mil!, du bord infĂ©rieur, par une piqĂ»re dans le sens de la longueur. I.,a bande infĂ©rieure ne contient que de la bourre et du crin. Les panneaux sont fixĂ©s Ă  l’arçon chacun par 10 laniĂšres cuir hongroyĂ©, dont les bouts sont arretĂ©s par un nƓud droit sur le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des arcades et sous les planchettes infĂ©rieures. Harnais de bĂąt. BƓuf en suif Ă  chair propre, sauf les exceptions indiquĂ©es. 1 poitrail , comprenant 1 corps de poitrail ; 2 contre-sanglons ^ cousus contre le cotĂ© extĂ©rieur des bouts du corps; 2 boucles n.° 2 et 2 passants , pris entre les deux cuirs; 2 montants de poitrail , cousus obliquement contre le devant du poitrail; les coutre-sauglons et les montants s’ajustent dans les dĂ©s et dans les boucles du devant du bĂąt. — 1 avaloire , comprenant 1 bras du bas; 2 boucles d’avaloire et 2 passants , aux deux bouts du bras; 1 bras du haut , les bouts passĂ©s dans les boucles d’avaloire et fixĂ©s par des laniĂšres. — 1 sangle tissu 278 CiJAPJTKE ]X. DU CHEVAL. croisĂ© en fil de chanvre, 2 passants d'idem , 6 boucles n.°5, G enchapures , 2 garnitures de fonds de fourches. La sangle formĂ©e de 2 piĂšces rĂ©unies entre elles par les passants cousus sur les bords de la piĂšce de dessous, dont les bouts sc terminent chacun par une fourche dont le fond est garni. Les bouts des branches de fourches, ainsi que ceux de la piĂšce de dessus, portent chacun une boucle enchapĂ©c. — 1 surfaix-, 2 dĂ©s d'idem n.° 1, un Ă  chaque bout; 1 laniĂšre de surfaix cuir hongroyĂ©, fixĂ©e sur l’un des dĂ©s. Le surfaix enveloppe le corps du bal et sert Ă  sangler le mulet; il est maintenu par le passant de surfaix et par ceux de la sangle. — 1 croupiĂšre , comprenant 1 culeron veau Ă  l’huile, garni de bourre; 1 fourche d'idem , courroie fendue, les branches percĂ©es chacune de 5 trous, dans lesquels passent des laniĂšres servant Ă  ajuster le bras du haut d’avaloire et le coussinet du harnais d’attelage. Les bouts du culeron fixĂ©s par des coutures entre ceux de la fourche et 2 piĂšces de garniture. — 1 longe de croupiĂšre , fixĂ©e en dessous du bout de devant de la fourche; 1 boucle n.° 2 et son passant , pris entre les deux cuirs. — Courroies pour le chargement 2 courroies de brĂȘlage de caisses , placĂ©es dans les chapes disposĂ©es de chaque cĂŽtĂ© du bĂąt pour les recevoir ; chacune 1 boucle n.° 5 et 2 passants , un de chaque cĂŽtĂ©, celui de dessus prĂšs de la boucle, l’autre en arriĂšre. Harnais d’attelage. BƓuf en suif Ă  chair propre, sauf les exceptions indiquĂ©es. Il est formĂ© du harnais de bĂąt modifiĂ©. i polirai l , comprenant 1 corps du poitrail, 2 ccntre-sanglons d’idem , 2 boucles n.° 2 et 2 passants , 2 montants d’idem , 1 devant de coussin d’idem ; le corps du poitrail cousu au milieu du devant de coussin, les bouts des contre-sanglons et des montants, les boucles et les passants pris entre ces deux piĂšces; 1 cuir de matelassure vache en suif ; le bord du dessus rĂ©uni avec celui du devant de coussin par une couture, la fleui* du premier contre la chair du second, rabattu ensuite pour prĂ©senter la fleur en dehors; les 2 cuirs rĂ©unis au bord infĂ©rieur du coussin, et recouverts par 1 bordure de coussin veau Ă  l’huile. Le rembourrage, du coussin en crin. Pour atteler, les contre-sanglons du poitrail sont dĂ©tachĂ©s des dĂ©s du bĂąt et passĂ©s dans les anneaux Ă  pattes de la limoniĂšre. 1 açaloire , celle du harnais de bĂąt, sauf que le bras du bas a 40 mill. de moins en largeur et qu’il est pourvu de 1 feutre de bras d'açaloire , pliĂ© au milieu de sa largeur pour former une double Ă©paisseur, les bords infĂ©rieurs rĂ©unis par un point de couture. Le bras du bas est cousu comme un blan- chet en dessus du feutre. Les enchapures des boucles d’avaloire sont brĂ©dies. — i coussinet d'açaloire , placĂ© sous le bras du haut de l’avaloire; 1 dessus de coussinet , percĂ© de 4 trous pour 2 laniĂšres qui servent Ăą ajuster le coussinet Ăą la croupiĂšre; i toile de matelassure cou til rayĂ© bleu en fil de chanvre, les bords joints Ă  ceux du dessus de coussinet, recouverts par 1 bordure veau Ă  l’huile et cousus ensemble; 2 passants de bras d'açaloire, pris dans cette couture sous la bordure. L’emplacement de la matelassure divisĂ© en deux parties par une couture qui rĂ©unit la toile au coussinet au milieu de sa longueur, la matelassure en bourre est introduite par une fente dans la toile de chaque cĂŽtĂ©. — 1 croupiĂšre , celle du harnais de bĂąt. —1 surfaix-dossiĂšre, formĂ© de 1 surfaix HARNACHEMENT DES CHEVAUX» 279 de harnais de bĂąt , auquel on ajoute, pour porter la limoniĂšre 2 courroies de support de limoniĂšre, fixĂ©es chacune par un bout sur le surfaix, l’autve bout porte 1 dĂ© n.° 1 ; 2 passants de courroie de dossiĂšre , cousus sur le surfaix Ă  Ă©gale distance des courroies de support et Ă  200 mill. d’écartement entre eux- — 1 courroie de dossiĂšre , 1 boucle n.° G et 1 passant ‱ la courroie passĂ©e dans les dĂ©s de support de limoniĂšre, soutenue sur le surfaix dans les passants et bouclĂ©e Ă  gauche. — 1 sangle, celle du harnais de bĂąt. — 2 courroies de retraite , pour la limoniĂšre; placĂ©es dans les boucles d’avaloire, chacune 1 boucle n.° 2 et 2 passants , 1 de chaque cĂŽtĂ©, celui du dessus prĂšs de la boucle, l’autre en arriĂšre. Courroies pour le chargement 1 courroie de chargement , pour le brĂȘlage de l’affĂ»t ou de l’obusier, placĂ©e dans les mortaises pratiquĂ©es au milieu de la longueur des enlretoises de l’arçon ; 1 boucle d'idem n.° 2 et son passant. — 4 courroies d'arcades , pour le brĂ»lage des roues ou de la limoniĂšre, placĂ©es dans les trous pratiquĂ©s dans les arcades d’arçon pour les recevoir; 4 boucles d'idem n.° G et leurs passants; 4 coulants d'idem , cousus sur les courroies Ă  225 mill. de la boucle, servent Ă  arrĂȘter les courroies dans leurs trous. Composition et poids du harnachement de chaque mulet. Harnais Ltcol. Wndon. BĂąt. de bĂąt. d'attelage. Poids total. k. iVJulet de bĂąt. i , i i s ’S» Mulet d'attelage. l i i s I 28 k. k. k. k. k. Poids. i,5o I ,OD 6,00 4, OU Chargement des mulets. L’obusier, placĂ© en long sur la partie supĂ©rieure du bĂąt, repose dans les encastrements pratiquĂ©s dans les arcades et dans les entretoises; il est brĂ»lĂ© avec la courroie de chargement. La limoniĂšre, chargĂ©e sur le meme mulet, se place sens dessus dessous sur le bĂąt et de maniĂšre que la partie saillante de l’écharpe de dessous se loge sous le collet du bouton de culasse; les bras sont brĂšlĂ©s avec les courroies d’arcades. L’affĂ»t, placĂ© sur la partie supĂ©rieure du bĂąt entre les entretoises, l’essieu en avant de l’arcade de devant, est brĂȘlĂ© avec la courroie de chargement. Les roues, chargĂ©es sur le meme mulet, sont appliquĂ©es de chaque cĂŽtĂ©, le petit bout du moyeu contre le bĂąt entre les arcades, la fusĂ©e de l’essieu appuyĂ©e dans l’un des angles formĂ© par un rais et une jante. Les roues sont hrelĂ©es avec les courroies d’arcades. Les caisses Ă  munitions, celles de la forge et celles pour outils, rechanges, etc., suspendues de chaque'cĂŽtĂ© du bĂąt aux bandelettes Ă  crochets, sont brĂ©- lĂ©es avec les courroies de brĂ»lage des caisses, bouclĂ©es de maniĂšre Ă  les maintenir contre les arcades de l’arçon. Les armements sont attachĂ©s, soit au corps de l’affĂ»t, soit sur les caisses Ă  munitions. 3 hommes chargent l’obusier sur le mulet, en s’aidant de l’écouvillon-levier, introduit dans l’ñme du cĂŽtĂ© du refouloir, et du levier - portereau, mis en croix sous le bouton de culasse; ils transportent la piĂšce sur le bĂąt en se prĂ©sentant par la croupe. 280 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. 3 hommes chargent de mĂȘme l’affĂ»t, en le saisissant par les l'usĂ©es de l’essieu et par l’extrĂ©mitĂ© de la crosse. 4 hommes chargent 2 caisses, dont les 4 chaĂźnes s'accrochent en mĂȘme temps. Il faut que la charge soit fixĂ©e au bĂąt de maniĂšre Ă  faire, pour ainsi dire, corps avec lui, et qu’elle s’élĂšve le moins possible, pour Ă©viter les oscillations. Lorsque Pobusier est transportĂ© sur son affĂ»t, le mulet, garni du harnais d’attelage, est attelĂ© dans la limoniĂšre. Les contre-sanglons du corps du poitrail sont dĂ©tachĂ©s du bĂąt et passĂ©s dans les anneaux Ă  pattes des bras de limoniĂšre j le poitrail reste fixĂ© au bĂąt par ses montants. CONSERVATION ET ENTRETIEN DU HARNACHEMENT. Magasins bien aĂ©rĂ©s, exempts d’humiditĂ© et d’une trop grande sĂ©cheresse. Les diffĂ©rents objets rangĂ©s par espĂšces et par classes, sĂ©parĂ©s ou rĂ©unis en paquets suivant leur nature, disposĂ©s de maniĂšre qu’ils aient le moins possible de points de contact, soit entre eux, soit avec les murs, et que l’air circule bien tout autour. — Les selles sur des chevalets. — Les colliers accrochĂ©s Ă  des chevilles. — Les attĂšles, garnies de leurs courroies et des traits avec chaĂźnes et crochets, suspendues, les traits tombant verticalement. — Fourreaux, sous-ventriĂšres, empilĂ©s sur des planchers. — Surfaix, plate - longes , Ă©tendus sur des perches. — Licols, bridons de porteur avec mors, tĂȘtiĂšres de brides, rĂȘnes, etc., par paquets de 5 ou 10, suspendus. — Courroies d’altĂšles, dragonnes de collier, courroies diverses, par paquets de 10 ou 20, suspendues. — Mors, gourmettes, crochets-anneaux de plate-longes, dans des caisses. Tous ces objets sont visitĂ©s et nettoyĂ©s 4 fois par an. Les cuirs sont brossĂ©s et graissĂ©s Ă  l’huile de pied de bƓuf aussi souvent que leur Ă©tat l’exige. S’ils prennent une teinte rousse, on dĂ©laie un peu de uoir de fumĂ©e dans cette huile. — Ou commence par bien brosser le cuir, et on passe dessus une Ă©ponge imbibĂ©e d’eau; ensuite, on le graisse lĂ©gĂšrement sur la fleur, en y appliquant l’huile, avec une brosse molle, avant qu’il soit entiĂšrement sec. — En gĂ©nĂ©ral, on ne graisse les cuirs neufs qu’aprĂšs 3 ans de sĂ©jour dans les magasins, Ăą moins d’une nĂ©cessitĂ© reconnue. On graisse au suif les fers qui ne sont ni peints ni Ă©tamĂ©s, et ceux dont la peinture ou l’étamage sont en partie dĂ©truits. Harnais en service. Ils doivent ĂȘtre essuyĂ©s et nettoyĂ©s soigneusement toutes les fois qu’ils ont servi, cirĂ©s au moins 1 fois par semaine, avec le cirage employĂ© pour la chaussure , lequel ne doit contenir aucune substance corrosive. Les cuirs sont graissĂ©s 3 fois par an, 1 fois en hiver et 2 fois en Ă©tĂ©, avec 1 huile de pied de bƓuf Ă©purĂ©e ou non Ă©purĂ©e. 2 kil. suffisent au graissage des harnais d’un attelage complet de 6 chevaux ou du harnachement de 12 chevaux de selle. À dĂ©faut d’huile de pied de bƓuf, employer celle de poisson pure et privĂ©e de parties siccatives, Rejeter les huiles de faĂźne, de navette et de chenevis. Au besoin faire usage d’un mĂ©lange de f suif fondu et j d’huile d’olive ou do haleine ; se servir d’un morceau de laine pour en frotter les cuirs. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 281 1 kil. huile de pied de bƓuf coĂ»te l, f 90; suif, 1 fr. - huile iVoĂźive, 2, f 60; huile de baleine pure, 1,50; huile de poisson pure, 2 fr. Suspendre les harnais, Ă©viter de tordre les cuirs. Faire sĂ©cher et battre les couvertures aussi souvent que possible. Dans la visite du harnachement , porter une attention toute spĂ©ciale sur les enchapures, chapes, boucles, boucleteaux ; les enchapures sont sujettes Ă  se dĂ©coudre, les ardillons Ă  se fausser, Ă  se perdre. — Sur les sangles, contre- sanglons , laniĂšres de brĂ©dissure. — Sur l’esse et le crochet des gourmettes. Quand un trait s’affaiblit, et qu’on ne peut pas le changer, le mettre aux chevaux de devant. Pour rĂ©parer un trait cassĂ© Ă  la tĂȘte , dĂ©gager le crochet du nƓud tombĂ© aprĂšs la rupture; passer le cordage dans l’anneau double de la longe de trait, puis dans la boucle du crochet; faire un nƓud ordinaire Ă  l’extrĂ©mitĂ© antĂ©rieure du cordage; ajuster le trait A la longueur voulue au moyen de l’extrĂ©mitĂ© postĂ©rieure. DESINFECTION DES ECURIES ET DES HARNAIS. Écuries. Nettoyer d’abord parfaitement; laver les murs et le sol Ă  grande eau ; laver avec une eau de savon vert les mangeoires, rĂąteliers, tous les bois non ferrĂ©s ; laver avec une dissolution de 1 partie de potasse du commerce dans 15 parties d’eau , les bois ferrĂ©s, comme seaux, baquets, etc.; blanchir les murs Ă  la chaux. Faire une fumigation de chlore. Dans une terrine assez, grande pour n’en ĂȘtre remplie qua moitiĂ©, on met un mĂ©lange de 4 parties de sel marin et 1 partie d’oxide noir de manganĂšse; on verse dessus 2 parties d’acide sulfurique concentrĂ©, Ă©tendu de 2 parties d’eau; on place la terrine sur des charbons incandescents, et on ferme hermĂ©tiquement l’écurie pendant 12 heures. On ouvre ensuite, et bientĂŽt toute odeur a disparu. 50 grammes de sel et le reste dans la proportion indiquĂ©e, suffisent pour une Ă©curie de 15 Ă  20 chevaux. On met plusieurs terrines si l’écurie est grande. Si le sol de l’écurie n’est pas pavĂ©, et s’il prĂ©sente des cavitĂ©s, il faut le repiquer et le battre. A dĂ©faut des substances indiquĂ©es, on fait des fumigations avec du nitre et de l’acide sulfurique, avec du soufre seul ou mĂ©langĂ© au nitre; enfin, on allume des feux avec flamme dans l’intĂ©rieur des Ă©curies; on y brĂ»le de la poudre. Un ordre ministĂ©riel rĂ©cent a prescrit le lavage Ă  la brosse, de toutes les parties de l’écurie, des effets et ustensiles, avec 1 partie de chlorure de soude ou de chaux dans 12 parties d’eau; ensuite nouveau lavage Ă  grande eau et sĂ©chage par des courants d’air ou des feux. Ce moyen paraĂźt prĂ©fĂ©rable aux fumigations. Les vapeurs de vinaigre et de plantes aromatiques sont sans aucun effet, et ne servent qua masquer une odeur par une autre. Harnais. Laver les harnais provenant des chevaux suspects dans une dissolution de chlore ou de chlorure de chaux , et ensuite dans l’eau. DĂ©monter les panneaux des selles et les coussinets; Ă©plucher les crins. Laver sĂ©parĂ©ment 282 CHAPITRE IX. DD CHEVAL. dans la mĂȘme dissolution les crins, les toiles, les cuirs, les peaux et les tissus de laine. Passer ensuite tous ces objets dans l’eau. Brosser avec du savon vert tout ce qui est mĂ©tal. AussitĂŽt que les cuirs sont secs, on y passe de l'huile de pied de bƓuf. Les effets de pansage qui ont servi pour les chevaux affectĂ©s de maladies contagieuses , doivent ĂȘtre dĂ©truits. Les effets d’habillement des hommes qui les ont soignĂ©s, doivent etre lavĂ©s au chlore connue les harnais. On obtient ta solution de chlore au moyen de l’appareil de Wolf; avec les proportions indiquĂ©es de sel marin, d’oxide de manganĂšse, etc., 1 kil. de sel est plus que suffisant pour saturer de chlore 12 litres d’eau. Si on ne peut pas se procuver l’appareil nĂ©cessaire, on forme un chlorure de chaux, en faisant passer le chlore dans des vases oĂč l’on a mis de la chaux Ă©teinte en poudre. 100 gr. de chlorure saturent 4 litres d’eau. La solution de chlorure d’oxide de sodium de Laharraque peut etre employĂ©e Ă©tendue de 12 parties d’eau. DES DIFFERENTS MODES D’ATTELAGES. Attelage des voitures a timon et a support. On emploie actuellement l’attelage par couples, traits sur traits, pour toutes les voitures des batteries de campagne. Les chevaux de derriĂšre soutiennent le timon Ă  l’aide du support, sur chaque branche duquel glisse un anneau attachĂ© par une courroie Ă  la partie infĂ©rieure du collier; les autres chevaux tirent sur les traits de ceux qui les suivent dans la meme file. Ce mode permet l’indĂ©pendance complĂšte des trains. Pour remĂ©dier Ă  la dĂ©pendance des chevaux entre eux, on attache un peu en arriĂšre des colliers les traits des chevaux de devant Ă  ceux des chevaux suivants. Attelage de la charrette de siĂšge Deux chevaux sont attelĂ©s de front le sous-verge limonier, placĂ© entre les limons, dirige le mouvement; le porteur placĂ© Ă  gauche ne fait que tirer; ses traits sont attachĂ©s Ă  la voiture au moyen d’un crochet passĂ© dans un piton du limon de gauche; une traverse en bois faisant la fourche Ă  chaque bout, donne aux traits l’écartement nĂ©cessaire pour ne pas blesser le cheval. Le point d’attache des traits du porteur est en avant de ceux des traits du limonier, afin que la jambe du conducteur dĂ©passe le limon. Attelage a la française. Dans ce mode, qui n’est plus en usage en France pour l’artillerie, les chevaux forment une seule file; le dernier, entre les limons, soutient la partie antĂ©rieure de la voiture au moyen de la dossiĂšre; la sous ventriĂšre de limon empĂȘche cette partie de s’élever; l’avaloire et les chaĂźnes de retraite, fixĂ©es aux limons, permettent de reculer ou de retenir; un collier et deux traits se prĂȘtent au mouvement en avant. La dossiĂšre est reçue par une sellette qui l’empĂȘche de frotter sur le dos et multiplie les points d’appui; chacun des chevaux de devant n’a qu’un collier et deux traits, qu’on attache aux colliers des chevaux suivants, un peu en arriĂšre du collier. L’artillerie de campagne anglaise est attelĂ©e par couples, suivant ce mode; l’un des bras de limoniĂšre est dans l’axe de la voiture et l’autre Ă  droite. Le porte-manteau et les effets du conducteur sont portĂ©s par le sous-verge. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 283 Attelage a l’allemande. Il est en usage en France pour les voitures Ă  timon, dont l’avant-train a des points d’appui en avant et en arriĂšre de son essieu. La voiture est dirigĂ©e par les deux chevaux de derriĂšre, marchant de front; leurs traits sont attaches soit Ă  une volĂ©e fixĂ©e sur les armons, soit Ă  des palonniers portĂ©s par la volĂ©e. Deux chaĂźnes pendant au bout du timon, servent Ă  reculer la voiture et Ă  la retenir. Chacun des deux chevaux agit par ses reins sur l’une des chaĂźnes au moyen d’un crochet placĂ© en avant du collier, lequel porte un anneau dans lequel passe la plate-longe qui rĂ©unit les deux extrĂ©mitĂ©s de l’avaloire; il ne faut ni dossiĂšre, ni sous-ventriĂšre, ni sellette le harnais des chevaux de devant est le mĂȘme que dans l’attelage Ă  la française, mais les 2 chevaux prĂ©cĂ©dant immĂ©diatement ceux de derriĂšre, tirent sur une volĂ©e mobile, accrochĂ©e au bout du timon; ce n’est que lorsqu’il y a plus de 4 chevaux que les autres tirent sur les traits de ceux qui les suivent; les porteurs ont en outre des selles. Les voitures d’artillerie, autres que celles des batteries de campagne et la charrette de siĂšge, sont attelĂ©es suivant ce mode; seulement on n’emploie pas de palonniers, et l’avant-train de siĂšge porte seul une volĂ©e de bout de timon. Ăźr, '‱ , r *.'i -"t ' ;‱ J n-;U ’!> i. /‱'.. ‱ . i. nf . , * -Ji- ' “> ’ - ; 285 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES D’ARTILLERIE; ARMEMENT DES PLACES ET DES COTES. SOMM Equipage de campagne Bases de la composition d’un Ă©quipage. 285 Composition des batteries. 286 — des parcs. 287 , — d’une batt. de montag. 287 Équipage de siĂšge Composition d’un Chevaux de trait. 294 Exemples de divers Ă©quipages de siĂšge. 294 Armement des places Projet d’armement. 295 AIRE. Proportions entre le nombre des bouches Ă  feu et les autres objets appartenant Ă  l’armement et Ă  l’approvisionnement. 296 Exemples de l’armement de quelques places dans des siĂšges connus. 299 Armement des cĂŽtes . 299 Armements , assortiments et rechanges , qui doivent ĂȘtre construits avec les affĂ»ts et voitures pour faire partie de tous les envois de matĂ©riel et des Ă©quipages, ainsi que de l’armement des places. 300 EQUIPAGE DE CAMPAGNE. Bases de la composition d’un Ă©quipage de campagne. La force de l’artillerie, relativement Ă  celle des autres armes, varie entre les limites de 1 et 3 bouches Ă  feu par 1000 hommes, suivant la force et la valeur de ces armes, la composition de l’armĂ©e Ă  combattre, la nature du pays qui doit ĂȘtre le théùtre de la guerre et le caractĂšre de cette guerre. Les mĂȘmes considĂ©rations dĂ©terminent le choix des calibres et les proportions des divers Ă©lĂ©ments qui composent l’artillerie. Les bases suivantes peuvent ĂȘtre adoptĂ©es dans les circonstances ordinaires 1 ‱>. bouches Ă  feti environ par iooo hommes, infanterie et cavalerie, dont i/6 environ de gros calibres, les ?./3 en canons et le j/3 en obusiers. Des ?./3 aux 3/4 de la totalitĂ© des bouches Ă  feu dans les divisions. Du i/3 au 1/4 de la totalitĂ© des bouches Ă  feu en rĂ©serve. Les bouches Ă  feu rĂ©parties ainsi qu’il suit 4/3 Ă  3/2 de bouche Ă  feu par iooo hommes dans les divisions d’infanterie, canons de 8 et obusiers de i5 c , batteries montĂ©es. 2 bouches Ă  feu par iooo hommes dans les divisions de cavalerie, canons de 8 et obusiersde i5 c , batteries Ă  cheval. i/3 delĂ  totalitĂ© delĂ  rĂ©serve, aux rĂ©s. des corps d’armĂ©e 1/2 canons de 1a et obus, de 16 e , batt. mont. t/2 canons de 8 et obus, de i5 c , batt. Ă  chev. i/3 Ă  la rĂ©serve gĂ©nĂ©rale.. . Î j/2 Ă  2/3 can. de 12 et ob. de 1 G c , batt. mont. 1/2 Ă  i /3 can. de 8 et ob. de 1 5 e , batt. Ă  chev. Les bouches Ă  feu de la rĂ©serve gĂ©nĂ©rale appartiennent aux corps d’armĂ©e, et les suivent lorsqu’ils sont sĂ©parĂ©s. 200 coups par bouche Ă  feu, Ă  la suite de la batterie. ipour une batterie delmoitiĂ© rĂ©s. I corps d’armĂ©e. /moitiĂ© au parc gĂ©n. 200 coups parboucheĂ  feu..'pour une batterie del la rĂ©serve gĂ©nĂ©rale,! , . , n , /au parc gĂ©nĂ©ral, on a une reserve dcl * s cavalerie. J Cartouches pour l’infanterie et la cavalerie 100 par soldat d’infanterie, 3o par cavalier offic. comp. Dans la giberne. 4° — *o — Dans des caissons. 60 — ao — Munitions des bouches Ă  feu ; un double approvisionnement 2. 1} Ces bases sont en ce moment soumises Ă  l’examen du comitĂ©. 2 L’approvisionnement de 200 coups est donnĂ© en nombre rond voy, page 217;. 18 * 286 CHAPITRE X. COMPOSITION DES EQUIPAGES d’aRT., ETC. Les caissons rĂ©partis, savoir 6 par batterie de division d’infanterie, 2 par batterie de division de cavalerie ; 1/3 du reste aux parcs de rĂ©serve, 2/3 au parc gĂ©nĂ©ral. Le nombre des voitures, y compris les affĂ»ts, est environ 8 fois celui des bouches Ă  feu, et le nombre des chevaux nĂ©cessaires, non compris ceux haut le pied, se trouve en multipliant par 5,2 celui des voitures, suivant les dĂ©tails donnĂ©s par les tableaux ci-aprĂšs. Il y a de plus un Ă©quipage de ponts de rĂ©serve au parc gĂ©nĂ©ral, une portion d’équipage au parc de chaque corps d'armĂ©e , et quelques Ă©quipages de ponts d’avant-garde et de division. On rĂ©unit en outre dans des places de dĂ©pĂŽt, Ă  portĂ©e des opĂ©rations, des bouches Ă  feu , projectiles, poudres, affĂ»ts, voitures, et des approvisionnements de toute espĂšce, ainsi que des chevaux. Composition des batte,ries BOUCHES A FEU- Canons. Obusiers. de 12 etd’ob. de 16 e . de 8 et d'ob. de 15 e de division d’inf. de division de cav. VOITURES. AffĂ»ts connu, aux can. etobus. 1 Ă  munitions! canons . . pour obusiers.. d’infanterie. Chariotsdebatt. avecleurcharg. 8 I 2 6 2 Forges 8 8 4 6 g Dont 2 de rechange- 8 4 3 L'un pour le service et l’entretien du tualĂ©- a riel, l’autrepour celui du harnachement. L’unepour l'entretien du matĂ©riel, l’autre a pour le ferrage des chevaux. ARMEMENTS ET ASSORTIM. Bou te-feu.. 8 8 Crochets h dĂ©setouper. 44 32 DĂ©gorgeoirsj ordinaires Ă  vrille. ‱ Doigtjcrs. . Etuis Ă  lances. SĂ©cateurs. Leviers. Porte-lances-. 8 8 8 8 16 H3 8 8 8 8 >6 16 8 8 ! Ă  charges.. Ă  Ă©toupilles Spatules. Tire-bourres. Boites Ă  graisse.. Pelles. Pioches.. 2 u 14 8 S 44 4 6 2o »8 32 4 6 20 iS Prolonges. c fd’affĂ»t... .. . beaui [ de forge. RECHANGES. Essieux! 0 '^ 1 . FlĂšche ferrĂ©e pour mĂ©moire. Leviers. Roues n.° .. ! ferrĂ©s.... en blanc 6 CHEVAUX DE TRAIT.... 18u 8 32 >4 8 8 ,6 8 8 16 8 >4 32 4 5 16 >4 12 8 a i par affĂ»t. Dans les coffres Ă  munitions, 2 par caisson 1 de bouche Ă  feu , i par affĂ»t. Dans les coffres d’avant-trains de bouches Ă  feu et de caissons de t- re ligne. Dans les coffres d’avant-train d’affĂ»ts. . Idem. 2 par affĂ»t. Dans le coffre d’ du char, du harnach. 2 par affĂ»t. Dans les coffres d’avant-traios d’affĂ»ts. ;i4 dans le coffre d’avant-train du chariot du harnach., les autres dans le chariot. Dans le coffre d’ du char, du harnach. Dans les coffres Ă  munitions, 2 par caisson de bouche Ă  feu, 1 par affĂ»t. 1 pour 2 affĂ»ts. Aux avant-trains des caissons. 1 par caisson et forge. 1 par caisson. i par avant-train d’affĂ»t, aux batt. de 12 , 1 et 1 par avant-train de piĂšce et de caisson de i. ie ligne, aux batteries de 8. 1 par affĂ»t. 1 par forge. 1 A gauche sous le fond du chariot du barn. i A droite idem. Comprise dans le chargement du chariot de 1 balterieaffectéà l’entretien du matĂ©riel. 10 Aux caissons Ă  munitions de bouche Ă  feu. g Aux essieux porte - roue et principalement I Ă  ceux des caissons delĂ  rĂ©serve. Î Aux caissons de la rĂ©serve, les branches du support attachĂ©es contre le timon en arriĂšre du Collier. 3 [Aux caissons de la rĂ©serve. »6 par voiture, exceptĂ© aux affĂ»ts de re- 56 { change, qui n’en ont que 4 ; le reste haut { le pied. 287 Équipage de campagne. Les doigtiers, Ă©tuis Ă  lances et sacs nĂ©cessaires Ă  la manƓuvre, sont placĂ©s, en campagne, dans les coffres au-dessus du chargement, principalement dans ceux des avant-trains des piĂšces. Les batteries de rĂ©serve de 8 et obusiers de 15 e ne diffĂšrent des batteries de division qu’en ce qu’elles n’ont pas de caissons d’infanterie. 1 Composition des parcs. Caissons charges Ă  mun, p. ia et ob. de 16 e I — de 8 et ob. de i5 c lĂ  cartouches d'infanterie. AffĂ»ts de rechange de la ou de 8. Î charg. d’obj. d’app., attir., etc.. . — d’outils d’ouvriers. — d'ustens. et mat. d’artif.. de batterie. fnon compris a forges portatives placĂ©es sur un chariot de parc. Chariots de parc Chariots Forges outillĂ©es Parc de rĂ©serve de corps d’armĂ©e. i i/aparpiĂšceducorpsd'arm. Parc gĂ©nĂ©ral, partie mobile ‱ 1/2 p. piĂšce de t. les c. d’arn>. 3 — delarĂ©servegĂ©n. — de d’arm, a — delarĂ©servegĂ©n. Ce qu’il en faut pour complĂ©ter l'approvisionnem. Ă  ioo cartouches par homme d'infanterie et4o parcavalier, i /3 au parc de rĂ©serve, z /3 au parc gĂ©nĂ©ral. i/8 par piĂšce du corps d’arm. 6 . pou ioo chevaux- 4- i/8 par piĂšce des corps d’arm. ,/4 — delarĂ©serv. gĂ©n- i pour ioo chevaux. 8 . Armements, assortiments, outils Ă  pionniers, comme aux affĂ»ts et voitures des batteries. Rechanges, suivant le tableau placĂ© Ă  la fin de ce chapitre. Chevaux de trait 4 par caisson et affĂ»t de rechange, 6 par chariot et forge, en sus. Outre la partie mobile qui est attelĂ©e, le parc gĂ©nĂ©ral a une partie non attelĂ©e, dont la composition varie suivant l’état du matĂ©riel, l’éloignement des places de dĂ©pĂŽt, les communications, les ressources du pays, etc. Il en est de meme des approvisionnements et attirails portĂ©s par les parcs mobiles; la quantitĂ© de ces objets ne peut pas ĂȘtre dĂ©terminĂ©e d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale; quant Ă  leur nature, elle se trouve indiquĂ©e par celle des objets analogues qui entrent dans la composition de l’équipage de siĂšge voy 1 . ci-aprĂšs. Composition d’une batterie de montagne. Obusiers de 12 e . AffĂ»ts. Forge portative. Î Ă  cartouches pour obusier. Ă  cartouches d’infanterie. d'outils et objets de rechange.. . Caisses pour la forge portative. BĂąts... Mulets... E n ligne. Au parc de rĂ©s. 6 s 7 l t ' 42 82 10 20 4 8 2 a 42 56 44 56 8 en tout, dont 2 de rechange. 8 par caisse, dont i Ă  balles; en tout i 65 coups par obusier, dont 20 Ă  balles. 1000 par caisse, on tout 3 oooo- 100» Ă  raison de 1 par bouche Ă  feu, 1 par affĂ»t, 1 pour 2 caisses et 2 haut le pied. . En Belgique. les batteries de 12 se composent de 6 canons, 2 obusiers de i 5 c . — 6 — 6 — 2 — — d’obusiers — = — 8 — En Angleterre En Prusse 12 —- 5 — 1 obusier de 5 ° 1/2 lourd. lourd — 6 lĂ©ger — 5 — 5 — 1 — lĂ©ger. 12 — 6 — d'obusiers — ^cr. 1 1 1 2 obusiers de 10 livres. 2 obusiers de 7 livres. 8 — 288 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES d’aRT., ETC. Cette composition est celle de la batterie organisĂ©e pour l'expĂ©dition de Constantine en 1837, sauf les diffĂ©rences provenant du nouveau mode adoptĂ© pour le chargement des cartouches pour obusicr de 12 e . Les batteries organisĂ©es pour la MorĂ©e en 1828 se composaient de Obusiers de 12 e . AffĂ»ts. À cartouches Ă  obus. Caisses^ — d’infanterie. d’outils et d’objets de rechange. Mulets de bĂąt. — haut le pied. 6 8 84 20 8 Dont 2 de rechange. 8 par caisse, 112 coups par obusier- par caisse, en tout 24800. EQUIPAGE DE SIEGE. Composition d’un Ă©quipage de siĂšge. Le nombre et l’espĂšce des bouebes Ă  feu Ă  employer dans un siĂšge, ne peuvent pas ĂȘtre dĂ©terminĂ©s d’une maniĂšre absolue voy. CiiĂ p. XIV. L’équipage dont on prĂ©sente le projet , est destinĂ© Ă  une attaque contre une place de premiĂšre force. Une double attaque ou deux attaques liĂ©es exigeraient, dans les mĂȘmes circonstances, environ 200 bouches Ă  feu, dont 132 canons et obusiers, 50 mortiers, 18 pierriers. Voyez page 294 divers exemples d’équipages. .Nota. Les poids donnĂ©s dans ce tableau sont quelquefois pris en nombres ronds ou seulement approchĂ©s. l.° BOUCHES A FEU. Canons de 24. — de 16. Obusiers de 22 e . Mortiers de 27 e . — de 22 e . Pierriers. Nombre des bouches Ă  feu,.. Mortiers de i 5 c en susdu nombre prĂ©cĂ©dent. Total. 2 .° ArFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. AffĂ»ts pour canons de 24 et obusiers de 22 e . — pour canons de 16. — pour mortiers de 27 e et pierriers.... — pour mortiers de 22 e . — pour mortiers de i 5 c . Chariots porte-corps..... Triqueballes. .. Chariots de batterie. — de parc. Charrettes de siĂšge. Forges approvisionnĂ©es et outillĂ©es. Totaux. Nombres partiels totaux. Observations. k. k. 4 o ? - 74 ° 109600 Les obusiers de 22 e peuvent ĂȘtre sup- 4 o 2000 80000 pléés par ceux de 16 e , jusqu’à concur- 4 o I 200 48ooO rence de moitiĂ©- i5 g 3 o i 3 q 5 o Les mortiers de 27 e ont autant de puissance i 5 2Q0 435 o que ceux de 32 e - 12 72O 8640 162 s = 12 70 84 o s 2 G 538 o 100 i 5 o 6 t 5 o 6 oo 5 o 34 >0 1372 45 o 70700 46648 855 o Environ i /4 en sus du nombre des bouches Ă  feu de chaque espĂšce. i5 GG 99“ 1 par mort, de 27 e ou pierr. avec affĂ»t, 1 p. r 38 1288 4 S 944 3 mortiers de 22 e av- affĂ»ts; le reste chargĂ© des affĂ»ts de rcch. et de gros projccĂź. 4 4760 12 i 458 oPourlc service du harnachement. 200 83 s r., ChargĂ©s des mort, de ib*' et de leurs attĂ»ts et t7Ü40oj desapprov. divers, Ă  raison de 1200 kil. 80 3656 o 1 ChargĂ©es Ăźle projectiles, Ă  raison de 700 ki 1 - 16 i 85 p 29744 Dont 8 pour le matĂ©riel et 8 pour le ferrage. 5 ooi 588476} 1 Non compris les affĂ»ts de mortiers _ et de pierriers. -289 HQUIPAGK OH SIEGE. 3.° MUNITIONS DES BOTJOHES A FEU* Projectiles. Boulet* de a 4 . — de iG.. Obus de .. Bombes de 27 e . — de . . . — 1 de i 5 c .. Grenades Ă  main. JĂźoitea Ă  balles de 24. — de 16 . Totaux. Poudre. Poudre Ă  canon. Chapes de 100 kil. Barils de iqo kil... Total. Munitions confectionnĂ©es. Gargousses confectionnĂ©es. Bouchons de foin...kilo* FusĂ©es chargĂ©es pour bombes de 27 e ... — pour bombes et obus de 22 e . — pour bombes de i 5 c . — pour grenades. MĂšche 80 tonnes. Étoupilles garnies 10 barils. Lances Ă  feu. Plateaux pour pierrĂźers. Paniers pour idem . Total. 4 .° MO US QUETER! E. Fusils de rempart mod, i 84 o. Cartouches et capsules pour fusils de remp. — d'infanterie. Pierres a feu 5 tonnes. Total. 5.° ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. Kcouvillons pour canons de 24. — — de 16. Kefouloirs pour canons de 24.; — — de iG. Ecouvillons avec refouloirs pour obusiers... — avec refoul. pour mort, de 27 e et pierr. — — pour mort, de 22 e et i 5 c . Tire-bourres de siĂšge. Lanternes de 24. — de 16. Leviers de siĂšge. Leviers-portereaux pour mortiers de i 5 c ... Boute-feu... Gargoussiers de 24... — de 16. — de 12, pour obusiers de 22 e ... Sacs Ă  charges... — Ă  Ă©toupilles. Cornes d’amorce... Doigtiers. DĂ©gorgeoirs... Hausses en bois. Quarts de cercle. Masses Ă  caler. Fils Ă  plomb. Fiches paires. Coins de mirep. T mort, de 27 e et obus, de 22 e . — pour mortiers de 22 e . A reporter . 36 ooo partiels 4700 4700 ‱ 577 ' 54 ooo > 4*500 60000 1 5 ooo 37500 2 a 5 oOO 4ooo 6000 6000 49 22 7,10 r,o4 i 5>57 1 I ,o 3 h 432000 345600 93000 55 i 25 o' \fa§00. 852 oo 31200 .3456 > 7 ^ 110^7 470000 108 648600 o, 3 o 5 0 23 o 2,60 2,5 o = = 48293 60 342 iooo 1680 500C » 97000 5000 i75o = ' 100772 i5o 5,20 780 i5o 4,85 728 100 5,25 525 100 4,90 49» >5o 4,00 600 68 3,5o 238 68 3,oo 2 .q 4 42 4,5o ,80 i 3 7,5o 9* i 3 *7 .OO 9 l i3a 53o 6000 24 2,46 5 9 348 0,24 84! 4o 2,29 4° i,85 74 4» i,31 52 54 i,35 ?3 174 o,43 7 5 174 0,75 131 ?4 o,o3 5 523 o,o3 16 200 85 4 100 0,75 75 240 ÂŁ,00 1920 1 OO o,5o 5o 108 o,3o 32 9 ° 5,44 49° 3o 2,38 71 = 5* p 8260 .242 625 25 oO 3 860 . 56 , i 5 ooo 900 par canon. 1080 par canon. 900 par obusier. 75 o par mortier. 1000 par mortier. 2 o par canon. 3 o par canon. Ces approvisionnements k peuven t ĂȘtre augmentĂ©s au besoin. Dans des barils enebapĂ©s. Pour chaque coup de canon i/j du poids du boulet ; pour chaque obus de 22 e 2,*'5o; pour chaque bombe de 27 e 3 , k 5 o, de 22 e » , k 5 o de . 5 e o, k 5 o;o, k 8 o par chaque coup de pierrier; 0, 11 par grenade; >/10 en sus pour artifices, mines, dĂ©chet, par coup. Se confectionnent sur place ; 2 par coup de canon, i/4 en sus pour dĂ©chet. Poids », , Idem I *'4 en sus llu Idem. nombre des pro- Idem. j ecl,lM ' Poids des tonnes compris. 1/2 en sus des coups. Poids des caisses ou barils compris. 5 oo par pierrier. 5 oo par fusil de rempart, pour la garde de tranchĂ©e- 3 par affĂ»t, dont 2 de rechange. Idem. 2 par affĂ»t, dont 1 de rechange. Idem. 3 par affĂ»t, dont 2 de rechange. 2 par affĂ»t, dont 1 de rechange. Idem. 1 pour 3 canons et obusiers. 1 pour 3 piĂšces. Idem. [ et pĂźerr. 8 par cau.,6par ob.,6 par mort, de 27 et 22 e 2 par mortier. 1 par canon et obusier. 1 par mortier et pierrier. 1 par bouche Ă  feu. Idem. Idem. 3 par bouche Ă  feu, dont 1 vrille. 2 par canon et obusier. 2 par mortier et pierrier. 2 par mortier, 3 pour 2 obusiers. 2 par mortier. 1 ! 290 CHAPITRE X. COMPOSITION DES EQUIPAGES D ART., ETC, Report . Coins le mire pour mortiers de t 5 c . Cales de coins de mire de mortiers de 27 e . .. — — de 22 e .. . Crocheta Ă  bombes. Manchettes paires. Sacs Ă  terre... Spatules. Curettes. Chasses-fusĂ©es pour bombes de 27 e . — — et obus de 22 e ‱ — pour obus de i 5 c . — pour grenades. Maillets chasse-fusĂ©es. Balais au moins. Balances ... .. Entonnoirs. Mesures Ă  poudre de 3 grandeurs assortim.. Total. Poids partiels. totaux. 11 . k. s s i3246 2 4 o ,65 16 3 o 1,19 36 3 o 0,75 a 3 60 0,9° 54 188 188 = 70 84 o, 4 ° 34 >08 1,00 108 3 o o,» 7 5 110 o,i 3 .4 24 0,12 3 3 0 0,09 3 >94 0,7 5 >'9 5 oo S 25o 60 S 120 ĂŒo °,4° 24 60 o , 7 5 45 = ' 1 4 ‱ 70 Ustensiles Ă  rougir les\boulets. Grils de campagne pour siĂšge. Crochets en fer. Fourches en fer pour retirer les boulets.. .. RĂąpes Ă  dĂ©crasser les boulets. Tenailles en fer. Cuillers porte-boulets. RĂąbles en fer. Crochets pour lever les poTtes des fourneaux. Baquets.. Seaux. Tonneaux ou cuves. Refouloirs Ă  plaque 'de fer. Total. 4 Ï 8 j 3 / 4 f 4 4 \ 4 / 8 4 4 4 5qq 5 oo G.° OBJETS NÉCESSAIRES A CONSTRUCTION DES BATTERIES. Outils a pionnier. Pioches. Pics Ă  roc . Pelles carrĂ©es. Pelles rondes. Manches de rechange.* ‱ Total. 5 7 5 o 3^5 4 ^oo G 7 5 5ĂŻ5o 2,70 2,70 0,80 16100 1425 1 i34o 1823 4200 "34888 Observations. 2 par mortier. Idem. Idem. 2 par mortier de 27 c et 22 c . 2 par obusicr, mortier et pierrirr. 2 par mortier. 2 par mortier et pierrirr. 2 par mortier. 2 par mortier et obusirr. 2 par mortier. 1 pour 1000 grenades. 1 par chasse-fusĂ©e. Dont 160 emmanchĂ©s. 1 pour 2 outils environ. MatĂ©riaux pour revĂȘtements et traverses. Saucissons. Gabions de batterie. Fascines. Gabions roulants. Piquets Ă  piqueter les saucissons.. Bottes de 40 harts. Sacs Ă  terre.. ‱ '. Total Outils tranchants. Serpes... HachĂ©s. Manches de rechange pour haches. — pour serpes. Coffres avec garnitures. Scies. Faux. xooo 10000 5 ooo 100 10000 200 80000 o ,38 Les fascinages sont confectionnĂ©s sur les lieux. 3o4oo 3 9 3 o 4 oo 280 0,69 883 800 2,75 22t>0 160 o ,75 120 25 b 0,14 36 3 a 36 , 5 o Il68 100 10,00 1000 10 5 ,oo 5o s 5457 8 environ par bouche Ă  feu. 5 idem. i /5 du nombre des outils. 2/3 de long, i /3 passe-partout; ces derniĂšres suffiront, si l’on porte toutes les plate-formes. Total 291 ÉQUIPAGE DE SIEGE. Ustensiles divers. Maillets pour gabions. Gabarits pour gabions. Leviers pour saucissons. ChaĂźnes en fer pour saucissons. Cordages de cabestan pour saucissons. MĂšche pour chevalets...mĂ©trĂ©s RĂšgles de a et de 4 mĂštres. Niveaux de maçon. Masses pour la construction des batteries.. Dames. Total. Plate-formes et portiĂšres. Plate-forraes Ă  canon et obusier. — pour mort, de 27 e , 22 e et pierr. PortiĂšres d’embrasure. Total. 7.° OBJETS SERVANT A LENTRETIEN DU MATÉRIEL. Coffres de supplĂ©ment d'outils]d’ouvriers en fer, chargĂ©s. Caisses d’outils d’ouvriers en bois, chargĂ©es. Machine Ă  remettre les grains de lumiĂšre.. Meules Ă  aiguiser. Total Rechanges en objets prĂ©parĂ©s . Chevilles-ouvriĂšres d’avant-train de siĂšge et de porte-corps.. Chevilles-ouvriĂšres de chariot de parc.. .... Chevillettes pour chariot de parc. Crochets chevilles-ouvriĂšres avec chevillettes pour forge et chariot de batterie. 1 Crampons n.° 2 de boites de roues de camp. ! Écrous n.° .. ! — n.° .. — n.° 3 .‱ . . . — n.° 4. — n.° 5 .. Esses n.° .. — n.° o.......... Essieux n.° .. — n.° 3 ... FlĂšches ferrĂ©es pour chariot de batt. et forge. Manchons de support de timon. Roues n.° .. — n.° *. — n.° 3 . — n.° 6... Rondelles de bout d’essieu , n.° 1. — — n.° 2. Rondelles d’épaulement d’essieu, n.° 1. — — n.° 2. Rosettes n.° 1. — n.° 2. — n.° 3 . — n.° 4 . — n.° 5 ... Sus-bandes d'affĂ»t de siĂšge pour 24. — — pour 16. Timons pour avant-train de campagne, ferrĂ©s — — de siĂšge, ferrĂ©s... — dechaTÎot de paĂŻc et triqueballe, ferr. Vis de pointage de siĂšge. VniĂ©es de devant d’avan t-tr. de siĂšge, ferrĂ©es. Total. Nombres. Po partiels. ids totanz. le. 1 . 100 3 3oo IOÛ o,5o 5o 4o - * 4o 9 100 4» = 80 240 s 120 324 S 324 3a 4 = 324 36o 8;OÛ 2880 5oo 7 > oo 35oo 3 s 7G78 132 1062 r4 oi 84 48 56o 26880 5o 5o 0 0 \JTi s l69564 2 245>5o 49 > 8 s IO92 j 255 255 4 = 5oo = 3 1 38 6 5,25 32 20 3,6o 72 20 ' 10 2 i3,r5 26 8 0 0,21 *7 190 o4i 7» 35 0,24 8 i435 0,1 o5 1 5 1 2320 0,06 i3g 358o 0>022 7? 100 0,455 46 220 0 , 28 b 63 i5 9°jo i35o 4 55,5o 777 a 4 o,o 80 3 0,80 2 . 5o i55,o 77 S 0 73 I 0 2,0 7446 4o 85,0 3400 ! 206,0 206 5o 0,785 3q Jl4 0,400 4 4o 0,900 36 76 0,880 67 9 ° o,355 32 i5 0,220 3 5oo O,o 4 o 20 1000 o,os3 23 1 200 o,oo5 6 i 3 >5,o >95 7 i 3 , 5 0 95 8 21 , 7 o 174 24 3i,o 744 25,0 1000 20 5,20 104 ‱>4 1 i,5o 276 * 24^92 Observation!. Compris dans les armements. 2 par bouche Ă  feu, 1 de chaque. Idem. IndĂ©pendamment decelles comprises dans les armements. Environ 3 par bouche Ă  feu. 1/10 en sus de ces bouches a feu. 1/8 idem. Pour une compagnie d’ouvriers. Diam. 800 mill., Ă©paiss. moyenne de 140 Ă  160 mill. / 3 o environ du nombre de ces objets. /10. Ao. /2c. / 3 o. /,5. /lo. / 8 - /6 /5 /8 /5. hS if ho AS /i5 /.o l AS as 'ho ho /.5 ho / AS AS /S. / 8 . /5. / 8 . / 8 . 292 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES D’ART., ETC. Bois dĂ©bitĂ©s et dĂ©grossis , mĂ©taux pour rĂ©parations. Brancards du milieu de porte-corps. _ de cĂŽtĂ© d'idem . _ de chariot de parc... _ de chariot de batterie. — de forge. Corps d’essieu de siĂšge. _ de porte-corps. — de charrette. — de forge. _ d’avant-train de campagne.. Coussinets de culasse.. Entretoises de porte-corps. _ de chariot de parc. Épars de fond de chariot de batterie. — de forge. _ de chariot de parc. _ de charrette. _ de devant de porte-corps.. . _ de milieu de porte-corps.. . — de derriĂšre d’idem. _ de fourragĂšre. FlĂšches pour chariot de batterie et forge... — pour affĂ»ts de siĂšge. Flasques pour idem. Jantes pour roues n.° i. — n.° a. — n.° 3. — n.° 6. Limons de charrette. Planches de fond pour chariot de parc. — pour charrette. _ pour chariot de batterie.. — pour porte-corps. Rais pour roues n.° .. — n.° a.. ... _ n.° 3. — n.° G.. Ridelles pour chariot de batterie. — pour chariot de parc. _ pour charrette. Sellettes d’avant-train de siĂšge. — de chariot de parc. Timons pour avant-train de siĂšge. — pour avant-train de chariot de parc- — pour avant-train de campagne. Tirants a avant-train de siĂšge. _ — de chariot de parc.,. Traverses de hayons... TrĂ©sailles.. ‱ ‱ . Treuils de porte-corps. VolĂ©es de devant pour avant-train de siĂšge. — de derriĂšre pour idem. __ — pour avant-tr. de camp, _ — pour chariot de parc... Bois divers Ă©quarris. Planches. Fer neuf. Acier. Feuilles de tĂŽle de divers numĂ©ros. Fil de fer. Feuilles de fer-blanc. Grains de lumiĂšre n. os i, 2 , 3 ... Clous de diffĂ©rents numĂ©ros et vis. Cerceaux de diverses grandeurs. Total. MatiĂšres . Charbon... Vieux oing en barils... Total . Nombres, Poids partiels. totaux. k. k. 4 62 248 3 32 96 7 48 6 X 26 26 i ?4 24 3 34 102 i 27 27 2 iĂ© 32 12 12 , 28 28 a 5 0 i> 5 o 3 3 iG 48 1 2 4 48 8 6 48 4 o 3,4o 476 48 3,2 0 54 6 t 6 a 4 1,80 43 3 5 i 5 8 11 2 3 » 64 6 240 i44o 1 0 5 P 5 g° 9 o n 7 o 84 5 , 6 o 4 7 o 48 5,90 283 I i 5 ,oo i 5 8 4 o,oo 320 11,0 0 44 ° i6 6 , 5 0 4 7,0 28 4 g, 5 o 38 180 2,Ü 0 468 168 1,75 20 96 1, 5 o >44 2 4,5o 9 2 8,00 16 a 7 I2,5o 33 7 11 8,00 88 6 282 6 47, 00 282 9 37,70 33q 10 2t,30 27B 2 2 J, 43 j8 8,80 1 58 20 8,00 160 2o 4 80 1 0 5 5 o 2 16>^o 33 l8 1 i, 5 o 207 9 8,70 ,8 2 8,70 *7 10 g, 5 o o 5 ' 9 °o a 5 1 55 ss S 65 o 0 ss S 35 o » S s s 35 o B » 45 o 172 B Hoo = S 2 00 1000 * i 5 0 = S 21071 - 20000 = = 1000 * 21 OOO Observations. » environ du nombre de ces objets 293 ÉQUIPAGE DE SIEGE. Poids 8.“ ARTIFICES ET 1KCENDIER. partiels. totaux. Ustensiles 1 t. h. io5o 5 0 4,a5 _ iaG3 Artifices confectionnĂ©s . 5o 5o 45 u ' r ^ 1 ^ _ r _ j. rj- _ 4 j , m 5ooo _ io54o MatiĂšres pour artifices 8oo Poix noire et blanche quantitĂ©s Ă©gales. . . = = i 6 o 6 o U oo ao a5 .9° 320 2oo5 9.° ENGINS ET CORDAGES. ChĂšvres avec pieds, poulies, chaĂźnes. 1 0 3g i 3pio 3o 35 lu 0 ro 2T iuu i5 17,5o i75o 75o ,uu 3oo 2>7 5 0;80 160 54o i5o 4o 45o i,ao io5o5 10.° OBJETS DIVERS, MENUS ACHATS. Éprouvette avec globe et plate-forme. Assort, d’instrum. devĂ©rific, desbouchesĂ feu GraphomĂštres, boussoles, planch. avec pieds l I 1 2 = , 100 10 Ă©tuis de math, et Tables de construction, de tir, de loga- a5oo 160 Chandelles, bougies, flambeaux, briquets. - ?.5oo Total gĂ©nĂ©ral de 1 Ă©quipage. * 45?. 1 234 ObservcUions. i/au des affĂ»ts et voitures. A dĂ©faut de chaĂźnes. 4 de chaque. 294 CHAPITRE X, COMPOSITION DES EQUIPAGES d’aRT., ETC. Chevaux de Irait. Les attelages Ă©tant composĂ©s suivant le tableau page 313, le nombre de chevaux nĂ©cessaire pour atteler les voitures de l’équipage sera de 3220, y compris YZ haut le pied. Ils transporteront les art. 1 et 2 de l’équipage; les outils tranchants sur 5 chariots de parc; plus 234,000 kil. d’approvisionnements au moyen des 195 autres chariots de parc; enfin, 56,000 kil. d’approvisionnements sur les charrettes de siĂšge; en tout 1,149,313 kil. il restera donc 3,371,921 kil. Ă  transporter par entreprise ou par voie de rĂ©quisition. Par entreprise 1 voiture de roulier Ă  0 chevaux traĂźne facilement 4,500 kil. ; il faudra donc environ 750 voitures et 4,500 chevaux. Par rĂ©quisition, compter sur 250 Ă  300 kil. par cheval, environ 3,065 chariots Ă  4 chevaux et 12,2G0 chevaux. Exemples de divers Ă©quipages de siĂšge . Nombre de bouches Ă  /'eu. canons. Proport ion des mortiers. pierriers. Projet de Vauban. 160 0,70 » o,i5 o,i5 — de Bousmard. 168 o,5o 0,18 0,22 .0,10 — de Durtubie. 207 0,62 0,12 0,18 0,08 — de Dupuget. 200 o,65 0,12 0,18 o,o5 — de Gassendi. 160 0,62 o,t 5 o,t 5 0,08 — d’équipage anglais. 14» o,G3 0,12 o,i4 o,35 0,11 — — autrichien.... . 7 8 o,45 0,13 0,0ÂŁ O,o5 — — prussien. 142 0,60 0,15 0,20 SiĂšge de Namur 1692. .64 0,59 * o,36 o,o5 — Charleroy ^6c>3. l4Ă» o,56 o,4* o,o3 — lurin 1706}. 192 0,67 = o,3d * — Menin 706. 1 0,62 - o,38 » Lille ,708. 200 0,60 = o,4° * — Douai 1710. 368 » 0 22 — Valencienne» inq3. ... 167 s = * = — iVlequmenza 1810. 18 0,55 o,45 s — Ciiudad-Kodrjgo iSio}. 5o o,58 0,1b 0,22 0,04 — Almeida i8to. 0,62 0,18 o,i3 0,07 — Tortose 1810. 5o s = * - — Lerida 1810. 4o 0,60 0,15 0, * — Tarragone i8u. 66 = = » = — Badajoz 1811. — Badajoz 1812; les An- 54 0,6 2 0,23 0,15 s glais assiĂ©geant. 78 » = = * — Riga 1812. i3o o,6g 0,19 0,12 * — Anvers i83a. .48 o,i3 o/,ĂŒ o,o4 — Constantine 837.... J? oAr o,35 0,18 Dans la plupart des siĂšges on employait les mortiers Ă  ricochet. Plus 36 de campagne. Plus de l'artillerie de campagne. Plus 16 bouches Ă  feu de campagne et de montagne- ARMEMENT DES PLACES. L’armement de toutes les places de France est arrĂȘtĂ© par le ministre. Ces places sont divisĂ©es en 3 classes, d’aprĂšs leur importance et la force de leurs ouvrages. Pour Ă©tablir ravinement d’une place, dĂ©terminer d’abord le nombre de bouches Ă  feu nĂ©cessaires Ă  la dĂ©fense. ’Vov. Ciiap. XIV’.; ARMEMENT DES PLACES. 295 On a propose d’établir ainsi l’armement maximum du front de dĂ©fense Canons . . 10 — .. . 30 — de place. ... de 12 . — de campagne. . .. de 12 . . 10 . 10 .. de 22 e . . 10 . . de 16 e . . 15 — ... ... de 15 e . . 10 Mortiers .. ... de 27 e . . . 15 Pierriers . . 15 Nombre des bouches Ă  feu. . 146 Mortiers de 15 e en sus du nombre prĂ©cĂ©dent. ... 24 Ces proportions n’auraient rien d’absolu , on devrait en gĂ©nĂ©ral se rĂ©gler sur les ressources des arsenaux. Le chiffre de la commission mixte de 1814 Ă©tait de 158 bouches Ă  feu. La plupart des principes et des proportions qui suivent sont extraits du travail de cette commission. On peut se passer au besoin de canons de 24, mais le calibre de 12 ne saurait remplacer celui de 10 que dans de faibles proportions. — Les canons de 12 et 8 de place, ceux de 12 et 8 de campagne, pourraient aisĂ©ment se supplĂ©er les uns les autres. — Les canons de 16, 12 et 8 seraient respectivement remplacĂ©s avec avantage en certaine proportion par des obusiers de 22°, 16 e et 15 e . — Les obusiers ne devraient pas ĂȘtre suppléés par des canons. — Les mortiers de 22 e , quoique prĂ©fĂ©rables, seraient suppléés par ceux des calibres supĂ©rieurs, mais non par ceux de 15 e . — Les pierriers, au besoin, pourraient ĂȘtre suppléés par les mortiers de 32 e et 27 e . L’armement des fronts hors des attaques, ou armement de sĂ»retĂ©, se composerait de canons de campagne de 12 et 8 , mais prĂ©fĂ©rablement d’obusiers de 16 e et 15 e , Ă  raison de 5 bouches Ă  feu par front. En dĂ©signant par m le nombre des bastions, l’armement maximum des places de diffĂ©rentes grandeurs serait ainsi fixĂ©, non compris les mortiers de 15 e . Pour les places exposĂ©es Ă  1 seule attaque, 146 -f- 5 m — 2. Pour les places exposĂ©es Ă  1 fausse attaque ou Ă  2 attaques liĂ©es, 219 -4- 5 m— 4. Pour les places exposĂ©es Ă  2 attaques sĂ©parĂ©es, 292*4- O m — 4. L’armement des places au-dessous de l’octogone devrait ĂȘtre rĂ©duit Ă  raison de 10 bouches Ă  feu par bastion de moins que l’octogone. — Les places au- dessous de l’octogone ne sont pas ordinairement exposĂ©es Ă  2 attaques sĂ©parĂ©es, et les places au-dessous de l’hexagone ne le sont pas Ă  une fausse attaque. Les calculs qui prĂ©cĂšdent supposent que l’attaque est poussĂ©e avec une grande vigueur; mais il rĂ©sulte de l’expĂ©rience des siĂšges qu’une place qui ne serait pourvue que des § et meme de moitiĂ© de ces nombres de bouches Ă  feu, serait encore susceptible d’une bonne dĂ©fense. 296 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES d’art., ETC. On compte dans l’armement de la place les bouches Ă  feu destinĂ©es Ă  armer les ouvrages dĂ©tachĂ©s, en dĂ©duisant 4 du nombre de ces bouches Ă  feu que Ton suppose perdues, Ă  moins cependant que ces ouvrages dĂ©tachĂ©s ne soient destinĂ©s Ă  faire une dĂ©fense simultanĂ©e avec ceux de la place. Outre les bouches Ă  feu nĂ©cessaires Ă  leur armement, les places doivent encore renfermer une portion des Ă©quipages de campagne, de siĂšge et de ponts, exigĂ©s pour la dĂ©fense de la frontiĂšre et les opĂ©rations des armĂ©es. Les places et forts qui ne sont pas susceptibles d'une attaque rĂ©guliĂšre, sont armĂ©s comme les fronts hors des attaques. Les autres objets appartenant Ă  l'armement et Ă  l’approvisionnement devront gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre pris dans les proportions suivantes qui sont adoptĂ©es pour les places de France. AffĂ»ts y compris les rechanges. Pour can. et obus, de 22 e montĂ©s sur affĂ»ts de pl. y en sus du nomb. de ces b. Ă  f.ĂŻ — sur affĂ»ts de siĂšge, y — Ces affĂ»ts ont leurs — sur affĂ»ts de camp. y — avant-trains. Pour mortiers de 32 e et de 27 e .y — — de 22 e et pour pierriers. . . . y — Voitures . Chariots porte-corps. .. ~ des canons de 24 et 16, mort, de 32 et 27 e et pier. Charrettes. 75 — Chariots de parc. 75 — Caissons de campagne. 1 par bouche Ă  feu pour les batteries de sortie. Triqueballes. - 77 ; des bouches Ă  feu de gros calibres. Forges. yy — indĂ©pendamment des forges perm. Tombereaux..-. 75 — a 0 OJ 0 1 2 3 o i 5 e s 5 o 200 i 3 o 200 10 20 12 = = 200 i 5 o 9 o l 5 o 10 20 12 * * Pour les batteries de sortie , 400 boulets et 100 boĂźtes Ă  balles par canon, 300 obus et 20 boĂźtes Ă  balles par obusier. Pour les mortiers de 15 e , 600 obus par mortier \ pour chaque pierrier , 60 mĂštres cubes de pierres. Places de i. ro classe. 2 . c classe. 3. e classe. pour fusil d’infanterie, par homme. 5oo 4 oo 3oo Cartouches....-' pour fusil de rempart, par fusil. 5oo 4 uo 3oo pour mousqueton on pistolet, par cavalier. IOO 80 60 Poudre en barils pour canons, par coup Ă  boulet ou Ă  balles, 5 du poids du boulet. par obus de 22 e , i, l 2 75 — de 16 e et de 15 e , l, k 50 y — pour obusiers,] compris la charge de l’obus. 2 'par coup Ă  balles de 16 e et 15 e , 1 kil. — pour mortiers par bombe de 32 e et 27 e , 4 kil. — de 22 e , l, k 25. — de 15 e , 500 gr. y compris la charge de la bombe 2. — pour pierriers, par coup, 500 gr. — pour chaque grenade de rempart, 500 gr. — Ă  main, 250 gr. — par cartouche pour fusil d’inf. ,mousq. etpist.,Ă silex lO,S r 52, Ă  perc. 9 gr. — pour fusil de rempart, mod. 1331,10 gr., m. 1841,6,§ r 25. — pour artifices, mines et dĂ©chets, 75 de l’approvisionnement total. Plomb en saumons pour fusil d’inf., mousq. et pistolet, 1 kil. pour 38 balles. — pour fusil de remp., 1 kil. p. r 16 balles, mod. 1831 , p. r 22 balles, m. 1840. — ^ en sus pour dĂ©chet. FusĂ©es Ă  bombes et obus, j en sus du nombre de ces projectiles. — Etoupilles, 2 par coup. — MĂšche, 20 kil. par bouche Ă  feu. — Papier Ă  gargousses, 1 feuille par coup; Ă  cartouches, 2 mains pour 500 cartouches. — Sabots. . . — Pierres Ă  feu, 1 pour 20 coups. —- Fer-blanc. . . — Capsules d’amorce, 12 pour 10 cartouches. Armements et assortiments. Comme pour l’équipage de siĂšge, exceptĂ© que les 2 masses doivent ĂȘtre remplacĂ©es par 2 coins d’arrĂȘt, pour les manƓuvres des piĂšces sur affĂ»ts de place. 1 L’approvisionnement en projectiles pourrait ĂȘtre portĂ© Ă  i5oo pour toutes les bouches Ă  feu des fronts d’attaque sans autre inconvĂ©nient que la dĂ©pense. Il conviendrait mĂȘme de l’augmenter dans le cas oit l’armement ne serait pas complet. 2 II parait convenable de charger les bombes et les obus pleins, afin de leur donner toute la puissance dont ils sont susceptibles contre des ouvrages en terre. 298 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES D’ART., ETC. Plate-formes. Autant que d’affĂ»ts, y compris les rechanges. Rechanges. Suivant le tableau ci-aprĂšs. Bois et mĂ©taux pour rĂ©parations . Flasques 75 . — FlĂšches 75 . — Moyeux 75 . — Rais 5 -. — Jantes 75 . — Flasques de mortiers —7 — CotĂ©s de grand chĂąssis 7 . — Poutrelles directrices 7 . — Montants, arc-boutants, tirants 77 . — Brancards de chariot porte- corps 75 . — Grains de lumiĂšre 11 . os i , 2 et 3, 73 . — 10 leviers de manƓuvres par bouche Ă  feu. — Manches d’outils. — Fer, 50 kil. par bouche Ă  feu. — Clous et vis de diffĂ©rents numĂ©ros, 1 kil. idem. — Acier, l, k 50 idem. — TĂ»le de diffĂ©rents numĂ©ros, 1 feuille idem. — Fer-blanc, 5 feuilles idem. — Assortiment de piĂšces de rechange pour les armes portatives. Engins et cordages . 1 ChĂšvre sur chaque partie de l’enceinte oĂč l’on peut en avoir besoin. — 4 crics. — 4 cabestans. — 4 chevrettes. — 1 brouette Ă  bombe par mortier ou obusier. — 1 brouette ordinaire par bouche Ă  feu. — CiviĂšres ordinaires, 1 par 4 canons ou obusiers. — CiviĂšres Ă  bombes de 22 e et Ă  obus, 1 par mortier de 22 e et obusier. — 1 machine Ă  remettre les grains de lumiĂšre. — 4 tire-fusĂ©es. — 2 balances. — 1 chaĂźne par chĂšvre ou G cĂąbles pour 5 chĂšvres. — 2 prolonges doubles par chĂšvre et par cabestan. — 30 prolonges simples. — Traits Ă  canons, 3 par canon. — Traits de brĂšlage, 4 idem . — JarretiĂšres, 2 idem. — 100 kil. de menus cordages pour 50 bouches Ă  feu. Outils . Outils d’ouvriers en fer et en bois pour une demi - compagnie. — Outils d’armuriers pour 12 ouvriers, dont 4 monteurs. — Pour chaque bouche Ă  feu 8 outils Ă  pionniers , dont 75 pics Ă  rocs, -73 pic-hoyaux, 75 pelles rondes, 73 pelles carrĂ©es- 1 hache et 2 serpes. — Pour 3 bouches Ă  feu 1 scie, 4 niveaux de maçon, 8 dames, 8 masses, 4 rĂšgles de 2 mĂštres graduĂ©es, 1 mĂštre. — 1 rĂšgle de 4 mĂštres par batterie. — Outils de mineurs. Artifices, matiĂšres et ustensiles . Comme dans l’équipage de siĂšge. RĂ©gler les quantitĂ©s des matiĂšres d’aprĂšs les ressources de la place. Ajouter un assortiment d’ustensiles Ă  couler les balles de plomb. Augmenter le nombre des artifices confectionnĂ©s. Avoir , pour chaque nuit pendant la durĂ©e du siĂšge, 7 balles Ă  feu pour le front attaquĂ© et G tourteaux goudronnĂ©s par bouche Ă  feu. —‱ Des fusĂ©es de signaux, des flambeaux, de la roche Ă  feu. Ustensiles Ă  boulets rouges» Voyez page 310 et Chai*. AV. ARMEMENT DES COTES. 299 Instruments et ouvrages, fournitures de bureaux. Comme dans l’équipage de siĂšge. Objets divers et menus achats. Bois divers pour portiĂšres d’embrasures, blindages, etc., plusieurs centaines de mĂštres cubes. — Bois pour sabots. — Bois de fascinage et piquets. — Charbon de terre, 5,000 kil. par forge. —Vieux oing.... —Meules Ă  aiguiser. — RĂ©chauds de rempart, 2 par bouche Ă  feu. — Sacs Ă  terre, 500 idem .— Lanternes pour Ă©clairer, 1 idem. — Chandelles, 50 kil., etc. 2 pompes Ă  incendie avec leur Ă©quipage, 4 seaux par 3 mĂštres de distance de la prise d’eau au point le plus Ă©loignĂ© des Ă©tablissements de l’artillerie. Outre les objets appartenant Ă  leur armement, les places renferment des batteries mobiles, qui doivent avoir leurs caissons et leurs munitions comme les batteries de campagne. Les places et forts qui ne sont pas dans le cas de soutenir une attaque rĂ©guliĂšre, sont armĂ©s et approvisionnĂ©s comme les fronts hors d’attaque. Exemple de Varmement de quelques places dans des siĂšges connus. Valenciennes, 1793 armement 175 bouches Ă  feu; la place capitula aprĂšs 45 jours de tranchĂ©e ouverte. Dunkerque, 1793 armement 80 bouches Ă  feu; la place soutint 18 jours d’attaques irrĂ©guliĂšres et ne fut pas prise. Dantzig, 1813 armement 500 piĂšces; le fort 108; capitulation par manque de vivres et de munitions. Roses, 1808 armement 58 bouches Ă  feu; capitula aprĂšs 11 jours d’investissement et 17 jours de tranchĂ©e. Ciudad-Rodrigo , 1810 armement 86 piĂšces; 24 jours de tranchĂ©e. Almeida , 1810 armement 98 bouches Ă  feu. Tortose, 1810 armement 170 bouches Ă  feu; 13 jours de dĂ©fense. LĂ©rida, 1810 armement 110 piĂšces; 15 jours de siĂšge. Tarragone, 1811 armement 290 bouches Ă  feu et une escadre anglaise; prise aprĂšs 28 jours de tranchĂ©e et 9 assauts. Badajoz, 1811 armement 170 bouches Ă  feu; capitula aprĂšs 6 jours d’investissement et 41 jours de tranchĂ©e. Olivenza, 1811 armement 18 bouches Ă  feu; brĂšcbe et capitulation aprĂšs 11 jours de tranchĂ©e. ARMEMENT DES COTES. Les ouvrages de la dĂ©fense des cotes sont partagĂ©s en 3 classes, suivant leur importance. Voy. Ciiai>. XIV. L’armement des batteries est dĂ©terminĂ© par leur classe et les circonstances locales. Il est au moins de 4 bouches Ă  feu et par exception de 3. — Il se composera Ă  l’avenir des bouches Ă  feu eu fer de la marine, canon de 30 long, obusier de 22 e , mortier Ă  plaque de 32 e . On trouve encore en grand nombre des canons anciens de 36, 30, 24, 18. et 12. 300 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES IKART. , ETC. Chaque batterie sera armĂ©e moitiĂ© de canons de 30, moitiĂ© d’obusiers de 22 e j les rades importantes ne recevront que des obusiers de 22 e , quand la portĂ©e n’excĂ©dera pas 2,000 mĂštres. Quelques mortiers de 32 e seront employĂ©s contre les mouillages. Les fronts de mer des places seront armĂ©s comme les batteries de cĂŽtes. Des fusils de rempart armeront les rĂ©duits des batteries dans la proportion du j de leurs garnisons. Projectiles. Boulets pleins. Canons Boulets creux. de 30. Boites Ă  balles. Total. Ofcu Obus. sier de BoĂźtes Ă  balles. 22 c . Total- i. re classe..... i5o 5o IO 210 i5o> 20 inn 2 .° classe. 35 5 i5o 1 OO 10 I IO 3.° classe. HQ 5 I oo 1 0 O Les obusiers de 10 e et 12 e affectĂ©s Ă  la dĂ©fense des rĂ©duits seront approvisionnĂ©s Ă  80 coups par piĂšce, dont 00 Ă  obus et 20 Ă  balles. La poudre est calculĂ©e Ă  raison de 5 kil. par boulet plein ou creux de 30; 6 kil. par obus de 22 e , charge de campagne pour obus de 16 e et 12 e . Cet approvisionnement doit exister en temps de guerre dans les batteries; au besoin il peut ĂȘtre augmentĂ©. — Un approvisionnement pareil est tenu en dĂ©pĂŽt dans les arsenaux. Pour les affĂ»ts, armements, plate-formes, rechanges, etc., consulter l’armement des places. ARMEMENTS, ASSORTIMENTS ET RECHANGES QUI DOIVENT ETRE CONSTRUITS AVEC LES AFFUTS ET VOITURES, POUR FAIRE PARTIE DE TOUS LES ENVOIS DE MATERIEL, ET DES ÉQUIPAGES ou de l’akmement des places. Armements et assortiments. Boite Ă  Crochets ‱. ;raisse. Ă  bombes... ‱ Ă  dĂ©sĂ©touper. Curette. ... {emmanchĂ©s, ordinaires. gorg oirsj — Ă  vrille. Écouvillons. Lanternes... Leviers de pointage ou de manƓuvre ‱ ‱ ‱. Porte-lances. Refouloirs.. Tire-bo»rres,....... Tire-fusĂ©es.. f d’affĂ»t Se, “";U forge. Poulie simple enebapĂ©e. ChaĂźne de chĂšvre. ‱p.. d’écouvillons, garnies, e es.... re f 0 uloirs. Ce tableau ne comprend que les objets dont la construction pourrait faire Ă©prouver quelque retard au moment de la formation des Ă©quipages ; on n’y QuantitĂ© par affĂ»t, voiture, etc. de c ampa gne. de s Ă©ge- C c ‱0 U Ă  -corps. a O a q Ü ÂŁ i morti errier. ĂȘ l D c. A -3 P- 3n »6,oo B e 7,3o 1I>2r» » e 8 7 >4* i6,to 10,3o 5,20 4 7,2° 1 i,to - a 6 7r>7 13,60 *0,10 5,oo 6 7,3b 3,35 a B 4 7,oj to,4o s B f» 7 ,3G 3,4o 0,00 4,80 0 7^4 i3,a5 e B 4 6,oG 10,00 s S G 7 ,3j >3,4o Q>8 o 4>7° 2 6,7 5 3 3 f 8,i 5 15,1 o iĂ»,Go S 2 7,6° = » S G 7,2 ! i3,2o 10,5o B 8 7^9 6,oo 10,10 i4>9 G 7,00 3,oo io,3o i5,3o 2. 3,q6 7,80 = s G 1 o,83 G,80 J 1,30 5,20 6 io,G4 16,6 s B 7 , 78 11,15 3 = Longueur du timon en avant de la volĂ©e de l 1 avant-tr.. 'de siĂšge... 3,ooo de chariot dĂ©pare , haquet et triqueballe a,83o Longueur d’un cheval dans ses traits, ordinairement comptĂ©e Ă  . 3^oo Intervalle Ă  laisser dans la file entre une voiture et la tĂšte des chevaux de celle qui la suit. 1,000 Intervalle entre les voitures d’une mĂȘme ligne, au parc. ?,,ooo Voie des voitures de campagne i, ,n 5a5; de siĂšge voy. p. q5 . i,545 Dans la longueur de chaque voiture attelĂ©e on a comptĂ© 3, m 900 pour les premiers chevaux, seulement, la longueur des traits 2, m 60 pour ceux du milieu, et pour ceux de derriĂšre aussi la longueur des traits, ou bien celle du timon, lorsqu’il y a une volĂ©e de bout de timon. Le temps nĂ©cessaire pour mettre en file un parc ou un convoi s’évalue d'aprĂšs la somme des longueurs des voitures attelĂ©es, augmentĂ©e de 1 mĂštre par voiture, plus 2 en sus du total pour les accidents ordinaires, Ă  raison de 1 heure par 4000 mĂštres. Les essieux ayant tous prĂšs de 2 mĂštres de longueur, ou a le nombre de mĂštres carrĂ©s nĂ©cessaires pour un parc, en multiplant par 4 la longueur des voitures attelĂ©es, augmentĂ©e de 1 mĂštre par voiture, et en prenant pour toutes les voitures de chaque ligne la longueur de celles qui sont les plus longues. L’espace nĂ©cessaire pour tourner est donnĂ© d’aprĂšs les essais faits Ă  Toulouse en 1834. Les cercles dont on donne les diamĂštres sont ceux que dĂ©crivent les sous-verge , en tournant au pas, la roue intĂ©rieure de l’avant-train rapprochĂ©e autant que possible de la plaque d’appui, sans frotter contre. Le diamĂštre du cercle dĂ©crit par la roue extĂ©rieure est en gĂ©nĂ©ral de l, m 50 plus petit que celui du cercle dĂ©crit par les sous-verge. Lorsqu’on tourne au trot, les diamĂštres des cercles des sous-verge augmentent de 1 Ă  3 mĂštres environ. Le poids Ă  tirer par cheval en campagne ne doit pas aller, outre la voiture, Ă  plus de 250 Ă  300 hil. Le cheval attelĂ© ou chargĂ© ne peut pas fournir plus de 48 Ă  50 kiloni. par jour. 314 CHAPITRE XI. CONDUITE DES BATTERIES, PARCS ET CONVOIS. Embarquement et dĂ©barquement d’artillerie. Dresser un Ă©tat des objets Ă  embarquer, faisant connaĂźtre leur nombre, lĂ©s poids individuels, le poids total par espĂšce, et conservant une large colonne d’observations. — Dans l’évaluation des poids, augmenter de moitiĂ© celui des objets encombrants, qui pĂšsent peu sous un volume assez considĂ©rable, comme les armements, outils Ă  pionnier.— Demander les bĂątiments nĂ©cessaires pour le transport du poids total. — PrĂ©fĂ©rer les bĂątiments pontĂ©s Ă  ceux qui ne le sont pas, surtout s’il y a des munitions Ă  embarquer. Le port des bĂątiments s’estime par tonneaux pesant 1000 Le lest ne doit pas compter dans le port attribuĂ© Ă  un bĂątiment; il faudrait en dĂ©duire pour le lest, s’il y Ă©tait compris. — Les capitaines ont ordinairement une attestation du port de leurs bĂątiments. Au besoin on peut l’estimer par cette formule de jaugeage multipliez l’une par l’autre les 3 dimensions principales du bĂątiment exprimĂ©es en mĂštres; divisez le produit par 3,2; le quotient est le nombre de tonneaux. Faire un Ă©tat de rĂ©partition entre les bĂątiments et l’état par numĂ©ros des objets Ă  embarquer sur chaque bĂątiment, en double expĂ©dition, dont Tune est remise au commandant du bord, et l’autre, signĂ©e de lui, reste entre les mains du garde d’artillerie. — Souvent les capitaines des bĂątiments se disent surchargĂ©s longtemps avant de l'ĂȘtre ; veillera ce que le chargement soit complet, Ă  ce que la capacitĂ© du navire soit bien employĂ©e. RĂ©partir le chargement suivant le but qu’on se propose. Pour une expĂ©dition, placer sur chaque bĂątiment tout ce qui est nĂ©cessaire pour agir au moment du dĂ©barquement, malgrĂ© les retards que d’autres bĂątiments auront pu Ă©prouver. Mettre avec chaque bouche Ă  feu ses armements, munitions et les voitures qui doivent les transporter en tout ou en partie; les plates-formes , outils, instruments, matĂ©riaux pour la construction des batteries, s’il s'agit d’un siĂšge. Si un certain calibre est indispensable pour une opĂ©ration, ne pas mettre sur le mĂȘme bĂątiment toutes les bouches Ă  feu de ce calibre, afin de ne pas en ĂȘtre totalement privĂ© par un accident. DĂ©monter les affĂ»ts, voitures et avant-trains, en ĂŽtant les roues, les coffres et, s’il le faut, les essieux. Placer dans des caisses les ferrures, avec les outils necessaires pour remonter les voitures. NumĂ©roter les voitures d’une maniĂšre durable, et marquer chaque objet dĂ©tachĂ© du numĂ©ro de celle Ă  laquelle il appartient. Les munitions confectionnĂ©es, bien Ă©toupĂ©es dans des caisses, pesant de 05 Ă  75 kil., munies de 2 poignĂ©es en cordage, fermĂ©es avec des vis Ă  bois ou avec 2 cercles qui les enveloppent. Les gargousses, fusĂ©es Ă  bombes, artifices et matiĂšres d’artifices, dans des tonneaux. — Les poudres, en barils de 50 kil. autant que possible, ceux de 100 kil. Ă©tant difficiles Ă  manier. — Les Ă©couvillons, refouloirs, tire-bourres, lanternes, rĂ©unis en faisceaux, par calibre, pour 1 ou 2 piĂšces, liĂ©s autour de 2 ou 3 plateaux circulaires avec Ă©chancrures; les gargoussiers, dans l’intĂ©rieur de ces faisceaux. Les autres objets d’armement ou d’assortiment, les outils Ă  pionniers, rĂšgles , niveaux, etc., rĂ©unis par espĂšces, en paquets ou dans des caisses. — l es bouchons de foin, par 100 ou 150 du mĂȘme calibre, dans des sacs ou des filets — Les armes EMBARQUEMENT ET DEBARQUEMENT d’aRTILLERIE. 315 portatives, dans des caisses.— Chaque caisse, tonneau, etc-, Ă©tiquetĂ© de l’espĂšce et de la quantitĂ© des objets. Placer les objets les plus lourds en dessous, en commençant par les projectiles les bombes et obus vides, ensuite les bouches Ă  feu, plates-formes, affĂ»ts, voitures, avant-trains, coffres, etc. — Les caisses d’armes et de munitions, dans les endroits les moins exposĂ©s Ă  l’humiditĂ©. — Eviter de rien mettre dans la partie infĂ©rieure de la cale, oĂč l’eau pĂ©nĂštre ordinairement; s’il y a urgence , n’y placer que les objets les moins susceptibles de se dĂ©tĂ©riorer, les bois de fortes dimensions. Si le dĂ©barquement doit avoir lieu devant l’ennemi, charger de maniĂšre Ă  pouvoir dĂ©barquer sur-le-champ quelques piĂšces de campagne, leurs armements et leurs munitions, les chevaux de frise et les outils pour se retrancher ou faciliter les abords. — Ces piĂšces et leurs affĂ»ts peuvent se placer sur le pont, le long du bastingage, dans les endroits oĂč elles ne gĂȘnent pas les manƓuvres. — Les voilures et les affĂ»ts dĂ©montĂ©s, les premiers Ă  prendre, s’arriment facilement sur les porte-haubans, entre le bastingage et les haubans. Dans une expĂ©dition oĂč il se trouve beaucoup de bĂątiments, chacun d’eux doit porter Ă  tribord, Ă  bĂąbord et sur un guidon au haut du grand mĂąt, un numĂ©ro facile Ă  distinguer. Au moyen de ces numĂ©ros, marquĂ©s sur l’état d'embarquement, on connaĂźt Ă  chaque instant les ressources dont on peut disposer. — Quelques bĂątiments* distinguĂ©s par un pavillon particulier, doivent ĂȘtre spĂ©cialement affectĂ©s au transport des poudres, des artifices, des munitions qui peuvent ĂȘtre sĂ©parĂ©es des piĂšces. DĂ©barquer d’abord les piĂšces destinĂ©es Ă  agir. — Suivre pour le dĂ©barquement l’ordre contraire Ă  celui de rembarquement. — Remonter le plus vite possible les voitures qui doivent servir au transport. — RĂ©unir les objets, par espĂšces, assez loin du bord pour ne pas en ĂȘtre embarrassĂ©. — Pour les poudres et les munitions qui ne doivent pas ĂȘtre transportĂ©es de suite, prendre toutes les prĂ©cautions nĂ©cessaires, afin de prĂ©venir la confusion, les avaries, les accidents. S’il est nĂ©cessaire de transborder, ou si on laisse des objets sur les bĂątiments, avoir soin de les noter sur les Ă©tats. Les Ă©quipages des bĂątiments sont chargĂ©s de l’embarquement et du dĂ©barquement, qu’ils exĂ©cutent facilement au moyen des vergues et de palans. Il suffit ordinairement de leur fournir des rouleaux et des chantiers pour approcher les attirails du bord. — Dans quelques circonstances, il est nĂ©cessaire d’établir des culĂ©es de ponts de chevalets, des chĂšvres Ă  haubans, grues, etc. — A dĂ©faut des moyens ordinaires, Ă©tablir une grue provisoire; percer un arbre, environ au tiers de sa longueur, d’une mortaise allongĂ©e; fixer sur le sol un chĂąssis portant une forte cheville verticale; poser l’arbre sur ce chĂąssis, en faisant entrer la cheville dans la mortaise, comme une cheville-ouvriĂšre, mais de maniĂšre que les extrĂ©mitĂ©s de l’arbre puissent s’élever et s’abaisser; tourner vers le fardeau la partie de l’arbre la plus courte, et brĂȘler le fardeau Ă  l’arbre en soulevant l’autre extrĂ©mitĂ©; abaisser ensuite cette extrĂ©mitĂ©, et faire tourner l’arbre autour de la cheville, jusqu’à ce que le fardeau soit au-dessus de la barque; le laisser descendre doucement, et le dĂ©tacher. Si on ne peut pas se procurer un arbre ou une piĂšce de bois convenable, brĂȘler et cheviller ensemble des poutrelles. 317 CHAPITKE XII. MANOEUVRES DE FORCE. SOMMAIRE. Bouches Ă  feu de campagne Changer une roue. — Descendre une piĂšce de son affĂ»t. — Monter une piĂšce sur son affĂ»t. — Transporter une piĂšce avec l'avant-train.. 317 Bouches Ă  feu de siĂšge et de place AgrĂšs et d ispositions gĂ©nĂ©rales. 318 Mouvements Ă©lĂ©mentaires. 319 Passer la piĂšce de l’encastrement de tir Ă  la position de route, et rĂ©ciproquement. 322 Monterla piĂšce sur son affĂ»t, et l’en descendre. 322 Changer une piĂšce d’affĂ»t. 324 Passer la piĂšcede l’affĂ»t sur le porte- corps, et rĂ©ciproquement. 324 Monter la piĂšce sur le porte-corps, et l’en descendre. 325 Charger sur le porte-corps un mortier montĂ© sur son affĂ»t, et l’en descendre. 327 Monter sur son chĂąssis l’affĂ»t de place et cĂŽte chargĂ© de sa piĂšce, et l’en descendre. 327 Changer les roues. — Charger une piĂšce sur le triquehallc, et la dĂ©charger. — Monter un mortier sur son affĂ»t, et l’en descendre. — Conduire une piĂšce Ă  bras en galĂšre. — Pans de roue. 328 ManƓuvres de force avec le cric .329 Mouvements Ă©lĂ©mentaires. — Passer la piĂšce de l’encastrement du tir Ă  la position de route et rĂ©ciproquement. — Monter la piĂšce sur son affĂ»t, et l’en descendre. — Monter le mortier sur le porte- corps.— Changer les roues»** ‱‱ 330 ManƓuvres de chĂšvre ChĂšvre de 1840. 332 ChĂšvre de 1825 Monter, porter et dresser la chĂšvre. — Equiper la chĂšvre. — ManƓuvrer. — Equiper la chĂšvre a haubans.— Monter u ne piĂšce du fond du fossĂ© dans une embrasure ou une Cordages employĂ©s dans les manƓuvres de force .336 BOUCHES A FEU DE CAMPAGNE. Les manƓuvres peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es par les hommes attachĂ©s au service d’une piĂšce 8 hommes et n’exigent pas d’autres agrĂšs que les armements de la piĂšce. Il faut toujours commencer par ĂŽter l’avant-train, et retirer tous les armements qui sont portĂ©s par l’affĂ»t. Changer une roue. Assurer les sus-handes, lever la vis de pointage de toute sa hauteur. Soulever l’affĂ»t Ă  l’aide de 2 leviers, l’un engagĂ© dans lame de la piĂšce, l’autre mis eu croix sous le premier. Le soutenir pendant qu’on change la roue. Pour canon de 12 et obusier de 16 e , creuser le sol de 0, m l5 sous la roue qui doit rosier, afin de l’empĂȘcher de glisser. 20 * 318 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. Descendre une piĂšce de son affĂ»t. Elever la vis de pointage de toute sa hauteur. Lever la crosse. Dresser la piĂšce Ă  terre sur sa bouche. Retirer l’affĂ»t. Monter une piĂšce sur son affĂ»t. Mettre 1 levier en croix sous le 1." renfort, et 1 autre sous le boulon. Appliquer 2 hommes au l. er , 4 au 2. e , 2 aux anses ; dresser la piĂšce sur la bouche. Amener l’affĂ»t ; lever la crosse, et mettre la piĂšce en place. Dans les deux manƓuvres prĂ©cĂ©dentes, il faut faire en terre un trou de 0, m 33 pour recevoir la bouche de la piĂšce de 12, et de 0, ,n 22 pour celle de l’obusier de 16 e . Lorsqu’une piĂšce verse en cage , la sĂ©parer de son affĂ»t et la remonter par le moyen indiquĂ©. Transporter une piĂšce avec l’avant-train. DĂ©tacher la prolonge. Placer l’avant-train de maniĂšre que le crochet cheville- ouvriĂšre soit au-dessus des anses, la culasse tournĂ©e vers le timon; lever le timon, soulever la volĂ©e de la piĂšce, brĂȘler les anses au crochet avec la prolonge, en la passant deux fois par la maille dans les anses et dans le crochet, et coiffant le crochet avec la maille; brĂȘler la culasse Ă  la fourchette avec le bout de prolonge restant. BOUCHES A FEU DE SIÈGE ET DE PLACE. AgrĂšs PI. 17 et 18. G leviers ordinaires , longueur 2, 111 l0.— 1 levier d’abattage , gĂźte de plate-forme de siĂšge, longueur 4, m 55 Ă©quarrissage 140 mill., les pinces , taillĂ©es en sifflets opposĂ©s l’un Ă  l’autre; la crĂ©maillĂšre , en fer, garnie de crans de 10 mill. de profondeur. Poids 62 kil. — 1 chevrette la hase, les montants , assemblĂ©s avec la base Ă  tenons et mortaises, fixĂ©s Ă  la base et Ă  l’entretoise par des chevilles en bois; l’entretoise , embrevĂ©e de son Ă©paisseur; la cheville , en fer, sa chaĂźnette , son piton, sa poignĂ©e. Poids 35 kil. — 3 petits rouleaux n.° 1 , longueur 320 mill., diamĂštre 165 mil l. — 2 grands rouleaux n.° 2, longueur 1 mĂštre, diamĂštre 165 mill. — 1 petit demi-cylindre n.° 1, longueur 700 mill., largeur et Ă©paisseur 90 mill. — 1 grand demi-cylindre n.° 2, longueur 1 mĂštre, largeur et Ă©paisseur 165 mill. — 2 lambourdes de plate-forme de mortier de 32 e , longueur 2 mĂštres, Ă©quarrissage 220 mill. — 4 chantiers , longueur 500 mill., Ă©quarrissage 220 mill. — 2 demi-chantiers , longueur 500 mill., largeur 220 mill., Ă©paisseur 110 mill. — 1 bout de madrier de plate-forme de siĂšge, avec des sifflets opposĂ©s, longueur l, m 700, largeur 325; Ă©paisseur 55 mill. — 1 masse , longueur 320 mill., Ă©quarrissage 190 mill., longueur du manche ;-810 mill. — 5 petites cales n.° 1 ou cales de piĂšce , section en forme de trapĂšze, longueur 90 mill.. largeur 70 mill., Ă©paisseur 60 mill. — 6 cales longues n.° 2 ou cales de rouleau , section triangulaire, longueur 200 mill., largeur 75 mil!., Ă©pais- BOUCHES A FEU DE SIEGE ET DE PLACE. 319 seur 45 mill. — 6 grandes cales n.° 3, ou cales de roue , section triangulaire, longueur 330 mill., rĂ©duite Ă  300 mill. ou 250 mill. pour monter le mortier sur son affĂ»t ou l’en descendre, largeur 135 mill., Ă©paisseur 05 mil!. — 1 trait a canoiiy longueur 4 mĂštres, diam. 27 Ă  30 mill. — 1 prolonge simple , longueur 15 mĂštres ; diamĂštre 24 Ă  26 mill. — Des pinces de leviers cassĂ©s. — 2 madriers. — Poids total des agrĂšs 469 kil. Il faut 11 hommes pour exĂ©cuter les manƓuvres. Placer les hommes sur 2 rangs, Ă  droite et Ă  gauche de la piĂšce, lui faisant face, Ă  0, m 50 en dehors des tourillons la piĂšce Ă  terre ou en dehors des roues la piĂšce sur son affĂ»t ou sur un porte-corps, les l. ers servants Ă  hauteur de l’astragale. Les servants sont chargĂ©s des leviers; les l. ers servants du levier d’abattage et de la prolonge — les 2. r * des grands rouleaux, lambourdes, chantiers, demi-chantiers, des cales de roues, des susbandes — le 2. e servant de gauche du grand demi-cylindre, du bout de madrier — le 2. e servant de droite de la chaĂźne d’embrelage les 3/* servants de maintenir la piĂšce, au moyen de leviers dans les anses — le chef de manƓuvre de la chevrette, des petits rouleaux, du petit demi-cylindre, de la masse, du trait Ă  canon, des cales autres que celles de roues, des nƓuds de cordage, de maintenir la piĂšce par un levier dans les anses, lorsqu’elle est Ă  terre ou dans les changements d’encastrement. Les secours aident les servants Ă  apporter les agrĂšs et Ă  faire effort. Un fardeau en mouvement sur un rouleau fait le double du chemin parcouru par le rouleau. Mouvements Ă©lĂ©mentaires . 11 hommes. — 6 leviers ordinaires, 1 levier d’abattage, 1 chevrette, 1 petit rouleau, 2 grands, 1 petit demi - cylindre, 1 grand, 4 chantiers, 2 demi-chantiers, 1 masse, 2 petites cales, 4 longues, 6 grandes, 1 prolonge. 1. ° La piĂšce Ă  terre , placer un chantier sous la volĂ©e. Embarrer avec 4 leviers, 2 Ă  droite, 2 Ă  gauche, pour soulever la volĂ©e; placer le chantier. 2. ° La piĂšce Ă  terre , placer un chantier sous la culasse. Placer un chantier sous la volĂ©e ; embarrer avec 4 leviers, 2 Ă  droite, 2 Ă  gauche, pour soulever la culasse ; placer le chantier. Oter les 2 chantiers. Embarrer avec 4 leviers; oter le chantier de culasse; oter le chantier de volĂ©e. Nota. Pour Vobusier l.° Placer un chantier sous la volĂ©e. Mettre la pince de deux leviers dans l’a me avec une ou plusieurs cales par-dessus; soulever la volĂ©e, placer un chantier dessous. 2.° Placer un chantier sous la culasse . Soulever de nouveau la volĂ©e, reculer le premier chantier derriĂšre les anses, baisser la volĂ©e, placer un second chantier sous la culasse; soulever de nouveau la volĂ©e, ramener le premier chantier sous la volĂ©e. 3. ° La piĂšce sur 2 chantiers , placer le grand demi-cylindre sous le l. cr renfort. Placer 2 chantiers parallĂšlement Ă  la piĂšce et, par 2 abattages sous le bouton de culasse, faire reposer la piĂšce sur le grand demi - cylindre. Oter le grand demi-cylindre. Faire 2 abattages sous le bouton de culasse; faire reposer la culasse sur le chantier. 3-20 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DK FORCE. Nota. Pour Vobusier le grand demi-cylindre sc place sous le derriĂšre des anses. Placer le chantier de volĂ©e sous la tranche de la bouche, en soulevant la volĂ©e; 1 seul abattage suffit pour placer ou retirer le grand demi-cylindre. — Le grand demi-cylindre retirĂ©, placer le chantier de volĂ©e contre la plate- bande, en soulevant la volĂ©e. 4. ° La piĂšce sur son affĂ»t dans iencastrement de tir avec ou sans avant- train , placer un petit rouleau sous la culasse ou l’ofer. Baisser la volĂ©e; placer le petit rouleau ou l’îler. 5. ° La piĂšce sur son affĂ»t dans i encastrement de tir avec avant -train , placer un petit demi-cylindre dans Vencastrement des tourillons. Placer un petit rouleau sous la plate-bande du l. cp renfort; soulever la piĂšce au moyen d’un levier engagĂ© dans lame et de 2 autres en croix , l’un sous le l. cr levier, l’autre sous la volĂ©e; soutenir pendant qu'on place le petit demi-cylindre. Oter le petit demi-cylindre et le petit rouleau , par les mouvements inverses. Nota. Pour Vobusier pour baisser la volĂ©e, engager 2 leviers dans lame, placer des cales par-dessus; pour lever la volĂ©e, mettre dans l’ànie, Ă  0, ni '16 de la bouche, une grande cale, l’arrĂȘte en bas, sous la pince des leviers ; une autre, par-dessus vers la bouche, et sous cette derniĂšre une cale longue en travers. 6. ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă  la position de route avec avant-train , placer un petit rouleau sous le l. er renfort ou Voter. Soulever la culasse par un abattage sous la plate-bande, avec les leviers appuyĂ©s sur la masse couchĂ©e; placer le petit rouleau ou l’îter. 7. ° La piĂšce sur son affĂ»t a la position de route avec avant - train , placer un petit rouleau sous le 2. renfort . Placer le petit rouleau sous le l. cr renfort; faire un 2. c abattage sous la culasse, les leviers appuyĂ©s sur la masse, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; transporter le rouleau sous le 2. e renfort. Oter le rouleau. Soulever la culasse, les leviers appuyĂ©s sur la masse, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; transporter le rouleau sous le l. er renfort; ĂŽter le rouleau. 8. ° La piĂšce sur le chariot porte - corps , placer un grand rouleau sous la volĂ©e ou Voler. Soulever la volĂ©e par un abattage sous le bourlet, les leviers appuyĂ©s sur la masse couchĂ©e, surmontĂ©e du petit demi - cylindre ; placer le grand rouleau ou l’îter. Nota. Pour l’obusier embarrer dans l’ñme, la masse debout devant la bouche; abattre et glisser une grande cale sous la volĂ©e, le plus en arriĂšre possible; embarrer dans l’ñme, les leviers appuyĂ©s sur la masse debout, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; soulever la volĂ©e; remplacer la cale par un grand rouleau ou l’îter. 9. ° La piĂšce sur le chariot porte-corps , placer un grand rouleau sous la culasse. Placer un grand rouleau sous la volĂ©e; faire un 2. abattage , les leviers appuyĂ©s sur la masse debout, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; reculer le rouleau le plus possible; soulever la culasse avec des leviers appuyĂ©s sur des cales; la faire reposer sur le petit demi-cylindre ; soulever de nouveau la culasse; placer le 2. grand rouleau. Nota. Pour Vobusier embarrer sous la plate-bande de volĂ©e, les leviers appuyĂ©s sur la masse couchĂ©e, le petit demi - cylindre par-dessus; abattre; reculer le rouleau jusques sous le devant des tourillons et le caler; enfoncer BOUCHES A FEU DF SIEGE ET DE PLACE. 321 les leviers dans lame; mettre une grande cale par-dessous prĂšs de la bouche; baisser la volĂ©e en pesant sur les leviers; placer le 2. e grand rouleau sous la culasse. Oter les rouleaux. Soulever la culasse comme pour placer le rouleau de culasse; ĂŽter ce rouleau, soutenir la piĂšce sur le petit demi-cylindre ; soulever de nouveau la culasse; ĂŽter le petit demi-cylindre; ĂŽter le rouleau de volĂ©e. Nota. Pour Vobusier baisser la volĂ©e en pesant sur les leviers dans l’ñme; ĂŽter le rouleau de culasse et la laisser descendre dans son logement; em- barrer sous la plate-bande de volĂ©e, les leviers appuyĂ©s sur la niasse couchĂ©e, surmontĂ©e du peti t demi-cylindre ; abattre et amener le rouleau de volĂ©e prĂšs de la bouche; embarrer dans l’ñme, les leviers appuyĂ©s sur la masse debout, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; abattre; ĂŽter le rouleau, le remplacer par une grande cale ; embarrer dans l’ñme , les leviers appuyĂ©s sur la niasse debout; abattre; retirer la cale, laisser descendre l’ohusier sur le fond du chariot. i 0 .° La piĂšce sur son affĂ»t dans V encastrement de tir , oter V avant-train. DĂ©crocher la chaĂźne d’embrĂšlage; soulever la flĂšche au moyen d’un levier passĂ© en croix, ce mouvement Ă©tant favorisĂ© par une pesĂ©e faite sur un levier engagĂ© dans lame; la cheville-ouvriĂšre Ă©tant hors de la lunette, faire avancer l’avant-train , poser la crosse Ă  terre. 11 . ° La piĂšce sur son affĂ»t dans Vencastrement de tir , la crosse a terre 9 amener Vavant-train. Soulever la flĂšche au moyen de leviers disposĂ©s comme dans la manƓuvre prĂ©cĂ©dente; reculer l’avant-train ; introduire la cheville- ouvriĂšre dans la lunette; accrocher la chaĂźne d’embrĂȘlage. Nota. Pour Vobusier mettre 2 leviers dans l’ñme pour peser sur la volĂ©e. 12 . ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă  la position de route , oter Vavant-train. Soulever la flĂšche par un abattage sous la crosse, les leviers appuyĂ©s sur une cale, posĂ©e contre la bride de sellette-fourchette ; soutenir la flĂšche sur un Ă©chafaudage de 4 chantiers et un demi-chautier Ă  hauteur du boulon d’assemblage; ĂŽter l’avant-train. 13. ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă  la position de route , la fĂšche sur 4 chantiers et un demi - chantier , poser la crosse Ă  terre. Oter successivement les chantiers et le demi-chantier au moyen de 4 abattages sous la crosse; substituer une cale au dernier chantier; reprendre le dernier abattage pour retirer la cale. 14. ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă  la position de route , la crosse Ă  terre , Ă©lever la flĂšche sur 4 chantiers et un demi-chantier. Abattre sous la crosse et y glisser une cale; reprendre l’abattage et en faire successivement trois autres pour placer les chantiers et le demi-chantier Ă  hauteur des tenons de manƓuvre. 15. ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă  la position de route , la flĂšche sur 4 chantiers et un demi - chantier , amener l’avant-train. Transporter l’échafaudage Ă  hauteur du boulon d’assemblage; placer l’avant-train ; soulever la flĂšche par un abattage sous la crosse, avec les leviers appuyĂ©s sur une grande cale, placĂ©e sur la sellette-fourchette contre la bride; ĂŽter l’échafaudage. 16. ° La piĂšce sur le chariot porte-corps , ĂŽter ou amener Vavant-train. Voyez 12.° et 13.°, 14. 0 et 15.° Fixer la prolonge au treuil, l’attacher Ă  la piĂšce; au lieu d’embarrer sous la crosse , embarrer sous l’entretoise de devant des brancards; ĂŽter la prolonge. Nota. Pour Vobusier ces mouvements s’exĂ©cutent Ă  bras, sans abattages 21 322 CHANTRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. ni Ă©chafaudages, en soulevant et soutenant les brancards avec des leviers en croix. Nota. Pour le mortier Ă  bras comme pour l’obusier, avec les modifications suivantes fixer la prolonge aux crochets du treuil; arrĂȘter les brins par des demi-clefs, aprĂšs avoir enveloppĂ© de deux tours les boulons de la tĂȘte d’affĂ»t; faire reculer le mortier jusqu’à ce que les entailles de la tĂȘte touchent la bande de renfort de derriĂšre; ĂŽter ou amener l’avant-train ; lavant-train Ă©tant remis, faire avancer le mortier, les entailles de la queue touchant la bande de renfort de devant. 17.° Faire avancer ou reculer l'affĂ»t ou le porte-corps. Ces mouvements s’exĂ©cutent, soit en embarranl, soit Ă  bras, suivant les cas. Faire passer la piĂšce de Vencastrement de tir Ă  la position de roule . 11 hommes. — 6 leviers ordinaires , 1 petit rouleau , 1 petit demi-cylindre , 1 masse , 2 petites cales , 4 longues , C grandes , 1 irait Ă  canon. Placer un petit rouleau sous la plate-bande du l. cr renfort; lever la volĂ©e en poussant la piĂšce, tirer en mĂȘme temps sur le trait u canon fixĂ© au bouton de culasse; replacer le rouleau, reprendre le mouvement de la piĂšce jusqu’à ce que les tourillons parviennent Ă  la position de route; ĂŽter le rouleau. Faire passer la piĂšce de la position de route dans Vencastrement de tir. MĂȘmes agrĂšs. — Placer un petit rouleau sous le 2. c renfort le plus avant possible ; lever la volĂ©e en attirant la piĂšce ; tirer en mĂȘme temps sur le trait Ă  canon passĂ© dans les anses ; replacer deux fois le rouleau et reprendre le mouvement de la piĂšce pour faire parvenir les tourillons dans leurs encastrements; ĂŽter le rouleau. Monter la piĂšce sur son affĂ»t. 11 hommes. — 6 leviers ordinaires , 1 levier d'abattage , 1 chevrette , 1 petit rouleau , 1 petit demi-cylindre , 1 grand, 2 lambourdes , 4 chantiers , 2 demi - chantiers , 1 masse , 2 petites cales , 4 longues , 6 grandes , 1 trait Ă  canon. La piĂšce sur 2 chantiers; l’affĂ»t sans avant-train dans le prolongement de la piĂšce; la crosse Ă  2 mĂštres de la bouche. Placer le grand demi-cylindre sous le derriĂšre des embases. — Lever la volĂ©e; engager l’aiFĂ»t sous la piĂšce; faire reposer le bourlet sur le coussinet. — Soulever la culasse au moyen du levier d’abattage; Ă©lever d’un chantier et d’un demi - chantier l’échafaudage servant de support au grand demi-cylindre. —- Soulever la volĂ©e; reculer l’affĂ»t, le coussinet touchant le grand demi - cylindre. — Soulever la culasse; reculer l’échafaudage, le demi-cylindre Ă  0, m 08 en arriĂšre de la plate-bande du l.* r renfort ; Ă©lever l’échafaudage d’un chantier. — Soulever de nouveau la volĂ©e; reculer l’affĂ»t, les tourillons au-dessus de la position de route. — Elever la flĂšche sur 4 BOUCHES A FEU DE SIEGE ET DE PLACE. 323 chantiers et un demi-chantier ; ĂŽter le grand demi-cylindre; passer la piĂšce dans l'encastrement de tir ; poser la crosse Ă  terre. Nota. Pour Cobusier il faut de plus 1 petit rouleau et 1 petit demi-cj'lindre , le trait 1 masse , 2 petites cales , 4 Longues ^ G grandes , t prolonge simple. — L’obusier sur 2 chantiers; le porte- corps sans avant-train dans l’axe de l’obusier, l’entretoisc de devant Ă  2 mĂštres du bouton. — Comme pour la piĂšce, sauf les modifications suivantes placer 1 chantier de renfort sous la plate-bande de culasse; lever la volĂ©e, passer un grand rouleau sous la volĂ©e; chaque extrĂ©mitĂ© reposant sur un chantier parallĂšle Ă  l’obusier ; lever la volĂ©e, recuter les chantiers et le rouleau jusqu a ce qu’il parvienne sous le derriĂšre des anses; faire reposer la plate-bande de volĂ©e sur une grande cale en long; aprĂšs avoir placĂ© le second grand rouleau sur les brancards, engager le porte-corps sous la culasse, le devant du coussinet touchant le graud rouleau placĂ© sur les chantiers; fixer la prolonge au treuil, l’attacher Ă  la piĂšce. — ManƓuvrer au treuil; remonter le 2. e rouleau sur les brancards; replacer le rouleau libre sous la plate-bande de culasse ; continuer Ă  manƓuvrer au treuil, etc. Descendre lu piĂšce du porte-corps. MĂȘmes agrĂšs que pour la monter. — Le porte-corps sur avant-train. Fixer la prolonge au treuil, l’attacher Ă  la piĂšce; oter l’avant-train; soutenir les brancards sur 4 chantiers et un demi-chantier; descendre les brancards Ă  terre; faire le dernier abattage sous le bourlet; placer un grand rouleau sous le devant des embases ; 2 petits Ă  terre pour recevoir le bourlet.— ManƓuvrer au treuil jusqu’à ce que les brins de prolonge cessent detre tendus; disposer 2 chantiers Ă  droite et Ă  gauche de la piĂšce, le milieu rĂ©pondant au derriĂšre des embases; lever la volĂ©e; placer dessous un grand rouleau, les bouts reposant sur les chantiers ; descendre le bourlet Ă  terre; oter la prolonge; dĂ©gager le porte-corps ; placer les chantiers pour recevoir la piĂšce ; oter le grand rouleau. Nota. Pour l’obusier mĂȘmes agrĂšs que pour le monter. — Placer le grand rouleau de droite sous la bouche par 2 abattages , caler ; fixer la prolonge en garnissant entiĂšrement le treuil; oter l’avant-train Ă  bras; dĂ©poser l’entretoise de devant Ă  terre; placer de chaque cĂŽtĂ© des brancards du milieu, parallĂšlement Ă  leur direction, un chantier, le bout de devant Ă  hauteur de l’extrĂ©mitĂ© des brancards; placer sur ces chantiers le grand rouleau de gauche contre le coussinet et le caler; disposer Ă  terre, en avant de l’entretoise, une grande cale pour recevoir la plate-bande de volĂ©e. — ManƓuvrer au treuil jusqu’à ce que la plate-bande de volĂ©e porte sur la cale; ĂŽter la prolonge et reculer le porte-corps; poser la plate-bande de culasse sur le milieu d’un BOUCHES A FEU DE SIEGE ET DE PLACE. 327 chantier en travers; lever la volĂ©e, amener le rouleau et les chantiers Ă  hauteur de la bouche. — Lever la volĂ©e, remplacer le rouleau par un chantier; replacer le chantier de culasse contre la gorge de la plate-bande et le chantier de volĂ©e contre la plate-bande de volĂ©e. Charger sur le porte-corps un mortier montĂ© sur son affĂ»t . 11 hommes. — G leviers ordinaires , 2 grands rouleaux , 1 chantier , 2 demi- chantiers , 4 cales longues , 6 grandes , 1 prolonge simple , 1 pince de levier cassĂ©. Le mortier sur son affĂ»t; le porte-corps sans avant-train dans l’axe du mortier, l’entretoise de devant Ă  2 mĂštres de la tĂšte d’affĂ»t. Placer en travers sous le milieu des flasques 1 grand rouleau , dont chaque bout est soutenu sur 1 demi-chantier; faire reposer l’entretoise de derriĂšre sur une pince de levier cassĂ©, engager le plus possible le porte - corps sous l’affĂ»t; disposer le 2. c grand rouleau sur les brancards du milieu, contre les Ă©crous de lunette ; fixer la prolonge au treuil, l’attacher aux boulons de la tĂšte d’affĂ»t. — ManƓuvrer au treuil, jusqu’à ce que les flasques touchent la bande de renfort d’épars de derriĂšre; amener l'avant-train ; ĂŽter la prolonge et les rouleaux; faire reposer l’affĂ»t sur le chariot. Descendre du porte-corps le mortier montĂ© sur son affĂ»t. MĂȘmes agrĂšs. — Le porte-corps, chargĂ© du mortier, est sur l’avant-train. Placer un grand rouleau sous l’affĂ»t, Ă  hauteur du boulon de l’entretoise de derriĂšre; fixer la prolonge au treuil et l’attacher aux boulons de la tĂȘte. — Reculer l’affĂ»t, les flasques touchant la bande de reufort d’épars de derriĂšre; .oter l’avant-train. — ManƓuvrer au treuil jusqu’à ce que les brins de la prolonge cessent d’ùtre tendus; ĂŽter la prolonge, le porte-corps et les rouleaux. Monter sur son chĂąssis un affĂ»t de place et cĂŽte chargĂ© de sa piĂšce . 11 hommes. — 6 leviers ordinaires , 2 madriers , 1 masse. Le grand chĂąssis, sans roulettes, est en place; la poutrelle directrice dans l’axe de la plate-forme; l’affĂ»t chargĂ© de sa piĂšce prĂšs de la plate-forme, sur un avant-train de campagne, dont le coffre Ă  munitions a Ă©tĂ© enlevĂ©. Placer un madrier de chaque cĂŽtĂ© du grand chĂąssis; amener l’affĂ»t sur son avaut-train , le reculer jusqu’à ce que les moyeux soient prĂšs de porter sur les cĂŽtĂ©s du grand chĂąssis; ĂŽter l’avant-train ; avancer l’affĂ»t, les moyeux touchant les taquets de devant; placer les roulettes. Descendre de son chĂąssis VaffĂ»t de place et cĂŽte chargĂ© de sa piĂšce . MĂȘmes agrĂšs. — Un avant-train de campagne, dont le coffre Ă  munitions a Ă©tĂ© enlevĂ©, est prĂšs de la plate-forme ; l’affĂ»t chargĂ© de sa piĂšce est en batterie. Baisser la vis de pointage; caler les moyeux; ĂŽter les roulettes; placer un 328 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. madrier de chaque cĂŽtĂ© du grand chĂąssis j reculer l’affĂ»t; amener l’avant-train; descendre l’affĂ»t. Changer les roues. 7 hommes , dont 5 au levier d’abattage et 2 Ă  la roue de rechange. — 1 levier d’abattage , 1 chevrette , 2 grandes cales- La piĂšce sur affĂ»t avec avant-train. — Amener la roue de rechange ; la poser Ă  terre prĂšs de la roue Ă  changer, le petit bout du moyeu en dessous; caler la roue opposĂ©e; placer la chevrette entre le flasque et la roue Ă  changer, Ă  0, m 32 en arriĂšre de l’essieu ; engager la pince du levier d’abaLtage sous l’essieu; soulever l’affĂ»t et le soutenir; ĂŽter l’esse et la rondelle; enlever la roue; la poser Ă  terre et la remplacer promptement par celle de rechange; remettre la rondelle et l’esse; laisser aller doucement pour faire poser la roue Ă  terre ; dĂ©caler la roue opposĂ©e. Memes moyens pour changer une roue du porte-corps. — Si VaJJfut est charge d’un obusier , il suffit de 3 hommes au levier d’abattage. — Si l'ajjut est sans avant-train ou en batterie , placer la chevrette en arriĂšre de l’essieu; faire l’abattage du cĂŽtĂ© de la crosse. Charger une piĂšce sur le triqueballe. 5 hommes. — Amener le triqueballe au-dessus de la piĂšce placer la flĂšche du cĂŽtĂ© de la culasse dans la direction de la piĂšce; le milieu de l’essieu au- dessus des anses; caler les roues; passer un crochet dans chacune des anses; manƓuvrer au treuil; quand la piĂšce est suffisamment Ă©levĂ©e, arrĂȘter la dent de loup avec la chevillette coudĂ©e; brĂȘler le bouton de culasse par son collet aux chaĂźnes fixĂ©es sous la flĂšche, la piĂšce horizontale. DĂ©charger la piĂšce par les moyens inverses. Pour un mortier sans ajj'Ăčt, accrocher le double crochet, d’un cĂŽtĂ© Ă  l’anse, de l’autre Ă  la traverse des chaĂźnes de treuil. Pour un mortier sur ajfĂ t^ passer 2 couronnes en cordages de chaque cĂŽtĂ© de l’affĂ»t autour des boulons de la tĂȘte et de la queue; accrocher le crochet aux couronnes. Monter un mortier de 32 e ou 27 e sur son affĂ»t, et l’en descendre. 5 hommes. — 2 leviers , 2 lambourdes , 2 chantiers , 1 demi - chantier ^ 1 grand rouleau , 1 cale longue , 2 petites cales , 1 trait a canon. Élever le mortier sur 2 chantiers, l’anse en dessus, en levant successivement la volĂ©e et le derriĂšre; dresser le mortier avec un trait Ă  canon sous l’anse, dont les bouts, enveloppant de dessus en dessous un levier placĂ© sous le derriĂšre du mortier, s’enrouleut autour des tourillons et sont fixĂ©s par des demi-clefs. — Poser la bouche sur 2 lambourdes, avancer l’affĂ»t, l’entrctoise de devant Ă  0, m 17 du mortier; placer un graud rouleau en travers sous les flasques, et 1 levier sur l’emplacement du coussinet; renverser le mortier sur ce levier et sur l’enlreloise de devant; descendre les tourillons dans leurs encastrements; dĂ©gager les rouleaux. — Descendre le mortier par les moyens inverses. MANOEUVRES de force avec le cric. 329 Conduire une piĂšce Ă  bras en galĂšre . Nombre d’hommes et d’agrĂšs suivant la difficultĂ©. — Leviers , 2 prolonges simples ou 1 double , chantiers. La piĂšce sur affĂ»t, sans avant-train ; la volĂ©e en avant. Fixer le milieu de la double prolonge ou l’un des bouts de chaque prolonge simple au corps d’essieu; faire Ă  chaque brin des nƓuds de galĂšre et y passer des leviers, le 1 , cr sous la volĂ©e, les autres successivement Ă  1 mĂštre de distance; 4 hommes Ă  chaque levier. — Embarrer sous la crosse, dans les rais, sous le derriĂšre des roues; 2 hommes Ă  chaque levier. — Dans les tournants courts, abandonner les leviers de la tĂšte, se porter aux suivants. Si la piĂšce est conduite la crosse en avant, attacher la prolonge aux tenons de manƓuvre; passer 2 leviers sous la flĂšche; 4 hommes Ă  chaque levier.— Embarrer seulement sous le derriĂšre des roues. —Ce mode est plus expĂ©ditif, mais offre plus de danger, dans les tournants, pour les hommes qui soutiennent les crosses. Conduire le porte-corps , le treuil , ou les brancards en avant ; rapprocher de l’essieu le centre de gravitĂ© du fardeau. — Le triqueballe de meme. —Soutenir les voitures avec des chantiers pendant les repos. Pans de roue. Nombre d’hommes et d’agrĂšs suivant la difficultĂ©. — Leviers , 2 prolonges simples. — Attacher chaque prolonge par un bout au rais le plus bas de chaque roue; ramener le brin libre en dessus, l’appliquer sur les bandes des roues; tirer sur les prolonges ou placer des leviers en galĂšre. MANƒUVRES DE FORCE AVEC LE CRIC. Cric PI. 18. Son corps en bois; sa boĂźte contenant les engrenages; sa hase en fer avec pointes; son anneau ; ses liens , sa crĂ©maillĂšre ‱ portant en bas une patte concave, et en haut un plateau en cuvette, mobile autour d’un boulon; son disque dentĂ©; son dĂ©clic ; sa manivelle ; sa poignĂ©e en bois; scs arcs-boutants ; sa base en bois, portant un encastrement pour la base en fer et un dĂ©gorgement pour la patte. — Poids du cric 55 HauSSO en bois PI. 18. Sa base plane; son sommet et l’un des cotĂ©s, creusĂ©s en cuvette. — Longueur 320 mill., Ă©quarrissage 140 mill. L’emploi du cric n’apporte, en gĂ©nĂ©ral, que de lĂ©gĂšres modifications Ă  l’exĂ©cution des manƓuvres ; il remplace le levier d’abattage et la chevrette. Les autres agrĂšs restent les memes. On ne fait connaĂźtre ici que les cas oĂč les mouvements diffĂšrent; 7 hommes suffisent; les l. ers servants sont chargĂ©s des leviers et du cric. Lorsqu’un fardeau a Ă©tĂ© Ă©levĂ© autant que possible avec la patte, la construction du cric uc permet pas de substituer immĂ©diatement le pLateau Ă  la patte, pour continuer Ă  Ă©lever le fardeau; il faut alors faire usage de la hausse de mĂȘme, lorsquaprĂšs avoir Ă©tĂ© descendu autant que possible avec 330 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. le plateau, le fardeau doit encore ĂȘtre descendu avec la patte. — La hausse se place debout ou couchĂ©e sur la patte; elle peut ĂȘtre placĂ©e, couchĂ©e sur le plateau. — Au besoin, glisser sur le plateau une planchette, un bout de madrier, etc. Mouvements Ă©lĂ©mentaires avec le cric. Placer Ăźles chantiers sous la piĂšce, et les ĂŽter. — Soulever successivement la volĂ©e et la culasse, en appliquant la patte du cric sous la pince d’un levier introduit dans l’ñme et sous le boutou. Placer le petit demi-cylindre dans les encastrements des tourillons . — baisser la volĂ©e; ĂŽter la vis de pointage; faire porter la plate-bande sur un bout de levier; soulever la volĂ©e en appliquant le plateau du cric sous le bourlet; placer le petit demi-cylindre. Placer un petit rouleau sous le l. er ou le 2. c renfort , la piĂšce Ă  la position de joute. — Soulever la volĂ©e, le plateau sous le bourlet, la culasse s’appuyant sur le coussinet. Oter ravant-train lorsque le mouvement ne peut s’exĂ©cuter Ă  bras. — Soutenir la /lĂšche ou les brancards sur 4 chantiers et i demi - chantier ; dĂ©gager la cheville ouvriĂšre, Ă©loigner l’avant-train ; descendre Ă  terre la crosse ou l’entretoise de devant, le cric appliquĂ© au bout de crosse ou Ă  l’extrĂ©mitĂ© des brancards. Amener l’avant-train. — Elever la llcche ou les brancards sur 4 chantiers et 1 demi-chantier; amener l’avant-train, engager la cheville-ouvriĂšre dans la lunette; ĂŽter les chantiers. Les autres mouvements Ă©lĂ©mentaires , comme pages 310 et suiv. , substituant le cric au levier d’abattage. Passer la piĂšce de l’encastrement de tir Ă  la position de roule. Caler les roues ; lever les susbandes; baisser la volĂ©e ; mettre la vis de pointage dans son logement ; placer un bout de levier sous le l. er renfort, contre la patte de l’écrou de pointage; laisser aller. — Appliquer le plateau du cric sous le bourlet; lever la volĂ©e; placer le petit demi-cylindre dans les encastrements. — Baisser la volĂ©e; placer un petit rouleau en arriĂšre des tourillons contre le petit demi-cylindre et un autre sous le 1. cc renfort, Ă  hauteurdes 2. cs chevilles Ă  tĂȘte ronde; caler ce dernier rouleau en avant; fixer le milieu de la prolonge au bouton par un nƓud d’artificier. — Appliquer le plateau du cric sous le bourlet, l’inclinant lĂ©gĂšrement d’avant en arriĂšre; soulever la volĂ©e pour faire passer les tourillons par-dessus les chevilles Ă  mentonnet, tirer sur la prolonge. — Cesser de soulever; enlever la cale; continuer Ă  tirer sur la prolonge, le rouleau de derriĂšre touchant l'Ă©crou de pointage; caler le rouleau du cĂŽtĂ© de la volĂ©e. — Lever la volĂ©e, la culasse s’appuyant sur le coussinet; ĂŽter le petit demi-cylindre et les petits rouleaux ; laisser descendre la piĂšce Ă  la position de roule. MANOEUVRES DE FORCE AVEC LE CRIC. 331 Passer la piĂšce de la position de roule Ă  l’encastrement de tir. Caler les roues; lever les sus-bandes. — Appliquer le plateau du cric sous le bourlet ; lever la volĂ©e; placer 2 petits rouleaux sous la piĂšce; le l. er contre le derriĂšre de l’écrou de pointage, le caler en avant; le 2. c Ă  hauteur des 2. es chevilles Ă  tĂȘte ronde, le maintenir jusqu’à ce que la piĂšce repose dessus; placer le petit demi - cylindre dans les encastrements. — Fixer le milieu de la prolonge au bourlet par un nƓud d’artificier. — DĂ©caler le rouleau de derriĂšre; tirer sur la prolonge jusqu a ce que les tourillons touchent les chevilles a mentonnet ou que le rouleau de devant soit arrĂȘte par le petit demi-cylindre. — Placer une cale de sĂ»retĂ© en avant du rouleau de derriĂšre Ă  une distance telle que les tourillons puissent parvenir au-dessus de leurs encastrements; ĂŽter la prolonge. -— Appliquer le cric sous le bourlet, rinclinant lĂ©gĂšrement d’arriĂšre en avant; soulever la volĂ©e pour faire passer les tourillons par-dessus les chevilles Ă  mentonnet; avancer la piĂšce en la poussant, les tourillons au-dessus des encastrements. — Baisser la volĂ©e; ĂŽter les 2 rouleaux; placer un bout de levier sous le t. cr renfort contre l’écrou de pointage; lever la volĂ©e avec le cric, retirer le petit demi - cylindre ; laisser descendre les tourillons dans leurs encastrements. — Baisser la volĂ©e; ĂŽter le bout de levier; remettre la vis de pointage. Monter la piĂšce sur son affĂ»t, et la descendre. Elever la flĂšche sur 4 chantiers, afin de la tenir horizontale pendant le changement d’encastrement. Nota. Pour Vobusier l’affĂ»t reculĂ© , la tranche de la bouche reposant sur le milieu du coussinet, preudre le nouveau point d’appui sur le milieu de la masse couchĂ©e contre le devant du coussinet, le manche du cĂŽtĂ© de la tete d’affĂ»t; aprĂšs avoir exhaussĂ© le grand demi-cylindre d’un demi-chantier, soutenir l’obusier avec un levier dans l ame et reculer l’affĂ»t, l’écrou de pointage touchant le dessous du demi-cylindre. — Placer le cric sur la flĂšche en arriĂšre de la culasse, le devant de la base entre les Ă©crous de lunette; assurer la base par une grande cale en travers; soulever le bouton avec la patte du cric, surmontĂ©e de la hausse couchĂ©e, amener le grand demi-cylindre contre la gorge de la plate-bande de culasse. Nota. Pour la manƓuvre dans une batterie placer la piĂšce dans la diagonale de la plate-forme, le bouton vers l’épaulement, Ă  2, n, 50 du revĂȘtement, mesure prise dans la direction de la piĂšce; amener l’affĂ»t ou le dĂ©gager du cĂŽtĂ© de la tranchĂ©e. Monter le mortier sur le porte-corps. Pour placer le grand rouleau, renverser le mortier sur l’entretoise de derriĂšre; soulever le devant des flasques Ă  l’aide de leviers embarrĂ©s sous les boulons de la tete d’aflĂ»t; passer un bout de levier en travers, sous le devant des flasques; appliquer la patte du cric sous l’entrctoisc de devant; soulever l’affĂ»t et placer sous les tourillons le grand rouleau portant par chacun de ses bouts sur un demi-chantier. 332 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. Changer les roues. Appliquer le cric sous la tĂȘte de l’un des flasques; soulever l'affĂ»t avec le plateau ou la patte surmontĂ©e de la hausse. MANƒUVRES DE CHÈVRE. CHEVRE DE 1840. Les dĂ©tails de la manƓuvre ne sont pas encore arrĂȘtĂ©s. 11 faut 5 hommes, y compris le chef de manƓuvre. — 2 leviers , 1 chaĂźne , 1 poulie enchapĂ©e. La chĂšvre Ă©quipĂ©e Ă  2 brins Ă©lĂšve le canon de 24 ; pour des fardeaux plus lourds, Ă©quipera 3 ou 4 brius, employer 1 ou 2 poulies cnchapĂ©es de plus, accrocher une seconde chaĂźne Ă  la premiĂšre. —Si l’on Ă©quipe Ă  haubans, employer plusieurs chaĂźnes ; 1 epars infĂ©rieur peut se dĂ©tacher pour faire passer le fardeau sous le treuil. CHÈVRE de 1825. il faut 10 hommes, y compris le. chef de manƓuvre. — 5 leviers , 1 cĂąble , 2 jarretiĂšres , un nombre de poulies simples ou moujlĂšes , Ă©gal Ă  celui des brins auxquels on veut Ă©quiper la chĂšvre , en y comprenant les 2 poulies de la tĂȘte, si on les emploie dans la manƓuvre, ou une de ces poulies, si l’on n’en emploie qu’une. Monter, porter et dresser la chĂšvre. Disposer les hanches Ă  terre, le cotĂ© extĂ©rieur en dessus cĂŽtĂ© des Ă©chan- tignolles dans la chĂšvre Gribeauval, languette contre languette. Placer le treuil ; fixer la tĂšte au moyen du boulon d’assemblage ; placer successivement les l. er , 2.° et 3. e Ă©pars, ainsi que leurs boulons. Pour porter la chĂšvre, 0 hommes se placent aux hanches, 2 Ă  hauteur du treuil, 2 Ă  hauteur du 2. e Ă©pars, 2 prĂšs de la tĂȘte; 2 hommes passent un levier dans la couronne formĂ©e par le cable, et y accrochent les poulies ; 1 homme saisit le pied de la chĂšvre; un autre porte les leviers restants et les jarretiĂšres. 6 hommes, placĂ©s comme pour la porter, dressent la chĂšvre; 2 hommes appuient un pied contre le bout des hanches, 1 homme dresse le pied Ă  l, m 30 en avant de la tĂȘte de la chĂšvre, lui faisant face. Le chef de manƓuvre aide Ă  dresser la chĂšvre, en plaçant la pince d’un levier dans l’encastrement du pied. Le pied Ă©tant placĂ©, son extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure doit ĂȘtre Ă  Ă©gale distance de l’une et l’autre hanche, Ă  3, m 30 du l. er Ă©pars; les poulies doivent corres. pondre au milieu du fardeau. Equiper la chĂšvre . La chĂšvre ĂȘt/uipĂ©e Ă  t brin peut Ă©lever la piĂšce de 12 de place; Ă  2 brins , celle de IG; Ă  3 brins , celle de 24; a 5 ou 6 brins , les plus lourds fardeaux MANƒUVRES DK CHEVRE. 333 5o ?.qi6 26,?.5 i5 ?-4 4 Go 7,5o a5oo 1 1, 4 37 3u 4 80 3. 7 5 3364 3,60 4 1 8 Ă  2 0 4 4 l , o, 8 o 1 i,8o 4 ooo [T .rtc Inomlire.... . 8 3o 8 i5 G distance de 1 une a 1 autre... 5oo 210 » * ~ Hommes employĂ©s pour la confection. ... 3 4 2 4 2 Temps nĂ©cessaire — ‱‱‱‱ 0 h. 2t> 1 3 b. o oh. 55 5 h. o 1 1 b. 3 0 1 Nombre de fascines — .... » G 1 = 2 Poids secs, 15 ou 20 j. aprĂšs la confect. kil. 22 110 3o i5ovide 3a Rapport entre les quantitĂ©s de bois nĂ©cess. pour unemĂȘrae surface de revĂȘtement... = 2/3 = 5/9 Piquets pour ch evalets pour piqueter pour gabions de batt. c a confeeti gabions roulan ts. on des pour consolider les claies en place. saucisson sauciss."* claies. Pieux. Piquets. Long.,y c. 160 mill. de pointe mill. 1,620 mill. 810 54 9 mill. 1,160 4o 7 mill. 2,5oo 4° >7 mill. 1,620 4o mill. 3,000 9° mill. 1,620 Nombre pour chaque objet.. 12 10 Les piĂšces dans les batteries Ă©tant ordinairement espacĂ©es de 6 mĂštres, un saucisson occupe la largeur du revĂȘtement pour une piĂšce ; les 300 mill. de surplus sont pour les extrĂ©mitĂ©s, qu’on est parfois obligĂ© de scier, et pour les parties qui se pĂ©nĂštrent lorsqu’on larde 2 saucissons contigus. — Lorsque le bois est peu abondant, on ne donne aux saucissons que 270 mill. de diamĂštre et G mĂštres de longueur. — La distance entre les barts varie suivant la qualitĂ© du bois ; communĂ©ment elle est de 210 mill. — On emploie aussi des saucissons de 3 et de 4 mĂštres; on les obtient en coupant des saucissons de 6 ou de 8 mĂštres. On fait les fascines avec du bois de grosseur et de longueur convenables, lorsqu’elles doivent servir pour la confection de saucissons, gabions ou claies. Lorsque les bois sont Ă  peu de distance des chantiers , on se contente d’en former des fagots, dont les gros bouts, rĂ©unis d’un mĂȘme cotĂ©, sont liĂ©s avec une seule hart. Les piquets pour piqueter sont aplatis sur deux faces opposĂ©es, afin de pĂ©nĂ©trer facilement entre les brins des saucissons. — Les piquets Ă  mentonnet sont des MATÉRIAUX EMPLOYÉS. 339 piquet? de plate-forme auxquels on fait une coche Ă  60 mi U. de la tĂȘte, pour servir d’appui aux harts de retraite ou autres objets. Un homme peut couper de longueur et aiguiser les pointes de 100 piquets de gabions debatterieen 1 heure. Le gĂ©nie emploie,pour ses travaux des fascines Ă  couronner et des fascines Ă  revĂȘtir ; longueur 2 mĂštres, diamĂštre 220 mill. Les premiĂšres ont leurs brins coupĂ©s en sifflet, les autres sont sciĂ©es carrĂ©ment Ă  leurs extrĂ©mitĂ©s. — Fascines Ă  tracer ; 1,300 mill. sur 150 de diamĂštre. — Fascines de couronnement provi- soire, 650 mill. sur 200. — Fagots de sape , 800 mill. sur 220 ; un fort piquet chassĂ© suivant l’axe du fagot, la pointe dĂ©passant de 150 mill. et la tĂȘte de 50. — Saucissons^ de 300 mill. de diamĂštre et de diverses longueurs. — Gabions de sape ou de tranchĂ©e , de 800 mill. de hauteur sur 650 de diamĂštre. — Gabions roulants y semblables Ă  celui du tableau prĂ©cĂ©dent, pour couvrir les tĂȘtes de sape. — Claies , de 2 mĂštres sur 800 mill. Confection des fascinages. Les bois les plus convenables sont ceux qui poussent de longues tiges droites , flexibles et garnies de rameaux sur la moitiĂ© seulement de leur longueur, tels que le chĂȘne, le chĂątaignier, le coudrier, le saule, la bourdaine. PrĂ©fĂ©rer les bois durs, les jeunes pousses coupĂ©es au pied dans les taillis et jamais dans les branches d’arbres. Ceux qui sont destinĂ©s au clayonnage doivent avoir au plus 20 jours de coupe. On peut cependant donner de la flexibilitĂ© Ă  des bois plus anciens, Ă  des fascines faites depuis longtemps, en les mouillant 24 heures d'avance. Pour les harts , des brins de bois flexible, fort, droit et sans nƓuds; jeunes pousses de chĂȘne, de chĂątaignier , de noisetier, de charme, d’osier, de vigne. Les harts faites ont 1,300 mill. de longueur; les branches pour les faire 1,600 mill. Ă  2 mĂštres, 13 mill. de diamĂštre au gros bout et 10 Ă  l’endroit de la boucle. Il faut qu’elles soient bien tordues pour devenir flexibles ; celles pour gabions et claies dans toute la longueur; celles pour saucissons, pour faire la boucle seulement; ces derniĂšres sont remplacĂ©es avec avantage par le fil de fer. Que la boucle soit assez grande pour que le gros bout y passe facilement. — Un bomme exercĂ© peut faire 50 harts dans 1 heure. — On les fait Ă  mesure, avec le bois mĂȘme du fascinage, lorsqu’il est d’une qualitĂ© convenable. — Une botte de 100 harts pĂšse environ 30 kil. Saucissons. Outils nĂ©cessaires. 2 serpes. —‱ 2 leviers. — 1 bout de mĂšche, pour mesurer la circonfĂ©rence du saucisson. — 1 cabestan, cordage de 2 mĂštres, ayant 1 boucle Ă  chaque extrĂ©mitĂ© pour y passer les leviers. — 1 masse. — De la mĂšche, pour attacher les chevalets. -— 1 scie. — 1 cordeau. Etablir les chevalets formant le chantier. Tracer sur le terrain deux droites parallĂšles, espacĂ©es de 0, ,n 76 et d’une longueur Ă©gale Ă  celle des saucissons; Ă  0, m 65 environ d’une des extrĂ©mitĂ©s; enfoncer obliquement en terre, d’un tiers de leur longueur, deux piquets se croisant Ă  angles droits; les attacher avec de la mĂšche, en arrondissant l’angle supĂ©rieur pour donner au saucisson la forme cylindrique. Le sommet de cet angle doit ĂȘtre Ă  environ 0, m 40 au- dessus du terrain. Placer un cordeau tendu, indiquant la position des angles supĂ©rieurs de tous les chevalets, qui sont espacĂ©s de 1 mĂštre, et dont le nombre Ă©gale celui des mĂštres qu’on veut donner aux saucissons. — Il faut 30 Ă  35 Chapitre xiii. construction des batteries. 3 \ 0 minutes pour Ă©tablir C chevalets. — Si l’on forme plusieurs chantiers, on les met sur la mĂȘme ligne, Ă  2 mĂštres l’un de l’autre. Faire le saucisson. Un homme coupe les tiges en sifflet, ute les rameaux qui ne peuvent se plier dans le sens du brin, et redresse les parties tortueuses par un coup de serpe en biais dans le rentrant du coude. — Un homme tord les harts. — Deux arrangent les tiges sur les chevalets, les sifflets tournĂ©s vers l’axe du saucisson , et disposĂ©s en retraite du bas en haut, parce que les brins glissent lorsqu’on place les harts. Les rameaux s’entrelacent vers le milieu, qui doit ĂȘtre suffisamment fourni ; s’il est trop mince, on le garnit en y insĂ©rant quelques branchages, afin de lui donner delĂ  consistance et le diamĂštre voulu. Lorsqu’on a vĂ©rifiĂ© avec un bout de mĂšche que le saucisson a partout 1 mĂštre de circonfĂ©rence, on place les harts. On serre le saucisson avec le cabestan, de maniĂšre que la circonfĂ©rence soit un peu plus petite que celle qu’il doit conserver. On attache d’abord les harts des deux extrĂ©mitĂ©s et celles du milieu. A mesure que l’on serre le cabestan, un homme replace les brins qui se dĂ©rangent. Les nƓuds doivent ĂȘtre en ligne droite; l’extrĂ©mitĂ© de chaque hart passĂ©e sous celle qui prĂ©cĂšde. Les saucissons sont dĂ©posĂ©s sur un sol bien uni, afin qu’ils ne se dĂ©forment pas. Gabions. Outils nĂ©cessaires. 1 pioche. — 1 scie. — i serpe. — i maillet. — 1 gabarit. Le gabarit PI. 21 est formĂ© de 2 cerceaux concentriques, assujettis ensemble par 4 taquets, de 40 Ă  50 mill. de largeur, pour donner passage aux plus gros piquets entre les cerceaux; des crans tracĂ©s sur le grand cerceau, iudiquent la place des 7 piquets, qui sont espacĂ©s de 220 mill. ; son diamĂštre intĂ©rieur est de 500 mill., 60 de moins que le diamĂštre extĂ©rieur du gabion pour l’épaisseur du clayonnage. — On se sert aussi d’un plateau percĂ© au centre, marquant la place des piquets par des Ă©chancrures. Un homme prĂ©pare les brins , les redresse et les effeuille. — L’autre enfonce les piquets et fait le clayonnage. Il pose le gabarit sur un terrain bien horizontal, et enfonce les piquets de 160 mill. entre les 2 cerceaux, touchant le cerceau extĂ©rieur, toutes les tĂȘtes dans un plan horizontal. Il rejette les piquets Ă  double courbure et tourne la convexitĂ© en dehors. Il relĂšve le gabarit Ă  mi- hauteur, et l’assujettit avec des bouts de harts. U clayonne au-dessus, commençant par le gros bout des brins, qu’il met toujours en dedans, entrelaçant Ă  la fois 2 brins, qu’il laisse alternativement l’un en dedans, l’autre en dehors, et amorçant un nouveau brin quand un de ceux qu’il tient devient trop mince ou qu’il approche du bout. Il serre le clayonnage de temps en temps avec un maillet, et lorsqu’il est arrivĂ© en haut, il en lie 3 ou 4 tours avec 4 petites harts , Ă©galement espacĂ©es et arrĂȘtĂ©es chacune Ă  la tĂšte d’un piquet. Alors il arrache le gabion, le retourne, enlĂšve le gabarit, et fait le clayonnage de la seconde partie comme celui de la premiĂšre, jusqu’à ce que la hauteur totale soit de 1 mĂštre. Enfin il rafraĂźchit les pointes, s’il est nĂ©cessaire, coupe les petits branchages Ă  l’extĂ©rieur et les laisse dans IintĂ©rieur. Claies. Les claies se confectionnent de la mĂȘme maniĂšre que les gabions, avec un gabarit de forme droite. Les gros bouts des tiges sont placĂ©s du mĂȘme cotĂ©. MATÉRIAUX EMPLOYÉS. 341 Les l>rin$ de bois ou clayons tournent autour des piquets extrĂȘmes; ou n'entrelace qu’un seul brin Ă  la fois. — Il est prĂ©fĂ©rable, toutes les fois qu’on le peut, de construire les claies sur remplacement mĂȘme du revĂȘtement, eu leur donnant la forme et les dimensions de la surface Ă  revĂȘtir-, les piquets sont plantĂ©s suivant l’inclinaison du talus, et maintenus par 2 harts de retraite au milieu de la hauteur et Ă  la partie supĂ©rieure. Fascines. Elles sont faites de la mĂȘme maniĂšre que les saucissons, ordinairement par les soldats d’infanterie ou par les paysans. Gazonnage. Les gazons ne sont employĂ©s qu’au revĂȘtement des batteries de place, de cote et de campagne. Ils doivent ĂȘtre coupĂ©s autant que possible dans une prairie humide, dont l’herbe soit fine, serrĂ©e et fauchĂ©e de trĂšs-prĂšs, et dont le sol ne soit ni sablonneux ni argileux. Si le terrain est trop sec, il convient de l’arroser. mil. mill. miil. Dimensions des panneresses. 320 320 150 — desboutisses. 480 320 150 —‱ des gazons taillĂ©s en coins. 320 320 150 3 hommes coupent 100 gazons en 1 heure. Outils nĂ©cessaires- 2 pelles, 1 carrĂ©e, 1 ronde. — 1 cordeau de 10 mĂštres. — 1 levier ou manche d’outil. — 2 mesures-calibres, pour La longueur et pour la largeur. Il faut 2 panneresses pour — 30 gazons pour 1 mĂštre carrĂ© de revĂȘtement. 4 hommes peuvent faire 25 mĂštres carrĂ©s de revĂȘtement en 10 heures. Ils doivent ĂȘtre pourvus de 1 cordeau de 10 mĂštres — 2 pelles carrĂ©es, dont le tranchant soit bien affĂ»tĂ© — 1 rĂšgle de 3 mĂštres — 1 niveau de maçon — 1 maillet — petits piquets de 200 mill. — 1 arrosoir — 1 dame. RĂ©gulariser les formes et les dimensions des gazons; rĂ©duire leur Ă©paisseur Ă  120 mill., et bien dresser leurs cotĂ©s avec le tranchant de la pelle. — Placer les gazons l’herbe en dessous, leurs faces perpendiculaires au talus, les joints contrariĂ©s; mettre dans chaque rang horizontal 2 panneresses pour 1 boutissc, la largeur de la boutisse sur le parement; enfoncer 1 piquet au centre de chaque gazon, si les terres sont lĂ©gĂšres. — DĂ©border les proiils de quelques centimĂštres, et recouper les gazons Ă  l’aide d’un cordeau tendu et d’une rĂšgle. Avec les gazons en forme de coins on procĂšde Ă  peu prĂšs de mĂȘme. Ou tourne le tranchant vers l’épaulement, et on recouvre le biseau de terre bien damĂ©e. Ce gazonnage est moins solide que le prĂ©cĂ©dent. On emploie quelquefois dans les batteries de cote le placage en gazon , pour revĂȘtir la plongĂ©e et le talus extĂ©rieur , afin d’éviter les dĂ©gradations causĂ©es parles vents ou les pluies. Les gazons sont posĂ©s Ă  plat, l’herbe eu dehors, et maintenus par de petits piquets. 3 A'2 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Sacs Ă  terre. roill. mitl. Toile employĂ©e pour un sac. Dimensions, 830 730 Poids. Sac vide.,. — G30 400 j,. Sac plein. — 480 280 200 min., 30 500 sacs vides... . 100 40 sacs pleins pour 1 mĂštre cube. Les sacs Ă  terre servent Ă  faire des revĂȘtements ou les Ă©paulements entiers des batteries qu’on est obligĂ© d’établir sur le roc ou trĂšs-prĂšs de l’ennemi. — Ils sont en forte toile de chanvre bien serrĂ©e ; les coutures doubles et rabattues; un bout de ficelle pour fermer le sac, arrĂȘtĂ© dans deux Ɠillets faits de chaque cotĂ© de la couture, Ă  30 mill. du bord. DĂ©blais et remblais. Lorsque la fouille n’exige pas l’emploi de la pioche, et que la terre peut ĂȘtre prise immĂ©diatement Ă  la pelle, on Ă©value Ă  15 mĂštres cubes la quantitĂ© moyenne de terre qu’un homme peut dĂ©blayer et charger dans les brouettes en 10 heures. Un terrassier exercĂ© peut en faire dans le mĂȘme temps 23 mĂštres cubes. Un homme peut jeter la terre Ă  l, m 60 de hauteur, ou bien Ă  4 mĂštres de distance horizontale. Le dĂ©blai qu’il peut faire est alors rĂ©duit Ă  12 mĂštres cubes en 10 heures. On appelle terre Ă  1 homme , celle qui peut ĂȘtre enlevĂ©e Ă  la pelle, sans avoir besoin de la pioche; terre Ă  I 7 homme , celle qui exige 1 piocheur pour 2 pelleteurs; terre Ă  2 hommes , quand il faut 1 piocheur pour 1 pelleteur, etc. Chaque atelier de dĂ©blai occupe environ 2 mĂštres de largeur. En s’enfonçant, il faut mĂ©nager des banquettes Ă  l, m G0 en contre-bas les unes des autres. — Dans l’élĂ©vation des parapets ou Ă©paulements, remblayer par couches de 0, m 20 Ă  0, m 30 ; les bords bien damĂ©s, dĂ©passant les profils pour ĂȘtre ensuite recoupĂ©s. Dans la nuit de l’ouverture de la tranchĂ©e, et dans un terrain ordinaire, en 7 ou 8 heures de travail, un travailleur de l’infanterie excave communĂ©ment 1 , ni G5 de parallĂšle, sur l, m 30 de largeur et 1 mĂštre de profondeur, ou environ 2, m 15 cubes. — En 10 heures le dĂ©blai serait de 3, m 0G cubes. Ce rĂ©sultat s’applique Ă  l’excavation du fossĂ© des batteries. Brouette. Se charge communĂ©ment de maniĂšre qu’il en faut environ 28 pour 1 m. cube de dĂ©blai. La longueur des relais est fixĂ©e Ă  30 mĂštres en terrain horizontal, et Ă  20 mĂštres sur une rampe inclinĂ©e au 12 . e En gĂ©nĂ©ral, il faut rĂ©gler la longueur des relais d’aprĂšs la charge de la brouette, de maniĂšre que le temps nĂ©cessaire pour aller et revenir soit Ă©gal au temps nĂ©cessaire pour charger; mettre Ă  chaque atelier un nombre de brouettes Ă©gal Ă  celui des relais plus un, afin que le chargeur soit toujours occupĂ©. Le rouleur parcourt 70 mĂštres par minute en terrain horizontal; il doit transporter Ă  30 mĂštres les 15 mĂštres cubes de dĂ©blai qu’un homme peut charger; il parcourt ainsi environ 30,000 mĂštres en 10 heures. MATÉRIAUX EMPLOYÉS* 343 Lorsque le dĂ©blai doit ĂȘtre transportĂ© Ă  une distance un peu considĂ©rable, il est plus avantageux, sous le rapport du temps et de la dĂ©pense, d’employer les camions ou les tombereaux. On ne doit employer le camion que lorsque cette distance est au moins Ă©gale Ă  3 relais de brouette, et le tombereau, que lorsqu’elle est Ă©gale au moins Ă  5 relais. Camion. TraĂźnĂ© par 2 bonmies, poussĂ© par un troisiĂšme 3 sa contenance est de 0, m 20 cubes, sa hauteur au-dessus du sol environ 1 mĂštre. Un homme le charge en 8 minutes; on peut mettre 2 hommes Ă  la charge. La vitesse est la mĂȘme que celle de la brouette. Distribuer les routeurs par relais; rĂ©gler la longueur du relais de maniĂšre que le temps nĂ©cessaire pour aller et revenir soit Ă©gal au temps nĂ©cessaire pour charger. Tombereau. La charge d’un tombereau Ă  1 seul cheval varie de 0, m 50 Ă  0, n '80 cube. Le tombereau contenant 0, m 80 cube est rempli par un seul chargeur en 40 minutes ; il parcourt en terrain horizontal, chargĂ©, 2,000 Ă  3,000 mĂštres , et vide 3,600 Ă  4,000 mĂštres par heure. Pour vider le tombereau et le remettre en marche il faut a peu prĂšs 2 minutes. La pente des rampes doit ĂȘtre rĂ©glĂ©e Ă  Employer Ă  la charge 2 ou 3 hommes, y compris le conducteur. RĂ©gler te nombre de tombereaux de maniĂšre que les chargeurs soient toujours occupĂ©s. ftourriquct. Machine pour Ă©lever les terres Ă  une hauteur un peu considĂ©rable, lorsqu’il n’existe pas de rampe; prendre des terres dans les fossĂ©s; faire le dĂ©blai des puits, mines, etc. Elle est composĂ©e d'une caisse ou panier et d’un treuil. CirconfĂ©rence de l’arbre du treuil 000 mill. , longueur 1,300 mill. — Manivelle rayon 400 mill., longueur 500. —CirconfĂ©rence de la corde 100 mill. — Contenance de la caisse 0, m 033 cube. Il faut 2 hommes Ă  la manivelle, 1 pour remplir, 2 pour dĂ©crocher la caisse et la vider. — Les hommes de la manivelle changent de poste toutes les heures avec ceux qui vident la caisse. — Lorsque le travail est bien rĂ©glĂ©, le panier parcourt en montant 5 mĂštres en 20 secondes, en descendant 5 mĂštres en 15 secondes. U faut, pour dĂ©crocher le panier plein et le remplacer par un vide, environ 20 secondes; pour remplir le panier, 1 minute. MatĂ©riaux divers que les circonstances peuvent forcer Ă  employer pour former des revĂȘtements ou des Ă©paulements. Chapes, barils, tonneaux, que l’on remplit de terre, et qui sont en pareil cas la ressource la plus prĂ©cieuse; bois de charpente, madriers, planches; sacs de laine ou de coton, et toute matiĂšre facile Ă  empiler et offrant quelque rĂ©sistance aux projectiles. Les bois et tous les objets combustibles ne doivent ĂȘtre employĂ©s qu’avec beaucoup de rĂ©serve, Ă  cause des Ă©clats, et parce que l’ennemi peut y mettre le feu avec des projectiles creux, des boulets rouges, etc. Il convient de renfermer la laine dans des sacs de 3 Ă  5 mĂštres de long sur 1 mĂštre Ă  1,300 mill. de diamĂštre , oudel mĂštre sur G00 mill., s'ils doiventĂȘtre transportĂ©s Ă  bras d’homme Ă  une distance un peu considĂ©rable. Pour en former 344 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. un Ă©paulement, on les empile sur 4," 1 50 de hauteur environ et 7 mĂštres d’épaisseur; on les serre fortement avec des cordages arrĂȘtĂ©s Ă  des piquets, jusqu’à ce que la hauteur soit rĂ©duite Ă  2, nr 30 ou 2,"'CO et l’épaisseur Ă  5 ou 6 mĂštres. Bois Ă  plates-formes . PiĂšces PiĂšces Mortiers sur affĂ»t de siĂšge. sur affĂ»t de pla ce et cĂŽte. de 32 c et27 c Ă gr. portĂ©e. i QuantiU a V a a 3 SA 3 Ph ‱w '5 O* Longueu Largeur. O* ‱w ÂŁ a O- a SD S J Largeur. p- ‱w , Poids. mill. mill. mill. k. mill. mill. mill. k. mil]. mil mill. k. 2,6oO 4,55o 108 _ c 3 I 4o 4 1,000 3oo 85 87 22o 3/i5o G85 3 i,i4o 3oo 85 _ _ _ g. 1,370 220 220 Piquets p. consol. ' les plates-formes. 1,000 90 = 35 1,000 9° = 4 2 8 l ,000 9 U s 56 Chevalet p. arm.. 4 8oo 4o * 5 4 800 4o 6 5 4 800 4o = 5 io6a 2l3 1273 Dans la plate-forme de place les gĂźtes sont des bouts de madriers, et les madriers supĂ©rieurs sont tronquĂ©s la longueur est plus grande d’un cĂŽtĂ© que de l’autre. Il faut de plus 12 broches enfer Ă  tĂȘte ronde , longueur 130 mill., diamĂštre 0; poids des 12, 2 kil. — Dans les batteries de cĂŽte il y a 6 gĂźtes , 5 madriers , 20 broches. Si le terrain est mou, ajouter 2 gĂźtes pour place et cĂŽte. Dans les plates-formes pour mortier de 27 e Ă  petite portĂ©e, mortier de 22 e et pierrier, il y a 3 gĂźtes, 9 lambourdes et C piquets; les gĂźtes et les lambourdes ont 2 mĂštres de longueur, 105 mill. d’équarrissage. Poids de la plate-forme 500 kil. Tous les bois Ă  plates-formes doivent ĂȘtre en chĂȘne. Blindages. PI. 40. Les blindages horizontaux rĂ©sistent mieux Ă  la chute des bombes que ceux dont l’inclinaison est Ă  peu prĂšs perpendiculaire Ă  leur direction. Un blindage formĂ© d’un seul lit de poutres de chĂȘne jointives , de 300 mill. d’équarrissage et de 5,500 mill. de portĂ©e n.° 6, rĂ©siste Ă  la chute des bombes de 22 e , est fortement endommagĂ© par celles de 27 e , et ne rĂ©siste pas Ă  celles de 32 e . Les blindages n. os 1,2 et 3 formĂ©s de piĂšces de bois de mĂȘmes dimensions, espacĂ©es de 200 mill., et recouvertes d’un lit de piĂšces parallĂšles, ou de saucissons de 320 mill. jointifs et placĂ©s transversalement, ou d’un double lit de palissades jointives et recroisĂ©es, rĂ©sistent bien Ă  la chute et Ă  l’explosion des bombes. — La couche de saucissons paraĂźt prĂ©fĂ©rable, parce qu’elle repousse les bombes, dont l’explosion est Ă  craindre autant que le choc ; il ne faut la couvrir que d’une lĂ©gĂšre couche de terre, seulement pour la garantir des matiĂšres incendiaires; une Ă©paisseur de terre un peu forte retiendrait les bombes jusqu’à l’explosion. — Les blindages n. 08 4 et 5 conviennent lorsqu’on a suffisamment de bois. BATTliRIES DE SIEGE. 345 BATTERIES DE SIÈGE. PREMIÈRES HATTERIES DE CANONS ET D’OBUSIERS. Emplacement PI. 25 -26. Ordinairement Ă  20 ou 25 mĂštres en avant Ăźles parallĂšles, mesure prise du pied des talus intĂ©rieurs. La nature du terrain, ou la nĂ©cessitĂ© de les protĂ©ger contre les sorties, oblige quelquefois Ă  les construire dans la parallĂšle ou en arriĂšre. Lorsque la batterie est en avant ou en arriĂšre, on la joint Ă  la parallĂšle par des boyaux de communication. Lorsqu’elle est dans la parallĂšle, on pratique en arriĂšre une espĂšce de demi-parallĂšle, laissant entre elle et la batterie assez d’espace pour qu’on puisse y Ă©tablir les petits magasins Ă  poudre. En gĂ©nĂ©ral, les batteries sont construites sur le sol naturel, parce que le terrain ne permet pas de s’enfoncer, ou parce qu’il est utile de leur conserver un commandement sur les travaux de l’attaque qui passent devant elles, ou qu’elles sont ainsi plus faciles Ă  dĂ©fendre contre les attaques de vive force. — Toutes les fois que les circonstances le permettent, il est trĂšs-avantageux d’enfoncer leur terre-plein au-dessous du sol. — Quelquefois on est obligĂ© de l’élever, pour le prĂ©server de l'inondation ou pour apercevoir un but qu’il faut battre de plein-fouet. Cette circonstance est trĂšs-dĂ©favorable. Autant que possible les batteries de plein-fouet s’établissent sur des parallĂšles aux faces des ouvrages qu’elles doivent battre; les batteries Ă  ricochet, sur des perpendiculaires au prolongement de ces faces. — Quelquefois on est forcĂ© par les localitĂ©s d’établir des batteries d echarpe hors des prolongements; mais on doit s’en rapprocher le plus possible. OpĂ©rations prĂ©liminaires PI. 21. Prendre les prolongements des faces des ouvrages pendant le jour, en s’aidant des guĂ©rites, des arbres , des maisons ; choisir l’heure oĂč l’une des faces est Ă©clairĂ©e et l’autre dans l’ombre. Si le revĂȘtement ne peut ĂȘtre vu, en dĂ©terminer approximativement le prolongement d’aprĂšs ce que l’on peut apercevoir, d’aprĂšs les dimensions ordinaires des ouvrages et le plan de la place; s’élever au moyen des arbres, des bĂątiments, d’une Ă©chelle double. Marquer les prolongements par des piquets garnis de papier blanc, susceptibles d’ĂȘtre vus la nuit. Mesurer la distance de la batterie au saillant , au moyen du graphomĂštre, de la planchette, de la boussole, ou par quelqu’un des moyens suivants. Fig. 1. Avec Y Ă©querre en ruban fi g. 10, dont les 3 cotĂ©s sont entre eux dans le rapport des nombres 3, 4 et 5 , Ă©lever sur la direction ah deux perpendiculaires, bd , ce; les prolonger jusqu’à la droite ae ; mesurer bd , 4 4 7 10 j3 I 1 2 2 2 3 4 5 J 1 i 2 27 4o 53 66 243 3Gu 477 594 2 2 3 3 De chaque. Les cĂŽtĂ©s sont dans le rapport des nombres 5, 4 > 3. On ne porte qu’un nombre de pelles et pioches Ă©gal Ă  celui des travailleurs. Il faut en prendre le double, si l’on peut. RĂ©gler la proportion deces outils suivant la nature du terrain. De chaque espĂšce. 7 p. piĂšcep. le rev. int., et 6 p. les joues; 7 pour le revĂȘtement de chaque cĂŽtĂ©, g par saucisson. Pour plates-formes, magasins Ă  poudre, retours, communications, voyez, ces diffĂ©rents articles. Pour un plus grand nombre de piĂšces, augmenter les nombres portĂ©s au tableau suivant la proportion Ă©tablie. — Prendre en sus dans l’infanterie pour les communications , 5 hommes pour raccorder l’épaulement de la batterie avec celui de la communication , et 1 homme par mĂštre courant de longueur; pour chaque retour de 5 mĂštres formant traverse, 20 hommes; pelles et pioches, en nombre Ă©gal Ă  celui de ces travailleurs. — Ajouter, s’il y a lieu, un certain nombre de travailleurs supplĂ©mentaires, pour transporter en un seul voyage i Cette disposition est conforme au cours sur la construction des batteries, p. 88 - Peut-ĂȘtre y aurait-il avantage Ă  placer la premiĂšre piĂšce Ă  mĂštre en dedans du prolongement de la crĂȘte intĂ©rieure, et Ă  borner la distance des piĂšces Ă  5 mĂštres d’axe en axe. 318 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. tous les gabions nĂ©cessaires pour les communications, dont l’exĂ©cution commence aussitĂŽt que le tracĂ© est fait. Les canonniers sont chargĂ©s des revĂȘtements, plates-formes, magasins Ă  poudre ; les auxiliaires, de l’excavation du fossĂ© et en gĂ©nĂ©ral des mouvements de terre. Les G saucissons des joues sont remplacĂ©s par 18 gabions, ou par 4 seulement si c est une batterie Ă  ricochet, et que le fond de l’embrasure soit inclinĂ© du dehors au dedans. — II. est plus expĂ©ditif de faire le revĂȘtement des cĂŽtĂ©s en gabions; alors on en prend 27, au lieu des 7 saucissons, de chaque cĂŽtĂ©. — Dans tous les cas il faut, par piĂšce, 18 gabions, remplis de fascines, pour servir de masques dans les embrasures. — Si le revĂȘtement se fait tout entier en gabions, on dĂ©termine le nombre nĂ©cessaire d’aprĂšs son dĂ©veloppement et Ă  raison de 2 rangs de gabions. Dimensions. Voy. pag. 351 , dĂ©tails d’exĂ©cution. Terre-plein. Largeur 8 mĂštres, inclinaison du devant Ă  l’arriĂšre ^ 5 . Coffre ou Ă©paulement. Base du talus intĂ©rieur ~ de la hauteur. — Hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure 2,“30. — Epaisseur entre les deux crĂȘtes 6 mĂštres terres ord., 7 mĂštres lĂ©gĂšres. — La plongĂ©e inclinĂ©e de 0, m 22 pour l’écoulement des eaux. — Talus extĂ©rieur, suivant la nature des terres Ă  45° dans les terres ordinaires, 2 de base et 3 de hauteur dans les terres fortes, 3 de base et 2 de hauteur dans les terres lĂ©gĂšres. Distance entre les directrices des piĂšces 6 mĂštres; — entre les directrices extrĂȘmes et les retours ou les bouts de l’épaulement 3 mĂštres, plus le talus pour les batteries sans retour. — Base du talus du bout de lepaulement y. Surface du profil dans les terres ordinaires 16, n, 05 carrĂ©s. ‱— Volume du remblai pour une piĂšce, sans embrasure 96, UI 30 cubes , avec embrasure directe 81, 111 30 cubes. Berme. Largeur 1 mĂštre. FossĂ© . Profondeur 2,“GO. —Largeur au fond 4,' n 20 batterie sans embras. ; 3,“33 avec embras.; base de l’escarpe et de la contrescarpe 1,“30, en gĂ©nĂ©ral, moitiĂ© de la profondeur. — Ces dimensions varient suivant la nature du terrain. — Surface du profil dans les terres ordinaires 14,“27 carrĂ©s batt. sans embr.; 12,04av. embr.. — Foisonnement terres fortes-^; ordinaires^-; lĂ©gĂšres 7 ^ 5 , rĂ©duit Ă  73 lorsque la terre est trĂšs-friablĂ©. GenouillĂšre. Hauteur au-dessus des gĂźtes de la plate-forme plein-fouet l, m 19 ; ricochet 1,“33, quand le fond de l’embrasure est en contre-pente. Embrasures. Ouverture intĂ©rieure pour canons 0,“54, pour obusiers 0,“80. — Ouverture extĂ©rieure au fond , en gĂ©nĂ©ral Ă©gale Ă  la moitiĂ© de la longueur. — Inclinaison extĂ©rieure des joues, 1 de base sur 3 de hauteur. — Inclinaison du fond, suivant les objets Ă  battre, limitĂ©e Ă  -g de l’intĂ©rieur Ă  l’extĂ©rieur. — Quelquefois, dans les batteries Ă  ricochet, on donne au fond de Vembrasure une inclinaison d'environ G° de l’extĂ©rieur Ă  l'intĂ©rieur. L’ouverture extĂ©rieure se trouvant alors Ă  peu prĂšs Ă  hauteur de la crĂȘte extĂ©rieure, les bouches Ă  feu sont mises Ă  couvert des feux directs ; mais cette construction ne permettant pas de tirer au besoin de plein-fouet ou contre les sorties, on ne doit l’employer que dans des circonstances particuliĂšres. — Volume d une embrasure directe, terres ordinaires, 15 m. cubes. BATTERIES DE SIEGE. 349 Plates-formes. Le lorrain Lien aplani, affermi et horizontal, dans une direction perpendiculaire Ă  la directrice, Ă  1, TO 19 au-dessous de la genouillĂšre, ou l, m 33 si le fond de l’embrasure est en conlre-pentc. — Le gĂźte du milieu , sur la directrice ; distance entre les gĂźtes d’axe en axe, 0, m 81. — Rigoles pour les gĂźtes longueur environ 5 mĂštres, largeur 0, m 20, profondeur au pied de lepaulement 0, m 14; le fond, suivant l'inclinaison de la plate-forme, horizontal dans les batteries Ă  ricochet. — Les 3 gĂźtes bien parallĂšles entre eux ; leurs faces supĂ©rieures, dans le moine plan j leurs extrĂ©mitĂ©s antĂ©rieures louchant l’épaulement si l’embrasure est directe, sur une perpendiculaire Ă  la directrice si elle est oblique. — Le heurtoir, perpendiculaire Ă  la directrice; son milieu sur cette ligne, reposant sur les 3 gĂźtes, le plus prĂšs possible de l'Ă©paulement. Inclinaison de 0 m ,035 par mĂštre totale 0, m 16 pour le tir de plein-fouet, nulle pour le ricochet. Chevalets pour les armements- Distance du premier chevalet Ă  l’épaulement, l, m 30; des chevalets entre eux, pour canons 2,ℱ90, pour obusiers 0, U1 65.— A la droite de chaque plate-forme et au milieu des intervalles entre les piĂšces. — Les 2 piquets se croisant Ă  angle droit, et enfoncĂ©s d’environ 0, n, 30. GouttiĂšres latĂ©rales , inclinĂ©es de 0 m ,0l par mĂštre, du devant Ă  l’arriĂšre. Epaulement en retour. Longueur et direction , suivant les lignes de feu de la place. — Profil, comme celui de l’épaulement de la batterie. — Le cotĂ© intĂ©rieur fait ordinairement un angle d'environ 135° avec celui de la batterie. — En supposant une longueur de 5 mĂštres, le volume du remblai est en terres ordinaires de 138,“35 cubes. — Le cĂŽtĂ© se joint au parapet de la communication adjacente. Communications. Longueur et direction , idem ; largeur, en haut 3 mĂštres, au fond 2,“50; profondeur 1 mĂštre. — Communications avec le fossĂ©, 1 mĂštre de largeur. Magasins Ă  poudre. Yo ycz ci-aprĂšs, pag. 355. Ordre du service el distribution du travail. Dans les siĂšges les travailleurs de la ligne restent ordinairement au travail pendant 12 heures consĂ©cutives, et sont relevĂ©s aprĂšs ce temps- Les canonniers ne sont relevĂ©s qu’aprĂšs 24 heures. — Ne laisser partir les uns et les autres que lorsque ceux qui doivent les remplacer sont arrivĂ©s. Un officier surveille l’ensemble de la construction de la batterie , sous les ordres du capitaine qui la dirige. — Les sous-officiers conduisent les diffĂ©rentes parties du travail. Si la batterie est isolĂ©e sur le flanc de la parallĂšle, demander un dĂ©tachement d’infanterie armĂ© pour protĂ©ger les travailleurs. — Si une sortie force Ă  interrompre le travail, rallier les travailleurs, et les faire rentrer dans la tranchĂ©e en emportant leurs outils. La construction de la batterie se commence Ă  l’entrĂ©e de la nuit; elle doit ĂȘtre finie en 36 heures. Travail de la premiĂšre nuit. Les travailleurs , portant les outils et les matĂ©riaux dont ils ont pu se charger, ont Ă©tĂ© conduits dans la tranchĂ©e, le plus prĂšs possible de la batterie, en ordre, en silence, et avec toutes les prĂ©cautions pour ne pas ĂȘtre aperçus de la place. 350 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. La nuit Ă©tant assez obscure, l'officier chargĂ© de la construction de la batterie, aidĂ© de quelques sous-officiers et canonniers, fait le tracĂ©. Le tracĂ© Ă©tant fini, le reste du dĂ©tachement sort de la tranchĂ©e, et commence le travail, qui s’exĂ©cute comme il suit pour chaque piĂšce. Les canonniers Ă©galisent et affermissent le terre-plein, et jettent dans le coffre les terres qu’ils en extraient ou qu’ils prennent Ă  proximitĂ©. Six travailleurs de la ligne, Ă  1 mĂštre l’un de l’autre, creusent le fossĂ©, et jettent la terre dans le coffre ou sur la berme. Pour commencer l’excavation, ils se placent alternativement, le premier prĂšs du tracĂ© de l’escarpe, le second au milieu de la largeur du fossĂ© , et ainsi de suite. Ils font de suite une tranchĂ©e dcl mĂštre de largeur au plus, pour se couvrir des feux de la place, et l’élargissent plus tard. — Trois travailleurs sur la hernie , Ă  2 mĂštres l’un de l’autre , jettent les terres dans le coffre le plus loin possible. — Trois travailleurs sur le coffre, aussi Ă  2 mĂštres l’un de l’autre, les dament et les Ă©galisent, en les amoncelant d’abord vers l’intĂ©rieur. Les travailleurs du fossĂ© sont relevĂ©s de 2 en 2 heures par ceux du coffre et de la berme. Ces derniers ne peuvent commencer leur travail que deux heures environ aprĂšs que l’excavation du fossĂ© a Ă©tĂ© commencĂ©e; pendant ce temps ils sont occupĂ©s au transport des matĂ©riaux. Lorsqu’il y a de Oj^O Ă  O^CO de terre sur le coffre, cinq canonniers commencent le revĂȘtement intĂ©rieur. Un sous-officier est particuliĂšrement chargĂ© de surveiller ce travail pour trois piĂšces au plus. Les autres canonniers font les revĂȘtements des cotĂ©s ou des retours, et travaillent Ă  la construction des magasins Ă  poudre. On travaille en mĂȘme temps aux communications. A la fin de la premiĂšre nuit, le terre-plein doit ĂȘtre prĂ©parĂ©; lepaulement Ă©levĂ© au-dessus de la genouillĂšre, au moins du cotĂ© intĂ©rieur, sur 2 mĂštres d’épaisseur; le revĂȘtement commencĂ© et quelquefois Ă©levĂ© jusqua la genouillĂšre; les communications et les magasins Ă  poudre Ă©tablis dans l’épaulement des communications doivent ĂȘtre terminĂ©s. Travail pendant le jour. Une heure avant que les travailleurs de la ligne soient relevĂ©s, un officier part de la batterie, va recevoir au dĂ©pĂŽt ceux qui doivent les remplacer, et les amĂšne Ă  la batterie, aprĂšs leur avoir fait prendre les saucissons , gabions et autres matĂ©riaux nĂ©cessaires. Les travailleurs du fossĂ© continuent Ă  amonceler les terres sur la berme et, dans le coffre. — Les canonniers continuent le revĂȘtement, et construisent les magasins en arriĂšre de la batterie. — Les travailleurs de la berme et du coffre sont employĂ©s aux dĂ©blais et remblais nĂ©cessaires pour ces magasins et leurs communications. — Ils transportent concurremment avec les canonniers disponibles les bois Ă  plates-formes et autres matĂ©riaux. Travail de la deuxiĂšme nuit. On apporte les gabions ordinaires, farcis de fascines pour faire les masques des embrasures, et les autres matĂ©riaux nĂ©cessaires pour l’achĂšvement de la batterie. Les hommes de la ligne sont disposĂ©s comme la premiĂšre nuit, et doivent fournir les terres nĂ©cessaires pour achever lepaulement. On trace les embrasures. Les canonniers font le revĂȘtement des nierions, le dĂ©gorgement cl le revĂȘ- BATTERIES DE SIEGE. 3ol temcnl des embrasures- ils construisent les plaies-formes, si elles n’ont pu l’etre le jour; ils arment et approvisionnent la batterie de maniĂšre qu’elle soit prĂȘte Ă  ouvrir son feu Ă  la fin de la seconde nuit. La durĂ©e moyenne de la nuit a Ă©tĂ© supposĂ©e de 10 heures. Si elle n’est que de 6, le travail est suspendu pendant le premier jour, et il faut une troisiĂšme nuit. DĂ©tails d'exĂ©cution . Voy. p. 348, dimensions. Terre-plein. Si le terre-plein a une forte pente gĂ©nĂ©rale dans le sens de la longueur, le couper par ressauts, en mettant de niveau l’emplacement pour une ou plusieurs piĂšces. Faire en sorte que la diffĂ©rence de niveau soit Ă©gale Ă  la hauteur d’un saucisson, afin de faire courir les rangs supĂ©rieurs de saucissons dune extrĂ©mitĂ© Ă  l’autre de la batterie, ou dans la plus grande Ă©tendue possible. — Si la pente est faible, mettre tout le terre-plein de niveau. Assurer l’écoulement des eaux iiors de la batterie. S’il est nĂ©cessaire , Ă©tablir des puisards. FoSSC. Le fossĂ© n’est destinĂ© qu’à fournir les terres nĂ©cessaires pour l’épau- lement. Si on trouve l’eau ou quelque autre obstacle dans l’excavation, on prend plus de largeur. RevĂȘtement. En saucissons. Enterrer le premier rang dans une rigole de 0, ,n 5 1 de profondeur pour les saucissons de 320 mill., et de 0, n1 l 1 pour ceux de 270 mill., de maniĂšre qu’il se trouve un nombre entier de saucissons jusqu’à la genouillĂšre. — Le bout du premier saucisson, sciĂ© carrĂ©ment, se trouve au point oĂč commence l’épaulement, et touche le premier gabion de la communication, ou bien la seconde hart du saucisson se place en ce point, s’il y a un retour. — Les saucissons du mĂȘme rang, lardĂ©s les uns dans les autres, attachĂ©s par une hart au^point de jonction , et piquetĂ©s de trois en trois harts. — Les piquets enfoncĂ©s verticalement et Ă  tĂȘte perdue; si le bruit des coups de masse attire l’attention et le feu de la place, on ne fait que poser le premier saucisson dans la rigole, et on ne continue le revĂȘtement qu’au jour. — Les saucissons des rangs supĂ©rieurs en retraite , suivant l’inclinaison du talus intĂ©rieur marquĂ© par une fausse Ă©querre; leurs joints vers le milieu des saucissons infĂ©rieurs; leurs piquets dans les intervalles , entre ceux du saucisson infĂ©rieur et traversant ce saucisson. — Eviter qu’il se trouve des joints dans les ouvertures des embrasures. — Les nƓuds des harts, en dedans du coffre. — Damer la terre derriĂšre les saucissons Ă  mesure qu’on les pose. — Croiser les saucissons des extrĂ©mitĂ©s, de maniĂšre que les rangs impairs de l’intĂ©rieur du coffre servent d’appui aux rangs pairs des cotĂ©s ou des retours. Mettre des harts de retraite aux saucissons de la genouillĂšre, vers le milieu des nierions. A cet effet, planter un piquet de choix avant que le saucisson soit garni de terre; passer une forte hart Ă  ce piquet au-dessous du saucisson; en attacher l’autre extrĂ©mitĂ©, fortement tendue dans une direction perpendiculaire au saucisson , Ă  un piquet Ă  mentonnet enfoncĂ© dans le coffre.— Pour 0 Daus le cours sur la construction des batteries, on n'a pas tenu compte de l’inclinaison du talus intĂ©rieur. 352 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. nieltre une hart de retraite Ă  un saucisson dĂ©jĂ  garni de terre, on la fixe dans un cran Ă  la tĂȘte du piquet du saucisson. Les harts de retraite en fil de fer sont avantageuses pour la durĂ©e. Le revĂȘtement des nierions se fait avec des saucissons scies Ă  la longueur convenable 5,460 mil!, pour une batterie de canons espacĂ©s de 6 mĂštres. Dans les embrasures, les bouts intĂ©rieurs des saucissons sont sciĂ©s et s’appuient contre le derriĂšre des saucissons des nierions, portant verticalement et totalement les uns sur les autres ; l’autre bout de chaque saucisson s’écarte de maniĂšre Ă  ne porter que sur les deux, tiers du saucisson infĂ©rieur, et Ă  donner aux joues dans l’ouverture extĂ©rieure un talus de 1 de base sur 3 de hauteur. — On laisse l’extrĂ©mitĂ© extĂ©rieure sans la scier, mĂȘme lorsqu’elle dĂ©borde l’épaulement. — On piquette et on dame comme au revĂȘtement intĂ©rieur. — On consolide l’embrasure par un bout de saucisson posĂ© sur l’ouverture intĂ©rieure et piquetĂ© des deux cĂŽtĂ©s. Il faut quatre rangs de saucissons de 320 mill. jusqua la genouillĂšre, et trois pour les nierions et les embrasures. On prĂ©fĂšre ordinairement les gabions aux saucissons pour le revĂȘtement de la partie supĂ©rieure de l’épaulemeut. En gabions. Ordinairement deux rangs de gabions superposĂ©s, sĂ©parĂ©s par un double rang de saucissons posĂ©s jointivement l’un derriĂšre l’autre. — Disposer une base sur une largeur de 0 m ,60, avec une inclinaison du cĂŽtĂ© du coffre de 0 m ,06, de maniĂšre que les arĂȘtes des gabions prĂ©sentent un talus de tV — Enfoncer les pointes des piquets, aprĂšs avoir placĂ© chaque gahion de maniĂšre que les deux piquets antĂ©rieurs soient dans une direction parallĂšle au pied du talus- on scie les pointes lorsque le terrain ne permet pas de les enfoncer. — Mettre Ă  chaque gahion une hart de retraite, dont une des extrĂ©mitĂ©s embrasse un des piquets du gabion ; l’autre attachĂ©e Ă  un piquet Ă  men- tonnet plautĂ© dans le coffre. — Remplir les gabions en dedans, et du cĂŽtĂ© du coffre, avec de la terre bien damĂ©e. — Placer de petits fagots derriĂšre les joints, si la nature des terres l’exige. — S’il y a un retour, on donne aux trois derniers gabions de chaque extrĂ©mitĂ© une inclinaison dans les deux sens, de maniĂšre que le troisiĂšme, qui est commun au retour et Ă  la batterie, soit inclinĂ© suivant le talus des deux revĂȘtements. Fixer le premier rang de saucissons Ă  chaque gabion par un piquet; placer le second rang jointivement au premier, du cĂŽtĂ© du coffre, et le piqueter de mĂȘme. Les gabions du rang supĂ©rieur correspondant Ă  ceux du premier rang, en retraite du demi-diamĂštre du saucisson extĂ©rieur, afin que la terre ne s’échappe pas, et suivant l’inclinaison prescrite. Scier les pointes des piquets qui ne pourraient s’enfoncer dans les saucissons sans faire Ă©clater les harts. — Chaque gabion maintenu dans le haut par une hart de retraite. — La base du talus est dans ce cas d’environ Une petite couche de terre complĂšte la hauteur de lepaulement. Dans les batteries faites avec soin , on couvre les gabions par un rang de gazons en panneresses. Dans les batteries de plein-fouet, on est obligĂ© de scier les saucissons dans l’ouverture de l’embrasure, afin de rĂ©duire la hauteur de la genouillĂšre. Si l’on n’a pas de saucissons, placer chaque gabion du second rang humĂ©- BATTERIES DE SIEGE. 353 diatement et Ă©galement sur deux gabions du premier, et en retraite de leur demi-diamĂštre. — Une couche supĂ©rieure de terre donne Ă  l’épaulement la hauteur voulue. Dans les embrasures, placer le premier gabion du cotĂ© intĂ©rieur, verticalement contre le revĂȘtement du merlon , et provisoirement huit autres gabions se touchant dans l’alignement de la joue. Donner au dernier une inclinaison de 1 de base sur 3 de hauteur. Tendre un cordeau, tangent Ă  la partie supĂ©rieure des deux gabions extrĂȘmes. Incliner les gabions intermĂ©diaires de maniĂšre qu’ils soient aussi tangents au cordeau. En claies. Deux rangs de claies le premier enterrĂ© de maniĂšre que les deux rangs donnent la hauteur de l’épaulement; les pointes du second rang engagĂ©es dans le clayonnage du premier.— Des pieux enfoncĂ©s suivant l’inclinaison du talus et s’élevant Ă  la hauteur de l’épaulement; des piquets entre les pieux, dĂ©passant le premier rang de claies de 0, m 20 et appuyant sur le second. — Les claies se joignant contre la face intĂ©rieure des pieux; liĂ©es entre elles par de petites harts; fixĂ©es aux pieux, aux piquets et aux terres du coffre par des harts de retraite. — Le milieu d’une claie de premier rang correspondant au milieu de chaque embrasure; un bout de saucisson pour complĂ©ter la genouillĂšre. — La longueur des claies du second rang rĂ©glĂ©e de maniĂšre Ă  rĂ©server l’ouverture des embrasures. — Les claies extrĂȘmes en forme de trapĂšze; le raccordement de ces claies Ă©tant assez difficile, lorsqu’il importe d’abrĂ©ger le plus possible, on les remplace par des gabions, des gazons, etc. — Le clayonnage sur place, lorsqu’il est possible, s’exĂ©cute plus promptement. Embrasures. TracĂ© . L’épaulement Ă©tant Ă©levĂ© Ă  la hauteur delĂ  genouillĂšre, marquer par un piquet le milieu de l’ouverture intĂ©rieure, planter un autre piquet dans l’alignement du premier et de l’objet Ă  battre, prolonger la directrice ainsi dĂ©terminĂ©e sur le terre-plein, et la fixer par 2 piquets en arriĂšre de l’emplacement de la plate-forme. — Si l’embrasure est directe, porter de chaque cĂŽtĂ© de cette ligne, sur les cĂŽtĂ©s intĂ©rieur et extĂ©rieur de la batterie, des longueurs Ă©gales Ă  la moitiĂ© des ouvertures, pour marquer le pied des joues. — Pour une embrasure oblique, il faudrait porter ces longueurs sur des perpendiculaires Ă  la directrice; mais, comme en gĂ©nĂ©ral cette obliquitĂ© est trĂšs-faible, on opĂšre comme pour l’embrasure directe. — L’obliquitĂ© de la directrice est limitĂ©e par la condition que l’épaisseur extĂ©rieure des nierions conserve au moins 2 mĂštres Ă  sa base. A cette limite, l’angle que fait la directrice avec la perpendiculaire Ă  la crĂȘte intĂ©rieure est d’environ 9°. — Lorsque cet angle est plus grand, il faut augmenter la distance entre les piĂšces. En outre, comme la volĂ©e n’entre plus assez dans l’embrasure, les joues seraient promptement dĂ©tĂ©riorĂ©es, et il faut faire le tracĂ© Ă  redans. Dans les batteries Ă  ricochet, la directrice de la l. ie embrasure est dans le prolongement de la crĂȘte intĂ©rieure de l’ouvrage Ă  battre 1. La 2. e est parallĂšle i On a dĂ©jĂ  fait observer que peut-ĂȘtre y aurait-il avantage Ă  modifier cette disposition- Voir la note p. 347- 23 354 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Ă  ia i. re , les suivantes doivent s'incliner de plus en plus; en gĂ©nĂ©ral, on les dirige de maniĂšre qu’elles rencontrent la face Ă  ricocher vers le milieu de sa longueur. DĂ©gorgement. Les travailleurs se couvrent au moyen d’un masque formĂ© de gabions ordinaires farcis de fascines et posĂ©s sur la hernie ou sur l’épaulement, touchant le cĂŽtĂ© extĂ©rieur; ou bien, ils laissent un massif de terre vers l’ouverture extĂ©rieure. Lorsque la batterie commence son feu, on jette le masque dans le fossĂ©. RevĂȘtement . L’embrasure Ă©tant dĂ©gorgĂ©e, on creuse en dehors de l’alignement des joues en suivant l’inclinaison du fond, 2 rigoles pour recevoir le revĂȘtement qui est fait par 3 canonniers. — On doit y employer des gabions de prĂ©fĂ©rence, Ă  cause de la facilitĂ© avec laquelle un gabion peut ĂȘtre remplacĂ© ou retirĂ© de l’embrasure sans que le feu soit interrompu , lorsqu’il a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© par un projectile ennemi. — Dans les batteries Ă  ricochet, lorsque le fond est en contre-pente, on ne met pour le revĂȘtement de chaque joue que 2 gabions du cĂŽtĂ© de l’ouverture intĂ©rieure, et l’on termine le reste en talus. Plates-formes. Le terrain Ă©tant prĂ©parĂ©, creuser les 3 rigoles pour les gĂźtes. — Placer d’abord le gĂźte du milieu. Remplir les rigoles de terre avec les mains, ainsi que les intervalles entre les gĂźtes; damer par lit et avec soin. — Placer le heurtoir; le fixer par 2 piquets, 1 Ă  chaque bout contre le milieu de sa largeur, et par un 3. e derriĂšre l’extrĂ©mitĂ© qui ne touche pas 1’épaulement, quand l’embrasure est oblique; remplir de terre l’espace qui peut rester entre le heurtoir et l’épaulement. — Poser les madriers, le l. er contre le heurtoir, ses 2 bouts le dĂ©passant Ă©galement de chaque cĂŽtĂ©, tous joignant le mieux possible, le dernier arrĂȘtĂ© par 3 piquets, correspondant aux gĂźtes. Garnir le pourtour des madriers de terre bien damĂ©e. — Les madriers de chaque plateforme sont ordinairement assemblĂ©s d’avance au parc et marquĂ©s par deux lignes, formant un angle dont le sommet est au milieu du l. or madrier et dont les cĂŽtĂ©s s’étendent jusqu’aux deux bouts du dernier. Donner un talus au terrain entre deux plates-fonnes, de maniĂšre Ă  former une gouttiĂšre qui conduit les eaux en arriĂšre. — Etablir les chevalets pour les armements. 5 canonniers construisent une plate-forme en 2 heures; 3 canonniers, en 3 heures. — Les outils nĂ©cessaires sont 2 pelles — 2 pioches — 1 masse — 1 dame — 1 rĂšgle — 1 niveau — 1 mĂštre — 1 cordeau — 1 fil Ă  plomb. Quand le terrain est fort mouvant, on met 5 gĂźtes Ă©quidistants, les 2 extrĂȘmes Ă  la mĂȘme distance de celui du milieu que s’il n’y en avait que 3; ou bien, on fait reposer les 3 gĂźtes ordinaires et le heurtoir sur les tĂȘtes de plusieurs forts piquets. Ce 2. e moyen est plus efficace que le l. ct On peut employer \a plate-forme volante ou II la prussienne { PI. 27, quand le terrain est ferme, et principalement pour le tir Ă  ricochet. 1 heurtoir comme dans la plate-forme ordinaire. — 3 gĂźtes de 2,275 mill. de longueur, horizontaux et parallĂšles au heurtoir; le l. er Ă  0, m 40 du heurtoir, le 2. e Ă  l, ni 10 du l. cr , le 3. e Ă  t ,*"10 du 2. e — Un bout de madrier de 800 mill. parallĂšle aux gĂźtes, Ă  1 mĂštre en arriĂšre du 3. e , enfoncĂ© en terre de toute son Ă©paisseur. — 2 madriers de BATTERIES DE SIEGE. 355 3,250 mill. de longueur, pour servir d’appui aux roues, parallĂšles Ă  la directrice et Ă  de chaque cĂŽtĂ©, de milieu en milieu; une de leurs extrĂ©mitĂ©s touchant le heurtoir; assujettis chacun par 5 piquets. — Un madrier de 1,620 mill. sur la directrice, Ă  2 m ,70 du heurtoir, pour servir d’appui Ă  la crosse; assujetti par 4 piquets. Retours et communications. Les retours se construisent de la mĂȘme maniĂšre que l’épaulement. Les communications Pl. 28 se font Ă  la sape volante et se commencent aussitĂŽt que le tracĂ© est terminĂ©. — Les travailleurs, formĂ©s sur un rang, munis de leurs outils et portant chacun 1 gabion, se forment sur la droite ou sur la gauche en bataille, en arrivant au dĂ©bouchĂ© de la communication dans la parallĂšle. A mesure que chacun arrive sur la ligne, l’officier qui les conduit prend son gabion et le pose Ă  0, m 55 en avant du tracĂ© qui marque le pied du talus intĂ©rieur. — Tous les gabions Ă©tant posĂ©s, les travailleurs de supplĂ©ment se retirent; les autres sont espacĂ©s de mĂštre en mĂštre, et le travail commence immĂ©diatement. ‱— Chaque homme fait une excavation de 1 mĂštre de long, sur une largeur de 2, m 75 Ă©gale Ă  la largeur moyenne de la communication, et sur une profondeur de 1 mĂštre. Il s’enfonce verticalement sur le tracĂ© du pied des talus intĂ©rieurs, jetant d’abord les terres dans le gabion pour le remplir, puis en arriĂšre vers la place pour former lepaulement. Il coupe ensuite les talus dont la base est de 0, m 25. Il reste ainsi une berme de 0, m 30 au pied des gabions. — On couronne les gabions avec 3 fascines ou 1 saucisson. — On raccorde le fond de la communication, par des rampes, avec le terre-plein, et s’il est nĂ©cessaire, avec la parallĂšle. Petits magasins Ă  poudre. On en construit un pour 2 ou 3 piĂšces. — L’emplacement le plus favorable est dans l’épaulement des communications ou en arriĂšre de ces communications. — Si la batterie a plus de 6 piĂšces, il devient nĂ©cessaire d’en Ă©tablir derriĂšre les piĂšces du centre, vis-Ă -vis des nierions, Ă  la distance de 12 ou 15 mĂštres, abritĂ©s le mieux possible; leur ouverture du cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  la place et leurs communications arec la batterie dĂ©filĂ©es. Chaque magasin doit contenir l’approvisionnement pour le tir pendant 24 heures, ordinairement 3 barils de 100 kil., ou 2 de 100 kil. et 1 de 50 kil., outre l’espace nĂ©cessaire pour prĂ©parer les charges 1. On fait des magasins sĂ©parĂ©s pour le chargement des projectiles creux. Les dĂ©tails qui suivent, et les planches 29, 30, 31 et 32 font connaĂźtre 4 constructions diffĂ©rentes de magasins. Magasin dans VĂ©paulement de la communication. l. Tts construction n.° 1 , pl. 29. Excavation de 1,“16 de profondeur, l, m l0 de largeur et 2 mĂštres de longueur, dans le sens de la longueur de l’épaule- ment; 3 fermes de charpente surmontĂ©es d’un chapeau, entourĂ©es de gabions i Ces magasins, conformes au cours sur la construction des batteries > suffisent pour une consommation moyenne de 8 Ă  io coups par piĂšce et par heure, dans les batteries Ă  ricochet. Pour celles de plein-fouet, il serait indispensable d’augmenter leur capacitĂ© en Ă©tendant leur longueur , sans changer leur disposition' 3Ô6 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. de 2 cĂŽtĂ©s, et recouvertes de saucissons chargĂ©s de terre. — Hauteur totale au-dessus du sol, 1, m 73. — EntrĂ©e par le petit cĂŽtĂ©, opposĂ© Ă  la batterie, largeur 0, m 80. Chaque ferme est composĂ©e de 1 montant vertical en bois de 2 mĂštres, et 1 support inclinĂ© de 1,800 mill. de longueur; Ă©quarrissage des 2 piĂšces, 200 environ. — Le chapeau de 2,200 mill. , meme Ă©quarrissage, est assemblĂ© sans chevilles sur les montants et les supports entaillĂ©s Ă  mi-bois. — 3 madriers de 1,800 mill. sur 250, un placĂ© horizontalement sous les montants, un sous les supports Ă  0, m 60 au-dessus du fond de l’excavation, le 3. placĂ© de champ pour appuyer le pied des supports. — 3 saucissons de 2,700 mill., placĂ©s horizontalement les uns sur les autres, en dehors et contre les montants ; 8 de 2,400 mill., formant la couverture; 4 bouts de saucissons, fermant l’extrĂ©mitĂ© du magasin. — 20 gabions. 2. e construction n.° 2, pl. 30. Excavation de l, m 16 de profondeur, 0, m 80 de largeur et 2 mĂštres de longueur, dans le sens de la longueur de l’épaule- ment. SystĂšme de gabions et de saucissons chargĂ©s de terre. — Hauteur totale au-dessus du sol, l, ni 60. — EntrĂ©e par le grand cĂŽtĂ©, largeur 1 mĂštre. 10 saucissons de 4,500 mill. dans la longueur du magasin; 13 de 2,600 en travers sur les premiers. — 24 gabions, dont 6 sont rĂ©duits Ă  66 mill. de hauteur et 2 Ă  33. Magasin en arriĂ©rĂ© de la communication ou de la batterie n.° 3, pl. 31. Excavation de l, m 50 de profondeur, 1,“50 de largeur en haut, 2 mĂštres de longueur. — Couverture horizontale en gĂźtes de plate-forme de mortier et en madriers, recouverts d’un prĂ©lat. — Saucissons croisĂ©s par-dessus sans terre. — Entourage de gabions. — Hauteur totale au-dessus du sol, l, m 32. — EntrĂ©e par le grand cĂŽtĂ©, largeur 0, m 80. 7 gĂźtes de 2,400 mill. sur 220 d’équarrissage; 2 posĂ©s sur les bords de l’excavation dans la longueur, et 5 en travers sur les premiers. — 6 madriers de 1,620 mill. de longueur, 5 posĂ©s sur les 2. es gĂźtes et dans le mĂȘme sens, le 6. sur les 2 gabions de l’entrĂ©e. — 1 prĂ©lat carrĂ© de 2,500 mill. de cĂŽtĂ©, sur les madriers. — 21 saucissons, dont 7 de 2,600 mill. et 14 de 2,400. -—31 gabions. Magasin contre VĂ©paulement de la batterie n.° 4, pl. 32. Excavation de 0, m 50 de profondeur, l, m l0 de largeur en haut, 2 mĂštres de longueur contre l’extrĂ©mitĂ© de l’épaulement. — Appentis en gĂźtes de plate-forme de mortier, couverts d’un prĂ©lat et de saucissons chargĂ©s de terre. — Hauteur totale au-dessus du sol, 2, ni 30. — EntrĂ©e par le petit cĂŽtĂ©, largeur 1 mĂštre. 12 gĂźtes de 2,400 mill. sur 220 d’équarrissage, jointifs et inclinĂ©s contre PĂ©paulement. — 1 madrier de 3 mĂštres, pour appuyer les pieds des gĂźtes. — 1 prĂ©lat carrĂ© de 3 mĂštres de cĂŽtĂ©, recouvrant les gĂźtes. — 12 saucissons 9 de 2, m 700 mill. et 320 de diamĂštre, posĂ©s jointivement en travers sur les gĂźtes; 3 de 3mĂštres 1 et 270 mill. de diamĂštre, placĂ©s horizontalement, les uns sur les autres, au-dessus de la saillie des gabions infĂ©rieurs de lopau- lenient et piquetĂ©s. — 15 gabions posĂ©s sur 2 de hauteur, le 2. rang en retraite d’un demi-diamĂštre. i_ On peut faire usage le 2 saucissons de 3 Ăźo mill. posĂ©s sur un madrier. BATTKHIKS DE SIEGE. 3S7 Batterie en arriĂšre de la parallĂšle sur le sol naturel. La construction est la meme que celle de la batterie en avant de la parallĂšle. Ordinairement il faut l'aser le parapet de la parallĂšle pour dĂ©masquer le champ de tir, et construire en arriĂšre de la batterie une communication d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre de la parallĂšle. Batterie dont le terre-plein est enfoncĂ© de 0, m 74. PI. 28. La largeur du terre-plein est rĂ©duite Ă  6 mĂštres au fond. Talus du cĂŽtĂ© de lepaulement 0, ro 20 de base avec 0,ℱ33 de berme, celui du cĂŽtĂ© opposĂ© 0, m 25. — Largeur du fossĂ© en haut 2, m l0, au fond O^OO, profondeur l in ,50. 1 Le remblai nĂ©cessaire pour former l’épaulemenl n’est que de 42,' n 20 cubes environ par piĂšce, avec embrasure de plein fouet, en terres ordinaires. Il faut 8 canonniers et 14 soldats d’infanterie par piĂšce ; plus 8 soldats d’infanterie pour les deux bouts de lepaulement, et le nombre nĂ©cessaire pour les communications , suivant leur longueur. —Les outils et ustensiles comme pour la batterie sur le sol naturel. — 2 saucissons par piĂšce et 28 gabions 10 pour le revĂȘtement intĂ©rieur et 18 pour l’embrasure. Les travailleurs sont disposĂ©s ainsi qu’il suit pour chaque piĂšce 6 travailleurs de l’infanterie creusent le fossĂ©, et jettent les terres sur lepaulement. — 6 canonniers placent un premier rang de saucissons sur le talus intĂ©rieur, dans une rigole de 0, ,n 08, sans le piqueter ; puis ils font une excavation de 1 mĂštre de largeur sur 2 de longueur et 0, m 75 de profondeur, en commençant sur la ligne qui trace le pied du talus intĂ©rieur, Ă  0, m 53 du saucisson, et en formant ensuite ce talus. — 6 travailleurs de l’infanterie commencent en mĂȘme temps l’excavation du terre-plein vers sa partie postĂ©rieure, et jettent les terres aux canonniers, qui les reprennent pour les jeter sur l’épaulement. — 2 canonniers et 2 soldats d’infanterie, sur le coffre, aplanissent et dament les terres , les premiers du cotĂ© intĂ©rieur. Lorsque les terres sont Ă  la hauteur du premier rang de saucissons, les canonniers en placent un second, en retraite de 0, m 09, sans le piqueter, et en ayant soin que les joints ne se trouvent pas dans les embrasures. Ces deux rangs forment le revĂȘtement jusqu’à la genouillĂšre; la partie excavĂ©e n’ayant pas en gĂ©nĂ©ral besoin d’ĂȘtre revĂȘtue. Le revĂȘtement est terminĂ© par un rang de gabions , en retraite du demi-diamĂštre des saucissons. On piquette ensuite les saucissons entre les gabions et dans les embrasures. — On fait les plates-formes voy. p. 354 ; le heurtoir est enfoncĂ© de toute sa largeur dans 1 e talus intĂ©rieur ; on forme une coupure dans la partie du talus correspondant aux roues de l’affĂ»t, afin que la piĂšce entre le plus possible dans l’embrasure. On donne au terre-plein l’inclinaison que doivent avoir les plates-formes, afin de ne pas faire des mouvements de terre inutiles. — Si la largeur de 6 mĂštres est insuffisante pour le recul, on l’élargit en arriĂšre des crosses. Dans un terrain horizontal facile Ă  excaver, la batterie peut ĂȘtre construite et armĂ©e en 10 Ă  11 heures. i Dimensions calculĂ©es sur le vulume du remblai. 358 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Batterie dans la parallĂšle. Le tracĂ© et la construction peuvent se commencer de jour. Deux rangs de travailleurs forment le terre-plein et Ă©paississent l’épaulement ; le premier rang Ă©largit la parallĂšle; le second, placĂ© prĂšs du talus intĂ©rieur, jette les terres dans le coffre. Le reste de la construction comme dans les batteries dont le terre-plein est enfoncĂ©. On exĂ©cute, en mĂȘme temps que la batterie, une communication en arriĂšre pour la parallĂšle. Batterie Ă  redans. PI. 33. En gĂ©nĂ©ral on 'emploie ce tracĂ© que lorsqu’on Ă©tablit dans la parallĂšle une batterie dont la direction est trĂšs-oblique par rapport Ă  celle de cette parallĂšle. La construction se fait sans entailler le parapet. On mĂšne Ă  chaque directrice une perpendiculaire, de maniĂšre que la portion comprise entre la directrice et le pied du parapet de la parallĂšle ait 3 mĂštres, et on prend 3 mĂštres de l'autre cĂŽtĂ© de la directrice. On joint par une droite l’extrĂ©mitĂ© d’une perpendiculaire, touchant le parapet, avec l'extrĂ©mitĂ© opposĂ©e delĂ  perpendiculaire suivante. Les directrices doivent ĂȘtre assez espacĂ©es pour que les angles des redans ne soient pas plus petits qu'un angle droit. ‱— Le cĂŽtĂ© extĂ©rieur reste parallĂšle au tracĂ© primitif du cĂŽtĂ© intĂ©rieur. On procĂšde Ă  la construction suivant les indications qui prĂ©cĂšdent. — Le revĂȘtement doit ĂȘtre fait dans toute la hauteur. —‱ S’il est en saucissons, on croise alternativement les bouts dans les angles. Observations relatives aux batteries d’obusiers. Leur construction est entiĂšrement semblable Ă  celle des batteries de canons, sauf les diffĂ©rences indiquĂ©es Ă  l’article des dimensions p. 348. On doit enfoncer leur terre-plein toutes les fois que le terrain le permet. — Elles sont souvent placĂ©es dans les demi-parallĂšles ou dans la troisiĂšme parallĂšle. Alors on n’a besoin que d’ouvrir des embrasures dans le parapet et, si le terrain est ferme, de mettre un madrier sous chaque roue, pour servir de plate-forme. BATTERIES DE MORTIERS ET PIERRIERS. Emplacement. Les feux verticaux permettent de donner aux batteries de mortiers une position Ă  peu prĂšs arbitraire. Sur les capitales elles sont moins exposĂ©es. Quelquefois on Ă©tablit des mortiers entre les piĂšces qui ricochent une face, et celles qui ricochent son chemin couvert dans le prolongement du fossĂ©. — Il y a souvent avantage Ă  enfoncer le terre-plein. Dans tous les cas il importe de connaĂźtre leur distance Ă  l’ouvrage qu’elles doivent battre. 359 BATTERIES DE SIEGE. , Travailleurs Ct objets nĂ©cessaires. Pour chaque mortier 8 canonniers et t'2 auxiliaires d'infanterie. — Outils et ustensiles comme pour les batteries de canon. — 7 saucissons de 320 mill. ou 18 gabions. — Bois Ă  plates-formes , voyez, page 34-1. — Pour les cotĂ©s ou retours et pour les communications, comme aux batteries de canons. Epaulement. Comme dans les batteries de canons, mais sans embrasures ; sa longueur doit ĂȘtre rĂ©duite Ă  raison de 5 ou mĂȘme 4 mĂštres par mortier, en laissant 3 mĂštres entre les bouts de l’épaulement et les directrices extrĂȘmes. —— Le revĂȘtement se fait ordinairement en gabions. Dans les terres trĂšs-fortes on peut s’en dispenser en donnant un talus suffisant. — Lorsque la batterie est Ă©tablie dans la tranchĂ©e, le parapet sert d’épaulement. — Lorsqu’elle est enfoncĂ©e de 0, m 74, un rang de gabions suffit pour le revĂȘtement. Plates- formes. PI, 28. Elles doivent ĂȘtre bien solides et horizontales. — Pour mortiers de 32 e et 27 e Ă  grande portĂ©e, leur centre est Ă  3, n ’C0 ; pour 27° ordinaires et 22 e , Ă  3,"'45 du pied du talus intĂ©rieur cette position permet de tirer sous l’angle de 30°. — Marquer sur la directrice remplacement de la plateforme par 2 piquets, le premier Ă  2,' n 30 du pied du talus, le second Ă  2,“’60 ou Ă  2,'"30 du premier, selon le calibre ; prendre 1 mĂštre de chaque cotĂ© de la ligne marquĂ©e par les 2 piquets. — Creuser de 0, m 10 l’espace rectangulaire ainsi tracĂ©. Former 3 rigoles parallĂšles de 0, in 27 de large sur 0, m 22 de profondeur, celle du milieu sur la directrice, les 2 autres Ă  0, n '81 de la premiĂšre, d’axe en axe. — Placer les gĂźtes dans ces rigoles, aprĂšs les avoir bien nivelĂ©es et affermies. Damer fortement les intervalles ; placer les lambourdes sur les gĂźtes, perpendiculairement Ă  la directrice, leur milieu sur cette ligne, la premiĂšre du cĂŽtĂ© de l’épaulement arrasant les bouts des gĂźtes ; les arrĂȘter par 6 piquets, 3 en avant, 3 en arriĂšre. — Dresser avec l’essette le plan supĂ©rieur des lambourdes, s’il prĂ©sente quelques irrĂ©gularitĂ©s. — Ce plan doit s’élever de au-dessus du terre-plein. — Les chevalets pour armements sont plantĂ©s, le premier Ă  2,“30 de l’épaulement, le second Ă  0, n3 65 du premier. Eu 2 heures , 5 canonniers construisent la plate-forme pour mortiers de 32 e , et 3 canonniers celle pour mortiers de 27 e Ă  petite portĂ©e. Petits magasins. Comme pour les batteries de canons. On fait des magasins sĂ©parĂ©s pour la poudre et pour le chargement des bombes. Mortiers tirant Ă  ricochet. PI. 33. On peut tirer des bombes Ă  ricochet sous l’angle de 15° et au-dessous. — Faire alors des embrasures la grenouillĂšre Ă  1 mĂštre l’ouverture intĂ©rieure de 0, m 80; le fond inclinĂ© Ă  9°, du dehors au dedans. — 2 gabions aux joues comme aux batteries Ă  ricochet de canons et obusiers. — Donner aux plates- formes une inclinaison qui permette les angles convenables pour le ricochet. — Creuser le terre-plein suivant cette inclinaison, pour Ă©viter de les faire porter sur des terres rapportĂ©es. Voy. Chai*. XV. 360 CHAPITRE XiJi. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Pierriers. Lespierriers se placent ordinairement dans les tranchĂ©es Ă  100 ou 120 mĂštres au plus des points qu’ils doivent battre; on les Ă©tablit sur des plates-formes de mortiers de 22 e . BATTERIES DE BRÈCHE ET CONTRE-BATTERIES. Pi. 34 et 35. Emplacement. Elles s’établissent ordinairement dans la sape du couronnement du chemin couvert. Cette sape doit ĂȘtre dĂ©filĂ©e par des traverses espacĂ©es de maniĂšre que l’on puisse placer 2 piĂšces dans leurs intervalles; l’épaisseur de ces traverses est de 4 mĂštres, 4, m 50 en bas; la longueur et la hauteur sont dĂ©terminĂ©es par les lignes de feu latĂ©rales. Eloigner assez les batteries de brĂšche du saillant de l’ouvrage Ă  battre, pour que le logement qui y sera fait ait assez de capacitĂ©, et pour n’avoir pas Ă  battre le massif du saillant. S’avancer vers la gorge des demi-lunes, ou l'angle d’épaule, autant qu’on peut le faire sans gĂȘner la descente du fossĂ©, et sans s’exposer Ă  ĂȘtre plongĂ© de trop prĂšs. — DĂ©terminer aussi exactement que possible la largeur du fossĂ©, celle du chemin couvert, la hauteur de l’escarpe, l’épaisseur du parapet, la hauteur de la contrescarpe, celle de la crĂȘte du chemin couvert. — Avec le profil construit sur ces donnĂ©es, fixer la hauteur de la section horizontale Ă  faire dans l’escarpe; cette hauteur ne doit presque jamais ĂȘtre au-dessous du tiers de celle de L’escarpe, et pour Ă©viter l’encombrement des dĂ©bris, elle doit ĂȘtre au moins aussi grande que l’épaisseur prĂ©sumĂ©e du revĂȘtement Ă  l’endroit oĂč la section devra ĂȘtre faite. — ReconnaĂźtre Ă  l’aide du mĂȘme profil, si la batterie doit ĂȘtre Ă©tablie dans le couronnement ou dans le terre-plein du chemin couvert. Batterie dans le couronnement du chemin couvert. Epaulement, terre-plein, plates-formes. L’épaulement doit avoir au moins 4 mĂštres d’épaisseur, et 2, m 50 de hauteur dans les batteries de brĂšche; 5 Ă  0 mĂštres et 2 m ,30 dans les contre-batteries. Les Ă©paisseurs sont ordinairement donnĂ©es par l’espace entre la sape et la crĂȘte du glacis; si elles se trouvent trop faibles, il faut Ă©paissir l’épaulement dans l’intĂ©rieur de la sape. La distance entre les piĂšces est ordinairement de 5 mĂštres, et peut se rĂ©duire Ă  4; elle dĂ©pend de l’espace laissĂ© entre les traverses. — Le terre-plein a 8 mĂštres de largeur. Dans les batteries de brĂšche, il est essentiel qu’il ne soit pas plus enfoncĂ© que la sape, et que le pied du talus soit rapprochĂ© autant que possible de la crĂȘte du glacis. Les plates-formes sont inclinĂ©es de 0/"04 pour 1 mĂštre; inclinaison totale 0, n, 18. Embrasures. Dans les batteries de brĂšche, clics sont directes ou lĂ©gĂšrement convergentes, afin de restreindre la largeur de la brĂšche entre 20 et 30 mĂštres ; la genouillĂšre a 0, ,n 90 pour permettre l’inclinaison de la piĂšce. — Dans les BATTERIES DE SIEGE. 361 contre-batteries , elles suivent la direction du fossĂ©. Si elles sont trop obliques, il faut construire la batterie Ă  redans. PortiĂšres d'embrasures. NĂ©cessaires pour dĂ©fendre les canonniers contre la mousqueterie pendant qu’ils chargent la piĂšce. On peut les Ă©tablir de diffĂ©rentes maniĂšres* 1 ° 2 volets en chĂȘne portĂ©s par un chĂąssis qui s’applique contre le revĂȘtement, et dont les montants sont enfoncĂ©s dans le sol. — 2.° Des bouts de madriers clouĂ©s sur le chĂąssis, avec une ouverture pour la volĂ©e, et une coulisse qui la ferme aprĂšs le coup parti, en laissant un passage pour lecouvillon et le refouloir. — 3.° PL 34, ĂŒg. 3, un plateau de 1 mĂštre sur 54 mill. d'Ă©paisseur , reposant par ses extrĂ©mitĂ©s sur i’épauleinent au-dessus de l’ouverture intĂ©rieure, et soutenant un assemblage de poutrelles et de madriers, qui remplit l’ouverture et qui est dĂ©coupĂ© Ă  la partie infĂ©rieure, de maniĂšre Ă  laisser passage Ă  la volĂ©e avec un espace suffisant pour pointer. Cette 3. e disposition est plus simple et rend les remplacements plus faciles. Magasin Ă  poudre pour 2 piĂšces. La charge Ă©tant constante, et le tir devant avoir peu de durĂ©e, on se borne quelquefois Ă  creuser un trou pour un baril, dans lequel on apporte des charges prĂ©parĂ©es d’avance. Ordre du travail et dĂ©tails d’exĂ©cution. La construction se commence le jour et doit se terminer pendant la nuit suivante. Travail pendant le jour. On transporte les matĂ©riaux, on Ă©largit le terre- plein, on Ă©tablit les plates-formes et les magasins. Si la consistance des terres est suffisante, on dispose le parapet de la sape pour le tir des piĂšces. On renverse 3 ou 4 gabions de tranchĂ©e les plus rapprochĂ©s de chaque directrice, et on les remplace par 2 gabions de batterie, laissant entre eux L’ouverture de L’embrasure. — Pouv placer chacun de ces gabions, on commence par enfoncer de 0, ra 32, sur la place qu’il doit occuper, un piquet de plate-forme qui appuie intĂ©rieurement contre sa partie postĂ©rieure quand il est placĂ©. — On remplace successivement les autres gabions de tranchĂ©e, en conservant ceux qui ont la soliditĂ© nĂ©cessaire. Si les terres n’ont pas assez de consistance, il faut les soutenir avec des claies, ou faire un revĂȘtement entier en saucissons, adossĂ© contre le talus et le revĂȘtement de la sape. 1 On consolide et l’on Ă©lĂšve les traverses de la sape; on en Ă©tablit en arriĂšre des piĂšces, s’il est nĂ©cessaire. Travail pendant la nuit. On achĂšve, s’il y a lieu, le revĂȘtement intĂ©rieur, qui doit avoir Ă©tĂ© Ă©levĂ© au moins jusqu’à la genouillĂšre. On dĂ©gorge les embrasures, et l’on en fait le revĂȘtement. — Pour ne pas se dĂ©couvrir, on trace le prolongement des joues sur le terre-plein, et l’on se guide sur ces prolongements pour poser successivement les gabions. — Les travailleurs se couvrent avec des gabions farcis ou des gabions ordinaires remplis de fascines, que l’on retire dans l’intĂ©rieur quand le travail est terminĂ©- — i Peut ĂȘtre y aurait-il avantage, sous le rapport des rĂ©parations, Ă  ne revĂȘtir que jusqu’à la genouillĂšre le parapet de la sape, Ă  moins que l’épaulcment ne manque d’épaisseur dans ee cas, faire le revĂȘtement en gabions. 362 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. .11 faut 0 gabions farcis sur un rang, 18 sur deux. — 2 canonniers placent et remplissent en mĂȘme temps 2 gabions, 1 sur chaque joue; ils sont ensuite relevĂ©s par 2 autres canonniers, qui posent 2 autres gabions. On arme et on approvisionne la batterie. Batterie de brĂšche dans le chemin couvert. Lorsque la contrescarpe masque le feu de la batterie, il faut la faire sauter par la mine, ou Ă©tablir la batterie dans le chemin couvert. La descente du chemin couvert et le couronnement de la contrescarpe Ă©tant achevĂ©s, on construit la batterie dans ce couronnement comme dans celui du chemin couvert. Si l’on ne peut s’enfoncer dans le terre-plein du chemin couvert, on forme lepaulement avec des sacs Ă  terre. — On rĂ©unit dans le point le plus rapprochĂ© de la tranchĂ©e des sacs pleins en quantitĂ© suffisante. — Des chaĂźnes de travailleurs passent les sacs de main en main. Des canonniers placent les sacs par couches, et dans chaque couche par rangs, alternativement en pan- neresses et boutisses. — On recouvre le fond des embrasures avec des claies, et les joues avec des gabions, que l’on place aussitĂŽt que l’épaulement est arrivĂ© Ă  hauteur de la genouillĂšre. — On ne donne que 4 mĂštres d’épaisseur Ă  l’épaulement, et on ne lui donne pas de talus. On rĂ©serve une hernie sur la contrescarpe. ‱— S’il est nĂ©cessaire, on Ă©tablit les plates-formes sur des terres apportĂ©es dans des sacs ou des paniers. — On dispose le travail de maniĂšre que chaque chaĂźne fournisse les sacs nĂ©cessaires pour l’épaulement de 2 piĂšces. On forme 2 chaĂźnes dans la descente du chemin couvert; s’il est nĂ©cessaire, on prĂ©pare plusieurs descentes pour que la batterie puisse s’élever en meme temps dans toute sa longueur. — Il faut qu’elle soit faite et armĂ©e dans une nuit. Batterie sur le couronnement d’une brĂšche contre un rĂ©duit ou un ouvrage intĂ©rieur. Ces batteries s’établissent par des moyens analogues Ă  ceux qui viennent d’ĂȘtre indiquĂ©s. On peut rĂ©duire l’épaisseur de leur Ă©paulement Ă  3 mĂštres, afin que leur terre-plein ait au moins 6 mĂštres de largeur; on entaille le parapet de l’ouvrage pour se procurer la terre nĂ©cessaire. ARMEMENT ET APPROVISIONNEMENT DES BATTERIES. Les piĂšces sont amenĂ©es dans les batteries pendant la nuit. ReconnaĂźtre les chemins et les rĂ©parer, s’il y a lieu. Faire affermir les parties fangeuses au moyen de pierres, de terre, de fascines, de claies, de troncs d’arbres, de pilotis. Construire de petits ponts solides sur les fossĂ©s. Remplir les trous de bombes. Adoucir les rampes. — Faire arriver les piĂšces par la tranchĂ©e, si le fond est assez ferme et solide. Dans le cas contraire, les faire passer Ă  travers champs, ce qui est le cas le plus habituel. Ouvrir, Ă  cet effet, dans le parapet de la tranchĂ©e , des rampes que l’on referme ensuite. BATTERIES DE SIEGE. 363 Autant que possible se servir de chevaux. — Dans les passages difficiles et les tournants trop courts, conduire les bouches Ă  feu Ă  bras. — Mettre, s’il est nĂ©cessaire, des madriers sous les roues; recourir aux pans de roue voyez page 32!. — A partir de la 3. parallĂšle', on ne peut gĂ©nĂ©ralement conduire les piĂšces qu’à bras, sans avant-train, la bouche en avant. Eviter de n’avoir qu’un seul dĂ©bouchĂ© pour plusieurs batteries. Les canons et obusiers sont conduits sur leurs affĂ»ts. Les mortiers et pier- riers sur le chariot porte-corps avec leurs affĂ»ts, ou sĂ©parĂ©ment au moyen de triqueballes ou de charrettes^ si le chariot porte-corps ne peut arriver jusqu’à la batterie. Si les plates-formes ne sont pas achevĂ©es, abriter les piĂšces derriĂšre les nierions. Pour les batteries Ă©tablies sur le couronnement des brĂšches, si l’on ne peut pas y amener les piĂšces Ă  bras, faire usage de palans fixĂ©s de chaque cotĂ© de la rampe Ă  des pieux solidement arcs-boutĂ©s, ou Ă  des piĂšces de bois horizontales, enterrĂ©es dans l’épaulement et soutenues par de forts piquets. Si le fossĂ© a peu de largeur et de profondeur, le combler de fascines, et former un tablier en madriers sur de fortes poutrelles. — Employer des chevalets en charpente. PI. 20. Les barils de poudre, les projectiles, les bouchons, sont apportĂ©s dans les batteries ordinairement la nuit sur les charrettes de siĂšge. Les boulets sont empilĂ©s Ă  la gauche de chaque piĂšce contre l’épaulement; les bouchons entre l’épaulement et la pile de boulets ; les bombes et les obus vides Ă  proximitĂ© des magasins Ă  charger. — Le chargement se fait Ă  mesure des besoins, les projectiles chargĂ©s restent dĂ©posĂ©s dans le magasin. OBSTACLES A SURMONTER DANS LA CONSTRUCTION DES BATTERIES. Feux de mousqueterie. Lorsque les travailleurs sont trop exposĂ©s aux feux de mousqueterie, les couvrir par une sape volante, Ă©tablie Ă  2 ou 3 mĂštres en avant de la benne, et que l’on renverse, quand l’excavation du fossĂ© est assez profonde pour qu’ils puissent continuer Ă  couvert. — Etablir la batterie dans la parallĂšle, ou la construire par l’intĂ©rieur , en faisant d’abord sur le tracĂ© du talus une sape, que l’on Ă©paissit ensuite pour former lepaulement. On se couvre avec des masques , lorsqu’on ne peut pas s’enfoncer. — Un masque est ordinairement formĂ© ainsi qu’il suit 2 chandeliers , laissant entre eux un intervalle de 2,600 mill. ; chacun 2 montants de 2,300 mill., assemblĂ©s sur une semelle Ă  650 mill. l’un de l’autre, et maintenus par des arcs-boutants; 60 fascines de 3 mĂštres sur 160 mill. de diamĂštre, entre les montants. — Placer plusieurs masques Ă  la suite les uns des autres ; en Ă©tablir sur plusieurs points, pour tromper l’ennemi. Profiter d’ailleurs des accidents du terrain, des murs de clĂŽture, haies, broussailles, etc. PiĂšces tirant de bas en haut ou de haut en bas. L’affĂ»t de siĂšge actuel sur la plate-forme horizontale permet de tirer Ă  12° au-dessus de l’horizon et Ă  4° au-dessous, et mĂȘme Ă  7° sans vis de pointage. 364 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. On peut augmenter ces angles de 4° Ă  5° au-dessus de l’horizon et de 8" Ă  U" au-dessous par les moyens suivants. PI. 33. Pour tirer de bas en haut , limiter la plate-forme Ă  2, u, 24 du heurtoir, c’est-Ă -dire, au 7. e madrier, qu’on arrĂȘte par 3 piquets. Faire un ressaut de 0, m 43 de profondeur, sur lequel on Ă©tablit le reste delĂ  plate-forme. Donner aux 2 parties de la plate-forme l’inclinaison de 0, m 04 par mĂštre, comme dans les batteries de brĂšche. Former en arriĂšre un talus en terre, pour arrĂȘter la lĂšche de l’affĂ»t dans le recul. -— Donner Ă  la crĂȘte de l’épaulement une hauteur de 3, ,u 50 ; sa partie supĂ©rieure parallĂšle Ă  la plus grande inclinaison du tir. — Enfoncer le terre-plein de la batterie toutes les fois que le terrain permettra de le faire. Rapporter des terres pour l’établissement des plates-formes, si la pente et la nature du terrain l’exigent. Pour tirer de haut en bas , diminuer la hauteur de la genouillĂšre de 33 miU. pour chaque degrĂ© au-dessous de l’horizon en sus de 3; limiter la plate-forme Ă  2, n, 88 du heurtoir, c’est-Ă -dire, au 9. e madrier, et faire un ressaut de 0, m 32 en hauteur. — MĂȘme inclinaison aux 2 parties de La plate-forme; et talus en arriĂšre pour arrĂȘter le recul. Dans ces positions, l'inclinaison des talus se mesure toujours horizontalement, les autres dimensions sont prises suivant l’inclinaison du terrain. Terrains pierreuse, rochers nus. Employer dans le bas du coffre les terres les plus mĂȘlĂ©es de pierres. Placer des gabions, des fascines, dans l’intĂ©rieur de l’épaulement, jusqu'Ă  la genouillĂšre. MĂ©nager la terre sans mĂ©lange pour les nierions et le fond des embrasures. Passer les terres Ă  la claie, s’il est nĂ©cessaire. Former un masque avec des gabions, des chandeliers, des fascines. — Apporter des terres dans des hottes, des paniers, des sacs Ă  terre. — Faire le revĂȘtement en gabions ou saucissons, les relier haut et bas par des harts de retraite Ă  d’autres fascinages Ă©tablis dans l’épaisseur de l’épaulement. — A dĂ©faut de terre, employer le bois, la laine, etc. Quand on emploie des matiĂšres que le souffle des piĂšces peut brĂ»ler, revĂȘtir les joues et le fond des embrasures avec des gabions, des claies. Terrains marĂ©cageux ou inondĂ©s. Établir un chemin solide pour conduire les bouches Ă  feu* lui donner au moins 3, Tn 25 dans le haut, et 0, m 65 au-dessus des hautes eaux. —Si la profondeur du marais n’excĂšde pas 1 mĂštre, placer suivant la longueur du chemin , et Ă  4 mĂštres de distance, 2 files de gros saucissons, fixĂ©s par de forts piquets. Placer entre ces saucissons et dans la mĂȘme direction, un lit de fascines; donner Ă  cette couche les f de la profondeur du marais. Poser par-dessus des claies horizontales ; puis un second litde fascines, longues de 3,250 miil., dans le sens de la largeur du chemin; arrĂȘter leurs extrĂ©mitĂ©s par des piquets et les couvrir d’une quantitĂ© suffisante de terre, de paille, etc. Placer des madriers sous les roues. — Consolider le sol de la batterie par les mĂȘmes moyens , en conservant sur le devanl et sur le cotĂ© de l’épaulcmeut une hernie de 1 mĂštre. Si le marais est plus profond , faire plusieurs lits de fascines recouvertes de claies, chacun de 0, ni 50 Ă  0, ,in 65 d’épaisseur; les fascines en travers dans celui BATTEKIES DE SIEGE. 365 de dessus. — Former le massif de la chaussĂ©e avec des troncs d’arbres, des branches entre lesquelles on jette des pierres, du gravier, etc. Si ces moyens sont insuffisants, couler des bateaux chargĂ©s de terre et de pierres, pour former remplacement de la batterie. Pousser en avant des radeaux chargĂ©s d’un masque ou d’un Ă©paulement, pour couvrir la construction de la batterie. Batteries flottantes. Enfin, sur des inondations profondes, sur des lacs, il faut construire des batteries flottantes, que l’on conduit ensuite Ă  l’emplacement oĂč elles doivent agir. — On les Ă©tablit sur des bateaux ou sur des radeaux. Les premiers sont plus faciles Ă  diriger; mais les derniers doivent ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©s, parce qu’ils ne peuvent ĂȘtre submergĂ©s par l’effet des projectiles de l’ennemi. — On fait des radeaux avec des piĂšces de bois lĂ©ger, croisĂ©es et chevillĂ©es les unes sur les autres; des corps d’arbres jointifs; des futailles placĂ©es entre les corps d’arbres et assujetties par des cordages, la bonde en haut. Le tout recouvert d’une plate-forme en madriers. Autant que possible, on fait l’épaulement avec des matiĂšres lĂ©gĂšres et rĂ©sistantes; avec des poutres de chĂȘne clamaudĂ©es, il suffit de lui donner i, m 80 ou 2 mĂštres d’épaisseur. On le place vers le milieu de la longueur du radeau ; il peut ĂȘtre en sacs remplis de laine, de coton ou d’étoupe, en saucissons, etc. — On met 5 mĂštres de distance entre les piĂšces. Il faut disposer tout le systĂšme de maniĂšre que son centre de gravitĂ© se trouve sur la mĂȘme verticale que celui du radeau, et donner Ă  celui-ci des dimensions telles qu’il surnage de 0, m 20 Ă  0, m 30. Voy. Chap. XVI. On porte les munitions dans des nacelles, ou dans des tonneaux s’ouvrant par le haut. On ne met sur le radeau que 4 Ă  5 coups pour chaque piĂšce. Emplacements qui manquent de largeur. La moindre largeur qu’on puisse dans ce cas donner au terre-plein , est de G,“50. — Si le fond qui est en arriĂšre n’a que peu de profondeur, on le comble avec des fascines et de la terre. Si ce moyen ne peut ĂȘtre employĂ© , et si ce qui manque en largeur n’excĂšde pas l, m 30, on se sert pour gĂźtes de poutrelles de 6,500 mill. et de 16 Ă  20 d’équarrissage; on fait reposer leur extrĂ©mitĂ© postĂ©rieure sur un chevalet en leur donnant l’inclinaison voulue, et on les recouvre de madriers. On soutient les extrĂ©mitĂ©s des derniers madriers, qui dĂ©bordent les gĂźtes, par des bouts de poutrelles, reposant d’un cotĂ© sur le chevalet et de Vautre sur le terrain. On place un contre-heurtoir Ă  la distance convenable pour limiter le recul. S’il manque plus de largeur, on met sur toute la longueur du terre-plein des poutrelles de mĂȘme Ă©quarrissage et de 8,500 mill. de longueur, espacĂ©es de 0, m 65 ; une de leurs extrĂ©mitĂ©s pĂ©nĂ©trant de 2 mĂštres dans l’épaulement, l’autre reposant sur des chevalets, des pieux ou des pilotis, couronnĂ©s par un chapeau. On cloue des madriers sur ces poutrelles. Cette espĂšce de plancher ne peut convenir que pour les canons et les obu- siers ; il n’aurait pas assez de soliditĂ© pour recevoir des mortiers. CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. 366 BATTERIES DE PLAGE. Bouches Ă  feu sur affĂ»t de place . PL 36. Dimensions principales. La hauteur du parapet est ordinairement de 2,”'50 au-dessus du terre-plein du rempart. Si le parapet manque de hauteur, il faut Vexhausser de maniĂšre Ă  lui donner au moins 2, n} 30. Le talus intĂ©rieur a pour hase les ~ de la hauteur. Hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure au-dessus de la plate- j Ă  barbette. 1,50 forme des piĂšces. avec embrasure. . 1,82 Distance entre les piĂšces d’axe en axe. 5,00 Hauteur de la genouillĂšre 'avec embrasure. 1,50 i Ouverture intĂ©rieure.. .. 1,00 — extĂ©rieure. 4,20 Profondeur. 0,32 Champ de tir de chaque cĂŽtĂ© de la directrice, avec embrasure. 15° Les circonstances peuvent faire rĂ©duire l’espace entre les piĂšces Ă  4 mĂštres; alors les ouvertures de l’embrasure sont de 0, m 54 et 3 mĂštres, et le champ de tir ne comprend que 7.° environ de chaque cotĂ©. Dans la derniĂšre pĂ©riode du siĂšge, on rĂ©duit la hauteur de la genouillĂšre Ă  l, in 42, pour que les piĂšces puissent tirer sur les ouvrages de l’attaque les plus rapprochĂ©s. Quelquefois ils est nĂ©cessaire d’augmenter la hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure, pour mettre les canonniers Ă  couvert contre les feux qui dominent la fortification. Les embrasures sont ordinairement directes; on peut changer leur direction, ainsi que celle des plates-formes, avec trĂšs-peu de travail selon les besoins de la dĂ©fense. Leur ouverture intĂ©rieure ayant 1 mĂštre, on met de chaque cĂŽtĂ© de la piĂšce des bouts de saucissons ou des sacs Ă  terre, pour garantir les canonniers contre la mousqueterie. RevĂȘtement. Si le talus intĂ©rieur n’a pas assez de consistance, il faut le revĂȘtir en claies, faire autant que possible le clayonnage sur place. — AdĂ©faut de claies, employer les gazons ou les saucissons, en entaillant le parapet de leur Ă©paisseur, si l’on en a le temps. — Les gabions exigent trop de travail pour ĂȘtre encastrĂ©s dans le parapet, ou diminuent trop la largeur du terre- plein. RevĂȘtir chaque joue d’embrasure avec un seul saucisson de 320 mill., quelle que soit la profondeur de l’embrasure. ComplĂ©ter la hauteur nĂ©cessaire avec de la terre bien damĂ©e. Plates-formes. PrĂ©parer un terrain horizontal de 5 mĂštres de long sur 5 de large, formĂ© de terres bien damĂ©es et remblayĂ©es par couches horizontales. — Placer le petit chĂąssis dans 2 rigoles, l’une parallĂšle, l’autre perpendiculaire Ă  lepaulement, creusĂ©es sur 0, m l8 de profondeur et 0, m 32 de largeur, de maniĂšre que la surface supĂ©rieure de ses 4 branches soit dans le plan de la plate-forme, et que le centre du trou de la cheville-ouvriĂšre soit Ă  O,”^5 du pied du talus. L’assujettir par 6 piquets Ă  plate-forme. Quand le terrain est mouvant, placer des bouts de madriers sous le petit chĂąssis. — Placer les madriers dans des rigoles BATTERIES DE PLACE. 307 de maniĂšre que les 4 madriers-gĂźtes soient dirigĂ©s vers le centre de la cheville- ouvriĂšre, et que leur milieu se trouve sous les joints et sous les bouts extrĂȘmes des 3 madriers supĂ©rieurs. Ces derniers tangents Ă  un arc de cercle dĂ©crit du centre de la cheville-ouvriĂšre, avec un rayon de 2, m 90; celui du milieu partagĂ© en deux par la directrice; leur surface supĂ©rieure bien horizontale et de niveau avec celle du petit chĂąssis; chacune de leurs extrĂ©mitĂ©s fixĂ©e sur les madriers- gĂźtes par 2 broches en fer; leurs cotĂ©s garnis de terre Lien damĂ©e. — Les plates-formes rĂ©sistent sans broches. On Ă©tablit, comme dans les batteries de siĂšge, les chevalets pour les armements et les gouttiĂšres entre les plates-formes. Le terrain Ă©tant prĂ©parĂ©, 5 canonniers peuvent construire cette plate-forme en 40 minutes. Les outils nĂ©cessaires sont 2 pelles— 2 pioches — 1 dame — 1 masse — 1 rĂšgle — 1 niveau de maçon — 1 bout de cordeau. m cuĂź La piĂšce tirant Ă  barbette , le volume de la plate-forme est de. 19,50 La banquette entaillĂ©e seulement de 0, m l0 ne fournit que. 0,67 Reste Ă  prendre dans les fossĂ©s ou sur les points les plus rapprochĂ©s. 18,83 La piĂšce tirant dans une embrasure de 0, ni 32 de profondeur, le volume de la plate-forme est de. 10,47 La banquette recoupĂ©e de 0, m 42, m 28cub. L’embrasure fournit. 6,10 Cette quantitĂ© suffit avec le foisonnement pour fournir la plate-forme. Plate - forme pour affĂ»t de place Gribeauval modifiĂ©. PI. 36. — 1 contre- lisoir , longueur 1,480 mill., largeur 245, hauteur devant 210, derriĂšre 217; ses extrĂ©mitĂ©s entaillĂ©es dans une longueur de 225 mill., et sur 140 de hauteur pour recevoir les extrĂ©mitĂ©s de 2 poutrelles; son milieu percĂ© d’un trou de cheville-ouvriĂšre. — 5 poutrelles de fondation, 3 grandes, 2 petites, Ă©quarrissage commun 140 mill., longueur 3,900 et 650, les extrĂ©mitĂ©s des grandes en biseau. — 5 gĂźtes , Ă©quarrissage 140 mill., longueur, un 2,110 , deux 1,300 , deux 2,030. — 28 piquets Ă  plate-forme. Le contre-lisoir perpendiculaire Ă  la directrice , le centre du trou de cheville- ouvriĂšre sur la directrice Ă  0, m 785 du pied du talus intĂ©rieur, la face supĂ©rieure horizontale Ă  1, M1 635 au-dessous de la crĂȘte du parapet dans les batteries Ă  barbette, et Ă  l, m 955 dans celle Ă  embrasures. — La poutrelle du milieu suivant la directrice, appuyĂ©e contre le derriĂšre du contre-lisoir. — Les poutrelles latĂ©rales, l’extrĂ©mitĂ© en biseau dans l’entaille du contre-lisoir, l’autre Ă  1, I ”73 du bout de derriĂšre de la poutrelle du milieu. — Les deux petites poutrelles, parallĂšles aux poutrelles latĂ©rales, Ă  0, in 82 dans les intervalles qui les sĂ©parent de celle du milieu. La face supĂ©rieure de toutes les poutrelles dans un mĂȘme plan horizontal. — Le gĂźte de 2,110 mill. sur les poutrelles, parallĂšle au contre- lisoir Ă  0, m 60 de distance, son milieu sur la directrice. — Les 2 gĂźtes de 1,300 mill. se rejoignant sur la directrice Ă  l, m 355 du contre-lisoir, l’autre extrĂ©mitĂ© reposant sur chaque poutrelle latĂ©rale Ă  l^SS du contre-lisoir; fixĂ©s par 8 piquets. — Les gĂźtes de 2,030 mill. se rejoignant sur la directrice Ă  2,'" 11 des 2 gĂźtes prĂ©cĂ©dents et parallĂšles Ă  ces gĂźtes; fixĂ©s par 8 piquets. — La face supĂ©rieure de ces 5 gĂźtes dans un plan horizontal, Ă  0,' n 140 au-dessus du contre-lisoir. Pour les affĂ»ts de 12 et 8 , supprimer le gĂźte parallĂšle au contre-lisoir; re- 368 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES RATTERIES. porter en avant les 4 autres et les faire correspondre aux eutretoises du milieu et du derriĂšre du chĂąssis. Barbettes . Pi, 36. En gĂ©nĂ©ral, on les Ă©tablit sur les saillants pour 1 ou 3 canons ou obusiers montĂ©s sur affĂ»ts de siĂšge ou de campagne. Elles sont ordinairement construites en mĂȘme temps que la fortification. Hauteur de la crĂȘte infĂ©rieure au-dessus du terre-plein, 0, m 80; largeur du terre-plein, 8 mĂštres. Pour remplacement de la piĂšce du saillant, inscrire dans l’angle, et perpendiculairement Ă  la capitale, un pan coupĂ© de ; Ă  8 mĂštres de ce pan coupĂ©, sur une perpendiculaire Ă  la capitale, prendre de chaque cĂŽtĂ© i , m 65, et par les extrĂ©mitĂ©s de cette derniĂšre ligne, mener des perpendiculaires aux faces de l’ouvrage. — A partir de ces perpendiculaires, prendre 0 mĂštres pour chaque piĂšce de siĂšge placĂ©e sur les faces , et 5 mĂštres pour chaque piĂšce de campagne. —Talus Ă  45 degrĂ©s, entre le terre-plein de la barbette et celui de l’ouvrage. — 2 rampes Ă  parallĂšles aux faces et de 3 mĂštres de largeur. Les plates-formes horizontales et plus larges sur le derriĂšre, afin que les piĂšces puissent prendre un plus grand champ de tir; 5 gĂźtes, les 2 extrĂȘmes parallĂšles aux cĂŽtĂ©s de la plate-forme ; les madriers d’inĂ©gale longueur, le dernier de 5,650 mill. Le solide d’une barbette dĂ©pend de l’angle que forment les 2 faces. Cet angle Ă©tant de 90°, le solide d’une barbette pour 3 piĂšces sur affĂ»ts de siĂšge, y compris les rampes, est d’environ 287 mĂštres cubes. Pour abaisser son terre-plein Ă  1,“82 au-dessous de la crĂȘte du parapet, de maniĂšre Ă  pouvoir y Ă©tablir des piĂšces sur affĂ»ts de place avec embrasures, il faut enlever environ 180 mĂštres cubes de terre. PiĂšces sur affĂ»ts de siĂšge avec embrasures, mortiers et pierriers, piĂšces de petit calibre. Les embrasures et plates-formes s’établissent comme dans les batteries de siĂšge. Les mortiers et les pierriers se placent ordinairement sur le terre-plein des ouvrages au pied du talus de la banquette, sans l’entamer. Les piĂšces de petits calibres sur affĂ»ts de siĂšge ou de campagne se placent dans le chemin couvert sans aucun travail prĂ©alable, lorsqu’elles doivent tirer Ă  ricochet par-dessus les palissades. — Dans un chemin couvert coupĂ©, ou dans les ouvrages dĂ©tachĂ©s, on les Ă©tablit Ă  barbettes ou Ă  embrasures, avec plates-formes de siĂšge ou Ă  la prussienne, selon l’étendue qu’il est nĂ©cessaire de donner au champ de tir. Ordinairement on Ă©tablit sur la demi-courtine des piĂšces Ă  embrasures biaises contre les cheminements dirigĂ©s sur la capitale du bastion adjacent. Ou est obligĂ© de faire des redans. On prend pour la base de chaque redan 15 mĂštres sur la crĂȘte du parapet, et 5 mĂštres perpendiculairement Ă  la direcrice pour le petit cotĂ©. Le long cotĂ© a environ ll, m 70, et doit ĂȘtre parallĂšle Ă  la joue de l’embrasure. Si l’on manque de terres pour former ces redans, on entaille le parapet de la quantitĂ© nĂ©cessaire. BATTERIES DE 1>I.\CE. 369 Traverses et parados. PI. 36. Sur les faces ricochĂ©es, sĂ©parer les piĂšces de deux en deux par des traverses en terre perpendiculaires au parapet. Longueur depuis la crĂȘte du parapet jusqu’au pied du talus de la traverse, 7 mĂštres; largeur, en haut2, m 60, en bas 4 mĂštres; liauteur au-dessus du terre- plein, 3 mĂštres 1. — Intervalle entre deux traverses mesure prise du pied des talus, 10 mĂštres. — Volume de la traverse non compris la banquette et le revĂȘtement, 50 Ă  60 mĂštres cubes. Lorsque le terre-plein manque de largeur, rĂ©duire la Longueur des traverses en laissant un passage de 3 mĂštres vers le talus du rempart, ou la contrescarpe des ouvrages en arriĂšre. RevĂȘtir les traverses en saucissons ou gabions; prĂ©fĂ©rer les gabions pour la partie supĂ©rieure. Les parados s’établissent en arriĂšre et le plus prĂšs possible des batteries qui sont prises Ă  revers; ils ont les mĂȘmes dimensions que les traverses, sauf la longueur, qui dĂ©pend de celle des batteries. A dĂ©faut d’espace ou de terre, ou a recours Ă  des masques formes de chandeliers et de fascines; on plante 2 rangs de pieux., espacĂ©s de 2, m 60, contre lesquels on cloue des planches, et dont on remplit l’intervalle avec du fumier, des balles de laine, etc. on emploie des poutres, des corps d’arbres jointifs.... Petits magasins Ă  poudre, et approvisionnement des batteries . Dans chaque ouvrage d’un front attaquĂ© il doit y avoir un ou plusieurs magasins Ă  poudre, capables de contenir l’approvisionnement nĂ©cessaire pour la consommation des bouches Ă  feu pendant 24 heures, Ă  l’abri des feux de l’ennemi. Sur le corps de la place on en Ă©tablit ordinairement aux angles flanquĂ©s des bastions, et aux extrĂ©mitĂ©s des courtines. — A dĂ©faut de magasins en maçonnerie, on en construit en galerie de mine dans la hauteur du rempart; en ligne droite, si l’épaisseur du rempart le permet; dans le cas contraire, en forme de T, en laissant au-dessus 2 mĂštres de terre. Dans les ouvrages extĂ©rieurs, ajant en arriĂšre des fossĂ©s secs, revĂȘtus en maçonnerie, on forme les magasins en blindage au pied de l’arrondissement des contrescarpes. Enfin, lorsqu’il y a impossibilitĂ© de faire autrement, on les place dans les massifs des traverses; on rĂ©duit alors leurs dimensions autant que possible. Magasins en galerie de mille. PI. 38. Pour construire les magasins en galerie de mine, on dĂ©blaie le talus du rempart Ă  2 mĂštres au-dessous du terre-plein, et on forme un plan vertical de l, m 90 de large et 2, m 08 de haut. — AprĂšs avoir creusĂ© dans une Ă©paisseur de 0, m 33, on place un premier chĂąssis, composĂ© de i Peut-ĂȘtre, dans quelques circonstances, conviendrait-il d'augmenter cette hauteur pour s’opposer au ricochet. 24 370 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. mill. 1 semelle. Longueur 1,300 \ 2 montants. — 1,080 [ Equarrissage de 150 Ă  200 mill. 1 chapeau. — 1,300 J La semelle et les montants entaillĂ©s Ă  mi-bois, pour s'assembler par leurs extrĂ©mitĂ©s. — On place d’abord la semelle bien horizontale, puis les montants et le chapeau, que l’on assujettit par des coins. — On continue le dĂ©blai. On place un second chĂąssis Ă  1 mĂštre du premier. — On glisse des madriers de 40 mill. depaisseur sur les 2 chapeaux, pour soutenir le ciel de la galerie, et des planches de coffrage de 27 mill. d’épaisseur entre les montants et la terre des cotĂ©s. On fait un plancher sur les semelles avec des planches semblables. — On continue de la mĂȘme maniĂšre la construction de la galerie; on ferme l’entrĂ©e par une porte en madriers. 4 hommes peuvent faire 4 mĂštres de galerie en 12 heures. Dans une longueur de l, m 15 on peut placer 4 barils de 100 kil. sur 2 rangs et sur 2 de hauteur. Magasin en blindage au pied de la contrescarpe. PI. 38. On dresse jointivement contre la contrescarpe 14 poutrelles de 4 mĂštres et de 210 mill. d’équarr. au moins, l’extrĂ©mitĂ© super, Ă  3, m 60 au-dessus du fond du fossĂ©, l’extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure appuyĂ©e sur un madrier. On les recouvre d’un prĂ©lat et d’une couche de sacs Ă  terre, placĂ©s perpendiculairement au rempart. On ferme les extrĂ©mitĂ©s avec des gabions, en laissant une entrĂ©e d’un cĂŽtĂ©. — Ce magasin contient 6 barils de 100 kil. — 4 hommes le construisent en 12 heures. — Selon les besoins, on peut augmenter sa contenance, en faisant varier le nombre des poutrelles. — On peut encore n’employer que des poutrelles de 2,700 mill., et abaisser au besoin le sol du magasin. IndĂ©pendamment des magasins, on tient toujours 2 ou 3 charges par piĂšce dans des coffres ou des barils, logĂ©s dans les traverses ou le parapet. Sur les fronts hors des attaques, les munitions sont contenues dans des coffres de rempart abritĂ©s le mieux possible. Les projectiles et les bouchons disposĂ©s comme dans les batteries de siĂšge. Batteries blindĂ©es. PI. 37. On ne doit en gĂ©nĂ©ral Ă©tablir ces batteries que dans des positions oĂč elles ne soient pas en prise aux feux directs de l’attaque. Elles se construisent ordinairement pour une ou deux piĂšces sur affĂ»ts de place ou de siĂšge, ou sur affĂ»ts marins. Leurs parties principales sont; un massif vertical en bois, adossĂ© Ă  l’épau- lement et percĂ© de crĂ©neaux rĂ©pondant aux embrasures; un autre massif horizontal de deux lits de lambourdes recouverts de terre formant le toit, et supportĂ© par une charpente; les flancs garnis de coffrages Ă©galement recouverts de terres disposĂ©es en talus et maintenues du cĂŽtĂ© de l’entrĂ©e de la batterie par deux coffrages parallĂšles Ă  l’épaulement, en forme de profil inclinĂ© Ă  45°. Espace pour une piĂšce 3 mĂštres de largeur entre les montants, 7, ,n 24 de longueur, 2, ,n 30 de hauteur entre les gĂźtes et les lambourdes du toit. — flau- BATTERIES DE PLACE. 371 leur de la genouillĂšre suivant rafTĂ»t. — Dimensions du crĂ©neau hauteur intĂ©rieure 0, m 50, extĂ©rieure 0, m 00; largeur intĂ©rieure l, m 30, extĂ©rieure 0, ni 50. — Les poiitrelles du toit recouvertes d’une couche de terre de 1 mĂštre d’épaisseur, ou mieux de saucissons avec une lĂ©gĂšre couche de terre; les cotĂ©s par un Ă©paulement en terre de 4 mĂštres Ă  sa base. — Les plates-formes formĂ©es de madriers, posĂ©s sur les gĂźtes et perpendiculaires Ă  lepaulement. — Les joues d’embrasures sont revĂȘtues en gabions. — L’ouverture extĂ©rieure du fond de l’embrasure est rĂ©duite Ă  1, TO 50. La construction d’une batterie pour 2 piĂšces, planche 37, exige 53 mĂštres cubes de bois; un peu moins du double de ce qui est nĂ©cessaire pour une seule, les 2 piĂšces n’étant sĂ©parĂ©es que par un rang de montants. Les batteries blindĂ©es pour mortiers et obusiers peuvent s’établir au pied du talus des remparts. Dans cette position elles n’ont rien Ă  craindre des feux directs. — Elles exigent beaucoup moins de bois; le massif vertical devenant inutiles, il n’en faut que 32 mĂštres cubes pour 2 mortiers. — Ces batteries, placĂ©es sur le prolongement des branches du chemin couvert ou des demi- lunes, peuvent ĂȘtre trĂšs-utiles pour s’opposer Ă  l’établissement et aux effets des batteries de brĂšche. Batteries casemaiĂšes. Les casemates sont ordinairement construites en maçonnerie en mĂȘme temps que la fortification. — Leurs plates-formes sont en pierre, inclinĂ©es de maniĂšre Ă  limiter le recul autant que possible, quelquefois avec un contre-heurtoir. La dĂ©fense peut exiger l’établissement de batteries casematĂ©es sur des flancs de bastion qui en sont dĂ©pourvus. — On pratique alors une galerie de mines perpendiculairement Ă  l’escarpe et Ă  la hauteur reconnue nĂ©cessaire. On emploie, Ă  cet effet, des chĂąssis de dimensions telles que cette galerie soit Ă  peu prĂšs Ă©gale Ă  l’intĂ©rieur des batteries blindĂ©es. — On perce un crĂ©neau de moindre dimension possible dans la maçonnerie de l’escarpe, et on la soutient s’il le faut par une charpente. — Dans des batteries ainsi construites il peut ĂȘtre nĂ©cessaire d’établir un courant d’air par un puits vertical pour l’évacuation de la fumĂ©e. Moyens Ă  employer pour armer et dĂ©sarmer les diffĂ©rents ouvrages. Les ouvrages du corps de place ayant des rampes, on peut y faire arriver les piĂšces montĂ©es sur leurs affĂ»ts avec un avant-train de campagne, ou bien les transporter avec le triqueballe ou le porte-corps, et les mettre ensuite sur leurs affĂ»ts. — Les approvisionnements et bois Ă  plates-formes sont amenĂ©s par des charrettes. Pour les ouvrages extĂ©rieurs il faut souvent d’autres moyens. — On monte les piĂšces du fossĂ© sur le terre-plein du rĂ©duit de la demi-lune, au moyen de la chĂšvre Ă  haubans; des leviers, des rouleaux, et une double prolonge, suffisent ensuite pour les faire arriver par des rampes sur les plates-formes. — On fait passer les bouches Ă  feu, et leurs affĂ»ts, du rĂ©duit dans la demi-lune, en Ă©tablissant des chantiers sur le fossĂ©, qui n’a ordinairement que 4 Ă  5 mĂštres, et dirigeant les piĂšces au moyen d’une double prolonge. — On les fait passer 372 CHAPITRE Xlll. COINSTRUCTION DES BATTERIES. de nu'iue dans les rĂ©duits de places d'anues rentrantes et dans le chemin couvert, lorsque le fossĂ© de la demi-lune n’est pas trop profond, et que les chantiers peuvent ĂȘtre Ă©tançonnĂ©s; dans le cas contraire, on fait usage de la chĂšvre Ă  haubans. Pour dĂ©sarmer, on emploie les mĂȘmes moyens, si l’on a le temps nĂ©cessaire, ou bien on renverse les bouches Ă  feu dans les fossĂ©s, d’oĂč elles sont ensuite rentrĂ©es par les poternes. BATTERIES DE COTES. PI. 39. Voyez page 402, service sur les cĂŽtes. Le champ de tir des piĂšces sur affĂ»ts et plates-formes de cote Ă©tant de 90°, on trace les batteries, autant que possible, de maniĂšre qu’elles puissent battre les vaisseaux dans toute cette Ă©tendue. — Les piĂšces tirent Ă  barbette, les directrices perpendiculaires Ă  l’épaulemcnt. — Epaisseur de l’épaulement, entre les deux crĂȘtes, C mĂštres. — Hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure 2, m 30 au-dessus du terre-plein, l, m 62 au-dessus de la plate-forme. — On peut encore abaisser la ligne de mire de 2° au-dessous de l’horizon. — Lepaulement est en terre, au besoin passĂ©e Ă  la claie, avec demi-encaissement en maçonnerie. Hauteur du revĂȘtement intĂ©rieur eu maçonnerie l, m 30; Ă©paisseur au sommet 0, m 60 ; hauteur du revĂȘtement extĂ©rieur, profils compris, 1 mĂštre; Ă©paisseur en haut 0, m 50; inclinaison des revĂȘtements ~. Pendant la guerre les terres sont soutenues Ă  l’inclinaison du , Ă  l’exception du talus extĂ©rieur Ă  45°. — Les retours d’épaulemeut sont dĂ©terminĂ©s par la condition de dĂ©filer le terre-plein Ă  2 mĂštres au-dessus de la queue des plates-formes. — On construit quelquefois des traverses dont le relief se dĂ©termine de mĂȘme, longueur 0 mĂštres, largeur au sommet 3 mĂštres au moins. — Distance entre les directrices des bouches Ă  feu, ordinairement 7 mĂštres, quelquefois 0,^60, et par exception 5 mĂštres — Distance entre les directrices extrĂȘmes et les retours d’épaule- ment 3, n, 50. — Dans les batteries importantes, laisser la place de quelques bouches Ă  feu en plus.— Le fossĂ© plus profond que large, pour dĂ©fendre la batterie. — Lorsque les terres sont trop lĂ©gĂšres, former un placage en gazon ou en terre grasse. — Le varech peut ĂȘtre employĂ© avec avantage, entre les fascinages, pour empĂȘcher Je sable de tamiser. Le terre-plein est ordinairement sur le sol naturel ; quelquefois il est creusĂ©, en prenant les prĂ©cautions nĂ©cessaires pour l’écoulement des eaux. Sa largeur est de 8 mĂštres. Eviter les terrains adossĂ©s Ă  des rochers; si on ne le peut pas, Ă©lever devant les rochers, dont les Ă©clats seraient Ă  craindre, un massif en terre de 3 Ă  4 mĂštres d’épaisseur, avec revĂȘtement en claies, gazons, etc. — Si le terrain en avant prĂ©sente une pente qui puisse amener les ricochets dans la batterie, le couper en plusieurs banquettes horizontales; Ă  dĂ©faut d’emplacements plus convenables, on peut Ă©tablir des batteries sur les mĂŽles, les digues et les musoirs. Disposer un abri parallĂšlement Ă  l’épaulement, afin de recevoir quelques charges. Creuser, Ă  11 mĂštres en arriĂšre des heurtoirs, un fossĂ© de 1 mĂštre de profondeur, 2 mĂštres de largeur au fond, 2 mĂštres de longueur par piĂšce Ă  approvisionner; former un Ă©paulement, du cĂŽtĂ© du large, de 2 mĂštres d’épaisseur au sommet, 1 mĂštre de relief au-dessus du sol, revĂȘtement en BATTMKIES Dli COTES» 373 fascinage. — Borner au besoin cet abri Ă  un Ă©paulemenl sans fossĂ©. — Placer, s’il le faut, l’abri aux extrĂ©mitĂ©s de la batterie. Chaque batterie a un rĂ©duit en maçonnerie, qui doit dĂ©couvrir tout le terre- plein. — Distance du rĂ©duit Ă  l’extrĂ©mitĂ© du terre-plein, 37, 29 ou 23 mĂštres, suivant l’importance de la batterie l. rC , 2." ou 3/ classe. Etablir des communications faciles, praticables aux voitures et couvertes par l’épaulement de la batterie ou des parapets. Plates-formes pour canons 9 construites comme celles de place avec 6 gĂźtes et 5 madriers. Plate-forme pour affĂ t de cote Gribeauval. — 1 madrier , longueur 1 mĂštre, largeur 300 mill., Ă©paisseur 85. — 3 madriers circulaires , longueur 2,600 mill., largeur 210, Ă©paisseur 80. — 4 bouts de madriers droits , longueur 400 mill., largeur 210, Ă©paisseur 80. — 14 piquets. — 12 clous. — Poids total 214 kil. Le madrier droit enterrĂ©, son axe suivant la directrice, son bout contre le pied de l’épaulement. — Le petit chĂąssis posĂ© sur ce madrier, ses cĂŽtĂ©s touchant le revĂȘtement, sa face supĂ©rieure horizontale, le centre du trou de cheville ouvriĂšre sur la directrice Ă  0,"'50 de l’épaulement; fixer le petit chĂąssis par G piquets. — Lorsque le grand chĂąssis a un lisoir, on pose le petit chĂąssis, le centre du trou de cheville-ouvriĂšre Ă  0, in 82 de l’épaulement. — Les madriers circulaires disposĂ©s horizontalement, leur milieu Ă  3, m 80 du centre du trou de cheville ouvriĂšre pour canon de 24, montĂ© sur affĂ»t avec chĂąssis sans lisoir et Ă  3, n, 394 avec lisoir. Leurs extrĂ©mitĂ©s clouĂ©es sur les bouts de madriers droits et arrĂȘtĂ©es par 8 piquets. Plates-formes pour mortiers. Les mortiers ordinaires s’établissent comme dans les siĂšges et les places. Pour les mortiers Ă  plaque, il faut 5 gĂźtes longueur 3,900 mill, largeur 160, Ă©paisseur 210 jusqu’au milieu, augmentant uniformĂ©ment Ă  partir de ce point jusqu’à l’extrĂ©mitĂ© postĂ©rieure, oĂč elle est de 330. — Distance entre les gĂźtes 0, tn 35. — Sous chaque gĂźte, 6 piquets de fondation Ă  tĂȘte perdue. — Le talus de la partie postĂ©rieure des gĂźtes, placĂ© eu dessus; la partie antĂ©rieure, sans talus, dans un mĂȘme plan horizontal.— Sur les gĂźtes, 25 lambourdes, 13 grandes de 2,900 mill., 12 petites de 2,600; largeur 160, Ă©paisseur 210; alternativement une grande et une petite, fixĂ©es par 34 piquets, dont 4 sur le devant, 6 sur le derriĂšre, 1 Ă  chaque extrĂ©mitĂ© des 12 lambourdes courtes. Les terrains inondĂ©s ou sablonneux exigent des dispositions particuliĂšres. — Creuser dans le sol une excavation de 0, U1 90 de profondeur, 3, w 90 sur 3 mĂštres. — Passer Ă  la claie les terres extraites. — Egaliser le fond de l’excavation , en y plaçant les terres en 4 couches successives de O^OG d’épaisseur bieu damĂ©es. — Placer dans le sens de la directrice un lit de madriers occupant toute la largeur de l’excavation sur une longueur de 2 mĂštres, Ă  partir de l’extrĂ©mitĂ© antĂ©rieure. — Placer sur ces madriers, perpendiculairement Ă  la directrice, 5 lambourdes, Ă©galement espacĂ©es, et en arriĂšre 2 autres lambourdes; les faces supĂ©rieures dans un mĂȘme plan horizontal, et les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs des deux lambourdes extrĂȘmes distants de 3, m 00. Damer la terre avec soin entre les lambourdes. — Construire sur le terrain ainsi consolidĂ© une plate-forme ordinaire de mortier Ă  plaque, mais avec 7 gĂźtes et 25 lambourdes Ă©preuves de Strasbourg, 1840. Dans certaines circonstances, il pourra ĂȘtre nĂ©cessaire dĂ©tablir les plates- formes sur pilotis. CHAPITRE XIII- CONSTRUCTION DES BATTERIES. 37 4 BATTERIES DE CAMPAGNE. PI. 39. Les batteries de campagne sont Ă  embrasures ou Ă  barbette, enterrĂ©es ou sur le sol naturel. Épaisseur ordinaire de l’épaulement, 3, n 60 entre les deux crĂȘtes. — Largeur du terre-plein, 7 mĂštres. — 5 mĂštres entre les piĂšces, d’axe en axe. Dans les batteries Ă  embrasures, hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure, 2, m 30 ; de la crĂȘte extĂ©rieure, 2, ni 25. — Hauteur de la genouillĂšre, 0, m 80 ; ouverture intĂ©rieure de l’embrasure, 0, m 50 pour canon et pour obusier; ouverture extĂ©rieure au fond, Ă©gale Ă  la moitiĂ© de la longueur. Pour les piĂšces qui tirent Ă  barbette, le sol de la plate-forme Ă  0, m 80 au- dessous de la crĂȘte intĂ©rieure. — Un pan coupĂ© de 3, in 30, mesurĂ© au pied du talus, dans l’angle du saillant. Ordinairement point de plates-formes; quelquefois des madriers sous les roues; les piĂšces, autant que possible, Ă©tablies sur le sol naturel. — Sur les barbettes en terres rapportĂ©es, plates-formes de siĂšge ou Ă  la prussienne, qui peuvent ĂȘtre construites avec des bois de moindres dimensions. RevĂȘtement en gazons, en claies, en fascines, suivant les matĂ©riaux que fournissent les localitĂ©s. Dans les bĂątiments retranchĂ©s, on perce les murs pour faire des embrasures. Lorsqu’on doit mettre des piĂšces de campagne sur des planchers ordinaires, il faut les renforcer par des piĂšces de bois horizontales fortement Ă©tançonnĂ©es. DIMENSIONS PRINCIPALES DE LA FORTIFICATION. SystĂšme de Cormontaingne. PI. 22 . Pour les autres systĂšmes, voyez PI. 23, 24, 25-20. CotĂ© extĂ©rieur... Ligne de dĂ©fense. Longueur de la face du bastion terre-plein. — du flanc du bastion. — de la courtine. Largeur du fossĂ© du corps de place, sec... — — plein d’eau. Hauteur de l’escarpe du corps de place, Ă  fossĂ© sec. — — s’il y a 2 nx. d’eau dans les fossĂ©s. Longueur de la face du cavalier... Largeur du fossĂ© du cavalier.,.. Distance du saillant de la demi-lune Ă  la face du bastion. Longueur de la face de la demi-lune. Largeur du fossĂ© de la demi-lune.. Hauteur de l’escarpe de la demi-lune. Largeur du fossĂ© du rĂ©duit de la demi-lune. Longueur le la face du chemin couvert du bastion. — — de la demi-lune. Longueur des faces de la place d’armes rentrante. 300 m. 250 110 45 140 30 40 Ă  50 10 8 70 3 Ă  4 150 120 20 8 10 70 130 35 DIMENS. PRINC. DE LA FORT. PRINC. OUV. DATT. 375 Largeur de la demi-lune ou d’une contre-garde de la magistrale Ă  l’extrĂ©mitĂ© du terre-plein . 20 Ă  30 m. — des terre-pleins du corps de place. 7 Ă  10 — du chemin couvert.. 10 Epaisseur des parapets entre les deux crĂȘtes en gĂ©nĂ©ral. 0 — de ceux des rĂ©duits. 4 Banquette, largeur. 1,40 — abaissement au-dessous de la crĂȘte intĂ©rieure. 1,40 — Ă©lĂ©vation au-dessus du terre-pleiu. 1,10 Commandement du cavalier sur le bastion. 1,00 — du bastion sur la demi-lune. 1,00 — — sur le rĂ©duit de la demi-lune. 0,05 — — sur le rĂ©d. des places d’arm, rentrantes 2,00 — — rentrantes 3,60 Hauteur de la ligne de feu au-dessus des palissades du chemin couvert 1,00 Hauteur des palissades . 2,00Ă 3,00 -— au-dessus de la crĂȘte du glacis. 0,25 Distance oĂč les vues de l’ennemi commencent Ă  ĂȘtre dangereuses pour les ouvrages en DONNÉES RELATIVES AUX PRINCIPAUX OUVRAGES DE L’ATTAQUE. PI. 25-26. On suppose l’attaque dirigĂ©e sur un bastion et sur les deux demi-lunes collatĂ©rales- En gĂ©nĂ©ral, les ouvrages sont enfoncĂ©s de 1 mĂštre, et leur relief au-dessus du terrain naturel est de l, m 30. Lorsqu’on ne peut pas s’enfoncer jusqu’à 1 mĂštre, on Ă©largit la tranchĂ©e, et l’on donne plus de hauteur au parapet; le travail est augmentĂ© et la tranchĂ©e est moins sĂ»re. PremiĂšre parallĂšle, a 600 mĂštres d es dehors; souvent plus rapprochĂ©e, suivant la force de la place; embrassant tous les ouvrages qui ont des vues sur l’attaque; Ă  peu prĂšs circulaire, ou suivant les mouvements du terrain pour dĂ©couvrir le mieux possible tout l’espace jusqu’au glacis. — TracĂ© Ă  la fascine , chaque fascine recouvrant celle qui la prĂ©cĂšde de 0, m 30. — Travailleurs , un homme pour l, m 65 de dĂ©veloppement. — Travail de la premiĂšre nuit ; ouverture delĂ  tranchĂ©e excavation de l, m 65 de longueur par homme, 1 mĂštre de profondeur et l, m 30 de largeur au fond, avec une berme de 0, m 30 devant la fascine ; le parapet Ă©levĂ© Ă  l, m 30. — ParallĂšle terminĂ©e le jour suivant 3 mĂštres de largeur au fond; deux gradins en fascines, dont le plus Ă©levĂ© sert de banquette pour la mousqueterie; le revers taillĂ© en gradins; gradins en fascines de distance en distance pour franchir le parapet. Communications. Boyaux de tranchĂ©e en zigzags, de 100 mĂštres au plus de longueur; dĂ©filĂ©s des saillants dont leurs prolongements s’éloignent, s’il est possible, de 30 ou 40 mĂštres; avançant sur les capitales, qu’ils recoupent de distance en distance; se recouvrant successivement par un retour en crosse de 10 mĂštres environ; s’exĂ©cutant comme la parallĂšle, sans gradins; 2, m 30 seulement de largeur au fond. — Les communications en arriĂšre de la premiĂšre 370 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. parallĂšle s'Ă©tendent jusqu’au dĂ©pĂŽt de tranchĂ©e , Ă  1,200 ou 1,500 mĂštres de la place. Leur emplacement doit ĂȘtre choisi de maniĂšre quelles soient autant que possible couvertes par les accidents du terrain, les constructions, etc. elles s’établissent avant la premiĂšre parallĂšle ou en mĂȘme temps. Deuxieme parallĂšle, a 325 mĂštres des saillants, dĂ©bordĂ©e et flanquĂ©e par la premiĂšre. — TracĂ© Ă  la sape volante un rang de gabions couronnĂ© par trois fascines, deux jointives, la troisiĂšme par-dessus. — TranchĂ©e comme Ă  la premiĂšre parallĂšle, avec banquette pour la fusillade et gradins pour le franchissement, 3 mĂštres de largeur au fond. — La garde de la tranchĂ©e s’y Ă©tablit, et ne laisse qu’une rĂ©serve dans la premiĂšre parallĂšle. Demi-places d’armes. Amorces de parallĂšles, entre la deuxiĂšme et la troisiĂšme, s’étendant de 100 Ă  200 mĂštres de chaque cotĂ© des capitales pour soutenir les cheminements. — Construites comme la seconde parallĂšle; des sacs Ă  terre formant crĂ©neaux sur le parapet. TroisiĂšme parallĂšle, a 00 mĂštres des saillants, dĂ©bordĂ©e et flanquĂ©e par la deuxiĂšme. — 4 mĂštres de largeur au fond, pour que la garde puisse s’y placer, la rĂ©serve se tenant dans la deuxiĂšme, et la premiĂšre ne servant plus que de dĂ©pĂŽt. — Si la dĂ©fense a quelque vigueur, on est obligĂ© de la tracer a la sape pleine ou sape proprement dite. Chaque tĂŽle de sape est conduite par huit sapeurs du gĂ©nie. Le premier pose les gabions un Ă  un, et les remplit successivement, se tenant Ă  genoux derriĂšre le dernier gabion rempli et couvert par le gabion farci; il creuse une excavation de 0,"50 de largeur en haut et autant de profondeur. Les trois suivants agrandissent la sape progressivement jusqu’à 1 mĂštre de profondeur, 1 mĂštre de largeur en haut et 0, ln 75 dans le bas. Les quatres autres aident les premiers, poussent le gabion farci avec les crochets de sape, etc. AprĂšs deux gabions posĂ©s, le premier sapeur est relevĂ© par un autre, et tous changent de rang; ils sont relevĂ©s au bout de 8 heures. — On ne pose que quatre ou six gabions par heure, ce qui donne 60 ou 100 mĂštres de sape en 24 heures. Quelquefois pendant la nuit on peut exĂ©cuter des portions de tranchĂ©e Ă  la sape volante. — La troisiĂšme parallĂšle est organisĂ©e comme la seconde pour la fusillade et le franchissement. Les zigzags, Ă  partir des demi-places d’armes, ne peuvent souvent s’exĂ©cuter qu’à la sape pleine. Cheminements en avant de la troisiĂšme parallĂšle. Les zigzags ne sont plus praticables; en gĂ©nĂ©ral on doit y renoncer lorsque les angles des boyaux entre eux sont au-dessous de 24 Ă  25 degrĂ©s. Portions circulaires. S’avancentde 15 Ă  20 mĂštres sur la capitale de chaque demi-lune, en partant de 25 ou 30 mĂštres Ă  droite et Ă  gauche — 2, in 30 de largeur au fond; organisĂ©es comme la troisiĂšme parallĂšle. — Ne peuvent s’employer contre le bastion lorsqu’il est un peu rentrant, Ă  moins que le chemin couvert des demi-lunes ne soit dĂ©jĂ  couronnĂ©. Sape double OU sape debout. DirigĂ©e en ligne droite sur les capitales, jusqu’à 30 mĂštres des palissades. — FormĂ©e de deux sapes pleines, qui marchent parallĂšlement Ă  4 mĂštres de distance, couvertes par des traverses tournantes ' isolĂ©es ou par des traverses en crĂ©maillĂšre joignant un des cĂŽtĂ©s de la tranchĂ©e. — Epaisseur des traverses, 6 mĂštres; les autres dimen- PRINCIPAUX OUVRAGES d’aTTAQUE. 377 sions et l’emplacement dĂ©terminĂ©s de maniĂšre que l’espace en arriĂšre soit couvert au moins jusqu'Ă  1,'"80 de hauteur, 25 mĂštres au plus d'intervalle entre les traverses, 12 mĂštres au moins de longueur pour les traverses tournantes, et 8 mĂštres pour les traverses en crĂ©maillĂšre. — La sape double a 2, m 90 de largeur au fond- T et cavaliers de tranchĂ©e. A 30 mĂštres des palissades, hors de la portĂ©e des grenades Ă  main. — Les deux sapes se sĂ©parent pour embrasser le saillant au moins jusqu'au prolongement des contrescarpes; les branches recouvertes par une gabionnade en retour. — Un cavalier de tranchĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© de chaque branche; parapet de 10 ou 15 mĂštres de longueur, avec retour de 8 ou 10 mĂštres; commandement de l, n 30 au moins sur la crĂȘte de la place d'armes. — Lorsque la construction des cavaliers est trop difficile, on les remplace par des espĂšces de demi-places d’armes, dans lesquelles on met quelques pierriers. Couronnement CÎU chemin couvert. PI. 34. Sape double en capitale, ou deux sapes doubles partant des extrĂ©mitĂ©s des branches du T jusqu’à 4 mĂštres de la crĂȘte du glacis. —Ensuite sape pleine, simple, parallĂšle Ă  la crĂȘte, couverte par des traverses de deux espĂšces, les unes reliĂ©es au parapet, les autres du cĂŽtĂ© du revers. — Les premiĂšres revĂȘtues de toute part en gabions; Ă©paisseur 4 mĂštres, hauteur et longueur dĂ©terminĂ©es de maniĂšre que la tranchĂ©e soit couverte ; les intervalles de maniĂšre qu’on puisse y mettre au moins deux piĂšces en batterie; la deuxiĂšme ou troisiĂšme traverse correspond Ă  la premiĂšre traverse du chemin couvert. — Les traverses du cĂŽtĂ© du revers, exĂ©cutĂ©es comme des parapets de tranchĂ©e. — Largeur du couronnement au fond, 3 mĂštres. QuatriĂšme parallĂšle. S’établit quelquefois pour relier les couronnements des chemins couverts, des demi-lunes, lorsque le bastion est un peu rentrant; se construit comme la troisiĂšme; 2, m 30 seulement de largeur au fond. Descente dans le chemin couvert. NĂ©cessaire pour occuper la place d’armes, lorsqu’il s’y trouve un rĂ©duit, et pour surveiller les retours offensifs ; se fait vis-Ă -vis la premiĂšre traverse du chemin couvert; Ă  ciel ouvert, ou blindĂ© si l’on a trop Ă  craindre les coups plongeants. Descente du fosse, A ciel ouvert , lorsque la contrescarpe n’a que trĂšs- peu d’élĂ©vation; d’une exĂ©cution difficile, Ă  cause des feux plongeants. — BlindĂ©e , lorsque la profondeur Ă  descendre n’est que de 2 ou 3 mĂštres - largeur et hauteur du passage 2 mĂštres. Les blindes sont des chĂąssis de i mĂštre de largeur, 1, OT 75 de hauteur; les montants terminĂ©s par des pointes qui dĂ©passent les traverses de 0, m 35. Avec des blindes plantĂ©es verticalement des deux cĂŽtĂ©s de la descente, leur largeur dans sa direction, Ă  0, m 40 l’une de l’autre, et d’autres blindes posĂ©es en travers sur les premiĂšres, on forme une galerie, que l’on recouvre de fascines et de terre. — Souterraine , lorsque la profondeur est plus considĂ©rable; galerie de mine de 2 mĂštres de haut, l,' n 50 Ă  2 mĂštres de large. La descente doit ĂȘtre inclinĂ©e au plus de 1 sur 4, autant que possible eu ligne droite, dans une seule direction. L’entrĂ©e dans le chemin couvert, dans le couronnement ou en arriĂšre, avec un cheminement pour y conduire. _ Le dĂ©bouchĂ© vis-Ă -vis la brĂšche, Ă  0, m 40 ou 0, m 50 au-dessus de l’eau, s’il y 378 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. en a dans le fossĂ©; Ă  1 mĂštre au-dessous du fond, si le terrain est sec et facile Ă  manier; Ă  la surface du fond, si c’est le roc. La contrescarpe est percĂ©e de nuit. De chaque cĂŽtĂ©, et le long du parement intĂ©rieur, on construit une galerie avec crĂ©neaux pour dĂ©fendre le dĂ©bouchĂ©. Passage du fossĂ©. FossĂ© sec. Si le fond peut ĂȘtre excavĂ©, tranchĂ©e ordinaire Ă  la sape pleine; 4 Ă  5 mĂštres de largeur, avec banquettes ; quelquefois blindĂ©e dans une partie de sa longueur; plusieurs boyaux dans le fossĂ©, pour repousser les attaques de la garnison. — Si le fond est de roc, ou si l’on trouve l’eau en s’enfonçant, il faut Ă©lever un parapet de 2, m 50 de hauteur, avec double Ă©tage de gabions, fascines, sacs Ă  terre, etc. On est quelquefois obligĂ© de l’exĂ©cuter Ă  la sape volante, au moment meme de l’assaut qu’on livre Ă  dĂ©couvert. Si le fossĂ© est taillĂ© en partie dans le roc, la difficultĂ© est encore plus grande, parce que la descente ne peut en atteindre le fond, et il faut d’abord le combler jusqu’à la hauteur du dĂ©bouchĂ©. FossĂ© plein d’eau dormante. Digue en terre, gazons, fascines, etc., avec Ă©paulement, qu’on Ă©lĂšve Ă  mesure; 4 Ă  5 mĂštres de largeur Ă  la digue, plus l’épaisseur de l’épaulement. — Le premier sapeur se forme avec des fascines un petit logement, derriĂšre lequel il Ă©largit la digue, et qu’il pousse progressivement en avant, pendant que d’autres sapeurs rĂ©gularisent l’épaulement ou construisent une galerie blindĂ©e. — Quelquefois un pont flottant encaissĂ© dans le dĂ©bouchĂ© de la descente. FossĂ© dans lequel Veau a un courant assez fort ou peut former des chasses . Si l’on ne peut pas dĂ©truire les Ă©cluses ou s’en emparer, on construit une digue, que l’on consolide avec des pilotis Ă  mesure que l’on avance, et en jetant au fond des gabions chargĂ©s de quelques pierres , ou d’autres corps qui laissent passer l’eau. On pousse cette digue jusqu’à 6 ou 8 mĂštres de l’escarpe avant de battre en brĂšche; les terres, en s’éboulant, achĂšvent de la former. — Lorsque le fossĂ© est Ă©troit et peu profond, on peut essayer de le combler en minant Ă  la fois l’escarpe et la contrescarpe. Logement sur lĂ  broche. Gabionnade en rampe. A partir du pied de la brĂšche; elle doit laisser en arriĂšre toute la largeur de la brĂšche, et ne pas la barrer transversalement, afin de ne pas devenir l’égoĂ»t des grenades, des obus, des bombes, que l’ennemi pourrait faire rouler. — Nid de pie , couronnement du sommet de la brĂšche. — Ces ouvrages s’exĂ©cutent quelquefois, en meme temps que le passage du fossĂ©, pendant un assaut de vive force. Les assaillants, aprĂšs avoir repoussĂ© les dĂ©fenseurs, se retirent derriĂšre le couronnement de la bTĂšche aussitĂŽt qu’il est formĂ©; on l’étend ensuite Ă  droite et Ă  gauche sur le rempart, pour s’approcher des retranchements intĂ©rieurs, etc. 381 CHAPITRE XIY. NOTES SUR LE SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. SOMMAIRE. Service en campagne Relationsdes commandants de batteries avec les gĂ©nĂ©raux. 381 Dispositions avant d’arriver sur le champ de bataille. — Positions propres Ă  l’artillerie. 382 Combats et batailles disposition offensive, — dĂ©fensive.— Batteries de rĂ©serve. — Mouvements en avant. — Attaque et dĂ©fense d’un village. — Poste retranchĂ©. — Bois. — DĂ©filĂ©s. — Passage de ExĂ©cution des feux. 386 Disposition des rĂ©serves, remplacement des munitions. 387 Marche rĂ©trograde, obstacles Ă  produire pour retarder la marche de l’ennemi, destruction du matĂ©riel 387 Dispositions aprĂšs une affaire. 388 Artillerie de montagne..... 388 Service dans un siĂšge l. ,c pĂ©riode Dispositions depuis l’investissement, jusqu’à l’ouverture de la tranchĂ©e. — Etablissement des parcs. — Camp des troupes d’artillerie. 389 2. ° pĂ©riode Établissement et service des battcrlesjusq. la 3.° parallĂšle. 391 3. ° pĂ©riode Établissement et service des batteries depuis la 3.° parallĂšle jusqu’àla reddition delĂ  place. .. 392 Reddition de la place. 394 LevĂ©e du siĂšge. 394 Bombardement. 394 Attaque du front de CoĂ«horn. 394 Service dans une place 1. rc pĂ©riode Etat de guerre. — l. re disposition de l’artillerie. — État de siĂšge. — Investissement. 395 2. ° pĂ©riode Ouverture de la tranchĂ©e. — de l’artillerie. — Ouverture du feu de l’assiĂ©geant. — Etablissement de la 3. e parallĂšle. 397 3. e pĂ©riode 3. e disposition de l’artillerie. — DĂ©fense des chemins couverts.— DĂ©fensedes brĂšches. 400 Mines dĂ©fensives. 401 DĂ©termination de la force de la garnison. 402 Service sur les cĂŽtes . 402 Nombre d'hommes nĂ©cessaires au service des diverses bouches Ă  feu .... 405 SERVICE EN CAMPAGNE. Relations des commandants de batteries avec les gĂ©nĂ©raux. Les officiers commandant les batteries ou leurs subdivisions, doivent sc tenir en relation avec les officiers gĂ©nĂ©raux ou supĂ©rieurs commandant les troupes et sous les ordres desquels ils sont placĂ©s, pour ĂȘtre informĂ©s Ă  propos des mouvements j au besoin obtenir une escorte; recevoir les vivres et fourrages, dont la distribution, rĂ©guliĂšre est encore plus nĂ©cessaire Ă  l’artillerie qu’aux autres troupes; obtenir des logements ou cantonnements appropriĂ©s au service; connaĂźtre d’avance les disposi lions d’attaque et de dĂ©fense, les positions Ă  occuper et le but qu’on sc propose; prĂ©senter Ă  cet Ă©gard leurs observations, aprĂšs avoir reconnu le terrain. 24 * 382 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. Dispositions avant d’arriver sur le champ de bataille. SĂ©parer la rĂ©serve et lui assigner une position provisoire. DĂ©barrasser les piĂšces et premiers caissons de la plus grande partie des fourrages ; en charger les coffres de derriĂšre de la rĂ©serve. Laisser Ă  la rĂ©serve tous les hommes qui ne sont pas indispensables au service des piĂšces. ArrĂȘter la batterie hors de la portĂ©e du canon. S’assurer que tout est en ordre, particuliĂšrement les boute-feu, porte - lances , Ă©tuis Ă  lances, dĂ©gorgeoirs, sacs Ă  Ă©toupilles , sacs Ă  munitions, Ă©couvillons ; que les seaux sont pleins d’eau; que les cadenas des coffres sont enlevĂ©s. Faire passer le tire- bourre dans les piĂšces et les dĂ©gorgeoirs dans les lumiĂšres. Faire dĂ©gager en partie quelques charges dans les premiĂšres cases des coffres. Former la batterie en colonne par sections ou demi-batteries; si le terrain le permet, la faire marcher dĂ©ployĂ©e. Positions propres Ă  l’artillerie. Lorsque l’emplacement des batteries n’est pas rigoureusement dĂ©terminĂ© par l'ordre de bataille, il faut le choisir d’aprĂšs les principes suivants Le terrain en avant de la batterie doit, autant que possible, ĂȘtre plat et laisser l’ennemi Ă  dĂ©couvert dans toute l’étendue du tir, environ 1,200 mĂštres. — Dominer le terrain de 1 mĂštre sur 100 j cette Ă©lĂ©vation est la plus favorable au ricochet. Le maximum d’élĂ©vation au-dessus des points Ă  battre ne doit pas dĂ©passer 7 mĂštres sur 100. Lorsque, Ă  dĂ©faut d’autres, ou pour prendre des revers sur l’ennemi, on est obligĂ© d’occuper des positions plus Ă©levĂ©es , les abords doivent ĂȘtre dĂ©fendus par des piĂšces qui battent le pied de la hauteur. — ReconnaĂźtre le terrain dans tous les sens, et, s’il est nĂ©cessaire, Ă©tablir des dĂ©bouchĂ©s. — Profiter des obstacles qui peuvent arrĂȘter l’ennemi ou neutraliser son ricochet, tels que marais, fossĂ©s, ondulations de terrain ayant une Ă©lĂ©vation de 0, m 30 Ă  1 mĂštre, haies, broussailles. — Eviter les emplacements pierreux. — DĂ©rober aux coups de l’ennemi les caissons et les avant-trains, sans cependant gĂȘner le service. — Autant que possible, ne pas Ă©tablir les batteries en avant des troupes ou sur une faible hauteur derriĂšre elles; lorsqu’elles ne sont pas sur la ligne mĂȘme des troupes, elles doivent ĂȘtre devant les intervalles. Selon le besoin et lorsqu’on a le temps, se couvrir par des mouvements de terre, principalement sur les flancs. De nuit, surtout Ă  l’avant-garde et Ă  l’arriĂšre-garde, se mettre Ă  l’abri des surprises par quelques retranchements. Combats et batailles. L’objet de l’artillerie n’est pas de tuer des hommes ou de dĂ©monter des piĂšces sur des points isolĂ©s; mais de faire des trouĂ©es dans le front de l’ennemi, d’arrĂȘter ses attaques, de seconder celles qui sont dirigĂ©es contre lui. Devant une ligne, ne pas placer les batteries vis-Ă -vis les points qu’elles doivent battre ; les disposer de maniĂšre qu elles les prennent d’écharpe ou de flanc, et quelles croisent leurs feux pour se protĂ©ger rĂ©ciproquement. — SERVICE EN CAMPAGNE. 383 Battre les colonnes de front j attaquer avec vigueur leurs dĂ©veloppements.— Diriger les feux de plusieurs batteries sur les points oĂč l’on veut produire des effets dĂ©cisifs, en Ă©vitant de rĂ©unir un grand nombre de piĂšces et de placer plusieurs batteries sur la mĂȘme ligne, afin que l'ennemi ne puisse pas les prolonger toutes Ă  la fois. — Ne pas s’exposer Ă  ĂȘtre pris d’écharpe, de flanc ou de revers, Ă  moins que l’effet dĂ©sirĂ© ne puisse ĂȘtre rapidement produit. — Ne point engager de combat d’artillerie contre artillerie, Ă  moins que les troupes de l’ennemi ne soient Ă  couvert et que les vĂŽtres n’aient trop Ă  souffrir de son canon. Espacer alors les piĂšces le plus possible, ou diviser la batterie; chercher Ă  prendre les piĂšces ennemies en rouage, ou rĂ©unir les feux sur celles du centre. — Lorsqu’on marche avec une colonne d’attaque ou qu’on poursuit l’ennemi, avancer par Ă©chelons, afin de le battre sans relĂąche. Observer le mĂȘme ordre en se retirant. — Ne pas dĂ©couvrir trop tĂŽt les batteries; les dĂ©rober aux vues de l’ennemi jusqu’au moment d’entrer en action, les former alors rapidement. Les batteries doivent ĂȘtre toujours prĂȘtes Ă  changer de position et ne pas le faire sans nĂ©cessitĂ©; rĂ©gler leurs mouvements de maniĂšre qu’elles ne gĂȘnent ceux des autres troupes, et soient toujours suffisamment appuyĂ©es. La prolonge ne doit ĂȘtre employĂ©e que dans des circonstances particuliĂšres ; par exemple, dans une retraite, lorsqu’il importe que le feu se continue jusqu’à l’arrivĂ©e de l’ennemi sur les piĂšces. Si l’on forme des carrĂ©s obliques, placer l’artillerie par batterie ou demi- batterie entre les carrĂ©s. Disposition offensive. Plusieurs batteries de division se placent de maniĂšre Ă  battre par des feux convergents la portion de la ligue ennemie sur laquelle est dirigĂ©e la principale attaque; les autres contiennent les troupes qui leur sont opposĂ©es. Quelques batteries de rĂ©serve de gros calibre s’établissent sur les points les plus Ă©loignĂ©s, sur les hauteurs, d’oĂč elles peuvent empĂȘcher l’ennemi de tenter des efforts contre les lianes de l’attaque, ou prendre des revers sur le point attaquĂ©. Disposition dĂ©fensive. Les piĂšces de gros calibre se placent sur les points d’oĂč l’on dĂ©couvre l’ennemi de plus loin, sur les points les plus faibles, ou qu’il aurait le plus d’intĂ©rĂȘt Ă  forcer, sur les ailes de la position. Les batteries de division croisent leurs feux sur les directions dans lesquelles l’ennemi peut s’avancer. Si le terrain le permet, on dispose toute la ligne d’artillerie de maniĂšre Ă  former un rentrant, sans toutefois l’affaiblir par trop d’étendue. Batteries de rĂ©serve. Une partie des batteries de rĂ©serve peut ĂȘtre engagĂ©e dĂšs le commencement d’une affaire; le reste doit demeurer disponible pour ĂȘtre employĂ© selon le besoin. Autant que possible, il ne faut faire entrer dans l’ordre de bataille primitif que les batteries Ă  pied, et conserver les batteries Ă  cheval pour les circonstances oĂč elles ne sauraient ĂȘtre remplacĂ©es. Tant que Les batteries de rĂ©serve ne sont pas employĂ©es, elles doivent ĂȘtre tenues hors de portĂ©e et mĂȘme hors de vue de l’ennemi, et mises Ă  l’abri d’un coup de main par une escorte ou par quelques dispositions dĂ©fensives; elles suivent Les mouvements des corps d’armĂ©e en conservant la mĂȘme distance. Mouvements en avant. Si l’ennemi cĂšde le champ de bataille, les batteries Ă  cheval marchent Ă  sa poursuite avec la cavalerie pour le mettre en dĂ©sordre. Les batteries de gros calibres suivent avec l'infanterie, pour l’empĂȘcher de rĂ©sister Ă  la faveur de quelques positions. 384 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. Retraites. rĂ©duits de demi-lumcs. Total des bouches Ă  feu } non compris i5 pĂźerricrs et 24 mortiers de i5 c . i3i. Sur toutes les faces en prise au ricochet, sĂ©parer les piĂšces de 2 en 2 par des traverses; les piĂšces sur affĂ»ts de place immĂ©diatement derriĂšre ces traverses, celles sur affĂ»ts de siĂšge plus Ă©loignĂ©es, — Convertir en batteries Ă  embrasures les barbettes des obusiers en capitale; abaisser leur plate-forme et Ă©lever des nierions sur le parapet. Former des espĂšces de contre-approches avec des gabionnades, Ă©levĂ©es Ă  la queue des glacis et reliĂ©es au chemin couvert, dans lesquelles 011 conduit pendant le jour des piĂšces lĂ©gĂšres, pour prendre d’enfilade quelques parties de la tranchĂ©e; dĂ©truire ccs gabionnades lorsqu’on est forcĂ© de les abandonner. A mesure que l’ennemi se rapproche, l’artillerie doit faire un feu plus vif et le soutenir jusqu’au moment oĂč les batteries de l’attaque commencent Ă  tirer; le continuer pendant la nuit en s’éclairant avec des balles Ă  feu. — Redoubler d’activitĂ© pendant la construction des batteries de la seconde parallĂšle. Lancer des bombes et des obus sur les Ă©paulements encore imparfaits, en s’attachant Ă  2 ou 3 batteries principales. — Tirera ricochet, et principalement des obus, sur les communications, surtout Ă  l’époque oĂč les piĂšces sont conduites dans les batteries. — Tirer Ă  halles sur les travailleurs de la seconde parallĂšle, jusqu’à ce qu^ils soient couverts. Pendant celte pĂ©riode, chaque piĂšce doit avoir tous scs servants ; les canons ou obusiers tirent 2 ou 3 coups par heure, les mortiers 2. On examine pendant le jour quel sera le travail de l’assiĂ©geant pendant la nuit; on dĂ©termine la direction Ă  donner aux feux, et on s’en assure par quelques coups d’essai. Des sorties de 3 Ă  400 hommes peuvent avoir quelques chances de succĂšs, pendaui le tracĂ© de la seconde parallĂšle. Elles doivent se faire vers la fin de la nuit, un peu avant le jour. Si elles rĂ©ussissent Ă  faire abandonner la tranchĂ©e, les travailleurs qui les suivent se hĂątent de la combler, brĂ»lent les gabions et fascines, enlĂšvent les outils. Elles se retirent en bon ordre, lorsque SKUVICK DANS UN K 1»LACIÙ 399 l’ennemi revient eu force, et le laissent en prise au feu de toute l’artillerie de la place. — Si la garnison entreprend quelque sortie plus puissante, on fait marcher quelques piĂšces de campagne avec les troupes; on les appuie par l’artillerie des ouvrages; on les fait suivre par des travailleurs munis de tout ce qui est necessaire pour enciouer les canons, et portant des bombes chargĂ©es Ă  fusĂ©es lentes, qu’ils placent de maniĂšre Ă  briser les affĂ»ts. On s’attache a complĂ©ter les moyens de dĂ©fense sur les fronts attaquĂ©s, Ă  y Ă©tablir des communications faciles avec les dehors. L’infanterie met des postes dans les demi-lunes armĂ©es; le gros de la garde se tient dans les places d’armes du chemin couvert. — Tant que l’ennemi est hors de portĂ©e, elle envoie des patrouilles pendant la nuit, et met des tirailleurs isolĂ©s dans des trous de loup pendant le jour. — Pendant le tracĂ© de la seconde parallĂšle, elle fait un feu vif et bien soutenu sur les travailleurs Ă©clairĂ©s par les balles Ă  feu; ensuite la fusillade est constamment entretenue par 8 ou 10 tirailleurs, qui sont placĂ©s sur chaque saillant et relevĂ©s d’heure en heure. Ouverture du feu de / ’ assiĂ©geant. Combattre d’abord les batteries ennemies, en cherchant Ă  en Ă©craser quelques-unes par un feu supĂ©rieur, employant contre elles les canons de gros calibre , les obusiers et les mortiers. Continuer Ă  ricocher les communications avec les piĂšces des saillants, Ă  s’éclairer pendant la nuit. Lorsque le feu de l'ennemi prend la supĂ©rioritĂ©, dĂ©sarmer Ă  moitiĂ© les faces ricochĂ©es, ne laisser que les piĂšces voisines des traverses sur affĂ»ts de place; Ă  mesure que ces affĂ»ts sont dĂ©truits, les remplacer par des affĂ»ts de siĂšge avec embrasures. On ne met aux piĂšces que la moitiĂ© desservants; et le canon ne tire plus que sur les tĂȘtes de sapes et les cheminements. — Le ricochet continue sur les communications et doit redoubler d’activitĂ© aux heures oĂč l’on relĂšve la garde de la tranchĂ©e. — Tirer tantĂŽt d’un point, tantĂŽt d’un autre, porter quelques piĂšces sur les courtines. — Les gros mortiers continuent Ă  tourmenter les batteries. —La consommation des bouches Ă  feu est de 30 Ă  40 coups en 24 heures. Etablissement de la 3. e parallĂšle. Profiter du ralentissement du feu de l’assiĂ©geant dont les batteries sont en partie masquĂ©es par La 3. e parallĂšle , pour Ă©tablir des piĂšces dans le prolongement des fossĂ©s des demi-lunes, afin de battre l’attaque de leur chemin couvert. — Garnir les embrasures de portiĂšres. — Couvrir par des blindages quelques piĂšces vers le saillant du bastion, avec des embrasures obliques qui permettent de battre les saillants voisins et qui ne dĂ©couvrent pas la bouche des piĂšces aux batteries ennemies. — Remplacer quelques obusiers par des pierriers dans les chemins couverts. La mousqueterie devient ĂźrĂšs-active, et, depuis les demi-places d’armes, elle a dĂ» empocher l’ennemi de s’avancer Ă  la sape volante. — Si l’artillerie est bien dirigĂ©e, les tĂȘtes de sapes ne doivent faire que trĂšs-peu de progrĂšs pendant le jour. — Établir un feu rĂ©gulier des diffĂ©rentes batteries au moyen l’un ordre convenu. — La nuit on multiplie les petites sorties de 10 Ă  30 hommes contre les tĂȘtes de sapes. On Ă©claire le terrain de maniĂšre que le tir puisse encore avoir quelque certitude. — La marche de l’enuemi peut ainsi ĂȘtre arrĂȘtĂ©e indĂ©finiment Ă  partir de la 3. c parallĂšle. Cependant les chemins couverts doivent ĂȘtre complĂštement organisĂ©s pour ^00 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. la dĂ©fense, et les tambours, rĂ©duits ou blockhaus, doivent ĂȘtre achevĂ©s. — La consommation est de 20 coups par bouche Ă  feu en 24 heures; celle des pierrier9 de 50 Ă  00. — Les petits mortiers deviennent trĂšs * utiles. 3. e PĂ©riodi;. — 3. e Disposition de l’artillerie. — DĂ©fense des chemins couverts. — DĂ©fense des brĂšches. L’artillerie de la place reprend plus d’activitĂ©, les batteries de l’assiĂ©geant se trouvant presque entiĂšrement masquĂ©es. Ne laisser qu’une ou deux piĂšces sur les saillants; en mettre le plus possible sur les flancs opposĂ©s Ă  l’attaque, y compris quelques obusiers de 22 e , et sur les faces des bastions; construire des batteries Ă  redans sur les courtines pour dĂ©fendre le chemin couvert du bastion. — Blinder des batteries de mortiers dans les gorges des bastions et des rĂ©duits de demi-lunes. — La consommation augmente suivant les ressources de la place. Contre une attaque pied Ă  pied, l’artillerie des remparts fait converger le plus de feux possible sur les tĂštes de sapes. Les pierriers du chemin couvert lancent des pierres et des grenades; on y joint des mortiers de 15 e . — La mousqueterie entretient un feu bien nourri pendant les intervalles entre les dĂ©charges des pierriers. — AprĂšs l’établissement des cavaliers de tranchĂ©e, on se retire derriĂšre les traverses et successivement vers les rentrants. — On emploie les fusĂ©es incendiaires et Ă  explosion. Si on reconnaĂźt que l’ennemi veut tenter une attaque de vive force, on dĂ©garnit le chemin couvert, en n’y laissant qu’une garde, qui se relire aprĂšs une premiĂšre dĂ©charge. — Au moment oĂč il dĂ©bouche de la parallĂšle, les ouvrages revĂȘtus font sur lui un feu meurtrier; l’artillerie tire Ă  balles. — Lorsqu’il paraĂźt affaibli, on fait une sortie pour essayer de le chasser du logement qu’il a commencĂ©. AprĂšs le couronnement des saillants , le reste du chemin couvert continue Ă  se dĂ©fendre, et de petits dĂ©tachements viennent souvent attaquer les parties couronnĂ©es et y jeter des grenades. Le chemin couvert du bastion ne peut pas tenir aussi longtemps que celui des demi-lunes, parce que les places d’armes rentrantes sont en gĂ©nĂ©ral couronnĂ©es en mĂȘme temps que le saillant. C’est principalement l’artillerie des flancs et des courtines qui doit agir pour le dĂ©fendre. DĂ©fense des brĂšches . Pendant la construction des batteries de brĂšche, dĂ©sarmer les demi-lunes. Établir une partie de leur artillerie sur le saillant et sur le flanc des rĂ©duits, pour battre la brĂšche de la demi-lune et prendre Ă  revers celle du bastion; quelques mortiers sur les tenailles; du canon dans les rĂ©duits de places d’armes, pour prendre Ă  revers les brĂšches des demi- lunes. — S’il n’existe pas de batteries casematĂ©es sur les flancs, on peut encore en Ă©tablir pendant le siĂšge, en galerie de mine ou avec des blindes; leur action contre l’attaque des brĂšches du bastion sera d’autant plus efficace, que l’ennemi pourra croire qu’il n'a plus rien Ă  craindre de ce cĂŽtĂ©. — Faire usage des fusĂ©es de guerre. — Employer d'ailleurs tous les moyens de l’artillerie pour retarder la construction des batteries de brĂšche et interrompre leur action. SERVICE DANS LES PLACES. 401 Ou dĂ©truit les ponts sur les fossĂ©s pleins d’eau, et on les remplace par des bateaux, qui ne font le service que la nuit. BrĂšche de la demi-lune. On a soin de bien Ă©clairer le fossĂ© pendant la nuit. On Ă©pie avec soin le dĂ©bouchĂ© de la descente, et, dĂšs qu’on l’aperçoit, on y dirige tous les feux qui peuvent l’atteindre; on y fait rouler des bombes; on y lance des grenades. — On creuse dans le parapet, prĂšs de la brĂšche, de petits logements pour des hommes qui lancent des artifices ou qui tirent Ă  bout portant sur les sapeurs. — On Ă©tablit une barricade de chaque cotĂ©. — On prĂ©pare sous la rampe des fougasses, des chapelets ou des caisses de bombes, des barils de poudre, des fourneaux de mine. On multiplie les retours offensifs contre le passage du fossĂ©, contre les sapes conduites sur la rampe de la brĂšche pour la couronner pied Ă  pied. La nuit ou s’approche en bateau des digues pour les dĂ©truire, y jeter des grenades , des artifices. On lance des bombes, des obus, des artifices incendiaires contre les blindages, les amas de fascines, avec lesquels l’assiĂ©geant cherche Ă  se couvrir. S’il se dispose Ă  mouler sur la brĂšche de vive force, on la couvre de herses, de chausse-trapes ; on fait rouler au pied, des chevaux de frise. — On en fait avec des lames d’épĂ©e ou de sabre, implantĂ©es dans un arbre sur deux roues. — Au moment de l’assaut on jette des grenades, on roule des bombes et obus Ă  fusĂ©e courte et vive, on entretient au sommet de la brĂšche un bĂ»cher prĂ©parĂ© d’avance dans une tranchĂ©e; l’artillerie tire Ă  balles. — S’il parvient au sommet de la brĂšche, les dĂ©fenseurs se retirent, et le laissent exposĂ© au feu bien soutenu des barricades et des ouvrages qui dĂ©fendent la brĂšche; s’il y fait un logement, on le fait sauter avec les fougasses et les chapelets de bombes. — Contre un second assaut, meme dĂ©fense, et destruction du nouveau logement par le fourneau de mine. — Les retours offensifs se succĂšdent ensuite avec rapiditĂ©, tant sur le terre-plein que dans le fossĂ©. On dĂ©fend de niĂšiue la brĂšche du rĂ©duit , si on a eu soin d’y construire un tambour en charpente qui assure la retraite des dĂ©fenseurs , et enfin les brĂšches du corps de place , mais avec des moyens encore plus puissants en artillerie et en artifices. On met des ohusiers Ă  couvert sur les flancs de la brĂšche pour tirer Ă  balles. — On prend comme derniĂšre ressource les piĂšces des saillants lior9 des attaques et on ne laisse que celles des flancs qui sont indispensables. — On ne mĂ©nage plus ni les piĂšces ni les munitions. Dans les assauts au corps de place, il faut Ă©viter de se mĂȘler avec l’assiĂ©geant pour ne pas compromettre les retranchements intĂ©rieurs. — Lorsque la brĂšche est faite Ă  ces retranchements, il faut Ă©tablir des barricades en arriĂšre pour empĂȘcher l’ennemi de s’étendre et se mĂ©nager encore les moyens d’obtenir une capitulation , aprĂšs avoir Ă©tĂ© forcĂ© de les abandonner. — À cette Ă©poque, il faut redoubler de vigilance sur toutes les parties de l’enceinte qui ne sont pas inaccessibles et sur lesquelles l’ennemi pourrait tenter l’escalade; garder avec soin les portes, poternes, entrĂ©es et sorties d’eau, etc. Mines dĂ©fensives. Si la place n’a pas de mines dĂ©fensives voy. p. 441 et suiv. , il convient de commencer de bonne heure Ă  en Ă©tablir un petit systĂšme en avant des saillants 2i 402 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. susceptibles d’ĂȘtre attaquĂ©s et de recevoir ce genre de dĂ©fense. On ne s’occupe d’abord que des galeries principales en avant de la contrescarpe et on ne construit le reste que lorsque le point d’attaque est dĂ©terminĂ©. — On doit lĂącher d’avoir sur chaque saillant de demi-lune deux galeries parallĂšles Ă  la capitale, reliĂ©es par un rameau, et d’oĂč partiront d’autres rameaux portarn des fourneaux sous les cavaliers de tranchĂ©e, les sapes qui y conduisent, les batteries de brĂšche et les contre-batteries. Si ce travail est trop considĂ©rable, on se contente d’une seule galerie d’oĂč partent des rameaux en moindre nombre, ou mĂȘme on n’établit que de 9 fourneaux sous les batteries du couronnement. On entreprend une galerie majeure, sous la banquette communiquant vers le rentrant, ou seulement un moyen de retraite pour les mineurs Ă  travers le fossĂ©. — La dĂ©fense du bastion peut ĂȘtre organisĂ©e de mĂȘme. AprĂšs l’ouverture de la tranchĂ©e, on complĂšte la dĂ©fense des ouvrages attaquĂ©s; on Ă©tablit des fourneaux, dans l’intĂ©rieur, sous les brĂšches et les logements que l’ennemi devra y former, des fougasses sur les crĂȘtes du glacis. Tous les fourneaux en avant du saillant doivent ĂȘtre chargĂ©s avant le tracĂ© de la 3. e parallĂšle. Si l’ennemi s’avance comme Ă  l’ordinaire, on laisse construire le T et les cavaliers de tranchĂ©e, on fait sauter successivement la communication, un cavalier, ensuite l’autre; aprĂšs chaque explosion , on fait une sortie vigoureuse. L’ennemi couronne les entonnoirs; ordinairement il en part pour couronner le chemin couvert de vive force, et il entre lui ‱mĂȘme en galerie. Il faut mĂ©nager avec soin les mines et les fougasses Ă©tablies sous la brĂšche; Ă©viter de les faire jouer contre quelque fausse attaque et n’en faire usage que lorsqu’il n’y a plus aucun autre moyen de chasser l’ennemi du terre-plein. DĂ©termination de la force de la garnison . On doit compter par chaque front l.° pour la garde de l’enceinte, 124 hommes d’infanterie fournissant plusieurs postes pour les sentinelles, les patrouilles, les portes de la ville; une vingtaine d’hommes pour les fusils de rempart; une rĂ©serve de 50 hommes toujours disponible. Le tour revenant tous les 3 jours, ce service exige 372 hommes. 2.° pour l’artillerie 50 canonniers et 150 auxiliaires d’infanterie, ce qui revient Ă  environ 3 canonniers et 0 auxiliaires par bouche Ă  feu. 3.° 15 hommes de troupes du gĂ©nie et 45 auxiliaires. 4.°, enfin, 25 hommes de cavalerie et 75 en sus de tous les nombres prĂ©cĂ©dents pour les pertes. — En tout 722 hommes par front. — Ce nombre doit ĂȘtre regardĂ© comme suffisant pour une bonne dĂ©fense. Il pourrait ĂȘtre rĂ©duit si quelque partie de l’enceinte Ă©tait inaccessible. — Pour chaque lunette ou ouvrage avancĂ© de petite capacitĂ© et qu’on devrait garder, il faudrait 100 ou 150 hommes de plus; pour un petit fort, 300 hommes. — Une garnison qui comporterait 900 ou 1000 hommes par front serait susceptible de faire la plus vigoureuse dĂ©fense. SERVICE SUR LES COTES. La flotte et l’armĂ©e de terre sont chargĂ©es de la dĂ©fense mobile. Les bĂątiments Ă  vapeur et les / lotilies armĂ©s d’obusiers sont particuliĂšrement propres Ă  la dĂ©fense des cĂŽtes. SERVICE SUR LES COTES. 403 Des corps de troupes rĂ©uuis dans des centres d’action se tiennent prĂȘts Ă  se porter sur les points menacĂ©s, des batteries mobiles d’obusiers de 1G C et 12 e , suivant les localitĂ©s, prĂȘtent leur appui Ă  ces corps. Un service rapide de signaux est Ă©tabli, avec les ressources locales, entre les bĂątiments, les vigies, les troupes mobiles et les batteries permanentes. L’ordonnance du 3 janvier 1843 dĂ©termine que dans les ports militaires, l'armĂ©e de mer sera chargĂ©e spĂ©cialement, sous les ordres du commandant des forces de terre, de l’armement, du service et de la garde des batteries qui ont une vue directe sur les ports, sur les rades intĂ©rieures adjacentes Ă  ces ports, sur les passes et goulets conduisant aux rades intĂ©rieures, toutes les fois que les ouvrages auxquels appartiendront ces batteries, n’intĂ©resseront pas principalement le systĂšme de la dĂ©fense, du cotĂ© de terre, de la place et de ses dĂ©pendances. Que le dĂ©partement de la guerre conservera la possession et sera chargĂ© de l’entretien de tous les bĂątiments dĂ©pendant de ces batteries, Ă  l’exception des magasins Ă  poudre, qui seront, Ă  l’avenir, entretenus par le dĂ©partement de la marine. Le personnel des batteries permanentes confiĂ©es au service de terre est fourni par l’artillerie, les autres troupes, les canonniers vĂ©tĂ©rans, la garde nationale, les brigades de douane, ou d’anciens canonniers pris dans la population des cotes, Ă  raison de 5 hommes par piĂšce, dont un pointeur exercĂ©. Les ouvrages de la dĂ©fense permanente sont divisĂ©s en 3 classes, suivant leur importance 1. re Classe. Ouvrages destinĂ©s Ă  la dĂ©fense des ports militaires, des grands ports marchands et des points principaux des Ăźles. Cette fortification se compose de forts extĂ©rieurs capables de rĂ©sister a des attaques rĂ©guliĂšres ou d’empĂȘcher un bombardement, et d’une enceinte continue, suffisante contre une attaque de vive force. 2. e Classe. Ouvrages qui protĂšgent les mouillages et les passes propres aux escadres de guerre. Ils consistent dans un systĂšme de forts ou de batteries se rattachant aux places. 3/ Classe. Ouvrages qui dĂ©fendent les petits ports du commerce, les mouillages propres aux bĂątiments marchands, les refuges de la navigation cĂŽtiĂšre- Us se bornent Ă  des batteries avec rĂ©duits. Cette classification rĂšgle les approvisionnements des batteries voy. p. 300- elle ne dĂ©termine pas d’une maniĂšre absolue leur armement, qui est subordonnĂ© Ă  des circonstances diverses, non plus que la force de leurs rĂ©duits, Ă©galement variable. L’armement des batteries est rĂ©glĂ© d’aprĂšs la force des bĂątiments qu’elles peuvent avoir Ă  combattre, laquelle dĂ©pend de la nature de la cĂŽte, et principalement de la profondeur de l’eau. — Le tirant d’eau des bĂątiments de guerre est Ă  peu prĂšs, savoir Vaisseaux de 74 Ă  120 canons. 7, n, 5 Ă  9 m . FrĂ©gates de 44 Ă  60 — . G Ă  7. BĂątiments de 24. 5. — de 16.. 4. — de 10. 3. J,es canons de 30 et obusiers de 22 e de la marine sont employĂ©s Ă  coin- CIUP1TRK XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. 404 battre les bĂątiments en marche, jusqu’à la distance efficace de 2,400 mĂštres. Les canons commencent le feu Ă  boulet plein ; ou continue Ă  tirer les projectiles creux. Les mortiers de 32 e de la marine, dont la portĂ©e s’étend Ă  4,000 mĂštres, sont rĂ©servĂ©s contre les mouillages. Il rĂ©sulte de l’expĂ©rience, qu'une batterie de 4 piĂšces de gros calibres a l’avantage sur un vaisseau de 120 canons. Les projectiles ricochent mieux sur l’eau que sur la terre et perdent peu de leur force; ils peuvent, aprĂšs avoir ricochĂ©, traverser Ă  1,200 mĂštres le liane d’un vaisseau de haut bord. Les projectiles creux qui pĂ©nĂštrent dans les bordages au-dessous de la ligne de flottaison causent de larges voies d’eau par leur explosion. Epreuves de JĂ rest, 1824. La hauteur Ă  donner Ă  la batterie au-dessus du niveau de la mer, est de 10 Ă  15 mĂštres. On doit se rap procher autant que possible de ces limites., la 1." Ă©tant nĂ©cessaire pour mettre la batterie Ă  l’abri des inondations dans les gros temps ; la 2. e permettant le ricochet jusqu’à 200 mĂštres et suffisant pour Ă©viter celui des vaisseaux, qui part de 5 Ă  G mĂštres au plus au-dessus de l’eau. La hauteur de la batterie se prend de la crĂȘte intĂ©rieure de son parapet. Elle se compose de son Ă©lĂ©vation au-dessus des plus hautes marĂ©es et de la quantitĂ© variable dont la mer se trouve au-dessous de ce niveau au moment du tir. Ces variations, qui sont inĂ©gales pour les diffĂ©rents points d’une mĂȘme cĂŽte, et qui changent d’un jour Ă  l’autre pour le mĂȘme point, peuvent s’élever jusqu’à 12 mĂštres. Il importe de les bien connaĂźtre pour fixer la position de a batterie. Deux modĂšles de redoutes bastionnĂ©es , revĂȘtues et couvertes par des glacis plantĂ©s, sont proposĂ©s pour assurer suivant l’importance des positions, la possession d’une Ăźle, d’une presqu’üle, former une tĂȘte de digue ou de dĂ©filĂ©, constituer le rĂ©duit d’un retranchement ou d’un ensemble de batteries. Le n.° l reçoit 20 piĂšces de campagne et 700 hommes; le n. c ' 2, 12 piĂšces et 33G hommes. Ces ouvrages ont des magasins Ă  poudre et au matĂ©riel. Six modĂšles d’ouvrages servent de rĂ©duits aux batteries, suivant les circonstances. Les tours n." s 1, 2 et 3 PI. 39 recevant GO, 40 ou 20 hommes, 4, 2 ou 1 obusiers de 12 e , et au besoin de 16 e . La l. rf correspond Ă  une batterie de 12 piĂšces, la 2. e de 8, la 3.° de 4. — Les corps de garde dĂ©fensifs crĂ©nelĂ©s n. os 1, 2 et 3, recevant le mĂȘme nombre d’hommes, sans artillerie. Le rĂ©duit, quel qu’il soit,, est dĂ©fendu des coups du large par une masse couvrante, et du cĂŽtĂ© de la campagne par un glacis gazonnĂ© et plantĂ©. Ses murs rĂ©sistent au canon de campagne. Il est pourvu d’un puits ou d’une citerne, de magasins Ă  poudre et au matĂ©riel situĂ©s dans les caves. — Il est armĂ© de fusils de remparts. —> Un mur de clĂŽture relie la batterie avec son rĂ©duit. Tirer de plein fouet Ă  la flottaison; si le coup est un peu bas, le ricochet l’amĂšne sur le bĂątiment. Ne tirer dans les manƓuvres qu’avec des fusils de rempart. — On ne fait plus usage du tir Ă  boulets rouges. — Si Ton a affaire Ă  plusieurs bĂątiments, diriger toutes les piĂšces de la batterie sur celui qui se trouve le plus Ă  portĂ©e. ConnaĂźtre exactement les distances de tous les points remarquables, et SERVICE SUR LES COTES. -405 l’afficher dans le magasin au matĂ©riel et dans le corps de garde, afin de pouvoir Ă©valuer celles des bĂątiments. Pointer une bouche Ă  feu de but * en * blanc sur la ligne de flottaison et la faire tourner ainsi pointĂ©e sur sa plate-forme horizontale, pour rapporter la direction du rayon visuel Ă  des objets de la cĂŽte dont les distances sont connues; avoir Ă©gard dans cette opĂ©ration Ă  la hauteur actuelle de la mer. Observer les rieochets sur l’eau. Tirer Ă  balles sur les dĂ©barquements. Tenir en barils ou caisses, derriĂšre l’abri de la batterie, 4 charges par bouche Ă  feu, quelques projectiles empilĂ©s Ă  gauche et en arriĂšre de leurs bouches Ă  feu, les bombes et obus l’Ɠil en bas; les boute - feu allumĂ©s en nombre suffisant. Se garder avec soin contre les surprises, surtout la nuit; observer tout ce qui se montre eu mer ou sur la cĂŽte; cire attentif Ă  tous les signaux. Veiller Ă  la conservation du matĂ©riel avec tous les soins convenables; aĂ©rer les magasins dans les temps secs ; faire mouvoir tous les jours les chĂąssis d’affut. Les obusiers de campagne ou de montagne sont destinĂ©s Ă  agir contre les dĂ©barquements; les enterrer Ă  demi, s’il est possible, prĂšs du rivage, donnant un feu rasant et prenant les chaloupes en flanc. Ils tirent Ă  obus contre les embarcations, Ă  balles contre les troupes dĂ©barquĂ©es. NOMBRE D’HOMMES NECESSAIRES AU SERVICE DES DIVERSES BOUCHES A FEU. Canons de siĂšge.. 7 hommes. Obusiers de siĂšge. 5 — Can. sur affĂ»t de pl. eL cĂŽte. 5 Mortiers de 32 e et 27 e . . 5 — Mortiers de 22 e et 15 e . . . 3 hommes. Pierriers. 5 — Bouches Ă  feu de campagne. 3 — Obusiers de montagne. . . G — 409 CHAPITRE XY. TABLES DE TIR. NOTES SUR L’EXÉCUTION DU TIR, SUR LES EFFETS DE LA POUDRE ET DES PROJECTILES. SOMMAIRE. Batteries de campagne Tu* a boulet ou obus. 410 Tir Ă  balles. 411 Tir de l’obusier de montagne Ă  obus et Ă  balles. — Obus Shrapnel. ‱. 411 Batteries de siĂšge et de place Tir de plein-fouet. 412 Tir des bouches Ă  feu en bronze a de grandes distances. 414 Tir a balles. 415 Tir Ă  ricochet. — Limites du ricochet. 415 Influence du sol et de l’embrasure sur le tir. 41D Tir des batteries de brĂšche. 419 Tir des mortiers sous l’angle de 45° 422 Tir des bombes Ă  ricochet. — Tir Ă  balles du mortier de 15 e . 423 Tir des bombes avec les canons et obusiers. 424 Tir du pierrier. 424 Tir des balles Ă  Tir des bouches Ă  feu sans affĂ»ts. ‱ 425 Tir des bouches Ă  feu de la marine Tir Ă  boulet plein et creux......... 426 Tir Ă  balles des canons de la marine. 428 Tir du mortier Ă  plaque de 32 e delĂ  marine. 428 Relations entre les charges , les vitesses initiales , etc. Charges de poudre et vitesses initiales correspondantes. 429 Vitesses initiales correspondant a l’évasement de l’ñme ou au vent du boulet. 430 Vitesses initialesexpĂ©r. de Gavres, 1841. 430 Vitesses initiales pour les mortiers . 431 Angles de mire naturels et portĂ©es de Correspondance entre les angles de tir, les hausses et les hauteurs de vis de pointage. 432 Evaluation approximative des distances. 433 PĂ©nĂ©trations des projectiles Dans la maçonnerie, — le bois,— Les terres, — les fascines, etc. ‱ 434 Effets des projecliles creux.— Effets des boulets sur la fonte de fer.. 437 Tir Ă  boulets rouges . 438 Tir des fusĂ©es de guerre . 440 Mines Fourneaux ordinaires. — Fougasses. — Destruction des murs, bĂątiments, etc. 441 PĂ©tard. 446 Nota. Les tables et les indications qui suivent sont basĂ©es sur tous les rĂ©sultats d’expĂ©rience qu’il a Ă©tĂ© possible de se procurer, sur les relevĂ©s du tir des Ă©coles pendant plusieurs annĂ©es , documents qui ont Ă©tĂ© soumis Ă  la vĂ©rification de l’analyse et des constructions graphiques. Ces tables reprĂ©sentent les trajectoires moyennes entre celles que l’on obtient dans les circonstances du service avec des bouches Ă  feu dont le calibre est plus ou moins exact, des poudres de diverses forces dont la portĂ©e moyenne diffĂšre peu de 230 mĂštres, enfin, tous les Ă©lĂ©ments variables du tir. Les tables des obusiers de 22 e et 16 e de plein fouet et Ă  ricochet ne sont que provisoires; on les prĂ©sente en attendant les rĂ©sultats des Ă©preuves commencĂ©es, que l’on fera connaĂźtre par un appendice. 26 * 410 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES , ETC. BATTERIES DE CAMPAGNE. Charge de guerre voyez p. 159. — Projectile ensabotĂ©. Les nombres prĂ©cĂ©dĂ©s du signe — indiquent tes quantitĂ©s dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but pour les distances en deçà du but-en-blanc. Tir Ă  boulet ou obus. Canon de 12. . — de 8 ‱ . . obde X c - * 15c {?± Hausses et quantitĂ©s dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but Ă  300" 400" 500" 000" 700'"' 800"' 900" 1000" 1100" 1200" mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. -2,800 -2,700 -1,300 4 13 22 34 46 59 72 -2,800 -1,900 0 9 18 28 39 54 71 87 -2,000 - 800 7 19 32 47 63 81 103 122 7 20 37 54 73 94 113 133 155 176 -1,050 4 15 26 40 54 71 88 106 127 7 20 33 40 60 76 93 110 ĂŻ ? Hauteurs de la vis de pointage, Ă  partir de celle du but-en-blanc voy. p. 413, aux distances de 300" 400" 500ℱ IBM 300" 400" mill. mill. mill. mill. mill. Canon de 12. . 8 6 2 Obusier de 16 e , grande charge. . . ‱ 6 1 — de 8 . . . 7 3 0 — de 15 e , grande charge. . . . 3 0 Canon de 12 — de 8. 0 j — de 15 e Noinbrepour 100 DĂ©viations latĂ©rales des coups portant Ă  moyennes Ă  500"' 800"’ 1200" 500" "800"' 1200" m. m. m. 70 30 15 1,6 4,6 7,0 40 30 5 2,3 7,0 9,0 gr. charge. 70 40 30 i,» 3,8 6,6 p. charge. 40 24 ĂŻ 0,6 2,7 S- gr. charge. 60 33 8 1,5 4,0 10,0 p. charge. 30 S 2,9 12,7 Le but avait 12 mĂštres de long sur 2 m. de haut. Les dĂ©via lions sont comptĂ©es Ă  partir du centre du but. Les dĂ©viations extrĂȘmes sou ta peu prĂšs le double d. dĂ©viations moycunes. La dĂ©viation latĂ©rale calculĂ©e des bouches Ă  feu de campagne, Ă  la distance de 1,000 mĂštres, rĂ©pondant Ă  une diffĂ©rence de 0, m i5 dans le niveau des roues, est environ de 4 mĂštres. Cette dĂ©viation est proportionnelle aux distances. Les hausses qui prĂ©cĂšdent doivent ĂȘtre mesurĂ©es perpendiculairement Ă  l’axe des bouches Ă  feu. Si on les mesure sur le prolongement de TarĂšte du cul-de- lampe, il faut les multiplier par 1,033. La vitesse moyenne du tir est de 1 coup par minute. Le recul trĂšs-variable est compris entre les limites de l, m 50 Ă  10 mĂštres. On admet gĂ©nĂ©ralement que pour le tir Ă  boulet roulant, il faut augmenter la hausse de 5 mill. Avec les obusiers Ă  la petite charge et avec les canons de 12 et 8, en tirant de maniĂšre Ă  frapper le sol un peu en deçà du but-en-blanc, on obtient un ricochet rasant sur une ligne de 1,200 mĂštres. Un pareil tir pour les obusiers a souvent Ă©tĂ© employĂ© avec succĂšs Ă  l’armĂ©e. En gĂ©nĂ©ral, sur les terrains ordinaires les projectiles ne donnent plus de ricochets sous un angle de chuLe de 7 Ă  8 degrĂ©s- BATTERIES DE CAMPAGNE. 411 Tir Ă  balles. ObusJ Hausses et quantitĂ©s dont la ligne Nombre moyen par coup de mire doit s’abaisser au-dessous du des balles qui ont frappĂ© un but Ă  panneau de a m. de haut, sur 200’" 300" 400" 500" 600" ao m. de long. 4o m. de long. Ă  3oo m. a 5oo m. mill. mill. mill. mill. mill. de 12.... —800 9 41 68 68 11,0 6,6 de 8. —800 9 41 08 68 9,5 5,0 16 e , —800 23 45 68 68 16,6 15,0 25 e , idem , —800 23 45 68 68 14,3 17,5 Sur un terrain solide, uni et sans ressaut, le tir Ă  balles peut ĂȘtre employĂ© jusqu’à la distance de 650 mĂštres. — En faisant varier la hausse de chaque bouche Ă  feu depuis 0 jusqu’à 68 mill., on a constamment une portĂ©e totale de 750 mĂštres, au moyen des ricochets plus ou moins nombreux. Ainsi, une colonne peut ĂȘtre atteinte par le tir Ă  balles sur une profondeur Ă©gale Ă  750 mĂštres, moins la distance de la tĂȘte de la colonne Ă  la batterie. — A 700 mĂštres quelques balles ont percĂ© des panneaux en sapin de 54 mill. d’épaisseur. — En gĂ©nĂ©ral, il convient de ne pas ouvrir le feu Ă  balles Ă  une distance plus grande que 400 Ă  500 mĂštres. — Le tir des obusiers, indĂ©pendamment du plus grand nombre dĂ©ballĂ©s qu’il projette, est plus ramassĂ© et plus meurtrier que celui des canons. Obusier de 12 e de montagne . Tir Ă  obus et Ă  balles ; charge de l’obusier 0, k 270. Hausses et quantitĂ©s dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but Ă  100" 200" 250" 300" 350" 400" 450“ 500" 550" 600" O O 3 mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. A obus. —700 2 3 7 il 16 20 25 30 37 50 A halles. 2 15 24 36 45 56 S = ÂŁ La portĂ©e totale dans le tir Ă  obus avec la hausse de 50 mill. s’étend jusqu’à 1,100 ou 1,200 mĂštres, par 3 ou 4 ricochets, en conservant assez de justesse pour atteindre des troupes. Le recul sans l’enrayure va souvent jusqu’à 11 mĂštres; avec l’enrayure il ne dĂ©passe pas ordinairement 4 mĂštres. Le nombre des balles par coup qui frappent un panneau de l, m 80 sur 25 mĂštres est 20 Ă  100 mĂštres; 11 Ă  200; 8 Ă  300; 7 Ă  400.. Les balles traversent encore Ă  400 mĂštres un panneau en sapin de 27 mill. d’épaisseur. Mais le tir n’est efficace que jusqu’à 250 mĂštres. Les obus de 12 e Ă  balles Shrapnel peuvent ĂȘtre tirĂ©s Ă  peu prĂšs avec les mĂȘmes hausses que les obus ordinaires ; ils doivent Ă©clater de 5 Ă  8 mĂštres avant de parvenir au but. Le nombre des balles ou Ă©clats qui frappent un panneau de 40 mĂštres sur 2, n '50 de hauteur est environ 34 Ă  500 mĂštres; 30 Ă  600; 13 Ă  700. — L’effet meurtrier s’étend jusqu’à Ă  900 mĂštres. 412 CHAPJTKE XV. TABLES DE Tilt ET NOTES, ETC. BATTERIES UE SIEGE ET IE PLACE. Tir de plein-fouet. La charge dans une gargousse. — Boulet roulant, avec 2 bouchons de foin, 1 sur la poudre, 1 sur le boulet, du poids de 0,M30 Ă  0, k 2G0 pour 24, de 0,M10 Ă  0, v 220 pour 16 , et de 0, k 145 pour 12, de place. — Obus retenu par 4 Ă©ciisses. Les nombres prĂ©cĂ©dĂ©s du signe - indiquent les quantitĂ©s dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but. BATTERIES DE SIEGE. Canon de 24. — de 10. — de 12 de place. Obusier de 22 e ....- — de 16 e . BATTERIES DE PLACE. Canon de 24. — de 16. — de 12 de place. — de 8 idem s . . . Obusier de 22 e ..... — de 16 e . Hausses et quantitĂ©s dont la ligne de mire Charges doit s'ahaisser au-dessous du but Ă  ‱s Ci O O 500ℱ 400” 300"’ 200 ,n k. mill. mill. mill. mil. mill. 4,000 - 2,200 - 3,700 - 4,200 - 4,100 - 3,200 3,000 - 400 - 2,300 - 3,300 - 3,500 - 3,000 2,6G6 - 1,500 - 2,900 - 3,600 - 3,600 - 2,800 2,000 1 - 1,800 - 2,900 - 3,200 - 2,700 1 2,000 - 800 - 2,400 - 3,300 - 3,400 - 2,700 1,500 7 - 800 - 2,300 - 2,800 - 2,400 1 2,000 30 16 4 - 1,100 - 1,800 1,500 47 28 12 - 200 - 1,400 1,500 19 8 - 500 - - 2,300 i 1,250 28 16 4 - 1,000 - 1,700 j 2,500 9 -1,100 - 1,800 - 3,100 - 2,800 I 2,000 20 2 - 1,700 - 2,700 - 2,600 1 1,600 12 - 500 - - 2,800 - 2,G00 1,133 23 7 - 1,000 - 2,100 - 2,200 1,250 15 1 - 1,500 - 2,300 - 2,300 1,000 28 12 - 500 - 1,800 - 2,000 1,000 19 0 - 1,600 - 2,500 - 2,300 j 0,750 32 10 - 800 - 2,000 - 2,000 1,250 60 42 25 - - 200 1,000 111 88 65 42 21 1,000 35 22 10 - 400 - 1,300 0,750 54 38 21 8 - 400 Les hausses qui prĂ©cĂšdent doivent ĂȘtre mesurĂ©es perpendiculairement Ă  l’axe des bouches Ă  feu, Si on les mesure sur le prolongement de l’arĂšte du cul- de-lampe, il faut les multiplier par 1,064. Le nombre des coups portant sur 100 dans un carrĂ© de 1 mĂštre de cĂŽtĂ© Ă  600 mĂštres de distance, est environ de 7 pour le canon de 24, G pour le 16, 5 pour le 12, 4 pour l’obusier de 22 e , 5 pour celui de 16 e ; pour les distances plus petites il est Ă  peu prĂšs en raison inverse de ces distances. La dĂ©viation extrĂȘme Ă  600 mĂštres est de 4 mĂštres pour 24, 5 mĂštres pour 16, 5, m 50 pour 12, 4, m 20 pour obusier de 22 e , 3, m 50 pour obusier de 10 e . Ces dĂ©viations diminuent Ă  peu prĂšs comme les distances. La relation entre les hausses et les ordonnĂ©es de la trajectoire ou quantitĂ©s dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but, est N = — — H , hausse; , quantitĂ© dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but; />, distance du but Ă  la bouche de la piĂšce; Z, longueur de la bouche Ă  feu comprise entre le derriĂšre de la plate-bande de culasse et le plus grand rendement du bourlet. / /T BATTERIES DE SIEGE ET DE PLACE. 413 Les bouches Ă  feu sur affĂ»ts de siĂšge ou sur affĂ»ts de place peuvent tirer 12 coups par heure. Le recul le plus fort sur plates-formes de siĂšge n’excĂšde pas 2 mĂštres pour les canons Ă  la charge de 7 ; 3, m l0 pour l’obusier de 22 e , Ă  la charge de 2 hil. ; 3,"60 pour l’obusier de 10 e , Ă  la charge de l, k 50. Hauteurs de la vis de pointage 1 Ă  partir BATTERIES DE SIEGE. Can de 10 . de 10 e BATTERIES DE PLACE. Canon de 24. — de 10 . — de 12 de place. — de 8 idem . Obusier de 22 e . — de 1 G C . Charges de celle du but-en-blanc aux distances de 000" 500"' 400“ 300" 200" k. mill. mill. mil. mill. mill. 4,000 5 o 14 19 25 3,000 1 0 11 17 22 2,000 4 8 12 17 21 2,000 0 5 9 15 19 2,000 2 7 11 14 18 1,500 - 2 2 7 11 17 2,000 - 12 - 0 1 2 5 1,500 - 18 - 11 - 4 1 4 1,500 - 9 - 3 1 5 10 1,250 - 13 - 7 - 1 3 7 2,500 - 3 3 7 15 20 2,000 - 8 - 1 0 13 18 1,000 - 5 2 7 14 18 1,133 - 10 - 3 4 11 16 1,250 - 6 0 5 9 16 1,000 - 11 - 4 2 8 15 1,250 - 8 0 5 10 14 0,750 - 13 - 4 2 8 12 1,250 - 24 - 16 - 10 - 4 1 1,000 - 44 - 35 - 26 - 16 - 8 1,000 - 16 - 10 - 4 1 0 0,750 - 21 - 15 - 9 - 3 2 Les hauteurs de la vis de pointage sont liĂ©es aux hausses, et aux ordonnĂ©es de la trajectoire ou quantitĂ©s dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous , . ... 1 H l l Q du but, par les relations h . hausse; Q , ordonnĂ©e; L, longueur comprise entre le derriĂšre de la plate-bande de culasse et le plus grand rendement du bourlet; /, longueur entre le derriĂšre de la plate-bande de culasse et l’axe des tourillons; V , distance du but Ă  la bouche de la piĂšce. On a proposĂ© de placer une masse de mire sur le bourlet des bouches Ă  feu ; ou obtiendrait les hausses de ce systĂšme par la formule f? — A - h //; A Ă©tant l’augmentation du rayon du bourlet, H la hausse du systĂšme actuel, positive ou nĂ©gative; on aurait Ă©galement H' = A - 4- . Les circonstances peuvent obliger Ă  tirer une bouche Ă  feu dont le bourlet ou la culasse aurait Ă©prouvĂ© une dĂ©pression au point culminant; on y remĂ©dierait en retranchant de la hausse la dĂ©pression du bourlet et en ajoutant celle de la culasse. 1 Marquer sur une baguette la distance du dessous de la manivelle de la vis de pointage au plan supĂ©rieur de son Ă©crou , lorsque la piĂšce est pointĂ©e de but-en-blanc sur l’objet Ă  battre; ajouter ensuite ou retrancher la hauteur donnĂ©e par la table, suivant qu’elle est positive ou nĂ©gative. — Couper la baguette Ă  la longueur convenable dĂšs que le tir est assurĂ©. — A dĂ©faut de vis de pointage, opĂ©rer sur des points de repĂšre marquĂ©s sur la plate-bande de culasse et sur la flĂšche. 414 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. O O O © SO00 "sj* CO CO O O O O O CO b-» O S h. es vj daoiNN CO CS ©S CS t- n *‱ i i ,o sgr s* DurĂ©e d trajet - © © - ^ CO s b» S* CS CS u kfl © © cs es cs b. © © b. © COb5 'Ă«o ** . *r © © © th th ^ es th " S* -H lO fi. A J SP CS M© © CS co 2800“ inill. 550 646 2600" ses © © **p es =© O es *?p ‱— w w w w \\ B io »o ^ 2400" s'vf © © © es cs es ‱2 00 © ‱f © m© b» \\ w Seovr^pcoco© a O O IN cs s es es u? co © © ‱= CS O0 © © ©> © \\ b* v w S co co co co es sf co 2000" scs »p oo oo es sr © sf ^ © -^ © ^ ?f -*- w th oo \\ S es co es es es co © [ 1800" s vo oo es u© es es es© = © vr co a © ' f wwĂźb* s S es es cs th-h co es es 1600" s © ^ ^ oo © © ©© S iO © b» “S 1 lO © U © TJ n T-t t-i th - rH es es es 1400” s©b»co©©T-t es es © th es es b. th es w © b. \s g TH TH TH TH TH CS THTH 1200" d©-»-'©co*NOON^CSCO00 cO N b O O oo l l l l L L O ffS © O 00 U*ON Vf W© M© i> *3aOOCSĂ»OOOCSSPCO t- CS CO CS CS CO 1111 OCOOOCOOOOOO OCOOOCOOOOOb» ©CO©©CO©©©0© ©©©©CO©©©©b» ©C©©©C0©*OO©CS vp" es*Vf cs'thW'-' O 4 * *. ĂŽh . S S a © 0 * ©* © * * A S Sa © © * Ü v 0 ns rs es es © MO es ‱ © © ”2 es es © m© es »*p © es es oo © © © © © © © © HS HS H© © © © T 5 HS © © © © © © 1 Al Al Al ns © © HS H "3 T 3 © HS H> g 3 © 3 1 1 i 3 1 1 1 Ă« 1 1 1 1 -a O 1 OU O II U" w ĂŽ VT Vf 'T T II CO ' H VT o x » vto mu h w _ s ij m co n ici i' - c \f o o g-tsweSM — - m- mmMco- - isofo ci r-> o oc Ci co uo O O O cv> CMOCC^lflO Ci-"© O — oi^i o Cv c.o ce ce ?© o »o o ci © xn ce oc n v** \\ ‱— vr'O sm Ol-M l>cr> t > O -'TCO O li O VT g - - es - - ivCĂźOO — ro O xn © f© i© ce vt © VT 5 N T t>Vf M © tvs xrt Ci O t^CO 05 - - CO 00 ©CO -OW © 1© © 00 CO CO © CO CC - *o o e ce oc vnn oc vrco m o no o m m vr"o i- ‱'TCO f© O !>.!‹© Vf © CO ©O Vh O © ~© vr.*© xn r© e© vr - m co ‱'©‹oo -Vr©00OM_ © CO o© VT 00 vrvrvr'TxO vT v ©* v ©xn *© VT."© X© vr Les anciennes bouches Ă  feu de cĂŽte peuvent avoir des formes inexactes ; Ă©valuer la diffĂ©rence de hausse qui rĂ©sulte de cette Tl II DES BOUCHES A. FEU 'a Ă© ‱;-» =3 ^ 'H, V fl _ ° * 4 ©j fl 3 fi W —— S - 03 im V "F* W. C ‱£ .H ^ c s - a a» — -o S -c3 ‱~ l Cu V C e C v S ^ ; U o -o rt - ^ c *- te ~ Ô 3 -l> » kj 'D t- U Or© 3 ~ C ‱- ttj 3 ÇT- »4> I Ăź ^ 'S fl ^ fl -J2 c- ‱S c» ~ 43 fl fi -O -fl 4> .S 'fl C - 03 > P. fl "fl C rf -r C -fl y o u 3 2 O u v o ℱ 5 — o fi. O DE LA MARINE. 427 y 'fl 1= O —‱O ei m » u n o -‱ H oi-T II y u OD 1 1 fl a s O O — O vF .-fl o » xn n st m » U © Il . 1 * fl 03 Ô O 30 ©4 a vr co rfl t'» u u n u s ~ * © o © Il © H VF d Ô O VF ©4 -fl r- O vf — VF© CO 11 H O II S " “ " ^ © O - © 0© tvC© AA © u O O ©4 ©4 -fl on © © vr A mifl n n iv n a ĂŻ r r ; O - © O N VF O OO a 3 fl Ô O t O -inin ci fl»Q-Ci-Oll © VF os © l> © V© J> N V / s O \i a O O ©© © » fl © CV3Q © © ©3 II a 0 Art AO © © © © t- s O O VF — o t'sin o vFxn rfl vrm © vf© iv © a VT© O vrm s—vrt P 3 ĂŽ -fl © 0© © © f. 01 - ©Ci© © -ffl ©4 a . . 1 . © CO vr - how S ~ ~ " ** ” " © l-v© ST S ÂŁ © rfl iv©v> r>© ©r> gOSOSOICsO- AO rt Art oo Charges O AO O Art O © © . o rv>n t'U-, in o -* in o© te oToo oT O O © 0 0 Art O © ©s^sToo 'p. W ĂŽ A3 ! , 1 pleins .. 1 creux .j creux . s a ’Z 5 P. % ÜD C 60 Yoy. p. 413 l’emploi de cette table et la relation des hauteurs de vis avec les hausses. balles des canons de la marine. 4-2 8 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. Dispersion Ăźles balles O CI OO 3 O M 00 O Cl CI X - r ^, C0 . OÆN»C 5 © Les dĂ©viations sont analogues Ă  celles du mortier de 32 e en bronze. RELATIONS ENTRE LES CHARGES, LES VITESSES, ETC. 429 RELATION S ENTRE LES CHARGES, LES VITESSES, ne. Charges de poudre et vitesses initiales correspondantes. Ecole de Toulouse, 1833. Poudre de 230 mĂštres. — Boulet roulant. Cauons de Obusiers de 24 10 . 12 de pl. 32 16 k. II. k tu k. m. k. m. k. ni. 0,000 49 0,040 45 0,030 4 3 0,040 16 0,030 30 0,120 76 0,080 70 0,000 67 0,080 31 0,060 52 0,180 99 0,120 96 0,090 88 0,120 42 0,090 67 0,240 118 0,160 112 0,120 109 52 0,120 82 0,300 130 0,200 132 0,150 127 0,200 01 0,150 96 0,300 154 0,240 148 0,180 147 0,240 72 0,180 108 0,420 168 162 0,210 165 0,280 81 118 0,480 181 0,320 175 0,240 180 0,320 88 0,240 129 0,540 195 0,300 189 0,270 193 0,300 97 0,270 139 0,000 207 0,400 202 0,300 207 0,400 105 0,300 148 0,720 229 0,480 226 0,360 231 0,480 120 0,360 166 0,840 249 0,560 247 0,420 253 0,560 135 0,420 181 0,960 270 0,040 265 0,480 274 0,600 142 0,450 187 1,080 288 0,720 280 0,540 294 154 0,510 201 1,200 306 0,800 297 0,600 309 0,760 108 0,570 214 1,320 322 0,880 310 0,060 324 0,840 180 227 1,440 337 0,960 324 0,720 339 0,920 192 0,090 237 1,500 352 1,040 330 0,780 354 1,000 202 0,750 247 1,080 364 1,120 348 300 1,080 214 0,810 256 1,800 378 1,200 358 0,900 378 1,160 225 0,870 265 1,020 391 1,280 369 0,900 387 1,280 240 277 2,040 403 378 397 1,300 247 1,020 285 2,160 414 1,440 388 1,080 405 1,440 255 1,080 291 2,280 424 1,520 399 414 1,560 265 1,170 301 2,400 435 1,600 406 1,200 421 1,080 273 1,260 310 2,520 444 1,080 415 1,260 430 1,800 280 1,350 318 2,040 454 424 1,320 438 1,920 285 1,440 325 408 1,920 439 1,440 451 2,000 286 1,500 328 3,000 477 2,000 447 1,500 457 3,240 492 2,160 459 1,020 466 3,480 502 2,320 471 477 3,720 510 2,480 483 484 3,900 517 2,640 492 1,980 490 4,200 525 2,800 501 2,100 496 529 2,960 510 502 4,800 535 3,200 522 2,400 511 5,100 541 3,440 531 517 540 3,680 538 2,760 522 548 4,000 544 528 430 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. Vitesses initiales correspondant Ă  l'Ă©vasement de l’àme ou au vent du boulet pour les piĂšces de campagne aux charges du '/ 3 du poids du boulet, avec une poudre du 234 mĂštres Lombard. Vent Canons de Vent Canons de du 1 - du boulet. 12 . 8. boulet. 12 . 8. mill. m m. mill. m. m. 0,0 546 551 4,0 416 403 2,3 469 462 4,2 411 397 2,5 462 455 4,4 405 391 2,7 457 449 4,5 400 384 2,9 451 442 4,7 394 379 3,1 445 435 4,9 389 373 3,2 439 428 5,1 384 367 3,4 433 422 5,3 379 361 3,6 428 416 5,4 374 355 3,8 422 409 5,6 369 342 Les vitesses initiales , portĂ©es dans les deux tables prĂ©cĂ©dentes, sont relatives au tir horizontal. La vitesse initiale varie avec l’angle de tir. Lorsque la piĂšce est pointĂ©e au- dessus de l’horizon, d’une part le projectile pĂšse davantage sur la charge, d’autre part il rĂ©sulte de cet accroissement de pression que le fluide se dĂ©veloppe en plus grande quantitĂ© avant le dĂ©placement du projectile. L’augmentation de vitesse, produite par la seconde cause, surpasse en gĂ©nĂ©ral la diminution due Ă  la premiĂšre. Mais les variations de la vitesse ne deviennent sensibles que pour des diffĂ©rences assez grandes dans les angles de projection. Voir les tables suivantes. Charges et vitesses initiales correspondantes, sous diffĂ©rents angles de tir. ExpĂ©riences de GĂąvres, 1841. Poudre de 237 mĂštres. — Boulet plein, roulant. Canons en fer coulĂ© longs et courts de 30. 24. 18. Ohusier en fer coulĂ© de 22 e { obus ensabotĂ© Charg. 0 ° 5 ° 10 “ k. m. ru. m. ioo 420 433 4 q 8 3,67 4 o 2 4 io 455 a >94 374 Î87 444 2,45 36 o 3 7 a 43 1 Charg. 0 ° 5 ° 10 ° k. m. m. ru. 3 ; 9 2 4 ĂŻ 8 5 oo 56 7 2 ,p 4 4°9 470 469 s ,55 3 t 5 447 56 o > 9 6 372 417 524 0 ° 439 418 4o2 375 10 ° Charg. 0° 5° k. m. m. 4^00 362 3gs 3,5o 358 3?5 3,oo 35o 3Ü2 2,5o 335 s 2,00 3 1 8 » RELATIONS ENTRE I,1S CHARGES, LES VITESSES, ETC, 431 Vitesses initiales des mortiers Lombard. Angle de 4a°. Mortiers de 32 Vitesses. c PortĂ©es. T Vitesses. r c PortĂ©es- 2 Vitesses. >. c ' PortĂ©es. m. m. m. m. m. m. 272 3 7 8q 207 2678 1 34 1206 i3q 3a6i *85 2 3 06 111 11 o5 21 2 2812 166 197 e 108 9 3 4 190 242*3 '4o .688 97 778 2075 i3, i4*5 86 64 , .53 1772 I 20 n 80 76 5 iG i3j >497 1 06 9/6 06 4o5 122 ,,45 94 7 3o8 in 1027 8a Gl8 9*’ 826 70 /70 4 t>4n 72 4s 3 Angles de mire naturels et BOUCHES A FEU EN BRONZE. Canon de 24. — de 16. — de 12 de place. — de j a de campagne. — de 8 de campagne. Ohusier de 22 c . — de 16 e . — de i 5 c . — de 12 e . BOUCHES A FEU EN FER COULÉ. Canon de 36 - de 3 o long.. - de 3 o court. - de 24 long.. - de 24 court. - de 18 long.. - de 18 court. - de 12 long . _ de 12 court. Canon-obusier de 22 e . — de 3 o . * Avec projectile creux. — ** Avec projectile plein. portĂ©es de but-en-blanc. mire PortĂ©es moyennes de but-en-blanc. naturels. Charges. PortĂ©es. 0 11 fc. m. 1 .5 48 4000 3000 700 63o 2,606 670 2,000 600 2000 64» 1,5ĂŒO 527 - f>9 2 1 2,000 554 = 59 4G 1,333 5 l 2 2000 375 1,5o© 315 i5oo 434 260 1,000 36o o,5oo 243 = 3o s 0,27U 195 1 34 1; 6,000 4,5oo 760 670 5,ooo 800 . 34 ' 3, 7 5o 735 840* 5000 920 1 5- " 3,760 85o 960* 1 3o h 4,000 745 3,ooo 65o 49 48 4,000 3,000 860 760 1 31 37 3,ooo 2,260 73 o 080 3,000 85o 3 2,260 800 i 26 35 2,000 i,5oo 735 63 0 . 2,000 8 0 5 - i,5oo 7o5 r 3o 3,6oo 2,000 5h2 4/8 2,000 4*o * 1 10 ,5 2,000 56o I,5oo 420 Les portĂ©es sont les moyennes entre celles qu’on obtient dans les diverses circonstances du service. Avec des bouches Ă  feu neuves et de la poudre de 230 mĂštres, la portĂ©e de but-en-blanc du canon de 24 en bronze, chargĂ© au 3 , est de 808 mĂštres; celle du canon de 16, de 688 . CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. 13-2 Cor respondance entre les angles de tir, les hausses et les hauteurs de vis de pointage Ă  partir de celle du but-en-blanc 1. Hausses. DegrĂ©s. Canons de siĂšge et de place. Canons de campagne. Oh usiers en bronze. ' 24. 10 . 12 . 8. ' 12. 8. 1 > 2 C . 10 e . 15 e . 12 e .' mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. i -14 -7 -5 -3 1 0,5 3 3 3 8 2 42 48 45 43 37 32 20 30 33 23 3 08 103 95 89 73 03 49 09 03 38 4 154 158 145 135 109 94 72 102 03 53 5 210 214 190 181 140 125 05 135 123 08 6 206 270 247 227 183 150 118 108 153 83 7 322 320 298 273 220 187 141 201 183 98 8 378 382 350 320 257 219 104 234 213 113 y 435 439 402 367 294 251 187 207 243 128 lo 404 490 455 414 331 283 211 301 274 143 U 552 553 508 461 309 315 235 335 305 159 12 010 011 501 509 407 348 259 309 330 175 13 008 009 614 557 445 381 283 403 307 191 14 727 728 608 005 483 414 307 438 300 207 15 787 788 722 654 521 447 331 474 431 223 Angle * 0,°82 0,°59 0,“89 - 1,-40 -5 Rapport ** 0,40 0,41 0,41 0,41 0,42 0,42 0,40 0,40 0,45 0,50 Canons en fer coulĂ© de la marine Oh usier 36. 30 30 24 24 18 18 12 12 ' coulĂ© long. court. long. court. long. co urt. long. court. de 22 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 1 -28 -27 -40 -24 -35 -21 -33 -18 -25 -20 2 21 20 3 22 7 23 7 23 12 22 3 09 67 46 68 50 00 46 03 48 64 4 118 114 89 114 92 109 86 104 85 108 5 167 161 132 161 134 153 127 145 122 151 0 215 209 176 208 177 197 167 186 100 193 7 265 257 219 254 219 241 207 228 197 237 8 315 304 263 301 260 280 247 270 235 281 9 363 352 307 348 306 328 288 311 273 327 10 413 400 351 390 349 372 329 352 310 370 11 404 449 396 443 392 417 370 395 347 415 12 514 499 441 490 436 463 411 438 385 461 13 505 548 486 540 481 509 453 480 427 50'9 1 3,75 11,46 g,6 8,5g 6,87 6,22 5,73 HAUSSES POUR CANOKS mill. mill. mil. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. de *4 . 3ao 215 160 127 107 9 a 80 7* 64 58 53 de iG. 211 58 122 io5 9° 79 70 6l 5, 52 de i a de place. 2qo ig3 ,/,5 i dans laquelle h est la ligne de moindre rĂ©sistance, exprimĂ©e en mĂštres, m la quantitĂ© de poudre MINES. 443 par mĂštre cube de l’entonnoir Ă  produire, le volume de cette excavation Ă©tant calculĂ© dans l’hypothĂšse que sa figure est celle qui a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment indiquĂ©e. — Le tableau suivant donne les valeurs de m pour diffĂ©rents milieux. Terre commune. Sable fort.* ‱ . . Grosse terre, mĂȘlĂ©e de sable et de gravier terre ordinaire des mineurs. Sable humide. Terre mĂȘlĂ©e de petites pierres... Argile mĂȘlĂ©e de tuf. Terre grasse mĂȘlĂ©e de cailloux. Roc. Maçonnerie humide et mauvaise.. — mĂ©diocre. — nouvelle, trĂšs-bonne. -. — vieille, idem .. . . — romaine. Poids du dĂ©cim. cube. Valeur de m. V. V. 1,304 0,892 1,770 0,991 1,856 0,793 1,882 1,040 1,899 1,114 1,985 1,226 2,285 1,338 2,285 1,783 1,024 1,381 s ‱ 1,783 c 1,982 ĂŻ 2,313 Chargement, mise du feu. On met la charge dans une boĂźte cubique en bois, goudronnĂ©e s'il est possible. — 20 Vil. de poudre remplissent un cube de 280 mill. de cĂŽtĂ©. Bourrage. Il est nĂ©cessaire, surtout avec les fourneaux ordinaires, pour que l’effet soit produit dans la direction voulue. En terre rapportĂ©e, il faut qu’il ait deux fois la longueur de la ligne de moindre rĂ©sistance j on peut rĂ©duire cette longueur au moyen de piĂšces de bois disposĂ©es en arcs-boutants et Ă©trĂ©- sillons, ou en surchargeant le fourneau; on peut mĂȘme supprimer le bourrage en doublant la charge. On met ordinairement le feu au moyen du saucisson et du moine ou de la planchette. Saucisson , boudin en toile, rempli de poudre, dont le diamĂštre est d’environ 20 mill. 9 fixĂ© par un bout au centre de la charge, et traversant le bourrage au moyen d’un auget dans lequel il est contenu; l’autre bout sortant dans la galerie. La toile doit ĂȘtre grosse et serrĂ©e, la couture faite avec soin. Le mĂštre courant de saucisson contient 0, k 3S de poudre. Moine. On Ă©tend le bout du saucisson sur une feuille de papier, et on rĂ©pand dessus du pulvĂ©rin sec et bien Ă©crasĂ©, que l’on recouvre d’une autre feuille, retenue aux quatre coins par de la terre sĂšche ou des cailloux ; on passe Ă  travers cette deuxiĂšme feuille une pyramide d’amadou le moine , dont la base plonge dans le pulvĂ©rin et dont le sommet est en saillie en dehors du papier. On met le feu Ă  ce sommet avec un autre morceau d’amadou de mĂȘme dimension, qu’on nomme tĂ©moin , et que l’on emporte pour juger de l’instant oĂč le feu saucisson. On donne au moine environ 40 mill. de hauteur ; il est partagĂ© par la feuille de papier en deux parties Ă©gales. Le tĂ©moin brĂ»le ordinairement un peu plus vite que le moine. 444 CHAPITRE XV. TABLbS DE TIR ET NOTES, ETC. Planchette. Elle remplace le moine, qui est sujet Ă  s’éteindre par l’humiditĂ© et le dĂ©faut d’air. BoĂźte sans fond ni couvercle, dont une face est traversĂ©e par un tiroir ou planchette glissant librement dans des rainures faites intĂ©rieurement sur les faces latĂ©rales. La boĂźte se pose sur le bout du saucisson ; on met sur la planchette une mĂšche allumĂ©e, et pour donner le feu de loin, on tire une ficelle attachĂ©e Ă  la planchette. La fumĂ©e qui se rĂ©pand et qui sĂ©journe dans les galeries incommode beaucoup. Il faut avoir soin de boucher l’ouverture des augels aussitĂŽt que les fourneaux ont jouĂ©. — On peut Ă©viter la fumĂ©e du saucisson et de l’amorce au moyen de la souris. C’est une petite chaĂźnette sur laquelle est enroulĂ©e de la mĂšche dĂ©cordĂ©e} une ficelle bien souple est attachĂ©e Ă  chaque bout } l’auget est formĂ© de deux branches, rĂ©unies Ă  la hauteur des poudres par une partie circulaire l’une des ficelles est Ă©tendue dans l’auget, et sort de l’une des branches; l’autre reste avec la chaĂźnette en dehors de l’autre branche en tirant la premiĂšre, on fait arriver la souris sur la poudre du fourneau , et on y met le feu. On compassĂ© les feux Ă  partir d’un foyer commun, pour faire jouer plusieurs fourneaux en mĂȘme temps. — La souris peut porter le feu Ă  ce foyer ; mais il faut des saucissons pour aller du foyer aux fourneaux. Leurs longueurs doivent ĂȘtre Ă©gales on coude ceux qui ont moins d’espace Ă  parcourir, et chaque coude est comptĂ© pour 0, m 08 de longueur, parce que le feu s’y ralentit- Fougasses. La fougasse ordinaire s’établit au fond d’un puits comblĂ© de terre damĂ©e. La fougasse Ă  lombes PI. 41 consiste dans la rĂ©union de plusieurs bombes enterrĂ©es qui Ă©clatent, soit avant d’ĂȘtre projetĂ©es, soit en arrivant Ă  la surface du terrain. — Les bombes sont disposĂ©es dans la partie supĂ©rieure d’une caisse en bois, divisĂ©e en deux cases par un plateau horizontal; les fusĂ©es tournĂ©es vers le bas dĂ©bordent ce plateau. La case infĂ©rieure ne contient que le saucisson , si les bombes doivent Ă©clater sur place; dans le cas contraire on y met la poudre nĂ©cessaire pour faire l’entonnoir. — Les bombes de 22 e , 27 e , 32 e , chargĂ©es pleines, font un entonnoir Ă  la profondeur de l, m 16, 1,ℱ6G , 2 mĂštres. Les fougasses ordinaires ou Ă  bombes sont de peu d’effet au delĂ  de leur entonnoir, ce qui exige qu’on les fasse jouer Ă  un instant prĂ©cis, et rend leur emploi peu redoutable. La fougasse pierrier PI. 41, d’un plus grand effet, consiste en un entonnoir conique, dont l’axe est inclinĂ© de 45° Ă  l’horizon, dont l’orifice, de forme elliptique, a 6 mĂštres environ de longueur, et qui pĂ©nĂštre en terre de l, ,n 80. Au fond on met une boĂźte goudronnĂ©e , remplie de 25 kil. de poudre; on la recouvre d’un plateau en bois de 1 mĂštre carrĂ© et de 100 mill. d’épaisseur, placĂ© perpendiculairement Ă  l’axe de l’entonnoir on peut sans inconvĂ©nient laisser un peu de vide entre la boĂźte et le plateau. On charge ce plateau de 3 mĂštres cubes de cailloux ou 4 mĂštres cubes de briques, disposĂ©s Ă©galement autour de l’axe de l’entonnoir, dont le surplus reste vide; on a soin de garnir la paroi supĂ©rieure de l’entonnoir d’un gazonnement ou de terres fortement damĂ©es. — Douze mineurs font MINES* 445 cette fougasse en 3 heures. — Son explosion couvre de pierres un carrĂ© de 55 mĂštres de cotĂ© environ. Destruction des murs, bĂątiments, etc. PI. 41. Murs terrassĂ©s. On perce le revĂȘtement par diffĂ©rents rameaux de mine aux ~ de son Ă©paisseur. — S’il y a des contre-forts, on le perce au milieu de chaque intervalle, et au moyen de rameaux on Ă©tablit un fourneau dans le milieu de chaque contre-fort Ă  sa jonction avec le revĂȘtement. — Quand on veut en mĂȘme temps faire Ă©bouler une grande quantitĂ© de terres, on pousse dans ces terres d’autres rameaux plus longs que les premiers. — La charge de poudre dans les contre-forts est de 100 kil. pour 2, m 50 Ă  3 mĂštres d’épaisseur de mur, et de 450 kil. dans Les terres. ~ On bourre avec soin et on compassĂ© les feux. — Lorsque le fossĂ© est plein d’eau, on ouvre sur le terre-plein du rempart et dans les intervalles des contre-forts, des puits que l’on descend jusqu’au niveau du fond du fossĂ©; on construit ensuite les rameaux nĂ©cessaires. On porte le feu par des saucissons qui montent le long des puits. Magasins Ă  poudre et bĂątiments voĂ»tĂ©s. On Ă©tablit au milieu de l’épaisseur des pieds-droits et des pignons une suite de fourneaux , dont les rayons d’action se croisent un peu et qui jouent ensemble. Si l’on est pressĂ© par le temps, on dispose un tas de poudre sur le sol du bĂątiment, et on barricade les portes, les croisĂ©es. Pour dĂ©terminer la quantitĂ© de poudre, on calcule la charge totale des fourneaux isolĂ©s, qui seraient nĂ©cessaires pour renverser la maçonnerie des pieds-droits et des pignons, et on l’augmente de moitiĂ© pour remplacer le bourrage 600 Ă  800 kil. dĂ©truisent complĂštement un magasin Ă  poudre de 10 mĂštres de large sur 25 Ă  30 mĂštres de long. BĂątiments non voĂ»tĂ©s. On les dĂ©truit facilement au moyen de barils ou de tas de poudre, disposĂ©s dans les caves ou les piĂšces du rez-de-chaussĂ©e; on ferme toutes les ouvertures et on laisse subsister le plancher du premier Ă©tage; on commence le feu par un bout, afin de juger, parles premiers effets, s’il faut changer la quantitĂ© de poudre. Un mur de 0,“'60 Ă  0, m 90 d’épaisseur, non terrassĂ©, est renversĂ© par l’explosion de un ou deux barils de poudre juxta-posĂ©s; on augmente de beaucoup l’effet en contre-buttant les barils avec des sacs Ă  terre. Un sac de 30 kil. de poudre ainsi contre-buttĂ©, suffit pour briser une porte trĂšs-solide. Ponts. Dans une pile de 1,*"30 Ă  1, m 60 depaisseur, Ă©tablir 2 fourneaux de 50 Ă  60 kil. , bien bourrĂ©s et qu’on fait jouer simultanĂ©ment ; si la pile a 2, m 50 Ă  3, m 00 d’épaisseur, il convient d’établir dans son milieu et parallĂšlement Ă  ses flancs , deux petits rameaux avec un fourneau de 150 Ă  200 kil. au bout de chaque rameau. — Si l’on est pressĂ© , on ouvre au milieu d’une arche une tranchĂ©e en croix, dont les branches, de 3 mĂštres environ de longueur, sont creusĂ©es jusqu’à l’extrados de la voĂ»te; on met dans chaque branche 75 kil. de poudre bien bourrĂ©e pour une Ă©paisseur de 1 mĂštre Ă  la clef; on donne le feu du centre avec le moine. — On rĂ©ussit aussi sĂ»rement, en suspendant sous la voĂ»te quelques barils de poudre qu’on allume simultanĂ©ment; un seul baril suffit pour une arche en charpente. 446 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. Palissades. Un homme creuse contre les pieux un trou de 0, m 50 de profondeur, y place un sac Ă  terre contenant 10 kil. de poudre, et auquel est attachĂ©e une lance a feu. Il bourre avec les pieds, met le feu et se retire. — Si on ne peut pas creuser, on met 20 kil. de poudre et on contre-butte avec quelques sacs pleins de terre. — On renverse ainsi 4 Ă  5 palissades ordinaires. Faire sauter des parties de roc. On fore dans le roc un trou de 0, m 30 Ă  0, n, 40 de profondeur et 0, m 032 Ă  0, m 034 de diamĂštre, avec des fleurets a ciseau , qu’on tourne d’une main, en frappant de l’autre avec un maillet en fer, ou bien avec des aiguilles ou barres Ă  mines , acĂ©rĂ©es et tranchantes Ă  leur extrĂ©mitĂ©, qu’on soulĂšve et qu’on fait retomber avec force dans l’ouverture commencĂ©e au ciseau. — On charge de 0,*06 Ă  0,^09 de poudre de mine ou de guerre, on bourre avec de l’argile sĂšche, qu’on refoule avec un refouloir eu bois et un maillet. — Avant le bourrage on place le long de la paroi du trou une Ă©pinglette en cuivre de 2 mill. de diamĂštre, qui, retirĂ©e ensuite, forme une lumiĂšre dans laquelle on introduit la poudre d’amorce ou une baguette combustible frottĂ©e avec une pĂąte de poudre. — Au besoin on pourrait employer un chalumeau de paille rempli de poudre, et remplir le trou avec du sable fin, qui tiendrait lieu de bourrage. On peut faire usage d’un mĂ©lange de parties Ă©gales de poudre de mine et de sciure bien sĂšche de bois d’orme ou de hĂȘtre, qu’on verse dans un trou de 1 mĂštre de profondeur jusqu’au tiers ou au quart de sa hauteur. Pour pĂ©tarder sous Veau , on introduit dans le trou un cylindre en fer-blanc de mĂȘme calibre, rempli de poudre et surmontĂ© d’un tube Ă©troit, Ă  l’extrĂ©mitĂ© duquel se placent l’amorce et le moine ou la fusĂ©e. PĂ©tard. Le pĂ©tard est en bronze Ă  canon, en forme de cloche ; hauteur intĂ©rieure 195 mill., extĂ©rieure 217; diamĂštre Ă  la base, extĂ©rieur 258 mill., intĂ©rieur 230. Le sommet est percĂ© d’un trou taraudĂ© pour recevoir un porte-feu , grain de lumiĂšre en cuivre rouge, terminĂ© par un carrĂ© qui sert Ă  le visser dans l’Ɠil du pĂ©tard au moyen d’une clef. — 4 oreilles , percĂ©es chacune d’un trou de boulon, permettent de fixer sur son plateau le pĂ©tard dont la bouche, en saillie de 9 mill. sur le dessous des oreilles , est logĂ©e dans une rainure circulaire pratiquĂ©e dans le dessus du plateau. Le pĂ©tard seul pĂšse 20 kil.; il contient 4,^50 de poudre. Voy. pages 79 et 179 pour la monture et le chargement. Le pĂ©tard chargĂ© s’accroche Ă  l’objet que l’on veut dĂ©truire au moyen d’un tire-fond ou d’un clou. Une bombe, un baril ou un sac de poudre remplacent le pĂ©tard avec avantage. 449 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. SOMMAIRE. f? i Nomenclature, dimensions principales, prix Bateau. — Ponton —Nacelle. 450 , AgrĂšs et engins. — Équipage de pont de rĂ©serve avec les poids. 459 Chargement des voilures. 462 Outils d’ouvriers en bois et objets nĂ©cessaires Ă  une demi-compagnie de pontonniers. — Chargement des caisses. 465 , Ordre de marche des Equipage de pont d'avant-garde et de division avec les poids. 466 Chargement des voitures. 467 Outils, approvisionnements et rechanges. —Chargementdes caisses. 468 Embarquement, navigation, passage des troupes . 469 ManƓuvres de force DĂ©charger un bateau ou un ponton de dessus son haquet et le lancer Ă  l’eau. — Sortir de l’eau le bateau ou le ponton et changer le haquet. 471 Lancer Ă  l’eau les bateaux du commerce et les retirer. 473 Charger des arbres sur des voitures; embarquer des arbres ou des canons . 473 Manoeuvres du palan, — du cabestan, — du vindas. 473 Remettre Ă  flot un bateau Ă©chouĂ© ou coulĂ©. 474 RepĂȘcher une RepĂȘcher un canon. 476 Mouiller un panier d’ancrage ou un autre corps perdu. 477 Remplacer un corps de support.. ‱ 477 Planter des piquets avec le mouton Ă  bras, — des pilots avec la son- » Arracher des pieux. 479 Points d’amarrage . 479 Mouiller et lever les ancres . 480 Reconnaissance des points de passage . 481 Ponts de bateaux d’équipage . 482 Objets nĂ©cessaires et donnĂ©es relatives a la construction des ponts. 483 Construction d’un pont par bateaux successifs.— Repliement. 484 Construction d’un pont par portiĂšres. — Repliement. 487 Construction d’un pont par parties. — Repliement. 489 Construction et repliement d’un pont par Ponts de pontons d'avant-garde .491 Ponts de bateaux du commerce .493 Ponts de radeaux Force des radeaux d’arbres. — Construction des radeaux etdes ponts. 494 Pont de radeaux de Ponts de chevalets . 497 Ponts volants .498 Pont volant tirĂ© de l’équipage de Pont volant tirĂ© de l’cquipage d’a- TraiUe et bac .502 Ponts de pilotis . 502 Ponts de cordages . 503 Ponts de gabions . 507 Estacades flottantes . 507 Chaloupe canonniĂšre .507 Conservation, rĂ©paration, destruction des ponts .508 NOMENCLATURE, DIMENSIONS PRINCIPALES, PRIX. Pour les poids, voyez les tableaux des Ă©quipages. Nota. Pour les haquets Ă  bateau et Ă  ponton , pour la maniĂšre d’engerher les bateaux, pontons, nacelles, poutrelles et madriers, et pour les indications relatives aux piĂšces en fer, voyez Chap. III. Les objets marquĂ©s r font partie de YĂ©quipage de rĂ©serve; ceux marquĂ©s a sont particuliers Ă  l’équipage d 'avant - garde ; ceux marquĂ©s ra appartiennent aux deux Ă©quipages; enfin, -ceux qui ne sont prĂ©cĂ©dĂ©s d’aucune marque ne font pas partie des Ă©quipages. 29 460 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. r Bateau de l'Ă©quipage de rĂ©serve Pi. 43. Parties. L 'avant-bec ou Yavant. — L 'arriĂšre-bec ou l’amĂšre. Ces deux* parties comprennent toute la portion du bateau dont le fond est relevĂ©. — Le corps du bateau , entre les deux becs. — Le fond. — Les cĂŽtĂ©s , bordages ou flancs ‱ celui de droite prend le nom de tribord ; celui de gauche le nom de bĂąbord. Longueur totale 9,430 mill., de l’avant 2,000, de l’arriĂšre 1,950, du corps 4,880. -— Hauteur non compris les semelles Ă  l’extrĂ©mitĂ© P. 23. — Le sabot , F. C. 4 - 2 petits pour la pointe , F. P. 26 pour les branches. — Longueur et diamĂštre Ă  la tĂȘte des grands 1,600 et 125 mill., des moyens 1,300 et 110 mill., des petits 1 mĂštre et 95 mill. — Prix grand 12 fr., moyen 10 fr., petit 8 fr. Les petits servent pour fixer les corps-morts; les moyens pour amarrer les amarres, traversiĂšres et cordages d’ancre de culĂ©es, et aussi pour les corps- morts, quand le terrain a peu de fermetĂ©; les grands pour amarrer les cin- quenelles. Ces derniers s’appellent aussi pieux et s’enfoncent avec le mouton Ă  bras. Les petits seuls font partie de l’équipage d’avant-garde. Pince en fer OU pied de biche. La pointe. — Le pied de biche , re- courbĂ© pour arracher les clameaux. 456 CHAPITRE XVI. POINTS MILITAIRES. l'/l Levier. Voyez page 113. /YĂŻ Masse. Voyez page 115. /‱ Dame. idem. c Rouleau. 2 mortaises .— 2 frettes. Long. mill.. diani. 171. r Porte-voix. En fer-blanc de 0, mill 5 depaisseur. — Le cĂŽne tronquĂ©. — L ’embouchoir. — Les anneaux , fil de laiton de 2 mill. Longueur 485 mill.; diamĂštre des ouvertures 40 et 135 mill. Avec ce porte-voix on se fait entendre distinctement sur terre, quand tout est tranquille, Ă  500 mĂštres; sur l’eau, pendant la manƓuvre, Ă  200 mĂštres. — Prix 2 f 50. r Poulie en bois. Diam. 320 mill., Ă© paiss. 58. La poulie orme. — 2 plaques carrĂ©es , T. 3, fixĂ©es par 4 rivets de 0 mill. EmployĂ©e pour supporter les cĂąbles des trailles et des bacs, pour les potences des ponts de cordages et comme petite roue de sonnette. — Prix 3 f 50. r Palan. Se compose de 2 moujles Ă©quipĂ©es avec un cordage. Chaque moufle comprend 5 plaques , T. 3. — 8 sĂ©parations de plaques bois dur. — 1 grande anse , F. P. 7,1 boulon , taraudage n.° 1,1 Ă©crou n.° 1 Ă  0 pans. — 1 anneau Ă  piton , F. Ji . pour le piton , sur la grande anse , — 1 petite anse , F. C 5, 1 boulon , taraudage n.° 4,1 Ă©crou n.° 4 Ă  6 pans. — 4 poulies , bronze ou F. coulĂ©, 1 nxe, taraudage n.° 3, et son Ă©crou n.° 3 Ă  6 pans. — Prix d’une moufle, 45 fr. Moufle de traille Pl. 62;. 1 chape , F. P. 22. — 1 grand rouleau ‱> bronze ou F. coulĂ©, son axe^ tige du boulon n.° 3 Æ, 1 Ă©crou n.° 3 Ă  6 pans. — 2 petits rouleaux , bronze ou F. coulĂ©, 2 axes^ tige du boulon n.° 4, 2 Ă©crous, n.° 4 Ă  6 pans. — 1 poulie , bronze ou F. coulĂ©, son axe, taraudage n.° 3, 1 Ă©crou n.° 3 Ă  6 pans. — Prix 25 fr. Cabestan. Bois chĂȘne. 2 flasques- — 2 Ă©pars. — 4 clavettes d’idem. — 1 treuil horizontal 2 renforts ou bouts Ă©quarris , 4 mortaises , 2 tourillons. Longueur du treuil 1,300 mil!., diamĂštre 220; l’axe du treuil Ă©levĂ© par les flasques de 200 mill. au-dessus du sol. Fer. 4 liens de flasques. — 4 frettes de treuil. — 8 clous rivĂ©s et 8 contre- rivures ‱ — Poids 130 kil. Yindas. Bois chĂȘne. 1 chĂąssis , formĂ© de 2 cĂŽtĂ©s , 2 Ă©pars , 4 clavettes , 1 semelle; dimensions intĂ©rieures du chĂąssis 1,400 mill. et 650; distance du centre du trou de la semelle Ă  l’épars de derriĂšre, 350. — 2 montants et 2 arcs-boutants , assemblĂ©s sur les cĂŽtĂ©s du chĂąssis. — 1 entretoise de collet de treuil , portĂ©e par les montants. — 2 clavettes. — 1 treuil vertical la tĂȘte Ă©quarrie , percĂ©e de 2 mortaises pour les leviers; le collet , reçu dans une Ă©chancrure demi-circulaire de l’entretoise; le corps , hauteur 650 mill., diamĂštre en haut 300, en bas 220; le tourillon reçu dans le trou de la semelle. — 2 leviers. — 1 rouleau , portĂ© par les cĂŽtĂ©s du chĂąssis en avant de l’épars de devant. Fer. 1 cravate demi-circulaire, retenant le collet du treuil dans l’échancrure de l’entretoise 1 cheville Ă  piton , 2 rosettes et 1 Ă©crou; 1 cheville Ă  tĂȘte plate , 2 rosettes , 1 Ă©crou } 1 clavette et sa chaĂźnette. — 2 frettes de montants. — 2 frettes de treuil. — 12 clous rivĂ©s , 12 contre-rivures. — 2 crampons , servant de sus-bandes aux tourillons du rouleau. — Poids 150 kil. nomenclature , DIMENSIONS principales, prix. 457 /’ Cric simple. S’achĂšte dans le commerce. Deux hauteurs diffĂ©rentes 1,600 mill. pour les grands, 1 mĂštre pour les petits. Bois. L e fĂ»t hĂȘtre.— La poignĂ©e de la manivelle frĂȘne. Fer. 1 arbre , ses 2 cormes , sa patte. — 1 roue , son pignon. — 1 pignon. — 1 plaque de devant la contre-platine et ses 6 rivets; la boĂźte; la boĂźte majeure; 2 entretoises. — 1 dent-de-loup , son pivot. — 1 plaque de derriĂšre le support et ses 3 rivets; 2 entretoises; 4 traverses et leurs 4 clavettes doubles. — 1 manivelle. — 1 crĂ©maillĂšre. — 2 bandes , le long de l’ouverture pour la patte de l’arbre. — 3 frettes. — 1 lien. — 1 piton Ă  anneau. — 1 plaque de pied et ses 2 pointes. — Prix grand 90 fr., petit 00 fr. r Mouton Ă  bras. B ois. Le mouton orme noueux ou tortillard. — 4 bras frĂȘne. — 8 chevilles frĂȘne. — Fer. 4 tirants , F. P. 22. — 2 frettes , F. P. 17. — 2 boulons de tirants n.° 4 B , 2 Ă©crous n.° boulons de bras n.° 4 C. — 8 rosettes en Ă©querre , F. P. 26, et 4 Ă©crous n.° 4. Hauteur du mouton 650 mill., diamĂštre 350 ; hauteur totale du mouton et des bras 1,500 mill.; Ă©cartement des petits bouts des bras, en diagonale, 700. Les bras sont fixĂ©s sur le mouton, deux Ă  deux, par les deux mĂȘmes boulons. Les chevilles servent de poignĂ©es pour soulever le mouton, lorsqu’on ne peut pas faire usage des bras. — Prix 60 fr. /’ Sonnette a tiraudes. Bois. 1 sole longueur 4,300 mill., Ă©quarrissage 185. — 1 semelle longueur 4,270 mill., Ă©quarrissage 165 sur 185. — 2 liens , Ă©quarrissage 160 mill. sur 135, Ces quatre piĂšces rĂ©unies forment le patin de la sonnette. — 2 jumelles hauteur 6,600 mill., Ă©quarrissage 160 sur 150. — 2 renforts de jumelles orme. — 2 bras y Ă©quarrissage 160 mill. sur 135. — 2 entretoises , Ă©quarr. 135 mill. — 1 chapeau chĂȘne ou orme, long. 600 mill., Ă©quarr. 135 sur 150. — 1 rancher , longueur 8 mĂštres, Ă©quarr. 165 mill. — 18 chevilles de rancher frĂȘne ou orme. — 1 petite roue orme. Fer. 2 brides de chapeau et de jumelles , F. P. 14, 2 boulons n.° 3 B et 2 Ă©crous n.° 3. — 1 Ă©trier de rancher Ă  tiges , F. P. 19 et 2 pour les tiges, 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. — 2 brides de rancher et de semelles , F. P. 27, 2 boulons n.° 4 P et 2 Ă©crous n.'* 4. — 2 boulons d’assemblage des jumelles et des bras n.° 4 ÂŁ, 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. — 9 charniĂšres a crochet , F. P. 26 et 5 pour le crochet, 16 boulons n.° 4, 14 Z et 2 B. — 16 Ă©crous n.° 4.—-9 anneaux a pattes , F. P. 23. — 4 plaques de jumelles , T. 1 , 4 boulons n.° 3 A et 4 Ă©crous n.° 3. — 1 chape de petite roue , T. 1. — 1 axe de roues , F. C. 1, tournĂ©, diamĂštre 40 mill.; sa clavette double , T. 2. — 1 grande roue 0 bronze ou F. coulĂ© diamĂštre 480 mill., Ă©paisseur Ă  la gorge 50. 1 mouton , F. coulĂ© poids 230 kil. ; hauteur 730 mill., Ă©quarrissage Ă  la base 260 sur 220. Sa garniture se compose de 2 flasques orme ou chĂȘne. 1 —* 1 coulisse orme. — 2 tenons et 2 clavettes frĂȘne ou orme. — 4 boulons de flasques et de mouton n.° 4 D, 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 4. — 4 boulons de flasques n.° 5 O, 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 5. — 2 clous rivĂ©s de tenons n.° 2 B , 2 contre-rivures n.° 2. 1 cĂąble de sonnette. — 16 tiraudes. — Prix 276 fr., sans le cĂąble et les tiraudes. / Ecrevisse pour repĂȘcher les canons, de 2 grandeurs, pour canons us CHAPITRE XVI. POINTS MILITAIRES. de siĂšge et de campagne. 2 hanches, F. R. 3-6 pour la petite, leurs pĂąlies, leurs oreilles ; les pattes ont chacune un trou dans le haut et plusieurs trous vers le milieu; les oreilles ont chacune 1 anneau extĂ©rieur. — 1 boulon d’assemblage, F. C. 1-3; sa clavette double, T. 2. — 1 rondelle , T. 1. — 1 chaĂźne Ă  4 mailles , F. li. 1 -3, dont 2 tordues, portant 1 anneau au milieu, F. F 9. — Prix grande 70 fr. , petite 25 fr. r Chevrette pour oter les roues, Voy. pag. 91. — Prix 8 fr. Chevrette Ă  charger les arbres. Bois. 1 corps. — 2 arcs-boutants. — 1 manche de levier. Fek. 1 clou Ă  vis de corps , 1 rosette et 1 Ă©crou. — 1 levier, sa maille, son crochet, ses 2 frettes. — 2 chevilles Ă  la Romaine, leur chaĂźnette. — 1 chaĂźne et son crochet. r Chevalet a chapeau mobile. 1 chapeau , long. 5,500 mill, Ă©quarr. 245 sur 215. — 2 pieds. — 4 chevilles, F'. R. 6, la tĂȘte percĂ©e d ? un trou de laniĂšre. Chaque pied composĂ© de 2 montants, haut. 1,950 mill., Ă©quarr. 190 sur 110. — 4 semelles chĂȘne 2 supĂ©rieures , parallĂšles au chapeau , long. 1,300 mill. ; 2 infĂ©rieures, perpendiculaires, long. 1,200; Ă©quarr. commun 135; assemblĂ©es Ă  mi-bois par 4 boulons n.° 3 D, 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 3. — 4 arcs- boutants chĂȘne, Ă©quarr. 110 mill. sur 90. — 1 entretoise , Ă©quarr. 95 mill. — 1 boulon d’entretoise et de montants n.° 3 E, 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 3. — Prix 75 fr. Chevalet pour pont de chevalets. 1 chapeau, longueur 4,500 mill., Ă©quarr. 220. — 4 montants ou pieds, Ă©quarr. 135 mill.; longueur variable suivant la hauteur du chevalet; assemblĂ©s, deux Ă  deux, sur le chapeau Ă  550 mill. de ses extrĂ©mitĂ©s, par des entailles et par 2 chevilles en chĂȘne ; les 2 montants accouplĂ©s sont dans un plan inclinĂ© de environ de la hauteur du chevalet, et leur Ă©cartement infĂ©rieur, dans le sens perpendiculaire au chapeau, est de la moitiĂ© de cette hauteur. — 2 traverses infĂ©rieures, Ă©quarr. 100 mill. sur 50; en dehors sur les 2 montants accouplĂ©s, au quart environ de leur hauteur ; assemblĂ©es Ă  mi-bois Ă  queue d’aronde et avec des chevilles. — 2 traverses supĂ©rieures , en dedans, touchant le chapeau. — 4 liens ou jambes de force , assemblĂ©s comme les traverses infĂ©rieures sur les montants et sur le chapeau. — La hauteur des chevalets est ordinairement de 2 mĂštres; on les construit surplace. Les bois Ă©tant Ă©quarris, 2 ouvriers font un chevalet en 10 heures. ÉQUIPAGE DE RESERVE. 459 Cordages. r Cinquenelle. r Cordage d’ancre pour pont de bĂąteau*. n Cordage d’ancre pour pont de pontons. r Amarre pour pont de bĂąteaux. *r Amarre pour pont de pontons. r Ligne pour chevaux. r Ligne pour hommes. ra Commande de poutrelle.. ra — deguindage.. ra — de billot lia sangle, larg. 6o mill. lies 2 cordons. r CĂąble de sonnette... r Tiraude de sonnette. Garant de palan . Long. liam. Nom’ brins ou trfVons. re de fils. mill. mill. 120,000 54 Ă  58 4 216 80,000 24 Ă  2Ô 4 60 5 o,ooo 18 Ă  20 4 44 14,o 00 24 Ăą 26 4 60 12,000 18 Ă  20 4 44 i 55 ,ooo 18 Ă  20 4 44 75,000 9 4 16 4,oo 0 9 4 16 2,600 .4 4 2 0 i, 5 oo 6 4 4 870 * * = i , 7 3 o 6 4 4 l 5,000 4o » 44 4 i 4 o 5,000 = 3 42 100,000 18 Ă  20 4 44 Se fabrique en piĂšces d’une 4 certaine longueur. Une boucle de 35 mill. Ă  chaque bout, formĂ©e avec les fils de la sangle. 1 AttachĂ©s au milieu delĂ  sangle par une boucle lacĂ©e ; rĂ©unis au milieu de leur longueur par un nƓud simple. — ProlongĂ©s au besoin par des allonges de mĂȘme cordage. 64 ool .... Une boucle de 8o mill. a uu bout, ficelĂ©e; les 3 brins * trĂšs-peu tordus, tressĂ©s ensemble. 1296 Le poids, exprimant la force de chaque cordage, est calculĂ© d'aprĂšs la formule donnĂ©e page 211 j dans l'usage habituel on ne doit pas faire supporter au cordage plus de la moitiĂ© de ce poids. — Le prix, a Strasbourg, est a raison de l f 50 environ le kil. 11664 2600 1296 a 5 oo ,,96 I2QO 3^4 324 784 ! .44 Faite en grelin ; chaque toron est une aussiĂšre ayant elle- mĂȘme 3 torons de 18 fils. — Une boucle de 5 oo mill. Ă  chaque bout. Le mĂȘme que le cordage d’ancre, sauf la longueur. Une boucle de 80 mill. bout. ÉQUIPAGE DE RESERVE. -tu Poids Voitures. s 3 a partiel. total. Ilaquets. 35 kil. 896,00 kil. 3 i 36 o Chariots de parc. 35 882,00 30870 4 1837,00 7348 Totaux. 69578 Chevaux de trait . 48o s Bateaux . 3 o 75o,oo 22500 Nacelles . 4 55 o,oo 2200 Totaux. 34 s 24700 AgrĂšs. Chevalets Ă  chapeau mobile. 2 385,00 770 Poutrelles. 238 55 ,oo 13090 Fausses poutrelles. 20 17,20 344 A reporter . S S i 4 »o 4 6 parvoiture, plus 1/12 haut le pied. Le chapeau pĂšse i 4 o kil., chaque pied 1 12 ,^ 50 , les 4 chevilles 20 kil. 4 ordinaires, dont 21 de rechange. 14 de culĂ©e. 460 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. Report . Madriers. Corps-morts. Ancres. Grappins pour repĂ©cher les cordages... Tolcts pour rames. — pour gouvernails. Rames Ă  bateau dont 3 G Ă  poignĂ©e... . — Ă  nacelles dont 5 avec fer. Gaffes Ă  bateau Ă  2 pointes. — Ă  nacelle — . — Ă  pointe et Ă  crochet. Ecopes, grandes. — petites. Pompes. Seaux. Colliers de guindagc avec leurs coins.... grands. moyens. petits. Billots de guindagc. Total. Cordages. Cinquenelles. Cordages d’ancre. Amarres. Lignes de halage pour chevaux. ‱ — pour hommes. Commandes de poutrelles. — de guindages.. — de billots. Bretelles avec leurs cordons. Cordages de 6 Garans de palans. CĂąble de sonnette. Tiraudes de sonnette. Total. Engins. Leviers. Moufles de palans. — de traille. Poulies en bois. Rouleaux. Sonnette Ă  tiraudes. Moutons Ă  bras. Masses en bois. Dames.. Crics, grands. — petits. Chevrettes pour ĂŽter les roues. Ecrevisse pour canon de siĂšge. — de campagne.. . Total. Objets servant Ă  fixer les madriers sur les chariots. ArrĂ©loirs de madriers. ChaĂźnes de 4 > 4 °° uiill. — de 2,700 mill. Ranchcis. Total QuantitĂ©s. Poi partiel. ds total. kil. kil. = S 14204 610 27,00 16470 2 00,00 180 3 o 63,00 ' 95 ° 4 I 5,00 bo 34 o OjtO 34 1 36 o, 3 o 4 » 180 G,90 1242 24 3,00 72 i 5 o 5,70 855 12 4,25 5 i 3 o 5,25 1 58 34 1,70 58 34 1,00 34 5 10,00 5 o 2 7 , 5 o i 5 8 4,00 32 6 3 o,oo 180 1 880,00 880 2 65 ,oo i 3 o 24 8,00 i 5 a 10 7,00 70 2 4 o,oo O 2 2 32,00 64 12,00 84 1 42, 5 o 43 1 i 5 ,oo i 5 s s 2273 17 8,10 1 38 »7 5 , 3 o 9 ° 3 , 4 o 58 5 i 2,20 1 12 = - 3 p 8 555 pour les travĂ©es, 55 de rechange, i par bateau. 10 par bat. et nacelle, dont 2 de recb. 6 par bateau, dont 1 de rechange. 6 par nacelle, dont 1 de rechange- 5 par bateau, dont 1 de rechange. 3 par nacelle, dont 1 de rechange. 1 par bateau. 1 grande et t petite par bat. et nacelle. par 6 bateaux. 1 par 3 bateaux. 4 par 3 bateaux ; plus 4 de rechange. 4 par bateau, plus 6 de rechange. Pour pont de cordages et pour les conversions de ponts; dans ce dernier cas, on peut les remplir par des faisceaux de cordages d’ancre, par ancre , plus 4 de rechange. 4 par bateau, dont 1 de rechange. 1 par 6 bateaux, plus 2 de rechange. 10 pour le repliement du pont; 5 de rechange. Dont moitiĂ© de rechange. 2 par billot, dont i de rechange, i par billot. 8 par train de 4 bateaux. 378 mĂštres pour commandes de billots. 20 mĂštres pour allonges de cordons. Il en faut 24 pour un pont de cortl. Le rancher pĂšse 125 kil.; les 2 jumelles 1 55 ; le mouton 23 o. pour io voitures. ijgÎTerroinĂ©cs Ă  chaque bout par 1 crochet. ÉQUIPAGE DE RÉSERVE, 46 1 i Poids 5 6 partiel. total. 4 Menus approvisionnements. 8 kil. 4,3 7 5 4,285 kil. 35 3o 2 4 RĂ©chauds de rempart avec pieds. 4 4,25 0,88 7 5a8 Go 5 - i5o 45o 160 8 G qoo Total. s 24,4 Outils Ă pionn et tranchants. 37 5o 2,70 135 5o 135 2,75 55 Total. 429 Rechanges. Ăšg5 I 25 5 25,Oo Total. e = ,434 Bois en blanc. 198 Sa 6 78 6 ln . nr> 18 239 Ra,s .j „.» 3. >9 5,oo 0,°o 6,00 Jantes .j 3 . 8 Total. s 778 Fer. 55,5o 'uj La 8 °>45 5o a5 5o n 5n 5oo - 856 Caisses d'outils d’ouvriers en bois. Caisses aux petits outils, chargĂ©es. 6 263,47 '9?>9 3 1581 396 La s 4o Total. Total gĂ©nĂ©ral de l’équipage.. . . = 2017 ,44887 1 par 4 bateaux, pour io voitures. j-x kil. par lanterne environ. Dans des caisses. 2 kil. par bateau , dans des caisses. 5 — — Pour 4 graissages de voitures, dans des barils. t Ă  chaque baquet et i Ă  chacun des chariots des caisses d'outils, t Ă  chaque haquet ou chariot. Pour les accrocher, on les perce d’un trou. i par 12 voitures, i de chaque espĂšce par 4 voilures, i de chaque espĂšce par 10 voitures. i par G bateaux. Idem. i par 3 voitures. 1/2 tordus dans un sens , 1/2 d. l’autre. En paquets dans des voliges entre les caisses. 4G2 CHAPITRE XYI. PONTS MILITAIRES. Chargement des voitures . Haquets. 34 haquets portent chacun 1 bateau ou 1 nacelle et 7 poutrelles. — 1 de rechange ne porte que le rancher et les jumelles de la sonnette. — Les ancres, grappins, tolets , rames, gaffes et Ă©copes sont rĂ©partis dans les bateaux et nacelles. Poids du baquet non chargĂ©, avec roues et avant-train. 896 k. — chargĂ© de 1 bateau, 7 poutrelles , et des agrĂšs dĂ©signĂ©s. 2170 — chargĂ© d’une nacelle, idem , idem . 1975 — chargĂ© du rancher et des jumelles de la sonnette.. . 1219 Chariot de parc. 17 sont chargĂ©s chacun de 36 madriers. — 2 des outils d’ouvriers — les autres, des objets dont la place n’est pas indiquĂ©e sur les haquets ; on les charge de 900 Ă  1000 kil. Pour charger les madriers sur un chariot, on perce entre les deux planches de fond du milieu et contre le devant de la hausse, un trou de 40 mill. de diam. ; on applique 1 plaque de tĂŽle ou de bois dur contre le milieu du derriĂšre de la trĂ©saille du hayon de derriĂšre. Les madriers se placent de champ sur deux rangs, touchant le hayon de devant, retenus en arriĂšre par l’arrĂȘtoir, dont la languette se loge dans le vide de leurs entailles. — Un ranchet est dressĂ© de chaque cĂŽtĂ© du chariot, Ă  hauteur de l’étrier porte-timon; le 3. e au milieu un peu en avant de l’essieu. — La longue chaĂźne passe dans le trou, serre le hayon de derriĂšre contre les madriers; elle est billotĂ©e contre l’arrĂȘtoir. — L’autre chaĂźne, fixĂ©e aux Ă©triers, passe dans l’enfourchement des ranchets ; elle est billotĂ©e au-dessus des madriers. Poids du chariot non chargĂ©, avec roues et avant-train. 882 k. — des 36 madriers. 972 — des objets pour les fixer... 24,84 — du chariot chargĂ© de madriers. 1879 On couvre avec les prĂ©lats les chariots qui portent les cordages et les autres objets qui doivent ĂȘtre Ă  l’abri de la pluie. Forges. Le chargement des forges est Ă  peu prĂšs le mĂȘme que pour les forges du parc de campagne page 227 ; la principale diffĂ©rence consiste en ce qu’il faut ajouter dans le coffre de l’avant-train une cheville-ouvriĂšre de haquet avec sa chevillette, et en retirer les manchons de support de timon, clavettes de sus-bandes et d’arrĂȘtoirs de coffre Ă  munitions. Outils d’ouvriers en bois et objets nĂ©cessaires Ă  une demi-compagnie de pontonniers. Le chargement se fait dans quatre caisses pareilles, exceptĂ© les garnitures, Ă  celles qui contiennent les outils d’ouvriers en bois nĂ©cessaires Ă  une demi- compagnie d’ouvriers. Yoy. pag. 231. Les quatre caisses ont les mĂȘmes garnitures ; trois de ces caisses ont identiquement le mĂȘme chargement, comprenant les outils les plus nĂ©cessaires pour les rĂ©parations, et, au besoin, la construction des divers objets de ÉQUIPAGE DE RESERVE. 463 l'Ă©quipage; la quatriĂšme contient les gros outils d’un usage moins frĂ©quent, les outils de tonnelier et quelques approvisionnements. Garniture d’une caisse. Bois. Les planches et tasseaux en peuplier ou sapin, les liteaux et taquets en orme, sauf les exceptions. 2 planches Ă  cases de tariĂšres, mobiles , prĂšs du bout de gauche de la caisse et perpendiculaires aux longs cĂŽtĂ©s; 14 liteaux clouĂ©s sur ces planches chacun par 3 clous d’épingle. — 1 planche porte-amorçoirs, ciseaux, rĂąpes largeur 300 mill., long. 835, fixĂ© contre le devant du coffre par 4 vis Ă  bois, le bout de gauche embrevĂ© dans la planche Ă  cases de tariĂšres; 2 liteaux sĂ©parant les amorçoirs, ciseaux et rĂąpes. — 1 taquet et 1 planche formant crochet orme , fixĂ©s contre la planche Ă  ciseaux, avec des pointes pour maintenir la scie Ă  main. — 1 liteau porte- taillant d’amorcoirs, contre le devant du coffre, le bout de gauche appuyĂ© contre la planche Ă  cases de tariĂšres. — 1 planche porte - hache Ă  main , piochons et hachettes de calfat, 3 liteaux formant les sĂ©parations; la planche fixĂ©e avec ses liteaux contre le fond du coffre, par 6 vis Ă  bois, le bout de gauche embrevĂ© dans la planche Ă  case de tariĂšres. — 4 tasseaux porte-cognĂ©es et porte-haches, mobiles , perpendiculaires aux longs cĂŽtĂ©s, deux l’un sur l’autre Ă  200 mill. du bout de droite de la caisse, les deux autres Ă  370 mill. des premiers; le tasseau intĂ©rieur supĂ©rieur percĂ© de deux trous pour le passage du manche de l’épaule de mouton ; chaque tasseau supĂ©rieur a intĂ©rieurement 1 liteau pour porter la boĂźte aux menus objets; 8 liteaux , 4 contre le devant et 4 contre le derriĂšre de la caisse pour maintenir les 4 tasseaux mobiles. — 2 liteaux porte-Ă©paule de mouton , l’un contre le devant, l’autre contre le derriĂšre de la caisse. — BoĂźte aux menus objets 2 bouts , 2 cĂŽtĂ©s, 1 fond; dim. extĂ©r., long. 360 mill. larg. 270, haut. 150; divisĂ©e en trois cases par 2 sĂ©parations, l’une au milieu parallĂšle aux cĂŽtĂ©s , l’autre perpendiculaire aux cĂŽtĂ©s entre la premiĂšre et l’un des cĂŽtĂ©s , Ă  120 mill. de l’un des bouts. Elle se place dans la caisse sur les liteaux des tasseaux porte-cognĂ©es. Fer. 1 bandelette porte-tariĂšres, F. P. 28; long. 670 mill., larg. 100; contrĂŽle bout de gauche de la caisse , appliquĂ©e sur le fond par 8 vis a bois. — 10 crochets de palans, 4 longs et 6 courts, appliquĂ©s sur les cĂŽtĂ©s chacun par 2. vis Ă  bois. CHARGEMENT DE LUNE DES TROIS CAISSES SEMBLABLES. Gouges carrĂ©es, Ă  tige en fer. TariĂšres. Amorçoirs Ă  tige en fer. Bec l’ñne ciseau. Ciseau Ă  froid, en fer. Ciseaux de calfat, enfer. Fermoirs en fer. Ciseaux Ă  planches, de dififĂ©r. grandeurs. . Becs d’ñne. Fermoirs Ă  manches. Gouges rondes, idem . RĂąpes Ă  bois. Tricoises. Scie Ă  couteau, emmanchĂ©e. 16 2 a 2 2 6 2 2 2 Hachettes de calfat, idem . a Piochon. i Haches Ă  main. 2 k. 2,00 j 12,00 j l , 50 4 o,5o J 2,00 I i,no I 1,4° V 2,20 [ 0,80 L 0,601 0,90 j 0,60 / Aux cases de tariĂšres; 2 petites tariĂšres par case; les gouges Ă  droite des tariĂšres. A leur planche, les uns Ă  la suite des autres, les amorçoirs Ă  gauche. _ r, n J 1 Ă  la plancheporte-amorçoirs, etc. ; l’autre ’'° Ă  plat dans le fond. 0,90 Contre la planche porte-amorçoirs. I A leur planche; les hachettes engagĂ©es par le manche; le piochon Ă  gauche des hachettes, engagĂ© par la douille , le manche avec ceux de passe-partout; 1 hache tournĂ©e Ă  droite, l’autre Ă  gauche. 464 CHAPITRE XVI. POINTS MILITAIRES. BisaiguĂ«. Valet d’établi. Pinces a pied de biche. Marteaux Ă  panne fendue. Pinces pour agrafes Ă  bateau. Triples dĂ©cimĂštres , en fer. Épissoir en fer. Marteau Ă  panne ronde. __ dits rivoirs. — Ă  nayer. Serpes. CognĂ©es de charpentier. _ de charron. Haches Ă  tĂšte. Coins Ă  poignĂ©e, de calfat. Ciseaux de calfat, en bois. Essettes de charpentier, dĂ©manchĂ©es.... — de charron. Épaule de mouton. Equerre en fer. — en bois. Varlopes avec leurs fers. l>emi-varlopes. Rabots sans fers.'‱. Mouchettcs.. Clous Ă  bateau , 2 kil. n.° 1 ,4 kil. n.° 2... — n .°4 . Brosses Ă  goudronner, dĂ©manchĂ©es. Clous d’épingle. _ petites, Ă  tĂȘte plate. Compas ordinaires. Crochet Ă  nayer. — d’établi. Fers de varlopes.. — de rabots et demi-varlopes. — de guillaume. — de feuilleret. Limes demi-rondes, pour scie delong.... — tiers-points, pour scies. MĂšches de vilebrequins en fer et en bois. . Pierres Ă  affiler. — blanche. — rouge. Pointes Ă  tracer. Tourne-Ăą-gauche pour scie. Vrilles, grandes, moyennes, petites. Fil de fer pour agrafes Ă  bateaux. Haches Ă  tĂȘte. Manches d’essettes. — de tariĂšres. Maillets de charpentier. Vilebrequins en bois. — en fer... Feuilleret. Guillaume. Cordage Ă  scie. Fausse Ă©querre. Ligne de scieur de long Manche de piochon... Maillet de calfat. Montures de av. leurs manches. — de scies de long, avec leurs tiges Ă  douille, manches, renard et coins... Trusquin. Planes droites. — ronde. mĂštres mĂštres 7 3 2 2 2 2 6 6 i5 2 2 12 5 4 4 2 2 2 100 40 2 6 4 >io tx 7,60 0,60 o,4o 1,00 0 , 9 ° o,5o 4»»o I 5,90 J o,4o I 0,40} 6,20 2,80 3,90 1 o,5o o,i5 6,00 4,oo ] 1,60 I 1,00 j G, no o, 5 o o, 3 o o ,?5 0,10 0,60 0,23 o> 4 o I À plat dans le fond, contre le devant rie tous les tasseaux porte-cognĂ©es. À plat dans le fond. A plat entre les tasseaux. Sur les marteaux. 1 sur les marteaux, les 2 autres au bout, vers la tĂȘte des haches, les manches en bas aux 2 angles. Sur les marteaux. Sur leurs tasseaux, le tranchant en haut contre le bout de la caisse. Entre les tranchants des cognĂ©es. Dans la case formĂ©e par leurs tasseaux, Ă  plat sur les manches de cognĂ©es. Sur son liteau, contre un cĂŽtĂ© delĂ  caisse, entre les tasseaux, le tranchant en haut, le manche engagĂ© dans le trou du tasseau. Contre le cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  l’épaule de mouton, suspendues Ă  2 pointes. Les varlopes sur les serpes, les demi-varlopes sur les varlopes ; le dessous de l’une touchant la planche porte-haches, de l’autre la planche porte-ciseaux ; les poignĂ©es en sens contraire. j Sur les manches des cognĂ©es. Sur les essettes, entre les tasseaux, dans des sacs Ă©tiquetĂ©s. o, 5 o / o,331 i,i 5 [ o,6Gl 0,26 1 0,20 1 Dans la boite aux menus objets. 0,20 o,84 4,oo i4 >8 o ! Sous la boite aux menus objets. Sur leurs tasseaux. Entre les manches des haches Ă  tĂȘte; leur poids compris dans celui des essettes. j 2 entre les cĂŽtĂ©s et les manches des haches, j 2 sur les varlopes. I Entre la tĂȘte des haches et le bout de la caisse , les manches en bas. Entre et sur les demi-varlopes. 2 , 3 o 2,80 i ,?.5 i, 5 o J Sur les rabots. 0,25 0,19 Sur ies demi-varlopes; le poids du manche de piochon compris dans celui du piochon. 0,90 1,80 9,00 o,4° 2,5Ă» o, 5 o Sur les demi - varlopes ; les scies et passe- partout sont rĂ©unis en paquets dans des voliges et placĂ©s entre les caisses sur le chariot de parc. Sur et contre les rabots. À leurs crochets. 466 ÉQUIPAGE DE RÉSERVE. Scies Ăč maia. — tournante. — grandes... MĂštre en bois. Brosse Ă  goudronner, emmanchĂ©e. Poids du chargement. — de la caisse et des garnitures, . a,5o i,3 7 7,75 o, 5 o I,3l5 i$4>97 78,5o 1 montĂ©e, Ă  plat sur le chargement; l'autre dĂ©montĂ©e, en paquet. DĂ©montĂ©es, en paquets, sur les manches. À plat contre le devant de la caisse. Sur tout le chargement. — delĂ  caisse chargĂ©e , 203 , 4 7 1 CHARGEMENT DE LA QUATRIEME CAISSE AUX. GROS OUTILS. Masses Ă  enrayer, en fer. 2 Taraud Ă  ouvrir les roues. 1 Chasse-boĂźtes. Crics d'assemblage, avec leurs allonges. . . Bouvets paire. Compas porte-crayon , 1 en bois , 2 en fer. . Couteaux de tonnelier. Fers de bouvets. — de colombe. Gratte de tonnelier. Niveau de maçon. JabloĂźre de tonnelier... Scie Ă  chantourner, de tonnelier. Tire-cercle de tonnelier. RĂšgles en bois. Clous Ăč bateau ,2 Ml. n.° 1,2 Ml. n.° 2. .. — ;”4. Clous d Ă©pingle. — petits, Ă  tĂȘte plate. Pierre blanche et rouge. Vis Ăč bois n. os j, 2, 3 et 4 douzaines.. . . Fil de fer de 2 mill. pour agrafes. 2 3 2 2 2 2 1 Poids du chargement. — de la caisse et des garnitures. . — de la caisse chargĂ©e, k. u>,o 0 5 o, 4 o l,U 9 3 Dans le fond , les manches le long du taraud. Dans le fond, contre la planchcporte-haches, la tige Ă  droite. Dans le fond. Dans le fond, entre les tasseaux. Sur les tasseaux de dessous. A la planche Ă  ciseaux. Dans la boite aux menus objets. Sur le fond entre les tasseaux. A la planche porte-hachette de calfat. Contre la planchette des haches Ă  main. A la place du tranchant des haches. Sur les tasseaux des haches. Sur les tasseaux de dessous des haches Ă  main. Sur le chargement. Dans la boĂźte aux menus objets. 1 douzaine n.°t, 2 de chaque numĂ©ro 2, 3 et 4. Sur la boite aux menus objets. La 4. e caisse peut encore recevoir dans les vides beaucoup de menus approvisionnements. On ne porte que des fers de colombe, le bois de cet outil Ă©tant volumineux et facile Ă  faire au besoin. On maintient les objets qui ne sont pas assez solidement fixĂ©s, avec de la mousse ou de l’étoupe, qui au besoin sert pour calfater. Les 4 caisses se placent sur un chariot de parc, deux par deux, Ă  cotĂ© l’une de l’autre, touchant par leur devant les cĂŽtĂ©s du chariot, celle aux gros outils contre le hayon de devant. On met entre les caisses les passe-partout et les scies de long en paquets, et des piĂšces de bois de rechange de dimensions convenables. Poids des trois caisses semblables chargĂ©es. 790,41 k. — de la 4. e caisse chargĂ©e. 197,93 — des 4 caisses formant le chargement du chariot. 988,40 — du chariot non chargĂ©, avec avant-train et roues. 882,00 — du chariot chargĂ©... 1870,00 Ordre de marche des voilures. Les baquets chargĂ©s des nacelles. — U 11 chariot de parc portant un corps mort, un chevalet Ă  chapeau mobile, des piquets, des masses. — Alternative- 30 466 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES, ment deux baquets chargĂ©s de bateaux et un chariot chargĂ© de madriers. — Un chariot chargĂ© d’un corps mort, etc. — Le haquet de rechange. — Les autres chariots chargĂ©s des agrĂšs, cordages, etc. — Les chariots portant les caisses d’outils. — Les forges. En route les bateaux sont surveillĂ©s par des pontonniers, qui les arrosent si le temps est sec. EQUIPAGE DE PONT D’AVANT-GARDE ET DE DIVISION. Haquets ..., Chevaux de trait, Portions .... AgrĂšs . Poutrelles. Madriers. Corps-morts. Ancre. Tolets pour rames... — pour gouvernails. Rames. Gaffes.. Écopes de plusieurs piĂšces, petites... ‱ Piquets, petits. Billots de guindage. Cordages. Cordages d’ancre. Amarres.. Commandes de poutrelles. — de guindage. — de billots. Engins. Leviers. Masses en bois. Menus approvisionnements. Étoupe pour calfater. Vieux oing. Charbon .. Outils et objets divers. Pioches. Pelles rondes et carrĂ©es.. Caisses d’outils, rech. et approv. Caisses pour la forge portative. Passe-partout... Scie de long. RĂšgle de i, ,n 5o. Bouts de planches. Rechanges. FlĂšche ferrĂ©e. Roue n.° 3. Timon ferrĂ© .. Total Ă  transporter sur les voitures. È Poids c particu- O' lier. k. k. 7 75 o,oo 5 a 5 o 4 2 - = 6 295,00 l 77 ° 77 2110 .48 i 3 , 3 o ,968 2 OO 1 65 ,oo 65 3 o ojio 18 o, 3 o 5 24 500 r 20 18 425 77 6 100 6 24 6,00 . 4-4 4° o, 3 o J2 12 i 3 , 5 o 162 18 3,24 58 q6 0,28 27 4 0,42 20 48 o,o 35 2 2 S,3o r r 4 8,00 32 1 0 s 3 10 ' 38 ,oo 7 2,80 20 7 2,70 ! 9 181 2 = 73 1 = 10 ‱ j 0,75 1 2 2>5o 5 I 4 l 00 4. 1 85,00 85 l i? 5 o 18 7125 de rechange. 6 par voiture. 5 par ponton, dont i de rechange. 3 ~ — 4 - - 3 — — Dans 2 caisses en tĂŽle, le poids compris dans celui des caisses d’outils. Les menus objets de rechange sont portĂ©s avec les outils. ÉQUIPAGE DE PONT D’AVANT-GARDE 1T DE DIVISION. 467 CHARGEMENT dâ€™ĂŒN DES SIX HAQUETS. Ponton. Poutrelles. Madriers... Tolets pour rames. — pour gouvernail. Rames. Gaffes. Ecope de plusieurs piĂšces, petite. Piquets, petits. Cordages d’ancre. Amarres. Commandes de poutrelles. — de guindage. — de billots. Pioche. Pelle. *4 5 3 4 3 a a 3 16 8 8 k. 295,00 EmboĂźtant les poutrelles* 3oi,4o Dans les arrĂ©toirs. - IA plat par piles de 12, de cliaqne cĂŽtĂ© de 1 la flĂšche. o,5o j^ u m j]; eu ^ es C ordages, sur les poutrelles. °j 9° . jBrĂ©lĂ©es aux tringles du ponton. l, 00 Avec les tolets. { Entre les madriers en arriĂšre de l’essieu, arrĂȘtĂ©s par une cheville dans un des trous de flĂšche. 27,00 9>7* 4,48 3,36 0,28 2,80 2,70 [En couronnes, sur les poutrelles, Ăč hauteur > des ranchets de devant, et attachĂ©s Ă  ces ranchets. A leurs anneaux, crochets et crampons. Poids dit chargement.. .. — du haquet. — du baquet chargĂ©. ioi3,39 75o 1763 CHARGEMENT DU HAQUET DE RECHANGE. k. 4 53,20 6o,oo Corps-morts. 2 A ^ l 65,oo 72,00 Piquets, petits. 12 Billots de guindage. 4o 12,Oo Masses en bois. 4 32,00 Vieux oing boite comprise. = 10,00 j 2,80 2,70 73,00 Forge de montagne dans ses caisses... . Caisses d’outils, approvis. et rechanges.. 2 180,91 Passe-partout. I 5,00 Scie de long. , 5,oo RĂšgle de i, ,n 5o. I 0,75 Bouts de planches. 2 5,oo FlĂšche de rechange. 4.,00 Roue n.° 3 d’idem. I 85,00 Timon d’idem. 1 17,5o Poids du chargement. io44,86 — du haquet.. ,5o — du haquet chargĂ©. 7fl 5 Dans les arrĂ©toirs. 2 Ă  plat, 1 de champ de chaque cĂŽtĂ©. Sur les poutrelles. Sur les corps morts, la croisĂ©e en arriĂšre, les pattes embrassant les faces extĂ©rieures des corps morts. Sur le devant, empilĂ©s de chaque cĂŽtĂ© de la flĂšche. l’autre entre les caisses d’outils. Sur les billots. Dans le compartiment de devant, dans les 4 angles. plat sac en arriĂšre pour arrĂȘter les leviers. L anneau de l’anse de la boĂźte au crochet porte-pelle. A leurs anneaux, crochets et crampons. Les 2 caisses en long dans les angles de derriĂšre du haquet. En long sous la traverse-support de derriĂšre; le charbon couvert d’étoupe. DerriĂšre les caisses Ă  droite ou Ă  gauche, contrĂŽlesmadriersdechamp. i voligeentre le passe-partout et les caisses. De l’autre cĂŽtĂ© de mĂȘme. DerriĂšre l’un des rangs de caisses. Pour le compartiment de devant. Entre les corps-morts, le gros bout en avant, tr les corps-morts, au-dessus du support de devant. Contre la flĂšche de rechange. 4G8 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. Outils y approvisionnements et rechanges . Le chargement se fait dans 2 caisses C et D, qui ne diffĂšrent que par les garnitures ajoutĂ©es Ă  la caisse D. Dimensions intĂ©rieures long. 910 mill., larg. 2G0 , haut. 315; Ă©paisseur des planches 15 mill. Les parties en bois et en fer sont semblables Ă  celles des caisses de la forge de montagne. Voy. p. 70. Garnitures de la caisse B. 2 taquets doubles porte-tariĂšres orme, dans les angles Ă  droite; lixĂ©s chacun par 2 clous d’épingle contre les eĂ»tes de la caisse. — 4 taquets simples porte-tiges de tariĂšres orme, 2 de chaque cotĂ©, Ă  310 mill. du bout; fixĂ©s chacun par 2 clous d’épingle ; les 2 de dessous appuyant sur le fond ; les 2 autres Ă  48 mill. du fond. — 1 sĂ©paration peuplier ou sapin, au milieu de la caisse, perpendiculairement aux cotĂ©s; arretĂ©e par des liteaux. — 4 liteaux orme, fixĂ©s contre les cotĂ©s chacun par 3 clous d'Ă©pingle. — 8 liteaux supports de caisses Ă  charbon orme, dans chaque case contre les eĂ»tes, les bouts et la sĂ©paration ; fixĂ©s , les longs par 5 , les courts par 3 clous d’épingle ; le dessus Ă  110 mill. du fond. 2 caisses Ă  charbon , T. 5. Dimensions intĂ©rieures long. 434 mill., larg. 248, haut. 190; chacune 1 pourtour. — i fond, rĂ©uni au pourtour par 46 rivets. — 2 poignĂ©es y F. de F. 4. — 2 enchapures de poignĂ©es , T. 5, fixĂ©es Ă  chaque bout par 2 rivets. CHARGEMENT DE LA CAISSE C- OtTILS. Haches Ă  tĂȘte. Ciseaux de calfat, en bois. Coins Ă  poignĂ©e, de calfat. Valet d’établi. Marteau Ă  panne fendue. .. Pinces pour agrafes. Varlopes. Demi-varlope. Tricoise. Monture de scie de long. Equerres, Ăź en bois, i en fer. Maillets, i de calfat, i de charpentier. . Cordage p. lignes de scieur de long mĂšt.. MĂšches de vilebrequins en fer et en bois. . Marteaux rivoirs. Haches Ă  main. Rabots. Vilebrequins en fer et en bois. Manches de tariĂšres. Planes droites. Trusquin. Brosses Ă  goudronner. Crochets d'Ă©tabli. Monture de passe-partout. Cordage pour scie Ă  main.mĂštres;. Scies Ă  main. Poids du chargement. — de la caisse.... de la caisse chargĂ©e. 73 ,i5 17,70 0,80 0,40 4,3 O IZ 6,00 1,00 0,75 3,70 0 , 9-0 i,i5 1,90 1,6a i, 35 j, i5 o,85 0^0 0,5o o,4o 0,90 o,3o z,5o I Dans le fond, les taillants en haut et Ă  gauche. J Entre les taillants des haches. Dans le fond, Ă  droite. Contre le valet d’établi. [ Contre les manches des haches. Sur les manches des hoches ; serrĂ©es Ă  droite; les coins et les fers sĂ©parĂ©s, les coins sons les manches des haches, les fers en paquet sur les varlopes, j Sur les varlopes. Le renard entre les varlopes , le coin sĂ©parĂ©, la tige et le manche dans les vides. Contre le bout, Ă  droite- Debout, aux extrĂ©mitĂ©s des varlopes. Dans le vide, sous les manches des maillets. Î Eu deux paquets, sur les varlopes entre les manches des maillets. Entre les maillets. I La tĂȘte de l’une contre le bout de gauche, l’autre contre celui de droite, dans c* angles opposĂ©s, le taillant en dessotis* Sur les varlopes, contre un mĂȘme cĂȘtĂ©. Dans les vides. Aplat au-dessus du chargement, liĂ©es avec leurs montures. 5q,65 1 3,5o EMBARQUEMENT , NAVIGATION, PASSAGE DES TROUPES. 469 CHARGEMENT OUTILS, APPROVISIONNEMENTS ET RECHANGES. Compartiment de droite. TariĂšres de i 4 > iG, 20 et 27 mill. Amorçoirs de 18 mil!. Bec d'Ăąne de 10 mill., en fur.. Ciseau bec d’ñne de 27 mill. Ciseaux Ă  planches. Triples dĂ©cimĂštres. Limes demi-rondes pour scies de long. . . Limes tiers-points pour scies.. Compas. Pointe Ă  tracer, tourne-Ă -gauche p. scies.. Clous n. 0 * 2 et 3 1 Ml. de chaque. Clous dVpiugle...... Clous Ăč bateau 2 Ml. n.° 1 , 3 Ml. n.° 2. Clous rivĂ©s n.° 2, avec contre-rivures. . . . Pierre hlauche et rouge. Pierre Ă  affiler. Vrilles, grandes, moyennes et petites. ..‱ Fil de fer de 2 mill. pour agrafes. Compartiment de gauche. Fer plat n.° 17 barres de 4 oo mill.. . . . — n.° 21 idem . Fer carrĂ© n.° 4 {ideni . Cheville ouvriĂšre, avec sa maille et son T. Chevilles de poutrelles. Rondelles de bout d’essieu n.° 2. — d’épanlement d’essieu n.° 2.. . . Esses d’essieu n.° .. Collier d’épars... Ecrous et rosettes n.° 1, de chaque. Ecrous n.° 3 . Écrous et rosettes n.° 4 » de chaque. Ecrous et rosettes n.° 5 , de chaque. 4 4 2 2 2 12 2 5 t 6 1 2 6 i5 3o Poids dus outils, approvisionnent, et rech. s . — des deux caisses Ă  charbon remplies. — delĂ  caisse avec ses garnitures. — de la caisse chargĂ©e. UE LA CAISSE D. M i,5o 1 >00 o,5o Oj4o 1,00 0,40 0,20 0,20 j 0,60 i 0,2 0 J 2,00 o,5o 5,oo 1,00 o,5o o,3o o,84 4,oo 3, ,5o 0,90 J 5,5o Dans les taquets doubles porte-tariĂšres. A plat dans le fond. En paquet dans les \ides. Dans les vides. Par espĂšces, dans des sacs; dans les vides. Dans les vides; en bottes de 1 Ml. PĂ©le-mĂ©le, les plus lourds en-dessus. 46,56 t4,5o 107,76 EMBARQUEMENT, NAVIGATION, PASSAGE DES TROUPES. PL. 48. Lorsque les Ă©quipages de pont doivent voyager par eau , on forme des trains avec les bateaux, parce que, si chaque bateau portait isolĂ©ment les objets nĂ©cessaires au pontage et les voitures, le chargement serait trop Ă©levĂ©. — On rĂ©unit deux ou trois bateaux bord Ă  bord par une poutrelle appliquĂ©e contre les poupĂ©es d’avant, et par des amarres embrassant les poupĂ©es contiguĂ«s; on joint au premier rang de bateaux un deuxiĂšme, quelquefois un troisiĂšme et un quatriĂšme rang , par des cordages passĂ©s dans les trous des nez; 011 tourne les bateaux du dernier rang, de maniĂšre que leur avant-bec forme l’arriĂšre du train. Le nombre des bateaux d’un rang se rĂšgle sur la largeur du thalweg ou des passages Ă©troits; celui des rangs, sur les tournants plus ou moins courts et sur le nombre des haleurs nĂ©cessaires. — En gĂ©nĂ©ral, le train de 4 bateaux a 2 rangs; celui de 9, 3 rangs; celui de 16, 4 rangs. — On place Les poutrelles, madriers, baquets, etc., sur les tabliers Ă©tablis sur chaque rang. on peut faire arriver par eau le matĂ©riel d'un pont de bateaux jus- 470 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. qu’au point oĂč il doit ĂȘtre construit, on place dans chaque bateau 21 madriers en trois piles, au-dessus S poutrelles sur deux rangs, brĂȘlĂ©es Ă  lavant et Ă  l’arriĂšre avec quatre commandes de guindages; l’ancre Ă  l’avant-bec, son cordage Ă  l'arriĂšre sur les poutrelles; 2 amarres, 10 commandes de poutrelles, 4 commandes de billots, 4 billots. On met sur deux bateaux les objets nĂ©cessaires aux culĂ©es. — On agit d’une maniĂšre analogue pour le pont de pontons. Lorsqu’on embarque des munitions ou du matĂ©riel , on range les projectiles dans des cases, de maniĂšre qu’ils ne puissent pas rouler, sur un rang de madriers si le fond du bateau n’a pas une forte Ă©paisseur ; les barils de poudre, sur un plancher assez Ă©levĂ© pour que l’eau ne puisse les atteindre, toujours couchĂ©s, recouverts d’un prĂ©lat; les canons, sur des chantiers, calĂ©s avec soin. — En gĂ©nĂ©ral, on place les objets les plus pesants au fond; on rĂšgle le chargement en raison de la profondeur de la riviĂšre et de l’élĂ©vation des ponts; on conserve des vides pour Ă©goutter les bateaux avec les Ă©copes.— Si l’on doit descendre la riviĂšre, que l’arriĂšre prenne quelques centimĂštres d’eau de plus que l’avant; le contraire si l’on doit la remonter. Pour naviguer , l’équipage du bateau se compose d’un pilote et de quatre servants ; l’équipement, de cinq rames, dont une servant de gouvernail, quatre gaffes Ă  pointe droite, une gaffe h pointe et Ă  crochet, huit tolets pour rames, deux pour gouvernail, une amarre. — Le ponton et la nacelle n’ont ordinairement que deux rameurs ou gaffeurs et un pilote ; quelquefois ils sont Ă©quipĂ©s comme le bateau. Pour le passage des troupes , le bateau avec son Ă©quipage peut recevoir vingt- cinq hommes d’infanterie. On met deux madriers sur les supports tournants, pour servir de bancs. Les hommes entrent par l’avant-bec, et garnissent les bancs en commençant par l’arriĂšre, la giberne ramenĂ©e sur le devant du corps, le dessous du sac appuyĂ© sur le plat-bord, le fusil entre les jambes. Vingt hommes se placent ainsi sur les bancs, cinq assis sur leurs genoux. On recommande le silence et l’immobilitĂ©, quels que soient les mouvements du bateau. Il est expressĂ©ment dĂ©fendu de faire feu pendant le trajet. — Le tirant d’eau des bateaux ainsi chargĂ©s est de 350 mil!.; il est souvent avantageux de les accoupler. Le ponton peut recevoir 13 hommes d’infanterie. On forme de chaque cĂŽtĂ© un banc avec 2 madriers superposĂ©s et supportĂ©s par des commandes de guin- dage qui passent par-dessus les traverses. 12 hommes se placent sur ces bancs, le 13. e sur la traverse de devant ou sur l’avant. Pour passer la cavalerie, on ne fait embarquer sur le bateau que six cavaliers , tenant par la longe leurs chevaux, qui passent en nageant, trois de chaque bord. Si le courant est rapide, on ne fait passer que trois chevaux Ă  la fois au bord qui est en aval. Les trains descendent les riviĂšres , dirigĂ©s par des gouvernails, en avant et en arriĂšre, aidĂ©s par des rames sur les cĂŽtĂ©s. Dans les passages difficiles, oĂč le courant est rapide, on mouille une ancre en amont, et on descend lentement en filant du cordage ou en dĂ©rapant l’ancre. On fait prĂ©cĂ©der le train par une nacelle, qui plante des balises, pour indiquer les endroits oĂč il doit passer. On remonte les trains , Ă  la gaffe, quand le courant est peu rapide. MANOEUVRES DE FORCE. 471 Pour le halage , on dresse sur un des bateaux du premier rang, Ă  l’avant s’il n'y a que deux rangs, Ă  l’arriĂšre s’il y en a plus de deux, un mĂąt de 5 mĂštres de hauteur et 80 mill. de diamĂštre au gros bout, portant Ă  600 mil!, du petit bout deux taquets , sur lesquels sont arrĂȘtĂ©es par leur milieu deux amarres, dont les brins forment quatre haubans. — Les dimensions du mĂąt peuvent varier suivant l’escarpement des rives, la hauteur des arbres, broussailles, etc. — La ligne passe dans une couronne de cordages supportĂ©e par les haubans; elle est amarrĂ©e Ă  une des poupĂ©es de l’arriĂšre d’un bateau du second rang. — Les haleurs sont Ă©quipĂ©s de bretelles, dont ils attachent les cordons Ă  la ligne; le premier tient une perche pour sonder le chemin lorsqu’il passe dans l’eau. — Des gaffeurs empĂȘchent que le train ne s’engrave en touchant le bord. — Lorsque le chemin de halage change de bord, les haleurs font effort pour lancer le train; le pilote le dirige de maniĂšre Ă  le faire traverser; les haleurs dĂ©tachent leurs bretelles et passent dans la nacelle. — Le halage avec des chevaux s’exĂ©cute par des moyens analogues. Le thalweg , que l’on doit suivre en descendant, passe prĂšs de la rive la plus escarpĂ©e dans le rentrant des sinuositĂ©s il est marquĂ© par le plus fort courant, si le temps est calme ; par les vagues les plus fortes, lorsque l’eau est agitĂ©e; par une couleur plus foncĂ©e, si elle est claire. — Lorsqu’une riviĂšre se partage en plusieurs bras , il faut suivre le plus considĂ©rable. — Lorsque l’eau bouillonne au-dessus du niveau gĂ©nĂ©ral, il y a un Ă©cueil; lorsqu’elle tourne et s’abaisse, c’est un remous, dont il faut s’éloigner. MANƒUVRES DE FORCE. Nota. Ajouter, au nombre d’hommes indiquĂ© pour chaque manƓuvre, un chef de manƓuvre, sous-officier ou brigadier. DĂ©charger un bateau de dessus son haquei, et le lancer Ă  l’eau. 20 hommes. — 1 poutrelle, 1 chantier de 100 Ă  200 mill. d’équarrissage, 4 cales, 2 gaffes, 2 amarres , madriers. Amener le haquet, chargĂ© de sept poutrelles et du bateau, Ă  quinze pas d’une rampe faite sur la rive, le timon vers la riviĂšre. — Caler les grandes roues; former deux files de madriers, distantes de 1 mĂštre depuis le haquet jusqu’à la rive; dĂ©brĂšler le bateau. — Oter l’avant-train , en plaçant une poutrelle sous la traverse de devant des brancards, et faisant agir Ă  l’épaule huit hommes de chaque cotĂ©, qui laissent poser le lisoirsur un chantier aprĂšs que la cheville-ouvriĂšre a Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e et que l’avant-train a Ă©tĂ© retirĂ©. — Faire descendre le bateau, tous les hommes le saisissant par les cĂŽtĂ©s. — Fixer les amarres aux deux poupĂ©es de l’avant; faire glisser le bateau sur les madriers, le lancer Ă  l’eau, deux hommes le retenant avec les amarres. eux hommes entrent dans le bateau avant qu’il ne soit lancĂ©, et prennent des gaffes pour le conduire. — DĂ©charger les poutrelles chacune est enlevĂ©e par deux hommes. Empiler les poutrelles et les madriers. Placer deux chantiers, parallĂšles aux cours de la riviĂšre, Ă  6 pas l’un de l’autre poutv. de bateaux et Ă  4 pas poutr. de pontons ; former un rang de 472 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. poutrelles ; placer au-dessus deux madriers correspondant aux chantiers ; former un nouveau rang de poutrelles, et continuer ainsi jusqu’à 1,“50 de hauteur au plus. Empiler les madriers en carrĂ© sur trois chantiers; laisser entre les madriers un intervalle de 0, m 50 ; croiser les rangs; Ă©lever la pile jusqu’à l, nl 50. Sortir de Veau le bateau , et le charger sur son haquet . 20 hommes. — 1 poutrelle, 1 chantier, 4 cales, 2 leviers, 3 gaffes, 2 amarres, 4 commandes de poutrelles, madriers. Charger sur le haquet les sept poutrelles, la premiĂšre sur l’arrĂštoir du milieu, les autres successivement Ă  droite et Ă  gauche. — Faire une rampe si la rive est escarpĂ©e. — Amener le haquet Ă  quinze pas de la rampe; memes dispositions que ci-dessus. — Oter lavant - train , 4 hommes agissent de chaque cotĂ©. — Amener le bateau Ă  la rive; tirer sur les amarres pour le conduire Ă  terre ; le pousser sur les madriers. — Pousser le bateau sur le haquet jusqu’à ce que les pitons Ă  anneaux de brĂšlage soient Ă  Ă©gale distance des ranchets , une gaffe posĂ©e sur les brancards sert de rouleau; embarrer pour la dĂ©gager. — Remettre l’avant-train seize hommes soulĂšvent le haquet chargĂ© au moyen de la poutrelle; quatre amĂšnent l’avant-train. — lirĂšler l’avant et l’arriĂšre avec les commandes de poutrelles. Attacher la commande au ranchet par un nƓud coulant; la faire passer plusieurs fois dans l’anneau de brĂšlage et dans le trou du ranchet ; terminer par deux ou trois demi- clefs, embrassant tous les brins de la commande prĂšs de l’anneau. — I/avant du bateau se trouve sur le derriĂšre du haquet. — La nacelle se dĂ©charge et se charge comme le bateau. DĂ©charger le ponton et le lancer Ă  l’eau. 8 hommes. — 4 cales, 2 amarres. Amener le haquet Ă  18 pas d'une rampe faite sur la rive. — Soulever le ponton Ă  l’épaule. — Le porter prĂšs de la rampe et le poser. — Le retourner. — Deux hommes dĂ©tachent les rames et les gaffes, fixent chacun une amarre aux anneaux opposĂ©s Ă  la vive et retiennent le ponton. — Les six autres font effort pour le lancer Ă  l’eau. — Deux hommes entrent dans le ponton et le conduisent. — DĂ©charger lespoutrelles et madriers , les empiler , comme ci-dessus. Sortir le ponton de l’eau et le charger sur son haquet. 8 hommes. — 4 cales, 2 amarres, 4 commandes de poutrelles. Placer les 24 madriers Ă  plat, par piles de 12, de chaque cotĂ© de la flĂšche, — Poser les 11 poutrelles sur les supports, les arrĂštoirs dans les trous des poutrelles. — Attacher les rames et les gaffes le long des tringles du ponton avec des commandes de poutrelles. — Amener le haquet Ă  18 pas de la crete de la rampe, le timon opposĂ© Ă  la riviĂšre. — Caler les grandes roues. — Tirer le ponton au moyen d’amarres fixĂ©es aux anneaux de l’avant; 3 hommes Ă  chaque. — Retourner le ponton. — Le soulever , 4 hommes de chaque cĂŽtĂ©; le charger sur les Ă©paules en faisant face au haquet, le porter sur le haquet. MANOEUVRES DE FORCE. 473 Lancer Ă  Veau les bateaux du commerce et les retirer. Sur une rive plate on soulĂšve successivement les becs avec des crics ou des leviers d’abattage, afin de placer sous le bateau des chantiers assez Ă©levĂ©s; on introduit sous le bateau des poutrelles, formant deux files, qui sc prolongent jusqu’à l’eau, et on met des rouleaux sur ces poutrelles. On relire les chantiers, et on fait avancer le bateau en cmbarrant dans les mortaises des rouleaux, en halant sur les cordages, etc. Sur une rive escarpĂ©e , aprĂšs avoir pratiquĂ© une rampe en creusant le terrain ou au moyen de poutrelles Ă©tançonnĂ©es, on retient le bateau avec des cordages de retraite, qu’on file convenablement. Si le bateau est derriĂšre une digue , on le fait d’abord arriver sur la digue au moyen d’une rampe douce, qu’on pratique en avant, avec l'attention d’endommager la digue le moins possible. On place sous le bateau des poutrelles et des rouleaux; on haie sur deux coi'dages, fixĂ©s au bec le plus Ă©loignĂ© de la digue au besoin, on tend ces cordages avec des palans, vindas ou cabestans, arretĂ©s sur le haut de la digue. On le retire de l’eau par des moyens analogues. Pour charger le bateau sur une voiture , lorsque ses dimensions le permet" tent, on sĂ©pare les deux trains; on soulĂšve successivement les deux bouts du bateau; on fait entrer dessous les deux trains, l’un aprĂšs l’autre, et on les rĂ©unit. On commence par ravant-lrain si la voiture est Ă  flĂšche, par l’arriĂšre- train si elle est Ă  brancards. — Pour dĂ©charger le bateau , on suit l’ordre inverse. Charger des arbres sur des voilures ; embarquer des arbres ou des canons. Âvec la chevrette. Memes moyens que pour charger les bateaux du commerce. — Autant que possible, faire reposer le gros bout de l’arbre sur l’avant-train. — On peut employer deux avant-trains; un des timons sert de flĂšche. — Il ne faut que trois hommes Ă  la chevrette deux agissent au levier, le troisiĂšme place les chevilles Ă  la romaine. Par la manƓuvre en chapelet. Oter les deux roues d’un cĂŽtĂ©; laisser poser les bouts des fusĂ©es sur les gros bouts des moyeux; disposer ensuite 2 poutrelles inclinĂ©es, sur lesquelles on fait monter l’arbre en halant sur des cordages fixĂ©s aux petits bouts des moyeux des roues restĂ©es en place, et dont on ramĂšne les brins du cĂŽtĂ© de ces roues aprĂšs en avoir enveloppĂ© l’arbre; aider au mouvement avec des leviers. La meme manƓuvre peut servir, lorsqu’on embarque des arbres ou des canons, pour les faire descendre dans les bateaux, aprĂšs qu’ils ont Ă©tĂ© amenĂ©s sur le plat-bord, au moyen de poutrelles et de leviers. — Les poutrelles sur lesquelles le fardeau descend dans le bateau doivent reposer sur des courbes ou des semelles. On se sert aussi, pour l’embarquement des arbres , canons, etc., d’une grue , ou de deux perches croisĂ©es, portant une Ă©charpe Ă  leur jontion , et soutenues par des haubans. ManƓuvre du palan. Le palan sert Ă  faire effort sur un cordage pour le tendre ou pour mouvoir un fardeau. — Pour l’équiper, coucher les deux moufles Ă  2 mĂštres 474 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. l’une de l’autre, les poulies horizontales et les anneaux opposĂ©s entre eux. Passer le bout du cordage de palan dans la poulie infĂ©rieure de la moufle, Ă  laquelle doit aboutir le garan , c’est-Ă -dire, la partie du cordage que l’on saisit pour tirer dessus. Passer le meme bout dans la poulie infĂ©rieure de la 2. e moufle; le ramener dans la 2. poulie de la l. re moufle, et continuer ainsi jusqu’à ce qu’il ait passĂ© par la gorge de toutes les poulies; alors on l’amarre Ă  la petite anse de la l. rc moufle. — Ne pas croiser les courants ou brins qui vont d’une moufle Ă  l’autre. Eloigner les moufles et les attacher par leurs anneaux, l’une au cordage Ă  tendre, l’autre Ă  un point d'amarrage. — Les courants Ă©tant horizontaux, 4 hommes au garan exercent sur le cĂąble une tension de 1,500 kil.; 12 hommes une tension de 3,000 kil. La tension est un peu moindre lorsque les courants sont inclinĂ©s. ManƓuvre du cabestan. 9 hommes. — 5 piquets, 2 masses, 4 leviers, 1 cĂąble, 1 amarre. Le cabestan est transportĂ© par 4 hommes, sur l’épaule. — On plante, pour le fixer, un piquet inclinĂ© contre chaque tenon de l’épars de devant, et de celui de derriĂšre; un piquet de retraite Ă  huit pas en arriĂšre et vis-Ă -vis le milieu du treuil. fi A.. 3 1 — D’ 8 ° 6 4 7 ÂŁ+ 1. 4+0 3 *B+ , 3 L + 2 ou 18 B -+‱ 1 5 , 8 o 3 3 B + 2 ou 14 B ii ,80 3 5.... d . * 5 - 0 . r .\ 4 3 3 B +4 a B -o + . . . 4 3 10 ^ + l. ioe + 0. 7 . R 4 - 4 2 /?+ 4. 2 B - 4 - 4. 4 5 + 0 3 8. 8. 8. 22? + .. par parties a de 3 bateaux. B ou L — 4,60 6 7 * + 0 3 Zz + aou i85-+-i5,8o »g-Q + . 1 2 B 2 ioB + i 4 + 6 4 B+ 6 4B+6 2 8 8 а On suppose les. culĂ©es de 1 bateau chacune; au besoin on en mettrait 2 . б Dans chaque travĂ©e, 5 poutrelles supportent les madriers et 2 servent de guindage. c Pour Ă©tablir la rĂ©union des portiĂšres entre elles et avec les culĂ©es. — 2 cinquenelles, de longueur double, sont dĂ©ployĂ©es sur l’avant et sur l’arriĂšre des bateaux, fixĂ©es derriĂšre et contre les poupĂ©es par des commandes de billot, amarrĂ©es au dernier bateau et tendues au moyen de palans attachĂ©s Ă  des pieux plantĂ©s Ă  l’emplacement de la l. re culĂ©e. — On retient l’aile marchante par une longue ligne fixĂ©e Ă  un piquet plantĂ© Ă  hauteur du dernier bateau; on la fait filer autour d’une des poupĂ©es d’avant de l’avant-dernier. — Pendant la conversion, agir sur les palans. Les ancres d’amont sont disposĂ©es sur les bateaux du pont et mouillĂ©es Ă  mesure de la conversion. On retient le mouvement avec les cordages d’ancre, de maniĂšre Ă  maintenir le pont en ligne droite. Avec des gaffes, on empĂȘche l’aile du pivot de toucher la rive. — La conversion terminĂ©e, planter des pieux sur la 2. e rive et avec des palans, tendre les cinquenelles, rapprocher le pont, s’il y a lieu. — Etablir les culĂ©es. Sur une riviĂšre large et rapide, mouiller quelques ancres d’amont de l’aile marchante, avant que le pont ait exĂ©cutĂ© un demi-quart de conversion, pour le soutenir avec leurs cordages, que l’on abandonne aprĂšs avoir fixĂ© des bouĂ©es Ă  leurs extrĂ©mitĂ©s. Maintenir aussi le pont vers son milieu par une ou plusieurs lignes. — Cette manƓuvre est difficile. Pour replier , planter 2 pieux dans la direction des poupĂ©es d’amont et d’aval sur la rive du repliement. Tendre les cinquenelles avec des palans, et les fixer aux poupĂ©es comme ci-dessus; amarrer celle d’aval au pieu d’aval; embrasser l’autre pieu d’un tour de celle d’amont. — Replier la culĂ©e du pivot sur la rive et la culĂ©e opposĂ©e sur le pont. — Prolonger de 2 en 2 les cordages d’ancres d’amont; attacher des bouĂ©es Ă  tous. — Laisser descendre le pont en filant les cordages d’ancre sur les poupĂ©es d’avant et la cinquenelle d amont sur son pieu. Diriger la conversion avec des gaffes. — Relever les ancres. PONTS DE PONTONS D’AYANT-GARDE. PI. 53 et 54. On ponte Ă  grande portĂ©e. Les poutrelles accouplĂ©es ne se croisent que sur un plat-bord. On emploie, suivant les circonstances, un ou plusieurs haquets comme corps de support. Les poutrelles dĂ©passent les plats-bords en dedans et en dehors des pontons de 0, m 355 ; largeur des plats-bords 80 mil].; longueur des travĂ©es 5 mĂštres; portĂ©e des poutrelles 3, m 60 ; voie du pont 2, m 34 ; longueur du pont avec 6 pontons sans haquets 34 mĂštres; longueur maximum avec 6 pontons et 3 haquets ‱30 mĂštres. Construction du pont de pontons. 0 pontons, ayant chacun 1 amarre, 3 rames, 2 gaffes; 40 poutrelles; 104 madriers; 2 corps morts; 12 cordages d’ancre; 8 amarres; 70 commandes de poutrelle; 30 commandes de guindage; 30 commandes de billot; 30 billots; 24 piquets; 4 masses en bois; pelles; pioches. Etablir la l. ,e culĂ©e. Planter 2 piquets de travcrsicres Ă  1 pas Ă  en amont ‱il en aval du corps mort; 2 piquets pour l’amarrage des cordages d’ancre 492 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. du l. er ponton Ă  40 pas ; 2 pour le 2. Ă  45 pas; 2 pour le 3.* Ă  50 pas. — Embarquer dans un ponton 1 corps mort, 1 madrier, 12 piquets, 2 masses, 2 cordages d’ancre, 3 amarres, 15 commandes de poutrelle. Passer sur la 2. rive pour Ă©tablir la culĂ©e et planter les piquets comme sur la l. r * — Attacher 5 commandes de brĂȘlage Ă  chaque tringle des pontons; fixer 2 amarres aux anneaux intĂ©rieurs de chacun, 2 cordages d’ancre aux anneaux intĂ©rieurs des 3 premiers et aux anneaux extĂ©rieurs des deux autres. — Amener successivement les pontons contre la rive ou contre le dernier pontĂ©; amarrer les cordages d’ancre des 3 premiers pontons aux piquets de la l. rc rive; passer les cordages des autres aux hommes de la culĂ©e, qui les amarrent sur la 2. rive, 5 hommes apportent chacun une poutrelle, les n. os 2 et 4 marchant en 2. rang, et se mettent en ligne sur le dernier madrier. Ils passent leurs poutrelles sur le ponton. — 5 hommes, dans le ponton Ă  placer, reçoivent les poutrelles et les font avancer jusqu’à 0, n 'G3 au delĂ  du l. er ponton, et jusqu a 0, m 355 au delĂ  des autres pontons; ils les placent de champ, en amont ou en aval des marques, selon que les prĂ©cĂ©dentes sont en aval ou en amont. Ils appuient sur les bouts des poutrelles pendant que ceux qui les ont apportĂ©es poussent au large. — 5 hommes sur la rive ou dans le ponton prĂ©cĂ©dent, aident Ă  passer les poutrelles, et aprĂšs qu’on a poussĂ© au large, les saisissent et les posent de maniĂšre que les extrĂ©mitĂ©s soient Ă  0, n ’355 en deçà du plat-bord extĂ©rieur de leur ponton. Les 2. e et 4. e poutrelles de chaque travĂ©e, celles de culĂ©e exceptĂ©es, sont retirĂ©es jusqu’à ce que leurs extrĂ©mitĂ©s du cotĂ© de la l. re rive dĂ©bordent de 0,’ n 355 le plat-bord intĂ©rieur du ponton prĂ©cĂ©dent. Ces 5 hommes brĂȘlent les poutrelles jumelĂ©es de 2 tours de commande , de chaque cĂŽtĂ© du ponton. — 4 hommes agissent aux traversiĂšres et aux cordages d’ancre pendant qu’on pousse au large; ils amarrent ces cordages aux anneaux, en passant de dessous en dessus, et terminent par 2 demi-clefs. 2 hommes couvrent jusqu’à 0, m 50 du dernier ponton. — Chaque madrier est apporte par 1 homme, qui le tient sous le bras droit vers son milieu. — Chaque guindage est apportĂ© par 1 homme; 4 les broient; 2 Ă©galisent les madriers. — Si l’un des pontons doit recevoir une ancre d’amont, il sert lui-mĂȘme Ă  la mouiller. Au besoin, la longueur des travĂ©es peut ĂȘtre portĂ©e Ă  5, n 'o0. Les poutrelles de culĂ©e dĂ©passent les plats-bords de 0, m 13, et les autres de 0, m 105. DĂ©tachements. l. ei dĂ©tachement, 8 hommes placer les corps-morts, planter les piquets d’amarrage, amarrer les cordages aux piquets de la 2. rive. — 2, dĂ©tachement, 8 hommes amener les pontons, amarrer les cordages d’aucre aux piquets de la 2. e rive; 4 hommes amĂšnent les l. er , 3. et 5. pontons; 4 les 2. et 4. — 3. dĂ©tachement, 5 hommes apporter les 5 poutrelles de chaque travĂ©e. — 4. dĂ©tachement, 16 hommes 2 fixent les traversiĂšres, 2 les cordages d’ancre; 10 reçoivent les poutrelles, poussent au large, brĂȘlent; 2 couvrent. — 5. dĂ©tachement, 15 hommes apporter les 15 madriers de chaque travĂ©e. — 6. dĂ©tachement, 8 hommes 2 apportent les guindages, 4 les brĂȘlent, 2 Ă©galisent les madriers. — Ajouter 1 sous-officier Ă  chaque dĂ©tachement, 2 au 4. — 1 officier. — Total 1 officier, 7 sous-officiers, 60 hommes. POINTS DE BATEAUX DU COMMERCE. 493 Lorsque les baquets doivent servir de supports , le hayon de devant est enlevĂ©, et les 2 trains sont Ă©cartĂ©s. Les baquets sont placĂ©s dans la direction du courant, Ă  distance convenable du corps-mort ou du dernier ponton, et Ă  la hauteur nĂ©cessaire pour que le tablier puisse se prolonger entre les roues des trains. Deux poutrelles sont posĂ©es sur le lisoir et le corps d’essieu de derriĂšre, pour servir de supports Ă  celles du tablier. Si la profondeur de la riviĂšre l’exige, les 2 trains ne sont pas Ă©cartĂ©s, les poutrelles sont posĂ©es sur les traverses-supports. L’infanterie passe sur 3 rangs quand les travĂ©es ont 5 mĂštres, sur 2 lorsqu’elles ont 5, m 50. — Le pas de course est celui qui fait le moins souffrir le pont. — La cavalerie passe par un. — La batterie de 8 passe scs voitures attelĂ©es de 4 chevaux. — 11 est bon, au moment du passage, de lĂącher les cordages d’ancre d’aval pour attĂ©nuer le balancement latĂ©ral du pont. Sur des torrents ou ruisseaux peu profonds , on peut Ă©tablir une passerelle pour l’infanterie au moyen des baquets. — Ecarter les trains , en sorte que les poutrelles reposent par leurs extrĂ©mitĂ©s sur les traverses-supports. — Placer les baquets en travers du cours d’eau, roues contre roues, reliĂ©es 2 Ă  2 par des commandes. Raccorder, au besoin, les ressauts par des madriers en long. Repliement du pont de pontons. Rouler les cordages d’ancre de la l. t0 rive; filer les traversiĂšres do la ĂŻ. re travĂ©e quand on amĂšne le t. er ponton contre le 2, e , et ramener Ă  la rive ce premier ponton, sur lequel on charge les matĂ©riaux de la l. rc culĂ©e. — Passer sur la 2.* rive, lever le corps-mort, arracher les piquets. — ĂŒĂ©brĂȘler les guindages et les emporter. — Emporter les madriers. — 2 hommes dĂ©couvrent et passent les madriers Ă  ceux qui doivent les emporter. — DĂ©brĂȘler et soulever les poutrelles. Agir aux traversiĂšres pour ramener les pontons. DĂ©marrer les cordages d’ancre et jeter les bouts Ă  l’eau quand les pontons sont ramenĂ©s. — Saisir les poutrelles, les soutenir pendant qu’on ramĂšne le ponton; les emporter. — Emmener les pontons, dĂ©tacher les cordages d’ancre. Si l’un des pontons a une ancre, elle est relevĂ©e par les hommes chargĂ©s d’emmener le ponton. DĂ©tachements. l. r dĂ©tachement, 8 hommes ĂŽter les cordages des piquets de la l. rc rive , lever les corps-morts, arracher tous les piquets. — 2. e dĂ©tachement, 4 hommes 2 dĂ©braient les guindages, 2 les emportent.— 3/ dĂ©tachement, 15 hommes emporter les madriers. — 4. e dĂ©tachement, Il hommes 2 dĂ©couvrent, 5 dĂ©- hrĂȘlent, 2 agissent aux traversiĂšres , 2 aux cordages d’ancre. — 5. e dĂ©tachement, 5 hommes emporter les poutrelles. — 6. e dĂ©tachement, 8 hommes emmener les pontons, ĂŽter les cordages des piquets de la 2. e rive; 4 emmĂšnent les 2.', 4. e et 6. c pontons, 4 les l. er , 3. e et 5. e — Ajouter 1 sous-officier Ă  chaque dĂ©tachement, — 1 officier. — Total 1 officier, 6 sous-officiers; 5t hommes. PONTS DE BATEAUX DU COMMERCE. PI. 55 et 56. Les quatre constructions qui prĂ©cĂšdent peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es avec des bateaux du commerce. Les poutrelles sont jumelĂ©es par deux clameaux Ă  une face, placĂ©s Ă  0, m 50 environ des extrĂ©mitĂ©s des poutrelles et inclines l’un vers l’autre. — Elles sont 494 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. fixĂ©es aux corps-morts et aux bateaux par des clameaux Ă  deux faces. Ces clameaux sont enfoncĂ©s dams le bordage en dehors du bateau et dans une face latĂ©rale des poutrelles; tous en amont ou en aval, selon que les poutrelles de la travĂ©e suivante doivent ĂȘtre en aval ou en amont. — Lorsqu’on replie le pont, on lĂšve les clameaux Ă  deux faces avec une pince en fer, et les clameaux Ă  une face avec des pioches. Lors'que les bateaux sont inĂ©gaux, on les range sous le pont par ordre de grandeur, pour Ă©viter les ressauts. — Si les bordages sont trop faibles ou trop Ă©vasĂ©s, on les rĂ©unit par des traverses entaillĂ©es, sur lesquelles on Ă©tablit un ou plusieurs chapeaux. Si les bordages sont trop bas, on construit un chevalet dans le bateau; les poutrelles portent sur le chapeau et le dĂ©bordent de 0, ,n 30. — Si l’on a de longs bateaux, niais en trop petit nombre, on peut, au milieu de leur longueur, fixer Ă  peu de distance, 2 cloisons bien calfatĂ©es et soutenues par des courbes. Scier ensuite le bateau entre les cloisons. Au besoin, on ponte Ă  grande portĂ©e, en ne faisant reposer les poutrelles que sur 3 ou meme sur 2 plats-bords. Dans ce dernier mode, qui exige des bateaux trĂšs-forts, on place sur chacun des fausses poutrelles, d’un bord Ă  l’autre. Quand tes poutrelles ont un fort Ă©quarrissage, on pousse les bateaux au large avec trois poutrelles seulement portant sur des rouleaux. On place les autres poutrelles Ă  l’aide des rouleaux posĂ©s sur les premiĂšres quand le bateau est placĂ©. PONTS DE RADEAUX. Force des radeaux d’arbres. L Ă©tant la longueur d’un arbre en mĂštres, H et r les rayons des extrĂ©mitĂ©s, P le poids en kil. du mĂštre cube du bois, v ou le rapport de la circonfĂ©rence au diamĂštre = 3,1416, on a le volume en m. cubes y = — L P 2 -+- r 2 H- Br ou , par approximation, y=^L{R + r\ C Ă©tant la circonfĂ©rence du milieu de l’arbre, on a aussi V — 0,0795 C 3 X. .0, m 0795 carrĂ© est la surface du cercle dont la circonfĂ©rence = 1. La charge nĂ©cessaire pour submerger l’arbre = V 1000 kil.—* P. La distance du centre de gravitĂ© de l’arbre Ă  son gros bout L / C7ĂŻ+r 3 -l-2r 2 \ ” 4 \/H-r a — Br Soient A le poids d’une travĂ©e du tablier, B le poids du plus lourd fardeau qui chargera chaque radeau en passant sur le pont, x le nombre d’arbres de A+S chaque radeau, on doit avoir x = - ~p^ Pour avoir promptement le poids capable de submerger un arbre du volume y, on prend un volume v de ce bois, on le met Ă  l’eau et on cherche le poids p qui l’enfonce entiĂšrement; le poids cherchĂ© est — p. On fait l’expĂ©rience sur du bois pris au petit bout et sur du bois pris au gros bout, et on prend une moyenne. PONTS DE RADEAUX. 495 Pour connaĂźtre sans calculs le centre de gravitĂ© du radeau, on charge l’arriĂšre de quelques hommes et on les fait marcher jusqu’à ce que l’avant commence Ă  baisser. Il faut toujours Ă©tablir le radeau avec excĂšs de rĂ©sistance, parce que les bois augmentent de poids avec la durĂ©e de l’immersion. — Dans l’évaluation du poids de l’arbre il faut observer que les bois vieux sont plus lĂ©gers, mais s’imbibent davantage, et qu’au temps de la sĂšve les bois sont plus lourds. Construction des radeaux d’arbres et des ponts. PI. 57 et 58. Les radeaux se construisent Ă  l’eau. Si on les Ă©tablit Ă  terre, ils tendent Ă  se dĂ©sunir lorsqu’on les met Ă  l’eau, chaque piĂšce cherchant Ă  prendre sa position d’équilibre dans le fluide. — Il faut que les radeaux soient au moins de 12 mĂštres de longueur, pour avoir assez de stabilitĂ©. Si les arbres n’ont pas cette dimension, on les ente bout Ă  bout sur 2 de longueur avec des clameaux, des harts, des chevilles, etc. — Dans les courants rapides on fait les radeaux plus Ă©troits, pour les manƓuvrer avec plus de facilitĂ©. 1 . er Exemple. Arbres de 14 mĂ©trĂ©s; diamĂštres aux deux bouts , 380 et 270 mil!. Pour chaque radeau. 13 arbres. — 2 traverses Ă©quarr. 215 miĂŒ. sur 160.— 3 supports long. 4,200 mill,, larg. 160, haut. 325. — 2 madriers larg. 330 mill. Ă©paiss. 54. — 1 poupĂ©e haut, totale 700 mill., du tenon 200; diamĂštre en haut 160, en bas 135. — 1 petite traverse de la tĂšte du radeau, fixĂ©e sur 3 arbres larg. 160 mill., Ă©paiss. 54. — 1 porte-gouvernail 1 semelle, long. 1,600 mill., larg. 215, haut. 160; 2 montants haut, totale 800, des tenons 140, larg. dans le sens de la longueur de la semelle 80, Ă©paiss. 54. Les montants entrent de leur Ă©paisseur dans deux entailles faites derriĂšre la semelle. Intervalle entre les montants, 165 mill. — 36 clous de 120 mill. 31 pour les madriers, 3 pour la petite traverse, 2 pour les montants du porte-gouvernail. — 26 broches en fer de 325 mill. pour les traverses. — 12 clameaux Ă  deux faces, pour fixer les supports sur les traverses. — 4 clameaux Ă  une face, pour fixer le porte-gouvernail sur la queue du radeau. Pour le tablier , par travĂ©e 7 poutrelles ‱> dont 2 pour guindages; long. 11,500 mill., Ă©quarriss. 160. — 31 et ~ madriers ordinaires. — La longueur des travĂ©es est de 10, in 50. II faut en outre les objets nĂ©cessaires pour deux culĂ©es. m. cubes. Volume des 13 arbres, des 2 traverses et des 2 madriers d’un radeau. . 15,527 — des 3 supports, des 7 poutrelles et des 31^- madriers d’une travĂ©e. 5,099 Les 15, m 527 cubes Ă  570 kil. le mĂštre c. peuvent supporter. 6676 k. Les 5, m 099 cubes idem pĂšsent- . . . 2916 Force du pont . 3760 k. Les arbres ont le gros bout alternativement Ă  la tĂšte et Ă  la queue; les plus longs au centre. prix, Ă©preuves des armes en service . 526 Distinction des principaux modĂšles s successivement Ă©tablis jusqu’aux modĂšles actuels .528 Inspection des armes dans les corps .. 534 Inspection des armes.—Instruments vĂ©rificateurs.— Causes qui dĂ©terminent la mise hors de service. — DĂ©tails de l’inspection. 535 RĂ©paration des armes. — RĂ©parations proscrites. — Observations relatives Ă  quelques rĂ©parations. — Connaissances exigĂ©es des maĂźtres armuriers. — Instruments et outils dont ils doivent ĂȘtre pourvus. 540 Entretien des armes. — DĂ©montage et remontage. —Nettoyage et soins nĂ©cessaires. 543 Conservation et rĂ©paration des armes dans les magasins Classement des armes et piĂšces d’armes. 546 RĂ©parations. 547 Composition des ateliers. — Instruments et outils MatiĂšres employĂ©es dans les rĂ©parations. — Echantillons les plus convenables de fer et d’ PiĂšces de rechange nĂ©cessaires. ‱.. 551 Disposition dans les salles d’armes et magasins. — Livraisons et remises d’ Encaissement des armes .555 RĂ©sultats d’expĂ©riences sur le tir, la durĂ©e et la rĂ©sistance des armes Ă  Notes sur diffĂ©rents systĂšmes d’armes Armes qui se chargent par la culasse. 565 Fusils Ă  plusieurs coups. — Fusils Ă  vent. 566 Principaux calibres des armes Ă  feu portatives . 567 Armement des divers corps de l’armĂ©e. 568 NOMENCLATURE DES DERNIERS MODÈLES MIS EN SERVICE. Fusil d’infanterie, Ă  percussion, modĂšle 1842. CailOll. Ame, bouche et sa tranche, tenon ; guidon et son embase, d’une seule piĂšce brasĂ©e sur le canon ; tonnerre; masselolte, soudĂ©e sur le tonnerre , trou taraudĂ© pour la cheminĂ©e*, pans supĂ©rieur, latĂ©raux, intermĂ©diaires; Ă©videment autour de la cheminĂ©e; boĂźte taraudĂ©e pour le boulon de culasse, tranche du tonnerre. — CheminĂ©e chanfrein, cĂŽne, carrĂ©, embase, partie taraudĂ©e, canal fraisĂ© aux deux extrĂ©mitĂ©s.— Culasse bouton taraudĂ© le pas Ă  gauche, sa tranche, talon, queue, trou fraisĂ© pour la vis de culasse, plan inclinĂ©; hausse, mĂ©nagĂ©e de forge sur la queue, son cran de mire. — Vis de culasse , Ă  tĂȘte fraisĂ©e en dessous. Dans toute vis on distingue la tĂȘte, la fente, la lige, la partie taraudĂ©e. 33 514 CHAP1TRK XVII. ARMtS BaĂŻonnette. Lame pointe, Ă©videment, gouttiĂšres ou cannelures, talon, angles du talon, arĂȘte du milieu, cĂŽtĂ©s. — Coude . — Douille tranches supĂ©rieure et infĂ©rieure, embase de la virole, pontet, fentes verticales, fente horizontale, Ă©touteau. — Virole ou bague corps, pontet, taquet ou arrĂȘ- toir, rosettes. — Vis de la virole. — Fourreau de baĂŻonnette en cuir corps, renfort de l’entrĂ©e, tirant ou patte; bout en cuivre, collĂ© et Ă©pinglĂ©. Platine , modĂšle 1840, voyez page suivante. Garniture. Baguette tĂȘte en poire, tige, bout taraudĂ©. — Ressort de baguette corps , cuilleron , pontet pour la goupille, goupille. Capucine corps, bec, coulisses. — Ressort corps, embase, crochet, goupille. Fmhouchoir Corps, tranche, entonnoir, dos et son Ă©videment, bandes, coulisses, bec, ouverture de l’entonnoir, trou pour le pivot du ressort. — Ressort corps, embase, crochet, pivot, goupille. Grenadiere corps, pivot, coulisses. — Battant anneau; rosettes, leur chanfrein, leurs trous, leur rivet. — Ressort , comme celui de capucine. La capucine , Yembouchoir et la grenadiere sont souvent dĂ©signĂ©s sous le nom commun de boucles. Plaque de couche devant, dĂ©gagements, cul-de-poule, dessous; trous pour les vis. — 2 vis de plaque de couche. Rosette de vis de platine corps , contour avec chanfrein , boulerolle et trou taraudĂ© pour la vis de platine. Sous-garde complĂšte , composĂ©e des piĂšces suivantes DĂ©tente lame , queue, trou pour la vis. — Vis de la dĂ©tente. — Ecusson ou piĂšce de dĂ©tente corps, trou pour la vis de sous-garde; fentes pour le pivot du battant, la dĂ©tente et le crochet* du pontet; l. rP et 2. e Ă©lĂ©vations extĂ©rieures, embase pour le nƓud du crochet du pontet ; 2 ailettes et leurs trous pour la vis de dĂ©tente , houlerolle et trou taraudĂ© pour la vis de culasse, taquet pour la baguette , sa fraisure. — Pontet corps, nƓud antĂ©rieur, fente et embase pour le pivot du battant, nƓud du crochet du pontet, crochet. — Battant , comme celui de grenadiĂšre. — Piçot du battant tĂȘte, tige, embase, trou pour la goupille. — Goupille du battant tige, tĂšte ronde, fraisĂ©e en dessus. — Vis de sous-garde. Les vis de plaque de couche et de sous-garde sont dites vis Ă  bois ‱ la tĂȘte est arrondie en goutte de suif et fraisĂ©e en dessous; la tige, un peu conique, est taraudĂ©e dans toute sa longueur. Vis Ă  bois , crochet de platine tĂȘte Ă  2 trous au lieu de fente. Monture, en bois de noyer. — Le fĂ»t embases pour la capucine et la grenadiĂšre, canal du canon, canal de baguette; logements pour les ressorts d’embouchoir, de grenadiĂšre, de capucine et de baguette et pour leurs goupilles. — Couche pentes du dessus et du dessous, poignĂ©e, buse, crosse; logements pour le talon et la queue de culasse, la platine, la rosette, la sous-garde, le devant de la plaque de couche; trous pour la grande vis et la vis-crochet de platine, les vis de plaque de couche et de sous-garde, la goupille du battant de sous-garde. Nota- Dans les articles suivants on n’indique pour chaque arme que les NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 515 parties par lesquelles sa nomenclature diffĂšre de celle qui prĂ©cĂ©dĂ©. — On ne rĂ©pĂšte pas le dĂ©tail des piĂšces , lorsqu'il est semblable Ă  celui des piĂšces de mĂȘme nom prĂ©cĂ©demment dĂ©taillĂ©es. Fusil d’infanterie, Ă  percussion, modĂšle 1840. Canon. Culasse cba mbre, bouton taraudĂ© et sa tranche, corps, tranches antĂ©rieure et postĂ©rieure du corps, pans raccordĂ©s avec ceux du canon, Ă©videment et trou taraudĂ© pour la cheminĂ©e, canal de lumiĂšre. — CheminĂ©e , vissĂ©e sur la culasse. — Hausse , fixĂ©e Ă  queue d'aronde ou mĂ©nagĂ©e de forge. Platine. Corps de platine devant, derriĂšre et son Ă©chancrure circulaire pour la vis-crochet, dessus , dessous; face extĂ©rieure, sa partie plane, sa partie arrondie; face intĂ©rieure, Ă©paulcment pour la patte du ressort, son entaille; trous pour l'arbre de la noix, la grande vis de platine, les pivots de la gĂąchette et du ressort; trous taraudĂ©s pour les vis de bride de noix. — Grande vis de platine. — Bride de noix corps, trous pour les pivots de la noix et de la gĂąchette, cylindres pour les vis de bride. — 2 vis de bride de noix. — GĂąchette corps, embase, pivot, bec, queue. — Noix corps, embase, arbre, six pans, trou taraudĂ© pour la vis de noix, pivot, talon , cran de sĂ»retĂ©, cran du bandĂ©, Ă©videment pour l’entrĂ©e du pivot de la chaĂźnette, trou pour le pivot de la chaĂźnette, entaille pour la chaĂźnette. — Vis de noix. — ChaĂźnette corps, 2 pivots. — Chien corps, ventre, gorge, tĂȘte et son Ă©videment, crĂȘte et son quadrillage, dos, Ă©videment intĂ©rieur; face intĂ©rieure, six pans. — Ressort grande branche, griffe, son Ă©videment et son entaille; petite branche, patte, pivot, rouleau; ouverture intĂ©rieure, chanfreins. Le reste comme au modĂšle 1842. Fusil d’infanterie, Ă  silex, modĂšle 1822. Ce modĂšle n’est plus en service que dans la garde nationale; mais on donne ici sa nomenclature complĂšte, pour l'intelligence des modifications qu’il a subies dans sa transformation au systĂšme percutant. Canon. Ame, bouche et sa tranche, tenon, tonnerre, lumiĂšre, boĂźte taraudĂ©e, pans, tranche du tonnerre. — Culasse bouton taraudĂ©, sa tranche; talon, son Ă©chancrure pour le passage de la grande vis de platine; queue, trou fraisĂ© pour la vis de culasse, plan inclinĂ©. — Vis de culasse , Ă  tĂȘte fraisĂ©e en dessous. BaĂŻonnette. Comme au modĂšle 1842. Platine. Corps de platine devant, milieu, queue, pointe, rempart, bou- tcrolle, encastrement du bassinet, chanfrein extĂ©rieur; 4 trous pour les pivots du ressort de batterie, du grand ressort, de la bride et de l’arbre de la noix; 9 trous taraudĂ©s pour les vis; mortaise pour le pivot du ressort de gĂąchette. — Deux grandes vis de platine. — Bassinet entablement, fraisure; garde-feu, bride, doucine, encastrement, queue, dos arrondi, rempart, trou pour la vis, trou de la bride. — Vis de bassinet. — Batterie face, mise en acier, dos, table ou assiette, assise, entablement; Ă©videment de la table, pied , talon ou trousse, retroussis de la face, trou pour la vis. — Vis de batterie. — Ressort de batterie grande branche ou branche mobile, petite branche ou 616 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. branche fixe, patte, collet de la patte, pivot, Ă©chancrure, trou pour la via, ouverture intĂ©rieure ou Ă©cartement des branches, chanfrein des branches. — Vis du ressort de batterie. — Chien corps, crĂȘte et son embase, mĂąchoire infĂ©rieure, sous-gorge, ventre, arriĂšre ou cul-de-chien, dos, espalet, cƓur ou anneau, carrĂ©, trou de la vis. — MĂąchoire supĂ©rieure embase, encastrement, talon, trou pour la vis. — Vis de chien tige, tĂȘte, embase, collet, partie taraudĂ©e, fente, trou de la tĂȘte. — Noix corps, embase, arbre, carrĂ©, pivot, grilTe, rouleau, cran du repos, cran du dĂ©part ou du bandĂ©, angles saillants et rentrants des crans, trou de la vis. — Vis de noix. — Bride de noix corps, partie en Ă©querre, pivot, trois trous pour le pivot de la noix, la vis de gĂąchette, la vis de bride. — Vis de bride. — GĂąchette corps, embase, bec, queue, trou pour la vis. — Vis de gĂąchette. — Ressort de gĂąchette grande branche, petite branche, rouleau, pivot ou tenon, ouverture intĂ©rieure , chanfrein. — Vis du ressort de gĂąchette. — Grand ressort grande branche, petite branche, griffe, rouleau de la griffe, pivot, patte, trou pour la vis, ouverture intĂ©rieure, chanfreins. — Vis du grand ressort. Garniture. Comme au modĂšle 1842, Ă  l’exception des piĂšces suivantes Ernbouchoir , surmontĂ© d’un guidon. — Porte-vis , contre-platine ou esse remplacĂ© dans le modĂšle 1842 par la Josette de vis de platine corps, rosettes, collets, trous pour les grandes vis de platine. — Goupille du battant de sous-garde tĂȘte, tige ou queue. Monture. Comme au modĂšle 1842, exceptĂ© que la crosse a un Logement pour la joue, qu’il y a 2 trous pour le passage des grandes vis de platine et un logement pour la contre-platine. Fusil de voltigeur. Ne diffĂšre du fusil d'infanterie que par la longueur du canon. Fusil de dragon, Ă  percussion, modĂšle 1842. MĂŽme nomenclature que le fusil d’infanterie, modĂšle 1842. — Point de baĂŻonnette. Fusil de dragon, Ă  silex, modĂšle 1822. Autrefois fusil d’artillerie ; sans baĂŻonnette pour les dragons; mĂȘme nomenclature que le fusil d’infanterie, modĂšle 1822. Fusil double de voltigeur corse, Ă  percussion . Canon. Double, Ă  rubans, mis en couleur de rouille, fixĂ© au bois par un tiroir et des crochets Ă  bascule. — Culasse , Ă  foudre et Ă  bascule. — 2 CheminĂ©es. — Tenon , sur le canon droit. — Guidon , sur la plate-bande supĂ©rieure. — 2 porte-baguette , dont 1 Ă  battant. BaĂŻonnette. Lame quadrangulairc, plate et Ă©vidĂ©e sur une longueur de 100 mill., Ă  partir du talon. — Douille , embrassant les deux canons, fixĂ©e par un crochet Ă  ressort. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 517 2 Platines, Ă  percussion, Ă  chaĂźnette et un seul ressort; fixĂ©es, chacune, par un crochet, et une seule grande vis. Garniture. Baguette , Ă  tĂȘte de clou. — Sous-garde , Ă  deux dĂ©tentes Ă  ressort. — PiĂšce de bascule , dont la queue arrive prĂšs de la naissance du buse.— Battant de crosse. — Plaque de couche , lĂ©gĂšrement cintrĂ©e. — Capuche , Ă  l’extrĂ©mitĂ© du fĂ»t. — Bessort de baguette , fixĂ© par uue vis. Monture. Anglaise, comme aux fusils de chasse. Mousqueton de gendarmerie, Ă  percussion, modĂšle 1842 ; Ă  silex, modĂšle 1825. Une baĂŻonnette. — Grenadiere, ayant la forme de la capucine, qui est sup- primĂ©e. — Ecusson , sans taquet, un pivot Ă  la partie infĂ©rieure pour le battant de sous-garde. — Deux vis a bois de sous-garde. — Taquet , placĂ© Ă  demeure au fond du canal de la baguette. — Pontet , le devant fixĂ© par une vis. — Baguette , la tĂȘte en cĂŽne tronquĂ© renversĂ©. Mousqueton de cavalerie, Ă  silex, modĂšle 1822. Canon. Le guidon est fixĂ© dessus. — Point de baĂŻonnette. — Capucine ou embouchoir corps, pivots, coulisses, embase intĂ©rieure^ trous pour la vis.— Vis de la capucine. — Tringle grande branche, petite branche, coude et son arrondissement, rosettes, embase, trous pour la vis de capucine et la grande vis du milieu de la platine, trous de la vis de tringle. — Vis de tringle et sa rosette. — Deux anneaux. — Baguette , sĂ©parĂ©e de larme tĂȘte en forme de tĂȘte de clou, tige, anneau, filets ou taraudage. Mousqueton d’artillerie, Ă  silex, modĂšle 1829. Capucine corps , pivot, embase intĂ©rieure, coulisses, trou pour la baguette, battant et son rivet. — Bessort de capucine corps, crochet, pivot, goupille. — Battant de crosse embase, pivot, deux trous pour les vis Ă  bois, anneau, rosettes et rivet. — Deux vis Ăč bois. — Baguette , logĂ©e dans le bois. Mousqueton de lanciers, Ă  silex, modĂšle 1836. Canon. Celui du mousqueton de cavalerie, modĂšle 1822, avec visiĂšre, et guidon en cuivre sur une embase en fer. Garniture. Pas de tringle. — Battant ovale Ă  la partie antĂ©rieure de l’embouchoir, et Battant de crosse. — Embouchoir fixĂ© par une vis, dont l’écrou est maintenu dans le canal du canon par deux vis Ă  bois. Monture. Comme au mousqueton de cavalerie, modĂšle 1822, Ă  l’excep* tion du fut, qui est raccourci de 35 mill. Pistolet de cavalerie, modĂšle 1822. Culasse la queue a une Ă©chancrure pour la bride de poignĂ©e. — Capucine corps, dos, coulisses, trou pour la baguette, bride, Ă©chancrure, embases 518 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. intĂ©rieure et extĂ©rieure, trou pour la grande vis de devant de platine. — Bride de poignĂ©e corps, Ă©chancrures pour la queue de culasse et pour la calotte, embases antĂ©rieure et postĂ©rieure, trous pour la vis de culasse et la vis de poignĂ©e. — Fis de poignĂ©e. — Ecusson un trou pour la vis de pontet, une seconde bouterolle pour la vis de poignĂ©e. — Calotte corps, queue, bec, oreilles, trous pour la vis de poignĂ©e et la vis de calotte. — Fis de calotte tĂšte, tige, piton et son trou, anneau. Pistolet de gendarmerie, Ă  percussion, modĂšle 1840 ; Ă  silex, modĂšle 1822. Pas de bride de poignĂ©e} toutes les garnitures en fer. Armes Ă  silex transformĂ©es au systĂšme percutant. Avec culasse sans chambre; systĂšme actuel, adoptĂ© en 1841 . Canon. Ses dimensions ne sont pas changĂ©es ; il conserve son ancienne culasse ; la lumiĂšre est bouchĂ©e avec un grain en fer. — Guidon. — CheminĂ©e vissĂ©e sur un grain en acier, dont l’écrou est taraudĂ© dans le tonnerre; trou taraudĂ© pour la cheminĂ©e, canal de lumiĂšre. — Hausse fixĂ©e Ă  queue d’aronde.— Platine la batterie , son ressort et leurs vis , supprimĂ©s. — Le bassinet remplacĂ© par une piĂšce en fer, ajustĂ©e dans son encastrement, se raccordant avec le corps, la bouterolle et le rempart, et fixĂ©e par la vis de bassinet. — Les trous de vis de la batterie et de son ressort, ainsi que le trou du pivot, bouchĂ©s avec des rivets, sans dĂ©tremper le corps. — Chien Ă  pierre, remplacĂ© par un chien percutant Ă  espalet corps, gorge, espalet, tĂȘte et son Ă©videment, crĂȘte et son quadrillage. — Cran de sĂ»retĂ©, taillĂ© comme celui de la noix de la platine modĂšle 1840. — Garniture le guidon de Vembouchoir supprimĂ©. — Monture le bois dĂ©gagĂ© sous Vembouchoir, pour que celui-ci puisse passer sur le nouveau guidon. Pour le mousqueton de gendarmerie , rien de change au bois; Ă  la tranche supĂ©rieure de Vembouchoir ^ dans l'Ă©paisseur du mĂ©tal, une rainure pour faciliter son passage sur le nouveau guidon. — Modifications particuliĂšres pour l'armement des canonniers en Afrique. Garniture le pivot du battant de grenadiĂ©re supprimĂ©. — Embouchoir un pivot de battant soudĂ© entre le bec et l’entonnoir. — Sous-garde un taquet pour la baguette, brasĂ© sur l’écusson.— Monture le bois prolongĂ© par une enture qui commence au - dessous de remplacement primitif de la grenadiere ; celle - ci portĂ©e en avant ; le canal de baguette percĂ© de nouveau dans le milieu du bois. Pour les mousquetons d ! artillerie et de cavalerie , et le pistolet de cavalerie , le bord supĂ©rieur de Vembouchoir fendu , pour faciliter son passage sur le nouveau guidon ; rien de changĂ© au bois. Pour le mousqueton de lancier , rien de changĂ© au guidon; la hausse actuelle remplacĂ©e par la nouvelle; rien de changĂ© au bois. Pour le pistolet de gendarmerie , point de guidon. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 519 ÀvecculaSSe Ă  chambre ; premier systĂšme1840, remplacĂ© par leprĂ©cĂ©dent, dont il ue diffĂšre que par le Canon , raccourci de 26 mill., et par la culasse Ă  chambre, comme au modĂšle 1840. — Un certain nombre de fusils neufs ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s d’aprĂšs ce systĂšme de transformation. Le modĂšle ainsi obtenu a pris le nom de modĂšle 1822 modifiĂ©. Les modĂšles des armes Ă  percussion de la cavalerie et de l'artillerie ne sont pas encore Ă©tablis; l’opĂ©ration de la transformation pour ces armes est mĂȘme suspendue. Carabine dite de munition, Ă  percussion, en service dans les bataillons de chasseurs d’OrlĂ©ans. Arme rayĂ©e. Culasse Ă  chambre. — Les modifications successives qu’elle a subies ont donnĂ© naissance au modĂšle suivant. Carabine, Ă  percussion, modĂšle 1842. Canon, L’arĂšte extĂ©rieure de la tranche de la bouche arrondie, Ă©vasement intĂ©rieur Ă  la bouche; 4 rayures formant une rĂ©volution sur G, m 226 de longueur; tenon, sur le cĂŽtĂ© droit, son embase, sa directrice, le bouton de la directrice. — Culasse Ă  chambre. — Hausse fixe corps, queue d’aronde, base; nƓud ou mĂąle de charniĂšre, goupille ou pivot de charniĂšre, logement de la charniĂšre, trou et cran de mire. — Hausse mobile nƓuds ou femelle de charniĂšre, trou et cran supĂ©rieur de mire. — Ressort de hausse mobile trou de mire, pivot mĂ©nagĂ© de forge, trou de la vis, vis du ressort. — Le reste comme au fusil, modĂšle 1842. Sabre baĂŻonnette. Lame pointe, biseau, parties concave et convexe du tranchant, pan creux, talon, dos, ses arĂȘtes arrondies. — Soie rivet et son trou. — CroisiĂšre en fer brasĂ©e sur la poignĂ©e trou de la soie, cĂŽtĂ© plein, cĂŽtĂ© de la douille, bouts arrondis. — PoignĂ©e et cuivre pommeau, partie cordonnĂ©e, rainure du tenon, trous pour les rivets delĂ  soie et du ressort. — Ressort de la poignĂ©e partie coudĂ©e, trou du rivet, rivet. — Bouton du ressort partie cylindrique, entaille. — Fourreau en tĂŽle d’acier corps, orifice, cambrures, trou des rivets; pontet en fer, ses branches rivĂ©es en dedans du fourreau et brasĂ©es extĂ©rieurement; cuvette en acier, son orifice, son renfort; batte , partie concave, raccordements, boutarrondi, trou du rivet. Garniture. Baguette tĂȘte cylindrique, son Ă©videment, trou de la tĂȘte, tige, bout taraudĂ©. — Pas de capucine. — Embouchoir corps, tranches supĂ©rieure e infĂ©rieure, dos, bande, coulisses, fente, entonnoir, ouverture de l’entonmir. — GrenadiĂšre bec, le reste comme au fusil, modĂšle 1842. — Plaifue le couche devant, dĂ©gagement, partie concave; dessous, cul de poule, pirtie concave, Ă©videment intĂ©rieur; bec, raccordement avec le dessous; 2 trous jour les vis du devant et du dessous. —- Sous-garde point de battant , une vis le pontet ; le reste comme au fusil, modĂšle 1842. — Battant de crosse 520 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. embase, 2 trous de vis; 2 vis, comme celle de sous-garde; battant et pivot , comme celui de grenadiĂšre. Toutes les autres piĂšces et la monture comme au fusil, modĂšle 1842. Fusil de rempart, Ă  percussion, modĂšle 1842. 6 rayures inclinĂ©es de 1 tour pour 8, in 120 de longueur. Le reste comme Ă  la carabine, modĂšle 1842. Fusil de rempart proprement dit , Ă  percussion, mod. 1840. Comme la carabine, modĂšle 1842, sauf les diffĂ©rences suivantes 6 rayures inclinĂ©es de 1 tour pour 8, m 120 de longueur. — Point de tenon sur le canon. — La hausse mobile et son ressort ont 3 trous de mire. — Le dessous de la plaque de couche n’a point d’évidement intĂ©rieur. — Écusson les Ă©lĂ©vations extĂ©rieures remplacĂ©es par un appui pour la main. — Point de baĂŻonnette. Fusil de rempart proprement dit, Ă  percussion et se chargeant par la culasse, modĂšle 1831. ' Canon. Devant tranche et cĂŽne de raccordement avec le tonnerre. — Cannelures. — Guidon et sa tringle. — Hausses , fixe et mobile corps, cran de mire, charniĂšre, patte, vis noyĂ©e de la patte, vis de dessous, vis de la hausse mobile. Tonnerre mobile. Corps chambre, cĂŽne extĂ©rieur, embases, canal de lumiĂšre, trou taraudĂ© pour la cheminĂ©e.— CheminĂ©e. — 2 tourillons tarau- dage, fente. — Double crochet branches, embase, taraudage, prisonniers. PiĂšce de culasse. Corps; derriĂšre et son entaille; joues ou cotĂ©s coulisses des tourillons du tonnerre, arrĂštoir du levier du coussinet, trous des vis de plaques de recouvrement, entailles pour le coussinet, trou pour la vis du coussinet; fond fente, trou de la vis de dessous. Rosettes , percĂ©es pour le pivot; neuf vis noyĂ©es et brasure pour rĂ©unir la piĂšce de culasse au canon. — Ecusson trous pour les vis de culasse, la vis et le crochet de pontet, la vis de sous-garde, la dĂ©tente et sa goupille. — Queue trous pour les vis de culasse. — 2 plaques de recouvrement des coulisses , leurs trous et leurs vis. — 2 vis de culasse. — Vis de dessous. — Vis de sous-garde. Coussinet Ct son levier. Corps charniĂšre, appendice pour le levier, trous pour les vis du coussinet et du levier, arrondissements et renflements prĂšs de l’appendice et de la charniĂšre, partie arrondie, demi-cĂŽne pour remplir l’entaille du derriĂšre de la piĂšce de culasse. — Vis du coussinet. —— Levier charniĂšre, trous pour la vis du levier, le pivot et la goupille du ressort, l’ar- rĂȘtoir. — Ressort pivot, trou pour la goupille. — Vis du levier. — Goupille du ressort. i On n’en fabrique plus. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 52t Platine. Corps devant et son arrondissement ; derriĂšre, Ă©paulement et son entaille; 7 trous pour les deux grandes vis, l’arbre de la noix, les vis de bride, de gĂąchette et de ressort de gĂąchette; entaille pour le pivot du ressort de gĂąchette. — 2 grandes vis . — Chien corps, renfort extĂ©rieur, dessous carrĂ©, tĂȘte et son Ă©videment, crĂȘte et quadrillage. — Bride de noix corps, cylindres pour les vis, trous pour le pivot de la noix et la vis de gĂąchette. — Grande et petite vis de bride. — GĂąchette corps, embase, bec, queue, coude, trou pour la vis. — Vis de gĂąchette. —- Noix et sa vis . — Grand ressort et sa vis. — Hessovt de gĂąchette et sa vis. Garniture. DĂ©tente et sa goupille. — Plaque de couche et ses vis. — Pontet et sa vis. — Porte-vis. — Pivot corps, tĂȘte, pointe, trou pour la vis. — Vis du pivot. Monture. Couche pentes, joues, poignĂ©e, buse, crosse; encastrements ou logements pour la piĂšce de culasse, la platine, le porte-vis, la dĂ©tente, la plaque de couche; trous pour les grandes vis de platine, les vis de culasse, de plaque et de sous-garde. Tire-balle d’infanterie , modĂšle 1841. Tire - balle proprement dit tige taraudĂ©e, embase, tire-fond. — Tire-bourre tĂȘte, branches, trou ta. raudĂ©. — L’embase du tire-balle et la tĂȘte du tire-bourre sont percĂ©es d’un trou pour faciliter leur sĂ©paration. Tire-balle d’infanterie , ancien modĂšle tĂȘte, branches courbes ou spirales, branche droite, Ă©crou ou trou taraudĂ© de la tĂȘte, taraudage de la branche droite. Tire-balle de carabine et de fusil de rempart modĂšle 1842. Tire-balle proprement dit tige taraudĂ©e, embase, tire-foud, trou taraudĂ©, trou, chanfrein. — Tire-bourre tige Ă  pans et Ă  facettes, branches courbes, trou taraudĂ©, fente. — Les premiers fabriquĂ©s avaient la tige ronde. NĂ©cessaire d'armes , modĂšle 1831. Corps du nĂ©cessaire boĂźte, fond, tampon en bois dur, rivets du tampon, fente. — Huilier corps, fond, trou taraudĂ©, bouchon, rondelle en cuir. — Lame de tournevis. — Bourre- noix tige, tĂȘte, trou. — Chasse-noix. — Trousse compartiments pour la lame de tournevis, le bourre-noix et le chasse-noix. — L’ancien modĂšle n’avait, pas de tampon en bois, et la fente pour la lame de tournevis Ă©tait au milieu de la boĂźte. Monte-ressort. Griffe, barrette, grande vis, petite vis. Clef de cheminĂ©e. Corps, Ă©videment, soie et sa contre-rivure ; manche en noyer et sa virole. Sabre de cavalerie de ligne , modĂšle 1822 . LaiĂŻlC courbe Ă  la Montmorency. Corps talon, faible et fort de la lame, dos, tranchant, biseau, pointe, courbure, arĂȘtes, pans creux, gouttiĂšres.— Soie et sa rivure. Monture. Calotte douille, entaille, Ă©chancrures, dos, bourlet, bouton demi-olive, trou pour la soie. — PoignĂ©e corps en bois, basane, filigrane, encastrement pour le crochet, cordons, embase, logement de la soie. — Garde Branche principale ou du devant, crochet et son embase; trois branches latĂ©rales; coquille , virole, trou pour la soie. 622 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Fourreau, Corps dos , devant, trou pour le clou rivĂ©. — Cuvette fond, battes, trou pour le clou rive. — Clou rivĂ© . — 2 bĂȘliĂšres ou bracelets ; corps, piton, trou pour l’anneau et son chanfrein. — Anneaux. — Dard branche de devant, branche de derriĂšre. Sabre de cavalerie lĂ©gĂšre, mod. 1822. La garde n’a que deux branches latĂ©rales. Sabre de canonnier montĂ© , mod. 1829. Lame, courbe, sans arĂȘte ni gouttiĂšre. Monture. Garde une seule branche, terminĂ©e par un rptillon; 2 encastrements, l’un pour la poignĂ©e, l’autre pour le fourreau ; le bouton et le collet du quillon. Fourreau, Ressort intĂ©rieur , fixĂ© par un rivet Ă  l’entrĂ©e et sur le dos du fourreau , pour remplacer la cuvette. Sabre d*infanterie , mod. 1816. Lame, courbe, sans pans creux ni gouttiĂšres. Monture, d’une seule piĂšce. Garde Ă  une branche Ă  quillon. — PoignĂ©e Ă  gros cordons. Fourreau. Corps , en cuir cousu. — Chape bavettes, pontet ou agrafe. — Tirant ou patte. — Bout collet, bouton. — La chape et le bout, collĂ©s et Ă©pinglĂ©s. Sabre des troupes Ă  pied, mod. 1831. Lame , droite, Ă  deux tranchants, non Ă©vidĂ©e, la pointe en langue de carpe. Corps talon, fort, faible, mĂ©plat, tranchant, biseau, pointe, arĂšles du milieu. — Soie , sa rivure en clou de chaudiĂšre. Monture, d’une seule piĂšce sans branche. Pommeau bouton demi-olive, trou pour la soie. — PoignĂ©e gorges, collet, cordons, cloison intĂ©rieure.— CroisiĂšre extrĂ©mitĂ©s arrondies et leurs gorges, entrĂ©e ou trou pour la soie. Fourreau. La chape a une entrĂ©e et les bavettes sont supprimĂ©es. Lance , mod, 1823. Fer. Lame pans creux, arĂȘtes , pointe. — Douille collet, grande branche, petite branche, trous pour les vis. — 10 vis m Ă  tĂȘte fendue. — 3 vis a boucle ou vis porte-Ă©tendard. Sabot corps, fond, grande et petite branche, trous pour les vis, 4 vis Ă  tĂȘte fendue. Hampe corps, encastrements pour les branches du fer et du sabot, trous pour les vis. Cuirasse de cuirassier , mod. 1825. Plastron Ă©chancrure du col , Ă©pauliĂšres , entournures, flancs , buse , gouttiĂšres. — 2 boutons des bretelles tĂȘte, tige, embase. — 8 clous rivĂ©s des agrafes , Ă  tĂȘte ronde, 2 Ă  tĂȘte plate. — 10 agrafes ; rosette, crochet. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 523 Dos Ă©chancrure du col, Ă©pauliĂšres, flancs, arĂȘte rentrante, gouttiĂšres. — 2 bretelles; pour chaque, bretelle i corps, 1 porte-bretelle, 2 chaĂźnettes, 1 plaque Ă  boutonniĂšres, 2 boutonniĂšres, i bout, 4 clous a teteronde,2 pour les chaĂźnettes, 2 pour le bout. — Ceinture 2 courroies ; 1 boucle chape, ardillon, traverse porte-ardillon , rouleau. — 18 clous rives Ă  tete ronde, dont 10 pour les agrafes, 4 pour les porte-bretelles, 4 pour la ceinture.— 10 agrafes. Cuirasse de carabiniers, mod. 1825. Sur le plastron et sur le dos, une feuille de cuivre brasĂ©e. — Soleil rayons, trous pour les vis de l’écusson. — Ecusson , ses vis et ses Ă©crous. Armes d’officiers. Les modĂšles de ces armes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s par le ministre, mais la fabrication en est libre. Pistolet d 1 officier de cavalerie, Ă  silex, mod. 1822. Dimensions principales du pistolet de cavalerie. —- Canon, tordu, maintenu par un tiroir; une visiĂšre et un guidon. — Capuche , couvrant l’extrĂ©mitĂ© du fĂ»t. — Baguette , en baleine, avec tĂȘte et bout en cuivre. — 2 rosettes , remplaçant le porte-vis. — Calotte , fixĂ©e par une tige traversĂ©e par une vis dont la tĂȘte est placĂ©e sous l'Ă©cusson. — Bride et vis de poignĂ©e supprimĂ©es. Pistolet {facultatif d* officier de cavalerie, Ă  percussion, mod. 1833. — Canon , a rubans dĂ©rochĂ©s, Ă  8 pans longs et en trompe, Ă  48 rayures triangulaires. — Culasse , Ă  chambre cylindrique; cheminĂ©e du commerce, une petite visiĂšre sur la queue de culasse. — Guidon , en fer. — Platine percutante, trempĂ©e gris jaspĂ© et vernie. — Garniture en fer, trempĂ©e et vernie comme la platine. — Baguette , Ă  tĂȘte garnie en cuivre. — Capuche percĂ©e pour le passage de la baguette. — Pontet , Ă  doigtier, le crochet en avant, Ă  queue allongĂ©e et suivant le contour de la poignĂ©e. — Tiroir , pour fixer le canon. — Rosette , contre-platine. — Calotte , fixĂ©e par deux vis Ă  bois, Ă  boĂźte fermĂ©e par un couvercle taraudĂ© portant un anneau montĂ© sur un piton Ă  coulisse. — Monture. PoignĂ©e quadrillĂ©e. Pistolet d J officier de gendarmerie, Ă  percussion, mod .1836. — Canon Ă  5 pans courts, Ă  36 rayures triangulaires. — Culasse , Ă  chambre cylindrique; cheminĂ©e du commerce, une petite visiĂšre sur la queue de culasse. — Guidon , en fer. — Platine percutante, polie et blanchie aprĂšs la trempe. — Garniture en fer, polie et blanchie, comme la platine. — Calotte , fixĂ©e par trois vis Ă  bois, Ă  boĂźte fermĂ©e par un couvercle Ă  charniĂšre. — Rosette , contre-platine. Sabres d’officiers de cavalerie et d’artillerie. — Ne diffĂšrent de ceux Ăźle la troupe que par la dorure et les ornements de la monture. Sabre d J officier d J infanterie, mod. 1821. — Lame courbe Ă  la Montmorency, de 758 mill. de longueur et 20 de flĂšche. — Monture en cuivre dorĂ© et ciselĂ©; garde avec petite branche latĂ©rale et quillon; poignĂ©e en bois, recouverte en cuir noir, avec filigranes dorĂ©s. — Fourreau en cuir chape Ă  boulon et bout en cuivre dorĂ©. Le meme sabre, sans dorure, est donnĂ© aux adjudants sous-officiers. 524 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Epee , mod. 1816. — Lame droite, Ă  deux tranchants; longueur 812 talon, pans creux, arĂȘtes du milieu, pointe. .— Moillure en cuivre dorĂ©. Pommeau entaille pour le crocliet, embase pour la virole, bouton, trou pour la soie. Garde branche, crochet et son embase, demi-coquilles, quillon, bouton et son encadrement. PoignĂ©e corps en bois, recouvert en filigrane, logement de la soie. — Fourreau. Corps en cuir. Chape entrĂ©e, lilet, crochet et sa tige. Bout filet, bouton. La mĂȘme Ă©pĂ©e, sans dorure, est donnĂ©e aux sous-officiers des troupes du gĂ©nie. EpĂ©e des officiers gĂ©nĂ©raux, supĂ©rieurs et d'Ă©tat-major , mod. 1816. — Lame droite, non Ă©vidĂ©e, Ă  deux tranchants, une arĂȘte au milieu ; longueur SCC mill. — Monture en cuivre dorĂ©, avec divers ornements. Garde avec une petite branche latĂ©rale. 2 demi-coquilles , l’intĂ©rieure mobile. PoignĂ©e , recouverte en Ă©caille pour les officiers gĂ©nĂ©raux, en peau noire chagrinĂ©e pour les officiers supĂ©rieurs et d’état-major ; filigrane. Sabre de tambour-major, mod. 1822, MĂȘme observation que pour les armes d’officiers. Lame Ă  la Montmorency, de 812 mill. de longueur et 54 de flĂšche. — Monture ornĂ©e en cuivre dorĂ©, Ă  croisiĂšre, sans branche. Calotte Ă  tĂȘte de lion. PoignĂ©e recouverte en peau chagrinĂ©e, avec filigrane. ‱— Fourreau en cuivre dorĂ©, couvert d’ornements, avec deux cornes renversĂ©es pour le suspendre au baudrier. Hache de campement, mod. 1816. Tete arĂȘtes et leur chanfrein, Ɠil. — Fer tranchant, gorge, biseau. — Manche corps, tĂȘte, dĂ©gagement. Armes pour la marine. Fusil . — Celui de voltigeur, avec l’embouchoir, la grenadiĂšre, la capucine et le pontet en cuivre. Pistolet Ă  percussion, mod. 1837. — Canon rond, sans guidon ni visiĂšre; un tenon porte-bride de baguette. Culasse Ă  chambre tronconique; cheminĂ©e , ayant la forme des cheminĂ©es du commerce, mais le cĂŽne plus fort. — Platine Ă  percussion , fixĂ©e par 2 grandes vis dont les tĂȘtes s’appliquent sur le porte-vis. — Garniture. Baguette et sa bride, branches, traverses Ă  anneau et vis. — Embouchoir en cuivre, laissant Ă  nu l’extrĂ©mitĂ© du fut. — Pontet en cuivre. — Calotte en cuivre, fixĂ©e par deux vis et portant un anneau tournant autour d’un piton. — Crochet de ceinture en acier, faisant corps avec le porte-vis. Ce pistolet a Ă©tĂ© modifiĂ© en 1842. Le canon a 5 pans courts, une visiĂšre et un guidon. Le gros bout de la baguette a Ă©tĂ© augmentĂ©; les branches de la bride sont courbes. Pistolet Ă  silex , mod. 1822. —Comme le pistolet de cavalerie, mod. 1822, avec un crochet de ceinture et calotte sans anneau. Crochet de ceinture branche, queue, pivot, trou pour la grande vis de platine. MATIÈRES EMPLOYÉES POUR LA FABRICATION. 525 Sabre d abordage , mocl. 1833. — Lame lĂ©gĂšrement courbe, large, Ă  grands pans creux, une ancre gravĂ©e sur chacun d’eux Ă  environ 70 milI. du talon. — Monture. Garde en fer avec coquille en tĂŽle d’acier, noircie. — PoignĂ©e Ă  8 pans, en bois, recouverte en tĂŽle noircie, ainsi que la calotte. — Fourreau, comme au sabre d’infanterie, mod. 1810. Poignard , mod. 1837. — Lame triangulaire pointe, arĂȘtes , cannelures, talon, soie. — Monture. Garde en cuivre; manche en bois rond noirci; Ă©crou Ă  anneau; rosette , sur laquelle la soie est rivĂ©e. — Fourreau, comme au fourreau de baĂŻonnette. Pique d’abordage , mod. 1833. — Lame de la lance mod. 1816. Hache d abordage , mod. 1833. — TĂȘte Ă  pic recourbĂ© pointe, arĂȘtes, Ɠil. — Fer tranchant, biseau, arĂȘtes. — Garniture Clavettes a T, leurs rivets; crochet de ceinture , en acier corps du crochet, patte, trou pour la vis; vis Ă  bois. — Manche en frĂȘne, noirci. MATIÈRES EMPLOYÉES POUR LA FABRICATION DES ARMES. Nota. Toutes les piĂšces dont la matiĂšre n’est pas indiquĂ©e, soit dans la nomenclature, soit ci-dessous, sont en fer. — Le cuivre employĂ© pour la fabrication des piĂšces d’armes est un alliage de 80 de cuivre, 17 de zinc et 3 d’étain. Armes Ă  feu. /icier masselotte et grain pour les cheminĂ©es; cheminĂ©e en acier fondu; tenon de carabine et fusil de rempart mod. 1842; lame de baĂŻonnette; gĂąchette, noix, chaĂźnette, ressorts, baguette, goupilles, face de batterie, dĂ©tente, toutes les vis de platine, y compris la vis-crochet, vis de culasse; tire-balle; Ă©tui et lame de tournevis du nĂ©cessaire d’armes; monte- ressort et clef de cheminĂ©e. — CuiVre bassinet. Embouchoir moins le guidon, grenadiĂšre , capucine, pontet de sous-garde, plaque de couche, porte-vis, rosettes , calotte, pour les fusils de dragon et de la marine, les mousquetons et les pistolets de la cavalerie et de la marine. Bout de fourreau de baĂŻonnette. — Pois de noyer pour la monture. Sabres, Ă©pĂ©es et poignard. Acier .- lame et soie; dard; ressort. — TĂŽle d’acier battes de la cuvette pour cavalerie; fourreaux pour cavalerie et canonnier montĂ©. — Cuivre monture; chape et bout des fourreaux en cuir; filigrane; Ă©pingles. — La poignĂ©e des sabres de cavalerie et canonnier montĂ© en frĂȘne ou hĂȘtre ^ recouverte en veau noirci, avec un filigrane. — Les fourreaux d’épĂ©es et de sabres de troupes Ă  pied en cuir de vache noirci. Lance. Acier lame. — Hampe en frĂȘne , bien de fil, au besoin en noyer. Cuirasses. Etoffe d'acier plastron et dos. > ° r - *2 &‱ rg" g C fl ^ „f© ^ g g W S ÂŁ / W81 1 ojapoui ^;mr> © f© .. in mco t> m W-»n o f© H s s “ Ăź$” 4. 44 §? 4 “ "si" = - M O vf en in S SW .5 ajapoui ‱ m ÂŁ> O MST lO O M o uv m ‱=ÂŁÂŁ" i Ê» ßïj Ç444 4 B - ‱ ?> Ăź? h c - a- ! ‱uucpuaSap ^; - t' co o o o es tv f© o vt- r= i- c-oo * u - o » S " - - CIM -N "K >‱ _- U - -©0V5f© Fusil de dragon mod. 1822- - Vf fO 3 -* tsfco o “^ 2-0 Î5 2 ^ ce o § O "X * " ^ 4 H ^ “ S to’S Si iiOA ap v-rn © O — N5- ri — fOlvf© © CD "»» I "8^4s^ĂŻj. 4444 4 „ iS [2 o 1 ‱aiJaĂŻuiijui p vru-. tv oinvfs C. f© iv o t>. f i 2=S* “ , S ! SA;i'SnciO o-Ci sifocvcom vr v ‱"g ÂŁ 9; " V ’"ST ^ f© 11 * fo f© 2 ^ C Ji. a - - “ 5 O Vf Vf jj? "5 } -auaiUBjui 4 p ÂŁ l in D m oui Ci o © csin n f- Sg-S-'» g 44 ? 1 it, c “ 5 .^ ^ - - >ĂŻ ES ? 3 3 K ^ S 3>ĂŻ t- !-s = r liÂŁ as © g © . a DIMENSIONS PRINCIPALES, POIDS, PRIX, ETC. 527 Sabres. I lot, du sabremontĂ«. de la lame. du fourreau. Largeur delalamean milieu. FlĂšche de la courb. de la lame au milieu. de cavalerie de d’in- d'art. des tr. canon. fan- Ă  Ă  de ligne lĂ©gĂšre , montĂ©, teric, pied, pied. mod. mod. mod. mod. an IL 1816. 1822. an 11. 1816. J 822. 1829. 1816. 1816. 1831. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. i,iGG i,i85 1,153 i, 0 85 1,092 9 f >9 7% G5o GGo 07? 1 ,000 97 5 8Ô0 q3o Q2! 810 595 487 48, q 83 1,027 997 „ 896 958 943 832 629 496 510 27 *3,7 343 3i, 9 27,1 *7,7 a 7 32,7 44 144 0 O 23,3 5 1,9 24,8 3?,8 5 9 20,3 0 0 h. k. k. k. k. k. k. k. k. k. 2,448 2,200 2,00" 2,180 2,o55 i,8Go * i,34o ,3i8 1 , 3-20 * 0,722 0,704 0,610 0,587 0,640 o,Goo o,t>4° o,56i o,658 o,GGo ', 7 8 o,o4> o,ç5o >77° 1,000 0,970 a 0,220 mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 1 38 i5o . 9 8 160 i4o 187 i65 77 35 35 fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. » = 21,80 c * 20,10 i 7 ,85 = ‱ 9,68 total du sabre. .. ‱ de la lame finie.. du fourreau. FlĂšche de la courbure que les lames prennent dans F' preuve du ploiement. .. Prix bĂ©nĂ©fices compris.. * Ces poids ne sont pas rĂ©glementaires; ils ont Ă©tĂ© pris sur 2 modĂšles. Les lames sont soumises aux Ă©preuves suivantes l.° ou les fait ployer sur leur plat, dans les deux sens, de maniĂšre Ă  leur faire prendre la courbure dĂ©terminĂ©e- — 2.° on les frappe deux fois de chaque plat sur une jante , piĂšce de bois dur, prĂ©sentant une surface convexe d’une courbure dĂ©terminĂ©e, dont la flĂšche est moins forte que celle de l’épreuve du ploiement. Dans cette Ă©preuve la partie voisine du talon frappant d’abord la jante vers une de ses extrĂ©mitĂ©s, la pointe, en se courbant, doit venir s’y appliquer vers l’autre extrĂ©mitĂ©. -— 3.° on les frappe une fois du taillant et une fois du dos sur un bloc de bois dur. Les fourreaux en tĂŽle sont Ă©prouvĂ©s, au moyen d'un poids en fer de 1 kil. tombant trois fois de la hauteur de 0 m ,50. La l. re chute a lieu au-dessus du l. er braceletj la 2. e , de l’autre cotĂ©, au-dessus du 2. e ; la 3. e , du l. cr cĂŽtĂ©, Ă  162 mill. du bout. Lances . totale. Ide la lame celle du modĂšle 1812 avait 217 mill.. Longueurs ou distance du centre de gravitĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© du sabot.. I°" Jistanccde la pointe de la lame Ă  l’extremit8j da la^pctUe branche' Poids . ! total de la lance. du fer. du sabot. de la hampe. . ‱ ‱ Prix bĂ©nĂ©fices compris. Cuirasses, modĂšle 1825. Plastron. ! en ligne droite, depuis le milieu del’échancrnre du coi jusqu’au milieu du dessous. ou distance entre les extrĂ©mitĂ©s sup. des flancs. Epaisseur , jusqu'Ă  55 mill. de chaque cĂ tĂ© du buse.. ..... p. tout, les tailles.sur les bords. Mod. 1816. Mod. 1823 mill. mill. 2,842 0,84». i35 135 97 5 975 332 797 208 t>o8 kf k. 2,2o3 2,35o 0,153 o, 0,766 0,8^0 i, 1,240 fr. fr. » 10 2 e taille. 3 e taille. maximum . minimum.. Poids l LLl lilliUUILJ Dos. Longueur Epaisseur. pour toutes les tailles depuis le milieu de l’éeliancruredu col jusqu’au milieu du dessous, Poids. Prix bĂ©nĂ©fices compris maxiimi tu. minimum ‱ taille 528 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Les dimensions sont les mĂȘmes pour les cuirasses des cuirassiers et pour celles des carabiniers. — La proportion suivante est ordinairement observĂ©e dans les commandes et les approvisionnements \ pour la premiĂšre taille; f partagĂ©s Ă©galement entre la seconde et la troisiĂšme. L’indication des tailles et des largeurs est gravĂ©e dans l’intĂ©rieur du plastron. Les plastrons et les dos sont visitĂ©s avec soin; on s’assure que leurs dimensions ont l’exactitude nĂ©cessaire et que leurs poids sont compris dans les limites lixĂ©es pour leurs tailles respectives. Les plastrons qui satisfont Ă  ces conditions, sont de plus soumis Ă  une Ă©preuve qui a lieu aprĂšs la trempe, et qui consiste, pour chaque plastron Ă©prouvĂ©, dans le choc de trois balles tirĂ©es vers le milieu de sa surface, Ă  40 mĂštres de distance, dans une direction parallĂšle au plan de l'arĂšte du buse, avec la charge ordinaire de guerre, et un fusil d’infanterie, de calibre exact. Pour ĂȘtre reconnu comme ayant rĂ©sistĂ©, U faut que le plastron ne soit traversĂ© par aucune des trois balles, et qu’il ne soit dĂ©chirĂ© que par l’une d’elles au plus. — Pour cette Ă©preuve les plastrons sont partagĂ©s sans choix en groupes de 100. Dans chaque groupe on prend les plus lĂ©gers pour les soumettre successivement Ă  l’épreuve. Si les trois premiers rĂ©sistent, le groupe est reçu. Dans le cas contraire on continue sur le quatriĂšme, le cinquiĂšme et les suivants, en prenant toujours le plus lĂ©ger de ceux qui restent, jusqua ce que le nombre des plastrons ayant rĂ©sistĂ© forme plus delĂ  moitiĂ© des plastrons soumis Ă  l’épreuve. Les dos sont seulement visitĂ©s et ajustĂ©s avec les plastrons. DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODÈLES D’ARMES, QUI ONT ÉTÉ SUCCESSIVEMENT ÉTABLIS JUSQU’AUX MODÈLES ACTUELS. Nota. En gĂ©nĂ©ral on n’indique que les diffĂ©rences facilement reconnaissables au premier coup d’Ɠil et suffisantes pour faire distinguer les modĂšles; on ne mentionne pour chaque'modĂšle que les parties par lesquelles il se distingue du modĂšle prĂ©cĂ©demment dĂ©signĂ©; celles qui ne sont pas mentionnĂ©es, doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme restant les mĂȘmes. Plusieurs des modĂšles suivants font partie de la l. re classe voy. page 546 ; ce sont Armes Ă  feu les fusils d’infanterie et de voltigeur, mod. 1777 et 1816 corrigĂ©s; le fusil de dragon, mod. an IX; les mousquetons de cavalerie, modĂšle an IX et 1816; le pistolet de cavalerie, mod. 1816. Toutes ces armes doivent ĂȘtre mises aux nouveaux calibres et transformĂ©es au systĂšme percutant. Le canon du fusil mod. 1777 sera raccourci et recevra la nouvelle baĂŻonnette.— Armes blanches les sabres mod. an XI et 1816; la lance, mod. 1816. Fusil d’infanterie. ModĂšle 1717. Canon rond de 1,191 mill. ; un seul pan finissant Ă  126 mill. de la bouche; 4 tenons; guidon en fer servant de tenon de baĂŻonnette. — Platine carrĂ©e, bassinet en fer; le derriĂšre du corps terminĂ© en ovale; le trou de la grande vis percĂ© entre le devant du corps et le ressort de la batterie. — BaĂŻonnette Ă  douille fendue, sans pontet ni virole ; lame de 379 mill. Ă  trois quarres , non evidĂ©e. — 1 grenadiĂšre. — 2 battants ovales, soudĂ©s. — 1 capuche au bout du fut. — Baguette en bois. — 3 porte-baguette. — Toutes les tĂȘtes de vis rondes. M. 1728. Canon sans tenons. — Le trou de la grande vis percĂ© entre les branches du ressort de batterie. — La capuche remplacĂ©e par un cmbouchoir DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODELES 1>’ARMES. ÂŁ29 Ă  2 bandes et Ă  entonnoir. — 1 capucine Ă  queue. — Les porte-baguette supprimĂ©s. — La tĂȘte de baguette garnie d’une douille. M. 1746 et 1754. Canon de 1,191 mill. Ă  huit pans longs.— Platine carrĂ©e. — Battants en forme d’anneaux ronds, soudĂ©s ; sur le cotĂ© au M. 1746, sur la baguette au M. 1754. — Baguette en fer, Ă  tĂȘte de clou. — Lame de baĂŻonnette ĂȘvidĂ©e. M. 1763. Canon rond de 1,137 mill.— Platine carrĂ©e j bassinet en fer avec un garde-feu. — Vis de chien Ă  tĂšte percĂ©e. — Baguette d’acier Ă  tĂȘte en poire. — Ressort de baguette fixĂ© a l’embouchoir. — Battants Ă  anneaux allongĂ©s et soudĂ©s. — BaĂŻonnette Ă  virole. M. 1766. Ressort de baguette fixĂ© au tonnerre du canon. — Baguette Ă  tĂȘte de clou. — BaĂŻonnette Ă  ressort. M. 1768. BaĂŻonnette Ă  virole. M. 1770. Platine demi-ronde. — Écusson Ă  taquet. — Ressort de baguette tenant Ă  la capucine. M. 1771. Ecusson sans taquet. — Monture en gigue, c’est-Ă -dire avec un renfort convexe au-dessous de la poignĂ©e. M. 1773. Ressort de baguette fixĂ© au canon. — Il y a du mĂȘme modĂšle un fusil des cent-suisses dont les garnitures sont en cuivre. M. 1774. La trousse de batterie remplacĂ©e par un .talon coupĂ© carrĂ©ment. — Ressort de baguette sur la capucine. — BaĂŻonnette Ă  bourlet, tenue par un ressort fixĂ© au canon. — Baguette en acier , Ă  tĂȘte en poire, taraudĂ©e au petit bout sur une longueur de 9 mill. M. 1776 marquĂ© 1777. Le bassinet en cuivre est sans garde-feu. — Batterie Ă  retroussis et Ă  talon. — Embouchoir, portant le guidon en cuivre, et fixĂ© par une vis. — Capucine Ă  bec carrĂ©, retenue par un ressort Ă  crochet. — GrenadiĂšre Ă  vis. — Ressort de baguette tenant Ă  l’embouchoir. — Taquet remis sur l’écusson. — Pontet Ă  bascule.— Plaque de couche ployĂ©e Ă  angle droit. — BaĂŻonnette Ă  fente et Ă  virole. — Toutes les vis Ă  tĂšte plate, exceptĂ© les vis Ă  bois et la vis de culasse. M. 1777 corrigĂ© en Van IX. Canon de 1,137 mill. Ă  5 pans courts. — LumiĂšre cylindrique. — Bouton de culasse Ă  encoche. — Calibre de 17, null 5. — Platine ronde, bassinet en cuivre sans garde-feu. — Écusson Ă  taquet. — Pontet Ă  bascule. — Plaque de couche ployĂ©e Ă  angle droit.— GrenadiĂšre coudĂ©e, Ă  pivot. — Battants Ă  rosettes, fixĂ©s par des rivets. — Capucine Ă  bec carrĂ©. -— Embouchoir portant le guidon en cuivre. — Les 3 boucles fixĂ©es par des ressorts Ă  crochet. —Ressort de baguette en feuille de sauge, mis en bois sous le tonnerre et fixĂ© par une goupille. — DĂ©tente et pivot du battant de sous- garde fixĂ©s par des goupilles cylindriques. — Porte-vis en S. — Baguette en acier, tĂȘte en poire. — Douille de baĂŻonnette Ă  trois fentes, virole portant sur une embase j lame Ă©vidĂ©e, de 406 mill.— Mouture lĂ©gĂšrement en gigue. — Toutes les vis Ă  tĂȘte plate, exceptĂ© les vis Ă  bois; la tĂȘte de la vis de culasse fraisĂ©e en dessous. M. 1816. LumiĂšre conique. — Bouton de culasse sans encoche. — Bassinet avec garde-feu. — Table de la batterie Ă©vidĂ©e. —* Le plan de l’entablement passant par le centre de la lumiĂšre. — Ecusson Ă  ailettes portant la dĂ©tente. — Goupille du battant de sous-garde, conique et Ă  tĂȘte ronde, entrant du colĂ© de la platine. — Les arĂȘtes des tĂȘtes de vis et des garnitures arrondies* 34 530 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Le M. 1822 ne se distingue essentiellement du modĂšle 1816 que pav les modifications suivantes ouverture extĂ©rieure de la lumiĂšre diminuĂ©e. —. Entablement du bassinet couvrant la lumiĂšre de 0, mill 7. — Batterie Ă  rc- troussis. — Goupille du battant de sous-garde entrant du cotĂ© du porte-vis et ayant sa tĂȘte en crocliet, cachĂ©e sous le porte-vis. — Garnitures allĂ©gĂ©es et rĂ©duites Ă  l, nilll 5 d’épaisseur. — Canon de 1,083 mill. — Lame de baĂŻonnette de 460 mill. Les modifications relatives a la platine , Ă  la lumiĂšre et Ă  la goupille ont Ă©tĂ© introduites dans les autres armes Ă  feu du modĂšle 1822. Les fusils du modĂšle 1816 ont reçu le bassinet relevĂ© et une goupille Ă  crochet, maintenue par le porte-vis; ce qui a constituĂ© le modĂšle 1816 corrigĂ©. Fusil de dragon, M. 1777. Canon de 1,083 mill. — GrenadiĂšre en fer i deux bandes, le reste comme au fusil d’infanterie modĂšle 1777. Fusil de voltigeur, d’artillerie et de dragon, m. an IX. Canon de 1,029 mill. —“ GrenadiĂšre en fer Ă  deux bandes. — Embouchoir, capucine, porte-vis et pontet en cuivre. — Le reste comme au fusil d'infanterie modĂšle 1777 corrigĂ©. Fusil de voltigeur, M. 1816. Canon de 1,029 mill. — D’ailleurs, tout semblable au fusil d'infanterie, modĂšle 1816. Flisil d’artillerie, m. 1777. Canon de 920 mill., calibre de l7, ,nilI 5; garnitures en cuivre. — M. 1816. Comme le fusil d’artillerie, modĂšle 1822, ou fusil de dragon actuel, sauf les dispositions de la lumiĂšre, de la platine et de la goupille, qui appartiennent aux armes du modĂšle 1816. Fusil de marine, M. an IX. GrenadiĂšre en cuivre, Ă  une seule branche. — Le reste comme au fusil de voltigeur, modĂšle an IX. Fusil de rĂ©compense. Semblable au fusil modĂšle 1777 c. — Canon bronzĂ©* — Garnitures en argent. — Plaque en argent sur la joue droite de la crosse. Fusil de la garde impĂ©riale, m. 1802. Semblable au modĂšle 1777 c. Les garnitures en cuivre, y compris les battants, qui sont fixĂ©s par des vis. Fusil des cent-suisses, M. 1814. Comme le prĂ©cĂ©dent. Les battants en fer et fixĂ©s par des rivets. Fusil des gardes du corps et des mousquetaires. Batterie Ă  trousse, la table Ă©vidĂ©e suivant une surface cylindrique. — Bassinet avec recouvrement cylindrique en cuivre. Fusil n.° 1. On comprend sous cette dĂ©nomination l.° un fusil conforme au modĂšle en service, mais dont la fabrication n’est pas soumise, dans toutes ses parties, Ă  la surveillance et aux conditions imposĂ©es Ă  la fabrication des armes des modĂšles rĂ©guliers dans les manufactures royales. — 2.° un fusil composĂ© avec des piĂšces fabriquĂ©es dans les manufactures royales, mais pouvant appartenir aux trois modĂšles de 1777 c., 1816 et 1822. — Pendant la premiĂšre rĂ©volution, il a Ă©tĂ© fait des fusils n.° 1 avec des piĂšces des modĂšles 1763, 1774 et 1777 ; on leur donnait aussi le nom de modĂšle dĂ©pareillĂ©. Mousqueton de cavalerie. M. 1786. Canon de 704 mill., calibre de 17, mill l — Platine semblable Ă  celle du modĂšle 1777 c. — Garnitures en cuivre, exceptĂ© la grenadiĂšre et DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODÈLES d’aRMES. 531 la tringle. — Baguette traversant la crosse jusqu’à la plaque de couche. — l J as de baĂŻonnette. M. an IX. Canon de 758 mill. — Battants de grenadiĂšre et de sous-garde. — BaĂŻonnette de 487 mill. M. 1816. La tringle a sous la petite branche un’pivot, qui est reçu dans une queue ajoutĂ©e au porte-vis. — LumiĂšre et platine suivant le modĂšle 1816. — Le reste comme dans le mousqueton, modĂšle 1822. Carabine. D 'infanterie M. 1793. Canon de 650 mill. Ă  pans sur toute la longueur; calibre de 13, mi,1 5 ; 7 cannelures Ă©quidistantes en hĂ©lice et faisant une fois le tour du canon. — Platine de mousqueton. Oe cavalerie , M. 1793. Canon, de 406 mill. — Le reste comme dans la carabine d’infanterie. Le chargement de ces carabines exigeait un maillet pour forcer la balle. Cet inconvĂ©nient, qui ne paraissait pas compensĂ© par une supĂ©rioritĂ© d’eiTet assez marquĂ©e, les a fait abandonner. De tirailleurs. Premier modĂšle d’arme rayĂ©e Ă  percussion, se chargeant Ă  balle libre et forcĂ©e ensuite par le seul choc de la baguette. — Culasse Ă  chambre et Ă  conducteur autour de la cheminĂ©e. Pistolet de cavalerie. M. 1763. Canon rond de 230 mill., calibre del7, mill 5; lumiĂšre cylindrique. — Garnitures en fer , embouchoir Ă  deux, bandes comme celui du fusil d’infanterie.— PoignĂ©e peu courbĂ©e, sans bride, fĂ»t trĂšs-long. — Baguette Ă  tĂšte de clou; ressort de baguette tenant au canon. — Toutes les tĂštes de vis rondes. M. 1777 , a coffre. Canon rond de 189 mill.; calibre de 17, mill l. — Platine Ă  coffre, piĂšces intĂ©rieures disposĂ©es comme celles du pistolet Ă  l’écossaise.— Le coffre en cuivre servant d’écusson. — Pontet et calotte Ă©galement en cuivre. — PoignĂ©e plus pentĂ©e qu’au modĂšle 1763, sans fĂ»t. — Bride de poignĂ©e eu fer. — Crochet de ceinture en acier. M. an IX. Canon de 201 mill. , Ă  cinq pans courts. — Platine modĂšle de 1777 c. — Garnitures en cuivre; embouchoir Ă  deux bandes. — Monture comme celle du modĂšle 1763. — Ressort de baguette en feuille de sauge, mis en bois et fixĂ© par une goupille. — Les grandes vis de platine Ă  tĂȘte plate. — Un autre modĂšle ne diffĂšre du prĂ©cĂ©dent que par les garnitures en fer et la poignĂ©e plus droite et sans bride. M. an XIII. Embouchoir remplacĂ© par une capucine en cuivre, en forme d’anneau ovale et portant sur le cotĂ© une bride terminĂ©e par une rosette, qui s’applique sur le devant du porte-vis et que traverse la grande vis de platine. — Ressort de baguette supprimĂ©. RJ. 1816. LumiĂšre et platine du mousqueton modĂšle 1816, le reste comme au pistolet modĂšle 1822. Pistolet de marine. M. an IX , M. an XIII et M. 1816. Ne diffĂšrent des pistolets de cavalerie des mĂȘmes modĂšles que par un crochet de ceinture en acier, fixĂ© par un pivot et par la grande vis du milieu de la platine, et pour le modĂšle 1816 par la vis de calotte qui ne porte pas d’anneau. Pistolet de gendarmerie. M. 1763, M. an IX et M. 1816. Canon comme au modĂšle 1822. — Toutes les formes semblables Ă  celles des pistolets de cava- 532 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. leric des memes modĂšles. — Les garnitures toujours en fer. — Vis de calotte sans anneau. Pistolet des gardes du corps. M. 1777 c. et M. 1810. Canon bronzj. — L’embouchoir Ă  deux bandes. — Pas de bride de poignĂ©e. -— Calotte ovale et portant trois fleurs de lis en relief. — Le reste comme au pistolet de i’an XIII ou de 1816. Pistolet d’officier. M. 1816. Ne diffĂšre du modĂšle 1822 que par la lumiĂšre et la platine. Fusil de rempart. Jusqu’à l’adoption du modĂšle 1831, on a compris sous cette dĂ©nomination de gros fusils de diffĂ©rents modĂšles; ordinairement munis d’une fourche Ă  pivot. Le plus ancien que l’on connaisse, est lo fusil de rempart ou demi citadelle de 1717 ; il ne diffĂ©rait du fusil d’infanterie de la meme Ă©poque que par les dimensions et le calibre, qui Ă©tait de 10, nilU 7 pour la balle de 17, ,nili 3 32 au kil.. Fusil de rempart dit allĂ©gĂ©. N’est qu’une modification, comme son nom l’indique, du fusil de rempart modĂšle 1840; ne diffĂšre de celui modĂšle 1842 que par la plaque de couche dont le dessous est plat au lieu d’étre concave, et par les divisions des hausses fixe et mobile, celle-ci ajant trois trous de mire comme au modĂšle 1840. Sabres. De cavalerie , M. 1790. Lame droite, Ă  deux gouttiĂšres, de 975 mill. — Monture en cuivre; garde Ă  3 branches , dont 2 en S ; calotte et virole en cuivre. _ PoignĂ©e en hois, recouverte eu basane avec filigrane en cuivre. — Fourreau en cuir noir, sans fĂ»t ni alaises; chape en cuivre avec bouton demi- olive; bout en cuivre. De dragon , M. 1790. Une chape et une bĂ©liĂšre en fer, portant chacune un anneau. De carabinier , M. 1790. Lame droite non Ă©vidĂ©e de 975 mill. — Monture en cuivre rouge; garde Ă  trois branches et Ă  coquille bombĂ©e, ornĂ©e des armes de France et de deux grenades; deux viroles, celle de dessous enveloppant la chape du fourreau; calotte Ă  queue. — Chape et bout de fourreau en cuivre. De chasseur Ă  cheval , M. 1790. Lame courbe de 920 mill. , 24, mill 8 de flĂšche, une gouttiĂšre. — Monture en cuivre; garde Ă  trois branches plates, dont l’une va de la partie supĂ©rieure de la premiĂšre Ă  la partie infĂ©rieure de la troisiĂšme. — Deux bĂ©liĂšres Ă  anneau et bout de fourreau, en cuivre. De hussard , M . 1790, conservĂ© en Van IX. Lame courbe de 812 mill. et 5S, mill 7 de flĂšche. — Garde Ă  une branche avec deux oreillons et un quillon droit. — PoignĂ©e recouverte en basane sans filigrane. — Fourreau en bois recotivert en cuir noir ; chape et bout en cuivre , trĂšs-grands et portant chacun un anneau; dard en fer. Du 2. e rĂ©giment de chasseurs , M. 1802, des dragons de Cusline , dit sabre Montmorency. Lame courbe de 975 mill. , 18 de llĂšche; pans creux et gouttiĂšres. — Garde en fer Ă  deux branches plates, parallĂšles, jointes par une troisiĂšme. — Fourreau en cuir noir; bĂ©liĂšres et dard en fer; bordure, bout et trois petits bracelets en cuivre. De royat-allemand , M. 1786. FlĂšche d e courbure de la lame, 27,“' '1. — DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODÈLES D’ARMES. 533 Monture comme celle du sabre de cavalerie de 1790 , avec deux branches seulement. I c gendarmerie Ă  cheval , M. 1790. Lame droite non Ă©vidĂ©e de 880 mill. — Monture en cuivre ; deux branches latĂ©rales plates, jointes par une palmette et des fleurons. — PoignĂ©e et fourreau comme au sabre de cavalerie, mod. 1790. \yartillerie Ă  cheval , 71/. 1792. Lame courbe Ă©vidĂ©e; 596 mill. de longueur et 22, mill 6 de flĂšche. — Monture en cuivre, d’une seule piĂšce, Ă  une seule branche en Ă©querre sur la croisiĂšre. — Fourreau en cuir noir , avec hĂ©liĂšre et long bout en fer, avant chacun un piton en cuivre qui porte un anneau en fer. D'artillerie Ă  pied , 71/. antĂ©rieur Ă  1790. Lame droite de 487 mill. Ă  deux tranchants, Ă  pans creux, terminĂ©e en langue de carpe. — Monture en cuivre, d’une seule piĂšce, sans branche, Ă  croisiĂšre. — PoignĂ©e Ă  tĂȘte d'aigle plus anciennement, c’était une tĂȘte de coq. — Fourreau en cuir noir Ă  alaises, avec chape et bout en cuivre. De grenadier , 71/. antĂ©rieur Ă  1790, conservĂ© en l’an IX. Lame courbe non Ă©vidĂ©e, de 596 mill., 22, m,11 6 de flĂšche. — Monture en cuivre, d’une seule piĂšce, Ă  une seule branche en Ă©querre sur la croisiĂšre; poignĂ©e Ă  gros cordons. — Fourreau en cuir noir sans alaises, avec bout et chape en cuivre. D’artillerie de marine , M . 1771. Comme le sabre d’artillerie Ă  pied antĂ©rieur Ă  1790, exceptĂ© la lame sans pans creux; la poignĂ©e Ă  tĂȘte de lion; le fourreau sans alaises. D 'abordage pour la marine , M. 1782. Lame de 623 mill., lĂ©gĂšrement courbĂ©e; une gouttiĂšre de chaque cĂŽtĂ© prĂšs du dos. — Monture en cuivre; garde Ă  coquille et Ă  trois branches, dont deux en S parallĂšles entre elles; poignĂ©e en cuivre, Ă  gros cordons. — Fourreau comme au sabre de grenadier. Sabres, modĂšles de l’an XI. De grosse cavalerie. Lame droite Ă  deux gouttiĂšres, de 975 mill., le tranchant arrondi vers la pointe. — Monture en cuivre; garde Ă  coquille avec trois branches latĂ©rales, terminĂ©es en bouton ; poignĂ©e recouverte en basane avec filigrane en cuivre. — Fourreau en tĂŽle de fer avec fĂ»t en bois. De dragon Lame et monture du sabre prĂ©cĂ©dent. — Fourreau en cuir noir avec garnitures en cuivre. De cavalerie lĂ©gĂšre. Lame courbe et Ă©vidĂ©e, de 880 mill. et 51, mill 9 de flĂšche. — Monture en cuivre; garde Ă  deux branches latĂ©rales, Ă  oreilles et Ă  quillon ; poignĂ©e recouverte en basane, retenue au milieu par deux, clous en cuivre Ă  tĂȘte demi-olive. — Fourreau en tĂŽle de fer avec fĂ»t en bois. D 'infanterie dit briquet. Lame courbe non Ă©vidĂ©e, de 596 mill. et 20, jmll 3 de flĂšche. — Monture en cuivre, d’une seule piĂšce; une seule branche Ă  quillon; poignĂ©e Ă  gros cordons. — Fourreau en cuir noir, avec chape Ă  pontet et bout en cuivre. De sapeur. Lame de 731 mill., lĂ©gĂšrement courbe, Ă©vidĂ©e, le dos taillĂ© en scie. — Monture en cuivre; une croisiĂšre sans branches; poignĂ©e Ă  tĂȘte d’aigle ou de coq. — Fourreau en cuir noir, avec fĂ»t en bois, bout et chape en cuivre. Sabres de la garde impĂ©riale. De grenadier a cheval. Lame Montmorency, M. 1802. — Monture en cuivre ; une grenade entre les trois branches latĂ©rales. — Fourreau en cuir noir , presque entiĂšrement recouvert en cuivre, avec dard en fer. Ô34 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. De chasseur a cheval. Lame Ă  peu prĂšs la mĂȘme que celle du sabre de cavalerie lĂ©gĂšre, M. an XI. — Monture en cuivre, Ă  croisiĂšre et Ă  une seule branche. — Fourreau comme le prĂ©cĂ©dent, sauf les dimensions et la courbure. De grenadier a pied. Lame courbe, Ă©vidĂ©e, de 650 mil!, et 27, m,11 l de flĂšche. — Monture en cuivre, Ă  une seule branche et Ă  quillon; poignĂ©e en bois recouverte en basane avec filigrane en cuivre. — Fourreau en cuir noir, bout et chape Ă  bouton en cuivre. De sapeur. Comme celui de sapeur, M. an XI; la croisiĂšre terminĂ©e par des tĂȘtes de lion. Sabres, modĂšles 1816. De cavalerie de ligne . Lame droite, Ă  2 pans creux, Ă  dos arrondi, de 1 mĂštre. — Monture, poignĂ©e, fourreau, comme au modĂšle 1822, exceptĂ© que les anneaux sont brascs. De cavalerie lĂ©gĂšre. Lame courbe, non Ă©vidĂ©e, Ă  dos en baguette arrondie; 930 mil]. de longueur et 24, m,11 8 de flĂšche. — Carde Ă  deux branches latĂ©rales et Ă  quillon. . , D'infanterie. Comme le sabre d’infanterie, M. an XI. D 'artillerie Ă  pied. PoignĂ©e Ă  Ă©caille, pommeau portant de chaque cĂŽtĂ© une fleur de Iis a Ă©tĂ© effacĂ©e depuis 1830; la soie traversĂ©e par trois clous rivĂ©s sur le corps de la poignĂ©e. — Le reste comme au modĂšle antĂ©rieur Ă  1790. Lances. M. 1812. Longueur totale depuis la pointe du fer jusqu’à l’extrĂ©mitĂ© du sabot, 2,761 mill. — Fer plat, Ă©vidĂ©, Ă  deux tranchants. — Douille du fer, Ă  longues branches. — Trois vis porte-Ă©tendard Ă  tĂȘte ronde et percĂ©e. M. 1816. Comme le modĂšle 1823, exceptĂ© la douille, qui est Ă  branches courtes. Les branches longues du modĂšle 1812 ont Ă©tĂ© rĂ©tablies dans le modĂšle 1823. Cuirasses. ModĂšles antĂ©rieurs Ă  celui de 1825. Ne diffĂšrent pas essentiellement de ce dernier modĂšle, quant Ă  la forme et aux dimensions principales. — Sont faites seulement pour deux tailles. — Ne rĂ©sistent pas Ă  la balle du fusil d’infanterie, mĂȘme Ă  la distance de 100 mĂštres. — Clous rivĂ©s en cuivre, sans agrafe; la garniture intĂ©rieure attachĂ©e Ă  un cordon fixĂ© par les clous rivĂ©s. — Pas de gouttiĂšres autour de l’échancrure du col et des entournures. — TJn Ă©cusson en cuivre rouge sur les cuirasses des cuirassiers de l’ex-garde royale. INSPECTION, RÉPARATION ET ENTRETIEN DES ARMES DANS LES CORPS. Nota. On s’occupe des instructions, rĂšglements et tarifs relatifs aux armes Ă  percussion, il n’est donc pas encore possible de rien donner d’officiel Ă  cet Ă©gard; niais la plupart des indications qui suivent sont applicables Ă  ces armes ou peuvent ĂȘtre facilement modifiĂ©es pour le devenir. Tout ce qui se rapporte Ă  ces objets est rĂ©glĂ© par l.° le rĂšglement sur les rĂ©parations, l’entretien et la conservation des armes dans les corps, du 24 septembre 1826; 2.° Yinsiruclion pour les officiers chargĂ©s des dĂ©tails de l’arme- INSPECTION DES ARMES DANS LES CORPS. 535 ment dans les corps, meme date; 3.° Vinstruction concernant la visite des armes dans les corps lors des inspections gĂ©nĂ©rales, meme date; 4.° les sup- pl Ă©meut s aux manuels de l’infanterie et de la cavalerie, mĂȘme date; 5.° le tarif des rĂ©parations, du 14 septembre 1837; 6.° Vannexe au prĂ©cĂ©dent tarif, du 13 fĂ©vrier 1842 et les additions des 27 aoĂ»t 1842 et 15 mai 1843 , pour les armes Ă  percussion; 7.° les circulaires des 10 fĂ©vrier 1826, 30 mai 1829, l. ei aoĂ»t et 1 . cr octobre 1835; 8.° les dĂ©cisions des 4 juillet 1836, 11 mars 1838 et 12 aoĂ»t 1842; 9.° les notes des 21 mars, 12 et 26 aoĂ»t 1842. Les rĂšgles prescrites sous ces diffĂ©rents titres ne soit entiĂšrement applicables que dans l’intĂ©rieur et en temps de paix; on doit s’en rapprocher autant que possible dans les autres circonstances oĂč les corps peuvent ĂȘtre placĂ©s. INSPECTION DES ARMES DANS EES CORPS* Avant l’époque des inspections gĂ©nĂ©rales, des officiers d’artillerie, accompagnĂ©s de controleurs d’armes, sont chargĂ©s de cette inspection. Par dĂ©cision du 11 avril 1843, ils doivent en mĂȘme temps visiter les munitions mises Ă  l^ disposition des corps. Instruments vĂ©rificateurs . Ces instruments sont fournis aux officiers d’artillerie par les directions, suivant les corps dont l’armement doit ĂȘtre visitĂ©. — Il n’y en a point encore de spĂ©ciaux Ă©tablis pour les armes Ă  percussion. Cylindr. de rĂ©cep. ou petit cylĂźnd. 1 j l.° fusil d’infanterie. Et cylindre de rebut. ^ 2.° — dedrag.,mousq. etpist. decav. 1. ° fusils d’infanterie et de dragon. 2. ° mousqueton de cavalerie. 3. ° pistolet de cavalerie, fl.» fusil d'infanterie. J 2.° — de dragon, au tonnerre pourf ° 13.° mousqueton de cavalerie. 4.° pistolet de cavalerie. VĂ©rificateurs de la — du chien.[ jl.° fusil de dragon. > pour Une filiĂšre portant les pas des diffĂ©rentes vis de platine. Un vĂ©rificateur des largeurs des lames de sabres. Un poinçon Ă  la lettre li. Les mĂȘmes instruments servent pour le fusil d’infanterie et lp fusil de voltigeur; pour le fusil de dragon et le mousqueton de gendarmerie; pour les mousquetons de cavalerie, de lancier et d’artillerie. Causes qui dĂ©terminent la mise hors de service. Armes Ă  feu. Le cylindre de rebut entrant dans toute la longueur du canon. — Une diminution du diamĂštre extĂ©rieur pris sur les 2 pans de cĂŽtĂ© Ă  hauteur du tonnerre ou Ă  la bouche, assez forte pour que ces parties du canon entrent Ô36 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. dans le calibre de rebut. Cette diminution est de 2, mill 3 au tonnerre pour toutes les armes; 0, ni,ll 7 Ă  la bouche pour les armes qui ont une baĂŻonnette, et pour celles qui n’en ont pas. — Une diminution dĂ©plus de 13, mill 5 sur la longueur des canons de fusil et de mousqueton , et de 6, mill 8 sur celle des canons de pistolet. — Les Ă©vents, les travers des canons et autres dĂ©fauts graves , provenant de la fabrication ou du service de l’arme. Les baĂŻonnettes sont rĂ©formĂ©es pour une diminution de 13, m,ll 5 sur la longueur de la lame. Armes blanches. Une diminution de la largeur des lames, telle qu’elles puissent entrer au milieu de leur longueur dans le vĂ©rificateur. Cette diminution est de 4, m,lI 5 pour les sabres de cavalerie et de canonnier montĂ©, et de 6, mill 8 pour les sabres d’infanterie, d’artillerie et de troupes Ă  pied. — Les entailles au tranchant assez fortes pour dĂ©passer la diminution tolĂ©rĂ©e sur la largeur. — Une diminution sur la longueur de 40 mill. pour les sabres de cavalerie de ligne, M. 1822 , 1816 et an XI; de 34 mill. pour les sabres de cavalerie lĂ©gĂšre, M. 1822, 1816 et an XI; de 40 mill. pour les sabres de canonnier montĂ© et d’infanterie, M. 1816; de 27 mill. pour les sabres d’artillerie et de troupes Ă  pied; de 13 mill. pour le fer des lances, M. 1816 et 1823; de 27 mill. pour le fer de la lance ancien modĂšle. — Les criques nuisibles, la rouille trop profondĂ©ment incrustĂ©e. Les armes qui sont Ă  rĂ©former pour dĂ©fauts de fabrication , doivent ĂȘtre remplacĂ©es sans ĂȘtre comptĂ©es dans le cinquantiĂšme accordĂ© annuellement aux corps. Si une arme, sans ĂȘtre dans le cas d’ĂȘtre classĂ©e hors de service, a besoin de rĂ©parations qui ne puissent se faire convenablement que dans des ateliers pourvus de moyens que l’armurier du corps n’a pas Ă  sa disposition, et si on ne peut trouver sur des armes rĂ©formĂ©es des piĂšces propres Ă  remplacer celles qui sont Ă  rĂ©parer, on en propose l’échange, en Ă©valuant le prix des rĂ©parations nĂ©cessaires. DĂ©tails de l’inspection. L’inspection a lieu par compagnie ou par escadron en prĂ©sence du capitaine, de l’officier d’armement ou de l’officier chargĂ© de ce service dans chaque dĂ©tachement, et d’un officier supĂ©rieur. Le sergent-major ou marĂ©chal-des-logis chef fournit pour chaque espĂšce d’armes une feuille ou contrĂŽle divisĂ© en plusieurs colonnes, pour les numĂ©ros du registre-matricule, les noms et grades des hommes, les numĂ©ros des armes, leur classement en bonnes , Ă  rĂ©parer , hors de service , le dĂ©tail des rĂ©parations et observations auxquelles chaque arme peut donner lieu. — Feuilles semblables pour les armes que le corps peut avoir en magasin. — Ces feuilles, arrĂȘtĂ©es et signĂ©es par l’officier d’artillerie et par l’officier d’armement, restent au corps. D’aprĂšs ces feuilles, l’officier d’artillerie rĂ©dige un procĂšs-verbal dans lequel, aprĂšs avoir exprimĂ©, en toutes lettres, le nombre des armes des diffĂ©rentes espĂšces qui lui ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es, il Ă©tablit leur classement comme ci-dessus; il y ajoute, d’aprĂšs les registres d’armement et suivant la position du corps, le montant de l’abonnement, des rĂ©parations faites au compte de l’abonnement INSPECTION DES ARMES DANS LES CORPS. 537 et au compte des soldats, le prix des piĂšces tirĂ©es des manufactures et remises au maĂźtre armurier. — Il examine si les soins convenables sont donnĂ©s aux rĂ©parations et Ă  l’entretien des armes; il consigne, Ă  la suite du procĂšs-verbal, le rĂ©sultat de cet examen, son opinion sur le maĂźtre armurier, et, s’il y a lieu, des renseignements pour l’inspection suivante ou pour la conservation des armes. — Il joint au procĂšs-verbal l.° un Ă©tat des armes hors de service; 2.° un Ă©tat des armes dont les rĂ©parations ne paraissent pas de nature Ă  ĂȘtre exĂ©cutĂ©es par le maĂźtre armurier et dont il propose l’échange; 3.° un Ă©tat des piĂšces d’armes hors de service, provenant des rĂ©parations faites au corps double expĂ©dition; 4.° un compte des bĂ©nĂ©fices du maĂźtre armurier les deux premiers Ă©tats donnant, comme les feuilles de compagnie, toutes les indications particuliĂšres Ă  chacune des armes qui y sont comprises. — Le procĂšs-verbal et ces Ă©tals sont signĂ©s par l'officier d’artillerie et par l’officier d’armement et visĂ©s par le conseil d’administration; ils sont transcrits sur les registres du corps. — L’officier d’artillerie, les adresse au ministre et Ă  l’inspecteur gĂ©nĂ©ral du corps, avec un rapport particulier, dans lequel il fait connaĂźtre ses observations sur tout ce qui se rapporte Ă  l’état de l’armement, en dĂ©signant, s’il y a lieu, les manufactures d’oĂč proviennent les armes sur lesquelles des dĂ©fauts graves de fabrication ont Ă©tĂ© remarquĂ©s. — Il fait Ă©galement la visite des piĂšces d’armes envoyĂ©es des manufactures qui seraient regardĂ©es comme dĂ©fectueuses, et il en rĂ©dige un procĂšs- verbal particulier. Le corps fournit tout ce qui est nĂ©cessaire pour ces Ă©critures, et un sous- officier ou soldat est mis Ă  la disposition de l’officier d’artillerie pour cet objet. — Dans le local oĂč se fait la visite, il doit y avoir un Ă©tabli avec un Ă©tau, une ramasse ou grattoir pour l’intĂ©rieur des canons, et les outils nĂ©cessaires pour dĂ©monter et remonter les armes. Le controleur, aidĂ© par le maĂźtre armurier, visite les armes dans le plus grand dĂ©tail; l’officier d’artillerie veille Ă  ce que les dĂ©fauts ou les dĂ©gradations et les rĂ©parations nĂ©cessaires soient inscrites exactement sur les feuilles, sous la dictĂ©e du controleur. Armes Ă  feu. Elles sont visitĂ©es deux fois. La premiĂšre fois, dĂ©montĂ©es le canon, sĂ©parĂ© du bois, portant la baĂŻonnette, la baguette dans le canon; le bois portant les garnitures et la vis de culasse dans son Ă©crou; la platine garnie des grandes vis et le porte-vis suspendu Ă  la vis du devant. La seconde fois, remontĂ©es le cbien garni d’une bonne pierre. — Tous les dĂ©fauts doivent ĂȘtre signalĂ©s; mais en gĂ©nĂ©ral on n’ordonne des rĂ©parations que pour ceux qui peuvent nuire au service. Le dĂ©tail suivant indique les points sur lesquels l’attention doit particuliĂšrement se porter. Canon. Examiner avec soin s’il prĂ©sente quelques-uns des dĂ©fauts qui doivent faire mettre l’arme hors de service. — Faire marquer de suite de deux forts coups de limes les dĂ©fauts de ce genre qui peuvent ĂȘtre peu apparents. — Si le petit cylindre ne peut pas entrer, voir si c’est quelque enfoncement qui l’en empĂȘche, ou si le canon n’est pas bien droit; faire relever les enfoncements, ou redresser le canon. — Si le tenon de la baĂŻonnette est cassĂ© ou trop usĂ© , le faire remplacer. — Si un grain de lumiĂšre n’affleure pas 538 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. la paroi de l’ñme et forme ainsi une chambre dans l’intĂ©rieur , si l’ouverture de la lumiĂšre est Ă©vasĂ©e de plus de 0, mill 8, faire mettre un grain; vĂ©rifier aussi la direction de la lumiĂšre. — Faire dĂ©culasser les canons, lorsqu’on soupçonne quelques dĂ©fauts intĂ©rieurs. — Si la culasse ballotte encore, au 5. c ou G. e filet, ou si on peut la mettre Ă  fond avec la main; si elle est fendue ou cassĂ©e au trou de la vis, si les filets ne sont pas vifs et sains; si le bouton n’est pas assez long pour remplir la boite, ou si, lorsqu’il est Ă  fond, la queue de culasse ne correspond pas bien au pan supĂ©rieur faire remplacer la culasse. BaĂŻonnette. VĂ©rifier sa longueur, son ajustage.— S’il y a lieu, faire relimer la douille, refourbir la lame, refaire la pointe, ajuster ou remplacer la bague, remettre un Ă©touteau. Platine. S’assurer que les branches fixes des ressorts portent bien sur le corps , que leurs branches mobiles ne frottent pas dessus autrement les faire ajuster- — Lorsque le ressort de batterie ne laisse pas le trou de la grande vis dĂ©couvert, si c’est le derriĂšre qui couvre ce trou, faire remplacer le ressort; si c’est la branche mobile, ia faire retremper pour lui donner plus d’ouverture. — S’assurer que les pivots des ressorts et de la bride sont en bon Ă©tat; faire remplacer ces piĂšces, lorsque leur pivot est cassĂ©. — Il doit y avoir un jour Ă©gal entre la gĂąchette, la noix, le chien et le corps de platine. S’il y a frottement de la gĂąchette, la faire ajuster. Quant au frottement de la noix , il dĂ©pend souvent de ce que la bride est mal percĂ©e; dans ce cas, faire remplacer la bride. Pour le chien, s’il ne frotte que d’un cotĂ©, le faire ajuster; s’il frotte partout, c’est que l’arbre de la noix ne dĂ©borde pas le corps de platine, il faut remplacer la noix. — Si les crans de la noix sont Ă©grenĂ©s ou Ă©moussĂ©s, la faire retailler; si la griffe dĂ©borde le corps, le chien Ă©tant abattu, c’est que l’espalet du chien est usĂ© ou que la noix est mal faite, le chien ou la noix doit ĂȘtre remplacĂ©. L’arbre et le pivot doivent ĂȘtre assez justes dans leurs trous. — Examiner avec attention la gĂąchette, la faire remplacer lorsque le bec est trop mince ou usĂ© du cĂŽtĂ© du corps, quoiqu’il paraisse intact Ă  l’extĂ©rieur. — Lorsque la batterie ne s’applique pas bien sur le bassinet, faire ajuster le bassinet; lorsque la face est usĂ©e ou que le pied est trop court, ce que l’on reconnaĂźt Ă  ce que les branches du ressort s Ă©cartent trop, faire remplacer la batterie; L’axe de la vis de chien et la corde de l’arc que forme la batterie, doivent ĂȘtre Ă  peu prĂšs parallĂšles, le chien Ă©tant au repos; lorsque le chien se rapproche trop de la batterie, il faut, pour le redresser, faire mettre une gĂąchette dont le bec soit plus long, s’il y a de la surbande , ou bien faire changer la noix; les mĂąchoires doivent ĂȘtre parallĂšles pour bien serrer la pierre; si elles s’écartent trop, faire remplacer la mĂąchoire supĂ©rieure ou la vis du chien. — Si la cheminĂ©e est Ă©grenĂ©e, la remplacer; si elle est refoulĂ©e, la faire rĂ©parer. — Si elle ballotte dans son Ă©crou, la remplacer lorsque ce dĂ©faut tient Ă  l’usure de ses filets; remettre un grain ou une masselotte lorsque c’est l’écrou qui est dĂ©fectueux cette derniĂšre rĂ©paration ne doit se faire que dans les manufactures.— Si le chien ballotte trop, faire changer la noix. — Faire remplacer le corps de platine, lorsque les trous des vis sont usĂ©s de maniĂšre que le taraudage ne puisse pas ĂȘtre refait. — Faire remplacer toute piĂšce cassĂ©e ou fendue, toute vis dont les filets sont usĂ©s, dont la tige n’est pas bien droite, ou dont la fente est trop Ă©largie. INSPECTION DES ARMES DANS LES CORPS. 539 Garnitures. S’assurer que la vis de culasse tient solidement dans son Ă©crou ; dans le cas contraire, faire remplacer la vis, ou mĂȘme l’écusson, si c’est le taraudage de la boulerolle qui est trop usĂ©- Baguette. Lorsqu’elle est trop courte ou que le taraudage est altĂ©rĂ©, autant que possible la faire remplacer. —Si elle est faussĂ©e , la redresser et la retremper. Bois. Examiner avec soin le logement de la platine, les trous des goupilles ; pousser avec le pouce contre l’oreille, pour s’assurer qu’elle n’est pas fendue au trou de la grande vis ; ne faire remplacer le bois pour cette cause que lorsque la fente est trĂšs-prononcĂ©e. En gĂ©nĂ©ral, ĂȘtre trĂšs-tolĂ©rant pour les dĂ©gradations qui ne nuisent pas au bon service de l’arme, telles que mutilations au porte-vis, Ă©clats Ă  la culasse, etc. Marquer ces bois de la lettre 7? pour constater l’existence des dĂ©fauts qui ne nĂ©cessitent pas le remplacement. — Pour les montures faites par l’armurier du corps , vĂ©rifier la pente et les dimensions ; voir si le fil du bois est coupĂ© Ă  la poignĂ©e, si les trous des vis, des goupilles, des ressorts de garnitures sont bien d’équerre; faire remplacer le bois si les queues des ressorts de garnitures percent dans le logement du canon ou dans celui de la baguette, ou si la grande vis du devant de la platine peut arrĂȘter la baguette. Avme remontĂ©e. Le canon doit ĂȘtre encastrĂ© dans le bois de la moitiĂ© de son diamĂštre, et bien porter dans toute sa longueur, surtout Ă  la culasse; la lumiĂšre au milieu du bassinet; son centre Ă  2 mill. au-dessous de l’entablement.— L’embouchoir , la capucine et la grenadiĂšre doivent pouvoir entrer et sortir facilement, sans avoir de jeu; le guidon bien au milieu du canon. — La platine bien ajustĂ©e au canon, contre lequel la batterie ne doit pas frotter le corps joignant bien, la pointe au milieu de la poignĂ©e; les piĂšces intĂ©rieures sans frottement sur le bois. — Le bas de la douille de la baĂŻonnette Ă  1 mill. de l’einbouchoir, le haut arasant la bouche du canon. — L’écusson portant bien dans toute sa longueur; la dĂ©tente non gĂȘnĂ©e, n’ayant ni trop ni trop peu de fer. — La plaque de couche bien d’équerre; son milieu dans le plan milieu du canon, dĂ©bordĂ©e de 1 mill. tout autour par le bois. — Si la baguette tient trop ou trop peu , faire Ă©largir le canal ou retremper le ressort; si elle ne porte pas sur son taquet, faire remplacer la monture. — Faire tomber le chien plusieurs fois; le faire passer plusieurs fois au repos et au bandĂ©, pour reconnaĂźtre la marche de la platine. — Si la batterie ne dĂ©couvre pas, le grand ressort est trop faible; si elle dĂ©couvre et revient, le grand ressort est trop fort ou celui de batterie trop faible faire remettre les ressorts en harmonie ; faire retremper ceux qui sont trop faibles. — Si le ch ien part au repos ; si le bec de gĂąchette rencontre le cran du repos lorsque » le chien s’abat, si le dĂ©part est trop dur, faire retailler la noix. Armes blanches. On examine si elles ne sont pas dans quelqu’un des cas indiquĂ©s pour la mise hors de service. Salies. VĂ©rifier si les lames ne sont pas faussantes, si elles ont assez de roideur, en les faisant ployer lĂ©gĂšrement. Dans le cas oĂč l’élasticitĂ© de quelques lames paraĂźtrait douteuse, les soumettre Ă  une Ă©preuve de ploiement, en faisant prendre aux lames une courbure moins forte que celle de l’épreuve des manufactures, et dont la flĂšche doit ĂȘtre moindre de 13 mill. que celle qui est portĂ©e page 527. — Faire redresser et retremper celles qui sont faussĂ©es. — S’assurer qu’elles ne ballotent pas dans la monture; que les soies s’ajustent 540 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. bien dans le trou des coquilles, et qu’elles sont solidement rivĂ©es; que le talon des lames porte bien sur les coquilles s’il est nĂ©cessaire on fait allonger la soie et refaire la rivure. — Faire refourbir les lames rouillĂ©es, rĂ©parer les lames Ă©brĂ©chĂ©es. — Faire dĂ©rouiller les fourreaux, les remandriner. — Faire remplacer les lames trop fortement rouillĂ©es, et qui perdraient trop de leur Ă©paisseur aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©rouillĂ©es ; les fourreaux qui sont dans le meme cas, les diffĂ©rentes parties de la monture et du fourreau cassĂ©es ou usĂ©es. — RĂ©unir aux lames rebutĂ©es les garnitures et fourreaux hors de service, pour les verser dans les arsenaux. Lances. Redresser les lames faussĂ©es et les retremper, les faire fourbir. — Faire braser d’autres branches si elles sont cassĂ©es. — S’assurer que le fer et le sabot sont solidement fixĂ©s sur la hampe. — Si celle-ci a Ă©tĂ© remplacĂ©e par l’armurier du corps, s’assurer que le bois est debonne qualitĂ©, bien sec, de fil dans toute sa longueur, et sans nƓud nuisible. —Remplacer les hampes par trop dĂ©jetĂ©es. Cuirasses. Faire rĂ©parer les dos de cuirasses criques. — Faire apposer la lettre E sur chaque brasure existante. RÉPARATION DES ARMES DANS DES CORPS. Chaque corps suffisamment nombreux a un maĂźtre armurier, qui a le grade de sergent. Le maĂźtre armurier forme parmi les soldats des ouvriers armuriers, qu’il paie lorsqu’il les emploie. Les rĂ©parations rendues nĂ©cessaires par le service et par l’usage rĂ©gulier des armes , sont faites par le maĂźtre armurier moyennant un abonnement fixĂ© par an, ainsi qu’il suit pour chaque fusil, l f 20 — chaque mousqueton ou paire de pistolets, 1* — chaque sabre de cavalerie, de canonnier montĂ©, Ă©pĂ©e de sous- officier, lance, 25 e — chaque sabre d’infanterie ou d’artillerie Ă  pied, 20 e ; chaque cuirasse de carabinier, 1 f ; de cuirassier , 77 c — hache de campement, 5 c . Les rĂ©parations nĂ©cessitĂ©es par la nĂ©gligence ou la mauvaise volontĂ© sont au compte des soldats; le prix leur en est retenu suivant le tarif du 14 septembre 1837 et l’annexe du 13 fĂ©vrier 1842, qui doivent aussi ĂȘtre employĂ©s pour Ă©valuer les prix au compte de l’abonnement ou de l’État. Les corps trop peu nombreux pour avoir un maĂźtre armurier, administrent eux-mĂȘmes le montant de l’abonnement qui leur est allouĂ©. Les rĂ©parations reconnues nĂ©cessaires, individuellement ou dans les visites gĂ©nĂ©rales de l’armement, doivent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es dans le plus bref dĂ©lai possible. Le maĂźtre armurier ne doit employer aux rĂ©parations que des piĂšces d’armes tirĂ©es des manufactures. Le conseil d’administration les achĂšte dans ces Ă©tablissements ; il les remet au maĂźtre armurier Ă  mesure des besoins, et lui en fait retenir le prix, d’aprĂšs les devis de la manufacture, sur ce qui lui revient pour l’abonnement. Les frais d’emballage et de transport ne sont pas au compte de l’abonnement ; ils sont portĂ©s en dĂ©pense par les corps. Un local convenable pour servir d’atelier, et garni d’une forge avec soufflet et enclume, doit ĂȘtre fourni au maĂźtre armurier; celui-ci doit se pourvoir de tous les autres outils et instruments, ainsi que des matiĂšres nĂ©cessaires pour la rĂ©paration des armes. Un lieutenant, sous le titre d’officier d’armement, est spĂ©cialement chargĂ© des dĂ©tails relatifs Ă  l’armement; il doit, surtout surveiller avec la plus grande attention le travail des armuriers. L’instruction du 24 septembre 1826 a pour objet de faciliter cette surveillance. RÉPARATION DUS ARMUS DANS LUS CORPS. 541 RĂ©parations proscrites. Polir les armes Ă  feu. Mettre un lardon au canon piĂšce hrasĂšepour masquer un dĂ©faut. — Refouler le canon et souder un tounerre opĂ©ration praticable , mais que les armuriers des corps n’ont pas le moyen d’exĂ©cuter convenablement. — Braser une queue de culasse.—Braser et tarauder une boulerolle ; agrandir le trou de l’arbre de la noix sur le corps de la platine. — Resserrer le bassinet lorsqu'il joue dans son encastrement; y braser une bride; braser un grain Ă  la bride ou Ă  la queue. — Braser un carrĂ© ou un espalet au chien; refouler le contour du carrĂ© pour l’assurer. — Rapporter un talon Ă  une batterie. — Mettre un pivot Ă  la noix; la relever pour lui donner plus de chasse; dresser l’arbre de la noix. — Braser un pivot Ă  l’embouchoir du mousqueton de cavalerie, modĂšle 1822. — Braser une baguette; souder un bout Ă  une tĂȘte de baguette. Enfin il est expressĂ©ment dĂ©fendu de couper les canons Ă  la bouche, soit parce qu’on les trouve trop longs, soit parce que la baguette, Ă©tant cassĂ©e, est devenue trop courte. Pour les ariĂŻlCS blanches. Souder une soie, Ă  moins que l'ancienne ne conserve au moins 27 mi 11. de longueur. — Rebraser un fourreau. — DĂ©- braser un dard pour remplacer un bracelet. — Remplacer le bracelet du haut. — Rapporter et braser un piton , avec ou sans vis. — Braser un quillon. — Mettre des Ă©clisses pour assurer la monture sur la soie. — Toute espĂšce de brasure aux cuirasses; rĂ©paration des plastrons criquĂ©s. Ces rĂ©parations Ă©tant toujours d’un mauvais service, il faut autant que possible, remplacer les piĂšces auxquelles elles pourraient ĂȘtre appliquĂ©es. Observations relatives Ă  quelques rĂ©parations . Par dĂ©cision du 4 juillet 1836, les canons hors de service sont remplacĂ©s au corps toutes les fois que les autres piĂšces de l’arme sont en bon Ă©tat de service ou qu’elles n’exigent pas, y compris l'ajustage du canon, des dĂ©penses dont le montant excĂšde le maximum fixĂ© par l’instruction du 16 mars 1822. — Pour faciliter l’ajustage des canons, ils sont tirĂ©s des manufactures avec la queue de culasse non percĂ©e. Pour ajuster une nouvelle platine sur un canon, il ne faut pas limer le pan de la lumiĂšre, mais le rempart de la batterie, ce qui peut exiger que le corps soit recuit, lorsque la platine est trempĂ©e. — On ne doit jamais toucher au canon avec la lime, Ă  moins que les environs de la lumiĂšre ne soient tellement piquĂ©s de rouille qu’il soit nĂ©cessaire de dresser le pan. — Lorsqu’on remplace un tenon de baĂŻonnette, ne pas trop entailler le canon, ne pas refouler le fer en dedans , passer le cylindre de rĂ©ception aprĂšs l’opĂ©ration. — Pour ajuster une baĂŻonnette, ne pas agrandir les fentes, toucher seulement au tenon; ne jamais resserrer la douille Ă  chaud.— Lorsqu’on remplace un corps de platine , abattre la bouterolle et le rempart, et s’en servir comme d’un conducteur pour limer et percer le nouveau corps, afin que celui-ci soit bien en bois, etc. — Dans l’ajustage du chien, rafraĂźchir le carrĂ© pour le coordonner Ă  la noix, faire porter l’espalet, et conserver un jour Ă©gal entre le chien et le corps de platine. —Pour ajuster la mĂąchoire supĂ©rieure, rĂ©gler sou trou et son encastrement sur les dimensions des parties conser- 542 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. vĂ©es. — En ajustant le bassinet, conserver l’inclinaison de l’entablement, et faire bien porter la table de la batterie. — Lorsqu’on relime les batteries , rĂ©tablir la pente, les retremper en paquet, et recuire le pied. — Autant que possible remplacer les batteries lorsque la face est usĂ©e. — Dans l’ajustage de la noix, ne toucher qu’au carrĂ© ou aux crans, ne diminuer jamais son Ă©paisseur. — Dans l’ajustage de la gĂąchette, rĂ©gler les dimensions et la courbure du bec d’aprĂšs la noix et la position du chien. — Pour retailler la noix et la gĂąchette, Ă©viter de les recuire d’abord; s’il y a lieu, les retremper ensuite, et les recuire au bleu. — RĂ©gler le taraudage des vis de gĂąchette et de batterie de maniĂšre qu’on ne puisse pas les enfoncer trop. — Lorsqu’on relime lecusson , le porte-vis ou la plaque de couche, ne pas toucher Ă  ces piĂšces sur les cĂŽtĂ©s, parce qu’elles ne seraient plus bien en bois. — La grande enture doit descendre Ă  68 mill. au moins au-dessous de la capucine, la petite Ă  54 mill. au-dessous de la grenadiĂšre, et le fĂ»t doit ĂȘtre coupĂ© sous l’une ou l’autre de ces piĂšces. AprĂšs avoir collĂ© les deux parties l’une sur l’autre, et les avoir fortement ficelĂ©es sur le canon, on laisse sĂ©cher pendant 24 heures. — Ne jamais coller le bois avec une toile , qui ferait rouiller le canon. — Pour mettre un grain de lumiĂšre , percer un trou d’un diamĂštre un peu infĂ©rieur Ă  celui de la vis de chien; le tarauder avec deux tarauds, le premier Ă  trois pans sur le bout et un peu conique, le second du diamĂštre de la vis de chien ; tarauder le grain dans une filiĂšre du mĂȘme diamĂštre, aprĂšs s’ĂȘtre assurĂ© qu’il est d’un fer bien sain et sans doublures; le faire entrer, Ă  l’aide d’un Ă©tau Ă  main, jusqu’à la paroi intĂ©rieure; couper la partie supĂ©rieure, la matter, et repasser dans le canon le taraud du bouton de culasse; percer ensuite la lumiĂšre au moyen de quatre poinçons, dont le dernier a les dimensions exactes de la lumiĂšre, et enlever les bavures; avoir soin de donner Ă  la lumiĂšre la direction prescrite, un peu inclinĂ©e de bas en haut, de maniĂšre que le crachement plonge dans le bassinet. Employer des tarauds un peu plus forts, si le cauon a dĂ©jĂ  eu un grain. — On ne doit faire aucune autre brasure que celle des guidons et des tenons de baĂŻonnette; la soudure doit ĂȘtre composĂ©e de deux parties de laiton et une de zinc sans Ă©tain. Connaissances exigĂ©es des maĂźtres armuriers. Dans tous les corps. Lire et Ă©crire. — Forger toutes les piĂšces de la platine. — Limer et ajuster une platine complĂšte. — Monter et Ă©quiper un fusil, mousqueton ou pistolet. — Tremper en paquet ou Ă  la volĂ©e et recuire convenablement les piĂšces trempĂ©es. — Redresser un canon faussĂ© et relever les enfoncements. — Mettre un grain de lumiĂšre. — Retirer une culasse cassĂ©e et en ajuster une autre; en forger une, Ă  moins qu’elle ne soit Ă  chambre. — Ajuster une baĂŻonnette et braser un tenon. — Rallonger et souder une soie, et remonter une lame de sabre. Dans les troupes Ă  pied. Souder un pontet Ă  la chape d’un fourreau, faire un bout et une chape et les fixer sur un fourreau eu cuir. — Dans les troupes a cheval. Braser un fourreau en tĂŽle d’acier, le mandriner et en relever les enfoncements; faire et hraser un dard, un bracelet, une cuvette; ressouder une branche d’une garde, rĂ©parer les piĂšces 40* au-dessus du sol Ă©galem. hor- Avec les 2 fusils, la balle de 3 G au kil., d’abord au-dessous de celle de 4 o, passe ensuite au- dessus. On a reconnu que cet effet tenait Ă  ce que l’angle moyen du dĂ©part Ă©tait plus Ă©levĂ© pour la 2. c que p. r la i . ri L’infĂ©rioritĂ© de la halle d e 34. tient principaient, Ă  ce qu’elle entrer dans le canon enveloppĂ©e par le papier, et que pour l’attacher Ă  la cartouche ; ou lui laissait un jet qui altĂ©rait sa forme et augmentait encore son poids. D'autres expĂ©riences faites dans plusieurs Écoles, de 1818 Ă  1821 , ont Ă©tabli que la balle de 36 au kil. ne pouvait pas ĂȘtre employĂ©e , parce qu’aprĂšs un petit nombre de coups la cartouche n’entre plus dans le canon. — Elles ont fait adopter la halle de lĂŽ, 1 " 11 ^ environ 39 au kil., actuellement en service. — Avec cette halle et des cartouches de papier ordinaire, le tir se continue sans ĂȘtre arrĂȘtĂ© par l’encrassement, jusqu’à un nombre de coups plus que suffisant dans les circonstances ordinaires de la guerre. — Celle-ci sera elle- mĂȘme remplacĂ©e par la halle de 17 mill. environ 33 au kil., aussitĂŽt que l’armĂ©e entiĂšre aura reçu des fusils au nouveau calibre de 18 mill. ExpĂ©riences fai tesĂ  Vincennes Angles de tir aux distances de CCt - W Mousquet, de cav., M. 1822 4,25 1 caporaux et soldats. ° Tambours. Compagnies} Fusiliers , comme le centre de l’infanterie, de discipl. Pionniers. Sous-officiers, caporaux et tambours i Brigades MarĂ©cliaux-des-logis. Ă  cheval. Brigadiers et gendarmes. Brigades» pied. Sous-offic., Le pistolet est celui de gendarmerie. Voltigeurs corses fusil double. Garde Ă  cheval, comme la gendarmerie municipale J cheval, i seul pistolet. de lĂ  pied , fusil de voltig., sabre d’inf. Î Paris. nmd. iS‱ 6. Chass. d’Afrique et spahis, comme les dragon Zouaves et bataill. une extrĂ©mitĂ© repose sur un pivot, l’autre sur une roue ou roulette. BarriĂšre. 2 battants , 1 chĂąssis dormant. — Pour chaque battant 1 cadre formĂ© de 2 poteaux montants de 2 mĂštres et de 2 traverses horizontales; 1 Ă©charpe ; des fuseaux ou liteaux. — Pour le chĂąssis dormant 2 poteaux montants de 3 mĂštres; 1 sous-seuil enterrĂ©, sur lequel les montants sont assemblĂ©s; 1 seuil. — Pour fermeture 1 flĂ©au de fer tournant sur un boulon fixĂ© Ă  l’un des battants, arrĂȘtĂ© par 2 crochets, avec un cadenas ou une serrure d’un cotĂ©.— Les ferrures nĂ©cessaires. — Les poteaux montants et les liteaux , taillĂ©s en pointe comme des palissades. Barricades. Pour fermer les ouvertures, communications, passages.... Des piĂšces de bois, disposĂ©es par lits, se croisant Ă  angles droits et formant des caissons que l’on remplit de terre; des voitures, enterrĂ©es jusqu’à l’essieu et chargĂ©es de terre, de pierres, etc. Petits piquets. 500Ă 600 mill. de longueur; plantĂ©s irrĂ©guliĂšrement Ă  300 mill. de distance, dĂ©passant inĂ©galement le terrain de 200 Ă  300 mill., aiguisĂ©s Ă  leur partie supĂ©rieure. — En avant de la contrescarpe ou dans le fossĂ©. Chausse-Irapes. En fer, Ă  4 pointes de 100 mill. de longueur, disposĂ©es de maniĂšre qu’il y en ait toujours une en l’air; employĂ©es comme les petits piquets. Trous de loup. PlacĂ©s ordinairement en quinconce sur 3 rangĂ©es, Ă  3, U1 20 de distance, de centre en centre. DiamĂštre supĂ©rieur 2 mĂštres, infĂ©rieur 0, su 80, profondeur l, in 20; la terre relevĂ©e dans les intervalles; un piquet aigu au centre. — On les trace au moyen d'un triangle Ă©quilatĂ©ral en corde. — Eu avant du fossĂ© sur la capitale; G ou 7 de chaque cĂŽtĂ©, dans chaque rangĂ©e. Inondations. Il faut qu’elles aient au moins l, m C0 de profondeur pour n’ĂȘtre pas guĂ©ables. On donne aux digues l, m 30 depaisseur au sommet, lorsqu’elles ne sont pas exposĂ©es au canon, de 4 Ă  G mĂštres dans le cas contraire; d’élĂ©- 57 6 CHAPITRE XVIII. FORTIFICATION PASSAGÈRE ration au-dessus des eaux tendues; 2 de base sur 1 de hauteur au talus d’amont, 1 sur 1 Ă  celui d’aval. — On les construit comme les parapets; les talus revĂȘtus avec soin, ordinairement en gazons. On les commence par les deux extrĂ©mitĂ©s. ArrivĂ© au cours d’eau que l’on veut barrer, on le remplit de couches de fascines, entremĂȘlĂ©es de gravier ou de gazon, et se croisant alternativement; ou bien, on forme un barrage avec des pieux et des fascines, et l’on remplit de terre l'espace en aval du barrage. — On forme un dĂ©versoir revĂȘtu en bois, en fascines , en pierres sĂšches, pour l’écoulement du trop plein. Un Ă©pi est une digue construite Ă  la surface de l’eau, composĂ©e alternativement de couches de fascines de 0, m 50 d’épaisseur, et de rangĂ©es de clayonnages de 0, ,T> 30 de hauteur, entre lesquelles on met de la terre ou du gravier. La digue s’enfonce Ă  mesure que l’ouvrage avance. Elle prend le nom d’épi noyĂ©, lorsque l’eau passe par-dessus. — XL faut que l’épi soit bien enracinĂ© dans les deux rives , pour que le courant ne le tourne pas par des affouille- ments. — Cette construction est employĂ©e pour barrer un bras de riviĂšre, pour servir de fondation Ă  un retranchement, etc. Les digues ou barrages doivent ĂȘtre sous le feu des retranchements, ou couverts par des redans , dont les approches soient dĂ©fendues par le canon. En gĂ©nĂ©ral, les inondations, marais, riviĂšres, et tous les obstacles provenant des eaux, sont les meilleurs pour couvrir les flancs d’une position ou une partie de son front. Mais il faut que tous les passages guĂ©ables soient rendus impraticables; qu’il y ail toujours des postes d’observation, pour prĂ©venir les surprises sur les points oĂč elles pourraient paraĂźtre le moins Ă  craindre. Voy. page 388. Mines , fougasses , voyez page 444. Postes, camps retranchĂ©s. Les moyens employĂ©s pour retrancher les postes, varient suivant leur importance, leur position, leur objet. Tout poste de quelque importance doit avoir un rĂ©duit, pour pouvoir opiniĂąlrer la dĂ©fense et obtenir ensuite une capitulation honorable. Les camps retranchĂ©s sont Ă©tablis pour recevoir des corps d’armĂ©e, prĂȘts Ă  agir en rase campagne suivant les circonstances.— Ils occupent des positions militaires, offensives ou dĂ©fensives, et ils doivent alors avoir pour rĂ©duit un ouvrage fermĂ© considĂ©rable; ou bien, ils font partie du systĂšme de dĂ©fense d’une frontiĂšre, appuyĂ©s Ă  une place forte et se rattachant Ă  ses ouvrages. Maisons, fermes, villages. Pour ĂȘtre capable de quelque rĂ©sistance, il faut qu’une maison soit en pierres, ou mieux encore en briques, et recouverte en tuiles ou en ardoises; si elle est couverte en chaume ou en bois, il faut jeter le toit Ă  bas. — BrĂ»ler tout ce qui ne peut servir Ă  la dĂ©fense, afin que l’ennemi ne puisse s’en servir pour incendier ou enfoncer la maison. — Barricader ou boucher toutes les portes et fenĂȘtres au moyen de bois, fagots, matelas, sacs, paniers, tonneaux remplis de terre. — Boucher avec soin les jours de la cave, pour que l’ennemi ne puisse y introduire de la poudre. — Percer des crĂ©neaux dans les murs, surtout aux angles. — Faire un rĂ©duit de la partie du rez- CASTRAMÉTATION. 577 f25 — 25,0^5 La piĂšce de 40 fr. a 26 mill. de diamĂštre; celle de 20 fr., 21 mil. — Trente- deux piĂšces de 40 fr. et huit de 20 fr., mises sur la mĂȘme ligne, donnent la longueur du mĂštre. La proportion de l’or Ă  l’argent est de 15,5 Ă  1. RĂ©duction des toises , pieds , pouces , lignes , points , en mĂ©trĂ©s et parties du mĂštre. Toises. MĂštres. Pieds. MĂštres. Pouces MĂštres. Ligues. MĂštres. Points. MĂštres. 1 1 o, 3»484 t 0,02707 1 0,00226 1 0,00019 a 3,89807 2 0,64968 2 0,0544 2 o,oo 45 i 2 o,ooo 38 3 5,84711 3 0 , 9 / 45 ’; 3 0,08121 3 0,00677 3 o,ooo 56 4 7 , 796 i 5 4 1,29936 4 0,10828 4 0,00902 4 0,00075 5 9,74518 5 1,62420 5 o,i 3535 5 0,01128 5 0 , 00014 6 1 1 ,ĂŒq4?.2 6 1,94904 6 0,16242 6 o,oi 354 6 0,001 13 7 i 3,64326 7 2,27388 7 0,18940 7 0,01579 7 0,00132 8 15,59229 8 2,59872 8 0,21666 8 o,oi 8 o 5 8 0,001 5 o y 17 , 54 i 33 9 2^2355 9 0,24363 9 0,0 2ĂŒ3o 9 0,0016g 10 i 9 > 49 o 37 10 3,24839 10 0,27070 0 , 10 0,00 188 11 21,43941 11 3,57323 it 0,29777 11 0,02481 11 0,00207 RĂ©duction des mĂštres et parties du mĂštre en toises , pieds , pouces , lignes et points. MĂštres Toises. MĂštres Pi. po. li. DĂ©cim. Pi po li. CentĂźm. Po li. Millim Points. 1 o, 5 i 3 o 7 1 ,296 1 0. 3. 8,33o 1 0 .',433 , 5,319 2 1, 2 10,592 2 0 ‱ 7- 4,65g 2 0 8,866 2 1 o,63g 3 1,53922 3 9,888 3 0 ‱ 0,989 3 1 ij *99 3 i5,g5g 4 2 ,o 5?.3 o 4 9,184 4 1 . 2 . q,3i8 4 1 5,732 4 21,278 5 2,56537 5 8480 5 1 . 6. 5,648 5 io,i65 5 26,598 6 3,078^4 6 7,776 6 1 . 10. 1,978 6 2 2,598 6 31,918 H 3,5gi52 7 7,072 7 2. 1 . 0,307 7 2 7,°3 i 7 37,237 'S 4,10459 8 6,368 8 2 . 5. 6,637 8 2 1 ' ,464 8 42, 9 4,61767 9 5,664 9 2. 9* 2,966 9 3 3,897 9 47,876 10 5 ,i 3 o 74 10 4,960 1 0 3 . o* 1,296 10 3 8,33o 10 53,196 RĂ©duction des toises et pieds carres ou cubes en mĂštres carrĂ©s ou cubes et rĂ©ciproip Toises carr. MĂštres carrĂ©s. [ Pieds carr- MĂštres carrĂ©s. MĂštres carr. Toises carrĂ©es. MĂštres carr. Pieds carrĂ©s. À H MĂštres cubes. 73 Ë MĂštres cubes. MĂštres cub. Toises cubes. [ MĂštres cub. Pieds cubes. , 3,7987 i 0,1o 55 , 0,2632 ! 9 , 4 » , 7 , 4 o 3 g , o,o 3428 , o,i 35 i 1 29,17 2 7,7975 2 0,2 l 1 0 2 o ,5265 2 .8,95 2 ! 4>8078 2 o,o 6855 2 0,2701 2 58,35 3 1 i, 3 q 62 3 o, 3 166 3 0,7897 3 2 . 8,43 3 22,2117 3 0,10283 3 0,4ob2 3 8^,52 4 i 5 ,iq 5 o 4 0,4221 4 i,o 53 o 4 37,9 1 4 29,61 56 4 0,13711 4 o, 54 o 3 4 116,70 5 18,9937 5 0,^276 5 1, 5 4?>38 5 37,0195 5 0,17,39 5 0,6753 5 6 22,7925 6 0 , 633 1 6 1,5795 6 56,86 6 44 , 4^33 6 o,ao 56 b 6 o, 8 io 4 6 175,04 7 26,5912 7 0,7386 7 >>8427 7 66,34 7 51,8272 7 0,23994 7 o,q 454 7 2 o 4,22 8 30,3899 8 0,^442 8 2,1060 8 75,81 8 5 q, 23 n 8 .2*7/122 8 1 ,o 8 o 5 8 a 33 , 3 q 9 34-887 9 9 2 , 36 q 2 9 85 , ’9 9 66 , 63 bo 9 o, 3 o 8 bo 9 1,21 56 9 262, 5 t> 10 37,9874 10 i,q 552 10 2,6324 10 94*77 10 74,0389 10 0,34277 to i, 35 o 6 10 29',74 RĂ©duction des anciens poids en nouveaux et des nouveaux poids en anciens . Grains. Gramra. Gros. Gramra. a O Gramm. Livres. Kilogr. 1 O Gros. Grains. S>ÂŁ O Ăź2 Liv. on. gros. gr- 10 o ,53 j 3,82 ! 3 o, 5 q , o, 48>59 3 J i /*7 3 91,78 3 1 ,4685 3 u 56 3 6 2 0 33,45 4 o 2,12 4 i 5 , 3 0 4 4 i,q 58 o 4 1 3 4 8 2 5 ĂŒb,bo 5 o 2,66 5 19,12 5 152,97 5 2,4475 5 1 22 5 »0 3 3 3 1,75 60 3 ,tg 6 2 a,q 4 6 i 83,56 G 2,9370 G 1 4 i 6 1 2 4 0 66,qo 70 3,72 7 26,77 214,16 7 3,4265 i 60 ‱4 4 6 3 o,o 5 Ă© 30,59 8 244,75 8 3 ,qi 6 o 8 2 7 8 16 5 3 65,20 9 275,35 9 4,4 o 56 9 2 25 9 18 6 1 28,35 10 3 0 5,94 10 4,8951 10 2 44 10 20 6 b 63,5 o Multipliez le prix du kilogramme par o 48 q 5 , vous aurez celui de la livre. Multipliez le prix de la livre par 2,0429* vous aurez celui du kilogramme. POIDS, MESURES, MONNAIES. 591 Rapports entre diffĂ©rentes mesures anciennes et nouvelles. Mesures itinĂ©raires et de longueur. Lieue commune, de 25 au degrĂ©, 2,280 toises, 4,444 mĂštres. —Lieue marine, de 20 au degrĂ©, 2,850 toises, 5,556 mĂštres. — Lieue de poste, 2,000 toises, 3,808 mĂštres. — Mille marin ou gĂ©ographique, la soixantiĂšme partie du degrĂ©. Perche des eaux et forĂȘts, 22 pieds, 7, m 1465. — Perche de Paris, 18 pieds, 5, m 8471.— Aune de Paris, l, m 188. Brasse de la marine, 5 pieds, l, ,n 624. — Encablure, 100 toises, 194, m 904. Mesures de superficie. Perche carrĂ©e des eaux et forĂȘts , 484 pieds carrĂ©s, 0,are5l072; — de Paris, 324 pieds carrĂ©s, 0, aI- i'34189. Arpent des eaux et forĂȘts, 100 perches carrĂ©es, 51, ar es072; — de Paris, 34 ? aresl89. Mesures de soliditĂ© et capacitĂ©. Solive de charpente, 3 pieds cubes, O, 111 10283 c. Corde des eaux et forĂȘts, 3, sl 839. — Voie de Paris, l, st 920. Muid de blĂ© de Paris, 12 setiers, 1,872 litres. — Seticr, 12 boisseaux, 156 litres. — Boisseau, 16 litrons, 13 litres. — Litron, 0,ht 8125. Muid de vin de Paris, 288 pintes, 268, Jlt 21. — Pinte, 0, lll 931. Poids. Tonneau de mer, 2,000 livres, 979, ll 01. — Quintal, 100 livres, 48, k 95. Livre, 2 marcs, 16 onces. — Once, 8 gros. — Gros, 72 grains. — Grain, 0,s ram 05311. Carat de joaillier, environ 4 grains ou 0,S ram 21244. Carat des essayeurs, du tout ou 0,04167; se divise en 32 parties. — Denier des essayeurs, -pj du tout ou 0,08333; se divise en 24 grains. Monnaies . Livre tournois, 20 sous, 240 deniers, 0, f 9877. Correspondance des calendriers. L’ùre de la rĂ©publique a commencĂ© le 22 septembre 1792 et fini le 31 dĂ©cembre 1805. L’annĂ©e fut composĂ©e de 12 mois de 30 jours, suivis de 5 jours complĂ©mentaires pour les annĂ©es communes, de 6 pour les annĂ©es bissextiles. Les 12 mois sont vendĂ©miaire, brumaire, frimaire, nivĂŽse, pluviĂŽse, ventĂŽse, germinal, florĂ©al, prairial, messidor 5 thermidor, fructidor. Le l. er vendĂ©miaire des ans I, II, III, V, VI et VII de la rĂ©publique, rĂ©pond au 22 septembre 1792, 93, 94, 96,97 et 98; des ans IV, VIII, IX, X, XI, XIII et XIV, au 23 septembre 1795, 99, 1800, 1 , 2, 4 et 5; de Tan XII, au 24 septembre 1803. L’annĂ©e russe et grecque diffĂšre de TannĂ©e grĂ©gorienne par la conservation des annĂ©es bissextiles sĂ©culaires, dont le nombre de siĂšcles n’est pas un multiple de 4. Elle commence au l. er septembre et se trouve en retard de 12 jours sur TannĂ©e grĂ©gorienne. Ce retard augmente de plus en plus. Mesures Ă©trangĂšres . Les trois tableaux suivants sont extraits des Tables de Lohmann; Leipsick, 1821 et 1823. Les mesures varient d’une ville ou d’une province Ă  une autre dans presque tous les pays; on ne fait connaĂźtre que celles qui sont lĂ©galement Ă©tablies ou usitĂ©es dans les villes principales. On donne la valeur mĂ©trique de l’unitĂ© fondamentale, et seulement le rapport de cette unitĂ© avec quelques-unes des autres mesures en usage dans chaque pays. 592 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Mesures de longueur. Amsterdam. .. . Angleterre . .. Autriche. Bade. BaviĂšre . Berlin. Berne. Constantinople, Danemarck. . .. Dresde. Espagne . Hanovre. Naples. Nuremberg. ... Portugal . Rome.. Russie. Suedr . Toscane. Turin. Varsovie. Zurich. WuRTEMBBRG. . U. Pied. o,a83o56 Pied. o, 3 o 4794 Pied. o, 3 i 6 io 3 Pied nouveau.. 0,3ĂŒ00o0 Pied. 0,29185g Pied du Rhin.. o, 3 i 3854 Pied. o,2g3258 Grandpick. . . . 0,669079 Petit pick*.... 0,647874 Pied. o,313621 Pied. 0,283260 Pied... 0,282655 Pied. Palme........ 0,262804 Pied de ville... o,3o37g3 Pied de l’artill. 0,292807 Palme. o,2i85go P. deconstruct. 0,3386oo Paloiedesarcliit. 0,223402 Pied. o, 2 q 46 u Pied. o, 538 i 5 i Pied. 0,296838 P. gĂ©ographique. 0,582oo4 P. de construct. 0 00 Pied Liprando. 0,5,3670 Pied. Pied. o, 3 oi 3 t 9 Pied. 0,286490 Ta perche, 7 brasse, 3 palmes, 11 pouces, 264 quarte*. T fathom, 3 yard, 12 pouces, 120 lignes, 1200 parties. T t0 ' se » 12 pouces, i44 lignes, 1728 points. TĂŽ perche, 7 toise, 7 aune, 10 pouces, 100 lignes, 1000 points. 75 perche, 7 toise, 12 pouces, i44 lignes. 77 perche, 7 brasse, 12 pouces, 144 lignes. T 5 perche, 7 toise, 12 pouces. * ou draa-stambulin. 77 perche , 7 corde ,7 aune, 12 pouces, i 44 lignes. — toise, 7 aune ,12 pouces, >44 lignes , 1728 points. Division pour l’artillerie 12 pouces, 120 lignes, 1200 points. -A- stade, pas, A vara, i-j g r . palme, 4 pet, palmes, 12 pouces, 16 doigts, 192 lignes, 23 o 4 parties. — perche, 7 toise, j aune, 12 pouces, 96 huitiĂšmes , 144 lignes. — canne, — pas,12 onces , 60 minutes. 8 1 i 1 _L perche, 12 pouces, 144 lignes ,1728 points. 12 pouces, i44 lignes; divisĂ© aussi en parties dĂ©cimales. Tjbrasse, i. vara, i cavado, 8 pouces. To canne. -^-saseben, i arsebine, 12 werschock ,24palez, 288 lignes. perche, i corde, A aune, 12 pouces, 144 l'g - i div. aussi en 120 1 ig. -A- pas , A canne , 1 cavezzo. A- trabucco , il pied ordinaire, 12 onces, i44 points, 1728 atomes. ^ perche, 1 toise, 1 aune, 12 pouces, 144 lignes. perche, 12 pouces, i44 lignes. _Ăź_ perche, 10 pouces, 100 lignes, 1000 points. En Hollande, dans la Hesse, en BaviĂšre et en Danemarck, l’artillerie fait usage du pied du Rhin, donnĂ© Ă  l’article Berlin. — Dans le pays de Bade, de lancien pied français, et quelquefois aussi en Espagne. — En Hanovre, du pied anglais. — En Russie , du pied anglais pour la construction des bouches Ă  feu , des affĂ»ts , etc. j des mesures russes pour les gros ouvrages, la mesure des portĂ©es, etc. — En Autriche, l’artillerie employait autrefois et emploie encore en partie le pied de Nuremberg. Mesures itiuĂ©raires. Angleterre. . .. Autriche. Espagne. Hollande. Milanais. Prusse.... Russie. Saxe. Turquie. Mille. 1609 1761, yards. Mille. 7 586 4ooo toises. Lieueroyale... 7066 25 ooo pieds. Lieuecommune. 5596 19800 pieds. Mille. 5856 20692 pieds. Mille. i 654 Mille. 753 a 2000 perches. Werst. 1076 2000 pieds. Mille. 9074 16000 aunes. Bcrri. 1670 MONNAIES ETRANGERES. 593 I Livre du eomm- Brabant. anistekdam . ... i. Livre troy. L. n. desPays-B. Angleterre . . . Livre troy. Bade. L. noiir. i8i3. Berne. L. du coram. ou poids de fer.. Constantinople Rottel.. . . . Livre . t ;.. r „ Espagne. Liv. de Castille. Naples. Rotolo. L. poids de soie. Livre . Livre. Wurtemberg. . L. nouv. 1806. Zurich. Livre gr. poids. Livre pet. poids. k. o,4fl 3 9 0,4704 0,4920 1,0000 0,3731 o,4534 o,56oo 0,5ooo o,4685 0,5201 0,6378 °,499 3 0,4669 o,46o3 0,4895 0,8910 o,32o8 0,4590 0,3392 0,4090 o,4*5i o,33g5 o,36go o,4o5o 0,4676 0,5284 0,4697 Poids. 2 marcs, 16 onces, 32 lotb , 128 drachmes , 320 engcls,10280 as. L artillerie s 1 est servie du poids de troy jusqu’en >820; depuis, de la nouvelle livre. 10 onces, 100 lood, 1000 wigtge, 10000 korrel. Poids mĂ©trique franc.. 12 onces, 240 penny weigths, 5760 grains i-j 40 ton , T7Ăą quintal, 6 onces, 256 drams. Poids de l'artillerie. 77777 quintal, 16 onces, 3a loth , 128 drachmes, 5i 2 fening. 77777 quint., 7-5 stein , 10 zehnlinge, 100 centasses, j 000 fening, 10000 as. L artillerie se servait du poids de marc français. 7775 quintal, 3a lolli. Autrefois 77-3 quint., jy stein pesant, 7^7 st. lĂ©ger, 2 marcs, 16 ont*., etc. Depuis 8 i 6 7-777 quint., 2 marcs, 32 loth, 128 drachmes, 5j6 grains. j-L— quintal, 16 onces, 32 loth, 128 drachmes, 5i2 fening. 77777 quintal, 32 loth , 128 drachmes, 5i2 ort, etc. 7-73 quintal, yj stein, 3a loth , 128 drachmes, 5i2 fening. 7377 quintal macho, -73- quintal, yj arroba , 2 marcs, 16 onces, 256 adarmes, 9216 grains. quintal, y- Üfspfund , 2 marcs, 6 onces, 3a lotb , etc. L’artillerie se sert du poids anglais avoir du poids. —1— canlaro, A- livres; 33-Ăź- onces. 12 onces, 36o trapezi, 7200 accini. ~~ quintal, JL arroba, 2 mares, 16 onces, 1 28 ontavas. —J— gr. cantaro, -J— pet. cantaro , 12 onces, 288 deniers, 6912 grains. -L_ berkowitz, -L pud,32 loth, 06 solotnick. 400 40 1 ' 3 Livre dite schalgewicht , qui sert Ă  peser presque toutes les marchandises il y a trois autres poids diffĂ©rents pour les fers, les mines, les villes de l’intĂ©rieur. 12 onces, 288 deniers, 6912 grains. yL rubbio, 12 onces, 96 octaves, 288 deniers, etc. -J— quintal, 32 loti. 1 60 1 32 loth, 128 drachmes. —ü— quintal, \8 onces, 36 loth. 2 marcs, 16 onces, 32 loth pour le commerce des soieries. Monnaies Ă©trangĂšres. Extrait de l’Annuaire du bureau des longitudes. On donne en francs la valeur des monnaies principales, et de leurs divisions ou de leurs multiples. Alger Angleterre Autriche fOr. Sequin soultany. \Arg. Zoudi Boudjou. Or. GuinĂ©e de 21 shillings. Souverain de 20 shillings, depuis 1B18 \-Arg. Crown de 5 shillings, ancienne. I Ciown, depuis 1818. [ Livre sterling monnaie de compte . . . Î Or. Ducat ancien , ad legem imperii . Ducat impĂ©rial, depuis Joseph II. Souverain, 1749. Arg. Risdale de convention, depuis >753.. PiĂšce de 20 kreutzers. ! 0r. Ducat, ad legem imperii . PiĂšce de 10 florius, depuis 1819. Arg- PiĂšce de 2 florins anciens. PiĂšce de 3 florins nouveaux. 3,72 26,47 6,,6 5,8i 25,2 11,85 35,17 5,19 0,83 11,85 21,37 seulement la dĂ©signation Demi, quart de sequin. Rial boudjou ou 1/2, 1/4. Demi, tiers, quart deguinĂ©e. Shilling, t/5 Crown. Demi, quart de souverain. Demi-risdale ou florin. PiĂšce de 10 kreutzers. PiĂšce de 5 florins. PiĂšce de i florin. PiĂšces de 2, 1,1/2 florin. 38 Bade 594 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Belgique Brunswick Cologne . ‱ Danemarck Holstein.. ‱ Ducat le 1764 Ă  1800. Carolin de 3 florins. Maximilien de 2 florins. BaviĂšre. [Arg. ^ cu 0u couronne . Kopfstuck ou 24 kreutzers de 1800. Risdale courante {monnaie de compte . Florin. I Or. Double souv. de Flandre et des Pays-Bas, 1790 Lion de 14 florins. PiĂšce de 4o francs , i 83 Ăź . Arg. Lion. Florin courant ancienne monnaie de compte PiĂšce de 5 francs. 1 Arg. Risdale de convention. I Or. Ducat. [Or. Ducat courant, depuis 767. \ Ducat species, 1791 Ă  1802 . ChrĂ©tien , 1773. Arg- Tlisd. d’espĂšce ou doub. Ă©cu, de gĂŽschill., 1776 Risdale courante de 1749 monti . de compte . Marc, de 16 schillings, de 1776. [Or- Sequin. \Arg. Groucli, piastre de 4o paras. Or. 4 pi*tĂŽles ou quadruple,de 1772 Ă  1786. J Idem , depuis 1781. Espagne kt Mexique. . [Arg- Piastre, depuis 1772 ‱ [Or- Pistole de Pie VI et Pie VII. Sequin, 176g, ClĂ©ment XIV et ses successeurs Etats romains . Etats-Unis d’AmĂ©rique. .. ‱ Arg‱ Ecu de 10 pauls ou 100 baĂŻoques. Or. \Arg- J Or. I Arg. S Arg. ‱ IOr. BOURG. Arg. Francfort. GrĂšce. I Or. \Arg. Hesse Ă©lectorale. Or. Or. Hesse-Darmstadt. Ror. Lombardo- VĂ©nitien. Arg. Écu ou couronne monnaie de compte . . . . Double aigle , de 10 dollars, i8to. Dollar monnaie de compte rĂ©elle . Ducat, ad legem imperii . Risdale ou tbaler de 90 kreutzers. PhĂ©nix Capo d’JstriaJ... 5 drachmes Othon. Ducat ,ad legem imperii . Ducat nouveau de la ville. Marc banco monnaie de compte . Marc de 16 schillings. Risdale ancienne de constitution. Ducat de Georges I. cr , 1724. Ducat, ad legem imperii . 4. florins de Georges II. Ecu ou florin de 24 mariengroschen. Écu de Hanovre. PiĂšcede2o francsdeWestphalieJĂ©r. Napol.. Ducat, ad legem imperii ... Carolin... Ecu nouveau. . PiĂšce de 6 kreutzers. Souverain, depuis i8?.3... . Écu de 6 livres d’Autriche , 1823. Naples et Sicile. . j Or. \Arg. Or. Once de 3 ducats, depuis 1818 P AP. MF. . Arg. Or- Arg. Or. PaĂŻs-Bas . Pologne . [Arg Or. \Arg. Or. PiĂšce de 12 carlins , de 120 grains , dep. i8o4 Ducat de 10 carlins, 1804. 4 pistoles, 1785. 20 francs, i8i5 Marie-Louise. Ducat, 1784 Ă  1796. PiĂšce de 5 livres, i8i5 . Ducat de Hollande. Ducat de Guillaume. Ryders. 3 florins, depuis 1818. Ducat de 18 florins, 1771 Ă  1791.". Risdale. Portugal, BrĂ©sil., Moeda douro, Lisbonnine de 4o o reis. Mcia dobra , portugaise de 64oo reis . Cruzade neuve de 480 reis. Arg. Cruzade neuve de 480 reis. ... Cruzade de 1000 reis. 1000 reis monnaie de compte. . 1,85 25,36 Z-.» 5,72 0,86 3, 2,16 35, 26^17 4o>oo 6,38 ;,8l 5>Oo 5, '9 n,85 20,95 5,86 o ,94 6/m o,3o 83,o3 81,5i 5,43 11,80 5,36 55,2i n,85 0,90 4,48 u,85 11,76 I, 88 i,53 5,^8 ii,8Q n,85 5,7" 20,00 11,85 25,87 5,-7. 0,18 35, i3 5,20 >*»99 5,io 4> 2 4 86,12 20,00 5,i8 5,oo II, 78 11,85 31,4o 6,41 1 j, 85 5 >'9 45,27 3,35 *>94 PiĂšce de 6 kreutzers. PiĂšce de 20 francs. PiĂšce de 2 fr., i fr., 5o c-, 25 c. Deux-tiers, demi, tiers de risd ‱ PiĂšces de 10 et 5 paras, ja pistoles, 1, 1/2. 1 PiĂ©cette, i/5 piastre. Demi-piĂ©cette, i/io piastre. RĂ©al de \ eillon, 1/20 piaslre. I Demi-pistole. I Demi-sequin. Teslon , 3 /i o d’écu, 3 obaĂŻoques. '7 5,0o » 1 ,85 5,.9 13,^3 5,»o 1 i> 7 o 5,75 »o,74 23,47 7,63 21, i3 6,00 4,56 3,88 5,86 36,o4 21,09 21,54 5 , 6 i 0,84 8,72 7»3o 3,53 » >99 0,04 2,00 4,4 11 .85 23,87 5, lfl Double et demi-FrĂ©deric. t/6, i/ 3 o d’écu, Demi-talaro. PiĂšce de 6 grossettes. Demi-impĂ©riale, 5 roubles. Demi-impĂ©riale, 5 roubles. PiĂšes de G et 3 roubles. 100 copecks. 1/2, 1/4, 1/8 gĂ©novine. Idem. 1/2, i /4 de sequin. 4 sequins, 1/2. sequin. Pistoles de 4 o et 20 livres. 1/4, >/8 d’écu ou i 5 sols. 1/2, 1/4 d’écu. PiĂšces de 2, i, 1/2, 1/4 lj v . 10 tlialers, 2 tbaĂźers et 1/2. Dcmi-risdale ou florin. 1/6, 1/12 tbaler. 6 tarins ou 60 grains, 4o grains. Demi, quart de ducat. PiĂšces de a/ 3 , i /3 de risdale. PiĂšce de 16 franken. PiĂšces de 8, 6, 4 , 2 ducats. Double et demi-ducat. PiĂšccdes, ifr.,40,20,10 ,5 batz. 1/2 Ă©cu ou florin. Demi-Ă©cu ou florin. ;Sequin ou i /3 de ruspone- Demi-sequin. Demi-rosine. PiĂšces de 8, 5 , 2, 1 pouls. Demi-sequin, roubyeb on 1/4. Demi et quart de sequin. Roub de 1 o paras. 596 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. ARMES A FEU DES PUISSANCES ETRANGERES. Bouches Ă  feu et projectiles. Extrait des Tables des dimensions, poids, etc., des priucip. art. de l'Europe; Leipsick, 1827. On donne pour les bouches Ă  feu de quelques puissances la longueur, non compris le bouton; pour les autres, la longueur de l’ñme, non compris la chambre des mortiers et des obusiers ; pour quelques mortiers, la longueur totale ce longueurs sont toujours exprimĂ©es en calibres ou diamĂštres de l’ñme. — Pour apprĂ©cier la puissance relative des diverses bouches Ă  feu, voyez la table des diamĂštres des boulets, page 35 . Angleterre. Canon de ‱ 18.... Obusierde io po... 8 po... 5 1/2... 42/5... Mortier de i3 po... io po... 8 po... 5 1/2... 4 =A- ‱ ‱ Autriche. Canon de 24. Obnsier de o liv.. 7 liv,. e 60 liv.. 3o liv.. 10 liv.. 6 liv.. Canon de 24.. 16.. 6 .. Obusierde G po 7 liv Mortier de 12 po 10 po. 8 po. Diam. B. Ă  feu en bronze. Bouches Ă  feu en fer. du Diam- Long. Diam. Long. project. de sans Foids. de sans l J oids. Taine. bouton. l'Ăąme. bouton. mil!. mill. cal. k. mill. cal. k. 10,575 2696 SiĂšge et place ?.o,6o4 26^1 4°>9 16,483 2121 — 23l4 13,ooo 12 ! 9 — lĂ©g. nouv. ! 8,542 ?4l2 128,0 34,4 13,ooo 94 — .34,4 21,542 20,4 o 8 24,609 2 123 2 O 3 1 1025 1,9 '7,4 16,872 94 Campagne, 117,4 1 moyen nouv. 19,468 i486 101,6 106,7 17,000 687 - 106,7 21,400 19,900 1244 1168 88,9 93,2 22,87b 17,000 16,34?. 6?0 416 289 - 93,2 26,200 19,600 » 118 838 7o,5 74,0 14, ,4, 3o5 l3 9 — 74,0 i8,Goo 38 1 Long. Long. de lĂąme de l'Ăąme a54,o *>99° .3,4 SiĂšge et place ' 203,2 3,087 653 — i33,4 i3g,7 3,588 3,358 5o8 ao 4 Campagne. > 3 9,7 5,ooo r>o 9 106,7 m,8 3,45, 158 — Long. Long. totale. totale. 323,9 33 o ,2 3,346 1 2^4 33 o ,2 3,346 i85q 254 >o 3,3oo 532 264,0 3;3oo 81b i9D>9 2 0 3,2 3,2i8 2 10 2 o 3,2 3,2i8 4>i i33,4 139,7 1,954 60 1 06,7 111,8 3,o68 43 Long. Long. de 1 Ăąme de l’ñme i43,6 l5o,2 21,10 0 22 ,o 57 2856 SiĂšge. 2296 ‱ i3o,5 .36,4 2108 i 36,4 20,801 ‱ 114,0 119,2 a3,oi3 ‱ 4,346 i5i8 781 Campagne. 119,2 22,714 i 7 36 90,5 4,346 383 — 94,6 23,865 7 t 7 ‱ 71,8 . i63,o 75,1 ‱ 4,346 ?.36 — .68,6 3,626 418 SiĂšge et place 44,7 .4g,i ÂŁ?94 2;5 Campagne. q5a ‱ 296,2 3 io,3 1,521 1000 3io,3 2,147 235 ,i 246,3 1,521 5io 1,459 = A la V ega. i63,o J7Ô,8 i,5a 1 166 90,5 94,6 i,853 21 A la CoĂ«horn. .49,3 152,7 i3o,3 ‱ 33,7 118,2 121,8 .9 4 162,4 i65,8 45,5 15o,o 320,3 324,8 270,7 274,1 2 »9>9 323,3 BOUCHES A FEU ET PROJECTILES DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES. 597 Diam. B. Ă  feu en bronze. Bouches Ă  feu en fer. du project. Diaru. de l’ñ m e. Long. de 1 ’ñ ni e. Poids. Diam. de l’ñme. Long. de l’ñme. Poids. ‱mill. 4^9 i3o,5 mill. 148,0 i 34, 7 118,2 cal. k. mill. cal. k. 6. 90,5 MS 296,3 235 ,i 117." 93,6 l66,3 148,0 3oo,8 23g,6 Obusier de 10 liv.... 7 liv.. .. Mortier de 6o liv.... 3o liv.... Belgique. 133,5 i 5 i ,7 11 9’9 95,5 i 5 i ,7 2914 201,4 l3l,2 2 o,oo 5 21,492 24,002 285o 2233 1660 *5 1,7 i 3 7 ,4 .7,843 18,791 20,723 22,834 1,472 2820 8. i65o 880 i5io 6.. . 92,3 > 287,7 ' 128,6 15,ooi 25,998 890 *9? M 9>9 g5,5 390,0 390,0 Obusier de 20 e . .s. Mortier de 29 e . i3 c . Ă  boulets. >999 3,209 io,io5 3,362 i,t 3o 1,667 1,246 465 60 » 5 0 5 342 1190 247 35 AlaCoĂ«horn. Danemarck. ‱ .5a,8 .38,9 Long, s- bout- 17 5,6 153,5 .39,5 Long, s. bout. 18,000 20,5 oO 4439 334o 25g6 48,6 i35,o j8 . r. „„ 2357 i548 ,v>»u ,, „ , 22,000 22,000 6. 93,0 7 3,2 200,0 126,8 32 1,7 281,2 223,0 170,8 1100 599 474 4i5 300 3. l6,000 22,000 Obusier de 36 liv.... 20 liv.... j 0 liv.... Mortier de 200 liv... i5o liv... ioo liv.. . 5o liv... l6,0OO 5,000 5,5oo 7>7 5u 7,333 Long, de l’ñme ^99 1,747 200 689 384 255 170 2712 3,g5 599 À plaque ou Ă  semelle. 5 m. de 100 1. dont2 Ă plaq- Espagne. Canon de 24. 16. 12. 8. 4. Obusier de 6 po... . Mortier de 12 po.. . . 9 po.... 128,0 H 7/0 102,1 8l,2 l62,4 32o,3 239,1 i5o,o i3i,4 I04 j 3 83,5 166,9 324,8 Hanovre. j 4°>9 128,0 >4/>9 i 344 106,7 1 > 74 106,7 6. 8^9 598 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS, S'mite du Hanovre. Obusier de 8 po. 5 Ăź/a Mortier de 13 po. i o po. 8 po. Gr. -DuchĂ© de Hesse Canon de 18. Obusier de io Üv... 7 liv... Mortier de6o Üv.. . 3o liv... Pays-Bas. Canon de 24. 18. Prusse. Canon de 24. ‱ Obusier de 25 Iiv.. io Iiv.. 7 ĂŒv.. Mortier de 5o ĂŒv.. a5 ĂŒv.. io liv.. 7 Üv.. Russie. Canon de 36... .. 3o. *4 . 18.. Obusiers de 4 - >iv, Licornes 20 1,V ' ioĂŒv.. 3 Üv. Mortiers de 200 Üv. 80 Üv. 6 liv. Diani. B. Ă  feu en bronze. Bouches Ă  feu en fer. du Di am. Long. Diam. Long. pro-ject. de de Poids. Poids. l’ñme. l’ñme. l’ñme. l’ñme. mil!. mil]. cal. k. mil]. cal. k. '96,9 23,2 33,4 139,7 3?.3,q 33o,2 = 254,0 2 ĂŒ 3,2 i43, q >49D ido,o . i35,5 n3,q 117,0 9/5 i65,'> 146,0 2*97»! 3 oi,3 235,4 239,8 >51,7 20,000 285 o SiĂšge- 151,7 7,843 2820 i3a,4 >^7,3 2I,5 ĂŒO 2233 — i 3 7 ,3 8,079 2290 115,5 1 * 9>9 1660 — 20,806 i65o 15,000 890 Campagne- 9 1 ,6 95,5 26,000 16,000 890 475 SiĂšge. Campagne. 95,5 22,833 879 72,8 75,2 * — 201,4 3,2o8 620 SiĂšge et place 45,7 i5t,7 3,db2 338 Campagne. 287,0 291,3 >>>*9 1IQO ' 201,4 1,667 247 i 2 9>° 131,1 1,246 3 7 AlaGoĂ«hom. 143,7 4 9 , = e SiĂšge et place ‱ ** 4 >o 118,8 16,376 890 Campagne. 9",4 9 4>, 6,444 453 — 72,0 74,7 — . 22i ,n 2 26,3 = ss SiĂšge et place . 166,2 170,0 4,384 563 Campagne. ‱ -43,7 47,5 4477 32 9 — Long. totale. a 79,4 283,7 3,a5o 875 . 221,7 226,3 3,a5o 3 q 9 . 166,2 170,0 3,a5o 180 43,7 47,5 3,25o 87 Long, de l’ñme 169,2 173,8 18,833 4908 >58,9 i63,5 18,833 4i 22 >47,2 i5i,6 20,o41 2945 Si Ă©ge- i5i,6 19,750 3435 133,5 137,8 20 ,o 4> 2186 — 137,8 9,75» 2601 2 I ,o83 1585 _ 1164 120,5 i 5,75 o 810 Campagne. 120,5 20,917 1660 12,2 5o 468 _ 9 a ,3 9 5,6 S ‱ 364 — 95,6 20,917 802 73,4 75,8 16,000 3og 190,3 iq5,2 8,312 i44o SiĂšge et place ig 5,2 8,25 o i 5 j 8 i5o,5 155,1 8,25o 685 Campagne. ĂŻ 55,i 8,25 o 701 118,6 122,9 8,750 7^5 o 354 321 — art. Ă  ch. — art. Ă  p. 79’° 82,3 8,7 5o 108 — 2225 3,8,9 334,o 1,427 1472 334,o i,656 2-4° >9 246,1 1,5oo a 9 5 246,1 1,666 876 99> 5 1,729 2 1 A la GoĂ«horn- Place. SiĂšge et place ARMES A FEU PORTATIVES DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES. 599 Saxe. Canon de 24 12 . 8. 6 . Obusier de 8 liv.... Mortier de 48 liv. ‱ ‱ ‱ 3 ?. liv.. . . iGliv.... SuĂšde. Canon de 36 . 4 . 12 . 6 . Suisse. Canon de 12. 6 - 4- Obusier de24 1 2 . Mortier Ă  boulets Wurtemberg Canon de 12... 6 . Übusier de io liv.... 7 l*v.... Diam. 15. Ă  feu en bronze. Bouch es Ă  feu en fer. du Diam- Long. liam. Long. proj ect. de IM me. de l'Ăąme. Poids. de l’ñme. de l’ñme. t'oids. mill. mill. cal. h. mill. cal- V. i 5 o,o s = i 3 i,o i36,2 s ss i4i,o 1 i 4 j 5 117,2 ! 6,588 7*4 Campagne. 1 23,2 I 00>0 104,0 s S 01,0 9 >. 16,485 36 o 97 J 7 79-3 82,0 » 5 102,1 i 55,4 4,897 *97 *76,7 180,4 1 ,3 1 2 972 2 . 53,6 I ,3 I 2 672 24 l ,7 255,5 1,3 12 = 245,5 s = » 9'»7 95,4 77,6 16,000 a 5 i 3 1 55 , t 16,000 2002 123,2 16,000 844 98,0 17,000 1 3,485 392 2o3 11 6,3 1 18,7 5,939 g 5 o Camuagne. 9 ». 5 94,8 16,118 460 — 8-9 84,1 i3,q83 S — j 3,5 7 - 5,8 i 6 ,a 53 2 I 5 — l62,4 i 65,8 3,920 455 — iag ,3 I 32,0 4,902 265 3 go,o 1,472 i 5 10 4,5 118,3 5,496 7 >5 Campagne. 9",4 S 3,4 1 6,656 2 7 24,5 3 j ,8 Calibredu canon. .mil!. 9 > 3 18,0 18,0 18,0 18,0 i 8,5 18,7 18,0 7,5 i 8,5 T . 'Long, du canon.. inill. 1070 1120 1080 1101 1 i 3 o 1100 1080 io 4 o 1060 1 i 3 o u “' ' 1 baĂŻonn .mill. 35 o 48 o 370 370 38 o 36 o 4 >o 4oo 36 o 45 o [Poids du fusil . . . .kil. 5,27 4 , 8 o 3 ,ga 4,45 4,85 5 ,o 0 5,02 6,2 7 5 , 4 - 5,3, n/j j Calibre du canon .mill. .7,5 l8,0 17,5 17,5 18,0 18,0 16, 5 *** i 8,5 7s Ăź 7e 5 7?* Dans le cas oĂč toute Veau dĂ©pensĂ©e par l’orifice ne peut ĂȘtre admise sur la roue /> 1 > = 1000 i yg I 7+4 7 a+ 74 + 7 6 +2 73 + 75 ] j+ 102,47 F"cos. a v v k. 111 . Effet utile en 1 seconde des roues pendantes des bateaux , dans un courant indĂ©fini P v =. 147,5 A {V — v 3 z» ; A , aire de La partie immergĂ©e de l’aube verticale; y , vitesse du courant mesurĂ©e Ă  la surface; v , vitesse du milieu de la partie immergĂ©e de l’aube verticale. — On emploie encore la formule plus rigoureuse P u = 800 A y V — v v MĂȘmes notations. 614 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Effet utile en 1 seconde des turbines Fourneyron . [Roues Ă  axe vertical, noyĂ©es, palettes courbes se mouvant par l’action d’une veine fluide qui y entre par l’intĂ©rieur et sort par la circonfĂ©rence extĂ©rieure, ou l’inverse.] P v = 0,70 Q H k. m. ; Q, volume d’eau dĂ©pensĂ© en 1 seconde, dĂ©terminĂ© comme prĂ©cĂ©demment ; //, chute totale mesurĂ©e par la diffĂ©rence de hauteur des niveaux d’amont 3,3 v 5 G y et d’aval. — Cette formule est exacte dans les limites n — - et m = -1 - ;n . nombre de tours de roue en 1 minute; V, vitesse due Ă  la chute totale ; /?, rayon extĂ©rieur de la roue. Effort transmis Ă  une distance donnĂ©e de l'axe d’une roue hydraulique. Di viser la quantitĂ© de travail par la vitesse du point donnĂ©. Observations sur l’etablissement des roues hydrauliques. Les orifices des vannages et prises d’eau , avec charge sur le sommet, doivent avoir leur seuil et leurs cĂŽtĂ©s dans le prolongement du fond ou des cĂŽtĂ©s du rĂ©servoir, ou raccordĂ©s par des contours arrondis , afin d’affaiblir la contraction. — Incliner la vanne Ă  1 de base sur 1 ou 2 de hauteur. — Placer l’orifice trĂšs-prcs de la roue. — Le rĂ©servoir ou canal d’arrivĂ©e doit ĂȘtre grand; que l’aire de la section transversale soit Ă©gale au moins Ă  10 ou 12 fois celle de l’orifice entiĂšrement ouvert. — Pente du coursier, placĂ© entre l’orifice et la roue, ’/ 13 Ă  y, 5 . — Jeu de la roue dans le coursier 4 Ă  5 mill. — MĂ©nager, Ă  0, m 20 en aval de la verticale passant par l’axe de la roue, un ressaut de 0,“20 Ă  0,“30 dans le coursier, pour le dĂ©gorgement des eaux. — Donner au canal de fuite, en aval de la roue, une largeur plus grande qu’au coursier sous la roue. Houes Ă  palettes planes , emboĂźtĂ©es dans des coursiers circulaires. — Adopter la vanne en dĂ©versoir. — Le rayon de la circonfĂ©rence extĂ©rieure de la roue ne doit jamais ĂȘtre moindre que la chute totale- — La vanne doit s’abaisser de 0,“20 Ă  0, m 25 au-dessous du niveau gĂ©nĂ©ral du rĂ©servoir. — Largeur de la roue, Ă©gale Ă  celle de l’orifice plus 0,“05 de chaque cĂŽtĂ©. — Les palettes espacĂ©es de 0, m 30 Ă  0, m 40 Ă  la circonfĂ©rence extĂ©rieure. — Ces roues peuvent produire 0,70 Ă  0,75 du travail absolu du moteur, frottement des tourillons dĂ©duit; elles conviennent particuliĂšrement aux chutes de l, m 30 Ă  2,“50. Houes Ă  aubes courbes PI. 88, fig. 6. LevĂ©e de la vanne, 0, m 20 Ă  0,“25, si la roue n’est pas trop Ă©troite; pour les roues puissantes, 0,“30 et au delĂ . — Largeur des couronnes, au moins J / 3 de la charge d’eau sur le seuil de l’orifice. — Vitesse de la circonfĂ©rence de la roue, Ă©gale Ă  0,55 de la vitesse d’arrivĂ©e de l’eau. ‱— Rayon de la roue, H — 9,549 —; n, vitesse de la circon- n fĂ©rence; n, nombre de tours de la roue en 1 minute. Le rayon doit ĂȘtre entre 1 mĂštre et 2,“50. — TracĂ© des aubes. La vanne levĂ©e, par son bord infĂ©rieur mener une parallĂšle au fond du coursier; Ă  sa rencontre avec la circonfĂ©rence extĂ©rieure de la roue, Ă©lever une perpendiculaire; sur celle-ci prendre le centre de courbure des aubes, Ă  l, n> 05 ou 1,“10 eu dedans de la circonfĂ©rence intĂ©rieure de la couronne. — Écartement des aubes Ă  la circonfĂ©rence de la roue, 0,“20 Ă  0, m 25. — Largeur intĂ©rieure de la roue entre ses couronnes, FORMULES 1>E MECANIQUE PRATIQUE* 615 Ă©gale Ă  celle de l’orifice, plus 0,ℱ05 Ă  0, m l0. Ces roues peuvent utiliser de 0,50 Ă  0,60 du travail du moteur; elles peuvent marcher avec une vitesse considĂ©rable; elles conviennent surtout pour les petites chutes de l, ,n 50 et au- dessous, avec forte dĂ©pense d’eau. Houes Ăźi augets. Pour les chutes dont le niveau ne varie pas de plus de 0, m 20 Ă  0, m 30, faire arriver l’eau au sommet de la roue. — L’orifice d'Ă©coulement vertical; son seuil a une hauteur de 0,^50 Ă  Oj^OO pour les chutes de 2 ,u ,60 Ă  8 mĂštres en contre-bas des eaux moyennes. — Limiter la levĂ©e de la vanne Ă  0, m 10, s’il se peut. — Ecartement des augets Ă  la circonfĂ©rence extĂ©rieure, de 0, ni 30 Ă  0, m 40. — Largeur des couronnes ou joues dans le sens du rayou, Ă©gale Ă  l’écartement des augets Ă  La circonfĂ©rence extĂ©rieure; pour des roues puissantes, 0, m 50. — Largeur de la roue, Ă©gale Ă  celle de l’orifice, plus 0, m ĂŻ0. Lorsque le niveau des eaux dans le rĂ©servoir est sujet Ă  des variations de hauteur de plus de 0, ni 30, ou quand on veut faire tourner la roue dans le sens des eaux du canal de fuite, disposer le vannage avec des ajutages verticaux; le filet moyen doit atteindre la circonfĂ©rence extĂ©rieure de la roue Ă  60° du sommet. — L’eau doit avoir Ă  l’arrivĂ©e une vitesse de 3 mĂštres par seconde; le point d’arrivĂ©e du filet moyen de l’ajutage supĂ©rieur, sur la circonfĂ©rence extĂ©rieure de la roue, sera de 0, m 46 au moins au-dessous du niveau du rĂ©servoir supĂ©rieur. — Le rayon de la roue = —— ; h. chute totale moins — 3 1,50 ’ Disposer par tĂątonnements les faces des ajutages pour que l’eau ne frappe pas les faces extĂ©rieures des augets. Pour plus de prĂ©cision, voir l’Aide-TVlĂ©moire de mĂ©canique. — Largeur intĂ©rieure de la roue, Ă©gale Ă  celle de l’orifice, plus 0, UI 05 Ă  0/M0 de chaque cotĂ©. — Les augets ne doivent recevoir qu'un volume d’eau Ă©gal au plus Ă  '/ 2 de leur capacitĂ©. Les roues Ă  augets rendent en effet utile 0,70 du travail du moteur; elles conviennent aux chutes au-dessus de 3 mĂštres. Boues pendantes sur bateaux. Donner aux aubes une hauteur Ă©gale Ă  % ou % du rayon de La roue, entre 0, m 35 et 0, ,n 80 ; leur Ă©cartement Ă  U circonfĂ©rence extĂ©rieure Ă©gal Ă  leur hauteur. — Leur bord supĂ©rieur immergĂ©, selon la profondeur du courant, jusqu’à 0/"50. — Adapter aux extrĂ©mitĂ©s des aubes des rebords de 0, m 05 Ă  0,*” 10 de saillie. — Incliner les aubes de 30" ou 15° sur le rayon du cĂŽtĂ© d’amont, selon que la roue plonge de 1 / i ou ^ du rayon. Turbines Fourneyron. Conviennent Ă  toutes les chutes et Ă  toutes les vitesses, utilisent 0,70 Ă  0,75 du travail du moteur, peuvent fonctionner sous l’eau Ă  de grandes profondeurs sans perte d’effet utile , exigent peu de place et une dĂ©pense modĂ©rĂ©e ; doivent prendre le premier rang parmi les moteurs hydrauliques. Mouvement et Ă©coulement des gaz. On mesure la pression des gaz au moyen du manomĂštre PI. 88, fig. 2, tube recourbĂ© en forme de siphon renversĂ©, dans Lequel on verse de l’eau, si la pression est trĂšs-faible, ou du mercure si elle est forte. P = />-h0, k l h, si le liquide est de l’eau; P = p - b 1,^3598 h, si c’est du mercure; P, pression intĂ©rieure daus le rĂ©servoir ou le tuyau dans lequel dĂ©bouche le tube du manomĂštre, sur 1 centim. carrĂ©; p^ pression atmosphĂ©rique sur 1 centim. 016 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. carrĂ©, mesurĂ©e moyennement par une colonne de mercure de 0, m 76 , = l, k 0333; h , hauteur en mĂštres de la colonne de liquide, qui mesure la diffĂ©rence de ces pressions. Pour rapporter la pression des gaz ou des vapeurs Ă  la pression atmosphĂ©rique prise pour unitĂ©, diviser la valeur de la pression, exprimĂ©e en hil. et dĂ©duite de la formule prĂ©cĂ©dente, par l, k 0333 le quotient indiquera le nombre d’atmosphĂšres qui Ă©quivaudraient Ă  la pression Ă©valuĂ©e. Pour les machines a haute pression , le manomĂštre consiste en un tube PI. 88, fig. 3, fermĂ© par sa partie supĂ©rieure, plongĂ© par l’autre dans une cuvette qui contient du mercure. L’instrument est ordinairement graduĂ© de maniĂšre que, l’air contenu dans le tube Ă©tant Ă  la tempĂ©rature moyenne et Ă  la pression atmosphĂ©rique moyenne, le mercure contenu dans le tube soit au niveau de celui de la cuvette. h' 1 0,003665 t’ P = * - H l, l 3598 h. h' 1 +0,003605 t //, pression de l’air quand l’instrument a Ă©tĂ© graduĂ©, ordinairement Ă©gale Ă  l, k 0333; t , tempĂ©rature au mĂȘme instant, que l’on peut supposer de 10°; t , tempĂ©rature de la chambre du manomĂštre; h ', hauteur occupĂ©e par l’air dans le tube, au moment de l’observation; h, hauteur Ă  laquelle le mercure est montĂ© au-dessus du niveau de la cuvette; or, pression de l’air comprimĂ© dans le tube; P, pression du gaz ou de la vapeur. _ 1,2572 P A DensitĂ© de Vair DensitĂ© de la vapeur d’eau d 1 + 0,003665 t P 1+ 0,003065 t ' MĂȘmes notations. Vitesse moyenne avec laquelle un gaz ou une vapeur sort par un orifice V = g = 9, m 8088 ; j°, pression intĂ©rieure sur un mĂštre carrĂ©; p , pression extĂ©rieure, id. ; d , densitĂ© du gaz ou poids du mĂštre cube. Si l’on se sert du manomĂštre Ă  mercure, employer la formule ' 13598 , . / 206760 h s ~~ d — y 7i Volume d’air dĂ©pensĂ© par un orifice d’une surface donnĂ©e , abstraction faite des effets de la contraction Q = A V; A , aire de l’orifice en mĂštres carrĂ©s; V, vitesse par seconde, en mĂštres. Pour avoir la dĂ©pense effective, multiplier la dĂ©pense thĂ©orique ci-dessus par 0,61, si la contraction est complĂšte ; 0,84, si l’orifice est terminĂ© par un ajutage cylindrique; 0,96, si l’orifice est Ă  l’extrĂ©mitĂ© d’une buse conique allongĂ©e et raccordĂ©e avec la conduite, ainsi que cela a lieu gĂ©nĂ©ralement. Cas oit l’on a observĂ© la pression Ă  une distance considĂ©rable de l orifice de la conduite. Vitesse Ă  l’orifice placĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© de cette conduite supposĂ©e circulaire et sans Ă©tranglement 2 d i + p—p 0,0'252 Lm if 266760 h / 0,0252 L m* D ' 4 1+ - n*- FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. 617 P — p , excĂšs de la pression intĂ©rieure sur la pression extĂ©rieure, rapportĂ© au mĂštre carrĂ© et Ă©gala 13598 A, A Ă©tant la colonne de mercure qui mesure cette diffĂ©rence de pression ; d , densitĂ© ou le poids du mĂštre cubĂ© de gaz, Ă  la pression P; X, longueur de la conduite en mĂštres; Z, diamĂštre de la conduite, id. ; T\ diamĂštre de l’orifice; m, coefficient de la dĂ©pense relatif Ă  cet orifice. Cas oĂč Von a observĂ© la pression dans un rĂ©servoir oĂč la conduite prend son origine. Vitesse Ă  l’extrĂ©mitĂ© de cette conduite 266760 h ' D 4 + 0,0252 L ĂŻĂŻ> Z 4 L\ m ' ' D Memes notations; m , coefficient de la dĂ©pense Ă  l’origine de la conduite, ordinairement Ă©gal Ă  0,61. Observations sur l’établissement des conduites de gaz. Donner aux conduites des diamĂštres trĂšs-grands ; faire D = 0, ,n 30 Ă  0, m 40 pour les conduites principales; D = 0 a ,,1 20 Ă  0, ni 25 pour celles de distribution. — RĂ©duire, autant que possible, la longueur des conduites. — Eviter les Ă©tranglements et rĂ©trĂ©cissements. — Disposer tous les passages de maniĂšre Ă  diminuer ou annuler les effets de la contraction. — Eviter les changements inutiles de direction, arrondir les coudes. Moulins Ă  vent. Ont ordinairement 4 ailes rectangulaires formant une surface gauche, dont l’arĂšte la plus rapprochĂ©e de l’axe de rotation, fait avec le plan du mouvement un angle d’environ I8 n , et la plus Ă©loignĂ©e un angle de 7°, — Souvent aussi les ailes ont la figure d’un trapĂšze. — Dans les pays de plaine, l’axe de rotation est inclinĂ© de S Ă  15° Ă  l’horizon. On dĂ©termine la vitesse V du vent , en observant celle d’un corps lĂ©ger, des plumes, de la fumĂ©e. QuantitĂ© de travail par seconde Ă  la circonfĂ©rence des ailes P v = 0,13 O V* ; O, surface d’une des ailes; v , vitesse Ă  l’extrĂ©mitĂ© des ailes; P, effort moyen transmis Ă  l’extrĂ©mitĂ© des ailes; Pu, quantitĂ© de travail. Quelques donnĂ©es sur les machines Ă  vapeur. Helation entre la tension et la tempĂ©rature de la vapeur , lorsqu’elle est en communication continuelle avec la chaudiĂšre qui la produit p — j, k 033 0,2847 H- 0,007153 t* ; p , pression sur un cent, carrĂ©; t , tempĂ©rature en degrĂ©s centigrades. Poids d'un m'etre cube de vapeur d’eau ou sa densitĂ© Ă  une tempĂ©rature donnĂ©e 0,7827 d = - v d. densitĂ© de la vapeur a la tempĂ©rature t ; 1 -+- 0,00368 t r p, pression par cent, carrĂ©, correspondante. Poids d'un volume donnĂ© de vapeur d'eau , Pi" On peut admettre dans la pratique 2,303 log Z = P~P^ „ /O. P , 0 L/', p+p' P J QuantitĂ© de travail en 1 seconde due Ă  la combustion de 1 kil. de houille dans les machines a dĂ©tente et Ă  condensation 100000 I\ i -+* 2,303 log. v Pi pj Memes notations et valeurs de K. Dans l’application des formules prĂ©cĂ©dentes la vapeur doit arriver en plein sur le piston. S’assurer d’ailleurs qu’il n’y a pas de fuites considĂ©rables par les pistons. Force en chevaux des machines it haute pression avec dĂ©tente sans conden- salion K n X 2,222^. v [' 1 -2,303log. —- b Y MĂȘmes notations. ' P, P, > Pour des machines eu trĂšs-bon Ă©tat, K = 0,40; en Ă©tat ordinaire, — 0,35. QuantitĂ© de travail en 1 seconde due Ă  la combustion d’un kil. de houille dans ces machines 100000 li t - f- 2,303 log. - 7 ——^ V Pt Pt / valeurs de I\. k. ni. MĂȘmes notations et Force en chevaux des machines Ă  vapeur fixes , Ă  haute pression, sans dĂ©tente ni condensation K n X 2,222 p v — —-——- MĂȘmes notations, valeurs de K ci-aprĂšs En trĂšs-bon Ă©tat. En Ă©tat ordinaire. Machines au-dessous de 10 chevaux. 0,50 . 0,40 de 10 Ă  20 — 0,55 . 0,44 de 20 Ă  30 — 0,60 . 0,48 de 30 Ă  40 — 0,05 . 0,52 de 40 — 0,70 . 0,56 QuantitĂ© de travail en 1 seconde due Ă  la combustion d’un Itil. de charbon fmĂȘine systĂšme I00000 7i ^ 1 — ——^ MĂȘmes notĂąt, et valeurs de K. Effet utile en 1 seconde des machines locomotives 8190 21 - 1,033^ k . m. MĂȘmes notations. Comparaison des effets utiles des diverses machines avec de bons fourneaux donnant environ 6 Ă  7 kil. de vapeur par kil. de houille brĂ»lĂ©e. Machines A basse pression, syst. de Watt, s. dĂ©t. et aveccond. A haute pression, avec dĂ©tente et condensation. A haute pression , avec dĂ©tente et sans condensĂąt. A haute pression, sans dĂ©tente ni fond, et fixes . En -bon Ă©tat. En Ă©tat ordinaire. Charbon brĂ»lĂ© par force de cheval et par heure. kil. kil. 54000 45 ooo h Ă  0 kil. it8ooo 90000 2,5a 3 kil.,souvent^ qjooo 55 ooo 4 Ă  5 kil. 27000 21480 8 Ă  10 lil. Choix ii Jaire d’un systĂšme de machine a vapeur. Dans les Ă©tablissements oĂč le combustible n’est pas trĂšs-cher, on prĂ©fĂšre les machines Ă  liasse pression. 620 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. — Quand il est cher et qu’on peut maintenir les machines en bon Ă©tat d’entretien, on emploie les machines Ă  dĂ©tente et Ă  condensation, surtout celles de nouvelle construction Ă  un cylindre. — Pour les bateaux Ă  vapeur sur mer, si l’on a de bons ouvriers, on donne la prĂ©fĂ©rence aux machines Ă  haute pression, avec dĂ©tente et condensation. — Pour les locomotives, on choisit les machines Ă  haute pression, avec ou sans dĂ©tente et sans condensation, comme offrant moins de poids et de volume. Frottements. Le frottement de glissement est indĂ©pendant de la vitesse du mouvement, de l’étendue de la surface de contact; proportionnel Ă  la pression, dans un rapport constant pour les memes corps dans le meme Ă©tat, et variable d’un corps Ă  l’autre; il est plus grand quand les corps sont restĂ©s quelque temps en contact que quand ils sont en mouvement. Mais il faut observer qu’un Ă©branlement assez faible peut dĂ©terminer la sĂ©paration des surfaces , sous un effort de traction peu supĂ©rieur Ă  celui qui suffit pour vaincre le frottement quand le mouvement a lieu. Frottement des surfaces planes l.° lorsqu’elles ont Ă©tĂ© quelque temps en contact ; 2.° lorsqu’elles sont en mouvement. Disposition des fibres. ParallĂšles ... Idem . CliĂšne sur chĂȘne./l’erpendiculai ildem . I Buis debout sur 1 bois Ă  plat... ChĂȘne sur orme. 1 ParallĂšles. j Idem . Orme sur chĂȘne. Enduites de suif Huile ou saind‱ Sans enduit.... Idem . Idem . Idem . Idem . Idem . Idem . Rapport du frottement Ă  la pression. des surfaces. l.°Contoet. 2 ĂŒ Monvem. Sans enduit .. . 0,6?. 0,48 1* rott. de sav. sec 0,16 Sans enduit. . . . u ,54 o ,34 MouillĂ©es d'eau 0,71 0,25 Sans enduit.... o ,43 Idem . o ,38 0,69 Idem . 0,13 Savon sec. o, 4 1 s Sans enduit... . 0 57 045 Idem . o ,53 o ,36 Ă  o, 4 o Idem . 0,61 o, 3 o Ă  o ,35 Idem . o ,43 o, 3 o Ă  o ,35 IVlouillĂ©es d'eau o>79 0,29 Sans enduit. ... 0,27 Idem . = Idem . 0,80 o, 5 ?. MouillĂ©es d’eau s o ,33 Sans enduit. . .. 0,6?. 0,6?. MouillĂ©es d’eau o ,65 0,26 Savon sec . S 0,21 Sans enduit. .. . S °> 4 o MouillĂ©es d'eau 0,65 0,22 Savon sec. s 0,19 Sans enduit. . .. 0,62 0,62 MouillĂ©es d’eau Huile, suif ou 0,62 o ,36 saindoux .... 0,12 s Sans enduit . . . 0,2-8 s MouillĂ©es d’eau 0,38 s Sans enduit. . . . 0,16 0,1 5 0,70 o,b 7 o ,63 VÂ9 ,18 Ă  0,08 0,16 0,67 o ,65 o,38 o,Cg formules de mĂ©canique pratique. 621 Frottement des tourillons en mouvement sur leurs coussinets. État des surfaces. Tourillons en fonte sur coussinets en fonte. Tourillons en fonte sur coussinets en bronze. Tourillons en fonte sur couss- en boisdegayac. Tourillons en fer sur coussinets en fonte. Tourillons en fer sur coussinets en bronze. Tourillons en fer sur coussinets en gayac. Tourillons en bronze sur coussinets en bronze Tourillons en bronze sur coussinets en fonte. Tourillons en gayac sur coussinets en fonte. Tourillons en gayac sur coussinets en gayac. Enduites d’huile d’olive, saindoux, suif ou cambouis mou. MĂŽmes enduits et mouillĂ©es d’eau. Enduites d’asphalte. Onctueuses, onctueuses et mouillĂ©es d’eau.. . Enduites d’huile d’olive, saindoux, suif ou cambouis mou. Onctueuses, onctueuses et mouillĂ©es d cari . tTrĂšs-pcu onctueuses. I Sans enduit. Enduites d’huile ou saindoux. Onctueuses d’huile ou saindoux. Onctueuses de saindoux et plombagine.... Enduites d’huile d’olive, suif, saindoux ou 1 cambouis mou. Enduites d’huile d’olive, suif, saindoux ou cambouis mou. t Enduites de cambouis ferme. J Onctueuses et mouillĂ©es d’eau. V TrĂšs-peu onctueuses. Enduites d’huilc ou de saindoux. Onctueuses. IEnduites d’huile . .Enduites de saindoux. Enduites d’huile ou de suif.. 1 ! Enduites de saindoux . Onctueuses. Enduites de saindoux . Rapport du frottement Ă  la pression lorsque l’enduit est renouvelĂ© Ă  d’une la maniĂšre maniĂšre ordinaire. continue. 0,07 Ă  0,08 o,o 54 0,08 » o,o 54 0,14 a 0,07 Ă  0,08 O,o 54 0,16 » o ,»9 55 0,18 = = 0,090 0,10 55 0,14 = 0, ĂŒ 7 Ă  0,08 o,o 54 0,07 Ă  0,08 o,o 54 0,09 55 0,19 * o,a 5 0,1 = » z’ sin. a 4- f cos. a Jorce tendant a le faire monter. P = - z- - Q; a , angle du plan cos. b - py’sin. b avec l’horizon; Z> , angle de la force avec le plan inclinĂ©; Q , poids du corps; /*, effort capable de produire le mouvement ou d’entretenir un mouvement uniforme; f , rapport du frottement Ă  la pression pour les surfaces en contact Frottement sur un plan inclinĂ© , le corps tirĂ© par une force horizontale tendant Ă  le faire monter. P — - - Q‱ b ~ a, memes notations. 1 4-/ung. a Frottement sur un plan inclinĂ© , le corps poussĂ© pour le faire monter. n sin. a f cos. a . , . tang. a+f P = - Q. Si la lorce est horizontale, P = - Q. cos. b ~ f sin. b 1 —/tang. a Nota. Les formules suivantes, jusqu’à celles du frottement de la vis exclusivement, ne sont pas tirĂ©es de l’Aide-MĂ©moire de mĂ©canique. P sin. a — f cos. a Frottement du coin. iV — P sin. b —f cos. b N' = {l — ff sin. c -h f H- f cos. c ’ ZV, JY ', pressions exercĂ©es par les cĂŽtĂ©s 1 — ff sin. c 4- f-\~f' cos. c du coin coefficients du frottement relatifs Ă  ces faces; a, b , c, angles du profil, c au tranchant. ^ 7 .. . . , n 0 4-/0 r-4-0,96/; r' M-h Q Frottement du treuil horizontal. P — — i- ‱—! -‱ li —f r' 0,96 cos. a 4- 0,4 sin. a r, rayon du cylindre, H de la roue, r' des tourillons; K , rĂ©sistance pro- / -, f coefficient du frot- v'i + /* Q + /0 r+f, r'Q+ĂźfMr' Ji venant de la roideur de la corde ; f , valeur de tement ; M, poids du treuil. Frottement du cabestan vertical. P Frottement de la poulie fixe ^ r4- K r-\-f r [ 0,96 cos. a — 0,4 sin. a 7 ,/ 4 0,96 cos. b — 0,4 sin. b m ] r — f r' 0,96 cos. a 4~ 0,4 sin a T, T', tensions de la corde sur laquelle agissent P et Q ; a , angle des directions de T et T' avec la droite tirĂ©e du centre de la poulie Ă  leur point de concours; Z», angle de la direction du poids de la poulie avec cette droite; m, poids de la poulie; r , son rayon; r , rayon des tourillons. Frottement de lapoulie mobile. T~ — ^ 1 Q s charge totale. r Frottement des moufles a poulies Ă©gales. Pour une poulie quelconque T = T' r r' Ii r Kr faisant -f. - - /. '‱ - C T'. Q ~ t 1 4* z a 4- 4- .... z et r + / — ç. T — f r ' ' '‱ — / , , „ / n e 1 N — a. €t = a. f-I n V?" — 1 É—1 FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. 623 Ç _ \ Çn -1 -— Q ; Q , charge de la chape infĂ©rieure du palan y compris sou Ă©quipage; ÂŁ, 9 t a 9 9 ‱.. ‱ ÂŁ „ + , 9 tensions des cordons. Frottement des moufles a poulies inĂ©gales. ÂŁ 3 = tt -+- Ct , ; ÂŁ 3 = et t + e, ; ‱ '„ + * = * C n _, t , ; = ÂŁ, -f- ÂŁ a -+- ÂŁ 3 ....-+-£„ -+- a a H- .... a n — ?. +* i + e+e. + ‱‱‱ + ÂŁ,; mĂȘmes notations. Frottement de la vis Ă  filets carrĂ©s et de son Ă©crou. P- 6,28/ t- Q ; R 6,28,-—/;, 9 pression Ă  produire; P, effort cherchĂ©; r, rayon du filet moyen de la vis; R , bras de levier de l’effort; h 9 pas de la vis ; /, rapport du frottement Ă  la pression. A+- B Q RĂ©sistance due Ă  la roideur des cordes S = D Sf roideur cherchĂ©e rapportĂ©e Ă  la circonfĂ©rence moyenne de la poulie du diamĂštre Z, y compris le diamĂštre de la corde; Q, tension du brin qui doit s’enrouler ou poids Ă  soulever; P, constantes donnĂ©es ci-aprĂšs Corc Diam. des cordes- es blanc Valeu r; en bon Ă©tal. hes non sĂšches de A * ii demi usĂ©es. goudre Valeur en bon Ă©tat. nnĂ©es s de B Ă  demi usĂ©es. Co Nombre de fils de caret. rdes g Diam. des cordes. oudroni Valeur de A. ßées. Valeur de B. mil!. kil. kil. kil. kil. mill. kil. kil. 10 o,o 56 o,o 56 0,002 0,002 6 11 0,021 o,oo 3 19. 0,080 0,073 0,004 o,oo 3 9 i 3 0,041 o,oo 4 i 4 0,109 0,092 0,000 O,oo 4 12 i 5 0,068 o,oo 5 16 0,1 3 n 0,126 0,006 o,oo 5 i 5 1 7 0,1 02 0,006 18 0,178 0,1 34 o,o°8 0,006 18 18 0, ! 3 2 0,008 2 0 0,22 2 0,1 5 " 0 0 0 0,007 21 >9 0,184 0,009 22 0,260 0,182 0,0*2 0,008 24 21 o, 0,010 24 0,320 0,207 0,01 4 0,000 2 7 22 0,294 o,on 26 0 , 37 G o ,233 0,017 0,0 lo 3 o 23 0,357 o,oi 3 o ,436 0,271 0,019 0,0 1 I 33 25 0,426 o,oi 4 0,^00 0,289 0,022 0,01 3 36 26 o, 5 o 4 35 0,680 o ,365 o,o2o 0,016 3 9 2 7 0,585 0,016 4 o o,8qo o ,445 0, o 3 p 0,019 42 28 0,617 0,017 4 d 1,001 o ,532 0,044 0,023 45 2 9 0,770 00 i, 3 qo o, 6?-5 o,o 5 i 0,028 48 3 o 0,873 0,020 55 1,682 0,717 0,074 o,o 3 1 5 i 3 i J ,o 35 Go i, 99 8 0,817 0,088 o,o 36 54 32 i,i 5 o 0,022 7 ° o> 9 2 9 0,120 o,o 45 57 33 1,275 0,024 80 3 , 55 g 1,258 0,1 56 o,o 55 60 33 '. 4»4 0,026 * Les valeurs de As ont doubles lorsque les cordes blanches sont mouillĂ©es. Celles Je B ne changent pas. Tension de la puissance dans les palans b-ibn Q ; a = / n b n 1 \ P=a[ - U"—1 b—\ A h = * +fr - f- ; n b n ~\ 2 li—fr 7 R—fr R y rayon moyen de la poulie, y compris le diamĂštre de la corde; r, rayon de l’Ɠil des poulies; jf 9 rapport du frottement Ă  la pression pour Taxe et les poulies, Ă©gale 0,15 ordinairement; A et B , constantes des tableaux ci-dessus; n, nombre de brins, non compris le garant ou celui sur lequel agit la puissance. QuantitĂ© de travail consommĂ©e en 1 seconde par le frottement des engrenages n 000 s s\ m m ' \ U,oJd 71 f Q - - — r k. m. , n, nombre de tours de la roue conduite, par mm minute; Q, effort moyen transmis Ă  cette roue;/, rapport du frottement Ă  la pression pour les dents en contact ; m et m } nombres de dents des roues; r, rayon du cercle primitif. 624 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. RĂ©sistance des matĂ©riaux. Effet de compression. Poids dont on peut charger arec sĂ©curitĂ© chaque centimĂštre carrĂ© de ta section transversale des murs, colonnes, piliers, pilots, Ă©tais, etc. ChĂȘne fort. ChĂȘne faible. Sapin jaune ou rouge . Sapin blanc. Fer forgĂ©. Fonte.. Cuivre coulĂ©. Basalte. Granit dur. Granit ordinaire. Marbre dur. GrĂšs dur. GrĂšs tendre.. Brique dure, trĂšs-cuite. Brique rouge.. Brique rouge pĂąle. Pierre calcaire trĂšs-dure. Pierre calcaire ordinaire.. PlĂątre gĂąchĂ© Ă  l’eau. PlĂątre gĂąchĂ© au lait de chaux. . . BĂ©ton en bon mortier, de 18 mois. Mortier ordinaire. Mort- en ciment ou tuileaux pilĂ©s. Mortier en grĂšs pilĂ©. Mortier en pouzzolane. Le rapport de la hauteur Ă  la dimension Ă©tant plus petite au-dessous de 12. 12. 24. 48. kil. kil. kil. kil. 30,0 25,0 15,0 5,0 19,0 8,4 5,0 35,0 20,0 7,5 9,7 8,0 4,9 1000,0 835,0 500,0 107,0 2000,0 1670,0 1000,0 333,0 823,0 Les maçonneries en moellons 70,0 40,0 79,0 87,0 0,4 15,0 0,0 4,0 30,0 12,0 5,0 7,3 4,0 3,5 3,7 la moitiĂ© du poids indiquĂ© pour la mĂȘme nature de pierre, attendu que ce tableau est relatif Ă  des constructions faites avec des pierres de grandes dimensions. Effort de traction longitudinale ou extension. Poids dont on peut charger avec sĂ©curitĂ© chaque millimĂštre carrĂ© de la section transversale des solides. kii. ChĂȘne fort dans le sens des fibres.. 0,80 — faible — — . 0,60 Tremble — — . .. 0,60 Sapin — — . 0,80 FrĂȘne — -— . 1,20 Orme — — . 1,04 HĂȘtre — — . 0,80 Buis — — . 1,40 Poirier — — . 0,69 Sapin, latĂ©ralement aux fibres, par glissement. 0,042 FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. 625 ChĂȘne, perpendiculairement aux fibres . kil. 0,160 Peuplier — — . 0,125 le plus fort, de petit Ă©chantillon. . . . 10,00 Fer forgĂ© ou Ă©tirĂ© en barres. J] e plus faible, de trĂšs-gros Ă©chantillon . 4,16 moyen. 6,66 Fer laminĂ© ou tĂŽle. Fer dit ruban, trĂšs-doux. tirĂ© dans le sens du laminage. jtirĂ© dans le sens perpendiculaire.... de Laigle, 0, imll 23 de diamĂštre. Fil de fer non recuit . ChaĂźnes en fer doux Fonte de fer grise.. 7,00 G,00 7,50 15,00 10,00 5,00 ordinaires, Ă  maillons oblongs. 4,00 * J le plus fort, de 0, m,11 5 Ă  1 mill. de diani. j le plus faible, d’un grand diamĂštre., moyen, de 1 Ă  3 mill. de diamĂštre. Fil de fer en faisceau ou cĂąble. renforcĂ©es par des Ă©tançons. 5,33 jla plus forte, coulĂ©e verticalement.. 2,25 la plus faible, coulĂ©e horizontalement. 2,17 fondu ou de cĂ©mentation , Ă©tirĂ© au marteau en petits Ă©chantillons. 16,67 mauvais, en gros Ă©chant., mal trempĂ©. 6,00 moyen. 12,50 Bronze de canons, moyennement. 3,83 laminĂ© dans le sens de la longueur.. 3,50 \idem , de qualitĂ© supĂ©rieure. 4,33 battu. 4,17 fondu .. Cuivre rouge. Cuivre jaune ou laiton fin.. Cordes, aussiĂšres et grelins en chanvre — de 13 Ă  14 mill. de diamĂštre . . — de 23 mill. - de 40 Ă  54 mill. . 2,33 . 2,10 . 3,25 . 3,00 .. 2,75 — vieilles, de 23 mill. 2,10 Courroie en cuir noir . 0,20 Briques trĂšs-bien cuites. 1,95 — ordinaires. 0,80 PlĂątre ordinaire. 0,40 Mortier en chaux hydraulique ordinaire et sable. 0,90 Pierre calcaire. 2,00 Effort pour arracher des vis Ă  bois. Les vis Ă  bois de 50 mill. de longueur, 5, milJ 6 de diamĂštre en dehors des filets, 2,“ ill 8 au noyau, engagĂ©es par 12 filets dans des planches de 27 mill. d’épaisseur, peuvent ĂȘtre chargĂ©es avec sĂ©curitĂ© dans le sapin, de 35 kil. j chĂȘne 68; frĂȘne sec 71; orme 69. Effort de flexion transversale perpendiculairement Ă  la longueur. Solides prismatiques encastrĂ©s par une de leurs extrĂ©mitĂ©s. Cas oĂč l’on tient compte du poids du solide, a b u = '-V - n = pour 626 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chĂȘne ou sapin 100 000; P , effort qui peut ĂȘtre exercĂ© avec sĂ©curitĂ© sur le corps perpendiculairement Ă  sa longueur; c, longueur de la partie non encastrĂ©e, jusqu’au point ou agit L’effort P, ou son bras de levier; p , poids du mĂštre courant du solide, en kilo.; a, largeur du solide; i, Ă©paisseur du solide. Les poids ou pressions sont exprimĂ©s en kilo., les dimensions linĂ©aires en mĂštres. — Dans le calcul des dimensions Ă  donner aux solides, distinguer les cas oĂč ils peuvent, sans inconvĂ©nient, prendre sous la charge une certaine flexion; choisir les coefficients en consĂ©quence. Pc Cas oĂč l’on peut nĂ©gliger le poids du solide. MĂȘmes notations, ab 1 = — ; n = n pour la fonte 1 250 000; fer 2 000 000; chĂȘne ou sapin 100 000. Cas oĂč la charge est uniformĂ©ment rĂ©partie l’ajouter au poids du solide. ab a = -; n = pour la fonte 2 500 000; fer 2 000 000; chĂȘne ou sapin n 200 000 . Ces formules donnent des dimensions plus fortes pour le fer que pour la fonte; mais, malgrĂ© sa flexibilitĂ©, le fer doit ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ© pour les piĂšces exposĂ©es Ă  des chocs ou Ă  des vibrations considĂ©rables. Dans les applications on peut Ă©tablir Ă  priori une relation entre la largeur et l’épaisseur du solide. Pour les piĂšces de charpente en bois, il convient de faire a = — b. On peut aussi, par Ă©conomie, refendre en deux les piĂšces de bois destinĂ©es Ă  ĂȘtre employĂ©es dans les constructions, et faire alors a= — b. Cas oĂč la section transversale est un carrĂ©, a ~ b. MĂȘmes notations. b 3 — ; n = pour la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chĂȘne ou sapin n 100 000 . Cas oĂč la section transversale est un cercle. MĂȘmes notations, d , diamĂštre. d 3 = ; n = pour la fonte 736 312 ; fer 589 050 ; chĂȘne ou sapin 58 905. n Pour les tourillons des roues hydrauliques , qui n’éprouvent pas de flexion sensible, qui sont mouillĂ©s et usĂ©s par le frottement du sable, et qui sont ordinairement en fonte, on fait c — d , n = 368 156; pour les essieux de voi~ tare, en fer de l. re qualitĂ©, n = 700 000. Ces formules conviennent aux tourillons des arbres exposĂ©s Ă  des chocs; pour les autres arbres de communication bien graissĂ©s et s’usant moins, d a — —; n = pour la fonte 736 312 ; fer 589 050. n Solides prismatiques posĂ©s librement sur 2 appuis , poutres , supports , etc. Cas oĂč l’on tient compte du poids du solide . MĂȘmes notations, ab 2 — - 2 P, charge ou effort exercĂ©; 2c, distance entre les appuis; n = pour la fonte 1 250 000 ; fer 1 000 000 ; chĂȘne ou sapin 100 000. p c Cas oĂč Von peut nĂ©gliger le poids du solide. MĂȘmes notations, ab a = — ; n = n pour la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chĂȘne ou sapin 100 000. 627 FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. Cas oĂč la charge est uniformĂ©ment rĂ©partie. L’ajouter au poids du solide. ah 3 — — ; n = pour la fonte 2 500 000 ; fer 2 Ô00 000 ; chĂȘne ou sapin n 200 000 . Il y a lieu de faire ici les mĂȘmes remarques que pour les solides encastrĂ©s , relativement au rapport Ă  Ă©tablir Ă  priori entre les dimensions du solide. Cas oĂč la section transversale est un carrĂ©. MĂȘmes notations; n = pour la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chĂȘne ou sapin 100 000. La charge agissant au milieu de la longueur. n La charge Ă  des distances / et ĂŻ des points d’appui n c La charge rĂ©partie par moit. en 2 points, Ă  mĂȘme dist./des points d’app. h 3 — — n La charge rĂ©partie sur une longueur 2 c , dont le milieu P est aux distances / et /' des appuis. 3 — — n Cas oĂč la section transversale est un cercle ou un polygone rĂ©gulier. Remplacer dans les formules du cas prĂ©cĂ©dent b par d , diamĂštre du cylindre ou du cercle inscrit; faire n = pour la fonte 736 312 ; fer 589 050 ; chĂȘne ou sapin 58 905. Arbres Ă  section carrĂ©e des roues hydrauliques , d’engrenage , volants , etc ., exposĂ©s Ă  des secousses et ne devant Ă©prouver que des flexions trĂšs-faibles. Faire dans les mĂȘmes formules n = pour la fonte 625 000 ; fer 500 000 ; chĂȘne ou sapin 50 000. Arbres a section circulaire ou polygonale. Changer b en d diamĂštre du cylindre ou du cercle inscrit; faire n = pour la fonte 368 156; fer 295 000; chĂȘne ou sapin 29 500. Cas oĂč la section prĂ©sente un noyau carrĂ© en fonte , renforcĂ© par des nervures , suivant les diagonales . Largeur totale extĂ©rieure des nervures mesurĂ©es de dehors en dehors = 3 b; Ă©paisseur = %b; faire n = 2 029 500. Cas oĂč la section prĂ©sente un noyau cylindrique en fonte , renforcĂ© par des nervures. MĂȘmes dimensions des nervures; faire n = 1 942 500. Arbres cylindriques creux en fonte. DiamĂštre intĂ©rieur Ă©gal aux % du diamĂštre extĂ©rieur ; faire n = 320 453. Solides encastrĂ©s par leurs deux extrĂ©mitĂ©s. La rĂ©sistance est deux fois plus p grande, que lorsqu’il repose librement sur des appuis; remplacer P par—* Effort de torsion. Section transversale carrĂ©e, b 3 = -; n = pour fer ou fonte 157 500; n bois 944 000. P R Seetion transversale circulaire ou polygonale, d 3 = -; n = pour fer ou fonte n 131 000; bois 785 500; P, effort qui tend Ă  tordre le corps; R , bras de levier de l'effort; b , cĂŽtĂ© du carrĂ©; d, diamĂštre du cercle de la section ou du cercle inscrit. 628 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Section transversale annulaire . Meme formule- ?j = pour fer ou fonte 113 950 ‱ 3 bois 683 500; d*, diamĂštre intĂ©rieur, = — d. Les valeurs prĂ©cĂ©dentes de n conviennent pour les arbres forts; les doubler pour les arbres allĂ©gĂ©s. Epaisseur Ă  donner aux tuyaux de conduite des gaz et des eaux. Fer. e = 0,00086 nd H- 0,0030 d = diain. intĂ©r. en mĂštres. Fonte..... 0,00238 n d 0,0085 e= Ă©paisseur du tuyau. Cuivre laminĂ© ... . 0,00148 n d + 0,0040 n = nombre tl’atmosphcres, Plomb. 0,00242 n d H - 0,0050 Ă©quivalant Ă  la pression Bois. 0,03230 n d - F* 0,0270 intĂ©r. sur 1 mĂštre carrĂ©, Pierres naturelles . 0,03690 n d - h 0,0300 en sus de celle de l’air. ChaudiĂšres Ă  vapeur en tĂŽle de fer, 0,0018 n d - h 0, ,n 003 j n = 10 atmosphĂšres, Tuyaux en fonte pour les eaux de Paris, 0,002 n d 4-0, ra 01 pression d’épreuve. Epaisseur a donner a une sphĂšre pour la soumettre avec sĂ»retĂ© Ă  une pression donnĂ©e , l’épaisseur n’excĂ©dant pas '/ 5 du rayon, e = -—; = pour le fer n 13 333 333; fonte 45 000 000; cuivre rouge battu 8 333 333; pression intĂ©rieure, exprimĂ©e en kilogrammes, sur un mĂštre carrĂ©, en sus de celle de l’air; /‱, rayon extĂ©rieur. FlĂšche de courbure d’un solide prismatique , encastrĂ© par une de ses extrĂ©mitĂ©s , soumis Ă  des ejjforts dejlexion transversale perpendiculairement u sa longueur. Cas oit Von tient compte du poids du solide. MĂȘmes notations que page 625. C P C f , flĂšche de courbure en mĂštres, = - c 3 ; n = pour la fonte J 5 u ab 3 7 1 2 750 000 000; fer 5 000 000 000; chĂȘne ou sapin 250 000 000; acier fondu 8 000 000 000 ; acier d’Allemagne 4 000 000 000. Cas oĂč l'on peut nĂ©gliger le poids du solide, f = - MĂȘmes valeurs de n. n ab 3 En gĂ©nĂ©ral, une charge uniformĂ©ment rĂ©partie sur un solide encastrĂ© par l’une de ses extrĂ©mitĂ©s, produit la mĂȘme flexion qu’un poids Ă©gal aux 3 / g de sa valeur, placĂ© Ă  l’autre extrĂ©mitĂ©, quelle que soit la section transversale constante du solide. Cas d’un solide cylindrique encastrĂ© par une de ses extrĂ©mitĂ©s . j - ; n = n d 4 pour la fonte 1 617 000 000 ; fer 2 940 000 000 ; bois 147 000 000. p c 3 Cas d’un solide cylindrique creux, f = - ; mĂȘmes valeurs de n. J 1 J nd *—d ^ Solides posĂ©s horizontalement sur 2 appuis. 2 P, charge; 2 c, distance horizontale des appuis. Lorsque la charge agit verticalement au milieu de la longueur, mĂȘmes formules que pour les solides encastrĂ©s par une extrĂ©mitĂ©. Solides a section rectangulaire , posĂ©s sur 2 appuis et chargĂ©s en un point quelconque de la longueur. MĂȘmes notations ; / et distances de la charge aux 2 appuis, f = -; n = pour la fonte 2 750 000 000 ; fer 5 000 000 000 ; n a b 3 c chĂȘne ou sapin 250 000 000. FORMULES DE MECANIQUE PBATIQUE. 629 Cas oĂč Von tient compte du poids du solide. Le corps Ă©tant chargĂ© d’un poids 2 P en son milieu , ajouter, au poids P moitiĂ© de la charge, % P X 2 c = % de la charge uniformĂ©ment rĂ©partie. Elexion des solides encastrĂ©s par leurs 2 extrĂ©mitĂ©s et chargĂ©s au milieu de leur longueur , est le ’/ 4 de celle des solides posĂ©s librement sur 2 appuis et soumis Ă  la mĂȘme charge. Angle de torsion. P H c Solides cylindriques Ă  section circulaire, a = -; a , angle de torsion n d 4 dans la section perpendiculaire, contenant l'effort P, est exprimĂ© en parties de la circonfĂ©rence don t le rayon est l’unitĂ© ; fi , bras de levier de l’effort ; c, longueur du solide depuis la section encastrĂ©e, jusqu’à celle oĂč agit l’effort; d , diamĂštre du solide s’il est cylindrique; n = pour l’acier 557 440 80G; fer 595 082 854. Solides prismatiques a section carrĂ©e. MĂȘmes notations ; Ă», cotĂ©; a P lie n h * * n = pour l’acier 980 294 067 ; fer 993 575 000. StabilitĂ© des constructions. Epaisseur des murs d’habitation d’aprĂšs Rondelet. 2 / -j- h Murs de face des batiments simples, e = - -h 0 m ,025 ; /, largeur 48 du bĂątiment pour les murs de face, ou espace Ă  diviser pour ceux de refend ; h , hauteur des murs; n, nombre des Ă©tages; e, Ă©paisseur des murs. Épaisseur des murs de face des bĂątiments doubles, e ~ Épaisseur des murs de refend, e = l -+- h 3T n X 0 m ,013. Ces Ă©paisseurs sont celles des murs au-dessous des plafonds; le fruit des murs Ă  l’extĂ©rieur doit ĂȘtre entre / Ă»0 et 'j So de la hauteur. On donne aux pans de bois une Ă©paisseur de '/ a , et aux cloisons de % de celle des murs en maçonnerie. L'Ă©paisseur des voĂ»tes en plein cintre extradossĂȘes parallĂšlement cercles concentriques, ne doit jamais ĂȘtre au-dessous de ’/ J7 du diamĂštre de l’intrados. — Les voĂ»tes en plein cintre extradossĂȘes en chape Ă  45° sont toujours stables sur leurs pieds-droits , quelque Ă©paisseur qu’on leur donne .—Les voĂ»tes en plein cintre extradossĂȘes horizontalement ne doivent jamais avoir uue Ă©paisseur moindre de J / 46 du diamĂštre de l’intrados. Epaisseur Ă  donner Ă  la clef de ces 3 especes de voĂ»tes , E = 10/-MGV77 Ï44 E 9 Ă©paisseur de la voĂ»te; r, rayon de l’intrados. La formule ne s’étend pas au delĂ  de r= 15 m ; elle s’applique aux voĂ»tes en anse de panier ou eu arc de cercle, en prenant pour rayon celui du cercle supĂ©rieur. On admet dans la pratique que l’épaisseur des pieds-droits d’une hauteur ordinaire, supportaut une voĂ»te isolĂ©e en plein cintre, a l'Ă©preuve de la bombe , doit ĂȘtre Ă©gale Ă  la moitiĂ© du rayon de l’extrados; Ă©paisseur de la voĂ»te, 1 mĂštre avec 1 mĂštre de terre par dessus. — Lorsque plusieurs voĂ»tes son t accolĂ©es, les pieds-droits extrĂȘmes se calculent de mĂȘme, et l’on donne aux pieds-droits intermĂ©diaires une Ă©paisseur proportionnĂ©e Ă  leur charge. 630 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Valeurs de differents rapports, pour la stabilitĂ© des voĂ»tes. Ji , rayon de l’extrados; r, rayon de l’intrados; Ă©paisseur delĂ  voĂ»te Ă  clef, = H — r Rapport des rayons des extrados et intrados E t r ; e, Ă©paisseur Rapport du diamĂštre de la voĂ»te Ă  l’épaisseur 2r t E * du pied-droit. Extrados parallĂšle. Rapport de au ra Extrados Ă  45°. 'Ă©paisseur limite yon de l’intrados j Extrados horizontal. du pied-droit e r 2,00 2,000 1,322 1,725 1,383 1,90 2,222 1,232 1,620 1,293 1,80 2,500 1,141 1,515 1,200 1,70 2,857 1,048 1,408 1,106 1,00 3,333 0,953 1,299 1,008 1,58 3,448 0,933 0,989 1,56 3,571 0,913 1,255 0,968 1,54 3,703 0,893 1,232 0,948 1,52 3,846 0,873 1,210 0,928 1,50 4,000 0,853 1,188 0,908 1,48 4,166 0,832 1,165 0,887 1,46 4,347 0,811 1,142 0,866 1,44 4,545 0,796 1,119 0,845 0,823 1,42 4,761 0,791 1,101 1,40 5,000 0,784 1,095 0,802 1,38 5,263 0,776 1,091 0,771 1,36 5,555 0,767 1,084 0,758 1,34 5,882 0,757 1,078 0,742 1,32 6,264 0,747 0,738 1,071 0,741 1,30 6,666 1,063 0,738 1,28 7,142 0,721 1,055 0,734 1,26 7,092 0,707 1,046 0,729 1,24 8,333 0,690 1,036 0,723 1,22 9,090 10,000 0,672 1,027 0,715 1,20 0,650 1,016 0,705 1,18 11,111 0,629 1,005 0,696 1,16 12,500 14,285 0,604 0,995 0,680 1,14 0,576 0,984 0,604 1,12 16,666 0,974 0,646 1,10 1,08 1,06 20,000 25,000 33 333 0,507 0,965 0,625 0,601 0,573 Équarrissage approximatif des piĂšces de bois composant les fermes de diffĂ©rentes espĂšces et portĂ©es. FORMULES DE MÉCANIQUE PRATIQUE. 63 I ‱ajlBjueq; . CC C oc©o©coooc *3 ÂŁ Ï! “ " "SI S S -s ‱suoiAan[ O"* O» O - O-I fl} to-l iS ta a g ÂŁ 3 ÂŁ Ci ĂŽ - O o - Cs o - CiĂŽ- v O “ - ' " " ' ĂŻ -Si "J - ‱sjaqaoia vt-ioco vt-iot© —‱ t- »q' i H tt n unn 7 7 7 7 7 7,* o w x T © g 00 © Ci CO O Pi Oh v “ -S - = " ‱sajaijqcg r V 11 Ma , vj-to vj>to vko vfto ÂŁ Ht; ÂŁ rĂŽ lo CO .*Ô xĂŽ cĂŽ ro uo oĂŽ roiOQCl 1 . 1 H - O . ÂŁ fl Kl* . .. fc 9“ ‱satuai'i Ci © Pi © - PO 9i 00 7/T x U ‱m ...... ? 7 7 7 7 7 'fl “ d s s g* CĂźOplO-fO S iĂź O “ " “ “ " " ^ il a ÂŁ ^ s^IjouSijuctjap vn^or>tOLĂ»r>.LO^c-LoOt'-’o9 © S Itil^Ă»a S>A t. »io i. iĂ  ^ »o t. ^ cT ĂŒ >2 .5 .- — flJ ^ “ = aiiBj ,tĂ» r>Oi O tsffi Ç ç>Oi 2 a> “ ? ^ § "5 w - “ “ N * ~ ~ * - fl g ÂŁ - * e saqaijajjnoa ja sauaqtncf t. qĂź si» va â–ș» . O Ci - iO CO vTCO CO vt"0 COfl^^t-. fl *- ^ 3777 777 7 7 I I t ‱ oa qa i ÇO f 5 ? un ÂŁ LO C> lo co vrto co vr’O oo-mu SOm^ do? a- mm m m - a.» fl.^J V ta Ct aC e _Jl . © CS ^ co S 'C ‱saaiassiy w» lo co fi co co n ^ ^ W '5 2 k O © 3h 777 777 lf 7»4i v "> „ „ 8 - g g .a »‹ g uoĂŽniOçj vd f ^ . 4^ m V M Civ}- O Ci'O- O LO» tl 00O " „ M ^ 2 9 "O ^ v?7 7? „ r? s, -s § a 5-2 t STS’fn "“S ĂŻfl 'O Ph ~a 3 w ^ — Jauipieqiy . Civt o Ci^ O IfiCO Q 00 ro CO "j“ C ? i ?0 C " 3 7 77 7 77 7 7 7 7 7 7 =9 S ? a g* 3 ©^ k ^ S ‱aajoj ap aquiep ^ 'g-pg 2 S'S ^ ^ J a " S l g % f ÂŁ " " “ " " " vV CiLO i CĂź'i - rt aT JS *Oh Q 4 ro *- ^a ST-0jfJ M -pssnojiaj Ci v -T o Ci-io o i>lo ^ 5ft o 1 -" h _m 3 5 *- O PO PO POPOvr POPOVT POPOVf -M 7 $ 8 280 800 iĂ« 0,20 3 , 6 o 6 77760 20 0,17 3 , 4 o 6 73440 65 o,o 4 2,60 6 56 160 60 0,0 2 1,20 0 43 200 *>7 o,4o 1,08 10 38 880 60 o,i 5 9,00 8 2 5 çj 200 12 0,70 8 , 4 ° 8 251 120 12 o,Go 7,20 8 207 3 60 8 0,75 6,00 8 172 800 5 1,10 5 , 5 o 8 i 584 oo 70 0,9° 63 ,oo 10 2 168 000 45 0,90 4 o, 5 o 8 1 16G400 3 o 2,00 60,00 Cp 2 400 65 0,60 3 q,oo 8 1 I 23 200 3 o 0 , 9 ° 27,00 8 777 60O Poids transportĂ©. 65 i, 5 o k. transp. Ă  1 mĂštre. 97, 5 o lu k. transp- Ă  1 mĂštre. 3 5 io 000 100 o, 5 o 5 o,oo 1 0 1 800 000 60 o, 5 o 3 o,uo 10 1 080 000 4 0,75 3 o,oo 7 756 000 65 o, 5 o 32 , 5 o 6 702 000 5 o 0,33 16, 5 o 10 5 q 4 000 700 1,10 770,00 10 27 720 000 35 o 2,20 770,0° 4,5 2 474 000 700 0,60 420,00 10 l 5 120 000 120 1,10 132,00 10 4 752 000 80 2,20 176,00 7 4 4^3 000 Rapport du tirage des voitures d'artillerie Ă  leur charge . Multiplier le rapport par le poids, pour avoir l’intensitĂ© du tirage ; diviser ensuite par le nombre de chevaux , pour avoir l’effort de chacun d’eux. Accotement en terre, en trĂšs-bon Ă©tat, Ă  peu prĂšs sec. — solide, recouvert d’une couche de gravier de o,“'o 5 Ă  u, in o6. Route en empierrement, en trĂšs-bon Ă©tat, trĂšs-sĂšche et trĂšs-unie. — solide, avec frayĂ© lĂ©ger, houe molle. — trĂšs-mauvaise, orniĂšres profondes, boue Ă©paisse PavĂ© en grĂšs, ordinaire, sec. _ mouillĂ© , couvert de boue. Tablier de pont en madriers. AffĂ»ts, charrettes- Chariots. i /35 ./ 3 o 1/12 ./,o 1/68 1/54 i /35 i/ 3 o 1/17 ,/,4 1/76 1/67 i/ 5 i/ 5 o */S4 'ki FORMULES ET DONNEES MATHEMATIQUES. 633 FORMULES ET DONNÉES MATHÉMATIQUES. 22 355 liapport de la circonfĂ©rence au diamĂštre, rr ~ — = = 3,141592G. et 7r r Long, d'un arc de cercle, A ’ n0111 ^ re de degrĂ©s de l’arc; r, rayon du cercle. Longueur du degrĂ© sexagĂ©simal. 0,0174533, le rayon Ă©tant 1. — de la minute ....... 0,0002909. — de la seconde . 0,0000048. Surfaces. Triangle. MoitiĂ© de la hase par la hauteur. = \/ p p — a p — b p — c ; 2 p , pĂ©rimĂštre ; a , ĂŽ, c, cĂŽtĂ©s. QuadrilatĂšre. MoitiĂ© du produit des diagonales par le sinus de leur angle. TrapĂšze. MoitiĂ© de la hauteur par la somme des hases. Cercle, tt r 3 . Secteur circulaire. ~ r a = 7r r* —— ; a , longueur de l’arc eu mĂštres ; et , nombre 360 de degrĂ©s de l’arc. Segment circulaire compris entre l’arc et la corde. - r a — ^ r a sin. et; a , arc en degrĂ©s. Ellipse. 7t a b sin. et ; 2 a, 2 b, diamĂštres conjuguĂ©s ; et , angle formĂ© par ces diamĂštres; lorsque et = 90°, les deux diamĂštres sont les axes et l’on a n a b. Segment parabolique , compris entre l’arc et la corde perpendiculaire Ă  l’axe. Les deux tiers du produit de la corde par la flĂšche. CĂŽne droit, tt r T, /, cĂŽtĂ©; /*, rayon de la hase. CĂŽne tronquĂ© droit. ir l r - f-/ ; Z, cĂŽtĂ©; r et r, rayons des bases. Corps prismatique ou cylindrique. L’arĂšte par le pĂ©rimĂštre de la section perpendiculaire. Prisme et cylindre droits tronquĂ©s. Le produit du pĂ©rimĂštre de la base infĂ©rieure par la distance des centres de gravitĂ© des contours des hases; si le prisme ou le cylindre n’est pas droit, ce produit doit cire multipliĂ© par le sinus de l’inclinaison de l’arĂšte sur la hase. SphĂšre. 4 vr r 2 . Zone sphĂ©rique. 2 n r h ; h, hauteur de la zone. Fuseau sphĂ©rique. 90 ‱ ; cl , nombre de degrĂ©s du fuseau. Triangle sphĂ©rique. 'ĂŻt r 3 —-. S 7 somme des trois angles du triaugle. Surface de rĂ©volution. 2 ir r /; Z, longueur de la ligne gĂ©nĂ©ratrice; r, distance du centre de gravitĂ© de cette ligne Ă  l’axe de rotation. 634 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Volumes. Corps prismatique ou cylindrique. La base par la hauteur. Corps pyramidal ou conique. La base par le tiers de la hauteur. Tronc pyramidal ou conique, - i h b - h b' \/bbh, hauteur; b, b\ les bases. — h 4 b" - h b H- b’ ; b", section parallĂšle faite au milieu de la hauteur du tronc. Prisme triangulaire tronquĂ© . La base par le tiers de la somme des trois hauteurs. Prisme polygonal tronquĂ©. La base par sa distance au centre de gravitĂ© de la section. Onglet cylindrique , compris entre la base et un plan oblique menĂ© par le diamĂštre de la base, j de la hauteur par l’aire de la grande section triangulaire. , , 4 1 SphĂšre. —- tt r 3 = — n d 3* d , diamĂštre. O O Segment sphĂ©rique , Ă  bases b et b 1 parallĂšles, h ^ - f- ; A, distance entre les deux bases. Secteur sphĂ©rique , engendrĂ© par un secteur circulaire tournant autour dun axe. Le tiers du rayon par la surface de la zone. 4 EllipsoĂŻde. n a b c ‱, 2 a 7 2 b 7 2 c 7 les trois axes. o Segment de paraboloĂŻde elliptique , dont la section perpendiculaire Ă  Taxe est une ellipse. MoitiĂ© de l’aire de la base par la hauteur. Solide de rĂ©volution. 2 tt r s; 5 , aire tournante; r, distance du centre de gravitĂ© de cette aire Ă  l’axe de rotation. Progressions arithmĂ©tiques. a, l. er terme; r, raison, 2. e moins le l. er ; , nombre de termes; t 7 terme de rangn; s 7 somme des termes depuis le l. er jusqu’à t. t = a~+-n — i r s = a 1 ~. Progressions gĂ©omĂ©triques. r, raison, 2. e terme divisĂ© par le l. er ; les autres notations comme ci-dessus. t=ar n - t s= — - - = -— ; limite de la val. de s , lorsque r sin. 3 \ On fait -= tang. 3 a. V a — h? Cos. 1 A = R I /PP-_±L sin . 1 = R [ /jf' - 1 ' , angles. B. sin. a it Z> = sin. a cos. b 11 cos. a sin. b- B. cos. a dl b = cos. a cos. b ip sin. a sin. b. B. sin. a ± sin. b ~ 2 sin, — adt Z» cos. /?. ~ b. B. cos. a - 4- cos. b — 2 cos. — a -h Z» cos. — a — Z>; cos. a — cos. b — 2 sin. ~ a -+- Z» sin. ~ a — ZĂŻ. sin. a-4-sin. Z» tang. ~ a -+- b cot, ~ a — b sin. a — sin. b B 3 o- 1 \ /B* — / y , . ‱ . . n—1 n —2 . B n ~ » sin. n a = n sin. a cos. n ~ 1 a-sin. 3 a cos n - 3 -4- ,. 1. 2. 3. sin. a _ a a 3 Ă© a 5 /- 1— 2 c et ’ 2 4c v a l s x 4 y 4 M 4 — —-— x' + 2c. D’ailleurs, M 4 = l tang. x 4 \ tang. fx 4 = tan g. ? — — , 4 C V 2 X 4 donc M 4 ms- il - Lt tang. ? — - - h Z-*L\ =M+ !Z_ hL \ XXX ' / XX 4 l Ă« par suite x 4 H- 2 c, d’ou g h b M + T + T- lx 4 j 8b x 4 4 C V 2 4 C V 2 substituant dans l’expression de M , on en dĂ©duira .‱ l y x 4 — ly'x * 4-2 c M~ - ĂŻ- -— -— x 4 x 4 {x 4 - f- 2 c — x x-{-2 c Soit b la hauteur du parapet au-dessus du terre-plein, a la distance du point de chute au parapet, on aura y 4 = y — b , x 4 — x + fl, et, comme h — M — s, Ibx x~\-2c l x-H 2 c 0 . h — - —; — , , 0 - — S -h — - y . J J a x i - r + ^ x x x -y* x c qui fait voir que, pour des valeurs dĂ©terminĂ©es de x et de x les hausses for- l b x ment une progression arithmĂ©tique, dans laquelle le premier ternie - — + La vitesse initiale Ă©tant toujours assez faible dans le tir Ă  ricochet, et la distance variant de 150 Ă  600 mĂštres, les valeurs de n k varient entre 0,50 et 0,60. La maniĂšre dont ce facteur est engagĂ© lui laisse peu d'influence sur les rĂ©sultats. BALISTIQUE. 647 + 2c — s est la hausse qui convient, lorsque^ = 0, c’est-Ă -dire quand le but est au niveau de la bouche Ă  feu. La raison de cette progression — _ X " —- ne renferme non plus que des quantitĂ©s connues; elle doit x' x + x' + 2 c ĂȘtre ajoutĂ©e au l. er terme, ou retranchĂ©e, autant de fois que le but a de mĂštres d’élĂ©vation au-dessus ou au-dessous de la bouche Ă  feu. Il suffit donc de faire connaĂźtre le l. er terme et la raison de la progression pour les diffĂ©rentes distances du tir, et c’est sur ce principe qu’est fondĂ©e la table du tir Ă  ricochet. Dans d Ă©troites limites, les charges sont proportionnelles aux carrĂ©s des vi- p v » tesses donc — = - D’autre part 2 les mires sont en rapport inverse P' v 1 3 , . , M* v 3 des carres des vitesses, d ou - =- ’ M v » JL = L M P = M P. M' P ’ Si, pour une distance dĂ©terminĂ©e, on prend une moyenne entre les produits des mires par les charges que donne l’expĂ©rience, et qu’on reprĂ©sente C C cette moyenne par C, les charges seronttoujours exprimĂ©es par P — — =- . M hr\~s 7 / Q X / & x Ă  cause de n k = - , on aura M = - x -f-2 c et M— - x+2c 4 c v 3 4 cv 3 „ , M' v 3 d ou — - - M 3 De ce que 8 M = Ib x x+2c a x' x -+- x* 2 c l x - h 2 c —, Si et x x x Z c ig. p = tang. p tang. p = il rĂ©sulte -4-2 c ‱ -4- x ~h 2 c /I x - 4- 2 c 1\ \x 1 x + x' -f 2 c x y ? c’est-Ă -dire que, pour une distance dĂ©terminĂ©e, les tangentes des angles de tir forment une progression arithmĂ©tique, dont le premier ternie est celle de l’angle de tir qui convient quand le but est de niveau avec la bouche Ă  feu, puisqu’alors tang. p v' x - h x' - 4- 2 d’oĂč tang. p = . b x — tang. t - 4- ? -f-2c -V- 10 - X / ax x-+-x'-{-2 c \x' x-4-x'-l-2c donc les tangentes des angles de pointage suivent la mĂȘme loi que celles des angles de tir. C’est sur ce principe que repose la table des angles de pointage. 648 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. On a vu prĂ©cĂ©demment que tang. p ‱ gx x + 2 c, d’ailleurs tang. p = tang. p ‱ y t y ‱; doĂč tang. ? — z— = -JL. i+2t et JLL Acv' 1 Acv 2 dy tang. p - Si on diffĂ©rentie l’équation 1, on a, puisque n k= ’ / a , - Z = d x l’angle formĂ© en un point quelconque de la trajectoire par la tangente en ce point et l’horizon, tang. 8 = tang. p -3 x H- 4 c, d’oĂč ‱ Acv 2 3 x A c y 2 x - 4- 2 c tang. 0 = tang. p. *4- 2 c x x~h2Ă© Au point d’arrivĂ©e, la courbe Ă©tant dans sa branche descendante, 8 sera nĂ©gatif, ainsi que sa tangente; ce qui donnera tang. p ,13 x+4. tang. 8 H- x 2x + 2c' et par suite x-4- 2c 1 3x + 4c tang. p = -—— tang. 8 — tang. fl ^ CO CO N M +++++++++++ 'rooo'o^coo^coifl VTfO5CiO'i-C’-MtO lOCOXiOCOON^^OO N,t>,^,ç£OOCOOO 00 O O O CO o . es 0©^NC50 ! J'©C50 CO>OCOXvhXO^OtĂ»O ÇJ’O^OOOO^O'O^^fO +++++++++++ tOOXOt-^^OOX OKtH>NXCONÔK5-"C3 ONNvpoo^MMJOtO NNNNNOOtC'O'^'? COCOCOCOCQCOCOCOCOCOfO GO O ^ O -CMN0055 X'OĂź^'OOCOCOOOtOO ^SNfOOoONClO0?^ ++++++4++++ ‱üCMO'ĂźrNCONOUĂźON iNO00'tCiO^ONN OOOOdOOOOONNO CO^r^rCOcOCOCOCOcytCOCO . u oo » O M t*» \\sr oo o o *o O Ci CO c^eot^oiooo^^'cit^fo OKTXO^NNO'NNCO N»CO-H©tN 0 5 O , Ăź'!t' +++++++++++ *0>flNC0O'1 , O0-ĂźO t^C5WOOOiO»O0fOC5Ç0 COCOiflCOOOlMNfOx^ .ooooooooooo goioouĂźoioomoioo ^t-iQMiNoOOOVTvytOiflCi 4> V "4 -4> >> 5 a "O — +‱> s ^ 0 & T S s Ë -S * ?. c- O Ph , -Ăż 0! — rt g g * .- cj a> ’3 'a o - ‱*3 . ph Oh ' 2 - c d ~ -! plus 1,1 de la surĂ©paisseur. — On est presque toujours obligĂ© en pareil cas de baisser le derriĂšre de la plate-forme, l’angle de tir excĂ©dant la limite que permet l’affĂ»t. 650 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Formules balistiques dĂ©duites de l’expĂ©rience. Par M. le colonel Duchemin. ia * e c, longueur de lame du canon ; c, calibre de PĂąme; a~ —, nombre de fois c que ce calibre est contenu dans la longueur de PĂąme; m, nombre de calibres qui rĂ©pond Ă  la longueur de la charge maximum; q, le mĂȘme nombre relatif Ă  la longueur delĂ  charge employĂ©e; d, densitĂ© du projectile; u, vitesse initiale imprimĂ©e au boulet par la charge q ; p. , quantitĂ© linĂ©aire, dont la valeur dĂ©pend de la force de la poudre employĂ©e, et qui doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un multiple de g, force accĂ©lĂ©ratrice due Ă  Paction de la pesanteur. Quand la charge ne surpasse pas la moitiĂ© du maximum , 0,3771 s/ ad m Quand la charge est plus grande que la moitiĂ© du maximum , Etant donnĂ©e la vitesse u, imprimĂ©e au projectile d’un canon dont la longueur est e, trouver la vitesse u imprimĂ©e, par la mĂȘme charge, au mĂȘme projectile , dans un canon dont la longueur est e u = u / ou u — u Etant donnĂ©e une vitesse u', imprimĂ©e Ă  un projectile du poids p\ dont la densitĂ© est d\ trouver la vitesse communiquĂ©e, par la mĂȘme charge de poudre, dans le mĂȘme canon, Ă  un projectile du poids p , dont la densitĂ© est d, et dont le diamĂštre est celui du boulet p 4 Étant donnĂ©e une vitesse m', imprimĂ©e par une charge du poids Q', dont la longueur est de q 4 calibres, trouver la vitesse u communiquĂ©e au mĂȘme projectile, dans le mĂȘme canon, par une charge Q, dont la longueur est de q calibres , pour les charges infĂ©rieures Ă  la ^ du maximum Dans le cas oĂč la charge Q est au-dessus de la moitiĂ© du maximum M , la charge Q'. ‱ DĂ©terminer le poids de la charge maximum M d’un canon donnĂ© j^/a d ; c est exprimĂ© en mĂštres, M en grammes. 34,8-0423 c 0, m 0513ĂŻ 3 Dans les limites du poids des boulets en usage dans la pratique, le projectile le plus lĂ©ger et le boulet le plus pesant, chassĂ©s du mĂȘme canon par le fluide dĂ©veloppĂ© par leur charge respective maximum , sortent avec la mĂȘme vitesse initiale. BALISTIQUE. 651 Les vitesses imprimĂ©es, dans des canons de mĂȘme calibre et de diverses longueurs, Ă  des projectiles de mĂȘme diamĂštre et de mĂȘme densitĂ©, par le mĂȘme sous-multiple des charges maxima , ou par les charges maxima entiĂšres, sont dans un rapport constant avec le poids de la charge maximum qui leur correspond. Dans un canon quelconque, et quelle que soit la densitĂ© du boulet employĂ©, la vitesse maximum est Ă  la vitesse imprimĂ©e par la charge moitiĂ© du maximum comme 15 est Ă  14. La charge moitiĂ© du maximum est la plus forte des charges avantageuses dans la pratique. Celles qui la dĂ©passent sont plus nuisibles qu’utiles. On peut plutĂŽt compter sur les rĂ©sultats du calcul que sur ceux d’expĂ©riences peu nombreuses, pour dĂ©terminer la charge qui donne la plus grande portĂ©e au projectile et qui tourmente la piĂšce le moins possible. DĂ©terminer la perte de vitesse qui rĂ©sulte du fluide qui s’échappe par la lumiĂšre et par le vent du boulet. u , vitesse totale ou sans perte de fluide, donnĂ©e prĂ©cĂ©demment; , vitesse quand il y a perte de fluide par la lumiĂšre et par le vent du boulet; c, calibre de l’ñme du canon; c\ calibre du boulet; b = c —c', vent du boulet; s , diamĂštre de la lumiĂšre; a = 3,5, nombre constant; 9 = 0, ni 182857, quantitĂ© constante de mĂȘme espĂšce que c et c'; u — v, perte de vitesse “ - » = » fn + f ]’ * = ‱['-3 ‱-!’ } DĂ©terminer la relation qui existe entre les vitesses imprimĂ©es Ă  des boulets de mĂȘme densitĂ©, par des charges de poudre semblables , dans des canons semblables et de divers calibres. Les canons semblables sont ceux qui ont un mĂȘme nombre de calibres de longueur d’ñme; les charges semblables ont aussi un mĂȘme nombre de calibres de longueur. = 0, m 513f. u , = ij±±ï ri m \ c pour les canons d’un calibre au-dessus de DĂ©terminer la vitesse initiale imprimĂ©e Ă  un boulet donnĂ©, par une chavge de poudre donnĂ©e, dans une bouche Ă  feu connue ‱y, vitesse imprimĂ©e au boulet, dont la densitĂ© Ă  et le calibre c ' sont donnĂ©s, par la charge de poudre Q, dans le canon, dont la longueur e, le diamĂštre s de la lumiĂšre et le calibre c sont connus. Il faut connaĂźtre l’indĂ©terminĂ©e /U, relative Ă  la qualitĂ© de la poudre employĂ©e, ce qui sera facile quand on aura par expĂ©rience une vitesse obtenue dans des circonstances donnĂ©es, et pour de la poudre de mĂȘme qualitĂ© que celle de la charge Q. 652 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. DĂ©terminer la vitesse initiale des balles des armes Ă  feu portatives , et trouver l’influence que la grosseur des grains de la poudre exerce sur cette vitesse quand on veut seulement avoir Ă©gard Ă  l’action du fluide de la poudre, ce qui est suffisant dans la pratique. Fusil pendule et pendule balistique Pi. 89. Les piĂšces principales de cet appareil sont l.°, pour le fusil pendule un canon de fusil d’infanterie, dont la culasse est remplacĂ©e par une piĂšce portant deux tourillons, un chĂąssis eu fer Ă  2 flasques et 2 entretoises, un axe de rotation avec tourillons en couteaux, 4 tringles reliant le chĂąssis Ă  cet axe. 2. ° Pour le pendule balistique une boĂźte conique en bronze, 2 tiges en fer plat reliant la boĂźte Ă  un axe semblable au prĂ©cĂ©dent. Cette boĂźte reçoit une masse de plomb dans laquelle la balle s’enfonce, et devant le plomb une planchette mince en bois blanc destinĂ©e Ă  arrĂȘter les Ă©clats de la balle; le plomb et la planchette sont changĂ©s Ă  chaque coup. 3. ° Deux poutres bien dressĂ©es d’équerre sur leurs 4 faces , scellĂ©es dans les murs, portant les pendules au moyen de cadres Ă  coussinets, sur lesquels reposent les couteaux des axes, espacĂ©es de maniĂšre qu’il y ait 3 mĂštres de distance entre les deux axes. 4. ° Pour chaque pendule, un limbe en cuivre, montĂ© sur un plateau et pourvu d’un curseur qui marque le recul du pendule. Le plateau est fixĂ© au mur de maniĂšre que le plan du limbe soit bien vertical et perpendiculaire Ă  l’axe du pendule. Le rayon de l’arc que dĂ©crit le curseur, mesurĂ© au milieu de la rainure dans laquelle il se meut, est de l m ,406. Pour que les deux pendules soient montĂ©s correctement, il faut que les axes du canon et de la boĂźte se trouvent sur une mĂȘme horizontale, situĂ©e Ă  2 mĂštres au-dessous des axes de rotation, dans le plan vertical qui est perpendiculaire Ă  ces axes et qui passe par leur milieu. Le poids de .chaque pendule montĂ© est de 25 hit. Le prix des 2 pendules est de 850 fr. Le pendule balistique sert Ă  calculer la vitesse dont un projectile est animĂ©, par l’étendue du mouvement oscillatoire que lui imprime ce projectile. Cette vitesse, Ă  l’instant du choc, est donnĂ©e par la formule _ c\/pdf<-\-bi !1 pd- 1 rbi g ÏTÎi ĂŒ, rayon des axes d’oscillation; Ăź, distance entre l’axe de rotation et la ligne de tir; K , distance entre l’axe de rotation et le centre d’oscillation point situĂ© au-dessous du centre de gravitĂ©, sur la perpendiculaire menĂ©e de ce centre Ă  l’axe de rotation, et dont le mouvement n’est ni accĂ©lĂ©rĂ©, ni retardĂ© par sa liaison avec les autres points du corps; pd , moment du pendule par rapport Ă  l’axe de rotation produit du poids p du pendule par la distance d du centre de gravitĂ© Ă  l’axe de rotation ; p d K , moment d’inertie du pendule balistique ; g, la pesanteur; Z», poids du projectile; c, corde de l’arc de recul du pendule. PRÉPONDÉRANCE DES BOUCHES A FEU. 653 Le tir ayant lieu de trĂšs-prĂšs, la vitesse du projectile Ă  l’instant du choc diffĂšre peu de la vitesse initiale. Le tir est horizontal. Lorsque l’appareil est disposĂ© de maniĂšre que la ligne de tir passe par le centre d’oscillation , i = K. On dĂ©termine le momentd du pendule, en fixant en arriĂšre de la boĂźte, et dans le plan vertical de tir, une poulie, dans la gorge de laquelle passe un cordon de soie, ayant son point d’attache sous la boĂźte, dans le plan vertical du tir, et portant Ă  son autre extrĂ©mitĂ© un plateau en fer, qu’on charge de poids, jusqu’à ce que le pendule soit assez Ă©cartĂ© de la verticale pour que le cordon devienne perpendiculaire au plan qui passe par l’axe de rotation et le , p' d , centre de gravitĂ©. On a alorsy?d = -; p\ poids suspendu au cordon; d\ sin. et distance de son point d’attache Ă  l’axe de rotation ; et , angle dĂ©crit par le pendule. Le fusil pendule sert Ă  calculer la vitesse communiquĂ©e Ă  l’arme par l’explosion de la charge; on en dĂ©duit celle du projectile. On peut se servir de la formule prĂ©cĂ©dente, mais le poids du projectile ne s’ajoute plus Ă  la masse oscillante; on calcule la vitesse que devrait avoir la balle pour qu’en choquant le fusil pendule, elle produisĂźt sur lui le mĂȘme effet oscillatoire que l’explosion. Cette vitesse c p d v/ K s —- 2 - les notations bili Ă©tant les mĂȘmes que ci-dessus. La formule est applicable au canon pendule. NOTE SUR LA PREPONDERANCE DES BOUCHES A FEU, par M. le colonel Duchemin. Dans les canons et les obusiers, la prĂ©pondĂ©rance est la pression supportĂ©e par la vis de pointage lorsque la piĂšce repose sur ses tourillons, son axe Ă©tant horizontal, abstraction faite de tout frottement, et non, comme il est dit dans l’Àide-MĂ©moire de Gassendi, le poids qu’il faudrait appliquer Ă  la tranche de la bouche pour maintenir l’axe de la piĂšce dans une position horizontale quand la piĂšce repose sur ses tourillons. Cette prĂ©pondĂ©rance, inscrite dans les tables des dimensions, en mesures mĂ©triques, des bouches Ă  feu en bronze, est celle que donne le calcul fondĂ© sur l’hypothĂšse d’une densitĂ© uniforme du mĂ©tal dans toute l’étendue de la piĂšce. Elle est d’environ 75 du poids total de la bouche Ă  feu pour les canons de siĂšge et de place, 77 pour ceux de campagne, 7 pour l’obusier de 22 e , ÂŁ pour celui de 16 e , pour celui de 15 e , et non comme l’indiquent les tables des dimensions de 1828 pour ce dernier obusier. La prĂ©pondĂ©rance rĂ©elle, donnĂ©e par l’expĂ©rience pour les mĂȘmes bouches Ă  feu, surpasse celle qui est calculĂ©e; elle est Ă  peu prĂšs 77 du poids total pour les canons de siĂšge et de place, 77 pour ceux de campagne, j- pour l’obusier de 22 e , ÂŁ pour l’obusier de 16 e , 77 pour celui de 15 e . Cette diffĂ©rence provient de ce que le bronze de la culasse est plus dense que celui de la volĂ©e. Pour les obusiers de 22 e et 16 e , le milieu des anses a Ă©tĂ© placĂ© dans le plan 654 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. perpendiculaire Ă  l’axe et passant par le centre de gravitĂ© dĂ©terminĂ© par le calcul. Pour les canons de siĂšge, de place et de campagne-, ce plan est en arriĂšre du milieu des anses. L’expĂ©rience a prouvĂ© que cette derniĂšre disposition est plus favorable que l’autre pour le transport au triqueballe des canons de gros calibres. PROJETS DE BATIMENTS ET LEVERS. Une instruction ministĂ©rielle d’aoĂ»t 1822 dĂ©termine les dispositions principales clĂ©s bĂątiments de l’artillerie, ainsi que les renseignements qui doivent accompagner les projets de construction ou de rĂ©paration. Les projets comprennent un mĂ©moire raisonnĂ© , les plans et dessins cotĂ©s , le croquis de Vemplacement avec cotes de nivellement , le cahier des charges et Je devis dĂ©taillĂ©. Ces deux derniĂšres piĂšces doivent ĂȘtre en deux expĂ©ditions, et distribuĂ©es par nature d’ouvrage. — Consulter les prix locaux ; voir Rondelet, Morisot, Seguin, etc. Les modĂšles de bĂątiments, pl. 90 et suivantes, sont Ă©tablis sur 5 largeurs diffĂ©rentes, selon l’importance des Ă©tablissements, les localitĂ©s et le genre de service. La longueur en est dĂ©terminĂ©e d’aprĂšs les memes conditions. La planche 90 contient les plans des 5 modĂšles d’ateliers d’ouvriers en fer, la coupe est donnĂ©e pl. 92. — Les planches 91 et 92 prĂ©sentent les plans des ateliers d’ouvriers en bois, magasins aux bois dĂ©bitĂ©s, magasins aux voitures et objets confectionnĂ©s, aux rez-de-chaussĂ©e; le plan d’une salle d’armes au l. Pr Ă©tage; enfin les Ă©lĂ©vations de ces bĂątiments, qui offrent 5 modĂšles distincts. Le l. er Ă©tage de tous ces bĂątiments peut recevoir les bois dĂ©bitĂ©s de petites dimensions. — Les salles d’armes doivent toujours ĂȘtre au l. cr Ă©tage des bĂątiments destinĂ©s Ă  recevoir des voitures ; dans les bĂątiments n. 0 1, 2, 3, 4, les rĂąteliers sont placĂ©s dans l’axe des trumeaux, perpendiculairement aux murs de face , sĂ©parĂ©s dans toute la longueur de la salle et dans son milieu par une allĂ©e; dans le bĂątiment n.° 5, les rĂąteliers sont placĂ©s de mĂȘme, mais l’allĂ©e longe un des murs de face. Dans tous les bĂątiments qui ne sont pas disposĂ©s pour avoir un plancher, le lattis de la couverture doit ĂȘtre jointif ou lambrissĂ©. La planche 93 contient le dĂ©tail des forges fig. 1 et 2, construction d’une forge double; fig. 3, forge simple dont le soufflet est au droit de l’ñtre ; fig. 4 et 5, forge dont les soulflets sont suspendus. Les planches 94 et 95 prĂ©sentent les bĂątiments pour artifices, voyez p. 141. Planche 96, exemples de combles en bois exĂ©cutĂ©s dans des bĂątiments publics. La forme indiquĂ©e pour les piĂšces de bois est en gĂ©nĂ©ral regardĂ©e comme avantageuse. Planche 97, exemples de combles en bois et en fer, tenons en fer coulĂ© pour la rĂ©union des piĂšces. Les dĂ©tails a , 6, c, a 4 , se rapportent Ă  la fig. 1; d, e, Ă . la fig. 2 ; /, Ă  la fig. 3. Planche 98, exemples de combles en planches exĂ©cutĂ©s pour hangars, ateliers et marchĂ©s. Planche 99, exemples de combles et planchers en fer. Les dĂ©tails yl , B , C , se rapportent Ă  la fig. 1- ÂŁ, E, E, G , Ă  la fig. 2. Planche 100, signes conventionnels pour les cartes et plans des cotes maritimes. — Indiquer sur les cartes les sondages de M. Beautems - BeauprĂ©. EXTRAITS Dli RÈGLEMENTS ET ORDONNANCES. 655 Échelles prescrites pour les dessins d'artillerie. Constructions d’artillerie Bouches Ă  feu ^ ; — ensemble des voitures l / tQ ; — tracĂ©s et dĂ©tails d’ensemble ’/ 5 ; — dĂ©tails des ferrures s / 5 . BĂątiments et machines Plans gĂ©nĂ©raux de bĂątiments, arsenaux, fonderies , usines, etc., 2 mill. pour 1 m. — Plans de bĂątiments, Ă©lĂ©vations et coupes, 10 mill. pour 1 ni. — Plans gĂ©nĂ©raux de polygones et terrains, 1 mill. pour 2 m. — Plans de machines, martinets, mouleries, foreries, etc., 5 mill. pour 1 ni. Places de guerre Plans de villes avec leurs environs jusqu’à 5 kilom., p 0ur 1 — Forts et fronts de fortification, 2 mill. pour 1 m. — Profils de batteries, Ă©paulements, redoutes, parallĂšles, contre-approches, blindages, etc., 10 mill. pour 1 m. TracĂ© des plans , teintes conventionnelles. Tout ouvrage en maçonnerie subsistant est tracĂ© Ă  l’encre en trait continu, lavĂ© au rouge. — Un ouvrage en projet arretĂ©, mais non exĂ©cutĂ©, trait continu, lavĂ© en jaune terre et maçonnerie. — Un ouvrage en projet seulement proposĂ©, trait ponctuĂ©, lavĂ© en jaune. — Un ouvrage en maçonnerie dĂ©truit, lignes ponctuĂ©es en rouge. — Un ouvrage en terre dĂ©truit, lignes ponctuĂ©es en noir; — les lignes ponctuĂ©es en rouge indiquent encore des ouvrages souterrains en maçonnerie. Les Ă©difices particuliers reçoivent une lĂ©gĂšre teinte rouge; les Ă©difices publics une teinte rouge foncĂ© on les reprĂ©sente avec les combles. Les bĂątiments de l’artillerie sont lavĂ©s en bleu. EXTRAITS DE RÈGLEMENTS, ORDONNANCES, ETC., CONCERNANT l’àRTIELERIE. Circulaire ministerielle du 20 janvier 1815. La dĂ©cision du 29 brumaire an 6, qui accorde Ă  l’artillerie Ă  pied la droite de l’infanterie et Ă  l’artillerie Ă  cheval la droite de la cavalerie, doit recevoir sa pleine et entiĂšre exĂ©cution. Je vous invite en consĂ©quence Ă  vous y conformer, sauf les modifications ci-aprĂšs Exceptions pour les corps de l’ex-garde. 3.° Les escadrons du train auront la gauche de toutes les troupes de cavalerie. Circulaire ministĂ©rielle du 11 septembre 1816. l.° Lorsque le corps royal de l’artillerie marche avec ses piĂšces, toutes les troupes dont il se compose, Ă©tant alors insĂ©parables, se placent au centre de la ligne, entre l’infanterie et la cavalerie. 2.° Lorsque l’artillerie n’a point ses piĂšces avec elle, elle prend rang d’aprĂšs ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  rĂ©glĂ©, savoir, l’artillerie Ă  pied Ă  droite de l’infanterie, l’artillerie Ă  cheval Ă  droite de la cavalerie, et le train d’artillerie Ă  la gauche de toute la ligne. Ordre ministĂ©riel du 26 fĂ©vrier 1830. Les rĂ©giments d’artillerie ne paraĂźtront dans les rĂ©unions de troupes qu’avec leur matĂ©riel; alors l’ordre habituel de bataille sera toujours par batterie, suivant l’ordre des numĂ©ros. Dans chaque batterie les piĂšces occupent 656 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. la droite; ensuite les hommes montes; puis les hommes non montĂ©s. — Dans ces rĂ©unions, comme dans les parades, on pourra nĂ©anmoins, Ă  la volontĂ© du gĂ©nĂ©ral commandant, rĂ©unir les sections attelĂ©es pour en former des batteries. RĂšglement du 17 avril 1830, sur le service intĂ©rieur, la police et la discipline des troupes d’artillerie. Art. 476. Quand deux troupes se rencontrent, chacune appuie Ă  droite; toutes deux peuvent continuer Ă  marcher si le terrain le permet; dans le cas contraire, si elles sont de mĂȘme arme, la premiĂšre dans l’ordre de bataille est la premiĂšre Ă  continuer sa marche; si la colonne d’artillerie, marchant avec son matĂ©riel, rencontre une troupe d’infanterie, elle s’arrĂȘte pour la laisser passer; mais c’est l’infanterie qui fait halte si la colonne d’artillerie marche sans voitures. La cavalerie, dans tous les cas, doit laisser passer l’artillerie. Ordonnance du 3 mai 1832, sur le service des armĂ©es en campagne. Art. 4 ordre de bataille .. Les troupes de l’artillerie et celles du gĂ©nie sont au centre des brigades, divisions ou corps d’armĂ©e dont elles font partie; les troupes Ă©trangĂšres prennent la gaucbe des troupes nationales de leur arme. Cette fixation de rang est subordonnĂ©e aux changements que peuvent nĂ©cessiter les circonstances de guerre. Art. 11. Le corps de l’artillerie aux armĂ©es est chargĂ© l.° de l’établissement et de la construction de toutes les batteries et du service des bouches Ă  feu en gĂ©nĂ©ral; 2.° de l’approvisionnement de l’armĂ©e en armes et en munitions de guerre; 3.° de la construction et de l’établissement des ponts mobiles et des passages en bateaux. Tout commandant de l’artilleiie ou du gĂ©nie reçoit directement ou par l’intermĂ©diaire du chef d’état-major les ordres de l’officier gĂ©nĂ©ral auprĂšs duquel il est employĂ© ; il communique Ă  ce gĂ©nĂ©ral les ordres qui lui sont donnĂ©s par les officiers gĂ©nĂ©raux ou supĂ©rieurs de son arme. Lorsqu’il y a lieu d’établir des garnisons stables dans des places ou des postes militaires conquis ou créés par l’armĂ©e, le service du gĂ©nie et celui de l’artillerie prennent dans ces places ou postes les mĂȘmes attributions que dans les places nationales. Il est dĂ©fendu aux officiers de l’artillerie et du gĂ©nie de communiquer Ă  tout autre qu’au gĂ©nĂ©ral de l’armĂ©e, qu’à l’officier gĂ©nĂ©ral prĂšs duquel ils sont employĂ©s ou Ă  son chef delat-major, les Ă©tals d’approvisionnements, le plan des places et celui des travaux exĂ©cutĂ©s ou Ă  exĂ©cuter. Art. les dĂ©tails de l’administration de l’armĂ©e, exceptĂ© en ce qui concerne le matĂ©riel de l’artillerie et du gĂ©nie, constituent les attributions spĂ©ciales et les devoirs de l’intendance. Art. balles des cartouches avarices sont retirĂ©es et remises Ă  l’artillerie. Art. 30. Les demandes de munitions sont soumises par les colonels au gĂ©nĂ©ral de brigade , puis, aprĂšs l’approbation de celui-ci, au chef d’état-major de la division, qui prend les ordres du gĂ©nĂ©ral divisionnaire, et les transmet au commandant de l’artillerie. EXTRAITS DE REGLEMENTS, ORDONNANCES, ETC. 657 Art. 54 du mot d'ordre .Les chefs d’état-major envoient aussi le mot d’ordre aux commandants de l’artillerie, du gĂ©nie. Art. 07. Tout retranchement qui exige de l’artillerie est considĂ©rĂ© comme un poste. Il lui est assignĂ© une garde et un commandant particulier. On ne peut l’établir dans une armĂ©e en ligne que sur l’ordre du commandant en chef, du gĂ©nĂ©ral commandant l’aile, ou du gĂ©nĂ©ral de la division. Le gĂ©nĂ©ral qui prescrit l’établissement d’un poste retranchĂ©, donne au commandant une instruction dĂ©taillĂ©e sur la dĂ©fense; il dĂ©termine les circonstances oĂč cette dĂ©fense doit cesser. Art. 137. Les officiers d'artillerie envoient, aprĂšs le combat, recueillir l’artillerie, les armes, les cuirasses et la buffleterie restĂ©es sur le champ de bataille. Convois. Art. 140. L’officier commandant l’escorte d’un convoi a pleine autoritĂ© sur les troupes de toutes armçs qui la composent, ainsi que sur les agents des transports et les Ă©quipages militaires. Si le convoi ne se compose que de munitions de guerre, le commandement en appartient Ă  l’officier d’artillerie , pourvu qu’il soit d’un grade supĂ©rieur ou mĂȘme seulement Ă©gal Ă  celui du commandant de l’escorte. Dans tous les cas, le commandant de l’escorte dĂ©fĂšre, autant que la dĂ©fense du convoi lui paraĂźt le permettre, aux demandes de l’officier d’artillerie, en ce qui concerne les heures de dĂ©part, les haltes, la maniĂšre de parquer les voitures, l’ordre Ă  y maintenir et les sentinelles Ă  placer. Art. 141. Quand un convoi est considĂ©rable, il est essentiel de le partager en plusieurs divisions, et de placer prĂšs de chacune le nombre d’agents nĂ©cessaires pour le maintenir dans l’ordre. Les munitions de guerre sont habituellement en tĂȘte du convoi ; les voitures portant les subsistances militaires marchent ensuite; puis viennent celles qui sont chargĂ©es d’effets militaires. Art. 145. dĂ©fense d'un convoi . Dans ce cas lorsque le commandant est forcĂ© d’abandonner une partie des voitures, il laisse de prĂ©fĂ©rence les voitures chargĂ©es de vin ou d’eau-de-vie, et ne sacrifie les munitions de guerre qu’à la derniĂšre extrĂ©mitĂ©. SiĂšges. Art. 198. Le commandant du gĂ©nie rĂ©dige, d’aprĂšs les instructions du gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge, le projet gĂ©nĂ©ral du siĂšge. Dans le cas oĂč il le reçoit tout rĂ©digĂ©, il en dĂ©veloppe, s’il y a lieu, les dispositions. Ce projet est d’abord examinĂ© par le commandant du gĂ©nie et par le commandant de l’artillerie conjointement. Ces deux officiers soumettent leur avis commun ou leurs opinions divergentes au gĂ©nĂ©ral commandant, qui prononce, arrĂȘte le projet, aprĂšs l’avoir modifiĂ©, s’il le juge Ă  propos, et donne les ordres nĂ©cessaires pour l’exĂ©cuter; la mĂȘme marche est suivie pour les changements que les Ă©vĂ©nements du siĂšge obligeraient de faire au plan dĂ©jĂ  arrĂȘtĂ©. Les mĂȘmes rĂšgles s’appliquent au service journalier de la tranchĂ©e et aux moyens d’exĂ©cution du projet gĂ©nĂ©ral. Ces moyens sont proposĂ©s au gĂ©nĂ©ral de tranchĂ©e par le commandant du gĂ©nie de tranchĂ©e, aprĂšs avoir Ă©tĂ© discutĂ©s par lui avec le commandant d’artillerie de tranchĂ©e. Ce gĂ©nĂ©ral prononce sur leur avis commun ou sur leurs opinions respectives; mais si le retard est sans inconvĂ©nient, il en rĂ©fĂšre au gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge. Cet article, modifiĂ© par l’ordonnance du 8 avril 1837, a Ă©tĂ© rĂ©intĂ©grĂ© dans son entier par l’ordonnance du 9 dĂ©cembre 1840. 42 658 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Art. 199. Le gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge dĂ©signe un officier supĂ©rieur d’état-major ou d’infanterie pour remplir les fonctions de major de tranchĂ©e. Tl lui adjoint un ou deux officiers. Le major de tranchĂ©e est chargĂ© de tous les dĂ©tails relatifs aux rassemblements des gardes et des travailleurs. Tl rĂ©partit les gardes sur les divers points des attaques conformĂ©ment aux ordres du gĂ©nĂ©ral de tranchĂ©e, et les travailleurs, d’aprĂšs la demande des officiers du gĂ©nie et de l’artillerie; afin qu’il puisse prĂ©parer d’avance celte rĂ©partition, il reçoit chaque jour du chef de l’état-major l’étal du service commandĂ© pour les 24 heures. Art. 202, La garde de tranchĂ©e infanterie se monte par jour et par bataillon. Le service des travailleurs de tranchĂ©e infanterie se fait par compagnie, et dure habituellement douze heures.... Le personnel et le matĂ©riel d’artillerie que peuvent avoir les rĂ©giments d’infanterie, sont, pendant toute la durĂ©e du siĂšge, Ă  la disposition du commandant de l’artillerie. Lorsque les travailleurs peuvent ĂȘtre payĂ©s, ils le sont par tranchĂ©e, d’aprĂšs les prix rĂ©glĂ©s, sur la proposition du commandant du gĂ©nie et du commandant de l’artillerie, par le gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge. Les matĂ©riaux de siĂšge, tels que fascines, gabions, claies, piquets, etc., sont fournis par les divers corps employĂ©s au siĂšge, dans la proportion rĂ©glĂ©e par le gĂ©nĂ©ral commandant; ces objets, lorsqu’ils doivent ĂȘtre payĂ©s, le sont Ă  la piĂšce ou Ă  la journĂ©e, d’aprĂšs les prix dĂ©terminĂ©s par le gĂ©nĂ©ral sur la proposition des commandants du gĂ©nie et de l’artillerie. Lorsque l’artillerie et le gĂ©nie ont besoin d’auxiliaires pour les travaux de mine, de sape ou de construction, ils les reçoivent de l’infanterie, et les paient sur le mĂȘme pied que leurs propres travailleurs. Les bataillons de garde et les travailleurs allant Ă  la tranchĂ©e se rendent au lieu du rassemblement sans bruit de caisse ni musique. On Ă©vite particuliĂšrement, le jour de l’ouverture de la tranchĂ©e, tout ce qui pourrait attirer l’attention de l’ennemi. Le gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge peut, dans ce but, varier les heures de relevĂ©e. Les travailleurs sont demandĂ©s au chef de l’état-major par les commandants du gĂ©nie et de l’artillerie. Les demandes doivent ĂȘtre faites Ă  l’avance, de maniĂšre Ă  ce que la marche des travaux n’en soit jamais retardĂ©e. Il doit ĂȘtre demandĂ© au delĂ  du nombre d’hommes strictement nĂ©cessaire, afin qu’il existe toujours une rĂ©serve pour les cas imprĂ©vus. Si accidentellement cette rĂ©serve mĂȘme devient insuffisante, le gĂ©nĂ©ral ou le major de tranchĂ©e peuvent, sur la demande des commandants de l’artillerie et du gĂ©nie de tranchĂ©e, faire fournir par les piquets un supplĂ©ment de travailleurs. Le major de tranchĂ©e dispose , au moment de leur dĂ©part, les gardes de tranchĂ©e et les travailleurs dans l’ordre le plus convenable, pour que chaque dĂ©tachement puisse, sans confusion, se rendre au lieu qui lui est assignĂ©. Les rĂ©serves de travailleurs sont placĂ©es au dĂ©pĂŽt de tranchĂ©e, ou dans tout autre lieu , s’il en est un plus Ă  portĂ©e du service. Les travailleurs laissent leur sac et leur sabre au camp; ils marchent Ă  la tranchĂ©e avec leur fusil et leur giberne, qu’ils dĂ©posent prĂšs d’eux pendant EXTRAITS DE RÈGLEMENTS, ORDONNANCES, ETC. 659 le travail. Us y povtent toujours leur capote, pour s’en couvrir dans les instants de repos ou en cas de blessure. Les gardes entrent dans la tranchĂ©e les armes descendues ; il en est de mĂȘme des travailleurs, Ă  moins qu’ils ne soient chargĂ©s de matĂ©riaux de siĂšge ou d’outilsj dans ce cas, ils ont le fusil en bandouliĂšre. Les bataillons de garde sont disposĂ©s de maniĂšre Ă  protĂ©ger les travailleurs et Ă  dĂ©fendre les batteries. Des sacs Ă  terre formant crĂ©neaux sont placĂ©s sur l’épaulement de la tranchĂ©e pour couvrir les sentinelles. On Ă©tablit un plus grand nombre de ces crĂ©neaux qu’il n’est nĂ©cessaire. Lorsque des dĂ©tachements sont placĂ©s en avant de la tranchĂ©e pour couvrir les travailleurs, les hommes qui les composent se tiennent assis ou couchĂ©s, selon le terrain, et de la maniĂšre’qui les dĂ©robe le mieux Ă  l’ennemi ; ils ont toujours le fusil Ă  la main. Les sentinelles mettent souvent l’oreille prĂšs de terre, surtout pendant la nuit, afin d’ĂȘtre averties par le bruit, de ce qui sort de la place. Pour Ă©viter toute mĂ©prise, on fait connaĂźtre aux travailleurs quelles sont tes troupes qui les couvrent. Les dĂ©tachements sont munis de bidons pour aller chercher l’eau nĂ©cessaire aux travailleurs. Il n’est pas rendu d’honneurs dans la tranchĂ©e. Quand le gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge la visite, les troupes de garde se placent derriĂšre la banquette, reposĂ©es sur leurs armes. Art. 203. Les matĂ©riaux de siĂšge, de toute espĂšce, ainsi que les outils, sont rĂ©unis, partie aux dĂ©pĂŽts de tranchĂ©e, et partie Ă  la queue delĂ  tranchĂ©e, ou dans tout autre lieu dĂ©terminĂ©, d’aprĂšs les besoins du service, parle major de tranchĂ©e, sur la proposition de l’officier de l’artillerie et de l’officier du gĂ©nie. Ils y sont placĂ©s sous la surveillance respective d’un officier du gĂ©nie et d’un officier d’artillerie, auxquels on adjoint des gardes ou des sous-officiers de ces deux armes; en cas d’insuffisance du nombre de ces sous-officiers ou gardes, il y est suppléé, sur la demande des commandants du gĂ©nie et de l’artillerie, par des sous-officiers d’infanterie. Les travailleurs pour la tranchĂ©e portent, en se rendant Ă  leur poste, des matĂ©riaux de siĂšge ou des outils, toutes les fois que cela est demandĂ© par les officiers du gĂ©nie ou de l’artillerie de service. Lorsque cette disposition doit avoir lieu , le major de tranchĂ©e, qui est prĂ©venu, en surveille ou fait surveiller l’exĂ©cution. Art. 204. Les soldats de service Ă  la tranchĂ©e doivent toujours avoir dans leur giberne le nombre de cartouches fixĂ©; s’ils les consomment pendant le cours de leur service, il leur en est dĂ©livrĂ© d’autres sur les bons des chefs de bataillon de tranchĂ©e, visĂ©s par le gĂ©nĂ©ral de tranchĂ©e. Art. 205. En cas de sortie de la place, les troupes de garde se portent rapidement aux lieux qui leur ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s d’avance par le gĂ©nĂ©ral de tranchĂ©e, et qui offrent le plus de moyens pour dĂ©fendre, soit la tĂȘte des travaux, soit les batteries, pour protĂ©ger les communications et les flancs des attaques, pour prendre la sortie elle-mĂȘme en flanc ou Ă  revers. AprĂšs avoir garni les banquettes pour fusiller l'ennemi, les troupes se forment sur le revers de la tranchĂ©e pour le recevoir. Les travailleurs prennent leurs armes, soit pour rester de pied ferme, si CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. 6€0 cela leur est ordonnĂ©, soit pour se retirer en emportant leurs outils. Les officiers commandant les dĂ©tachements de travailleurs, font exĂ©cuter ces mouvements avec ordre et promptitude, de maniĂšre Ă  prĂ©venir tout encombrement des communications. Les troupe

arrive en renfort pres des lignes de feu