16H00point de situation Ă 15h Suite Ă lâincendie qui sâest dĂ©clarĂ© dans les Bouches-du-RhĂŽne, ce jour Ă 9h51, sur la commune de Peynier, dans le domaine de Branguier KD62D04, une centaine dâhectares a dĂ©jĂ Ă©tĂ© parcourue par le feu. A cette heure, toujours aucune habitation nâest touchĂ©e, ni menacĂ©e . 130 pompiers sont
Feuxde forĂȘt en Alberta : 60 pompiers du QuĂ©bec en renfort C'est l'incendie Ă l'ouest de Nordegg, au pied des Rocheuses, qui prĂ©occupe le plus les autoritĂ©s albertaines.
Deuxincendies nécessitant d'importants moyens sont en cours dans les Pyrénées-Orientales. Le premier se situe à Opoul-Perillos : 190 sapeurs-pompiers sont
Plusde 24 heures aprĂšs le dĂ©but de lâincendie, la forĂȘt de Pugle, situĂ©e Ă Clefs, commune dĂ©lĂ©guĂ©e de BaugĂ©-en-Anjou (Maine-et-Loire) Ă©tait toujours en proie aux flammes ce mardi 9 aoĂ»t, dans la soirĂ©e. 700 hectares ont brĂ»lĂ© et 395 pompiers luttent pour circonscrire le brasier. Un second bombardier dâeau est arrivĂ© sur place en dĂ©but dâaprĂšs-midi.
Surla zone du pire feu de forĂȘt français du moment, prĂšs de Landiras, en Gironde, il devrait encore faire 37°C ce vendredi, aprĂšs 41°C jeudi, oĂč
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l'essentiel Des incendies font rage dans les Monts d'ArrĂ©, dans le FinistĂšre, depuis lundi 18 juillet. Le parquet de Quimper a ouvert deux enquĂȘtes dont une pour "crime de destruction volontaire par incendie", mercredi 20 juillet. Le parquet de Quimper a ouvert deux enquĂȘtes sur les incendies qui ont ravagĂ© la lande bretonne dans les Monts d'ArrĂ©e, dans le FinistĂšre, dont l'une pour "destruction volontaire par incendie", a-t-il annoncĂ© mercredi dans un communiquĂ©. Ces deux incendies, dĂ©sormais fixĂ©s Ă environ 95 % selon la prĂ©fecture du dĂ©partement, "ont de maniĂšre certaine une origine humaine" et "le caractĂšre criminel de l'incendie touchant le site de Brennilis" FinistĂšre est "manifeste en raison du constat de deux dĂ©parts de feu distants de 30 mĂštres", pointe la procureure de Quimper Carine Halley. Le premier feu, le plus important, est parti de la montagne Saint-Michel de Brasparts vers 15H15 et "s'est rapidement propagĂ© sur plusieurs centaines d'hectares de friches", a rappelĂ© la magistrate. Un second feu a ensuite "Ă©tĂ© signalĂ© Ă 23 h 21 en forĂȘt, au lieu-dit Ploenez, sur la commune de Brennilis". "Ces incendies ont de maniĂšre certaine une origine humaine" D'aprĂšs les constatations des techniciens de l'identitĂ© criminelle de la gendarmerie, "ces deux incendies ont de maniĂšre certaine une origine humaine" mais "aucun lien n'est Ă ce jour Ă©tabli entre les deux sinistres", souligne la procureure. S'agissant du premier incendie, Ă Brasparts, le parquet a ouvert une enquĂȘte dĂ©lictuelle "l'origine volontaire des faits ... n'Ă©tant pas certaine". En revanche, une enquĂȘte criminelle a Ă©tĂ© ouverte pour le second incendie, Ă Brennilis, des chefs de "crime de destruction volontaire par incendie de bois, forĂȘt, landes, maquis ou plantation pouvant crĂ©er un dommage irrĂ©versible Ă l'environnement". "Toute personne ayant Ă©tĂ© tĂ©moin de faits susceptibles d'ĂȘtre en lien avec ces deux incendies est invitĂ©e Ă contacter la brigade des recherches de la gendarmerie de ChĂąteaulin", souligne la procureure. Ces deux incendies ont dĂ©truit 1 725 hectares de landes et bois, selon le dernier bilan de la prĂ©fecture du FinistĂšre. "La progression du feu se ralentit et la situation est toujours en cours de maĂźtrise", a confirmĂ© la prĂ©fecture sur Twitter vers 16 h. incendieFinistĂšre? La progression du feu se ralentit et la situation est toujours en cours de maĂźtrise.? Le renfort d'un avion bombardier d'eau Dash a Ă©tĂ© mis Ă disposition par le prĂ©fet de la rĂ©gion Bretagne ? 3 largages ont Ă©tĂ© effectuĂ©s depuis ce matin PrĂ©fet du FinistĂšre Prefet29 July 20, 2022 "Le renfort d'un avion bombardier d'eau Dash a Ă©tĂ© mis Ă disposition par le prĂ©fet de la rĂ©gion Bretagne" et "trois largages ont Ă©tĂ© effectuĂ©s" depuis mercredi matin, a-t-elle prĂ©cisĂ©. Ces largages ont "permis de fixer une grande partie de la zone des feux", soit environ 95 % de la zone sinistrĂ©e, a prĂ©cisĂ© la prĂ©fecture dans un communiquĂ© un peu plus tard. Quelque 280 sapeurs-pompiers et 60 vĂ©hicules de lutte contre les incendies sont toujours prĂ©sents sur place, selon la mĂȘme source. Le secrĂ©taire d'Etat Ă la Mer prĂ©sent sur les lieux Lors d'un point presse en dĂ©but de soirĂ©e Ă Brasparts, en prĂ©sence du secrĂ©taire d'Etat Ă la Mer HervĂ© Berville, le prĂ©sident du conseil dĂ©partemental, MaĂ«l de Calan, a indiquĂ© que les pompiers restaient sur place encore cette nuit afin d'Ă©viter toute reprise. Le secrĂ©taire d'Etat breton a "saluĂ©" leur travail, ainsi que celui des gendarmes, tout en reconnaissant la nĂ©cessitĂ© d'amĂ©liorer les moyens, notamment aĂ©riens, de lutte contre les incendies. Les habitants Ă©vacuĂ©s depuis lundi ont quant Ă eux Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă regagner leurs habitations. Quelque 500 personnes avaient dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©es et des centres d'hĂ©bergement avaient Ă©tĂ© mis en place Ă Sizun et Landivisiau.
PubliĂ© le 27/07/2022 Ă 0510 AprĂšs avoir Ă©tĂ© mobilisĂ©s dans les Landes et le Lot-et-Garonne, une vingtaine de sapeurs-pompiers gersois sont partis ce mardi en direction de lâHĂ©rault. Hier, prĂšs de Montpellier, deux dĂ©parts de feu distincts, Ă 1,5 kilomĂštre de distance, Ă Gignac et Saint-Bauzille-de-la-Sylve, se sont dĂ©clenchĂ©s. Hier soir, au moment de lâĂ©criture de ces lignes, les deux feux sâĂ©taient rejoints sur le plateau dâAumelas et 700 hectares Ă©taient dĂ©jĂ partis en fumĂ©e, tandis que quatre lignes Ă haute tension avaient Ă©tĂ© coupĂ©es. Les sapeurs-pompiers gersois ont rejoint prĂšs de 500 soldats du feu, qui sont Ă©paulĂ©s par des moyens aĂ©riens en renfort. Une enquĂȘte prĂ©liminaire pour incendie volontaire a par ailleurs Ă©tĂ© ouverte par le parquet de Montpellier.
â VIDE-MĂMOIRE A LâUSAGE DES OFFICIERS DâARTILLERIE. STRASBOURG, DE l/lMPRIMERIE DE VEUVE BERGER-LEVRĂULT. UDE-MEVKHRE A i/i saoi DES OFFICIERS DâARTILLERIE. Seconde Ădition. CHEZ VEUVE LEVRAULT, Libraire-Editeur, rue des Juifs, n.° 33, Ă Strasbourg; PARIS, Ă son dĂ©pĂŽt gĂ©nĂ©ral, chez P. BERTRAND, Libraire, rue Saint-AndrĂ©-des-Arcs, n.° 38. 1844 . ;K11 / .'V- -s mmwo Ma r ?*âą; V âą Ă tifuM âąthiiurk-âD^i X J ' ; \\ Vâ- * v.'s > Ăź * v,-s r x;.*Hr> -âą ' ! uiKt E LA MARINE, vaut l m ,624, 591. BRĂCHE 2 Halterie3 , 360. â Tir, 419. â DĂ©fense des , 400. BRETELLES pour ponts, 459. BRICOEE pour obusier de montagne, 114. BRONZE 2 Composition, analyse, prix, 30. â Pour ustensiles d'artifices, 151.â Pesanteur spĂ©cifique, 30, 603. â RĂ©sistance, 625. â Voy. MĂ©taux. BROUETTE, 91 , 342. BUT EN BEANC 2 DĂ©finition , 638. â PortĂ©es de but en blanc des bouches Ă feu, 431. â Des armes portatives, 563. c. CABESTAN 2 Nomenclature, 456. â ManĆuvre, 474. CABEE de chĂšvre, 336 â de sonnette, 459. CABOCHES, nomenclature, dimensions, 104. CADRE 2 De transport pour les gros projectiles. Nomenclature, 74. â Dimensions, 95, CAISSES de pierres Ă fusil, 221. â Pour le transport des capsules de guerre, 222. â A munitions de montagne, nomenclature, 68; dimensions, poids, 95; chargement, 217, 222. â De transport de lâoutillage et de la forge de montagne, 70; chargement, 236. â Des outils dâouvriers en bois pour une demi-compagnie dâouvriers attachĂ©e aux parcs de campagne et Ă©quipages de siĂšge, 231. â Dâancrage servant a remplacer les ancres, 454. â A tasseaux pour armes portatives, 555. CAISSON a munitions, nomenclature, 57. â Dimensions, poids, prix, journĂ©es dâouvriers, 95; nombre par batteries, 286. â Chargement, 217; dĂ©chargement, 386; engerbement, 108. CALCUL2 Des piles de projectiles, 49. â Des dĂ©blais et remblais, fortification passagĂšre, 572. CAEE 2 Decoin de mire, 115. â Pour manĆuvres de force, 318. CALENDRIERS, Correspondance, 591. CAEIBRE 2 Des bouches Ă feu, 8. â De lâĂ©prouvette, 10. â Des pro. jectiles, 33. â Etrangers, 596. â Des armes portatives, 526 et 567 voyez la note Armes portatives, calibres principaux. â Calibres prohibĂ©s, 567. â Ătrangers, 599. CALORIE, unitĂ© de chaleur, 606. CAMOUFLET, 442. CAMP 2 Dâinfanterie, de cavalerie, 579. â Dâune batterie, 580. â RetranchĂ©, 576. â Camps et bivouacs , 312, 580. â Campement comptabilitĂ©, 696. CANAL d amorce, 3. CANONS 2 En bronze, systĂšmes divers, 1. â Nomenclature, 3. â Signalement, 7. â Dimensions, poids, prix, 8. â VĂ©rification, 12, 17. â Ăpreuves, 22. â DurĂ©e, 24. â Moyen de la prolonger, 420. â RĂ©parations, 27. âMise hors de service, 29. â Consei'vation, 30. â RepĂȘcher un canon, 476. â Entrant dans les Ă©quipages de campagne, 285. â De siĂšge, 288. â Dans lâarmement des places, 295. â Des cotes, 299. âTir, 409. â PrĂ©pondĂ©rance, TABLE ALPHABETIQUE xvj 653. â En fer Nomenclature, 3. â Dimensions, poids, prix, 10. â VĂ©rification, 10.â Ăpreuves, 23. â Conservation, 30. âEntrant dans lâarmement des cĂŽtes, 299. â Tir, 420. Des canons en fer pour le service des places sont en essai. â Des armes portatives Nomenclature, 513. â MatiĂšres, 525.â Dimensions, poids, Ă©preuves, 520. â Distinction des modĂšles, 528, â"Visite, rĂ©paration, entretien, 534. â Causes de la mise hors de service, 530.â Conservation, 540. â DurĂ©e, rĂ©sistance, 504.â Canon-pendule, 053. CAPACITE des mĂ©taux pour le calorique, 004. CAPSULES de guerre Confection, 183. â RĂ©ception, 189. â Conservation , 190. â Chargement, 222. CARABINE Z Nomenclature, 519. â Dimensions, poids, prix, 520. â RĂ©paration, 546. âEncaissement, 555. â Tir, 503. CARROLEINE, 602. CARONADES en fer pour la marine, tir, 426. CARTON pour munitions, 152. â Boites Ă halles en carton, 164. CARTOUCHES âą Pour armes portatives, charges de poudre, diamĂštre et poids des halles, 154; confection, 156; rĂ©ception, 185; chargement, 221; conservation, 189; dĂ©molition, 191. â A houlet confection et dimensions, 159; ensabotage et montage, 161; rĂ©ception, 186; conservation, 190; dĂ©molition, 192. âEn plĂątre, 164. CASEMATES, 371 et 400. CAS RĂDHIBITOIRES, chevaux et mulets, 246. CASTRAMETATION Z Baraques; tentes, 578.âCamp dâinfanterieâ de cavalerie, 579 â dâune batterie, 580.âTracĂ©, bivouacs, grandâgardes, 580. CAUSES qui doivent faire mettre les bouches Ă feu hors de service, 16; les armes portatives dans les corps, 535. CAVALERIE Forge affectĂ©e aux rĂ©giments de cavalerie, 68. â Camp, 579. â Ouvrages Ă consulter, 666. CAVALIERS DE TRANCHEE, 377. CAVITES, dĂ©fauts des bouches Ă feu, 12. CENDRURES DES BOUCHES A FEU, 13. CENTRE DE GRAVITE Z des corps formules, 637. â Des radeaux, 495. CHAINES ET CHAINETTES, 92. â RĂ©sistance, 625. CHALOUPE CANONNIĂRE, 507. CHAMBRES S Avaries des bouches Ă feu, 12, 13. âChambre porte-feu, 28. â Des obusiers , mortiers et pierriers , 4 et suiv. â Des armes'portatives , 515, 519, 526. CHAMP Z Vertical de tir des bouches Ă feu, 94. â Dispositions pour lâaugmenter, 363. âLatĂ©ral de tir sur plate-forme de place ou de cote, 94. CHANTIERS ET DEMI-CHANTIERS pour manĆuvre de force, 318. CHAPES de barils Ă poudre, 131. CHAPITEAUX pour canons de siĂšge, place et cĂŽte, 117. CHARBON Z De bois; fabrication, poids, prix, 208; pour la fabrication de la poudre, 125; pour les munitions et artifices, 149.â De terre, 210. CHARGE Z De poudre des canons et des obusiers de campagne, 159. â RĂ©ception, 186.â Des mortiers et pierriers Ă chambre pleine, 23 et 423. â Des projectiles creux, 166. â Des cartouches pour armes portatives, 154. â Charges dâĂ©preuve des bouches Ă feu, 23; des armes portatives, 526. â Di;S MATIKRKS» xvij Relation entre les charges et les vitesses initiales, pour canons et obusiers, 429. â Des fourneaux de mines, 442. â Charge maximum qui puisse se trouver sur un pont, 483. CHARGEMENT Des bouches Ă feu, 410, 412, 415, 420,423, 425, 420. â Des projectiles creux, 106. â Propre Ă prolonger la durĂ©e des bouches Ă feu, 24,420. â Des munitions, approvisionnements, outils, etc.; poids des affĂ»ts et voilures de campagne chargĂ©s, 217. â Des munitions des bouches Ă feu de campagne, 217. â De montagne, 222. â Des cartouches d'infanterie, 221. â Du chariot de batterie, 223; de LâarriĂšre-train du chariot, 225. â De la forge destinĂ©e Ă lâentretien du matĂ©riel, 227. â Du coffre de supplĂ©ment dâoutils dâouvriers en fer, 230. â De la forge destinĂ©e au ferrage, 231. â Des caisses dâoutils dâouvriers en bois pour parcs de campagne et Ă©quipages de siĂšge, 231. â Du coffre dâoutils tranchants, 235. â De la forge portative de montagne et de ses caisses, 236. â Des caisses dâoulils dâouvriers en bois pour une batterie de montagne, 238. â Du chariot de parc, 239 ; â Idem en outils et ustensiles dâartifices, 143; â Idem faisant partie de lâĂ©quipage de pont, 462. â De la charrette de siĂšge, 239. â Du chariot porte-corps, 239. â Du haquet Ă bateau , de la forge faisant partie de lâĂ©quipage de pont, 462. â Du baquet Ă ponton, 467. â Chargement des caisses dâoutils de lâĂ©quipage de pont dâavant-garde et de division, 468. â Chargement des outils et objets nĂ©cessaires Ă une demi- coçnpagnie de pontonniers, 462. â Poids des affĂ»ts et voilures de siĂšge chargĂ©s, 239. â Chargement des mulets, 278. â Des mines, 443. CHARIOT Z De batterie, nomenclature , 58 ; dimensions, poids, prix, 95 ; chargement, 223. â Porte-corps, nomenclature, 72; cadre pour le transport des gros projectiles, 74; dimensions, poids, etc., 95; chargement, 239. â De parc, nomenclature, 79; â chargement, 239; en ustensiles dâartifices, 143; pour Ă©quipage de ponts, 462. â Engerbement, 108. CHARPENTES, 626, 631, 654. CHARRETTE DE SIEGE Z Nomenclature, 74; chargement, 239; en- gerbement, 109. CHASSE-FUSEE Ăź Dimensions, poids, 116. CHASSIS Z DâaffĂ»ts de place et dĂ©cote, nomenclature, 76; poids, 94; engerbement, 107. â Pour la fabrication des projectiles, 36. â DâaffĂ»t de mortier de 27 e pour le tir Ă ricochet, 78. CHAT, pour vĂ©rification de lâĂąme des boĂŒches Ă feu, 14. CHAUFFAGE, 675, 682. CHAUSSE-TRAPES , 575. CHEMINS Couvert, couronnement, 377; dĂ©fense, 400. â Reconnaissance des chemins, 586. CHEMINEMENTS, 376. CHEVAEĂź Achat, Ăąge, 241.âPrix, artillerie et train , officier, 800 fr. , troupe, 600 fr. â Nourriture, 247. â Soins, maladies, 250, 306. âFerrure, 254. â Harnachement, 258; conservation, 280; dĂ©sinfection, 281.âNombre de chevaux par voiture; rĂ©partition des chevaux ; longueur dâun cheval dans ses traits, 313. â Chevaux de trait des batteries, 286; des parcs de campagne, 287 ; dâun Ă©quipage de siĂšge, 294; de ponts de rĂ©serve, 459; dâavant-garde, 466. â Nombre de kilomĂštres que peut parcourir par jour un cheval chargĂ©; poids que peut tirer un cheval; force, 313, 600, 632. â Poids dâun cheval; espace h TABLE ALPHABETIQUE XVUJ quâil occupe, sur un pont, 483; dans le rang, dans la file, dans lâĂ©curie, 600. â Chemin quâil parcourt aux diffĂ©rentes allures, G00. â Camps et bivouacs, 312,580. â Cheval-vapeur, 608,618. â Cheval comptabilitĂ©, 674. CHEVALETS l Pour ponts, nomenclature, dimensions, 458. â Pont de, 497. â Pour les armements, 349. CHEVAUX DE FRISE, 575. CHĂVRE l Nomenclature, 89. â Poids, prix, 95. â ManĆuvre, 332. â Entrant dans les Ă©quipages, 293, 298, 300. CHEVRETTE Ăź Nomenclature, 91. â Pour manĆuvres de force, 318. â- Pour ponts , 458. CHUTE dans le vide, 606, 639. CI IN QUENELLE , 459. CIRCULAIRES MINISTERIELLES concernant lâartillerie, 655. CITERNES, 602. CIVIĂRES, 91. CLAIES I Di mensions, 337.â Confection, 340. CLAMEAUX, nomenclature, dimensions, 455. CLASSEMENT des armes dans les magasins, 546. CLEF DE CHEMINĂE, 521. CLOUS l Dimensions, emploi, 104. â RivĂ©s, 103. â A cheval, 255. COEHORN l SystĂšme de fortification, attaque, 394. COFFRE l A munitions, nomenclature, 55; dimensions, poids, 95; chargement, 217; dĂ©chargement, 386. â Dâinfanterie, 221. â Du chariot de batterie, nomenclature, 66; chargement, 223. â De supplĂ©ment dâoutils dâouvriers en fer, 230. â Dâoutils tranchants, 235. â De la forge de campagne, 64, 66; chargement, 227. COIN I DâarrĂȘt pour place et cĂŽte. â De mire pour mortiers, 115. COKE, qualitĂ©, poids, prix, 210. COLLES diverses, 152. COLLIER Harnachem., 267. â De guindage, nomencl., dimensions, 455. COLTHAR, 213. â Enduit des bouches Ă feu en fonte de fer, 30. â Des projectiles, 49. â Des flasques dâaffĂ»ts de mortiers, 108. â Des outils Ă pionniers et tranchants, 119. COMBATS ET BATAILLES disposition de lâartillerie, 382. COMMANDANTS de batteries; les gĂ©nĂ©raux en campagne, 381. COMMANDES pour ponts, 459. COMMETTAGE des cordages, 211. COMMUNICATIONS I Des batteries, 349, Des tranchĂ©es, 375. COMPAGNIE ! Outils et objets nĂ©cessaires Ă une demi-compagnie dâouvriers attachĂ©e Ă un parc, 231. â A une demi-compagnie de pontonniers attachĂ©e Ă un Ă©quipage de ponts, 462. â Personnel, 669, 697. COMPOSITION Des Ă©quipages dâartillerie, 285. â Des batteries et parcs de campagne, 286. â Dâun Ă©quipage de siĂšge, 288. â Exemples de divers Ă©quipages de siĂšge, 294. â De lâarmement des places, 295. â Exemples dâarmements divers, 299. â De lâarmement des cĂŽtes, 299. â De lâĂ©quipage de ponts de rĂ©serve, 459. â De lâĂ©quipage de pont dâavant-garde et de division, 466. â Des ateliers de rĂ©parations dâarmes, 548. â Du personnel dâune batterie ou compagnie, 697. DES MATIERES. XIX COMPTABILITE! dâune batterie dĂ©tachĂ©e Personnel, 6G9. â Prestations, allocations, 675. â Administration, 683. â Habillement, Ă©quipement, armement, etc-, 693. â ModĂšles dâĂ©tats et tarifs, 697 voy. p. xlj. CONDUCTIBILITE Ă©lectrique des mĂ©taux, 604. â Pour le calorique, 604. CONDUITES des batteries, parcs et convois, 305. â ftĂ©ception dâun parc ou dâune batterie, 305. â Dispositions avant le dĂ©part, 306. â Ordre de marche, 306. â Cas dâattaque, 310. â ArrivĂ©e â ManiĂšre de parquer , 311. â Camps et bivouacs â Vivres et fourrages, 311. â Longueur des colonnes, rĂ©partition des chevaux, espace nĂ©cessaire pour parquer et tourner, 313. â Embarquement et dĂ©barquenieut, 314. â Temps nĂ©cessaire pour mettre en file un convoi, 313.â Poids Ă tirer par cheval, 313. â De lâeau et des gaz, 628. CONFECTION Ăź Des cartouches, 156. â Des munitions et artifices, 159. â Des fascinages, 337. â Du pain, 601. CONSERVATION ĂŻ Des bouches Ă feu, 30. â Moyens de prolonger leur durĂ©e, 24, 420. â Des projectiles, 49. â Des affĂ»ts et voitures, 107. â Des armĂ©nien ts et assortiments ,119. â Des munitions et artifices ,189. â Des hois, 199. â Des mĂ©taux, piĂšces confectionnĂ©es, outils, etc., 207. â Des cordages, 212. â Des harnais, 280. â Des ponts, 508. â Des armes dans les magasins, 546. CONSIGNEZ Pour la garde des ponts de bateaux, 508. â Des magasins Ă poudre, 137. CONSTRUCTION I Des batteries, 337; fasciuages, 337; gazonnage, 341; sacs-Ă -terre, 342; dĂ©blais et remblais, 342; matĂ©riaux divers que les circonstances peuvent forcer Ă employer, 343. â Bois Ă plates-formes, blindages, 344. â Des batteries de siĂšge, 345. â Dâune batterie de canons ou d obusiers sur le sol naturel en avant de la parallĂšle, 347. â Dâune batterie en arriĂšre de la parallĂšle sur le sol naturel, 357. â Dâune batterie dont le terre-plein est enfoncĂ©, 357. â Dâune batterie dans la parallĂšle, 358. â Dâune batterie Ă redans, 358. â Observations relatives aux batteries dâobusiers, 358. â Dâune batterie de mortiers etpierriers, 358. â Des batteries de brĂšche et contre-batteries, 360. â Des batteries flottantes, 364. â Des batteries de place, 366. â Des traverses et parados, 369. â Des batteries blindĂ©es, casematĂ©es, 370. â Des batteries de cotes, 372. â Des batteries pour piĂšces de campagne, 374. â StabilitĂ© des constructions, 629. â ModĂšles de, 654. â Dâun pont par bateaux successifs, 484; par portiĂšres, 487; par parties, 489 ; par couversion, 491 ; â de pontons, 491; â de bateaux du commerce, 493; â des ponts de radeaux, 495 ; de chevalets, 497 ; â des ponts volants, 498 ; â de pilotis, 502 ; â de cordages, 503. â MatiĂšres et objets divers pour les constructions, 195. CONTRE-BATTERIES, 360. CONVOIS conduite des, 305, 657.â ComptabilitĂ©, 680. COQUILLES fabrication des boulets en, 39. CORDAGES I RĂ©sistance, qualitĂ©s, commettage, Ă©pissure, conservation, 211,625. â Pour munitions et artifices, 153. â Pour manĆuvres, 336. â Pour Ă©quipage de siĂšge, 293. â Pour lâarmement des places, 298. â Pour les ponts, 459, 460, 466. â A enrayer, pour obusier de 12 e , 117. â lloideur des, 623. CORMONTAINGNE Ăź SystĂšmes de fortification, 374, pl. 22 et 25. CORNE DâAMORCE, 115. CORPS-MORT pour pont de bateaux, pour pont dâavant-garde, 455. XX TABLE ALPHABĂTIQUE CORRESPONDANCE ! Entre les angles de tir et les hausses, 432, â Des calendriers, 591. âDes thermomĂštres, 606. â En franchise, 670. COTES ! Service, 402. âArmement, 299. â Reconnaissances, 585. COULAGE ! Des projectiles, 37. â Des balles en fonte, 44. â Des balles de plomb , 155. COULEURS I Composition, prĂ©paration, quantitĂ©, 106. COUPS de foret, dĂ©fauts des bouches Ă feu, 13. COURONNEMENT du chemin couvert, 377. COURS DâEAU ! Jaugeage, 609. â Produit , force dâun cours dâeau , G11. COUTIL, po ur munitions, 153. CRĂMAILLĂRE ! 569. â Lignes a, 570. CRĂNEAUX, 575. CREVASSES des bouches Ă feu, 12. CRIC Z pour manĆuvres de force, 329. â Pour les ponts, 457. CROCHET I Pour vĂ©rification ,15. â A bombes , 116. â* A dĂ©sĂ©louper, 116. CROIX! Pour vĂ©rification des tourillons, 17. âA uoniuspour mortiers, 19. CUBAGE des bois en grume, 198. CUIRASSES Ăź N omenclature, 522. â Dimensions, poids, prix, Ă©preuves, 527. âMatiĂšres, 525.â Distinction des modĂšles, 534. â Conservation, 553. â Encaissement, 561. CUIRS qualitĂ©s, 258. CUIVRE Z Pour fabrication des bouches Ă feu, 30. â Pour munitions et artifices , 151. â Pour armes portatives, 525. â RĂ©sistance , 624. â Pesanteur spĂ©cifique, 603. â Voy. MĂ©taux. CURETTE pour mortiers, 115. CYLINDRE DE RECEPTION ! Pour projectiles , 45. â Pour cartouches Ă boulets, 186. â Pour cartouches dâinfanterie, 185. â Pour vĂ©rifier les canons des armes Ă feu,526, 535. â Demi-cylindres pour manĆuvres de force, 318. B. DAMES de batteries et ponts, 115, 456. DĂBIT des bois, 198. DĂBLAIS ET REMBLAIS Z Pour la construction des batteries, 342. â Pour la fortification passagĂšre, 572. DĂCHARGEMENT! Des coffres et caisses Ă munitions, 222. â Des projectiles creux, 192. DĂCLINAISON de lâaiguille aimantĂ©e, 607. DEFAUTS ! De fabrication des bouches Ă feu en bronze, 13; en fer, 21. â Des bois, 197. DĂFECTUOSITĂS des chevaux, 244, 245. DĂFENSE Ăź Des maisons, fermes, villages, tĂštes de ponts, postes, bois, etc., 384, 576. â Des chemins couverts, des brĂšches, 400. â Armement de dĂ©fense, 397. â DĂ©fense des cĂŽtes, 402.â Des retranchements, 578. â DĂ©fenses accessoires en fortification passagĂšre, 574. DĂFILEMENT en fortification passagĂšre, 571. DĂFILĂS! Attaque, passage et dĂ©fense, 385. â Reconnaissance, 586. DĂGORGEOIRS 9 115. â Pour vĂ©rification, 15. DEGRADATIONS des bouches Ă feu, produites par le tir, 12. DES MATIERES. Xxj DEGRES de tempĂ©rature, nĂ©cessaires pour la fusion des mĂ©taux; pour lâĂ©bullition des liquides; des mĂ©langes rĂ©frigĂ©rants, G05. DĂMOLITION Z Des cartouches dâinfanterie â Des cartouches Ă boulet â Des boĂźtes Ă balles â Des lances Ă feu, 191. DĂMONTAGE ET REMONTAGE des armes dans tes corps, 543. DENSITĂS, 603. â De la poudre, 132. DĂPENSE DâEAU, 608. DEPOTS de poudre dans les grands parcs ? 390. DĂSARMEMENT des ouvrages, 371. DESCENTE Z Du chemin couvert â Du fossĂ©, 377. DĂSERTEURS, 672. DĂSINFECTION d es Ă©curies et des harnais, 281. DESTRUCTION Z Des bouches Ă feu, 29. â Du matĂ©riel en campagne, 388.â Des murs, bĂątiments, etc., 445. â Des ponts, 509. DEVIS DE BATIMENTS , 654. DIAMETRE Z Des projectiles, 33. â Des boulets en fer coulĂ©, de j a kil. Ă 24 kil., 35. â Des balles de plomb, de 1 Ă 32 au */ a kil., 35. Voy. Armes portatives, calibres principaux.â Des balles de plomb pour cartouches, 154. DIGUES, 575. DILATATION des mĂ©taux, 605. DIMENSIONS Z Principales des bouches Ă feu, 8.â Des projectiles, 33. Des affĂ»ts et voitures, 94. â Des roues, 95. â Des principales piĂšces en bois pour affĂ»ts et voitures, 97; en fer, 102. â Des bateau, nacelle, ponton, 450. â Des armes portatives, 526 â Ă©trangĂšres, 599. â Des bouches Ă feu Ă©trangĂšres, 596. â Des fronts de fortification, 374. âVoy. chaque chapitre. DISPOSITIONS Ăź De 1 artillerie dans les ouvrages de fortification permanente, 395; â passagĂšre, 573.â Dâune batterie avant dâarriver sur le champ de bataille 382; âDes rĂ©serves, 387. â AprĂšs une affaire, 388. â Des armes dans les magasins, 552. â Voy. Engerbement. DISTANCES Z ManiĂšre de les mesurer, 345. â Evaluation approximative, 433. â Voy. Mesure. DOIGTIER, 115. DONNEES Z Relatives aux principaux ouvrages de lâattaque , 375. â A la rĂ©partition des chevaux, Ă la longueur des colonnes, Ă lâespace nĂ©cessaire pour parquer, tourner, 313. ââ Et dimensions principales sur les affĂ»ts, voitures, etc., 94. â Pour la construction des ponts, 483. â De physique, 600. â Sur les machines Ă vapeur, 617. â MathĂ©matiques, 633. DOSAGE des poudres, 126. DUCTILITĂ des mĂ©taux, 604. DUREE Z Des bouches Ă feu , 24, 420. âDes lan-ces Ă feu, 172. â Des fusĂ©es de projectiles creux, 173. â De la trajectoire des bombes, 422. â Des armes portatives, 564. E. EAU Z QualitĂ©, 250. â QuantitĂ© nĂ©cessaire Ă lâhomme â au cheval, 601. â QuantitĂ© qui tombe annuellement sur un mĂštre carrĂ©, 602. â Ancien pouce dâeau ou de fontainier, âJaugeage dâun cours dâeau, 609. â Epreuve de lâeau pour les bouches Ă feu, 23. â Ricochet sur lâeau, 404. â Ecoulement de lâeau, 608.â Conduites d'eau, 628. XX IJ TABLE ALPHABĂTIQUE ĂCARTEMENT Ăź Des embases des canons en bronze, 8; des obusiers et mortiers, 10 ; des canons en fer, 10. âIntĂ©rieur des sous-bandes ou des montants des affĂ»ts, 94. â Des flasques des affĂ»ts de mortiers, 95. ĂCHELLES rĂ©glementaires pour les dessins, 655. ĂCLISSES Ă bombes, Ă©galement employĂ©es pour obus, 116. ĂCOPES , 453. ĂCOULEMENT De lâeau, 608. â Des gaz, 615. ĂCOUVILLONS Z Dimensions, poids, prix, 111. â QuantitĂ©s qui doivent ĂȘtre construites et expĂ©diĂ©es avec chaque affĂ»t, 300. â Ăcouvillon-levier pour obusier de montagne, 113. ĂCREVISSE pour repĂ©cher les canons, nomenclature, 457. ManĆuvre, 476. ĂCROUS, 103. ĂCUANTEUR des roues, 95. ĂCURIES Z Dimensions, emplacement, 250. â DĂ©sinfection, 281. EFFET utile ou quantitĂ© de travail, 600, 607, 632. ĂGRĂNEMENT des bouches Ă feu, 12. ĂGUEULEMENT des bouches Ă feu, 13. EMBARILLAGE des poudres, 131. EMBARQUEMENT et dĂ©barquement de lâartillerie, 314, 469. â Des arbres ou des canons, 473. EMBASES Z Ecartement de celles des canons en bronze , 8. â Des obusiers et mortiers, 10. â Des canons en fer, 10. EMBRASURES Di mensions, 348. â TracĂ©, 353, 360. â PortiĂšres dâembrasures, 361. â Influence des embrasures dans le tir des bouches Ă feu, 419. EMPLOI de lâartillerie en campagne, 381; dans les siĂšges; 389; dans les places, 395; sur les cĂŽtes, 402. ENCABLURE , 591. ENCAISSEMENT! Des armes portatives, 555. âAvec de la paille, 558, 562. ENCLOUER et DĂSENCLOUER les bouches Ă feu, 29. ENGERBEMENT des voitures, affĂ»ts et attirails dans les magasins, 107. ENGINS Z NĂ©cessaires pour un Ă©quipage de siĂšge , 293. â Pour lâarmement des places, 298. â Pour lâĂ©quipage de ponts de rĂ©serve, 452, 460; dâavant- garde et de division , 466. ENSABOTAGE des boulets et obus, ICI. ENTONNOIR Z A poudre, 116. â De mines et fougasses, 441, 444. ENTRETIEN Z Des armes dans les corps, 543; dans les magasins, 553. â DĂ©montage et remontage des armes, 543 ; nettoyage, 545. â Du harnachement en magasin ou en service, 280. ĂPĂES, 524. ĂPI fortification passagĂšre, 576. ĂPISSURE des cordages, 212. EPREUVES! Des bouches Ă feu, 22. â De la poudre, 131. â-De lâacier, 205.â Des essieux, 202. â Des fers, Ă chaud et Ă froid, 201. â Des armes portatives , 526. ĂPROUVETTE! Mortier-, systĂšme en service, 2.â'Nomenclature, 6; dimensions, 11 ; rĂ©ception ,21. â Emploi, 132. â Regnier; Ă crĂ©maillĂšre ,134. DES MATIERES. XXllj ĂQUARRISSAGE des bois de charpente, 626 ; G31. ĂQUATIONS de la trajectoire, 639, 640- EQUERRE ĂŻ En ruban, 345. â A mesurer les angles, 340. â Double âąĂ©querre Ă coulisse et Ă nonius, 15. EQUIPAGES Ăź De campagne, 285. â De siĂšge, 288. â Exemples de divers Ă©quipages de siĂšge, 294. â Armement des places, 295 â Exemples de divers armements, 299. â Armement des cotes, 299. â Equipage de ponts de rĂ©serve, 459; dâavant-garde et de division, 466. ĂQUIPEMENT comptabilitĂ©, 693. ĂliAFLEMENT des bouches Ă feu, 13. ESCORTE d un convoi , 308. ESPACE nĂ©cessaire pour parquer, pour tourner, 313. ESSES DâESSIEUX 5 nomenclature, dimensions, poids, 102. ESSIEUX en fer, nomenclature, dimensions, poids, prix, destination , 102.â-RĂ©ception, 202. ESTACADES, 507. ETAIN l Sa proportion dans le bronze, qualitĂ©s, 30. â Pesanteur spĂ©cifique , 603. ĂTALON Ăź A coulisse et Ă nonius, â Ă biseaux, 14. ETATS comptabilitĂ©, 697, voy. p. xlj. ĂTOFFES DâACIER, 205. ĂTOILE MOBILE, 14. â ĂTOILE DâARTIFICES, 182. ĂTOUPILLES âą Confection , 169. â RĂ©ception , 188. â Conservation, 191. ĂTUI A LANCES, porte-sĂ©cateur, 114. EVALUATION approximative des distances, 433. Voy. Mesure. EVASEMENT d es bouches Ă feu, 13. â Perte de vitesse initiale correspondante, 430. ĂVENTAIL, fortification, 574. EXĂCUTION I Des feux de lâartillerie de campagne, 386. â De la fortification passagĂšre, 572. â DĂ©tails dâexĂ©cution des batteries, 351. EXEMPLES ĂŻ De la composition de divers Ă©quipages de siĂšge, 294. â De lâarmement de quelques places, 299. â De constructions de charpentes, 654. EXHAUSSEMENT du chariot de parc pour le chargement des outils Ă pionniers , 81. EXTRAITSde rĂšglements, ordonnances, etc., concernant lâartillerie, 655. F. FABRICATION Ăź Des boulets, 36. â Des projectiles creux, 40. â Des balles en fer battu et en fer coulĂ©, 44. â De la poudre, 127 ; expĂ©ditive, 129. â DĂ©fauts de fabrication des bouches Ă feu, 13. FANTASSINS Espace quâil parcourt dans une minute aux diffĂ©rents pas; quâil occupe dans le rang, dans la file, 600 ; surunpont; son poids, 483. V oy. Homme. FARINE, 000. FASCINAGES pour la construction des batteries, 337. FASCINES 2 Pour la construction des batteries, 338,341. â GoudronnĂ©es, confection, 176; rĂ©ception, 188; conservation, 191. FER-BLANC 2 Pour munitions, 152. â EspĂšces, dimensions, 206. FERRURE des chevaux, 254. XXIV TABLE ALPHABĂTIQUE FERS Ăź Ăbauches au martinet, numĂ©ros , destinations, prix, 105. â EchantillonnĂ©s, dimensions, poids, prix, 104. â ForgĂ©s, pesanteur spĂ©cifique, qualitĂ©s, Ă©preuves, travail, prix, 200. â Fonte, qualitĂ©s, prix, 203. â RĂ©sistance, 624. â Travail de la forge, 201. â NĂ©cessaires pour un Ă©quipage de campagne, 224; 228, 231 ; de siĂšge, 228, 292; pour lâarmement des places, 298; pour lâĂ©quipage de pont de rĂ©serve, 461 ; pour celui dâavant-garde et de division, 469.âAchevai, 231, 255. â Pour munitions et artifices, 151.â Voy. Rechanges, MĂ©taux. FEUX 1 De lâartillerie en campagne, 386. â Ouverture du feu de lâassiĂ©geant, 397. â Des batteries de siĂšge, 391 ; de place, 397. FICELLE pour munitions, 153. FICHES pour mortiers, 115. FIL ! Pour munitions, 153. â De fer, nomenclature, dimensions, poids, prix, rĂ©ception, 105; rĂ©sistance, 625.â-De laiton, de cuivre, rĂ©sistance, C25. FIL A PLOMB pour mortiers, 115. FLAMBEAUX Ăź Confection, 177.â RĂ©ception, 189. â Conservation, 191. FOIN} 247. â Contenu dans un espace donnĂ©, 601. â ComptabilitĂ©, 681. FONTE Ăź EspĂšces, pesanteur spĂ©cifique, prix, 203,44. âPour feux dâartifices, 151. âRĂ©sistance, 624, 625. â Effet des boulets sur la fonte, 438. FORCE*. Du cheval, 313, 600, 632. â De lâhomme, 600. â Dâun pont de bateaux, 483.â Dâun pont de radeaux, 495, 496. â Des cordages, 211, 459. â Du cheval-vapeur, 608, 618. â De la vapeur, 615. â Forces agissant sur les machines, 607. â Force vive, 608. FORET* Coups de, avaries des bouches Ă feu, 13. â Pour grains de lumiĂšre, 25. FORGE De campagne, nomenclature, 62.â Dimensions, poids, prix, 95. â AffectĂ©es Ă une batterie; Ă une demi-compagnie dâouvriers employĂ©e Ă un parc de campagne ou Ă un Ă©quipage de siĂšge; chargement, poids, 227. â DestinĂ©e au ferrage des chevaux; chargement, 231. â De montagne, nomenclature, 68; chargement, 236. FORMULES De mĂ©canique pratique, 607.âEt donnĂ©es mathĂ©matiques, 633. â Dâinterpolation, 638.â De balistique, 639. FORTIFICATION SystĂšme de Cormontaingne , 374; de Vauban, pl. 23; de Coehorn , pl. 24 ; moderne, pl. 25 â 26. â PassagĂšre et castramĂ©tation, 569. FORTS I TracĂ©, 569, â Reconnaissance, 586. FOUGASSES Ordinaire; Ă bombes; pierrier, 444. FOUR Ă cuire le pain, 601. FOURNEAUX Z A manche, 47. âąâPour artifices, 142. â A rĂ©duire les crasses de plomb, 150. â A rougir les boulets, 38,438. â De mines, 441,442. FOURRAGES, 247. â ComptabilitĂ©, 681. FRAISES pour fortification , 574. FROMENT, 600. FRONTĂ De fortification moderne, pl. 25-26; de Cormontaingne, pl. 22; de Vauban, pl. 23; de Coehorn, pl. 24. â De bandiĂšre, 578. FROTTEMENTS, 620. FULMINATE de mercure pour amorces fulminantes, 184. FUSEES t De projectiles creux confection , dimensions , chargement, durĂ©e, 172; rĂ©ception, 187; conservation, 191; charges de poudre necessaires DES MATIERES. XXV pour Les faire sauter, 166. â Ie signaux, confection, 179 j conservation , 191. â FusĂ©es de guerre anglaises, 183. â Tir des fusĂ©es de guerre, 440. FUSIL l Dâinfanterie, nomenclature, 513.â De dragon, 516.â Double de voltigeur Corse, 516. â De rempart, 520. â De marine, 524. â Transformation, 518. â Dimensions principales, poids, prix, Ă©preuves, 526. â Distinction des principaux modĂšles, 528. â Visite, rĂ©paration, entretien dans les corps, 534.â Conservation dans les magasins, 552. â Encaissement, 555 â Tir, 562. â Fusil-pendule et pendule balistique, 652. FUSION des mĂ©taux et autres substances, degrĂ©s de tempĂ©rature, 605 G. GABARITS pour vĂ©rification des bouches Ă feu, 17. GABIONS Ăź Dimensions, 338. â Confection, 340.â Ponts de, 507. GAFFES Ă bateau, Ă ponton et Ă nacelle, 453. GALIPOT, 213. GARDES S Des parcs, 311. â Des magasins Ă poudre, 137. â Des ponts, 508. â Grandâgardes, 581. GARGOUSSES Ăź Confection, 164. â Conservation, 190. âPour lâĂ©preuve des canons, 23. â Les gargousses en papier de canon de campagne sont sup primĂ©es pour les rĂ©jouissances publiques. GARGOUSSIER, 113. GARNISON l DĂ©termination de sa force dans une place assiĂ©gĂ©e, 402. GARNITURES voy. Chargement. De fusil, 514. GAZ Pesanteur spĂ©cifique, 604. â Mouvement et Ă©coulement, 615. â Conduites de gaz, 617, 628. GAZONNAGES pour la construction des batteries, 341. GENIE MILITAIRE, ouvrages Ă consulter, 665. GENOUILLERE l Des batteries de siĂšge, 348. â Pour tirer de bas on haut, 364. â Des batteries de place, 366.â Des batteries de campagne, 374.â GenouillĂšre en cuir pour la manĆuvre de lâobusier de montagne, 114. GERĂURES des bouches Ă feu , 13. GITES pour plates-formes, 344; de mortiers Ă plaque, 373. GLACP, sa rĂ©sistance, 481. GLISSEMENT* Voy. Frottements. GODET pour vĂ©rification des bouches Ă feu, 15. GOMER* Voy. Mortiers. GOUDRON, 212. GOUVERNAIL, 453. grain Ancien poids, 590, 591. â Grain en acier, pour la cheminĂ©e des armes transformĂ©es, 518. G R,AINS DE LUMIERE Nomenclature, dimensions, emploi, remplacement, 24. â En fer, 26. â Pour boucher la lumiĂšre des armes transformĂ©es, 518. GRAISSAGE DES VOITURES, 311. GRAPPIN employĂ© dans lâĂ©quipage de ponts, 454. GRATIFICATIONS, 678, 679. GRENADES Dimensions, poids , fabrication, 34. â Chargement, 166. â Conservation, 49, 190. â DĂ©chargement, 193. â Tir avec le pierrier, Ă la main, 425. XXVJ TABLE ALPHABETIQUE GRIĂEAUVALĂ SystĂšme des bouches Ă feu, 1 ; dimensions, poids , prix , 8. â Eprouvette, 6, 10. â Plates-formes pour affĂ»ts de cĂŽtes, 373. GROS} poids ancien, Ă©quivaut Ă 72 grains, 590, 591. GUES, reconnaissance , 481, 584. H. HABILLEMENT comptabilitĂ©, G93. HACHE Ăź Dimensions, poids, 119. â De campement, 524, 501. â Dâabordage, 525. HAMPES d ecouvillons, refouloirs, etc., dimensions, 112. HAQUET Z A bateau et Ă nacelle nomenclature, 84; dimensions, poids, prix, 95; chargement, 462. â A ponton nomenclature, 85; dimensions, poids, prix, 95; chargement, 467. â Engerbement, 109. â EmployĂ© comme support de pont, 493. HARNACHEMENT Z Nomenclature, 258, ~ Composition, poids et prix du harnachement de chaque cheval, 273.â Conditions pour quâun cheval soit bien harnachĂ©, 274. âPour lâattelage de la charrette de siĂšge, 271. â Des mulets de lâartillerie de montagne, 275; composition, 279.â Conservation et entretien, 280. â DĂ©sinfection, 281. â Harnachement comptabilitĂ©, 693. HARNAIS* Voy. Harnachement. HARTS, 338. HAUSSES Eu bois pour canons de siĂšge, place et cĂŽte, 115. â En cuivre pour les canons de campagne, 3. â Pour manĆuvres de force avec le cric, 329. â Tables de tir, 409. â Correspondance entre les hausses, les angles de tir, et les hauteurs de vis de pointage, 432; entre les hausses et les ordonnĂ©es de la trajectoire, 412, 413. HAUTE-PAIE, 677. HAUTEUR dâun ouvrage au-dessus du sol dâune batterie, maniĂšre de la mesurer, 346. â Mesure des hauteurs par le baromĂštre, 606. HEURTOIR de plate-forme, 344. * HIPPIATRIQUE, ouvrages Ă consulter, 666. HOMME Z Son poids avec ou sans armes, espace quâil occupe sur un pont, 483. â Travail de lâh omme, 600, 632. â QuantitĂ© d'eau nĂ©cessaire Ă un homme par jour, 601. â NĂ©cessaires au service des bouches Ă feu, 405; Ă la construction des batteries de siĂšge, 347. â Hommes venus dâautres corps, 672. HONNEURS Ă rendre aux inspecteurs-gĂ©nĂ©raux et commandants de divisions territoriales, 662. HOUILLE Z QualitĂ©s, poids, prix, 210. â Moyen de lâamĂ©liorer, 602. I. INDEMNITĂS, 677 et suiv. INERTIE moment dâ des corps, 637. INFLUENCE du sol ou de lâembrasure sur la trajectoire, 419. INONDATIONS, 575. â Reconnaissance, 585. INSPECTION d es armes portatives, 535, INSTRUMENTS Ăź De vĂ©rification pour les bouches Ă feu en bronze, 14, 17; pour les projectiles, 33, 45; pour les armes dans les corps, 535. -â Dont les maĂźtres armuriers dans les corps doivent ĂȘtre pourvus, 543. â El outils nĂ©cessaires aux ateliers de rĂ©paration des armes dans les magasins, 549. DES MATIERES. XXVI j INTERPOLATION F ormule applicable aux rĂ©sultats du tir, 638. INVESTISSEMENT PremiĂšre pĂ©riode du siĂšge, 389; de la dĂ©fense, 395. J. JAUGEAGE ! Dâun tonneau, 601. Pour plus dâexactitude, employer la formule 0,523/ r a -+-r' a -4-4 r* a ; / longueur intĂ©rieure, r, r rayons intĂ©rieurs des fonds, r" du bouge. âDâun cours dâeau, 609.â Dâun bĂątiment du commerce , 314. JOURNEES dâouvriers pour la construction des affĂ»ts, voitures, attirails, 94, 95. K. KILOGRAMME f SystĂšme mĂ©trique, 589. L. LAMBOURDES pour plates-formes de mortiers et pierriers, 344, 373. LANCES ! A feu, confection, 171; rĂ©ception, 188; conservation, 191; dĂ©molition, 192. â Pour la cavalerie, nomenclature, 522; dimensions, poids, prix, Ă©preuves, 527; matiĂšres employĂ©es, 525; distinction des modĂšles, 534; conservation, 553; encaissement, 561. LANTERNES! Pour canons de siĂšge et place, 112. â Pour Ă©clairer voy. Menus achats. LESSIVAGE des poudres, 136. LEVIER Ăź De pointage pour campagne, 113. â De manĆuvre pour siĂšge, place et cĂŽte, et chĂšvre, 113. â Portereau pour obusier de 12 e , 113. â Portereau pour mortier de 15 e , 113.â Dâabattage, 318. â Leviers qui doivent ĂȘtre construits avec les affĂ»ts et voitures, 300. LIEUE ! Commune â marine â de poste , 591. LIGNE ! de mire, 638. â De fortification passagĂšre* 570. â De halage, 459. LIMAILLE t de fer, cuivre, fonte, acier, 151. LIMES ET RAPES, 207. LIMONIERE pour affĂ»t de montagne, nomenclature, 67; poids, 95. LISSAGE t Des boulets, 38. â Des poudres, 128. LITRON, 591. LIVRAISONS ET REMISES dâarmes, 554. LIVRE, Poids, 591. LOGARITHMES, 634. LOGEMENT des bouches Ă feu, 12, 16. LONGERONS poutrelles, 455. LONGUEUR ! Des diverses parties des affĂ»ts et voitures, 94. â Dâune voi-. ture attelĂ©e â Dâun cheval dans ses traitsâ Des colonnes dans les convois â Du timon en avant de la volĂ©e de lâavant-train, 313. â Dâun cheval, 483, 600. LUMIERE! DiamĂštre de la lumiĂšre des canons, obusiers, mortiers, 8.â Grains de lumiĂšre, 24. LUNETTES! De rĂ©ception pour projectiles, 33; pour munitions, 186. â Pour la vĂ©rification des bouches Ă feu, 15. â En fortification passagĂšre, 569. TABLE ALPHABĂTIQUE XXV iij M. MACHINES Z A vapeur, 617. â Frottement des machines simples, C22. MADRIERS Z Pour plates-formes, 344. â Pour Ă©quipages de ponts de rĂ©serve et dâavant-garde, nomenclature, dimensions, 455; chargement, 462, 467. â Pour manĆuvres de force, 318. MAGASINS Ă poudre, 136. â Moyen de les assainir, 602. â Des batteries de siĂšge, 355. â Des batteries de place, 369. â Des parcs de siĂšge, 390. â Des ouvrages de fortification passagĂšre, 573. MAGASINS de V artillerie Arrangement des affĂ»ts, voilures et attirails, 107; â des armements, assortiments, 119; â des poudres, 136; â des munitions et artifices, 189 ; â des bois, 199; â des mĂ©taux et des outils, 207; â des cordages, 212; â du harnachement, 280; â des armes portatives, 546. â ModĂšles de magasins, 654 MAILLET CHASSE-FUSĂE, 116. MAISONS, fermes et villages DĂ©fense des, 384, 576. MAITRES ARMURIERS Z Connaissances exigĂ©es, 542. â Instruments et outils dont ils doivent ĂȘtre pourvus, 543. MALADIES des chevaux et mulets, 253. MALLĂABILITĂ des mĂ©taux, 604. MANCHETTES de bombardiers, 116. MANDRINS» Voy. Cartouches et Garcousses. MANĂGE travail du cheval, 632. MANOEUVRES Z De force pour bouches Ă feu de campagne, 317; de siĂšge et de place, 318; â agrĂšs nĂ©cessaires, 318. â ManĆuvres de force avec le cric, 329. â De chĂšvre, 332. -â Cordages, 336. â Pour ponts, 471. MARCHE Z Ordre de dâune batterie de campagne â des parcs â des Ă©quipages, 306. â RĂ©trograde des parcs et batteries de campagne, 387. MARINE Z Bouches Ă feu, systĂšme, 2. âNomenclature, 3.â Dimensions, poids, prix, 9 , 10,11 . â VĂ©rification , 16, 21. â Epreuves, 23. â Conservation, 30. â Tir, 426.â Projectiles, 33 et suiv. Outre ses projectiles, la marine emploie encore tous ceux de lâartillerie de terre. Des projectiles percutants sont en essai. â AffĂ»ts marins Ă construire au besoin, 77, 94. â Armement des cĂŽtes, 299. â DĂ©fense des cĂŽtes, 402.â Armes portatives, 524. MASSE Z De batterie, 115. â Pour manĆuvres de force, 318. â Pour les ponts, 456. â Masse des corps, 608. â Masses comptabilitĂ©, 679, 685. MASTIC pour boucher les fentes des bois, 106. MATERIAUX EmployĂ©s Ă la construction des batteries, 337. â Divers que les circonstances peuvent forcer Ă employer pour former des revĂȘtements ou Ă©paulemcnts, 343.â RĂ©sistance, 624. MATERIEL Z RĂ©ception dâun parc, 305. âVisite, 311. âDestruction, 387, 394. â Conservation dans les magasins, 107. â Voy. chaque chapitre. MATHĂMATIQUES , formules et donnĂ©es, 633. MATIERES Z Pour la fabrication de la poudre, 121. â Pour munitions et artifices, 149. â Et objets divers pour les constructions et approvisionnements, 195. â NĂ©cessaires pour lâĂ©quipage de siĂšge, 292. â Pour lâarmement des places , 298.â Pour Ă©quipages de ponts, 461.âPour fabrication et rĂ©paration des armes portatives, 525,550. â Voy. chaque chapitre. DES MATIĂRES. XXIX MECHE A canon, Ă Ă©toupilles, prĂ©paration, 168. â "RĂ©ception, 187. â Conservation , 191. MELANGES rĂ©frigĂ©rants, 606. MENUS ACHATS Ăź Pour un Ă©quipage de siĂšge, 293. â Pour l'armement des places, 299. â Pour un Ă©quipage de ponts de rĂ©serve, 461 ; de ponts dâavant- garde et de division, 466. MĂRIDIENNE tracĂ© dâune, 607. MESURE 1 De la hauteur dâun ouvrage, 346. âDes distances, 345, 433. â La hauteur ou la largeur perspective dâun objet est en raison inverse de sa distance. Des distances Ă©gales, mesurĂ©es sur un terrain uni Ă partir du pied de lâobservateur, dĂ©croissent comme les ternies de la progression 1 , - 573 -, 775 -, 77 -, etc. Prendre une tige dâune hauteur Ă©gale Ă celle de lâĆil de lâobservateur au-dessus du soi, marquer sur cette tige, toujours Ă partir du point culminant, des hauteurs Ă©gales Ă 7 , -j, 2 , Ăż, etc., de sa hauteur totale; planter cette tige verticalement Ă une distance connue de lâobservateur, I 00 ' n par exemple, les rayons visuels, dirigĂ©s aux diffĂ©rentes marques, rencontreront le sol aux distances de 200, 300, 400, 500, etc., mĂštres. âSi lâon rĂ©duit Ă 10"' la distance de la tige, prendre 0,1 de toutes les hauteurs. â SystĂšme mĂ©trique. RĂ©duction des mesures anciennes en nouvelles et rĂ©ciproquement, 589 et suiv. â Mesures Ă©trangĂšres, 591. â Ă poudre, 116. â De temps trĂšs-courts, 603. â Des hauteurs par le baromĂštre, 606. MĂTAUXĂź QuantitĂ©s employĂ©es dans les affĂ»ts et voitures, 94, 95. â Conservation dans les magasins, 207. â.NĂ©cessaires pour un Ă©quipage de siĂšge, 292; pour lâarmement des places, 298; pour un Ă©quipage de ponts, 461.â Pesanteurs spĂ©cifiques, ductilitĂ©, mallĂ©abilitĂ©, tĂ©nacitĂ©, conductibilitĂ© Ă©lectrique, conductibilitĂ© pour le calorique, capacitĂ© pour le calorique, dilatation, degrĂ©s de tempĂ©rature de la fusion, de lâĂ©bullition, pouvoir calorifique, 603 et suiv, âRĂ©sistance , 624 , 625. MILLE marin ou gĂ©ographique, 591. MINES Ăź Fourneaux ordinaires, fougasses; destruction des murs, batiments, etc.; pĂ©tard, 441 et suiv. â DĂ©fensives, 401. MIRE angle de, 638. MIROIR pour vĂ©rification des bouches Ă feu, 15. MODĂLES S Dâarmes, distinction , 528. â De bĂątiments dâartillerie, 654. â DâĂ©tals de comptabilitĂ©, 697, voy. p. xlj. MOMENT dâinertie des corps, 637. MONNAIES Ăź Alliage, titre, 589 et suiv. â ĂtrangĂšres, 593. MONTAGE des cartouches, 161. MONTE-RESSORT, 521. MONTURE l Ou fusil dâinfanterie, 514.â Du mortier-Ă©prouvette, 79.â Du pĂ©tard, 79. MORTIERS Ăź SystĂšmes divers, 1. â En bronze, nomenclature, 5. â Dimensions, poids, prix, 10. âVĂ©rification, 19. â Epreuves, 23. â RĂ©paration, 28. â Conservation, 30. âTir, 422 et suiv. â Charges Ă chambre pleine, 23, 423. â A plaque en fonte de fer, nomenclature, 5; dimensions, poids, H. â Ăprouvette, 6 , 11; son Ă©preuve, 21; sa monture, 79. MOTEURS, formules, 607. MOUFLE de traille, de palan, 456. XXX TABLIi ALPHABĂTIQUE MOULAGE En sable, des boulets, 36. â Des projectiles creux, 41. MOULINS Ăź Renseignements divers, G00. â A vent, 617. MOUSQUETONS Nomenclature, 517, 518. â Dimensions, poids, prix, Ă©preuves, 526. â Distinction des modĂšles, 530. â Conservation, 552.â Encaissement, 556. â Tir, 562. â Voy. Armes portatives. MOUTON A bras, pour la construction des ponts nomenclature, dimensions, prix, 457; emploi, 478. â Mouton. aliment, 601. MOUVEMENT Des gaz, 615. â Formules du, 639. â QuantitĂ© de, 608. MOYEN l De prolonger la durĂ©e des bouches Ă feu, 24 et 420. â De chĂątrer une roue, 96. â Dâarmer et dĂ©sarmer les ouvrages, 362, 371. MULETS t Achat ,241. â Nourriture, 247. â- Soins , 250. â Ferrure, 254. â Harnachement, 275. â Chargement, 279. â Conservation des harnais, 280; dĂ©sinfection, 281. â Nombre de mulets pour une batterie de montagne, 287. â Force, 632. MUNITIONS ET ARTIFICES t Ateliers, outils, prĂ©cautions, 141 et suiv. âMatiĂšres, 149. â Munitions des armes portatives, 154; des bouches Ă feu, 159. â Artifices de guerre, 168. â Pour Ă©clairer ou incendier, 174. â RĂ©ception, 185. â Conservation, 189. â DĂ©molition, 191. â Chargement, 217.â Entrant dans les Ă©quipages de campagne, 285; â de siĂšge, 289; â dans lâarmement des places, 297. â Remplacement en campagne, 387. â Transport, 305. MUTATIONS, 674. N. NACELLE Nomenclature, dimensions, prix, 452. âPoids, 459. NAVIGATION, embarquement, passage de troupes, 469. NECESSAIRES DâARMES, 521. NEIGES! hauteur des neiges perpĂ©tuelles , 607. NETTOYAGE d es armes, 545. NĆUDS en usage dans lâartillerie, 336, pl. 19. NOMENCLATURE Des bouches Ă feu, 3. â Des projectiles, 33.â Des affĂ»ts, voitures et attirails, 52. â Des armements et assortiments, 111. â Des bateau, nacelle, ponton, agrĂšs, 449. â Des armes portatives en service, 513. â Voy. chaque chapitre. NOURRITURE Du cheval et du mulet, 247.â- Du bĆuf, 250, 601. â Du mouton, 601. O. OBJETS DIVERS ET MENUS ACHATS Entrant dans un Ă©quipage de siĂšge, 293; dans Farmcment des places, 299. OBSTACLES A surmonter dans la construction des batteries de siĂšge, 363. â A produire pour retarder lâennemi dans une retraite, 387. OBUS I Dimensions, poids, prix, 34. â Fabrication, 40. â RĂ©ception, 46. â Conservation , 49. â Ensabotage, 161. â RĂ©ception des obus ensabotĂ©s, 186. â Chargement, â charge suffisante pour les faire Ă©clater,â pour faire sauter la fusĂ©e, 166.â Poids des obus ensabotĂ©s, 163; conservation dans les magasins, 190. â DĂ©chargement, 192. â Obus Shrapnel, 34,167, 174, 411. OBUSIERS SystĂšmes divers, 1. â Nomenclature, 4. â Dimensions, poids, prix, 8. â VĂ©rification, 17. â Ăpreuves, 22. â DurĂ©e, 24. â RĂ©pa- DES MATIERES. xxxj ration, 28. â Conservation, 30. âTir, 409 et suiv.. âEntrant dans les Ă©quipages de campagne, 285 â de siĂšge, 288 â dans lâarmement des places, 295 â des cĂŽtes, 299. ONDES ET COUPS DE FORET dans lâĂąme des bouches Ă feu, 13. OR Z Sa valeur comparĂ©e Ă celle de lâargent, 590. â Pesanteur spĂ©cifique, 603. ORDONNANCES Ă consulter, G55, G70. ORDRE Z De marche des voitures composant une batterie de campagne, â un parc, 306, â lâĂ©quipage de ponts de rĂ©serve, 465. â Ordres ministĂ©riels, 655. ORGANISATION, personnel des batteries et compagnies, 697. OUTILS Z Dâouvriers en bois ou en fer pour batteries et parcs, 223 et suiv. â Pour siĂšge, 290. â Pour place, 298. â Pour ponts, 4G1, 4.»2, 466, 468. â A pionniers et tranchants nomenclature, 118; chargement, 236; pour campagne, 286; pour siĂšge, 290; pour place, 298; pour ponts, 461, 466. â Conservation, 119. â Pour la rĂ©paration des armes dans les magasins, 549. â Dont les maĂźtres armuriers dans les corps doivent etre pourvus, 543. OUTILS ET USTENSILES dâartifices, 143. â Pour rĂ©paration dâarmes, 549. OUVERTURE de la tranchĂ©e,â'du feu de lâassiĂ©geant, 389, 397. OUVRAGES A joindre Ă un Ă©quipage de siĂšge ou Ă lâa rm cm eu l des places, 293. â De lâattaque des places, 375. â De fortification passagĂšre, 569. â A consulter, 663. P. PAILLE, 247, 248. â ComptabilitĂ© , 681. PAIN, 601. â ComptabilitĂ©, 681. PALAN Z Nomenclature, 456. â ManĆuvre, 473. â Tension, 623. PALANQUES, 574. PALISSADES, 574. PANS DE ROUE Z ManĆuvre de force, 329. PANIER Z Dâarmements pour mortiers, pierriers, obusiers, 116. â Dâancrage, 454; emploi, 481. PAPIER pour munitions et artifices, 152. PARADOS, 369. PARALLELE Z Mener une parallĂšle Ă la face dâun ouvrage, 346. â Emplacement et dimensions des l. r , 2 e , 3', 4 ° parallĂšles, 375 et suiv. PARATONNERRES, 137. PARCHEMIN pour munitions, 152. PARCSZ Composition, 287. â RĂ©ception, conduite, renseignements divers, 305. â De siĂšge, Ă©tablissement, 390. PARQUER Z ManiĂšre de parquer, 311. PAS Z Sa longueur en enstramĂ©tion, 579. PASSAGE Z Du fossĂ©, 378. â De riviĂšre, 385. â De troupes, 469.â Reconnaissance des points de passage, 481. PAYEMENT de la solde, etc., 683, 684. PEINTURE Z Composition, prĂ©paration , quantitĂ©s nĂ©cessaires pour affĂ»ts, voitures, prĂ©lats, 106. PELLES Z Rondes et carrĂ©es, 118. â Nombre de pelles portĂ©es par le chariot de parc, 239. â Conservation, 119. PENDULE Z A secondes, 606.â Balistique; fusil et canon-pendules, 652. XXxij ALPHABETIQUE PENETRATION Des projectiles dans la maçonnerie, le bois â les terres, etc., 434. â Effet des l>oulets sur la fonte de fer, 437. PERCHE ! Des eaux et forets; â de Paris, 591. PERIODE Ăź l. te , 2. e , 3. e pĂ©riodes du siĂšge, 389.â l. re , 2. e , 3." pĂ©riodes de la dĂ©fense, 395. PERSONNEL Ăź Nombre dâhommes nĂ©cessaires au service des bouches Ă feu , 405. â ComptabilitĂ©, 6G9. â Composition des batteries et compagnies , 097. PERTES Ăź De chevaux mesuresĂ prendre, 254. â ComptabilitĂ©, 678. PESANTEURS! SpĂ©cifiques, G03. âPesanteur au niveau de la mer, â Ă une latitude quelconque, 606. PETARD Ăź En bronze, 446 ; monture, 79; chargement, 179. Voy. Mires. â Artifice, 182. PIC A ROC, PIC-HOYAU i Dimensions, poids, 118. PIECES ĂŻ De rapport, dĂ©faut des bouches Ă feu, 13. â Dimensions et observations relatives aux principales piĂšces en bois des affĂ»ts, voitures, attirails, 97; aux piĂšces en fer, 102. â De rechange pour lâentretien des fusils en campagne, 551. â Eu fer, confectionnĂ©es, conservation, 207.â PiĂšces dâartillerie, voy. Bouches a feu. âPiĂšces de comptabilitĂ©, 690. PIERRES A FEU ! Dimensions, rĂ©ception, 154. â Conservation, 190. â Chargement, 221. PIERRIER Ăź SystĂšmes divers, 1. â Nomenclature, 6 . â Dimensions, poids, prix, 11. â VĂ©rification , 19. â Epreuves, 23,â Conservation , 30.â Tir, 424. â Emploi, 392, 400. â Fougasse, 444. PIEUX! Les planter avec le mouton Ă bras, 478.â Les arracher, 479. PILES DE PROJECTILES, 49. PILOTIS ponts de, 502. PILOTS ! Les planter avec une sonnette, 478. PINCE en fer ou pied de biche, servant Ă arracher les clameaux, 455. PINTE , ancienne mesure , 591. PIOCHE 5 PIC-HOYAU 5 PIC A ROC ÂŁ Nomenclature, dimensions, poids, pris, 118. â Nombre de pioches portĂ©es par le chariot de parc, 239. PIQUE DâABORIJAGE, 525. PIQUETS Pour plates-formes, chevalets dâarmements, fascinages, 338, 344. â Pour la construction des ponts, 455. â Les planter, 478. â Petits piquets en fortification passagĂšre, 575. PIQURES des bouches Ă feu, 13. PISTOLETS ! De cavalerie, de gendarmerie, nomenclature, transformation , 517. â De marine, 524. â Dâofficiers, nomenclature, 523. â Dimensions , poids, prix, Ă©preuves, 526. â Distinction des modĂšles, 531. â Conservation , 552. âEncaissement, 558. PLACE ! Service de lâartillerie dans une place, 395. â Armement, 294. â Reddition â bombardement, 394. â Exemples de lâarmement de quelques places , 299. PLATEAU pour pierrier, 116, 424. PLATES-FORMES ĂŻ Bois, 344. â Des canons de siĂšge, 349, 354. â Dâobusiers, 349, 354, 358.â De mortiers et pierriers, 359.â Des batteries de brĂšche et contre-batteries, 360. â De canons tirant de bas en haut ou de DES MATIERES. XXXI IJ haut en bas, 304. âDe place, 366. â Pour affĂ»t de place Cribeauval modifiĂ©, 367. â Pour batteries Ă barbette, 368. â Pour batteries blindĂ©es, casema- tĂ©es, 371. â Pour batteries dĂ©cote, 373. â Pour affĂ»ts de cote Cribeauval, 373. â Pour mortier de cote, 373.âDe campagne, 374. âEntrant dans un Ă©quipage de siĂšge, 201 ; â dans lâarmement des places, 208 â des cĂŽtes, 300. PLATINE I Du fusil dâinfanterie, nomenclature, 515, â MĂ©tal, pesanteur spĂ©cifique, 003. â Aiguille de paratonnerre , 138. PEOMB l Pour munitions, 150. â Pesanteur spĂ©cifique, 603; fusion, 605. â Sa prĂ©sence dans le bronze des bouches Ă feu, 31. â Voy. MĂ©taux. POIDS D es bouches Ă feu, 8, 10 â Ă©trangĂšres, 506.â Dcsprojectiles, 33. â Des affĂ»ts, voitures , attirails, 04. â Des piĂšces en fer, 102. â Des fers ,105. â Des armements, assortiments, outils Ă pionniers et tranchants, 111. â De la poudre en barils, 131. â Des affĂ»ts et voitures chargĂ©s ,217. â Dâun homme, 483. â Dâun cheval, 483. â De la ration de fourrages, 247. âDes harnais de chevaux, 273. â Des harnais de mulets, 270. â Quâun cheval peut traĂźner ou porter en campagne, 313. â Des objets de lâĂ©quipage de siĂšge, 288. â Des cordages, 336. â Des fascinages, 338. â Des sacs Ă terre, 342. â Des bois Ă plates-formes, 344. â Des objets de lâĂ©quipage de ponts de rĂ©serve, 450 â dâavant-garde, 466. â Des voitures des Ă©quipages de ponts chargĂ©es et non chargĂ©es, 462, 467. â Des bateaux imbibĂ©s dâeau, 483. â Des armes portatives, 526. â Poids mĂ©triques ; anciens, 580.â Etrangers, 503. DĂ©termination du poids des corps, 603. â Dont on peut charger les matĂ©riaux, 624.â Voy. chaque chapitre. POIGNARD , 525. POINĂON^ POINTE A TRACER, instruments de vĂ©rification, 15. POINTS l Dâamarrage, 470. â Reconnaissance des points de passage des riviĂšres, 481. POIX, 213 POMPE pour lequipage de ponts, nomenclature, dimensions, prix, 453. PONTON dâavant-garde et de division, 451. PONTS ĂŻ Nomenclature, dimensions, prix des bateau, ponton, nacelle, 450. â Des agrĂšs et engins, 452. â Equipage de ponts de rĂ©serve, 450 ; d'avant-garde et de division, 466. â Chargements, 462, 467. â Embarquement, navigation, passage de troupes, 460. â ManĆuvres de force, 471. â Amarrage, mouillage des ancres, 470. â Reconnaissances, 481,584. â Construction des ponts de bateaux d'Ă©quipage, 482. â De pontons, 401. â De bateaux du commerce, 493. â De radeaux, 494. â De chevalets , 497. â Volants, 498. â De pilotis, traille, bacs, 502. â De cordages, 503. â De gabions, 507. â Esta- cades, chaloupe canonniĂšre, 507.â Force des ponts, 483, 495. â Conservation , rĂ©paration, destruction, 508. â Tirant dâeau des bateaux, donnĂ©es diverses, 483. â TĂštes de pont, 577. PORT DES BATIMENTS moyen de lâĂ©valuer, 314. PORTE-EANCE ĂŻ Dimensions, poids, prix, 113. PORTE-RAME ET PORTE-GOUVERNAIL., 453. PORTE-VOIX t Nomenclature, dimensions, poids, prix, 456. PORTEES 5 Des bouches Ă feu Ă differentes charges et hausses ou degrĂ©s. â Efficaces. âMaxima,409. â De but en blanc, 431. Voy. Balistique. â Des armes portatives, 563. â Des piĂšces de charpente, 631. c XXXIV TABLE ALPHABETIQUE PORTIERES t Dâembrasures, construction, 361. â De ponts. 437. POSITIONS ? Propres Ă lâartillerie, 382. â Militaires, 587. POSTES retranchĂ©s, 576. â Attaque et dĂ©fense, 384. POUCE DâEAU ou de fontainier, 609. POUDRE De guerre, matiĂšres, 121. â Fabrication, dosage, 126. â Embarillage, 131. â Epreuves, 131. â Poudres de chasse, mine, commerce extĂ©rieur, 131. â Analyse, 135. â Radoub, lessivage, 136. â Conservation, transport, 136, 289, 309,602. â Paratonnerres, 137. â Pour artifices, 150. â Entrant dans lâĂ©quipage de siĂšge, 289; â dans lâarmement des places, 297 â des cĂŽtes, 300. POULIES âą De chĂšvre, nomenclature, 89; poids, prix, 95; quantitĂ©s nĂ©cessaires, 300, â En bois pour ponts, 456. â Frottement, 622. POUTRELLES 5 Pour ponts, nomenclature, dimensions, prix, 454. POUVOIR calorifique, 606. PRELATS S Confection, peinture, 106. PRĂPONDĂRANCE des bouches Ă feu, 653. PRESSION ATMOSPHĂRIQUE ou atmosphĂšre, 615. PRESTATIONS militaires, 675. PRIX l Des bouches Ă feu ,8,10. â Des projectiles, 33. â Des affĂ»ts et voitures , 94. â Des armements, assortiments, outils Ă pionniers et tranchants, lit. â Des matiĂšres pour les constructions, 199. â Du cheval de troupe, artillerie et train 600 fr.; dâofficier, idem, 800 fr.. â Des objets des Ă©quipages de ponts, 450. â Des armes portatives , 526. â Yoy. chaque chapitre. PROFILS , fortification passagĂšre, 571. PROFONDEUR dâune riviĂšre, la reconnaĂźtre, 481. PROGRESSIONS arithmĂ©tiques et gĂ©omĂ©triques, formules, 634. PROJECTILES Ăź Nomenclature, dimensions, poids, prix, 33. â De la marine, 33. Outre ses projectiles, la marine emploie encore tous ceux de lâartillerie de terre. Des projectiles percutants sont en essai. â DiamĂštres des boulets en fer coulĂ© de â/ a kil. Ă 24 kil., 35 ; des balles de plomb de 1 Ă 32 au / a kil., 35. Voy. Armes portatives, calibres principaux. â Fabrication, 30. _RĂ©ception, 44. â Conservation ; piles, 49. â Fourneaux Ă manche, 47. â Ensabotage, 161. â BoĂźtes Ă balles, 163. â Chargement des projectiles creux , 166; dĂ©chargement, 192. â RĂ©ception des obus ensabotĂ©s, 186. â Conservation des projectiles creux chargĂ©s, 190. â Transport des gros projectiles, 74. â Entrant dans lâĂ©quipage de siĂšge, 289; â dans lâarmement des places, 297â des cĂŽtes , 300. â Tir, 409. â PĂ©nĂ©trations, 433. ââą Effets des projectiles creux, des boulets sur la fonte, 437. â Tir Ă boulets rouges, 438. â Projectiles des puissances Ă©trangĂšres, 596. PROJETS DE BATIMENTS, levers, Ă©chelles, 654. PROLONGE Ăź DâaffĂ»t, dimensions, poids, prix, 117. â Simple et double pour manĆuvres de force, 336. PROLONGEMENT d es faces dâun ouvrage, 345. PYROMĂTRE deWedgwood, 606. Q. QUANTITE Ăź Dâaction ou de travail, 607, 632. âDe mouvement, 608. QUART RE CERCLE, 115. QUINTAU t MĂ©trique, 589. â Ancien, 591. DES MATIERES» XXXV R. RADEAUX , dâarbres, de tonneaux et de caisses goudronnĂ©es; ponts de radeaux, 404, RADOUB de la poudre, 130. RAFFINAGE du salpĂȘtre, 124. RAME ! A bateau, nacelle, ponton, 452. RANG d es diffĂ©rentes armes dans les revues, parades, cĂ©rĂ©monies artillerie, gĂ©nie, infanterie, cavalerie dĂ©cision du 29 brumaire an VI , 655. RAPES, 207. RAPPORT! De la circonfĂ©rence au diamĂštre ou 3,141 592 6,633. âEntre diffĂ©rentes mesures anciennes et nouvelles, 591. â Entre les hauteurs de vis de pointage et les hausses, 432. â Rapports pour la stabilitĂ© des voĂ»tes, 630. RATELIER! D 'armes, 652. â D'Ă©curies, 251. RATION! De fourrages, 247. â ComptabilitĂ©, 681. RAYURES ! Des bouches Ă feu, 13. â Des armes portatives, voy. ce titre. REBATTAGE des boulets, 36. RECEPTION ! Des bouches Ă feu, 17. â Des projectiles, 44. â Des bois, 196.â Des essieux, 202. â Des munitions et artifices, 185. â Dâun parc, dâune batterie, 305. RECETTES rĂ©gularisation des, 689. RECHANGES ! De campagne, 223, 300. â Pour Ă©quipage de siĂšge, 228, 291,300. â Pour l'armement des places, 298, 300. â Qui doivent ĂȘtre construits avec les affĂ»ts et voitures, 300. â Pour Ă©quipages de ponts, 461, 466. â PiĂšces de rechange pour lâentretien des armes portatives, 551. RĂCHAUD DE REMPART, 118. RECONNAISSANCES ĂŻ Des points de passage pour lâĂ©tablissement des ponts, 481. â Militaires, 583. RECRUES, 672. RECUL ! Des canons et obusiers de campagne, 410; â de montagne, 411 ; â de siĂšge, 413.â Des mortiers, 423. REDAN, 569. â Lignes Ă redans, 570. â Batterie Ă redans, 358. REDOUTE , 569. REDUCTION des mesures anciennes en nouvelles, et rĂ©ciproquement, 590. REFOULEMENT des bouches Ă feu, 12. REFOULOIRS Ăź Dimensions, poids, prix, 111. â A construire et expĂ©dier avec chaque affĂ»t, 300. â Pour vĂ©rification des bouches Ă feu, 15. RĂGIME du cheval, 250. REGISTRES Ă tenir, 670, 683. RĂGLEMENTS, ORDONNANCES , etc., concernant lâartillerie, 655,663. â Voyez en outre DĂ©cret du 24 dĂ©cembre 1811, sur le service des Ă©tats-majors des places. â Instruction ministĂ©rielle du 29 janvier 1813, sur la dĂ©fense des places. â DĂ©crets des 12 avril et l. er mai 1812, idem. â Pour comptabilitĂ© ,670. REGLES GENERALES du tracĂ© de la fortification passagĂšre, 570. RĂGLE A FOURCHE ET A COULISSE, GRANDE RĂGLE A CROIX, 15. RELATIONS Entre les hausses, les hauteurs de vis de poin tage et les ordonnĂ©es de la trajectoire, 413. â Entre les charges et les vitesses initiales, 429- â Des commandants de batteries avec les gĂ©nĂ©raux, en campagne, 381. XXXVJ TABLl? ALPHABĂTIQUE REMISES dâarmes dans les magasins de lâartillerie, 554. REMONTE voy. Cheval, 241. REMPLACEMENT 2 Des grains de lumiĂšre, 24. â Des munitions eu campagne, 387. âRemplacement comptabilitĂ©, 671. RENGAGEMENTS ,671. RENSEIGNEMENTS DIVERS Ăź SystĂšme mĂ©trique, 589. â Mesures anciennes, 590. â Correspondance des calendriers, 591. âMesures Ă©trangĂšres, 591. â Monnaies Ă©trangĂšres, 593. â Bouches Ă feu et projectiles Ă©trangers, 596. â Armes portatives Ă©trangĂšres, 599. â RĂ©sultats dâexpĂ©riences, moulins, fours, 600.â Jaugeage dâun tonneau, 601. âAssainissement des magasins Ă poudre, carbolĂ©ine, 602. âVitesse du vent â du son, 602. â Pesanteurs spĂ©cifiques, propriĂ©tĂ©s des mĂ©taux, 603. â DegrĂ©s de tempĂ©rature, pouvoir calorifique, 605, â Pesanteur, mesure des hauteurs par le baromĂštre, C0G. â MĂ©ridienne, 607. â MĂ©canique pratique cours dâeau, roues hydrauliques, 607 ; mouvement des gaz,, 615 ; moulins Ă vent, 617 ; quelques donnĂ©es sur les machines Ă vapeur, 617 ; frottements, 620; rĂ©sistance des matĂ©riaux, 624; stabilitĂ© des constructions, 629; travail de l'homme, des animaux, 632.â Formules mathĂ©matiques, 633. â Tables de sinus et tangentes, 636. â Centres de gravitĂ©, moment dâinertie, 636. â Balistique, 638. â Pendule balistique, 652. â Extraits de rĂšglements et ordonnances, 655. â Ouvrages Ă consulter, 663. RĂPARATION D es bouches Ă feu, 27. â ChĂątrer une roue, 96. â Des ponts, 508. â Des armes dans les corps, 540. â Dans les magasins, 547. REPLIEMENT des ponts, 487 et suiv. RESERVES I Batteries de rĂ©serve, 285. â Disposition des, remplacement des munitions, en campagne, 387. â Equipage de ponts de rĂ©serve, 459. RESISTANCE ! Des canons de fusils , 564. â Due Ă la roideur des cordes, 623. â Des matĂ©riaux, 624. â Des bois, 631. â De lâair, 640, 642. RESULTATS 2 DâexpĂ©riences sur le tir des armes Ă feu, 562. â DâexpĂ©riences et donnĂ©es de physique, 000, 632. RETRANCHEMENTS 2 Simples, 569. â Attaque et dĂ©fense des, 384. REVĂTEMENT 2 Des batteries de siĂšge, 351, 361 ; â de place, 366; â de cote, 372; â de campagne, 374. â MatĂ©riaux employĂ©s, 337, 343. RICOCHET! Tir Ă des batteries de campagne, 410 Pointer de but-en- blanc sur le sol, les obusiers Ă petite charge Ă 240 mĂštres, les canons Ă 500 mĂšt. En pointant les canons plus bas, le ricochet devient moins rasant. â Si lâennemi est au delĂ de ces distances, pointer de but-en-blanc Ă ses pieds ; â de siĂšge et place,415,649. â Tir des bombes Ă ricochet, 423. â Effet du ricochet sur lâeau , 404. â Limites entre lesquelles doit se trouver la position du but au-dessus ou au-dessous de la bouche de la piĂšce, pour que le ricochet puisse avoir lieu, 419. â Angles sous lesquels les projectiles ne donnent plus de ricochets, 415. RIVIERES 2 Reconnaissance, 481, 584. ROCHE A EEU 2 Confection, 178. â Conservation, 191. RONDELLES 2 Dâessieu, 102. â Dâensabotage, 161. â Dâappui, pour dĂ©charger les grenades, 198. ROSETTES 2 Nomenclature, dimensions, destination, 103. ROUES 2 Nomenclature, destination, 88. â Dimensions, poids, 95. â ManiĂšre de les chĂątrer, 96. â Engerhcment, 109. â Visite, 305. â Con- DES MATIĂRES. XXXvij sdruction, pi- 8. â De recliange pour campagne, 280, â pour siĂšge, 291 , â pour place et cĂŽte, 301. â Hydrauliques, 608, 014. ROULEAUX Pour manĆuvres de force, 318. .â Pour ponts, 456. RUPTURE Voy. RĂ©sistakce. S. SAROTS A boulets et obus, 160. â Pour cartouches dâarmes rayĂ©es, 157. SABRES! Nomenclature, 521, 523 et suiv.â Dimensions, poids, prix, Ă©preuves, 527.â Distinction des anciens modĂšles, 532. â Visite, rĂ©paration, 539. â Entretien, 546. â Conservation, 552. â Encaissement, 560. SAC A CHARGESĂŻ De campagne, 114. â De montagne, 114. SAC A ĂTOUPILLES, 114. SACS A TERRE l Pour mortiers, 116. â Pour la construction des batteries, 342. SACHETS t En serge pour bouches Ă feu, 159. â De boĂźtes Ă balles, rĂ©ception, 187; â conservation, 190; â dĂ©molition, 192. SALLES DâARMES Disposition des armes, 552.â ModĂšles de, G54. SALLES PâARTIFICES, 141 , 654. SALPĂTRE l Extraction, raffinage, 121. â Pour munitions et artifices, 149. SAPE 2 Volante, pleine, double ou debout, 376. SAUCISSONS Ăź Pour la construction des batteries, 338,339. â RevĂȘtements, 350. â Artifices, 183. â Pour mines, 443. SCIENCES t MathĂ©matiques, physiques et chimiques ouvrages Ă consulter, 666. SEAU ĂŻ DâaffĂ»t, dimensions, poids, 117. â De forge de campagne, 66. â A vider les bateaux, 453. SĂCATEUR, 114. SERGE pour munitions, 153. SERIES, dĂ©veloppements, 635. SERPE, 119. SERVICE 1 De lâartillerie en campagne, 381. â Dispositions avant dâarriver sur le champ de bataille; positions propres Ă lâartillerie, 382. â De montagne, 388 âDans un siĂšge, 389.â Dans une place, 395. â Sur les cĂŽtes, 402. â Nombre dâhommes nĂ©cessaire pour le service des bouches Ă feu, 405. â Mettre les bouches Ă feu hors de service, 29. â Causes de la mise hors de service des bouches Ă feu ,16; â des armes portatives, 535. â Voy. RĂšglements. SETIER , Ancienne mesure, 591. SHRAPNEL Obus, 34, 167,174,411. SIEGE I Ăquipage, 288. â OpĂ©rations, 389. â LevĂ©e dâun siĂšge, 394. SIFFLETS^ dĂ©fauts des bouches Ă feu, 13. SIGNALEMENT Des bouches Ă feu, 7. â Des chevaux, 247. â Des hommes, 671. â Des dĂ©serteurs, 673. SINUS ET TANGENTES, 636. SITUATIONS ET MUTATIONS, 674. SOINS Du cheval en route et dans es Ă©curies, 250. â Du matĂ©riel en route, 305. â Des armes portatives, SOLDE, 675 et suiv. XXXVlij TABLE ALPHABETIQUE SOEĂDES âą RĂ©sistance ? 624. â Volumes, 634. â Centres de gravitĂ© , 637. SON Vitesse, 603. SONPE pour vĂ©rification des ljouclies Ă feu, 15. SONNETTE A TIRAUOES, 457. â Planter des pilots avec la, 478. SOUFFEET l De forge de campagne, nomenclature, 65 ; poids, 05; â de montagne, 69. , dĂ©fauts des bouches Ă feu, 13. SOUFRE Pour la fabrication de la poudre, 126. â Pour munitions et artifices, 150. SPATULE pour mortiers, 116. STABILITĂ d es constructions, 629. SURFACE des corps, formules, 633. SYSTEME Z dâarLillerie, ValliĂšre, Gribeauval, an XI, actuel, 1. â De la marine, 2. â De fortification de Cormonlaingne, â Yauban, â CoĂ©horn , â moderne, 374, pl. de 22 Ă 26. â Dâarmes portatives, 565. â MĂ©trique, 589. T. T et CAVALIERS I>E TRANCHĂE, 377. TABLES De tir batteries de campagne, dĂ©viations, vitesse du tir, recul, 410 voy. Ricochet; Ă balles, 411. â Obusierde montagne, 411. â Batteries de siĂšge et dĂ©placĂ©, de plein fouet, 412; Ă de grandes distances, 414 ; Ă balles, 415 ; a ricochet, 415. â Influence du sol et de l'embrasure ,419. â Batteries de brĂšche, 419. â Mortiers, 422; Ă ricochet, 423; de 15 e Ă halles, 423. â Des bombes avec les canons et obusiers, 424. â Du pierrier, 424. â Des balles Ă feu, 425. â Des bouches Ă feu sans affĂ»t, 425. â Des bouches Ă feu de la marine Ă boulets ou obus, 426; Ă balles, 428; du mortier Ă plaque, 428. â Tables des vitesses initiales, 429 et suiv. â Des angles de mire naturels et portĂ©es de but- en-blanc, 431. â Correspondance entre les angles de tir, les hausses et les hauteurs de vis de pointage, 432. â Table pour lâĂ©valuation des distances, 433. â PĂ©nĂ©tration des projectiles, 433. â Effets des projectiles creux, 437 ; des boulets sur la fonte de fer, 438. â Tir Ă boulets rouges, 438. â FusĂ©es de guerre, 440. â Mines et fougasses, 441 et suiv. âPĂ©tard, 446. â Tir des armes portatives, 562. â Tables de tir de M. le chef dâescadron Chiniac, 643. â Table des sinus et tangentes, 636. â Voy. Balistique. TABLEAUX, ModĂšles et Tarifs de comptabilitĂ©, 697. Voy. p. xfj. TACHES DâĂTAIN, 13. TAMBOURS, fortification passagĂšre, 574. TAMPONS Z Armements, 117.â Pour munitions, 160. â En buffle, 546. TANGENTES Table des sinus et, 636. TARES, dĂ©fectuositĂ©s et maladies des chevaux et mulets, 244. TARIFS de solde, des diverses rations, des effets dâhabillement, Ă©quipement, armement, harnachement, campement, voy. p. xlj. TEMPĂRATURE degrĂ©s de, 605. TEMPS Z NĂ©cessaire pour mettre en file un parc, un convoi, 313. â Du trajet des bombes, 422. â Mesure de temps trĂšs-courts, 603. â Vrai, moyen, 607. TĂNACITĂ d es mĂ©taux , 604. TENTES , 579. DliS MATIERES. XXXIX TĂTES DE PONT, 577. THALWEG, 481. THERMOMĂTRES correspondance des, 606. TIR âą Voy. Tables de tir. â DĂ©gradations des bouches Ă feu par le tir, 12. TIRAGE DES VOITURES , G32. TIRANT DâEAU Ăź Des bĂątiments de guerre, 403. â Du bateau dâĂ©quipage portant 25 hommes dâinfanterie, 470; sous diverses charges, 483, TIRE-BALLE, 521. TIRE-BOURRE , 112. TIRE-FOND Pour retirer les fusĂ©es, 103. â Pour accrocher le pĂ©tard , 446. TIRE-FUSĂE l Nomenclature, dimensions, poids, prix, 116. â Emploi, 103. TOLERANCES. Voy. RĂ©ception. TOLESĂź Dimensions, poids, prix, 105. â Fabrication, qualitĂ©s, 206. â RĂ©sistance, 625. â Pour munitions, 152. TOLETS pour rames et gouvernails, 453. TOMBEREAU Ăź A bascule, 83.â Pour les dĂ©blais et remblais, 343. TONNEAU Ăź De mer, 589, 501. â- Radeaux de , 497. â A lisser les boulets, 38. â Voy. Jaugeage. TOURILLONS l DiamĂštres et longueurs, 8. â VĂ©rification ,17. â Frottement, 621. TOURNANT d es voitures, 313. TOURTEAUX GOUDRONNES*- Confection, 176. â RĂ©ception, 188. â Conservation, 191. TRACE I Des batteries de siĂšge, 346 â de place, 366 â de cĂŽte, 372 â de campagne, 374. â Des fronts de fortification , pl. 22 Ă 26. â Des ouvrages de fortification passagĂšre, 569. â Des camps, 580. â Dâune mĂ©ridienne, 607. â Des plans, 655. TRAILLE , 502. TRAINEAUX, sont employĂ©s quelquefois dans le passage des montagnes. TRAINEMENT DE BOUEET, 13. TRAINS DE BATEAUX, 4G9. TRAIT Ăź De brĂȘlage, â de manĆuvre, â Ă canon, 330. â Dâattelage, 267, 268. â RĂ©paration des traits, pl. 19. TRAJECTOIRE Ăquations, 639, 640. â Influence du sol ou de lâcm- brasure, 419. TRANCHĂE, 375. â Ouverture de la, 389, 397. TRANSPORT Des poudres, 13G, 289,308. â Des armes portatives, 558. TRAVAIL de lâhomme et des animaux, 600, 632. TRAVERSES et Parados , 369. TREMPE Ăź De lâacier, 205. â En paquet, 206. TRIGONOMETRIE 5 formules, 635. âTable de sinus et tangentes, 636. TRIQUEBALLE A TREUIL Nomenclature, 81. â Dimensions ,poids, prix, 95. TROUS DE COUP, 575. TURBINES, 614, 615. TUYAUX DE CONDUITE, 610, 617, 628. xl TABLE ALPHABĂTIQUE DES MATIERES. U. USTENSILES Ăź De moulage, 37.â Dâartifices, 143. â Pour le tir Ă boulets rouges, 439. â Voy. V. VALLIERE, SystĂšme de boudies Ă feu, 1. VAPEUR Z Force de la, 615. â Cheval-vapeur, 608, 018. â Machines Ă vapeur, 617. VAUBAN 5 systĂšme de fortification, pl. 23. VEGETATION Limite de la vĂ©gĂ©tation, indiquant la hauteur des montagnes, 607. VENT Ăź Des projectiles, du globe de lâĂ©prouvette, 8 et suiv. â A T itesse du, 002. â Moulins Ă vent, 617. â Fusil Ă vent, 507. VERIFICATION Z Des bouches Ă feu en bronze, 12, 17; â en fonte de fer, 10, 21. â Des projectiles, 44. â Des munitions et artifices, 185. VERT, ration, 247, 249. VICES REDHIBITOIRES, chevaux et mulets, 246. VIDE Z Mouvement des corps, â trajectoire dans le, 639. VIEUX OING, 312. VILLAGES Z Attaque et dĂ©fense, 384, 576. â Reconnaissance, 587. VILLES Reconnaissance des villes fortifiĂ©es, 586, â ouvertes, 587. VINDAS Ăź Nomenclature, prix, 456. â ManĆuvre, 474. VIS A BOIS Ăź Nomenclature, dimensions, 104. â RĂ©sistance, 625. VISITE Z Des bouches Ă feu en bronze, 12, 17 â en fonte de fer, 16, 21. â Des projectiles, 44. â Des affĂ»ts et voitures, 305. â Des munitions et artifices, 185. â Des bois, 195. â Des fers, forgĂ©s, 200. â Des essieux, 202. â Des aciers, 204. â Des armes portatives, 534. VITESSE Ăź Du tir des bouches Ă feu, 410, 413, 419. â Vitesses initiales, 429 et suiv. â Dâune riviĂšre, 481. â Du son , du vent, 602. â Acquise aprĂšs une seconde de chute dans le vide, 606. â DâĂ©coulement de lâeau, 608. VIVRES, 675, 681. VOIE des affĂ»ts et voilures, 95, 313. VOITURES Z Dates de lâadoption , 51. â Nomenclature, 52 et suiv.â Dimensions, poids, prix, journĂ©es dâouvriers, quantitĂ©s de matiĂšres, 95.â Graissage, 311. â Visite, 305. â Tournant et renseignements divers, 313. â> Chargement, 217, 462, 467. â Engerbement, 107. â Peinture , 106. â Entrant dans les Ă©quipages de campagne, 286 â de siĂšge, 288 â de ponts, 459, 466 â dans lâarmement des places et cotes, 290. â Ordre de marche et conduite, 306, 465. â Attelages, 282, 313. â Tirage, 032. VOLUMES Z Formules, 634. â Centres de gravitĂ© des, 637. â Dâeau dĂ©pensĂ©s, 607 et suiv. VOUTES StabilitĂ©, 629. Z. ZINC pour artifices, 151. Voy. MĂ©taux. TABLE DES ĂTATS DE COMPTABILITĂ ET TARIFS Pages. Composition des batteries et compagnies. 697 Certificat dâacceptation pour rengagement. 698 Certificat dâacceptation pour engagement volontaire. 698 Le certificat dâaptitude pour les remplaçants est Ă©tabli dans la mĂȘme forme. Ătat des militaires qui ont demandĂ© Ă se faire remplacer. 699 Signalement n.° 1 dâun dĂ©serteur. 699 Signalement n.° 2 dâun dĂ©serteur. 699 Plainte en Plainte pour crimes et dĂ©lits autres que la Tableau des lĂ©gions de gendarmerie. 701 ProcĂšs-verbal constatant la mort ou lâabattage dâun cheval. 701 Situation , mouvements et mutations du personnel de la Ktat gĂ©nĂ©ral des chevaux; mouvements, mutations, etc. 703 Tarifs de solde, indemnitĂ©s, gratifications, haute-paye, masses. 705 Composition et tarif des diverses rations. 707 Composition des rations de chauffage; droit aux Registre-journal des recettes et dĂ©penses en argent... . . , . ... 709 Feuille de solde et dâĂ©margement des MarchĂ© pour effets au compte de la masse Ătat des hommes qui ont perdu ou dĂ©gradĂ© des Ătat prĂ©sentant le fonds de masse des sous-officiers et Ătat des hommes dont les masses se sont accrues par des Ătat des hommes qui ont reçu des effets de linge et Etat des sous-officiers et canonniers qui ont eu des rĂ©parations Ă leurs effets. . 711 Ătat des hommes qui ont reçu lâexcĂ©dant de leur Etat des frais de traitement des chevaux et dâentretien du ferrage pendant le mois. 712 Etat des frais pour lâĂ©clairage des Ă©curies et lâentretien des ustensiles dâĂ©curie. 712 Etat des frais pour lâentretien du harnachement pendant le Etat prĂ©sentant le nombre de chevaux logĂ©s dans les Ă©curies.. 713 Etat des sommes perçues pour prix des dĂ©pouilles de Etat des mutations et mouvements, pour le Situation de la caisse.. . 714 RelevĂ© des recettes et dĂ©penses et situation des finances. 715 Bordereau des feuilles de prĂȘt. 718 Bordereau des sommes payĂ©es pour le traitement des chevaux et lâentretien du ferrage pendant le Bordereau des sommes payĂ©es pour lâentretien du harnachement pendant le Certificats de cessation de Certificat de rappel de prime journaliĂšre pour les subsistants. 719 Etat des sous-officiers et soldats logĂ©s chez les habitants ou couchĂ©s dans des casernes sur des lits fournis par la ville; logement des Effets dont la batterie et chaque homme doivent ĂȘtre pourvus au dĂ©part; prix et durĂ©e rĂ©glementaire. 720 Effets dâhabillement Ă remplacer pendant lâ Effets dâhabillement Ă remplacer dans le ProcĂšs-verbal de perte ou de dĂ©tĂ©rioration dâ XĂj TABLE DES ETATS DE COMPTABILITE ET TARIFS. Page*. Nomenclature, prix et durĂ©e rĂ©glementaire des effets dâhabillement, de grand Ă©quipement et dâarmement pour lâ Idem pour le train des parcs. 723 Situation des recettes et consommations du magasin de la batterie pendant le Bon des effets dâhabillement, de grand Ă©quipement et dâarmement dĂ©livrĂ©s du magasin de la batterie pendant le Etat pour servir au versement dans le magasin de la batterie des effets des hommes qui ont quittĂ©. 726 Situation sommaire de lâhabillement, de lâĂ©quipement et de lâ Bon des effets reçus du magasin pour les remplacements du Bon indiquant les galons reçus du magasin pendant le Tarif des galons pour marques Situation sommaire du Etat des effets dâhabillement, grand Ă©quipement, armement et harnachement perdus pendant lâexpĂ©dition Ătat des effets de campement perdus pendant lâexpĂ©dition Etat des hommes comptant Ă lâeffectif, avec indication des effets dâhabillement, tle grand Ă©quipement et dâarmement dont ils sont pourvus. ... *.730 Etat nominatif indiquant les effets dâhabillement, etc., perdus par la batterie pour cause le Effets dâhabillement que les hommes emportent en cas de Etat nominatif indiquant les effets dâhabillement, etc., emportĂ©s par les hommes. 732 Situation des effets dâhabillement, de coiffure et de grand Ă©quipement existant Ă la Etat des effets dâhabillement, de coiffure et de grand Ă©quipement hors de service, dont on demande le versement dans le magasin central de la place de. . . 733 Etat des effets de harnachement hors de service, dont on demande le versement dans, le magasin central de la place Etat des effets au compte des masses individuelles, provenant des hommes morts ou rayĂ©s des contrĂŽles, dont on demande le versement dans le magasin central de la place de. 733 Demande dâeffets de Demande de versement dâeffets de harnachement par suite dâ Ătat de numĂ©rotage et situation des effets de harnachement, grand Ă©quipement, etc. 734 Situation des effets de Tarif des effets, ustensiles et outils de Tarif des rĂ©parations aux armes portatives. 738 Tarif des rĂ©parations aux effets de Ătat des effets hors de service remis au tailleur pour ĂȘtre employĂ©s aux rĂ©parations. 743 Ătat des effets hors de service remis au sellier pour ĂȘtre employĂ©s aux rĂ©parations. 743 ERRATA, ADDITIONS ET MODIFICATIONS SURVENUES PENDANT LâIMPRESSION. Nota. ĂAn dâĂ©viter les erreurs que Pou pourrait faire dans le service, MM. les Officiers sont priĂ©s dâĂ©crire Ă la main les modifications qui suivent. Page 2, ligne 17; ajoutez sâil est adoptĂ©, il sera coulĂ© en fonte de fer. â 6, ligne 12; modĂšle 1829; lisez 1839. â 6, ligne 29; supprimez Lâanse â 6, ligne 34; Gorge de la volĂ©e; lisez 2 gorges de la volĂ©e. â 9. Obusier de 22 e de la marine ; Demi-diamĂštre Ă la plate-bande de culasse 332 mill.; lisez 345. Demi-diamĂštre Ă la plate-bande de la bouche 222 mill.; lisez 282. Longueur entre ces deux demi-diauiĂštres 2490 mill.; lisez 2463. Ces diffĂ©rences rĂ©sultent des deux masses de mire de culasse et de volĂ©e. â 36 , lignes 20 et 21 ; 70mill. ; 55 mill.; 45 mill. ; lisez 7 mill.; 5, m,11 5; 4,' lllll 5. â 46, ligne 4; rĂ©chauffĂ©s; lisez chauffĂ©s. â 72, ligne 32 ; aprĂšs F. R. 5, ajoutez 1 virole de bout de timon, F. P. 19. â 73, ligne 21; aprĂšs 1 renfort dâidem; ajoutez F. PA. â 74, ligne 5; tirant; lisez liteau. â 76, ligne 16; 2 rondelles de bout dâessieu n.° 3; Usez 2 rondelles dâĂ©paulement n.°2,pour bout dâessieu. â 76 , ligne 17 ; n.° 2; lisez n.° 1. â 81 , ligne 26; 2 cherillettes ; lisez 4. â 84, ligne 12; n.° 1 B ; lisez n.° 1. â 95. Caisse a munitions de montagne, hauteur 120mill.; lisez 130. Haquets Ă bateau. ponton. â 95. - 99. - 101 . - 118, - 131, - 148, - 163. - 186, - 217. - 238. - 412, â 429. mill. 1 4000 330 k. 186 mill. 2976 275 k. 152 Ă Distance entre les 2 trains, etc. Poids de lâarriĂšre-train, etc. â de lâavant-train, etc. Leviers de chariot porte-corps, longueur 1,070 mill.; lisez 1,300. Trcsailles de hayons de charrette, largeur 120mill. ; lisez 110. derniĂšre ligne; poids de la pioche 3 kil.; lisez 2 kil. ligne 10; on les dĂ©pouille de lâĂ©corce; ajoutez disposition autrefois rĂ©glementaire, aujourdâhui redemandĂ©e, ligne 7 en remontant; 600 Ă©toupilles; lisez 1600. Boites Ă balles, dĂ©veloppement des rectangles pour canons de 36, 539 mill. ; lisez 532 â pour 18 , 435 mill. ; lisez 428. ligne 12 en remontant; voy. les poids, p. 163; lisez 159. Titre; chargĂ©es; lisez chargĂ©s. Pointe a tracer 0, k 300 ; lisez 0, k 030; *â TariĂšres, etc., 0, K 730; lisez 0/708; â Tricoise l/l00 ; lisez l, k 000. ligne 6; obus retenti par 4 oclisses; ajoutez sans bouchons.âKtoupilles. Obusiers de 32 1 ; lisez 22 e . xliv Page433. Ăvaluation approximative des distances; toutes les hausses sont tO fois trop grandes; sĂ©parer par une virgule le l.* r chiffre Ă droite. â 450, ligne 12 en remontant; 9. e ; lisez 10. e â 450 , ligne 7 idem ; 7 taquets ; lisez 8. â 451, ligne 10; 3 pitons ; lisez 4. â 453, ligne 8; F. P. 23; Usez 21. â 453, ligne 13 en remontant; 75; Usez 80. â 454, ligne 12 idem; bras; Usez branches. â 455, ligne 12; 5mĂštres; lisez 3. â 455, ligne 24 ; 350 mill. ; Usez 238. â 455, ligne 32; 500 et 150mill.; Usez 510 et 130. â 457, ligne 15; 350; lisez 325. â 458, ligne 1 ; Usez F. P. â 518, ligne 8; modĂšle 1840; lisez 1842. â 523, ligne 1 ; aprĂšs Ă©pauliĂšres; ajoutez entournures. â 528, ligne 12 en remontant; mod. 1777; ajoutez et 1816. â 531 , ligne 7 ; ajoutez le modĂšle 1816 corrige a la tringle du mod. 1822. â 537, ligne 12; ajoutez 5.° un Ă©tat des montures mises hors de service. {Cire. des l. cr oct. 1835 et 21 mars 1842. â 6.° un Ă©tat des munitions. {Cire, du 11 avril 1843. â 539, ligne 3; ajoutez quelquefois on peut faire resserrer et retarauder la boute- rollc. â 539, ligne 9; trĂšs-tolĂ©rant; effacez trĂšs. â 539, ligne 10 en remontant; ajoutez Pour les armes Ă percussion, sâassurer que le chien tombe sur la cheminĂ©e au milieu de la fraisure de sa iĂ©tc. â 542, ligne 9 en remontant; effacez Ă moins quâelle ne soit Ă chambre. â 543, ligne 23; effacez et un tire-balle. â 546, ligne 5; envelopper; Usez supporter. â 548, ligne 7 ; aprĂšs sur le bois; ajoutez sur le corps de platine. â 549, ligne 30; aprĂšs 2 tourne-Ă -gauche pour culasses; ajoutez 2 pour chiens. â 549, ligne 40; ajoutez Pointeau, plate-forme, fausse cheminĂ©e, clef dechemince , trusquin. â 551 , aprĂšs la ligne 19; ajoutez acier Ă grains 18 sur 18. â 555, ligne 8; 21 mill.; lisez 27. â 555. Tableau mousquetons de cavalerie et dâartillerie; 6 planchettes; Usez 10. â 556, ligne 25; 204 mill.; lisez 207. â 559. Tableau sabres de canonnier montĂ©, 8 tasseaux; Usez 10. â Haches de campement; longueur 889, largeur 449; 7wez 891, 491. â 634, ligne 12; â n d 3; Usez â ts d 3 . 6 6 â 672, ligne 10; ont envoyĂ©s; Usez sont â 676, ligne 14 {Note de Vart. de lâord.,etc.; lisez {Notede Fart. 42 de Vord. , etc.. â 722, ligne 4 en remontant; nĂ©cessaire dâarmes- I 1,74 I 50 ans I 0,009 I ; Usez I 1,40 50 ans I 0,007 I â 731. Tableau 3.°- âą âą âą ; passant dâun corps, Ă quelque arme que ce soit ; lisez de quelque arme. â 731. Tableau 3.°.. .. ; ligne sous-ofĂŻie., 6. e col. pant. dâord. dâh. n. montĂ© Usez 1. Planche 78. 2,858; 390; 212; lisez 2,843; 300; 190. AIDE-MEMOIRE A I' l'SAGK DES OFFICIERS DâARTILLERIE. CHAPITRE PREMIER. BOUCHES A PEU. SOMMAIRE. SystĂšmes dâartillerie . 1 Nomenclature 3 Canons. â Obusiers. â Mortiers. â Pierriers.â Eprouvette. 3 Signalement des bouches Ă feu . 7 Dimensions principales , poids et prix des bouches Ă feu . 8 VĂ©rification des bouches Ă feu en service Bouches Ă feu en bronze ; dĂ©gradations produites parle tir. â DĂ©fauts de fabrication. 12 Instruments de vĂ©rification. 14 Visite extĂ©rieure et intĂ©rieure. 15 Bouches a feu en fonte de fer. 16 Visite et rĂ©ception des bouches Ă feu neuves Bouches Ă feu en bronze Canons et. obusiers. â Mortiers et pierriers. Eprouvette. 17 Bouches a feu en fonte de fer. 21 Epreuves . 22 DurĂ©e des bouches Ă feu . 24 Remplacement des grains de lumiĂšre ... 24 RĂ©parations des bouches Ă feu. â Moyen de les mettre en Ă©tat de tirer des projectiles dâun calibre Enclouer et dĂ©senclouer les piĂšces, les mettre hors de service . 29 Conservation . 29 Du bronze. â Cuivre. âEtain. â Analyse . 30 SYSTĂMES DâARTILLERIE. SjstĂšme Valliere. Il reste encore en service de ce systĂšme et mĂȘme des Ă©poques antĂ©rieures, quelques canons de siĂšge et place de 24, 16, 12 et 8 leurs dimensions ont Ă©tĂ© autant que possible ramenĂ©es Ă celles du systĂšme Gribeauval, particuliĂšrement en ce qui concerne ta forme du fond de lame. Sjsteme Gribeauval. Canons de siĂšge et place de 24, 16, 12 et 8; canons de campagne de 12, 8 et 4; obusier de siĂšge de 8° 22 e ; obusier de campagne de 6° 16 e ; mortiers Ă chambre cylindrique de 12° 32 e , de I0 n 27 e Ă grande et Ă petite portĂ©e et de 8° 22 e ; enfin , le pierricr de 15° 41 e . Les mortiers Ă la Corner de 12°, 10 'et 8° 32 e , 27 e et 22 e on t pris rang plus tard dans ce systĂšme, ainsi que le pierrier de 1822. 1 2 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. SystĂšme de Van XI. Ă sa crĂ©ation, il se composait des canons de 24 court, 12 long, 12 court, G long, G court, G de montagne, 3 de montagne; de lâobusier de 24 15 e ; du mortier Ă la Gomer de 24 ou 5° 7 1 15 e . On conservait dans ce systĂšme les mortiers Ă la Gomer de 12° et 10° 32 e et 27 e . Plus tard, on y ajouta celui de G° 1G C , et lâobusier de 6° 10 e Ă longue portĂ©e, dit Ă la prussienne. SystĂšme actuel. Il comprend les canons de siĂšge et place de 24, 16 et 12 ; ceux de campagne de 12 et 8 ; lâobusier de siĂšge de 22 e ; les obusiers de campagne de 1G C et 15 e ; lâobusier de monlagne de 12 e ; les mortiers Ă la Gomer de 32 e * , 27 e , 22 e et 15 e , et le pierrier de 41 e . Tous les canons, les mortiers de 32 e , 27 e et 22 e et le pierrier ne diffĂšrent de ceux du systĂšme Gribeauval et du piĂȘt'rier 1822, que par la suppression de quelques moulures et par la transformation des anciennes mesures en nouvelles, le millimĂštre Ă©tant pris pour unitĂ© dans les nouvelles tables approuvĂ©es Ă la date du 15 fĂ©vrier 1839 lâobusier de 12 e est du 15 mars 1828; les obusiers de 16 e et 15 e , du 21 juin 1828; lâobusier de 22 e , du 21 dĂ©cembre 1829 ; enfin, le mortier de 15 e est du 27 juillet 1838. Un mortier de 27 e , en bronze, pour le service des cĂŽtes, est en expĂ©rience. Le mortier-Ă©prouvette de 17G9 a Ă©tĂ©, comme les autres mortiers, transformĂ© en nouvelles mesures dans les mĂȘmes tables du 15 fĂ©vrier 1839 ; il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©, le 5 juin 1839, quâil serait dorĂ©navant, ainsi que les globes, fabriquĂ© en fonte de fer sur les mĂȘmes dimensions intĂ©rieures. Bouches Ă feu en fonte de fer. Lâartillerie de terre a adoptĂ© le 27 mai 1841 , pour la dĂ©fense des cĂŽtes, le canon de 30 long et lâobusier de 22 e de la marine. JusquâĂ ce que ces nouvelles bouebes Ă feu aient remplacĂ© les anciennes, lâarmement des cĂŽtes comprend les bouebes Ă feu de la marine; on trouve encore en petit nombre des canons de 8 court, 6 long et court; enfin, des mortiers de 27 e Ă tourillons et Ă cbambre tronconique. Toutes ces bouebes Ă feu proviennent des constructions de la marine. Bouches a feu de la marine. Il existe en service dans la marine 5 calibres de canons de 1786 36, 24,18 , 12 et 8 longs ; â 4 postĂ©rieurs Ă 1786 30 long et court, 24, 18 et 12 courts; â 2 canons-obusiers, lâun de 22 e , lâautre du calibre de 30; â 5 calibres de caronades Ă support-tourillon 36, 30, 24, 18 et 12; â 1 caronade de 30 Ă tourillons; â 1 mortier Ă plaque de 32 e ; â 1 perrier de 5 e , en bronze; 1 espingole de 5 e , idem. 1 Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que lâon ne fondrait plus de mortiers de 32 e . NOMENCLATURE. 3 NOMENCLATURE. Nota. Les indications relatives au raccordement des surfaces, se rapportent aux profils de ces surfaces. Canons de 24, 16, 12 et 8, en bronze, modĂšle 1839. Parties. Lâaine, cylindrique, raccordĂ©e avec le fond par un arc de cercle. â La culasse, comprenant le bouton et le cul* de-lampe. â Le corps du canon , tronconique, comprenant le l. cr renfort , le 2. e renfort, la volĂ©e avec le bourlet en tulipe. â La bouche et sa tranche. â Les tourillons et les embases, leurs tranches. â Les 2 anses. Moulures. Collet du bouton. â Listel du cul-de-lampe. â Plate-bande dĂ©cidasse. â Gorges du 1. er renfort, du 2. c renfort et de la volĂ©e. â Astragale. â Collet du bourlet en tulipe. â Listel de la bouche. Accessoires. La hausse , aux canons de campagne seulement, comprenant la plaque, encastrĂ©e dans le mĂ©tal de la culasse, et fixĂ©e par 4 vis', la hausse proprement dite, graduĂ©e, avec 1 vis dĂ©prĂ©ssion et 1 Ă©crou a oreilles. â Les 2 crans de mire. â Le grain de lumiĂšre; la lumiĂšre. â Le canal, dâamorce , aux canons de siĂšge et de place seulement. â enjolivure, sur la plate-bande de culasse, pour lâinscription du lieu et de lâannĂ©e de la fonte. â Le chiffre du Hoi , sur le l. or renfort. â Le numĂ©ro de la piĂšce, sur la tranche du tourillon gauche. â Son poids , sur la tranche du tourillon droit. â Le ruban , sur la volĂ©e, pour lâinscription du nom de la piĂšce. On reconnaĂźt les canons Gribeauval Ă quelques moulures en plus Tore de la culasse. -âą Ecartement des embases. 529 464 331 202 464 464 441 298 464 5 5 SA* DiamĂštre des tourillons. 216 216 126 90 217 217 217 126 216 . -* 8 S O o â 2 >n Longueur des tourillons. 162 162 108 75 162 135 162 108 162 5 l-sl-s DiamĂštre de la lumiĂšre. 5,6 5,6 5,6 5 âi 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 3,4 5,6 B Poids. 1300 1 930 1 290 k 70 1 1541 k 982 k 783 1 269 k 720 k 156 k 4361 k 1 Prix de lâentreprise 1838 matiĂšres et valeurs du dĂ©chet non comprises. 540 f 450 f 260 f 5 5 * C 450 f c Ăprouvette Gribeauval en bronze , poids 117 kil. â >rix 600 fr. â Poids des globes 2i, k 37. Prix de celui en fer coulĂ©, 80 fr. â - en bronze, 10 fr. CANONS EN FER COULĂ 36. 30. 24. 18. 12. 8. 6. DE LA MARINE. long. court. long. court. long. court. long. court. long. court. lon 6- court. DiamĂštre de VĂąnie. mill. 174,8 mill. 164,7 mil. 164,7 mill. 152,5 mill. 152,5 mill. 138,7 mill. 138,7 mill. 121,3 mill. mill. 106 mill. 106 mill. 96 mill. 96 Vent du boulet. 5,6 5,1 5,1 5,1 5,1 4,5 4,5 4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 Longueur de lâĂąme. 2725 2641 2458 2587 2420 2436 2288 2294 2111 2475 2096 2161 1890 Long. r de lâĂąme en calibres du boulet 16,11 16,55 15,40 17,55 16,42 18,15 17,05 19,55 18 24,10 20,43 23,34 20,41 Long. r depuis lederr. de la dccul. e j tranche de la bouche 2924 2829 2590 2761 2539 2599 2401 2436 2215 2599 2219 2274 2003 Long. r 350 329 329 304 305 277 277 242 241 212 212 192 192 Demi-diam. Ă la pli-bande de cul. en avantp. les canons post. Ă 1786. a 310 294,5 290 274 269 255,5 248 225,5 217,5 197,5 197,5 181,5 181,5 Demi-diamĂštre au plus grand ren- flement du bourlet.. 234 220,5 207 204,5 192 189,5 175 167 156 145,5 145,5 132 132 Long. 1- entre ces 2 demi-diamĂštres depuis le derriĂšre de la de culasse pour les canons de 1786 2776 2690 2457 2631 2415 2476 2284 2328 2109 2505 2167 2226 1955 Long. r depuis le derr. de la de cul. jusquâau devant des tour, b 1303 1243,5 1096 1227 1074 1157 1020 1087 943,5 1152 867 912 795 DiamĂštre Ă la de cul. en avant p. les canons post. Ă 1786 a 620 589 580 548 538 511 496 451 435 395 395 363 363 DiamĂštre et longueur des tourillons 179 169 169 157 157 143 143 126 125 110 110 101 101 Ăcartementdes embases en avant des tourillons dep. 1786 leur tranche estperpendic. Ă Taxe des tourill. b 497 474 476 434 444 403 409 353 356 307 320 290 292 Longueur totale. 3274 3158 2919 3065 2844 2876 2678 2678 2456 2811 2431 2466 2195 DiamĂštre de la lumiĂšre. 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 146ĂŽ k 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 Poids. 3520 k 3035 k 2487 1 2504 1 2115 1 2062 k 17I6 1 1174 k 1166 k 1006 k 848 k 749 k Prix matiĂšres comprises se calcule Ă raison a Hans les canons de 1786, la plate-bande de culass b Pour les canons de 8 court, tj long et court , la de 500 fr. les 1000 est cylindrique ; depuis i longueur et l'Ă©cartement iilogr. 786, elle est conique, le sont pris en arriĂšre des plus grand diamĂštre k la partie antĂ©rieure. tourillons ces canons n'existent plus quâen petit nombre. 12 CHAPITRE I. BOUCHES A PEU. VĂRIFICATION DES BOUCHES A FEU EN SERVICE. BOUCHES A FEU EN BRONZE. DĂ©gradations produites par le tir. A l'extĂ©rieur, les formes et les dimensions essentielles sont en gĂ©nĂ©ral peu exposĂ©es Ă se dĂ©tĂ©riorer. Seulement les tourillons peuvent flĂ©chir Ă la suite dâun tir prolongĂ©, particuliĂšrement dans les mortiers de 32 e et de 27 e . Les dĂ©gradations intĂ©rieures, beaucoup plus graves, sont produites les unes par la force Ă©lastique et la haute tempĂ©rature des gaz, dĂ©veloppĂ©s; les autres, par la pression du projectile et son action sur les parois de lâĂąnn;. Les premiĂšres, qui sont le refoulement, les cavitĂ©s , chambres et ajfouitle- ments , les crevasses , les Ă©grenements } se manifestent en arriĂšre du projectile; les autres, telles que le logement , les battements , etc., se manifestent en avant leur effet est de dĂ©truire toute justesse dans le tir. En gĂ©nĂ©ral ces dĂ©gradations augmentent avec le calibre, quelle que soit lâespĂšce de la bouche Ă feu. Refoulement. Accroissement du diamĂštre de lâĂąme Ă remplacement de la charge, plus marquĂ© avec boulets eusabotĂ©s qu'avec boulets roulants, et un peu plus fort dans le sens vertical. CavitĂ©s , chambi'es , ajfouillements. Vides agrandis ou produits par les gaz , qui dĂ©terminent la fusion dâune partie du mĂ©tal; ils prennent le nom d âaf- fouillements , quand ils sâĂ©cartent de la forme ronde pour prendre une forme allongĂ©e. Crevasses. Arrachements des molĂ©cules du mĂ©tal; elles commencent par nâĂȘtre que de simples fissures sans profondeur, et finissent quelquefois par pĂ©nĂ©trer lâĂ©paisseur totale du mĂ©tal. Egrenements. Stries de mĂ©tal causĂ©es par lâaction de la poudre vers les parties angulaires, telles que lâorifice intĂ©rieur de la lumiĂšre, ou lâarĂȘte circulaire de la chambre des bouches Ă feu dont lame est terminĂ©e en demi-sphĂšre. Logement. Compression du mĂ©tal, produite sur la partie infĂ©rieure de lâĂąme, Ă lâemplacement du projectile, par la pression que les gaz exercent sur lui en sâĂ©chappant par lâissue que le vent leur offre. Lâusage des sabots ralentit cette dĂ©gradation, sans la prĂ©venir entiĂšrement. Battements. Compressions produites par les chocs du projectile. Ordinairement au nombre de trois dans les canons le premier dans la partie supĂ©rieure de lâĂąme, un peu en avant des tourillons; le second Ă la partie infĂ©rieure en avant du premier; le troisiĂšme Ă la partie supĂ©rieure de la bouche. A mesure que le logement devient plus profond , ils sâapprofondissent aussi eu se rapprochant du fond de lâĂąme. Câest principalement par cette dĂ©gradation que les canons sont mis hors de service. Elle se reproduit dans les obusiers, en se modifiant suivant leur longueur et leur charge. Elle est peu sensible dans les mortiers. VERIFICATION DES BOUCHES A FEU EN SERVICE. 13 Bourlet. Par suite dâun tir longtemps prolongĂ©, le projectile refoule en avant le mĂ©tal qui termine le logement, dâoĂč il rĂ©sulte un renflement quâon nomme bourlet. TraĂźnement du boulet. Traces longitudinales , laissĂ©es par un projectile dont la surface nâest pas bien unie. â Le tir Ă balles produit dans toutes les parties de lame de nombreux battements et traĂźnements fort apparents , mais gĂ©nĂ©ralement de peu de profondeur. Ărajlement. Produit par un projectile qui se brise dans lame. Ăvasement. Accroissement des orifices de la bouebe, de la chambre ou de la lumiĂšre, du au refoulement du mĂ©tal. Egueulement. Lorsque TĂ©vasement de la bouche devient considĂ©rable, il prend le nom dâ egueulement. Bavures . Saillies de mĂ©tal hors de la tranche de la bouche, produites par le choc du projectile. Gerçures. Tâentes Ă la surface extĂ©rieure, produites par une trĂšs-forte compression intĂ©rieure. Ce dĂ©faut se remarque encore aux tourillons, aprĂšs un long service. DĂ©fauts de fabrication. Les Ă©preuves et les visites qui ont lieu dans les fonderies, ont pour objet de garantir contre ces dĂ©fauts. Cependant il importe de reconnaĂźtre ceux qui, dans certaines circonstances, auraient pu leur Ă©chapper. Dimensions a vĂ©rifier. Celles qui sont essentielles pour la justesse du tir et pour la relation entre la piĂšce et son affĂ»t. DĂ©fauts de fonte. â SouJJlures. CavitĂ©s Ă parois lisses, provenant des gaz qui nâont pas trouvĂ© dâissue, et sont restĂ©s dans la masse du bronze. â Chambres. CavitĂ©s Ă parois grenues, provenant principalement du retrait du mĂ©tal; peuvent se rencontrer Ă©galement dans toute la masse du bronze Ă l'iutĂ©rieur comme Ă lâextĂ©rieur, surtout dans la volĂ©e, quand lâĂ©tranglement du moule Ă lâastragale est trop prononcĂ©, et que la masseĂźotte est trop faible. â PiqĂ»res. De la mĂȘme nature que les chambres, mais ne prĂ©sentant quâun point sans profondeur. â SiJJlets. Sillons dirigĂ©s dans le sens de la longueur de la piĂšce; ordinairement Ă la partie supĂ©rieure des bouches Ă feu, lorsquâils sont dus au dĂ©gagement des gaz; dans les endroits oĂč le moule prĂ©sente des Ă©tranglements, lorsquâils sont dus au retrait du mĂ©tal. â Cendrures. Taches plus ou moins profondes, produites par quelques impuretĂ©s mĂȘlĂ©es avec le mĂ©tal, souvent par la terre du moule, gĂ©nĂ©ralement sur la surface extĂ©rieure, surtout aux anses et aux tourillons. â Taches dâĂ©tain. Marques blanchĂątres sur toutes les parties de la surface extĂ©rieure, particuliĂšrement sur le second renfort des canons, la volĂ©e des mortiers, les anses et les tourillons; malgrĂ© leur couleur blanchĂątre, elles ne contiennent que 25 pour cent dâĂ©tain environ. â PiĂšces de rapport. Servent Ă cacher quelques dĂ©fauts on les reconnaĂźt facilement, en frottant la surface avec un linge imbibĂ© dâacide nitrique. â Ondes , rayures et coups de foret , provenant du mauvais ajustage des outils ou de nĂ©gligence dans le forage; les ondes sont peu profondes et ordinairement tournĂ©es en hĂ©lice. 14 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. Instruments de vĂ©rification . Etalon Ă coulisse et Ă nonius. Il ne doit pas servir de mesure usuelle, mais seulement pour vĂ©rifier les autres instruments. Etalon Ă biseaux , portant les divisions sur ses ldseatix. Etoile mobile , avec assortiment de pointes pour tous les calibres, y compris les mortiers et obusiers. Ses parties principales sont La boĂźte , garnie de 4 pointes en croix, dont 2 sont mobiles. â La tringle , composĂ©e de 3 parties qui se vissent lâune sur lâautre, selon la longueur des bouches Ă feu Ă vĂ©rifier, et portant 2 cylindres inclinĂ©s , qui poussent les pointes mobiles. â La hampe , enveloppant la tringle et formĂ©e de 3 tubes, qui sâajoutent lâun Ă lâautre, comme les parties de la tringle. â Le manche , composĂ© dâune poignĂ©e en bois, percĂ©e suivant son axe pour recevoir le bout de la triugle, et dâun tube de cuivre, ayant sur sa partie supĂ©rieure une ouverture, le long de laquelle est tracĂ©e YĂ©chelle dâagrandissement. Elle se monte sur 3 longueurs la l. rc pour mortiers; la 2. e pour piĂšces de campagne; la 3. e pour piĂšces de siĂšge et de place. Chaque portion de la hampe porte Ă son extrĂ©mitĂ© un grain dâargent avec un trait indiquant le point de dĂ©part de lâinstrument. La hampe dans toute sa longueur porte des divisions qui font connaĂźtre la position des pointes dans lâĂąme de la piĂšce. , On visse sur la boĂźte les pointes du calibre de la piĂšce Ă vĂ©rifier; on prĂ©sente la lunette du calibre sur les pointes qui doivent conserver dans celle lunette 1 mill. de ballottement, lorsquâelles sont Ă fond, afin quâon puisse sâen servir avec des piĂšces anciennes, ou ayant des bourlets de mĂ©tal qui les mettraient au-dessous du calibre. On pousse ensuite la tringle de maniĂšre que les pointes mobiles touchent la lunette, on fait coĂŻncider le zĂ©ro de lâĂ©chelle du manche avec le trait du grain dâargent, et dans cette position on fixe le manche sur la tringle, en serrant Ă lâaide de la clef lâĂ©crou logĂ© dans la virole du manche. Lâinclinaison des deux cylindres, placĂ©s sous les pointes mobiles, est ordinairement telle que lâĂ©toile Ă©tant ainsi montĂ©e, lorsque la tringle sâenfonce de 2 cent., la saillie de chaque pointe mobile augmente de 1 mill., de sorte que ce mouvement indique une augmentation de 2 mill. dans le diamĂštre de lâĂąme. Pour prendre le diamĂštre en un point de lâĂąme, il faut pousser la tringle sans secousse et agir sur le manche avec une force toujours Ă©gale , jusquâĂ ce quâon sente les pointes arrĂȘtĂ©es par la paroi de lâĂąme. On note le diamĂštre indiquĂ© par lâenfoncement de la tringle. On joint Ă chaque Ă©toile un T Ă coulisse graduĂ© pour tous les calibres , qui se place prĂšs de la bouche et qui soutient la hampe Ă hauteur de lâaxe de la piĂšce. Chat , pour reconnaĂźtre les cavitĂ©s existant dans lame. â Un tube graduĂ© et une tringle intĂ©rieure , comme dans lâĂ©toile mobile. â 5 pointes , portĂ©es Ă lâextrĂ©mitĂ© du tube par des branches , faisant ressort et tendant Ă sâĂ©carter. â Pour introduire lâinstrument dans lâĂąme, on resserre les pointes avec un anneau fixĂ© Ă la tringle, on les laisse ensuite sâĂ©carter en ramenant lâanneau au moyen de la tringle. On promĂšne lâinstrument dans lâĂąme jusquâĂ ce que les pointes soient arrĂȘtĂ©es par les cavitĂ©s dans lesquelles elles pĂ©nĂštrent. VĂRIFICATION DES BOUCHES A FEU EN SERVICE. 15 Double Ă©querre a coulisse et a nonius , pour mesurer tous les diamĂštres extĂ©rieurs et la rectitude des deux tourillons, lâun par rapport Ă lâautre elle porte pour ce dernier usage deux talons avec tringles. Deux lunettes , lâune du calibre exact, lâautre de 0, null 6 au-dessous. On sâen sert pour vĂ©rifier le diamĂštre des tourillons et la largeur des embases. La grande doit parcourir le tourillon dans toute sa longueur, le tourillon ne doit pas entrer dans lâautre. Lâintervalle entre les cercles intĂ©rieurs et extĂ©rieurs delĂ premiĂšre donne la largeur de lâembase. RĂšgle Ă fourche et a coulisse , pour vĂ©rifier la distance entre le derriĂšre des tourillons et celui de la plate-bande de culasse pour les canons et obusiers, et celle entre le devant des tourillons et la tranche de la bouche pour les mortiers et pierriers. Grande rĂ©glĂ© Ă croix , servant Ă mesurer la longueur de lame. Refouloir de chaque calibre , pour prendre lâemplacement de lâorifice intĂ©rieur du canal de la lumiĂšre; on pique la tĂȘte du refouloir par la lumiĂšre avec un dĂ©gorgeoir. Deux sondes et des crochets dâacier , pour vĂ©rifier le diamĂštre et lâintĂ©rieur des lumiĂšres. Les sondes, lâune de rĂ©ception, lâautre de rebut, diffĂšrent entre elles de 0, iniU 2. Godet ii hampe , coudĂ© et Ă douille , pour prendre avec de la cire Ă sceller, lâempreinte des chambres, cavitĂ©s, etc. DĂ©gorgeoir , poinçon , pointe Ă tracer , crochet , miroir , bougie, cire h sceller , fl, etc. Visite extĂ©rieure et intĂ©rieure. Visiter la surface extĂ©rieure, voir sâil ne sây trouve pas des gerçures, des coups de boulets profonds; examiner les anses, le bouton, les tourillons; vĂ©rifier le diamĂštre des piĂšces derriĂšre les tourillons, le diamĂštre, la longueur, la position des tourillons. Examiner dâabord lâĂąme des canons avec un miroir ou une bougie, pour reconnaĂźtre le caractĂšre des dĂ©gradations et diriger lâemploi des instruments. â Avec lâĂ©toile mobile , reconnaĂźtre exactement les accroissements de diamĂštre Ă lâemplacement de la charge, au logement du boulet, aux trois principaux battements, en relevant pour chaque enfoncement le point oĂč il commence, celui oĂč il a sa plus grande profondeur, celui oĂč il finit. Lorsque, dans une mĂȘme rĂ©gion de lâĂąme, il se trouve plusieurs battements, on relĂšve seulement le plus profond. â Avec le chat, reconnaĂźtre exactement la position des cavitĂ©s, en sâarrĂȘtant particuliĂšrement Ă remplacement de la charge; se bornera cette indication , si elles paraissent peu profondes ; dans le cas contraire, en prendre lâempreinte avec de la cire et distinguer les crevasses , les chambres. â Sâassurer que les grains de lumiĂšre ne sont pas refoulĂ©s ou Ă©branlĂ©s ; passer un crochet dâacier dans la lumiĂšre pour y dĂ©couvrir les cavitĂ©s; prendre les diamĂštres en haut et en bas ; vĂ©rifier la position des orifices sâil est nĂ©cessaire. â Rapporter, Ă lâindication de la dĂ©gradation intĂ©rieure, les gerçures qui pourraient exister Ă lâextĂ©rieur. Tableau Ă rĂ©diger. On rĂ©unit les rĂ©sultats de ces visites dans un tableau, prĂ©sentant dans une suite de colonnes verticales. â Le signalement. â Les dĂ©gradations extĂ©rieures aux tourillons, aux anses, au bouton de culasse telles que 16 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. ruptures et ploiement, au corps de la bouche Ă feu; les dĂ©fauts de dimensions. â Les dĂ©gradations intĂ©rieures produites parla poudre Leur nature, leur profondeur la plus grande, leur distance Ă la tranche de la bouche, avec des observations et des dĂ©tails particuliers; produites par le projectile logement, l. cr , 2. e et 3. e battement, pour chacun sa profondeur, sa longueur, sa distance Ă la tranche de la bouche, avec des observations et dĂ©tails particuliers. â Les dĂ©gradations de la LumiĂšre, leur nature, leurs dimensions. â Des observations gĂ©nĂ©rales sur les dĂ©gradations ou les dĂ©fauts de fabrication non indiquĂ©s dans les colonnes du tableau, sur lâĂ©tat de la bouche Ă feu et lâutilitĂ© que le service peut en tirer. Les indications qui prĂ©cĂšdent peuvent diriger dans la vĂ©rification des diffĂ©rentes espĂšces de bouches Ă feu, et le mĂȘme tableau peut servir pour en inscrire les rĂ©sultats. Elles doivent y ĂȘtre classĂ©es dans lâordre suivant canons de siĂšge et de place dans lâordre des calibres en commençant par le plus Ă©levĂ© , canons de campagne, obusiers , mortiers, pierriers; les bouches Ă feu Ă©trangĂšres, lorsquâil sâen trouve, Ă la suite des bouches Ă feu françaises de la mĂȘme espĂšce. Les causes, qui doivent faire mettre les bouches Ă feu hors de service , ne sont pas dĂ©terminĂ©es dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale et prĂ©cise; les officiers chargĂ©s dâune vĂ©rification doivent se borner Ă constater avec soin toutes les circonstances des dĂ©gradations, en indiquant dans les observations gĂ©nĂ©rales leur opinion sur lâĂ©tat des bouches Ă feu. On regarde comme nâĂ©tant plus d'un bon service les canons lorsque le logement du boulet a plus de 4, mill 7, sâils doivent tirer Ă boulets roulants; plus de 5, ini,1 6 , si câest Ă boulets ensabotĂ©s ; les mortiers et obusiers, lorsque les enfoncements ou augmentations de diamĂštre sont portĂ©s jusquâĂ 7, ,niII 5. BOUCHES A FEU EIV FONTE DE FER. On procĂšde Ă leur vĂ©rification de la mĂȘme maniĂšre et avec les mĂȘmes instruments que pour les bouches Ă feu en bronze. Elles sont moins sujettes aux Ă©grĂšnements que les bouches Ă feu en bronze, et le sont aussi beaucoup moins aux refoulements et aux logements de boulets ; mais on y trouve souvent des Ă©vasements et des affouillements trĂšs-profonds, causĂ©s par lâaction des gaz ou par les progrĂšs de Lâoxidation, surtout prĂšs de la mer on y remarque aussi les battements, traĂźnements et Ă©raflements. On les inscrit sur le mĂȘme tableau Ă la suite des bouches Ă feu en bronze. VISITE ET RECEPTION DES BOUCHES A FEU NEUVES. 17 VISITE ET RĂCEPTION DES BOUCHES A FEU NEUVES. BOUCHES A FEU EN BRONZE. Nota. Les instruments qui nese trouvent pas parmi ceux qui sont employĂ©s pour la vĂ©rification des bouches Ă feu en service, sont dĂ©signĂ©s par un astĂ©risque *. Il faut de plus des tables complĂštes des bouches Ă feu. Canons et obusiers. PremiĂšre visite avart l'Ă©preuve. Les canons sont forĂ©s Ă 2 mill., et les obusiers Ă 1 mill. au-dessous du calibre dĂ©finitif, avec tolĂ©rance de 0, mill 4 en plus et en moins j les obusiers de montagne sont au juste calibre. On vĂ©rifie les dimensions extĂ©rieures et intĂ©rieures, ainsi que les dĂ©fauts de fabrication, et on rejette immĂ©diatement les piĂšces prĂ©sentant des dĂ©fauts qui ne pourront pas rentrer dans les tolĂ©rances accordĂ©es, lorsquâelles seront terminĂ©es. 1. ° Prendre le calibre de 0, in 08 en 0, m 08 dans la volĂ©e, Ă partir de la tranche de la bouche; de 0, ,n 06 en 0, m 06 dans le second renfort; de 0, ,n 03 en 0, 1,, 03 dans le premier renfort. LâĂ©toile mobile doit avoir un double assortiment de pointes, run* pour le calibre dâĂ©preuve, lâautre pour le calibre dĂ©finitif. Examiner les surfaces intĂ©rieures et extĂ©rieures pour dĂ©couvrir les sifflets, chambres, soufflures, gerçures, cendrures, taches dâĂ©tain, rayures et coups de foret. Rechercher intĂ©rieurement ces dĂ©fauts Ă lâaide dâune bougie ou du miroir; vĂ©rifier la forme des sifflets, chambres, soufflures, gerçures et cendrures, au moyen dâun godet garni de cire; mesurer leur profondeur avec un crochet ou un poinçon Ă©galement garni de cire; on peut aussi se servir de lâĂ©toile mobile en y adaptant une pointe trĂšs-aiguĂ«. Sâassurer avec une gouge ou un ciseau que ces dĂ©fauts nâont point Ă©tĂ© masquĂ©s, observer les taches dâĂ©tain pour reconnaĂźtre les fissures. On ne tolĂšre aucun sifflet, on ne passe intĂ©rieurement ni chambre ni soufflure depuis le fond de lâĂąme jusquâĂ la naissance de la volĂ©e dans les canons ou dans la chambre et Ă lâemplacement du projectile dans les obusiers; dans le reste de lame jusqua la bouche, on tolĂšre les chambres et soufflures de 4, m,11 5 de profondeur; Ă lâextĂ©rieur on tolĂšre celles de 4, mill 5. On tolĂšre les ondes, rayures et coups de foret qui doivent disparaĂźtre lorsque la piĂšce est mise Ă son juste calibre. 2. ° Sâassurer si les tourillons sont bien dressĂ©s, si leurs axes forment une meme ligne droite, au moyen de la double Ă©querre Ă coulisse et Ă nonius , dont les deux talons doivent sâappliquer exactement sur deux arĂȘtes quelconques correspondantes des tourillons. â Sâils sont cylindriques, sâils ont le diamĂštre prescrit, avec les deux lunettes â si lâaxe des tourillons est Ă la distance voulue de celui de la bouche Ă feu, Ă lâaide de deux croix *, dont lâune sâadapte Ă la tranche de la bouche et lâautre au faux boulon. Les tourillons Ă©tant placĂ©s horizontalement, la lumiĂšre en dessus, ces croix sont disposĂ©es de maniĂšre que leurs branches dĂ©terminent deux plans perpendiculaires ; 1 un vertical reprĂ©sente le plan de tir, lâautre horizontal doit contenir 2 18 CHAPITRE I. BOUCHES A FI-U. lâaxe des tourillons. On vĂ©rifie dâabord au compas le centre de la tranche de chaque tourillon ; faisant ensuite tourner la bouche Ă feu, les tourillons verticaux, on tend un fil de laiton dâune croix Ă lâautre tolĂ©rance 1 mill. en dessus et en dessous. â Sâassurer avec les croix si lâaxe des tourillons est perpendiculaire au plan vertical de tir ; aucune tolĂ©rance. â Si lâorifice supĂ©rieur de la lumiĂšre est dans le plan de tir; tolĂ©rance 0, mill G. 3. ° VĂ©rifier la distance du derriĂšre des tourillons au derriĂšre de la plate- bande de culasse, avec la rĂ©glĂ© Ă fourche et Ă coulisse tolĂ©rance 2, ,uill 5 en plus et en moins; mais cette distance doit ĂȘtre la mĂȘme pour les deux tourillons de la mĂȘme bouche Ă feu. â La longueur des tourillons, avec une rĂ©glĂ© portant les tolĂ©rances 2 mill. en moins. â Si les embases sont bien dressĂ©es et si l'angle que forment leurs tranches avec les tourillons est bien vif. â La largeur des embases avec la gronde lunette tolĂ©rance 1 mill. en plus et en moins. â Si les embases sont a Ă©gale distance de lâaxe de la bouche Ă feu, avec un Ă©chantillon , ou Y Ă©talon Ă coulisse et h nonius ; aucune tolĂ©rance n'est accordĂ©e. â LâĂ©cartement des embases, avec la double Ă©tjucrre Ă coulisse et Ă nonius; tolĂ©rance 0, ,m!1 6 en moins, rien en plus. 4. ° VĂ©rifier la direction du canal de lumiĂšre par rapport au plan vertical de tir au moyen dâune sonde * portant un fil Ă plomb et une coulisse mobile ; tolĂ©rance 0, miU 6 aux deux orifices de la lumiĂšre. â La distance de l'orifice extĂ©rieur de la lumiĂšre Ă la plate-bande de culasse, avec une rĂ©glĂ© portant les tolĂ©rances de 0, imll 6 en plus et en moins. â Le diamĂštre du canal de lumiĂšre avec deux sondes , lâune de rĂ©ception et lâautre de rebut, diffĂ©rant de 0, ,mll 2. â Les diamĂštres extĂ©rieurs, avec la double Ă©juerre Ă coulisse et Ă nonius , on tolĂšre 1 mill. en plus et en moins pour tous les diamĂštres extĂ©rieurs, exceptĂ© pour ceux de la plate-bande de culasse et du plus grand renflement du bourlet dans les canons, ou de la plate-bande de la bouche dans les obusiers. On nâaccorde pour ces derniers diamĂštres que 0, mill 6 en plus cl en moins, pourvu que les variations soient daus le mĂȘme sens. 5. ° Mesurer la distance de la plate-bande de culasse au plus grand renflement du bourlet dans les canons ou Ă la plate-bande de la bouche dans les obusiers, avec une rĂšgle avec tasseaux portant les tolĂ©rances en plus et en moins, savoir 2 mill. pour les canons de siĂšge; l, null 5 canons de campagne et obusiers. â VĂ©rifier lâemplacement des renforts; tolĂ©rance 2 mill. en plus et en moins, pourvu que la longueur totale de la piĂšce soit dans les tolĂ©rances. âąâ Lâemplacement, lâinclinaison et les dimensions des anses, avec un chevalet , des gabarits et un T sur lequel sont marquĂ©es les tolĂ©rances; tolĂ©rance en avant et en arriĂšre de la position des anses 2, Jnill 5 en plus ou en moins; 2, ,mll 5 sur leur Ă©cartement, 1 mill. sur lâĂ©quarrissage, 4, m,n 5 sur la longueur et la hauteur. DeuxiĂšme visite aprĂšs les Ă©preuves du tir et de lâeau v. p. 22. La bouche Ă feu est rebutĂ©e si lâeau, comprimĂ©e Ă la pression de 4 atmosphĂšres, suinte dans une partie quelconque de lame. Si elle suinte entre le grain de lumiĂšre et le mĂ©tal de la bouche Ă feu, on remet un grain, et la piĂšce subit une nouvelle Ă©preuve du tir dâun seul coup et une nouvelle Ă©preuve de lâeau. ReconnaĂźtre avec lâĂ©toile mobile, munie des mĂȘmes pointes que pour la premiĂšre visite, les altĂ©rations du calibre; on prend les diamĂštres de lâame des canons et ceux de lame et de la chambre des obusiers aux mĂȘmes points quâĂ la premiĂšre visite, pour comparer les nouvelles cotes avec les premiĂšres. Les VISITE ET RECEPTION DES BOUCHES V FEU NEUVES. 19 Louches Ă feu dont les dĂ©gradations de PĂąme ou de la chambre sont reconnues ne pouvoir disparaĂźtre par lâalĂ©sage qui doit mettre le calibre dans les tolĂ©rances fixĂ©es Ă la troisiĂšme visite, sont rebutĂ©es immĂ©diatement. TroisiĂšme visite. Les piĂšces Ă©tant mises au calibre dĂ©finitif, et terminĂ©es dans leurs dimensions extĂ©rieures 1. ° Examiner lâintĂ©rieur de lâĂąme avec le miroir ou la bougie, pour reconnaĂźtre les ondes, coups de foret, les traces de logements ou de refoulements. Mesurer les diamĂštres de lâame des canons et ceux de lâĂąme et de la chambre des obusiers, avec lâĂ©toile garnie de ses pointes au calibre dĂ©finitif. On ne passe aucune tolĂ©rance en dessous du calibre exact ; on peut le dĂ©passer, mais Ă 1 mill. en dessus, la piĂšce est rebutĂ©e. Dans les canons on ne tolĂšre aucune trace de logement Ă lâemplacement du projectile ; dans les obusiers, on en admet de 0, mill 4 de profondeur. On ne tolĂšre ni battements, ni chambres, ni soufflures, ni coups de foret, du fond de lâĂąme Ă la naissance de la volĂ©e dans les canons, ou dans la chambre et Ă lâemplacement du projectile dans les obusiers ; dans le reste de lâĂąme on tolĂšre les souillures et les chambres dont la profondeur nâexcĂšde pas 3, mi1 4 ; on nâaccorde que 0, ,mll 4 de variation dans les diverses cotes du calibre de lame dâune mĂȘme bouche Ă feu. 2. ° VĂ©rifier la longueur de lâĂąme des canons et la longueur totale intĂ©rieure des obusiers, avec une rĂ©glĂ© Ă tasseaux demi-cylindriques, portant les tolĂ©rances 2, mill 5 en plus ou en moins pour les canons de siĂšge et 2 mill. j>our ceux de campagne et pour les obusiers. On mesure la longueur de la chambre des obusiers; tolĂ©rance 0, ,mI1 6 en plus ou en moins. 3. ° VĂ©rifier la distance de lâorifice intĂ©rieur de la lumiĂšre au fond de lame ou de la chambre, Ă lâaide dâun refouloir h tĂšte arrondie comme le fond de l'Ăąme ou de la chambre, indiquant les tolĂ©rances 3, mill 4 du cĂŽtĂ© de la volĂ©e, rien du cĂŽtĂ© de la culasse. 4. ° VĂ©rifier la rectitude de lâĂąme et de la chambre, la coĂŻncidence de leurs axes et la concentricitĂ© des surfaces intĂ©rieures et extĂ©rieures, au moyen du compas cVĂ©paisseur * . 5. ° Mesurer la distance entre le derriĂšre de la plate-bande de culasse et la tranche de la bouche, avec deux 7âegles en Ă©querre et a coulisse * ; tolĂ©rance en plus ou en moins 3, mill 5 pour les canons de siĂšge; 2,ââ 11 5 pour ceux de campagne et les obusiers. VĂ©rifier les diamĂštres du boutou et de son collet avec la double Ă©querre Ă coulisse et Ă nonius ; tolĂ©rance i mill. en plus et eu Inoms. VĂ©rifier toutes les moulures avec des profils. QuatriĂšme visite. â VĂ©rifier le tracĂ© de la ligne de mire avec les croix. Mortiers et Pierriers. PremiĂšre visite. Les mortiers sont forĂ©s avant lâĂ©preuve Ă 2 mill. au-dessous du calibre dĂ©finitif, avec tolĂ©rances de 0, milI 4 en plus et en moins; les mortiers de 15 e et les pierriers sont mis immĂ©diatement au calibre exact. 1. Prendre les diamĂštres de lâĂąme de 0, m 03 en 0, ni 03. La croix Ă hoh»u* qui sert pour cette opĂ©ration, est formĂ©e de 4 branches Ă©gales, terminĂ©es par des arcs du mĂȘme rayon que lâĂąme; sur lâune dâelles est un nonius Ă coulisse, juâou fait mouvoir avec un boulon qui sert aussi de vis de pression; sur la 20 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. branche opposĂ©e est un talon destinĂ© Ă maintenir la croix dans un plan per pendiculaire Ă l'axe. Il faut deux croix pour chaque calibre de mortier, celle du calibre dâĂ©preuve et celle du calibre dĂ©finitif; il nâen faut quâune pour le picrricr. La croix Ă nonius est un instrument dâun prix assez Ă©levĂ©; toutes les fonderies nâen sont pas pourvues pour les calibres dâĂ©preuve. On la remplace dans Ja premiĂšre visite par VĂ©toile mobile , si elle est munie des pointes convenables, ou par le calibre de fabrication, vĂ©rifiĂ© par lâĂ©talon. 2.° Examiner les surfaces intĂ©rieures et extĂ©rieures; on ne tolĂšre aucun sifflet, on ne passe intĂ©rieurement ni chambre ni soufflure dans la chambre et Ă lâemplacement du projectile; dans le reste de lâĂąme on tolĂšre les chambres et soufflures de 4, nillI 5 de profondeur; Ă l'extĂ©rieur on tolĂšre celles de 4, ,mll 5 on tolĂšre les ondes, rayures et coups de foret, qui doivent disparaĂźtre lorsque la piĂšce est mise Ă son juste calibre. âVĂ©rifier les tourillons comme pour les canons, au moyen de deux croix , dont lâune sâadapte sur la partie conique du mortier. â VĂ©rifier la distance du devant des tourillons Ă la tranche de la bouche avec la rĂ©glĂ© a fourche et coulisse ; tolĂ©rance 2, m,11 5 en plus et en moins, mais cette distance doit ĂȘtre la mĂȘme pour les tourillons dâune mĂȘme bouche Ă feu. â Mesurer la longueur des tourillons en dessus et en dessous comme pour les canons; vĂ©rifier les renforts des tourillons avec des gabarits *. â VĂ©rifier comme pour les canons, si les embases sont Ă Ă©gales distances de lâaxe de la bouche Ă feu; si elles ont l'Ă©cartement prescrit; â vĂ©rifier la direction du canal de lumiĂšre. â VĂ©rifier la distance de l'orifice extĂ©rieur de la lumiĂšre Ă la tranche de la bouche, avec un gabarit * indiquant les tolĂ©rances 0, in,11 G en plus et en moins. âMesurer comme pour les canons, le diamĂštre du canal de lumiĂšre et tous les diamĂštres extĂ©rieurs. â VĂ©rifier la position de l'anse avec des gabarits * et un T * . DeuxiĂšme visite. â Comme pour les canons. TroisiĂšme visite. â L° Examiner lâintĂ©rieur de lame, prendre ses diamĂštres de 0, in 03 en 0,â'03 avec la croix Ă nonius*-, on ne passe aucune tolĂ©rance au- dessous du calibre exact ; Ă 1 mill. en dessus la piĂšce est rebutĂ©e. On ne tolĂšre aucune trace de logement Ă lâemplacement du projectile. On ne tolĂšre ni battements, ni chambres, ni soufflures, ni coups de foret dans la chambre et Ă lâemplacement du projectile; dans le reste de lame on tolĂšre les soufflures et chambres dont la profondeur nâexcĂšde pas 3, miil 4. â On nâaccorde que 0, mill 4 de variation entre les diverses cotes du calibre dans une mĂȘme bouche Ă feu. 2. ° VĂ©rifier la longueur de lâĂąme et de la chambre avec un T Ă coulisse * ; tolĂ©rance 2 mill. en plus et en moins pour lâĂąme, 0, mill 6 pour la chambre. â On sâassure avec un Ă©chantillon que les parois de lâĂąme et de la chambre se raccordent parfaitement. â VĂ©rifier la distance de lâorifice intĂ©rieur de la lumiĂšre au fond de la chambre au moyen dâun tampon. 3. ° VĂ©rifier la rectitude de lame et de la chambre, la coĂŻncidence de leurs axes et la concentricitĂ© des surfaces intĂ©rieures et extĂ©rieures , comme pour les canons. â VĂ©rifier la longueur totale des mortiers et pierriers avec une double Ă©querre a coulisse , tolĂ©rance 2,â lllI1 5 en plus ou en moins. â VĂ©rifier la ligne de mire comme pour les canons. Les tourillons des mortiers de 32 e et 27 e sont souvent faussĂ©s par le tir dâĂ©preuve. 21 VISITE ET RĂCEPTION DES BOUCHES A FEU NEUVES. Eprouvette. LâĂ©prouvette ne subit pas dâĂ©preuves; vĂ©rifier l'inclinaison de lâaxe par rapport Ă lâhorizon j au moyen dâun quart de cercle Ă niveau placĂ© sur la tranche de la bouche, aprĂšs avoir Ă©tabli la semelle sur une plateforme parfaitement horizontale. On ne passe aucune tolĂ©rance. â Sâassurer que les gĂ©nĂ©ratrices de lauic sont perpendiculaires au plan de la tranche. Mesurer les dimeusions de lâĂąme avec un diamĂštre Ă talon et Ă nonius , que lâon compare au diamĂštre fixe-, la chambre avec un gabarit , le diamĂštre de la lumiĂšre 3, imI1 4 avec une sonde. On ne passe aucune tolĂ©rance sur ces trois diamĂštres. On nâadmet aucune soufflure dans Taine ni dans la chambre. âVĂ©rifier les autres dimensions comme pour les autres bouches Ă feu; memes tolĂ©rances. Quant aux dimensions des semelles, on passe en plus et en moins 2 mill. sur leur longueur et largeur, 1 mill. sur leur Ă©paisseur. VĂ©rifier la position et lâinclinaison de la lumiĂšre comme pour les mortiers; on accorde les mĂȘmes tolĂ©rances pour lâorifice extĂ©rieur, mais Ă lâintĂ©rieur aucune tolĂ©rance nâest accordĂ©e. VĂ©rifier les diamĂštres des globes avec deux lunettes , lâune de rĂ©ception , lâautre de rebut, diffĂ©rant entre elles de 0, ,mll 2 ; sâassurer de lâexactitude des filets de lâĆil et de ceux du bouchon, avec un peigne ; on ne tolĂšre aucune soufflure sur leur surface. Pour les tolĂ©rances dans le service, voy. Ciiat. V, Epreuves de la poudre. BOUCHES A FEU EIV FONTE DE FER. Le tir dâĂ©preuve ne produisant ni battement ni Iogen ent sensible, elles sont mises de suite au calibre dĂ©finitif et elles ne sout soumises quâĂ deux visites. Dans la premiĂšre visite on vĂ©rifie la concentricitĂ© des deux surfaces et la rectitude de lâĂąme. Les dĂ©fauts sous ce rapport sont plus marquĂ©s dans ces bouches Ă feu, parce quâelles ne sont pas tournĂ©es. On se sert dâun compas d'Ă©paisseur , formĂ© de deux longues rĂšgles en bois parallĂšles et rĂ©unies Ă Tune de leurs extrĂ©mitĂ©s par une traverse. La bouche Ă feu Ă©tant placĂ©e horizontalement, on introduit dans lâĂąme une des rĂšgles garnie de deux cylindres ou coussinets, par lesquels elle repose sur la paroi infĂ©rieure. Lâautre rĂšgle porte Ă sou extrĂ©mitĂ© libre une rainure, dans laquelle glisse uue petite rĂšgle en fer. Au moyen de celle-ci on mesure la distance de la surface extĂ©rieure Ă la rĂšgle. On fait faire un demi-tour Ă la piĂšce, et on prend la mĂȘme mesure dans un point correspondant au premier. La demi - diffĂ©rence des deux cotes donne lâexcentricitĂ©. On la mesure ordinairement au fond de Taine et dans deux plaus perpendiculaires, dont lâun passe par la lumiĂšre. Les autres opĂ©rations se font comme pour les bouches Ă feu en bronze et avec les mĂȘmes instruments. TolĂ©rances sur les dimensions principales ExcentricitĂ© au fond de lâĂąme, et arcure dĂ©rangement dans les tronçons des moules 4, mill 5 pour canons et canons-obusiers de 22 e ; 4 mill. pour canons-obusiers de petit calibre.â Courbure de Came , 3 mill. pour canons et canons-obusiers de 22 e ; 2 mill. pour canons-obusiers de petit calibre. Calibre de Came Canons l,'â lll l eu plus, en moins; canons- obussier l, 1TlU 4 eu plus, rien eu moins. â Calibre de la chambre des canons-obusiers CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. 22 2 mill. en plus, 1 mill. en moins. â Calibre de la lumiĂšre de toutes les bouches Ă feu 0, ,nill 6 en plus et moins. â Profondeur des ondes et coups de foret , y compris lâexcĂšs de calibre, 2 mill. Profondeur des chambres et vides de toutes especes sur la volĂ©e, 5, imll 5, sur le renfort, 5 mill. â Cul-de-lampe des canons et canons-obusiers de 22 e , 10 mill. â Culasse des canons-obusiers de petit calibre, 5 mill. â Tulipe et bourlet, sâils ne pĂ©nĂštrent pas Ă plus de 5 mill.; dans la volĂ©e prolongĂ©e, 10 mill. â Croc de brague, 0 mill. ; embases, pourvu quâils ne pĂ©nĂštrent pas Ă plus de 5 mill.; dans le renfort, 14 mill. â DerriĂšre et dessous des tourillons, 10 mill.; id. devant et dessus, 14 mill. â Dans lâintĂ©rieur du renfort, 3 mill.; de la volĂ©e, 4 mill.; du canal de lumiĂšre, l, nnll l. Emplacement de Vorifice de la lumiĂšre , intĂ©rieurement en avant du point fixĂ©, 5 mill.; en arriĂšre, 5 mill.; extĂ©rieurement en avant et en arriĂšre Ă âid ., 3 mill. â Emplacement des trous de boulons de platine , par rapport Ă lâorifice extĂ©rieur de la lumiĂšre, 1 mill. â Emplacement de l'axe des tourillons en avant du point fixĂ©, 4 mill.; en arriĂšre, 3 mill.; en dessus et en dessous, 2, m,11 l. â DiffĂ©rence dans remplacement des tourillons de la mĂȘme piĂšce, l mill. â Ăcartement et longueur des embases , 5 mill. en plus ; 3 mill. en moins. Longueur de la bouche Ă feu 9 en plus ou en moins non compris le bouton et son collet, 4, ,mll 5. â Longueur intĂ©rieure , 4 ,"> m 5 en plus; 1 mill. en moins. â Longueur de la chambre , en plus ou en moins, 3 mill. DiamĂštre Ă la plate-bande de culasse , 4, lulll 5 en plus; 3 mill. en moins.â Au plus grand renfement du bourlet , 4, imI1 5 en plus; 3 mill. en moins. Ces variations ne sont tolĂ©rĂ©es pour les canons que si, Ă©tant dans le mĂȘme sens, leur diffĂ©rence nâexcĂšde pas 3 mill.; si elles sont en sens contraire, leur somme devra ĂȘtre renfermĂ©e dans la mĂȘme limite. â DiamĂštre des renforts , au commencement et Ă la fin et au logement de la charge des canons-obusiers, autres que celui de 22 e , 5 mill. en plus; 3 uiill. en moins. â Id. des tourillons , 2 mill. en plus et en moins. â Id. du trou du support-tourillon, 1 mill. en plus et en moins. â Id. du trou de vis de pointage , 2 mill. en plus et en moins. s Distance de lâaxe de la piĂšce au point de mire de la volĂ©e, pour les canons- obusiers, 5 mill. en plus; 3 mill. en moins; â de lâaxe de la piĂšce au point de mire de culasse, 5 mill. en plus; 2 mill. en moins. La somme ou la diffĂ©rence de ces variations ne doit pas excĂ©der 1 mill. â de lâorifice extĂ©rieur de la lumiĂšre au cotĂ© droit du support de platine, 1 mill. Epaisseur du mĂ©tal autour du trou du support - tourillon, 2 mill. en plus ou en moins; â autour du trou du croc de braque, 2 mill. id.; â autour du trou de vis de pointage, 3 mill. id. â DĂ©viation de lâaxe du trou du support- tourillon, t mill. ĂPREUVES. Dans certaines circonstances il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de soumettre les bouches Ă feu en service aux Ă©preuves qui sâexĂ©cutent dans les fonderies. Les canons et obusiers , placĂ©s tout prĂšs de La butte, tirent o coups sous lâangle de 5 degrĂ©s sexagĂ©simaux. Le chargement est le mĂȘme que celui qui est en usage dans les Ă©coles; poulies canons, h boulet roulant avec un bouchon sur la poudre et un autre sur bPRKUVtiS. 23 le projectile, refoulĂ©s chacun de 1 coup. Les bouclions sont façonnĂ©s Ă lâordinaire, et les gargousscs sont confectionnĂ©es sur des mandrins en fonte de fer. Calibres. 24. 16. 12. 8. Poids des bouchons. 0 k ,44 0 k ,30 0 k ,28 0 k ,20 DiamĂštre des mandrins 135 nn11 , 119 nuU , 108ââ ll 5 95" m . Les boulets et obus sont choisis et vĂ©rifiĂ©s avec les lunettes; ils doivent ĂȘtre sans coutures ni Ă©raflures et, autant que possible, du calibre moyen entre les lunettes des forges. La poudre, Ă©prouvĂ©e par 3 coups dâĂ©prouvette, doit ĂȘtre de la meilleure qualitĂ©. Les charges, pesĂ©es avec soin, sont fixĂ©es ainsi quâil suit Canons de siĂšge et de place. Can. d et le logement du tĂ©ton avec un e fraise conique de mĂȘme numĂ©ro que le grain. Remplacer le grain par un autre dâun numĂ©ro supĂ©rieur. Faire disparaĂźtre le taraudage existant dans lâemplacement du grain, en employant le foret cylindrique, dont le tĂ©ton conducteur entre juste dans le trou taraudĂ©. Pousser ce foret, jusquâĂ ce que son tĂ©ton vienne porter sur le repos de la grande base du tĂ©ton du grain que lâon vient de retirer. Faire disparaĂźtre les deux repos actuellement existants avec une fraise conique du numĂ©ro du grain Ă placer; pousser cette fraise, jusquâĂ ce que son repos vienne poser sur le ressaut laissĂ© par le dernier foret employĂ©. Reprendre ce foret et le faire descendre, au moyen dâun repĂšre, jusquâĂ ce que son couteau laisse un repos distant de la petite base actuelle du cĂŽne, dâune quantitĂ© justement Ă©gale Ă la hauteur de la partie conique du nouveau grain. Reprendre une seconde fois la fraise conique et achever le logement du tĂ©ton, en la faisant descendre jusquâĂ ce que son repos sâappuie sur celui que lâon vient de faire. â Le taraudage se fait au moyen de tarauds de diffĂ©rents numĂ©ros, ou plus rĂ©guliĂšrement avec le porte-couteaux Ă dents de loup du meme numĂ©ro que celui du grain Ă poser; on augmente successivement la saillie des dents, jusquâĂ ce que les filets approchent dâavoir leur profondeur ; on termine alors le taraudage en passant successivement jusquâau dernier les tarauds correspondants Ă chaque numĂ©ro de grain. Pour employer les tarauds, on enlĂšve la cage de la machine, et on les tourne au moyen dâun tourne-Ă -gauche. Poser le grain. AprĂšs lâavoir graissĂ©, on le met en place au moyen du tourne- Ă -gauche, que lâon tourne jusquâau refus. Lâentailler circulairement avec une tranche un peu au-dessus du renfort, le casser et enlever lâexcĂ©dant au ciseau et Ă la lime. â Avec un e fraise arrondie comme le fond de lame, enlever la partie du grain qui fait saillie dans lâintĂ©rieur. Cette fraise est adaptĂ©e Ă une longue tige en fer, dont on appuie le bout contre la crĂ©maillĂšre dâun cric ou la pince dâun levier, sur laquelle on fait effort, tandis quâon fait tourner cette tige Ă droite et Ă gauche avec un croisillon. â A dĂ©faut de fraise, on remarque la partie du grain qui dĂ©passe lorsquâil est prĂšs dâarriver Ă fond; on retire le grain; on coupe lâexcĂ©dant suivant lâarrondissement de lame, et on remet le grain. On reconnaĂźt que le nouveau grain est parvenu Ă fond de son logement, en regardant dans lâĂąme avec une bougie, quand il approche de son emplacement Ă lâinstant oĂč la hase du tĂ©ton parvient sur le repos du fond dâĂąme qui lui sert dâarrĂȘt dans les canons, on voit distinctement suinter tâhuile dont le tĂ©ton Ă©tait imprĂ©gnĂ©, par lâeffet de la pression quâil Ă©prouve dans son logement. En cas dâurgence, on peut mettre des grains de lumiĂšre en fer. RĂPARATIONS DES BOUCHES A FEU. 2 7 RĂPARATIONS DES BOUCHES A FEU, moyens pour mettre les piĂšces en Ă©tat de tirer des projectiles dâen calibre diffĂ©rent. AlĂ©sage de i,âame. Instruments Ă employer l.° Une tige enfer PI. 2 de 54 mill. environ de diamĂštre et de 3, ,n ĂO de longueur, pouvant servir pour tous les calibres. Sa tĂšte aplatie en pince percĂ©e de 2 trous pour le passage des boulons qui fixent le porte-couteau; en arriĂšre de la pince un petit Ă©paulenient servant dâappui, dâun cotĂ© au porte-foret, de lâautre au rouleau directeur; la tige percĂ©e sur toute sa longueur de petits trous de 14 mill. de diamĂštre. 2. ° Un alĂ©soir pour chaque calibre , formĂ© dâun rouleau en bronze de 54 mill. d'Ă©paisseur et de 2 mill. au-dessous du diamĂštre du canon, percĂ© au centre dâun trou pour la tige; sc fixant sur la tige au moyen de clavettes introduites de force entre la tige et des Ă©chancrures pratiquĂ©es au trou central. Dans le pourtour du rouleau sont formĂ©es 5 entailles Ă queue dâaronde, dans lesquelles sc glissent des coins en acier , formant un cylindre du calibre Ă obtenir. Sur la face de devant est Ă©galement pratiquĂ©e une coulisse pour loger 1 e couteau, qui y est maintenu par une vis. Ce couteau est percĂ© dâun trou elliptique dans lequel passe la vis, et qui lui permet de se baisser ou de sâĂ©lever dâune certaine quantitĂ©. Les entailles et la coulisse sont les mĂȘmes pour tous les rouleaux, et les couteaux, ainsi que les coins , sont communs Ă tous les calibres. 3. ° Un couteau arrondi coupant en avant et sur le cĂŽtĂ©; la forme de lâarrondissement est celle du fond de iâĂ me il peut ĂȘtre ajustĂ© en place du couteau n° 1 sur le rouleau de lâalĂ©soir. 4. ° Des lunettes, pour ajuster les couteaux et coins dâacier suivant les calibres. 5. ° Trois cylindres ou tampons en bois , deux de380 mill. Ă 400 mill. de Iong. r , Ă©vidĂ©s pour laisser passor la tige sans frottement, portant Ă chaque extrĂ©mitĂ© de petites placjues ou coussinets en cuivre, destinĂ©s Ă maintenir la tige sur lâaxe de la piĂšce, en avant ou en arriĂšre du rouleau , suivant la marche de lâopĂ©ration. ââą Le troisiĂšme de peu de longueur, en deux parties; se plaçant Ă la tranche de la bouche pour maintenir le foret, lorsque celui-ci est un peu engagĂ©; serrĂ© par un coin sous sa partie infĂ©rieure, qui est lĂ©gĂšrement aplatie. â Le diamĂštre des cylindres suivant le calibre. f.° Une ou deux demi-lunes en bois , fixĂ©s sur des chantiers dans la direction de lâame et servant Ă maintenir la queue de la tige. 7.° Une roue de 1 mĂštre de diamĂštre, garnie de poignĂ©es sur son pourtour; fixĂ©e sur la tige, avec laquelle elle fait corps par une clavette qui se loge dans un des trous de la tige et dans une des Ă©chancrures pratiquĂ©es diamĂ©tralement autour du trou central de la roue. La Planche 2 reprĂ©sente le systĂšme montĂ©. On le fait avancer au moyen dâun collier en bois fixĂ© sur la tige, dâun cordage attachĂ© aux extrĂ©mitĂ©s des bras, dâun cric de rappel attachĂ© aux anses ou Ă la culasse , et dont le crochet est embrassĂ© par le cordage. Pour faire l'entrĂ©e , on ajuste le rouleau au calibre de ht piĂšce, eu remplaçant les petits coins en acier par des coins en bois dur, eL on y met le couteau n.â 1, prismatique et coupant sur le cĂŽtĂ©; on introduit dans lâĂ mc la 28 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. tige munie dâun cylindre en bois et du rouleau, rapprochĂ© le plus possible du cylindre, le couteau placĂ© en arriĂšre; la roue est Ă©galement fixĂ©e le plus prĂšs possible de la bouche. UentrĂ©e faite , on retire la tige; on met les coins en acier; on retourne le rouleau et on y met le couteau arrondi n.° 2 ; on continue lâopĂ©ration en reculant la roue et en faisant avancer ce couteau jusquâĂ ce que le fond dame soit terminĂ©. Pour les mortiers et obusiers on peut employer un moyen plus expĂ©ditif.â La bouche Ă feu est solidement fixĂ©e dans une position verticale. â On prend un rouleau cylindrique en bois, plus long que lâĂ me de 170 mill. ; lâune des extrĂ©mitĂ©s ayant le calibre actuel sur une longueur de 50 mill. Ă GO mill. ; le reste tournĂ© au calibre Ă obtenir et terminĂ© comme le fond de lame; les deux extrĂ©mitĂ©s entaillĂ©es pour recevoir les bras dâun tourne-Ă -gauche. â A la jonction des deux parties cylindriques le bois est percĂ© diamĂ©tralement dâun trou pour recevoir le couteau; et Ă partir de ce trou, une rainure est creusĂ©e sur le cylindre pour le dĂ©gagement des buchilles. â Le couteau est un prisme en fer de 3 mill. de hauteur environ sur 11 mill. dâĂ©paisseur, dâune longueur Ă©gale au calibre Ă obtenir; ses deux bouts garnis dâacier forment lâarĂ©te tranchante et la contre-partie; il ne coupe quâen avant et dĂ©passe Ă©galement le cylindre des deux cotĂ©s; il se fixe au moyen de clavettes ainsi le couteau est maintenu dâabord par le cylindre dâentrĂ©e, et aussitĂŽt quâil est engagĂ©, la direction est de plus assurĂ©e par le cylindre pour lequel il fait lâouverture. â Lorsque la partie cylindrique est achevĂ©e, pour en faire le raccordement, on retourne le cylindre et on fixe un autre couteau, dâune forme convenable, sur la partie terminĂ©e comme le fond de lâĂąme. Au besoin on peut employer un cylindre semblable pour les canons; ou supprime alors la partie antĂ©rieure pour terminer le fond de lame. On peut remplacer le cric de rappel par une vis de pointage. Par ce procĂ©dĂ© on peut enlever jusquâĂ 4 mill. de mĂ©tal sur le rayon. â RĂ©tablir l ame des piĂšces dĂ©gradĂ©es par le tir. â Mettre aux calibres français des piĂšces Ă©trangĂšres, qui en gĂ©nĂ©ral sont au-dessous de 2 mill. Ă 4 mill. â Mettre une bouche Ă feu en Ă©tat de tirer des projectiles dâun calibre supĂ©rieur. Quant aux projectiles dâun calibre trop faible , on peut les tirer, sans perdre de la justesse et sans dĂ©grader lâĂąme, avec des sabots de dimensions convenables, si lâon nâa rien Ă craindre des Ă©clats. Faire disparaĂźtre la chambre porte-feu. Quand le porte-feu a moins de 30 mill. de profondeur, et quand il reste entre le fond et la surface du cul-de-lampe au moins 150 mill., pour 24; 130 mill. pour 16; 120 mill. pour 12 ; 100 mill. pour 8; on emploie les moyens indiques pour lâalĂ©sage. Autrement, aprĂšs avoir bien lavĂ© la chambre et avoir enlevĂ© lâoxide en y faisant sĂ©journer de lâacide sulfurique Ă©tendu, on en prend lâempreinte avec un tampon de bois. â On ajuste un tampon de cuivre rouge aux dimensions convenables; on lâenfouce dans la chambre avec force au moyen dâun long levier en fer, maintenu dans lâaxe et terminĂ© par une tete bien dressĂ©e. â On fore lâancienne lumiĂšre au diamĂštre de 10 mill. Ă 15 mill. ; on la prolonge jusquâaux deux tiers du tampon de cuivre, et on y enfonce une broche en fer ou en cuivre rouge corroyĂ©. â On met ensuite un grain de lumiĂšre. Faire disparaĂźtre /.a cavitĂ© du fond de lâame. Quand la distance du fond ENCLOUER ET DĂSENCLOUER. 29 de cette cavitĂ© au centre du canal de la lumiĂšre nâexcĂšdc pas de 3 mi 11. la distance fixĂ©e par les tables entre ce centre et le fond de lame, on peut faire disparaĂźtre cette cavitĂ© en prolongeant FamĂ©. â Dans le cas contraire, prolonger le logement du tĂ©ton jusquâau-dessous de la cavitĂ© et lâĂ©largir assez pour quâelle disparaisse. Mettre un grain dont le tĂ©ton ait des dimensions convenables. Diminuer les diamĂštres derriĂšre les tourillons. Couper au ciseau le mĂ©tal suivant des plans verticaux ou le refouler au marteau, de maniĂšre quâil reste 1 mill. Ă 2 mill. de jeu entre la piĂšce et les flasques. Le mĂ©tal excĂ©dant appartient ordinairement Ă quelques moulures inutiles. Diminuer lâĂ©cartement des embases, le diamĂštre des tourillons. â Couper de mĂȘme le mĂ©tal excĂ©dant, en dirigeant l'opĂ©ration de maniĂšre Ă rectifier, s'il y a lieu , la position des embases et des tourillons. ENCLOUER ET DĂSENCLOUER LES PIECES, LES METTRE HORS DE SERVICE. Enclouer les piĂšces avec des clous carrĂ©s sans tĂšte, entaillĂ©s sur les arĂȘtes, fortement chassĂ©s dans la lumiĂšre jusquâĂ hauteur de lâorifice et rivĂ©s intĂ©rieurement avec le rcfouloir ce moyen est peu efficace, Ă cause de la position de la lumiĂšre. â Introduire un clou vissĂ© dans la lumiĂšre et le casser ensuite. â Introduire un boulet au fond de lame et lâĂ©clisser fortement avec une Ă©clisse en fer Ă lâaide dâun refouloir ou dâune barre de fer; une Ă©clisse en bois serait facilement dĂ©truite Ă lâaide dâun feu de charbon alimentĂ© par un soufflet de forge. â Faire Ă©clater des obus ou grenades dans lâĂąme. â Tirer Ă fortes charges avec des calTuts qui produisent des Ă©raflements. â Tirer les piĂšces bouche Ă bouche, ou les disposer en zigzag, la bouche de lâune vis-Ă -vis le milieu de la volĂ©e de lâautre , et tirer dans cette position. â Allumer un feu vif de charbon sous la volĂ©e ou sous un tourillon, afin de le ployer et frapper avec des masses pour favoriser le ploiement. â Faire Ă©clater les bouches Ă feu , en les tirant, Ă 45° Ă forte charge, lame remplie de sable. â Casser les tourillons aux canons et le support-tourillon aux caronades. Pour dĂ©senclouer, si le clou nâest pas vissĂ© et sâil nây a pas dâobstacle dans lâĂąme, on essaie dâabord lâemploi de la poudre; on met la charge de guerre et on bourre avec des bouchons de vieilles cordes bien refoulĂ©s avec un levier; on emploie encore un tampon en bois et de lâargile pour communiquer le feu Ă la charge , on se sert dâune tringle de bois , recouvrant dans une rainure une mĂšche detoupille qui ressort par la bouche, on cerne le clou en enlevant du cuivre autour, et on verse dessus de lâacide sulfurique pendant quelques heures ; on recommence ensuite le tir. Si ce moyen, rĂ©pĂ©tĂ© plusieurs fois, ne rĂ©ussit pas, il faut enlever le grain. Pour chasser un boulet Ă©clissĂ© , dĂ©visser le grain; enfoncer des coins derriĂšre le boulet par lâorifice du grain; aprĂšs avoir fait avancer le boulet, le renfoncer pour tĂącher de saisir lâĂ©clisse avec un crochet. â Employer la poudre aprĂšs avoir replacĂ© le grain. â A la derniĂšre extrĂ©mitĂ©, pratiquer un trou dans le cul- de-lampe pour chasser le boulet avec un refouloir Ă coups de masses ; reboucher le trou par un cylindre filetĂ© comme le grain. 30 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. CONSERVATION. Les bouches Ă feu rĂ©unies par espĂšces et par calibre sur des chantiers en pierre ou en bois, en plein air, sur un terrain solidifiĂ© et recouvert dâune couche de mĂąchefer ou autre substance propre Ă arrĂȘter la vĂ©gĂ©tation , un intervalle de 0, m 50 au moins entre les rangĂ©es de bouches Ă feu et les bĂątiments. Canons en bronze. Les culasses et les volĂ©es sur deux lignes de chantiers parallĂšles, les tourillons se touchant, lâaxe inclinĂ© de 4 Ă 5 degrĂ©s du cotĂ© de la volĂ©e; la lumiĂšre en dessous; la bouche fermĂ©e avec un tampon de bois tron conique, enfoncĂ© Ă coups de maillet, ayant environ 250 longueur, dont 150 mill. dans lame. Les hausses enlevĂ©es , marquĂ©es des numĂ©ros de leurs piĂšces , enveloppĂ©es dans du papier avec leurs vis et conservĂ©es dans des caisses. â Sâil y a nĂ©cessitĂ© dâengerber, les piĂšces et les lignes de chantiers doivent se correspondre exactement les unes au-dessus des autres; chaque rangĂ©e conservant la mĂȘme inclinaison, toutes les culasses sur le derriĂšre de la pile, toutes les volĂ©es en avant. Obusiers longs. Comme les canons. Obusiej's courts , Mortiers et Pierriers. Sur des madriers, dressĂ©s sur la bouche , la lumiĂšre en avant et bouchĂ©e, les tourillons se touchant. Bouches a feu enfer. DisposĂ©es comme celles en bronze. Leur conservation exige des soins particuliers dâentretien. Gratter leur surface intĂ©rieure et extĂ©rieure pour enlever les couches dâoxide ou de peinture Ă©caillĂ©e; enduire Ă chaud lâĂąme des canons avec un mĂ©lange de 9 parties de suif et 1 dâhuile, au moyen dâun refouloir garni dâune peau de mouton quâon promĂšne sur toutes ses parties; enduire le canal de la lumiĂšre dâune maniĂšre analogue et le boucher avec une cheville en bois suivĂ©e, qui ne devra pĂ©nĂ©trer que de 27 Ă 34 mill. â Fermer la bouche du canon avec un tampon suivĂ©, en bois dur, de forme tronconique qui devra sâenfoncer de 80 Ă 110 mill. â Peindre la surface extĂ©rieure avec une forte couche de colthar , provenant de la distillation de la houille pour eu obtenir le gaz servant Ă lâĂ©clairage faire cette opĂ©ration pendant une journĂ©e chaude dâĂ©tĂ©, lorsque la fonte aura Ă©tĂ© Ă©chauffĂ©e par le soleil. â LâĂ me des mortiers est peinte au colthar comme lâextĂ©rieur des canons. On renouvelle cette peinture lorsquâil est nĂ©cessaire, et le graissage au moins de deux en deux ans. DU BRONZE. Le bronze rĂ©glementaire pour les bouches Ă feu est au titre de 11 parties dâĂ©tain pour 100 parties de cuivre, avec tolĂ©rance de 1 partie dâĂ©tain en plus ou en moins. Il est plus fusible que le cuivre, beaucoup moins que lâĂ©tain; il est plus sonore, plus dur et moins oxidable que ses composants, et surtout moins ductile. Sa cassure prĂ©sente une couleur jaunĂątre, peu dâĂ©clat, un grain grossier, irrĂ©gulier et souvent parsemĂ© de taches dâĂ©tain. Sa densitĂ© est de 8,70 environ; elle est supĂ©rieure Ă la moyenne des densitĂ©s du cuivre et de lâĂ©tain. Le cuivre yur cuivre rouge est dâun rouge tirant sur le jaune, dâun bel Ă©clat mĂ©tallique. Sa cassure prĂ©sente un nerf court, Ă©gal, trĂšs-serrĂ© et dâapparence soyeuse. 11 est trĂšs-ductile et trĂšs-mallĂ©able. Moins le mĂ©tal est pur et plus il devient cassant sous le marteau , plus le nerf sâefface et plus la cassure devient grenue. Sa densitĂ© varie entre 8,79 et 8,95 vov. Ciup. XX. CONSERVATION. - DU BRONZE. 3 l L 'ctain pur est dâune couleur blanche, un peu plus sombre que celle de lâargent, trĂšs - mallĂ©able et rĂ©ductible en feuilles minces, trĂšs-ductile, niais peu tenace, trĂšs - flexible ; faisant entendre, lorsquâil est pliĂ© en divers sens, un craquement particulier, dâautant plus sensible quâil est plus pur densitĂ© 7,291 voy. Ciiap. XX. Analyse du bronze. Lâacide nitrique dissout le cuivre et convertit lâĂ©tain eu peroxide insoluble dans cet acide. â Mettre dans un petit ballon de verre lĂŒ grammes de bronze rĂ©duits en petits fragments avec 80 grammes dâacide nitrique pur Ă 22â de l'arĂ©omĂštre de BeaumĂ© â chauffer graduellement jusquâĂ lâĂ©bullition , que lâon soutient jusquâĂ ce quâil ne se dĂ©gage plus de vapeurs rutilantes. â Laisser reposer; dĂ©canter le liquide surnageaut; verser sur lâoxide dâĂ©tain 20 grammes dâacide nitrique, faire bouillir 10 minutes; aprĂšs la dĂ©cantation de celte portion, en remettre une nouvelle et faire bouillir le mĂȘme temps passer par le filtre le premier liquide dĂ©cantĂ©, aprĂšs lâavoir Ă©tendu de 2 Ă 3 fois son volume dâeau ; puis le second , et en fi n , le troisiĂšme ; jeter alors lâoxide dâĂ©tain sur un filtre double dont on a Ă©quilibrĂ© les parties; laver le prĂ©cipitĂ© sur le filtre jusquâĂ ce que lâeau de lavage ne bleuisse plus par lâammoniaque et nâaltĂšre plus la couleur du papier de tournesol. â Etendre le filtre sur du papier, le faire sĂ©cher complĂštement dans une Ă©tuve ou au bain- marie. â Peser en mettant le filtre extĂ©rieur du cotĂ© des poids, pour connaĂźtre la quantitĂ© de peroxide dâĂ©tain restĂ© sur le filtre intĂ©rieur. â Le poids de lâĂ©tain . P en dĂ©signant par P celui de lâoxide obtenu , = j ^72 Il faut que lâacide nitrique soit bien pur. Il contient souvent de petites quantitĂ©s des acides hydrochlorique et sulfurique. On les reconnaĂźt et on les neutralise, le premier par le nitrate dâargent, le second par le nitrate de baryte, que lâon Ă©tend avec beaucoup dâeau, et quâon verse sur lâacide nitrique avec une pipette, goutte Ă goutte et par intervalles, en laissant chaque fois la liqueur sâĂ©claircir, jusquâĂ ce qu elle ne se trouble plus. Si lâon a mis un excĂšs de nitrate, on le reconnaĂźt eu ajoutant un peu dâacide hydrochlorique ou sulfurique, et on corrige lâerreur. Le chlorure dâargent et le sulfate de baryte Ă©tant complĂštement prĂ©cipitĂ©s , on dĂ©cante et on ramĂšne lâacide nitrique purifiĂ© au degrĂ© voulu, soit en lâexposant Ă la chaleur, soit en ajoutant de lâeau distillĂ©e. Le bronze des anciennes bouches Ă feu , contient quelquefois , mais en trĂšs- petite quantitĂ©, de lâargent, du fer, du soufre, de lâarsenic, de lâantimoine. â Le zinc et le plomb sây trouvent plus souvent et en plus grande quantitĂ©. â Le zinc comptĂ© dans le titre comme de lâĂ©tain, nâest pas nuisible. â Le plomb, lorsquâil dĂ©passe la proportion de 0,01, tolĂ©rĂ©e par le rĂšglement, dĂ©truit la tĂ©nacitĂ© du bronze. 11 est soluble dans lâacide nitrique comme le cuivre. Pour le retrouver, on rapproche la dissolution; aprĂšs lâavoir laissĂ©e refroidir, on y verse du sulfate de soude, qui prĂ©cipite le plomb Ă lâĂ©tat de sulfate insoluble. 146 de ce sulfate bien sĂ©chĂ©, reprĂ©sentent 100 de plomb. Le prix du kilogramme de bronze est Ă©valuĂ© dans les fonderies Ă 2 fr. 50 c. 33 CHAPITRE II. PROJECTILES. SOMMAIRE. Nomenclature, Dimensions, Poids Boulets du service de terre â de la marine. â Lunettes de rĂ©ception. 33 Balles en fer coulĂ© et en fer battu â delĂ marine. 33 Bombes, Obus, Grenades. 34 Obus ou boulets creux de la marine. 35 DiamĂštres des boulets en fer coulĂ©, depuis % kil. jusquâĂ 24 kil.. .. . 35 DiamĂštres des balles de plomb, depuis 1 jusquâĂ 32 au % kil. 35 Fabrication Des Boulets â moulage en sable â coulage â Ă©barbage â lissage â rebattage. 36 En coquilles. 39 Des projectiles creux. 40 Des balles en fer battu et en fer coulĂ©. 44 RĂ©ception Boulets, bombes, obus â balles de fer. 45 Fourneaux Ă manche . 47 Conservation des projectiles , Formation et calcul des piles . 49 NOMENCLATURE, DIMENSIONS, POIDS. Boulets de. DiamĂštre de la grande lunette et du cylindre de rĂ©ception. DiamĂštre de la petite lunette pour le service des forges. DiamĂštre de la petite lunette pour le service des places. Poids. . .. 24. mill. 149,3 147,8 147, 16. m S11. 128,8 12 . mill. 119,0 117,6 117,3 8. mill. 103,8 102,4 102,1 6 . mill. 93,6 91,9 Boulets de la marine de. . DiamĂštre de la grande lunette.. . . DiamĂštre de la petite lunette pour le service des forges et des boulets neufs dans les ports. DiamĂštre de la petite lunette pour les boulets en service. Poids calculĂ©. 12 k 8 k 6 k 4 k 3 k 36. 30. 24. 18. 12. 8. 6. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 169,8 160,2 148,0 134,8 117,9 103,2 93,4 168,6 159,0 146,8 133,6 116,7 102,0 94,6 168,1 158,5 146,3 133,1 101,5 18 k 28 15 k 34 12 k 08 9 k 12 6 k 09 4 k 08 3 k 13 Le prix des projectiles est gĂ©nĂ©ralement de 24 fr. 50 cent. les 100 kil. Balles en fer coulĂ© et en fer battu . Il nây a plus quâune seule boite Ă balles par bouclic Ă feu et 6 numĂ©ros de balles. â Les balles sont en fer coulĂ© pour les piĂšces de siĂšge et place, en fer battu pour les piĂšces de campagne; ces derniĂšres sont dĂ©signĂ©es par les numĂ©ros 4 bis, 5 bis et G bis. 3 34 CHAPITRE II. PROJECTILES. mĂźll. kil. âi. Diam. delagr. lunette 55,0 Poids de 10 balles 6,00 pour can. de 3G. 2. - 48,0 â 4,oo â 24* 3. â 4*>o â 2,70 â- 18 et iC. 4- â 38,5 â 2,00 â 12 de siĂšge et de place. 4 bis. â 38,5 f 12 de campagne et obu- â 2,20 â âą i Vc l sier de tu . 5. â 33,5 â t,35 â 8 de place. 5 bis. â 33,5 â t,4o â 8 de camp. t5 c . 6 bis. â aG,5 â 0,70 pour obusicr de 12 e de montagne. La petite lunette a 1 mill. le moins. Dans les anciennes halles il y a un grand nombre de numĂ©ros diffĂ©rents depuis 64, ,mll 3 jusquâĂ 16, mill 5 de diamĂštre. â Trois numĂ©ros de balles et deux boĂźtes diffĂ©rentes pour chacun des calibres de 12 et de 8; le premier numĂ©ro Ă peu prĂšs Ă©gal Ă la balle actuelle du mĂȘme calibre, le dernier plus faible de quelques millimĂštres; la grande boĂźte composĂ©e de balles du premier numĂ©ro, la petite de balles des deux autres numĂ©ros, et au besoin de quelques balles dâun autre calibre, combinĂ©es de maniĂšre Ă remplir la boĂźte. â Toutes ces balles nâentrent plus dans les approvisionnements rĂ©guliers; elles doivent ĂȘtre utilisĂ©es, selon les circonstances, pour la dĂ©fense des places. Pour les hottes a halles , culots , tampons , etc. voy. ChĂ p. VI. Balles en fer coulĂ© de la marine. N.°* 1 . 2 . 2A. 3 . 5 . 6. 7. 8. 9 . DiamĂštre de la grande lunette. mill. 66 mill. 59 mill. 56 mill. 54 mill. 52 mill. 51 mill. 47 mill. 41 mill. 36 mill. 32 DiamĂštre de la petite lunette, 1 mill. de moins. Poids de k 6017 k 55169 =3,4 =3,4 , 22 >4 â7>7 22* io k 525 7*098 3*900 .*040 L'obus Ă balles de t 2 c SchrapnelI nâa que i 2 mill. dâĂ©paisseur de parois, et 23 mill. autour de la lumiĂšre. La lumiĂšre est conique en sens inverse des obus ordinaires; son diamĂštre dans le liaut est de 25 mill., dans le bas de 27 mill. Lâobus vide pĂšse 3 kil. Avant le 23 dĂ©c. t83i l'obus de 22 e avait un culot Ă©pais au plus de 33,8, au moins de 3i, m *^G. Grenades. Il ne se fabrique plus quâune seule grenade Ă main. Les projectiles creux des plus petits calibres doivent ĂȘtre Ă lâavenir employĂ©s comme grenades de rempart. NOMENCLATURE , DIMENSIONS , POIDS. 35 Il existe un grand nombre dâespĂšces dâanciennes grenades grenades de rempart dont les diamĂštres varient depuis 162 mil!, environ jusquâĂ 99 mill., et les poids depuis 8, k 4 jusquâĂ 2 hil. ; grenades Ă main , diamĂštre depuis 95 mill. jusquâĂ 52 mill.; poids depuis l, k 96 jusquâĂ 0, k 28; presque toutes ces anciennes grenades ont des culots. Obus ou boulets creux de la marine. . . DiamĂštre de la grande lunette. Diam. de la petite lunette pour le service des forges. DiamĂštre de la petite lunette pour la visite des projectiles en service. Ăpaisseur des parois. au P^ s * au moins. DiamĂštre [en haut. jauplus.. delĂ \ au moins. lumiĂšre, en bas. au P*\ ls ' au moins. DiamĂštre/en au P^ s - âą du trou aumoins. de charge.en bas. j au P ^ s * âą au moins. Angle que fait lâaxe du trou dĂ©chargĂ© avec celui de la lumiĂšre... Poids calculĂ©. Des obus de 27 c sont en essai. 22 e . 17 e . 16 e . 15 e . mill. mill. mill. mill. 221,1 170,9 161,3 149,1 219,4 109,7 100,1 147,9 218,8 169,7 160,1 147,9 33,6 25,5 24,2 22,5 30,2 23,3 22,0 20,3 27,0 25,0 25,0 25,0 26,4 24,4 24,4 24,4 25,5 24,0 24,0 24,0 24,9 23,4 23,4 23,4 12,9 12,2 12,1 11,9 12,3 11,6 11,5 11,3 9,3 9,3 9,3 9,3 8,7 8,7 8,7 8,7 45° 45° 45» 45° 25, 1k 86 11,83 10, k 00 7, l 85 DiamĂštres des boulets en fer coulĂ©, depuis â / a 24 Idl. Les calculs ont Ă©tĂ© faits en supposant la fonte homogĂšne et sa densitĂ©, rapportĂ©e Ă celle de lâeau, Ă©gale Ă 7,207. ni. mill. fil. mil. ni. mill. W. mill. 0,5 51,0 6,5 119,9 12,5 149,1 18,5 169,9 1,0 64,2 7,0 122,9 13,0 151,0 19,0 5 171,4 1,5 73,5 7,5 125,7 13,5 152,9 19,5 172,9 2,0 80,9 8,0 128,5 14,0 154,8 20,0 174,4 2,5 87,2 8,5 131,1 14,5 156,0 20,5 175,8 3,0 92,6 9,0 133,6 15,0 158,4 21,0 177,2 3,5 97,5 9,5 136,0 15,5 160,1 21,5 178,0 4,0 102,0 10,0 138,4 16,0 161,9 22,0 180,0 4,5 106,0 10,5 140,7 16,5 163,5 22,5 181,3 5,0 109,8 11,0 142,8 17,0 165,2 23,0 182,7 5,5 113,4 11,5 145,0 17,5 166,8 23,5 184,0 6,0 116,7 12,0 147,1 18,0 168,3 24,0 185,3 DiamĂštres des balles de plomb depuis 1 jusqu'Ă 32 au '/ kit. Les calculs ont Ă©tĂ© faits en supposant la densitĂ© homogĂšne et Ă©gale Ă 11,352 mill. 15,0 14,6 14,4 14,3 14,1 13,8 1 2 3 mill. 24,1 9 mill. 21,1 17 mill. 17,0 25 10 20,3 18 16,7 26 11 19,7 19 16,4 27 12 19,1 20 10,1 28 13 18,0 21 15,9 29 14 18,2 22 15,6 30 15 17,8 23 15,4 31 16 17,1 24 15,2 32 .3 fi CHAPITRE II. PROJECTILES. FABRICATION DES BOULETS. PI. 3, 5, G. Moulage en sable. Le moulage en sable est gĂ©nĂ©ralement employĂ© pour les objets en fonte de fer qui sont fabriquĂ©s dans les forges pour le service de lâartillerie. Sable. Doit ĂȘtre quartzeux , bien homogĂšne, de finesse moyenne ; mĂȘlĂ© de y dâargile, humectĂ© seulement autant quâil est nĂ©cessaire pour conserver la forme quâon lui donne avec les doigts. On est ordinairement obligĂ© de composer un mĂ©lange de diffĂ©rentes sortes de sable et dâargile, pour obtenir les qualitĂ©s nĂ©cessaires. En mĂȘlant au sable ~ de houille tamisĂ©e, on rend le dĂ©pouillement plus facile. Pour prĂ©parer le sable neuf, on le fait calciner en y jetant de la fonte rouge quâon y laisse refroidir; on le bat avec une pelle; on le passe dans un tamis de fil de fer assez serrĂ©; on l'humcctc et on le travaille de nouveau avec la pelle jusquâĂ ce quâil soit bien homogĂšne. Dans le courant de la fabrication, on se sert dâun mĂ©lange du sable qui a dĂ©jĂ servi, avec un peu de sable neuf. ModĂšles. Ordinairement en cuivre et mieux eu fonte; composĂ©s do 2 piĂšces hĂ©misphĂ©riques PI. 3, Ă©vidĂ©es dans leur intĂ©rieur, sâassemblant par emboĂźtement. Leur jonction Ă lâextĂ©rieur, qui produit la couture, doit ĂȘtre dans un plan passant par le centre. â Leur Ă©paisseur est de 70 mill. pour 24; 55 mill, pour 16 et 12; 45 mill. pour 8 ceux en fonte plus Ă©pais de moitiĂ© en sus environ. â Ils sont coulĂ©s en sable dâaprĂšs des modĂšles en bois, et tournĂ©s. â Un tenon sert de point de repĂšre pour lâassemblage des deux piĂšces; chaque piĂšce a dans lâintĂ©rieur une traverse soudĂ©e qui sert pour la saisir, la retirer du moule, la transporter. Pour obtenir des boulets bien sphĂ©riques et compris entre les deux lunettes, il faut que le diamĂštre des modĂšles aux pĂŽles soit plus petit quâĂ la couture, que le diamĂštre Ă la couture diffĂšre en plus de celui de la grande lunette; ces diffĂ©rences, qui nâexcĂšdent pas quelques dix-millimĂštres, varient avec le calibre, la qualitĂ© de la fonte et celle du sable; on les dĂ©termine par quelques essais. ChĂąssis a mouler. En fonte, composĂ© de 2 piĂšces, mĂąle et femelle , ayant chacune la forme dâune pyramide quadrangulaire tronquĂ©e, assemblĂ©es par les grandes bases au moyen de taquets placĂ©s dans les coins et garnis dans la piĂšce mĂąle de goujons, dans lâautre de trous. Des crochets et crampons placĂ©s extĂ©rieurement, servent Ă lier invariablement les piĂšces du chĂąssis quand on coule, et 2 oreilles permettent de le manier. Dimensions des chĂąssis en fonte. CĂŽtĂ©s intĂ©rieurs de la grande hase. â â de la petite hase. Haut/ vertic. de chaq. demi-chĂąssis. Noml, de boulets dans chaq. chĂąssis. 24. 10. 12 . 8. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 420 210 380 190 360 330 395 185 355 165 340 310 135'" iU 135" ,m 117 117 2 2 4 4 Inclinaison des parois des chĂąssis ! /i2 de la hauteur. Epaisseur commune des parois 9 mill. Jets. Troncs de cĂŽne en bois quâon place verticalement dans le sable du demi- chĂąssis mĂąle pour y pratiquer le vide par lequel la fonte doit parvenir dans le moule. Us ont pour 24 et 16 , en haut 27 mill., en bas 20 mill. ; pour 12 et 8 , en haut 23 mill., en bas 18 mill. ; leur hauteur est Ă©gale Ă celle du demi-chĂąssis. FABRICATION DES BOULETS. 37 Talojn's de jet ek ĂŒois. Ils ont un Ă©tranglement et leurs extrĂ©mitĂ©s sont triangulaires; ils se placent dans le chĂąssis femelle et se joignent aux hases des jets par un goujon. Ustensiles. 1 banc de moulerie Ă©levĂ© de 0, m 50 au-dessus du sol; l, lu 30de largeur ; chaque mouleur occupe 2, U1 30 de longueur. â 2 planches de fond par chĂąssis. â 1 latte plate en bois. â 1 batte ronde idem. â 1 cuiller plate _ 1 champignon. â 1 cuiller en feuille de sauge. â 1 aiguille. â 1 rĂ©glĂ© carrĂ©e. â I pioche a marteau . â 1 pelle. â 1 anneau cylindrique. â 1 rondelle Ă poignĂ©e. â 1 pinceau. â 1 soufflet Ă main. AprĂšs avoir fait chauffer lĂ©gĂšrement les modĂšles, le mouleur Ă©tablit devant lui le demi-chĂąssis et les demi-modĂšles femelles sur la planche de fond, en posant ceux-ci sur la tranche, de maniĂšre quâils soient distants de CO mill. lâun de lâaulrc et de 30 mill. des parois du chĂąssis. â Il place le talon de jet entre les modĂšles- â U saupoudre de poussiĂšre de charbon les modĂšles et la planche. II remplit Ă moitiĂ© le demi-chĂąssis de sable, le serre avec la main autour des modĂšles, le bat avec la batte plate, surtout dans les intervalles, ayant soin de suivre les contours des demi-globes sans jamais les frapper. â Il relĂšve lĂ©gĂšrement la surlace du sable avec les doigts; remplit de sable le demi-chĂąssis en 3 fois, bat le sable de la maniĂšre indiquĂ©e, en serrant avec la batte ronde. â II a soin que le sable soit partout Ă©galement serrĂ© et que les diffĂ©rentes couches soient bien liĂ©es entre elles. Il arase avec la rĂšgle, unit la surface, et perce avec lâaiguille plusieurs Ă©vents au-dessus de chaque modĂšle. â Il retourne Ă lâaide de la 2. e planche de foud le demi-chĂąssis, qui prĂ©sente alors la concavitĂ© des modĂšles. Il assemble les demi-modĂšles mĂąles avec leurs femelles; place le demi-chĂąssis mĂąle, en faisant entrer les goujons dans leurs trous; crochette les chĂąssis; saupoudre de charbon fin ; place le jet verticalement. â Il remplit de sable en 3 fois le demi-chĂąssis mĂąle. â Il sĂ©pare les demi-chĂąssis- â Il humecte les bords du sable avec un pinceau, et retire les modĂšles au moyen de lâanneau cylindrique i\ double feuillure, qui se place sur le demi-modĂšle Ă enlever, et qui forme un prolongement cylindrique de ce demi-modĂšle. La rondelle Ă poignĂ©e enveloppe lâanneau et repose sur le sable. Lâouvrier appuie au moyen de la poiguĂ©e, de maniĂšre Ă contenir le sable; en meme temps il tire directement ii lui le demi-modĂšle, qui est guidĂ© par lâanneau Ă double feuillure et qui se dĂ©tache sans dĂ©grader le moule. AussitĂŽt quâil est dĂ©tachĂ©, lâouvrier lâenlĂšve avec lâanneau et la rondelle. Il retire le talon de jet du demi-chĂąssis femelle, rĂ©pare ensuite le moule, sâil en est besoin , avec la cuiller plate et le champignon. â Il coupe du sable en cĂŽne, dans le dessus du demi-chĂąssis mĂąle, autour de la tele du jet, et chasse le jet avec la queue de lu cuiller. â Il assemble les deini-chĂąssis, pose le chĂąssis Ă terre horizontalement, le jet en dessus, et le couvre dâune planchette. Un mouleur peut mouler en une heure 10 boulets de 24 ou IG; 2 par chĂąssis; 16 boulets de 12 ou 8 ; 4 par chĂąssis. Coulage. lllaul que la fonte soit trĂšs-liquide; on en prend avant de couler et on l exa mine , aprĂšs qu'elle est refroidie , pour reconnaĂźtre si elle a la qualitĂ© requise. 38 CHAPITRE II. PROJECTILES. On la puise avec des poches enfer contenant environ 18 kil. de fonte. Une ou 2 heures avant le coulage, on les fait chauffer et on les enduit en dedans et eu dehors dâune couche de 4 ? milI 5 dâĂ©paisseur, composĂ©e de sable gras et de crottin de cheval triturĂ©s et humectĂ©s, ayant soin de faire un rebord tout autour et un bec; on les fait ensuite sĂ©cher en les remplissant de laitier qui vient de couler ou de charbons ardents. Le mouleur prend la fonte dans le creuset, le bras droit et le pied droit enveloppĂ©s de maniĂšre Ă se prĂ©server des Ă©claboussures; il la verse sans discontinuer dans les moules jusquâĂ ce quâelle remonte dans le jet et en remplisse lâouverture extĂ©rieure; pendant le coulage un aide Ă©carte lâĂ©cume. Il faut rĂ©gler la vitesse avec laquelle on verse la fonte; les gros calibres sont coulĂ©s plus lentement que les petits. Il faut que 2 mouleurs sâentraident pour remplir le chĂąssis de 24 Ă 2 boulets, et le chĂąssis de 12 Ă 4 boulets; un seul suffit pour les autres. Les chĂąssis sont retournĂ©s dĂšs que le jet est solidifiĂ©. On prĂ©vient ainsi Vavalement que les vapeurs dĂ©gagĂ©es et le retrait du mĂ©tal formeraient au sommet du projectile, et on ramĂšne la soufflure vers le centre. On retourne les chĂąssis une seconde fois, pour ramener le gaz vers le centre. On dĂ©moule environ 2 heures aprĂšs le coulage, on sĂ©pare le sable, on le bat en lâhumectant lorsquâil est encore chaud , et on y ajoute un peu de sable neuf pour le moulage suivant. Il faut environ 2 heures ^ Ă un mouleur, pour le coulage et le dĂ©moulage dâune vingtaine de moules. Ebarbage. Les boulets Ă©tant refroidis, lâĂ©barbeur les dĂ©gage du sable qui les enveloppe encore; ce sable nâest plus employĂ©. â Il casse les jets. â Il place les boulets dans une coquille pour enlever la coulĂ©e et les coutures avec une tranche Ă froid, et les rabattre avec le marteau Ă main. Il passe quelques boulets aux lunettes, afin de signaler les dĂ©fauts aux mouleurs, qui serrent plus ou moins le sableselon que les boulets sont trop gros ou trop petits. Lissage . On roule les boulets 4 ou 5 heures dans un tonneau PI. 5 de l, ra 20 de longueur et O^fiO de diamĂštre intĂ©rieur, tournant sur son axe et faisant 15 tours par minute, afin de les dĂ©pouiller du sable et de faire dĂ©couvrir les soufflures. Rebattage . Son objet est de polir la surface des boulets; il sert aussi dâĂ©preuve, le choc faisant casser les projectiles dâune mauvaise fonte, ou mettant Ă dĂ©couvert les soufflures peu Ă©loignĂ©es de la surface. On fixe Ă lâenclume et au marteau des coulisses de fonte dure et trempĂ©e; creusĂ©es en segments de sphĂšre, mĂ©nagĂ©s dans le moulage au moyen dâun boulet du calibre immĂ©diatement supĂ©rieur Ă celui des projectiles Ă rebattre, et dont la flĂšche est Ă peu prĂšs le 75 de leur diamĂštre pour le marteau, le double FABRICATION DES BOULETS. 39 pour lâenclume. Ces coulisses sont changĂ©es lorsquâelles sont creusĂ©es et ont pris la sphĂ©ricitĂ© du boulet Ă rebattre. Le marteau pĂšse CO kil. pour 24, 40 pour 16, 30 pour 12, 25 pour 8; on lui donne la plus petite volĂ©e possible, environ 162 mill. pour 24 et un peu moins pour les autres calibres; il bat environ 180 coups par minute. Les boulets sont chauffĂ©s au feu de bois, dans uq> four Ă rĂ©verbĂšre dont la sole est inclinĂ©e et la voĂ»te surbaissĂ©e, fournissant 40 Ă 50 boulets par heure. Le degrĂ© de chaleur varie suivant la qualitĂ© de la fonte entre le rouge brun et Ăźc rouge blanc. On retire les boulets du four avec des crochets et on les saisit avec une tenaille pour les tenir et les tourner en tous sens sous le marteau, jusqua ce que la couture et les aspĂ©ritĂ©s soient effacĂ©es; ils reçoivent ainsi 120 coups au moins. On chasse le boulet rebattu par le choc dâun autre boulet, ou mieux on arrĂȘte le marteau pour le remplacer. Un petit filet dâeau tombant sur le boulet, contribue Ă rendre sa surface plus unie. On peut rebattre en 24 heures 600 boulets de 24, 700 de 16, 800 de 12, 900 de 8.â On emploie de 3 Ă 4 stĂšres de bois pour les chauffer. â Il faut 1 rebatteur et 2 aides. Le rebattage diminue un peu le calibre des boulets par la destruction des aspĂ©ritĂ©s. Fabrication des boulets en coquilles. Ce mode de fabrication, quâon pourrait employer au besoin, nâest plus en usage dans les forges. Coquilles. Demi-moules en fer coulĂ©, dont la forme extĂ©rieure, lâassemblage et la position du jet peuvent varier. Les coquilles sont coulĂ©es dâaprĂšs des modĂšles en bois qui sont garnis intĂ©rieurement dâune calotte en laiton achevĂ©e sur le tour et fixĂ©e par des clous Ă tĂȘte fraisĂ©e. Le vide intĂ©rieur des modĂšles des coquilles nâest pas sphĂ©rique; on fait ordinairement le diamĂštre perpendiculaire Ă lâemboĂźtement ou Ă la couture Ă©gal Ă celui de la grande lunette, et le diamĂštre Ă la couture plus grand de quelques dix-millimĂštres, suivant le retrait de la fonte que lâexpĂ©rience fait connaĂźtre. Les coquilles sont moulĂ©es en sable dans des chĂąssis et coulĂ©es Ă dĂ©couvert avec de la fonte truitĂ©e; la fonte grise sâaltĂ©rerait trop promptement. Chaque paire de coquilles doit ĂȘtre coulĂ©e avec la mĂȘme fonte, afin dâĂ©viter des retraits diffĂ©rents. Les coquilles Ă©tant refroidies, on nettoie lâemboĂźtement au ciseau, et on bat lâintĂ©rieur avec un marteau Ă tĂȘte ronde pour en dĂ©tacher tout le sable. Coulage. Les coquilles nettoyĂ©es intĂ©rieurement avec un pinceau sont enduites avec un autre pinceau dâune lĂ©gĂšre couche dâargile bien dĂ©layĂ©e. On les fait ensuite chauffer jusquâĂ ce quâon ne puisse y tenir la main et on les assemble. Si leur face de jonction est verticale, on les place sur des encarnets, piĂšces en fer coulĂ©, sur lesquelles sâĂ©lĂšvent de distance en distance des talons entre lesquels sont maintenues plusieurs coquilles assemblĂ©es et serrĂ©es par des coins 40 CHAPJTKK II. PKOJLCTILIiS. de fer. â Il faut desserrer ces coins Ă coups de marteau Ă mesure que le coulage sâopĂšre, afin dâĂ©viter les mouvements que les coquilles pourraient faire par suite de leur dilatation. ââ DĂšs que la fonte est solidifiĂ©e, on dĂ©sassemble les moules pour en retirer les boulets et on les replace immĂ©diatement.â On peut couler 3 ou 4 fois de suite sans laisser refroidir les moules, mais pas davantage, parce que les*boulets deviendraient trop gros et que les coquilles seraient dĂ©tĂ©riorĂ©es trop promptement. Si la face de jonction est horizontale, on place les coquilles lâune sur lâautre; on s assure quâelles sâemboĂźtent bien. â Le boulet reste alors adhĂ©rent Ă la coquille supĂ©rieure; on le place de champ et dâun coup de marteau on casse le jet, quâon fait ensuite sortir. LâĂ©barbage, le lissage et le rcbaltage se font comme aprĂšs le coulage en sable; seulement la surface des boulets Ă©tant plus dure et moins lisse, ils reçoivent un plus grand nombre de coups au rebattage. Le coulage en coquilles est plus simple et plus expĂ©ditif; mais les boulets coulĂ©s en sable ont leur surface plus polie; ils sont aussi plus rĂ©guliers daus leur forme et leurs dimensions, Ă cause de la prompte altĂ©ration des coquilles et de la difficultĂ© de les assembler avec prĂ©cision. FABRICATION DES PROJECTILES CREUX. PI. 4, 5. On nâindiquera que les principales diffĂ©rences entre le moulage de ces projectiles et celui des boulets. ModĂšles. LâhĂ©misphĂšre femelle, celui qui porte la feuillure intĂ©rieure, est percĂ© au pĂŽle dâun trou pour le passage de la tige du faux arbre. Ce mĂŽme hĂ©misphĂšre, pour bombes seulement, a des encastrements et des mortaises pour recevoir les mentonnels , qui se fixent avec des tenons et des goupilles. â LâhĂ©misphĂšre mĂąle porte une poignĂ©e fixe. â LâĂ©paisseur des modĂšles est de 9 niill. pour bombes de 32 e et 27 e ; 8 mill. pour bombes et obus de 22 e ; 7 mill. pour obus de 16 e et de 15 e , 5, mill 5 pour obus de 12 e . â Le diamĂštre Ă la jonction doit toujours etre plus fort de quelques dix-millimĂštres que le diamĂštre aux pĂŽles. Les mentonnels sont fixĂ©s dans leurs encastrements par des goupilles qui traversent leurs tenons. Les faces des encastrements, des tenons et des mortaises doivent etre taillĂ©es parallĂšlement Ă lâaxe du modĂšle, pour que celui-ci puisse ĂȘtre retirĂ© du moule avant les mentonnets. Ces derniers ont un Ćil pour lâentrĂ©e de lâanneau ; ils sont divisĂ©s en trois parties lâune, sur laquelle est Ă©vidĂ©e la moitiĂ© de lâĆil, est fixĂ©e sur le demi-globe par deux vis; les deux autres restent engagĂ©es dans le sable lorsquâon retire le demi-globe, de maniĂšre Ă pouvoir ĂȘtre retirĂ©es du moule sans le dĂ©grader et en y laissant lâanneau. Faux arbre des modĂšles. En fer, composĂ© de trois parties 1. la tige traversant lâĂ©paisseur du globe et portant une poignĂ©e ou une traverse qui se visse sur son extrĂ©mitĂ© dans lâintĂ©rieur du globe et qui sert Ă y fixer le faux arbre, ainsi quâĂ retirer du moule et Ă transporter le demi-modĂšle. â 2.° Uembase qui, sâappuyant extĂ©rieurement sur le^modĂšle, fait dans le moule lâouverture pour le passage de lâarbre du noyau; elle est conique ; son graind diamĂštre est Ă©gal au diamĂštre extĂ©rieur de la lumiĂšre du projectile; celui de la petite base est plus faible de 4, imlI 5 pour 32 e et 27 e , etde3, mtll 4 pour 22 e , IG 1 ,15 e et 12 e ; FABRICATION DUS PROJECTILES CREUX. 41 sa hauteur prise sur lâaxe est Ă peu prĂšs de 22, ,mll G. â 3.° Un cylindre destinĂ© Ă entrer dans la douille de la burette ou traverse du chĂąssis ; il y est fixĂ© au moyen dâune clavette et son diamĂštre est Ă©gal Ă celui de lâentrĂ©e de la mĂȘme douille. ChĂąssis. Le chĂąssis Ă base heptagonale paraĂźt le mieux entendu pour les bombes et pour lâobus de 22 e . Les obus des autres calibres peuvent ĂȘtre moulĂ©s par couples. Les dimensions varient avec les calibres. LâĂ©paisseur commune est de 18 mill. Lâinclinaison des faces est le â/ ia de la hauteur. Le demi-chĂąssis femelle porte au milieu de sa petite base une barette ou traverse servant Ă placer et Ă maintenir dans le moule, lâ arbre du noyau , au moyen dâune douille; la face extĂ©rieure de la barette est dans le plan de la petite base du chĂąssis. La barette coulĂ©e Ă part, est fixĂ©e sur deux cotĂ©s du chĂąssis Ă tenons et boulons; sa largeur et son Ă©paisseur sont rĂ©glĂ©es de maniĂšre quâelle ait assez de soliditĂ© la hauteur de sa douille est Ă©gale Ă lâĂ©paisseur du sable au-dessus du demi-modĂšle, moins la hauteur de lâembase du faux arbre ; la douille est lĂ©gĂšrement conique pour lâentrĂ©e de lâarbre du noyau, le plus petit diamĂštre en dedans du chĂąssis, ce qui permet de fixer lâarbre au moyen de coins. Les deux demi-chĂąssis sâassemblent comme ceux des boulets et sont fixĂ©s ensemble par des boulons ou des clavettes. Moulage de la chape. Placer les mentonnets et les anneaux au demi-modĂšle femelle aprĂšs avoir entourĂ© la partie droite des anneaux dâune couche de terre, de maniĂšre Ă lui donner le diamĂštre de lâĆil du mentonnet. Placer sur la planche de fond le demi-modĂšle femelle, muni de son faux arbre, les anneaux dressĂ©s verticalement; placer le demi-chĂąssis femelle, la barette perpendiculaire Ă lâaxe des mentonnets, le cylindre du faux arbre engagĂ© dans la douille de la barette, placer le talon de jet. â Fixer le demi- chĂąssis Ă la planche Ă mouler, au moyen de sergents et de clavettes qui saisisseut les deux extrĂ©mitĂ©s dâune barre de fer attachĂ©e Ă la planche en dessous et la dĂ©passent de 50 mill. environ de chaque cotĂ©- â Mouler comme pour les boulets; â retourner le demi-chĂąssis femelle; â rĂ©parer la surface du sable; â percer des Ă©vents. â Assembler les deux demi-modĂšles et les demi-chĂąssis. â Mouler le demi-chĂąssis mĂąle; â placer le jet verticalement sur son talon dans lâangle arrondi, aboutissant Ă la face de jonction. Percer des Ă©vents vers le point culminant du modĂšle. â Retourner le chĂąssis, la barette en dessus. â SĂ©parer les demi-chĂąssis. â Enlever le jet et le demi- modĂšle mĂąle avec lâanneau Ă double feuillure et la roudelle Ă poignĂ©e. Oter les goupilles des mentonnets; retirer le demi-modĂšle femelle, le talon de jet, puis chaque partie des mentonnets; rĂ©parer le moule. Le moulage des obus est le mĂȘme que celui des bombes, en supprimant ce qui est relatif aux mentonnets. â Un mouleur peut faire dans 1 heure 3 chapes de bombes de 32 e et 27 e , 4 chapes de bombes ou obus de 22 e , 10 dâobus de 16 e , 15 e et 12 e . Arbre du koyau. Tube de fer battu de 7 mill. Ă 5 mill. dâĂ©paisseur suivant le calibre, et composĂ© de trois parties l.° Y embase ou virole , brasĂ©c sur lâarbre et parfaitement Ă©gale Ă lâembase du faux arbre, dont elle doit occuper la place. â 2.° Le grand bout de Varbre ; son diamĂštre extĂ©rieur sur la grande base de lâembase doit ĂȘtre plus faible de 11 mill. Ă 9 mill. que celui de cette grande base , afin que le cĂŽne de sable qui formera le noyau de la lumiĂšre du projectile ait une Ă©paisseur suffisante; le grand bout est 42 CHAPITRE II. PROJECTILES. lĂ©gĂšrement conique, sâĂ©largissant vers son extrĂ©mitĂ©; sa longueur Ă©gale lâĂ©paisseur moyenne des parois du projectile, plus le diamĂštre moyen du noyau en ayant Ă©gard au culot, moins 11 mill. pour lâĂ©paisseur du sable qui doit recouvrir lâextrĂ©mitĂ© delâarbre ; il est percĂ© de petits trous destinĂ©s, les uns Ă recevoir des chevilles en bois pour fixer le noyau, les autres au dĂ©gagement des vapeurs. â 3.° Le petit bout cylindrique entrant exactement dans la douille de la barette et portant un trou pour une clavette. La longueur depuis lâembase jusquâau trou de la clavette , Ă©gale la hauteur de la douille de la barette, moins 4, ,mll 5 , pour que la clavette puisse serrer; le trou de clavette a 22 mill. de longueur. LâextrĂ©mitĂ© du petit bout est Ă©quarrie, pour monter la manivelle lorsque lâarbre est sur le tour. Confection nu noyau. On enduit dâune pĂąte de terre Ă potier, de sable et de crottin la partie du gros bout de lâarbre qui doit porter le noyau de la lumiĂšre; on le fait sĂ©cher et on donne ensuite Ă ce noyau les dimensions de la lumiĂšre, en se servant du grattoir Ă douille. On forme vers lâextrĂ©mitĂ© du grand bout de lâarbre, une poupĂ©e ou bourlet en argile ou sable argileux pour empĂȘcher le noyau de remonter dans le moule au moment du coulage. â On enveloppe Varbre d'une tresse en foin roulĂ© en hĂ©lice et fortement serrĂ©e; on en arrĂȘte le bout avec une cheville fixĂ©e dans lâarbre; on applique plusieurs couches dâargile prĂ©parĂ©e avec du crottin de cheval, et on y fait avec le doigt des trous Ă©vasĂ©s en entonnoirs; perpendiculairement Ă lâaxe jusquâĂ la tresse de foin, pour le dĂ©gagement des gaz. â On fait sĂ©cher la poupĂ©e Ă une chaleur modĂ©rĂ©e; on sâassure quâelle adhĂšre parfaitement Ă lâarbre, lorsquâelle est sĂšche; et dans le cas contraire, on la casse et on en fait une autre. On moule ordinairement le noyau en sable dans une boĂźte a noyau en cuivre ou en fonte, composĂ©e de deux coquilles sphĂ©riques qui sâassemblent au moyen dâoreilles saillantes et dâĂ©triers Ă vis de pression tournant sur des boulons fixĂ©s aux oreilles de la coquille infĂ©rieure, et qui se rabattent lorsquâon veut sĂ©parer les coquilles. â Sous la semelle de la coquille infĂ©rieure est ajustĂ©e une partie conique, qui se loge dans un trou de mĂȘme forme, pratiquĂ© sur un support en bois. Au moyen de rondelles en fer , placĂ©es entre la semelle et la base de la partie conique, on rĂšgle la position de lâarbre dans la boĂźte, de maniĂšre que le noyau soit bien centrĂ©. â Pour retirer le noyau, le moulage Ă©tant terminĂ©, enlever la coquille supĂ©rieure; pour les petits calibres, renverser la coquille infĂ©rieure et recevoir le noyau dans une main ; pour les gros calibres, faire reposer les deux oreilles infĂ©rieures comme des tourillons sur deux supports; renverser la coquille et recevoir le noyau avec les deux mains. La coquille femelle pour bombes est dâune seule piĂšce, et diminuĂ©e dâune calotte sphĂ©rique, dont la base reprĂ©sente celle du culot du projectile. Pour les obus, la partie supĂ©rieure est encore suffisamment ouverte, et le noyau se termine au moyen dâun chapeau en calotte sphĂ©rique assemblĂ©e Ă feuillure. A dĂ©faut de boĂźte Ă noyau, on charge lâarbre de diffĂ©rentes couches de sable argileux que lâon fait sĂ©cher successivement et on tourne la surface du noyau Ă lâaide dâun gabarit. Les noyaux sont enduits, avec un pinceau, dâurie couche de noir liquide, fait avec du charbon de bois lĂ©ger, tamisĂ© fin, de la colle forte et de la colle de farine; on les fait ensuite sĂ©cher. FABRICATION DES PROJECTILES CREUX. 43 Observation. Des essais sont indispensables pour dĂ©terminer, scion la nature de la fonte et du sable, les dimensions les plus convenables des modĂšles , des arbres , des boĂźtes Ă noyaux et des chĂąssis. Placer le noyau et assembler les deux parties de la chape. On fait entrer lâarbre du noyau dans la douille de la barette et on sâassure que son embase porte bien sur les bords de cette douille, avec un calibre on vĂ©rifie si le noyau est partout Ă Ă©gale distance des parois de la chape, on lâassujettit dans sa vraie position avec des coins enfoncĂ©s dans la douille ; enfin, on met et on serre la clavette. Le chĂąssis femelle est posĂ© sur un banc en fonte dont la table ou dessus est formĂ©e de 2 plaques, laissant entre elles un intervalle dans le milieu duquel se place le petit bout de lâarbre. On assemble le chĂąssis mĂąle sur le premier. Coulage et dĂ©moulage. Pour les grosses bombes, il faut que plusieurs poches remplies de fonte se succĂšdent,, afin quâil nây ait que le moins dâinterruption possible dans le coulage du mĂȘme chĂąssis. On retourne les chĂąssis, la barette en -dessus. AussitĂŽt que les chĂąssis sont retournĂ©s, on ĂŽte la clavette et les coins des arbres, on enlĂšve le demi-chĂąssis femelle. â On arrache les arbres avec un tourne-Ă -gauche. â On rĂąpe le tour de lâĆil et on Valese Ă chaud avec un alcsoir en fonte, entaillĂ© Ă crans, que lâon tourne Ă la main, au moyen dâun manche en fer en forme de T. â On sĂ©pare les projectiles des demi-chĂąssis mĂąles. â On dĂ©gage les anneaux des bombes avec un crochet et on les fait jouer. Le travail de chaque mouleur, pour une coulĂ©e dans laquelle il doit prendre 300 kilogr. de fonte, outre les jets, etc., est de 6 Ă 7 heures. Nettoiement ou Ă©barbage. On examine les projectiles et on rejette tout de suite ceux qui ont des dĂ©fauts apparents capables de les faire rebuter. Le projectile Ă©tant placĂ© sur une coquille, on coupe la coulĂ©e et on repique la couture. â On rĂąpe toute la surface. â On polit les mentonnets avec la lime. On vide lâintĂ©rieur en se servant du coupoir ou crochet , portant dâun cĂŽtĂ© un Ćil pour une poignĂ©e en bois , pliĂ© Ă lâautre extrĂ©mitĂ© et tranchant en dessus et en dessous; de la raclette , autre crochet tranchant Ă lâextrĂ©mitĂ© de la partie recourbĂ©e ; dâun ciseau ordinaire. AlĂ©sage de la lumiĂšre a froid. UalĂšsoir est en acier trempĂ© Ă quatre faces, en forme de pyramide, ayant ses dimensions en rapport avec celles de la lumiĂšre. â On se sert dâune machine Ă alĂ©ser, dont la piĂšce principale est un levier chargĂ© dâun poids et exerçant une pression sur une tige en fer Ă lâextrĂ©mitĂ© de laquelle est fixĂ© lâalĂ©soir, ou simplement dâun tourne-Ă -gauche dont chacun des deux bouts est chargĂ© dâune bombe de 22 e . â LâalĂ©sage Ă froid nâenlĂšve que lepaisseur du mĂ©tal dont la lumiĂšre sâest resserrĂ©e en refroidissant aprĂšs lâalĂ©sage Ă chaud. LâarĂȘte circulaire de la lumiĂšre doit aussi recevoir un lĂ©ger coup de fraise, afin dâĂȘtre moins exposĂ©e Ă sâĂ©grener. Deux hommes peuvent finir par jour les projectiles gros et petits fournis par 900 Ă 1000 kil. de fonte. CHAPlTfĂźb II. PROJECTILES. U FABRICATION DES BALLES DE FER. Balles de fer battu . Ou emploie, pour les fabriquer, du fer tendre ou de mĂ©diocre qualitĂ©, en barreaux ronds ou Ă 8 pans; dâune grosseur proportionnĂ©e au calibre. Elles sont Ă©tampĂ©es entre deux Ă©lampes aciĂ©rĂ©es et trempĂ©es, lâune mobile et emmanchĂ©e, lâautre fixĂ©e sur lâenclume et quâon appelle chabotle ; la matrice de chaque Ă©tampe est une calotte sphĂ©rique dont la hauteur est le tiers du diamĂštre de la balle. â Le fer Ă©tant chauffĂ© au blanc , on fait en une seule chaude , 1 balle des gros calibres et 2 des petits 9 Ă 10 coups de masse suffisent pour la balle n.° 1. â Avec la tranche on coupe le petit jet qui se trouve en avant de la balle et on la dĂ©tache du barreau. On la tourne avec des tenailles entre les Ă©tampes , quâon a soin de mouiller souvent, et on frappe 15 Ă 18 petits coups de masse pour la rendre unie et ronde. Un atelier de 3 hommes, 1 maĂźtre et 2 compagnons , fabrique par jour 100 hilog. de balles de tous calibres. Balles de fer coulĂ©. PI. ĂŽ. Elles sont coulĂ©es en sable comme les boulets. On en rĂ©unit un certain ombre dans le meme chĂąssis , en plaçant au milieu une tringle horizontale formant la coulĂ©e et aboutissant au jet; chaque moule de balle communique âąavec la coulĂ©e commune par une petite rigole. â On emploie la fonte grise et douce, et il faut quâelle soit trĂšs-fluide. ImmĂ©diatement aprĂšs le dĂ©moulage et la cassure des jets, on roule 100 Lilog. de balles Ă la fois pendant 10 minutes dans un tonneau en bois cerclĂ© en fer, pour en dĂ©tacher tout le sable. â On les Ă©barbe. â Enfin on lisse les balles dans un tonneau Ă lisser, en fonte, dâoĂč elles sortent lisses et brillantes aprĂšs 3 heures de rotation ; on met des balles dans ce tonneau de maniĂšre Ă remplir le tiers de sa capacitĂ©; il est garni dans lâintĂ©rieur de plusieurs gros boulons saillants. On recuit les balles jusquâĂ la couleur gorge de pigeon , afin de les rendre moins susceptibles de sâoxider. RĂCEPTION DES PROJECTILES. Prescriptions rĂ©glementaires. Dans les fourneaux au charbon de bois les projectiles sont coulĂ©s en fonte de l. re fusion; dans les fourneaux au cohe ils peuvent lâĂȘtre en fonte de 2. c fusion, si celle de 1. 10 nâa pas la tĂ©nacitĂ© et le poids voulus. La fonte doit ĂȘtre coulante, non limailleuse, ni blanche, ni brĂ»lĂ©e, mais lĂ©gĂšrement grise ou truitĂ©e, et satisfaisant aux Ă©preuves ci-aprĂšs Un barreau de fonte de 4 e dâĂ©qu. et de 20 e de longueur doit supporter, sans se rompre, le choc dâun boulet du poids de 12 h il., tomba n t de la hauteur de 50 e . Les barreaux dâessai sont CoulĂ©s debout, dans un moule en sable passĂ© au noir liquide et Ă©tuvĂ© avec une massclotte de mĂȘme cqu., longue RECEPTION DES PROJECTILES. }e 10 e , sĂ©parĂ©e du barreau par un Ă©tranglement, qui permette de lâen dĂ©tacher d'un coup de marteau. â Le barreau Ă vĂ©rifier est posĂ© horizontalement sur une enclume en fonte, surmontĂ©e de 2 chenets triangulaires et parallĂšles, mĂ©nagĂ©s dans le moulage, espacĂ©s de 1G C entre les sommets. â Le boulet est suspendu au-dessus du milieu du barreau au moyen d'un piton par une ficelle que lâon coupe avec des ciseaux. â Lâenclume, enterrĂ©e aux trois quarts dans le sol bien damĂ©, a 32 e de longueur, 8 de largeur, 5 de hauteur; les chenets triangulaires ont 4 e de hase sur 4 de hauteur. Ou Ă©prouve ainsi au moins 0 barreaux coulĂ©s par couple en 3 jours diffĂ©rents, et lorsque le creuset est dĂ©jĂ vidĂ© dâun tiers. â Cette Ă©preuve est renouvelĂ©e de temps en temps. Pour la fabrication des projectiles creux, on Ă©prouve quelques obus de 1> C par lâexplosion de la poudre. Ils doivent rĂ©sister Ă une charge de 280 gr. , enflammĂ©e au moyen dâune fusĂ©e. Lorsquâon reconnaĂźt que la fonte nâa pas la qualitĂ© requise, on fait couler en gueuses. Boulets . Ils doivent ĂȘtre coulĂ©s ronds, sans mĂąchures ni bavures; Ă©barbĂ©s, ciselĂ©s avec soin, roulĂ©s dans un tonneau en fonte; ils subissent une l- re visite pareille Ă la 2. c ci-aprĂšs. Ou rebute tous ceux qui sont hors des tolĂ©rances; chauffĂ©s ensuite Ă un feu de bois, ils sont battus sous un martinet {voyez p. 38 , puis soumis Ă la visite dĂ©finitive. Ikstrumetsts vĂ©rificateurs. \ grande et 1 petite lunette et leurs rondelles. 1 cylindre et son Ă©toile pour chaque calibre, 1 poinçon , 1 marteau. VĂ©rifier les lunettes avec leurs rondelles; Ă dĂ©faut de rondelles, vĂ©rifier le diamĂštre dâune lunette avec les talons de lâautre; vĂ©rifier les cylindres avec les Ă©toiles ou avec les rondelles des grandes lunettes. â Dans les forges chaque cylindre est accompagnĂ© de 2 rondelles , Tune du diamĂštre delĂ grande lunette, lâautre ayant 0, ,mll 2 de plus; lorsque cette derniĂšre y entre, le cylindre est rebutĂ©. On examine avec attention la surface de chaque boulet, on le retourne en tous sens et lâon frappe dessus avec un marteau, particuliĂšrement sur les points oĂč la fonte est bourrue ou peu compacte, sur les trous et les inĂ©galitĂ©s. On essaie avec le poinçon si les trous pĂ©nĂštrent dans lâintĂ©rieur. On rebute les boulets qui prĂ©sentent des soufflures ou cavitĂ©s de plus de 4, 111,11 5 de profondeur ou de diamĂštre, des amas de soufflures plus petites, de crasse , ou fonte bourrue sans consistance; on rebute Ă©galement ceux dont les dĂ©fauts ont Ă©tĂ© masquĂ©s avec de la matiĂšre coulĂ©e aprĂšs coup, avec des clous de fonte Ă froid. Les boulets doivent passer sans aucune difficultĂ© sur tous les sens dans la grande lunette , et ne doivent passer sur aucun sens dans la petite. On se sert dâune table a rebords , sur laquelle on fait rouler les boulets dans les lunettes. Les boulets doivent ensuite passer dans un cylindre en bronze de leur calibre, dont la longueur est de 5 diamĂštres et que lâon incline de 40 Ă 55 mill. dâune extrĂ©mitĂ© Ă lâautre. â Ce cylindre, posĂ© sur une table, doit cire encastrĂ© sur des bourlets en bois, de maniĂšre que lâon puisse le tourner de temps en temps, afin que les boulets nâusent pas les memes gĂ©nĂ©ratrices et 46 CHAPITRE II. PROJECTILES. nâendommagent pas les bords. â Les boulets doivent rouler dans le cylindre; on rebute ceux qui passent en glissant ou sây arrĂȘtent. On chasse ces derniers vers la partie supĂ©rieure du cylindre au moyen dâun refouloir en bois. Dans les forges, les boulets trop gros peuvent ĂȘtre rĂ©chauffĂ©s et rebattus de nouveau. On termine par quelques pesĂ©es de boulets rĂ©unis, afin dâen dĂ©duire le poids moyen, qui ne doit pas ĂȘtre infĂ©rieur au poids rĂ©glementaire. Bombes et obus. Doivent ĂȘtre coulĂ©s ronds, sans aspĂ©ritĂ©s, mĂąchures ni bavures; la lumiĂšre allĂ©sĂ©e Ă froid , bien nette et bien ronde; le jet et la couture abattus avec le ciseau Ăą froid, bien raccordĂ©s avec la surface sphĂ©rique. Instruments vĂ©rificateurs. 2 lunettes, grande et petite, avec leurs rondelles; 1 vĂ©rificateur de la lumiĂšre pour chaque calibre; ĂŻ compas d'Ă©paisseur pour bombes de 32 e ; 1 idem pour bombes de 27 e ; 1 idem pour bombes et obus de 22 e ; 1 idem pour obus de 16 e , de 15 e et de 12 e ; 1 vĂ©rificateur des Ă©paisseurs Ă la lumiĂšre; 1 compas Ă coulisse et it nonius pour mesurer lâĂ©paisseur dans la partie opposĂ©e Ă la lumiĂšre pour les bombes et lâobus de 22 e ; 1 idem pour obus de 16 e , de 15 e et de 12 e ; cylindres et leurs 2 rondelles , pour obus de 22 e , de 16 e , de 15 e et de 12 e ; 1 poinçon, 1 marteau . On vĂ©rifie les lunettes et les cylindres comme pour les boulets. On frappe sur le projectile avec le marteau, pour sâassurer par le son sâil nâest pas fendu intĂ©rieurement. â On recherche, comme pour les boulets, les cavitĂ©s ou soufflures, particuliĂšrement prĂšs de la lumiĂšre et des menton- nets ; le projectile est rejetĂ© si ces cavitĂ©s ont plus de de profondeur ou de diamĂštre. â On vĂ©rifie si le bord de la lumiĂšre a Ă©tĂ© fraisĂ©. â On sâassure que les anneaux des bombes jouent librement dans lâĆil des menton- nets, que le fil de fer est de bonne qualitĂ©, que la soudure est bien faite. â On vĂ©rifie l.° les diamĂštres extĂ©rieurs dans tous les sens et principalement Ă lâĂ©quateur au moyen de la grande et de la petite lunette; 2.° les diamĂštres supĂ©rieur et infĂ©rieur de la lumiĂšre avec le vĂ©rificateur ; 3.° les Ă©paisseurs aux parois avec le compas dâĂ©paisseur ; prendre au moins trois Ă©paisseurs sur la couture ; 4.° lâĂ©paisseur de la paroi opposĂ©e Ă la lumiĂšre avec le compas ii coulisse et Ă nonius; 5.° lâĂ©paisseur des parois Ă la lumiĂšre avec le vĂ©rificateur . Les obus sont passĂ©s au cylindre comme les boulets. Dans les forges, on donne Ă alĂ©ser les projectiles dont lâĆil est trop petit, Ă rĂąper et vider ceux qui en ont besoin, Ă repiquer ceux qui sont trop gros, lorsquâil y a peu de mĂ©tal Ă enlever. On pĂšse un certain nombre de projectiles pour connaĂźtre le poids moyen, qui ne doit pas ĂȘtre infĂ©rieur Ă celui des tables. On peut remplir dâeau les projectiles quâon suppose avoir des dĂ©fauts de fonte, ou plonger dans lâeau leur surface extĂ©rieure; les parties sur lesquelles se trouvent des cavitĂ©s sĂšchent plus lentement. FOURNEAUX A MANCHE. 47 Balles en fer battu et en fer coulĂ©. On se sert pour les recevoir de lunettes doubles placĂ©es sur un mĂȘme manche; on ne reçoit que celles qui, sans dĂ©fauts trop marquants, passent dans tous les sens Ă la grande lunette et qui ne passent dans aucun sens Ă la petite. Le fer battu nâayant Ă©tĂ© conservĂ© pour les piĂšces de campagne quâĂ cause de sa plus grande densitĂ©, on doit exiger que les balles n.° 4 bis pĂšsent au moins 0, k 2l8, celles du n.° 5 lis 0, k 138, et celles du n.° 6 bis 0, k 068. FOURNEAUX A MANCHE. PL 6. Ils ont, comme les hauts-fourneaux, une cuve intĂ©rieure , dans laquelle on stratifie, par couches alternatives, le combustible et la fonte de fer. â Ils reçoivent, par 1 ou 2 tuyĂšres au-dessus du creuset, lâair fourni par les soufflets mis en mouvement Ă bras ou par des machines. , taraudage n.° 4. â 1 Ă©crou n.° 4. Ă 6 pans. â 2 Ă©crous de pattes U tige n. ci o. â 1 boulon de patte d'essieu 58 CHAP1TR1Ă 111. AFFUTS , VOlTURliS , ATTIRAILS. porte-roue u." 3 /?, fixant la patte du crochet de hvancavd du milieu. 1 Ă©crou n.° 3. 3 boulons de marche-pieds n.° 4 C. â 1 rosette et 3 Ă©crous u.° 4. 1 bride de chaĂźne d'enrayage, F. C. 2, appliquĂ©e sous le bout de devant du brancard gauche.â 1 chaĂźne dâenrayage n.° 2; 5 mailles, dont 1 grande , avant le premier anneau. â 1 crochet porte-chaĂźne dâenrayage , F. P. 21, appliquĂ© contre le brancard par 1 clou rivĂ© n.° 2 A. 4 boulons dâessieu n.° 3 Z. â 1 essieu , n.° 3. â 2 Ă©triers dâessieu, Z*'. P. 12. â 4 Ă©crous n.° 3. 1 c/ou ripĂ© de flĂšche n.° 2 entre les boulons de lunette. ââą 1 contre- rivure n.° 2. 1 lunette de flĂ©chĂ©, Z'â /?. 13 et P. 6; le dessous de la demi-circonfĂ©rence du devant de la lunette recouvert dâune mise dâacier trempĂ©; les pattes appliquĂ©es par 8 clous n.° 2, et par 2 boulons. â 1 Ă©trier porte-timon de rechange, F. P . 15, fixĂ© sous la patte de la lunette par le boulon de devant. â 1 che- villette dâĂ©trier, F- C. 5 ; le bout percĂ© dâun trou de laniĂšre. â 1 chaĂźnette dâidem n.° 2 1 piton , 9 mailles, 1 tour et ; le piton fixĂ© du cotĂ© gauche de la flĂšche. â 2 boulons de lunette n.° 4 B- â 2 Ă©croui n.° 4. 2 plaques dâappui de roues, T. 2, appliquĂ©es contre les cĂŽtĂ©s de la flĂšche, chacune par 4 clous n.° 3. 2 boulons dâĂ©trier de flĂ©chĂ© n.° 3 C; la tĂšte sur le marche-pied de devant. â 1 Ă©trier de flĂšche, F. P. 12. â 2 Ă©crous n.° 3. 3 boulons dâĂ©trier dâessieu et de flĂšche n.° 3, dont 1 B et 2 D; la tĂšte B sur la bande dâassemblage. â 1 Ă©trier dâessieu et de flĂšche, F- P. 12. â- 1 anneau porte-timon de rechange , Z 51 . C 4, formĂ© de 2 piĂšces assemblĂ©es et pouvant sâouvrir pour donner passage au timon; lâune des piĂšces encastrĂ©e dans le corps dâessieu et fixĂ©e par lâĂ©trier. â 3 Ă©crous n.° 3. â 1 chevillette dâanneau porte- timon de rechange, F. C. 6. â 1 chaĂźnette dâidem n.° 2 1 piton, 5 mailles. 4 arrĂ©toirs de coffres, F. Câą 4 voj. note ' page 54. â 8 rosettes dâar- rĂšloirs , F. P. 23, encastrĂ©es de leur Ă©paisseur et fixĂ©es chacune par 2 clous n.°3. â 4 clavettes dâidem, F. C. 8, comme Ă lâavant-train. 1 anneau porte-levier , F. C. 2, tige du boulon n.° 4; au cĂŽtĂ© droit du brancard du milieu. â 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 4. â 1 chaĂźnette arrĂȘt de levier n.° 2 1 piton, 2 mailles, 1 T. 2 crampons de manches dâoutils, F. de F'. 1 ; en dessus du corps dâessieu ; celui de pioche Ă gauche du brancard du milieu, celui de pelle prĂšs du brancard de droite. 1 plaque Ă chevillette porte-pelle, F. P. 12, appliquĂ©e par 2 clous n.° 4 A ; contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur du brancard de droite. â 1 chevillette porte-pelle, F. C. 5. â 1 chaĂźnette dâidem n.° 2 1 piton, 7 mailles, 1 tour et. Roues, rondelles et esses d'essieu n.° 2. 2 coffres a munitions. Chariot de batterie 1833 . Pour le transport des outils et des objets dâassortimeut, d'approvisionnement et de rechange, nĂ©cessaires Ă lâentretien courant du matĂ©riel des batteries de campagne. NOMENCLATURE. 59 L usage ayant fait reconnaĂźtre que la capacitĂ© du chariot adoptĂ© en 1827, Ă©tait quelquefois insuffisante pour le chargement des harnais, on a Ă©tabli celui de 1833, dont la capacitĂ© est Ă peu prĂšs double. Le chariot de 1827 est fermĂ© par un couvercle celui de 1833 est simplement couvert par une toile prĂ©lat, au moyen dâune perche mobile, qui sâĂ©lĂšve sur le milieu de la voiture ou se rabat sur le cĂŽtĂ©. Tous les chariots portent la perche mobile; mais on ne couvre de la toile prĂ©lat que ceux affectĂ©s au transport des objets du harnachement. Les chariots du modĂšle de 1827 existant en grand nombre et Ă©tant susceptibles dâetre mis en service, on en donne aussi la nomenclature ci-aprĂšs. Les piĂšces marquĂ©es de lâastĂ©risque *, dans la nomenclature de lâun et de lâautre chariot, sont les memes que dans le caisson. Bois. 2 brancards. â G Ă©pars. â 4 planches de fond , fixĂ©es chacune par 12 clous n.° 4. â 1 corps dâessieu. â 2 ridelles. â 4 planches de cĂŽtĂ©s. â 2 bouts de chariot , au besoin de 2 piĂšces assemblĂ©es Ă rainure et languette collĂ©es.â 1 flĂšche. â 1 perche mobile. â 2 montants de fourragĂšre. â 4 Ă©pars de fourragĂšre , assemblĂ©s avec les montants et fixĂ©s par des chevilles. Fer. 2 clous rivĂ©s n.° 2 A , au bout de derriĂšre des brancards. â 2 contre- rivures n.° 2. â 10 ranchets , F. P. 14; meme tracĂ© pour tous; ceux de derriĂšre portent une oreille percĂ©e pour lâanneau auquel sâattachent les chaĂźnes de fourragĂšre. â 2 anneaux de ranchets , F. de F. 2. â 3 boulons dâassemblage n.° 4 /?, appliquent les 4 ranchets des bouts et les 2 du milieu contre les brancards. â 3 Ă©crous n.° 4. â 4 boulons de ranchets n.° 4 B , appliquent les 2. es et 4. cs ranchets sur les brancards. â 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 4. â 24 boulons de planches de cĂŽtĂ©s n.° 5 C, fixent les planches de cĂŽtĂ©s aux 6 ranchets du milieu. â 24 Ă©crous n.° 5. â 6 clous rivĂ©s n.° 2 A , fixent les ridelles sur les bouts des 6 ranchets du milieu. â 6 contre-rivures n.° 2, du cĂŽtĂ© extĂ©rieur des ridelles. â 4 coulisses de bouts de chariots , T. 2. â 20 boulons dâidem n.° 5 A , appliquent les coulisses contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des planches de cĂŽtĂ©s et des ridelles. â 4 rosettes n.° 5, sous les Ă©crous des boulons qui traversent les ridelles. â 20 Ă©crous n.° 5. 2 bandes dâĂ©cartement , F. C. 4 ; leurs anneaux arretĂ©s sur les tourillons des ridelles, chacun par 1 goupille. 2 bandes de bout de chariot , F. P . 18; le bout infĂ©rieur terminĂ© par une patte pliĂ©e dâĂ©querre, Ă la bande de devant; et par une tige Ă bout taraudĂ©, Ă celle de derriĂšre; appliquĂ©es au milieu de la longueur des bouts du chariot, chacune par 5 clous rivĂ©s n.° 3 A. La tige de la bande de derriĂšre traverse le dernier Ă©pars. â 1 rosette n.° 4. â 1 Ă©crou de tige de bande de derriĂšre n.° 4. â 1 boulon de bande n.° AD. â 1 Ă©crou n.° 4. 4 boulons dâessieu n.° 3 D. â 1 essieu n.° 3. â * 2 Ă©triers d'essieu. â 4 Ă©crous n.° 3. * 1 clou rivĂ© de feche. â * 1 lunette. â 2 boulons n.° 4 B. â 2 Ă©crous n.° 4. â * 2 plaques d'appui de roues. 1 boulon de feche n.° 3 Z, fixe la flĂšche au 2. c Ă©pars ; sa tĂȘte encastrĂ©e dans toute la hauteur des 2 planches de fond du milieu. â 1 rosette et 1 Ă©crou n.° 3. 2 boulons d'Ă©trier de feche n.â 3 C , appliquent l'Ă©trier de devant. â 2 boulons d'Ă©triers de feche n." 3 /, appliquent i Ă©trier de derriĂšre; la tĂšte encas- 60 CHAPITRE 111. AFFUTS, VOITURES , ATTIRAILS* trĂ©e Ă fleur du dessus des planches de fond. â * 2 Ă©triers de flĂšche , appliquĂ©s sous les l. cr et 3. e Ă©pars. â A Ă©crous n.° 3. 2 louions de brancards n.° 4 C., aux bouts de devant; celui de gauche applique la patte de devant de la bride de chaĂźne dâenrayage. â 1 rosette et 2 Ă©crous n.° 4. â t boulon de bride de chaĂźne d'enrayage n.° AD. â 1 Ă©crou n.° 4. â * 1 bride de chaĂźne dâenrayage. â 1 chaĂźne dâenrayage n.° 2 10 mailles , dont i grande avant le premier anneau. * 1 crochet porte-chaĂźne dâenrayage , appliquĂ©e par 1 clou rivĂ© n.° 2 A. 2 lunettes dâessieu de rechange , F. P. 10. â 2 pitons , .f*. C. G , rivĂ©s sur les lunettes. Les lunettes appliquĂ©es contre le devant du premier Ă©pars. â 2 boulons n.° 4 A. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. 2 chcvillettes de lunettes , .F. C. 4, percĂ©es dâun trou de laniĂšre. â 2 c/mt- nettes n.° 2, chacune 1 piton , 7 mailles et 1 anneau. Les pitons sur le devant du jjremier Ă©pars. 20 boutons de toile prĂ©lat , tirĂ©s du clou rivĂ© n.° 4 A, placĂ©s en dessous des ridelles, ceux des bouts Ă 45 mill. des ranchets , les autres espacĂ©s Ă©galement. 2 supports de perche , F. P. 17; le bout supĂ©rieur terminĂ© en fourche; les branches de la fourche encastrĂ©es dans les cotĂ©s de la perche et arretĂ©es par 1 rivet de 8 mill. ; les supports tournent sur la lige dâun boulon entre les bandes dâĂ©cartement et de bout de chariot. â 2 boulons de supports , tĂȘte C, taraudage n.° 4. â 2 Ă©crous n.° 4, Ă 6 pans. Le bout taraudĂ© rivĂ© lĂ©gĂšrement sur lecrou. 2 moraillons , F. C. 0. â 2 pitons d'idem , F. C . 7; assemblĂ©s avec les moraillons par 1 rivet de 6 mill. La tige de chaque piton traverse la perche et est rivĂ©e sur 1 contre- rivure n.° 2. 2 tourniquets de moraillons , F. C. 5. â 2 axes dâidem , i*â. C. 6. â 2 contre- rivures d'axes , T 1 . 3. Les tourniquets tournant par leur propre poids; placĂ©s sur le cotĂ© extĂ©rieur de la ridelle de droite, la tige de lâaxe rivĂ©e sur 1 contre-rivure n.° 2. 2 bandeaux de fourragĂšre, T. A, appliquĂ©s sur le bout infĂ©rieur des montants, chacun par 1 rivet de 7 mill. â 2 rosettes ovales de fourragĂšre , T. 4, appliquĂ©es contre le cotĂ© extĂ©rieur des montants de fourragĂšre, chacune par 2 vis Ă bois n.° 3. â 2 boulons de fourragĂšre , F. C. 3; une partie cylindrique sous la tĂȘte. La tige comme le boulon n.° A. â 2 rosettes de boulons de fourragĂšre n.° 4, sans chanfrein, encastrĂ©es de leur Ă©paisseur sous les Ă©paule* menls de la partie cylindrique. â 2 rosettes n.° 4, placĂ©es sous les Ă©crous. â 2 Ă©crous n.° 4. â 2 chaĂźnes de fourragĂšre n.° 5. 1 toile prĂ©lat , formĂ©e de 2 cotĂ©s rĂ©unis par une couture et garnie de 1 bande de renfort en cuir , Ă la partie supĂ©rieure. â 4 courroies supĂ©rieures , servant Ă la fixer sur la perche mobile; 4 boucles n.° 6 et 4 passants. â 4 piĂšces de frottement en cuir, cousues vis-Ă -vis des bouts des ridelles et des tourniquets. â 20 courroies Ă boutonniĂšre , cousues vers les bords infĂ©rieurs de la toile. â 6 courroies des bouts , 0 boucles n.° 6 enchapĂ©es et 0 passants ; 3 cousues Ă chaque bout du cotĂ© extĂ©rieur de la toile pour la fermer. La toile peinte de 2 couches. Voy. ci-aprĂšs Peinture.. Pour les boucles, voy. Chap. IX. Houes , rondelles et esses d'essieu n.° 2. NOMENCLATURE G i Chariot de batterie 1827. Corps du chariot. Bois. 2 brancards. â 5 Ă©pars ; les tenons dâassemblage des 3 du milieu avec les brancards, chevillĂ©s. â 1 fond, de 2 ou 3 planches, fixĂ© sur les Ă©pars extrĂȘmes par des clous dâĂ©pingle, et sur ceux du milieu par des clous n.° 4. â 1 corps dâessieu. â 2 ridelles. â 2 cĂŽtĂ©s , autant que possible dâune seule planche. â 2 bouts de chariot. â 1 flĂ©chĂ©. â 2 montants de fourragĂšre. â 3 Ă©pars de fourragĂšre , assemblĂ©s avec les montants et fixĂ©s par des chevilles. Fer. 2 clous rivĂ©s de brancards n.° 2 B. â 2 contre-rivures n.° 2. â 8 ran- chets, Z 5 ' P. 14. â 1 crochet porte-flĂšche, P. C. 2 , appliquĂ© sur le ranchet de derriĂšre du cĂŽtĂ© droit. â 2 boulons dâassemblage n.° 4 B. â 2 Ă©crous n.° 4. â 3 boulons de ranchets du milieu n.° 4 B. â 3 rosettes et 3 Ă©crous n.° 4. 1 boulon porte-tourniquet , P. C 5, tige du boulon n.° 4. â 1 tourniquet, P. C. 2. â 1 rosette et t Ă©crou n.° 4. 4 coulisses de bouts de chariot , 7 1 . 2. â 11 boulons de coulisses n.° 5 1 tourniquet de crochet de flĂšche, F. C. 2. â 1 boulon rivĂ©, C 5, traverse le trou du milieu de la coulisse de derriĂšre du cĂŽtĂ© droit. â 1 Ă©trier porte-flĂšche , F. P. 21 ? appliquĂ© sur le ranchet de devant du cĂŽtĂ© droit par les 2 boulons infĂ©rieurs de la coulisse. â 4 rosettes de boulon de coulisse n.° 5. â 11 Ă©crous n.° 5. 8 boulons de ranchets n.°5 C- â 8 Ă©crous n.° 5. â 2 clous rivĂ©s de ridelles et de bouts de ranchets n.° â1 A. â 2 contre - rivures n.° 2, encastrĂ©es Ă fleur du cĂŽtĂ© extĂ©rieur de la ridelle de droite. 1 crochet de servante de couvercle, F. C. 5. â 1 piton de moraillon , F. C. 5. â 2 contre-rivures n.° 2. Les tiges du crochet et du piton traversent la ridelle de gauche et les ranchets du milieu; les contre-rivures encastrĂ©es Ă lleur du cĂŽtĂ© intĂ©rieur. 2 bandes dâĂ©cartement de ridelles, F. C âą 5. Les anneaux des bouts appliquĂ©s chacun par 1 clou n.° 3. â 2 bandes de bouts de chariot, F. P. 18. Le bout infĂ©rieur de la bande de derriĂšre taraude comme le boulon n.° 4. Chaque bande appliquĂ©e par 8 clous rivĂ©s n.° 3 A. â 1 boulon de patte de bande de devant n.° AD. â 1 rosette de lige taraudĂ©e de bande n.° 4. â 2 Ă©crous de boulon et de lige taraudĂ©e de bande n.° 4. 4 boulons dâessieu n.° 3 D. â 1 essieu n.° 3. â 1 plaque carrĂ©e de corps dâessieu, T. 4; appliquĂ©e sur le devant du corps dâessieu par 6 clous n.° 3.â i^* 2 Ă©triers dâessieu. â 4 Ă©crous de boulons dâessieu n.° 3. * 1 clou rivĂ© de flĂšche. â * 1 lunette. â 2 boulons n.° A B. â 2 Ă©crous n.° 4. â * 2 plaques dâappui de roues. â 2 boulons dâĂ©trier de flĂšche n.° 3 C. â * 1 Ă©trier de flĂšche. â 2 Ă©crous n.° 3. â 2 boulons de flĂšche et dâĂ©pars de fond n.° 3 D; la tĂȘte encastrĂ©e Ă fleur du fond du chariot. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 boulon de bout de brancard de droite n.° A C. -â 1 rosette et 1 Ă©crou n.° 4. â 2 boulons de bout de brancard de gauche n.° 4, dont 1 C et 1 D. * 1 bride de chaĂźne dâenrayage. â 1 chaĂźne dâenrayage n.° 211 mailles, dont 1 grande, avant le premier anneau. â 2 Ă©crous de boulons de bout de brancard de gauche n.° 4. â * 1 crochet portc-chaine d'enrayage. 62 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. 2 bandeaux de montants de fourragĂšre , T. 4, appliquĂ©s chacun par 2 rivets de 7 mill. â 2 rosettes ovales dâidem , X. 4 , appliquĂ©es chacune par 2 *. â 2 rosettes et 2 Ă©croui n.° 4. â 2 pitons dâarcs-boutants , P. C 5, taraudage n.° 5. â 2 chaĂźnettes de pitons n.° 1 ; chacune 4 mailles et 1 T. â 2 Ă©crw/.ç n.° 5, Ă 6 pans. 1 bande de support dâaire , P. P. 17; les bouts encastrĂ©s dans le dessus des brancards. â 1 litre, T. 2, composĂ© de 3 plaques. La l. vc courbĂ©e suivant le cintre du bas du contre-cĆur , forme le fond de faire ; le milieu percĂ© de deux trous pour lâĂ©coulement de lâeau ; les bouts appliquĂ©s sur les brancards, chacun par 5 clous n.° 3; la partie cintrĂ©e fixĂ©e sur le rebord du contre-cĆur pai- 3 boulons n.° 5 B, et 3 Ă©crous u.° 5, Ă 6 pans. La 2. t ', placĂ©e verticalement, a deux rebords ployĂ©s dâĂ©querre; celui du bas fixĂ© Ă la premiĂšre plaque quâil supporte, par 5 clous rivĂ©s n.° 5 ; celui du haut reposant sur la bande de support et fixĂ© par 3 boulons u.° 5 P et 3 Ă©crous n.° 5, Ă 0 pans. La 3. e , formant le devant de latre, est appliquĂ©e horizontalement sur les brancards et lâĂ©pars de devant par 9 clous n.° 3. 1 garde-frasier , E P. S. â 4 brides , F. P. 18 , appliquĂ©es sur le garde-frasier, chacune par 2 rivets de 8 mill. Les bouts du garde-frasier pliĂ©s en Ă©querre et appliquĂ©s sur le derriĂšre du renfort de contre-cĆur par 2 boulons n.° 5 fi e t 2 Ă©crous n.° 5, Ă 6 pans. Les brides fixĂ©es contre les brancards et lâĂ©pars de devant par 4 clous n.° 2, 4 boulons n.° 4 P, 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 4. 1 plaque de tuyĂšre , F. coulĂ©. â 1 tuyĂšre , F. coulĂ©. â 2 rondelles de tuyĂšre 7 F. C. 8, placĂ©es sur la tuyĂšre entre lâembase et le contre-cĆur; on peut avancer la tuyĂšre en les reportant entre lâembase et le collier porte-tuyĂšre. â 5 boulons de plaque de tuyĂšre n.° 4 fi. â 5 Ă©crous n.° 4, Ă 6 pans. â 1 caisse Ă charbon , T. A ; le fond et les cĂŽtĂ©s assemblĂ©s avec les bouts par des rivets de 5 mill. â 1 renfort dâidem , F. P. 24, appliquĂ© intĂ©rieurement sur 3 cĂŽtĂ©s de la caisse par des rivets de 5 mill. ; le devant de la caisse fixĂ© au contre-cĆur par les deux boulons du bas de la plaque de tuyĂšre; les bouts fixĂ©s contre les brancards, chacun par t clou A n.° 2. Lorsque les bouts ne touchent pas les brancards, le vide est rempli par des rondelles en tĂŽle, que traversent les clous dâapplicage. â 1 porte-tuyĂšre , F. C . 2; la patte infĂ©rieure appliquĂ©e contre la caisse Ă charbon. 2 montants de branloire , F. P. 13. -â 1 branloire , F. P. 13. Ăź\s, P. P. 25 âą la manivelle, Pâ. P. 11 ; le plateau , P. P. 4. â 1 plaque de logement de vis de pointage , P. 4, appliquĂ©e sur la flĂšche par 4 clous n.° 3. 2 plaques dâappui de roues , P. 2, appliquĂ©es chacune par 5 c/omj n.° 2. 2 boulons de coussinet de culasse n.° 3 D; la tĂȘte encastrĂ©e de 4 mill. de plus que son Ă©paisseur. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 lunette de cheville ouvriĂšre, P. P. 1 ; la rondelle , P'. P. 5, rapportĂ©e et AxĂ©e par 4 rivets de 10 mill. â 1 anneau dâembrelage , Pâ. 7f. 2, soudĂ© dans le piton de la lunette. La rondelle encastrĂ©e de son Ă©paisseur; la lunette appliquĂ©e sous la flĂšche par 2 clous n.° 1, et par 2 boulons n.° 3 A. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 plaque de frottement , P. P. 1, appliquĂ©e en dessous de la flĂšche par 8 clous n.° 1. â 1 bout de crosse, P. 2, appliquĂ© par 21 r/ 0 M,y n.° 2. Houes , rondelles et esses d'essieu n.° 1. 72 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. Avant-train de siĂšge. Pour les affĂ»ts de siĂšge et pour le chariot porte-corps. Bois. 1 sellette fourchette, de 1 ou de 2 piĂšces. â 2 goujons , pour les sellettes de 2 piĂšces- â 2 tirants. â 1 volĂ©e de derriĂšre. â 1 timon. â 1 volĂ©e de devant. Fer. 2 clous rivĂ©s de tirants n.° 2 B. â 2 conirc-rivures n.° 2, au bout de devant des tirants. 2 Louions de sellette n.° 3 E. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 essieu n.° 1. 1 coiffe de sellette , F. E. 9, appliquĂ©e par 7 clous n.° 2, et par 2 Louions dâidem n.° 3 A. â 2 Ă©crous n.° 3. â 1 Lande circulaire , F. P. 3. â 2 boulons dâoreille de bande circulaire n.° 4 A. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. â 4 boulons de bande circulaire n.° 3 A* â 4 Ă©crous n.° 3. â 1 double-bande dâessieu , F. P. 10 ; le bout de derriĂšre terminĂ© par 1 piton . â 2 boulons d'idem n.° 3 C. â 2 Ă©crous n.° 3. 1 cheville ouvriĂšre , F. E. 7, taraudage n.° 1. â 1 Ă©crou n.° 1. 1 chaĂźne dâembrelage 3 anneaux , F P. 3; 1 clef , F P. 17 ; 1 maille , -F. de F. 1. Le premier anneau soudĂ© dans le piton de la double bande dâessieu, le second portant la maille et le troisiĂšme la clef. â 1 chevillette de chaĂźne dâembrelage, F. C. 6. â 1 chaĂźnette n.° 2 5 mailles et 1 touret ; rĂ©unie Ă la chaĂźne dâembrelage par 1 faux anneau , F. de F. 3. 2 Ă©triers dâessieu , F. P. 10 , fixĂ©s par les boulons de bande circulaire et par 2 boulons d'Ă©triers dâessieu n.° 3 C. â 2 Ă©crous n.° 3. 6 crochets dâattelage , F. C. 6 . â 4 lamettes de volĂ©es , F. P. 14, fixĂ©es chacune par 1 nVef de 8 mill. â- 2 anneaux Ă pattes de volĂ©e , F. P. 14. â 2 boulons de milieu de volĂ©e n.° 3 .B. â 2 Ă©crous n.° 3. â 1 bride de bout de fourchette , F. P. 14. 2 boulons de volĂ©e et de tirants n.° 3 C. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 1 Ă»nde de milieu de fourchette , F P. 19. â 2 boulons dâidem n.° 4 C- â 2 Ă©crous n.° 4. 1 c/on rivĂ© de timon n.° 1. â 1 contrc-rivure n.° 1. 1 patte Ă pitons de timon , F P. 8. â 2 anneaux dâidem , Pâ. P. 5. â 2 Z»o- /ohs de patte a pitons n.° 4 C. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. â 1 lien de timon , F P. 19. â 1 boulon de lien n.° 4 F â 1 rosette et 1 Ă©crou n.° 4. â 1 chevillette de lien , F C 8. â 2 chaĂźnes de timon n.° 3. 2 boulons de timon n.° 3 F â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3, 1 grande lamette de volĂ©e de devant , F. P. 9 , fixĂ©e au milieu de la volĂ©e par 2 rivets de 8 mill. â 1 double crochet dâattelage , F. C. 5. â 1 crochet de volee de devant , F C. 2. Iioues , rondelles et esses dâessieu n.° 1. Chariot porte-corps. Bois. 2 brancards du milieu. â 1 entretoise de devant , assemblĂ©e avec les brancards par 2 goujons. â 1 tasseau de brancards du milieu. â 1 coussinet de culasse. â 2 brancards des cĂŽtĂ©s. â 1 Ă©pars de derriĂšre. â 0 Ă©pars du NOMENCLATURE. 73 milieu . â Repars de devant. â 2 planches de fond ^ fixĂ©es chacune par 2 clous n.° 4 sur chacun des Ă©pars du milieu. â 1 corps dâessieu. â 1 treuil. â 2 leviers de treuil. Fer. 1 bande dâassemblage , F. P. 4 ; elle traverse les brancards du milieu et sâassemble dans ceux des cotĂ©s- 2 crochets porte-leviers , F. P. 18, appliquĂ©s contre les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs des brancards du milieu, chacun par 2 clous n.° 2. 1 boulon dâassemblage n.° 3 E , placĂ© au-dessus du corps dâessieu. â 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 3. 1 piton d'anneau dâembrelage , F. â 1 anneau dâembrelage , F'. 7Ă. 2, soudĂ© dans le piton. â 2 boulons de brancards du milieu n.° 3 E; lâun en avant de la cheville ouvriĂšre; lâautre en arriĂšre, portant le piton dâembrelage entre les deux brancards. â 4 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. 2 bandes de renfort dâĂ©pars , F. P. 7, appliquĂ©es sur les brancards et les Ă©pars des bouts. â 12 boulons dâidem n.° 3 A. â 0 rosettes et 12 Ă©crous n.° 3. 1 bride de chaĂźne dâenrayage , F. C. 2, appliquĂ©e sous le bout de devant du brancard de gauche. â 1 boulon dâidem n.° 3 D. â 1 Ă©crou n.° 3. 1 chaĂźne dâenrayage n.° 1. 1 plaque de frottement , F. P. 1, appliquĂ©e sous le bout de devant des brancards du milieu par 11 clous n.° 2. 1 lunette de cheville ouvriĂšre , F. P. 1. â 1 renfort d'idem , fixĂ© au corps de la lunette par 4 rivets de 10 mill. â 3 boulons dâidem n.° 3 A. â 1 bride support de timon , F. P. 10, appliquĂ©e sur les brancards par les boulons de la lunette. â 3 Ă©crous n.° 3. 2 plaques dâappui de roues , T. 2, appliquĂ©es chacune par 5 clous n.° 2. 1 essieu n.° 1. â 2 Ă©triers dâessieu , F. P. 10. â 4 boulons dâidem n.° 3 D. â 4 Ă©crous n.° 3. â 2 brides dâessieu , F. P. 12. â 4 boulons de brides dâessieu n.° 3 D . â 4 Ă©crous n.° 3. 1 heurtoir de culasse , F. P. 11, appliquĂ© par 4 clous n.° 2. 6 Ă©triers de ranchels , F. P. 10, appliquĂ©s contre les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs des brancards des cĂŽtĂ©s; destinĂ©s Ă recevoir des ranchets en bois, contre lesquels se fixe le cadre pour le transport des gros projectiles. â 1 crochet porte-chaĂźne dâenrayage , jF. C» 5, taraudage n.° 4, la tige Ă©tirĂ©e Ă 8 pans. â 11 boulons de ranchets n.° 4 B. â 12 rosettes et 12 Ă©crous n.° 4. 2 anneaux de manĆuvre , F. H. 3, chassĂ©s Ă force dans le dessous des brancards du milieu, en arriĂšre du piton dâanneau dâembrelage. 4 lunettes de treuif T. 2, appliquĂ©es sur la partie Ă©quarrie du treuil, chacune par 8 clous n.° 3. â 2 viroles de treuil , F. P. 23, encastrĂ©es de leur Ă©paisseur dans les bouts du treuil, fixĂ©es chacune par 3 clous n.° 3. â 2 boĂźtes de tourillons de treuil , bronze, logĂ©es entiĂšrement dans les bouts du treuil. â 2crocketsde treuil , F. C. 6. â 2 tourillons de treuil , F. C. 1- â 2 plaques circulaires et 2 plaques ovales dâidem , T. 1; les tourillons assemblĂ©s avec les plaques ovales par une rivure; les plaques circulaires fixĂ©es sur les cĂŽtĂ©s intĂ©rieurs des brancards des cĂŽtĂ©s, chacune par 2 clous n.° 2. â 4 boulons de plaques de tourillons n.° 4 J. â 4 Ă©crous n.° 4. Houes , rondelles et esses d'essieu n.° 1. '2anneaux Ă pattes de leviers , F. P. 22, fixĂ©s au petit bout des leviers, chacun par 2 rivets de 7 mill. n CHAPITRE 111. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. Cadre pour le transport des gros projectiles. Construit au moment du besoin avec des bois de peu de valeur, des planches de cĆur, des dosses, etc., secs ou non. â Lorsque lâon doit charger des boulets , on fixe sur les brancards, en arriĂšre de la bande de renfort dâĂ©pars de derriĂšre, un tirant assez fort pour les soutenir. Bois. 0 ranchets, fixĂ©s dans les Ă©triers chacun par 1 clou A n.° 2 ; longueur, 450 mill. ; Ă©quarrissage 90 mill. sur 65 en bas , 60 sur 50 en haut. â 4 planches de cĂŽtĂ©s et bouts , de 300 mill. environ de longueur sur 32 environ dâĂ©paisseur; assemblĂ©es Ă chaque angle par trois queues dâaronde ou par une simple entaille Ă mi-bois, et fixĂ©es avec des clous dâĂ©pingle de 80 mill. et par des Ă©querres. Les angles arrondis au rabot suivant un arc de 10 mill. de rayon. Fer. 8 Ă©querres, T, 3, de 200 mill. de longueur dĂ©veloppĂ©e sur 40 d Ă©paisseur, fixĂ©es chacune par 4 vis Ă bois n.° 3 , ou par 4 clous n.° 3. â 12 boulons de cadre n.° 5 C, 2 sur chaque ranchet; ceux du haut Ă 50 mill., ceux du bas Ă 40 mill. des bords. â 12 rosettes et 12 Ă©crous n.° 5. Le dessous du cadre Ă 30 mill. au-dessus des brancards. Coussinet porte-volĂ©e pour le transport des canons. Longueur, 320 mill. ; largeur, 140 mill. ; hauteur totale, 120 mill.; hauteur au milieu du dĂ©gorgement en avant 84 mill., en arriĂšre 80 mill.; rayon du dĂ©gorgement du dessus, 140 mill. â Fait autant que possible avec des bois noueux, qui ne puissent pas se fendre. â FixĂ© au moment du besoin, sur les brancards du milieu , par 4 broches en fer de 200 mill. de longueur, le derriĂšre Ă 40 mill. en avant du derriĂšre du corps de la bride-support de timon. Le dessous entaillĂ© pour loger le devant de la bride et son Ă©crou. Charrette de siĂšge. Bois. 2 limons. â 2 Ăšchantignolles , fixĂ©es contre le dessous des limons , Ă chaque bout par 2 broches de 100 Ă 120 mill., au milieu par les boulons dâĂ©triers dâessieu.â 6 Ă©pars de fond. â 4 planches de fond , fixĂ©es chacune par 10 clous n.° 4, savoir 1 sur chaque Ă©pars du milieu, 2 sur chacun des autres. â 2 ridelles. â 4 Ă©pars montants , assemblĂ©s Ă tenons avec les ridelles et les limons , les tenons chevillĂ©s. â 34 roulons. â 1 servante. â 1 corps dâessieu. â 2 hayons, composĂ©s chacun de 1 trĂ©saille , 1 traverse , 2 Ă©pars , assemblĂ©s Ă tenons chevillĂ©s , 6 roulons . Fer. 2 boulons dâassemblage n.° 3 E. â 3 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. â 1 piton Ă fourche, F. P. 17 ; la branche relevĂ©e en Ă©querre, appliquĂ©e contre le limon de gauche par le boulon dâassemblage de devant. â 1 boulon de pilon Ă fourche ii.°4Z. â 1 Ă©crou n.° 4. â 1 crochet dâattelage , F. C. 6 , dans le piton Ă fourche. 1 essieu n.° 3. â 2 Ă©triers dâessieu, F. P. 12. â 4 boulons dâidem n.° 3 D. â 4 Ă©crous n.° 3. 4 frettes de ridelles, F. P. 23, fixĂ©es chacune par 1 rivet de 7 mill. 4 ranchets, F. P. 14. â 2 boulons du bas de ranchets n.°4 B ; appliquent les ranchets de derriĂšre. â 2 pitons de crochets dâattelage , F. P. 17, taraudage n.° 4, la tige Ă©tirĂ©e Ă 8 pans ; appliquent les 2 ranchets de devant. â 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 4, â 4 boulons du haut de ranchets n.° 5 C. â 4 Ă©crous n.° 5. â 2 crochets d'attelage , F. C . 6. NOMENCLATURE. 75 4 clous rivĂ©s de trĂȘsailles n.° 3 A. â 4 contre-rivures n.° viroles de traverses de hayons, F. P. 23, fixĂ©es chacune par un rivet de 7 mitl. â t support de hayon , F. P . 17, appliquĂ© sur le milieu de lâĂ©pars de derriĂšre. â 1 boulon dâidem n.° 4 B. â 1 rosette et 1 Ă©crou n.° 4. â 2 Ă©querres de tourillons de hayon , P. P. 5, appliquĂ©es aux limons , en arriĂšre du dernier Ă©pars de fond. â 2 boulons dâidem n.° 4 B. â-* 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. 1 piton de servante , P. P. 17, taraudage n.° 4, la tige Ă©tirĂ©e Ă 8 pans.â 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 4.â 1 douille de servante , 1 virole , 1 chaĂźnette comme Ă lâavant-train de campagne. 2 anneaux de tourillons de hayon , F. C. 2, taraudage n.° 4, la tige Ă©tirĂ©e Ă 8 pans. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. 4 chevillĂątes de trĂȘsailles , P. P. 21.â 4 c/minertes dâidem n.°2, chacune 1 piton , 8 mailles , 1 anneau. 2 pitons Ă patte de chaĂźne de retraite , P. P. 10 , appliquĂ©s sur les limons, chacun par 3 clous n.° 3. â 2 chaĂźnes de retraite n.° 4, chacune 6 mailles. â - 2 anneaux dâidem , P. P. 2. â 2 crochets de retraite , P. P. 20. Houes , rondelles et esses dâessieu n.° 2. AffĂ»ds de place et cĂŽte . 11 y a trois affĂ»ts de place et cote le l. er pour les canons de 24 en bronze, de 18 et 16 en fer, servant aussi pour le canon de 24 en fer, mais avec quelques changements dans le tracĂ©, qui seront indiquĂ©s ci-aprĂšs; le 2. pour les canons de 16 en bronze et de 12 enfer; le 3. particulier au canon de 12 en bronze. Ces affĂ»ts ne diffĂšrent que par les dimensions ; ils ont tous la mĂȘme roue et les mĂȘmes chĂąssis. Les parties communes aux trois affĂ»ts sont marquĂ©es de lâastĂ©risque *. Des affĂ»ts de casemates pour place et cĂŽte sont en expĂ©rience. Bois. 2 montants , de 1 ou de 2 piĂšces. â 4 goujons dâassemblage , pour les montants de 2 piĂšces, 2 pour chaque montant. â 2 arcs-boutants .â 1 entre- toise de devant. â> 1 entretoise du milieu. â 1 entretoise de crosse. â 1 tirant assemblĂ© par 4 goujons ; 2 avec lâentretoise de crosse, et 2 avec FĂ©chantignolle. â 1 Ăšchantignolle. â 1 corps dâessieu. â * 1 support de pointage. Fer. 2 clous rivĂ©s de crosse. â 2 contre-rivures dâidem , au bout infĂ©rieur des arcs-boutants. 2 boulons de montants et dâarcs-boutants n.° 1 E. â 2 rosettes n.° 1, fixĂ©es en dessus des arcs-boutants, chacune par 2 clous n.° 2. â *2 rosettes en talus n.° 1 , P. P. 8 , fixĂ©es sur le devant des montants, chacune par 2 clous n.° 2. â 2 Ă©crous n.° 1. * 1 lunette Ă patte , P. E. 14, encastrĂ©e de son Ă©paisseur dans le dessous du tirant. 4 boulons dâassemblage n. ĂŒ 1 P affĂ»ts de 24 et 10 â n.° 2 E affĂ»t de 12; 2 a lâentretoise de devant et 1 Ă chacune des autres. â 7 rosettes n.°l-u.° 2. â * 1 rosette-Ă©trier , P. P. 0. â 4 Ă©crous n.° 1ân.° 2. â *1 chevillette de support de pointage , P. C. 5. â 1 chaĂźnette dâidem n.°2 1 piton , 4 mailles , 1 anneau. â 4 boulons dĂ©lirant n.° 2, dont 2 Pet 2 Z; le premier P lixe lâentretoise du milieu et le second le devant de rĂ©ehautignolle au tirant; les 2 D fixent lâentretoise de crosse au tirant et appliquent lâĂ©crou de la vis de pointage sur lechantignolle. 76 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. â 3 rosettes n.° 2 affĂ»ts de 24 et 16 â 4 idem alĂŻut la Nacelle , les AgrĂšs et Engins des Equipages de ponts . Boues . N. 0 ' puur Bois. Moyeu . Bais . Jantes . Goujons h huit pans. . . . Coins pour les rais... Fer. Clous rivĂ©s n.° 2 B Contre-rivures n.° 2. 2 cordons , F. P. p. a pelles, F. P. n. oS Caboches . 1 cercle, F. P. n. os Boulons de cercle ... Ăcrous et rosettes ... 6 clous . Ăčcontre-rivures Ie 2 oraill. dediam. 1 boite de roue bronze n. ĂS .... 2 crampons de boĂźte n. oS . âąI goupilles Ă pointe 7 7 *4 5 7 u.°4 G ]"âą* 4 2. 3. 5. 6 . âą 4 1 2 1 2 .4 7 6 3 7 7 6 6 7 .4 12 12 4 chĂȘne dont lâĂ©tat peut lâexiger. 23 - 22 2 1 21 23 21 12 n.° 2 12 n.° 2 G n.° 3 12 u.° 1 9 9 »9 5 7 n .°5 G 6 5 G 7 n.°4G 7 n .°5 6 n.° 5 s 7 n .°4 s s A. n.° 3 » s s T . 5 s 2 7 3 1 2 2 s = F. de F. 4 N.° ] , de siĂšge, puur affĂ»ts de siĂšge , chariot porte-corps et avaut-lrain de siĂšge. N.° 2 , de campagne, pour affĂ»ts , voitures et avant-train de campagne, charrette, chariot de parc, baquets et tombereau. N.° 3, d'avant-train, pour avant-trains de chariot de parc, de baquets, de triqueb. et de tombereau. N.° 4, de place , pour affĂ»ts de place et cĂŽte. La nomenclature en est donnĂ©e avec, celle de ces affĂ»ts. N.° 5, de montagne. N.°G ; de trifjueballe. NOMliNCLATURL. 80 ChĂšvre de 1840 . Cette chĂšvre doit remplacer celle de place et de campagne 1825, dont il existe encore un grand nombre. Bois. 2 hanches. â- 3 Ă©pars. â 1 treuil. â 1 pied. Fer. 2 plaques de poulie , F. P. 5. â 2 contre -plaques ; celle de droite, T. 3, celle de gauche, F. P. 4. Les plaques sont appliquĂ©es sur le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des hanches et les contre-plaques sur le cĂŽtĂ© extĂ©rieur; fixĂ©es Ă chaque hanche par 8 clous rivĂ©s , F. H. 5 , qui traversent lâune et lâautre. â 1 plaque dâassemblage , F. E. 3 et C. 3 pour ses 2 tenons, fixĂ©e contre la plaque de poulie de la hanche gauche; elle rĂ©unit la tĂȘte des 2 hanches. â 1 cheville dâassemblage , F. C. 2, taraudĂ©e Ă un bout comme le boulon n.° 3, percĂ©e Ă lâautre bout dâun trou de clavette. â 1 Ă©crou n.° 3. â 1 clavette de cheville dâassemblage , F. P. 19. â 1 poulie , Fâ, coulĂ©. â 1 boulon de poulie, F'. Cl, percĂ© Ă un bout dâun trou de clavette; lâautre bout porte 1 piton. â 2 mailles dâidem , F. P. 2 et 3, la plus petite soudĂ©e dans le piton. â 1 clavette de boulon de poulie , comme celle de la cheville dâassemblage. Ces 2 clavettes sont attachĂ©es Ă la hanche droite par 1 chaĂźnette n.° 2, composĂ©e de 1 piton , 13 mailles et 3 anneaux. 2 boulons dâĂ©pars , F. C 2, taraudage n.° 4, percĂ©s Ă un bout dâun trou de clavette. â 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. â 2 clavettes dâidem , F. P. 19. â 2 chaĂźnettes dâidem n.° 2, chacune 1 pilon , 0 mailles et 1 anneau. â 4 chevillettes dâĂ©pars , F. P. 20. â 4 chaĂźnettes d'idem n.° 2, chacune 1 piton , 6 mailles et 1 anneau. â 4 plaques de chevillettes , !T. 3, fixĂ©es chacune par 4 vis Ă bois n.° 3. 2 bandes a tourillons , JF. ÂŁ. 1. â 2 tourillons , .F. P. 13 doublĂ©. â 2 dents de loup , Fâ. Cl, attachĂ©es chacune sur 1 .rc contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur des bandes Ă tourillons. Ces bandes sont appliquĂ©es sur le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des hanches, chacune par 4 boulons n.° 4, dont 1 A et 3 B. â 8 Ă©crous n.° 4. â 2 manchons de boulons , F. P. 18, placĂ©s sur la tige des boulons A entre la bande et la hanche. â 2 bandelettes , T. 3, appliquĂ©es sur le cĂŽtĂ© extĂ©rieur des hanches , servent de rosettes aux Ă©crous des boulons de bandes. â 2 frettes de hanches , F. P âą 21 , arrĂȘtĂ©es chacune par 2 caboches n.° 2. â 2 pointes de hanches , F. C 1. 1 boulon-Ă©chelon , JF. C 5, tige du boulon n.° 4. â 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 4. â 4 plaques dâĂ©pars , T. 3, fixĂ©es 2 Ă 2 Ă chaque bout sur le l. er Ă©pars par 6 rivets de 7 mili. â 4 bouts dâĂ©pars , Z*â. F*. 26, fixĂ©s aux bouts des 2. u et 3. e Ă©pars chacun par 4 rivets de 7 mill. 4 pattes a tige de boĂźtes de treuil, F. P. 20, taraudage n.° 4, fixĂ©es par 2 rivets. â 4 Ă©crous n.° 4, ronds et Ă encoches. â 2 frettes de treuil , F. P. 8. â 2 boĂźtes de treuil bronze. â 6 bandes de treuil , F. P. 12, fixĂ©es en totalitĂ© par 6 rivets de 12 mill. et 46 clous n.° 2. â 2 crochets de treuil , JF. C 4. â 2 /Ă©'/es de treuil , composĂ©es chacune de 2 disques , 7 1 . 2, ajustĂ©s sur les frettes de treuil; 8 entretoises , T*. 2, formĂ©es chacune dâune bande pliĂ©e de maniĂšre Ă envelopper 1 prisme triangulaire en bois ayant une face convexe, les bouts de la bande rĂ©unis par 2 rivets de 7 mill., Ă lâangle opposĂ© de celte face; 1 crĂ©maillĂšre , F. P. 13, ajustĂ©e comme les disques ; 8 rondelles 90 CHAPITRE 1H. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. de crĂ©maillĂšre , T. 3, entre Les disques extĂ©rieurs et les crĂ©maillĂšres; 24 clous rivĂ©s, F. li. 5, qui rĂ©unissent toutes ces parties. 1 bout de pied , F. E. 2. â 2 mailles , F. H. 2. â 2 viroles de pied , F. P . 19. La virole infĂ©rieure est arretĂ©e par 1 rivet de 11 mill. â 1 chevillette de bout de pied , F. C 4. â 1 chaĂźnette dâidem n.° 2, composĂ©e de 10 mailles et 1 touret. â 1 piton dâidem , F . P. 21 , traversant la virole supĂ©rieure et le haut de la patte du bout de pied. â 2 poignĂ©es de pied , F. C . 4; les pattes encastrĂ©es de leur Ă©paisseur et fixĂ©es chacune par 2 rivets de 11 mill. â 1 frette de pied , F. P. 21, arretĂ©e par 2 caboches n.° 2. â 1 pointe de pied , comme celle des hanches. AgrĂšs. 1 chaĂźne de chĂšvre n.° 6. 0 leviers de manĆuvre modĂšle des leviers de siĂšge. 1 poulie enchapĂ©e , composĂ©e de 1 Ă©charpe , F. P. 4. â 2 crochets dâĂ©charpe , F. P. 10 doublĂ©. â 1 anneau dâidem , F. C. 3. â 1 piton , P. P. 3. â 1 contre -rivure , Pâ. P. 13. L'anneau rĂ©unit les crochets et le piton. Le pilon est rivĂ© Ă l'Ă©charpe sur sa contre-rivure. â 1 poulie , F. coulĂ©, comme celle de la tĂšte de la chĂšvre. â 1 boulon de poulie , Pâ. â 1 clavette d'idem , Pâ. P. 23. ChĂšvre de place et de campagne 1825 . Bois. 2 hanches. â 1 pied. â 3 Ă©pars. â 6 chevilles dâassemblage. â 1 treuil. â 5 leviers. Fer. 6 clous rivĂ©s dâĂ©pars n.° 2 B. â 6 contre-rivures n.° 2. 1 languette , F. P. 4. â 2 contre-plaques de languette , pâ. P. 4. Celle de gauche assemblĂ©e avec la languette par 3 rivets de 10 mill.; ces deux piĂšces appliquĂ©es ensemble contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur de la hanche gauche par 2 rivets de 10 mill. et par 1 clou rivĂ© n.° 2 B; la contre-plaque de droite appliquĂ©e de la mĂȘme maniĂšre contre la hanche droite. â 2 bandeaux de tĂȘte de hanches , F. P. 15, appliquĂ©s chacun par 2 clous rivĂ©s n.° 2 A et par 8 vis a bois n.° 2. 1 boulon dâassemblage , F. C. 3 et 6, taraudage n.° 2. â 2 rosettes en talus dâidem , F. P. 13, fixĂ©es par Les 2 rivets du haut de» contre-plaques de languette. â 1 Ă©crou a anse , Pâ. C 1. 2 poulies bronze. â 1 boulon de poulies , P 1 . C-1. â 2 rosettes ovales , P. 4, fixĂ©es chacune par 2 tus n.° 2. â 1 clavette de boulon de poulies , F. P. 23. â 1 cheville coudĂ©e , F. C 5. â 1 chaĂźnette n.° 2 1 piton , 2 anneaux , 11 mailles. 2 crapaudines de tourillons de treuil , Pâ. P. 10; le trou du tourillon est garni de 1 virole en cuivre de 5 mill. dâĂ©paisseur. â 8 boulons de crapaudines n.° 4 ^4. â 8 rosettes et 8 Ă©crous n.° 4. 2 tourillons de treuil , F P. 23, fixĂ©s chacun par 1 rivet , Pâ. P. 2. â 4 frettes de treuil , pâ P. 21 ; celles des bouts retenues chacune par 2 caboches n.° 2, les autres par 2 clous n.° 3. â 2 frettes de hanches , F P. 21, arrĂȘtĂ©es chacune par 2 caboches n.° 2. â 2 pointes de hanches , F C. 1. 1 boulon Ă©chelon , Pâ. C. 5, tige du boulon n.° 4. â 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 4. 1 virole de pied , Pâ. P. 21 , arrĂȘtĂ©e au bout infĂ©rieur du pied par 2 caboches n." 2. â- 1 pointe de pied , F C l. â 1 poignĂ©e de pied , Pâ. C 4 ; le NOMENCLATURE 91 carrĂ© logĂ© dans le pied et rivĂ© sur 2 rosettes n.° 3. â 1 piton Ă patte de pied, F. P. 2- la patte logĂ©e dans le haut du pied et fixĂ©e par 2 clous rivĂ©s n.° 2 B. â 2 contre-rivures n.° 2. â 2 viroles dâidem, F- P. 21, fixĂ©es chacune par 2 clous n.° 3. 1 Ă©charpe, F. P . 4. â 1 crochet dâĂ©charpe , P. C- 1. â 1 poulie bronze, comme celles de la tĂȘte. â 1 boulon Ă âĂ©charpe, F. C. 1. â 1 clavette dâidem, K P. 23. Brouette . Elle peut ĂȘtre convertie en brouette Ă bombes, en clouant sur le fond 2 tasseaux , de maniĂšre Ă former avec la planche du dossier une cavitĂ© triangulaire. 13ois. 2 bras. â 3 Ă©pars de fond, assemblĂ©s avec les bras Ă tenons chevillĂ©s. â 2 pieds , idem. â 2 montants de dossier, idem. â 2 Ă©pars de dossier , assemblĂ©s avec les montants Ă tenons chevillĂ©s. â 1 /orf, de 1 ou plusieurs piĂšces, fixĂ© sur les Ă©pars par des clous Ă planches. â 2 planches de cotĂ©s , fixĂ©es contre les montants par des clous a planches. â 1 planche de dossier, fixĂ©e contre les Ă©pars de dossier par des clous Ă planches. â 1 planche de fermeture. â 4 liteaux dâidem , fixĂ©s intĂ©rieurement par des clous d'Ă©pingle contre les planches de cotĂ©s. Fer. 4 clous rivĂ©s n.° 3 B , aux bouts de devant des bras et aux bouts supĂ©rieurs des montants de dossier. â 4 contre-rivures n.° 3. â 1 boulon dâassemblage n.° 5 B, traverse les montants de dossier. â 1 Ă©crou n.° 5. â 2 arcs-boutants, F. li. 5, fixĂ©s contre les montants de dossier par le boulon dâassemblage, et contre les bras chacun par 1 boulon. â 2 boulons dâidem n.° 5 C. â 2 Ă©crous n.° 5. 1 axe de roue, F. B. 3. â 2 pitons dâidem, P. P. 24, taraudage n.° 5.â 2 Ă©crous et 2 rosettes n.° 5. 1 Roue. Bois. 1 moyeu. â 6 rais. â 6 jantes. â 0 goujons. Fer. 2 frettes, F. P. 23 , retenues chacune par 2 caboches n.° 3. â 1 cercle , F. P. 29 , fixĂ© par 6 clous n.° 3. â 2 boĂźtes de roue, F* P. 23. Chevrette. Bois. 1 semelle. â 2 montants, assemblĂ©s avec la semelle Ă double tenon chevillĂ©. Fer. 2 clous rivĂ©s de semelle n.° 2 A. â 1 clou rivĂ© de montants n.° 2 , au fond de lâenfourchement des montants. â 3 contre-rivures n.° 2. â 1 double bride de montants, F. P. 14; les pattes appliquĂ©es sur la tĂȘte des montants et fixĂ©es sur chacun dâeux par 2 rivets de 9 mill. 1 cheville, F. C . 3, attachĂ©e Ă lâun des montants par 1 chaĂźnette. â 1 chaĂźnette dâidem n.° 2 i piton , 13 mailles et 1 anneau. On emploie, pour levier d'abattage, un timon en blanc ou toute autre piĂšce de bois. CiviĂšre ordinaire . Bois. 2 bras. â 5 Ă©pars , assemblĂ©s Ă tenons chevillĂ©s avec les bras. On peut faire les civiĂšres Ă 3 Ă©pars, lorsquâil nâest pas nĂ©cessaire que les 9-2 CHAPITRE 111. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. objets Ă transporter soient contenus ; on supprime alors les 2 Ă©pars placĂ©s outre celui du milieu et ceux des bouts. CiviĂšre Ă poudre . On emploie, pour le transport des barils, des civiĂšres sans Ă©pars, composĂ©es de 2 bras de 1,780 mill. de longueur et 50 mill. de diamĂštre, rĂ©unis entre eux par une toile Ă voile, dâenviron 700 mill. de longueur, dont les deux bouts sont cousus de maniĂšre Ă former chacun une douille de 60 mill. de diamĂštre pour le logement des bras. On ajoute a chacune de ces civiĂšres un prĂ©lat de mĂȘme largeur et de 1,000 mill. de longueur. CiviĂšre Ă bombes de 22 e et Ă obus. Bois. 2 bras- â 3 Ă©pars, assemblĂ©s Ă force et chevillĂ©s avec les bras. â 4 pieds, assemblĂ©s Ă tenons chevillĂ©s avec les liras. â 2 cĂŽtĂ©s de coffre. â 2 bouts dâidem , rĂ©unis aux cotĂ©s par des entailles Ă mi-bois et des clous dâĂ©pingle .â 1 fond dâidem, de 1 ou plusieurs piĂšces, lixĂ© sur les Ă©pars par des clous Ă planches. Fer. 4 Ă©querres dâangle, T. 5, appliquĂ©es aux angles du coffre, chacune par 8 vis Ă bois Ă tĂȘte fraisĂ©e. ChaĂźnes et chaĂźnettes. Le numĂ©rotage des chaĂźnes et chaĂźnettes se rapporte plutĂŽt Ă leurs Ă©lĂ©ments quâĂ telle ou telle en particulier. ChaĂźne n.° \ , dâenrayage de siĂšge. â 1 grand anneau. â 4 anneaux ordinaires. â 18 mailles. â 1 clef le grand anneau, engagĂ© dans la tĂȘte du boulon dâassemblage Ă piton des affĂ»ts, ou dans la bride de chaĂźne dâen- rayage du chariot porte-corps, porte la chaĂźne- Celle-ci est partagĂ©e en trois bouts le premier, placĂ© dans le grand anneau, comprend 8 mailles et 1 anneau dans la derniĂšre*, le second bout, placĂ© dans le grand anneau en arriĂšre du premier, comprend 5 mailles , 1 anneau libre dans la deuxiĂšme, et la clef engagĂ©e dans la derniĂšre; le troisiĂšme bout, de 5 mailles , porte 1 anneau Ă chaque extrĂ©mitĂ©. Ce bout de chaĂźne se rĂ©unit Ă celui de 8 mailles au moyen dâun cordage de 12 Ă 18 mill. de diamĂštre, passĂ© plusieurs fois dans les anneaux contigus et cordĂ© de maniĂšre Ă former un bout de cĂąble de 34 Ă 40 mill. de diamĂštre, et dont la longueur, entre les anneaux, est de 300 mill. pour les affĂ»ts, et de 500 mill. pour le chariot porte-corps. ChaĂźne n.° 2, dâenrayage de campagne. Ses clĂ©ments fournissent Ă la composition des chaĂźnes dâenrayage des affĂ»ts et voitures de campagne, du chariot de parc et des baquets, ainsi quâĂ celle des chaĂźnes de culasse du triqueballe. Elle se compose de deux parties la premiĂšre variable dâune voiture Ă lâautre; la seconde, commune Ă toutes les chaĂźnes dâenrayage de campagne, comprend 3 anneaux â 26 mailles ordinaires â 1 maille Ă©tranglĂ©e â 1 clef Le premier anneau rĂ©unit les deux parties de chaĂźne; le second est libre dans le premier; la maille Ă©tranglĂ©e sĂ©pare les 25 premiĂšres mailles de la derniĂšre, qui porte la clef; le troisiĂšme anneau est libre dans la maille Ă©tranglĂ©e. NOMENCLATURE. 93 ChaĂźne n.° 3, de timon de siĂšge. â 1 faux anneau, engagĂ© dans lâanneau de la patte Ă pilons de limon. â 12 mailles . ChaĂźne n.° 4, de limon de campagne. â 1 faux anneau , engagĂ© dans lâanneau Ă paltcs de timon. â 9 mailles , pour les avant-trains de campagne et du tombereau. â 11 mailles , pour ceux du chariot de parc, des deux baquets et du triqueballe. ChaĂźne n.° 5, de fourragĂšre. â 1 faux anneau , engagĂ© dans lâanneau de ranchet de derriĂšre. -â 32 mailles. â 1 crochet. Ses Ă©lĂ©ments servent Ă la composition de la chaĂźne dâembrelage du baquet Ă bateau. ChaĂźne n.° 6, de chĂšvre 1840. â 1 maille longue. â 230 mailles environ. â 1 crochet. Longueur totale, 10,^500. ChaĂźnette n.° 1 , de sus-bande de siĂšge. ChaĂźnette n.° 2, de chevillelte. Les clĂ©ments de ces chaĂźnettes servent Ă la composition de plusieurs autres. ChaĂźnes. N.°* Ăź. 2 . 3. 4. 5. 6 . 1. 2 . . grand. F. R. a. * s [ordinaire.. F. R. 3 . F. R. 5 . 3 s 3 3 F. de F. 3 . Faux anneau. S s F. C. G. F. C. F. U. 7. 3 a longue. ... S F. R. 5 . 3 s F. R. 2 . s B- Maille . 5 oO k 2 , 000 ^ i, 5 oo^ r,ioo k 1 , 100 ^ 3,000^ 8 oo k ChaĂźnettes. Nota. Les divers objets appartenant aux attirails de l'artillerie, qui ne sont pas compris dans la nomenclature prĂ©cĂ©dente, figurent dans les autres chapitres. Ils y sont dĂ©taillĂ©s ou seulement dĂ©nommĂ©s, selon leur nature ou leur importancej on trouvera facilement les articles qui les concernent, en se guidant dâaprĂšs les titres de ces chapitres. 94 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. DIMENSIONS PRINCIPALES, POIDS ET DONNEES DIVERSES. AFFĂTS DE Ăcartement intĂ©r. dessous-bandes ou des montants. DiamĂštre du logement des tourillons. Knfonc. du centre du log. des tour., au-dessous du plansup. du derr. delĂ sous-bande ou des montants Dist. du pied de la perpendiculaire abaissĂ©e de lâaxe de lâessieu sur la ligne de terre, au point de contact de la crosse sur cette derniĂšre lâaffĂ»t en batt.. QuantitĂ© dont le centre des tourillons est en arriĂšre de la mĂȘme perpendiculaire. Dist- de lâaxe de lâessieu Ă celui du log. des tour.. Dist. de lâaxe de l'ess. au derr. de lâentret. de crosse. ElĂ©vation , au-dessus de la ligne de terre, de lâaxe de la piĂšce pointĂ©e horizontalement lâaffĂ»t en batt.. Distance du devant des roues Ă lâextrĂ©mitĂ© de la lunette ou de la crosse lâaffĂ»t en batterie. Distance entre les trains entre-axe des essieux.... Champ vertical de tir avec] la vis de pointage, lâaffĂ»t [au-dessus de lâhorizon, sur plate-forme ou sol au-dessous delâhorizon. horizontal i ; environ. ; Champ latĂ©ral de tir sur plate-forme... ElĂ©vation du dessus des cĂŽtĂ©s du chĂąssis, au-dessus delĂ ligne de terre, derriĂšre le lisoir. Inclinaison du chĂąssis sur 3 ,100 mill. de longueur. Longueur totale du chĂąssis. Rayon de la partie du moyeu formant rouleau.. / De lâaffĂ»t sans roues.....kil De la crosse sur le terrain.. sans bouche Ă feu " avec bouche Ă feu DelĂ lunette sur le crochet jnon chargĂ©. I cheville-ouvriĂšre, lâaffĂ»t [chargĂ© .. 'Moyen du bout de timon, *â* pris Ă l'emplacement *M 'le!'se'r support, la voiture vantssurlecoffre Du grand chĂąssis sans roulettes. Des roulettes avec chapes. [ Du petit chĂąssis. Nombre de journĂ©es dâ QuantitĂ©s de euh QuantitĂ©s de Prix Campagne Mon- SiĂšge Pla ce et cĂŽte de tagne, de et chĂąssis de ââ-â 16. 12. 8. del2 c 24. 24. 16. 12 . mill. mille mill. mill. mill. mill. mill. mill. 3t8 276 180 4o6 354 46 356 3i8 120 106 70 5u l32 i5o l32 122 3o a5 2 7 42 35 25 22,5 2,o3o >,980 1,110 2,730 2,63» = = 3 3 55 43 43 100 9 5 9o 35o 325 200 5o5 49â 1,000 99o 980 3 9 * 9 9 i,54o i,5oo /5o I, i o5 0 oc 0 7o5 i,355 1,335 i,8a5 1,806 C79° 3,i6u 3,i3o 1,820 3,770 2,6o5 3,66o a,38o 2,280 2,2 3 0 2,645 2,5c5 9 s,5o5 = 9 9 >3° 12° 12° .2° 10° 0 L0° 3° 6° 6° 4° 4â 5° 6° 7° = a - 3 5o° 5o° 5o° * s 3 3 3 9°° 9»° 9o° mili. mill. mill. = 3 3 S * 590 5nu 590 = 3 S 9 i5o i5o i5o » S 3 3 = 4>75o 4,75o e 3 3 O 3 l6o 160 160 367,00 327,00 63,oo O4l,00 54q,oo 43q,oo 432,00 3q5,oo q6,O0 83,5o »9>9° i86,5o 163,00 3 s = l40,OO 128,011 34,00 3oi,oo 244,^0 9 » 79>°° 6q5 0 = S S 9 9 3 72,00 68,00 3 s 3 3 s S 16,5o 16,5 0 3 3 9 s 3 S i3,5o i3,5o 9 9 9 9 9 9 i8,5o >7,oo 3 S S 3 B = » B S 3 3 467,00 467,00 467,00 = S = = S 86,00 86,00 86,00 3 a S 3 S 123,00 1 23,00 123,00 233 219 -A 240 23o i3 7 .34 125 i,53 i,5o 0,31 2,4* 2,35 2,33 2,32 2,3o 699 673 83 1048 9 8 9 980 7°4 687 Ăź 1120 210 158o l520 97° g3o 1 La pĂźate-formĂ© de siĂšge, inclinĂ©e de 160 mill. sur 4 > 5 oo mill., donne environ 2 degrĂ©s Ă retrancher de l'angle de tir au-dessus de lâhorizon et Ă ajouter au-dessous. AFFUTS MARINS POUR CANONS DE . 36. 30. 24. 18et 16. 12. 8 . 6. mill. mill. mill. mill. mille mill. mill. Hauteur des flasques. 680 680 609 48; 447 413 Epaisseur des flasques. Dist. delĂ tĂšte dâaffĂ»t au-devant de lâen- 156 ,48 142 129 115 102 88 castrera, des tourill. encastrĂ©s des 2/3. 235 228 22 1 203 189 177 162 Hauteur de lâentretoise. Epaisseur de lâcntreloise, la mĂȘme que 4o5 4o5 33 9 284 2^7 a3 9 celle des flasques. s s S s 3 s = Hauteur des essieux. 2o5 2 o5 2o5 ao5 2o5 Largeur du corps de celui de devant. . . 189 180 176 162 >4o i35 122 largeur du corps de celui de derriĂšre... 325 3io »9 271 244 217 189 Diara. des lus., Ă©gala PĂ©pniss. des flasq. s s * 3 3 DiamĂštre des roulettes. 46o 45o 426 393 358 338 2gi Epaiss. des roui., Ă©gale Ă celle destiosq. 9 9 9 9 9 9 9 La longueur des flasques se rĂšgle suivant celle de la bouche Ă feu, de maniĂšre que le centre des tourillons rĂ©ponde verticalement au derriĂšre de lâessieu de devant, et le derriĂšre de la plate-bande de culasse aux 4/5, Ă partir du devant, de la largeur de lâessieu de derriĂšre. â J, ecartement des flasques, en avant et en arriĂšre, se rĂšgle suivant DIMENSIONS PRINCIPALES, POIDS ET DONNEES DIVERSES. 95 l'Ă©cartement des embases et le diamĂštre Ă la plate-bande de culasse. â La longueur des l'usĂ©es, en dehors des roulettes, doit ĂȘtre telle que lâon puisse embarrer sous les bouts. AITUTS DE MORTIEUS. N.° i pour mortiers Ăźle. N.° a pour mortier de 22 e . Crapaudines pour mortier de i5 Monture du mortier-Ă©prouvette. . Mortier-Ă©prouvette montĂ©. 3a c . 27 e et pierrier. en fonte de fer-. en bronze. Ăcartement des ĂŒasques. mill. 545 48o 345 200 Longueur des flasques. mill. 1,191 Uo ttist. entre les 2 trains entre-axe des essieux de lâarriĂšre-train, sans roues, coffres ni garniture intĂ©rieure. .de lâavant-train, sans roues et sans coffre, de la lunette sur le crochetjnon chargĂ©e. clieviĂźle-ouv. re , la voiturcjcliargĂ©e. du bout du timon âą* chargĂ©e.... lâemplacement du7>' 7 . 25,1 0 © i c Poids des affĂ»ts. k. >4°7 13^2 45o 66 54 Ă 59 giigti 210 a 2 i 5 Ptix moyen des affĂ»ts. fr. 562 562 75 Haquets inili. 4,ooo k. 33o,oo 186,00 187,00 mill. 3,iqo k. 4*4,0' 2,67â k. 34o,oo i6a,545 â de lâaffĂ»t de montagne. 73o â du Iriqucballc. i,5io La voie se mesure du dedans dâune jante au dehors de lâautre, ou entre les milieux des jantps. DIMENSIONS INTĂRIEURES ET POIDS. Coffres Ă munitions. j 84o âą 833. Caisse Ă munitions , de montagne.. , Coffre de lâarriĂšre-train de la forge. tCaisse de transport pour forge de montagne. [Chariots de batterie.. ^33* Chariot de parc. Charrette. Cadre du chariot porte-corps mis en place.... LimoniĂšre dâaffĂ»t dâobusier de 12 e Soufllet de la forge. VolĂ©e de bout de timon dâavant-train de siĂšge.. Long. 1 ' Larg. r Haut. 1 Poids. mill. ni i 11. mill. k. 1,010 43o 384 82,00 t ,010 480 3 79 66,00 838 120 8,25 Boo 32 o 34o 36,oo 83o 200 36,5o 2,082 8l 0 4*o 9 p3o 5G 0 9 3,3oo D 5 420 S 2,000 780 34.. = i,f>4° flCo 33o = i3,oo 58,oo i,5o Vides et sans garnitures intĂ©rieures. ChargĂ©e. Hant. r s. la ridelle du couv. 740 mill. liaut. r s. la perche mobile t,o34 mill. ExhaussĂ© de 205 mill., pour le chargement des outils Ă pionniers. Compris dans le poids de lâarriĂšre- train de la forge- La caisse Ă munitions de montagne exige 8 journ- dâouvriers, o, m o25 cubes de bois, 5 kil. de fer; elle coĂ»te 23 fr DIMENSIONS DES ROUES n. 0S 1 . 2 . 3. 4 . 5 . 6. mill. 1,520 i ,55o mil!. i,4Go mill. mill. mill. 94 u o56 5o mill. I,aulcur .1 ferrĂ©e. i,a3o 80 L 90 85 âT i, uu 2,u u IEc ' ont 'â r . ferrĂ©e. b 9 â k. 155 k. h 23,5o 1840. k. So 6 1825. CHĂVRES. k. k. 36,oo 3o,5o 1 3,oo 56,oq 55o* 5,.5 f 9G CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. MANIĂRE IE CHATRER UNE ROUE. Une roue a besoin d'ĂȘtre chĂątrĂ©e , quand les Ă©paulements des rais 11 e joignent plus sur le moyeu ou sur les jantes. RepĂ©rer le cercle sur la roue. â Retirer les Roulons et le cercle. â Enlever Ă lâun des bouts dâune jante par un trait de scie, tournant autour du goujon, 10 Ă 15 mil!, de bois, selon le besoin; si, en raison de lâĂ©tat de dĂ©labrement de la roue, ce raccourcissement ne suffit pas, pratiquer la mĂȘme opĂ©ration Ă un joint diamĂ©tralement opposĂ©. Le bois enlevĂ©, frapper autour de la couronne et sur les coins des broches pour les resserrer. â- Changer les coins qui peuvent lâexiger. Chauffer le cercle en un point, Ă un degrĂ© voisin de celui de soudure; deux hommes frappent extĂ©rieurement, de chaque cĂŽtĂ© de la partie chauffĂ©e, jusquâĂ ce que le cercle soit refoulĂ© de la quantitĂ© convenable, 15 Ă 25 mill. au plus. Si le chĂątrage de la couronne a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© en deux endroits, refouler aussi le cercle en deux points, ou le couper et refaire la soudure de maniĂšre Ă le raccourcir de la quantitĂ© convenable. Dans ce dernier cas, conserver au cercle 2 Ă 4 mill. dâĂ©paisseur de plus Ă lâendroit de la soudure. Redresser et arrondir sur la bigorne les parties dĂ©formĂ©es du cercle; enlever les bavures Ă la tranche, sâil y a lieu ; dresser les bords au marteau. Disposer la roue Ă terre sur le petit bout du moyeu; poser les jantes sur trois cales en faisant reposer un joint vers le milieu de chacune dâelles. Chauffer le cercle le plus uniformĂ©ment possible sur un feu de bois, ou Ă dĂ©faut, sur la forge, en le faisant tourner successivement dans le foyer; le porter sur la roue au moyen de trois poinçons ou autres outils analogues; le prĂ©senter suivant les repĂšres, de maniĂšre Ă faire correspondre le mieux possible les trous de boulons; agir avec les tire-cercles, et achever, en frappant Ă petits coups sur le cercle, aux endroits oĂč les jantes posent sur les cales, de mettre le cercle Ă fond; faire tourner la roue, pour amener sur les cales les parties oĂč il est nĂ©cessaire de frapper. AussitĂŽt que le cercle est Ă fond , le refroidir promptement en jetant de lâeau dessus. DĂšs que le refroidissement permet de dresser la roue sur champ, voir si le cercle affleure partout le devant des jantes; rectifier, au besoin en frappant Ă petits coups contre les jantes vers le cercle, et appuyant en regard un marteau Ă devant contre celui-ci. Enfin, replacer les boulons; passer au besoin une mĂšche dans les trous des jantes, en la dirigeant vers lâorifice intĂ©rieur de lâancien trou, autant que lâobliquitĂ© qui pourrait en rĂ©sulter nâempĂȘcherait pas lâĂ©crou de porter convenablement sur la jante. Le cercle peut avoir besoin dâĂȘtre raccourci , sans que la roue doive ĂȘtre chĂątrĂ©e; dans ce cas, on opĂšre sur le cercle sans toucher Ă la couronne. Le cercle peut adhĂ©rer au point quâon ne puisse le retirer, aprĂšs avoir ĂŽtĂ© les boulons, sans risquer dâendommager les jantes; dans ce cas il convient dâeffectuer dâabord le chĂątrage. LâopĂ©ration peut se faire de deux maniĂšres. Le cercle Ă©tant encore en place, pratiquer le trait de scie au bout dâune jante, en le dirigeant de lâun Ă lâuutrc bord intĂ©rieur du cercle et en tournant autour du goujon; agir ensuite au ciseau et au bec-dâĂąne entre le cercle et le goujon ; quand tout le bois est DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIĂCES EN BOIS. 97 tombĂ©, frapper autour du cercle pour le dĂ©tacher; ou bien, pratiquer le trait de scie depuis le dedans de la jante jusquâau cercle, sans conserver le goujon. Le cercle enlevĂ©, arracher les coins des broches des rais les plus voisins, en agissant avec un ciseau sur chacun de ces coins, de chaque cĂŽtĂ© en mĂȘme temps; ouvrir le joint des jantes, remplacer le goujon, resserrer la couronne et recontre-coigner oĂč il est besoin. DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIĂCES EN BOIS. Les dimensions donnĂ©es par ce tableau sont celles du parallĂ©lipipĂšde rectangle circonscrit Ă la piĂšce finie; ces dimensions sont augmentĂ©es, dans le dĂ©bit des bois que lâon doit faire sĂ©cher en magasin, afin de fournir Ă la dĂ©formation et au retrait causĂ©s par la dessiccation. Les augmentations sont, en raison de la longueur et de lâĂ©quarrissage, de 100 Ă 300 miil. en longueur, 20 Ă 40 mill. en largeur et 10 Ă 30 mill. en Ă©paisseur. Quand les circonstances exigent l'emploi immĂ©diat des bois, les dimensions ne sont pas augmentĂ©es. Arcs-boutants dâaffĂ»ts de place et cĂŽte. 3,25 o 3,5ou 2,0 1,600 1,000 i,boo i,o*o 1,080 1,080 1 , 0*0 080 880 t,o5o i,o5o 1,000 1,240 1,070 1,170 800 800 800 i5o 180 70 70 85 85 225 170 175 i3 0 i3o i3o 210 >9° 150 23 o 120 260 200 200 180 Larg. Essences. mill. mill. 3oo i/jo 290 i3o ChĂȘne, a 270 120 io5 80 Jeune chĂȘne, b 97 108 100 100 Jeune chĂȘne. !s° 25 Orme ou noyer. 3Ăo 20 ChĂȘne lĂ©ger, c i3 0 115 ChĂȘne, d 180 120 ChĂȘne, e 120 80 i5o 84 i5o 84 170 IOO Jeune chĂȘne./" 120 Ho I 701 90 ' . 56 [ J ne frĂȘne de i r choix. 5o j 45 >FrĂ©nc ou orme. 45 i4o 140 120 i3o i3o i3o 190 a Dâune ou de deux piĂšces; les deux piĂšces rĂ©unies Ă plat joint par des goujons. Le cĂŽtĂ© du cĆur en dedans > le bout provenant du pied de lâarbre vers les montants. b On accouple ceux dont les fibres prĂ©sentent Ă peu prĂšs la mĂŽme courbure; on tourne la plus grande convexitĂ© en dessous, le cĂŽtĂ© du cĆur en dehors et le bout provenant du pied de lâarbre sur le derriĂšre. c Sans colle pour le coffre Ă munitions et collĂ©s pourrie coffre dâarriĂšre-train de forge. d La convexitĂ© de la plus grande courbure des fibres en dessous, et le bout provenant du pied de lâarbre sur le derriĂšre; on doit rĂ©server un talus de 160 mill. sur 25 mill. de bois en dessus, pour lâemplacement de la patte de 1 essieu porte-roue. e On accouple ceux dont les fibres prĂ©sentent Ă peu prĂšs la mĂȘme courbure, la convexitĂ© en dessus, le cĆur en dehors, et le bout provenant du pied de lâarbre sur le derriĂšre. f On accouple ceux dont les fibres prĂ©sentent Ă peu prĂšs la mĂȘme courbure; on tourne la plus grande couvexitĂ© des fibres en dessous aux caisson, chariot de batterie et forge, et en dessus aux autres voitures; ou place le cĂŽtĂ© du cĆur en dehors, et le bout provenant du pied de lâarbre sur le derriĂšre. 98 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. dâaffĂ»ts de place et cĂŽte.. lĂźcbnntignolles. âą l de Ăź 4* de 16. de 12. Entrctoiscs . de charrette. de triqueballc.. Emparions de triqucballe.. de 24âąâąâąâą de devant.^ de i6-... de 12.. .. de 24 âą âąâąâą du milieu. de iG. ... de i2.... de de crosse.^ de 16. âą.. de ia.... de chĂąssis de place et cĂŽte ' *^ u ra '^ eu dâaffĂ»ts de place et cĂŽte. de 3 ?. c dâaffĂ»ts de mor-j tiers, 1840. ] de 27 c et pierr. de 2a c . de derriĂšre .. . de devant.... de derriĂšre ... de devant.... de derriĂšre... de devant.... de derriĂšre ... de baquet Ă bateau. de chariot de parc. de devant de chariot porte-corps., de lĂźmoniĂšre dâaffĂ»t de montagne . de caisson. de chariot de batterie. ; de forg de I chariot de parc, de charrette... de chariot porte- corps. de chĂšvre, 1840 âą st 6. e Corps dâaffĂ»t de montagne. I de chĂąssis de place et cĂŽte. jĂ munitions, i84o de de forge et ch. debatt., i 84 o dâarriĂšre-train de forge. ^ {Ă munitions panneau. Couvercles .le coffres., 1 âarriĂšre-lrora de forge . Directrice de chĂąssis de place et cĂŽte. et 2. , 4 . e , 5 . e ct 6.' . er et 6, 2 . e , 3 . e , 4 e ct 5 . de devant... du milieu, 2. 3 . e et 4 - e ... de derriĂšre.. 3,6 âą de fourragĂšre de chariot de batterie .. . de baquet Ă ponton... de hayon de derriĂšre dâidem. , , .. f de fond plus long. ,1e brouette... J de doisie P lWem ^ - dc civiĂšres. ordinaire. Ă bombes . Long. Lorg- mill. mill. 1, 5 oo 2 g 4 3 /, 5 o 270 i,oGo 3 qo t,oGo 3 qo 84 o 3 tio 1 >1 36 5 i 4 8qo 4 > 6 oo 200 640 200 G20 * 9 625 800 .25 1,060 .40 i ,455 140 456 280 4o6 260 358 436 2 oO 386 ?00 338 200 456 33 o 4 06 33 o 358 33 o 1,120 2 0 0 o 4 » 200 5 99 4 o 6 599 3 ?g 534 4 06 534 385 325 385 379 920 9 o Q2 0 i 5 o 600 162 520 70 Q20 9 ° 85 2 100 85 a 9 5 852 100 822 70 85 ?- 70 84 0 120 772 100 7 fe 100 âą 7Ă2 IOO . 84o iio e 84 ° 80 . 84o 9 o âą 860 0 c 860 80 IOO ! 355 100 100 . 2 ,o 5 o ioo . 1,460 100 âą 9 J° 100 . ijoSi 70 . 1,100 9 ° 449 &0 . 600 54 4 o 65 . 58 o 60 !ip. r Essences. mill. 210 FrĂȘne,, cliĂȘnc 1 * ch. a ChĂȘne. b Sap. du nord et Ă dĂ©f. 25 peupl. de ttoll. c ChĂȘne lĂ©ger, d 36 Peuplier et Ă dĂ©faut 35 sapin, e .801/ IĂO 55 iG 5 9 ° 70 ,40 200 / 1O0 / 180 / 200 200 200 *35 J Clifine. o35 jf 230 140 170 406 352 4o6 35?. 271 210 80 1 35 80 56. 55 100 70 v Go 60 ioo 85 80 IOO lOO 5o 65 Go 5o 4 ° 60 60 60 60 60 ; jFrĂŽne, jeune chĂȘne. 7° ChĂȘne. jFrĂ©ne ou orme. jFrĂŽne ou orme. c chĂ©ri a Dâune ou de deux piĂšces. Les deux piĂšces sont rĂ©unies Ă plat joint par deux goujons en fer. b Dâune ou de deux piĂšces- Les deux piĂšces rĂ©unies Ă plat joint par des goujons, le cĂŽtĂ© du cĆur tournĂ© en dehors. c Dâuue ou, au besoin, de deux piĂšces assemblĂ©es Ă rainure et languette sans colle, la piĂšce de dessus porte la rainure. Dans le cas ou lâon emploierait du sapin ou du peuplier de France du meilleur choix, on ferait le cĂŽtĂ© de devant de deux piĂšces, la piĂšce du haut serait de lâune de ces deux essences et celle du bas en orme ou en noyer. d Dâune ou, au besoin, de deux piĂšces assemblĂ©es Ă rainure et languette collĂ©es; la piĂšce de dessus porte la rainure. c Dâune, deux ou trois piĂšces assemblĂ©es Ă rainures et languettes collĂ©es- Dans ceux de trois piĂšces , la plus Ă©troite est dans le milieu. _/* Dâune oti de deux piĂšces; les deux piĂšces rĂ©unies Ă plat joint par des goujons. DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIĂCES EN BOIS. 99 Long. Larg. Ăp- r Essences. mill. ^ f n i 3 o i 1 r 1 2,230 3 , 33 o 4 , 5 Go 1,060 1,060 8 9 0 3,525 3 , 4*5 3,190 3 , 4 a 5 3,325 i 3 o i 3 o i 4 o ChĂȘne. r . . de baquet Ă po nt \z 480 480 MĂȘme essence que p. r Orme ou noyer, c Fonds de coffres.] dâavant-train de chariot de batterie et forge. 25 Fourchette dâavant-train de camp 9 ° ,iâ .i» 46 46 4 * 46 46 de refouloirs... _ Sapin du nord on sa- 55 1 , pin ordinaire, grain 1 fin sans nĆuds. 1 i, 38 o 2,280 2,o5o 880 760 ] dâĂ©couvillons... 40 _ 40 4 o 36 s FrĂȘne. Hampes./ i de mortiers de 32 e , 27 e et pierrier. de mortiers de 22 e et i 5 °. = 2,995 2,965 2,84o 3 , 4,5 3,255 2,o3o 46 46 Sapin du nord ou sapin ordinaire,grain fin. I de lanternes... - a 4 ° = ^ de tire-bourres. 4 ° 36 3 .. FrĂȘne. 36 4,3i5 634 600 4 ?o 660 868 4 ° 145 59 11 Sapin, f 85 r H_ Orme. g â e ^ Jantes de roues. o 5 o 420 I,o 4 o 400 1,025 370 470 5 o 99 ° 110 S5o 3 oo 35 o 290 2 jO 210 420 34 o 4*0 370 4oo 116 2,700 70 4 ,i 5 o i 36 6â 5 65 70 6-2 180 2,600 180 3,295 170 1,820 180 2 ,o 3 o 160 2 , 53 o 2 IOO 6o ~ i4o b FrĂȘne, jeune chĂȘne. Jeune chĂȘne, a ChĂȘne. b b FrĂŽne ou orme. Orme tortillard ou chĂȘne. c Orme tortillard, c ChĂȘne ou orme tort, c ChĂȘne. c Orme ou cliĂŽne. FrĂŽne ou jeune ch- Sapin, cl FrĂŽne ou orme ChĂȘne. ChĂȘne. 35 Jeune chĂȘne. a5 \ jChĂȘne. 125 ChĂȘne lĂ©ger. ChĂȘne. F ChĂȘne, f ChĂȘne, g 70 46 40 28 >Jcune chĂȘne. 52 58 ChĂȘne. ChĂȘne. ChĂȘne. Jeune chĂȘne. Jeune chĂȘne, i Orme deprem. r ch. y ChĂȘne. ChĂȘne ou orme. a AssemblĂ©s Ă double tenon. b Dâune ou de deux piĂšces; les deux piĂšces rĂ©unies Ă plat joint par des boulons. c Les diamĂštres sont augmentĂ©s de 4 mill., quand on emploie du bois vert ou sortant de la fosse Ă rouir. d Autant que possible de brin et sans nĆuds. e De plusieurs piĂšces, assemblĂ©es a rainures et languettes collĂ©es, nervĂ©es dessus et dessous et couvertes de fort papier collĂ©. f Dâune ou, au besoin, de deux piĂšces rĂ©unies Ăč plot joint. g De deux madriers superposĂ©s de maniĂšre que le fil du bois de lâun soit dans le sens perpendiculaire Ă Ăźâaiiire; le plus Ă©pais se place dessous. h Fendus k la hache. On tourne le cĂŽtĂ© du cĆur vers le derriĂšre de la roue, la diffĂ©rence entre la largeur Je la patte et la longueur de la mortaise est de 2 Ă 3 mill., suivant le plus ou moins de roidenr du bois; la diffĂ©rence entre lâĂ©paisseur de la patte et la largeur de la mortaise est de 5 Ă 7 mill. Ces diffĂ©rences ont lieu sur toute la longueur de la patte. A la roue de montagne, elles sont rĂ©glĂ©es dâaprĂšs la roideur du bois. i Le cĂŽtĂ© du cĆur en dessus, le bout provenant du pied de lâarbre du cĂŽtĂ© de la tĂȘte de la sellette. j Autant que possible dâune seule piĂšce, Ă©vidĂ©e en dessous pour donner passage au derriĂšre du mortier, celte partie est percĂ©e Jâmi trou pour lâĂ©coulement de lâeau ; dans le cas dâune semelle de deux piĂšces , on donne Ă lâune dâelles 3o Ă 40 mill. de plus de largeur quâĂ lâantre âą. les deux piĂšces sont rĂ©unies a plat joint par deux goujons plats. DIMENSIONS I-T OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIĂCES EN BOIS. 101 1 dâavant-train Je campagne Je forge. Je charrette Je siĂšge.. Supports Je poutrelles Je baquet Ă ponton.. Je 24âąâą TĂȘtes. âą de rcfouloirs et' Je 1 anternes. dâĂ©couvillons.. Timons d'avant- trains. de 16 Je 12 Je 8. Je mortiers Je 2a c et i 5 c âą âą âą âą de 24. Je iG. Je ... Je 8. Jâohus. Je 1 a mort. Je 22 c et i 5 de campagne. Je chariot Je parc, Je haquets et Je triqueballe Je siĂšge... Ă Je siĂšge. ,v , Ă bateau. de baquets.... j i ponton . Je chariot Je parc.. Je triqueballe. ^ 1 Je 24. d'affĂ»ts Je place et ,Q0 1O0 100 7 5 36 o 9 *> 35 o 8a 3 io 72 3 oo 50 24 0 5 o 3 ,. 4 o 9 ° 3 , 25 o 100 3,480 11G 1,170 110 i ,585 inn 1,425 i 3 u 99 5 120 H 5 O 1,880 25 o 1,820 255 i, 74 o 260 1,100 70 1,100 100 i,obo lin 980 6Ă» 8,u 64 770 64 910 Go 2 0 60 8lO \6o i,Ăź 5 o 162 t,i6o 120 1,096 1 20 1,070 80 i,G8o 80 1,680 9 ° i,G8o 86 1,570 9 c Essences. * FrĂȘne ou jeune ch. 80 j ChĂȘne. Orme Fr., j. ch. d. h. quai. J. chĂȘne ou frĂȘne. 80 1 80 7o /Jeune chĂȘne, b Ho 200 1 190 /ChĂȘne, c 170 \ 70 Jeune chĂȘne. Go "1 Go J 641 ChĂŽne. vGo 441 44 1 4o J 70 J. chĂȘne ou frĂȘne. d jG j /Jeune chĂȘne, d 76 72 IFrĂȘneoujeuuechĂ©ne. a Le bout provenant du pied de lâarbre forme le tĂȘtard, le dessus est en ligne droite sur toute la longueur; la diminution du petit bout a lieu en dessous, Ă partir du devant du tĂȘtard. b Autant que possible assemblĂ©s de maniĂšre que les 9oo mill. 72 3a V. 0,880 Longueur de la lige. Ăquarrissage de la tige. . Hauteur de la tĂȘte. Largeur de la tĂȘte. . en haut, le talon compris.. en bas. au-dessous du talon. Poids.. boĂźtes de roues en bronze. Longueur. DiamĂštre de lâouverture.. ! totale. du dĂ©gagementpourĂźa graisse. des oreilles. du renfort des oreilles. ! au gros bout. au petit bout. Ă au gros bout. au dĂ©gagement. au petit bout. des oreilles. du renfort des oreilles. Largeur des oreilles et de leur renfort. Poids.. Prix moyen matiĂšres non comprises.. CRAMPONS DE BOITES DE ROUES. mill. io3 23 i5 45 20 32 28 23 2 l k. 0,455 l. mill. 64 32 y. 0,785 2. mill. 420 i4o 4^ 18 88 64 >4 8 1 2 3 7 2 I 26 k. 12,275 fr. 3,54 F. C- n. os Longueur des pointes. Ecartement intĂ©rieur des pointes. Hauteur du corps. . Largeur du corps et Ă©quarrissage des pointes Ă la naissance. . . Largeur des pointes au bout..... Epaisseur des lĂ 20 mill. du bout pour 11. 0 t et Ă 1 5 pour n.° 2. pointes, fau bout. Cintre du corps... mill. 85 »9 i3 4 o 18 28 26 i8 k. 0,285 2 . mill. 35o i3o 3o 16 74 52 32 18 26 k. r,3oo fr. 2,39 1 . lill. 5a 27 k° O,4ĂŒ0 3. mill. io5 k. 0,170 3. N.° 1 , do siĂšge, pour affĂ»ls de iĂ©ge, chariot porte-corps, triquc- alle et avant-train de siĂšge. N . 0 a , d'affĂ»ts de campagne. N.° 3, de caisson, pour voitures es batteries decampagne, charrette, liariot de parc, baquets et tom- ereau, et pour avant-trains de campagne, de chariot de parc, de baquets, de triqueballe et de tomberez u. N.° 4, de place, pour affĂ»ts de place et cĂŽte. N.° 1, de siĂšge, pour essieu n.° 1. N.° 2, de campagne, pour essieux n. os 2 et 3. N.° 3, de pUtco , pour essieu n.° 4- La rondelle, pour bout dâessieu n.° 4, est la mĂȘme que celle dâĂ©pau- lement n.° 2. N.° 1, de siĂšge, F. C- 2, pour essieux n. 08 1 et 4. N.° 2, de campagne, F. C. 3, pour essieux n. 08 2 et 3. N.° 3, de montagne , F âą P. 2^. La tige est percĂ©e dâun trou de laniĂšre de 12 mill. sur 4, Ă 16 mil, du bout au n.° t , et de 9 mill. sur 3 , Ă i5 mill. du bout au n.° 2- Aux n. 08 1 et 2 lâĂ©quarrissage de la tige est diminuĂ© de 1 mill. au bout. mill. 200 5o k. 2,907 fr. 2,43 2 . Au milieu de la longueur totale. N.° 1, de siĂšge, pour essieu n.° 1. N.° 2, de campagne, pour essieux n. 08 2 et 3. N.° 3 , de montagne . La boĂźte n.° 3 nâa pas dâoreilles; elle est percĂ©e Ă 25 mill. du gros boutde4 trousdegoupillesde7 mill., Ă©galement espacĂ©s entre eux- N.° 1 , de boĂźte de roue de siĂšge. N.° 2, de boite de roue de campagne. La boite n.° 3 est fixĂ©e par des goupilles Ă pointe , F . de F. l\ , lon- uouv, 27 mill., diamĂštre, 7 mill. dimensions et observations relatives aux piĂšces en fer. 103 boulons. F. U F- n. os . F. R. n.° F. C. u.° DiamĂštre. delĂ 11 . 08 1 . 2 . 3. 4. 5 . G. 7 . 8. 9 . s ff 3 , 2 s - 9 8 a 4 s ss 6 7 10 b 6 s S 9 2 6 6 mill. mill mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. A. 40 38 3o 18 i5 ss s 55 1. 5o 42 36 3o 18 = ss 60 ] c . 9 * 4a 35 28 9 ss =! 5 JD. 58 5o 4a 35 28 a4 3 9 \E. 58 5o 4a 35 S ss 9 IF. 5o 4 * 36 3o 24 s 70 58 6o [G. e s 26 22 9 S! S [A. 20 rĂ© 12 9 7 5 s 9 24 \B. l5 l2 9 7 6 5 3 9 18 ! C. a s* 7 6 5 9 s S JD. 1 a 1 0 7 6 5 s s 18 ]ÂŁ. 18 i4 9 7 s S 9 [F. i5 I 2 9 7 6 ss 3o 24 18 l9 i 5 I 9 4 I 3 I .13 doublĂ© ou vieux corroyĂ©. 8o 4o 68 34 64 3o 9 Les Ă©crous n-** 7, 8 et g sont Ă six pans; les arĂȘtes des n. 08 7 et 8 sont abattues en chanfrein sur les deux faces, les chanfreins compris entre les angles de l'hexagone et le cercle inscrit. Les Ă©crous des autres numĂ©ros sont carrĂ©s, et ne prennent la forme Ă six pans que lorsque la nomenclature lâindique. Les rosettes placĂ©es sous la tĂȘte des boulons sont percĂ©es d'un trou carrĂ©; celles placĂ©es sous les Ă©crous sont percĂ©es d'un trou rond. CLOUS RIVES. F. C. n. os ... 1 de la tĂšte.. DiamĂštre.... *de laTige. Ăpaisseur de la tĂšte. F- CONTRE-RIVURES. F. P. n. os . ! de la contre-rivurc.. . du trou. de la fraisure du trou. Epaisseur. tic crosse n os 1. 2 . 3 . 4 . 5 . 6 ." 5 6 6 8 8 8 8 mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 38 34 9 ss s i3 SS 2 8 22 6 9 s = s 28 22 16 s ss ss ss 3a 26 a a 9 j 4 1 I 9 7 6 8 5 7 6 9 6 2,5 = 5 4 3 s ss = s 5 3 2 s â 3,5 3 21 22 23 23 23 mill. mill. mill. mill. mill. 38 34 28 22 16 Les contre .4 1 9 6 trdes de leur 21 >7 >4 1 9 8 7 6 4 3 A, tĂȘte ronde. B, tĂšte plate âą F, tĂȘte plate mince et fraisĂ©e; lâĂ©paisseur de la bordure est de 1 mill. La tĂȘte des clous rivĂ©s de crosse et n.° Ăź est plate; celle des n. 08 5 et 6 est ronde. Les tĂȘtes plates sont logĂ©es dansle bois; les tĂȘtes rondes sont mises sur bois. 104 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS, 1. 2. 3. /âą'. ,1e F n.â. . .. la tĂšte non comprise. . Longncurlla tĂšte comprise. de la pointe. r». I7 l3 10 8,5 6 4,5 5 4 3 2 N. os i,i et 3, lige carrĂ©e et tĂȘte plaie fraisĂ©e . N.°4, lige rotule et tĂȘte piale. A, tige ronde ; n.°* i et a, tĂȘte ronde aplatie, n. os 3 et 4, tĂȘte plaie fraisĂ©e. Le clou n.° 4 est em " ployĂ© pour fixer les planche* de fond; les autres servent pour lâapplicage des ferrures. â Clous Ă tĂŽle, tĂȘte et tige rondes, tirĂ©s des clous dâĂ©pingle du commerce. â Clous Ă bateau , tige et tĂ©lĂ© carrĂ©es avec un chanfrein. Les clous n.°* i , a et 3 , ainsi que les clous Ă bateau, sont fabriquĂ©s avec du fer dit fenton. â Les clous dâĂ©pingle sont tirĂ©s du commerce, et choisis de dimensions convenables. La tĂšte en biseau. Elles sont destinĂ©es Ă arrĂȘter les frettes et cordons des moyeux de roues. Elles sont fabriquĂ©es avec du fer dit fenton. TĂȘte plate fraisĂ©e avec une bordure mince. Les vis Ă bois sont tirĂ©es du commerce et choisies parmi celles dont les dimensions approchent le plus de celles de ce tableau, surtout pour le diamĂštre et lâĂ©paisseur de la tĂŽle. Les trous de vis ne doivent ĂȘtre fraisĂ©s que dâaprĂšs celles que lâon doit employer. u tĂŽle. a bateau. 4? t. 2 ' 1. 2 . 3 * S s = mil mil mil mil 40 25 9 S 80 85 e s * iG = » = = ,5 7 7 55 s = s >4 12 s s s 8 7 8 3 3 s - s = 6 5 s * s 44 4 4 2 2 3 3,5 = 4 3,5 - S s = 0 * o,5 0,5 = . 1 » = Fers Ă©chantillonnĂ©s. N.», Largeur. Epaisseur. Poids du mĂštre courant. N. 08 Largeur. Ăpaisseur. Poids du mĂštre courant. PLAT mill. mill. ML mil]. mill. Ml. 1 .80 20 28,037 16 43 21 7,o33 2 110 26 22,274 *7 4o iG 3 100 32 24,922 >8 4o 12 3,738 4 1 00 22 >7,>34 9 40 10 3,i i5 5 99 G 12,J3 ĂŒ 20 35 17 4,034 G 9 o 20 14,018 21 32 12 2>99* 7 80 iG 0,969 23 32 9 2, 8 80 12 7,477 23 3o 8 1,869 9 72 i5 8,4ll 24 9 -9 4 3,162 7° i3 7,087 25 tĂŽt 7 5,5o6 11 64 26 1 a,Ă5g 20 80 6 3,738 12 Go 12 5,607 3 7 Go 4 1,869 i3 55 a5 28 fto 3 i,iG8 '4 5o >5 5,841 2 9 45 8 2,8o4 i5 5o 12 4,673 CARRĂ. 1 4 35 io,go3 5 20 20 3,i i5 2 3o 3o 7,009 G iG iG ',994 3 26 26 5, 1 2 12 1 , 1 22 4 24 24 4,486 8 ĂO 10 o,77P 0 BSKBVATIONS- Les premiers et le dernier numĂ©ros du fer plat sont martinĂ©s ; les autres sont laminĂ©s. Lesn. 0S 2, 5,9 et 29, particuliĂšrement destinĂ©s Ă la fabrication des cercles de roues, sont recuits dans les forges avant dâĂȘtre expĂ©diĂ©s aux arsenaux , lorsque ces fers nâontpasĂ©tĂ© mis dâĂ©chantillon au cylindre. Le poids du mĂštre courant a Ă©tĂ© calculĂ© dâaprĂšs lâĂ©valuation de 7,788 Lil. pour celui dun mĂštre cube. Prix Go fr. les mo LIT. Le fer carrĂ© estmartinĂ©. Tiix 60 fr. les loo ML DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PIĂCES EN FER. 105 Suite des Fers Ă©chantillonnĂ©s. N." DiamĂštre. Poids du mĂštre courant. N. 08 DiamĂštre. Poids du mĂštre courant. OBSERVATIONS* Rond. mĂźll- kil. mil]. 1 20 a,56g 6 47 2 18 2,093 7 37 3 16 1 ,6>5 8 a3 4 >4 1,286 9 *7 5 i 2 u,g55 10 33 Fn DE FER. , 10 1 4 1 7 a 9 o,55a 5 6 3 8 0,44* 1 6 5 kil. 2 >94o 4458 6,660 Le fer rond est Ă©tirĂ© au cylindre- Les fers Tonds sont particuliĂšrement destinĂ©s Ă la fabrication des boulons; on les soumettra donc toujours Ă lâessai du taraudage. Prix 60 fr. les 100 ktl. o,344 o,258 o»i85 On tolĂšre sur ronds et sur le fil de fer en dessus du diamĂštre. Prix 80 fr. les voo kil. TĂŽle. N .os Long.' Larg. r Lpaiss. r Poids delĂ feuille. N. 08 Long. r Larg. r Epuiss.* Poids delĂ feuille. O USER VATIONS- mill. mill. mill. kil. mill. mill. mill. kil. i 860 5oo 7 =3,777 6 1280 660 0,6 4»Go6 On tolĂšre o, 01,11 » 2 880 j3o 5 25*5 i 5 7 tj 4 o 5io 0,6 4^838 en dessus ou en des- 3 1 i5o 4O0 4 1 >,891 8 1000 48o o ,6 2,617 sous de l'Ă©paisseur- 4 i i5o "4o 0,5 9 156o 45o 0,6 3,28,, Prix 78 tr. les 5 1180 05o i,5 g, 5 o; 10 1070 49 o o,G 2,45o 100 kil. Fers Ă©bauchĂ©s au martinet. N .os Destination spĂšciale. OBSERVATIONS- , Bande Ă tourillon de treuil de chĂšvre. 2 Bout de pied de chĂšvre- 3 Plaque dâassemblage de chĂšvre- 5 Bout de crosse-lunette. 6 Chevilles dâaffĂ»ts de siĂšge. 7 Cheville-ouvriĂšre dâavant-train de siĂšge. 8 Cheville-ouvriĂšre de petit chĂąssis dâaffĂ»ts de place- 9 Coiffe de sellette-fou rebette d'avant-trainsdesiĂ©ge et de chariot de parc- ,, Crochet cheville-ouvriĂšre. 2 Demi-cliape de roulette de chĂąssis dâaffĂ»ts de place et cĂŽte. i3 Lunette de bout de flĂšche de caisson dessous''. 4 Lunettes dâaffĂ»ts de place et cĂŽte. i5 Sous-bande dâaffĂ»t de campagne de 12. iG â â de 8. *7 Sous-bandc dâaffĂ»t de ?.j. 18 â â de 16. 19 Sus-bande dâaffĂ»t de campagne de 12. 20 â â de 8- 21 Sus-bande dâaffĂ»t de 24- 2 2 â â de 16. 23 24 Vis de pointage dâaffĂ»ts de campagne. 20 â dâaffĂ»ts de siĂšge et de place. 2-6 Treuil de triqueballe. âą 27 Cheville-ouvriĂšre dâavant-trains de chariot de parc et de triqueballe. 106 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. PEINTURE. Composition et prĂ©paration. Les proportions sont donnĂ©es pour fournir 100 parties de matiĂšre ou de couleur prĂ©parĂ©e, en poids. Huile cuite. 102,50 dâhuile de lin crue, 3,15 de couperose, 6,30 de Htharge. â Mettez la couperose et la litharge dans un sac suspendu au milieu de la marmite. Faites bouillir Ă un feu doux et Ă©gal pour que lâhuile tic noircisse pas, environ pendant 4 heures et Laissez ensuite reposer; l'huile dĂ©pose toujours un peu. Dessiccatif. GO du mĂ©lange de litharge et de couperose , retirĂ© de lâhuile cuite, broyĂ© et rendu liquide avec 5G dâessence de tĂ©rĂ©benthine et 2 dâhuile cuite. Mastic, pour boucher les fentes des bois. 81,60 de blanc dâEspagne en poudre, et 20,40 dâhuile cuite, formant une pĂąte pas tout Ă fait dure. Couleurs en pĂątĂ©. Noire. 28,40 de noir de fumĂ©e, 74 dâhĂŒile cuite, 1,00 dâessence de tĂ©rĂ©benthine. â Formez une pĂąte dans un seau de fer-blanc et" broyez par petites quantitĂ©s avec la molette. Olive. 68 dâocre jaune en poudre , 1,10 de noir de fumĂ©e, 37 dâhuile cuite ? 0,40 dâessence de tĂ©rĂ©benthine. â Formez une pĂąte Ă©paisse, avec lâocre et lâhuile dans un seau de fer-blanc, avec le noir de fumĂ©e dans un autre. Broyez- les ensemble par petites quantitĂ©s. Conservez le mĂ©lange dans une tonne garnie de fer-blanc. Dans ces deux prĂ©parations, lâessence de tĂ©rĂ©benthine ne sert que pour nettoyer la pierre Ă broyer. COULEURS DĂLAYĂES. Blanc de cĂ©r su broyĂ©. Noir de fumĂ©e. Noir en pĂątĂ©. Olive en pĂątĂ©. Essence de tĂ©rĂ©b. ne Huile cuite. dessiccatif broyĂ©. Observations . Blanche... Grise. Noire. Olive. 8i,oo 64,oo »,4° 56 ,oo 6 i, 5 o o, 5 o 22,00 20,00 5 , 5 o 21,00 16,Oo S,oo 29, 5 0 6,00 3 , 5 o P. r le num. des aiĂŻĂąts et voit. Pour les bĂątiments. Pour le blanc et le gris^ broyez le blanc de cĂ©ruse sur la pierre avec de lâhuile ; pour les deux autres couleurs, mettez le mĂ©lange dans un vase et remuez- Pour peindre les prĂ©lats , ajoutez Ă 100 de couleur olive dĂ©layĂ©e 6 de cire jaune fondue dans 6 dâessence de tĂ©rĂ©benthine. â Les prĂ©lats se font gĂ©nĂ©ralement sur 4 mĂštres de longueur et sur 2 lĂ©s ou largeurs de toile. un affĂ»t de un chariot QUANTITĂS Couleur ol ive. Ce tableau donne les quantitĂ©s nĂ©cessaires pour les voitures et aiĂŻuts complets. La peinture grise Ă la cĂ©ruse nĂ©cessaire au coffre Ă munitions 1840, est de 120 grammes. liNGERBEMENT OU DISPOSITION DANS LES MAGASINS. 107 On met deux couches de couleur olive sur le bois; une couche olive et une couche noire sur le fer. Les fiasques de mortiers, les outils Ă pionniers sont peints au colthar. Voy. Chai*. VII. En campagne, oĂč Ton a besoin de faire sĂ©cher promptement, on peut forcer la proportion dâessence de tĂ©rĂ©benthine et composer la couleur plus liquide. Si lâon Ă©tait obligĂ© dâemployer des bois verts, on ne les peindrait que quelque temps aprĂšs la mise en place. ENGERBEMENT OU DISPOSITION DANS LES MAGASINS. On appelle rang , une suite de voitures disposĂ©es suivant la longueur du magasin, soit Ă la suite, soit Ă cĂŽtĂ© les unes des autres. Deux mĂ©thodes dâengerbement sont indiquĂ©es pour la plupart des affĂ»ts et voitures. La seconde mĂ©thode indiquĂ©e est toujours celle qui occupe le moins dâespace; on ne fait connaĂźtre que les dĂ©tails par lesquels elle diffĂšre de la premiĂšre. On met des cales ou des chantiers sous toutes les parties qui portent Ăą terre. AffĂ»ts de siĂšge. l. re m. Les affĂ»ts sur leurs roues, dans la direction du rang; le premier la crosse Ă terre; le second, en sens contraire, la crosse portant entre les flasques du premier; le troisiĂšme et les suivants dans le mĂȘme sens que le second, la crosse de lâun entre les flasques du prĂ©cĂ©dent; toutes les roues sur la mĂȘme ligne, se touchant par les bandes. 2. e m. Les roues se croisant alternativement et rapprochĂ©es autant que possible les unes des autres. AffĂ»ts de place et cĂŽte. l. re m. Les affĂ»ts sans roues, debout sur les tenons de manĆuvre et sur la tĂȘte; tous dans le mĂȘme sens, rapprochĂ©s autant que possible, les montants dans la direction du rang et alignĂ©s; les roues de chaque cĂŽtĂ© du rang sur les fusĂ©es dâessieu, le derriĂšre de la roue en dehors; les rangs disposĂ©s de maniĂšre que les fusĂ©es soient bout Ă bout. 2. e m. Les essieux dans la direction du rang, se touchant par les bouts, le dessous des affĂ»ts du l. er rang faisant face au mur; les affĂ»ts du 2. c rang , en sens contraire, dans les intervalles entre ceux du l. tT rang; le 3. e rang comme le l. er , le 4. e comme le 2. e ; les roues engerbĂ©es Ă part. ChĂąssis dâaffuts de place et cote. l. re m. Les roulettes ĂŽtĂ©es et emmagasinĂ©es Ă part. Les chĂąssis engerhĂ©s sur 6 de hauteur; le premier horizontalement, le lisoir et les entretoises en dessous; le 2. e renversĂ© sur le l. cr , son entretoise de derriĂšre en arriĂšre des taquets du l. er ; les directrices se touchant par cĂŽtĂ© ; le dans le mĂȘme sens que le l. cr , son lisoir en avant de celui du 2.'-', et ainsi de suite. Les petits chĂąssis placĂ©s sur la pile. 2. c m. Les chĂąssis dressĂ©s sur leur partie antĂ©rieure, le lisoir en dedans ; le l. er appuyĂ© contre un des murs de face, le 2.° sur le l. er et ainsi de suite; les petits chĂąssis empilĂ©s Ă part. AffĂ»ts de campacne. l. rc w. Les coffres dâavant-train ĂŽtĂ©s, les affĂ»ts sur leurs roues, la flĂšche Ă terre dans la direction du rang; tous dans le mĂȘme sens; les roues sur la mĂȘme ligne, se louchant par les cercles. Les avant-trains sans roues, placĂ©s sur les affĂ»ts; les fusĂ©es dâessieu portant sur le haut des roues dâun affĂ»t, le timon sâappuyant sur lâaffĂ»t suivant. Les roues des avant-trains engerbĂ©es Ă part. 108 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. 2. L m. Les affĂ»ts dressĂ©s sur la tĂšte, les essieux dans la direction du rang, se chevauchant [entre eux; les flĂšches du l. fr rang appuyĂ©es contre le mur, le 2» e rang appuyĂ© sur le f. CT , etc. Les avant-trains et les roues en gerbes Ă part. On peut aussi engerber les affĂ»ts de campagne comme les affĂ»ts de siĂšge; les avant - trains sans roues, sur un cĂ»tĂ© du rang, dressĂ©s sur les extrĂ©mitĂ©s postĂ©rieures des armons, lâessieu en dedans. AffĂ»ts de montagne. Comme ceux de campagne. AffĂ»ts de mortiers. Dans les rez-de-chaussĂ©e , le dessous Ă terre, la tĂȘte du cotĂ© du mur, les tenons de manĆuvre se touchant ou se croisant. Sâil faut engerber sur plusieurs de hauteur, les rangĂ©es supĂ©rieures sont disposĂ©es comme la premiĂšre. Flasques dâaffĂ»ts de mortiers. En plein air, par espĂšce et par paire; placĂ©s de champ, parallĂšles entre eux, le dessous Ă terre, la tĂȘte sur le mĂȘme alignement. MĂȘmes soins dâentretien que pour les bouches Ă feu en fer. Caissons a munitions. l. rc m. Coffres otĂ©s et engerbĂ©s Ă part avec ceux des avant-trains. Les caissons sur leurs roues sans avant-train ; les flĂšches Ă terre dans la direction du rang; tous dans le mĂȘme sens; les roues se croisant alternativement en dedans et en dehors. Les avant-trains sans roues, sur un cotĂ© du rang, dressĂ©s sur les armons, lâessieu en dedans. 2. e m. Les caissons sans roues , engerbĂ©s par piles de 2 de base sur 4 de hauteur ; les flĂšches se croisant et se touchant dans chaque couche alternativement par le cĂ»tĂ© droit ou le cotĂ© gauche. Les essieux et les flĂšches portant sur des cales , afin, dâisoler les anneaux porte-rechanges. Avant-trains et roues engerbĂ©s Ă part. Coffres a munitions. RĂ©unis autant que possible par calibre; engerbĂ©s dans leur position ordinaire par piles de 2 de base, et se touchant dans leur longueur; chaque couche croisant celle qui lui est infĂ©rieure. Cuariots de batterie. l. re m. Les chariots sur leurs roues, sans avant-train, la flĂšche Ă terre, les essieux dans la direction du rang et se touchant bout Ă bout. Le 2. e rang de mĂȘme, les roues correspondant Ă celles du l. er et aussi rapprochĂ©es que possible. 2. e m. Les chariots sans roues, dressĂ©s sur la partie postĂ©rieure des brancards; les essieux en dedans et dans la direction du rang, se chevauchant entre eux; les flĂšches appuyĂ©es contre un mur. Chariots porte-corps. l. re m. Les chariots sur leurs roues, sans avant-train; les brancards du milieu Ă terre dans la direction du rang, tous dans le mĂȘme sens, les roues se touchant par les bandes. Les avant-trains sans roues sur les chariots, comme sur les affĂ»ts de campagne. 2.° m. Les chariots sans roues, dressĂ©s et appuyĂ©s contre le mur, comme les chariots de batterie; le 2. e rang appuyĂ© sur le l. m. Sans roues, empilĂ©es sur 3, les limons l'un meme cĂŽtĂ©, les essieux en dessous ; les roues sur les cĂŽtĂ©s de la pile. 2.° m. DressĂ©es contre le mur, les limons en lâair, les essieux du mĂŽme rang se chevauchant. Forges de campagne. l. re m. Les forges sur leurs roues, sans avant-train; toutes les flĂšches Ă terre dans la direction du rang et dans le meme sens; les roues sur la mĂȘme ligne; le contre-cĆur dâune forge touchant le coffre dâoutils de la prĂ©cĂ©dente. Les avant-trains sans roues, sous les forges; les timons dans le mĂȘme sens que les flĂšches; les fusĂ©es dâessieu touchant les roues de leur forge en avant. 2. e m. Les avant - trains, les soufflets et coffres dâoutils ĂŽtĂ©s ; les forges dresse'es sur leurs roues et sur le derriĂšre de leurs brancards; les flĂšches du f. cr rang appuyĂ©es contre le mur et les essieux se touchant bout Ă bout; les flĂšches du 2. rang portant sur les traverses du l. ei ; les roues se croisant alternativement en dedans et en dehors. Les soufflets graissĂ©s suspendus au plancher par leurs extrĂ©mitĂ©s supĂ©rieures- Les coffres sous les forges ou engerbĂ©s Ă part. Avant-trains de siĂšge et de chariot de parc. Sans roues, par piles de 2 de base sur 4 de hauteur; les timons de chaque couche se chevauchant, et se touchant par cĂŽtĂ©. Les roues sur les cĂŽtĂ©s de la pile ou engerhĂ©es Ă part. Avant-trains de campagne. L re m. 'Comme les prĂ©cĂ©dents; les corps dâessieu sc correspondant et portant, ainsi que les volĂ©es, sur des cales, de maniĂšre Ă isoler le crochet-cheville-ouvriĂšre. 2. e m. DressĂ©s sur lâextrĂ©mitĂ© postĂ©rieure des armons, les essieux en dedans, se chevauchant entre eux; les volĂ©es du l. er rang appuyĂ©es contre un des murs au moyen de cales; les autres rangs disposĂ©s de mĂȘme et appuyĂ©s chacun sur celui qui le prĂ©cĂšde. Roues. RĂ©unies par espĂšce, inclinĂ©es, le petit bout du moyeu du cĂŽtĂ© du mur; les roues du l. er rang se recouvrant de maniĂšre que la bande dâune roue touche le gros bout du moyeu de la prĂ©cĂ©dente, ou que la jante sâappuie sur le gros bout du moyeu, si la longueur des rais le permet. Les autres rangs de mĂȘme, le petit bout des moyeux touchant le gros bout des moyeux du rang prĂ©cĂ©dent. Au moyen de planches mobiles, on peut engerber les grandes roues sur 2 de hauteur et les petites sur 3. Bateaux, nacelles et pontons. EngerbĂ©s sur 2 de hauteur dans leur position ordinaire; le l. cr sur 3 chantiers, en travers; le 2. e sur 3 bouts de poutrelles placĂ©s sur les plats-bords du l. cr au-dessus des chantiers. HĂ quets. Sans roues, engerbĂ©s sur 4 de hauteur. Les avant-trains placĂ©s, la sellette sous les brancards, le timon dans lâouverture de lâarriĂšre-train. Madriers et poutrelles , empilĂ©s en treillage. Rechanges. En fer dans des cases Ă©tiquetĂ©es; les essieux empilĂ©s en treillage; les roulettes empilĂ©es. â En bois comme les bois dĂ©bitĂ©s; les roues en blanc, comme les roues ferrĂ©es. Approvisionnements en fer et en bois, mĂ©taux divers, outils, voy. Chap. VII. Machines et instruments. Les machines gĂ©nĂ©ralement dans les rez-de-chaussĂ©e. â Les instruments dans la salle aux modĂšles. â Les chĂšvres assemblĂ©es; empilĂ©es sur 10 de hauteur, toutes dans le mĂȘme sens; les treuils superposĂ©s, les hanches appuyĂ©es sur des cales; les pieds couchĂ©s Ă cĂŽtĂ© des hanches ou dressĂ©s contre un mur. Ml CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. OUTILS A PIONNIERS ET TRANCHANTS. SOMMAIRE. Nomenclature , Dimensions, Poids et Prix Refouloirs. â ĂŻicouvillons, â Lanternes. â Tire-bourres. 111 Leviers de manĆuvre. â Levier- portereau pour mortier de 15 e . â Levier de pointage. â Levier-portereau et Ă©couvillon-lcvier pour obusicr de 12°.113 Boute-feu.â Porte-lance. 113 Gargoussiers. â Sacs Ă charge. â SĂ©cateur. â Etui Ă lance. â Sac Ă Ă©toupillea. 113 Bricole et genouillĂšre pour montagne. 114 Corne dâamorce. â DĂ©gorgeoirs. â Doigtier. 115 Hausses en bois. â Quart de cercle. â Masse. â Dame. â Coins dâarrĂȘt. â Fiches. â Coins de mire et cales. â Fil Ă plomb. âCurette. â Spatule. â Eclisses Ă bombes. 115 Crochets Ă bombes. â CrocUetĂ dĂ©s- eâtouper. â Entonnoir. â Mesures Ă poudre. â Sac - Ă - terre. â Manchettes. â Panier dâaropem. s â Plateau pour pierrier. 116 Chasse-fusĂ©es. â Maillet. â Tire- fusĂ©es. 116 Chapiteau. â Tampons. âBalais.. 117 Prolonge. â Cordage Ă enrayer pour obusierdel2 c . Il7 Seau dâaffĂ»t.âBoite Ă RĂ©chaud de rempart. 118 Pelle carrĂ©e, ronde. â Pioche. â Pic Ă roc. 118 Hache. â Serpe. 119 Arrangement dans les magasins. âą âą. 119 NOMENCLATURE, DIMENSIONS, POIDS ET PRIX. Nota . Les lettres et le9 numĂ©ros, placĂ©s Ă cĂŽtĂ© du nom de quelques objets en fer, ont la signification indiquĂ©e en tĂȘte du chapitre prĂ©cĂ©dent. Refouloirs et Ă©couvillons. Il y a 5 numĂ©ros ou modĂšles de tĂštes de refouloirs et dâĂ©couvillons. N.° 1, de 24, â n.° 2, de 16, â n.° 3, de 12, dâobusiers de 22 e et 16 e , â n.° 4, de 8, dâobusier de 15 e , de mortiers de 32 e et 27 e , de pierrier, â n.°5, dâobusierdc 12 e pour lâĂ©couvillon seulement; quant au refouloir, voir plus loin FĂ©couvillon - levier , de mortiers de 22 e et 15 e . TĂȘte de refouloir orme, percĂ©e dâune douille pour la hampe, trou conique de 130 Ă 85 mill. de profondeur, suivant le calibre, et terminĂ©e par un renjlement en calotte sphĂ©rique. La tĂȘte de refouloir pour obusier est creusĂ©e en segment sphĂ©rique Ă godet pour recevoir la fusĂ©e de lâobus. TĂȘte dâĂ©couvillon orme, percĂ©e dâune douille comme celle du refouloir, terminĂ©e par une demi-sphĂšre tronquĂ©e. â La brosse , formĂ©e de tresses en fil de laiton de l, mll 5 de diamĂštre, garnies de soies de porc. Les tresses sont fixĂ©es dans des cannelures triangulaires, dont le fond est arrondi, par des clous en laiton de 2 mill. de diamĂštre, et de 20, 25 et 30 mill. de longueur. 6 cannelures au n.° 5 , 8 Ă tous les autres. 25 clous pour le n.° 5, 40 pour tous les autres. 112 CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. 1 virole , cuivre rouge eu feuille de 2 Ă 2, imll 5 dâĂ©paisseur, encastrĂ©e et fixĂ©e par 2 clous dâĂ©pingle en laiton de 2 mill. de diamĂštre, et de 20, 15 ou 10 mill. de longueur, suivant le calibre. â 1 hampe sapin du nord ou Ă grain fin et sans nĆuds pour canons de siĂšge et de place, frĂȘne ou jeune chĂȘne pour les autres bouches Ă feu. La tĂšte fixĂ©e sur la hampe par 1 cheville en bois dur. Les tĂštes dâĂ©couvillons et de refouloirs des canons de siĂšge et de place sont montĂ©es sĂ©parĂ©ment sur leurs hampes; celles des autres bouches Ă feu sur la mĂȘme hampe. Voir plus loin la hampe de lâĂ©couvillon-levier dâobu- sier de 12 e . Lanternes de siĂšge et place. 3 modĂšles 1 de 24, 1 de 10, 1 de 12 de place. La tĂȘte^ celle du refouloir de mĂȘme calibre, exceptĂ© quâelle est terminĂ©e par uu pian perpendiculaire Ă lâaxe, et quâun logement est pratiquĂ© Ă lâextrĂ©mitĂ© antĂ©rieure pour la tĂŽle de la lanterne. â Douille , virole , hampe , comme au refouloir, sauf la longueur de la hampe. â La lanterne proprement dite, T. de cuivre de l, 1 "* 1 ^ Ă 2 mill. dâĂ©paisseur ; composĂ©e de 2 piĂšces rĂ©unies Ă couteau par des rivets en laiton et brasĂ©es. La l. re forme le corps ou la cuiller ; la 2.° complĂšte lâenveloppe de la tĂȘte. La lanterne est fixĂ©e sur la tĂȘte par 2 rangĂ©es, chacune de 8 clous en laiton de 20 mill. de longueur pour 24 et 16, et de 7 clous seulement pour 12. Tire - bourres. 2 modĂšles 1 de siĂšge et place, F. P. 17, 1 de campagne, F. P . 14. Les branches , tournĂ©es sur un mandrin; la douille , fixĂ©e sur la hampe par 1 rivet de 7 mill. pour siĂšge et place, et de 6 mill. pour campagne. â La hampe , diffĂšre de longueur suivant le calibre. TĂ»tes de refouloirs \ et de lanternes! diamĂštre TĂȘl dâĂ©couvillon..jdiĂąmĂštrĂ© Brosses dâ Ă totale... . delĂ partie cylindrique du collet de la virole» . delĂ partie cylindrique du collet, virole comp. I largeur dĂ©veloppĂ©e. longueur totale. longueur de la cuiller. rayon de lâarrondissement du bout... rp. . longueur... ire outre, diamĂštre extĂ©rieur entre les pointes.... long., no ncom-fĂ©couvillons. I prise la particjrefouloirs. engagĂ©e dans la lanternes. douille. I tire-bourres. H upes.. I refoâl.,lant. ^ tire-bourres. Prix Ă Ă©couvillons.. refouloirs ... lanternes. âą . âą tire-bourres . Ă©couvillons.. refouloirs... lanternes.... tire-bourres. S Ă©ge et place. Campagne. Mon- Mortiers. tagne 24 . 16 . 12. obus- de 22 e . 12 etob. de 16 e . 8 etob. de i 5 c . obus. de _c 32 °, 27 e et pierr. 22 c et 5 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 3 Go 35 0 3 10 3 io 3 io 3 oo ? 4 o 3 oo 24 o 96 82 7 2 7 2 7 2 56 5 u 56 bo 23 o 2 l 5 2 l 5 21 5 ai 5 200 160 200 160 .G/, >40 i3o i 3 o i 3 o 114 88 88 220 220 190 190 * 9 ° 190 *> igu 160 i 4 o * 4 o 120 120 120 120 120 9 ° 2 7 2 7 * 7 27 27 27 = 27 27 135 2o 11 5 1 15 11 5 100 * 1 00 ?5 96 2 72 72 72 72 » 7 2 5 o 270 * 4 o 23 o = S * S = S 64 O 56 o 5 oo - = s = * = 60 o 47o 420 » » - = i 35 120 n 5 » » » = - s 23 o a 3 o 23 0 = 23o 2 3 o = s 102 02 102 = 68 68 = O s 3 > 3 oo 3,200 3 ,ooo 1,200 2,100 1,870 = 700 600 3 > 4 oo 3 , 3 oo 3 ,ioo 1,200 2,100 1,870 700 600 2^870 2,84o 2, 7 5o = = = *» e * 3 , 35 o 3 , 35 o 3,i3 0 = i>9 3 ° 1,670 * * a 40 40 42 4 o 4 o 40 SS 4 o 36 40 4 o SS 3 G 36 SS = ss k. li. k. k. k. k. k. k. k. 5,20 4,85 4 , 3 o 4 3 , 8 o 3,37 2,2 0 3 , 5 o 3 6,25 4,90 4 , 5 o 7,5o 7,00 6,00 s = * s = = 4 , 5 o 4 , 5 o 4 , 3 o ss 2^0 2,20 = = s fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. ! 5,33 io ,55 0,3o s 9,25 5,tjy 6,60 5 ,oo 4 , 3 o 4,20 = = » = = 16,00 1 3j4o 11, 5 o s s = * - 5,45 5,45 5,45 = 3 ,a 5 3,25 * c 113 NOMENCLATURE, DIMENSIONS, IâOIDS liT PRIX. Levier de manĆuvre pour siĂšge, place ci cote frĂȘne, jeune chĂȘue ou acacia. Longueur totale 2,100 mill., le la pince 480 miil., du corps cliau- freinĂ© Ă 8 pans 320 mill.; le reste arrondi. â DiamĂštre au petit bout 4G mil!.; Ă©quarrissage de la pinçe prĂšs du corps 74 mill., au bout 60 mill. â Poids 5/30. â Prix 2,30. â Le levier de manĆuvre pour triquebaUe Ă treuil est raccourci de 100 mill. Ă la pince. Levicr-porlereau pour mortier de 15 e . Longueur 1,560 mill. â DiamĂštre au milieu, sur une longueur de 1,000 mill., 54 mill., aux bouts 40 mill. â Poids 2/46. â Prix 1/05. Levier de pointage pour campagne frĂȘne ou jeune chĂȘne. Longueur totale 1,650 mill., depuis le gros bout jusquâau corps 330 mill., du corps cylindrique 280 mill. â DiamĂštre du gros bout arrondi en demi-sphĂšre 60 mill,, du corps 76 mill., du petit bout 46 mill. â 1 arrĂȘtoir, F. C. 6 , la tige rivĂ©e sur le bois et affleurĂ©e; saillie 10 mill.; distance du gros bout Ă la face la plus Ă©loignĂ©e 285 mill. â 1 bride, F. C. 6, appliquĂ©e par 1 rivet de 6 mill.; le milieu de la patte Ă 240 mill. du petit bout. â 1 maille , F. de F. 3, engagĂ©e dans la bride. â Poids 4 kil. â Prix 3/05. Levier-portereau dâobusier de 12 e jeune frĂȘne, percĂ© au milieu de sa longueur de 2 trous de 10 mill., distants de 40 mill., pour le passage dâune ganse en cordage de 8 Ă 9 mill. de diamĂštre. â Longueur du levier 1,100 mill. â DiamĂštre aux deux bouts 42 mill., au milieu 52 mill. â 1 anneau Ă pattes, F. P. 21, fixĂ© Ă lâun des bouts par 2 rivets de 7 mill., les pattes encastrĂ©es. â Poids 1/66. â Prix 1/50. Ecouvillon-levier dâobusier de 12 e . 1 tĂȘte dâĂ©couvillon. â 1 virole. â La hampe, terminĂ©e Ă lâun des bouts par 1 refouloir Ă godet, tient lieu dâun second levier dans les manĆuvres; percĂ©e Ă©galement de 2 trous . â Longueur entre les deux tĂȘtes 1,020 mill.; mĂȘmes diamĂštres que le levier; longueur du refouloir 80 mill.; diamĂštre 70 mill. â 1 pilon rivĂ©, F. P. 24, Ă 115 mill. du devant du refouloir; la tige rivĂ©e sur 1 contre-rivure n.° 4. â Poids 2/20. â Prix 5/80. Boute-feu frĂȘne, orme, chĂȘne. Longueur 650 mill. â DiamĂštre au milieu de la longueur 25 mill. Un des bouts feudu, lâautre en pointe arrondie. â Poids 0/24. â Prix 0/30. Porte-lance. Le corps, T. 4, formĂ© de deux piĂšces rĂ©unies au milieu de leur longueur par 1 virole fixe et brasĂ©es sur une longueur de 30 mill. ; longueur totale 280 mill. â La douille du manche, portant intĂ©rieurement 2 dents pour cramponner le manche. â La douille de la lance. â- La virole du manche, la virole de la lance, mobiles; les bouts rapprochĂ©s sans ĂȘtre brasĂ©s, pour faire ressort. â Le manche frĂȘne, orme ou chĂȘne; longueur 650 mill., Ă©quarrissage Ă 8 pans 25 mill.; les bouts arrondis sur une longueur de 120 mill. et terminĂ©s en pointes arrondies. â Poids 0/56, du manche seul 0/20. â Prix 1/90. GargOUSSierS Ă 6 pans. 4 modĂšles, 1 pour chaque calibre de canons. Le mĂȘme modĂšle sert pour lâobusier, dont la chambre est de calibre correspondant â 1 fond. â 6 cĂŽtĂ©s , fixĂ©s sur le fond, chacun par 3 clous d'Ă©pingle, lâun sur lâautre par 7 clous d'Ă©pingle. â 2 tasseaux , fixĂ©s sur 2 cotĂ©s opposĂ©s, chacun par 4 clous d'Ă©pingle; servent Ă fixer la poignĂ©e, cordage de 8 mill. 8 114 CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. de diamĂštre et de 1,000 mill. de longueur. â 1 couvercle , percĂ© de 2 trous pour le passage de la poignĂ©e. â 6 liteaux , appliquĂ©s en dessous du couvercle, chacun par 3 clous d'Ă©pingle , forment Vemboiture. â Le fond, les cĂŽtĂ©s, le couvercle, peuplier ou sapin; les tasseaux, orme; les liteaux, orme ou noyer. Pour canons de 24. 16. 12. 8. mill. mill. mill. mill. Distance des cĂŽtĂ©s intĂ©rieurement. 150 134 120 106 Profondeur du gargoussier intĂ©rieurement. . âą 340 290 275 245 kil. kil. kil. kil. Poids. 2,20 1,85 1,31 1,11 Sac Ă charges de campagne petite vache. Le corps , hauteur totale 370 mill., largeur 380 mill. ; Ă©paisseur 90 mill., arrondie en demi-cercle par le bas. â Le couvercle , hauteur 280 mill., largeur 410. â La banderole , largeur 45 mill., formĂ©e de deux bouts lâun portant 1 boucle et son passant mobile, longueur 350 mill., lâautre 1,100 mill. â Poids 1,^35. â Prix 12, f 50. Sac a charges de montagne. Hauteur du corps 250 mill., du couvercle 200 mill. Le reste comme celui de campagne. â Poids 0, k 94. Sccatcur. Longueur 210 mill. 2 branches , F. C. 7, rĂ©unies par 1 rivet , F. de F. 6. â 2 lames en acier, soudĂ©es Ă plat sur les branches. â Poids 0, k 18. Etui Ă lance porte-secateurs vache, pouvant contenir une douzaine de lances Ă feu. UĂ©tui , longueur 400 mill., diamĂštre intĂ©rieur 60 mill. ; le renfort , hauteur 55 mill.; YemboĂźture 9 hauteur 45 mill. â La banderole , largeur 34 mill., composĂ©e de 2 parties lâune portant 1 boucle et son passant mobile, longueur 450, lâautre 1,000 mill.â Le couvercle , hauteur 100 mill.; son renfort , formant emboĂźture, hauteur 55 mill.; sa poignĂ©e; ses 2 passants pour la banderole. â Gaine de sĂ©cateur cuir vache Ă©tirĂ©, fixĂ©e sur le devant de lâĂ©tui, longueur 160 mill.; sa patte arrĂȘloir cuir jaune; son bouton idem; sa laniĂšre idem, terminĂ©e par 1 bouton , longueur 840 mill., largeur 16 mill- â Poids 0, k 76.â Prix Sfr. Sac Ă Ă©toupilles veau. Le corps , hauteur 160 mill., largeur 250 mill.; les deux faces du corps rapprochĂ©es en haut ; Ă©paisseur en bas 60 mill., arrondie en demi-cercle. â Le couvercle , hauteur 160 mill., largeur 290 mill. Le dĂ©gorgeoir y est engagĂ©, le bout dans une gaine, le manche dans une bride en cuir et attachĂ© par une ficelle. â La ceinture , longueur 1200 mill., largeur 40 mill.; la boucle et son passant mobile. â Les 2 passants de ceinture. â Poids 0,^43. â Prix 4 fr. Bricole pour montagne. La banderole bĆuf jaune, longueur 1,600 mill., largeur 50 mill. ; les deux bouts rĂ©unis par des coutures. â Le trait , cordage de 10 mill. de diamĂštre et de 1,800 mill. de longueur; lâun des bouts fixĂ© Ă la banderole; lâautre porte 1 crochet , F. de F. 3, fixĂ© dans une ganse. â? Poids 0, k 38. GenouillĂšre pour montagne. Le corps vache jaune; le bord supĂ©rieur repliĂ© par une couture forme une coulisse dans laquelle se place la courroie bĆuf jaune, longueur 500 mill., largeur 20 mill. â 1 boucle Ă rouleau et son passant. â 1 boucleteau , formĂ© de 1 courroie , longueur 100 mill., largeur 20 mill., et de 1 boucle a rouleau et son passant. â 1 contre-sanglon de boucleteau , longueur 150 mill., largeur 20 mill. La genouillĂšre se boucle au-dessus et au-dessous du genou. ââą Poids 0, k 15. NOMENCLATURE, DIMENSIONS, POIDS ET PRIX, 115 Corne dâamorce. Le fond, , arrĂȘtĂ© par des rivets. â Le bouchon , en bois.â I /anse, en corde. â Poids 0, k 75. DĂ©gorgeoirs pour siĂšge, place et cĂŽte, F, de F. 0. Longueur de la lance 250 mill. â DiamĂštre de Vanneau 34 mill. â La pointe de celui Ă vrille est formĂ©e en vrille sur'une longueur de 80 mill.â Poids 0/03. â Prix de celui Ă vrille 0/75, ordinaire 0, f 50. DĂ©gorgeoirs de campagne. Le manche orme ou frĂȘne, garni de 1 piton Ă vis pour recevoir la ficelle attachĂ©e au sac Ă Ă©toupilles. â La virole , T. 5. â La lance , F. de F. 0, son embase , F. C- 8, la soie. Longueur hors du manche 190 mill. 120 pour obusier de 12 e . â La pointe de celui Ă vrille est formĂ©e en vrille sur une longueur de 55 mill. â Poids 0 k ,12. â Prix de celui Ă vrille 0/70, ordinaire 0/45. Doigtier veau. Le coussinet , rembourrĂ© de crin; longueur et largeur 70 mill., Ă©paisseur 30 mill. â Le dessus , longueur 100 mill. â 2 laniĂšres , longueur de chacune 300 mill. â Prix 0/40. Hausses, en bois, pour canons de siĂšge, place et cĂŽte. Quart de cercle noyer. CĂŽtĂ© du carrĂ© 220 mill.; Ă©paisseur 20 mill. DivisĂ© en 90°. â Le fil Ă plomb. â Un canal circulaire est creusĂ© dans le quart de cercle pour le libre mouvement de la balle. â 1 petite rondelle en cuivre est encastrĂ©e et fixĂ©e par 3 clous dâĂ©pingle en laiton, Ă lâemplacement du trou du fil Ă plomb, du cĂŽtĂ© de la division. â Poids 0/75. Masse de batterie orme ou frĂȘne pour canons de siĂšge, place et cĂŽte. Longueur 320 mill., Ă©quarrissage 190 mill.; les arĂȘtes longitudinales abattues par un chanfrein de 30 mill. â Manche , longueur en dehors 1,000 mill.; diamĂštre au bout antĂ©rieur 36 mill., Ă la sortie de la masse 40 mill. ; enfoncĂ© jusquâĂ ce quâune petite tĂȘte conique, au bout de devant, soit Ă fond dans son logement. â Poids 8 kil. â Prix 2/10. Dame de batterie orme,, frĂȘne ou autre bois dur. Forme de pyramide quadraugulaire tronquĂ©e ou de tronc de cĂŽne. Hauteur 320 mill.; Ă©quarrissage ou diamĂštre en haut 110 Ă 120 mill., en bas 160 Ă 180 mill. â Manche frĂȘne ou orme, longueur en dehors 960 mill., diamĂštre 36 mill.; chassĂ© dans son trou et serrĂ© au moyen dâun coin placĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© avant de lâengager. â Poids 7 kil. â Prix 1/75. Fiches pour mortiers, F. de F. 2 ou 3, oubaguettes de fusils hors de service, Ă©tirĂ©es en pointe au gros bout; longueur 500 mill. â Poids des deux 0/30. Coin dâarrĂȘt pour place et cĂŽte. CoillS de mire chĂȘne. Pour mortiers de 32 e et 27 e et obusier de 22 e , poids 5/44. â Pour mortier de 22 e , poids 2/38. â Pour mortier de 15 e , poids 0/65. Cales de coins de mire chĂȘne. Pour mortiers de 32 e et 27 e , poids 1/19. â Pour mortier de 22 e , poids 0/75. Fil a plomb pour mortiers. Poids 0/50. Curette pour mortiers , F. C . 5. Longueur totale 750 mill. Le grattoir, en gouge tranchante, largeur 40 mill., suit la direction du manche. â Le manche , diamĂštre 12 mill. â La cuiller , oblique sur le manche, en calotte sphĂ©rique; diamĂštre 70 mill. â Poids 1 kil. â Prix 1/ 10. UC CHAPITRE !V. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. Spatule pour mortiers frĂȘne. Longueur tlu manche 400 mill., de la palette 103 mill., du bout Ă©quarri 81 mill. â Poids 0, l 40. â Prix 0/10. Eclisses Ă bombes sapin. Longueur 103 mill., large ur 27 mill., Ă©paisseur 'a un bout 7 mill. ; lâautre bout aminci. Crochet a bombes simple, F. Ii. 2, formĂ© en S, le corps droit. Longueur totale 200 mill. â DiamĂštre intĂ©rieur des parties arrondies, lâune 70 mill., lâautre 60 mill. â Hauteur intĂ©rieure des branches de VS, lâune 80 mill., lâauLre 50 mill. â- Poids 0, k 90. â Prix 0, f 95. Crochet Ă bombes double. 1 grand crochet , F. H. 3, dans lequel on passe le levier, et son anneau; diamĂštre et hauteur intĂ©rieurs 70 mill.â 2petits crochets , F'- Ji. 5, dans chacun desquels on passe un anneau de la bombe, et leurs anneaux engagĂ©s dans celui du grand' crochet; diamĂštre intĂ©rieur de la partie arrondie des crochets 30 mill., hauteur intĂ©rieure dâidem 35 mill, diamĂštre intĂ©rieur des anneaux 20 mill. â Poids t, k 20. Crocheta dĂ©setouper , F. de F. 2. Le manche orme ou frĂȘne. â La virole et la contre - rivure , en cuivre. â Longueur totale 380 mill, du manche 120 mill. â Poids. 0, k 0l. â Prix 0, f 40. Entonnoir, en fer-blanc. Poids 0, k 40. Mesures a poudre, en fer-blanc, de trois grandeurs diffĂ©rentes. Poids des trois 0, k 75. Sac a terre pour mortiers. Manchettes de bombardiers pour obusier de 22 e et pour mortiers. Panier dâarmements pour mortiers, pierrier et obusier de 22 e ; en osier fort, soutenu en dessous par une croix en chĂȘne ou hĂȘtre. DiamĂštre Ă©gal Ă la hauteur 350 mill. â Poids 2,*50. Plateau pour pierrier chĂȘne. DiamĂštre 390 mill, Ă©paisseur 45 Ă 50 mill. â Poids 2, k G0. Chasse-fusces frĂȘne, charme, orme, etc., tournĂ©. N.° 1, pour bombes de 32 e et 27 e ; n.° 2, pour bombes et obus de 22 e ; n.° 3, pour obus de 16 e , 15 e et 12 e ; n.° 4, pour grenades. â Le corps , bout supĂ©rieur arrondi en manche dâoutil; un renflement autour du godet , raccordĂ© par une doucine. Chasse-fusĂ©es n. os DiamĂštre du godet. DiamĂštre du renflement., Profondeur du godet.. âą. Longueur totale. Poids. Maillet chasse-fusĂ©es frĂȘne, charme, orme gueur 104 mill.; diamĂštre au milieu 64 mill., au5 Manche , longueur en dehors 225 mill. â Poids 0, k 75. 1 . 2. 3. 4. 47 38 34 30 57 48 44 40 8 8 7 7 160 150 150 140 kil. kil. kil. kil. 0,17 0,13 0,12 0,09 etc., tournĂ©. TĂȘte , lon- aux bouts 60 mill. â Tire-fusĂ©es. Le chĂąssis , comprenant le mors fixe, les quatre joues de leviers, le mors mobile, la traverse de devant portant une vis de serrage. â 1 mors fixe , F. C. 2 ; le fond Ă©vidĂ© en cĂŽne et cannelĂ© pour pincer la fusĂ©e; ses 2 branches parallĂšles , ayant des rainures dans lesquelles se meut le mors mobile. â 4 joues de leviers , F. C . 6, assemblĂ©es Ă tenon rond rivĂ© dans les branches parallĂšles, embrassent le bout des leviers. â 1 mors 117 NOMENCLATURE , DIMENSIONS, POIDS ET PRIX. mobile , F. C. 3, Ă©vidĂ© et cannelĂ© comme le mors fixe, prĂ©sentant du cĂŽtĂ© opposĂ© un logement pour le bout de la vis de serrage. â 1 vis de serrage , F. C. 2, tournĂ©e et taraudĂ©e au calibre du boulon n.° 2 la tige , terminĂ©e en champignon avec une gorge , arrĂȘtĂ©e par une clavette dans un encastrement pratiquĂ© sur le mors mobile; la tĂȘte , percĂ©e dâun trou pour la manivelle; longueur de la tige 72 mill. â 1 manivelle , F'. H. 4. â 1 clavette , F. P. 28 ; ses branches , Ă cheval sur la gorge de la vis, terminĂ©es par des tenons ronds et rivĂ©s en dessous du mors mobile. â 1 traverse de chĂąssis , F. C. 1 , percĂ©e dâun trou taraudĂ© pour recevoir la vis de serrage, assemblĂ©e Ă tenons avec les bouts des branches parallĂšles; chaque tenon fixĂ© par 1 rivet de 8 mill. Dimensions extĂ©rieures du chĂąssis 123 mill. sur 90 mill.; ouverture du chĂąssis 45 mill. sur 50 mill. â 2 leviers , F. P. 21, longueur 453 mill.; lâun des bouts et le talon percĂ©s de trous et fixĂ©s dans les joues de leviers chacun par 1 rivet de 10 mill., et dans la fourchette du pointai de leur cĂŽtĂ© chacun par 1 rivet de 8 mill. â 2 pointais , F. C . 4, sâajustent par un bout au demi-cercle dâappui et par la fourchette au levier de leur cĂŽtĂ©; distance entre les centres des trous 98 mill.â 1 demi-cercle d'appui , F. C. 5, le dessus garni de 1 semelle en cuivre rouge de 7 Ă 8 mill. dâĂ©paisseur et brasĂ©e. Les bouts formĂ©s en tourillons qui sâajustent aux pointais et terminĂ©s par des carrĂ©s , rivĂ©s chacun sur 1 coutre-rivure. â 2 contre-rivures , F. C. 5, garnies en dessous de semelles en cuivre rouge comme le demi-cercle dâappui, complĂštent le moyen dâappui nĂ©cessaire au tire-fusĂ©es sur le projectile. Corde intĂ©rieure du demi-cercle dâappui 92 mill., llĂšche intĂ©rieure 40 mill. â Poids 4, k 70. â Prix 20/75. Chapiteau pour canons de siĂšge, place et cĂŽte. 2 pignons bois dur, celui de devant dĂ©gorgĂ© en dessous. â 2 planches peuplier ou sapin, fixĂ©es sur les pignons et entre elles par des clous d'Ă©pingles. â Longueur 400 mill., distance des pignons 306 mill. â Prix 0, f 80. Tampons. Deux espĂšces, lâune pour canons et obusiers, lâautre pour mortiers et pierriers. â Le corps , diamĂštre suivant le calibre; longueur pour canons 120 mill., pour mortiers 25 mill. â Le plateau , saillie sur le corps pour canons 15 mill., pour mortiers 40 mill. â La poignĂ©e. Balais pour batteries de siĂšge, place et cĂŽte. Prolonge chanvre de l. re qualitĂ©, Ă 4 brins. DiamĂštre de 30 Ă 34 mill.; longueur avant que les ganses soient formĂ©es 8,050 mill., longueur entre la maille et le T 8,000 mill. â 1 T, F. P. 13. â 1 maille, F. IL 2. â 4 anneaux , F. R. 2. â 1 anneau Ă piton , FP . 13.â Poids O^ĂO.â Prix 9 fr. Cordage a enrayer pour obusier de 12 e idem. DiamĂštre 20 mill. environ, longueur 2,000 mill. Seau dâaffĂ»t, T âą 4. Le joint du cylindre brasĂ©; le bord infĂ©rieur sâemboĂźte dans la bordure du fond et y est brasĂ©; le bord supĂ©rieur sâemboĂźte dans la bordure du couvercle et y est fixĂ© par 4 rivets de 5 Ă 6 mill. DiamĂštre extĂ©rieur Ă©gal Ă la hauteur 220 mill.; diamĂštre de l 'orifice du couvercle , 130 mill. â 1 Jlotteur peuplier, diamĂštre 200 mill.; mis en place avant que le couvercle soit fixĂ©. â 1 anse , F. P. 2; sa maille torse , F. C. 5; son T, F. de F. 2. â 2 oreilles dâanse, F. P. 19, appliquĂ©es chacune par 3 rivets de 6 mill. â Poids 6,>75. â Prix 9 fr. 118 CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. Boite Ă graisse, T. 4, Le joint du pourtour brasĂ©; le bord infĂ©rieur sâemboĂźte dans la bordure du fond et y est brasĂ©. Hauteur 200 mill. ; diamĂštre en bas 100 mill., en haut 170 mill. â 2 oreilles dâanse , F. P. 21, fixĂ©es chacune par 3 rivets de 6 mill. â 1 couvercle , T. 4 ; la bordure emboĂźte le bord supĂ©rieur du pourtour de la boĂźte de 15 mill.; 1 Ă 2 mill. de jeu. â 1 bandelette a anneaux dâidem , JF. P. 21, appliquĂ©e sur le couvercle par 3 rivets de 0 mill. â 1 se, formĂ©e de 2 chaĂźnettes composĂ©es chacune de 8 mailles torses et 1 anneau , JF. de F. 5, et rĂ©unies par 1 grand anneau , F. de F. 3, qui forme le sommet de lâanse. â On Ă©prouve lâanse en chargeant la boĂźte de 15 kil. en balles de plomb, la suspendant par le sommet de lâanse Ă un bout de chaĂźne et la laissant retomber dâune hauteur de 300 mill., sans toucher terre. Poids de la boite vide 4 kil. Elle doit contenir 4 kil. de graisse. âPrix 7, f 80. RĂ©chaud de rempart, en fer, pour porter les tourteaux goudronnĂ©s. 1 cul-de-lampe , diamĂštre 189 mill. ; profondeur 81 mill. ; Ă©paisseur 22 mill. â 2 branches en croix, enveloppant le cul-de-lampe, fixĂ©es prĂšs de ses bords par 4 clous et le surmontant de 135 mill.; Ă©paisseur 45 mill. ; largeur 20 mill. â 1 cercle supĂ©rieur , diamĂštre 200 mill. Les branches sont fixĂ©es sur ce cercle par des rivets; 2 de ces rivets forment extĂ©rieurement des tourillons qui sont reçus dans des trous Ă lâextrĂ©mitc de la fourche Ă douille. â 1 pointe Ă tige , traversant le cul-de-lampe et les branches, rivĂ©e sur les branches; longueur, non compris le bout Ă river, 243 mill. ; la partie infĂ©rieure formant Ăšpaulement , percĂ©e dâun trou dans lequel passe 1 clavette roulĂ©e en S, qui sâappuie sur le cul-de-lampe et maintient la tige. â* 1 fourche Ă douille , pour suspendre le rĂ©chaud ; lâĂ©cartement et la longueur des branches rĂ©glĂ©s de maniĂšre que le rĂ©chaud puisse se mouvoir librement. â 1 pied y hampe en bois de 40 mill. de diamĂštre et 1,600 mill. de longueur; lâun des bouts logĂ© dans la douille de la fourche, lâautre reçu dans un plateau en bois ou ferrĂ© pour se ficher en terre. â Poids du rĂ©chaud 3, V G7, avec le pied 4,^25. Pelles, F. P. de 90 Ă 95 mill. de largeur et de 11 Ă 13 mill. dâĂ©paisseur Ă dĂ©faut F . P. 6 ou 7 ; le taillant fait Ă la meule, celui de la pelle carrĂ©e garni en dessous dâune mise dâacier. â Le manche orme, frĂȘne, acacia, fixĂ© dans la douille par 1 clou de 3 Ă 4 mill. de diamĂštre. Pelles carrĂ©e. ronde mill. mill. Longueur a au milieu. a5o 3oo Longueur de la douille sur la pelle. 75 13o Largeur en haut... 2 2j 270 Largeur en bas b . 170 a3o Courbure suivant la longueur c.. 80 Epaisseur aux bords. i,5 2,5 Longueur totale du manche. 0 0 i,n5 Longueur de la douille hors de la pelle g5 mill.; courbure suivant la largeur io ruill.; Ă©paisseur Ă 3o mill. de la douille 4 mill.; longueur du manche hors de la douille88o mill. â Poids delĂ pelle i, k 8o, du manche â Prix de la pelle carrĂ©e 3 fr-, de la pelle ronde 3, 3o. a DĂ©veloppĂ©e pour la pelle ronde. b Ă n5 mill. du bout pour la pelle ronde; le bout arrondi par un rayon de 115 mill. c Ă partir de lâextrĂ©mitĂ© de la douille. Pioche OU Pic-hoyau , F. C. de 45 Ă 50 mill. Une mise dâacier en fourche sur la pointe du pic, en dedans sur le taillant du hoyau. Lo?//, hauteur 55 mill.; diamĂštre du cĂŽtĂ© du manche 40 mill., du cĂŽtĂ© de la tĂšte du manche 46 mill. â Le hoyau , longueur depuis le centre de lâĆil 190 mill.; largeur au taillant 80 inill. â Le pic , longueur 225 mill. -â Le manche , longueur 1,000 mil!.; la tĂȘte conique, en saillie de 20 mill. hors de lĆil. Poids de la pioche 3 kil., du manche 0, k 80.â Prix 4 fr. ARRANGEMENT DANS LES MAGASINS. 119 Pic Ă FOC, F. C. de 45 Ă 50 mill. Une mise dâacier en fourche sur la pointe. Longueur depuis le centre de lâĆil, 290 mill., totale 360 mill. L âceil et le manche , mĂȘmes dimensions que pour la pioche. âąâ Poids du pic 3 kil. â Prix 4 fr. Hache, F. P. 9. Une mise dâacier au tranchant, soudĂ©e entre deux fers ou Ă cheval sur le fer. TrempĂ©e et aiguisĂ©e Ă la meule. Longueur au milieu 240 mill., du cotĂ© du manche 230 mill., en dehors 235 mill. Le corps , largeur prĂšs de lâĆil 64 mill., au tranchant 100 mill. â LW/, longueur intĂ©rieure 68 mill., plus grande Ă©paisseur 26 mill. â La tĂȘte, longueur 86 mill., largeur 64 mill., plus grande Ă©paisseur 52 mill. â Le manche frĂȘne, arrĂȘtĂ© dans lâĆil au moyen de coins chassĂ©s dans le bout; longueur totale 850 mill., du renfort 180 mill.; le renfort suivant la forme de lâĆil; lâautre partie, diamĂštre dans le sens de la longueur de la hache 46 mill. , dans le sens perpendiculaire 32 mill. â Poids de la hache 2 kil., du manche 0/75. â Prix 7/30. Serpe, F. P. 10. Une mise dâacier au tranchant comme pour la hache; aiguisĂ©e Ă la meule. â Le corps , longueur totale 220 mill.; largeur au milieu 75 mill., prĂšs de la soie et dans la direction du bec 55 mill.; Ă©paisseur prĂšs de la soie 7 mill., Ă lâextrĂ©mitĂ© 4 mill. â Le bec, longueur 30 mill. â La soie, largeur Ă la naissance 18 mill., Ă©paisseur 7 mill.; rivĂ©e au bout du manche sur 1 contre-rivure, T. de 2 Ă 2, mill 5 dâĂ©paisseur. â Le manche frĂȘne, longueur 180 mill. â 1 virole , T. de 1 Ă l, null 5 dâĂ©paisseur. â Poids de la serpe 0, k 55, du manche 0/14. â Prix 3 fr. ARRANGEMENT DANS LES MAGASINS. Les armements rassemblĂ©s par espĂšces et par calibre, dans un local sec, dans des cases ou sur des Ă©tagĂšres; en paquets, en bottes ou en caisses, suivant leur nature, avec des Ă©tiquettes portant le nom et la quantitĂ© des objets. Les Ă©couvillons, refouloirs et tire-bourres de campagne, hampes, placĂ©s horizontalement sur des chevilles, de maniĂšre Ă ne pouvoir se courber, ou suspendus verticalement. Les Ă©couvillons, refouloirs, etc. de siĂšge et de place, dĂ©montĂ©s; les tĂȘtes d Ă©couvillons enfilĂ©es sur des broches verticales, ou debout sur des Ă©tagĂšres1 ; les tĂȘtes de lanternes et de tire-bourres sur des Ă©tagĂšres; les tĂȘtes de refouloirs empilĂ©es; les hampes liĂ©es en faisceaux par espĂšces et par calibre. Les objets en cuir suspendus Ă des chevilles. Les leviers en piles carrĂ©es, prĂ©sentant alternativement la pince et le petit bout du mĂȘme cĂŽtĂ©. Tous les bois peints, Ă lâexception des leviers de siĂšge et de place. Les fers Ă©galement peints ou graissĂ©s. Les outils Ă pionniers et tranchants empilĂ©s en treillage; le fer enduit dâune couche de colthar. Voy. Chap. VII. 1 Pour prĂ©server des vers les tĂȘtes dâĂ©couvillons garnies., les tremper dans une dissolution de sulfate de cuivre; 31 grammes de sulfate sur 20 litres dâeau. On a essayĂ© avec succĂšs de les enfermer dans des enveloppes en papier hermĂ©tiquement closes. CHAPITRE y. POUDRE DE GUERRE. SOMMAIRE. MatiĂšres premiĂšres SalpĂȘtre. Extraction. â Raffinage. â Essai. 121 Charbon. â Soufre. 125 Fabrication Dosage. 126 Fabrication dans les poudreries. Pilons. â Tonnes. â Meules. â Granulation. â SĂ©chage.â Epoussetage. â Lissage. Fabrications 'expĂ©ditives. Poudres rondes.. Embarillage . I3t Epreuves Dans les poudreries. â Dans le service. â DensitĂ©. â Tir au mortier, â au pendule. â Ăprouvette Regnier, â Ă crĂ©maillĂšre. 131 Analyse . 135 Radoub , lessivage . 136 Conservation } magasins, transports. 136 Paratonnerres ... 137 127 129 MATIERES PREMIĂRES. Nota . Les proportions sont toujours donnĂ©es en poids et la tempĂ©rature en degrĂ©s centigrades. SalpĂȘtre . ComposĂ© de 53,45 acide nitrique et 46,55 potasse-âdensitĂ© 2,09 â fusion Ă 350° â dĂ©composition Ă la chaleur rouge â solubilitĂ© dans 100 parties dâeau Ă 0° 13,32; Ă 15° 25,49 ; Ă 30° 45,90; Ă 40° 63,80; Ă 60° 110,70; Ă 80° 170,80; Ă 100° 246,15â cristallisation ordinaire, en prismes ou en aiguilles profondĂ©ment cannelĂ©es â saveur fraĂźche, salĂ©e et un peu amĂšre â projetĂ© sur des charbons rouges, il fuse et scintille vivement. Il se trouve Ă la surface du sol dans lâInde et dans quelques autres contrĂ©es mĂ©ridionales. Il se forme spontanĂ©ment dans les lieux oĂč les exhalaisons putrides des matiĂšres animales ou vĂ©gĂ©tales sont en contact avec un air humide. On lâobtient dans des nitriĂšres artificielles, en disposant des amas de terre et de matĂ©riaux de dĂ©molition de maniĂšre Ă produire les mĂȘmes circonstances ; les meilleures rendent annuellement 3, v 588 par mĂštre cube. Extraction du salpĂȘtre. Lessivage. Scier en deux des tonneaux pour en faire des cuviers; les percer latĂ©ralement tout prĂšs du fond dâun trou de 16 Ă 18 mill., dans lequel on introduit une chante-pleure en bois; en disposer trois sur des chantiers Ă©levĂ©s de 500 mill. Ă 600 mill., ou un plus grand nombre, en les groupant trois Ă trois. Garnir le fond de chaque cuvier dâune couche de paille et les remplir, jusqu a 50 mill. au-dessus des bords, de terres ou matĂ©riaux salpĂȘtres, broyĂ©s 8 * 122 CHAPITRE Y. POUDRE DE GUERRE* et passes Ă la claie. Verser dans le premier cuvier de lâeau pure en quantitĂ© telle, quâaprĂšs une parfaite imbibition, sa surface soit Ă la mĂȘme hauteur que les matĂ©riaux salpĂȘtres. AprĂšs 10 Ă 12 heures, la faire Ă©couler et la recueillir dans un tonneau. Faire un second lavage avec une quantitĂ© d'eau pure Ă©gale Ă celle de lâeau salpĂ©trĂ©e fournie par le premier. Retirer cette nouvelle eau aprĂšs 3 ou 4 heures et la rĂ©unir Ă celle du premier lavage dans le mĂȘme tonneau ; faire sur le mĂȘme cuvier un 3. e et un 4. e lavage de la mĂȘme maniĂšre que le second , et mettre les eaux qui en proviennent dans des tonneaux sĂ©parĂ©s. On appelle eaux de cuite , celles qui sont assez chargĂ©es de salpĂȘtre pour ĂȘtre Ă©vaporĂ©es; elles doivent contenir au moins 10 kil. de salpĂȘtre sur 100 litres; eaux fortes , celles qui doivent passer encore une fois sur des terres neuves pour devenir eaux de cuite; petites eaux , les autres produits des lavages. On regarde un cuvier comme Ă©puisĂ© et on rejette les matiĂšres quâil contient, lorsquâil ne donne plus que 1 kil. de salpĂȘtre pour 100 litres dâeau, ou que lâeau que lâon en retire ne marque plus que 1 degrĂ© au pĂšse-liqueur pour le nilre. 11 faut employer le moins dâeau possible pour Ă©puiser les cuviers. â Le tableau suivant montre comment lâopĂ©ration doit ĂȘtre dirigĂ©e. On suppose que chaque cuvier contient 8 kil. de salpĂȘtre dans les matiĂšres dont il est chargĂ©; quâil peut recevoir 100 litres dâeau et que la moitiĂ© de cette eau reste dans les matiĂšres salpĂ©trĂ©es, lorsquâon la fait couler. â Les lignes, tracĂ©es obliquement dâune colonne Ă la suivante, dĂ©signent la dissolution que lâon doit prendre dans un cuvier, pour faire un lavage sur le cuvier suivant. Cuvier A chargĂ© de terr. neuv. Cuvier A. N. des lavages. Cuvier B. Cuvier C. Ool. Ă 8° 5ol. à »9°cau de cuite. 5o Ă i i°3/4l ioo 1. 5o 1. Ă i 7 ° 3/8 eau de cuite. 5o Ă io° 12/16 fournit 5o Ă 8 5o Ă G 0 6/1G. 5o Ă 3° 11/16 5o Ă i° 14/1G 5o a 7 ma tiĂšre Ă rejeter 5o Ă i° 1/8 mat. Ă rejeter. 5° a 1 mat. Ă rejeter. 5o Ă o° i5/i6ma- tiĂšre Ă Tejeter. On consulte frĂ©quemment le pĂšse-liqueur pour le nitre, dont la graduation est Ă©tablie de maniĂšre que chaque degrĂ© reprĂ©sente une quantitĂ© de salpĂȘtre Ă©gale Ă 0,01 du poids de lâeau. On peut se servir de lâarĂ©omĂštre de BeaumĂ©, en rĂ©glant la correction Ă faire, sâil y a lieu, dâaprĂšs le degrĂ© que marque cet instrument dans une dissolution contenant 0,01 de salpĂȘtre. Saturation. Pour convertir en nitrate de potasse les nitrates terreux que contiennent les eaux de cuite, on y ajoute de la potasse du commerce carbonate dissoute dans moitiĂ© de son poids dâeau, jusquâĂ ce quâen agitant le mĂ©lange, il ne se forme plus de prĂ©cipitĂ©. Le sulfate et lâhydrochlorate de potasse peuvent servir aussi Ă la saturation. On emploie les cendres avec avantage pour le mĂȘme objet. On en met au fond des cuviers, sur la paille, jusquâau quart de leur hauteur; on ajoute ensuite Ăźle la potasse ou de nouvelle eau salpĂ©trĂ©e, selon que le ternie de la saturation nâa pas Ă©tĂ© atteint ou quâil a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©. MATIERES PREMIĂRES» 123 Ăvaporation ou cuite. Pour obtenir une cristallisation abondante, il faut que 1 Ă©bullition soit entretenue jusquâĂ ce que les eau* de cuite marquent 80° Ă lâarĂ©omĂštre. Avant de commencer, il convient dâen rĂ©unir en quantitĂ© suffisante pour que la chaudiĂšre puisse ĂȘtre remplie dâeau Ă ce degrĂ©, câest-Ă -dire, 8 ou 9 fois sa capacitĂ©, si les eaux de cuite sont Ă 10°; on met lâeau de remplacement dans un bassin qui verse dans la chaudiĂšre une quantitĂ© dâeau Ă©gale Ă celle qui sâĂ©vapore. On chauffe vivement, surtout au commencement de la cuite. On enlĂšve les Ă©cumes, et aprĂšs les avoir fait Ă©goutter dans un baquet placĂ© sur le bord de la chaudiĂšre, on les rejette sur les terres Ă lessiver. â Si le liquide se boursouffic et tend Ă se dĂ©verser, on arrĂȘte lâĂ©bullition en modĂ©rant le feu et en jetant de lâeau froide salpĂ©trĂ©e. â On reçoit les dĂ©pĂŽts terreux dans un chaudron suspendu au milieu de la chaudiĂšre Ă quelques centimĂštres du fond; on le vide de temps en temps et on le retire tout Ă fait lorsque le sel marin recouvre le depot terreux. â On enlĂšve ce sel, qui est mĂȘlĂ© avec de lâhydrochlorate de potasse, Ă mesure quâil se dĂ©pose au fond de la chaudiĂšre, et on le fait Ă©goutter dans un panier au-dessus de la chaudiĂšre. Cristallisation et dĂ©cantation. Lorsque la cuite est au degrĂ© convenable, on la laisse reposer quelques heures , afin de donner le temps au sel marin de se dĂ©poser, et on vide la chaudiĂšre avec un puisoir. On verse la liqueur, pour la faire cristalliser, dans des vases placĂ©s en un lieu frais. La cristallisation est complĂšte, lorsque lâeau surnageante eaux mĂšres a pris la tempĂ©rature de lâair â on la dĂ©cante alors; on fait Ă©goutter et on ajoute les eaux mĂšres aux cuites suivantes, Ă moins quâelles ne soient devenues trop Ă©paisses; dans ce cas, on les rejette sur les terres Ă lessiver. â On dĂ©tache le salpĂȘtre, on le broie et on verse dessus quelques arrosoirs dâeau pure pour le laver. Dans cet Ă©tat, câest le salpĂȘtre brut contenant de lâeau, des sels qui pour la plupart sont des hydrochlorates trĂšs-dĂ©liquescents et des matiĂšres terreuses. Essai du salpĂȘtre brut. On en prend 400 grammes; on verse dessus un demi- litre dâeau saturĂ©e de salpĂȘtre pur; on agite le mĂ©lange pendant 10 minutes avec une spatule de verre, et on dĂ©cante la liqueur sur un filtre. On lave lâĂ©chantillon une seconde fois, de la mĂȘme maniĂšre, avec un quart de litre de la dissolution de salpĂȘtre pur et on verse le tout sur le filtre. On fait Ă©goutter le filtre et on le dessĂšche ensuite complĂštement en le posant dâabord sur un lit de matiĂšre absorbante, telle que de la cendre, de la chaux, et ensuite dans une capsule sur un feu doux. Lâeau saturĂ©e de salpĂȘtre nâayant enlevĂ© que les sels Ă©trangers, ce qui reste sur le filtre, diminuĂ© de 0,02 pour les matiĂšres terreuses et le salpĂȘtre laissĂ© par lâeau dâessai, est le salpĂȘtre pur qui Ă©tait contenu dans les 400 grammes essayĂ©s. Les variations de tempĂ©rature, qui peuvent survenir pendant lâopĂ©ration, faisant varier la quantitĂ© de salpĂȘtre pur qui reste sur le filtre, il est convenable de faire en mĂȘme temps et dans le mĂȘme lieu une semblable opĂ©ration sur 400 gr. de salpĂȘtre parfaitement pur. Lâaugmentation ou la perte quâaura Ă©prouvĂ©e cet Ă©chantillon , indiquera la correction Ă faire au rĂ©sultat de lâessai du salpĂȘtre brut. Le salpĂȘtre fourni par les salpĂ©triers commissionnĂ©s, contient, terme moyen, 12 p. 100 de sels Ă©trangers, eau et matiĂšres terreuses; il a subi un premier lavage dans leurs ateliers, autrement il en contiendrait 22 Ă 25 p. 100. â Le salpĂȘtre de lâInde nâen coulient que 6 Ă 8. 124 CHAPITRE V. POUDRE DE GUERRE. Raffinage du salpĂȘtre. ProcĂ©dĂ©s suivis Ă la raffinerie de Paris. Lavage du salpĂȘtre brut. On opĂšre sur 5300 kil. On les lave avec 2000 kil. dâeau saturĂ©e de salpĂȘtre pur, provenant des opĂ©rations prĂ©cĂ©dentes Ă dĂ©faut de cette eau saturĂ©e, on se sert dâeau pure. On mĂȘle avec soin, et aprĂšs 12 heures, on ramasse le salpĂȘtre d'un cotĂ© du cristallisoir, en faisant Ă©couler par le cotĂ© opposĂ© lâeau qui entraĂźne les sels Ă©trangers et qui est ensuite traitĂ©e comme eau de cuite. AprĂšs ce lavage, le salpĂȘtre ne retient plus que 0,01 de sels Ă©trangers avec de lâeau et des matiĂšres terreuses, et les 5300 kil. sont rĂ©duits Ă 5000. Collage. Dans une chaudiĂšre de 4000 litres environ et Ă une chaleur modĂ©rĂ©e, on fait dissoudre 4600 kil. de salpĂȘtre dans 1100 litres dâeau. On en met dâabord 3600 kil. avec 900 litres dâeau et le reste successivement en trois portions. On a fait dissoudre 1 kil. de colle forte dans 20 litres dâeau. Lorsque lâĂ©bullition est prĂšs de commencer dans la chaudiĂšre, on y verse 15 litres de la dissolution de colle forte Ă©tendue de 30 litres dâeau on Ă©cume avec soin â ensuite on ajoute 100 litres dâeau, afin de diminuer la densitĂ© du liquide et de permettre aux matiĂšres terreuses de le traverser et de se dĂ©poser au fond ou de former des Ă©cumes; câest ce que lâon appelle faire un lavage. â On jette dans la chaudiĂšre les 400 kil. de salpĂȘtre restant, on fait un 2. e collage avec le reste de la dissolution de colle forte Ă©tendue de 18 litres dâeau â on Ă©cume pendant 1 heure environ â on fait un 2. lavage et, 2 heures aprĂšs, un 3. lavage â on continue Ă Ă©cumer et on laisse Ă©vaporer, en poussant le feu, jusquâĂ ce quâil ne reste plus dans la chaudiĂšre que 1 partie dâeau pour 5 de salpĂȘtre. â On laisse reposer pendant quelques heures, en entretenant assez de chaleur pour quâil nây ait pas de cristallisation, et on dĂ©cante dans le cristallisoir. Cristallisation. On agite avec des rĂąteaux pour empĂȘcher la formation de gros cristaux; on retire les eaux surnageantes lorsque leur tempĂ©rature est rĂ©duite Ă 40°, et on laisse Ă©goutter pendant plusieurs heures. Arrosage. En sortant du cristallisoir, le salpĂȘtre ne contient plus que de sels Ă©trangers. On le met dans des caisses qui peuvent en contenir 2200 kil. On verse sur chacune avec des arrosoirs 1000 litres dâeau en trois arrosages. On laisse sĂ©journer pendant 2 heures lâeau des deux premiers, avant de la faire Ă©couler par des ouvertures pratiquĂ©es au fond des caisses ; lâeau du dernier arrosage ne fait que traverser la masse du salpĂȘtre. SĂ©chage. AprĂšs ces lavages, le salpĂȘtre ne contient plus que dâhydrochlorates. On le laisse Ă©goutter pendant quelques jours et on le fait sĂ©cher dans des bassins de dessiccation lĂ©gĂšrement Ă©chauffĂ©s, en le remuant continuellement. Embarillage. Le salpĂȘtre bien sĂ©chĂ©, parfaitement blanc et pulvĂ©rulent, est passĂ© dans un tamis de toile mĂ©tallique fine, et mis dans des barils et chapes qui servent ensuite pour la poudre. 1 chape de 100 kil. en contient 180 kil. ? une de 50 â 100 kil. 1 baril de 100 kil. en contient 110 kil.; un de 50 âąâ 60 kil. Eaux dâarrosage. Elles sont conservĂ©es pour faire le lavage du salpĂȘtre brut, ou bien rĂ©unies aux eaux surnageantes. MATIERES PREMIĂRES. 125 Eaux surnageantes. En sortant du cristallisoir, elles sont reçues dans des bassins, oĂč elles sc refroidissent et dĂ©posent du salpĂȘtre, que lâon rĂ©unit Ă celui qui a subi le premier lavage dans une autre opĂ©ration ; on en fait ensuite des cuites qui fournissent du salpĂȘtre brut. Ecumes. On appelle grosses Ă©cumes , celles qui proviennent du raffinage. On en rĂ©unit 2000 kil., que lâon met dans une chaudiĂšre avec 1200 litres d'eau. On chauffe graduellement jusqu'Ă faire jeter quelques bouillons; on Ă©cume, on laisse dĂ©poser, on dĂ©cante et on obtient du salpĂȘtre brut qui cristallise par le refroidissement. Sur le depot encore chaud, on verse 1000 Ă 1200 litres d'eau et on ajoute les secondes Ă©cumes , de maniĂšre Ă remplir la chaudiĂšre. AprĂšs avoir chauffĂ©, Ă©cume et laissĂ© reposer, on dĂ©cante; on rĂ©unit le liquide clair aux eaux surnageantes, et on rejette les derniĂšres Ă©cumes et le dĂ©pĂŽt sur les matĂ©riaux Ă lessiver. Les 5300 kil. de salpĂȘtre brut fournissent ainsi 3000 kil. de salpĂȘtre raffinĂ© et sĂ©chĂ©, plus 100 kil. de salpĂȘtre pur restĂ©s dans les Ă©cumes, 650 dans les eaux surnageantes, 450 dans les eaux dâarrosage, et que lâon retrouve dans les opĂ©rations suivantes; en tout 4800 kil. de salpĂȘtre pur. Essai du salpĂȘtre raffinĂ©. Pour ĂȘtre employĂ© dans la fabrication de la poudre, il faut quâil ne contienne pas plus de 7^73 dâhydrochlorates. Pour en faire lâessai, on en fait dissoudre l 0 grammes dans le moins d'eau tiĂšde possible; on y verse ensuite 1 gramme de dissolution de nitrate dâargent contenant 0,S r 00968 de ce sel, quantitĂ© nĂ©cessaire pour dĂ©composer de gramme de sel marin. On filtre et on divise le liquide filtrĂ© en deux parties. Dans lâune on ajoute quelques gouttes de la liqueur dâĂ©preuve; si le mĂ©lange reste limpide, on est assurĂ© que le salpĂȘtre ne contient pas plus de 7^773 dâhydrochlorate de soude. Dans 1 autre partie on jette un peu de dissolution de sel marin; si elle se trouble, câest que le salpĂȘtre en contient moins. On pourrait connaĂźtre exactement la quantitĂ© de ce sel, en employant la liqueur dâĂ©preuve par petites portions. A Paris, cette quantitĂ© n'est que -nriĂŻĂŻĂŽ salpĂȘtre. Pour prĂ©parer une dissolution de nitrate dâargent au titre indiquĂ©, on prend une quantitĂ© quelconque de ce sel exprimĂ©e en grammes; on divise ce nombre de grammes par 0,00968 ; le quotient est le nombre de grammes dâeau dans lequel il faut faire dissoudre le sel. Charbon. Les charbons de bois lĂ©gers, tels que la bourdaine, les chenevottcs, le tilleul, le fusain, le coudrier, le saule, le peuplier, etc., conviennent mieux pour la fabrication de la poudre, Ă cause de la facilitĂ© avec laquelle ils se prĂȘtent Ă la trituration. On nâemploie pour la poudre de guerre que le charbon de bourdaine. Tous les bois contiennent Ă peu prĂšs 0,52 de charbon avec de lâoxigĂšne et de lâhydrogĂšne dans la proportion qui constitue lâeau; par la distillation lente, on n en obtient au plus que 0,40 de charbon. Il faut, autant que possible, couper le bois dans la sĂšve du printemps ; choisir les branches de 20 mill. de diamĂštre; refendre celles qui sont plus grosses; les peler et rejeter lâĂ©corce; faire en sorte de n'opĂ©rer chaque fois 126 CHAPITRE V. POUDRE DE GUERRE. que sur des brins de grosseur Ă peu prĂšs Ă©gale, afin dâobtenir plus dâuniformitĂ© dans le degrĂ© de carbonisation. Pour la poudre de guerre, le charbon se fait a lâair libre, dans des chaudiĂšres de fonte. Ă mesure que le bois sâaffaisse par la combustion, on en jette dessus de nouveau, jusquâĂ ce que la chaudiĂšre soit remplie. Quand la flamme a gagnĂ© les derniĂšres couches, on ferme hermĂ©tiquement la chaudiĂšre avec un couvercle recouvert de terre damĂ©e. Au bout de 48 heures on retire le charbon et on sĂ©pare la braise et les fumerons ou brĂ»lots. Par ce procĂ©dĂ© on ne retire du bois que 0,18 Ă 0,22 de charbon. Dans quelques poudreries, le charbon des poudres de chasse se fait par distillation dans des cylindres en fonte, montĂ©s dans un fourneau. Ce procĂ©dĂ© peut rendre jusquâĂ 0,40 du bois distillĂ©; alors le charbon est roux. 11 ne faut faire le charbon quâĂ mesure des besoins. Soufre. DensitĂ© 1,99, fusion Ă 108°; prend une consistance pĂąteuse Ă 160° environ; se vaporise Ă 300°. Soluble dans la potasse, dans les huiles, dans lâalcool. Le soufre bien pur est dâune belle couleur jaune citron; il craque lorsquâon le serre dans la main sa cassure est brillante. Le soufre brut, extrait par une premiĂšre vaporisation des mines oĂč il se trouve Ă lâĂ©tat natif, retient environ ~ de matiĂšres terreuses. On le purifie par une seconde vaporisation, Ă la suite de laquelle on le coule dans des barils ou dans des moules, oĂč il se forme en bĂątons , ou bien on le recueille Ă lâĂ©tat de jleur de soufre les poudreries nâemploient que du soufre coulĂ© dans des barils et qui leur est fourni par la raffinerie de Marseille. On peut le purifier dânne maniĂšre trĂšs-expĂ©ditive, en le faisant fondre dans une chaudiĂšre et en le filtrant Ă travers une toile Ă©paisse, aprĂšs lâavoir Ă©cume; par ce procĂ©dĂ© il est difficile de le purger entiĂšrement de toute impuretĂ©. FABRICATION. Dosage. SalpĂȘtre. Charbon. Sou fre. Poudre de guerre. 75 12,50 12,50 fabriquĂ©e aiix pilons. 78 12 10 Poudres de chasse J dâAngoulĂ©nieetdu Bouchetl04parties. 80 14 10 dâEsquerdes.. .. 76 14 10 Ancienne poudre ronde dâEssonne. 74 16 10 62 18 20 â de commerce extĂ©rieur. 62 20 18 de guerre pour le Gouvernement... 75 15 10 75 17 S j de Tumbridge.. 76 14,50 9,50 de Hounslow.. 78 14 8 Poudre autrichienne de guerre, dosage anglais. 75 15 10 â suĂ©doise de guerre. 75 16 9 â prussienne idem . 75 11,50 FABRICATION. 127 Fabrication dans les poudreries. Elle consiste essentiellement Ă exĂ©cuter les opĂ©rations suivantes trituration , mĂ©lange , humectation , compression , granulation , sĂ©chage. Pilons. Les quatre premiĂšres opĂ©rations sont exĂ©cutĂ©es Ă la fois par les pilons. Un moulin renferme ordinairement 20 ou 24 mortiers et pilons formant deux batteries. â Chaque pilon pĂšse 40 kil. et tombe de 40 mill. de hauteur, 55 fois par minute; le bas du pilon est garni d'une hotte Ă pilon en bronze. â Les mortiers se rapprochent de la forme sphĂ©rique et sont creusĂ©s dans une piĂšce de bois de chĂȘne, nommĂ© pile; leur fond est garni dâun tampon de bois dur; ils reçoivent chacun 10 kil. de composition. La durĂ©e du battage est de 11 heures. â On met dâahord dans chaque mortier l, k 25 de charbon en morceaux avec 1 kil. dâeau. AprĂšs Ă heure de battage Ă 40 coups par minute, on ajoute 7, k 50 de salpĂȘtre, tel quâil sort des raffineries, et l, k 25 de soufre, qui a Ă©tĂ© prĂ©alablement broyĂ© au moyen de meules ou de tonnes de trituration et tamisĂ©. On mĂ©lange bien les trois matiĂšres Ă la main , et pendant le premier ~ dâheure on ne fait battre que 40 coups par minute. AprĂšs chaque heure de battage on fait passer les matiĂšres dâun mortier dans un autre. Au 6. e ou 8. c rechange on ajoute 0 k ,25 dâeau. On ne fait pas de rechange pendant les 2 derniĂšres heures, pour laisser la composition se lier et prendre du corps; en sortant des mortiers on la laisse essorer; ensuite elle est grenĂ©e. Le procĂ©dĂ© des pilons est exclusivement employĂ© pour la poudre de guerre. La poudre fabriquĂ©e par les autres procĂ©dĂ©s ayant causĂ© une plus prompte destruction des bouches Ă feu, ces procĂ©dĂ©s ont Ă©tĂ© interdits pour la poudre de guerre; ils ne servent actuellement que pour les poudres de chasse. Pilons et tonnes. Pour diminuer le temps et les dangers du battage, on peut triturer les matiĂšres et en faire le mĂ©lange dans des tonnes, avant de les mettre sous les pilons. Les tonnes Ă pulvĂ©riser et Ă mĂ©langer sont semblables. Elles ont l, m 140 de diamĂštre sur 550 mill. de longueur intĂ©rieure. Elles sont formĂ©es de liteaux arrondis, ayant intĂ©rieurement 14 mill. de saillie et espacĂ©s entre eux de 230 mill. Les intervalles entre les liteaux sont remplis par du cuir fort, dont lâĂ©lasticitĂ© empĂȘche La matiĂšre dâadhĂ©rer aux parois, inconvĂ©nient qui se produirait dans des tonnes en bois. Chaque tonne renferme 50 kil. de gobilles de 5 Ă 8 mill. de diamĂštre, coulĂ©es avec un alliage de 75 de cuivre et 25 dâĂ©tain. On fait tourner avec une vitesse de 25 Ă 30 tours par minute. Dans la tonne Ă pulvĂ©riser on met pendant 2 heures 25 kil. du mĂ©lange binaire, charbon et soufre. On met de mĂȘme pendant 2 heures 25 kil. du mĂ©lange ternaire dans la tonne Ă mĂ©langer, en y faisant entrer le salpĂȘtre dans lâĂ©tat oĂč il est fourni par les raffineries, ou simplement concassĂ©. On porte ensuite le mĂ©lange sous les pilons, on lâarrose de 15 p. 100 dâeau, et on le soumet Ă un battage de 3 heures seulement. Meules. Dans la plupart des Ătats de lâEurope les pilons sont remplacĂ©s par des meules pesant gĂ©nĂ©ralement de 3 Ă 4000 kil., en marbre ou en fonte, roulaut sur une piste ou auge de mĂȘme matiĂšre, ordinairement accouplĂ©es, 128 CHAPITRE V. POUDRE DE GUERRE. liĂ©es Ă un arbre vertical, dont elles sont distantes de 300 Ă 400 mill., et faisant 10 rĂ©volutions par minute. On met sur lâauge 20 kil. de composition. 2 heures suffisent pour opĂ©rer le mĂ©lange. Presses. Au moyen dâune presse hydraulique ou Ă vis, on peut Ă©viter lâemploi des pilons ou des meules, machines coĂ»teuses et difficiles Ă Ă©tablir. On humecte la composition sortant de la tonne Ă mĂ©langer avec 10 p. 100 dâeau, quâon a soin de rĂ©partir bien Ă©galement, en brassant avec les mains et en se servant dâun arrosoir trĂšs-lin ou dâune brosse. On la fait passer par un crible avec un tourteau en bois pour bien la diviser. On la soumet ensuite Ă la presse, qui la met Ă lâĂ©tat de galette. Granulation. Elle sâexĂ©cute de la mĂȘme maniĂšre, quel que soit le procĂ©dĂ© employĂ© pour former la pĂąte ou galette Ă grener. On la laisse essorer , pour lui enlever lâhumiditĂ© qui lâempĂȘcherait de se briser. Elle est ensuite divisĂ©e sur un crible, quâon appelle guillaume , par lâaction dâun tourteau ou disque de bois dur, pesant de 2 Ă 3 kil., de 220 mill. de diamĂštre, 60 mill. dâĂ©paisseur au milieu et 50 mill. sur les bords. Lâouvrier donne au crible un mouvement, tel que le tourteau parcoure sa circonfĂ©rence en sâappuyant contre la cerce. La pĂąte brisĂ©e passe Ă travers la perce du crible, Ă mesure que la grosseur des fragments le permet. La poudre divisĂ©e est ensuite passĂ©e saus tourteau au crible appelĂ© grenoir a canon ou grenoir Ă fusil. Ce crible sert de sur - Ăšgalisoir pour sĂ©parer les grains trop gros. Un 3. e crible, appelĂ© sous-Ă©galisoir , sert Ă sĂ©parer les grains trop fins. En peau. En toile mĂ©talliq. e mill. mill. [ du guillaume. . . .. .. 8,0 6,8 DiamĂštre Idu grenoir et du [ pour canon. .... 2,5 2,1 des sur-Ă©galisoir i pour fusil. .... 1,4 1,2 trous on perce j J du sous-Ă©galisoir 50. â 1 Ă©chelle. â 1 marche-pied. Fourneaux . On emploie des fourneaux de deux espĂšces l.° ceux oĂč la flamme est en contact avec le fond et le tour de la chaudiĂšre ; 2.° ceux oĂč elle ne touche que le fond. Ces derniers sont rĂ©servĂ©s aux prĂ©parations dans lesquelles il entre de la poudre. Dans un Ă©tablissement fixe, on construit les fourneaux en briques- Pour ceux de la premiĂšre espĂšce, on fait entrer la chaudiĂšre dans des plaques circulaires ATKLIL'KS* 143 en fonte, placĂ©es les' unes au-dessus des autres, espacĂ©es entre elles de maniĂšre Ă partager la hauteur de la chaudiĂšre en plusieurs parties Ă©gales. Les espaces vides entre les plaques, communiquent entre eux par des trous qui laissent circuler la Uamme dans les diffĂ©rents Ă©tages. â On peut les changer en fourneaux de la seconde espĂšce, en fermant les ouvertures de la plaque qui supporte le fond. Fourneau pour fondre les balles pl. 95. Le foyer est disposĂ© de telle sorte que la fumĂ©e fasse une rĂ©volution autour de la chaudiĂšre, avant de se rendre dans la cheminĂ©e. La chaudiĂšre est placĂ©e de maniĂšre Ă ne pas dĂ©border la face supĂ©rieure du fourneau, Ă laquelle on donne une lĂ©gĂšre inclinaison vers la chaudiĂšre, et que lâon recouvre dâune feuille de tĂŽle, fixĂ©e par des vis sur la ceinture du fourneau et sur le cercle en fer qui reçoit le bord de la chaudiĂšre. Cette disposition a pour but de garantir le dessus du fourneau de toute dĂ©gradation et de diriger vers la chaudiĂšre le plomb qui peut sâĂ©chapper des moules. La hauteur du fourneau est dâenviron 0,ââ74, et son pourtour doit ĂȘtre circulaire ou formĂ© de pans coupĂ©s, afin que plusieurs travailleurs puissent opĂ©rer en mĂȘme temps. En campagne, les fourneaux sont ordinairement construits en gazon ou creusĂ©s en terre. PL 11. Fourneau en gazon. Placer la chaudiĂšre sur un support Ă quatre pieds ; lâentourer dâun massif de gazon; lâadosser Ă un mur; placer sous les pieds du support des plaques de tĂŽle ou des culots de boĂźtes Ă halles; â le fond de la chaudiĂšre Ă environ 0, m 325 du sol; la bouche du fourneau carrĂ©e, de 0, m 27 de cĂŽtĂ©. â Le canal de la cheminĂ©e est en face de la bouche, Ă©galement carrĂ©, de 0, ,n 135 de cĂŽtĂ©, sâouvrant dans le fourneau Ă 0, ra 135 au-dessus du sol du foyer, pour lesfourneaux de l. rc espĂšce, Ă son niveau pour ceux de 2. c , et formant un coude dont la premiĂšre partie est inclinĂ©e dâenviron 15°, et la seconde verticale. â On soutient le dessus de la bouche avec de petites barres de fer. â Si on peut se procurer des briques , on sâen sert pour construire la bouche et la cheminĂ©e. Fourneau creusĂ© en terre. Le bord de la chaudiĂšre Ă©levĂ© de 0,' n 027 au-dessus du terrain; son fond Ă 0, nl 33 au-dessus du sol du foyer; la terre dĂ©blayĂ©e dâun cĂŽtĂ©, pour donner un accĂšs facile vers la bouche du fourneau; â le canal de la cheminĂ©e creusĂ© avec la pince du cĂŽtĂ© opposĂ©, sâouvrant Ă 0, in 135 au-dessus du sol du foyer ou Ă son niveau, suivant lâespĂšce de fourneau, dĂ©bouchant Ă 0, u, 45 du fourneau et prolongĂ© jusquâĂ 3, m 30 par une rigole horizontale que lâon recouvre de gazon et de terre. Dans les fourneaux de la seconde espĂšce, et si le poids que la chaudiĂšre doit porter nâest pas considĂ©rable, on peut supprimer le support et faire porter le fond sur un rebord de 0, in 03 Ă 0,''04 de largeur. Outils et ustensiles dâartifices pour un grand atelier ou composant le chargement dâun chariot de parc. Ce chargement n'est pas encore dĂ©finitivement arrĂȘtĂ©. 1 44 CHAPITRL VI. MUNITIONS LT ARTIFICES. Les outils et ustensiles sont renfermĂ©s dans 4 caisses, semblables Ă celles des outils dâouvriers en bois voy. Chap. VIII; mais leurs numĂ©ros varient suivant lâĂ©quipage auquel elles sont destinĂ©es. Le n.° 1 renferme les ustensiles et outils gĂ©nĂ©raux pour la confection des munitions et artifices de campagne; le n.° 1 bis renferme le complĂ©ment de ces ustensiles et outils gĂ©nĂ©raux ; ces deux caisses marchent toujours ensemble. Le n.° 2 renferme les ustensiles particuliers au service des grands parcs; le n. ĂŒ 3 renferme les ustensiles pour munitions et artifices de siĂšge. I Ă coudre.. poinçons. a percer les Ă©toupilles. ArĂ©omĂštre pour le nitre.. Baguettes en lĂ rouler les cartouches de lances Ă feu. bronze, Ă charger les cartouches de lances Ă feu. Baguettes en fer avec poignĂ©e en bois, Ă tamponner les cartouches de lances Ă feu et y battre lâargile Baguettes en fer, Ă charger les fusĂ©es de projectiles creux, i pour bombes de 3a c et 27 e ! en bois, Ă asseoir les cartouches sur la broche 1 par jeu... Jeux de 5 en bronze, de 27 mill. de diamĂštre. grandes, petites. n.°a et 2&Ăč pour bombes et obus de 22 e 3 pour obus de 16 e , i5° et 12 e .... j pâą^*^ ,n.° 4 pour grenades Ă main.. Baguettes Ă charger 1> fusĂ©es de signaux, B. guettes en fer Ă rainure, pour rouler les fusĂ©es de signaux de 27 mill, de diamĂštre. 1 ..v. Ă rouler les serpenteaux. Baguettes.' . avec poignĂ©e, Ă charger les serpent. en bois, Ă rouler les Ă©toiles dĂ©tonnantes. Baguettes en bronze, Ă rouler les cart. pour cyl. de roche Ă feu. Baguettes en fer, Ă roui, les tubes dâainorcc pour cyl. de roche Ă feu Baguettes en fer, Ă rouler les communications. Balances grandes. avec bassin {moyennes. en cuivre, petites. Balles Ide 20 mill. de bronze [de g mill. de Baquets cerclĂ©s en fer ... Barils Ă bourse. Baril Ă Ă©barber les balles... le soufre, av. arbres,Ă©crous, clavettes, maniv. s BarilsĂ triturerlla poudre, idem . les compositions, idem . BĂȘches. Bigorne de ferblantier. charger les fusĂ©es de sign. de 27 mill. de diam. Billots.{Ă couteau de sabotier. Broches en fer . s s 3 12 G = = 0 2 S 3 - IO = e = 5 1 2 = s 5 0 » = = 5 22 s 3 s G 3o S s lĂŒ * 34 3 - 12 = 4 = 2 * 3 3 - 3 s = 3 = 3 _ 3 s 8 s - 2 3 8 s e 3 = 8 * = 3 3 9 s = 3 3 9 = = 2 2 4 S ~ 5 = 2 * ~ I s 3 3 5o s 10 * = 100 3 l = - 6 = * ~ 2 s S 3 3 s s 3 s 1 » s s 3 , s I S r 3 3 s 3 2 3 S » S , S S = S 3 3 S 3 3 , S S = 3 2 S * 3 3 s 5 3 S iG 4 2 6 4 12 4 = = 4 1 = 0 = = 2 = 5 1 ' 180 = 3 Go Go 3 = 3 3 = G 2 * 2 * 6 = 3 = 12 2 S = 2 s * * * / s 3 3 ~ }. s * S ĂTKLU'RS. 146 lĂ charger lesĂ©loupille».. j J* 'Ă charger les serpenteaux. serpenteaux confectionner les cartouches dâinfanterie. . . Ă fondre les balles. Ă charger les ustensiles d'artifice. ! cyl. de roche Ă feu. Ă©toiles dĂ©tonnantes, fusĂ©es de signaux.. . lances Ă feu....... li serpenteaux. pour la confection et rĂ©ception des sahots pour] Calibreara lAleJ canons de 12 et 8, et puurobusierĂą de 16 e , dâacier, \ i5 c et 12 e 1 par calibre. Ipour confcct. et rĂ©eept. des sabots pour boĂźtes Ă balles dâolmsicrs de 16 e , i5 c ct 12 e . - des tampons pour charges dâobusiers ... - des fusĂ©es de projectiles creux. Calibres en cuivre de boites Ă balles avec leur manebe commun 1 par calibre. Canifs Ăč tailler les roseaux pour Ă©toupilles.. Carrelets de bourrelier.».». I pour bombes de 3?. c , 27 e et 22 e 2 par cal... 1 pour obus de 22 e » 16 e , i5 c et 12 e 2 par cal.. I pour grenades. I pour le dĂ©chargement des bombes. pour baril Ă Ă©barber les balles de plomb pour baril Ă triturer. Chassoirs de tonnelier. ChaudiĂšres... . en cuivre. . pour fondre le plomb. , 1 .[ pour roche Ă feu. i en cuivre, Ă colle.. en fer, Ă goudronner les fusĂ©es de proj. creux, pointues, pour le chargement des boites Ă balles. . . . des balles Ă feu. pour la dcs flambeal â. ; ... . tronconiques, pour la confect. des lances Ă feu. Chiens de tonnelier ou tire-cercles... Ă , . . , , 1. de fusil dâinfanterie, a couper les jets de balles j de f us jj da rempart.. de ferblantier 1 Ă plaque, pour couper les bandelettes dâensab.. I paires Ă Ă©toffe et papier, de diffĂ©r. grandeurs. Ă froid fp our fendre les bandelettes. a â ' â * Ipour dĂ©couper les franges de garg. de menuisier. en bronze, Ă dĂ©charger les projectiles crenx et dĂ©foncer les barils. coffre... [en toile, pour le transport des barils. Claies en osier. ! en bois, pour caisses Ă charger les Ă©toupilles.. f Ă Ă©crous dites anglaises. en ter .[simple, h Ă©crous,p. bar. Ă triturer. Ă pointes renversĂ©es. â avec limbe graduĂ©, pour diam. extĂ©rieur, ressort, Chaudrons... Chevilles en bois Cisailles. Ciseaux.. Compas. courbes.... Ă limbe graduĂ©. * [pour le tour. ordinaires. 1 de menuisier, Ă dĂ©couper le papier et le carton. de sabotier. ordinaires. Cribles en filjĂ dĂ©molir les cartouches dâinfanterie.. de laiton, jĂ sĂ©parerles balles des matiĂšres triturĂ©es. Cribles passe-balles de 3g au kilo. ! en cuivre, Ă dĂ©charger les projectiles creux.. fĂ bombes. iw JĂ dĂ©sĂ©touper les munitions. e . jĂ dĂ©gager les balles de plomb des [ moules.! Atelier. 3 4 G 8 100 24 Caisses l.n°U. n.°2. 2 2 12 10 146 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Cruches en grĂšs. Cuillers a y e 9 3 9 5 25,6 126 iG ,3 39 5,26 190 G ,?5 1O0 0,25 1G0 >7 du, S 33 2,00 5 oo i 5 ! 9 52 0,2 5 160 20 /, 5,5 22 8 Ă H, Ă 100 22,0 6?.,5 ifi CARTOUCHES FOUR ARMES PORTATIVES. 155 Une dĂ©cision ministĂ©rielle, en date du 6 mars 1842, porte le diamĂštre de la balle dâinfanterie Ă 17 mi 11. ; niais la nouvelle balle ne sera mise en service que lorsque tâarmĂ©e entiĂšre aura reçu des fusils au calibre de 18 mill. La charge de poudre sera rĂ©duite alors de 1 gramme. Il en sera de mĂȘme pour les petites armes Ă percussion, lorsquâelles seront mises en service. Les armes Ă percussion sâamorcent avec une capsule fulminante; la poudre de la cartouche se met tout entiĂšre dans le canon. Les cartouches pour les armes Ă silex comprennent la poudre nĂ©cessaire pour lâamorce, Ă©valuĂ©e Ă 1 gramme pour les fusils, les mousquetons et le pistolet de cavalerie, et Ă 0,g r 35 pour le pistolet de gendarmerie. Les charges indiquĂ©es ci-dessus pour le fusil de dragon, les mousquetons et le pistolet de cavalerie sont celles employĂ©es dans le tir Ă balles pour exercices. En guerre, on nâemploie pour ces armes quâune seule et mĂȘme cartouche, celle du fusil dâinfanterie. Les soldats sont exercĂ©s Ă retirer une portion de la poudre dans la proportion indiquĂ©e par le tableau prĂ©cĂ©dent. Les corps confectionnent eux-mĂȘmes les cartouches sans balles destinĂ©es aux exercices; la charge est rĂ©duite Ă 8,s r 33, 120 au kil. pour le fusil dâinfanterie Ă silex; 4,? r 16, 240 au kil. pour les mousquetons et le pistolet de cavalerie; et 7 grammes, 143 au kil. pour le fusil dâinfanterie Ă percussion; pour les autres armes, elle reste la mĂȘme. Coulage des balles. 6 hommes 1 chef dâatelier, 1 couleur, 1 dĂ©gageur, 3 Ă©barbeurs. I chaudiĂšre en fonte, encastrĂ©e dans un fourneau de la l. re espĂšce, Ă dĂ©faut de fourneau Ă couler les balles. â 1 banc Ă couler. â 6 inouĂŻes Ă double rangĂ©e, de 8 balles chacune, sur le banc Ă couler. â 1 cuiller. â 2 crochets Ă retirer les balles. â 1 double lunette Ă calibrer, dont les diamĂštres sont lâun plus fort, lâautre plus faible de 0, miil l que celui de la balle. â 1 maillet. â 3 cisailles Ă couper les jets, fixĂ©es sur un banc avec des caisses au-dessous pour recevoir les balles. â 1 baril Ă Ă©barber, son chĂąssis, sa maie et sa trĂ©mie ; ou 2 sacs de treillis, longs de 1,660 mill. sur 400 mill. de diamĂštre, suspendus horizontalement par 4 cordages attachĂ©s Ă la charpente de lâatelier. â Balances Ă plateaux, poids. â 2 madriers. â 1 crible passe-balles, dont les trous ont le diamĂštre de la grande lunette, et dont les tourillons reposent dans des encastrements sur 2 jnquets plantĂ©s en terre. â 1 planche en auget. â 1 banc ordinaire. Pesez le plomb; remplissez et recouvrez la chaudiĂšre; ajoutez du plomb jusquâĂ ce que le bain soit Ă 80 mill. des bords; recouvrez-Ie dâune couche de charbon pilĂ© de 20 mill.; poussez le feu jusquâĂ ce quâun morceau de papier, en contact avec le plomb, se charbonne et prenne feu. II faudra 1 ou 2 heures. On plonge la cuiller et on la remplit aux f de plomb recouvert de charbon. On coule en Ă©cartant le charbon avec un morceau de bois ; on remplit tous les moules dâun cotĂ©; on les retourne et on les remplit de lâautre cotĂ©. II faut rejeter les premiĂšres coulĂ©es dans la chaudiĂšre, parce que, le moule n Ă©tant pas Ă©chauffĂ©, les balles sont dĂ©fectueuses; vĂ©rifier quelques balles de temps en temps avec la lunette; nettoyer le moule avec prĂ©caution, lorsqu'on sâaperçoit que le plomb sây attache; si quelques coquilles donnent des balles dĂ©fectueuses, les boucher avec du cuivre. 156 CHAPITRI' VI. MUNITIONS UT ARTIFICES. Les balles Ă©tant dĂ©gagĂ©es des moules, on coupe les jets. La cisaille du dernier modĂšle fait la section suivant la surface sphĂ©rique de la balle. AprĂšs avoir placĂ© la balle, il faut tirer lĂ©gĂšrement dessus pour la faire appuyer contre les tranchants. Pour Ă©barber, on met 50 hil. de balles dans le baril quâon fait tourner pendant 3 minutes, ou 25 kil. dans un sac quâon agite pendant 5 minutes. Pour les calibrer, on en met 25 kil. sur le crible, auquel on imprime un mouvement de bascule. Celles qui restent sur le crible sont refondues. Lâatelier fait 30 Ă 35 mille balles dâinfanterie en 11 ou 12 heures. Avec les prĂ©cautions indiquĂ©es, 100 kil. de plomb donnent en balles coutec- lionnĂ©es environ 98 kil., sâil est neuf; 97 kil., si câest du vieux plomb. Les balles pour pistolet de gendarmerie sont coulĂ©es dans des moules semblables; on vĂ©rifie seulement leur poids. Les balles pour les fusils de rempart sont coulĂ©es dans des moules qui nâont quâun 6eul rang de coquilles. Confection des cartouches. PI. 12. Il y a deux façons de cartouches celles pour les armes Ă canon lisse, celles pour les armes Ă canon rayĂ©; la confection de ces derniĂšres Ă©tant encore en essai, les donnĂ©es qui y sont relatives, ne doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es que comme provisoires. Les cartouches pour le fusil de rempart, modĂšle 1831, qui se charge par la culasse, se font comme celles pour le fusil dâinfanterie. Les paquets de cartouches pour fusils Ă percussion contiennent en outre un sachet de 12 capsules. Couper le papier. Dimensions des trapĂšzes pour cartouches Ă halles dâinfanterie hauteur de 135 Ă 150 mi 11. ; grande hase de 110 Ă 120 mill. ; petite base GO mill. â Pour cartouches dâexercices sans halles hauteur 105 mill.; grande base 115 mill.; petite base 60 mill. La feuille de 530 mill. sur 420 fournit 18 trapĂšzes pour cartouches Ă balles ou 24 pour cartouches sans balles. â Pour fusil de rempart , modĂšle 1831 hauteur 135 mill.; grande base 155 mill.; petite 75 mill. Les rectangles enveloppes pour paquets de 10 cartouches Ă halles dâinfanterie ont environ 325 mill. de long sur 190 de large. â Pour cartouches sans balles , environ 255 mill. sur 140. â Pour fusil de rempart , modĂšle 1831, environ 435 mill. sur 185. Il faut 1 coupeur et 1 aide. â Le coupeur commence par tracer la division sur une feuille, et la rĂ©pĂšte sur un certain nombre de feuilles, en piquant. â Avec un couteau de menuisier et une rĂšgle en fer encastrĂ©e dans du bois, et qui est maintenue Ă lâaide dâun levier passĂ© dans les bouts dâun cordage, on peut couper G ou 8 mains Ă la fois, feuilles ouvertes; on met en dessus une des feuilles qui portent la division. â Avec un couteau ordinaire on ne coupe quâune demi-main Ă la fois, en la pliant suivant les lignes de la division. â Lorsque lâon nâa que des feuilles trop petites ou des morceaux irrĂ©guliers, on se sert dâun trapĂšze en fer pour guider le couteau. Faire les cartouches. Cartouches Ă halles pour armes Ă canon lisse 1 chef dâatelier, 5 hommes pour rouler, 1 pour remplir, 2 pour plier, 4 pour faire les paquets. 1 table de 4 mĂštres de longueur, pour rouler, plier, empaqueter; 2 lianes. â 12 caisses Ă planchettes mobiles, pour poser les cartouches non terminĂ©es. CARTOUCHES POUR ARMES PORTATIVES. 157 âąâ 5 mandrins dâun diamĂštre plus faible de 0," nll 6 que celui de la balle et de 190 milL de longueur. â 5 dĂ©s dâun diamĂštre plus fort de 0, m,11 G que celui de la balle et 5 taquets, ou Ă dĂ©faut, 5 petits sabots, pour faire serrer les plis du papier sur la balle et 3 bouts de canon pour calibrer les cartouches. â 1 prĂ©lat. â 1 table Ă rebord. â 1 mesure Ă poudre contenant la charge dĂ©terminĂ©e.â 1 entonnoir pour remplir les cartouches. â 1 brosse pour nettoyer les caisses. â Du savon. â Papier coupĂ©. â Balles. â Bouts de ficelle de 580 mill. sur la premiĂšre table. â Poudre en tas sur la table Ă remplir. â Barils ou caisses pour dĂ©poser les paquets de cartouches. Rouler les cartouches le mandrin parallĂšle au cotĂ© perpendiculaire aux bases ; la grande base dĂ©passant la balle de 13, m 5; faire 4 plis sur la balle, en commençant par lâangle aigu du trapĂšze; faire serrer les plis dans le petit sabot, ou en coiffant la cartouche avec le dĂ© et en frappant sur le taquet avec le bout arrondi du mandrin; placer les cartouches roulĂ©es debout dans une caisse. Lorsque le mandrin ne sort pas facilement, le frotter avec du savon. Remplir les cartouches les caisses pleines de cartouches vides sont portĂ©es sur la table Ă remplir; incliner les cartouches, Ă mesure quâon les remplit, dans le sens opposĂ© Ă celles qui sont vides. Toutes les cartouches Ă©tant remplies, la caisse est portĂ©e devant les plieurs. Plier tasser la poudre en frappant 2 ou 3 coups sur la table; calibrer avec les bouts de canon , si lâon ne se sert pas de dĂ©s. Rabattre le papier au-dessus de la poudre par 2 plis rectangulaires. DĂ©poser les cartouches fermĂ©es devant ceux qui font les paquets. Lâatelier, supposĂ© composĂ© dâhommes exercĂ©s, peut confectionner et empaqueter 10,000 cartouches en 10 heures de travail. Cartouches sans halles , se font par les memes procĂ©dĂ©s; seulement on roule les trapĂšzes sur lâextrĂ©mitĂ© arrondie du mandrin , et avant de rabattre le 4.° pli, on le tord sur lui-mĂȘme, pour que la poudre ne puisse pas tamiser. Cartouches Ă halles pour armes rayĂ©es , Ă sabot en bois, et Ă calepin en serge. Pour fusils de rempart lâenveloppe est un rectangle de papier de 110 mill. sur 80. â Sahot , 19 mill. de diamĂštre sur 12 de hauteur; Ă©vidĂ© sur une de ses bases suivant une portion de sphĂšre dont la flĂšche est de 4 mill. LâĂ©videment peut ĂȘtre fait au tour ou par emboutissage. â Calepin lisse et uni; son Ă©paisseur, mesurĂ©e sur quatre calepins serrĂ©s entre les branches dâun mĂštre Ă©talonnĂ©, ne doit pas dĂ©passer l, mill 2; son diamĂštre est de 45 mill. â Pour carabine , mod. 1842 lâenveloppe a 110 mill. sur 68. â Sahot , 16, milI 4 de diamĂštre sur 11 de hauteur; flĂšche de lâĂ©videment 2, mill 5. â Calepin , 34 mill. de diamĂštre. Pour les carabines en service, le diamĂštre de la balle Ă©tant de 16, mill 3, celui du sabot nâest que de 15, mill 7. â Les rectangles enveloppes pour paquets de 10 cartouches ont environ 520 mill. sur 150 pour fusils de rempart et 420 mill. sur 170 pour carabines. DĂ©couper les calepins. â Couper les rectangles. â Disposer les rectangles en retraite de 9 mill. environ, et Ă©tendre de la colle de farine sur les deux cĂŽtĂ©s laissĂ©s Ă dĂ©couvert.â Placer le mandrin contre le long cĂŽtĂ© non enduit de colle, mettre la balle dans le creux du mandrin et le sabot par dessus , la tranche du sabot dĂ©passant le papier dâenviron 2 mill.; rouler la cartouche, faire sĂ©cher les enveloppes, remplir la cartouche et la plier Ă la maniĂšre ordinaire, â Suiver le calepin en le trempant en entier dans un bain de suif 158 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. fondu, et le fixer, eu le centrant, sur le sabot au moyen dâun petit clou semence du commerce dâune longueur de 5 Ă 6 mill. â Calibrer au moyen dâun cylindre ayant un diamĂštre plus fort de 0, ,mll 3 que celui de la balle et dans lequel la cartouche peut ne passer quâĂ frottement. Faire les sachets de capsules. Papier. La feuille ordinaire de papier Ă cartouche, Ă©tant ouverte, pliĂ©e en trois sur la longueur et la largeur, donne 0 rectangles de sachets. â Un de ces rectangles, divisĂ© en deux perpendiculairement Ă son grand cotĂ©, fournit 2 petits rectangles qui, pliĂ©s en quatre dans la longueur, forment une baude ou languette. Outillage . 1 fourchette en cuivre laminĂ©, les bords relevĂ©s Ă angle droit, 1 des bouts portant 2 fentes longitudinales, dans lesquelles 5 capsules doivent entrer avec facilitĂ©; lâintĂ©rieur de la fourchette est garni dâune planchette en bois, portant Ă lâune de ses extrĂ©mitĂ©s une rainure qui correspond Ă la languette du milieu de la fourchette. Cette planchette entre Ă frottement entre les bords relevĂ©s de la fourchette et sert, en la faisant glisser, Ă diminuer la longueur des feutes dans le cuivre, lorsquâon veut ne mettre que 5 capsules dans chaque rang. â 1 petite broche cylindrique en cuivre de 4, null 5 de diamĂštre, 150 mill. de longueur. Sachets pour cartouches Ă balles. Poser devant soi les rectangles pour sachets, le petit cĂŽtĂ© parallĂšle au bord de la table, placer la fourchette Ă peu prĂšssurle milieu de ces rectangles, le cuivre en dessus, les fentes Ă droite; remplir ces fentes de capsules, Youverture en dessus replier sur elles le petit cĂŽtĂ© du rectangle voisin du bord de la table, et dans cette position faire faire Ă la fourchette un demi-tour, en la rabattaut vers soi, et dĂ©veloppant le papier repliĂ© sur les capsules, dont Y ouverture est ainsi ramenĂ©e en dessous. â Faire glisser la fourchette, sans la soulever, sur le rectangle de papier, de maniĂšre quelle soit parallĂšle au petit cĂŽtĂ© du rectangle, et Ă environ 30 mill.; le papier de ce rectangle dĂ©passant de cette quantitĂ©, et Ă droite, lâextrĂ©mitĂ© de la fourchette qui porte les capsules. Couvrir les amorces avec la bande de papier ou languette , en lâĂ©tendant Ă plat sur la fourchette dans le sens de sa longueur, et en faisant correspondre lâun de ses bouts avec lâextrĂ©mitĂ© droite des rangĂ©es de capsules. Appliquer la broche en cuivre sur le milieu de la languette, dans le sens de la longueur; peser sur elle pour plier la bande et la faire pĂ©nĂ©trer entre les 2 rangs dâamorces, replier le cĂŽtĂ© du sachet voisin du bord de la table sur la fourchette, faire tourner celle-ci plusieurs fois sur elle-mĂȘme, pour enrouler autour dâelle tout le papier du sachet. Retirer la broche, fermer lâextrĂ©mitĂ© droite du sachet par 2 plis obliques, les rabattre sur le bout de la fourchette, du cĂŽtĂ© opposĂ© Ă l'ouverture des capsules assurer ces plis, en les frottant sur la table; retirer la fourchette en maintenant les capsules. La fourchette enlevĂ©e, replier carrĂ©ment, et du mĂȘme cĂŽtĂ© quelepremier, lâautre bout du sachet; le pli doit se faire au ras des capsules. Replier le bout libre de la languette entre les 2 extrĂ©mitĂ©s rabattues du sachet, dont elle dĂ©passe lâouver. ture; poser sur la table le sachet ainsi formĂ©, Youverture des capsules en dessous , et le presser avec les doigts, afin dâen bien marquer les plis sur les bords. Sachets pour cartouches sans balles. Le sachet est plus court; il renferme 10 capsules sur 2 rangs ; les 2 autres sont placĂ©es de la maniĂšre suivante rĂ©duire la longueur des fentes de la fourchette, en poussant la planchette qui MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. 159 la garnit intĂ©rieurement, jusqu'Ă ce que lâextrĂ©mitĂ© de la partie pleine affleure le cuivre. â Avant de rouler lâenveloppe sur la fourchette, retirer la hroche qui a pliĂ© la languette entre les 2 rangs dâamorces, et mettre dans cette rainure, au milieu de la longueur des rangĂ©es, 2 capsules en sens inverse des 10 autres ; les maintenir dans cette position, jusqua ce quâon ait rabattu sur elle le Lord du rectangle. â Achever comme prĂ©cĂ©demment. Faire les paquets de cartouches. Placer sur un rectangle 2 couches de 5 cartouches chacune, les halles alternant pour les cartouches Ă halles, les cartouches parallĂšles aux petits cotĂ©s; envelopper et serrer fortement; rabattre et replier le papier qui dĂ©passe les bouts. Placer le sachet de capsules horizontalement contre un des bouts du paquet de cartouches, et au milieu de sa longueur, aprĂšs que lâon a rabattu une premiĂšre fois le papier de lâenveloppe; le maintenir latĂ©ralement par les plis des petits cotĂ©s faits sur lui, et par le triangle du grand cotĂ©, qui les recouvre presque entiĂšrement. Lier le paquet dans la longueur, puis dans la largeur, avec un bout de ficelle arrĂȘtĂ© par un nĆud droit gansĂ©. MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. Charges de poudre pour boulets et obus pour boĂźtes Ă balles. des canons des obusiers de campagne de de 12 . 8. 16 e . 15 e . 1 ^ 1 n 1 â kil. kil. kii. kii. kil. kil. kil. .,958 1,22 5 i, 5 oo et o,75o i,ooo et o, 5 oo 0,270 ".O 58 I ,2 25 i,5oo 1,000 0,170 Ces charges sont renfermĂ©es dans des sachets ; celles pour ohusier de 16 e et de 15 e surmontĂ©es dâun tampon. â Le boulet ensabotĂ© est rĂ©uni Ă la charge pour former une cartouche. â Les obus, Ă©galement ensabotĂ©s, et les boĂźtes Ă balles sont sĂ©parĂ©s de la charge, exceptĂ© pour lâobusier de 12 e . Les charges pour bouches Ă feu de siĂšge et de place varient ; elles sont renfermĂ©es dans des gargousses en papier ou en parchemin. Sachets. Sont formĂ©s dâun rectangle et dâun culot en serge. Hauteur des rectangles. DĂ©veloppement des rectangles. DiamĂštre des culots. DiamĂštre des mandrins pour vĂ©rifier les sachets... Canons de Obusiers de _>- - Observations» 12 . 8. 16 e . 15 e . 12 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. 3 i 3 280 210 eti 5 o 210 et i 5 o 121 i 3 p. les remplis. 3 G 5 3 a 5 365 325 a 65 26 idem- 1 35 122 1 35 122 io 3 26 idem. 108 9 5 108 9 5 74 1 traceur, 1 aide, 1 dĂ©coupeur. 2 tables. â 2 rĂšgles en fer de 500 mill. â Patrons en tĂŽle dâacier pour tracer les rectangles. â 1 paire de ciseaux de tailleur. â Emporte-piĂšces avec leurs manches pour les culots ou patrons en carton et 3 paires de ciseaux. â 6 clous Ă ensaboter, dont la tĂȘte est limĂ©e de maniĂšre Ă former un petit crochet pour accrocher les lisiĂšres. â 1 marteau dâensabotage, des tenailles. â 1 bloc ou autre appui solide de 850 mill. de hauteur, 1 plaque en plomb de 27 mill. ICO CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. dâĂ©paisseur, 1 gros maillet. â Bandes de papier, t triple dĂ©cimĂštre, crayons de sanguine, 1 poinçon, 1 couteau pour tailler les crayons. La serge ne sâĂ©tendant pas en longueur, prenez dans ce sens la longueur du rectangle, qui forme le dĂ©veloppement du cylindre. â DĂ©coupez 12 Ă 16 culots Ă la fois avec lâemporte-piĂšce, la moitiĂ© avec des ciseaux. Pour coudre les sachets, il faut avoir des sachets modĂšles, des mesures en bois et des patrons circulaires, qui donnent exactement la grandeur des culots sans les remplis, et la largeur des sachets aplatis et tendus. â Les sachets seront cousus Ă points en arriĂšre, nâayant pas plus de 2 mill. dâĂ©tendue et espacĂ©s de la mĂȘme quantitĂ©, avec du fil Ă©cru, retors Ă 2 brins et cirĂ©. Les 2 bandes des remplis seront rabattues du mĂȘme cĂŽtĂ©, et faufilĂ©es pour empĂȘcher la poudre de tamiser. Le rempli du culot sera faufilĂ© sur le rectangle. â Dans les sachets de cartouches Ă boulets et pour obusier de 12 e , la couture doit sâarrĂȘter Ă 40 mill. de lâouverture. â Un homme coud 25 Ă 30 sachets en 10 heures, une femme prĂšs du double. Les sachets modĂšles doivent contenir les mandrins de leur calibre, et lorsquâils sont pleins de poudre tassĂ©e, passer facilement dans la petite lunette des projectiles de leur calibre. Pour ceux qui sont rendus par les ouvriers, on prĂ©sente la largeur de chaque sachet vide et aplati Ă deux traits faits sur le bord dâune table, et donnant la largeur du sacliet modĂšle, en faisant tendre l'Ă©toffe convenablement.â On ne tolĂšre pas plus de 2 mill., soit en dessus, soit en dessous. -â On rejette les sachets cousus Ă points trop grands. Sabots pour Boulets de Obus de Boites Ă balles d'obus. Grande charge. Petite charge. 12 . 8. 16 e 15 e 12 e 16 e 15 e 12 e 16 e 15 e 16 e 15 e mill. mill. mill. mill- mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. Hauteur totale. 52 4 ? 55 5 t 55 q 5 88 80 20 20 9 ° 80 DiamĂštre supĂ©rieur. nb 102 IĂ2 i 38 108 i 58 .44 1 j 5 io 5 9 ° io 5 9 ° â infĂ©rieur.. 108 ot> i 3 o 118 74 i 3 o 118 74 io 5 9 ° io 5 9 ° CavitĂ© recevant I profondeur... 4 o 55 43 3 f 32 » = * = le projectile , \ rayon ...... . 60 53 84 7 b 60 = * = * - c Dist. du la ram. Ă la base. 12 12 S 11 » » 11 10 10 12 12 Largeur de la rainure. 8 8 S = 8 S = 8 8 8 8 8 Profondeur dâidem. 4 4 S » 4 s = 4 4 4 4 4 Haut, de la partie cylindrique.. Dist. entre les 7. trouspourlâanse. * » = = * 18 18 ro - » * = 70 bo 80 75 e c Les sabots sont pris dans du bois de refend de droit fil et bien sec. Les sabots pour boulets et ceux pour obus de 12 e sont en bois dâaune, tilleul, orme ou frĂȘne; pour obus de 16 e et 15 e orme ou noyer; pour boĂźtes Ă balles dâobu- siers, orme, noyer, aune, tremble ou tilleul. Les tampons de grandes et petites charges dâobusiers de 16 e et 15 e sont en aune, tremble, tilleul ou peuplier. Les sabots pour boulets et ceux pour obus de 12 e ont une rainure vers le derriĂšre pour la ligature des sachets. Les sabots pour obus et boĂźtes Ă balles dâobusiers de 16 e et 15 e sont garnis dâune anse en cordage. Yoy. PL 11. 1 tourneur, 1 Ă©bauebeur et son aide, 2 manĆuvres pour la roue, confectionnent de 100 Ă 130 sabots en 10 heures. Les sabots et les tampons sont vĂ©rifiĂ©s avec des calibres sur lesquels sont marquĂ©es leurs principales dimensions. Les diamĂštres et la cavitĂ© doivent ĂȘtre vĂ©rifiĂ©s exactement sur toutes les piĂšces. MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. 161 Bandelettes et rondelles. Elles sont dĂ©coupĂ©es Ă la cisaille dans des feuilles de fer-blanc ou de tĂŽle, et redressĂ©es sur une plaque de plomb avec un maillet en bois. Pour boulets, 2 bandelettes assemblĂ©es en croix au moyen dâune fente faite d'un coup de ciseau au milieu de lâune dâelles. Pour obus, 4 bandelettes agrafĂ©es sur 1 rondelle, qui laisse passer la fusce. I I mill./ 11 â 35i I 8 â ir7 jponr obus de! 16 e â a5o115 c â 23on c â i8o ii 1 '9 J â I u 111 g\ La mĂȘme rondelle pour les 3 obus; diamĂštre intĂ©rieur 27 mill. â extĂ©rieur 55 mill. Les rondelles se dĂ©coupent Ă l'emporte-piĂšce. En 10 heures, 4 hommes dĂ©coupent et assemblent 1200 bandelettes pour boulets ou .... pour obus. â 2 hommes dĂ©coupent 400 rondelles. Ensabotage. 4 ensaboteurs, 1 aide. 1 banc. â 2 Ă©cuelles contenant des clous de 13 mill. de longueur, faits avec du fil de fer n.° 10 du commerce, tĂȘte plate et forte de 4 Ă 5 mill. de diamĂštre. â Caisses et barils pour bandelettes et sabots. â 4 marteaux Ă ensaboter, 1 marteau ordinaire, 4 poinçons. â 1 bout de lame de sabre. â Lunettes de rĂ©ception des projectiles; lunettes pour les obus ensabotĂ©s de 16 e et 15 e , ayant 1 mill. de plus que la grande lunette de leur calibre.ââą Etoupe ou vieux chiffons.â 1 brouette. â 1 prĂ©lat, si le sol de lâatelier nâest pas planchĂ©iĂ©. Lâaide nettoie les projectiles avec lâĂ©toupe, en dĂ©tache les crasses avec le marteau et la lame de sabre, et les calibre. Lâensaboteur loge la partie du boulet qui prĂ©sente le plus dâaspĂ©ritĂ©s dans la cavitĂ© du sabot; frappe sur la base du sabot quelques coups de marteau, pour le faire appliquer sur le boulet; juge par le son, sâil a rempli cette condition, et, sâil ne peut y parvenir, essaie un autre sabot. Il applique dans la rainure, avec la panne du marteau, une extrĂ©mitĂ© de la bandelette non fendue, la perce, enfonce un clou, fixe de mĂȘme Vautre extrĂ©mitĂ© et casse l'excĂ©dant; il cloue la bandelette fendue; il fait serrer les bandelettes sur le boulet et le rebord du sabot. â Il procĂšde de mĂȘme pour les obus de 12 e . Les sabots dâobus de 16 e et 15 e nâont pas de rainure; les bandelettes sont arrĂȘtĂ©es chacune par 1 clou sur le corps et 2 sur le fond du sabot. Ces obus sont calibrĂ©s aprĂšs Vensabotage. Lâatelier, en heures, ensabote 280 boulets de 12; 310 deS; 240 obus de 16 e ; 280 de 15 e ; 320 de 12 e . A dĂ©faut de bandelettes en fer-blanc ou en tĂŽle, on en fait en treillis de 23 mill. de largeur; elles sont cousues au point oĂč elles se croisent. On les enduit de colle forte et on les applique sur le boulet. On double lâextrĂ©mitĂ© des bandelettes dans la rainure, et on la fixe par 2 clous. Montage des cartouches . 1 remplisseur, 1 aide, 2 tasseurs, 12 monteurs, 2 pourvoyeurs. Barils pour la poudre, 1 entonnoir, des mesures, 1 rĂšgle Ă arraser. â Barils vides, baquets provenant de barils sciĂ©s en deux, ou caisses, pour y dĂ©poser les sachets. â 2 prĂ©lats. â 2 bancs. â 12 pinces en bois, dont 6 trouĂ©es et 6 11 162 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. fendues 3 pour serrer les ligatures. â G canifs ou couteaux. â 1 civiĂšre Ă 4 pieds et Ă coffre, avec un morceau de prĂ©lat pour la couvrir. â Petites lunettes des projectiles pour calibrer les sachets celle de 12 sert pour sachets dâobu- sier de 16 e ; celle de 8 pour sachets dâobusier de 15 e ; celle de lâancien calibre de 4 diam. 80 3 milI l pour sachets dâobusier de 12. â Cylindres vĂ©rificateurs pour cartouches Ă boulets et Ă obus de 12 e ; Ă dĂ©faut de cylindres, grandes lunettes des projectiles.â- 1 brouette. â 1 maillet, 1 ciseau en cuivre, 1 chas- soir de tonnelier, pour dĂ©foncer les barils. Les sachets doivent ĂȘtre remplis dans une salle particuliĂšre, et portĂ©s, aprĂšs avoir etc tassĂ©s, dans celle oĂč lâon monte les cartouches. Le tasseur prend dâune main un sachet rempli, en faisant serrer lâĂ©toffe au- dessus de la poudre; il frappe avec lâautre main au-dessus de la charge et sous le culot, en tordant Ă mesure la bouche du sachet. Il prĂ©sente le sachet tassĂ© Ă la petite lunette, dans laquelle il doit passer facilement. Si cette condition nâest pas remplie, le sachet est vidĂ© et mis au rebut. â Les sachets de boĂźtes Ă balles pour canons sont fermĂ©s immĂ©diatement au-dessus de la poudre bien lassĂ©e par un nĆud dâartificier croisĂ©, surmontĂ© dâun nĆud droit double. Les monteurs sont distribuĂ©s par couples, Ă cheval sur un banc et se faisant face. Lâun dâeux ouvre un sachet et Ă©galise la poudre; le second introduit un boulet ensabotĂ© bien dâaplomb sur la poudre, fait monter la serge, la tend et la serre au-dessus du boulet. Le premier passe 800 mill. de ficelle dans le trou de la pince percĂ©e, et fait autour du sachet, dans la rainure, un nceud dâartificier croisĂ©; il arrĂȘte par un nĆud le bout libre de la ficelle dans la pince fendue, et il serre le nĆud dâartificier, en roulant la ficelle sur les pinces et en prenant des points dâappui sur le sabot. Ensuite il dĂ©gage le bout libre; il arrĂȘte la ficelle par un demi-nĆud droit double, quâil serre au moyen des pinces, et il coupe la ficelle prĂšs du nĆud. Le second rabat la bouche du sachet sur le sabot et sur la charge. Le premier fait une deuxiĂšme ligature, semblable Ă la premiĂšre, entre la hase du sabot et la poudre; la ficelle de cette derniĂšre logĂ©e de toute son Ă©paisseur entre le sabot et la poudre, pour empĂȘcher celle-ci de sâintroduire entre le sabot et le sachet. Il sâassure que la cartouche est bien montĂ©e et tenant le boulet dâune main, avec Vautre il frappe sur le sabot, sâil est nĂ©cessaire, pour le redresser. â Le boulet ensabotĂ© et le sachet doivent ĂȘtre sur le mĂȘme axe; les remplis de la couture doivent ĂȘtre entre deux bandelettes; les nĆuds ne doivent se- trouver ni sur les bandelettes ni sur la couture. Les charges dâohusiers de 16 e et 15 e , les cartouches Ă obus et Ă balles pour obusier de 12 e , se montent de mĂȘme; mais l atelier ne comprend que 8 monteurs. Les pourvoyeurs passent les cartouches dans le cylindre vĂ©rificateur, ou, Ă son dĂ©faut, dans la grande lunette, les couchent Ă plat dans la civiĂšre et les portent dans le magasin. Celles qui ne passent pas dans le cylindre sont rendues aux monteurs, qui coupent aussitĂŽt les ligatures et les montent de nouveau. La lunette peut sâarrĂȘter sur les bandelettes qui fixent le projectile; mais elle doit dĂ©passer le sabot. En 10 heures, un atelier peut monter 600 Ă 700 cartouches Ă boulet; 500 cartouches Ă obus ou Ă balles dâobusier de 12 e , ou 700 charges dâobu- sier de 16 e ou de 15 e , MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. 163 Poids du projectile ensabotĂ© les obus sans charge et sans fusĂ©e.. Poids de la charge avec sachet et ficellelgrande.. . . et tampon pour obus, de i6 c et r5 c petite. Poids de la quantitĂ© de ficelle pour i oo cartouches-. Hauteur maximum des sachetspe^t^ch^rge!! !. ! ! Hauteur maximum de la cartouche ou de la charge montĂ©e. DiamĂštre intĂ©rieur des cylindres vĂ©rificateurs des cartouches ou des lunettes pour les obus engabotds. Longueur des cylindres vĂ©rificateurs. Canons de Obusiers de i->. 8. 16 °. 15 '-. 12 e ? k. k. k. k. k. 6,199 4 129 io, 83 o 7,353 2,o34 i,665 !j>37 0,2g 0 = * 1 ,^ 5 ^ 0,8^7 a o, 44 o o,4oo 0,440 O, 4 oo o,iqo mill. mill. mill. mill. mill. 220 180 .60 45 7 5 * 90 85 34 0 3 oo 180 i 65 220 * l2o,S jo 5 . 04,5 5 o ,3 120,2 35 o 280 ' 35 o * Y compris it raill. pour la saillie de la fusĂ©e. Hauteur de la cartouche Ă balles, 23a mill. A dĂ©faut de bandelettes, on peut placer le sabot sur la poudre, le boulet dans le sabot ; lier rĂ©tolĂźe tendue par-dessus le boulet; faire une 2. e ligature dans la rainure; une 3* c entre la base du sabot et la poudre. Le sachet doit avoir 100 mill. de plus en hauteur. Mode prussien. A dĂ©faut de sabots, placer sur la poudre un lit dâĂ©toupe Ă©pais de 4 mill., formant un creux; serrer le sachet sur le boulet et faire une ligature Ă hauteur de letoupe. Le sachet doit avoir 70 mill. dĂ©plus en hauteur. Mode autrichien. BoĂźtes Ă balles . Il nây a plus quâune seule boĂźte Ă balles par bouche Ă feu. Les boites Ă balles pour canons se composent dâun cylindre en fer-blanc de 5 mill. Ă 7 mill. dâĂ©paisseur, soudĂ© avec de la soudure de plombier, dâun culot plat en fer battu et dâun couvercle en tĂŽle, portant une bride en tĂŽle arretĂ©e par 2 clous et 1 anneau en fil de fer de 4 mill. de diamĂštre, fixĂ© Ă la bride. â Le haut du cylindre est dĂ©coupĂ© en franges de 10 mill., qui se rabattent sur le couvercle; le bas du cylindre est rabattu avec un maillet et forme un rebord de 4 mill. pour soutenir le culot. Les boĂźtes Ă balles pour obusiers ont un sabot en bois, sur lequel se place le culot en fer et sur lequel se fixe le cylindre par 12 clous dâensahotage. Pour le reste , elles sont semblables aux boĂźtes Ă balles pour canons. DĂ©veloppement des rectangles, y compris 7 mill. de recouvrement poui la soudure. Hauteur des rectangles. DiamĂštre intĂ©rieur des boites. DiamĂštre des culots et des couvercles. Epaisseur des culots. Epaisseur des couvercles.. Hauteur des boites finies y compris le sabot pour obusiers.... Nombre des couches de halles Nombre de balles par couche. Nombre de balles par boĂźte.... Poids des boites fdc siĂšge. finies et remplies.de camp. min.. * La balle du centre est supprimĂ©e dans la derniĂšre Pour les balles, voyez pag. 33. La balle mĂštre; les 10 balles pĂšsent 1,*10. Canons de Obusiers de 36 . 24.' 18 . 16 . 12 . "s. 6.' 16 e . 15 e . 12 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 539 470 435 4 io 373 325 2 9 5 507 464 371 .49 .44 2 12 212 226 2o4 190 iqq i 85 lĂ» 5 167,5 '47 1 3 a ,5 128 11 5,5 ioi 90,5 io 8,5 .45 11 5,5 167 i 46,5 1 3 a 127,5 1 1 5 ioo >5 9 ° .58 .44,5 1 15 11 11 9 9 6,5 6,5 6,5 9 9 b ,5 3 2 2 2 2 i ,5 i ,5 2 2 2 235 200 200 22o * 9 5 176 280 255 4 5 b 5 6 f> 6 5 5 3 7 7 * 7 * 7 * 7 * 7 ' 7 * 12 4 4 a8 34 34 34 4 > 4 4 i 60 70 42 k. k. 1 k. k. k. k. k. s i 5,57 s 11 ,o 3 9,62 6 , 4 ' 5 , 3 7 s = s 5 = = s 10,10 6 , 65 1 1 5 , 5 o 1 2,10 , 4 , 8 , couche- pour boĂźte de 6 a 30, miII 5 de dia- 164 CHAPITRE VL MUNITIONS ET ARTIFICES. Chaque boĂźte est vĂ©rifiĂ©e avec soin; clic doit passer dans la grande lunette du projectile, et on doit pouvoir y faire entrer le calibre de rĂ©ception, qui a 0, null 5 de moins que le diamĂštre intĂ©rieur; autrement elle nâest pas reçue. Pour charger les boĂźtes , il faut des bancs â chevilles de bois pointues â planchettes, marteaux dâensabotage â petits maillets â couronnes en corde ou en mĂšche pour poser les boĂźtes dâobusiers â caisses ou baquets pour contenir les balles et de la sciure de bois sĂšche et passĂ©e au crible â grandes limettes des projectiles. La boĂźte Ă©tant posĂ©e verticalement devant le chargeur, il y introduit un culot, quâil fait poser bien dâaplomb sur le rebord ou sur le sabot; il forme une couche de balles, remplit les interstices de sciure tassĂ©e, de maniĂšre que les balles ne puissent ĂȘtre dĂ©placĂ©es; il recouvre la couche supĂ©rieure de sciure; iL place le couvercle par-dessus, et sur celui-ci une planchette, sur laquelle il frappe avec le maillet pour tasser la sciure; ensuite il enlĂšve la planchette, et rabat les franges avec le marteau. Il fait passer la boĂźte remplie et fermĂ©e dans la grande lunette du projectile. Dans un siĂšge on peut faire les boĂźtes Ă balles en carton. On roule une feuille de carton de 2 mill, dâĂ©paisseur sur un mandrin cylindrique de 13 mill. plus faible que le calibre de la piĂšce , et contre lequel on applique un culot en bois de 40 mill. dâĂ©paisseur. On arrĂȘte la feuille par un nĆud dâartificier et on cloue son bord infĂ©rieur sur le culot. On enroule de la ficelle de 2 mill. de diamĂštre, de maniĂšre que le carton en soit entiĂšrement couvert. On retire le mandrin et on remplit la boite sur une hauteur double du calibre de la piĂšce. On recouvre dâun culot en bois de 40 mill. dâĂ©paisseur, sur lequel on cloue le bord supĂ©rieur du carton. Les feuilles de papier pour le carton auront les dimensions du cylindre dĂ©veloppĂ©. Les anciens numĂ©ros de balles peuvent ĂȘtre employĂ©s dans ces boĂźtes. On peut aussi faire les cartouches en plĂątre, au moyen dâun moule en fer- blanc Ă charniĂšres et ouvert Ă ses deux extrĂ©mitĂ©s. Sur un culot en bois de 40 mill. dâĂ©paisseur planter 6 clous, qui saillent de la hauteur des balles et qui servent Ă le fixer sur le plĂątre; introduire le culot dans le moule; disposer la premiĂšre couche de balles entre les clous; remplir le moule; verser peu Ă peu du plĂątre jusquâĂ 0 mill. au-dessus des balles, en frappant lĂ©gĂšrement le moule pour que le sable pĂ©nĂštre dans tous les interstices; mettre un couvercle en bois Ă©pais de 9 mill. et percĂ© de trous par lesquels le plĂątre s'Ă©chappe; faire porter le couvercle sur les balles. Quand le plĂątre a pris de la consistance, dĂ©tacher le moule, laisser sĂ©cher, puis enfermer la boĂźte dans un sac de toile, arrĂȘtĂ© par une ligature, et appliquer sur ce sac une couche de peinture Ă lâhuile. Gargousses pour siĂšge, place et cĂŽte. Gargousses cylindriques pour canons et obusiers, et pour le tir des mortiers sous de grands angles; elles sont formĂ©es dâun rectangle et dâun culot en papier ou en parchemin. Celles pour mortiers ne servent qua transporter la charge. MUNITIONS DES BOUCHES A ELU. 105 DĂ©veloppement des rectangles,y compris 27 mill. pour le recouvrement. I pour charge de i /3 du poids Hauteur? du boulet. pour charge de 1/4 d'idem.. DiamĂštre des culots et des mandrins d rouler. Longueur et largeur des franges. Pour le tir k ricochet des canons Canons de Mortier s de 30. 24, 18. 10. 12 . 8. 0 . 4 .* 32 e 27 c N mill mill. mill. mill. mil. mill. mill mill. mill. mill. mill. 4o s 435 4 o 4 388 306 H5 307 2G8 4 .. 3q5 253 53u 45o 4 ?. 6 383 34o 298 264 3Ăź5 365 4,0 36i 3o5 371 = = = = i3o 1 21 1 ĂŻ 5 108 9 5 9° nĂš 123 118 7 3 18 18 l8 18 18 4 4 4 8 >8 de a4 ct de 16. O 11 emploie la gargousse de 24 pour le mortier de 27 e Ă grande portĂ©e, celle de 12 pour obusiers de 22 e et de 10 e , celle de 8 pour mortier et obusier de 15 e . Pour confectionner les gargousses et les mettre en paquets, il faut 1 coupeur, 2 rouleurs, 1 aide et 1 plieur. Papier, colle, savon, Ocelle de l, miU 5. â Des ustensiles analogues Ă ceux qui servent pour couper le papier des cartouches dâinfanterie ou la serge des sachets. â Patrons, ciseaux ordinaires et 1 Ă biseau mince de 20 mill. de largeur pour dĂ©couper les franges; maillet.'â Mandrins cylindriques, percĂ©s dans toute leur longueur dâun trou de 10 mill. pour permettre le passage de lâair. â Gamelles et pinceaux pour la colle. â Eponges pour essuyer les mandrins et la table. â 2 rĂšgles en fer de 540 mill. de longueur et 27 mill. de largeur. Lâaide dispose les rectangles en retraite, les uns sur les autres; il couvre de colle une bande de 27 mill. et les franges quâil a laissĂ©es Ă dĂ©couvert sur chaque rectangle. Chaque routeur enroule tes rectangles sur le mandrin, place un culot et rabat les franges sur le culot, ne les collant que les unes aprĂšs les autres, en les dirigeant vers le centre. Les gargousses, Ă©tant sĂšches, sont pliĂ©es de maniĂšre que le corps soit aplati, et que le culot, conservant sa forme, soit rabattu sur le corps. Ainsi pliĂ©es, elles sont mises en paquets de 50, les unes au-dessus des autres, les culots eu dessus et alternativement dâun cĂŽtĂ© et de lâautre, celui de la gargousse supĂ©rieure tournĂ© en dessous , lâextrĂ©mitĂ© ouverte des gargousses dĂ©passant les culots de 27 mill. de chaque cĂŽtĂ©. Le paquet bien serrĂ© est enveloppĂ© de deux bandes de papier, dont le milieu de la largeur correspond au centre des culots, et liĂ© sur chaque bande avec deux tours de ficelle. On remplit les gargousses dans les magasins des batteries, au moment de sâen servir. â On pĂšse la quantitĂ© de poudre prescrite , si on na pas de mesure qui la donne exactement. â La gargousse Ă©tant remplie, on aplatit la partie vide du papier; on forme Ă son extrĂ©mitĂ© une bande de 20 mill. de largeur, en le repliant sur lui-mĂȘme, et autour de cette bande on enroule toute la partie vide du papier que lâon applique sur la poudre, en repliant en dessus les extrĂ©mitĂ©s qui dĂ©passent le cylindre de la gargousse. Pour le tir Ă boulet rouge , on met 2 gargousses lâune dans lâautre, ou lâon emploie des gargousses en parchemin. Dans ce cas on sâassure avec soin que le parchemin nâest pas percĂ©; on humecte lĂ©gĂšrement les rectangles; on les met en presse et on les roule Ă moitiĂ© secs; on ferme les gargousses avec un bout de ficelle lorsquâelles sont remplies. 166 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Pour te tir Ă ricochet des canons de 24 et de 16, la'poudre Ă©tant mise dans la gargousse, on coupe le papier le maniĂšre Ă la bien fermer, en faisant un petit pli et ensuite deux plis. Gargousses tronconiques pour le tir Ă ricochet des mortiers Ă la Gomer. Leur forme est dĂ©terminĂ©e par celle des chambres de ces mortiers; le rectangle de papier est remplacĂ© par une sorte de trapĂšze isocĂšle, dont la petite base est un arc de cercle. PI. 12. Rayon de lâarc, ab . Corde de lâarc, ac . Largeur totale, fg . Hauteur au milieu de lâarc, de . Hauteur aux extrĂ©mitĂ©s, fh âgi ..... DiamĂštre des culots. DiamĂštre des mandrins tronconiquesj^^^J*^*^' Mortiers Ă la Gomer de 32 c . 27 e . 22 c . 15 e . mill. mill. Uliil. mill. 216 2 u 4 82 s 336 3,6 ,55 s G74 600 428 ÂŁ 240 3,0 ,66 S l5 7 145 43 S ia5 ..4 67 a i»5 1 97 ,46 Pour faire ces gargousses, il faut 5 hommes 1 coupeur, 1 aide et 3 routeurs. â On les roule sur les mandrins tronconiques, en ayant soin que les franges soient Ă 4 mill. au-dessus de la petite base du mandrin. â On les met les unes dans les autres sans les plier. â Pour les fermer, quand elles sont remplies, on tourne la gargousse, la bande collĂ©e Ă gauche; on rabat le pourtour de la gargousse, d^abord la corne de devant, la partie opposĂ©e Ă la bande collĂ©e, puis cette bande; enfin, la corne de derriĂšre, disposĂ©e en onglet et pliĂ©e en bande de 20 mill. de longueur; le dessus de la gargousse fermĂ©e doit ĂȘtre oblique au fond. Chargement des projectiles creux. Charge du projectilc\de poudre. Nombre de cylindres de composition. Poids des cylindres.... Idem, de la poudre. Charge de pour faire Ă©clater le projectile .. poudre suffis.pour faire sauter la fusĂ©e. 1 poudre. composition incendiaire.. entiĂšrement 1 , , . , , âą 9 14 a4 3a a3 18 18 >4 i3 8,5 8,5 85 2,3 187 125 52 TolĂ©rance pour l'excentricitĂ© du canal au petit bout 2,5 2 i,5 i,5 Longueur maximum du massif au petit bout. 20 20 20 4 4 4 TolĂ©rance en moins sur la longueur du massif... 5 5 5 3 3 3 Longueur des baguettes a charger. aGo i4o 220 22 o 170 170 9 U DiamĂštre commun des baguettes. . .. io,5 G,5 8,5 8 8 '5,5 ARTIFICES DE GUERRE. 173 Les fusĂ©es Ă obus sont chargĂ©es en pulvĂ©rin ; les fusĂ©es Ă hombes ou Ă grenades avec une composition de 3 pulvĂ©rin, 2 salpĂȘtre, 1 soufre, triturĂ©e au baril pendant 2 heures. 1 chef dâatelier, 10 chargeurs, 2 amorceurs, 1 remplisseur, 1 dĂ©gorgeur, 1 coiffeur. 4 prĂ©lats, 2 bancs Ă charger de 4 mĂštres, Ă 6 coulisses transversales, 2 bancs ordinaires. â 10 jeux de baguettes Ă charger, 2 petites baguettes du calibre infĂ©rieur pour amorcer.â 12 maillets orme, diamĂštre au milieu 65 mill., aux deux bouts 62 mill., 12 lanternes, 7 sabots, 4 gamelles Ă couvercle pour matiĂšres, 1 main en cuivre, 2 brosses Ă manche, 3 feuilles de carton, 1 triple dĂ©cimĂštre. â 2 petits chantiers. â 6 mesures Ă Ă©pau- lcment.â 1 petit taquet Ă encoche, escabeaux, table, marteau, dĂ©gorgeoirs en tĂŽle dâacier, chiffons de serge, emporte-piĂšces, etc., pour dĂ©couper les coiffes et rondelles, 1 paire de ciseaux, 1 gamelle Ă colle, 2 pinceaux, 1 petite lanterne, 1 canif, 1 brosse, 1 panier, des barils. Frapper les fusĂ©es sur le banc, le calice en bas, pour enlever les corps Ă©trangers; maintenir la fusĂ©e verticalement dans lâentaille dâune poutre, oĂč elle est serrĂ©e par un coin; verser dans le canal, Ă lâaide dâune lanterne, une quantitĂ© de matiĂšre qui, battue de 21 coups de maillet, occupe une hautcuv Ă©gale au diamĂštre; continuer Ă charger ainsi, en employant 2 baguettes pour chaque calibre, exceptĂ© pour le n.° 4. Charger jusquâĂ 40 mill. de la tranche du calice pour le n.° 1; 34 mill., n.° 2; 41 mill., n.° 2 bis; 39 mill., n. os 3 et 3 bis; 17 mill., n.° 4 vĂ©rifier avec les mesures Ă Ă©paulemenl; rejeter les fusĂ©es qui se fendent. DĂ©gorger les fusĂ©es avec le dĂ©gorgeoir; assujettir un brin de mĂšche Ă Ă©tou- pille de 116 mill. pour tous les n. os , 80 mill. pour le n.° 4, pliĂ© en deux et appliquĂ© contre la paroi du canal, en refoulant et battant de 21 coups de maillet du pulvĂ©rin, sur une bauteui de 14 mill. pour les n. os 1, 2, 2 bis, 3 et 3 bis, de la composition sur une hauteur de 19 mill. pour le n.° 4. â Remplir le vide restant jusquâau calice de poudre Ă fusil, enrouler par dessus, dans le calice, les 2 brins de mĂšche; remplir le calice dâun mĂ©lange fortement tassĂ© de 1 poudre en grain et 1 pulvĂ©rin. Coiffer les fusĂ©es avec une rondelle de papier parcheminĂ© et une coiffe de papier Ă cartouches dâinfanterie, dĂ©coupĂ©e en franges et collĂ©e. â On ne doit coiffer avec de la serge que les fusĂ©es enfoncĂ©es dans les projectiles pour batteries de campagne. Lorsque les coiffes sont bien sĂšclies, on les recouvre jusquâĂ 2 mill. des franges avec une composition de 10 cire jaune, 5 poix noire, 4 poix rĂ©sine; plonger le gros bout dans la composition fluide. 16 hommes, en 10 heures, chargent, amorcent et coiffent 500 fusĂ©es n.° 1 , 600 n.° 2 , 700 n.° 2 bis , 800 n.° 3, 1000 n.° 3 bis, 1200 n.° hommes goudronnent 1000 fusĂ©es n. os 1, 2 et 2 bis en 4 heures, et n. oa 3, 3 bis et 4, en 3 heures et Les fusĂ©es, dont le canal conserve toute sa longueur, employent Ă brĂ»ler n.° 1 , 22" J; n.° 2, 21" J; n.° 2 lis, 14"; n.° 3, 9" i; n.° 3 bis, 5 M J ; n.° 4, 5" Il rĂ©sulte des Ă©preuves de Toulouse 1840, que la durĂ©e de combustion est sensiblement la mĂȘme, lorsque le projectile est lancĂ© ou lorsquâil est en repos. 174 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. FusĂ©e pour obus de 12 e Schrapnell. Tronconiquc Ă la partie supĂ©rieure, percĂ©e latĂ©ralement de 3 trous le l. er correspondant Ă la durĂ©e de 2ââ, le 2.% 3", le 3.% 4". â La charge ne commence quâĂ 33 mill. de la tranche du calice. 2 cordons mĂ©talliques, logĂ©s dans des rainures latĂ©rales, sont terminĂ©s par de petites boules en fil, qui bouchent hermĂ©tiquement les 2 premiers trous de la fusĂ©e. Ces rainures sont fermĂ©es avec un mĂ©lange de cire et de suif. Des brins de ficelle, attachĂ©s aux extrĂ©mitĂ©s des cordons, dĂ©passent le calice de quantitĂ©s diffĂ©rentes. Le plus long correspond Ă la durĂ©e de 3 ,f , etc.; le 3. e trou, toujours ouvert, rĂ©pond Ă la plus grande portĂ©e. â La fusĂ©e est lestĂ©e Ă son extrĂ©mitĂ© dâune balle de plomb, fixĂ©e au massif par une enveloppe de fer-blanc, frangĂ© et clouĂ© avec des pointes. Un dĂ©gorgeoir avec douille Ă fourche appliquĂ© Ă lâune des ficelles, sert Ă dĂ©boucher le trou qui y correspond, en prenant le calice pour point dâappui. ARTIFICES POUR ECLAIRER ET INCENDIER. Balles Ă feu. Artifices de forme ovoĂŻde, formĂ©s dâun sac de treillis, enveloppĂ© de cordages, contenant de la composition propre Ă Ă©clairer, et un projectile creux chargĂ© pour en dĂ©fendre lâapproche. Elles doivent ĂȘtre faites par des hommes exercĂ©s. Les sacs sont en treillis fort et serrĂ©; leur longueur prise autant que possible dans celle de lâĂ©toffe. Calibres de S dĂ©veloppement y compris le rempli de 54 mill. hauteur. bande de couture. Cordages [4 pour ficeler, [pour lâanse... longueur. diamĂštre. { longueur, diamĂštre. Couronne de mĂšche Ă jdiamĂštre extĂ©rieur. canon. Ă©paisseur. Hauteur delĂ compo-javant de placer le projectile et au-dessus. sition totale. Poix noue blanche Suif de mouton. Huile de Un et tĂ©rĂ©benthine de chaque. Poudre Ă canon. Composition sĂšche. Etoupe en flocons. Composition sĂšche ajoutĂ©e pendant quâon remplit le sac, 32 c . 27 e . 22 e . mill. mill. mill. qi 3 77* 636 677 568 461 âą27 27 2 7 10,375 9,100 7,i5o 11 9 8 65 0 G5o 65 0 7 7 175 160 135 54 47 4o 27 27 i3 3oo 270 220 k. k. k. i,3oG 0,653 3,918 2,612 i,3 06 0,783 0,522 0,261 o,465 o,3io o,»55 5,88o 3,920 » ,960 4, 9 8o 3,320 1,660 o,45o o,3oo 0,15o 0,900 0,600 0 jj 0 0 Cette derniĂšre composition, quâon prĂ©pare dâavance, est formĂ©e de cire jaune 666 gr. ; salpĂȘtre 16 kil. ; soufre en fleur 6 kil. ; sciure de bois , salpĂȘtrĂ©e avec moitiĂ© de son poids de salpĂȘtre dissous dans un poids Ă©gal dâeau bouillante, l, k 068; antimoine rĂ©gule 2,^666; poudre en grains 1 kil. On fait fondre la cire sur le feu ; on y incorpore le salpĂȘtre. Quand le mĂ©lange est prĂȘt Ă entrer en fusion, on le retire du feu et on le verse sur le soufre, quâon mĂȘle Ă la molette; puis on introduit la sciure, lâantimoine, et enfin, la poudre, qu'on mĂȘle Ă la main; â prendre beaucoup de prĂ©cautions contre le feu. ARTIFICES POUR ĂCLĂ lRER ET INCENDIER. 175 Pour faire le culot, assembler les 4 cordages en croix, pliĂ©s en deux, et passĂ©s les uns dans les autres ; faire avec les 2 brins de chaque cordage un demi-nĆud droit; les brins de droite sortant en dessus; chaque homme, levant les deux brins, passe celui de gauche Ă son voisin de gauche; chacun fait avec les 2 brins quâil tient un nouveau demi-nĆud droit, passe encore le brin de gauche Ă son voisin de gauche â frapper sur les nĆuds avec le maillet; continuer ainsi jusquâĂ ce que chaque homme ait fait 10 nĆuds. â Avant de commencer le culot, arrĂȘter chaque extrĂ©mitĂ© des cordages avec du fil Ă©cru , pour empĂȘcher les torons de se sĂ©parer. Le sac est cousu Ă points arriĂšre de 9 mill., espacĂ©s dâautant; le rempli est rabattu et faufilĂ© sur le sac; une des extrĂ©mitĂ©s est fermĂ©e, en formant des fronces de 13 mill., serrĂ©es Ă 54 mill. du bord par un nĆud dâartificier en ficelle, arrĂȘtĂ© par un nĆud droit. â Retourner le sac, les fronces en dedans. â Fixer le sac avec de la ficelle au centre et sur le tour du culot. Charger le projectile, un obus de 16 e pour le calibre de 32 e ; 15 e pour 27 e , et 12 e pour 22 e . â Laisser Ă la fusĂ©e toute sa longueurâ amorcer, disposer le cordage qui doit suspendre la balle Ă feu pendant quâon la ficellera â former la couronne pour le projectile, en arrĂȘtant les tours aux extrĂ©mitĂ©s de 2 diamĂštres perpendiculaires entre eux, avec de la ficelle, par des nĆuds dâartificiers surmontĂ©s de nĆuds droits. La couronne est plongĂ©e pendant 10 minutes dans la poix noire et blanche, et le suif de mouton, dans les proportions indiquĂ©es au tableau; elle est fixĂ©e au sac par les 4 brins de ficelle du projectile qui la traversent , et sont arrĂȘtĂ©s sous le culot. â Assembler par leur milieu les 2 bouts de ficelle qui doivent fixer le projectile, garnir leurs extrĂ©mitĂ©s de carrelets. Charger le sac de composition par couches horizontales, tassĂ©es Ă la spatule â introduire le projectile rĂ©uni Ă la couronne, la fusĂ©e en bas, et fixĂ© par 4 brins de ficelle rĂ©unis au sommet, lesquels servent Ă suspendre le projectile â faire reposer la couronne sur la composition au centre du sac â percer le sac avec un poinçon, vis-Ă -vis des points dâattache de la ficelle et Ă hauteur des derniers nĆuds du culot â faire passer les brins de ficelle dans les trous et rĂ©unir les brins opposĂ©s sous le culot par des nĆuds droits doubles â continuer Ă remplir le sac de composition par dessus le projectile jusquâĂ la hauteur prescrite â placer en tas, au centre, la composition sĂšcheâ achever de remplir de composition fluide â fermer le sac en formant sur la bande de couture des fronces de la largeur de la bande, serrer avec une ligature de ficelle. Faire sous la ligature un trou qui traverse tous les plis du sac, former une anse en doublant le cordage; arrĂȘter les 2 bouts avec de la ficelle âsuspendre la balle par lâanse ; 4 hommes, procĂ©dant comme pour le culot, achĂšvent dâenvelopper toute la balle dâun rĂ©seau composĂ© de demi-nĆuds droits, serrĂ©s le plus possible. â Descendre la balle, engager les 4 brins descendant des derniers nĆuds entre les brins de ceux qui forment une mĂȘme cĂŽte; croiser les 4 autres brins montants sur le sommet de la balle, les passant dans lâanse; rĂ©unir les 2 opposĂ©s par un demi-nĆud droit; les engager sous le ficelage. â Couper lâexcĂ©dant du cordage â sâassurer que la balle passe dans la petite lunette; au besoin, la rouler sur le banc. Achever lâanse en entourant les 2 brins par des demi-mailles jointives de ficelle. 176 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Percer 4 trous dâamorce Ă 80 mill. au-dessous du sommet de la balle, Ă lâaide de chevilles trempĂ©es dans lâhuile et dâun maillet; arrĂȘter les chevilles avec de la ficelle passĂ©e dans leur tĂȘte. Tremper les balles pendant 10 secondes dans du goudron chaud Ă pouvoir y tenir le doigt et les suspendre, les recouvrir de la composition faite de parties Ă©gale poids noire et poix rĂ©sine. Amorcer les halles avec de la composition pour fusĂ©es Ă bombes, battue de 21 coups de maillet avec des chevilles dâamorce servant de baguette, et des brins de mĂšche Ă Ă©toupille de 350 mill. pour balles de 32 e , 300 mill. pour 27 e , 250 mill. pour 22 e . â Battre une lanterne de composition au fond du trou; plier un brin de mĂšche en 2 et lâappliquer contre la paroi; achever de remplir jusquâĂ 2 mill. de lâorifice ; enrouler lâexcĂ©dant de mĂšche et remplir avec de la composition non battue. Couvrir lâorifice avec de l'Ă©toupe et un carrĂ© de treillis de 7 mill. de cĂŽtĂ©, quâon fixe au moyen de 4 clous dâensabotage; au milieu du carrĂ©, fixer une petite anse de ficelle; amorcer ainsi les 4 trous. On nâamorce les balles quâĂ mesure des besoins; on peut les rentrer en magasin aprĂšs avoir enduit la coiffe avec la composition servant Ă goudronner les fusĂ©es de projectiles creux. Tourteaux goudronnĂ©s. Couronnes de vieille mĂšche Ă canon ou vieille corde, mollement entrelacĂ©es, de 160 mill. de diamĂštre extĂ©rieur et 50 mill. de diamĂštre intĂ©rieur, pesant 210 gr. LâextrĂ©mitĂ© du bout libre, dont on enveloppe les tours, est arrĂȘtĂ©e par une ligature en ficelle. Tremper les couronnes pendant 10 second es dans une composition bien chaude de 20 poix noire, 1 suif de mouton. Les laisser Ă©goutter, les plonger dans lâeau froide et les y façonner pour les arrondir et faire appliquer la composition sur la corde; avoir soin de sâenduire les mains dâhuile de lin. â Les tourteaux Ă©tant bien secs, les tremper dans une composition de parties Ă©gales poix noire et poix rĂ©sine; ne faire que les tremper, afin quâils ne se ramollissent pas; recouvrir la surface de sciure de bois. Un tourteau goudronnĂ© pĂšse 880 gr. et coĂ»te 0 f ,70; il brĂ»le de heure Ă 1 heure, quâil pleuve ou non. Pour 1000 tourteaux il faut 210 kil. de mĂšche, 450 kil. poix noire, 50 kil. poix rĂ©sine, 22 kil. suif de mouton , 1 litre dâhuile de lin, 40 kil. sciure de bois. Fascines goudronnĂ©es . Petits fagots de 500 mill. de longueur, 100 mill. de diamĂštre, faits avec de menus branchages ou des sarments de vigne, ayant, suivant leur axe, un vide de 3 mill. Ă 4 mill. de diamĂštre, liĂ©s au milieu de leur longueur et Ă 5 mill. de chaque extrĂ©mitĂ© avec du fil de fer recuit. Le vide intĂ©rieur est mĂ©nagĂ© au moyen dâun bĂąton que lâon retire; on les serre peu, afin de laisser pĂ©nĂ©trer la composition; les extrĂ©mitĂ©s sont coupĂ©es carrĂ©ment. ARTIFICES POUR ET INCENDIER. 177 Tremper dans la composition de 20 poix noire et 1 suif de mouton; huiler dâavance le bĂąton placĂ© au milieu; verser de la composition sur un bout, la fascine Ă©tant verticale.â Les façonner dans Teau; la composition Ă©tant figĂ©e, retirer le bĂąton, afin de lâhuiler de nouveau, et le replacer. â Terminer comme pour les tourteaux. Amorcer les bouts de fascines en les trempant sur 20 ou 30 mill. de longueur dans de la roche Ă feu. Pour 1000 fascines il faut 1750 kil. de sarments, 18 kil. fil de fer n.° 12 du commerce, 710 kil. poix noire, 250 kil. poix rĂ©sine, 33 kil. suif de mouton, 2 litres huile de lin, 85 kil. sciure de bois. Une fascine pĂšse 2, k 850 et coĂ»te 0 f , 76 non amorcĂ©e, 1 f , 18 amorcĂ©e aux 2bouts. Flambeaux . Faisceaux de 1 mĂštre de longueur et de 50 niill. de diamĂštre, formĂ©s de 80 brins de fil mal tordu de 2 mill. de diamĂštre imbibĂ©s et enduits dâune composition 1 suif de mouton , 2 cire jaune, 8 poix rĂ©sine. Dans le bas du faisceau et suivant son axe, mĂ©nager, Ă lâaide dâune cheville conique en bois, un vide de 120 mill. de profondeur, servant Ă introduire une poignĂ©e qui permet de brĂ»ler entiĂšrement le flambeau. â Tremper le faisceau dans la composition modĂ©rĂ©ment chaude, afin quâelle sâattache mieux. â Faire passer le flambeau de haut en bas au travers dâun moule prĂ©sentant une pyramide tronquĂ©e, Ă angles arrondis PI. 12, dont la grande base a 70 mill. en carrĂ©, et la petite 50; le calice, plein de composition, est tournĂ© en dessus; recommencer, le calice en dessous. â Suspendre le flambeau et le tendre Ă lâaide dâun poids. â Le façonner, rĂ©unir les brins sans les serrer. â Retirer la cheville du bas et la replacer. â Retourner le flambeau, afin que la composition sâĂ©galise. â Le retourner encore, le ficeler avec une ficelle de cartouche Ă boulet de 6 mĂštres de longueur; la fixer par son milieu avec un nĆud dâartificier Ă 50 mill. de lâextrĂ©mitĂ© supĂ©rieure; former 2 hĂ©lices croisĂ©es, rĂ©unies par un nĆud droit Ă tous les points de rencontre. Les flambeaux Ă©tant bien raffermis, retirer les chevilles, les enduire avec un pinceau dâune dissolution faite Ă chaud de 26 gr. colle forte et 1 litre dâeau, dans laquelle on a dĂ©layĂ© 260 gr. de chaux vive en poudre, afin de rendre la surface lisse, sĂšche, et empĂȘcher la composition de couler et de brĂ»ler Ă la surface. 10 flambeaux exigent 3, k 300 de fil mal tordu en Ă©toupe de chanvre roui Ă lâeau , 260 gr. de ficelle, l, k 600 suif de mouton, 3, k 200 cire jaune, 12, k 800 poix rĂ©sine ou colophane, 40 gr. colle forte, 400 gr. chaux vive. Un flambeau pĂšse l, k 850, et coĂ»te, sans la main dâĆuvre, l, f 70. Baril Ă Ă©clairer . Sur chacun des fonds dâun baril de 100 kil., pratiquer 31 trous; savoir 12 sur une circonfĂ©rence dĂ©crite du centre du fond avec un rayon Ă©gal aux du rayon de ce fond; 6 alternes dâune circonfĂ©rence Ă lâautre, sur chacune de 3 circonfĂ©rences concentriques Ă la l. re , ayant pour rayons les 7 , r et j de celui du fond; enfin, 1 au centre du fond. Ce dernier trou a 46 mill. de diamĂštre; les autres ont 16 mill. â Faire sur la circonfĂ©rence du bouge 12 trous de 16 mill, Ă©quidistants; de part et dâautre du bouge, tracer 2 circonfĂ©rences 12 178 CHAPITRE YI. MUNITIONS ET ARTIFICES. parallĂšles, une Ă 90 mill., lâautre Ă 180 mill. du bouge- faire sur chacune de ces circonfĂ©rences 12 trous de meme diamĂštre ; disposer tous ces trous en quinconce. â Faire 4 trous semblables, aux deux extrĂ©mitĂ©s de deux douves diamĂ©tralement opposĂ©es, touchant la face extĂ©rieure des fonds. Disposer le baril dans une chape au moyen de taquets et de cales, de maniĂšre quâil soit placĂ© au milieu. Pratiquer Ă la chape des trous de 30 mill. correspondant Ă ceux du baril. Enlever un des fonds du baril; poser le baril verticalement sur lâautre fond; fixer dans le trou central de ce fond un cylindre en bois, huilĂ© et enveloppĂ© de papier; disposer des bouts de lances dans les diffĂ©rents trous du baril, lâextrĂ©mitĂ© de celles du pourtour appuyant sur le cylindre et celles des fonds pĂ©nĂ©trant de 300 mill. environ; charger avec des copeaux minces de bois sec , trempĂ©s dans de la poix rĂ©sine. Le baril Ă©tant froid, enlever le cylindre et le remplacer par un faisceau de 7 lances sur chacun des fonds, les amorces de toutes les lances dĂ©passant de 10 mill. lâextĂ©rieur du baril. Amorcer avec de la mĂšche Ă Ă©toupilles dans des tubes de papier, en faisant communiquer toutes les lances amorcĂ©es. Les communications du pourtour passent dans les 4 trous des douves et sc rĂ©unissent Ă chaque bout au faisceau de lances placĂ© dans lâaxe, oĂč elles recevront le feu de la fusĂ©e placĂ©e sur la chape. Enduire de parties Ă©gales poix noire et poix rĂ©sine les communications, les surfaces externe du baril et interne de la chape. Fixer avec de la colle forte, dans chacun des trous centraux des fonds de la chape, t fusĂ©e Ă bombes dĂ©passant de 30 mill. â Garnir ces fusĂ©es dâĂ©toupe collĂ©e; les coiffer de serge goudronnĂ©e. Quand on emploie le baril, on Ă©tablit une communication entre les 2 fusĂ©es. Il faut pour 1 baril de 100 kil. 18 kil. de copeaux, I9, k 50 poix rĂ©sine, 3, k 50 poix noire, 5G lances Ă feu, 2 fusĂ©es Ă bombes de 22 e , 16 mĂštres de tubes de communication garnis de mĂšche, clous Ă ensaboter, papier brouillard, colle forte. Le baril pĂšse avec sa chape 74 kil., et coĂ»te 30 fr., sans la main-dâĆuvre. Roche Ă feu . Faire fondre dans une chaudiĂšre sur un fourneau de 2. e espĂšce 1 suif de mouton et i tĂ©rĂ©benthine. Ajouter Ă la fois Ă ces matiĂšres fondues 3 colophane, 4 soufre, 10 salpĂȘtre et 1 rĂ©gule dâantimoine. Ces matiĂšres ont Ă©tĂ© triturĂ©es sĂ©parĂ©ment, mĂ©langĂ©es 3 fois Ă la main et passĂ©es au tamis. Remuer continuellement avec de grandes spatules; agir avec prĂ©caution. Couler la composition en cylindres dans des cartouches en carton, portant suivant leur axe, un petit tube en papier, destinĂ© Ă recevoir lâamorce. Se servir de moules PI. 12 formĂ©s dâun plateau en bois, recevant des broches en fer vissĂ©es, qui servent Ă maintenir les petits tubes dâamorce, et de deux montants soutenant une cuvette en fer-blanc qui porte autant de bouts de douille qu i! y a de broches. Ces douilles ont intĂ©rieurement le calibre extĂ©rieur des cartouches, augmentĂ© de 3 mill., et sont destinĂ©es Ă les maintenir. Il y a une cuvette pour chaque n.° de cylindres. Lorsquâon coule des cylindres n. os 2 et 3, on emploie une plaque de fond mobile, percĂ©e pour laisser passer les broches ; on la fixe Ă la hauteur voulue, afin de soutenir les cartouches. â La composition Ă©tant solidifiĂ©e, on retire les cylindres du moule, on les Ă©barbe, on les ARTIFICES FOUR ĂCLAIRER ET INCENDIER. 179 amorce en remplissant le tube central avec de la composition de fusĂ©e Ă bombes, battue de 21 coups de maillet, et on plonge les deux extrĂ©mitĂ©s de chaque cylindre dans du pulvĂ©rin. Il y a trois numĂ©ros de cylindres n.° 1 pour bombes de 32 e et 27 e ; n.° 2 pour bombes et obus de 22 e ; n.° 3 pour obus de 16 e , 15 e et 12 e . Les cartouches de tous ces cylindres ont l, llull 5 dâĂ©paisseur; on les roule Ă la varlope; on colle toutes les rĂ©volutions du rectangle de papier fort qui sert Ă les former, avec de la colle de farine mĂȘlĂ©e de colle forte. Les tubes dâamorce sont formĂ©s de 4 rĂ©volutions de papier Ă cartouches dâinfanterie. Baguette» u rouler les cartouches.. . 42 195 » 65 = 1 3 0 s .93 9 72 18 i ^5 217 8 57 1 5 107 23 164 8 00 1 5 1 a5 19» 2 70 2 .54 2 27 33 4 i 63 1 ,45 1 201 = = 1 11 I I âą76 s s 1 12 a 1 260 fl 5 9 % Ă 5 ?5 85 7 2 72 72 06 64 66 63 Les pois Ă©tant garnis, on les coiffe dâune rondelle et dâune coiffe dĂ©coupĂ©e en franges , quâon colle sur le haut. Les chapiteaux sont formĂ©s avec du carton de 2 feuilles, dĂ©coupĂ© en disques dont on aurait retranchĂ© une bande concentrique, sâĂ©tendant sur les f de la circonfĂ©rence PI. 12. â Le rayon de la circonfĂ©rence extĂ©rieure est Ă©gal Ă 3 fois le diamĂštre intĂ©rieur du cartouche, plus 20 mill.; celui de la circonfĂ©rence intĂ©rieure est Ă©gal Ă 3 fois le diamĂštre intĂ©rieur du cartouche. Le disque est fendu suivant o d ; on enduit de colle la surface comprise entre les rayons o b et o a , et lâarc bca , nâen mettant point sur la partie cdea , qui doit ĂȘtre dĂ©coupĂ©e en franges, aprĂšs que le disque aura Ă©tĂ© roulĂ© en cĂŽne. On relĂšve la partie aob pour la rouler, ao s'appliquant sur o b ; puis on achĂšve dâenrouler tout le disque, la partie dcoae se trouvant Ă l'extĂ©rieur. â On se sert ordinairement dâun mandrin conique Ă poignĂ©e pour enrouler; hauteur 115 mill.; diamĂštre Ă la base 81 mill. On assemble le chapiteau sur le pot en collant les franges; ou recouvre la jonction avec des bandes de papier brouillard. â Le cartouche, le pot et le chapiteau doivent avoir le mĂȘme axe. Les baguettes Ă Ă©quiper les fusĂ©es se font en sapin droit; leur longueur est au moins 9 fois ceLle du cartouche. â Fixer la baguette parallĂšlement Ă lâaxe par 2 ligatures fortement serrĂ©es, une au-dessous du pot, lâautre Ă la gorge, en croisant les brins sous la baguette. Employer du fil de fer n.° 10 du commerce, bien recuit, ou Ă dĂ©faut, de la ficelle de cartouche Ă boulet. Equilibrer les fusĂ©es de maniĂšre que leur centre de gravitĂ© soit sur la baguette, en arriĂšre de la gorge du cartouche, dâune quantitĂ© qui varie entre 20 et 50 mill., suivant l'espĂšce de garniture; pour cela amincir peu Ă peu lâextrĂ©mitĂ© libre de la baguette. 182 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Longueur des baguettes Equarrissage. Poids moyen. FusĂ©es de. 20 mill. 27 mill. 34 mill. 1,'â50 l, m 80 2,â10 0,009 0,012 0\ 10 0, 1 22 0, k 00 Etoiles. Composition 3,20 salpĂȘtre, 1,G0 soufre, 1,10 pulvĂ©rin, 0,90 cristal pilĂ©, 0,02 gomme arabique, 1 litre eau-de-vie; poids total 7, k 820. On peut confectionner 1800 Ă©toiles cubitjues de 13, mill 5 de cotĂ©, ou 1325 Ă©toiles moulĂ©es de 15, mill 7 de diamĂštre sur autant de hauteur, ou 2230 Ă©toiles dĂ©tonnantes de 13, mill 8 de diamĂštre sur autant de hauteur. â MĂȘler Ă la main les 4 premiĂšres matiĂšres rĂ©duites en poussiĂšre, les passer 3 fois au tamis, les humecter avec de lâeau-de-vie gommĂ©e. â Pour les Ă©toiles cubiques, la matiĂšre doit avoir la consistance du mastic de vitrier; pour les autres, il faut quâelle fasse corps en la pressant dans la main. Les Ă©toiles cubiques se dĂ©coupent dans une galette façonnĂ©e dans un cadre, au moyen dâune lame de fer-blanc et dâun carrelet de 13, miU 5 dâĂ©quarrissage. Les Ă©toiles moulĂ©es se forment dans des moules cylindriques; elles sont percĂ©es suivant lâaxe, et on les amorce avec un brin dâĂ©toupille; on les saupoudre de pulvĂ©rin. Les Ă©toiles dĂ©tonnantes sont des cartouches en carton, Ă©tranglĂ©s et tamponnĂ©s Ă une extrĂ©mitĂ©, dans lesquels ou verse sur une hauteur de 18 mill. une petite quantitĂ© de poudre Ă fusil, destinĂ©e Ă faire explosion, surmontĂ©e de pĂąte dâĂ©toile, qui met le feu Ă la poudre en achevant de brĂ»ler; on fait un second Ă©tranglement pour sĂ©parer la poudre de lâĂ©toile, sans fermer entiĂšrement le cartouche. DiamĂštre extĂ©rieur 17 mill.; diamĂštre intĂ©rieur 13, uull 5; longueur totale 45 mill. Pluie d'or. Composition 0,50 pulvĂ©rin , 0,10 soufre, 0,10 gomme arabique, 0,10 tutie fleurs de suie, 0,10 noir dâAllemagne, 0,10 salpĂȘtre. RĂ©duire en pĂąte avec de lâeau-de-vie gommĂ©e, Ă raison de 15 gr. par litre, consistance du mastic de vitrier. â Mouler en cubes de 10 mill. de cotĂ©, comme les Ă©toiles cubiques. Serpenteaux . Cartouches en papier Ăą carton, Ă©tranglĂ©s et tamponnĂ©s Ă une de leurs extrĂ©mitĂ©s. DiamĂštre intĂ©rieur 9 mill.; diamĂštre extĂ©rieur 11 mill.; longueur totale 81 mill., finis et chargĂ©s. Mettre au fond des cartouches 18 mill. de poudre Ă fusil pressĂ©e; charger sur 54 mill. de longueur avec la composition 6 pulvĂ©rin, 1,25 charbon passĂ© au tamis n.° 1 , humectĂ©e de au plus de son poids dâeau. â Frapper 3 coups sur chaque portion de charge. â Etrangler au-dessus de la charge; amorcer. PĂ©tards . Cartouches de 17 mill., diamĂštre extĂ©rieur; 13, mill 5 , diamĂštre intĂ©rieur, Ă©tranglĂ©s et tamponnĂ©s Ă une extrĂ©mitĂ©, remplis sur 30 mill. de longueur de poudre Ă fusil tassĂ©e et amorcĂ©s par un bout de mĂšche Ă Ă©toupilles, fixĂ© par un AMORCES FULMINANTES OU CAPSULES DE OUEKHS. 183 Ă©tranglement immĂ©diatement au-dessus de la poudre. Le pĂ©tard fini a 45 mill. au plus de longueur. Marrons et Saucissons. Les marrons sont des cubes en carton, remplis de poudre Ă fusil, recouverts de deux couches de tours jointifs de ficelle qui se croisent; on les amorce avec un brin de mĂšche Ă Ă©toupilles, fixĂ© au centre dâune face dans un trou fait au poinçon et pĂ©nĂ©trant jusquâĂ la poudre. On fait les saucissons avec des bouts de cartouches, tamponnĂ©s aux deux bouts et remplis de poudre. â Coller des coiffes sur les extrĂ©mitĂ©s. â Ficeler les cartouches dans le sens de la longueur, puis en hĂ©lice. â Amorcer. Les marrons ou saucissons luisants sont dâun plus petit calibre, enveloppĂ©s avec de lâĂ©toupe ou du coton , imbibĂ© de pĂąte dâĂ©toile et revĂȘtu dâune couche Ă©gale de cetle pĂąte sur toute la surface. Pour fusĂ©es de.. 20 mill. 27 mill. 34 mill. mĂźll- mill. mill. CĂŽtĂ© intĂ©rieur des marrons ordinaires. 2 7 33 4 CĂŽtĂ© intĂ©rieur des marrons luisants. 27 33 DiamĂštre extĂ©rieur des saucissons ordinaires et luisants. 4o 54 Longueur. 8i 81 81 FusĂ©es de guerre anglaises . Cartouches en tĂŽle des calibres de 54, 67 et 94 mill., baguette dans lâaxe, chapiteau rempli de matiĂšres incendiaires ou de 14 Ă 17 balles de 28 au kil. â Composition 5 salpĂȘtre, 2 charbon, 1 soufre, 64 cire, 8 poix, 32 tĂ©rĂ©benthine. Vitesse maximum de 200 Ă 300 mĂštres. â PĂ©nĂ©tration dans les terres Ă 600 mĂštres, de 2 mĂštres Ă 3,"5. â PortĂ©es de 1500 Ă 2000 mĂštres. AMORCES FULMINANTES OU CAPSULES DE GUERRE. Cuivre vide r alvĂ©ole en cuivre laminĂ©, dĂ©formĂ© tronconiquc, Ă rebord, embouti, prĂ©sentant 6 fentes sur le pourtour jusquâĂ moitiĂ© de sa hauteur, Ă partir de lâouverture. Hauteur extĂ©rieure 6, mill 9. âąâ DiamĂštre intĂ©rieur Ă lâentrĂ©e 5, mill 9, au fond 5, m, 11 8. â DiamĂštre du rebord lO,â 11 ' 1 ?. â Ăpaisseur du cuivre laminĂ© de 0, mill 36 Ă 0 â iU 40. Le cuivre est pris dans le commerce en planches laminĂ©es de l, m 15 sur l, m 41, pesant environ 10 kil. Chaque planche est coupĂ©e dans le sens de la longueur en bandes de 19 mill. de largeur. Les bandes sont laminĂ©es Ă lâĂ©paisseur de 0," illJ 4 , recuites au feu de bois bLanc, dĂ©capĂ©es dans une eau acidulĂ©e eau naturelle avec en volume dâacide sulfurique du commerce, nettoyĂ©es Ă la main au grĂšs pilĂ©, sĂ©chĂ©es et passĂ©es Ă lâhuile de pied de bĆuf, puis soumises Ă 3 balanciers mus Ă bras dâhommes. Le l. er dĂ©coupe les bandes en Ă©toiles Ă 6 branches, nommĂ©esJlancs le 2 . e emboutit les flancs en tronc de cĂŽne; le 3. c rabat et rogne le rebord. Ces cuivres sont dĂ©graissĂ©s Ă lâeau acidulĂ©e, passĂ©s Ă la sciure de bois et soumis Ă lâaction dâune tonne Ă sasser, dont le mouvement continu pendant une demi-heure, leur donne le poli et le brillant. MatiĂšre fulminante. Fulminate de mercure, mĂȘlĂ© Ă la moitiĂ© de son poids de salpĂȘtre. Pour le dosage, le fulminate humide est amenĂ© Ă ne contenir que 20 p. l 00 dâeau. 1 kil., reprĂ©sentant 800 gr. de fulminate sec, est mĂ©langĂ© sous la molette Ă 400 gr. de salpĂȘtre pulvĂ©risĂ©. L e fulminate de mercure sâobtient en versant une dissolution de mercure CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. 184 dans de lâacide nitrique Ă 40° arĂ©omĂštre de BeaumĂ©, sur de lâalcool du commerce, qualitĂ© dite de fĂ©cule Ă 90° arĂ©omĂštre centigrade, dont cliaque degrĂ© indique 0,01 dâalcool pur. Proportions mercure 300 gr., acide 2, ll '300, alcool 3, lll 300. Dissoudre le mercure Ă part dans un matras, Ă lâaide du feu en commençant; le mĂ©lange avec l'alcool, se fait dans des cornues en verre contenant 50 litres; verser la dissolution de mercure sur lâalcool lâopĂ©ration est conduite Ă froid. L'effervescence a lieu dâelle-mĂȘrne, et lorsquâelle produit des vapeurs rutilantes, elle est corrigĂ©e , câest-Ă -dire, apaisĂ©e par une addition dâalcool, sâĂ©levant moyennement au quart de la quantitĂ© totale. Les vapeurs abondantes et actives sont dirigĂ©es, condensĂ©es et recueillies au moyen de tubes en verre, de vases en grĂšs, par racliou de lâeau froide. La liqueur rĂ©sultant de la condensation peut ĂȘtre employĂ©e Ă la correction, et remplace une partie de lâalcool. LâeiTervescence apaisĂ©e et la cornue redevenue claire, le prĂ©cipitĂ©, qui est du fulminate de mercure, est extrait de la cornue et lavĂ© avec de lâeau de pluie. Le fulminate est portĂ© Ă lâatelier du broyage, oĂč il est ramenĂ© au degrĂ© dâhumiditĂ© voulu et mĂȘlĂ© avec le salpĂȘtre, pour composer la pĂąte fulminante, qui est formĂ©e en pain et essorĂ©e. Cette pĂąle, transportĂ©e Ă lâatelier du grenage, est passĂ©e au tamis et sĂ©chĂ©e Ă une tempĂ©rature do 15° centigrades. frĂ©mis. Dissolution de 500 gr. de gomme laque blonde du commerce dans 1 litre dâalcool, dit de fĂ©cule Ă 95°. La dissolution se fait dans des bouteilles en verre, Ă large ouverture, contenant environ 4 litres, sans feu, mais dans un local chaud ou Ă la tempĂ©rature extĂ©rieure en belle saison; elle exige 25 jours; agiter le mĂ©lange, le remuer avec une baguette pour lâempĂȘcher de se prendre en masse. Le vernis bien fait est suffisamment liquide et jaune clair. Chargement. Se fait Ă lâaide dâune presse en forme de laminoir et de 3 ustensiles spĂ©ciaux Une main a charger en fer, contenant 52 trous pour recevoir autant de capsules. Une trĂ©mie a charger , portant 3 plaques, dont 1 intermĂ©diaire mobile; toutes trois percĂ©es de trous, et livrant passage,, par le jeu de la plaque mobile, Ă la matiĂšre fulminante retenue par un contour en cuir, fixĂ© Ă la plaque supĂ©rieure. Les plaques et leurs trous sont disposĂ©s et calibrĂ©s de maniĂšre Ă donner Ă chaque mouvement la charge des 52 capsules, Ă raison de 0,04 de gramme environ pour chacune. Un conducteur formĂ© dâune plaque en fer, livrant passage Ă 52 poinçons, destinĂ©s Ă pĂ©nĂ©trer dans les 52 capsules garnies de leur charge. Ces poinçons sont mobiles sous une bande de fort cuir, destinĂ©e au contact avec lâun des rouleaux du laminoir. La main en fer, garnie de 52 capsules vides, est soumise Ă lâaction de la trĂ©mie, qui verse les charges, et retirĂ©e aussitĂŽt. La mĂȘme main avec ses 52 capsules garnies de leurs charges, reçoit le conducteur, dont les poinçons entrent dans les capsules. Ces deux ustensiles ainsi rĂ©unis sont passĂ©s ensemble entre les rouleaux disposĂ©s pour donner dâun seul tour la pression convenable Ă la matiĂšre fulminante. Vernissage. Les capsules chargĂ©es sont versĂ©es dans un large tamis mĂ©tallique, posĂ© sur un double fond mobile, afin que les parties de fulminate qui peuvent se dĂ©tacher dans le mouvement, se sĂ©parent et sâisolent dâelles- RĂCEPTION DĂS MUNITIONS ET ARTIFICES. 185 memes dans le double fond. Les capsules sont placĂ©es Ă la main sur des planchettes percĂ©es chacune de 500 trous pour recevoir autant de capsules, lâouverture en dessus. On verse, Ă lâaide de pipettes, le vernis par goutte sur chaque capsule. Les planchettes vernies sont essorĂ©es sur des tablettes Ă une tempĂ©rature de 20° environ. On reconnaĂźt aisĂ©ment les capsules dĂ©fectueuses dont on fait le triage. Les autres sont retirĂ©es au moyen dâun repoussoir. SĂ©chage. A lieu dans une Ă©tuve susceptible dâĂȘtre Ă©levĂ©e Ă 50°, Ă lâaide dâun simple poĂȘle en fonte, au charbon de terre. Les capsules, dans des sacs de toile Ă 2 compartiments, dont chacun contient 10,000 capsules, sont exposĂ©es sur un treillage. En 48 heures, dâun feu conduit par degrĂ©s et avec soin, le vernis est parfaitement sĂ©chĂ©, et prend lâaspect de lâĂ©mail de porcelaine. Les capsules sont lĂ©gĂšrement sassĂ©es Ă la main par 10,000 dans des sacs en toile, afin de les nettoyer et de leur rendre du brillant; elles sont enfin rĂ©unies par 10,000 dans des sacs. Une machine Ă vapeur, de 4 Ă 6 chevaux, met en mouvement les cisailles, les tonnes Ă sasser et Ă triturer, et les tours. RĂCEPTION DES MUNITIONS ET ARTIFICES. Par dĂ©cision du 26 juillet 1839, les munitions et artifices de guerre ne peuvent ĂȘtre admis dans les magasins ou chargĂ©s dans les coffres Ă munitions, quâaprĂšs avoir Ă©tĂ© vĂ©rifiĂ©s et reçus. Pierres Ă feu. Les vĂ©rifier ainsi quâil est prescrit p. 154. Cartouches dâinfanterie pour fusil Ă silex. â Prendre au hasard un paquet sur 100; vĂ©rifier ses dimensions ; longueur 86 mill.; largeur 68; Ă©paisseur 33, avec une tolĂ©rance en plus de 4 mill. sur la longueur, et de 2 sur les autres dimensions.â Sâassurer que la ligature est bien serrĂ©e; la refaire au besoin. â Peser le paquet; son poids doit ĂȘtre entre 388 et 364 gr. â Lâouvrir, vĂ©rifier le nombre de cartouches, 10. â Calibrer toutes les cartouches avec un cylindre de 16, miU 9 de diamĂštre intĂ©rieur pour balles de 10, mill 3. _ Ouvrir les cartouches, en rĂ©unir la poudre, qui devra peser de 105,8^2 Ă 96,g r 5. â Examiner le papier voy. p. 152. â Catibrer les balles au crible passe-balles, dont les percĂ©es ont le calibre de la grande lunette 16, mill 4. â Si ces conditions ne sont pas remplies, rebuter le paquet et le dĂ©molir; prendre de nouveaux paquets dans la proportion de 1 sur 10; les soumettre aux mĂȘmes Ă©preuves ; sâilsnây satisfontpas, rejetertoutelafabrication. Cartouches dâinfanterie pour fusil ii percussion lalies de 16, mill 3. MĂȘme vĂ©rification, sauf les diffĂ©rences suivantes une fabrication prolongĂ©e pouvant seule Ă©tablir les limites des dimensions des paquets et leur poids, vĂ©rifier seulement jusquâĂ nouvel ordre la ligature et la confection des paquets; le poids de la poudre, qui pour 10 cartouches doit ĂȘtre de 90 Ă 85 gr.; vĂ©rifier le nombre de capsules, 12. Cartouches pour fusils de rempart proprement dit 1840 et allĂ©gĂ© 1842. Le paquet doit contenir 10 cartouches et 12 capsules. â Ouvrir les cartouches dâun paquet sur 100; les 10 charges rĂ©unies doivent peser de 60 Ă 65 gr. â Prendre au hasard 1 paquet sur 5. â Sâassurer que la ligature est bien serrĂ©e, la refaire au besoin. â Ouvrir le paquet, compter les cartouches, sâassurer que le papier et le calepin tiennent bien au sabot. â Calibrer les 10 cartouches avec le 180 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. cylindre, ayant 20 ,de diamĂštre intĂ©rieur ; recevoir celles qui passeraient avec frottement. â Si toutes les cartouches ne passent pas dans le cylindre, rejeter la fabrication. â Les balles doivent ĂȘtre calibrĂ©es Ă lâaide du crible passc- balles, dont les percĂ©es ont le diamĂštre de la grande lunette de rĂ©ception , Cartouches Ă boulet. VĂ©rifier chaque cartouche sĂ©parĂ©ment hauteur maximum 340 mill. pour 12, 300 mill. pour 8 ; tolĂ©rance 20 mill. en moins.â Les passer dans un cylindre en bronze, longueur 350 mill. pour 12, diamĂštre intĂ©rieur J20, imil 2; longueur 280 mill. pour 8 , diamĂštre intĂ©rieur 105 mill. A dĂ©faut de cylindre, passer dans la grande lunette du projectile, laquelle pourra sâarrĂȘter sur les bandelettes qui fixent le boulet, mais devra dĂ©passer le sabot. â Le sachet doit passer dans la petite lunette du boulet. â Examiner si la serge nâest pas Ă©raillĂ©e, si la poudre ne tamise pas par la couture, qui doit ĂȘtre faite dans la largeur de lâĂ©toffe, laquelle est coupĂ©e dans le sens convenable, quand la lisiĂšre forme la bouche du sachet.â Si la couture est parallĂšle Ă lâaxe de la cartouche et Ă peu prĂšs Ă Ă©gale distance des 2 bandelettes. â Si les nĆuds sont sur la mĂȘme ligne, en dehors de la couture et bien aplatis. â Si le sabot est en bois dâaune, de tilleul, dâorme ou de frĂȘne. â Sâil nâest pas fendu ou cassĂ©. â Si les bandelettes sont bien fixĂ©es et aplaties, et si elles maintiennent bien le boulet. â Peser la charge de poudre de 2 ou 3 cartouches sur 100. â Poids pour 12, 1 5 pour 8 , l, k 225; tolĂ©rance en moins. â Si toutes les cartouches dâessai nâont pas ia charge voulue, peser celles de 10 cartouches sur 100 3 sâil y a dĂ©ficit, rejeter toute la confection. â DĂ©molir de suite toute cartouche qui ne satisfait pas Ă toutes ces conditions. Charges pour obusiers de 16 e et 15 e et cartouches pour obusier de 12 e . Les vĂ©rifier une Ă une. Hauteur de la charge montĂ©e tampon compris pour obusier de 16 e , 180 mill. j de 15 e , 165 mill.; cartouche Ă obus de 12 e , y compris la saillie de la fusĂ©e, 220 mill., idem Ă balles 232 mill. â TolĂ©rance en moins, pour 16 e et 15 e , 10 mill. ; pour 12 e , 20 mill.; pour la sailLie de la fusĂ©e 2 mill. en plus. â VĂ©rifier la grosseur des charges au moyen des petites lunettes, de 12 pour obus de 16 e , de 8 pour 15 e , de lâancien calibre de 4 diamĂštre 80, mill l pour le sachet contenant la charge de lâobusier de 12 e . â Passer de plus la cartouche Ă obus de ce dernier obusier dans le cylindre de rĂ©ception des cartouches Ă boulet de 12. â Examiner si la serge du sachet nâest pas Ă©raillĂ©e, et si la poudre ne tamise pas par la couture, qui doit ĂȘtre dans la largeur de lâĂ©toffe. â Si les nĆuds sont sur la mĂȘme ligne, aplatis et en dehors de la couture. â Si le tampon ou sabot nâest pas fendu ou cassĂ©. â Peser la poudre de 2 ou 3 charges sur 100 voy. les poids, p. 163; tolĂ©rance en moins. â Si toutes les charges dâessai nâont pas le poids voulu, peser la poudre de 10 charges sur 100 ; sâil y a dĂ©ficit, rejeter toute la confection. Obus ensabotĂšs. Le sabot doit ĂȘtre en orme ou en noyer. â Rejeter les âąsabots fendus ou cassĂ©s. â Calibrer un Ă un les obus ensabotĂšs; ils doivent passer dans une lunette ayant 1 mill. de plus que la grande lunette de rĂ©ception de lâobus. â Voir si les bandelettes sont bien appliquĂ©es sur lâobus, bien fixĂ©es au sabot et Ă la rondelle qui entoure la fusĂ©e. â Si elles empĂȘ* chent lâobus de remuer dans le sabot. â Si la fusĂ©e est dans lâaxe du sabot. â Si sa saillie sur lâobus est de 11 mill., avec tolĂ©rance de 2 mill. en plus. â Si elle est bien coiffĂ©e, si elle tient bien dans la lumiĂšre, si le tour en est bien goudronnĂ©. â Si le cordage dâanse nâest pas coupĂ© et tient solidement dans le RĂCEPTION DES MINUTONS ET ARTIFICES. 187 sabot. â Les obus devaut ĂȘtre chargĂ©s avant lâensabotage, on ne fuit point dans les magasins d'approvisionnement dâobus ensabotĂ©s. Bot'les Ă balles. VĂ©rifier leur hauteur, y compris lâĂ©paisseur de l'anneau ou de lâanse en cordage, et du sabot en bois pour les boites dâobusiers voy. p. 103; tolĂ©rance 5 mill. en plus ou en moins, exceptĂ© que pour les canons on ne tolĂšre rien en plus. â Passer les boĂźtes dans la grande lunette de rĂ©ception du projectile de leur calibre. â Peser 2 ou 3 boĂźtes sur 100; elles doivent peser au moins canon de 12, 10,MO; de 8 , 6, k 65; obusier de 10 e , 15, k 50; de 15 e , 12,MO; de 12 e , 4, k S 1. â Si les boites dâessai sont au-dessous du poids, peser toutes les boĂźtes, dĂ©molir celles qui nâont pas le poids voulu. Sachets de boĂźtes a balles. VĂ©rifier leur hauteur maximum pour canon de 12, 220 mill. j de 8 , 180 mill.; pour obusier de 12°, 75 mill.; tolĂ©rance 10 mill. en moins. â Les passer dans la petite lunette de leur calibre. DiamĂštre maximum pour canon de 12, 111 mill.; de 8 , 98 mill. Voir si le sachet est bien fermĂ©, si la serge nâest point Ă©raillĂ©e, si la poudre ne tamise pas par la Louche ou la couture, si leloĂfe est coupĂ©e dans le sens convenable. â Peser la poudre de 2 ou 3 charges sur 100 voy. les poids , p. 159 ; tolĂ©rance 7 ^ en moins. â Si toutes les charges dâessai nâont pas le poids voulu, peser la poudre de 10 charges sur 100 ; sâil y a dĂ©ficit, rejeter toute la confection- FusĂ©es de projectiles creux. Le bois doit ĂȘtre de lâorme, du noyer, du frĂȘne ou du tilleul, â Voir sâil est sec, sain, exempt de nĆuds, de piqĂ»res de vers, de gerçures ou de fentes, pris dans le cĆur pour les 3 premiĂšres essences.â VĂ©rifier toutes les dimensions de 10 fusĂ©es sur 100 , au moyen du calibre vĂ©rifica- leur servant Ă la confection. â VĂ©rifier la concentricitĂ© du canal. â DĂ©coiffer 1 fusĂ©e sur 100 ; voir si lâamorce est de pulvĂ©rin et de poudre en grain; si la mĂšche dâamorce est bien garnie de pĂąte et bien fixĂ©e; si, aprĂšs avoir renversĂ© le pulvĂ©rin et la poudre en grains, le vide en haut du canal est de 7 mill. pour fusĂ©es Ă bombes, 15 mill. pour fusĂ©es Ă obus, nul pour celles Ă grenades. BrĂ»ler successivement 10 fusĂ©es ayant toute leur longueur, pour vĂ©rifier la durĂ©e de la combustion. FusĂ©es n. cs 1 . 2. 2 bis. 3 . 3 bis. 4. DurĂ©e moyenne. TolĂ©rance en plus ou en moins pour 2 2 3/4 2,3/4 >4 9 'A 53/4 5 1/2 chaque fusĂ©e,.. ./,8 ,/,8 1/ l/ A4 1/18 Si la durĂ©e de la combustion nâest pas dans les limites fixĂ©es, rejeter toute la confection. MĂšche Ă canon. Mesurer un Ă©cheveau qui doit avoir en longueur 500 mill. pour approvisionnements ; 400 Ă 430 mill. pour le chargement des coffres Ă munitions ; la mĂšche formant lâĂ©cheveau aura 24 mĂštres de longueur pour approvisionnements , 6 mĂštres pour chargement -â 12 Ă 14 mill. de diamĂštre. â Elle sera ferme sans ĂȘtre roide; sa surface lisse et point chanvreuse. â Allumer un bout de mĂšche, qui doit brĂ»ler de 30 Ă 40 mill. en un quart dâheure. â Le charbon, terminĂ© en pointe, doit rĂ©sister Ă une lĂ©gĂšre pression et avoir 15 Ă 20 mill. de longueur. â Rejeter la mĂšche qui ne conserve pas le feu ou brĂ»le mal. Etoupilles. Voir si les paquets sont bien fermĂ©s , bien liĂ©s et sâils ne laissent pas tamiser de pulvĂ©rin. â Ouvrir 1 paquet sur 100; il doit contenir 10 rouleaux. â Ouvrir 1 des rouleaux, qui doit contenir 10 Ă©loupilles â Sassurer si la mĂšche est bien garnie eaucoup de dĂ©chet. â Un grain trĂšs-fin, serrĂ©, indique un fer aciĂ©reux; il est cassant Ă froid, dur Ă forger et Ă limer. â Un gros grain, mĂȘlĂ© de lames trĂšs-minces ou de taches jaunes ou brunes, indique un fer aigre, cassant Ă froid; Ă chaud ce fer est trĂšs-mou, soude facilement et se forge bien. â Une couleur foncĂ©e, presque dĂ©pourvue dâĂ©clat, de nombreuses criques sur les arĂȘtes des barres doivent faire craindre un fer cassant Ă chaud fer rouverin ; Ă la forge il sâĂ©crase ou se fend sous le marteau, et ne soude point ou soude mal. Il est rare de rencontrer ccs diffĂ©rents caractĂšres isolĂ©s; câest sur leur combinaison et la prĂ©dominance de quelques-uns dâentre eux, quâon peut asseoir son jugement. En gĂ©nĂ©ral, un fer de bonne qualitĂ© doit chauffer facilement, ĂȘtre mou sous le marteau, et ne point lancer dâĂ©tincelles, quand on le retire du foyer. On ne peut rien conclure contre la qualitĂ© du fer des dĂ©fauts extĂ©rieurs, nommĂ©s pailles , moines ou doublures et cendrures. Us proviennent dâun manque de soudure, occasionnĂ© par le dĂ©faut de chaleur ou l'interposition dâun corps Ă©tranger. Les pailles sont de petites lames de fer, qui ne tiennent Ă la barre que par une petite portion de leur surface; elles prennent le nom de moines ou doublures, lorsqu'elles sont un peu considĂ©rables. Les cendrures sont FERS FORGĂS. 20 I trĂšs-pelites solutions de continuitĂ© que lâon distingue au polissage par des grains ou taches noires. Tous les fers retiennent un peu de carbone dans la proportion de 0,1 Ă 0,05 pour 100- les plus durs sont ceux qui en retiennent le plus. Le fer est fusible de 100° Ă 180° du pyromĂštre de Wedgwood; il se dilate de de 0° Ă 100° du thermomĂštre centigrade et de â^ de 0° Ă la chaleur rouge. â Pesanteur spĂ©cifique maximum 7,788, moyenne 7,60. Ăpreuves a froid. Ăprouver le fer carrĂ© par le taraudage; le plier ensuite Ă coups de marteau sur la partie taraudĂ©e; percer les fers qui devront ĂȘtre percĂ©s* couder et contre-couder la barre Ă angles droits, vifs et en zigzags; la contourner en plusieurs sens; la tordre en forme de spirale.â Faire tomber la barre avec violence sur une enclume dont la table est Ă©troite; si la barre est lourde, la placer Ă faux et frapper dessus avec une masse Ă panne Ă©troite. â Casser Ă leurs extrĂ©mitĂ©s les piĂšces platinĂ©es et Ă©bauchĂ©es, qui devront en consĂ©quence avoir une longueur plus grande que celle quâexige leur emploi; sâassurer que les soudures de celles qui ont les talons relevĂ©s, sont bien faites. Ăpreuves a chaud. Amincir la barre, la contourner, couder, contre-couder, Ă angles vifs. â Fendre le fer , renverser les deux parties fendues perpendiculairement Ă la barre et observer si la fente se prolonge. â Pratiquer un trou dans une direction parallĂšle aux fibres du fer et sur une assez grande longueur; en faire un autre perpendiculairement au plat de la barre et trĂšs-prĂšs des bords, les deux trous se croisant Ă angle droit; Ă©quarrir ou donner intĂ©rieurement une forme octogone aux trous ronds. â Souder des diffĂ©rentes maniĂšres usitĂ©es, le fer avec le fer, le fer avec lâacier. â Former des chaĂźnons avec le petit fer. â Sâassurer que les gerçures, lorsquâil sâen forme, peuvent se souder facilement Ă la chaude suivante. â Enfin, forger quelques piĂšces des plus difficiles parmi celles pour lesquelles le fer est destinĂ©. NOTE SUR UE TRAVAIL DE LA FORCE. Des fers de bonne qualitĂ© se dĂ©tĂ©riorent souvent par la maniĂšre dont ils sont travaillĂ©s. Pendant la chaude, dĂ©rober le fer au vent ou au contact de lâair, pour Ă©viter quâil ne se forme de lâoxide qui sâen dĂ©tache ensuite, ou que le fer ne soit brĂ»lĂ©; le garantir au moyen de scories, de sable, de terre argileuse, de battitures. â Lorsque le fer est chauffĂ© jusquâĂ la couleur blanche, il se cĂ©mente par le contact des charbons. Chauffer rapidement, surtout dans les chaudes soudantes, afin que le contact de lâair et du charbon se prolonge le moins possible. On peut quelquefois corriger les dĂ©fauts produits par un mauvais Si le fer a Ă©tĂ© brĂ»lĂ©, donner une chaude suante et grasse, en le prĂ©servant du contact de lâair. â Donner une chaude modĂ©rĂ©e ou recuit , pour rendre la ductilitĂ© dĂ©truite par le martelage Ă froid. â Lorsque le fer est devenu aciĂ©reux, donner une ou plusieurs chaudes suantes , pour enlever la cĂ©mentation. Prix des fers Ă©chantillonnĂ©s et Ă©bauchĂ©s voy. pag. 104 et 105; â des fers ouvrĂ©s. 1/25 le Kil. 202 CHAPITRE VII. MATIĂRES POUR LES COIN STRICTION S. RĂ©ception des essieux. Les essieux sont fabriquĂ©s avec du fer de trĂšs-bouiie qualitĂ©; ils sont composĂ©s de plusieurs barres plates, soudĂ©es ensemble, quâon appelle mises. On commence par fabriquer les mises au gros marteau, les rĂ©unir en trousses et Ă©baucher lâessieu. Ces mises sont ordinairement au nombre de 4, posĂ©es Ă plat, les plus Ă©paisses a lâextĂ©rieur et maintenues par un Ă©trier. â 3 chaudes au blanc soudant suffisent. â On conserve une masse de fer, propre Ă fournir un talon pour les essieux n. Ă»s 1, 2 et 4, et deux pour les essieux n.° 3. â On relĂšve les talons sur lâenclume au rouge trĂšs-vif, Ă lâaide de la tranche et de la chasse carrĂ©e ou ronde, selon le n.° de lâessieu. â On arrondit les fusĂ©es au martinet Ă entailles tronconiques et Ă lâĂ©tampe. â On perce les trous dâesse, on coupe le bout et on renvoie les fusĂ©es, en donnant Ă leur axe lâinclinaison nĂ©cessaire, au moyen dâune forme en fonte. On termine en perçant Ă froid les essieux n.° 3 et en tournant les fusĂ©es aprĂšs avoir recuit les essieux. â Une rĂ©ception a lieu aprĂšs chacune de ces opĂ©rations. Epreuves. Instruments nĂ©cessaires calibres pour les diffĂ©rentes parties du corps de lâessieu. â Lunettes pour les gros et petit bouts de la fusĂ©e. â 1 boĂźte de roue en cuivre du calibre de lâessieu. â 1 esse de calibre. â 1 grande rĂšgle en fer de la longueur de lâessieu, ayant Ă chacune de ses extrĂ©mitĂ©s un talon , qui doit entrer dans le trou dâesse de chaque fusĂ©e ; des crans marquent la longueur des fusĂ©es et du corps; des ouvertures reçoivent la saillie des talons. â On examine les dĂ©fauts du fer, on mesure et on vĂ©rifie toutes les dimensions. On Ă©prouve les essieux au mouton et Ă Vescarpolette. Sous le mouton est une table en fonte de 22 Ă 27 e de largeur, dont les extrĂ©mitĂ©s sout plus Ă©levĂ©es que le reste de la surface supĂ©rieure; le milieu est disposĂ©, suivant les essieux soumis Ă lâĂ©preuve, pour recevoir le talon unique des n. c ' s 1,2 et 4, ou les deux du n.° 3, de maniĂšre que lâessieu porte sur le milieu et sur les extrĂ©mitĂ©s relevĂ©es de la table. On place des cales en fer de 6, mill 7 sous les extrĂ©mitĂ©s du corps dâessieu. â On Ă©lĂšve le mouton pesant 300 kil., garni dâune plaque en bronze, jusquâĂ ce que sa base soit Ă l, ni 60 au-dessus de lâessieu pour les n. os 1 , 2 et 4, et Ă 1 mĂštre pour le n.° 3; on laisse tomber le mouton. LâĂ©preuve de lâescarpolette consiste Ă laisser tomber lâessieu, aprĂšs lâavoir Ă©levĂ© horizontalement de 2, m ll. Dans cette chute, dont la hauteur est la meme pour les 4 n. 04 , les fusĂ©es portent en mĂȘme temps sur 2 demi-cylindres de fonte, disposĂ©s pour les recevoir, et sont Ă©prouvĂ©es par le choc qui en rĂ©sulte. On examine de nouveau les essieux, surtout aux talons, aux Ă©paulements, aux trous dâesses. Pour la moindre ouverture en travers, lâessieu doit ĂȘtre rebutĂ©; celles en long, nâindiquant quâune imperfection de soudure, ne motivent le rejet que lorsquâelles sont situĂ©es aux fusĂ©es et prĂšs des trous dâesses. â Quand une feute ou crique en travers ne fait pas paraĂźtre la couleur du fer nouvellement entamĂ©, on peut mettre lâessieu au feu, et aprĂšs lâavoir chauffĂ© rouge brun, le faire battre du cotĂ© convenable, pour faire ouvrir la fente. Pour peu quâelle sâĂ©largisse, on doit rebuter lâessieu; si elle reste dans le mĂȘme Ă©tat, on peut le recevoir, la crique nâĂ©tant pas dangereuse. FONTES DE FER. 203 TolĂ©rances sur la longueur du corps de tous les n. 08 , 2 mill. en plus, 1 eu moins. â Sur la longueur des fusĂ©es, de lâĂ©paulcment au trou dâesse, 1 mill. en plus, 0, mill 5 en moins. â Sur le diamĂštre aux gros et petit bouts des fusĂ©es rien en plus, 0, m,11 5 en moins. â Hauteur du corps n. os 1,2 et 4, 2 mill. en plus, rien en moins. â Largeur du corps n. os 1, 2 et 4 , en dessus et en dessous , 2 mill. en plus, rien en moins. â Hauteur du corps n.° 3, 1 mill. en plus et en moins. â Largeur du corps n.° 3, en dessus et en dessous, rien en plus, 2 mill. en moins. â Nul essieu nâest reçu, lorsque la face du dessus du corps est plus large que celle du dessous. Prix des essieux, 1, f l3 le kil. Voy. pag. 102. FONTES DE FER. Les qualitĂ©s de la fonte sont trĂšs-variables. On en distingue deux espĂšces principales, la fonte grise et la fonte blanche , prĂ©sentant lâune et lâautre de nombreuses variĂ©tĂ©s, qui se confondent par des nuances presque insensibles. Fonte grise. Plus douce et plus tenace que la fonte blanche, mallĂ©able, lĂ©gĂšrement flexible; pouvant ĂȘtre limĂ©e, forĂ©e, tournĂ©e. â Cassure grenue. â Un grain un peu gros et peu brillant indique une bonne qualitĂ©; un grain petit, blanc et luisant, est un indice contraire. â La couleur de la cassure varie du gris foncĂ© au gris clair; la couleur sâĂ©claircit Ă mesure que le grain devient plus serrĂ© et plus petit; la duretĂ© augmente en mĂȘme temps. â Pesanteur spĂ©cifique moyenne 7,207. Elle entre en fusion Ă un degrĂ© de chaleur plus Ă©levĂ© que la fonte blanche; elle devient plus liquide et conserve sa liquiditĂ© plus longtemps. â Elle coule tranquillement en sortant du creuset; sa couleur est rougeĂątre, dâautant plus foncĂ©e que le fourneau est moins chaud. âElle nâadhĂšre pas Ă la poche cuiller avec laquelle on la prend , laisse sur le jet une sorte de cendre, remplit mieux les moules, prend moins de retrait, donne moins de soufflures que la fonte blanche; aprĂšs le refroidissement ses arĂȘtes sont vives et sa surface plane. Elle convient pour les objets coulĂ©s en fonte, qui appartiennent au service de lâartillerie. Recuite au rouge, elle prend plus de tĂ©nacitĂ©; au blanc, elle devient cassante et prend un accroissement de volume qu elle conserve en partie aprĂšs le refroidissement. Fonte blanche. Aigre, cassante; rĂ©sistant Ă la lime et au ciseau ; susceptible de prendre un beau poli. â Couleur variable depuis le blanc dâargent jusquâau gris cendrĂ©. â Cassure rayonnante, ou lamelleuse, ou compacte et conchoĂŻde , ou grenue. â Pesanteur spĂ©cifique moyenne 7,50. Lorsquâon la coule, elle est blanche et jette beaucoup dâĂ©tincelles; elle a les dĂ©fauts contraires aux qualitĂ©s de la fonte grise; elle ne convient pour aucun des objets coulĂ©s de lâartillerie. La fonte traitĂ©e est un mĂ©lange de la blanche et de la grise. â Elle parait tachetĂ©e. â Elle est employĂ©e pour projectiles. â Elle coule bien avec de faibles Ă©tincelles, sa surface est plane et ses arĂȘtes lĂ©gĂšrement arrondies. La fonte noire ou bourrue est une variĂ©tĂ© de la grise, dâune qualitĂ© infĂ©rieure. â Sa cassure Ă gros grains laisse apercevoir un mĂ©lange de grains de graphite carbone libre. CHAPITRE VII. MATIERES POUR LES CONSTRUCTIONS. 201 Toutes les fontes, au moment oĂč elles se solidifient, se dilatent et exercent une pression contre les moules ; elles prennent ensuite du retrait en refroidissant; la fonte grise est celle qui se dilate le plus et qui prend le moins de retrait. Le volume des objets et la promptitude du refroidissement influent beaucoup sur la couleur et la texture de la fonte. Un petit objet refroidi trĂšs-vile a presque toujours l'aspect et les qualite's de la fonte blanche; la fonte, Ă la surface des gros objets, est plus blanche que dans l'intĂ©rieur. Câest en gĂ©nĂ©ral par des Ă©preuves mĂ©caniques que lâon peut juger si une fonte a les qualitĂ©s requises pour lâemploi que lâon doit, en faire. Prix des foutes. â Bouches Ă feu voy. pag. 8, U, 10 et 11. â Projectiles voy. pag. 33. â AffĂ»ts de mortiers voy. pag, 95. â Moulures dâarsenaux, 32/50 les 100 kil. ACIERS. On distingue trois espĂšces dâaciers Varier naturel , provenant de l'affinage de la fonte, ou obtenu par le traitement des minerais dans les forges Ă la Catalane; Varier de cĂ©mentation , produit par la combinaison du carbone avec le fer forgĂ© dans des caisses fermĂ©es , exposĂ©es Ă une haute tempĂ©rature dans des fourneaux spĂ©ciaux ; Varier fondu , qui rĂ©sulte de la fusion de chacun des deux premiers ou de leur mĂ©lange dans des proportions variables. On reconnaĂźt lâacier fondu Ă un grain trĂšs-fin, Ă©gal, serrĂ©, argentĂ©, sans mĂ©lange et trĂšs-homogĂšne; il est sec, fragile, acquiert par la trempe une duretĂ© extrĂȘme, mais, en gĂ©nĂ©ral, il soude difficilement. Il est employĂ© Ă la confection des outils qui doivent travailler les mĂ©taux. Les deux autres aciers, dans VĂȘlĂąt brut , sont assez semblables entre eux; ils prĂ©sentent le mĂȘme grain que lâacier fondu, quelquefois un peu plus gros, moins homogĂšne et presque toujours mĂȘlĂ© dâun peu de nerf trĂšs-fin. Ils sont plus doux, plus souples et moins fragiles; ils acquiĂšrent moins de duretĂ© et un tranchant moins vif, mais ils soudent plus facilement. Un nerf long, ductile ou lamelleux et de couleur plombĂ©e, indique un acier ferreux et de mauvaise qualitĂ©. Lâacier de cĂ©mentation, connu aussi sous le nom ĂŽJ acier poule , est reconnaissable par les ampoules boursoufĂŻlures lĂ©gĂšres, plus ou moins nombreuses et Ă©tendues que prĂ©sente la surface des barres. On distingue dâune maniĂšre certaine lâacier du fer, au moyen de lâacide nitrique Ă©tendu dâeau, qui laisse une tache noire sur lâacier, et sur le fer une tache dâautant plus claire quâil contient moius de carbone. La proportion du carbone varie dans les aciers entre 0,5 et 1,2 p. 100. Les aciers bruts, naturels ou de cĂ©mentation, sont soumis Ă lâaffinage. Cette opĂ©ration consiste Ă les Ă©tirer en barres minces ou languettes , Ă rĂ©unir et Ă souder ensemble plusieurs de ces languettes, ce quâon appelle corroyer .â Un premier corroyage, consistant Ă souder ensemble douze languettes et a en faire un barreau, donne Varier Ă 1 martpie. â Les barreaux Ă 1 marque, doublĂ©s et Ă©tirĂ©s une ou deux fois, deviennent acier Ă 2 ou Ă 3 marques. â De nouveaux corroyages donnent des aciers Ă un plus grand nombre de marques ; mais ordinairement on ue dĂ©passe pas la 3. r AC1KRS. 205 Xi'acier h 1 marque est employĂ© Ă la fabrication des gros outils dâouvriers en bois et en fer, marteaux Ă devant, outils Ă pionniers, enclumes. â lYacier ti 2 marques , pour petits outils dâouvriers en fer, cognĂ©es, essettes, haches, bigornes, marteaux Ă main, faces de batteries et gĂ©nĂ©ralement pour piĂšces dâarmes Ă feu. â X/acier Ă 3 marques , pour outils tins dâouvriers en bois et en fer, tarauds, filiĂšres, ciseaux Ă froid, ressorts et vis de platine, etc. On se procure des aciers de qualitĂ© supĂ©rieure, susceptibles de remplacer lâacier fondu, en cĂ©mentant les aciers corroyĂ©s et en les corroyant de nouveau. Cet acier recĂ©mentĂ© est propre Ă la confection des burins, crochets Ă tourner sur mĂ©taux, outils de piqueurs de limes, etc. Les Ă©toffes sont des mĂ©langes de fer et dâacier, rĂ©unis par la soudure dans des proportions variables, suivant lâusage que lâon veut en faire. On les emploie pour armes blanches, cuirasses, outils dâouvriers en bois, ressorts de voitures, lames de faux. Câest avec des Ă©toffes composĂ©es de lames trĂšs-minces, ou de fil de fer et dâacier, que lâon fabrique les objets damassĂ©s. Par lâaction dâun acide Ă©tendu dâeau, les parties qui contiennent de lâacier prennent Ă la surface une teinte noire, tandis que les parties ferreuses vestent blanches. Les Anglais tirent de lâInde un acier fondu damassĂ© que lâon nomme wootz , et qui paraĂźt ĂȘtre la matiĂšre des clamas dâOrient. Lâanalyse chimique y a reconnu du silicium et de Yaluminium. Il conserve la propriĂ©tĂ© de se damasser par lâaction de lâacide sulfurique affaibli, mĂȘme aprĂšs avoir Ă©tĂ© fondu Ă plusieurs reprises. On a composĂ© les alliages suivants acier et aluminium , prĂ©sentant les mĂȘmes qualitĂ©s que le woolz. â Acier et 0,002 Ă âargent ^ plus dur que le meilleur acier fondu. â Acier et 0,01 Ă 0,03 de chrome , extrĂȘmement dur, trĂšs-mallĂ©able et donnant un trĂšs-beau damassĂ©- â Acier et 0,01 de platine , moins dur que lâalliage dâargent, mais ayant plus de corps. â Acier et 0,01 de rhodium , dâune duretĂ© et dâune tĂ©nacitĂ© extrĂȘmes. Epreuves. Le meilleur acier se reconnaĂźt aux caractĂšres suivants trempĂ© Ă une faible chaleur , il devient trĂšs-dur , raie le verre et rĂ©siste aux meilleures limes; la duretĂ© est uniforme dans toute la masse; aprĂšs la trempe, il rĂ©siste aux chocs sans se rompre, et ne perd sa duretĂ© que par un recuit trĂšs-intense ; il se soude avec facilitĂ©, ne se fendille pas, supporte une chaleur trĂšs-Ă©levĂ©e et conserve presque toute sa duretĂ© aprĂšs un affinage rĂ©pĂ©tĂ©; il montre dans sa cassure le grain le plus fin, le plus Ă©gal; il est trĂšs-homogĂšne et peut recevoir un beau poli; il est plus pesant que le fer, sa pesanteur spĂ©cifique moyenne est 7,816. Ou casse des morceaux de quelques barreaux pris au hasard; on en fait confectionner des outils que lâon Ă©prouve Ă outrance. Trempe et recuit. Les qualitĂ©s de lâacier, dans les divers usages auxquels il est employĂ©, dĂ©pendent principalement de la trempe, qui consiste a le refroidir subitement, aprĂšs quâil a Ă©tĂ© portĂ© a une chaleur rouge plus ou moins Ă©levĂ©e, en le plongeant dans un liquide, en le mettant en contact avec lâair humide, ayec diffĂ©rentes substances. LâintensitĂ© de la trempe dĂ©pend de la diffĂ©rence de tempĂ©rature entre lâacier et le corps rĂ©frigĂ©rant, et de la rapiditĂ© avec laquelle celui-ci soutire le calorique. Elle rend lâacier plus dur, plus Ă©lastique; au delĂ de certaines limites, elle le vend aigre et cassant. Il faut rĂ©gler le degrĂ© de chaleur et choisir le corps rĂ©frigĂ©rant, suivant la nature de lâacier et ta destination des objets fabriquĂ©s; lâeau froide, le mercure, 206 CHAPITRE Vil. MATIERES POUR LES CONSTRUCTIONS. les acides, donnent la trempe la plus dure; les corps gras, la cire, le savon, du sable, des battitures mouillĂ©es, etc., trempent moins fortement, mais font Ă©viter les gerçures qui se forment par un refroidissement trop rapide, surtout sur les tranchants dĂ©licats. Le recuit est destinĂ© Ă rendre aux piĂšces une partie de la tĂ©nacitĂ© que la trempe leur a fait perdre. On le donne en les chauĂŒant lentement jusquâĂ lâune des couleurs qui prĂ©cĂšdent le rouge, ou en les plongeant dans un mĂ©tal ou un alliage fondu, et en les laissant refroidir Ă lâair ou dans lâeau. Il faut que lâune des faces soit bien nettoyĂ©e et blanchie, pour quâon puisse reconnaĂźtre la couleur aussitĂŽt quâelle se produit. Trempe en paquet. Cette opĂ©ration consiste Ă produire, par la cĂ©mentation, une lĂ©gĂšre couche dâacier Ă la surface de certaines piĂšces en fer, afin de les mettre en Ă©tat de rĂ©sister aux chocs et aux frottements. Dans une caisse de pierre ou de fonte, on place alternativement des couches de suie et dâobjets Ă cĂ©menter, de maniĂšre que ceux-ci soient bien enveloppĂ©s par la suie sur toute leur surface. La caisse remplie , on la ferme et on la met au milieu dâun feu modĂ©rĂ©, niais soutenu, jusquâĂ ce que les piĂšces en fer aient atteint la chaleur rouge-cerise. On les plonge alors dans lâeau froide. Lorsquâelles sont de petites dimensions, il convient ordinairement de leur donner un recuit. Prix des aciers â de cĂ©mentation, 58 cent, le kil. â fondu, 2, f 10. TOLES ET FERS-BLANCS. La tĂŽle de fer est fabriquĂ©e au laminoir; elle doit ĂȘtre dâun fer doux et nerveux, la surface bien polie, sans trous ni battitures, dâune couleur bleuĂątre, quelquefois nuagĂ©e, les Ă©paisseurs rĂ©guliĂšres, la feuille Ă©lastique et ondulant dans la main avec une souplesse Ă©gale. Etant pincĂ©e Ă lâun des angles, elle doit se plier et se redresser plusieurs fois de suite, sans montrer aucune dĂ©chirure. PliĂ©e avec un maillet pour ĂȘtre agrafĂ©e, elle ne doit laisser apercevoir aucune marque de rupture Ă lâextĂ©rieur du pli. Sâassurer que les feuilles ne prĂ©sentent ni pailles ni doublures ; les prĂ©senter au jour pour vĂ©rifier sâil y a des piqĂ»res; les calibrer dans tous les sens, longueur , largeur et Ă©paisseur ; les percer prĂšs des bords et sâassurer quâaprĂšs cette opĂ©ration il nây a ni fentes ni criques. Lâemboutissage est la plus forte Ă©preuve Ă leur faire subir; il consiste Ă les battre pour leur faire prendre une forme concave. La tĂŽle d'acier se fabrique par les mĂȘmes procĂ©dĂ©s; elle doit prĂ©senter les mĂȘmes qualitĂ©s avec une Ă©lasticitĂ© et une duretĂ© plus grandes sous une Ă©paisseur moindre. On appelle tĂŽles f nĂ©s , celles dont le mĂštre carrĂ© ne pĂšse pas plus de 7 kil. Il y a deux espĂšces de fers-blancs y le brillant et le terne . Le premier est Ă©tamĂ© avec de lâĂ©tain pur; dans lâĂ©tamage du second, lâĂ©tain est mĂ©langĂ© avec moitiĂ© ou 3 de plomb. On peut Ă©galement employer lâun et lâautre. Ordinairement on emploie le fer-blanc terne pour les boĂźtes Ă balles, parce quâil est moins cher; le fer-blanc brillant pour les petits objets, comme mesures Ă poudre. Les feuilles de fer-blanc les plus petites ont 330 mill. sur 244 mill., les plus limes et rades. CONSFRV. DES METAUX DANS LES MAGASINS. 207 grandes 50i mill. sur 352 on peut en fabriquer de dimensions dilfĂ©rentes. I/Ă©paisseur varie depuis l, mill 4 jusquâĂ 0, mjlI 6. qualitĂ©s des fers-blancs dĂ©pendent de celles de la tĂŽle et de lâĂ©tamage. La surface doit etre polie, plus ou moins brillante, sans mouches ou taches, ni bouillons ou bulles. Prix des tĂŽles voyez pag. 105'. LIMES ET RĂPES. Les limes et rĂąpes Ă bois sont fabriquĂ©es en acier trempĂ© dur ; les limes ordinaires en acier de cĂ©mentation; celles, façon anglaise, en acier fondu; les rĂąpes Ă bois en acier commun ; les rĂąpes Ă fer dites rĂąpes Ă chaud , en fer trempĂ© en paquet ; celles qui sont ordinairement employĂ©es dans les ateliers de lâartillerie sont classĂ©es et dĂ©signĂ©es ainsi quâil suit Par rapport Ă la profondeur de la taille. Par rapport Ă la forme. Par rapport aux dimensions. Carreaux. de 2 Ă 5 kilo. Limes en paille Carreaux. Plates-pointuesâdemi-rondes j ou dâAllemagne. Limes rudes. . . . â tiers-points â queues de rat. i , Ăź , 3 an paquet. Platesâdemi-rondes. de Tiers-points â queues de rat. de Platesâdemi-rondes. de de 38 , 33 , 27, ai, 16, n c . de 38 , 33 , 27, 21, 16 e . de 33 , 27, 21, 16 e . de 21, i6 c - de 16 e . BĂątardes. Limes, iaçon anglaise. / Demi-douces. Tiers-points. Queues de rat. Platesâ demi-rondesâ tiers- de 33 , 21, 16 e . Douces points. Tiers-points.. Demi-rondes â tiers-points.. BĂątardes. Douces. Dâarmurier. De scieur de long. Ă chaud. PiqĂ»re ordinaire. Demi-fines. Fines. ! de 16 e . Limes dâacier fondu. Plates - demi-rondes, de 65 e Ă 1 mĂštre. RĂąpes Platesâ demi-rondes. 11 existe encore des limes de diffĂ©rentes espĂšces. Examiner si elles sont droites et non voilĂ©es; si elles nâont ni pailles ni gerçures; si la taille est parfaitement rĂ©guliĂšre, et si les dents sont exemptes de bavures, dites rebarbes. â Elles doivent rĂ©sister au fer et Ă lâacier non trempĂ©, sans sâĂ©grener. â On les Ă©prouve sur un morceau dâacier trempĂ© et recuit ; elles doivent y bien mordre dans toute leur Ă©tendue, tant par le plat que par les angles; elles ne doivent point mordre en reculant, ni former des sillons ou voies , ni dĂ©vier de la direction que leur imprime lâouvrier. â On en casse quelques-unes, et on en travaille lâacier Ă la forge, pour reconnaĂźtre sâil est dâune bonne qualitĂ©. Prix des limes, dâaprĂšs un tarif dĂ©taillĂ© pour chaque sorte. CONSERVATION DANS LES MAGASINS, DES MĂTAUX, DES PIĂCES CONFECTIONNĂES ET DES OUTILS. Les mĂ©taux, dans des rez-de-chaussĂ©e secs et bien aĂ©rĂ©s, que lâon ouvre par le beau temps, et que lâon tient fermĂ©s lorsque lâair est humide. Les fers et aciers en barres, par espĂšce et par Ă©chantillon, dans des cases. â Les fers Ă©bauchĂ©s, comme les fers en barres. â Les ferrures de service, 208 CHAPITRE VU. MATIĂRES POUR LES CONSTRUCTIONS. dans des cases. â Les ferrures hors de service et les riblons, en tas Ă©tiquetĂ©s du poids. â Les feuilles de tĂŽle et de fcr-blanc, graissĂ©es, debout, dans des cases, dans un lieu sec- â Les fils de fer, suspendus en cerceaux Ă des chevilles, par numĂ©ro. Les grandes chaĂźnes, ployĂ©es et empilĂ©es ; les petites, rĂ©unies par paquets de 10 ou 20, dans des caisses ou sur des Ă©tagĂšres. Les boĂźtes de roues et objets divers confectionnĂ©s, par espĂšce, rangĂ©s, empilĂ©s, ou dans des caisses. Les mĂ©taux en saumons, en piles carrĂ©es ; les plaques posĂ©es les unes sur les autres. Les parties en fer ou acier de tous les outils, recouvertes dâune couche de colthar, pour les outils Ă pionnier et autres gros outils; dâune couche de vernis noir composĂ© de vernis blanc et de noir dâivoire, pour les outils dont la surface est polie. Les outils dâouvriers et les limes, par espĂšces, dans un local sec et dans des cases. On les garnit de poussier de charbon pour les prĂ©server de lâhumiditĂ©. Les clous, par espĂšce et par numĂ©ro, dans des cases. Les enclumes et bigornes, posĂ©es Ă terre, sur des bouts de madriers. Toutes les cases, piles ou caisses, Ă©tiquetĂ©es suivant la nature des objets, de lâespĂšce, du nombre, du poids, du numĂ©ro. CHARBON DE BOIS. Le charbon de bonne qualitĂ© se consume lentement Ă lâair, en brĂ»lant sans flamme; il nâest ni friable ni tachant; il est dur, compacte, cassant, sonore, dâun beau noir sa cassure est brillante, conchoĂŻde et irisĂ©e. Quand il nâest pas assez, cuit, il a une couleur grisĂątre; il produit une flamme blanche, se rompt difficilement, et brĂ»le avec fumĂ©e. â Trop cuit, il est dâun noir terne, moins dur, moins sonore, et semblable Ă la braise. Le charbon exposĂ© Ă lâair absorbe souvent de 10 Ă 20 p. 100 de son poids de gaz ou dâeau, et perd de ses qualitĂ©s il doit ĂȘtre mis Ă couvert dans des magasins, ou tout au moins sous des hangars. Les bois les plus gĂ©nĂ©ralement employĂ©s Ă la carbonisation, sont, parmi les bois durs, le chĂȘne, le chĂątaignier, le frĂȘne, le charme, le hĂȘtre, l'Ă©rable, lâorme; et parmi les bois tendres, le pin, le sapin rouge ou blanc, le mĂ©lĂšze, lâaune, le bouleau, le tremble, le tilleul, le peuplier, le saule. On distingue aussi les charbons durs et les charbons lĂ©gers; mais ils ne sont pas toujours rangĂ©s dans lâordre correspondant Ă celui des bois dont ils proviennent; leur qualitĂ© varie suivant le climat, lâexposition des arbres, leur Ăąge, les parties carbonisĂ©es, etc. â Les charbons durs sont plus denses; Ă poids Ă©gaux, ils dĂ©veloppent la mĂȘme quantitĂ© de chaleur; mais dans le mĂȘme temps ils produisent une tempĂ©rature plus Ă©levĂ©e. On carbonise le bois, l.° en le distillant dans des vaisseaux c/os, qui laissent une issue aux vapeurs et aux gaz, et auxquels la chaleur est appliquĂ©e extĂ©rieurement; 2.° dans des fosses murĂ©es, garnies de plaques de fonte, ou dans des fourneaux , par la combustion dâune partie de la charge; 3.° en meules , oĂč la chaleur est aussi produite par la combustion dâune partie de la masse. â On obtient par la carbonisation avec le contact de lâair 16 Ă 17 p. 100 du poids du bois employĂ©, 28 Ă 40 p. 100 dans des vaisseaux clos. CHARBON DE BOIS. 209 La pesanteur spĂ©cifique du charbon varie beaucoup, suivant sa qualitĂ© et la quantitĂ© dâeau quâil a pu absorber. Le poids moyen du mĂštre cube avec absorption moyenne, est pour un mĂ©lange de charbons durs 230 kil., pour un mĂ©lange de charbons lĂ©gers 130 kil. Le procĂ©dĂ© des meules est le plus ordinairement employĂ©. On peut quelquefois ctre obligĂ© dây avoir recours, pour se procurer le charbon nĂ©cessaire aux travaux des parcs. Il faut prĂ©fĂ©rer le bois de 18 Ă 20 ans. La carbonisation peut se faire immĂ©diatement aprĂšs la coupe. Le bois coupĂ© depuis plus dâune annĂ©e, et qui est restĂ© exposĂ© a lâair et Ă la pluie, ne donne que du mauvais charbon. Couper des rondins de 40 Ă 100 mi U. de diamĂštre et de 1 mĂštre Ă l, m 50 de longueur; refendre les bĂ»ches qui sont trop fortes. Aplanir le terrain sur lequel ou veut former la meule , et quâon nomme la faulde. Ce terrain doit ĂȘtre sec, pas trop lĂ©ger et abritĂ© du vent. Planter au milieu une perche verticale. â Former sur le sol un plancher composĂ© de bois convergeant vers le centre; mettre du menu bois dans les intervalles, sur les rayons et au centre. â Dresser autour de la perche, dans une direction presque verticale, les bĂ»ches, trĂšs-serrĂ©es, sur plusieurs Ă©tages; terminer par une calotte dont les bĂ»ches sont couchĂ©es et serrĂ©es le plus possible; mĂ©nager une galerie horizontale, au niveau du sol et aboutissant au centre. â Couvrir la meule, en commençant par le haut, de feuillages et dâune couche de 80 Ă 100 mill. de terre, que lâon arrose. Laisser en bas sans couverture un espace de 150 mill. de hauteur, afin de donner passage Ă lâair et aux vapeurs. Retirer la perche, et mettre le feu, soit par le vide que laisse la perche, soit par la galerie horizontale que lâon a remplie de matiĂšres combustibles. â Laisser brĂ»ler jusquâĂ ce que la flamme sorte au-dessus de la cheminĂ©e. Pendant cette premiĂšre partie de lâopĂ©ration il faut activer le feu, pour que lâignition sâĂ©tende en largeur, et pour se dĂ©barrasser des vapeurs, qui plus tard pourraient causer des explosions, et qui se dĂ©gagent par lâespace non couvert au pied de la meule et par la cheminĂ©e. Boucher ensuite la cheminĂ©e avec une piĂšce de gazon , et diminuer lâespace non couvert ou mĂȘme le fermer entiĂšrement, en mĂ©nageant des soupiraux de distance en distance. â La fumĂ©e doit sâexhaler Ă©galement de tous cotĂ©s, exceptĂ© vers le sommet, oĂč on la contient et oĂč lâon empĂȘche le tirage de sâĂ©tablir, surtout du cotĂ© du vent. Ne laisser que des trous ou soupiraux de distance en distance; empĂȘcher le tirage vers la calotte. â Quand la meule a suffisamment suĂ© 9 renforcer la couverture. ModĂ©rer le feu, le diriger de maniĂšre que la combustion soit Ă©gale dans toute la masse, et lâattirer toujours vers la base, en faisant des ouvertures dans des points convenables ; laisser les trous ouverts tant quâils exhalent une vapeur noire et Ă©paisse; les fermer dĂšs quâelle devient lĂ©gĂšre et bleuĂątre. La carbonisation est achevĂ©e quand la flamme sâĂ©chappe par les soupiraux de la base. â Boucher alors les ouvertures, et charger la meule de terre; laisser cette terre au moins 24 heures; la renouveler ensuite; achever dâĂ©teindre, et attendre encore 12 ou 24 heures. â Ouvrir la meule dâun cĂŽtĂ© seule- lement; faire le triage, et mettre Ă part les fumerons. Autant que possible, former les meules avec une mĂȘme nature de bois; si 14 210 CHAPITRE Vil. MATIERES POUR LES CONSTRUCTIONS. lâon est obligĂ© de mĂȘler des bois lĂ©gers et des bois durs, mettre les premiers en dehors et daus la calotte. Les grosses meules sont plus avantageuses ; on y met jusquâĂ 200 stĂšres de bois. Prix moyen des charbons de bois, 13 fr. les 100 kil. HOUILLE ET COKE. On distingue deux espĂšces de houilles, relativement Ă leur emploi la houille grasse et la houille sĂšche ou maigre , qui prĂ©sentent lâune et lâautre plusieurs variĂ©tĂ©s. La houille grasse est lĂ©gĂšre, assez friable, trĂšs-combustible, brĂ»lant avec une flamme blanche et longue, et produisant une chaleur trĂšs-forte. Elle se gonfle et semble presque se fondre ; elle sâagglutine facilement, et laisse peu de rĂ©sidu. En sâagglutinant, elle forme en avant de la tuyĂšre une voĂ»te, sous laquelle le fer est chauffĂ© Ă©galement, et qui ne sâĂ©croule pas lorsquâon le retire ou quâon le remet- ce qui est trĂšs - favorable au travail de la forge. Les houilles des environs de Saint-Etienne et de Valenciennes appartiennent Ă cette espĂšce. La houille sĂšche ou maigre est plus lourde et plus solide ; elle se brise moins facilement; sa couleur noire est moins foncĂ©e et passe au gris de fer; sa surface et sa cassure sont souvent trĂšs-Ă©clatantes. Elle sâenflamme plus difficilement, ne gonfle presque pas au feu, ne se colle jamais, et produit une flamme bleuĂątre, accompagnĂ©e dâune fumĂ©e fĂ©tide ou Ăącre. Elle laisse plus de rĂ©sidu que la bouille grasse. Elle est ordinairement accompagnĂ©e de pyrites ou sulfures de fer, nuisibles pour le traitement des minerais de fer et poulie travail de la forge. Les environs de Marseille, dâAix, de Toulon, de Grenoble, fournissent de la houille sĂšche. La houille nâabsorbe point lâeau dâune maniĂšre nuisible; lâeau ne fait que la bonifier. â Sa pesanteur spĂ©cifique moyenne est de 1,329. On estime lâhectolitre comble Ă 100 kil. et lâhectolitre ras Ă 85 kil. Le poids du mĂštre cube varie entre 1170 et 1460 kil. Le coke est produit par la carbonisation de la bouille, qui sâopĂšre par des moyens analogues Ă ceux qui sont employĂ©s pour carboniser le bois. Le bon coke nâest ni vitreux ni gras; il est mat dans sa cassure, et montre tout au plus un Ă©clat soyeux. Il a un aspect poreux, celluleux , et il est sonore. â La grosseur des morceaux et le peu de cendres quâils produisent, indiquent une bonne qualitĂ©. â Le coke, comme le charbon de bois , ne supporte pas lâeau; il peut en absorber la mĂȘme quantitĂ©. Le poids moyen de 1 mĂštre cube est 658 kil. 100 parties de houille donnent en poids 60 Ă 70 de coke, avec une augmentation de volume de 5 Ă 15 p. 100. Prix moyen des houilles, 3/50 les 100 kil. â Du coke 4 r 75 c CORDAGES 211 CORDAGES. Pour les dimensions des principaux cordages, leur force, leur poids, leur prix, etc., voyez les articles relatifs aux armements, manĆuvres de force, harnais, ponts militaires. RĂ©sistance. En nommant d le diamĂštre dâun cordage en millimĂštres, le poids capable de le rompre est exprimĂ© par 4 d* hil. On ne doit pas faire supporter aux cordages plus de la moitiĂ© de ce poids. Avant de se rompre, un cordage neuf sâalonge de y Ă 5, et son diamĂštre diminue de y Ă â . Le goudron ne change rien Ă la force des cordages neufs, et il la diminue avec le temps; en gĂ©nĂ©ral, les cordages blancs durent plus longtemps que les cordages goudronnĂ©s. â On doit goudronner les cordages dâancre, parce quâils sont destinĂ©s Ă ĂȘtre frĂ©quemment plongĂ©s dans lâeau. La graisse ou lâhuile dont on imbibe les cordages diminue leur force sans augmenter leur durĂ©e. La nature du chanvre peut changer de plus de \ la rĂ©sistance des cordages de mĂȘme grosseur. QualitĂ©s. La couleur, quoique variable, est un indice de la qualitĂ© du chanvre. Le plus estimĂ© est gris de perle ou argentin, ensuite le verdĂątre, puis le jaune. La couleur brune dĂ©note quâil a Ă©tĂ© trop roui, quâil a trop fermentĂ©, quâil y a un commencement de pourriture; des taches brunes, quâil a Ă©tĂ© mouillĂ© et que les endroits tachĂ©s sont pourris. Il est bon quâil ait une odeur forte; mais il faut rejeter celui qui sent le pourri, le moisi ou seulement lâĂ©chauffĂ©. Il doit ĂȘtre bien peignĂ©, souple et purgĂ© de chenevottes. â On ne prend que le premier brin pour les cordages dâancre et les lignes de halage. On mĂȘle le second brin au premier pour les autres cordages. â Le chanvre doit ĂȘtre filĂ© fin et peu tordu; la grosseur des fils doit ĂȘtre de 9 mil!, au plus de circonfĂ©rence avec le premier brin, et de 11 Ă 15 mill. avec le premier et le second brins mĂȘlĂ©s. Un cordage est dĂ©fectueux lorsque les torons sont dâinĂ©gales grosseurs ou inĂ©galement tordus, lorsquâil parait cotonneux sans avoir servi, ou quâon trouve des esquilles de chenevottes, ce qui dĂ©note que le chanvre nâa pas Ă©tĂ© bien peignĂ©. Commettage. On commet en aussiĂšre avec des torons composĂ©s chacun dâun certain nombre de fils, en grelin avec 3 ou 4 aussiĂšres . Les cordages en aus- stĂšre ne sont commis quâune fois; ceux en grelin le sont deux fois. Un cordage est commis au tiers , au quart , câest-Ă -dire quâil est plus court de §âą, \ que les torons tendus. On mesure la quantitĂ© dont un cordage est commis, en formant un triangle rectangle, dont un des petits cĂŽtĂ©s est la hauteur, comptĂ©e parallĂšlement a Taxe , de la rĂ©volution complĂšte dâun toron, et Vautre la circonfĂ©rence du cordage dĂ©veloppĂ©e; lâhypothĂ©nuse reprĂ©sente la longueur primitive du toron, le premier petit cĂŽtĂ© la longueur actuelle; la diffĂ©rence entre ces deux longueurs est la quantitĂ© dont le cordage est commis. Les cordages de lâartillerie sont commis au quart. Il faut quâils soient tordus Ă©galement dans toute Leur longueur; que les fils et les torons aient une grosseur et une tension uniformes. J/Ăąme que lâon met quelquefois dans un cordage, ne sert quâĂ faciliter le commettage des torons. On 11 âen met pas aux cordages de lâartillerie. 212 CHAPITRE VII. MATIĂRES POUR LES CONSTRUCTIONS. Ăpissure. RĂ©union de deux bouls de cordage sans nĆud PI. 19. Epissoir , morceau de fer arrondi et courbĂ© qui se termine en pointe. Epissure courte. DĂ©cordez 100 ou 200 mill. de chacun des bouts que vous voulez unir; enfourchez les torons dĂ©cordĂ©s de maniĂšre que ces cordages se touchent au point oĂč les torons cessent dâĂȘtre rĂ©unis, et que les torons dâun cordage sĂ©parent ceux de lâautre. Tenant dans la main gauche le bout de lâun des cordages, les torons dĂ©cordĂ©s en avant, faites croiser chaque toron de ce bout sur le toron qui est Ă sa gauche, et qui appartient au 2.' cordage, et faites passer, au moyen de lâĂ©pissoir, le mĂȘme toron du premier bout, sous le toron qui est Ă sa gauche et qui appartient au 2. c cordage. Tirez fortement sur chaque toron passĂ© sous un autre. OpĂ©rez de mĂȘme avec les torons du second cordage. Pour donner plus de force Ă lâĂ©pissure, passez de nouveau chaque toron sur celui qui est Ă sa gauche et sous celui qui est Ă la gauche de ce dernier. Coupez le9 bouts excĂ©dants. Epissure longue . Se fait lorsque le cordage doit passer dans une poulie; lâĂ©pissure courte serait trop grosse. DĂ©cordez environ 500 mill. des cordages; enfourchez comme pour lâĂ©pissure courte. DĂ©cordez un des torons dâun cordage, et remplacez-le par celui du 2. e cordage, qui se prĂ©sente naturellement; croisez le bout de ce dernier toron sur le toron qui a Ă©tĂ© remplacĂ©, et faites- les passer sous les torons voisins. Remplacez de mĂȘme chaque autre toron dâun des cordages par un toron de lâautre cordage. Coupez les bouts excĂ©dants. En magasin. Les cordages doivent ĂȘtre placĂ©s dans les Ă©tages supĂ©rieurs, roulĂ©s et Ă©tiquetĂ©s; les gros cordages, empilĂ©s sur des chantiers assez Ă©levĂ©s pour laisser un libre passage Ă lâair; les menus cordages, suspendus au plafond ou Ă des chevilles. Les cordages ne doivent ĂȘtre roulĂ©s que lorsquâils sont bien secs; on doit les dĂ©rouler tous les ans et les Ă©tendre pendant quelques jours au retour de la belle saison. Les cordages conservĂ©s trop longtemps en magasin perdent de leur force. GOUDRON. On le retire des bois rĂ©sineux lorsque, par Ă©coulement naturel ou par incision , ils ne fournissent plus de tĂ©rĂ©benthine. â On les abat et on les brĂ»le, Ă peu prĂšs comme pour en faire du charbon. â La tĂ©rĂ©benthine sâĂ©coule peu Ă peu du bois, abandonne une partie de son essence, se rassemble sur lâaire du fourneau, sâaltĂšre, se colore en noir, se sĂ©pare de lâeau et de lâacide acĂ©tique que peut former le bois et se transforme en goudron. Le goudron doit ĂȘtre coulant, de consistance sirupeuse , transparent et dâune couleur rougeĂątre. Il a une odeur forte, qui lui est particuliĂšre. On le rend plus fluide en le faisant chauffer, ou en y mĂȘlant un peu dâhuile de tĂ©rĂ©benthine. Il brĂ»le avec une flamme trĂšs-vive, et laisse un charbon sec et lĂ©ger.â Dans le commerce il est souvent mĂ©langĂ© dâeau. On le purifie en le faisant cuire dans une chaudiĂšre en fer et en le dĂ©cantant, aprĂšs lavoir tenu pendant quelque temps en fusion tranquille; on vaporise ainsi lâeau et lâacide pyroligneux , et lâon sĂ©pare les matiĂšres terreuses- Il sert Ă enduire les bois qui ne doivent pas plonger dans lâeau et les cordages. GOUDRON. 213 Le brai gras est un mĂ©lange par parties Ă©gales de goudron , de colophane brai sec, arcanson et de poix grasse, cuits ensemble dans une chaudiĂšre en fonte; il devient solide en se refroidissant; pressĂ© entre les doigts, il est adhĂ©rent et tenace; il sâamollit promptement Ă la chaleur de la main. La transparence et la duretĂ© sont des indices de bonne qualitĂ©. Il sert pour enduire les bois plongĂ©s dans lâeau. Pour appliquer le brai gras ou le goudron, on le fait fondre, et on lâĂ©tend avec une grosse brosse, appelĂ©e guipoit , faite avec des morceaux d Ă©toffĂ© de laine clouĂ©s au bout dâun manche. ââą LâopĂ©ration se fait pendant un temps sec. L e galipot ou rĂ©sine blanche , la rĂ©sine jaune , la colophane ou brai sec , la poix noire , mĂ©langĂ©e avec des matiĂšres grasses, peuvent supplĂ©er le brai gras. On obtient une espĂšce de brai gras en faisant cuire ensemble dans une chaudiĂšre, deux parties de rĂ©sine, ou de brai sec avec une partie de suif ou de graisse; si lâon se sert dâhuile, on en met moins que de suif. On emploie encore le bitume ou goudron minĂ©ral seul ou combinĂ© avec le goudron vĂ©gĂ©tal. Le colthar provient de la distillation de la houille pour obtenir le gaz Ă Ă©clairer. Il sert pour enduire les bouches Ă feu en fer , les flasques dâaffĂ»ts de mortiers, les projectiles, les parties en fer des outils Ă pionniers et autres gros outils, etc. 217 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, APPROVISIONNEMENTS, OUTILS, ETC. - POIDS DES AFFUTS ET VOITURES CHARGĂES. SOMMAIRE. Munitions de campagne Tableau du chargement des coffres, caissons et caisses Ă munitions. â Poids des affĂ»ts, caissons et caisses, chargĂ©s. â DĂ©tails du chargement des coffres et caisses. â Caisse pour le transport des capsules de guerre. â DĂ©chargement des coffres et caisses-... 217 Outils, approvisionnements, rechanges Chariot de batterie affectĂ© au matĂ©riel Avant-train. â ArriĂšre- train, mod. 1837, mod. 1833. â Coffre dâapprovisionnements .... 223 Chariot de batterie affectĂ© au harnachement. 226 Forges destinĂ©esĂ lâentretien du matĂ©riel des batteries, parcs de campagne, Ă©quipages de siĂšge. â Coffre de supplĂ©ment dâoutils dâouvriers en fer. 227 Forge destinĂ©e au ferrage des chevaux . 231 Caisses dâoutils dâouvriers en bois pour parcs de campagne et Ă©quipage de siĂšge. 231 Coffre dâoutils Forge portative. â Caisses de transport. â Sacoche Ă charbon. â Outils dâouvriers en bois, approvisionnements et rechanges pour une batterie de Chariot de parc et charrette de siĂšge. 239 AffĂ»ts de siĂšge et chariot porte-corps . 239 MUNITIONS DE CAMPAGNE. du coffre Ă munitions 1 pour Chargement Cartouches Ă boulet. Obus cart. Ă obus pour obusier 4 24 36 s = s 2 - G 6 6 6 6 s = s 2 - s = s a * i5oo s s - = 23 32 4 i5 22 588o 78 4o V 84â 8 IOoO 69 96 44 66 2 i56o 23520 s s k. k. k. k. k. k. k. k. k. k. 0 6 4 >4 >3 2 1 j i,ĂŻf S 210 2u5 222 2 228 253 3o5 3 Ă 5 4o,75 38,7 5 218 287 3o4 3io 310 335 38 7 387 4n Ă73 66 S70 » 685 10 = 762 2127 1776 21 38 84,00 4 3,00 4 o,85 4 0,75 2 i,8o 2,00 3 0 2,20 4 ,n° 2 1,80 6 3,6o ĂOO 4,00 = 70,00 ! ĂŻ4,0 1 i,3o I 4o,oo CHARGEMENT. Sur le fond, contre les a cĂŽtĂ©s, les essieux en ded. des flĂšches. Cases formĂ©es par la planche porte-serpes. Sous le milieu de la caisse intĂ©rieure, la manivelle en arriĂšre. Sur le fond, entre les flĂšches et les essieux. Sur les manches, entrela caisse int. cl le derriĂšre du chariot. Sur les rais, contre le derriĂšre de la caisse. Entre les jantes et le derriĂšre du chariot. Sur les flĂšches, contre les manches de serpe. Case de droite de la caisse intĂ©rieure. Case de derriĂšre d'idem, Ă gauche des tĂštes dâĂ©couvillons- Cases de derriĂšre, Ă gauche des entonnoirs. Case Ă©troite dn milieu. Idem. Au fond de la case de devant. Dans la mĂȘme case. Sur les supports de timon. Dans des sacs Ăš terre, sur les jantes. Contre la caisse, sur les sacs. Au mil. de la ridelle du faĂźte, attachĂ©e par a courroies Ă boucle. CĂŽtĂ© extĂ©rieur de droite du chariot. ArriĂšre-train du chariot affectĂ© au matĂ©riel, mod. 1833. Coffre d'approvisionnements. Le mĂȘme que celui dâoutils tranchants voyez page 235 avec les garnitures intĂ©rieures suivantes Garnitures du coffre peuplier ou sapin. 1 liteau porte-serpes et 2 tasseaux ; le liteau, fixĂ© contre le bout de droite par 4 clous dâĂ©pingle et 2 vis Ă bois n.° 3^ les tasseaux, sous le liteau Ă fleur des bouts, retenus par les mĂȘmes clous et vis.â 3 sĂ©parations , perpendiculaires aux cĂŽtĂ©s, formant 4 cases; retenues par des liteaux , exceptĂ© dans la 2. c case, oĂč ils sont remplacĂ©s par des planchettes , appliquĂ©es debout contre les cĂŽtĂ©s, chacune par 6 clous dâĂ©pingle. â 1 boite Ă chandelles , reposant sur les planchettes de la 2. e case 2 bouts et 2 cĂŽtĂ©s , assemblĂ©s Ă queues dâaronde collĂ©es; 1 fond , em- brevĂ© et fixĂ© par des clous dâĂ©pingle 1 couvercle , assemblĂ© Ă coulisse avec les cĂŽtĂ©s et lâun des bouts; dimensions extĂ©rieures longueur 310 mill., largeur 110 mill.; hauteur 150 mill.; Ă©paisseur des bois 11 mill. â Poids du coffre 32, k 5G, des garnitures 5, k 50. Caisse a charbon. Bois chĂȘne. Assemblage et dimensions comme au coffre dâoutils tranchants, exceptĂ© la hauteur, qui nâest que de 500 miU. Pas de couvercle. â Fer. 4 Ă©querres dâangles , T. 5; celles du mĂȘme coffre, raccourcies, appliquĂ©es chacune seulement par 14 vis Ă bois n.° 5. â 2 bandelettes Ă anneau , F. P. 23; celles du mĂȘme coffre et appliquĂ©es de mĂȘme, exceptĂ© que le bout repliĂ© sous le fond nâest pas encastrĂ©. â 2 bandelettes de fond , T. 5 ,âą enveloppant le fond et la partie infĂ©rieure des cĂŽtĂ©s, appliquĂ©es chacune par 8 vis Ă lois n.° 5. 15 226 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. Coffre Tapprovisionnem.. Serpes. Tire-fusĂ©es. âą .. Vis de pointage. Chasse-fusĂ©es. Maillets chasse-fusĂ©es. âą.. TĂąte» dâĂ©couvillons. Lanternes Ă Ă©clairer,..... BoĂźte avec 24 chandelles. âą Entonnoirs.*. Mesures Ă poudre.. Cord- degĂ 10 mill. met. Rcfouloirs. MĂšche Ă canon mĂštres. âą Caisse Ă charbon.. 6 12 6 6 4 4 3o 6 00 FlĂšches en blanc. 2 â ferrĂ©e.. Montants de fourragĂšre... Ăpars d'idem . Boute-feu. Man ch. de pelles et pioches â dĂ©bĂąches. â de marteaux. â de porte-lances ... Bais. VolĂ©es. Jantes. 4 8 ia 6 8 12 4° 2 a 4 Scie tournante. / k. 38,oo 5,4° 4>7° i,8o 3,6o 4,5o o,85 0,75 6,00 4,oo 175,00 60,00 4o,oo 9,00 7,00 2,00 1 3,oo 10,00 G,oo 2,40 o4,oo 20,00 135,oo i,3o CHARGEMENT. I Dans le fond du chariot, contre le devant et le cĂŽtĂ© gauche, le moraillon Ă droite. Dans leur liteau. Au fond de la i, re case dn coffre, debout. â la manivelle en dessous. â dans les vides avec de lâĂ©toupe. Debout sur les maillets et chasse-fusĂ©es, les soies en dessus. 2. e case, au fond, avec de lâĂ©toupe. â sur les planchettes* 3. e case du coffre, avec de lâĂ©toupe. 4- e case du coffre, 2 debout, 4 couchĂ©s. Au dessus des 2. c , 3. e et 4* e cases. Au fond du chariot, contre le devant et le cĂŽtĂ© droit. Lâune sur lâautre ou fond, entre le coffre et la caisse, un bout contre le derriĂšre du chariot. Le dessous sur les flĂšches en blanc, la lunette contre le derriĂšre du chariot. 4 rais lâun sur lâautre et 2 debout contre le devant du chariot; i 2 sur la flĂšche, entre le coffre et la caisse; 4 entre les cĂŽtĂ©s du chariot etles jantes; 14, pĂȘle-mĂȘle avec les manches dâoutils, etc., de chaque cĂŽtĂ© des flĂšches. Sur la flĂšche ferrĂ©e, un bout contre le derriĂšre du chariot. Sur les rais et les manches, sur 2 de haut-,la concav. en dessus. Contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur de droite, attachĂ©e par son montant aux 1 . er et 2. e ranchets, avec de la ficelle passĂ©e entre les planches de cĂŽtĂ©, la lame en dessus. Chariot mod. 1827. Chariot mod. 1833. Poids , du d de chargement] ,, atril , ie _ train du coffre Garnit, et caisse int... i3,ooĂź k. dâavant- Outils.. 4^88/ 238,68 train. Approv. et rechanges. 178,80; Garnitures et caisse... 16,00 Outils. 6,701 Approv. et rechanges.. 554,601 Charg/de la fourrag.. 577,30 MĂȘme chargement. k. Coffre dâapprov. chargĂ©. 81,60 Caisse Ă charbon. 175,00 Bois de rechange, etc.. 409,70 Charg. delĂ fourragĂšre. J25 ,oo k. a38,68 79'.3â Total. Poids du chariot montĂ© roues, et coffre vide. âąâ du chariot ch. n. comp. le cli. de la fourrag.. 815,98 $ 85 ,00 i801,00 Total. 1029,98 .;. 10/5,00 Compris le charg. delĂ fourrag. so45,oo Chariot affectĂ© au harnachement , mod. 1833. Chargement du coffre de lavant-trajn. 14 sacs Ă charge, Ă plat, formant 2 piles de 7 de hauteur. â 8 sacs Ă Ă©toupilles et 8 Ă©tuis Ă lances , entre les 3. e et 4. e sacs Ă charge de chaque pile. Chargement de lâarriĂšre-train. 2 essieux , sous le fond du chariot, Tune des fusĂ©es dans la lunette porte-essieu de rechange, lâautre sur le corps dâessieu en bois. â 1 prĂ©lat , dans le chariot. Les objets dâentretien et rechanges du harnachement ; les harnais des chevaux morts ou malades , jusquâĂ ce quâon puisse les dĂ©poser en lieu convenable.â On peut charger 16 harnais complets , sans que lâĂ©lĂ©vation du chargement lâempĂȘche dâĂȘtre entiĂšrement couvert par la toile prĂ©lat. Les accessoires du collier Ă©tant troussĂ©s et arrĂȘtĂ©s par les courroies trousse-harnais, former 4 piles, chacune de 4 colliers posĂ©s Ă plat, les attĂšles en dessus, la longueur du collier dans le sens de la largeur du chariot, la verge et le sommier placĂ©s alternativement Ă droite et Ă gauche- les garnitures de tĂȘte, les surfaix, etc., dans les ouvertures des colliers ; 2 selles sur chaque pile de colliers, leur longueur dans le sens de celle du chariot, un quartier engagĂ© entre le cĂŽtĂ© du chariot et les colliers, lâautre Ă plat sur les colliers j les schabraques pliĂ©es sur les selles ; OUTILS, APPROVISIONNEMENTS, RECHANGES, ETC. 227 les parties dĂ©tachĂ©es des harnais et les objets de bourrelerie logĂ©s Ă mesure dans les espaces vides. Forge PI. 14. 2 forges sont affectĂ©es Ă chaque batterie de campagne lâune est destinĂ©e Ă lâentretien du matĂ©riel* son chargement se compose dâoutils dâouvriers en fer, dâobjets dâapprovisionnement et de rechange- lâautre est spĂ©cialement destinĂ©e au ferrage des chevaux. 4 forges et i coffre de supplĂ©ment dâoutils dâouvriers en fer sont affectĂ©s Ă une demi-compagnie dâouvriers, employĂ©s Ă un parc de campagne ou Ă un Ă©quipage de siĂšge; les outils portĂ©s par les 4 forges et par le coffre de supplĂ©ment, suffisent pour outiller 6 forges dans des Ă©tablissements tels quâon en forme en campagne. Forges destinĂ©es Ă lâentretien du matĂ©riel. Les garnitures des coffres et la disposition du chargement sont les mĂȘmes pour les batteries, les parcs de campagne et les Ă©quipages de siĂšge. Un certain nombre dâarticles du chargement diffĂšrent seulement par le nombre, la qualitĂ© ou lâespĂšce des objets. Garnitures du coffre de lâavant-train. Bois chĂȘne. 4 liteaux , fixĂ©s sur les bouts du coffre, chacun par 5 forts clous dâĂ©pingle , et soutenant les bouts de la caisse aux menus objets; les 2 liteaux du fond placĂ©s de maniĂšre que le dessus de la caisse se trouve de 3 Ă 6 mill. au-dessous du couvercle, lorsquâil est fermĂ©. â Fer. t bride porte -triple - dĂ©cimĂštre , appliquĂ©e par 2 vis Ă bois n-° 3 sur le cĂŽtĂ© de devant et Ă droite du coffre. â 1 crochet porte- calibre de forge , appliquĂ© sur le cĂŽtĂ© de devant et Ă gauche par 2 vis Ă bois n.° 3. Caisse aux menus objets. Bois chĂȘne. 2 cotĂ©s et 2 bouts , assemblĂ©s Ă queue dâaronde collĂ©e. â 1 fond , embrevĂ© et fixĂ© par 22 clous dâĂ©pingle , dont 18 sur les cĂŽtĂ©s et 4 sur les bouts. â Fer. 1 bandelette de dessous , T. 4, appliquĂ©e sur le dessous et les cĂŽtĂ©s au milieu de la longueur par 5 vis a bois n.° 3.â Dimensions extĂ©rieures longueur 1,040 mill., largeur 170 mill., hauteur 153 mill.; Ă©paisseur des bois 20 mill. DivisĂ©e en 5 cases par des sĂ©parations chĂȘne ou orme, dont les bouts sont retenus par des entailles. Garnitures du coffre de lâarriĂšre-train. Bois orme ou noyer, sauf les exceptions. Avant de garnir le coffre, il faut enlever la grande sĂ©paration et ses coulisses pour la rapprocher de 10 mill. vers le devant du coffre; la largeur de la case de derriĂšre est alors de 130 mill. Case de derriĂšre. 1 petite sĂ©paration , placĂ©e Ă gauche, retenue par des liteaux et par la planche porte-limes. â 3 liteaux dâidem , fixĂ©s sur le cĂŽtĂ© du coffre et sur la grande sĂ©paration, chacun par 3 chus dâĂ©pingle. â 1 planche porte-limes , fixĂ©e sur la grande sĂ©paration par 12 forts clous dâĂ©pingle ; son bout de gauche touche la petite sĂ©paration et tient lieu de quatriĂšme liteau. 12 cases inclinĂ©es sont formĂ©es par des liteaux orme, fixĂ©s sous la planche, chacun par 2 clous dâĂ©pingle. Case de devant. 1 planche porte- Ă©querre , placĂ©e Ă gauche, retenue par 3 liteaux et 1 liteau porte-haches et tariĂšres ; les trois premiers fixĂ©s sur la grande sĂ©paration et sur le cĂŽtĂ© du coffre chacun par 3 clous dâĂ©pingle ; le dernier sur le cĂŽtĂ© du coffre par 4 clous dâĂ©pingle. â 1 planche porte-ciseaux orme ou peuplier, CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. 228 fixĂ©e sur le bout de gauche par G clous d'Ă©pingle. â 1 bout de liteau arrĂȘt de tariĂšres , sur le devant Ă droite, fixĂ© par 2 clous dâĂ©pingle. â 1 tasseau porte, tarauds y fixĂ© sur le bout de droite par 4 clous dâĂ©pingle. â Fer. PiĂšces appliquĂ©es chacune par 2 vis Ă bois n.° 4 t crochet porte-tariĂšres et 1 crochet porte- manche de hache , sur le cotĂ© de devant Ă droite; 1 bride porte-manche d'essette , sur le devant de la grande sĂ©paration Ă droite; toutes les arĂȘtes arrondies. CHARGEMENT DU COFFRE DE L AVANT-TRAJN. APPROVISIONNEMENTS ET Fct carrĂ© n. os 3,4, 5, 6. Fetiton pour clous. Fil de fer en bottes , n. os t, a, 3 et 4* Crocliet et sa chevillette. Cheville - ouvriĂšre. . Liens doubles de jante. â simples d'idem .. â de ilĂšche de caisson,. â de timon. Sus-bande. Ecrous n.° i. â n.° *. â n.° 3. â n.° 4. â n.° 5. Rosettes n.° .. â n.° o. â n.° 3. â n.°4. â n.° 5. Clous A n.° .. â n.° i . Clous n.° . . â n °2 . â n.° 3. Caboches... Manchons de support de timon. Rondelles d'idem . Clavettes de sus-bandes. â dâarrĂȘtoirsde coffre Ă tnun â de manch. tim. Diable. GlouiĂšre de boulons n.° 3.. â â n.° 4. â â n.° 5 et de cercl. â de clous n. os 2 et 3 .... â â n. 08 1 , 2 et 3.. â â rivĂ©s n.° s 2 et 3.. âąâą â â â n. os i, 2 et 3 .. Clef dâĂ©crous, Ă 2 fourches. Ciseaux Ă froid. Tire-cercles. Ătampes dĂ©boulons de cercle de roue Chasses carrĂ©es... â rondes. Marteaux Ă devant. â 'n main. â dit rivoir. Mouillette. Palette..... Pereoir. Poinçons ronds. â carrĂ©. â plats. â Ă main, ronds.. â â carrĂ©. â â plat. Ratissette. atterie. Parc dccamp. Eqi de k. k. 6o,00 l4o,0O * * = i =s 20,00 SS 18,00 S j 3,15 1 i 3 ,1 5 a * 4,00 2 s SS SS 2 > 6,00 4 4,00 4 .,44 2 .44 s s B s 2 3,3 0 s s a s s ~ s 6 5 t,4» 6 1,42 2 o,84 8 8 6 0,96 16 24 4 1,10 24 1,10 12 S s ss s 4 4 0,9° 4 0,90 5 0,24 6 0,24 6 2 0,28 10 0,25 t 5 0 0,10 20 0,10 10 * SS 1,00 = * 1,00 = 1,00 s = 2,00 * 2,00 a 2,00 » 3,00 s s o, 5 o s o,7& s 2 1,60 2 1,60 a 2 0,24 2 0,24 » 4 o, 5 o 4 0,10 6 6 0,42 6 0,42 a 2 0,22 4 o .44 = 20,00 20,00 j 1 3 ,oo ! 3,00 1 1 2,80 2 5,60 2 9. 4,8o 2 4,80 2 2 3460 S s s s s 3 5 , 4 o 3 2 3,66 s s a - s 3 b,bo 3 3,00 1 3 ,oo 1 2 0,60 3 3 3 3 , 5 o 3 3 , 5 o 3 2 3,20 2 3,20 2 2 4,oo 2 4,00 2 2 3 ,oo 2 3 ,oo 2 ? 9,00 2 9,00 2 .,4» 1 i,4o 0,7c 0,7 c i, 4 c .,40 0,9c 0,9c 2,0c 2,00 3,2c . 4,8c 3 1,6c 2 3,2c 2 j,6t 2 3,2c 2 2,0 2,8c 3 0,2 4 ° 4 ,oo Dans le fond du coffre. Sur le fer carrĂ©, contre le dev. Sur le fer carrĂ©, contre le derriĂšre et le bout de gauche. Sur le fer carrĂ©, contre le derriĂšre, Ă droite du crochet- cheville-ouvriĂšre. , Dans une des petites cases de la caisse. a ,oo t Dans deux des petites cases de la 2,00 1 caisse. °>9° { Dansla case du mil. de la caisse. 20,00 3,oo 5,6o 4,80 5 , 4 ° 9,00 i, 4 o Les outils se placent pĂȘle-mĂȘle au-dessus des approvisionnements et rechanges, les plus lourds en dessous, Ă lâexception de ceux dont la place particuliĂšre est marquĂ©e. OUTILS, APPROVISIONMiMLNTS , RliCHANGKS , ETC. 229 Tisonnier. Tourue-Ă -gauchc.. Tenailles droites. â Ă crochets dr., ĂźuĂąch. rei â Ă boulons. â ronde, pour liens. Tricoise. Tranches, dont i u gouge. Triple-dĂ©cimĂštre Ă poignĂ©e. Calibre de forge Ă entailles. Limes plates, de i au paquet. â â dite carreau. Calibre percĂ© de 5 trous. Compas. Pointe Ă tracer. Equerre simple , en fer. FiliĂšre pour boulons n. 08 2 et 3 .. . â n. os 4 et 5 .... 1 k. l, 00 J k. l, 00 2 4ÂŁo 2 4 ,6o 2 3 5,oo 4 6,80 4 1 a,00 I 2,00 t 1 2,20 i 2*2j I ,3o 1 2 1,60 3 2,40 3 t 2,00 1 2,00 1 1 0,40 i o, 4 ° 0,60 1 1 0,60 1 i 1 o,o3 1 o,o3 o,5o 1 1 o,J>o 1 1 1 4 , to 1 4 ->" \,ç5 t 1,75 , i ,oo 4 , 6 o 6,8o 2,00 2,2o i,3o i, 5 o 8,45 °, 7 o o,t5 2,40 2,00 J? 4 o Dans sa bride. Ă son crochet et dans la bride po rtc-tri pie-dĂ©cimĂštre. 0 tio l ^ ans casc du mil. de la caisse. 0 ,u 3 i o, 5 o 4,io Danslcs entailles, au-dessusdes ',75 j sĂ©parations. CHARGEMENT DE L ARRIERE-TRAIN. APPROVISIONNEMENTS ET RECRANGES. Acier. Bidon Ă huile. Rondelles dâĂ«paul. de bout d'essieu. Liens de rais. Crampons de boĂźte de roue. Clous de bandes de roue. â rivĂ©s n. 08 2 et 3 . Esses dâessieu. Visa bois n . 08 2 ,3 et 4 douzaines. Outils. Batterie. de Parc camp. k. k. = 5 ,oo = 8,00 1 i ,00 1 1,00 20 9 â 7 ° 20 9 â 7 ° i 5 10 i, 5 u = 6 1,27 - 3 ,oo - 3 , 5 o 24 6,84 24 6,84 9 o, 5 ç 6 o ,36 Ăquipage de siĂšge. k. 8,00 16, 5 o 1,96 1,80 8,00 3 , 5 o 10,90 Au fond de la casc de derriĂšre du coffre, de eliaque cĂŽtĂ© de lâĂ©tau. Dans sa casr. PĂȘle-mĂȘle dans le fond de la case de devant. 1, Bigorne avec son bloc. Etau Ă griffes.. Ciseaux Ă froid. Poinçons Ă main , ronds 1 â â carrĂ©si â â plats 1 Pointeau. Tenaille Ă chanfrein. Dans la petite case de gauche, au-dessous de lâessette, dans du papier, par paquets ficelĂ©s, es mĂȘmes pour les forges de batterie, de parc de campagne et dâĂ©quipage de siĂšge- k. [ Sur lâĂȘtre de la forge. Au fond de la case de derriĂšre du coffre, Ă droite, la tĂȘte de la vis en dessus. Limes plates, de 2 au paquet. â demi-rondes, idem.... â triangulaires. â dites tiers-points. Triple-dĂ©cimĂštre. Manches de limes. Peigne Ă vĂ©rifier les tarands.. Pied de biche. Clefs dâĂ©crous, Ăč 2 fourches.. Tricoise. Marteau Ă main.. â ditrivoir. Repoussoirs. Manche de tariĂšre. TariĂšres.. Tarauds dâĂ©crous. Ciseau Ă planche. Amorçoir. Compas. Pointe Ă tracer. Equerre Ă chapeau. Essetlo. Hache Ă tĂšte . 63 ,oo 25,oo i o>8o 0,87 o ,45 o,*o 0,1 5 i ,35 i,flo 0,76 0,62 0,^0 0,4 i> 4 o 0,70 0,80 o, 5 o 1. 5 0 0,Ău 0,38 0,70 0,4 o 0,02 0,4° Entre l'Ă©tau et la sĂ«par. de la case du bidon Ă huile. Dans les cases de la planche porte-limes- PĂȘle-mĂȘle dans la case de derriĂšre, sur les outils. Entre le bidon et sa sĂ©paration. PĂȘle-mĂȘle au fond de lit grande case de devant , les clefs dâĂ©crous, marteaux, repoussoirs, manche de tariĂšre en dessus. Grande case de devant, Ă leur liteau et crochet. Dans les trous de leur tasseau. Dans la planche porte-cĂźseauv, contre la grande sĂ©paration, Ă la suite lâun de lâautre. Dans une entaille au-dessus de la sĂ©paration de la case de devant. Le manche dans sa bride et dans lâentaille du dessus de la planche porte-Ă©querre. Le manche Ă son crochet et Ă son liteau; le taillant entre le bout de la planche porte-ciseaux et le devant du coffre. 1 Poinçons pour batterie. 3 i,oo 1 de chaque espĂšci 230 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. FORGE. ! du coffre [Garnitures et caisse aux menus objets. de 8,94 i 33,88 i 33,88 218,21 a 12,35 ai 4,63 2,80 2,80 2,80 58 ,o 5 58 , 9 . 58 ,g ' a8 ,35 33,17 5.,9Ăź 3 oo,oo 3 oo,oo 300,00â! 731,85 ? 45 ,G. 767,64 1084,00 1084,00 1084,00 7>5o 7,5o 7>5o i 8 a 3 18^7 i 85 p Coffre de supplĂ©ment d'outils d'ouvriers en fer . Le mĂȘme que celui dâoutils tranchants voy. p. 235, moins les garnitures intĂ©rieures. Se place sur le devant dâun chariot de parc chargĂ© dâobjets dâapprovisionnement; est Ă©levĂ© au moyen de piĂšces de bois, de maniĂšre que les anneaux des bandelettes de poignĂ©es soient vis-Ă -vis de lâinlervalle qui sĂ©pare les ridelles des planches des cotĂ©s du chariot. Etaux de serrurier, k pied. 2 k. 10000 Enclume de cloutier. 1 12,00 Tas dâidem. 1 20,00 Vis de pointage. i 5,20 Tas de chaudronnier. j I 0,00 CloiuĂšres de boulons et de clous de cercles. 2 3,70 â de clous An. oa 1, 2... 2 3,00 â de clous n. os t, 2, 3 , 4 - 4 6,00 â de cl. riv. n. 08 1,2, 3 , 4 - 4 6,60 Ciseau de cloutier. 1,60 Ătampcs de tĂȘtes de clous. 2 0,90 Pince, petite. 1 0,20 Tenaille, petite......... 1 1,00 Tranche Ă froid. i i, 4 o Mart. Ă dev.,Ă manch. court 1 3 , 5 o â Ă main, de cloutier.. 1 .,75 Cisaille de serrurier. 1 1,00 â de chaudronnier.. 1 1,00 Cisean Ă froid. 1 U, 55 Fer Ă souder. 1 1,00 Grattoir... 1 0,43 Marteau fendu...... 1 0,90 Masse Ă main. 1 i, 5 o Poinçons. 2 0,60 Rivoir. 1 0,60 Tisonnier . 1 0,60 FiliĂšre Ă coussin., p. boni. n. 08 i et 2, et 4 tarauds. , 8 , 5 o Burins. 10 1,00 Soufflet. 1 1,60 Limes plates , de 1 au paq.. 4 3,20 â de 2 idem . 5 2,38 â dite carreau. 1 2,00 â triangulaires . 4 1,24 â dites tiers-points.. âą 4 o, 4 o â demi-rondes, 2 au p. 3 ...4 â bĂątardes pi., Ă main. 6 l,l4 â â demi-rondes. 2 o, 3 o Archet . ! o ,55 Boite Ă forer . 1 o ,35 Conscience . x 1,00 Forets divers . 1 0 0,1 5 Su6-bandcs . 2 3 ,oo CHARGEMENT. Les Ă©taux contre le devant et le derriĂšre, la tĂšte contre le mĂȘme bout, le bouton sur le fond â lâcnclume Ă plat entre les pieds, le tas entre les tĂȘtes des Ă©taux , contre les bouts du coffre â la vis sur le tas, la manivelle entre les pieds des Ă©taux. Sur le tas de cloutier. Dans les vides, eutre les autres outils. PĂȘle-mĂȘle, au-dessus des gros outils. PlacĂ©s dans lâordre du tableau sur les prĂ©cĂ©dents, la filiĂšre et les tarauds enveloppĂ©s dâĂ©toupe ou vieux linge, ficelĂ©s; les autres outils garnis dâĂ©toupe ou de copeaux, principalement le soufflet. Poids du chargement. ai 3 kil. â du coffre chargĂ©. ?. 45 , 5 o OUTILS, APPROVISIONNEMENTS, RECHANGES, ETC. 231 Forge destinĂ©e au ferrage des chevaux. Le charbon dans sa caisse. â La bigorne et son bloc sur lâĂątre de La forge. â Les outils dans la case de devant du coffre de lâarriĂšre-train. â Clous Ă cheval dans la case de derriĂšre*, fers Ă cheval et fer en barres dans le coffre de lâavant-train. Lâapprovisionnement en clous et fers doit ĂȘtre rĂ©glĂ© de maniĂšre Ă ne pas dĂ©passer 50 kil. pour les clous et 300 kil. pour les fers. Il est fait par lâadministration des corps. Caisse dâoutils dâouvriers en bois pour parcs de campagne et Ă©quipage de siĂšge. Deux caisses, dĂ©signĂ©es A et B, et ne diffĂ©rant que par leurs garnitures intĂ©rieures, contiennent ensemble la moitiĂ© des outils dâouvriers en bois nĂ©cessaires Ă une demi-compagnie; deux autres caisses contenant Les mĂȘmes objets moins ceux qui sont marquĂ©s dâun astĂ©risque *, complĂštent la totalitĂ© de ces outils. Les quatre caisses se placent sur un chariot de parc; les caisses A , Ă cĂŽtĂ© lâune de lâautre, touchant le hayon de devant par un bout et les cĂŽtĂ©s du chariot par le devant; les caisses B , de mĂȘme, sur le derriĂšre du chariot. On place des bois de rechange entre les bouts et les cĂŽtĂ©s des caisses, pour les maintenir Ă leur position. Bots. 2 bouts et 2 cotĂ©s peuplier ou sapin, assemblĂ©s Ă queue dâaronde collĂ©e. â 1 fond idem, embrevĂ©, fixĂ© par 40 clous dâĂ©pingle , 8 sur les bouts et 32 sur les cĂŽtĂ©s. â 1 couvercle idem et 2 emboĂźtures ornie ou noyer, assemblĂ©es avec les bouts du couvercle Ă onglets, rainure et languette et Ă trois tenons collĂ©s et chevillĂ©s. Fer. 4 Ă©querres dâangles , T. 4, appliquĂ©es chacune par 10 vis Ă bois n.° 4. ââą2 poignĂ©es des bouts , B- H. 3. â 2 bandelettes a anneau , F. P . 23; les poignĂ©es placĂ©es dans les anneaux; les bandelettes appliquĂ©es sur les bouts de la caisse chacune par 1 clou rivĂ© n.° 3 F , prĂšs de lâanneau, et par 4 vis Ă bois n.° 3; le bout, repliĂ© et encastrĂ© sous le fond, fixĂ© par 1 vis Ă bois n.° 3.â 2 femelles de charniĂšres , F> P âą 10, appliquĂ©es sur le derriĂšre de la caisse chacune par 1 clou rivĂ© n.° 3 F , prĂšs du nĆud, et par 0 vis a bois n.° 3; le bout, repliĂ© et encastrĂ© sous le fond, fixĂ© par 1 vis Ă bois n.° 3. â 2 mĂąles de charniĂšres et de moraillons , F. P. 19, encastrĂ©s de la moitiĂ© de leur Ă©paisseur et appliquĂ©s sous le couvercle chacun par 2 clous rivĂ©s n.° 3 F , prĂšs des nĆuds, et par 3 vis a bois n.° 3. â 2 moraillons , FP. 19; les mĂąles assemblĂ©s avec les femelles et les moraillons par des rivets de 8 miĂŒ. â 2 Ă©querres montants , F. P. 30, et 2 crampons de moraillons , F- de F. 2, rivĂ©s sur les Ă©querres; celles-ci appliquĂ©es sur le devant de la caisse chacune par 2 clous rivĂ©s u.° 3 F, un de chaque cĂŽtĂ© du crampon, et par 5 vis Ă bois il. 0 3; le bout, repliĂ© et encastrĂ© sous le fond, appliquĂ© par 1 vis a bois n.° 3. â 1 bande dâĂ©cartement, F. C> 17, appliquĂ©e sous le couvercle, au milieu de la longueur, comme les mĂąles de charniĂšres et de moraillons; le bord supĂ©rieur du devant de la caisse se trouve logĂ© dans les arretoirs de La bande, lorsque 232 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. le couvercle est fermĂ©. â 1 feuille de tĂŽle de couvercle , T. 7, appliquĂ©e sur les bouts et sur les cĂŽtĂ©s par 124 clous Ă tĂŽle n.° 1,13 sur chaque bout et 49 sur chaque cĂŽtĂ©. Dimensions extĂ©rieures longueur 1,600 mill., largeur 390, hauteur sous couvercle 540 ; Ă©paisseur des bois 25 mill. â Poids 61 kil. Caisse A. Garnitures. Bois peuplier ou sapin, sauf les exceptions. 1 planche a cases de tariĂšres. â 45 liteaux formant les cases de tariĂšres , fixĂ©s sur la planche chacun par 3 clous d'Ă©pingle. La planche fixĂ©e contre le derriĂšre de la caisse par 12 vis Ă bois n.° 3, qui traversent 3 des liteaux. â 2 tasseaux porte-compas et pointes Ă tracer orme, fixĂ©s contre le bout de gauche chacun par 2 vis Ă bois n.° 3. â 1 planche porte âą amorcoirs , ses bouts embrevĂ©s dans le devant des tasseaux, oĂč ils sont fixĂ©s chacun par 3 clous d'Ă©pingle. â 1 liteau porte-taillants dâamorcoirs orme, contre le bout de gauche, entre les tasseaux porte - compas, fixĂ© sur le fond par 2 clous d'Ă©pingle. â 1 planche porte-ciseaux. â 2 liteaux dâidem orme; la planche fixĂ©e avec ses liteaux contre le devant par 6 vis Ă bois n.° 3 , le bout de gauche embrevĂ© dans le tasseau porte-compas. â 1 planchetteporte-essettes , perpendiculaire aux cĂŽtĂ©s, Ă 100 mill. des tasseaux porte-compas; retenue par 4 liteaux orme, fixĂ©s chacun par 3 clous d'Ă©pingle , 2 sur la planche Ă cases de tariĂšres et 2 sur la planche porte-ciseaux. â 1 planche porte-cognĂ©es , Ă 200 mill. du bout de droite, retenue par 4 liteaux orme comme la prĂ©cĂ©dente. â 1 planche porte-manches de cognĂ©es , Ă 370 mill. de la prĂ©cĂ©dente, retenue de meme par 4 liteaux orme. â 1 tringle de dessous de couvercle orme ou noyer; longueur 1,546 mill., largeur 50 mill., Ă©paisseurO mill.; fixĂ©e sous le couvercle, Ă 3 mill. du derriĂšre, par 24 clous dâĂ©pingle âą la saillie des mĂąles de charniĂšre et de moraillon encastrĂ©e dans la tringle. Fer. 1 bandelette porte - tariĂšres, F. P. 28, placĂ©e contre le derriĂšre et appliquĂ©e sur le fond par 15 vis Ă bois n.° 4; longueur 1,546 mill., largeur du bout de droite 50 mill., du bout de gauche 30 mill. â Poids des garnitures 13 kil. CHARGEMENT. * Tour en lâair et ses access. i k. Cordage de scies paquets. * Pot Ă colle. a 21,00 Varlopes paires de. 3 16,80 Mouchettes. i 2,00 Guillaumes et feuillcrets.. 4 2, 4 O Bouvets paires de. 2 2,8ĂŒ Kabots. 3 3,00 Amorcoirs. 4 2,8o Essettes, dont 3 emmanch. 5 i3,5o Bivoirs. 3 i , 7 5 CognĂ©es de charron. 5 i 8 , 5 o tĂȘte. 6 18,00 Maillets. 6 7,80 Manches de tariĂšres. 6 3 ,Go â d'esseltes. 2 * Compas. 5 0,70 Dans la case formĂ©e par les planches porte-cognĂ©es, avec de lâĂ©toupe. Au fond, les unes sur les autres ; le dessous des varlopes contre la planche Ă cases de tariĂšres, des deuii-varlopes contre la planche porte-ciseaux; les poignĂ©es des varlopes Ă droite, des demi-varlopes Ă gauche. Debout, aux extrĂ©mitĂ©s des demi-varlopes. Sur les varlopes et demi-varlopes. Trois bouvetscontrelamouch. ellesfcuill. , un sur les feuill. Sur les guillaumes. Ă leur planche. A leur planche et dans la case des taillants de cognĂ©es. Sur la planche porte-essettes. Sur leurs planches. Le taillant entre les cognĂ©es, les manch. sur ceux des rognĂ©es. i sur les csscitcs dĂ©manchĂ©es, 2 sous les manches de cognĂ©es et de haches, 3 sur les manches d essettes. Deux, debout, maintiennent les varlopes et demi-varlopes ; les autres sur les manches des essettes et rivoirs. Aux trous de leur tasseau. 233 OUTILS, APPROVISIONNEMENTS, RECHANGES, ETC. Gouges rondes eramanch.. Becs-dâĂąne de charron.... â de menuisier. . Grain dâorge. Ciseaux Ă planche. Couteau de tonnelier. lâmises de mandrins de cartouches de fusil. RĂąpes Ă bois. l'ointes Ă tracer . TariĂšres. Gouges carrĂ©es. Caisse B. Garnitures. Bois peuplier ou sapin, sauf les exceptions. 1 planche porte-Ă©querres , peut ĂȘtre formĂ©e de 2 piĂšces ou de 3 planchettes collĂ©es l'une sur lâautre, de maniĂšre Ă prĂ©senter une rainure en dessus et une mortaise dans toute sa hauteur, oĂč se logent les longues branches des Ă©querres Ă chapeau en fer. â 3 liteaux dâidem , formant des cases pour les longues branches des Ă©querres Ă chapeau en bois ; la planche fixĂ©e avec ses liteaux contre le bout de gauche par 4 vis Ă bois n.° 3 et 3 clous d'Ă©pingle , les clous traversant le liteau de derriĂšre. â 1 planchette porte- Ă©querre , fixĂ©e contre la planche porte-Ă©querres par 4 clous dâĂ©pingle ; le dessus et le cĂŽtĂ© de derriĂšre prĂ©sentent chacun une feuillure, oĂč se logent les branches de la grande Ă©querre en fer. â 1 grande sĂ©paration , Ă 75 milh du derriĂšre j le dessus percĂ© de 4 trous pour les grosses vrilles. â 2 planchettes porte-rĂšgle ; 1 longue fixĂ©e sur le bout de droite par 7 clous dâĂ©pingle » 1 courte sur celui de gauche par 3 clous dâĂ©pingle ; le dessus prĂ©sente une entaille oĂč se logent les bouts de la rĂšgle. â 2 tasseaux porte- tricoises et t petite sĂ©paration, entre la grande sĂ©paration et le derriĂšre du coffre, formant 2 petites cases ; les tasseaux reposent sur le fond et sont fixĂ©s avec la grande sĂ©paration, sur le derriĂšre, chacun par 3 vis Ă bois n.° 2; les bouts de la petite sĂ©paration embrevĂ©s dans les tasseaux. â l tasseau porte-fausse Ă©querre , placĂ© et fixĂ© comme les prĂ©cĂ©dents , touche par le bas la planchette porte-Ă©querre. â 1 planche porte-haches ; la partie infĂ©rieure de derriĂšre terminĂ©e par un talus qui sâapplique contre le devant de la grande sĂ©paration; le bord supĂ©rieur garni dans toute la longueur de t liteau , fixĂ© par 5 clous dâĂ©pingle. â 5 tasseaux-coins dâidem orme, entre la grande sĂ©paration et la planche porte- haches, maintiennent cette planche Ă son inclinaison; il y en a 2 longs et 3 courts, tous fixĂ©s sur la planche, les longs chacun par 3 clous dâĂ©pingle , les courts par 2. La planche est ensuite fixĂ©e avec ses tasseaux contre la grande sĂ©paration par 12 vis Ă bois n.° 3. â 1 planchette-coin et 1 liteau d'idem , fixĂ©s sur le bout de droite de la caisse, chacun par 3 clous dâĂ©pingle , la planchette entre la grande sĂ©paration et la planche porte-haches, le liteau contre le devant de cette planche. â 1 planche mobile ; longueur 1,530 mill., largeur 150 mill., Ă©paisseur 15 mill.; lâun des angles entaillĂ© de 50 mill. en tous sens; elle se place sur le lit des outils du fond pour en sĂ©parer les lames de scies et de passe-partout. â 3 petites boĂźtes , pour le chargement des menus objets; chacune 2 bouts et 2 cĂŽtĂ©s , assemblĂ©s Ă queue dâaronde collĂ©e; 1 fond , fixĂ© par 14 clous dâĂ©pingle; 1 anse en cordage, placĂ©e au milieu de la longueur; dimensions extĂ©rieures longueur 310 mill., largeur 70 mill., hauteur 135 mill. Fer. 8 crochets de planes , F. C . 10, appliques sur le cĂŽtĂ© intĂ©rieur du 5 2,5o ^ 3 i,5 0 J 5 1 , 50 1 i o,5o f Planche porte-ciseaux ; la plus forte gouge contre le tasseau i3 5,^0 / porte-compas, les autres Ă sa droite; les autres outils Ă la 1 o,a5l droite des gouges. 2 o,5o 1 3 i,oo / 4 o>3o I Dans les trous de leur tasseau. 4 12,320 Sur son cĂŽtĂ© droit, le dessous contre le derriĂšre de la caisse. Le tourillon de droite dans le trou du tasseau , celui de gauche dans le trou de la traverse- la buse arrĂȘtĂ©e par sa courroie dans lâencastrement du support. A son crochet. A son crochet et Ă sa bride. Au fond de la caisse, Ă dr. du support de buse. K sa bride. 36,5oo Caisse B. Garnitures. Bois. 1 tasseau , pour arrĂȘter le fermier et lâĂ©tanipe; fixĂ© sur le fond de la caisse par 2 vis Ă bois , la tĂȘte en dehors et encastrĂ©e. â 1 support de bigorne , percĂ© en dessus dâune mortaise de 20 mill. de profondeur, pour loger le bout de la table de la bigorne; fixĂ© sur le fond, Ă gauche du tasseau , par 3 vis Ă bois , la tĂȘte en dehors et encastrĂ©e. â 1 triangle porte-tenaille , dans lâangle gauche de devant; fixĂ© par 2 vis Ă bois , la tĂȘte sur le triangle et encastrĂ©e. â 1 triangle porte-poincon , dans lâangle gauche de derriĂšre; fixĂ© par 2 vis Ă bois , la tĂȘte sur le triangle et encastrĂ©e. â 2 liteaux , chacun 5 encastrements pour les outils dâĂątre ; lâun au-dessus de lâautre sur le derriĂšre de la caisse. Distance du dessus de la caisse au liteau supĂ©rieur, 125 mill. ; entre les 2 liteaux, 160 mill.; chacun 4 vis Ă bois , la tĂȘte sur le liteau et encastrĂ©e. â Toutes ces piĂšces en orme. Fer. 1 bride de courroie , F. C. 6, appliquĂ©e sur le fond, au milieu de la largeur de la caisse, par 2 clous rivĂ©s n.° 4 B , les rivures sur ses pattes. â 2 crochets porte-seau , F. P. 23, appliquĂ©s chacun par 2 vis Ă bois; lâun sur le bout 238 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. de gauche, lâautre sur le derriĂšre. â 1 bride porte - marteau , T. 5, sur le derriĂšre Ă droite des liteaux, 2 vis Ă bois. â 1 bride porte-tranchet de bigorne , T. 5, sur le devant Ă droite du triangle porte-tenaille, 2 vis Ă bois. â 1 bride porte-clouiere , T. 5, sur le devant de la caisse, au-dessus et Ă droite de la bride porte-tranchet, 2 vis Ă bois. Les vis Ă bois du n.° 5 et les arĂȘtes, comme Ă la caisse A. 1 courroie de bloc de la bigorne bceuf en suif; longueur 700 mill., largeur 30 mill. ; 10 trous d'ardillon ; sert Ă arrĂȘter le bloc dans sa caisse. â 1 boucle n.° 3. â 1 passant fixe. Courroie pour arrĂȘter le bloc de la bigorne. Ferrctier emmanchĂ©. Ătampe. idem . Bigorne 7 ,^i5o avec son bloc. Mouillette. . Palette. Tisonnier. Ratissette. Repoussoir pour forge de batt. Marteau Ă main emmanchĂ© Tenaille. Poinçon. Tranchet de bigorne. ClouiĂšre. Seau en tĂ©lĂ©. La caisse avec garnitures. V. 0,120 1 , 320 o,qo 5 16,090 o,25o 0,280 0,195 o,a 3 o o,325 0,700 o, 5 a 5 o, 33 o 0,1 65 0,765 i, 3 oo I 2,4o0 36 , 5 oo CHARGEMENT. A sa bride. Au fond contre le tasseau , le manclie contre le devant. Au fond contre le ferretier,le manche contre le derriĂšre. Le bloc arrĂȘtĂ© par sa courroie sur le fond , le pied contre le bout de droite; le bout de la table dans la mortaise du support. Dans les encastrements des liteaux, en commençant par la gauche. A sa bride. A son triangle. Idem. A sa bride. Idem. A ses crocheta, le fond en dessus. La sacoche vide pĂšse l, k 300. Poids des deux caisses chargĂ©es. 73, k 00 â de la sacoche pleine de charbon. 12, 00 J 5 En ajoutant un approvisionnement de 1200 clous Ă cheval, le poids total Ă porter Ă dos, non compris le bĂąt et le harnais, est de 96 kil. environ. Les clous se mettent dans de petits sacs de toile et servent, au besoin , Ă Ă©quilibrer les deux caisses. Lâoutillage de la forge est le mĂȘme pour le service de la cavalerie, sauf la clef dâĂ©crous , le repoussoir et le marteau emmanchĂ©, qui nây sont pas compris. Outils dâouvriers en bois, approvisionnements et rechanges pour une batterie de montagne. CHARGEMENT. OUTILS. Ciseaux Ă planches, emmanchĂ©s; un de 20 et un de 14 mill. Compas. Equerre Ă chapeau en bois... Gouge ronde emmanchĂ©e, de 27 Ă 3 o mill. Haches 11 . Limes dites tiers-points, avec un manche. Maillet. Planes ; une moyenne et nne petite. Pierre Ă affiler. Pointe Ă tracer. Rabot garni de son fer.. RĂąpes Ă bois, avec un manche. Rivoirs emmanches. Scie tournante. TariĂšres ; une de 16 mill. et une de 12, avec un manche. Tonrne-vis ; un moyen et un petit. Tricoise. Vrilles de a Ă 6 mill. 4 h. 0,280 I o,i 3 o I o,?, 5 o I 0,160 1 i, 5 oo 4 I2,5o0 3 o, 3 oo i 1,000 2 o, 75 o l o, 3 oo I o, 3 oo I 1,000 2 0,600 2 1,000 1 1,000 2 o, 73 o 2 0,240 I 1,100 6 o, 36 o Tous ces objets, exceptĂ© la scie, sont chargĂ©s dans deux caisses Ă munitions sans garnitures intĂ©rieures ; le chargement est maintenu avec de l'Ă©toupe il est complĂ©tĂ©, autant que le permet la capacitĂ© des caisses, par les ustensiles et menus objets dâapprovisionnement nĂ©sessaires Ă lâentretien des bĂąts et des harnais. La scie est attachĂ©e sur le bĂąt du mulet qui porte les caisses- OUTILS , APPROVISIONNEMENTS , RECHANGES , ETC. 239 A*Ă*R0V1B10NMEMEMTS ET RECĂŒANGBS. [dâĂ©pingle; moitiĂ©de 35 et moitiĂ© de i 5 mill. i*5oo i 5 8 Vier, " /,.. 8 o»48o hcrous. . .. 1 0 ff 8 3>5oO 0,4oO 25 4 3>5oo 6 Vis Ă bois , 1 domaine n.° 2 ; 3 douzaines n .°4 » et 5 n.° 5 . 9 o 5 5oo Total. * 36 ,ooo Chariot de parc et charrette de siĂšge. Le chargement du chariot se compose dâobjets divers, tels que caisses dâarmes , de munitions , dâoutils , etc., projectiles , poudre en barils , agrĂšs , engins , chĂšvres , rechanges , plaie-formes , approvisionnements de toute espece. Le chariot, exhaussĂ© pour le chargement des outils Ă pionniers, porte 175 pelles , 175 pioches et 150 manches de rechange , dont moitiĂ© de chaque espĂšce. â Les pelles Ă plat, empilĂ©es tĂȘtes-bĂȘches sur le devant; les pioches , sur le derriĂšre; les manches de rechange , entre ceux des outils. Le chargement de la charrette se compose dâobjets divers, tels que poudre en barils , projectiles , armements et approvisionnements des batteries de siĂšge. I k. t k - I Poids du chariot non chargĂ©. 882,00 [Poids de la charrette non chargĂ©e. 4^7,00 I â du chargement â du chargement maximum. 700*001 AFFUTS DE SIĂGE ET CHARIOT PORTE-CORPS. Poids de lâavant-train, avec volĂ©e de bout de timon â de lâaffĂ»t sans bouche Ă feu. Total de l'affĂ»t, avec bouche Ă feu et avant-train.... Canons de Obus, de 24. 16. 22 e . k. k. Je 55t 55i 551 955 863 955 4246 2706 Poids du train de derriĂšre du chariot porte-corps avec les leviers et le coussinet. 737 â du chariot, avec avant-train , chargĂ© dâun canon de 24. 4 0a h.; de 16 e . 3288 â â dâun affĂ»t et dâun mortier de 3 a c . 3 gg 5 â â dâun affĂ»t et dâun mortier de 27 e . 35 go â â de 3 affĂ»ts et 3 mortiers de 22 e . 338 o â â de 1 affĂ»t et 1 pierrier. 338 â â de gros projectiles...... 335 ^ Le maximum du chargement eu gros projectiles est de. 2000 24 f CHAPITRE IX. DU CHEVAL. SOMM Achat QualitĂ©s h rechercher , examen. â Observation rclaliveau mulet. â Age.â Aplombs. â Tares et dĂ©fectuositĂ©s qui dĂ©prĂ©cient sensi- blementun cheval, sans pourtant le faire rejeter. â Tares, dĂ©fectuositĂ©s et maladies qui doivent le faire rejeter. â Acte de vente, cas rĂ©dhibitoires, Nourriture Composition de la ration. â Foin. â Luzerne, trĂšfle, sainfoin. â Paille. â Avoine et autres grains. â Aliments verts. â Aliments divers, a employer par suite dâhabitudes locales ou comme derniĂšre ressource. â Eau. â RĂ©gime .247 Soins qu'exige le cheval Ă©curies Dispositions rĂ©glementaires. â Dimensions. â Ouvertures. â Pavage. â Mangeoires. â RĂąteliers. â SystĂšme dâattache. â Espacement des chevaux. â Barrage. â En route et en campagne. â Bivouacs...250 Soins en route. 252 Blessures, maladies, pertes. 253 Ferrure Outils de marĂ©chal-ferrant. â DiffĂ©rentes parties du fer, des clous. â PrĂ©ceptes gĂ©nĂ©raux. â Ferrure particuliĂšre pour quelques pieds dĂ©fectueux. â Accidents rĂ©sultant de la ferrure. 254 Harnachement des chevaux QualitĂ©s des cuirs. â Boucles, chapes et courroies. 258 AIRE. Garniture de tĂȘte Licol. â Filetde porteur. â Bride de porteur. â Bride de sous-verge. â Bridou dâabreuvoir. 259 Selle Arçon. â^Faux-siĂšge. â Parties en cuir.â Etriers.â Panneaux. â Couverture. â Schabraque.â Surfaix.â Poitrail. 261 Harnais dâattelage Collier. â AttĂš- les. â Traits. â Fourreaux. â Surfaix de sous-verge. â CroupiĂšre.â Avaloire. â Plate-longe. 267 Sellette pour charrette de siĂšge Arçon. â Parties en cuir. â Panneaux. DossiĂšre. Sous-ventriĂšre de limonicre. 271 Composition, poids et prix du harnachement de chaque cheval.. âą . 273 Conditions pour quâun cheval soit bien Harnachement des mulets de l'artillerie de montagne . 274 Garniture de tĂšte Licol. â Bridou. 275 BĂąt Arçon. â Garnitures pour les harnais. â Garnitures pour le corps du bĂąt. â Panneaux. 275 HarnaisdebĂąt. â Harnais dâattelage. 2 77 Composition et poids du harnachement de chaque mulet. 278 Chargement des mulets. 278 Conservation et entretien du harnachement Magasins. â Harnais en service. â RĂ©parĂąt. 0 " dâun trait casséà la tĂȘte 279 DĂ©sinfection des Ă©curies et des harnais. 280 Des diffĂ©rents modes d'attelage Attelage des voitures Ă timon et Ă support.âAttelage des charrettes de siĂšge. â Attelage Ă la française. â Attelage Ă lâallemande. 28t ACHAT. QualitĂ©s Ă rechercher, examen . Le cheval propre Ă lâartillerie doit ĂȘtre ĂągĂ© de 5 Ă 7 ans, avoir la taille de l, ,r, 515 Ă t, n \542pourle service des batteri es, celle de 1, m 488 Ă t, 1 " 542 pour le train de parcs. Le cheval de selle doit avoir des mouvements libres, la bouche ni fineni dure, la vue nette, la poitrine intacte, le pied bon et sĂ»r, un bon appĂ©tit, de la franchise et du courage, plus de fond que dâardeur, plus de soliditĂ© que de brillant. Le cheval de trait doit ĂȘtre bien dâaplomb, pas trop long de corps; avoir les IG 242 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. formes dĂ©gagĂ©es, mais bien fournies ; les Ă©paules suffisamment larges pour lâappui du collier, mais pas trop chargĂ©es; le corps plein, les cotes bien tournĂ©es, les extrĂ©mitĂ©s solides, le canon un peu fort, les pieds excellents; quâil rĂ©unisse, autant que possible, les qualitĂ©s du cheval de selle; quâil trotte et galope avec aisance; que ses allures soient Ă©gales, et quâil ne soit pas ombrageux. Souvent, dans les remontes, on confond ensemble les chevaux de selle et de trait; on choisit ensuite pour la selle ceux dont lâavant-main est plus lĂ©gĂšre et les aplombs de devant plus rĂ©guliers. Le cheval le plus propre au service du bat est celui qui , par sa conformation, se rapproche du mulet; sa taille est de 1,44 Ă 1,52. PrĂ©fĂ©rer pour le bat, comme pour le trait, les chevaux de 0 ans faits. Rejeter les chevaux hauts sur jambes, Ă©troits, efflanquĂ©s , grĂȘles , long-jointĂ©s surtout, ainsi que les chevaux rĂ©tifs ou mĂ©chants. On distingue deux espĂšces de mulets le mulet proprement dit, qui provient de lâĂąne et de la jument, et qui est plus estimĂ©; le bardeau , qui provient du cheval et de lâĂąnesse. Le premier lirait, le second hennit. Le mulet peut ĂȘtre employĂ© utilement depuis 4 ans jusquâĂ 25 et plus. Sa taille est ordinairement de l, m 38 Ă l, m 54. Il est entĂȘtĂ© et indocile, mais il a des qualitĂ©s essentielles robuste, sobre, craignant peu la chaleur, facile Ă nourrir, ayant le pied trĂšs-sĂ»r. Il est Ă©galement propre Ă tirer et Ă porter; toutefois il convient peu pour lâattelage des piĂšces, parce quâil sâeffraie au bruit des armes et au feu. Il est rarement malade; ses affections sont ordinairement aiguĂ«s. Ce qui va ĂȘtre dit du cheval, est en grande partie applicable au mulet. Sâadjoindre un vĂ©tĂ©rinaire ou un homme de lâart. â Voir les chevaux Ă lâĂ©curie; examiner leur attitude et leurs habitudes. â Les sortir de lâĂ©curie, et les arrĂȘter sur le seuil pour voir les yeux; la pupille doit se contracter lorsquâelle est frappĂ©e par la lumiĂšre. â Le cheval sorti, empĂȘcher que le vendeur ne le place ou ne le tourmente; se tenir en garde contre les effets du fouet, des cris, du gingembre. âExaminer Ă plusieurs reprises ses aplombs, ses extrĂ©mitĂ©s, son Ăąge, sa taille. â Faire marcher le cheval en main, les rĂȘnes longues; observer les extrĂ©mitĂ©s postĂ©rieures quand il sâĂ©loigne, les antĂ©rieures quand il revient; les unes et les autres quand il traverse.â RĂ©pĂ©ter lâexamen au trot; observer comment le derriĂšre chasse le devant, si le cheval se berce , billarde , se traverse. â Le faire reculer; le faire monter par un canonnier; voir sâil est sage au montoir, si la tĂȘte est lĂ©gĂšre. â Le faire galoper quelques pas; remarquer aussitĂŽt sâil y a cornage et quel est lâĂ©tat du flanc. â Lever le pied, lâexaminer avec soin, et frapper sur le fer. Jge. Les dents incisives de lait tombent Ă peu prĂšs ensemble aux deux mĂąchoires, dans lâordre suivant Ă 2 ans 7 les 2 pinces , Ă 3 ans 7 les 2 mitoyennes ^ Ă 4 ans ~ les 2 coins . Les dents de cheval ou de remplacement leur succĂšdent dans le mĂȘme ordre; de sorte quâĂ 3 ans les pinces , Ă 4 ans les mitoyennes , Ă 5 ans les coins , ont leur partie libre toute sortie. Toutes ces dents se trouvent dans chaque mĂąchoire au mĂȘme niveau, et se touchent lors du rappro- ACHAT. â24 3 chement des mĂąchoires. Ces diverses Ă©poques sont nĂ©anmoins variables, et peuvent Ă©prouver des retards de 7 Ă 8 mois. Dans le courant de la 4. Ă la 5. e annĂ©e apparaissent, le plus souvent, les crochets et les derniĂšres molaires. Les juments sont ordinairement privĂ©es des crochets; lorsquâelles en ont, ils sont trĂšs-petits, et ils ne se trouvent que sur une des mĂąchoires. On appelle ces juments hrĂ©haignes. Les premiĂšres dents incisives, ou dents de poulain , sont dâun blanc de lait, petites, courtes, le collet trĂšs-prononcĂ© ; la muraille est unie; la tahle est rase une annĂ©e aprĂšs la sortie; elle est trĂšs-Ă©troite et alongĂ©e. La dent de cheval a sa muraille plus ou moins jaunĂątre, toujours striĂ©e; la table prĂ©sente une cavitĂ©, au fond de laquelle est souvent un point noir, appelĂ© germe de fĂšve. Cette table est moins Ă©troite que celle de la dent de lait. Lorsquâune dent incisive complĂštement formĂ©e nâa pas encore Ă©tĂ© altĂ©rĂ©e par la mastication , 1 email qui forme la muraille externe se replie sur la table et entoure la cavitĂ© centrale. 18 mois environ aprĂšs lâapparition de chaque dent de la mĂąchoire mobile, lâĂ©mail qui recouvrait le bord externe de la table est usĂ©, et laisse voir la substance mĂ©diane Ă©burnĂ©e , qui forme alors le pourtour de la cavitĂ© centrale; 18 mois plus tard le bord interne est Ă©galement usĂ©. Alors la cavitĂ© de la table a disparu, et lâon dit que le cheval a rasĂ©. Ce changement est ordinairement opĂ©rĂ© Ă 6 ans pour les pinces , Ă 7 ans pour les mitoyennes , Ă 8 ans pour les coins ; de sorte que les dents de la mĂąchoire mobile rasent ensemble par paire et Ă une annĂ©e dâintervalle. Quelquefois la cavitĂ© plus profonde subsiste, bien quâon aperçoive distinctement tout autour de la dent les couches des deux substances diffĂ©rentes de couleur; alors le cheval est bĂ©gu , et si le germe de fĂšve survit Ă la cavitĂ©, le cheval est faux-bĂšgu. Les mĂȘmes changements sâopĂšrent dans les dents de la mĂąchoire immobile, mais dans un espace de temps double; de sorte quâils sont terminĂ©s Ă 9 ans pour les pinces , Ă 10 ans pour les mitoyennes , entre 11 et 12 ans pour les coins; toutefois ils sont beaucoup moins rĂ©guliers, et les indications douteuses que Ton en tire ne doivent servir quâĂ confirmer les autres observations quâon a pu faire. La mĂąchoire mobile prĂ©sente en outre quelques indices qui peuvent ĂȘtre consultĂ©s, sans y attacher trop dâimportance. La table des pinces Ă 8 ans est ovale, de 0 Ă 12 arrondie, de 13 Ă 18 triangulaire; au-dessus de cet Ăąge elle est aplatie dâun cotĂ© Ă lâautre. La mĂȘme gradation se remarque dans les mitoyennes et les coins, mais un an plus tard pour les mitoyennes, deux ans pour les coins. A mesure que le cheval vieillit, les dents de chaque mĂąchoire sâalongent, quelquefois jaunissent, forment entre elles des angles plus ou moins aigus, et se touchent par la muraille interne. Les bords de lâauge, dans la mĂąchoire mobile, deviennent de plus en plus aigus et tranchants; les parties des joues voisines du chanfrein sâaplatissent. Pour dĂ©couvrir les ruses que peuvent employer les maquignons, soit en sciant les dents, soit en les creusant ou en brĂ»lant la table, pour figurer Le germe de fĂšve, il faut examiner les substances et la forme de la table, voir si les deux rĂąteliers portent bien run sur lâautre, et consulter les diffĂ©rents 244 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. signes indiquĂ©s; se mĂ©fier des chevaux qui se dĂ©fendent quand on leur ouvre la bouche, et de ceux qui l'ont pleine dâĂ©cume. Aplombs. PI, 15. Les aplombs ont la plus grande importance pour ia duree et la sĂ»retĂ© du service dâun cheval. Le cheval Ă©tant vu de profil. Les membres antĂ©rieurs doivent ĂȘtre compris entre deux verticales, tombant, la premiĂšre, Ă, de la pointe de lâĂ©paule et aboutissant Ă la pince; la seconde, B, de la sommitĂ© du garrot, et joignant la pointe du coude; une ligne C, menĂ©e du tiers postĂ©rieur et supĂ©rieur de lâavant-bras au boulet, doit partager le membre en deux parties Ă©gales. â Les membres postĂ©rieurs entre les deux verticales, A* tombant de la hanche et B 1 tombant de la pointe de la fesse, le pied Ă peu prĂšs Ă Ă©gale distance de ces deux lignes. Une ligne Câ, abaissĂ©e du milieu de la cavitĂ© cotyloĂŻde, Ă Ă©gale distance de A' et de Bh Le cheval Ă©tant vu de face. Une verticale D, abaissce de la pointe de lâĂ©paule, partage chaque membre antĂ©rieur suivant son axe. âEtant vu par derriĂšre. Une verticale D', abaissĂ©e de la pointe de la fesse, partage chaque membre postĂ©rieur dans toute son Ă©tendue. Tares et dĂ©fectuositĂ©s. qui dĂ©prĂ©cient sensiblement un cheval, sans pourtant le faire rejeter. yĂ©plombs dĂ©fectueux. Cheval sous lui du devant . la pince en arriĂšre de A; sous lui du derriĂšre , la pince en avant de A 1 . â CampĂ© du devant , ia pince en avant de A; campĂ© du derriĂšre , le pied trop rapprochĂ© de B'. â Bas ou long-jointĂš , le boulet se rapproche trop de B ou Bâ, lâangle du canon ou du paturon nâest pas assez ouvert; droit jointe , dĂ©faut contraire. â Brassicourt , le genou est en avant de C; genou creux , dĂ©faut contraire. â Trop ouvert , trop serrĂ©, les membres portĂ©s en dehors ou en dedans des lignes D ou D'. â Panard , les membres tournĂ©s en dehors, la pince en dehors des lignes D ou Dâ; cagneux , dĂ©faut contraire. âPanard ou cagneux du boulet , mĂȘmes dĂ©fauts, affectant seulement le pied et le boulet. â Genoux de bĆuf 9 portĂ©s en dedans des lignes D ; genoux trop ouverts , dĂ©fauts contraires. â Jarrets clos ou crochus , en dedans des lignes D'; jarrets trop ouverts , le contraire. Ces dĂ©fauts nuisent Ă la soliditĂ©, Ă la facilitĂ© et Ă la souplesse des mouvements; lâanimal se blesse souvent avec ses fers. Pieds trop grands ou trop petits. â Corne trop haute ou trop basse. â Pieds pincards. â Pieds plats , sans creux infĂ©rieur. â Pieds gras ou mous. â Corne sĂšche ou maigre. Ăparvin sec , mouvement convulsif de lâextrĂ©mitĂ© postĂ©rieure , ce quâon appelle harper. â Capelets , engorgement de la peau Ă la pointe du jarret. â Molettes , tumeurs molles au boulet, produites par la dilatation des capsules synoviales, ordinairement Ă la suite dâun travail forcĂ©. â P"essigon , idem au jarret. â Osselets , exostoses au genou. â Suros et fusĂ©es ^ idem au canon, AOUT. '2 Ai lorsquâils ne sont pas sur le trajet dâun tendon. â Boiteries , quand il est Ă©vident quâelles ne proviennent que de causes lĂ©gĂšres et passagĂšres. Tares, dĂ©fectuositĂ©s et maladies qui doivent faire rejeter un cheval. Cheval arquĂ© , position analogue Ă celle du cheval brassicourt , perte dâaplomb des articulations, tremblement des jambes. â BoutĂ© ou houletĂȘ , lâarticulation du boulet est droite. â Molettes chevillĂ©es , apparaissant des deux cĂŽtĂ©s du boulet. â Molettes soufflĂ©es , remontant trĂšs-haut le long du tendon. â Tumeurs au genou, provenant de blessures. â Formes, exostoses au paturon et Ă la couronne. â Suros et fusĂ©es, idem au canon, lorsquâils sont sur le trajet dâun tendon. â Boulet cerclĂ©, exostose au boulet. âąâ Eparvin calleux et Ă©parvin de bĆuf, exostoses Ă la face interne du jarret. â Jarde et jardon* idem Ă la face externe du jarret. â Courbes , idem Ă la partie infĂ©rieure et interne du tibia. Pieds encastelĂ©s , trop Ă©troits aux talons. â Pieds rampins, qui se traĂźnent prĂšs du sol et ne posent que sur la pince; mĂȘme dĂ©faut que celui des pieds pinçards , mais plus prononcĂ©. â Pieds combles, sole convexe. â Pieds cerclĂ©s, tumeur provenant souvent dâune ancienne fourbure. â Javart, ulcĂ©ration des cartilages latĂ©raux du pied, petite ouverture Ă la peau, matiĂšre purulente, couronne souvent tumĂ©fiĂ©e au dehors.â Oignon , exostose apparente Ă la sole, qui en est soulevĂ©e. -â Cerise 9 excroissance de chair Ă la sole par suite de blessures. â Bleimes, meurtrissures entre la chair et la corne, dangereuses si elles suppurent. â Seimes, fentes de la couronne suivant la direction des libres. â Fourbures, inflammation gĂ©nĂ©rale du tissu rĂ©ticulaire du pied, causĂ©e par des travaux excessifs, une trop grande quantitĂ© dâaliments excitants, etc. â Crapaud , dĂ©sorganisation de la sole et de la fourchette. ââą Eaux aux jambes, Ă©coulement considĂ©rable d'humeurs roussĂątres et infectes. â En gĂ©nĂ©ral, toute blessure, suppuration ou difformitĂ© dans le pied. Boiteries , comprenant des accidents anciens devenus chroniques, tels que Luxations, dĂ©boĂźtement de lâarticulation du boulet, de la rotule, de la hanche. â Entorses , distension des ligaments articulaires. â Ecarts, distension des muscles et aponĂ©vroses qui unissent les membres au corps; le cheval marche en fauchant; le faire tourner sur le cĂŽtĂ© affectĂ©. â Rhumatismes, etc. Fistule lacrymale , ouverture de la peau au-dessous de lâangle nasal, Ă©coulement de larmes et suppuration. â CĂ©citĂ©, cristallin blanc et opaque. â Taie ou albugo , tache de la cornĂ©e lucide, qui se distingue du cas prĂ©cĂ©dent par lâombre que lâon aperçoit dans la chambre anterieure. â Goutte sereine, lâiris ne se contracte plus. Tic d'appui et tic rongeur, dents usĂ©es Ă lâextĂ©rieur. â Tic en l'air, difficile Ă reconnaĂźtre hors de lâĂ©curie. Hernies , au nombril, aux parties gĂ©nitales. â Affections diverses aux mĂȘmes parties. Cheval Ă©reintĂ© , reconnaissable Ă la marche. â Luxation des vertĂšbres du cou. â Fracture quelconque des os. Fistule salivaire , Ă©coulement de salive, surtout prĂšs des joues. â Carie des dents . â Toux , lorsquâen serrant la trachĂ©e-artĂšre elle est rĂ©pĂ©tĂ©e, pĂ©nible 246 CHAPITRE IX. DU CHfcVĂL. et convulsive j le cheval paraissant dâailleurs en santĂ©. â Houx vieux , gale invĂ©tĂ©rĂ©e. Cheval rĂ©tif ou mĂ©chant. â Langue pendante. â Langue serpentine ^ toujours en mouvement. On doit rejeter provisoirement les chevaux entiers et ceux qui sont atteints de quelques maladies, telles que les suivantes, bien que susceptibles de guĂ©rison Toute espĂšce de blessure grave. â Mal de garrot. â Mal de rognon. â Testudo , tumeur llcgmoneuse Ă la nuque. â Trombus , extravasion du sang sous la peau aprĂšs une saignĂ©e mal faite. Affections des yeux , comprenant VonglĂ©e, inflammation du corps clignotant; Yophthalmie , inflammation de la conjonctive. Gourmes , surviennent Ă 5 ans; tumeur de la ganache, Ă©coulement consi- dĂ©rablepar les naseaux, toux. â Catarrhe , toux, Ă©coulement sans engorgement. â- Inflammation de poitrine. â Lampas , inflammation du palais. Crevasses , suintements, Ă©coulement sĂ©reux, particuliĂšrement aux pieds.â Sole battue , contusion de la sole. â Sole brĂ»lĂ©e , par lâaction du fer. â Bleime sĂšche. â Clous de rue. â PiqĂ»res. â Etonnement du sabot, produit par un choc violent. La gale , maladie contagieuse. â Le charbon ou anthrax , inflammation gangrĂ©neuse, tumeur noire. â La fortraiture ou gras fondu, faiblesse, poil piquĂ©, mouvements irrĂ©guliers du flanc, lequel est cordĂ©; les reins roides ; toux sĂšche, Ă©coulement glaireux par les naseaux, amaigrissement. â La rage. â Le tĂ©tanos. Acte de vente, cas rĂ©dhibitoires. Les cas rĂ©dhibitoires sont fixĂ©s en France par la loi du 28 mai 1838 ; ils embrassent la morve , Ă©coulement par les naseaux dâune humeur cpaiss , chancres sur la membrane pituitaire, ganache engorgĂ©e. â Le farcin , boutons qui suivent ordinairement les veines, ulcĂšres fĂ©tides. Ces deux maladies sont regardĂ©es comme contagieuses. â La pousse , dĂ©sordre de la respiration, battement du flanc. â Les maladies anciennes de poitrine ou vieilles courba' tares , perte de force, poil terne et piquĂ©, mouvements irrĂ©guliers du flanc, les reins roides et souffrants, toux sĂšche et courte, Ă©coulement glaireux par les naseaux. â Le cornage chronique , bruit particulier causĂ© par une gĂšne dans la respiration. â Le tic , sans usure des dents. â La fluxion pĂ©riodique des yeux -, pendant la fluxion, trouble de lâhumeur aqueuse, couleur brune, larmes, paupiĂšres grosses et fermĂ©es dans les intervalles, lâĆil plus petit, moins vif, peu de cils. â Hernies inguinales intermittentes. â La boiterie intermittente pour cause de vieux mal. â L 'Ă©pilepsie. â L âimmobilitĂ© dans la colonne vertĂ©brale ou les muscles. Il est prudent de faire stipuler la garantie dans lâacte de vente, surtout dans les pays Ă©trangers. Outre la garantie lĂ©gale, lâacte de vente peut dĂ©clarer les chevaux sains et nets; la rĂ©dhibition sâĂ©tend alors en France Ă tous les vices, meme les plus apparents. Lâacte de vente doit contenir les noms, qualitĂ©s et demeure du vendeur, ceux de lâacheteur, le signalement trĂšs-exact, la garantie et sa durĂ©e 30 jours pour le cas de fluxion pĂ©riodique des yeux et dâĂ©pilepsie; 0 jours pour tous les autres cas, le prix de vente 'âen toutes lettres, le nom du lieu, la date prĂ©cise en toutes lettres. NOURRITURE. 247 Lâacheteur devra, dans les dĂ©lais fixĂ©s, prĂ©senter sa requĂȘte au juge de paix du Lieu oĂč se trouve lâanimal, afin de faire nommer les experts. Lâinstance Ă©tant commencĂ©e devant le tribunal, il convient de se dĂ©sister de la possession du cheval et de le mettre en fourriĂšre; il faut surtout sâabstenir de rien changer Ă lâanimal et de lui faire aucune marque. Voir la dĂ©cision ministĂ©rielle du 9 fĂ©vrier 1839. Le signalement doit ĂȘtre prĂ©cis, court, clair, exact, comprendre la date, le sexe, lâĂąge, la taille, la couleur de la robe, les marques particuliĂšres, qui sont les signes les plus surs pour reconnaĂźtre le cheval en tout temps* NOURRITURE. Composition de la ration. . - Ichev. d oflic. dĂ©c. du 2 C'mars i832 . . v r , \ cl*v. de troupe ^terri........ r r âą , Icliev. dâolfic. rĂšal. du i er scpt. 1827 train des parcs , , , ^ 8 , r ' * feuev. de troupe \ulem . Chevaux de bĂąt dĂ©c. minist. du 23 juin i83i... Mulets rĂ©gi, du i. er sept. 1827. Kn station. Eu route- En campagne. c Ăč 9 zz 3 B = s a s â3 ÂŁ & â 2 bandes dâarcon , rĂ©unies Ă lâarcade par des entailles Ă mi-bois, collĂ©es en dedans des pointes de lâarcade; le plan de joint se prolonge Ă la partie infĂ©rieure des pointes de lâarcade, sans y conserver dâĂ©paulement; on colle une piĂšce de bois, dont le fil est en travers, sous la largeur de la bande, pour remplacer le bois enlevĂ© dans cette partie. â 1 troussequin , entaillĂ© pour recevoir les bandes sur lesquelles il est collĂ© de champ, forme la partie relevĂ©e du derriĂšre de lâarçon. Les toiles et les cuirs sont clouĂ©s sur lâarçon avec des clous dits broquettes. Encurage. Lâarçon est nervĂą et entoilĂ© ; une couche de nerfs de bĆufs, secs, efĂŻĂĂ©s et peignĂ©s Ă la carde, est Ă©tendue en travers du fil du bois et collĂ©e avec de la colle forte; des bandes de toile de lin, dite toile a coller , enveloppant toutes les parties de lâarçon, sont ensuite collĂ©es par-dessus le nervage, appliquĂ©es avec une lissette en os et recouvertes de deux couches de colle, quâon laisse sĂ©cher successivement. Parties en fer. 2 chapes de courroies de fonte n.° 3, placĂ©es sur le devant de lâarcade. â 2 enchapures dâidem , T. de 1 mill., embrassent lâĂ©paisseur du bois; fixĂ©es chacune par 1 rivet. â 2 boucles de montants de poitrail n.° G, au-dessous des chapes prĂ©cĂ©dentes. â 2 enchapures dâidem , T. de 1 mill., fixĂ©es en dessus du bois , chacune par 1 rivet. â 2 chapes de courroies de paquetage n.° 3, au-dessous des boucles prĂ©cĂ©dentes. â 2 enchapures d'idem, T. de 1 mill., embrassent lâĂ©paisseur dubois; fixĂ©es chacune par 1 rivet. â 2 porte- Ă©triviĂšres Ă rouleau , sur les cĂŽtĂ©s de l'arçon; la patte infĂ©rieure de chacun fixĂ©e par 2 rivets sur la poiute dâarcade; la patte supĂ©rieure repliĂ©e sur le bord supĂ©rieur de la bande dâarçon et fixĂ©e par 1 rivet sur cette bande. â 1 bande de garrot , appliquĂ©e sous lâarcade par IG rivets. â 1 bande de collet , fixĂ©e 262 CHAPITRE IX. IC CHEVAL. sur le dessus de lâarcade par les 10 rivets du milieu de la bande de garrot. â t contre - bande de garrot , appliquĂ©e sous lâarcade, en arriĂšre et contre la bande de garrot, par 4 rivets. â 1 dragonne et son anneau , F. de F. de 0 mill. Ă©tamĂ©, sur la tĂȘte de lâarcade, en avant de la bande de collet ; ses pointes rivĂ©es 9ur la bande de garrot, quand la selle est montĂ©e- â 2 Ă©querres de troussequin , appliquĂ©es sur les pointes dâarçon et contre le derriĂšre du troussequin chacune par 0 rivets , 3 sur chaque branche. â 2 bandelettes de dessus de troussequin , T. de 0, mill 5, appliquĂ©es contre le devant du troussequin par les rivets des Ă©querres et sur le bout de devant par 2 forts clous dâĂ©pingle. â 2 bandelettes de dessous de pointes , T. de 0, ra,,Ăź 5 , fixĂ©es par les rivets des branches horizontales des Ă©querres; le bout de devant engagĂ© sous la bande de rognon. â 1 bande de rognon , fixĂ©e sous le troussequin et les bandes dâarçon par 8 rivets , la tĂšte en dessus de Tarçon. â 3 crampons de courroies de porte-manteau , F. de F. de 5 mill. Ă©tamĂ©, derriĂšre le troussequin ; celui du milieu rivĂ© sur 1 contre-rivure sur le devant du troussequin. â 2 crampons de fourche de croupiĂšre idem, derriĂšre le troussequin, sur les pointes dâarçon ; une des pointes de chaque crampon traverse lâĂ©querre prĂšs du pli ; les pointes rivĂ©es en dessous ; les rivures couvertes de basane fixĂ©e par 2 clous broquettes. Faux-siĂšge. 1 sangle croisĂ©e tissu croisĂ© en fil de chanvre de 70 mill. de largeur, pliĂ©e au milieu de sa longueur en Ă©cartant un peu les bouts ; le pli clouĂ© sur le devant de la tĂšte dâarcade, les bouts sur le devant du troussequin, laissant entre eux un intervalle de 70 Ă 80 mill. ; fortement tendue. â 1 sangle-traverse mĂȘme tissu; les bords cousus Ă la sangle croisĂ©e; les bouts clouĂ©s sur Les bandes dâarçon vers leur milieu. â t toile de faux-siĂšge fort treillis en fil de chanvre, de 2 piĂšces, jointes par des coutures Ă la sangle-traverse et clouĂ©es sur les handes dâarçon, sur lâarcade en avant de la bande de collet et contre le devant du troussequin. â 2 mamelles fourreaux en basane ou toile remplis de bourre, clouĂ©es au pied du troussequin, prĂšs des bords extĂ©rieurs des bandes dâarçon. â 1 toile de matelassure toile forte ordinaire en fil de chanvre, recouvrant lâarçon, fortement tendue, fixĂ©e prĂšs des bords extĂ©rieurs des bandes dâarçon par des coutures, clouĂ©e sur le derriĂšre du troussequiu et sur lâarcade en avant de la bande de collet ; la partie supĂ©rieure de la toile enveloppe la tĂȘte de lâarcade et vient se clouer en dessous en avant de la bande de garrot. â Matelassure , 370 gr. de bourre de bĆuf ou de veau, introduite de force entre le faux-siĂšge et la toile de matelassure par une fente faite au milieu de cette toile. Parties en cuir. 1 siĂšge vache en suif, Ă©tendu mouillĂ©, clouĂ© provisoirement derriĂšre le troussequin, sous les bandes dâarçon et sur lâarcade; fortement tendu et sĂ©chĂ© en place pour prendre la forme convenable. 2 quartiers bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 5 mill., percĂ©s chacun vers le devant de 2 mortaises , lâune au-dessus de lâautre. â 2 blanchets de quartiers bĆuf en suif, Ă©paisseur 4 mill., sous les angles postĂ©rieurs des quartiers. â 2 porte-fers bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 5 mil!., percĂ©s chacun dâune mortaise pour la patte du bouton. â 2 boutons dâidevt vache en suif Ă chair propre. â 2 pattes Ă boutonniĂšres bĆuf en suif Ă HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 263 cliair propre, Ă©paisseur 5 mill.. â 2 tirants vache en suif, fixĂ©s par des coutures au bord supĂ©rieur des quartiers. â 2 joncs de siĂšge vache en suif;, pris dans les coutures du siĂšge et des quartiers. Les quartiers sont dĂ©coupĂ©s sur des patrons, dont on se sert pour tracer les bords du siĂšge, remplacement des porte-fers, Manchets, etc. On dĂ©tache le siĂšge de iâarçon, et, aprĂšs avoir dĂ©coupĂ© ses bords, on les rĂ©unit aux quartiers par des coulures renfermant les joncs. Le siĂšge est ensuite fixĂ© sur lâarçon, dâabord par 4 vis Ăč bois Ă tĂȘte ronde, 2 sur le devant, au-dessus et contre les enchapures des chapes de courroies de fonte, 2 sur le derriĂšre, dans les bandes dâarçon, Ă 25 mill. environ du bord postĂ©rieur du quartier. Puis il est fortement tendu avec des pinces jusqua ce quâil porte bieu sur la mate- lassure , et les tirants sont alors clouĂ©s eu dessous des bandes. Les bords des tirants sont fendus pour Ă©viter les plis ; le devant de chaque tirant enveloppe le devant de lâarcade et se cloue en dessous en avant de la bande de garrot- Le devant du siĂšge qui recouvre et enveloppe la tĂȘte dâarcade est clouĂ© en dessous en avant de La bande de garrot ; le derriĂšre du siĂšge est dĂ©coupĂ© suivant lâarĂȘte du troussequin. i chape de dragonne de collier n.° 2; sou enckapure bĆuf en suif, clouĂ©e sous le milieu de lâarcade en avant de la bande de garrot. 1 garniture de troussequin vache en suif, mise en place empĂątĂ©e couverte dâune forte couche de colle de farine , clouĂ©e en dessous du dĂ©gagement du troussequin et au pied prĂšs des bords extĂ©rieurs des bandes dâarçon; rĂ©unie au siĂšge par une couture Ă surjet, qui prend la toile de matelassure. 2 garnitures de pointes de bandes dâarcon vache en suif, empĂątĂ©es et clouĂ©es sous les pointes; le bout arrondi, arrĂȘtĂ© en dessous par une faufilure. â 2 trousse - Ă©triers bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 2, mill 5, clouĂ©s chacune sur lâune des pointes derriĂšre le troussequin, leurs pattes engagĂ©es sous les garnitures. â 2 garnitures de pointes dâarcade vache en suif, enveloppent les bouls des pointes depuis le tirant du siĂšge; clouĂ©es en dessous. 2 sangles tissu croisĂ© en fil de chanvre; 4 pattes dâattache bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 5 mill.; 2 laniĂšres de brĂšdissures vache hongroyĂ©e. Chaque sangle porte Ă son extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure 1 patte dâattache, fixĂ©e par 4 coutures, et dont le bout dĂ©passant la sangle, est percĂ© de 12 trous de brĂ©dis- sures; les 2 autres pattes dâattache sont clouĂ©es sous la selle Ă la bande droite de lâarçon et percĂ©es chacune de 6 trous de brĂšdissures; les sangles sont fixĂ©es Ă la selle par les brĂšdissures des pattes dâattache. â- 2 feutres de sangle vache en suif, doublant le cĂŽtĂ© intĂ©rieur du bout libre des sangles, repliĂ©s de 20 mill. sur le bout de la sangle et cousus sur les bords. *â 2 boucles de sangles n.° 4, placĂ©es de maniĂšre que le rouleau repose sur le bout repliĂ© du feutre; 2 enchapures bĆuf en suif, Ă©paisseur 3 mill. et 2 passants bĆuf en suif. â 4 passants de contre-sanglons de sangle bĆuf en suif, 2 sur chaque sangle en arriĂšre de lâenchapure de la boucle. 2 contre-sanglons de sangle bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 4 mill. ; 2 demi-sangles i 2 feutres- Les contre-sanglons cousus sur les demi-sangles garnies de 1 feutre, les demi-sangles clouĂ©es sous la bande gauche de lâarçon ; le tissu repliĂ© et recouvert de basane sous les tĂȘtes des clous. 2 contre-sanglons porte-fourreaux bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 4 mill.; 2 chapes dâattache , bouts de sangle de faux âą siĂšge pliĂ©s sur la lar- 264 CHAPITRE IX. DU CHI'VAL. geur, un bout fixĂ© au contre-sanglon par 2 coutures, lâautre clouĂ© sous les Landes dâarçon en avant des sangles; la tĂȘte des clous reposant sur une basane. 1 fourche de croupiĂšre bĆuf en suif, de 2 piĂšces appliquĂ©es lâune contre lâautre et pliĂ©es en passant dans le dĂ© ; les bouts enveloppent les crampons de fourche. â 1 dĂ© Ă rouleau dâidem , F. de F. de 5 mill., dimensions intĂ©rieures largeur 30 tnill., hauteur 24 mill. ; portĂ© par la fourche au milieu de sa longueur, reçoit la longe de croupiĂšre. 1 contour de troussetjuin cuivre jaune. Il recouvre la couture du siĂšge et de la garniture du troussequin ; ses bouts terminĂ©s par une patte clouĂ©e sur lâarçon. Chapelet. 1 corps de chapelet bĆuf en suif, Ă©paisseur 5 mill. formĂ© de 2 cuirs appliquĂ©s lâun sur lâautre du cotĂ© de la chair. Au milieu une mortaise pour le passage de la dragonne. Six autres mortaises pour les courroies de fonte et de sacoche. On enlĂšve un triangle de cuir, en avant de la mortaise du milieu, pour former le cintre du chapelet en rapprochant les deux parties. Les deux cuirs cousus sur leurs bords et autour des mortaises. â 1 galbe de chapelet bĆuf en suif, Ă©paisseur 3 mill., recouvrant la coupure du devant du chapelet. â 1 passant de courroie de manteau bĆuf en suif Ă chair propre, pris dans les coutures du galbe. Le chapelet porte une fonte du cĂŽtĂ© montoir et une sacoche du cĂŽtĂ© hors montoir. Fonte. 1 corps de fonte bĆuf Ă©tirĂ© Ă lâeau, Ă©paisseur 6 mill. , carcasse en cuir fort et dur de 2 piĂšces rĂ©unies par de fortes coutures; la piĂšce principale, formant le canon et la partie cintrĂ©e en poire ; lâautre, dite piĂšce en cĆur, plate et sâappuyant sur le chapelet. Pour former le corps de fonte, on place le cuir bien mouillĂ© sur un moule en bois. â 1 enveloppe de corps de fonte vache en suif, empĂątĂ©e sur le corps de fonte; les bords latĂ©raux rĂ©unis par une couture Ă surjet. â 1 cercle de fonte , F. de F . de 5 mill., pour soutenir le bord supĂ©rieur, maintenu par une couture Ă surjet, recouvert par lâenveloppe dont les bords sont repliĂ©s en dedans et arrĂȘtĂ©s au-dessous du cercle par une couture qui traverse le corps de fonte. â 1 fond de fonte bĆuf et vache, de 2 piĂšces rĂ©unies au centre par 4 points en Ă©toile, lâintĂ©rieure en fort cuir, lâautre en vache; mis en place aprĂšs quâon a repliĂ© en dedans les bords de lâenveloppe extĂ©rieure et arrĂȘtĂ© par une coulure qui prend le bord de la piĂšce extĂ©rieure du fond et traverse le corps et lâenveloppe extĂ©rieure. â 1 trousse-longe bĆuf en suif Ă chair propre, engagĂ© dans la fonte au-dessous du cercle et vers lâangle extĂ©rieur de devant ; la partie portant la boutonniĂšre , en dessus et arrĂȘtĂ©e par une couture; 1 bouton Ă lâautre bout. â 1 laniĂšre de brĂ©dissure vache hongroyĂ©e , fixe la fonte sur le chapelet. â 1 rond de fonte bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 2, mil! 5, embrasse le canon ; les deux bouts rĂ©unis lâun sur lâautre par deux coutures laissant entre elles un intervalle qui sert de passant au support de fonte. â 1 support de rond de fonte bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 2, mill 5, entre la fonte et le chapelet; le bout supĂ©rieur repliĂ© et arrĂȘtĂ© par une couture en travers, forme un passant pour la courroie de fonte qui soutient le support de rond de fonte. Le bout infĂ©rieur, Ă©galement repliĂ© et engagĂ© dans le passant rĂ©servĂ© au rond de fonte, est arrĂȘtĂ© au-dessus par une coulure, de maniĂšre Ă former aussi un passant pour la courroie de paquetage. Sacoche. 2 cotĂ©s de sacoche vache en suif Ă chair propre, rĂ©unis par le bas; 1 double jonc en veau dans la couture. â 1 dessus de sacoche idem > HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 265 cousu avec les cotĂ©s; 1 double jonc en veau dans les coutures. â 1 dessous de sacoche bĆuf en suif Ă chair propre, doublĂ© intĂ©rieurement au bord de lâouverture par 1 blanchet d'idem vache en suif de 50 Ă 00 mill. de largeur; les coutures du dessous avec les cotĂ©s renferment jusqu'Ă environ 200 mill. de lâouverture 1 jonc simple en vache; le reste de chaque couture est recouvert de 1 bordure vache en suif,' et traverse les bouts du blanchet. Le dessous est percĂ© pour la courroie de sacoche de 4 mortaises, dont 3 correspondent Ă celle du chapelet, la 4. en avant du bord du chapelet sur la meme ligne. â 1 bordure de sacoche idem, garnit les bords de lâouverture; sa couture prend le bord supĂ©rieur du blanchet. â 1 passant de montant de poitrail bĆuf en suif Ă chair propre; les bouts cousus en dehors du dessous de sacoche; les coutures espacĂ©es de 30 Ă 40 mill. forment le passant. â 1 passant mobile de courroie de paquetage idem, engagĂ© sur I e prĂ©cĂ©dent. â 1 boucle- tcau de sacoche bĆuf en suif Ă chair propre, composĂ© de 1 courroie Ă©paisseur 2, ,mll 5 , 1 boucle n.° 4 et son passant le bout de la courroie cousu Ă la piĂšce de dessous vers le derriĂšre, le bord touchant la bordure. â 1 contre-sangloti dâidem idem, Ă©paisseur 2, imll 5, fixĂ© de meme vers le devant. â 2 passants de boucleteau de sacoche idem, fixĂ©s sur la piĂšce de dessus, le bout supĂ©rieur au-dessous de la bordure par une couture en travers, le passant rabattu pardessus la courroie. â Laniere de brĂ©dissure vache hongroyĂ©e, fixe la sacoche sur le chapelet. Courroies bĆuf en suif Ă chair propre. 1 courroie de fonte Ă©p. 2, n il, 5 , 1 boucle n.° 6, 1 passant ; le bout s'engage en dessus dans la mortaise postĂ©rieure du chapelet, passe dans celle correspondante du quartier, dans la chape, et ressort par la 2. e mortaise du chapelet, s'engage dans le passant du porte - rond de fonte, repasse au-dessous du chapelet par la mortaise antĂ©rieure, puis est ramenĂ© par devant pour se boucler sur le milieu de la partie cintrĂ©e de la fonte. â 1 courroie de sacoche Ă©paisseur 2, mill 5 , 1 boucle n.°6,1 passant ; le bout sâengage par le dedans dans la mortaise postĂ©rieure du dessous de sacoche, dans celle du chapelet et dans celle correspondante du quartier, passe dans la chape , rentre dans la sacoche par la 2. mortaise du chapelet et du dessous de sacoche; il est reportĂ© au dehors par la 3. e mortaise, et ramenĂ©, pour se boucler dans la sacoche par la 4. u mortaise du dessous. â 1 courroie du milieu de manteau Ă©paisseur 3, nilII 5, 1 boucle n.° 6, 1 passant ; sur le devant de la selle dans le passant fixĂ© au galbe du chapelet et dans la dragonne. â 2 courroies doubles de paquetage Ă©paisseur 3, mill 5 , formĂ©es chacune de 1 courroie simple et de 1 boucleteau ; 4 boucles n.° 0 , 4 passants ; le bout du boucleteau cousu en dessous de la courroie ordinaire. Ces doubles courroies se placent, sur le devant de la selle, au-dessous des courroies de fonte et de sacoche. Le bout engagĂ© dans la mortaise infĂ©rieure du quartier, passe sous la pointe dâarcade et dans la chape correspondante; il sâengage dans le passant de rond de fonte ou de dessous de sacoche, et revient en dessus se boucler successivement dans la premiĂšre boucle sur le manteau, et sur la schabraque dans la seconde boucle, quâon ramĂšne en dehors, en la faisant passer dans la mortaise de la schabraque. â 1 courroie de milieu de porte-manteau Ă©paisseur 3,' mll 5, 1 boucle n.° 0, 1 passant . â 2 courroies doubles de porte-manteau Ă©paisseur 3, 11111 5, ionuĂ©es chacune de 1 courroie simple et de t boucleteau ; 4 boucles n.° 0,4 passants le bout du boucleteau cousu en dessus de la courroie ordinaire. Les courroies 266 CHAPITRE JX. DU CHEVAL. de porte-manleau sont passĂ©es dans les crampons de derriĂšre du troussequiu. Le bout des courroies doubles se boucle successivement sur le porte - manteau et sur le botillon. â 1 laniĂšre de pistolet ; lâun des bouts repliĂ© formant un passant j qui sert Ă la fixer Ă la dragonne par un nĆud coulant ; lâautre bout portant une boutonniĂšre et un bouton pour sâattacher au pistolet. CroupiĂšre. Comme celle du harnais dâattelage. Voy. p. 270. Etriers. 2 Ă©triers F. forgĂ© le support du pied y crĂ©nelĂ© en dessus, les branches , arrondies, l'Ćil de VĂȘtriviĂšre. Les Ă©triers sont noirs et vernis au feu. â 2 Ă©triviĂšres bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 4 inill. ; chacune \ boucle u.° 4 , 2 passants bĆuf en suif Ă chair propre. 2 Panneaux. 2 basanes de dessus de panneaux. â 2 doublures d'idem grosse toile, dite toile Ă coller, collĂ©es contre la basane intĂ©rieurement. â 2 chaussures de pointes dâarcade bĆuf en suif, Ă©paisseur 3 mill. . â 2 chaussures de pointes de bandes idem. â 2 bourrelets antĂ©rieurs vache en suif ou veau Ă lâhuile.â 2 bourrelets postĂ©rieurs idem. â 2 bordures de couture dâidem idem. â 2 toiles de matelassure bonne toile, dite picarde, forte sans ĂȘtre rude. â Paille de seigle , ĂŻ, k 40 , pour le remplissage des bourrelets , le rembourrage des piqĂ»res de liane et le premier remplissage de la partie supĂ©rieure du panneau ; on lâintroduit par une fente pratiquĂ©e dans la basane , en mĂȘme temps quâon fait les coutures et les piqĂ»res. â Crm, 735 gr. pour les 2 panneaux ; on lâintroduit par une fente du cĂŽtĂ© de la toile et on lâĂ©tend sur la paille. Le crin et la paille maintenus par 7 piqĂ»res. â Les panneaux sont chaussĂ©s sur les pointes dâarcade et de bandes dâarçon et arrĂȘtĂ©s chacun par 2 clous dans lâarcade, lâun vers le sommet et lâautre vers le bas de la libertĂ© de garrot. Couverture. En laine blanche; carrĂ©e, de l, in 400 de cĂŽtĂ© et du poids de 1,^500. Schabraque. En peau de mouton blanche Ă demi-poil, de plusieurs morceaux, doublĂ©e dâun fort treillis gris de chanvre; les bords garnis dâune bande de drap Ă©carlate, taillĂ©e en dents de loup; percĂ©e de plusieurs mortaises pour le passage des courroies; arrĂȘtĂ©e sur le devant de la selle par les doubles courroies de paquetage, sur le derriĂšre par celles du porte-manteau et serrĂ©e sur le siĂšge par le surfaix. Couvre la selle et le paquetage. Longueur, au milieu de la hauteur, 950 mill. ; hauteur ou demi-largeur Ă la tĂȘte de la selle 665 mill., au milieu du siĂšge 525 mill., derriĂšre le troussequin 550 mill. Surfaix de schabraque bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paiss. 4 mill. Jl porte dâun bout 1 contre-sanglon , de lâautre 1 boucle n.° 6, 1 enchapure , 2 passants de contre-sanglon , et se boucle du cĂŽtĂ© gauche. Surfaix de sangle tissu de ficelle de 1, m 46 de longueur sur 53 mill. de largeur. Garni Ă une extrĂ©mitĂ© de 1 contre-sanglon cuir blanc et Ă lâautre de 1 boucle n.° 5 avec une enchapure et 2 passants cuir blanc. Sert pour les promenades. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 267 Poitrail. 1 poitrail bĆuf eu suif Ă chair propre, Ă©paisseur 4 mill. âą â 2 anneaux triangulaires , F. de F. de 8 mill., longueur intĂ©rieure des cotĂ©s 50 mill.; les bouts du poitrail repliĂ©s pour former les enchapures de ces anneaux. â- 2 montants de poitrail bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 3 mill., fixĂ©s par des coutures sur le cĂŽtĂ© extĂ©rieur du poitrail, et formant avec lui des angles de 60° environ; ils s'engagent dans les passants de rond de fonte et de montants de poitrail du dessous de sacoche, et s'arrĂȘtent dans leurs boucles sur le devant de la selle. â 2 boucleteaux de poitrail , chacun 1 courroie bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 2,â uil 5 et 1 boucle n.° 0. Les boucleteaux sont fixĂ©s sur les anneaux triangulaires et se bouclent sur les contre- sanglons de fourreaux. 2 traits de cheval de selle menu cordage, dit cordonnet , de 10 Ă 12 mill. de diamĂštre; 6 brins , chacun de 3 fils, avec une Ăąme. â 2 mailles dâidem , comme celles des traits du harnais dâattelage, prises dans une Ă©pissure. Longueur totale du trait, non compris l'Ă©pissure de la maille, 2, m 500. Les traits habituellement repliĂ©s par un nĆud Ă la hongroise; le bout opposĂ© Ă la maille, soutenu par une ligature en petit cordonnet de chanvre, arrĂȘtĂ© par un nĆud dans un des anneaux triangulaires. Harnais d'attelage* Collier. Dans une fabrication en grand, les colliers sont faits sur 3 tailles, Ă raison de de l. r * taille, sur 73 de 2. e et 75 de 3, e NĂ©anmoins, on doit autant que possible avoir Ă©gard Ă la taille moyenne des chevaux, soit dans les confections, soit dans les envois de colliers. Mesure prise postĂ©rieurement depuis le dessous du sommier jusquâau-dessus de la verge. 1 verge forte vache Ă©tirĂ©e, formant le bourrelet du devant du collier, laite dâune bande de cuir de 120 mill. de largeur. â 2 mamelles veau sec dâhuile, partie intĂ©rieure du collier qui sâapplique contre le cheval. â 1 rivet bĆuf en suif, peut se faire de plusieurs piĂšces. Les deux bords de la verge, le bord intĂ©rieur des mamelles et celui du rivet, sont rĂ©unis par une trĂšs-forte couture. La verge est fortement rembourrĂ©e en paille de seigle conservant toute sa longueur; remplie, elle doit avoir 40 mill. de diamĂštre dans le bas du collier, 35 mill. sur les cĂŽtĂ©s, 30 mill. au sommet. Quand la verge est pliĂ©e suivant la forme du collier, le rivet se trouve du cĂŽtĂ© extĂ©rieur; il sert dâintermĂ©diaire pour rattacher la verge au bord extĂ©rieur des mamelles , et former lâenveloppe de la garniture des mamelles. Cette garniture est formĂ©e de paille de seigle , recouverte de bourre et de crin du cĂŽtĂ© qui porte sur le cheval; la paille conservant toute sa longueur, la bourre Ă©tendue sur la paille et le crin sur la bourre. Chaque collier doit contenir 1 hil. de bourre et 500 gr. de crin. On tolĂšre en moins 60 gr. de bourre dans les colliers de l. vu taille, 120 gr. dans la 2. c , 180 gr. dans la 3." 2 Manchets vache Ă©tirĂ©e. â 1 jonc d'idem vache en suif. Les Manchets recouvrent les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs du collier; leur bord extĂ©rieur cousu sur les 1. re taille de 540 Ă 570 mill. 2. e â 500 Ă 540 â 3. e â 4G0 Ă 500 â 268 ClIAWTKi; IX. DU CHt/VĂL. mamelles, leur bord intĂ©rieur engagĂ© sous le bourrelet de la verge et fixĂ© Ă grands points sur le rivet- leurs bouts infĂ©rieurs rĂ©unis par une coulure renfermant un jonc. -1 chape de dragonne , n.° 2. â 1 enchapure dâidem bĆuf en suif, Ă©p. 3, raill 5 , fixĂ©e par une forte couture sur la jonction des blanchets. â 1 dragonne , courroie bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 3 mil!.; sa boucle n.° 5, 2 passants bĆuf en suif Ă chair propre ; elle est portĂ©e dans la chape sur le derriĂšre du collier, sâajuste dans la chape du devant de la selle, du surfaix ou de la sellette, et sert Ă maintenir le collier. t chapeau vache en suif J, recouvrant le sommet de la verge Ă la jonction des bouts, coupĂ© et cousu en place. 1 coiffe bĆuf en suif, Ă©paisseur 3 uiill., recouvrant le sommier Ă la rĂ©union des 2 branches du collier, le bord arrondi doublĂ© par un renfort idem, Ă©paisseur 2, mill 5 ; les deux cotĂ©s, coupĂ©s en ligne droite, seteudent jusquâĂ la verge sur laquelle ils sont cousus . ĂttĂšles. 1 paire d'attĂšles^ F. P. 15 et 24, forgĂ©es Ă lâĂ©tampe et pliĂ©es sur une forme. â 2 chapes de longes de traits , soudĂ©es sur le cĂŽtĂ© des attelĂ©s, garnies chacune de i rouleau. â 2 rouleaux de chapes , T. de Ăź mill. â 2 mailles de plate-longe , F. de F. 3, pliĂ©es sur une forme et soudĂ©es dans les chapes.â 2 anneaux ronds dâattĂšles , F. de F. 6, soudĂ©s dans Vceil de la courroie supĂ©rieure dâattĂšles. â 1 agrafe dâallĂšles v F. P. 21, forgĂ©e dans une Ă©tampe , rĂ©unit les 2 attĂšles, en sâaccrochant dans leurs pitons infĂ©rieurs. 2 piĂšces de frottement bĆuf en plein suif, Ă©paisseur G mill., chacune enveloppant une des allĂšles vers la chape de longe de trait, la couture vers lâarĂšte extĂ©rieure de LâattĂšle. 2 longes de traits bĆuf en plein suif, Ă©paisseur 4 mill.. â 2 anneaux doubles , F. P. 24, forgĂ©s dans une Ă©tampe. â Chaque longe, fixĂ©e sur une attĂšle et portant 1 anneau double, est pliĂ©e, en passant dans les chapes de lâattĂšle et de lâanneau, de maniĂšre Ă prĂ©senter 3 Ă©paisseurs de cuir daus sa longueur et 2 Ă©paisseurs sur les chapes; les cuirs rĂ©unis par 3 coutures. 2 courroies trousse-harnais bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 3 mill.. â 2 boucles n.° G. â 2 passants et 2 brides bĆuf en suif Ă chair propre. â Chaque courroie embrasse une des attĂšles au-dessous de lâĆ// de la courroie supĂ©rieure; elle est cousue de maniĂšre que le bout qui porte la boucle soit en dessus. Les brides ont la forme de passants mobiles et sont arretĂ©es prĂšs des attĂšles. 1 courroie supĂ©rieure dâattĂšles bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 3, mil, 5. â 1 boucle n.° 6. â 2 passants bĆuf en suif Ă chair propre, arretĂ©s Ă la mĂȘme hauteur et opposĂ©s lâun Ă lâautre. Cette courroie sert Ă fixer les attĂšles sur le collier. 1 courroie dâagrafe ou de support bĆuf en plein suif, Ă©paisseur 3, nuli 5.â 1 boucle n.° 2. â 1 passant bĆuf en suif Ă chair propre. La courroie formĂ©e de 2 cuirs superposĂ©s, placĂ©e dans la chape de lâagrafe , la boucle en dehors, arrĂȘtĂ©e en place par quelques points traversant les 2 parties; un seul trou dâardillon, entourĂ© dâune coulure. i paire de traits. Pour chaque trait 1 cordage , chanvre de l. rc qualitĂ©, 4 torons; diamĂštre de 23 Ă 25 mill., longueur 2 ? 11, 000; chaque bout prĂ©sente 1 ganse , formĂ©e dans ha contexture du cordage. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 269 1 garniture de tĂȘte de trait vache en plein suif, enveloppant le cordage et sa ganse sur une longueur dĂ©veloppĂ©e de 750 mill.; cousue de maniĂšre Ă le serrer Ă©troitement, le cotĂ© de la chair en dehors. 1 crochet de tĂȘte de trait , F. P. 24. â 1 rondelle bĆuf en plein suif, Ă©paisseur 5 mill.. I /anneau du crochet pris dans un nĆud coulant formĂ© au moyen de la ganse; la rondelle placĂ©e contre le nĆud, recevant le frottement de lâanneau double de longe. 1 chaĂźne de bout de trait , F. de F. 2, composĂ©e de 1 maille ovoĂŻde et 4 mailles ordinaires. â 1 garniture de maille vache en plein suif, cousue sur le cĂŽtĂ© large de la maille ovoĂŻde. â La chaĂźne est fixĂ©e au trait du cheval de devant par un nĆud coulant, au trait de derriĂšre par un nĆud Ă la hongroise, qui sert Ă en rĂ©gler la longueur. Cette longueur, la longe comprise, depuis le derriĂšre de lattĂšle jusqua l'extrĂ©mitĂ© de la chaĂźne, est de 2, m 800 pour les chevaux de devant, 2, m 150 pour ceux de derriĂšre. Les chaĂźnes de bouts de traits sont soumises Ă la mĂȘme Ă©preuve de tension que celles de timons. Voyez p. 03. 2 fourreaux, 1 de droite et 1 de gauche. Pour chaque fourreau 1 coj'ps de fourreau vache forte, tannĂ©e et Ă©tirĂ©e, Ă©paisseur 6, mill 5 ; la couture faite de maniĂšre que le cĂŽtĂ© propre et parĂ© soit en dehors. â 2 blanchets idem, Ă©paisseur 3 mill., doublent intĂ©rieurement les bouts du corps de fourreau. â 1 chape de boucleieau antĂ©rieur , n.° 2. â 1 chape de boucleieau postĂ©rieur , n.° 3. â 2 enchapures bĆuf en plein suif, prises dans la couture du corps de fourreau. â 2 bandes de garniture de couture vache forte, tannĂ©e et Ă©tirĂ©e, Ă©paisseur 6 mill., prises dans la couture du corps , amincies Ă lâendroit des enchapures. â 1 boucleteaii antĂ©rieur vbĆuf en plein suif 1 courroie Ă©paisseur 3 mill., 1 boucle n.° 5, 1 passant ; il reçoit le contre-sanglon porte-fourreau de la selle, du surfaix ou de la sellette, lia courroie enveloppe le fourreau en passant dans la chape antĂ©rieure; le bout opposĂ© Ă la boucle sâapplique contre son enchapure et est arrĂȘtĂ© par les mĂȘmes coutures. â 1 boucleteau postĂ©rieur bĆuf en plein suif 1 courroie Ă©paisseur 2, n,lll 5, 1 boucle n.° 0, 2 passants , opposĂ©s lâun Ă lâautre et arrĂȘtĂ©s Ă la mĂȘme hauteur dans lâenchapure; susceptible de se mettre et de sâĂŽter Ă volontĂ© ; sâajuste Ă un bout du porte-fourreau des chevaux de devant. t sous-ventriĂšre bĆuf en plein suif, Ă©paisseur 3 mill.; 1 boucle n.° 5, 1 passant fixe bĆuf en suif, 1 passant mobile idem. Lâun des bouts de la sous-ventriĂšre fixĂ© sur la chape antĂ©rieure du fourreau de droite; lâautre bout porte la boucle et les passants, le passant mobile en arriĂšre. â 1 contre- sanglon de sous-venti'iĂšre bĆuf en plein suif, Ă©paisseur 3 mill., fixĂ© sur la chape antĂ©rieure du fourreau de gauche. 1 porte-fourreaux bĆuf en plein suif, Ă©paisseur 4 mill., formĂ© de 2 courroies , rĂ©unies par 1 chape n.° 3; lâune portant la chape, Vautre cousue sur la premiĂšre et passant dans la chape; soutenu par la longe de croupiĂšre, qui passe entre les 2 courroies dans lâintervalle entre les coutures de leur rĂ©union et la chape; les bouts taillĂ©s en contre - sanglons , sâajustant aux boucleteaux postĂ©rieurs des fourreaux. â On ne met pas de boucleteaux postĂ©rieurs ni de porte- fourreaux aux chevaux de derriĂšre. Surfaix de sous-verge. 1 arcpn , T. 4, pliĂ© suivant un profil. â 4 chapes n.° 2. .â 4 enclin- 270 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. pures , 7*. de t mill., fixĂ©es en dessous de lâarçon; celles des bouts chacune par 2 rivets , celle de derriĂšre par t rivet , et celle de devant par le tenon du crochet qui la traverse et est rivĂ© dessus. â 1 crochet , F. de F. 1. 1 dessus dâarc on bĆuf en suif, Ă©paisseur 5 mill.. â 4 enchapures de chapes vache en suif ou veau Ă lâhuile, recouvrant les enchapures en tĂŽle. â 1 sous- ventriĂšre bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 4 mill., prolongeant le dessus dâarçon du cĂŽtĂ© droit; les deux cuirs arretĂ©s par une couture en travers, la sous-ventriĂšre en dessous. â 1 boucle n.° 3. â 2 passants bĆuf en suif, sur le bout libre de la sous-ventriĂšre. â 1 cĂŽtĂ© gauche de surfaix bĆuf en suif, Ă©paisseur 4 mill., placĂ© du cĂŽtĂ© gauche comme la sous-ventriĂšre du cĂŽtĂ© droit, portant 1 contre-sanglon de sous-ventriĂšre idem, cousu en dessus du cĂŽtĂ© gauche de surfaix. 1 dessus de coussinet double vache Ă©tirĂ©e. â 1 dessous d'idem veau Ă lâhuile. â 1 bordure idem. Le dessus et le dessous, ainsi que la bordure, rĂ©unis au- dessus dâarçon, aux bouts de sous-ventriĂšre et de cĂŽtĂ© gauche de surfaix, par une couture qui suit le contour de lâarçon. Le coussinet rembourrĂ© avec 280 gr. de crin, que lâon introduit par les bouts du dessous de coussinet, lesquels sont ensuite repliĂ©s en dedans et arretĂ©s par quelques points. 2 conire-sanglons de fourreaux bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paisseur 4 mill., fixĂ©s aux chapes des bouts de lâarçon. 1 longe de croupiĂšre idem, formĂ©e de deux Ă©paisseurs de cuir; les bouts amincis se recouvrant en dessous. â 1 chape n.° 4. CroupiĂšre. 1 culeron vache Ă Ihuile rempli de 40 grammes de bourre, la couture en dehors. â \ fourche de croupiĂšre bĆuf en plein suif, Ă©paisseur 4 mill.. â i boucle n.° 5,1 passant bĆuf en suif.â 1 chape de courroie trousse-traits n.° 3. Les bouts du culeron cousus aux extrĂ©mitĂ©s des branches de la fourche; le bout opposĂ© de la fourche est repliĂ© deux fois sur lui-mĂȘme pour former lâenchapure de la boucle en avant, et celle de la chape en arriĂšre ; le passant entre les deux. â 1 longe de croupiĂšre bĆuf en plein suif, Ă©paisseur 4 mil!.. â1 passant mobile hĆu en suif. La longe, cousue par un bout sous la fourche , passe dans la chape du derriĂšre de la selle, du surfaix de sous-verge ou de la sellette, et sâajuste Ă la boucle de devant de la fourche, en sâengageant dans le passant mobile. â 1 courroie trousse-traits bĆuf en plein suif, Ă©paisseur 3 mill., placĂ©e dans la chape de la fourche, peut sâĂŽter Ă volontĂ©. â 1 boucle n.° 6. â 2 passants bĆuf en suif, opposĂ©s lâun Ă lâautre, celui de dessous en arriĂšre. Avaloire bĆuf en plein suif, les passants bĆuf en suif, sauf les exceptions indiquĂ©es. 1 bras du bas Ă©paiss. 6 mill. â 2 boucles dâavaloire , les bouts du bras repliĂ©s en dehors pour former les enchapures. â 4 passants pour la plate-longe bĆuf en plein suif. â 2 chapes de boucleteaux n.° 1. â 2 enchapures dâidem bĆuf en suif. â 2 blanchcts cpaiss. 4 mill., cousus sur le bras, le bout de devant engagĂ© sous lâenchapure de la boucle. Les bouts des passants de plate-longe et les enchapures de chapes de boucleteaux arrĂȘtĂ©s entre le bras et les blanchets. 4 boucleteaux y chacun 1 courroie Ă©paiss. 4 mill., 1 boucle n.° 3,3 passants , 1 plaque dâappui Ăš paiss. 3 mill.. Les bouts de la courroie repliĂ©s, lâun pour lâen- chapure de la boucle, lâautre pour le fixer sur une boucle dâavaloire ou sur une chape de boucleteaux, appliquĂ©s ensuite lâun contre lâautre, et cousus sur la plaque HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 271 d'appui; 2 des passants en arriĂšre de la boucle, le 3. c en avant sur la plaque dâappui. 1 bras du haut Ă©paiss. 4 mill., 2 cuirs, superposĂ©s et rĂ©unis par 2 coutures. â 1 passant de longe de croupiĂšre bĆuf en plein suif, Ă©p. 4 mill., plaque de cuir logĂ©e entre les 2 cuirs du bras et percĂ©e de 2 mortaises pour le passage de la longe de croupiĂšre. â 2 branches dâavaloire idem, prises par un bout entre les 2 cuirs vers le milieu du bras, se croisant en arriĂšre. â 4 piĂšces de garniture , remplissant les intervalles laissĂ©s entre les 2 cuirs du bras, par les branches et le passant de longe de croupiĂšre; 2 entre le passant et les branches, les 2 autres en dehors des branches, lâĂ©paisseur de ces derniĂšres amincie progressivement; toutes ces piĂšces prises par les 2 coutures des cuirs du bras. â 1 plaque dâappui de bras dâavaloire vache en plein suif, Ă©paiss. 3 mill., en dessous et au milieu de la longueur du bras; arretĂ©e Ă chaque bout par 2 coutures qui traversent le bras, et par 2 autres, faites chacune au milieu de la largeur du bras sur les bouts des branches. Le bras du haut repose sur la croupe du cheval; ses bouts et ceux de ses branches se bouclent sur les boucleteaux du bras du bas, et servent pour lâajuster Ă la hauteur convenable. Plate-longC bĆuf en plein suif, Ă©paiss. 5 mill.. 3 cuirs superposĂ©s et rĂ©unis par 3 coutures, celle du milieu serpentant entre les trous dâardillon. On fait les plate-longes sur 3 longueurs diffĂ©rentes Ă Ăą^COO, j Ă 3, m 360, j Ă 3,â240. Les courroies qui les composent ont au plus 2, m 500; on en ajoute plusieurs pour former la longueur voulue, en les croisant de maniĂšre que la triple Ă©paisseur soit bien pleine au milieu oĂč se fait le mouvement de lâanneau du crochet; les bouts pris dans les boucles dâavaloire peuvent ĂȘtre un peu moins Ă©pais. 1 crochet de plate-longe , le mĂȘme que celui de tĂȘte de trait. â 1 anneau de crochet , F. de F. 2. Lâanneau placĂ© sur la plate-longe entre les mailles dâattĂšles ; lâouverture du crochet tournĂ©e vers le poitrail du cheval. Sellette pour lâattelage de la charrette de siĂšge. Arçon. Parties en bois hĂȘtre. 1 arcade de devant , 2 piĂšces rĂ©unies au sommet du dĂ©gagement par une entaille collĂ©e. â 2 bandes , rĂ©unies Ă lâarcade de devant par des entailles Ă mi-bois collĂ©es; une piĂšce de bois collĂ©e, le fil en travers, au- dessous de la largeur des bandes. â 1 arcade de derriĂšre , 2 pointes rĂ©unies sur une clef au sommet de lâarcade, collĂ©es dans des entailles pratiquĂ©es sur les bandes; la clef garnit le fond de lâangle des pointes, elle est dĂ©gagĂ©e en dessous pour la libertĂ© de rognon, â 1 piĂšce a bĂątines , entre les 2 arcades et les bords supĂ©rieurs des bandes avec lesquelles elle est collĂ©e. On forme Ă sa partie extĂ©rieure 2 bĂątines destinĂ©es Ă maintenir la dossiĂšre ; le dessous dĂ©gagĂ© comme les arcades et Ă fleur de lâintĂ©rieur des bandes. Encurage, pareil Ă celui de lâarçon de la selle. Parties en fer. 1 bande dâarcade de devant , appliquĂ©e sous lâarcade par 10 rivets et par la tige du crochet de rĂȘnes. â 1 croissant , appliquĂ© sur le devant de lâarcade de devant par 8 clous Ă tĂȘte plate. â 1 crochet de rĂȘnes , fixĂ© sur la tĂȘte de lâarcade de devant, quand les quartiers sont clouĂ©s; sa tige est rivĂ©e sous la bande dâarcade. â 1 crampon de dragonne de collier , F. de F. Ă©tamĂ© de 5 mill., 272 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. fixĂ© sur la tĂšte de l'arcade, quand les quartiers sont clouĂ©s, en avant du crochet de rĂȘnes. â 1 chape de longe de croupiĂšre n.° 2; son enchapure , T. de 1 inill., fixĂ©e en dessous de lâarcade de derriĂšre. â 1 bande dâarcade de derriĂšre, fixĂ©e sous lâarcade par 0 rivets , celui du milieu traversant lâenchapure en tĂŽle de la chape de longe de croupiĂšre. Parties en cuir. 2 garnitures de bĂątines vache en suif, Ă©tendues mouillĂ©es sur les bĂątines pour en prendre la forme, les bords arrĂȘtĂ©s par des clous. âąâ 1 garniture de tĂȘte dâarcade idem, couvre le croissant du devant de lâarçon; clouĂ©e sous lâarcade, en avant de la bande et en dessus de la tĂȘte. â i garniture dâarcade de derriĂšre idem, clouĂ©e sur lâarcade en arriĂšre de la bande et en dessus de lâarçon. 2 quartiers bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paiss. 5 mill. â 2 joncs de couture vache en suif. Les quartiers sont ouverts pour donner passage aux hĂątines. â 2 joncs plais bĆuf en suif. â Les quartiers lixĂ©s par des clous sur le devant et sur le derriĂšre de Varçon et autour de la partie extĂ©rieure des bĂątines, les tĂȘtes des clous reposant dans cette partie sur les joncs plats. 1 conire-sanglon de dossiĂšre bĆuf en suif, Ă©paiss. 3 mill., clouĂ© sur le sommet de lâarçon en avant de la bĂątine de devant. â i boucleteau de dossiĂšre bĆuf en suif 1 courroie Ă©paisseur 2, null 5, 1 boucle n.°4, 1 passant ; le bout de la courroie clouĂ© sur lâarçon contre la bĂątine de derriĂšre et en arriĂšre. 1 longe de croupiĂšre bĆuf en suif, Ă©paisseur 3 mill.; sa chape n.° 2; la longe adaptĂ©e sur la chape de derriĂšre de lâarçon ; le cuir de la longe enveloppant les 2 chapes, les bouts amincis appliquĂ©s lâun sur lâautre en dessous et arrĂȘtĂ©s par trois coutures. 2 contre-sanglons de .fourreaux bĆuf en suif, Ă©paiss. 4 mill.. â 2 chapes dâattache tissu croisĂ© en fil de chanvre. La chape cousue au contre-sanglon sur la moitiĂ© de sa longueur, lâautre moitiĂ© clouĂ©e sous la sellette en arriĂšre et prĂšs des pointes dâarcade, les tĂȘtes des clous reposant sur une basane. â 2 contre-sanglons de sous-ventriĂšre et 2 chapes dâattache , comme les prĂ©cĂ©dents, clouĂ©s par leurs chapes vers le milieu des bandes dâarçon, en arriĂšre des prĂ©cĂ©dents. 1 sous-ventriĂšre de sellette bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paiss. 4 mill. â 2 boucles dâidem n.° 3. â 1 feutre dâidem vache en suif. â 1 courroie de sous- ventriĂšre de limoniĂšre bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paiss. 3 mill.. â i boucle dâidem n.° 0. â 1 passant d'idem bĆuf en suif Ă chair propre. La sous-ventriĂšre porte i boucle enchappĂ©e Ă chaque extrĂ©mitĂ© ; le milieu est garni intĂ©rieurement de 1 feutre lĂ©gĂšrement matelassĂ© en laine ; la largeur du feutre dĂ©borde celle de la sous - ventriĂšre au milieu de sa longueur. Les coutures qui fixent le feutre servent aussi Ă arrĂȘter la courroie de sous-ventriĂšre de limoniĂšre, placĂ©e en travers au milieu de la longueur de la sous-ventriĂšre. Panneaux. 2 basanes de dessus. â 2 toiles de doublure grosse toile, dite toile a coller , collĂ©es sur la basane. â 4 chaussures de pointes dâarcades bĆuf en suif, Ă©paiss. 3 uiill., cousues sur la basane.â 2 toiles de matelassure treillis rayĂ© en fil de chanvre. â 2 bordures de coulures veau en suif, couvrant la couture de la toile et de la basane. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 273 On forme un premier remplissage de matelassurc avec de la paille introduite par une fente pratiquĂ©e dans la basane; on Ă©tend du crin sur la paille 320 gr. pour les 2 panneaux, en lâintroduisant par une petite fente faite dans la toile. â Les panneaux sont chaussĂ©s sur le9 pointes de lâarçon, et fixĂ©s chacun par 2 clous sur le devant et par i clou sur le derriĂšre. DossiĂšre. 2 dĂ©s de dossiĂšre , F. de F. 3, recouverts de 2 garnitures veau en suif. 1 corps de dossiĂšre bĆuf en suif, Ă©paiss. 5 mill. , 2 bandes de cuir rĂ©unies par 4 coutures, et formant une double Ă©paisseur, les bouts portant chacun 1 dĂ© enchapĂ©. â i passant de courroie de dossiĂšre bĆuf en suif, fixĂ© en travers du corps au milieu de la longueur. â 1 courroie de dossiĂšre bĆuf en suif Ă chair propre, Ă©paiss. 3, mill 5. â 1 boucle n.° 3. â i passant bĆuf en suif. La boucle, passĂ©e dans les 2 dĂ©s et dans le passant du milieu du corps de dossiĂšre, se boucle du cĂŽtĂ© montoir. La dossiĂšre est placĂ©e sur la sellette entre les 2 bĂątines. Sous-ventricrc de limoniĂšre bĆuf en suif, Ă©paisseur 4 mill,. 1 sous-ventriĂšre. â 2 boucles n.° i. â 2 contre-sanglons. â 2 blanchets. Les boucles sont enchapĂ©es dans les 2 bouts de la sous-ventriĂšre ; les contre-sanglons, doublĂ©s chacun par i blanchet, sont cousus en dessous des boucles; la sous-ventriĂšre de Iimo- niĂšre est soutenue sur celle de sellette, sous le ventre du cheval, par la courroie que porte cette derniĂšre; les contre-sanglons sont passĂ©s par-dessus les bras de limoniĂšre, de dedans en dehors, et bouclĂ©s en arriĂšre de la dossiĂšre; quand le cheval est dĂ©telĂ©, on les passe dans la dossiĂšre, et on les arrĂȘte chacun dans sa boucle. Composition , poids et prix du harnachement de chaque chemL DESIGNATION DE9 OBJETS. Licol . Filet de porteur, Bride. H' P orle â r - lucsous-vergi Selle. Etriers paire. LtriviĂšres paire.... Couverture. Schabraque......... Surfaix de schabraque Poitrail et ses traits.. CroupiĂšre. Corps de collier. AttĂšles paire. Traits paire. Tourreaux paire... Porte-fourreaux. Surfaix de sous-verge. Avaloire.... Plate-longe. Bridon dâabreuvoir.. Surfaix de couverture Poids total Prix total Cheval de etcann. Ă cheval. Au de de porteur. lage rriĂšre, Au de d porteur. elage evant, Poids. Prix, façon comprise. Observations. i k, o,85o fr. 4,75 La bride de porteur i s s o,545 345 comprend 1 gourmette i = S i,635 .?-,5o de rechange. = * J s ! 1 , 1 55 0;5o La selle est garnie i = i - 11,800 63, 7 5 de ses accessoires sans i = I s 1 , 1 5o 3,25 Ă©triers, Ă©triviĂšres, ni i = 1 s o,5oo 3,5o croupiĂšre. i i = I s i,55o Le poids du collier i S I S 2,375 iO,oo donnĂ©dansce tableau i i = 1 s 0,475 4,75 est le poids moyen des i = s s 1,123 7,00 trois tailles t i 1 1 1 0,445 3,5o i. re taille- 5, k o8o a i I I I 4,647 14,00 * e â .... 4 k 65o - i I 1 ! 3,612 i5,oo 3- e - .... t,S,â * i l l J 3,ioo 8,20 Les attĂšles corn- s t I I t 0,970 o,i5o 1 o, 1 5 prennent lâagrafe, les s s I 1 i,a5 courroies dâattĂšles,les = I = 1 8,5o courroies trousse-traits - i I S i4,5o et la dragonne du col- = i 1 = s i,65o 1 5,oo lier. 1 i I I , 0,800 4,25 Les surfaixâde cou- = = = = s s verturesont Ă©tablis au h. 23,a5o k. 38,220 k. 21,484 k. 34,595 k. s nombre de 3oo par rĂ©giment pour les pro- fr. 1 36,Go fr, 206,45 fr. 107,35 fr. 178,20 fr. 79, *° s s menades. Pour l'attelage de la charrette de siĂšge, la sellette remplace le surfaix de sous-verge dans un attelage de derriĂšre. Elle comprend la dossiĂšre et la sous-ventriĂšre de limoniĂšre. 18 274 CHAPITHK IX. DU CHEVAL. Conditions pour quâun cheval soit bien harnachĂ©. Il faut que le collier soit aisĂ© Ă lâencolure, sans ĂȘtre trop large ; que la longueur soit telle quâon puisse passer la main Ă plat entre la partie infĂ©rieure du collier et le poitrail; que la largeur des mamelles soit proportionnĂ©e Ă celle de lâencolure, de maniĂšre Ă ne jamais gĂȘner les mouvements des Ă©paules; que la plate-longe et les fourreaux soient sur leur plat; que le bras du haut de lâavaloire corresponde Ă la partie supĂ©rieure des hanches, et que le bras du bas soit un peu au-dessous de la pointe des fesses. Un collier trop grand blesse le cheval plus promptement que celui qui est un peu petit. â Que les mamelles des colliers soient larges, souples, douces; les maintenir avec soin dans cet Ă©tat, et ne pas laisser dessĂ©cher le cuir. â Si un cheval se blesse de maniĂšre quâon soit obligĂ© de le mener haut le pied, le dĂ©barrasser entiĂšrement de son harnais; le collier aggraverait le mal encore plus que sâil continuait Ă tirer. Placer la selle sur le dos du cheval, sans couverture, afin de voir si sa forme convient au cheval. Il faut que la pointe de lâarçon soit Ă trois doigts en arriĂšre de la pointe de lâĂ©paule ; que lâon puisse passer aisĂ©ment la main entre la selle et le garrot ou les rognons, le cavalier Ă©tant Ă cheval; que le garrot ne soit pas serrĂ© sur les cotĂ©s; que les panneaux portent bien Ă©galement de toutes parts sans toucher la colonne vertĂ©brale, et que les pointes de lâarçon ne portent pas. La couverture ne doit pas comprimer le garrot; elle doit venir par derriĂšre au ras de la schabraque. Le poitrail doit ĂȘtre placĂ© au-dessus de la pointe des Ă©paules, pour nâen pas gĂȘner les mouvements. La croupiĂšre ne doit pas ĂȘtre tendue, pour ne pas blesser le cheval sous la queue ou le faire ruer. Le porte-manteau ne doit pencher dâaucun cĂŽtĂ©. â La charge de devant doit ĂȘtre disposĂ©e de maniĂšre Ă Ă©lever le moins possible la main de la bride. â Rien ne doit dĂ©passer la schabraque. Pour que le cheval soit bien bridĂ©, il faut que la boucle du montant et celle de la sous-gorge du cĂŽtĂ© hors montoir soient Ă la mĂȘme hauteur, et que celles du montant, de la sous-gorge et du filet du cĂŽtĂ© montoir forment une espĂšce de patte dâoie; que la sous-gorge ne soit pas serrĂ©e, afin de ne pas gĂȘner la respiration; que la muserolle le soit assez pour que le cheval ne baille pas; que les montants de la bride soient en arriĂšre des os des tempes, et que le mors du filet ne soit pas engagĂ© sous celui de la bride. Lâembouchure doit porter sur les barres, Ă 1 doigt au-dessus des crochets dâen bas ; le haut de lâembouchure ne doit pas porter contre le palais. Il faut que le mors ne soit ni large ni Ă©troit. La gourmette doit ĂȘtre ajustĂ©e de maniĂšre Ă faire son effet sur la barbe, et Ă ne pas la comprimer lorsque la main de la bride nâagit pas. HARNACHEMENT DES CHKVALX. 1>75 HARNACHEMENT DES MULETS DE LâART. DE MONTAGNE. dâaprĂšs les tadles de construction de 1840 . Les obusiers de montagne et leurs affĂ»ts sont portĂ©s Ă dos de mulets ou attelĂ©s. Les caisses Ă munitions, celles de la forge, et celles pour les outils, rechanges et approvisionnements, sont transportĂ©es Ă dos de mulets. Le harnachement des mulets se compose dâune garniture de tĂšte et dâun bĂąt garni de harnais. Les deux modĂšles de bĂąts, dits des Alpes et des PyrĂ©nĂ©es, ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par un modĂšle unique. Tous les bĂąts, sans distinction dusage, doivent cire confectionnĂ©s dâaprĂšs ce modĂšle, et pourvus de la garniture complĂšte en bou- cleteaux, dĂ©s, contre-sanglons, etc., appropriĂ©s Ă tous les harnais dont le bĂąt peut ĂȘtre garni suivant son emploi. Les bĂąts ordinaires du commerce ne doivent ĂȘtre admis, pour le transport des caisses seulement, que dans des circonstances forcĂ©es; ces bĂąts sont alors pourvus de bandelettes Ă crochets pour le chargement. Les harnais sont particuliers Ă lâusage du bĂąt pour le transport seulement, ou disposĂ©s en mĂȘme temps pour lâattelage de lâaffĂ»t; ils sont dĂ©signĂ©s sous les dĂ©nominations de harnais de bĂąt ou harnais dâattelage. A moins quâil nâen soit autrement ordonnĂ©, les confections sont rĂ©glĂ©es dans la proportion des deux tiers en harnais de bĂąt et dâun tiers en harnais dâattelage. La moitiĂ© seulement de ces derniers comprend le surfaix - dossiĂšre et les courroies de retraite pour la limoniĂšre. Les longes de licol, les mors, les dĂ©s, les boucles et chapes, sont autant que possible tirĂ©s du commerce. Pour les dimensions des boucles et chapes, voyez le tableau page 258, auquel il faut ajouter Dimensions intĂ©rieures. DiamĂštre du fil de fer- Boucle davaloirc 70 ,lu11 sur 72 mi11 10 im11 en forme de D. DĂ© n.° 1 72 â 40 8. â n.° 2 52 â 35 7. Garniture de tĂȘte . Les cuirs bĆuf en suif Ă chair propre doivent ĂȘtre forts et dâun bon choix; la moindre Ă©paisseur ne doit pas ĂȘtre au-dessous de 3 mill. Licol, 1 anneau de licol , F. de F Ă©tamĂ©. â 2 montants avec muserolle , formĂ©s dâune seule courroie passĂ©e deux fois et pliĂ©e dans lâanneau de maniĂšre Ă former la muserolle en avant et les montants en arriĂšre. Les plis de la courroie arrĂȘtĂ©s sur Vanneau par une brĂ©dissure. Le montant de gauche porte \ boucle n.° 5 et son passant , dans lesquels sâajuste le montant de droite.â 1 sous-gorge , comprenant 1 boucleteau , fixĂ© au montant de droite; 1 boucle n.° 6 et son passant- 1 contre-sanglon , pris dans lâenchapure du montant de gauche. â 2 jouiĂšres , fixĂ©es de chaque cĂŽte sur la muserolle et les montants. âąâ 1 longe en chaĂźne , Ă©tamĂ©e, composĂ©e de t anneau rond , 67 mailles torses CHAPITRE IX. DU CHEVAL. 27 G environ, 1 toaret, 2 grandes mailles, 1 maille Ă©tranglĂ©e, 1 T; longueur totale 1,650 mill.; poids l k Ă t, k 20. â 1 courroie de longe, 1 boucle n.° C et 2 passants opposĂ©s lâun Ă lâautre Ă meme hauteur. La courroie fixe la longe au licol. Gridon. 1 mors, F. forgĂ©, Ă©tamĂ©. â 2 anneaux dâidem , F. de F., Ă©tamĂ©s. â \ frontal sous-gorge , dâune seule courroie arretĂ©e dans les montants ; 1 boucle n.° 6 et son passant. 2 montants. â 1 boucle d'idem n.° 5 et son passant. â 2 ĆillĂšres, formĂ©es chacune de deux cuirs appliquĂ©s par la chair et rĂ©unis par une couture le long des bords. Les montants placĂ©s de chaque cotĂ© dans les anneaux du mors et repliĂ©s pour se doubler jusquâau-dessus du frontal; celui de droite forme tĂȘtiĂšre et sâajuste dans la boucle de celui de gauche. Les ĆillĂšres et le frontal sont pris entre les deux cuirs des montants. Lâangle supĂ©rieur et extĂ©rieur de chaque ĆillĂšre est assujetti au frontal par 1 laniĂšre. â 1 rĂȘne, dâune seule courroie enchapĂ©e par un bout sur lâanneau de droite du mors; lâautre bout passĂ© dans l'anneau de gauche et retenu par 1 olive frĂȘne, hĂȘtre ou charme. BĂąt. Arçon. Parties eh bois orme. 2 arcades , chacune de 3 piĂšces assemblĂ©es Ă mi- bois, collĂ©es et clouĂ©es avec des clous dâĂ©pingle ; percĂ©es de plusieurs trous de courroies et de laniĂšres. â 2 entretoises, assemblĂ©es Ă tenons dans le cotĂ© intĂ©rieur des arcades, prĂ©sentent chacune un logement pour les tourillons de lâobusier et une mortaise pour la courroie de chargement. â 4 planchettes , fixĂ©es chacune par 0 vis h bois n.° 5 dans les entailles supĂ©rieures et infĂ©rieures des arcades. Les planchettes infĂ©rieures percĂ©es chacune de 17 trous de laniĂšres. Parties en ter. 1 bandelette Ă crochets de devant, F. P 23. â 1 crampon dâidem, F. de F. 4, au milieu de la bandelette, les bouts rivĂ©s sous la bandelette; celle-ci appliquĂ©e contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur de lâarcade de devant par 2 clous rivĂ©s n.° 3 A et par les boulons dâassemblage. â 1 bandelette Ă crochets de derriĂšre, F. P. 23. â 1 crampon dâidem,- comme le prĂ©cĂ©dent; la bandelette appliquĂ©e contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur de lâarcade de derriĂšre par 4 clous rivĂ©s n.° 3 ^4 et par les boulons dâassemblage. â 2 boulons dâassemblage dâarcon n.° 5 B, F. de F. 1. â 2 Ă©crous n.° 5. Garnitures pour les harnais les cuirs bĆuf en suif Ă chair propre. 2 dĂ©s de poitrail n.° 2. â 2 cnchapures dâidem. Le bout de chacune, opposĂ© au dĂ©, fendu pour former 2 laniĂšres passĂ©es dans les trous de la partie infĂ©rieure de lâarcade de devant, liĂ©es et arrĂȘtĂ©es entre elles par un nĆud carrĂ©. â 2 bou . clcteaux de montants de poitrail, 2 boucles n.° 2 et 2 passants. Le bout libre de chaque boucleteau passĂ© dans lâun des trous de la partie supĂ©rieure de lâarcade de devant, et clouĂ© contre le derriĂšre de lâarcade. â 1 rĂ©noir frĂȘne, hĂȘtre ou charme. â 1 courroie dâidem, enveloppe le rĂȘnoir dans un logement pratiquĂ© au milieu de sa longueur; le bout opposĂ© au rĂȘnoir passĂ© dans le crampon de devant et arrĂȘtĂ© par une brĂ©dissure. â 1 passant de surfaix, formĂ© de 1 boucleteau, 1 boucle n.° 6 et son passant et de 1 contre-sanglon âą le boucleteau et le contre-sanglon clouĂ©s en dessous, de chaque cĂŽtĂ© du milieu de lâarcade HARNACHKMKNT PhS CHKVAUX. 277 de derriĂšre, vers le sommet de la courbure, le premier du colĂ© gauche. â 2 contre-sanglons dâavaloire , le bout de devant fendu pour former 2 laniĂšres passĂ©es dans les trous de la partie infĂ©rieure de lâarcade de derriĂšre, et arrĂȘtĂ©es entre elles par un nĆud carrĂ©. â G contre-sanglons de sangle , fixĂ©s chacun par 1 laniĂšre contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des planchettes infĂ©rieures. â 2 chapes de hrĂȘtage de caisse n.° 2. â 2 enchapures d'idem , fixĂ©es contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des memes planchettes par les laniĂšres qui y attachent le derriĂšre des panneaux. Garnitures pour le corps du bĂąt. 1 faux-siĂšge tissu croisĂ© en fil de chanvre, fortement tendu et clouĂ© contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des arcades, vers le sommet de la courbe intĂ©rieure. â 2 galles fort bĆuf en suif, clouĂ©s sur les bouts des planchettes supĂ©rieures et contre le cĂŽtĂ© extĂ©rieur des arcades entre ces planchettes. â 2 joncs dâidem vache en suif, sous la tĂȘte des clous. â 1 recouvrement de siĂšge forte vache en suif, de 3 piĂšces fixĂ©es et tendues, le cuir Ă©tant mouillĂ©; clouĂ©es contre le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des arcades vers le bord de la courbe intĂ©rieure; celles des cĂŽtĂ©s clouĂ©es sur les deux planchettes de leur cĂŽtĂ©, celle du milieu par-dessus les premiĂšres sur les planchettes supĂ©rieures. â 2 joncs dâidem vache en suif, sous la tĂšte des clous contre les arcades. 2 Panneaux. 2 basanes de dessus de panneaux. â 2 doublures de dessus dâidem grosse toile Ă coller, collĂ©es en dessous de la basane qui doit sâappuyer Ă la carcasse de lâarçon et est percĂ©e de 20 trous accouplĂ©s pour le passage des laniĂšres dâattache. â 2 toiles de matelassure , coutil rayĂ© en fil de chanvre rĂ©unies aux basanes par une couture Ă deux branches, soutenue du cĂŽtĂ© de la toile par 1 jonc plat veau Ă lâhuile. Les panneaux sont rĂ©unis Ă leur partie supĂ©rieure par une couture en surjet dans laquelle sont prises les toiles. Celles-ci sont fendues au milieu, dans le sens de la hauteur du bĂąt, pour lâintroduction du rembourrage , qui consiste en paille de seigle 4 hil., mise sur deux couches, la premiĂšre dans le sens de la hauteur, la seconde dans le sens de la largeur; bourre de premiĂšre qualitĂ© 2, k 50, par-dessus la paille; crin idem l, k 50, par-dessus la bourre. Le rembourrage est contenu, Ă GO mil!, du bord infĂ©rieur, par une piqĂ»re dans le sens de la longueur. I.,a bande infĂ©rieure ne contient que de la bourre et du crin. Les panneaux sont fixĂ©s Ă lâarçon chacun par 10 laniĂšres cuir hongroyĂ©, dont les bouts sont arretĂ©s par un nĆud droit sur le cĂŽtĂ© intĂ©rieur des arcades et sous les planchettes infĂ©rieures. Harnais de bĂąt. BĆuf en suif Ă chair propre, sauf les exceptions indiquĂ©es. 1 poitrail , comprenant 1 corps de poitrail ; 2 contre-sanglons ^ cousus contre le cotĂ© extĂ©rieur des bouts du corps; 2 boucles n.° 2 et 2 passants , pris entre les deux cuirs; 2 montants de poitrail , cousus obliquement contre le devant du poitrail; les coutre-sauglons et les montants sâajustent dans les dĂ©s et dans les boucles du devant du bĂąt. â 1 avaloire , comprenant 1 bras du bas; 2 boucles dâavaloire et 2 passants , aux deux bouts du bras; 1 bras du haut , les bouts passĂ©s dans les boucles dâavaloire et fixĂ©s par des laniĂšres. â 1 sangle tissu 278 CiJAPJTKE ]X. DU CHEVAL. croisĂ© en fil de chanvre, 2 passants d'idem , 6 boucles n.°5, G enchapures , 2 garnitures de fonds de fourches. La sangle formĂ©e de 2 piĂšces rĂ©unies entre elles par les passants cousus sur les bords de la piĂšce de dessous, dont les bouts sc terminent chacun par une fourche dont le fond est garni. Les bouts des branches de fourches, ainsi que ceux de la piĂšce de dessus, portent chacun une boucle enchapĂ©c. â 1 surfaix-, 2 dĂ©s d'idem n.° 1, un Ă chaque bout; 1 laniĂšre de surfaix cuir hongroyĂ©, fixĂ©e sur lâun des dĂ©s. Le surfaix enveloppe le corps du bal et sert Ă sangler le mulet; il est maintenu par le passant de surfaix et par ceux de la sangle. â 1 croupiĂšre , comprenant 1 culeron veau Ă lâhuile, garni de bourre; 1 fourche d'idem , courroie fendue, les branches percĂ©es chacune de 5 trous, dans lesquels passent des laniĂšres servant Ă ajuster le bras du haut dâavaloire et le coussinet du harnais dâattelage. Les bouts du culeron fixĂ©s par des coutures entre ceux de la fourche et 2 piĂšces de garniture. â 1 longe de croupiĂšre , fixĂ©e en dessous du bout de devant de la fourche; 1 boucle n.° 2 et son passant , pris entre les deux cuirs. â Courroies pour le chargement 2 courroies de brĂȘlage de caisses , placĂ©es dans les chapes disposĂ©es de chaque cĂŽtĂ© du bĂąt pour les recevoir ; chacune 1 boucle n.° 5 et 2 passants , un de chaque cĂŽtĂ©, celui de dessus prĂšs de la boucle, lâautre en arriĂšre. Harnais dâattelage. BĆuf en suif Ă chair propre, sauf les exceptions indiquĂ©es. Il est formĂ© du harnais de bĂąt modifiĂ©. i polirai l , comprenant 1 corps du poitrail, 2 ccntre-sanglons dâidem , 2 boucles n.° 2 et 2 passants , 2 montants dâidem , 1 devant de coussin dâidem ; le corps du poitrail cousu au milieu du devant de coussin, les bouts des contre-sanglons et des montants, les boucles et les passants pris entre ces deux piĂšces; 1 cuir de matelassure vache en suif ; le bord du dessus rĂ©uni avec celui du devant de coussin par une couture, la fleui* du premier contre la chair du second, rabattu ensuite pour prĂ©senter la fleur en dehors; les 2 cuirs rĂ©unis au bord infĂ©rieur du coussin, et recouverts par 1 bordure de coussin veau Ă lâhuile. Le rembourrage, du coussin en crin. Pour atteler, les contre-sanglons du poitrail sont dĂ©tachĂ©s des dĂ©s du bĂąt et passĂ©s dans les anneaux Ă pattes de la limoniĂšre. 1 açaloire , celle du harnais de bĂąt, sauf que le bras du bas a 40 mill. de moins en largeur et quâil est pourvu de 1 feutre de bras d'açaloire , pliĂ© au milieu de sa largeur pour former une double Ă©paisseur, les bords infĂ©rieurs rĂ©unis par un point de couture. Le bras du bas est cousu comme un blan- chet en dessus du feutre. Les enchapures des boucles dâavaloire sont brĂ©dies. â i coussinet d'açaloire , placĂ© sous le bras du haut de lâavaloire; 1 dessus de coussinet , percĂ© de 4 trous pour 2 laniĂšres qui servent Ăą ajuster le coussinet Ăą la croupiĂšre; i toile de matelassure cou til rayĂ© bleu en fil de chanvre, les bords joints Ă ceux du dessus de coussinet, recouverts par 1 bordure veau Ă lâhuile et cousus ensemble; 2 passants de bras d'açaloire, pris dans cette couture sous la bordure. Lâemplacement de la matelassure divisĂ© en deux parties par une couture qui rĂ©unit la toile au coussinet au milieu de sa longueur, la matelassure en bourre est introduite par une fente dans la toile de chaque cĂŽtĂ©. â 1 croupiĂšre , celle du harnais de bĂąt. â1 surfaix-dossiĂšre, formĂ© de 1 surfaix HARNACHEMENT DES CHEVAUX» 279 de harnais de bĂąt , auquel on ajoute, pour porter la limoniĂšre 2 courroies de support de limoniĂšre, fixĂ©es chacune par un bout sur le surfaix, lâautve bout porte 1 dĂ© n.° 1 ; 2 passants de courroie de dossiĂšre , cousus sur le surfaix Ă Ă©gale distance des courroies de support et Ă 200 mill. dâĂ©cartement entre eux- â 1 courroie de dossiĂšre , 1 boucle n.° G et 1 passant âą la courroie passĂ©e dans les dĂ©s de support de limoniĂšre, soutenue sur le surfaix dans les passants et bouclĂ©e Ă gauche. â 1 sangle, celle du harnais de bĂąt. â 2 courroies de retraite , pour la limoniĂšre; placĂ©es dans les boucles dâavaloire, chacune 1 boucle n.° 2 et 2 passants , 1 de chaque cĂŽtĂ©, celui du dessus prĂšs de la boucle, lâautre en arriĂšre. Courroies pour le chargement 1 courroie de chargement , pour le brĂȘlage de lâaffĂ»t ou de lâobusier, placĂ©e dans les mortaises pratiquĂ©es au milieu de la longueur des enlretoises de lâarçon ; 1 boucle d'idem n.° 2 et son passant. â 4 courroies d'arcades , pour le brĂ»lage des roues ou de la limoniĂšre, placĂ©es dans les trous pratiquĂ©s dans les arcades dâarçon pour les recevoir; 4 boucles d'idem n.° G et leurs passants; 4 coulants d'idem , cousus sur les courroies Ă 225 mill. de la boucle, servent Ă arrĂȘter les courroies dans leurs trous. Composition et poids du harnachement de chaque mulet. Harnais Ltcol. Wndon. BĂąt. de bĂąt. d'attelage. Poids total. k. iVJulet de bĂąt. i , i i s âS» Mulet d'attelage. l i i s I 28 k. k. k. k. k. Poids. i,5o I ,OD 6,00 4, OU Chargement des mulets. Lâobusier, placĂ© en long sur la partie supĂ©rieure du bĂąt, repose dans les encastrements pratiquĂ©s dans les arcades et dans les entretoises; il est brĂ»lĂ© avec la courroie de chargement. La limoniĂšre, chargĂ©e sur le meme mulet, se place sens dessus dessous sur le bĂąt et de maniĂšre que la partie saillante de lâĂ©charpe de dessous se loge sous le collet du bouton de culasse; les bras sont brĂšlĂ©s avec les courroies dâarcades. LâaffĂ»t, placĂ© sur la partie supĂ©rieure du bĂąt entre les entretoises, lâessieu en avant de lâarcade de devant, est brĂȘlĂ© avec la courroie de chargement. Les roues, chargĂ©es sur le meme mulet, sont appliquĂ©es de chaque cĂŽtĂ©, le petit bout du moyeu contre le bĂąt entre les arcades, la fusĂ©e de lâessieu appuyĂ©e dans lâun des angles formĂ© par un rais et une jante. Les roues sont hrelĂ©es avec les courroies dâarcades. Les caisses Ă munitions, celles de la forge et celles pour outils, rechanges, etc., suspendues de chaque'cĂŽtĂ© du bĂąt aux bandelettes Ă crochets, sont brĂ©- lĂ©es avec les courroies de brĂ»lage des caisses, bouclĂ©es de maniĂšre Ă les maintenir contre les arcades de lâarçon. Les armements sont attachĂ©s, soit au corps de lâaffĂ»t, soit sur les caisses Ă munitions. 3 hommes chargent lâobusier sur le mulet, en sâaidant de lâĂ©couvillon-levier, introduit dans lâĂąme du cĂŽtĂ© du refouloir, et du levier - portereau, mis en croix sous le bouton de culasse; ils transportent la piĂšce sur le bĂąt en se prĂ©sentant par la croupe. 280 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. 3 hommes chargent de mĂȘme lâaffĂ»t, en le saisissant par les l'usĂ©es de lâessieu et par lâextrĂ©mitĂ© de la crosse. 4 hommes chargent 2 caisses, dont les 4 chaĂźnes s'accrochent en mĂȘme temps. Il faut que la charge soit fixĂ©e au bĂąt de maniĂšre Ă faire, pour ainsi dire, corps avec lui, et quâelle sâĂ©lĂšve le moins possible, pour Ă©viter les oscillations. Lorsque Pobusier est transportĂ© sur son affĂ»t, le mulet, garni du harnais dâattelage, est attelĂ© dans la limoniĂšre. Les contre-sanglons du corps du poitrail sont dĂ©tachĂ©s du bĂąt et passĂ©s dans les anneaux Ă pattes des bras de limoniĂšre j le poitrail reste fixĂ© au bĂąt par ses montants. CONSERVATION ET ENTRETIEN DU HARNACHEMENT. Magasins bien aĂ©rĂ©s, exempts dâhumiditĂ© et dâune trop grande sĂ©cheresse. Les diffĂ©rents objets rangĂ©s par espĂšces et par classes, sĂ©parĂ©s ou rĂ©unis en paquets suivant leur nature, disposĂ©s de maniĂšre quâils aient le moins possible de points de contact, soit entre eux, soit avec les murs, et que lâair circule bien tout autour. â Les selles sur des chevalets. â Les colliers accrochĂ©s Ă des chevilles. â Les attĂšles, garnies de leurs courroies et des traits avec chaĂźnes et crochets, suspendues, les traits tombant verticalement. â Fourreaux, sous-ventriĂšres, empilĂ©s sur des planchers. â Surfaix, plate - longes , Ă©tendus sur des perches. â Licols, bridons de porteur avec mors, tĂȘtiĂšres de brides, rĂȘnes, etc., par paquets de 5 ou 10, suspendus. â Courroies dâaltĂšles, dragonnes de collier, courroies diverses, par paquets de 10 ou 20, suspendues. â Mors, gourmettes, crochets-anneaux de plate-longes, dans des caisses. Tous ces objets sont visitĂ©s et nettoyĂ©s 4 fois par an. Les cuirs sont brossĂ©s et graissĂ©s Ă lâhuile de pied de bĆuf aussi souvent que leur Ă©tat lâexige. Sâils prennent une teinte rousse, on dĂ©laie un peu de uoir de fumĂ©e dans cette huile. â Ou commence par bien brosser le cuir, et on passe dessus une Ă©ponge imbibĂ©e dâeau; ensuite, on le graisse lĂ©gĂšrement sur la fleur, en y appliquant lâhuile, avec une brosse molle, avant quâil soit entiĂšrement sec. â En gĂ©nĂ©ral, on ne graisse les cuirs neufs quâaprĂšs 3 ans de sĂ©jour dans les magasins, Ăą moins dâune nĂ©cessitĂ© reconnue. On graisse au suif les fers qui ne sont ni peints ni Ă©tamĂ©s, et ceux dont la peinture ou lâĂ©tamage sont en partie dĂ©truits. Harnais en service. Ils doivent ĂȘtre essuyĂ©s et nettoyĂ©s soigneusement toutes les fois quâils ont servi, cirĂ©s au moins 1 fois par semaine, avec le cirage employĂ© pour la chaussure , lequel ne doit contenir aucune substance corrosive. Les cuirs sont graissĂ©s 3 fois par an, 1 fois en hiver et 2 fois en Ă©tĂ©, avec 1 huile de pied de bĆuf Ă©purĂ©e ou non Ă©purĂ©e. 2 kil. suffisent au graissage des harnais dâun attelage complet de 6 chevaux ou du harnachement de 12 chevaux de selle. Ă dĂ©faut dâhuile de pied de bĆuf, employer celle de poisson pure et privĂ©e de parties siccatives, Rejeter les huiles de faĂźne, de navette et de chenevis. Au besoin faire usage dâun mĂ©lange de f suif fondu et j dâhuile dâolive ou do haleine ; se servir dâun morceau de laine pour en frotter les cuirs. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 281 1 kil. huile de pied de bĆuf coĂ»te l, f 90; suif, 1 fr. - huile iVoĂźive, 2, f 60; huile de baleine pure, 1,50; huile de poisson pure, 2 fr. Suspendre les harnais, Ă©viter de tordre les cuirs. Faire sĂ©cher et battre les couvertures aussi souvent que possible. Dans la visite du harnachement , porter une attention toute spĂ©ciale sur les enchapures, chapes, boucles, boucleteaux ; les enchapures sont sujettes Ă se dĂ©coudre, les ardillons Ă se fausser, Ă se perdre. â Sur les sangles, contre- sanglons , laniĂšres de brĂ©dissure. â Sur lâesse et le crochet des gourmettes. Quand un trait sâaffaiblit, et quâon ne peut pas le changer, le mettre aux chevaux de devant. Pour rĂ©parer un trait cassĂ© Ă la tĂȘte , dĂ©gager le crochet du nĆud tombĂ© aprĂšs la rupture; passer le cordage dans lâanneau double de la longe de trait, puis dans la boucle du crochet; faire un nĆud ordinaire Ă lâextrĂ©mitĂ© antĂ©rieure du cordage; ajuster le trait A la longueur voulue au moyen de lâextrĂ©mitĂ© postĂ©rieure. DESINFECTION DES ECURIES ET DES HARNAIS. Ăcuries. Nettoyer dâabord parfaitement; laver les murs et le sol Ă grande eau ; laver avec une eau de savon vert les mangeoires, rĂąteliers, tous les bois non ferrĂ©s ; laver avec une dissolution de 1 partie de potasse du commerce dans 15 parties dâeau , les bois ferrĂ©s, comme seaux, baquets, etc.; blanchir les murs Ă la chaux. Faire une fumigation de chlore. Dans une terrine assez, grande pour nâen ĂȘtre remplie qua moitiĂ©, on met un mĂ©lange de 4 parties de sel marin et 1 partie dâoxide noir de manganĂšse; on verse dessus 2 parties dâacide sulfurique concentrĂ©, Ă©tendu de 2 parties dâeau; on place la terrine sur des charbons incandescents, et on ferme hermĂ©tiquement lâĂ©curie pendant 12 heures. On ouvre ensuite, et bientĂŽt toute odeur a disparu. 50 grammes de sel et le reste dans la proportion indiquĂ©e, suffisent pour une Ă©curie de 15 Ă 20 chevaux. On met plusieurs terrines si lâĂ©curie est grande. Si le sol de lâĂ©curie nâest pas pavĂ©, et sâil prĂ©sente des cavitĂ©s, il faut le repiquer et le battre. A dĂ©faut des substances indiquĂ©es, on fait des fumigations avec du nitre et de lâacide sulfurique, avec du soufre seul ou mĂ©langĂ© au nitre; enfin, on allume des feux avec flamme dans lâintĂ©rieur des Ă©curies; on y brĂ»le de la poudre. Un ordre ministĂ©riel rĂ©cent a prescrit le lavage Ă la brosse, de toutes les parties de lâĂ©curie, des effets et ustensiles, avec 1 partie de chlorure de soude ou de chaux dans 12 parties dâeau; ensuite nouveau lavage Ă grande eau et sĂ©chage par des courants dâair ou des feux. Ce moyen paraĂźt prĂ©fĂ©rable aux fumigations. Les vapeurs de vinaigre et de plantes aromatiques sont sans aucun effet, et ne servent qua masquer une odeur par une autre. Harnais. Laver les harnais provenant des chevaux suspects dans une dissolution de chlore ou de chlorure de chaux , et ensuite dans lâeau. DĂ©monter les panneaux des selles et les coussinets; Ă©plucher les crins. Laver sĂ©parĂ©ment 282 CHAPITRE IX. DD CHEVAL. dans la mĂȘme dissolution les crins, les toiles, les cuirs, les peaux et les tissus de laine. Passer ensuite tous ces objets dans lâeau. Brosser avec du savon vert tout ce qui est mĂ©tal. AussitĂŽt que les cuirs sont secs, on y passe de l'huile de pied de bĆuf. Les effets de pansage qui ont servi pour les chevaux affectĂ©s de maladies contagieuses , doivent ĂȘtre dĂ©truits. Les effets dâhabillement des hommes qui les ont soignĂ©s, doivent etre lavĂ©s au chlore connue les harnais. On obtient ta solution de chlore au moyen de lâappareil de Wolf; avec les proportions indiquĂ©es de sel marin, dâoxide de manganĂšse, etc., 1 kil. de sel est plus que suffisant pour saturer de chlore 12 litres dâeau. Si on ne peut pas se procuver lâappareil nĂ©cessaire, on forme un chlorure de chaux, en faisant passer le chlore dans des vases oĂč lâon a mis de la chaux Ă©teinte en poudre. 100 gr. de chlorure saturent 4 litres dâeau. La solution de chlorure dâoxide de sodium de Laharraque peut etre employĂ©e Ă©tendue de 12 parties dâeau. DES DIFFERENTS MODES DâATTELAGES. Attelage des voitures a timon et a support. On emploie actuellement lâattelage par couples, traits sur traits, pour toutes les voitures des batteries de campagne. Les chevaux de derriĂšre soutiennent le timon Ă lâaide du support, sur chaque branche duquel glisse un anneau attachĂ© par une courroie Ă la partie infĂ©rieure du collier; les autres chevaux tirent sur les traits de ceux qui les suivent dans la meme file. Ce mode permet lâindĂ©pendance complĂšte des trains. Pour remĂ©dier Ă la dĂ©pendance des chevaux entre eux, on attache un peu en arriĂšre des colliers les traits des chevaux de devant Ă ceux des chevaux suivants. Attelage de la charrette de siĂšge Deux chevaux sont attelĂ©s de front le sous-verge limonier, placĂ© entre les limons, dirige le mouvement; le porteur placĂ© Ă gauche ne fait que tirer; ses traits sont attachĂ©s Ă la voiture au moyen dâun crochet passĂ© dans un piton du limon de gauche; une traverse en bois faisant la fourche Ă chaque bout, donne aux traits lâĂ©cartement nĂ©cessaire pour ne pas blesser le cheval. Le point dâattache des traits du porteur est en avant de ceux des traits du limonier, afin que la jambe du conducteur dĂ©passe le limon. Attelage a la française. Dans ce mode, qui nâest plus en usage en France pour lâartillerie, les chevaux forment une seule file; le dernier, entre les limons, soutient la partie antĂ©rieure de la voiture au moyen de la dossiĂšre; la sous ventriĂšre de limon empĂȘche cette partie de sâĂ©lever; lâavaloire et les chaĂźnes de retraite, fixĂ©es aux limons, permettent de reculer ou de retenir; un collier et deux traits se prĂȘtent au mouvement en avant. La dossiĂšre est reçue par une sellette qui lâempĂȘche de frotter sur le dos et multiplie les points dâappui; chacun des chevaux de devant nâa quâun collier et deux traits, quâon attache aux colliers des chevaux suivants, un peu en arriĂšre du collier. Lâartillerie de campagne anglaise est attelĂ©e par couples, suivant ce mode; lâun des bras de limoniĂšre est dans lâaxe de la voiture et lâautre Ă droite. Le porte-manteau et les effets du conducteur sont portĂ©s par le sous-verge. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 283 Attelage a lâallemande. Il est en usage en France pour les voitures Ă timon, dont lâavant-train a des points dâappui en avant et en arriĂšre de son essieu. La voiture est dirigĂ©e par les deux chevaux de derriĂšre, marchant de front; leurs traits sont attaches soit Ă une volĂ©e fixĂ©e sur les armons, soit Ă des palonniers portĂ©s par la volĂ©e. Deux chaĂźnes pendant au bout du timon, servent Ă reculer la voiture et Ă la retenir. Chacun des deux chevaux agit par ses reins sur lâune des chaĂźnes au moyen dâun crochet placĂ© en avant du collier, lequel porte un anneau dans lequel passe la plate-longe qui rĂ©unit les deux extrĂ©mitĂ©s de lâavaloire; il ne faut ni dossiĂšre, ni sous-ventriĂšre, ni sellette le harnais des chevaux de devant est le mĂȘme que dans lâattelage Ă la française, mais les 2 chevaux prĂ©cĂ©dant immĂ©diatement ceux de derriĂšre, tirent sur une volĂ©e mobile, accrochĂ©e au bout du timon; ce nâest que lorsquâil y a plus de 4 chevaux que les autres tirent sur les traits de ceux qui les suivent; les porteurs ont en outre des selles. Les voitures dâartillerie, autres que celles des batteries de campagne et la charrette de siĂšge, sont attelĂ©es suivant ce mode; seulement on nâemploie pas de palonniers, et lâavant-train de siĂšge porte seul une volĂ©e de bout de timon. Ăźr, 'âą , r *.'i -"t ' ;âą J n-;U â!> i. /âą'.. âą . i. nf . , * -Ji- ' â> â - ; 285 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ĂQUIPAGES DâARTILLERIE; ARMEMENT DES PLACES ET DES COTES. SOMM Equipage de campagne Bases de la composition dâun Ă©quipage. 285 Composition des batteries. 286 â des parcs. 287 , â dâune batt. de montag. 287 Ăquipage de siĂšge Composition dâun Chevaux de trait. 294 Exemples de divers Ă©quipages de siĂšge. 294 Armement des places Projet dâarmement. 295 AIRE. Proportions entre le nombre des bouches Ă feu et les autres objets appartenant Ă lâarmement et Ă lâapprovisionnement. 296 Exemples de lâarmement de quelques places dans des siĂšges connus. 299 Armement des cĂŽtes . 299 Armements , assortiments et rechanges , qui doivent ĂȘtre construits avec les affĂ»ts et voitures pour faire partie de tous les envois de matĂ©riel et des Ă©quipages, ainsi que de lâarmement des places. 300 EQUIPAGE DE CAMPAGNE. Bases de la composition dâun Ă©quipage de campagne. La force de lâartillerie, relativement Ă celle des autres armes, varie entre les limites de 1 et 3 bouches Ă feu par 1000 hommes, suivant la force et la valeur de ces armes, la composition de lâarmĂ©e Ă combattre, la nature du pays qui doit ĂȘtre le théùtre de la guerre et le caractĂšre de cette guerre. Les mĂȘmes considĂ©rations dĂ©terminent le choix des calibres et les proportions des divers Ă©lĂ©ments qui composent lâartillerie. Les bases suivantes peuvent ĂȘtre adoptĂ©es dans les circonstances ordinaires 1 âą>. bouches Ă feti environ par iooo hommes, infanterie et cavalerie, dont i/6 environ de gros calibres, les ?./3 en canons et le j/3 en obusiers. Des ?./3 aux 3/4 de la totalitĂ© des bouches Ă feu dans les divisions. Du i/3 au 1/4 de la totalitĂ© des bouches Ă feu en rĂ©serve. Les bouches Ă feu rĂ©parties ainsi quâil suit 4/3 Ă 3/2 de bouche Ă feu par iooo hommes dans les divisions dâinfanterie, canons de 8 et obusiers de i5 c , batteries montĂ©es. 2 bouches Ă feu par iooo hommes dans les divisions de cavalerie, canons de 8 et obusiersde i5 c , batteries Ă cheval. i/3 delĂ totalitĂ© delĂ rĂ©serve, aux rĂ©s. des corps dâarmĂ©e 1/2 canons de 1a et obus, de 16 e , batt. mont. t/2 canons de 8 et obus, de i5 c , batt. Ă chev. i/3 Ă la rĂ©serve gĂ©nĂ©rale.. . Ă j/2 Ă 2/3 can. de 12 et ob. de 1 G c , batt. mont. 1/2 Ă i /3 can. de 8 et ob. de 1 5 e , batt. Ă chev. Les bouches Ă feu de la rĂ©serve gĂ©nĂ©rale appartiennent aux corps dâarmĂ©e, et les suivent lorsquâils sont sĂ©parĂ©s. 200 coups par bouche Ă feu, Ă la suite de la batterie. ipour une batterie delmoitiĂ© rĂ©s. I corps dâarmĂ©e. /moitiĂ© au parc gĂ©n. 200 coups parboucheĂ feu..'pour une batterie del la rĂ©serve gĂ©nĂ©rale,! , . , n , /au parc gĂ©nĂ©ral, on a une reserve dcl * s cavalerie. J Cartouches pour lâinfanterie et la cavalerie 100 par soldat dâinfanterie, 3o par cavalier offic. comp. Dans la giberne. 4° â *o â Dans des caissons. 60 â ao â Munitions des bouches Ă feu ; un double approvisionnement 2. 1} Ces bases sont en ce moment soumises Ă lâexamen du comitĂ©. 2 Lâapprovisionnement de 200 coups est donnĂ© en nombre rond voy, page 217;. 18 * 286 CHAPITRE X. COMPOSITION DES EQUIPAGES dâaRT., ETC. Les caissons rĂ©partis, savoir 6 par batterie de division dâinfanterie, 2 par batterie de division de cavalerie ; 1/3 du reste aux parcs de rĂ©serve, 2/3 au parc gĂ©nĂ©ral. Le nombre des voitures, y compris les affĂ»ts, est environ 8 fois celui des bouches Ă feu, et le nombre des chevaux nĂ©cessaires, non compris ceux haut le pied, se trouve en multipliant par 5,2 celui des voitures, suivant les dĂ©tails donnĂ©s par les tableaux ci-aprĂšs. Il y a de plus un Ă©quipage de ponts de rĂ©serve au parc gĂ©nĂ©ral, une portion dâĂ©quipage au parc de chaque corps d'armĂ©e , et quelques Ă©quipages de ponts dâavant-garde et de division. On rĂ©unit en outre dans des places de dĂ©pĂŽt, Ă portĂ©e des opĂ©rations, des bouches Ă feu , projectiles, poudres, affĂ»ts, voitures, et des approvisionnements de toute espĂšce, ainsi que des chevaux. Composition des batte,ries BOUCHES A FEU- Canons. Obusiers. de 12 etdâob. de 16 e . de 8 et d'ob. de 15 e de division dâinf. de division de cav. VOITURES. AffĂ»ts connu, aux can. etobus. 1 Ă munitions! canons . . pour obusiers.. dâinfanterie. Chariotsdebatt. avecleurcharg. 8 I 2 6 2 Forges 8 8 4 6 g Dont 2 de rechange- 8 4 3 L'un pour le service et lâentretien du tualĂ©- a riel, lâautrepour celui du harnachement. Lâunepour l'entretien du matĂ©riel, lâautre a pour le ferrage des chevaux. ARMEMENTS ET ASSORTIM. Bou te-feu.. 8 8 Crochets h dĂ©setouper. 44 32 DĂ©gorgeoirsj ordinaires Ă vrille. âą Doigtjcrs. . Etuis Ă lances. SĂ©cateurs. Leviers. Porte-lances-. 8 8 8 8 16 H3 8 8 8 8 >6 16 8 8 ! Ă charges.. Ă Ă©toupilles Spatules. Tire-bourres. Boites Ă graisse.. Pelles. Pioches.. 2 u 14 8 S 44 4 6 2o »8 32 4 6 20 iS Prolonges. c fdâaffĂ»t... .. . beaui [ de forge. RECHANGES. Essieux! 0 '^ 1 . FlĂšche ferrĂ©e pour mĂ©moire. Leviers. Roues n.° .. ! ferrĂ©s.... en blanc 6 CHEVAUX DE TRAIT.... 18u 8 32 >4 8 8 ,6 8 8 16 8 >4 32 4 5 16 >4 12 8 a i par affĂ»t. Dans les coffres Ă munitions, 2 par caisson 1 de bouche Ă feu , i par affĂ»t. Dans les coffres dâavant-trains de bouches Ă feu et de caissons de t- re ligne. Dans les coffres dâavant-train dâaffĂ»ts. . Idem. 2 par affĂ»t. Dans le coffre dâ du char, du harnach. 2 par affĂ»t. Dans les coffres dâavant-traios dâaffĂ»ts. ;i4 dans le coffre dâavant-train du chariot du harnach., les autres dans le chariot. Dans le coffre dâ du char, du harnach. Dans les coffres Ă munitions, 2 par caisson de bouche Ă feu, 1 par affĂ»t. 1 pour 2 affĂ»ts. Aux avant-trains des caissons. 1 par caisson et forge. 1 par caisson. i par avant-train dâaffĂ»t, aux batt. de 12 , 1 et 1 par avant-train de piĂšce et de caisson de i. ie ligne, aux batteries de 8. 1 par affĂ»t. 1 par forge. 1 A gauche sous le fond du chariot du barn. i A droite idem. Comprise dans le chargement du chariot de 1 balterieaffectéà lâentretien du matĂ©riel. 10 Aux caissons Ă munitions de bouche Ă feu. g Aux essieux porte - roue et principalement I Ă ceux des caissons delĂ rĂ©serve. Ă Aux caissons de la rĂ©serve, les branches du support attachĂ©es contre le timon en arriĂšre du Collier. 3 [Aux caissons de la rĂ©serve. »6 par voiture, exceptĂ© aux affĂ»ts de re- 56 { change, qui nâen ont que 4 ; le reste haut { le pied. 287 Ăquipage de campagne. Les doigtiers, Ă©tuis Ă lances et sacs nĂ©cessaires Ă la manĆuvre, sont placĂ©s, en campagne, dans les coffres au-dessus du chargement, principalement dans ceux des avant-trains des piĂšces. Les batteries de rĂ©serve de 8 et obusiers de 15 e ne diffĂšrent des batteries de division quâen ce quâelles nâont pas de caissons dâinfanterie. 1 Composition des parcs. Caissons charges Ă mun, p. ia et ob. de 16 e I â de 8 et ob. de i5 c lĂ cartouches d'infanterie. AffĂ»ts de rechange de la ou de 8. Ă charg. dâobj. dâapp., attir., etc.. . â dâoutils dâouvriers. â d'ustens. et mat. dâartif.. de batterie. fnon compris a forges portatives placĂ©es sur un chariot de parc. Chariots de parc Chariots Forges outillĂ©es Parc de rĂ©serve de corps dâarmĂ©e. i i/aparpiĂšceducorpsd'arm. Parc gĂ©nĂ©ral, partie mobile âą 1/2 p. piĂšce de t. les c. dâarn>. 3 â delarĂ©servegĂ©n. â de dâarm, a â delarĂ©servegĂ©n. Ce quâil en faut pour complĂ©ter l'approvisionnem. Ă ioo cartouches par homme d'infanterie et4o parcavalier, i /3 au parc de rĂ©serve, z /3 au parc gĂ©nĂ©ral. i/8 par piĂšce du corps dâarm. 6 . pou ioo chevaux- 4- i/8 par piĂšce des corps dâarm. ,/4 â delarĂ©serv. gĂ©n- i pour ioo chevaux. 8 . Armements, assortiments, outils Ă pionniers, comme aux affĂ»ts et voitures des batteries. Rechanges, suivant le tableau placĂ© Ă la fin de ce chapitre. Chevaux de trait 4 par caisson et affĂ»t de rechange, 6 par chariot et forge, en sus. Outre la partie mobile qui est attelĂ©e, le parc gĂ©nĂ©ral a une partie non attelĂ©e, dont la composition varie suivant lâĂ©tat du matĂ©riel, lâĂ©loignement des places de dĂ©pĂŽt, les communications, les ressources du pays, etc. Il en est de meme des approvisionnements et attirails portĂ©s par les parcs mobiles; la quantitĂ© de ces objets ne peut pas ĂȘtre dĂ©terminĂ©e dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale; quant Ă leur nature, elle se trouve indiquĂ©e par celle des objets analogues qui entrent dans la composition de lâĂ©quipage de siĂšge voy 1 . ci-aprĂšs. Composition dâune batterie de montagne. Obusiers de 12 e . AffĂ»ts. Forge portative. Ă Ă cartouches pour obusier. Ă cartouches dâinfanterie. d'outils et objets de rechange.. . Caisses pour la forge portative. BĂąts... Mulets... E n ligne. Au parc de rĂ©s. 6 s 7 l t ' 42 82 10 20 4 8 2 a 42 56 44 56 8 en tout, dont 2 de rechange. 8 par caisse, dont i Ă balles; en tout i 65 coups par obusier, dont 20 Ă balles. 1000 par caisse, on tout 3 oooo- 100» Ă raison de 1 par bouche Ă feu, 1 par affĂ»t, 1 pour 2 caisses et 2 haut le pied. . En Belgique. les batteries de 12 se composent de 6 canons, 2 obusiers de i 5 c . â 6 â 6 â 2 â â dâobusiers â = â 8 â En Angleterre En Prusse 12 â- 5 â 1 obusier de 5 ° 1/2 lourd. lourd â 6 lĂ©ger â 5 â 5 â 1 â lĂ©ger. 12 â 6 â d'obusiers â ^cr. 1 1 1 2 obusiers de 10 livres. 2 obusiers de 7 livres. 8 â 288 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ĂQUIPAGES dâaRT., ETC. Cette composition est celle de la batterie organisĂ©e pour l'expĂ©dition de Constantine en 1837, sauf les diffĂ©rences provenant du nouveau mode adoptĂ© pour le chargement des cartouches pour obusicr de 12 e . Les batteries organisĂ©es pour la MorĂ©e en 1828 se composaient de Obusiers de 12 e . AffĂ»ts. Ă cartouches Ă obus. Caisses^ â dâinfanterie. dâoutils et dâobjets de rechange. Mulets de bĂąt. â haut le pied. 6 8 84 20 8 Dont 2 de rechange. 8 par caisse, 112 coups par obusier- par caisse, en tout 24800. EQUIPAGE DE SIEGE. Composition dâun Ă©quipage de siĂšge. Le nombre et lâespĂšce des bouebes Ă feu Ă employer dans un siĂšge, ne peuvent pas ĂȘtre dĂ©terminĂ©s dâune maniĂšre absolue voy. CiiĂ p. XIV. LâĂ©quipage dont on prĂ©sente le projet , est destinĂ© Ă une attaque contre une place de premiĂšre force. Une double attaque ou deux attaques liĂ©es exigeraient, dans les mĂȘmes circonstances, environ 200 bouches Ă feu, dont 132 canons et obusiers, 50 mortiers, 18 pierriers. Voyez page 294 divers exemples dâĂ©quipages. .Nota. Les poids donnĂ©s dans ce tableau sont quelquefois pris en nombres ronds ou seulement approchĂ©s. l.° BOUCHES A FEU. Canons de 24. â de 16. Obusiers de 22 e . Mortiers de 27 e . â de 22 e . Pierriers. Nombre des bouches Ă feu,.. Mortiers de i 5 c en susdu nombre prĂ©cĂ©dent. Total. 2 .° ArFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. AffĂ»ts pour canons de 24 et obusiers de 22 e . â pour canons de 16. â pour mortiers de 27 e et pierriers.... â pour mortiers de 22 e . â pour mortiers de i 5 c . Chariots porte-corps..... Triqueballes. .. Chariots de batterie. â de parc. Charrettes de siĂšge. Forges approvisionnĂ©es et outillĂ©es. Totaux. Nombres partiels totaux. Observations. k. k. 4 o ? - 74 ° 109600 Les obusiers de 22 e peuvent ĂȘtre sup- 4 o 2000 80000 pléés par ceux de 16 e , jusquâĂ concur- 4 o I 200 48ooO rence de moitiĂ©- i5 g 3 o i 3 q 5 o Les mortiers de 27 e ont autant de puissance i 5 2Q0 435 o que ceux de 32 e - 12 72O 8640 162 s = 12 70 84 o s 2 G 538 o 100 i 5 o 6 t 5 o 6 oo 5 o 34 >0 1372 45 o 70700 46648 855 o Environ i /4 en sus du nombre des bouches Ă feu de chaque espĂšce. i5 GG 99â 1 par mort, de 27 e ou pierr. avec affĂ»t, 1 p. r 38 1288 4 S 944 3 mortiers de 22 e av- affĂ»ts; le reste chargĂ© des affĂ»ts de rcch. et de gros projccĂź. 4 4760 12 i 458 oPourlc service du harnachement. 200 83 s r., ChargĂ©s des mort, de ib*' et de leurs attĂ»ts et t7Ă40oj desapprov. divers, Ă raison de 1200 kil. 80 3656 o 1 ChargĂ©es Ăźle projectiles, Ă raison de 700 ki 1 - 16 i 85 p 29744 Dont 8 pour le matĂ©riel et 8 pour le ferrage. 5 ooi 588476} 1 Non compris les affĂ»ts de mortiers _ et de pierriers. -289 HQUIPAGK OH SIEGE. 3.° MUNITIONS DES BOTJOHES A FEU* Projectiles. Boulet* de a 4 . â de iG.. Obus de .. Bombes de 27 e . â de . . . â 1 de i 5 c .. Grenades Ă main. JĂźoitea Ă balles de 24. â de 16 . Totaux. Poudre. Poudre Ă canon. Chapes de 100 kil. Barils de iqo kil... Total. Munitions confectionnĂ©es. Gargousses confectionnĂ©es. Bouchons de foin...kilo* FusĂ©es chargĂ©es pour bombes de 27 e ... â pour bombes et obus de 22 e . â pour bombes de i 5 c . â pour grenades. MĂšche 80 tonnes. Ătoupilles garnies 10 barils. Lances Ă feu. Plateaux pour pierrĂźers. Paniers pour idem . Total. 4 .° MO US QUETER! E. Fusils de rempart mod, i 84 o. Cartouches et capsules pour fusils de remp. â d'infanterie. Pierres a feu 5 tonnes. Total. 5.° ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. Kcouvillons pour canons de 24. â â de 16. Kefouloirs pour canons de 24.; â â de iG. Ecouvillons avec refouloirs pour obusiers... â avec refoul. pour mort, de 27 e et pierr. â â pour mort, de 22 e et i 5 c . Tire-bourres de siĂšge. Lanternes de 24. â de 16. Leviers de siĂšge. Leviers-portereaux pour mortiers de i 5 c ... Boute-feu... Gargoussiers de 24... â de 16. â de 12, pour obusiers de 22 e ... Sacs Ă charges... â Ă Ă©toupilles. Cornes dâamorce... Doigtiers. DĂ©gorgeoirs... Hausses en bois. Quarts de cercle. Masses Ă caler. Fils Ă plomb. Fiches paires. Coins de mirep. T mort, de 27 e et obus, de 22 e . â pour mortiers de 22 e . A reporter . 36 ooo partiels 4700 4700 âą 577 ' 54 ooo > 4*500 60000 1 5 ooo 37500 2 a 5 oOO 4ooo 6000 6000 49 22 7,10 r,o4 i 5>57 1 I ,o 3 h 432000 345600 93000 55 i 25 o' \fa§00. 852 oo 31200 .3456 > 7 ^ 110^7 470000 108 648600 o, 3 o 5 0 23 o 2,60 2,5 o = = 48293 60 342 iooo 1680 500C » 97000 5000 i75o = ' 100772 i5o 5,20 780 i5o 4,85 728 100 5,25 525 100 4,90 49» >5o 4,00 600 68 3,5o 238 68 3,oo 2 .q 4 42 4,5o ,80 i 3 7,5o 9* i 3 *7 .OO 9 l i3a 53o 6000 24 2,46 5 9 348 0,24 84! 4o 2,29 4° i,85 74 4» i,31 52 54 i,35 ?3 174 o,43 7 5 174 0,75 131 ?4 o,o3 5 523 o,o3 16 200 85 4 100 0,75 75 240 ÂŁ,00 1920 1 OO o,5o 5o 108 o,3o 32 9 ° 5,44 49° 3o 2,38 71 = 5* p 8260 .242 625 25 oO 3 860 . 56 , i 5 ooo 900 par canon. 1080 par canon. 900 par obusier. 75 o par mortier. 1000 par mortier. 2 o par canon. 3 o par canon. Ces approvisionnements k peuven t ĂȘtre augmentĂ©s au besoin. Dans des barils enebapĂ©s. Pour chaque coup de canon i/j du poids du boulet ; pour chaque obus de 22 e 2,*'5o; pour chaque bombe de 27 e 3 , k 5 o, de 22 e » , k 5 o de . 5 e o, k 5 o;o, k 8 o par chaque coup de pierrier; 0, 11 par grenade; >/10 en sus pour artifices, mines, dĂ©chet, par coup. Se confectionnent sur place ; 2 par coup de canon, i/4 en sus pour dĂ©chet. Poids », , Idem I *'4 en sus llu Idem. nombre des pro- Idem. j ecl,lM ' Poids des tonnes compris. 1/2 en sus des coups. Poids des caisses ou barils compris. 5 oo par pierrier. 5 oo par fusil de rempart, pour la garde de tranchĂ©e- 3 par affĂ»t, dont 2 de rechange. Idem. 2 par affĂ»t, dont 1 de rechange. Idem. 3 par affĂ»t, dont 2 de rechange. 2 par affĂ»t, dont 1 de rechange. Idem. 1 pour 3 canons et obusiers. 1 pour 3 piĂšces. Idem. [ et pĂźerr. 8 par cau.,6par ob.,6 par mort, de 27 et 22 e 2 par mortier. 1 par canon et obusier. 1 par mortier et pierrier. 1 par bouche Ă feu. Idem. Idem. 3 par bouche Ă feu, dont 1 vrille. 2 par canon et obusier. 2 par mortier et pierrier. 2 par mortier, 3 pour 2 obusiers. 2 par mortier. 1 ! 290 CHAPITRE X. COMPOSITION DES EQUIPAGES D ART., ETC, Report . Coins le mire pour mortiers de t 5 c . Cales de coins de mire de mortiers de 27 e . .. â â de 22 e .. . Crocheta Ă bombes. Manchettes paires. Sacs Ă terre... Spatules. Curettes. Chasses-fusĂ©es pour bombes de 27 e . â â et obus de 22 e âą â pour obus de i 5 c . â pour grenades. Maillets chasse-fusĂ©es. Balais au moins. Balances ... .. Entonnoirs. Mesures Ă poudre de 3 grandeurs assortim.. Total. Poids partiels. totaux. 11 . k. s s i3246 2 4 o ,65 16 3 o 1,19 36 3 o 0,75 a 3 60 0,9° 54 188 188 = 70 84 o, 4 ° 34 >08 1,00 108 3 o o,» 7 5 110 o,i 3 .4 24 0,12 3 3 0 0,09 3 >94 0,7 5 >'9 5 oo S 25o 60 S 120 ĂŒo °,4° 24 60 o , 7 5 45 = ' 1 4 âą 70 Ustensiles Ă rougir les\boulets. Grils de campagne pour siĂšge. Crochets en fer. Fourches en fer pour retirer les boulets.. .. RĂąpes Ă dĂ©crasser les boulets. Tenailles en fer. Cuillers porte-boulets. RĂąbles en fer. Crochets pour lever les poTtes des fourneaux. Baquets.. Seaux. Tonneaux ou cuves. Refouloirs Ă plaque 'de fer. Total. 4 Ă 8 j 3 / 4 f 4 4 \ 4 / 8 4 4 4 5qq 5 oo G.° OBJETS NĂCESSAIRES A CONSTRUCTION DES BATTERIES. Outils a pionnier. Pioches. Pics Ă roc . Pelles carrĂ©es. Pelles rondes. Manches de rechange.* âą Total. 5 7 5 o 3^5 4 ^oo G 7 5 5ĂŻ5o 2,70 2,70 0,80 16100 1425 1 i34o 1823 4200 "34888 Observations. 2 par mortier. Idem. Idem. 2 par mortier de 27 c et 22 c . 2 par obusicr, mortier et pierrirr. 2 par mortier. 2 par mortier et pierrirr. 2 par mortier. 2 par mortier et obusirr. 2 par mortier. 1 pour 1000 grenades. 1 par chasse-fusĂ©e. Dont 160 emmanchĂ©s. 1 pour 2 outils environ. MatĂ©riaux pour revĂȘtements et traverses. Saucissons. Gabions de batterie. Fascines. Gabions roulants. Piquets Ă piqueter les saucissons.. Bottes de 40 harts. Sacs Ă terre.. âą '. Total Outils tranchants. Serpes... HachĂ©s. Manches de rechange pour haches. â pour serpes. Coffres avec garnitures. Scies. Faux. xooo 10000 5 ooo 100 10000 200 80000 o ,38 Les fascinages sont confectionnĂ©s sur les lieux. 3o4oo 3 9 3 o 4 oo 280 0,69 883 800 2,75 22t>0 160 o ,75 120 25 b 0,14 36 3 a 36 , 5 o Il68 100 10,00 1000 10 5 ,oo 5o s 5457 8 environ par bouche Ă feu. 5 idem. i /5 du nombre des outils. 2/3 de long, i /3 passe-partout; ces derniĂšres suffiront, si lâon porte toutes les plate-formes. Total 291 ĂQUIPAGE DE SIEGE. Ustensiles divers. Maillets pour gabions. Gabarits pour gabions. Leviers pour saucissons. ChaĂźnes en fer pour saucissons. Cordages de cabestan pour saucissons. MĂšche pour chevalets...mĂ©trĂ©s RĂšgles de a et de 4 mĂštres. Niveaux de maçon. Masses pour la construction des batteries.. Dames. Total. Plate-formes et portiĂšres. Plate-forraes Ă canon et obusier. â pour mort, de 27 e , 22 e et pierr. PortiĂšres dâembrasure. Total. 7.° OBJETS SERVANT A LENTRETIEN DU MATĂRIEL. Coffres de supplĂ©ment d'outils]dâouvriers en fer, chargĂ©s. Caisses dâoutils dâouvriers en bois, chargĂ©es. Machine Ă remettre les grains de lumiĂšre.. Meules Ă aiguiser. Total Rechanges en objets prĂ©parĂ©s . Chevilles-ouvriĂšres dâavant-train de siĂšge et de porte-corps.. Chevilles-ouvriĂšres de chariot de parc.. .... Chevillettes pour chariot de parc. Crochets chevilles-ouvriĂšres avec chevillettes pour forge et chariot de batterie. 1 Crampons n.° 2 de boites de roues de camp. ! Ăcrous n.° .. ! â n.° .. â n.° 3 .âą . . . â n.° 4. â n.° 5 .. Esses n.° .. â n.° o.......... Essieux n.° .. â n.° 3 ... FlĂšches ferrĂ©es pour chariot de batt. et forge. Manchons de support de timon. Roues n.° .. â n.° *. â n.° 3 . â n.° 6... Rondelles de bout dâessieu , n.° 1. â â n.° 2. Rondelles dâĂ©paulement dâessieu, n.° 1. â â n.° 2. Rosettes n.° 1. â n.° 2. â n.° 3 . â n.° 4 . â n.° 5 ... Sus-bandes d'affĂ»t de siĂšge pour 24. â â pour 16. Timons pour avant-train de campagne, ferrĂ©s â â de siĂšge, ferrĂ©s... â dechaTĂot de paĂŻc et triqueballe, ferr. Vis de pointage de siĂšge. VniĂ©es de devant dâavan t-tr. de siĂšge, ferrĂ©es. Total. Nombres. Po partiels. ids totanz. le. 1 . 100 3 3oo IOĂ o,5o 5o 4o - * 4o 9 100 4» = 80 240 s 120 324 S 324 3a 4 = 324 36o 8;OĂ 2880 5oo 7 > oo 35oo 3 s 7G78 132 1062 r4 oi 84 48 56o 26880 5o 5o 0 0 \JTi s l69564 2 245>5o 49 > 8 s IO92 j 255 255 4 = 5oo = 3 1 38 6 5,25 32 20 3,6o 72 20 ' 10 2 i3,r5 26 8 0 0,21 *7 190 o4i 7» 35 0,24 8 i435 0,1 o5 1 5 1 2320 0,06 i3g 358o 0>022 7? 100 0,455 46 220 0 , 28 b 63 i5 9°jo i35o 4 55,5o 777 a 4 o,o 80 3 0,80 2 . 5o i55,o 77 S 0 73 I 0 2,0 7446 4o 85,0 3400 ! 206,0 206 5o 0,785 3q Jl4 0,400 4 4o 0,900 36 76 0,880 67 9 ° o,355 32 i5 0,220 3 5oo O,o 4 o 20 1000 o,os3 23 1 200 o,oo5 6 i 3 >5,o >95 7 i 3 , 5 0 95 8 21 , 7 o 174 24 3i,o 744 25,0 1000 20 5,20 104 âą>4 1 i,5o 276 * 24^92 Observation!. Compris dans les armements. 2 par bouche Ă feu, 1 de chaque. Idem. IndĂ©pendamment decelles comprises dans les armements. Environ 3 par bouche Ă feu. 1/10 en sus de ces bouches a feu. 1/8 idem. Pour une compagnie dâouvriers. Diam. 800 mill., Ă©paiss. moyenne de 140 Ă 160 mill. / 3 o environ du nombre de ces objets. /10. Ao. /2c. / 3 o. /,5. /lo. / 8 - /6 /5 /8 /5. hS if ho AS /i5 /.o l AS as 'ho ho /.5 ho / AS AS /S. / 8 . /5. / 8 . / 8 . 292 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ĂQUIPAGES DâART., ETC. Bois dĂ©bitĂ©s et dĂ©grossis , mĂ©taux pour rĂ©parations. Brancards du milieu de porte-corps. _ de cĂŽtĂ© d'idem . _ de chariot de parc... _ de chariot de batterie. â de forge. Corps dâessieu de siĂšge. _ de porte-corps. â de charrette. â de forge. _ dâavant-train de campagne.. Coussinets de culasse.. Entretoises de porte-corps. _ de chariot de parc. Ăpars de fond de chariot de batterie. â de forge. _ de chariot de parc. _ de charrette. _ de devant de porte-corps.. . _ de milieu de porte-corps.. . â de derriĂšre dâidem. _ de fourragĂšre. FlĂšches pour chariot de batterie et forge... â pour affĂ»ts de siĂšge. Flasques pour idem. Jantes pour roues n.° i. â n.° a. â n.° 3. â n.° 6. Limons de charrette. Planches de fond pour chariot de parc. â pour charrette. _ pour chariot de batterie.. â pour porte-corps. Rais pour roues n.° .. â n.° a.. ... _ n.° 3. â n.° G.. Ridelles pour chariot de batterie. â pour chariot de parc. _ pour charrette. Sellettes dâavant-train de siĂšge. â de chariot de parc. Timons pour avant-train de siĂšge. â pour avant-train de chariot de parc- â pour avant-train de campagne. Tirants a avant-train de siĂšge. _ â de chariot de parc.,. Traverses de hayons... TrĂ©sailles.. âą âą . Treuils de porte-corps. VolĂ©es de devant pour avant-train de siĂšge. â de derriĂšre pour idem. __ â pour avant-tr. de camp, _ â pour chariot de parc... Bois divers Ă©quarris. Planches. Fer neuf. Acier. Feuilles de tĂŽle de divers numĂ©ros. Fil de fer. Feuilles de fer-blanc. Grains de lumiĂšre n. os i, 2 , 3 ... Clous de diffĂ©rents numĂ©ros et vis. Cerceaux de diverses grandeurs. Total. MatiĂšres . Charbon... Vieux oing en barils... Total . Nombres, Poids partiels. totaux. k. k. 4 62 248 3 32 96 7 48 6 X 26 26 i ?4 24 3 34 102 i 27 27 2 iĂ© 32 12 12 , 28 28 a 5 0 i> 5 o 3 3 iG 48 1 2 4 48 8 6 48 4 o 3,4o 476 48 3,2 0 54 6 t 6 a 4 1,80 43 3 5 i 5 8 11 2 3 » 64 6 240 i44o 1 0 5 P 5 g° 9 o n 7 o 84 5 , 6 o 4 7 o 48 5,90 283 I i 5 ,oo i 5 8 4 o,oo 320 11,0 0 44 ° i6 6 , 5 0 4 7,0 28 4 g, 5 o 38 180 2,Ă 0 468 168 1,75 20 96 1, 5 o >44 2 4,5o 9 2 8,00 16 a 7 I2,5o 33 7 11 8,00 88 6 282 6 47, 00 282 9 37,70 33q 10 2t,30 27B 2 2 J, 43 j8 8,80 1 58 20 8,00 160 2o 4 80 1 0 5 5 o 2 16>^o 33 l8 1 i, 5 o 207 9 8,70 ,8 2 8,70 *7 10 g, 5 o o 5 ' 9 °o a 5 1 55 ss S 65 o 0 ss S 35 o » S s s 35 o B » 45 o 172 B Hoo = S 2 00 1000 * i 5 0 = S 21071 - 20000 = = 1000 * 21 OOO Observations. » environ du nombre de ces objets 293 ĂQUIPAGE DE SIEGE. Poids 8.â ARTIFICES ET 1KCENDIER. partiels. totaux. Ustensiles 1 t. h. io5o 5 0 4,a5 _ iaG3 Artifices confectionnĂ©s . 5o 5o 45 u ' r ^ 1 ^ _ r _ j. rj- _ 4 j , m 5ooo _ io54o MatiĂšres pour artifices 8oo Poix noire et blanche quantitĂ©s Ă©gales. . . = = i 6 o 6 o U oo ao a5 .9° 320 2oo5 9.° ENGINS ET CORDAGES. ChĂšvres avec pieds, poulies, chaĂźnes. 1 0 3g i 3pio 3o 35 lu 0 ro 2T iuu i5 17,5o i75o 75o ,uu 3oo 2>7 5 0;80 160 54o i5o 4o 45o i,ao io5o5 10.° OBJETS DIVERS, MENUS ACHATS. Ăprouvette avec globe et plate-forme. Assort, dâinstrum. devĂ©rific, desbouchesĂ feu GraphomĂštres, boussoles, planch. avec pieds l I 1 2 = , 100 10 Ă©tuis de math, et Tables de construction, de tir, de loga- a5oo 160 Chandelles, bougies, flambeaux, briquets. - ?.5oo Total gĂ©nĂ©ral de 1 Ă©quipage. * 45?. 1 234 ObservcUions. i/au des affĂ»ts et voitures. A dĂ©faut de chaĂźnes. 4 de chaque. 294 CHAPITRE X, COMPOSITION DES EQUIPAGES dâaRT., ETC. Chevaux de Irait. Les attelages Ă©tant composĂ©s suivant le tableau page 313, le nombre de chevaux nĂ©cessaire pour atteler les voitures de lâĂ©quipage sera de 3220, y compris YZ haut le pied. Ils transporteront les art. 1 et 2 de lâĂ©quipage; les outils tranchants sur 5 chariots de parc; plus 234,000 kil. dâapprovisionnements au moyen des 195 autres chariots de parc; enfin, 56,000 kil. dâapprovisionnements sur les charrettes de siĂšge; en tout 1,149,313 kil. il restera donc 3,371,921 kil. Ă transporter par entreprise ou par voie de rĂ©quisition. Par entreprise 1 voiture de roulier Ă 0 chevaux traĂźne facilement 4,500 kil. ; il faudra donc environ 750 voitures et 4,500 chevaux. Par rĂ©quisition, compter sur 250 Ă 300 kil. par cheval, environ 3,065 chariots Ă 4 chevaux et 12,2G0 chevaux. Exemples de divers Ă©quipages de siĂšge . Nombre de bouches Ă /'eu. canons. Proport ion des mortiers. pierriers. Projet de Vauban. 160 0,70 » o,i5 o,i5 â de Bousmard. 168 o,5o 0,18 0,22 .0,10 â de Durtubie. 207 0,62 0,12 0,18 0,08 â de Dupuget. 200 o,65 0,12 0,18 o,o5 â de Gassendi. 160 0,62 o,t 5 o,t 5 0,08 â dâĂ©quipage anglais. 14» o,G3 0,12 o,i4 o,35 0,11 â â autrichien.... . 7 8 o,45 0,13 0,0ÂŁ O,o5 â â prussien. 142 0,60 0,15 0,20 SiĂšge de Namur 1692. .64 0,59 * o,36 o,o5 â Charleroy ^6c>3. l4Ă» o,56 o,4* o,o3 â lurin 1706}. 192 0,67 = o,3d * â Menin 706. 1 0,62 - o,38 » Lille ,708. 200 0,60 = o,4° * â Douai 1710. 368 » 0 22 â Valencienne» inq3. ... 167 s = * = â iVlequmenza 1810. 18 0,55 o,45 s â Ciiudad-Kodrjgo iSio}. 5o o,58 0,1b 0,22 0,04 â Almeida i8to. 0,62 0,18 o,i3 0,07 â Tortose 1810. 5o s = * - â Lerida 1810. 4o 0,60 0,15 0, * â Tarragone i8u. 66 = = » = â Badajoz 1811. â Badajoz 1812; les An- 54 0,6 2 0,23 0,15 s glais assiĂ©geant. 78 » = = * â Riga 1812. i3o o,6g 0,19 0,12 * â Anvers i83a. .48 o,i3 o/,ĂŒ o,o4 â Constantine 837.... J? oAr o,35 0,18 Dans la plupart des siĂšges on employait les mortiers Ă ricochet. Plus 36 de campagne. Plus de l'artillerie de campagne. Plus 16 bouches Ă feu de campagne et de montagne- ARMEMENT DES PLACES. Lâarmement de toutes les places de France est arrĂȘtĂ© par le ministre. Ces places sont divisĂ©es en 3 classes, dâaprĂšs leur importance et la force de leurs ouvrages. Pour Ă©tablir ravinement dâune place, dĂ©terminer dâabord le nombre de bouches Ă feu nĂ©cessaires Ă la dĂ©fense. âVov. Ciiap. XIVâ.; ARMEMENT DES PLACES. 295 On a propose dâĂ©tablir ainsi lâarmement maximum du front de dĂ©fense Canons . . 10 â .. . 30 â de place. ... de 12 . â de campagne. . .. de 12 . . 10 . 10 .. de 22 e . . 10 . . de 16 e . . 15 â ... ... de 15 e . . 10 Mortiers .. ... de 27 e . . . 15 Pierriers . . 15 Nombre des bouches Ă feu. . 146 Mortiers de 15 e en sus du nombre prĂ©cĂ©dent. ... 24 Ces proportions nâauraient rien dâabsolu , on devrait en gĂ©nĂ©ral se rĂ©gler sur les ressources des arsenaux. Le chiffre de la commission mixte de 1814 Ă©tait de 158 bouches Ă feu. La plupart des principes et des proportions qui suivent sont extraits du travail de cette commission. On peut se passer au besoin de canons de 24, mais le calibre de 12 ne saurait remplacer celui de 10 que dans de faibles proportions. â Les canons de 12 et 8 de place, ceux de 12 et 8 de campagne, pourraient aisĂ©ment se supplĂ©er les uns les autres. â Les canons de 16, 12 et 8 seraient respectivement remplacĂ©s avec avantage en certaine proportion par des obusiers de 22°, 16 e et 15 e . â Les obusiers ne devraient pas ĂȘtre suppléés par des canons. â Les mortiers de 22 e , quoique prĂ©fĂ©rables, seraient suppléés par ceux des calibres supĂ©rieurs, mais non par ceux de 15 e . â Les pierriers, au besoin, pourraient ĂȘtre suppléés par les mortiers de 32 e et 27 e . Lâarmement des fronts hors des attaques, ou armement de sĂ»retĂ©, se composerait de canons de campagne de 12 et 8 , mais prĂ©fĂ©rablement dâobusiers de 16 e et 15 e , Ă raison de 5 bouches Ă feu par front. En dĂ©signant par m le nombre des bastions, lâarmement maximum des places de diffĂ©rentes grandeurs serait ainsi fixĂ©, non compris les mortiers de 15 e . Pour les places exposĂ©es Ă 1 seule attaque, 146 -f- 5 m â 2. Pour les places exposĂ©es Ă 1 fausse attaque ou Ă 2 attaques liĂ©es, 219 -4- 5 mâ 4. Pour les places exposĂ©es Ă 2 attaques sĂ©parĂ©es, 292*4- O m â 4. Lâarmement des places au-dessous de lâoctogone devrait ĂȘtre rĂ©duit Ă raison de 10 bouches Ă feu par bastion de moins que lâoctogone. â Les places au- dessous de lâoctogone ne sont pas ordinairement exposĂ©es Ă 2 attaques sĂ©parĂ©es, et les places au-dessous de lâhexagone ne le sont pas Ă une fausse attaque. Les calculs qui prĂ©cĂšdent supposent que lâattaque est poussĂ©e avec une grande vigueur; mais il rĂ©sulte de lâexpĂ©rience des siĂšges quâune place qui ne serait pourvue que des § et meme de moitiĂ© de ces nombres de bouches Ă feu, serait encore susceptible dâune bonne dĂ©fense. 296 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ĂQUIPAGES dâart., ETC. On compte dans lâarmement de la place les bouches Ă feu destinĂ©es Ă armer les ouvrages dĂ©tachĂ©s, en dĂ©duisant 4 du nombre de ces bouches Ă feu que Ton suppose perdues, Ă moins cependant que ces ouvrages dĂ©tachĂ©s ne soient destinĂ©s Ă faire une dĂ©fense simultanĂ©e avec ceux de la place. Outre les bouches Ă feu nĂ©cessaires Ă leur armement, les places doivent encore renfermer une portion des Ă©quipages de campagne, de siĂšge et de ponts, exigĂ©s pour la dĂ©fense de la frontiĂšre et les opĂ©rations des armĂ©es. Les places et forts qui ne sont pas susceptibles d'une attaque rĂ©guliĂšre, sont armĂ©s comme les fronts hors des attaques. Les autres objets appartenant Ă l'armement et Ă lâapprovisionnement devront gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre pris dans les proportions suivantes qui sont adoptĂ©es pour les places de France. AffĂ»ts y compris les rechanges. Pour can. et obus, de 22 e montĂ©s sur affĂ»ts de pl. y en sus du nomb. de ces b. Ă f.ĂŻ â sur affĂ»ts de siĂšge, y â Ces affĂ»ts ont leurs â sur affĂ»ts de camp. y â avant-trains. Pour mortiers de 32 e et de 27 e .y â â de 22 e et pour pierriers. . . . y â Voitures . Chariots porte-corps. .. ~ des canons de 24 et 16, mort, de 32 et 27 e et pier. Charrettes. 75 â Chariots de parc. 75 â Caissons de campagne. 1 par bouche Ă feu pour les batteries de sortie. Triqueballes. - 77 ; des bouches Ă feu de gros calibres. Forges. yy â indĂ©pendamment des forges perm. Tombereaux..-. 75 â a 0 OJ 0 1 2 3 o i 5 e s 5 o 200 i 3 o 200 10 20 12 = = 200 i 5 o 9 o l 5 o 10 20 12 * * Pour les batteries de sortie , 400 boulets et 100 boĂźtes Ă balles par canon, 300 obus et 20 boĂźtes Ă balles par obusier. Pour les mortiers de 15 e , 600 obus par mortier \ pour chaque pierrier , 60 mĂštres cubes de pierres. Places de i. ro classe. 2 . c classe. 3. e classe. pour fusil dâinfanterie, par homme. 5oo 4 oo 3oo Cartouches....-' pour fusil de rempart, par fusil. 5oo 4 uo 3oo pour mousqueton on pistolet, par cavalier. IOO 80 60 Poudre en barils pour canons, par coup Ă boulet ou Ă balles, 5 du poids du boulet. par obus de 22 e , i, l 2 75 â de 16 e et de 15 e , l, k 50 y â pour obusiers,] compris la charge de lâobus. 2 'par coup Ă balles de 16 e et 15 e , 1 kil. â pour mortiers par bombe de 32 e et 27 e , 4 kil. â de 22 e , l, k 25. â de 15 e , 500 gr. y compris la charge de la bombe 2. â pour pierriers, par coup, 500 gr. â pour chaque grenade de rempart, 500 gr. â Ă main, 250 gr. â par cartouche pour fusil dâinf. ,mousq. etpist.,Ă silex lO,S r 52, Ă perc. 9 gr. â pour fusil de rempart, mod. 1331,10 gr., m. 1841,6,§ r 25. â pour artifices, mines et dĂ©chets, 75 de lâapprovisionnement total. Plomb en saumons pour fusil dâinf., mousq. et pistolet, 1 kil. pour 38 balles. â pour fusil de remp., 1 kil. p. r 16 balles, mod. 1831 , p. r 22 balles, m. 1840. â ^ en sus pour dĂ©chet. FusĂ©es Ă bombes et obus, j en sus du nombre de ces projectiles. â Etoupilles, 2 par coup. â MĂšche, 20 kil. par bouche Ă feu. â Papier Ă gargousses, 1 feuille par coup; Ă cartouches, 2 mains pour 500 cartouches. â Sabots. . . â Pierres Ă feu, 1 pour 20 coups. â- Fer-blanc. . . â Capsules dâamorce, 12 pour 10 cartouches. Armements et assortiments. Comme pour lâĂ©quipage de siĂšge, exceptĂ© que les 2 masses doivent ĂȘtre remplacĂ©es par 2 coins dâarrĂȘt, pour les manĆuvres des piĂšces sur affĂ»ts de place. 1 Lâapprovisionnement en projectiles pourrait ĂȘtre portĂ© Ă i5oo pour toutes les bouches Ă feu des fronts dâattaque sans autre inconvĂ©nient que la dĂ©pense. Il conviendrait mĂȘme de lâaugmenter dans le cas oit lâarmement ne serait pas complet. 2 II parait convenable de charger les bombes et les obus pleins, afin de leur donner toute la puissance dont ils sont susceptibles contre des ouvrages en terre. 298 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ĂQUIPAGES DâART., ETC. Plate-formes. Autant que dâaffĂ»ts, y compris les rechanges. Rechanges. Suivant le tableau ci-aprĂšs. Bois et mĂ©taux pour rĂ©parations . Flasques 75 . â FlĂšches 75 . â Moyeux 75 . â Rais 5 -. â Jantes 75 . â Flasques de mortiers â7 â CotĂ©s de grand chĂąssis 7 . â Poutrelles directrices 7 . â Montants, arc-boutants, tirants 77 . â Brancards de chariot porte- corps 75 . â Grains de lumiĂšre 11 . os i , 2 et 3, 73 . â 10 leviers de manĆuvres par bouche Ă feu. â Manches dâoutils. â Fer, 50 kil. par bouche Ă feu. â Clous et vis de diffĂ©rents numĂ©ros, 1 kil. idem. â Acier, l, k 50 idem. â TĂ»le de diffĂ©rents numĂ©ros, 1 feuille idem. â Fer-blanc, 5 feuilles idem. â Assortiment de piĂšces de rechange pour les armes portatives. Engins et cordages . 1 ChĂšvre sur chaque partie de lâenceinte oĂč lâon peut en avoir besoin. â 4 crics. â 4 cabestans. â 4 chevrettes. â 1 brouette Ă bombe par mortier ou obusier. â 1 brouette ordinaire par bouche Ă feu. â CiviĂšres ordinaires, 1 par 4 canons ou obusiers. â CiviĂšres Ă bombes de 22 e et Ă obus, 1 par mortier de 22 e et obusier. â 1 machine Ă remettre les grains de lumiĂšre. â 4 tire-fusĂ©es. â 2 balances. â 1 chaĂźne par chĂšvre ou G cĂąbles pour 5 chĂšvres. â 2 prolonges doubles par chĂšvre et par cabestan. â 30 prolonges simples. â Traits Ă canons, 3 par canon. â Traits de brĂšlage, 4 idem . â JarretiĂšres, 2 idem. â 100 kil. de menus cordages pour 50 bouches Ă feu. Outils . Outils dâouvriers en fer et en bois pour une demi - compagnie. â Outils dâarmuriers pour 12 ouvriers, dont 4 monteurs. â Pour chaque bouche Ă feu 8 outils Ă pionniers , dont 75 pics Ă rocs, -73 pic-hoyaux, 75 pelles rondes, 73 pelles carrĂ©es- 1 hache et 2 serpes. â Pour 3 bouches Ă feu 1 scie, 4 niveaux de maçon, 8 dames, 8 masses, 4 rĂšgles de 2 mĂštres graduĂ©es, 1 mĂštre. â 1 rĂšgle de 4 mĂštres par batterie. â Outils de mineurs. Artifices, matiĂšres et ustensiles . Comme dans lâĂ©quipage de siĂšge. RĂ©gler les quantitĂ©s des matiĂšres dâaprĂšs les ressources de la place. Ajouter un assortiment dâustensiles Ă couler les balles de plomb. Augmenter le nombre des artifices confectionnĂ©s. Avoir , pour chaque nuit pendant la durĂ©e du siĂšge, 7 balles Ă feu pour le front attaquĂ© et G tourteaux goudronnĂ©s par bouche Ă feu. ââą Des fusĂ©es de signaux, des flambeaux, de la roche Ă feu. Ustensiles Ă boulets rouges» Voyez page 310 et Chai*. AV. ARMEMENT DES COTES. 299 Instruments et ouvrages, fournitures de bureaux. Comme dans lâĂ©quipage de siĂšge. Objets divers et menus achats. Bois divers pour portiĂšres dâembrasures, blindages, etc., plusieurs centaines de mĂštres cubes. â Bois pour sabots. â Bois de fascinage et piquets. â Charbon de terre, 5,000 kil. par forge. âVieux oing.... âMeules Ă aiguiser. â RĂ©chauds de rempart, 2 par bouche Ă feu. â Sacs Ă terre, 500 idem .â Lanternes pour Ă©clairer, 1 idem. â Chandelles, 50 kil., etc. 2 pompes Ă incendie avec leur Ă©quipage, 4 seaux par 3 mĂštres de distance de la prise dâeau au point le plus Ă©loignĂ© des Ă©tablissements de lâartillerie. Outre les objets appartenant Ă leur armement, les places renferment des batteries mobiles, qui doivent avoir leurs caissons et leurs munitions comme les batteries de campagne. Les places et forts qui ne sont pas dans le cas de soutenir une attaque rĂ©guliĂšre, sont armĂ©s et approvisionnĂ©s comme les fronts hors dâattaque. Exemple de Varmement de quelques places dans des siĂšges connus. Valenciennes, 1793 armement 175 bouches Ă feu; la place capitula aprĂšs 45 jours de tranchĂ©e ouverte. Dunkerque, 1793 armement 80 bouches Ă feu; la place soutint 18 jours dâattaques irrĂ©guliĂšres et ne fut pas prise. Dantzig, 1813 armement 500 piĂšces; le fort 108; capitulation par manque de vivres et de munitions. Roses, 1808 armement 58 bouches Ă feu; capitula aprĂšs 11 jours dâinvestissement et 17 jours de tranchĂ©e. Ciudad-Rodrigo , 1810 armement 86 piĂšces; 24 jours de tranchĂ©e. Almeida , 1810 armement 98 bouches Ă feu. Tortose, 1810 armement 170 bouches Ă feu; 13 jours de dĂ©fense. LĂ©rida, 1810 armement 110 piĂšces; 15 jours de siĂšge. Tarragone, 1811 armement 290 bouches Ă feu et une escadre anglaise; prise aprĂšs 28 jours de tranchĂ©e et 9 assauts. Badajoz, 1811 armement 170 bouches Ă feu; capitula aprĂšs 6 jours dâinvestissement et 41 jours de tranchĂ©e. Olivenza, 1811 armement 18 bouches Ă feu; brĂšcbe et capitulation aprĂšs 11 jours de tranchĂ©e. ARMEMENT DES COTES. Les ouvrages de la dĂ©fense des cotes sont partagĂ©s en 3 classes, suivant leur importance. Voy. Ciiai>. XIV. Lâarmement des batteries est dĂ©terminĂ© par leur classe et les circonstances locales. Il est au moins de 4 bouches Ă feu et par exception de 3. â Il se composera Ă lâavenir des bouches Ă feu eu fer de la marine, canon de 30 long, obusier de 22 e , mortier Ă plaque de 32 e . On trouve encore en grand nombre des canons anciens de 36, 30, 24, 18. et 12. 300 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ĂQUIPAGES IKART. , ETC. Chaque batterie sera armĂ©e moitiĂ© de canons de 30, moitiĂ© dâobusiers de 22 e j les rades importantes ne recevront que des obusiers de 22 e , quand la portĂ©e nâexcĂ©dera pas 2,000 mĂštres. Quelques mortiers de 32 e seront employĂ©s contre les mouillages. Les fronts de mer des places seront armĂ©s comme les batteries de cĂŽtes. Des fusils de rempart armeront les rĂ©duits des batteries dans la proportion du j de leurs garnisons. Projectiles. Boulets pleins. Canons Boulets creux. de 30. Boites Ă balles. Total. Ofcu Obus. sier de BoĂźtes Ă balles. 22 c . Total- i. re classe..... i5o 5o IO 210 i5o> 20 inn 2 .° classe. 35 5 i5o 1 OO 10 I IO 3.° classe. HQ 5 I oo 1 0 O Les obusiers de 10 e et 12 e affectĂ©s Ă la dĂ©fense des rĂ©duits seront approvisionnĂ©s Ă 80 coups par piĂšce, dont 00 Ă obus et 20 Ă balles. La poudre est calculĂ©e Ă raison de 5 kil. par boulet plein ou creux de 30; 6 kil. par obus de 22 e , charge de campagne pour obus de 16 e et 12 e . Cet approvisionnement doit exister en temps de guerre dans les batteries; au besoin il peut ĂȘtre augmentĂ©. â Un approvisionnement pareil est tenu en dĂ©pĂŽt dans les arsenaux. Pour les affĂ»ts, armements, plate-formes, rechanges, etc., consulter lâarmement des places. ARMEMENTS, ASSORTIMENTS ET RECHANGES QUI DOIVENT ETRE CONSTRUITS AVEC LES AFFUTS ET VOITURES, POUR FAIRE PARTIE DE TOUS LES ENVOIS DE MATERIEL, ET DES ĂQUIPAGES ou de lâakmement des places. Armements et assortiments. Boite Ă Crochets âą. ;raisse. Ă bombes... âą Ă dĂ©sĂ©touper. Curette. ... {emmanchĂ©s, ordinaires. gorg oirsj â Ă vrille. Ăcouvillons. Lanternes... Leviers de pointage ou de manĆuvre âą âą âą. Porte-lances. Refouloirs.. Tire-bo»rres,....... Tire-fusĂ©es.. f dâaffĂ»t Se, â";U forge. Poulie simple enebapĂ©e. ChaĂźne de chĂšvre. âąp.. dâĂ©couvillons, garnies, e es.... re f 0 uloirs. Ce tableau ne comprend que les objets dont la construction pourrait faire Ă©prouver quelque retard au moment de la formation des Ă©quipages ; on nây QuantitĂ© par affĂ»t, voiture, etc. de c ampa gne. de s Ă©ge- C c âą0 U Ă -corps. a O a q Ă ÂŁ i morti errier. ĂȘ l D c. A -3 P- 3n »6,oo B e 7,3o 1I>2r» » e 8 7 >4* i6,to 10,3o 5,20 4 7,2° 1 i,to - a 6 7r>7 13,60 *0,10 5,oo 6 7,3b 3,35 a B 4 7,oj to,4o s B f» 7 ,3G 3,4o 0,00 4,80 0 7^4 i3,a5 e B 4 6,oG 10,00 s S G 7 ,3j >3,4o Q>8 o 4>7° 2 6,7 5 3 3 f 8,i 5 15,1 o iĂ»,Go S 2 7,6° = » S G 7,2 ! i3,2o 10,5o B 8 7^9 6,oo 10,10 i4>9 G 7,00 3,oo io,3o i5,3o 2. 3,q6 7,80 = s G 1 o,83 G,80 J 1,30 5,20 6 io,G4 16,6 s B 7 , 78 11,15 3 = Longueur du timon en avant de la volĂ©e de l 1 avant-tr.. 'de siĂšge... 3,ooo de chariot dĂ©pare , haquet et triqueballe a,83o Longueur dâun cheval dans ses traits, ordinairement comptĂ©e Ă . 3^oo Intervalle Ă laisser dans la file entre une voiture et la tĂšte des chevaux de celle qui la suit. 1,000 Intervalle entre les voitures dâune mĂȘme ligne, au parc. ?,,ooo Voie des voitures de campagne i, ,n 5a5; de siĂšge voy. p. q5 . i,545 Dans la longueur de chaque voiture attelĂ©e on a comptĂ© 3, m 900 pour les premiers chevaux, seulement, la longueur des traits 2, m 60 pour ceux du milieu, et pour ceux de derriĂšre aussi la longueur des traits, ou bien celle du timon, lorsquâil y a une volĂ©e de bout de timon. Le temps nĂ©cessaire pour mettre en file un parc ou un convoi sâĂ©value d'aprĂšs la somme des longueurs des voitures attelĂ©es, augmentĂ©e de 1 mĂštre par voiture, plus 2 en sus du total pour les accidents ordinaires, Ă raison de 1 heure par 4000 mĂštres. Les essieux ayant tous prĂšs de 2 mĂštres de longueur, ou a le nombre de mĂštres carrĂ©s nĂ©cessaires pour un parc, en multiplant par 4 la longueur des voitures attelĂ©es, augmentĂ©e de 1 mĂštre par voiture, et en prenant pour toutes les voitures de chaque ligne la longueur de celles qui sont les plus longues. Lâespace nĂ©cessaire pour tourner est donnĂ© dâaprĂšs les essais faits Ă Toulouse en 1834. Les cercles dont on donne les diamĂštres sont ceux que dĂ©crivent les sous-verge , en tournant au pas, la roue intĂ©rieure de lâavant-train rapprochĂ©e autant que possible de la plaque dâappui, sans frotter contre. Le diamĂštre du cercle dĂ©crit par la roue extĂ©rieure est en gĂ©nĂ©ral de l, m 50 plus petit que celui du cercle dĂ©crit par les sous-verge. Lorsquâon tourne au trot, les diamĂštres des cercles des sous-verge augmentent de 1 Ă 3 mĂštres environ. Le poids Ă tirer par cheval en campagne ne doit pas aller, outre la voiture, Ă plus de 250 Ă 300 hil. Le cheval attelĂ© ou chargĂ© ne peut pas fournir plus de 48 Ă 50 kiloni. par jour. 314 CHAPITRE XI. CONDUITE DES BATTERIES, PARCS ET CONVOIS. Embarquement et dĂ©barquement dâartillerie. Dresser un Ă©tat des objets Ă embarquer, faisant connaĂźtre leur nombre, lĂ©s poids individuels, le poids total par espĂšce, et conservant une large colonne dâobservations. â Dans lâĂ©valuation des poids, augmenter de moitiĂ© celui des objets encombrants, qui pĂšsent peu sous un volume assez considĂ©rable, comme les armements, outils Ă pionnier.â Demander les bĂątiments nĂ©cessaires pour le transport du poids total. â PrĂ©fĂ©rer les bĂątiments pontĂ©s Ă ceux qui ne le sont pas, surtout sâil y a des munitions Ă embarquer. Le port des bĂątiments sâestime par tonneaux pesant 1000 Le lest ne doit pas compter dans le port attribuĂ© Ă un bĂątiment; il faudrait en dĂ©duire pour le lest, sâil y Ă©tait compris. â Les capitaines ont ordinairement une attestation du port de leurs bĂątiments. Au besoin on peut lâestimer par cette formule de jaugeage multipliez lâune par lâautre les 3 dimensions principales du bĂątiment exprimĂ©es en mĂštres; divisez le produit par 3,2; le quotient est le nombre de tonneaux. Faire un Ă©tat de rĂ©partition entre les bĂątiments et lâĂ©tat par numĂ©ros des objets Ă embarquer sur chaque bĂątiment, en double expĂ©dition, dont Tune est remise au commandant du bord, et lâautre, signĂ©e de lui, reste entre les mains du garde dâartillerie. â Souvent les capitaines des bĂątiments se disent surchargĂ©s longtemps avant de l'ĂȘtre ; veillera ce que le chargement soit complet, Ă ce que la capacitĂ© du navire soit bien employĂ©e. RĂ©partir le chargement suivant le but quâon se propose. Pour une expĂ©dition, placer sur chaque bĂątiment tout ce qui est nĂ©cessaire pour agir au moment du dĂ©barquement, malgrĂ© les retards que dâautres bĂątiments auront pu Ă©prouver. Mettre avec chaque bouche Ă feu ses armements, munitions et les voitures qui doivent les transporter en tout ou en partie; les plates-formes , outils, instruments, matĂ©riaux pour la construction des batteries, sâil s'agit dâun siĂšge. Si un certain calibre est indispensable pour une opĂ©ration, ne pas mettre sur le mĂȘme bĂątiment toutes les bouches Ă feu de ce calibre, afin de ne pas en ĂȘtre totalement privĂ© par un accident. DĂ©monter les affĂ»ts, voitures et avant-trains, en ĂŽtant les roues, les coffres et, sâil le faut, les essieux. Placer dans des caisses les ferrures, avec les outils necessaires pour remonter les voitures. NumĂ©roter les voitures dâune maniĂšre durable, et marquer chaque objet dĂ©tachĂ© du numĂ©ro de celle Ă laquelle il appartient. Les munitions confectionnĂ©es, bien Ă©toupĂ©es dans des caisses, pesant de 05 Ă 75 kil., munies de 2 poignĂ©es en cordage, fermĂ©es avec des vis Ă bois ou avec 2 cercles qui les enveloppent. Les gargousses, fusĂ©es Ă bombes, artifices et matiĂšres dâartifices, dans des tonneaux. â Les poudres, en barils de 50 kil. autant que possible, ceux de 100 kil. Ă©tant difficiles Ă manier. â Les Ă©couvillons, refouloirs, tire-bourres, lanternes, rĂ©unis en faisceaux, par calibre, pour 1 ou 2 piĂšces, liĂ©s autour de 2 ou 3 plateaux circulaires avec Ă©chancrures; les gargoussiers, dans lâintĂ©rieur de ces faisceaux. Les autres objets dâarmement ou dâassortiment, les outils Ă pionniers, rĂšgles , niveaux, etc., rĂ©unis par espĂšces, en paquets ou dans des caisses. â l es bouchons de foin, par 100 ou 150 du mĂȘme calibre, dans des sacs ou des filets â Les armes EMBARQUEMENT ET DEBARQUEMENT dâaRTILLERIE. 315 portatives, dans des caisses.â Chaque caisse, tonneau, etc-, Ă©tiquetĂ© de lâespĂšce et de la quantitĂ© des objets. Placer les objets les plus lourds en dessous, en commençant par les projectiles les bombes et obus vides, ensuite les bouches Ă feu, plates-formes, affĂ»ts, voitures, avant-trains, coffres, etc. â Les caisses dâarmes et de munitions, dans les endroits les moins exposĂ©s Ă lâhumiditĂ©. â Eviter de rien mettre dans la partie infĂ©rieure de la cale, oĂč lâeau pĂ©nĂštre ordinairement; sâil y a urgence , nây placer que les objets les moins susceptibles de se dĂ©tĂ©riorer, les bois de fortes dimensions. Si le dĂ©barquement doit avoir lieu devant lâennemi, charger de maniĂšre Ă pouvoir dĂ©barquer sur-le-champ quelques piĂšces de campagne, leurs armements et leurs munitions, les chevaux de frise et les outils pour se retrancher ou faciliter les abords. â Ces piĂšces et leurs affĂ»ts peuvent se placer sur le pont, le long du bastingage, dans les endroits oĂč elles ne gĂȘnent pas les manĆuvres. â Les voilures et les affĂ»ts dĂ©montĂ©s, les premiers Ă prendre, sâarriment facilement sur les porte-haubans, entre le bastingage et les haubans. Dans une expĂ©dition oĂč il se trouve beaucoup de bĂątiments, chacun dâeux doit porter Ă tribord, Ă bĂąbord et sur un guidon au haut du grand mĂąt, un numĂ©ro facile Ă distinguer. Au moyen de ces numĂ©ros, marquĂ©s sur lâĂ©tat d'embarquement, on connaĂźt Ă chaque instant les ressources dont on peut disposer. â Quelques bĂątiments* distinguĂ©s par un pavillon particulier, doivent ĂȘtre spĂ©cialement affectĂ©s au transport des poudres, des artifices, des munitions qui peuvent ĂȘtre sĂ©parĂ©es des piĂšces. DĂ©barquer dâabord les piĂšces destinĂ©es Ă agir. â Suivre pour le dĂ©barquement lâordre contraire Ă celui de rembarquement. â Remonter le plus vite possible les voitures qui doivent servir au transport. â RĂ©unir les objets, par espĂšces, assez loin du bord pour ne pas en ĂȘtre embarrassĂ©. â Pour les poudres et les munitions qui ne doivent pas ĂȘtre transportĂ©es de suite, prendre toutes les prĂ©cautions nĂ©cessaires, afin de prĂ©venir la confusion, les avaries, les accidents. Sâil est nĂ©cessaire de transborder, ou si on laisse des objets sur les bĂątiments, avoir soin de les noter sur les Ă©tats. Les Ă©quipages des bĂątiments sont chargĂ©s de lâembarquement et du dĂ©barquement, quâils exĂ©cutent facilement au moyen des vergues et de palans. Il suffit ordinairement de leur fournir des rouleaux et des chantiers pour approcher les attirails du bord. â Dans quelques circonstances, il est nĂ©cessaire dâĂ©tablir des culĂ©es de ponts de chevalets, des chĂšvres Ă haubans, grues, etc. â A dĂ©faut des moyens ordinaires, Ă©tablir une grue provisoire; percer un arbre, environ au tiers de sa longueur, dâune mortaise allongĂ©e; fixer sur le sol un chĂąssis portant une forte cheville verticale; poser lâarbre sur ce chĂąssis, en faisant entrer la cheville dans la mortaise, comme une cheville-ouvriĂšre, mais de maniĂšre que les extrĂ©mitĂ©s de lâarbre puissent sâĂ©lever et sâabaisser; tourner vers le fardeau la partie de lâarbre la plus courte, et brĂȘler le fardeau Ă lâarbre en soulevant lâautre extrĂ©mitĂ©; abaisser ensuite cette extrĂ©mitĂ©, et faire tourner lâarbre autour de la cheville, jusquâĂ ce que le fardeau soit au-dessus de la barque; le laisser descendre doucement, et le dĂ©tacher. Si on ne peut pas se procurer un arbre ou une piĂšce de bois convenable, brĂȘler et cheviller ensemble des poutrelles. 317 CHAPITKE XII. MANOEUVRES DE FORCE. SOMMAIRE. Bouches Ă feu de campagne Changer une roue. â Descendre une piĂšce de son affĂ»t. â Monter une piĂšce sur son affĂ»t. â Transporter une piĂšce avec l'avant-train.. 317 Bouches Ă feu de siĂšge et de place AgrĂšs et d ispositions gĂ©nĂ©rales. 318 Mouvements Ă©lĂ©mentaires. 319 Passer la piĂšce de lâencastrement de tir Ă la position de route, et rĂ©ciproquement. 322 Monterla piĂšce sur son affĂ»t, et lâen descendre. 322 Changer une piĂšce dâaffĂ»t. 324 Passer la piĂšcede lâaffĂ»t sur le porte- corps, et rĂ©ciproquement. 324 Monter la piĂšce sur le porte-corps, et lâen descendre. 325 Charger sur le porte-corps un mortier montĂ© sur son affĂ»t, et lâen descendre. 327 Monter sur son chĂąssis lâaffĂ»t de place et cĂŽte chargĂ© de sa piĂšce, et lâen descendre. 327 Changer les roues. â Charger une piĂšce sur le triquehallc, et la dĂ©charger. â Monter un mortier sur son affĂ»t, et lâen descendre. â Conduire une piĂšce Ă bras en galĂšre. â Pans de roue. 328 ManĆuvres de force avec le cric .329 Mouvements Ă©lĂ©mentaires. â Passer la piĂšce de lâencastrement du tir Ă la position de route et rĂ©ciproquement. â Monter la piĂšce sur son affĂ»t, et lâen descendre. â Monter le mortier sur le porte- corps.â Changer les roues»** âąâą 330 ManĆuvres de chĂšvre ChĂšvre de 1840. 332 ChĂšvre de 1825 Monter, porter et dresser la chĂšvre. â Equiper la chĂšvre. â ManĆuvrer. â Equiper la chĂšvre a haubans.â Monter u ne piĂšce du fond du fossĂ© dans une embrasure ou une Cordages employĂ©s dans les manĆuvres de force .336 BOUCHES A FEU DE CAMPAGNE. Les manĆuvres peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es par les hommes attachĂ©s au service dâune piĂšce 8 hommes et nâexigent pas dâautres agrĂšs que les armements de la piĂšce. Il faut toujours commencer par ĂŽter lâavant-train, et retirer tous les armements qui sont portĂ©s par lâaffĂ»t. Changer une roue. Assurer les sus-handes, lever la vis de pointage de toute sa hauteur. Soulever lâaffĂ»t Ă lâaide de 2 leviers, lâun engagĂ© dans lame de la piĂšce, lâautre mis eu croix sous le premier. Le soutenir pendant quâon change la roue. Pour canon de 12 et obusier de 16 e , creuser le sol de 0, m l5 sous la roue qui doit rosier, afin de lâempĂȘcher de glisser. 20 * 318 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. Descendre une piĂšce de son affĂ»t. Elever la vis de pointage de toute sa hauteur. Lever la crosse. Dresser la piĂšce Ă terre sur sa bouche. Retirer lâaffĂ»t. Monter une piĂšce sur son affĂ»t. Mettre 1 levier en croix sous le 1." renfort, et 1 autre sous le boulon. Appliquer 2 hommes au l. er , 4 au 2. e , 2 aux anses ; dresser la piĂšce sur la bouche. Amener lâaffĂ»t ; lever la crosse, et mettre la piĂšce en place. Dans les deux manĆuvres prĂ©cĂ©dentes, il faut faire en terre un trou de 0, m 33 pour recevoir la bouche de la piĂšce de 12, et de 0, ,n 22 pour celle de lâobusier de 16 e . Lorsquâune piĂšce verse en cage , la sĂ©parer de son affĂ»t et la remonter par le moyen indiquĂ©. Transporter une piĂšce avec lâavant-train. DĂ©tacher la prolonge. Placer lâavant-train de maniĂšre que le crochet cheville- ouvriĂšre soit au-dessus des anses, la culasse tournĂ©e vers le timon; lever le timon, soulever la volĂ©e de la piĂšce, brĂȘler les anses au crochet avec la prolonge, en la passant deux fois par la maille dans les anses et dans le crochet, et coiffant le crochet avec la maille; brĂȘler la culasse Ă la fourchette avec le bout de prolonge restant. BOUCHES A FEU DE SIĂGE ET DE PLACE. AgrĂšs PI. 17 et 18. G leviers ordinaires , longueur 2, 111 l0.â 1 levier dâabattage , gĂźte de plate-forme de siĂšge, longueur 4, m 55 Ă©quarrissage 140 mill., les pinces , taillĂ©es en sifflets opposĂ©s lâun Ă lâautre; la crĂ©maillĂšre , en fer, garnie de crans de 10 mill. de profondeur. Poids 62 kil. â 1 chevrette la hase, les montants , assemblĂ©s avec la base Ă tenons et mortaises, fixĂ©s Ă la base et Ă lâentretoise par des chevilles en bois; lâentretoise , embrevĂ©e de son Ă©paisseur; la cheville , en fer, sa chaĂźnette , son piton, sa poignĂ©e. Poids 35 kil. â 3 petits rouleaux n.° 1 , longueur 320 mill., diamĂštre 165 mil l. â 2 grands rouleaux n.° 2, longueur 1 mĂštre, diamĂštre 165 mill. â 1 petit demi-cylindre n.° 1, longueur 700 mill., largeur et Ă©paisseur 90 mill. â 1 grand demi-cylindre n.° 2, longueur 1 mĂštre, largeur et Ă©paisseur 165 mill. â 2 lambourdes de plate-forme de mortier de 32 e , longueur 2 mĂštres, Ă©quarrissage 220 mill. â 4 chantiers , longueur 500 mill., Ă©quarrissage 220 mill. â 2 demi-chantiers , longueur 500 mill., largeur 220 mill., Ă©paisseur 110 mill. â 1 bout de madrier de plate-forme de siĂšge, avec des sifflets opposĂ©s, longueur l, m 700, largeur 325; Ă©paisseur 55 mill. â 1 masse , longueur 320 mill., Ă©quarrissage 190 mill., longueur du manche ;-810 mill. â 5 petites cales n.° 1 ou cales de piĂšce , section en forme de trapĂšze, longueur 90 mill.. largeur 70 mill., Ă©paisseur 60 mill. â 6 cales longues n.° 2 ou cales de rouleau , section triangulaire, longueur 200 mill., largeur 75 mil!., Ă©pais- BOUCHES A FEU DE SIEGE ET DE PLACE. 319 seur 45 mill. â 6 grandes cales n.° 3, ou cales de roue , section triangulaire, longueur 330 mill., rĂ©duite Ă 300 mill. ou 250 mill. pour monter le mortier sur son affĂ»t ou lâen descendre, largeur 135 mill., Ă©paisseur 05 mil!. â 1 trait a canoiiy longueur 4 mĂštres, diam. 27 Ă 30 mill. â 1 prolonge simple , longueur 15 mĂštres ; diamĂštre 24 Ă 26 mill. â Des pinces de leviers cassĂ©s. â 2 madriers. â Poids total des agrĂšs 469 kil. Il faut 11 hommes pour exĂ©cuter les manĆuvres. Placer les hommes sur 2 rangs, Ă droite et Ă gauche de la piĂšce, lui faisant face, Ă 0, m 50 en dehors des tourillons la piĂšce Ă terre ou en dehors des roues la piĂšce sur son affĂ»t ou sur un porte-corps, les l. ers servants Ă hauteur de lâastragale. Les servants sont chargĂ©s des leviers; les l. ers servants du levier dâabattage et de la prolonge â les 2. r * des grands rouleaux, lambourdes, chantiers, demi-chantiers, des cales de roues, des susbandes â le 2. e servant de gauche du grand demi-cylindre, du bout de madrier â le 2. e servant de droite de la chaĂźne dâembrelage les 3/* servants de maintenir la piĂšce, au moyen de leviers dans les anses â le chef de manĆuvre de la chevrette, des petits rouleaux, du petit demi-cylindre, de la masse, du trait Ă canon, des cales autres que celles de roues, des nĆuds de cordage, de maintenir la piĂšce par un levier dans les anses, lorsquâelle est Ă terre ou dans les changements dâencastrement. Les secours aident les servants Ă apporter les agrĂšs et Ă faire effort. Un fardeau en mouvement sur un rouleau fait le double du chemin parcouru par le rouleau. Mouvements Ă©lĂ©mentaires . 11 hommes. â 6 leviers ordinaires, 1 levier dâabattage, 1 chevrette, 1 petit rouleau, 2 grands, 1 petit demi - cylindre, 1 grand, 4 chantiers, 2 demi-chantiers, 1 masse, 2 petites cales, 4 longues, 6 grandes, 1 prolonge. 1. ° La piĂšce Ă terre , placer un chantier sous la volĂ©e. Embarrer avec 4 leviers, 2 Ă droite, 2 Ă gauche, pour soulever la volĂ©e; placer le chantier. 2. ° La piĂšce Ă terre , placer un chantier sous la culasse. Placer un chantier sous la volĂ©e ; embarrer avec 4 leviers, 2 Ă droite, 2 Ă gauche, pour soulever la culasse ; placer le chantier. Oter les 2 chantiers. Embarrer avec 4 leviers; oter le chantier de culasse; oter le chantier de volĂ©e. Nota. Pour Vobusier l.° Placer un chantier sous la volĂ©e. Mettre la pince de deux leviers dans lâa me avec une ou plusieurs cales par-dessus; soulever la volĂ©e, placer un chantier dessous. 2.° Placer un chantier sous la culasse . Soulever de nouveau la volĂ©e, reculer le premier chantier derriĂšre les anses, baisser la volĂ©e, placer un second chantier sous la culasse; soulever de nouveau la volĂ©e, ramener le premier chantier sous la volĂ©e. 3. ° La piĂšce sur 2 chantiers , placer le grand demi-cylindre sous le l. cr renfort. Placer 2 chantiers parallĂšlement Ă la piĂšce et, par 2 abattages sous le bouton de culasse, faire reposer la piĂšce sur le grand demi - cylindre. Oter le grand demi-cylindre. Faire 2 abattages sous le bouton de culasse; faire reposer la culasse sur le chantier. 3-20 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DK FORCE. Nota. Pour Vobusier le grand demi-cylindre sc place sous le derriĂšre des anses. Placer le chantier de volĂ©e sous la tranche de la bouche, en soulevant la volĂ©e; 1 seul abattage suffit pour placer ou retirer le grand demi-cylindre. â Le grand demi-cylindre retirĂ©, placer le chantier de volĂ©e contre la plate- bande, en soulevant la volĂ©e. 4. ° La piĂšce sur son affĂ»t dans iencastrement de tir avec ou sans avant- train , placer un petit rouleau sous la culasse ou lâofer. Baisser la volĂ©e; placer le petit rouleau ou lâĂŽler. 5. ° La piĂšce sur son affĂ»t dans i encastrement de tir avec avant -train , placer un petit demi-cylindre dans Vencastrement des tourillons. Placer un petit rouleau sous la plate-bande du l. cp renfort; soulever la piĂšce au moyen dâun levier engagĂ© dans lame et de 2 autres en croix , lâun sous le l. cr levier, lâautre sous la volĂ©e; soutenir pendant qu'on place le petit demi-cylindre. Oter le petit demi-cylindre et le petit rouleau , par les mouvements inverses. Nota. Pour Vobusier pour baisser la volĂ©e, engager 2 leviers dans lame, placer des cales par-dessus; pour lever la volĂ©e, mettre dans lâĂ nie, Ă 0, ni '16 de la bouche, une grande cale, lâarrĂȘte en bas, sous la pince des leviers ; une autre, par-dessus vers la bouche, et sous cette derniĂšre une cale longue en travers. 6. ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă la position de route avec avant-train , placer un petit rouleau sous le l. er renfort ou Voter. Soulever la culasse par un abattage sous la plate-bande, avec les leviers appuyĂ©s sur la masse couchĂ©e; placer le petit rouleau ou lâĂŽter. 7. ° La piĂšce sur son affĂ»t a la position de route avec avant - train , placer un petit rouleau sous le 2. renfort . Placer le petit rouleau sous le l. cr renfort; faire un 2. c abattage sous la culasse, les leviers appuyĂ©s sur la masse, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; transporter le rouleau sous le 2. e renfort. Oter le rouleau. Soulever la culasse, les leviers appuyĂ©s sur la masse, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; transporter le rouleau sous le l. er renfort; ĂŽter le rouleau. 8. ° La piĂšce sur le chariot porte - corps , placer un grand rouleau sous la volĂ©e ou Voler. Soulever la volĂ©e par un abattage sous le bourlet, les leviers appuyĂ©s sur la masse couchĂ©e, surmontĂ©e du petit demi - cylindre ; placer le grand rouleau ou lâĂŽter. Nota. Pour lâobusier embarrer dans lâĂąme, la masse debout devant la bouche; abattre et glisser une grande cale sous la volĂ©e, le plus en arriĂšre possible; embarrer dans lâĂąme, les leviers appuyĂ©s sur la masse debout, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; soulever la volĂ©e; remplacer la cale par un grand rouleau ou lâĂŽter. 9. ° La piĂšce sur le chariot porte-corps , placer un grand rouleau sous la culasse. Placer un grand rouleau sous la volĂ©e; faire un 2. abattage , les leviers appuyĂ©s sur la masse debout, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; reculer le rouleau le plus possible; soulever la culasse avec des leviers appuyĂ©s sur des cales; la faire reposer sur le petit demi-cylindre ; soulever de nouveau la culasse; placer le 2. grand rouleau. Nota. Pour Vobusier embarrer sous la plate-bande de volĂ©e, les leviers appuyĂ©s sur la masse couchĂ©e, le petit demi - cylindre par-dessus; abattre; reculer le rouleau jusques sous le devant des tourillons et le caler; enfoncer BOUCHES A FEU DF SIEGE ET DE PLACE. 321 les leviers dans lame; mettre une grande cale par-dessous prĂšs de la bouche; baisser la volĂ©e en pesant sur les leviers; placer le 2. e grand rouleau sous la culasse. Oter les rouleaux. Soulever la culasse comme pour placer le rouleau de culasse; ĂŽter ce rouleau, soutenir la piĂšce sur le petit demi-cylindre ; soulever de nouveau la culasse; ĂŽter le petit demi-cylindre; ĂŽter le rouleau de volĂ©e. Nota. Pour Vobusier baisser la volĂ©e en pesant sur les leviers dans lâĂąme; ĂŽter le rouleau de culasse et la laisser descendre dans son logement; em- barrer sous la plate-bande de volĂ©e, les leviers appuyĂ©s sur la niasse couchĂ©e, surmontĂ©e du peti t demi-cylindre ; abattre et amener le rouleau de volĂ©e prĂšs de la bouche; embarrer dans lâĂąme, les leviers appuyĂ©s sur la masse debout, surmontĂ©e du petit demi-cylindre; abattre; ĂŽter le rouleau, le remplacer par une grande cale ; embarrer dans lâĂąme , les leviers appuyĂ©s sur la niasse debout; abattre; retirer la cale, laisser descendre lâohusier sur le fond du chariot. i 0 .° La piĂšce sur son affĂ»t dans V encastrement de tir , oter V avant-train. DĂ©crocher la chaĂźne dâembrĂšlage; soulever la flĂšche au moyen dâun levier passĂ© en croix, ce mouvement Ă©tant favorisĂ© par une pesĂ©e faite sur un levier engagĂ© dans lame; la cheville-ouvriĂšre Ă©tant hors de la lunette, faire avancer lâavant-train , poser la crosse Ă terre. 11 . ° La piĂšce sur son affĂ»t dans Vencastrement de tir , la crosse a terre 9 amener Vavant-train. Soulever la flĂšche au moyen de leviers disposĂ©s comme dans la manĆuvre prĂ©cĂ©dente; reculer lâavant-train ; introduire la cheville- ouvriĂšre dans la lunette; accrocher la chaĂźne dâembrĂȘlage. Nota. Pour Vobusier mettre 2 leviers dans lâĂąme pour peser sur la volĂ©e. 12 . ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă la position de route , oter Vavant-train. Soulever la flĂšche par un abattage sous la crosse, les leviers appuyĂ©s sur une cale, posĂ©e contre la bride de sellette-fourchette ; soutenir la flĂšche sur un Ă©chafaudage de 4 chantiers et un demi-chautier Ă hauteur du boulon dâassemblage; ĂŽter lâavant-train. 13. ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă la position de route , la fĂšche sur 4 chantiers et un demi - chantier , poser la crosse Ă terre. Oter successivement les chantiers et le demi-chantier au moyen de 4 abattages sous la crosse; substituer une cale au dernier chantier; reprendre le dernier abattage pour retirer la cale. 14. ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă la position de route , la crosse Ă terre , Ă©lever la flĂšche sur 4 chantiers et un demi-chantier. Abattre sous la crosse et y glisser une cale; reprendre lâabattage et en faire successivement trois autres pour placer les chantiers et le demi-chantier Ă hauteur des tenons de manĆuvre. 15. ° La piĂšce sur son affĂ»t Ă la position de route , la flĂšche sur 4 chantiers et un demi - chantier , amener lâavant-train. Transporter lâĂ©chafaudage Ă hauteur du boulon dâassemblage; placer lâavant-train ; soulever la flĂšche par un abattage sous la crosse, avec les leviers appuyĂ©s sur une grande cale, placĂ©e sur la sellette-fourchette contre la bride; ĂŽter lâĂ©chafaudage. 16. ° La piĂšce sur le chariot porte-corps , ĂŽter ou amener Vavant-train. Voyez 12.° et 13.°, 14. 0 et 15.° Fixer la prolonge au treuil, lâattacher Ă la piĂšce; au lieu dâembarrer sous la crosse , embarrer sous lâentretoise de devant des brancards; ĂŽter la prolonge. Nota. Pour Vobusier ces mouvements sâexĂ©cutent Ă bras, sans abattages 21 322 CHANTRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. ni Ă©chafaudages, en soulevant et soutenant les brancards avec des leviers en croix. Nota. Pour le mortier Ă bras comme pour lâobusier, avec les modifications suivantes fixer la prolonge aux crochets du treuil; arrĂȘter les brins par des demi-clefs, aprĂšs avoir enveloppĂ© de deux tours les boulons de la tĂȘte dâaffĂ»t; faire reculer le mortier jusquâĂ ce que les entailles de la tĂȘte touchent la bande de renfort de derriĂšre; ĂŽter ou amener lâavant-train ; lavant-train Ă©tant remis, faire avancer le mortier, les entailles de la queue touchant la bande de renfort de devant. 17.° Faire avancer ou reculer l'affĂ»t ou le porte-corps. Ces mouvements sâexĂ©cutent, soit en embarranl, soit Ă bras, suivant les cas. Faire passer la piĂšce de Vencastrement de tir Ă la position de roule . 11 hommes. â 6 leviers ordinaires , 1 petit rouleau , 1 petit demi-cylindre , 1 masse , 2 petites cales , 4 longues , C grandes , 1 irait Ă canon. Placer un petit rouleau sous la plate-bande du l. cr renfort; lever la volĂ©e en poussant la piĂšce, tirer en mĂȘme temps sur le trait u canon fixĂ© au bouton de culasse; replacer le rouleau, reprendre le mouvement de la piĂšce jusquâĂ ce que les tourillons parviennent Ă la position de route; ĂŽter le rouleau. Faire passer la piĂšce de la position de route dans Vencastrement de tir. MĂȘmes agrĂšs. â Placer un petit rouleau sous le 2. c renfort le plus avant possible ; lever la volĂ©e en attirant la piĂšce ; tirer en mĂȘme temps sur le trait Ă canon passĂ© dans les anses ; replacer deux fois le rouleau et reprendre le mouvement de la piĂšce pour faire parvenir les tourillons dans leurs encastrements; ĂŽter le rouleau. Monter la piĂšce sur son affĂ»t. 11 hommes. â 6 leviers ordinaires , 1 levier d'abattage , 1 chevrette , 1 petit rouleau , 1 petit demi-cylindre , 1 grand, 2 lambourdes , 4 chantiers , 2 demi - chantiers , 1 masse , 2 petites cales , 4 longues , 6 grandes , 1 trait Ă canon. La piĂšce sur 2 chantiers; lâaffĂ»t sans avant-train dans le prolongement de la piĂšce; la crosse Ă 2 mĂštres de la bouche. Placer le grand demi-cylindre sous le derriĂšre des embases. â Lever la volĂ©e; engager lâaiFĂ»t sous la piĂšce; faire reposer le bourlet sur le coussinet. â Soulever la culasse au moyen du levier dâabattage; Ă©lever dâun chantier et dâun demi - chantier lâĂ©chafaudage servant de support au grand demi-cylindre. â- Soulever la volĂ©e; reculer lâaffĂ»t, le coussinet touchant le grand demi - cylindre. â Soulever la culasse; reculer lâĂ©chafaudage, le demi-cylindre Ă 0, m 08 en arriĂšre de la plate-bande du l.* r renfort ; Ă©lever lâĂ©chafaudage dâun chantier. â Soulever de nouveau la volĂ©e; reculer lâaffĂ»t, les tourillons au-dessus de la position de route. â Elever la flĂšche sur 4 BOUCHES A FEU DE SIEGE ET DE PLACE. 323 chantiers et un demi-chantier ; ĂŽter le grand demi-cylindre; passer la piĂšce dans l'encastrement de tir ; poser la crosse Ă terre. Nota. Pour Cobusier il faut de plus 1 petit rouleau et 1 petit demi-cj'lindre , le trait 1 masse , 2 petites cales , 4 Longues ^ G grandes , t prolonge simple. â Lâobusier sur 2 chantiers; le porte- corps sans avant-train dans lâaxe de lâobusier, lâentretoisc de devant Ă 2 mĂštres du bouton. â Comme pour la piĂšce, sauf les modifications suivantes placer 1 chantier de renfort sous la plate-bande de culasse; lever la volĂ©e, passer un grand rouleau sous la volĂ©e; chaque extrĂ©mitĂ© reposant sur un chantier parallĂšle Ă lâobusier ; lever la volĂ©e, recuter les chantiers et le rouleau jusqu a ce quâil parvienne sous le derriĂšre des anses; faire reposer la plate-bande de volĂ©e sur une grande cale en long; aprĂšs avoir placĂ© le second grand rouleau sur les brancards, engager le porte-corps sous la culasse, le devant du coussinet touchant le graud rouleau placĂ© sur les chantiers; fixer la prolonge au treuil, lâattacher Ă la piĂšce. â ManĆuvrer au treuil; remonter le 2. e rouleau sur les brancards; replacer le rouleau libre sous la plate-bande de culasse ; continuer Ă manĆuvrer au treuil, etc. Descendre lu piĂšce du porte-corps. MĂȘmes agrĂšs que pour la monter. â Le porte-corps sur avant-train. Fixer la prolonge au treuil, lâattacher Ă la piĂšce; oter lâavant-train; soutenir les brancards sur 4 chantiers et un demi-chantier; descendre les brancards Ă terre; faire le dernier abattage sous le bourlet; placer un grand rouleau sous le devant des embases ; 2 petits Ă terre pour recevoir le bourlet.â ManĆuvrer au treuil jusquâĂ ce que les brins de prolonge cessent detre tendus; disposer 2 chantiers Ă droite et Ă gauche de la piĂšce, le milieu rĂ©pondant au derriĂšre des embases; lever la volĂ©e; placer dessous un grand rouleau, les bouts reposant sur les chantiers ; descendre le bourlet Ă terre; oter la prolonge; dĂ©gager le porte-corps ; placer les chantiers pour recevoir la piĂšce ; oter le grand rouleau. Nota. Pour lâobusier mĂȘmes agrĂšs que pour le monter. â Placer le grand rouleau de droite sous la bouche par 2 abattages , caler ; fixer la prolonge en garnissant entiĂšrement le treuil; oter lâavant-train Ă bras; dĂ©poser lâentretoise de devant Ă terre; placer de chaque cĂŽtĂ© des brancards du milieu, parallĂšlement Ă leur direction, un chantier, le bout de devant Ă hauteur de lâextrĂ©mitĂ© des brancards; placer sur ces chantiers le grand rouleau de gauche contre le coussinet et le caler; disposer Ă terre, en avant de lâentretoise, une grande cale pour recevoir la plate-bande de volĂ©e. â ManĆuvrer au treuil jusquâĂ ce que la plate-bande de volĂ©e porte sur la cale; ĂŽter la prolonge et reculer le porte-corps; poser la plate-bande de culasse sur le milieu dâun BOUCHES A FEU DE SIEGE ET DE PLACE. 327 chantier en travers; lever la volĂ©e, amener le rouleau et les chantiers Ă hauteur de la bouche. â Lever la volĂ©e, remplacer le rouleau par un chantier; replacer le chantier de culasse contre la gorge de la plate-bande et le chantier de volĂ©e contre la plate-bande de volĂ©e. Charger sur le porte-corps un mortier montĂ© sur son affĂ»t . 11 hommes. â G leviers ordinaires , 2 grands rouleaux , 1 chantier , 2 demi- chantiers , 4 cales longues , 6 grandes , 1 prolonge simple , 1 pince de levier cassĂ©. Le mortier sur son affĂ»t; le porte-corps sans avant-train dans lâaxe du mortier, lâentretoise de devant Ă 2 mĂštres de la tĂšte dâaffĂ»t. Placer en travers sous le milieu des flasques 1 grand rouleau , dont chaque bout est soutenu sur 1 demi-chantier; faire reposer lâentretoise de derriĂšre sur une pince de levier cassĂ©, engager le plus possible le porte - corps sous lâaffĂ»t; disposer le 2. c grand rouleau sur les brancards du milieu, contre les Ă©crous de lunette ; fixer la prolonge au treuil, lâattacher aux boulons de la tĂšte dâaffĂ»t. â ManĆuvrer au treuil, jusquâĂ ce que les flasques touchent la bande de renfort dâĂ©pars de derriĂšre; amener l'avant-train ; ĂŽter la prolonge et les rouleaux; faire reposer lâaffĂ»t sur le chariot. Descendre du porte-corps le mortier montĂ© sur son affĂ»t. MĂȘmes agrĂšs. â Le porte-corps, chargĂ© du mortier, est sur lâavant-train. Placer un grand rouleau sous lâaffĂ»t, Ă hauteur du boulon de lâentretoise de derriĂšre; fixer la prolonge au treuil et lâattacher aux boulons de la tĂȘte. â Reculer lâaffĂ»t, les flasques touchant la bande de reufort dâĂ©pars de derriĂšre; .oter lâavant-train. â ManĆuvrer au treuil jusquâĂ ce que les brins de la prolonge cessent dâĂštre tendus; ĂŽter la prolonge, le porte-corps et les rouleaux. Monter sur son chĂąssis un affĂ»t de place et cĂŽte chargĂ© de sa piĂšce . 11 hommes. â 6 leviers ordinaires , 2 madriers , 1 masse. Le grand chĂąssis, sans roulettes, est en place; la poutrelle directrice dans lâaxe de la plate-forme; lâaffĂ»t chargĂ© de sa piĂšce prĂšs de la plate-forme, sur un avant-train de campagne, dont le coffre Ă munitions a Ă©tĂ© enlevĂ©. Placer un madrier de chaque cĂŽtĂ© du grand chĂąssis; amener lâaffĂ»t sur son avaut-train , le reculer jusquâĂ ce que les moyeux soient prĂšs de porter sur les cĂŽtĂ©s du grand chĂąssis; ĂŽter lâavant-train ; avancer lâaffĂ»t, les moyeux touchant les taquets de devant; placer les roulettes. Descendre de son chĂąssis VaffĂ»t de place et cĂŽte chargĂ© de sa piĂšce . MĂȘmes agrĂšs. â Un avant-train de campagne, dont le coffre Ă munitions a Ă©tĂ© enlevĂ©, est prĂšs de la plate-forme ; lâaffĂ»t chargĂ© de sa piĂšce est en batterie. Baisser la vis de pointage; caler les moyeux; ĂŽter les roulettes; placer un 328 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. madrier de chaque cĂŽtĂ© du grand chĂąssis j reculer lâaffĂ»t; amener lâavant-train; descendre lâaffĂ»t. Changer les roues. 7 hommes , dont 5 au levier dâabattage et 2 Ă la roue de rechange. â 1 levier dâabattage , 1 chevrette , 2 grandes cales- La piĂšce sur affĂ»t avec avant-train. â Amener la roue de rechange ; la poser Ă terre prĂšs de la roue Ă changer, le petit bout du moyeu en dessous; caler la roue opposĂ©e; placer la chevrette entre le flasque et la roue Ă changer, Ă 0, m 32 en arriĂšre de lâessieu ; engager la pince du levier dâabaLtage sous lâessieu; soulever lâaffĂ»t et le soutenir; ĂŽter lâesse et la rondelle; enlever la roue; la poser Ă terre et la remplacer promptement par celle de rechange; remettre la rondelle et lâesse; laisser aller doucement pour faire poser la roue Ă terre ; dĂ©caler la roue opposĂ©e. Memes moyens pour changer une roue du porte-corps. â Si VaJJfut est charge dâun obusier , il suffit de 3 hommes au levier dâabattage. â Si l'ajjut est sans avant-train ou en batterie , placer la chevrette en arriĂšre de lâessieu; faire lâabattage du cĂŽtĂ© de la crosse. Charger une piĂšce sur le triqueballe. 5 hommes. â Amener le triqueballe au-dessus de la piĂšce placer la flĂšche du cĂŽtĂ© de la culasse dans la direction de la piĂšce; le milieu de lâessieu au- dessus des anses; caler les roues; passer un crochet dans chacune des anses; manĆuvrer au treuil; quand la piĂšce est suffisamment Ă©levĂ©e, arrĂȘter la dent de loup avec la chevillette coudĂ©e; brĂȘler le bouton de culasse par son collet aux chaĂźnes fixĂ©es sous la flĂšche, la piĂšce horizontale. DĂ©charger la piĂšce par les moyens inverses. Pour un mortier sans ajj'Ăčt, accrocher le double crochet, dâun cĂŽtĂ© Ă lâanse, de lâautre Ă la traverse des chaĂźnes de treuil. Pour un mortier sur ajfĂ t^ passer 2 couronnes en cordages de chaque cĂŽtĂ© de lâaffĂ»t autour des boulons de la tĂȘte et de la queue; accrocher le crochet aux couronnes. Monter un mortier de 32 e ou 27 e sur son affĂ»t, et lâen descendre. 5 hommes. â 2 leviers , 2 lambourdes , 2 chantiers , 1 demi - chantier ^ 1 grand rouleau , 1 cale longue , 2 petites cales , 1 trait a canon. Ălever le mortier sur 2 chantiers, lâanse en dessus, en levant successivement la volĂ©e et le derriĂšre; dresser le mortier avec un trait Ă canon sous lâanse, dont les bouts, enveloppant de dessus en dessous un levier placĂ© sous le derriĂšre du mortier, sâenrouleut autour des tourillons et sont fixĂ©s par des demi-clefs. â Poser la bouche sur 2 lambourdes, avancer lâaffĂ»t, lâentrctoise de devant Ă 0, m 17 du mortier; placer un graud rouleau en travers sous les flasques, et 1 levier sur lâemplacement du coussinet; renverser le mortier sur ce levier et sur lâenlreloise de devant; descendre les tourillons dans leurs encastrements; dĂ©gager les rouleaux. â Descendre le mortier par les moyens inverses. MANOEUVRES de force avec le cric. 329 Conduire une piĂšce Ă bras en galĂšre . Nombre dâhommes et dâagrĂšs suivant la difficultĂ©. â Leviers , 2 prolonges simples ou 1 double , chantiers. La piĂšce sur affĂ»t, sans avant-train ; la volĂ©e en avant. Fixer le milieu de la double prolonge ou lâun des bouts de chaque prolonge simple au corps dâessieu; faire Ă chaque brin des nĆuds de galĂšre et y passer des leviers, le 1 , cr sous la volĂ©e, les autres successivement Ă 1 mĂštre de distance; 4 hommes Ă chaque levier. â Embarrer sous la crosse, dans les rais, sous le derriĂšre des roues; 2 hommes Ă chaque levier. â Dans les tournants courts, abandonner les leviers de la tĂšte, se porter aux suivants. Si la piĂšce est conduite la crosse en avant, attacher la prolonge aux tenons de manĆuvre; passer 2 leviers sous la flĂšche; 4 hommes Ă chaque levier.â Embarrer seulement sous le derriĂšre des roues. âCe mode est plus expĂ©ditif, mais offre plus de danger, dans les tournants, pour les hommes qui soutiennent les crosses. Conduire le porte-corps , le treuil , ou les brancards en avant ; rapprocher de lâessieu le centre de gravitĂ© du fardeau. â Le triqueballe de meme. âSoutenir les voitures avec des chantiers pendant les repos. Pans de roue. Nombre dâhommes et dâagrĂšs suivant la difficultĂ©. â Leviers , 2 prolonges simples. â Attacher chaque prolonge par un bout au rais le plus bas de chaque roue; ramener le brin libre en dessus, lâappliquer sur les bandes des roues; tirer sur les prolonges ou placer des leviers en galĂšre. MANĆUVRES DE FORCE AVEC LE CRIC. Cric PI. 18. Son corps en bois; sa boĂźte contenant les engrenages; sa hase en fer avec pointes; son anneau ; ses liens , sa crĂ©maillĂšre âą portant en bas une patte concave, et en haut un plateau en cuvette, mobile autour dâun boulon; son disque dentĂ©; son dĂ©clic ; sa manivelle ; sa poignĂ©e en bois; scs arcs-boutants ; sa base en bois, portant un encastrement pour la base en fer et un dĂ©gorgement pour la patte. â Poids du cric 55 HauSSO en bois PI. 18. Sa base plane; son sommet et lâun des cotĂ©s, creusĂ©s en cuvette. â Longueur 320 mill., Ă©quarrissage 140 mill. Lâemploi du cric nâapporte, en gĂ©nĂ©ral, que de lĂ©gĂšres modifications Ă lâexĂ©cution des manĆuvres ; il remplace le levier dâabattage et la chevrette. Les autres agrĂšs restent les memes. On ne fait connaĂźtre ici que les cas oĂč les mouvements diffĂšrent; 7 hommes suffisent; les l. ers servants sont chargĂ©s des leviers et du cric. Lorsquâun fardeau a Ă©tĂ© Ă©levĂ© autant que possible avec la patte, la construction du cric uc permet pas de substituer immĂ©diatement le pLateau Ă la patte, pour continuer Ă Ă©lever le fardeau; il faut alors faire usage de la hausse de mĂȘme, lorsquaprĂšs avoir Ă©tĂ© descendu autant que possible avec 330 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. le plateau, le fardeau doit encore ĂȘtre descendu avec la patte. â La hausse se place debout ou couchĂ©e sur la patte; elle peut ĂȘtre placĂ©e, couchĂ©e sur le plateau. â Au besoin, glisser sur le plateau une planchette, un bout de madrier, etc. Mouvements Ă©lĂ©mentaires avec le cric. Placer Ăźles chantiers sous la piĂšce, et les ĂŽter. â Soulever successivement la volĂ©e et la culasse, en appliquant la patte du cric sous la pince dâun levier introduit dans lâĂąme et sous le boutou. Placer le petit demi-cylindre dans les encastrements des tourillons . â baisser la volĂ©e; ĂŽter la vis de pointage; faire porter la plate-bande sur un bout de levier; soulever la volĂ©e en appliquant le plateau du cric sous le bourlet; placer le petit demi-cylindre. Placer un petit rouleau sous le l. er ou le 2. c renfort , la piĂšce Ă la position de joute. â Soulever la volĂ©e, le plateau sous le bourlet, la culasse sâappuyant sur le coussinet. Oter ravant-train lorsque le mouvement ne peut sâexĂ©cuter Ă bras. â Soutenir la /lĂšche ou les brancards sur 4 chantiers et i demi - chantier ; dĂ©gager la cheville ouvriĂšre, Ă©loigner lâavant-train ; descendre Ă terre la crosse ou lâentretoise de devant, le cric appliquĂ© au bout de crosse ou Ă lâextrĂ©mitĂ© des brancards. Amener lâavant-train. â Elever la llcche ou les brancards sur 4 chantiers et 1 demi-chantier; amener lâavant-train, engager la cheville-ouvriĂšre dans la lunette; ĂŽter les chantiers. Les autres mouvements Ă©lĂ©mentaires , comme pages 310 et suiv. , substituant le cric au levier dâabattage. Passer la piĂšce de lâencastrement de tir Ă la position de roule. Caler les roues ; lever les susbandes; baisser la volĂ©e ; mettre la vis de pointage dans son logement ; placer un bout de levier sous le l. er renfort, contre la patte de lâĂ©crou de pointage; laisser aller. â Appliquer le plateau du cric sous le bourlet; lever la volĂ©e; placer le petit demi-cylindre dans les encastrements. â Baisser la volĂ©e; placer un petit rouleau en arriĂšre des tourillons contre le petit demi-cylindre et un autre sous le 1. cc renfort, Ă hauteurdes 2. cs chevilles Ă tĂȘte ronde; caler ce dernier rouleau en avant; fixer le milieu de la prolonge au bouton par un nĆud dâartificier. â Appliquer le plateau du cric sous le bourlet, lâinclinant lĂ©gĂšrement dâavant en arriĂšre; soulever la volĂ©e pour faire passer les tourillons par-dessus les chevilles Ă mentonnet, tirer sur la prolonge. â Cesser de soulever; enlever la cale; continuer Ă tirer sur la prolonge, le rouleau de derriĂšre touchant l'Ă©crou de pointage; caler le rouleau du cĂŽtĂ© de la volĂ©e. â Lever la volĂ©e, la culasse sâappuyant sur le coussinet; ĂŽter le petit demi-cylindre et les petits rouleaux ; laisser descendre la piĂšce Ă la position de roule. MANOEUVRES DE FORCE AVEC LE CRIC. 331 Passer la piĂšce de la position de roule Ă lâencastrement de tir. Caler les roues; lever les sus-bandes. â Appliquer le plateau du cric sous le bourlet ; lever la volĂ©e; placer 2 petits rouleaux sous la piĂšce; le l. er contre le derriĂšre de lâĂ©crou de pointage, le caler en avant; le 2. c Ă hauteur des 2. es chevilles Ă tĂȘte ronde, le maintenir jusquâĂ ce que la piĂšce repose dessus; placer le petit demi - cylindre dans les encastrements. â Fixer le milieu de la prolonge au bourlet par un nĆud dâartificier. â DĂ©caler le rouleau de derriĂšre; tirer sur la prolonge jusqu a ce que les tourillons touchent les chevilles a mentonnet ou que le rouleau de devant soit arrĂȘte par le petit demi-cylindre. â Placer une cale de sĂ»retĂ© en avant du rouleau de derriĂšre Ă une distance telle que les tourillons puissent parvenir au-dessus de leurs encastrements; ĂŽter la prolonge. -â Appliquer le cric sous le bourlet, rinclinant lĂ©gĂšrement dâarriĂšre en avant; soulever la volĂ©e pour faire passer les tourillons par-dessus les chevilles Ă mentonnet; avancer la piĂšce en la poussant, les tourillons au-dessus des encastrements. â Baisser la volĂ©e; ĂŽter les 2 rouleaux; placer un bout de levier sous le t. cr renfort contre lâĂ©crou de pointage; lever la volĂ©e avec le cric, retirer le petit demi - cylindre ; laisser descendre les tourillons dans leurs encastrements. â Baisser la volĂ©e; ĂŽter le bout de levier; remettre la vis de pointage. Monter la piĂšce sur son affĂ»t, et la descendre. Elever la flĂšche sur 4 chantiers, afin de la tenir horizontale pendant le changement dâencastrement. Nota. Pour Vobusier lâaffĂ»t reculĂ© , la tranche de la bouche reposant sur le milieu du coussinet, preudre le nouveau point dâappui sur le milieu de la masse couchĂ©e contre le devant du coussinet, le manche du cĂŽtĂ© de la tete dâaffĂ»t; aprĂšs avoir exhaussĂ© le grand demi-cylindre dâun demi-chantier, soutenir lâobusier avec un levier dans l ame et reculer lâaffĂ»t, lâĂ©crou de pointage touchant le dessous du demi-cylindre. â Placer le cric sur la flĂšche en arriĂšre de la culasse, le devant de la base entre les Ă©crous de lunette; assurer la base par une grande cale en travers; soulever le bouton avec la patte du cric, surmontĂ©e de la hausse couchĂ©e, amener le grand demi-cylindre contre la gorge de la plate-bande de culasse. Nota. Pour la manĆuvre dans une batterie placer la piĂšce dans la diagonale de la plate-forme, le bouton vers lâĂ©paulement, Ă 2, n, 50 du revĂȘtement, mesure prise dans la direction de la piĂšce; amener lâaffĂ»t ou le dĂ©gager du cĂŽtĂ© de la tranchĂ©e. Monter le mortier sur le porte-corps. Pour placer le grand rouleau, renverser le mortier sur lâentretoise de derriĂšre; soulever le devant des flasques Ă lâaide de leviers embarrĂ©s sous les boulons de la tete dâaflĂ»t; passer un bout de levier en travers, sous le devant des flasques; appliquer la patte du cric sous lâentrctoisc de devant; soulever lâaffĂ»t et placer sous les tourillons le grand rouleau portant par chacun de ses bouts sur un demi-chantier. 332 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. Changer les roues. Appliquer le cric sous la tĂȘte de lâun des flasques; soulever l'affĂ»t avec le plateau ou la patte surmontĂ©e de la hausse. MANĆUVRES DE CHĂVRE. CHEVRE DE 1840. Les dĂ©tails de la manĆuvre ne sont pas encore arrĂȘtĂ©s. 11 faut 5 hommes, y compris le chef de manĆuvre. â 2 leviers , 1 chaĂźne , 1 poulie enchapĂ©e. La chĂšvre Ă©quipĂ©e Ă 2 brins Ă©lĂšve le canon de 24 ; pour des fardeaux plus lourds, Ă©quipera 3 ou 4 brius, employer 1 ou 2 poulies cnchapĂ©es de plus, accrocher une seconde chaĂźne Ă la premiĂšre. âSi lâon Ă©quipe Ă haubans, employer plusieurs chaĂźnes ; 1 epars infĂ©rieur peut se dĂ©tacher pour faire passer le fardeau sous le treuil. CHĂVRE de 1825. il faut 10 hommes, y compris le. chef de manĆuvre. â 5 leviers , 1 cĂąble , 2 jarretiĂšres , un nombre de poulies simples ou moujlĂšes , Ă©gal Ă celui des brins auxquels on veut Ă©quiper la chĂšvre , en y comprenant les 2 poulies de la tĂȘte, si on les emploie dans la manĆuvre, ou une de ces poulies, si lâon nâen emploie quâune. Monter, porter et dresser la chĂšvre. Disposer les hanches Ă terre, le cotĂ© extĂ©rieur en dessus cĂŽtĂ© des Ă©chan- tignolles dans la chĂšvre Gribeauval, languette contre languette. Placer le treuil ; fixer la tĂšte au moyen du boulon dâassemblage ; placer successivement les l. er , 2.° et 3. e Ă©pars, ainsi que leurs boulons. Pour porter la chĂšvre, 0 hommes se placent aux hanches, 2 Ă hauteur du treuil, 2 Ă hauteur du 2. e Ă©pars, 2 prĂšs de la tĂȘte; 2 hommes passent un levier dans la couronne formĂ©e par le cable, et y accrochent les poulies ; 1 homme saisit le pied de la chĂšvre; un autre porte les leviers restants et les jarretiĂšres. 6 hommes, placĂ©s comme pour la porter, dressent la chĂšvre; 2 hommes appuient un pied contre le bout des hanches, 1 homme dresse le pied Ă l, m 30 en avant de la tĂȘte de la chĂšvre, lui faisant face. Le chef de manĆuvre aide Ă dresser la chĂšvre, en plaçant la pince dâun levier dans lâencastrement du pied. Le pied Ă©tant placĂ©, son extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure doit ĂȘtre Ă Ă©gale distance de lâune et lâautre hanche, Ă 3, m 30 du l. er Ă©pars; les poulies doivent corres. pondre au milieu du fardeau. Equiper la chĂšvre . La chĂšvre ĂȘt/uipĂ©e Ă t brin peut Ă©lever la piĂšce de 12 de place; Ă 2 brins , celle de IG; Ă 3 brins , celle de 24; a 5 ou 6 brins , les plus lourds fardeaux MANĆUVRES DK CHEVRE. 333 5o ?.qi6 26,?.5 i5 ?-4 4 Go 7,5o a5oo 1 1, 4 37 3u 4 80 3. 7 5 3364 3,60 4 1 8 Ă 2 0 4 4 l , o, 8 o 1 i,8o 4 ooo [T .rtc Inomlire.... . 8 3o 8 i5 G distance de 1 une a 1 autre... 5oo 210 » * ~ Hommes employĂ©s pour la confection. ... 3 4 2 4 2 Temps nĂ©cessaire â âąâąâąâą 0 h. 2t> 1 3 b. o oh. 55 5 h. o 1 1 b. 3 0 1 Nombre de fascines â .... » G 1 = 2 Poids secs, 15 ou 20 j. aprĂšs la confect. kil. 22 110 3o i5ovide 3a Rapport entre les quantitĂ©s de bois nĂ©cess. pour unemĂȘrae surface de revĂȘtement... = 2/3 = 5/9 Piquets pour ch evalets pour piqueter pour gabions de batt. c a confeeti gabions roulan ts. on des pour consolider les claies en place. saucisson sauciss."* claies. Pieux. Piquets. Long.,y c. 160 mill. de pointe mill. 1,620 mill. 810 54 9 mill. 1,160 4o 7 mill. 2,5oo 4° >7 mill. 1,620 4o mill. 3,000 9° mill. 1,620 Nombre pour chaque objet.. 12 10 Les piĂšces dans les batteries Ă©tant ordinairement espacĂ©es de 6 mĂštres, un saucisson occupe la largeur du revĂȘtement pour une piĂšce ; les 300 mill. de surplus sont pour les extrĂ©mitĂ©s, quâon est parfois obligĂ© de scier, et pour les parties qui se pĂ©nĂštrent lorsquâon larde 2 saucissons contigus. â Lorsque le bois est peu abondant, on ne donne aux saucissons que 270 mill. de diamĂštre et G mĂštres de longueur. â La distance entre les barts varie suivant la qualitĂ© du bois ; communĂ©ment elle est de 210 mill. â On emploie aussi des saucissons de 3 et de 4 mĂštres; on les obtient en coupant des saucissons de 6 ou de 8 mĂštres. On fait les fascines avec du bois de grosseur et de longueur convenables, lorsquâelles doivent servir pour la confection de saucissons, gabions ou claies. Lorsque les bois sont Ă peu de distance des chantiers , on se contente dâen former des fagots, dont les gros bouts, rĂ©unis dâun mĂȘme cotĂ©, sont liĂ©s avec une seule hart. Les piquets pour piqueter sont aplatis sur deux faces opposĂ©es, afin de pĂ©nĂ©trer facilement entre les brins des saucissons. â Les piquets Ă mentonnet sont des MATĂRIAUX EMPLOYĂS. 339 piquet? de plate-forme auxquels on fait une coche Ă 60 mi U. de la tĂȘte, pour servir dâappui aux harts de retraite ou autres objets. Un homme peut couper de longueur et aiguiser les pointes de 100 piquets de gabions debatterieen 1 heure. Le gĂ©nie emploie,pour ses travaux des fascines Ă couronner et des fascines Ă revĂȘtir ; longueur 2 mĂštres, diamĂštre 220 mill. Les premiĂšres ont leurs brins coupĂ©s en sifflet, les autres sont sciĂ©es carrĂ©ment Ă leurs extrĂ©mitĂ©s. â Fascines Ă tracer ; 1,300 mill. sur 150 de diamĂštre. â Fascines de couronnement provi- soire, 650 mill. sur 200. â Fagots de sape , 800 mill. sur 220 ; un fort piquet chassĂ© suivant lâaxe du fagot, la pointe dĂ©passant de 150 mill. et la tĂȘte de 50. â Saucissons^ de 300 mill. de diamĂštre et de diverses longueurs. â Gabions de sape ou de tranchĂ©e , de 800 mill. de hauteur sur 650 de diamĂštre. â Gabions roulants y semblables Ă celui du tableau prĂ©cĂ©dent, pour couvrir les tĂȘtes de sape. â Claies , de 2 mĂštres sur 800 mill. Confection des fascinages. Les bois les plus convenables sont ceux qui poussent de longues tiges droites , flexibles et garnies de rameaux sur la moitiĂ© seulement de leur longueur, tels que le chĂȘne, le chĂątaignier, le coudrier, le saule, la bourdaine. PrĂ©fĂ©rer les bois durs, les jeunes pousses coupĂ©es au pied dans les taillis et jamais dans les branches dâarbres. Ceux qui sont destinĂ©s au clayonnage doivent avoir au plus 20 jours de coupe. On peut cependant donner de la flexibilitĂ© Ă des bois plus anciens, Ă des fascines faites depuis longtemps, en les mouillant 24 heures d'avance. Pour les harts , des brins de bois flexible, fort, droit et sans nĆuds; jeunes pousses de chĂȘne, de chĂątaignier , de noisetier, de charme, dâosier, de vigne. Les harts faites ont 1,300 mill. de longueur; les branches pour les faire 1,600 mill. Ă 2 mĂštres, 13 mill. de diamĂštre au gros bout et 10 Ă lâendroit de la boucle. Il faut quâelles soient bien tordues pour devenir flexibles ; celles pour gabions et claies dans toute la longueur; celles pour saucissons, pour faire la boucle seulement; ces derniĂšres sont remplacĂ©es avec avantage par le fil de fer. Que la boucle soit assez grande pour que le gros bout y passe facilement. â Un bomme exercĂ© peut faire 50 harts dans 1 heure. â On les fait Ă mesure, avec le bois mĂȘme du fascinage, lorsquâil est dâune qualitĂ© convenable. â Une botte de 100 harts pĂšse environ 30 kil. Saucissons. Outils nĂ©cessaires. 2 serpes. ââą 2 leviers. â 1 bout de mĂšche, pour mesurer la circonfĂ©rence du saucisson. â 1 cabestan, cordage de 2 mĂštres, ayant 1 boucle Ă chaque extrĂ©mitĂ© pour y passer les leviers. â 1 masse. â De la mĂšche, pour attacher les chevalets. -â 1 scie. â 1 cordeau. Etablir les chevalets formant le chantier. Tracer sur le terrain deux droites parallĂšles, espacĂ©es de 0, ,n 76 et dâune longueur Ă©gale Ă celle des saucissons; Ă 0, m 65 environ dâune des extrĂ©mitĂ©s; enfoncer obliquement en terre, dâun tiers de leur longueur, deux piquets se croisant Ă angles droits; les attacher avec de la mĂšche, en arrondissant lâangle supĂ©rieur pour donner au saucisson la forme cylindrique. Le sommet de cet angle doit ĂȘtre Ă environ 0, m 40 au- dessus du terrain. Placer un cordeau tendu, indiquant la position des angles supĂ©rieurs de tous les chevalets, qui sont espacĂ©s de 1 mĂštre, et dont le nombre Ă©gale celui des mĂštres quâon veut donner aux saucissons. â Il faut 30 Ă 35 Chapitre xiii. construction des batteries. 3 \ 0 minutes pour Ă©tablir C chevalets. â Si lâon forme plusieurs chantiers, on les met sur la mĂȘme ligne, Ă 2 mĂštres lâun de lâautre. Faire le saucisson. Un homme coupe les tiges en sifflet, ute les rameaux qui ne peuvent se plier dans le sens du brin, et redresse les parties tortueuses par un coup de serpe en biais dans le rentrant du coude. â Un homme tord les harts. â Deux arrangent les tiges sur les chevalets, les sifflets tournĂ©s vers lâaxe du saucisson , et disposĂ©s en retraite du bas en haut, parce que les brins glissent lorsquâon place les harts. Les rameaux sâentrelacent vers le milieu, qui doit ĂȘtre suffisamment fourni ; sâil est trop mince, on le garnit en y insĂ©rant quelques branchages, afin de lui donner delĂ consistance et le diamĂštre voulu. Lorsquâon a vĂ©rifiĂ© avec un bout de mĂšche que le saucisson a partout 1 mĂštre de circonfĂ©rence, on place les harts. On serre le saucisson avec le cabestan, de maniĂšre que la circonfĂ©rence soit un peu plus petite que celle quâil doit conserver. On attache dâabord les harts des deux extrĂ©mitĂ©s et celles du milieu. A mesure que lâon serre le cabestan, un homme replace les brins qui se dĂ©rangent. Les nĆuds doivent ĂȘtre en ligne droite; lâextrĂ©mitĂ© de chaque hart passĂ©e sous celle qui prĂ©cĂšde. Les saucissons sont dĂ©posĂ©s sur un sol bien uni, afin quâils ne se dĂ©forment pas. Gabions. Outils nĂ©cessaires. 1 pioche. â 1 scie. â i serpe. â i maillet. â 1 gabarit. Le gabarit PI. 21 est formĂ© de 2 cerceaux concentriques, assujettis ensemble par 4 taquets, de 40 Ă 50 mill. de largeur, pour donner passage aux plus gros piquets entre les cerceaux; des crans tracĂ©s sur le grand cerceau, iudiquent la place des 7 piquets, qui sont espacĂ©s de 220 mill. ; son diamĂštre intĂ©rieur est de 500 mill., 60 de moins que le diamĂštre extĂ©rieur du gabion pour lâĂ©paisseur du clayonnage. â On se sert aussi dâun plateau percĂ© au centre, marquant la place des piquets par des Ă©chancrures. Un homme prĂ©pare les brins , les redresse et les effeuille. â Lâautre enfonce les piquets et fait le clayonnage. Il pose le gabarit sur un terrain bien horizontal, et enfonce les piquets de 160 mill. entre les 2 cerceaux, touchant le cerceau extĂ©rieur, toutes les tĂȘtes dans un plan horizontal. Il rejette les piquets Ă double courbure et tourne la convexitĂ© en dehors. Il relĂšve le gabarit Ă mi- hauteur, et lâassujettit avec des bouts de harts. U clayonne au-dessus, commençant par le gros bout des brins, quâil met toujours en dedans, entrelaçant Ă la fois 2 brins, quâil laisse alternativement lâun en dedans, lâautre en dehors, et amorçant un nouveau brin quand un de ceux quâil tient devient trop mince ou quâil approche du bout. Il serre le clayonnage de temps en temps avec un maillet, et lorsquâil est arrivĂ© en haut, il en lie 3 ou 4 tours avec 4 petites harts , Ă©galement espacĂ©es et arrĂȘtĂ©es chacune Ă la tĂšte dâun piquet. Alors il arrache le gabion, le retourne, enlĂšve le gabarit, et fait le clayonnage de la seconde partie comme celui de la premiĂšre, jusquâĂ ce que la hauteur totale soit de 1 mĂštre. Enfin il rafraĂźchit les pointes, sâil est nĂ©cessaire, coupe les petits branchages Ă lâextĂ©rieur et les laisse dans IintĂ©rieur. Claies. Les claies se confectionnent de la mĂȘme maniĂšre que les gabions, avec un gabarit de forme droite. Les gros bouts des tiges sont placĂ©s du mĂȘme cotĂ©. MATĂRIAUX EMPLOYĂS. 341 Les l>rin$ de bois ou clayons tournent autour des piquets extrĂȘmes; ou n'entrelace quâun seul brin Ă la fois. â Il est prĂ©fĂ©rable, toutes les fois quâon le peut, de construire les claies sur remplacement mĂȘme du revĂȘtement, eu leur donnant la forme et les dimensions de la surface Ă revĂȘtir-, les piquets sont plantĂ©s suivant lâinclinaison du talus, et maintenus par 2 harts de retraite au milieu de la hauteur et Ă la partie supĂ©rieure. Fascines. Elles sont faites de la mĂȘme maniĂšre que les saucissons, ordinairement par les soldats dâinfanterie ou par les paysans. Gazonnage. Les gazons ne sont employĂ©s quâau revĂȘtement des batteries de place, de cote et de campagne. Ils doivent ĂȘtre coupĂ©s autant que possible dans une prairie humide, dont lâherbe soit fine, serrĂ©e et fauchĂ©e de trĂšs-prĂšs, et dont le sol ne soit ni sablonneux ni argileux. Si le terrain est trop sec, il convient de lâarroser. mil. mill. miil. Dimensions des panneresses. 320 320 150 â desboutisses. 480 320 150 ââą des gazons taillĂ©s en coins. 320 320 150 3 hommes coupent 100 gazons en 1 heure. Outils nĂ©cessaires- 2 pelles, 1 carrĂ©e, 1 ronde. â 1 cordeau de 10 mĂštres. â 1 levier ou manche dâoutil. â 2 mesures-calibres, pour La longueur et pour la largeur. Il faut 2 panneresses pour â 30 gazons pour 1 mĂštre carrĂ© de revĂȘtement. 4 hommes peuvent faire 25 mĂštres carrĂ©s de revĂȘtement en 10 heures. Ils doivent ĂȘtre pourvus de 1 cordeau de 10 mĂštres â 2 pelles carrĂ©es, dont le tranchant soit bien affĂ»tĂ© â 1 rĂšgle de 3 mĂštres â 1 niveau de maçon â 1 maillet â petits piquets de 200 mill. â 1 arrosoir â 1 dame. RĂ©gulariser les formes et les dimensions des gazons; rĂ©duire leur Ă©paisseur Ă 120 mill., et bien dresser leurs cotĂ©s avec le tranchant de la pelle. â Placer les gazons lâherbe en dessous, leurs faces perpendiculaires au talus, les joints contrariĂ©s; mettre dans chaque rang horizontal 2 panneresses pour 1 boutissc, la largeur de la boutisse sur le parement; enfoncer 1 piquet au centre de chaque gazon, si les terres sont lĂ©gĂšres. â DĂ©border les proiils de quelques centimĂštres, et recouper les gazons Ă lâaide dâun cordeau tendu et dâune rĂšgle. Avec les gazons en forme de coins on procĂšde Ă peu prĂšs de mĂȘme. Ou tourne le tranchant vers lâĂ©paulement, et on recouvre le biseau de terre bien damĂ©e. Ce gazonnage est moins solide que le prĂ©cĂ©dent. On emploie quelquefois dans les batteries de cote le placage en gazon , pour revĂȘtir la plongĂ©e et le talus extĂ©rieur , afin dâĂ©viter les dĂ©gradations causĂ©es parles vents ou les pluies. Les gazons sont posĂ©s Ă plat, lâherbe eu dehors, et maintenus par de petits piquets. 3 A'2 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Sacs Ă terre. roill. mitl. Toile employĂ©e pour un sac. Dimensions, 830 730 Poids. Sac vide.,. â G30 400 j,. Sac plein. â 480 280 200 min., 30 500 sacs vides... . 100 40 sacs pleins pour 1 mĂštre cube. Les sacs Ă terre servent Ă faire des revĂȘtements ou les Ă©paulements entiers des batteries quâon est obligĂ© dâĂ©tablir sur le roc ou trĂšs-prĂšs de lâennemi. â Ils sont en forte toile de chanvre bien serrĂ©e ; les coutures doubles et rabattues; un bout de ficelle pour fermer le sac, arrĂȘtĂ© dans deux Ćillets faits de chaque cotĂ© de la couture, Ă 30 mill. du bord. DĂ©blais et remblais. Lorsque la fouille nâexige pas lâemploi de la pioche, et que la terre peut ĂȘtre prise immĂ©diatement Ă la pelle, on Ă©value Ă 15 mĂštres cubes la quantitĂ© moyenne de terre quâun homme peut dĂ©blayer et charger dans les brouettes en 10 heures. Un terrassier exercĂ© peut en faire dans le mĂȘme temps 23 mĂštres cubes. Un homme peut jeter la terre Ă l, m 60 de hauteur, ou bien Ă 4 mĂštres de distance horizontale. Le dĂ©blai quâil peut faire est alors rĂ©duit Ă 12 mĂštres cubes en 10 heures. On appelle terre Ă 1 homme , celle qui peut ĂȘtre enlevĂ©e Ă la pelle, sans avoir besoin de la pioche; terre Ă I 7 homme , celle qui exige 1 piocheur pour 2 pelleteurs; terre Ă 2 hommes , quand il faut 1 piocheur pour 1 pelleteur, etc. Chaque atelier de dĂ©blai occupe environ 2 mĂštres de largeur. En sâenfonçant, il faut mĂ©nager des banquettes Ă l, m G0 en contre-bas les unes des autres. â Dans lâĂ©lĂ©vation des parapets ou Ă©paulements, remblayer par couches de 0, m 20 Ă 0, m 30 ; les bords bien damĂ©s, dĂ©passant les profils pour ĂȘtre ensuite recoupĂ©s. Dans la nuit de lâouverture de la tranchĂ©e, et dans un terrain ordinaire, en 7 ou 8 heures de travail, un travailleur de lâinfanterie excave communĂ©ment 1 , ni G5 de parallĂšle, sur l, m 30 de largeur et 1 mĂštre de profondeur, ou environ 2, m 15 cubes. â En 10 heures le dĂ©blai serait de 3, m 0G cubes. Ce rĂ©sultat sâapplique Ă lâexcavation du fossĂ© des batteries. Brouette. Se charge communĂ©ment de maniĂšre quâil en faut environ 28 pour 1 m. cube de dĂ©blai. La longueur des relais est fixĂ©e Ă 30 mĂštres en terrain horizontal, et Ă 20 mĂštres sur une rampe inclinĂ©e au 12 . e En gĂ©nĂ©ral, il faut rĂ©gler la longueur des relais dâaprĂšs la charge de la brouette, de maniĂšre que le temps nĂ©cessaire pour aller et revenir soit Ă©gal au temps nĂ©cessaire pour charger; mettre Ă chaque atelier un nombre de brouettes Ă©gal Ă celui des relais plus un, afin que le chargeur soit toujours occupĂ©. Le rouleur parcourt 70 mĂštres par minute en terrain horizontal; il doit transporter Ă 30 mĂštres les 15 mĂštres cubes de dĂ©blai quâun homme peut charger; il parcourt ainsi environ 30,000 mĂštres en 10 heures. MATĂRIAUX EMPLOYĂS* 343 Lorsque le dĂ©blai doit ĂȘtre transportĂ© Ă une distance un peu considĂ©rable, il est plus avantageux, sous le rapport du temps et de la dĂ©pense, dâemployer les camions ou les tombereaux. On ne doit employer le camion que lorsque cette distance est au moins Ă©gale Ă 3 relais de brouette, et le tombereau, que lorsquâelle est Ă©gale au moins Ă 5 relais. Camion. TraĂźnĂ© par 2 bonmies, poussĂ© par un troisiĂšme 3 sa contenance est de 0, m 20 cubes, sa hauteur au-dessus du sol environ 1 mĂštre. Un homme le charge en 8 minutes; on peut mettre 2 hommes Ă la charge. La vitesse est la mĂȘme que celle de la brouette. Distribuer les routeurs par relais; rĂ©gler la longueur du relais de maniĂšre que le temps nĂ©cessaire pour aller et revenir soit Ă©gal au temps nĂ©cessaire pour charger. Tombereau. La charge dâun tombereau Ă 1 seul cheval varie de 0, m 50 Ă 0, n '80 cube. Le tombereau contenant 0, m 80 cube est rempli par un seul chargeur en 40 minutes ; il parcourt en terrain horizontal, chargĂ©, 2,000 Ă 3,000 mĂštres , et vide 3,600 Ă 4,000 mĂštres par heure. Pour vider le tombereau et le remettre en marche il faut a peu prĂšs 2 minutes. La pente des rampes doit ĂȘtre rĂ©glĂ©e Ă Employer Ă la charge 2 ou 3 hommes, y compris le conducteur. RĂ©gler te nombre de tombereaux de maniĂšre que les chargeurs soient toujours occupĂ©s. ftourriquct. Machine pour Ă©lever les terres Ă une hauteur un peu considĂ©rable, lorsquâil nâexiste pas de rampe; prendre des terres dans les fossĂ©s; faire le dĂ©blai des puits, mines, etc. Elle est composĂ©e d'une caisse ou panier et dâun treuil. CirconfĂ©rence de lâarbre du treuil 000 mill. , longueur 1,300 mill. â Manivelle rayon 400 mill., longueur 500. âCirconfĂ©rence de la corde 100 mill. â Contenance de la caisse 0, m 033 cube. Il faut 2 hommes Ă la manivelle, 1 pour remplir, 2 pour dĂ©crocher la caisse et la vider. â Les hommes de la manivelle changent de poste toutes les heures avec ceux qui vident la caisse. â Lorsque le travail est bien rĂ©glĂ©, le panier parcourt en montant 5 mĂštres en 20 secondes, en descendant 5 mĂštres en 15 secondes. U faut, pour dĂ©crocher le panier plein et le remplacer par un vide, environ 20 secondes; pour remplir le panier, 1 minute. MatĂ©riaux divers que les circonstances peuvent forcer Ă employer pour former des revĂȘtements ou des Ă©paulements. Chapes, barils, tonneaux, que lâon remplit de terre, et qui sont en pareil cas la ressource la plus prĂ©cieuse; bois de charpente, madriers, planches; sacs de laine ou de coton, et toute matiĂšre facile Ă empiler et offrant quelque rĂ©sistance aux projectiles. Les bois et tous les objets combustibles ne doivent ĂȘtre employĂ©s quâavec beaucoup de rĂ©serve, Ă cause des Ă©clats, et parce que lâennemi peut y mettre le feu avec des projectiles creux, des boulets rouges, etc. Il convient de renfermer la laine dans des sacs de 3 Ă 5 mĂštres de long sur 1 mĂštre Ă 1,300 mill. de diamĂštre , oudel mĂštre sur G00 mill., s'ils doiventĂȘtre transportĂ©s Ă bras dâhomme Ă une distance un peu considĂ©rable. Pour en former 344 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. un Ă©paulement, on les empile sur 4," 1 50 de hauteur environ et 7 mĂštres dâĂ©paisseur; on les serre fortement avec des cordages arrĂȘtĂ©s Ă des piquets, jusquâĂ ce que la hauteur soit rĂ©duite Ă 2, nr 30 ou 2,"'CO et lâĂ©paisseur Ă 5 ou 6 mĂštres. Bois Ă plates-formes . PiĂšces PiĂšces Mortiers sur affĂ»t de siĂšge. sur affĂ»t de pla ce et cĂŽte. de 32 c et27 c Ă gr. portĂ©e. i QuantiU a V a a 3 SA 3 Ph âąw '5 O* Longueu Largeur. O* âąw ÂŁ a O- a SD S J Largeur. p- âąw , Poids. mill. mill. mill. k. mill. mill. mill. k. mil]. mil mill. k. 2,6oO 4,55o 108 _ c 3 I 4o 4 1,000 3oo 85 87 22o 3/i5o G85 3 i,i4o 3oo 85 _ _ _ g. 1,370 220 220 Piquets p. consol. ' les plates-formes. 1,000 90 = 35 1,000 9° = 4 2 8 l ,000 9 U s 56 Chevalet p. arm.. 4 8oo 4o * 5 4 800 4o 6 5 4 800 4o = 5 io6a 2l3 1273 Dans la plate-forme de place les gĂźtes sont des bouts de madriers, et les madriers supĂ©rieurs sont tronquĂ©s la longueur est plus grande dâun cĂŽtĂ© que de lâautre. Il faut de plus 12 broches enfer Ă tĂȘte ronde , longueur 130 mill., diamĂštre 0; poids des 12, 2 kil. â Dans les batteries de cĂŽte il y a 6 gĂźtes , 5 madriers , 20 broches. Si le terrain est mou, ajouter 2 gĂźtes pour place et cĂŽte. Dans les plates-formes pour mortier de 27 e Ă petite portĂ©e, mortier de 22 e et pierrier, il y a 3 gĂźtes, 9 lambourdes et C piquets; les gĂźtes et les lambourdes ont 2 mĂštres de longueur, 105 mill. dâĂ©quarrissage. Poids de la plate-forme 500 kil. Tous les bois Ă plates-formes doivent ĂȘtre en chĂȘne. Blindages. PI. 40. Les blindages horizontaux rĂ©sistent mieux Ă la chute des bombes que ceux dont lâinclinaison est Ă peu prĂšs perpendiculaire Ă leur direction. Un blindage formĂ© dâun seul lit de poutres de chĂȘne jointives , de 300 mill. dâĂ©quarrissage et de 5,500 mill. de portĂ©e n.° 6, rĂ©siste Ă la chute des bombes de 22 e , est fortement endommagĂ© par celles de 27 e , et ne rĂ©siste pas Ă celles de 32 e . Les blindages n. os 1,2 et 3 formĂ©s de piĂšces de bois de mĂȘmes dimensions, espacĂ©es de 200 mill., et recouvertes dâun lit de piĂšces parallĂšles, ou de saucissons de 320 mill. jointifs et placĂ©s transversalement, ou dâun double lit de palissades jointives et recroisĂ©es, rĂ©sistent bien Ă la chute et Ă lâexplosion des bombes. â La couche de saucissons paraĂźt prĂ©fĂ©rable, parce quâelle repousse les bombes, dont lâexplosion est Ă craindre autant que le choc ; il ne faut la couvrir que dâune lĂ©gĂšre couche de terre, seulement pour la garantir des matiĂšres incendiaires; une Ă©paisseur de terre un peu forte retiendrait les bombes jusquâĂ lâexplosion. â Les blindages n. 08 4 et 5 conviennent lorsquâon a suffisamment de bois. BATTliRIES DE SIEGE. 345 BATTERIES DE SIĂGE. PREMIĂRES HATTERIES DE CANONS ET DâOBUSIERS. Emplacement PI. 25 -26. Ordinairement Ă 20 ou 25 mĂštres en avant Ăźles parallĂšles, mesure prise du pied des talus intĂ©rieurs. La nature du terrain, ou la nĂ©cessitĂ© de les protĂ©ger contre les sorties, oblige quelquefois Ă les construire dans la parallĂšle ou en arriĂšre. Lorsque la batterie est en avant ou en arriĂšre, on la joint Ă la parallĂšle par des boyaux de communication. Lorsquâelle est dans la parallĂšle, on pratique en arriĂšre une espĂšce de demi-parallĂšle, laissant entre elle et la batterie assez dâespace pour quâon puisse y Ă©tablir les petits magasins Ă poudre. En gĂ©nĂ©ral, les batteries sont construites sur le sol naturel, parce que le terrain ne permet pas de sâenfoncer, ou parce quâil est utile de leur conserver un commandement sur les travaux de lâattaque qui passent devant elles, ou quâelles sont ainsi plus faciles Ă dĂ©fendre contre les attaques de vive force. â Toutes les fois que les circonstances le permettent, il est trĂšs-avantageux dâenfoncer leur terre-plein au-dessous du sol. â Quelquefois on est obligĂ© de lâĂ©lever, pour le prĂ©server de l'inondation ou pour apercevoir un but quâil faut battre de plein-fouet. Cette circonstance est trĂšs-dĂ©favorable. Autant que possible les batteries de plein-fouet sâĂ©tablissent sur des parallĂšles aux faces des ouvrages quâelles doivent battre; les batteries Ă ricochet, sur des perpendiculaires au prolongement de ces faces. â Quelquefois on est forcĂ© par les localitĂ©s dâĂ©tablir des batteries d echarpe hors des prolongements; mais on doit sâen rapprocher le plus possible. OpĂ©rations prĂ©liminaires PI. 21. Prendre les prolongements des faces des ouvrages pendant le jour, en sâaidant des guĂ©rites, des arbres , des maisons ; choisir lâheure oĂč lâune des faces est Ă©clairĂ©e et lâautre dans lâombre. Si le revĂȘtement ne peut ĂȘtre vu, en dĂ©terminer approximativement le prolongement dâaprĂšs ce que lâon peut apercevoir, dâaprĂšs les dimensions ordinaires des ouvrages et le plan de la place; sâĂ©lever au moyen des arbres, des bĂątiments, dâune Ă©chelle double. Marquer les prolongements par des piquets garnis de papier blanc, susceptibles dâĂȘtre vus la nuit. Mesurer la distance de la batterie au saillant , au moyen du graphomĂštre, de la planchette, de la boussole, ou par quelquâun des moyens suivants. Fig. 1. Avec Y Ă©querre en ruban fi g. 10, dont les 3 cotĂ©s sont entre eux dans le rapport des nombres 3, 4 et 5 , Ă©lever sur la direction ah deux perpendiculaires, bd , ce; les prolonger jusquâĂ la droite ae ; mesurer bd , 4 4 7 10 j3 I 1 2 2 2 3 4 5 J 1 i 2 27 4o 53 66 243 3Gu 477 594 2 2 3 3 De chaque. Les cĂŽtĂ©s sont dans le rapport des nombres 5, 4 > 3. On ne porte quâun nombre de pelles et pioches Ă©gal Ă celui des travailleurs. Il faut en prendre le double, si lâon peut. RĂ©gler la proportion deces outils suivant la nature du terrain. De chaque espĂšce. 7 p. piĂšcep. le rev. int., et 6 p. les joues; 7 pour le revĂȘtement de chaque cĂŽtĂ©, g par saucisson. Pour plates-formes, magasins Ă poudre, retours, communications, voyez, ces diffĂ©rents articles. Pour un plus grand nombre de piĂšces, augmenter les nombres portĂ©s au tableau suivant la proportion Ă©tablie. â Prendre en sus dans lâinfanterie pour les communications , 5 hommes pour raccorder lâĂ©paulement de la batterie avec celui de la communication , et 1 homme par mĂštre courant de longueur; pour chaque retour de 5 mĂštres formant traverse, 20 hommes; pelles et pioches, en nombre Ă©gal Ă celui de ces travailleurs. â Ajouter, sâil y a lieu, un certain nombre de travailleurs supplĂ©mentaires, pour transporter en un seul voyage i Cette disposition est conforme au cours sur la construction des batteries, p. 88 - Peut-ĂȘtre y aurait-il avantage Ă placer la premiĂšre piĂšce Ă mĂštre en dedans du prolongement de la crĂȘte intĂ©rieure, et Ă borner la distance des piĂšces Ă 5 mĂštres dâaxe en axe. 318 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. tous les gabions nĂ©cessaires pour les communications, dont lâexĂ©cution commence aussitĂŽt que le tracĂ© est fait. Les canonniers sont chargĂ©s des revĂȘtements, plates-formes, magasins Ă poudre ; les auxiliaires, de lâexcavation du fossĂ© et en gĂ©nĂ©ral des mouvements de terre. Les G saucissons des joues sont remplacĂ©s par 18 gabions, ou par 4 seulement si c est une batterie Ă ricochet, et que le fond de lâembrasure soit inclinĂ© du dehors au dedans. â II. est plus expĂ©ditif de faire le revĂȘtement des cĂŽtĂ©s en gabions; alors on en prend 27, au lieu des 7 saucissons, de chaque cĂŽtĂ©. â Dans tous les cas il faut, par piĂšce, 18 gabions, remplis de fascines, pour servir de masques dans les embrasures. â Si le revĂȘtement se fait tout entier en gabions, on dĂ©termine le nombre nĂ©cessaire dâaprĂšs son dĂ©veloppement et Ă raison de 2 rangs de gabions. Dimensions. Voy. pag. 351 , dĂ©tails dâexĂ©cution. Terre-plein. Largeur 8 mĂštres, inclinaison du devant Ă lâarriĂšre ^ 5 . Coffre ou Ă©paulement. Base du talus intĂ©rieur ~ de la hauteur. â Hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure 2,â30. â Epaisseur entre les deux crĂȘtes 6 mĂštres terres ord., 7 mĂštres lĂ©gĂšres. â La plongĂ©e inclinĂ©e de 0, m 22 pour lâĂ©coulement des eaux. â Talus extĂ©rieur, suivant la nature des terres Ă 45° dans les terres ordinaires, 2 de base et 3 de hauteur dans les terres fortes, 3 de base et 2 de hauteur dans les terres lĂ©gĂšres. Distance entre les directrices des piĂšces 6 mĂštres; â entre les directrices extrĂȘmes et les retours ou les bouts de lâĂ©paulement 3 mĂštres, plus le talus pour les batteries sans retour. â Base du talus du bout de lepaulement y. Surface du profil dans les terres ordinaires 16, n, 05 carrĂ©s. âąâ Volume du remblai pour une piĂšce, sans embrasure 96, UI 30 cubes , avec embrasure directe 81, 111 30 cubes. Berme. Largeur 1 mĂštre. FossĂ© . Profondeur 2,âGO. âLargeur au fond 4,' n 20 batterie sans embras. ; 3,â33 avec embras.; base de lâescarpe et de la contrescarpe 1,â30, en gĂ©nĂ©ral, moitiĂ© de la profondeur. â Ces dimensions varient suivant la nature du terrain. â Surface du profil dans les terres ordinaires 14,â27 carrĂ©s batt. sans embr.; 12,04av. embr.. â Foisonnement terres fortes-^; ordinaires^-; lĂ©gĂšres 7 ^ 5 , rĂ©duit Ă 73 lorsque la terre est trĂšs-friablĂ©. GenouillĂšre. Hauteur au-dessus des gĂźtes de la plate-forme plein-fouet l, m 19 ; ricochet 1,â33, quand le fond de lâembrasure est en contre-pente. Embrasures. Ouverture intĂ©rieure pour canons 0,â54, pour obusiers 0,â80. â Ouverture extĂ©rieure au fond , en gĂ©nĂ©ral Ă©gale Ă la moitiĂ© de la longueur. â Inclinaison extĂ©rieure des joues, 1 de base sur 3 de hauteur. â Inclinaison du fond, suivant les objets Ă battre, limitĂ©e Ă -g de lâintĂ©rieur Ă lâextĂ©rieur. â Quelquefois, dans les batteries Ă ricochet, on donne au fond de Vembrasure une inclinaison d'environ G° de lâextĂ©rieur Ă l'intĂ©rieur. Lâouverture extĂ©rieure se trouvant alors Ă peu prĂšs Ă hauteur de la crĂȘte extĂ©rieure, les bouches Ă feu sont mises Ă couvert des feux directs ; mais cette construction ne permettant pas de tirer au besoin de plein-fouet ou contre les sorties, on ne doit lâemployer que dans des circonstances particuliĂšres. â Volume d une embrasure directe, terres ordinaires, 15 m. cubes. BATTERIES DE SIEGE. 349 Plates-formes. Le lorrain Lien aplani, affermi et horizontal, dans une direction perpendiculaire Ă la directrice, Ă 1, TO 19 au-dessous de la genouillĂšre, ou l, m 33 si le fond de lâembrasure est en conlre-pentc. â Le gĂźte du milieu , sur la directrice ; distance entre les gĂźtes dâaxe en axe, 0, m 81. â Rigoles pour les gĂźtes longueur environ 5 mĂštres, largeur 0, m 20, profondeur au pied de lepaulement 0, m 14; le fond, suivant l'inclinaison de la plate-forme, horizontal dans les batteries Ă ricochet. â Les 3 gĂźtes bien parallĂšles entre eux ; leurs faces supĂ©rieures, dans le moine plan j leurs extrĂ©mitĂ©s antĂ©rieures louchant lâĂ©paulement si lâembrasure est directe, sur une perpendiculaire Ă la directrice si elle est oblique. â Le heurtoir, perpendiculaire Ă la directrice; son milieu sur cette ligne, reposant sur les 3 gĂźtes, le plus prĂšs possible de l'Ă©paulement. Inclinaison de 0 m ,035 par mĂštre totale 0, m 16 pour le tir de plein-fouet, nulle pour le ricochet. Chevalets pour les armements- Distance du premier chevalet Ă lâĂ©paulement, l, m 30; des chevalets entre eux, pour canons 2,âą90, pour obusiers 0, U1 65.â A la droite de chaque plate-forme et au milieu des intervalles entre les piĂšces. â Les 2 piquets se croisant Ă angle droit, et enfoncĂ©s dâenviron 0, n, 30. GouttiĂšres latĂ©rales , inclinĂ©es de 0 m ,0l par mĂštre, du devant Ă lâarriĂšre. Epaulement en retour. Longueur et direction , suivant les lignes de feu de la place. â Profil, comme celui de lâĂ©paulement de la batterie. â Le cotĂ© intĂ©rieur fait ordinairement un angle d'environ 135° avec celui de la batterie. â En supposant une longueur de 5 mĂštres, le volume du remblai est en terres ordinaires de 138,â35 cubes. â Le cĂŽtĂ© se joint au parapet de la communication adjacente. Communications. Longueur et direction , idem ; largeur, en haut 3 mĂštres, au fond 2,â50; profondeur 1 mĂštre. â Communications avec le fossĂ©, 1 mĂštre de largeur. Magasins Ă poudre. Yo ycz ci-aprĂšs, pag. 355. Ordre du service el distribution du travail. Dans les siĂšges les travailleurs de la ligne restent ordinairement au travail pendant 12 heures consĂ©cutives, et sont relevĂ©s aprĂšs ce temps- Les canonniers ne sont relevĂ©s quâaprĂšs 24 heures. â Ne laisser partir les uns et les autres que lorsque ceux qui doivent les remplacer sont arrivĂ©s. Un officier surveille lâensemble de la construction de la batterie , sous les ordres du capitaine qui la dirige. â Les sous-officiers conduisent les diffĂ©rentes parties du travail. Si la batterie est isolĂ©e sur le flanc de la parallĂšle, demander un dĂ©tachement dâinfanterie armĂ© pour protĂ©ger les travailleurs. â Si une sortie force Ă interrompre le travail, rallier les travailleurs, et les faire rentrer dans la tranchĂ©e en emportant leurs outils. La construction de la batterie se commence Ă lâentrĂ©e de la nuit; elle doit ĂȘtre finie en 36 heures. Travail de la premiĂšre nuit. Les travailleurs , portant les outils et les matĂ©riaux dont ils ont pu se charger, ont Ă©tĂ© conduits dans la tranchĂ©e, le plus prĂšs possible de la batterie, en ordre, en silence, et avec toutes les prĂ©cautions pour ne pas ĂȘtre aperçus de la place. 350 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. La nuit Ă©tant assez obscure, l'officier chargĂ© de la construction de la batterie, aidĂ© de quelques sous-officiers et canonniers, fait le tracĂ©. Le tracĂ© Ă©tant fini, le reste du dĂ©tachement sort de la tranchĂ©e, et commence le travail, qui sâexĂ©cute comme il suit pour chaque piĂšce. Les canonniers Ă©galisent et affermissent le terre-plein, et jettent dans le coffre les terres quâils en extraient ou quâils prennent Ă proximitĂ©. Six travailleurs de la ligne, Ă 1 mĂštre lâun de lâautre, creusent le fossĂ©, et jettent la terre dans le coffre ou sur la berme. Pour commencer lâexcavation, ils se placent alternativement, le premier prĂšs du tracĂ© de lâescarpe, le second au milieu de la largeur du fossĂ© , et ainsi de suite. Ils font de suite une tranchĂ©e dcl mĂštre de largeur au plus, pour se couvrir des feux de la place, et lâĂ©largissent plus tard. â Trois travailleurs sur la hernie , Ă 2 mĂštres lâun de lâautre , jettent les terres dans le coffre le plus loin possible. â Trois travailleurs sur le coffre, aussi Ă 2 mĂštres lâun de lâautre, les dament et les Ă©galisent, en les amoncelant dâabord vers lâintĂ©rieur. Les travailleurs du fossĂ© sont relevĂ©s de 2 en 2 heures par ceux du coffre et de la berme. Ces derniers ne peuvent commencer leur travail que deux heures environ aprĂšs que lâexcavation du fossĂ© a Ă©tĂ© commencĂ©e; pendant ce temps ils sont occupĂ©s au transport des matĂ©riaux. Lorsquâil y a de Oj^O Ă O^CO de terre sur le coffre, cinq canonniers commencent le revĂȘtement intĂ©rieur. Un sous-officier est particuliĂšrement chargĂ© de surveiller ce travail pour trois piĂšces au plus. Les autres canonniers font les revĂȘtements des cotĂ©s ou des retours, et travaillent Ă la construction des magasins Ă poudre. On travaille en mĂȘme temps aux communications. A la fin de la premiĂšre nuit, le terre-plein doit ĂȘtre prĂ©parĂ©; lepaulement Ă©levĂ© au-dessus de la genouillĂšre, au moins du cotĂ© intĂ©rieur, sur 2 mĂštres dâĂ©paisseur; le revĂȘtement commencĂ© et quelquefois Ă©levĂ© jusqua la genouillĂšre; les communications et les magasins Ă poudre Ă©tablis dans lâĂ©paulement des communications doivent ĂȘtre terminĂ©s. Travail pendant le jour. Une heure avant que les travailleurs de la ligne soient relevĂ©s, un officier part de la batterie, va recevoir au dĂ©pĂŽt ceux qui doivent les remplacer, et les amĂšne Ă la batterie, aprĂšs leur avoir fait prendre les saucissons , gabions et autres matĂ©riaux nĂ©cessaires. Les travailleurs du fossĂ© continuent Ă amonceler les terres sur la berme et, dans le coffre. â Les canonniers continuent le revĂȘtement, et construisent les magasins en arriĂšre de la batterie. â Les travailleurs de la berme et du coffre sont employĂ©s aux dĂ©blais et remblais nĂ©cessaires pour ces magasins et leurs communications. â Ils transportent concurremment avec les canonniers disponibles les bois Ă plates-formes et autres matĂ©riaux. Travail de la deuxiĂšme nuit. On apporte les gabions ordinaires, farcis de fascines pour faire les masques des embrasures, et les autres matĂ©riaux nĂ©cessaires pour lâachĂšvement de la batterie. Les hommes de la ligne sont disposĂ©s comme la premiĂšre nuit, et doivent fournir les terres nĂ©cessaires pour achever lepaulement. On trace les embrasures. Les canonniers font le revĂȘtement des nierions, le dĂ©gorgement cl le revĂȘ- BATTERIES DE SIEGE. 3ol temcnl des embrasures- ils construisent les plaies-formes, si elles nâont pu lâetre le jour; ils arment et approvisionnent la batterie de maniĂšre quâelle soit prĂȘte Ă ouvrir son feu Ă la fin de la seconde nuit. La durĂ©e moyenne de la nuit a Ă©tĂ© supposĂ©e de 10 heures. Si elle nâest que de 6, le travail est suspendu pendant le premier jour, et il faut une troisiĂšme nuit. DĂ©tails d'exĂ©cution . Voy. p. 348, dimensions. Terre-plein. Si le terre-plein a une forte pente gĂ©nĂ©rale dans le sens de la longueur, le couper par ressauts, en mettant de niveau lâemplacement pour une ou plusieurs piĂšces. Faire en sorte que la diffĂ©rence de niveau soit Ă©gale Ă la hauteur dâun saucisson, afin de faire courir les rangs supĂ©rieurs de saucissons dune extrĂ©mitĂ© Ă lâautre de la batterie, ou dans la plus grande Ă©tendue possible. â Si la pente est faible, mettre tout le terre-plein de niveau. Assurer lâĂ©coulement des eaux iiors de la batterie. Sâil est nĂ©cessaire , Ă©tablir des puisards. FoSSC. Le fossĂ© nâest destinĂ© quâĂ fournir les terres nĂ©cessaires pour lâĂ©pau- lement. Si on trouve lâeau ou quelque autre obstacle dans lâexcavation, on prend plus de largeur. RevĂȘtement. En saucissons. Enterrer le premier rang dans une rigole de 0, ,n 5 1 de profondeur pour les saucissons de 320 mill., et de 0, n1 l 1 pour ceux de 270 mill., de maniĂšre quâil se trouve un nombre entier de saucissons jusquâĂ la genouillĂšre. â Le bout du premier saucisson, sciĂ© carrĂ©ment, se trouve au point oĂč commence lâĂ©paulement, et touche le premier gabion de la communication, ou bien la seconde hart du saucisson se place en ce point, sâil y a un retour. â Les saucissons du mĂȘme rang, lardĂ©s les uns dans les autres, attachĂ©s par une hart au^point de jonction , et piquetĂ©s de trois en trois harts. â Les piquets enfoncĂ©s verticalement et Ă tĂȘte perdue; si le bruit des coups de masse attire lâattention et le feu de la place, on ne fait que poser le premier saucisson dans la rigole, et on ne continue le revĂȘtement quâau jour. â Les saucissons des rangs supĂ©rieurs en retraite , suivant lâinclinaison du talus intĂ©rieur marquĂ© par une fausse Ă©querre; leurs joints vers le milieu des saucissons infĂ©rieurs; leurs piquets dans les intervalles , entre ceux du saucisson infĂ©rieur et traversant ce saucisson. â Eviter quâil se trouve des joints dans les ouvertures des embrasures. â Les nĆuds des harts, en dedans du coffre. â Damer la terre derriĂšre les saucissons Ă mesure quâon les pose. â Croiser les saucissons des extrĂ©mitĂ©s, de maniĂšre que les rangs impairs de lâintĂ©rieur du coffre servent dâappui aux rangs pairs des cotĂ©s ou des retours. Mettre des harts de retraite aux saucissons de la genouillĂšre, vers le milieu des nierions. A cet effet, planter un piquet de choix avant que le saucisson soit garni de terre; passer une forte hart Ă ce piquet au-dessous du saucisson; en attacher lâautre extrĂ©mitĂ©, fortement tendue dans une direction perpendiculaire au saucisson , Ă un piquet Ă mentonnet enfoncĂ© dans le coffre.â Pour 0 Daus le cours sur la construction des batteries, on n'a pas tenu compte de lâinclinaison du talus intĂ©rieur. 352 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. nieltre une hart de retraite Ă un saucisson dĂ©jĂ garni de terre, on la fixe dans un cran Ă la tĂȘte du piquet du saucisson. Les harts de retraite en fil de fer sont avantageuses pour la durĂ©e. Le revĂȘtement des nierions se fait avec des saucissons scies Ă la longueur convenable 5,460 mil!, pour une batterie de canons espacĂ©s de 6 mĂštres. Dans les embrasures, les bouts intĂ©rieurs des saucissons sont sciĂ©s et sâappuient contre le derriĂšre des saucissons des nierions, portant verticalement et totalement les uns sur les autres ; lâautre bout de chaque saucisson sâĂ©carte de maniĂšre Ă ne porter que sur les deux, tiers du saucisson infĂ©rieur, et Ă donner aux joues dans lâouverture extĂ©rieure un talus de 1 de base sur 3 de hauteur. â On laisse lâextrĂ©mitĂ© extĂ©rieure sans la scier, mĂȘme lorsquâelle dĂ©borde lâĂ©paulement. â On piquette et on dame comme au revĂȘtement intĂ©rieur. â On consolide lâembrasure par un bout de saucisson posĂ© sur lâouverture intĂ©rieure et piquetĂ© des deux cĂŽtĂ©s. Il faut quatre rangs de saucissons de 320 mill. jusqua la genouillĂšre, et trois pour les nierions et les embrasures. On prĂ©fĂšre ordinairement les gabions aux saucissons pour le revĂȘtement de la partie supĂ©rieure de lâĂ©paulemeut. En gabions. Ordinairement deux rangs de gabions superposĂ©s, sĂ©parĂ©s par un double rang de saucissons posĂ©s jointivement lâun derriĂšre lâautre. â Disposer une base sur une largeur de 0 m ,60, avec une inclinaison du cĂŽtĂ© du coffre de 0 m ,06, de maniĂšre que les arĂȘtes des gabions prĂ©sentent un talus de tV â Enfoncer les pointes des piquets, aprĂšs avoir placĂ© chaque gahion de maniĂšre que les deux piquets antĂ©rieurs soient dans une direction parallĂšle au pied du talus- on scie les pointes lorsque le terrain ne permet pas de les enfoncer. â Mettre Ă chaque gahion une hart de retraite, dont une des extrĂ©mitĂ©s embrasse un des piquets du gabion ; lâautre attachĂ©e Ă un piquet Ă men- tonnet plautĂ© dans le coffre. â Remplir les gabions en dedans, et du cĂŽtĂ© du coffre, avec de la terre bien damĂ©e. â Placer de petits fagots derriĂšre les joints, si la nature des terres lâexige. â Sâil y a un retour, on donne aux trois derniers gabions de chaque extrĂ©mitĂ© une inclinaison dans les deux sens, de maniĂšre que le troisiĂšme, qui est commun au retour et Ă la batterie, soit inclinĂ© suivant le talus des deux revĂȘtements. Fixer le premier rang de saucissons Ă chaque gabion par un piquet; placer le second rang jointivement au premier, du cĂŽtĂ© du coffre, et le piqueter de mĂȘme. Les gabions du rang supĂ©rieur correspondant Ă ceux du premier rang, en retraite du demi-diamĂštre du saucisson extĂ©rieur, afin que la terre ne sâĂ©chappe pas, et suivant lâinclinaison prescrite. Scier les pointes des piquets qui ne pourraient sâenfoncer dans les saucissons sans faire Ă©clater les harts. â Chaque gabion maintenu dans le haut par une hart de retraite. â La base du talus est dans ce cas dâenviron Une petite couche de terre complĂšte la hauteur de lepaulement. Dans les batteries faites avec soin , on couvre les gabions par un rang de gazons en panneresses. Dans les batteries de plein-fouet, on est obligĂ© de scier les saucissons dans lâouverture de lâembrasure, afin de rĂ©duire la hauteur de la genouillĂšre. Si lâon nâa pas de saucissons, placer chaque gabion du second rang humĂ©- BATTERIES DE SIEGE. 353 diatement et Ă©galement sur deux gabions du premier, et en retraite de leur demi-diamĂštre. â Une couche supĂ©rieure de terre donne Ă lâĂ©paulement la hauteur voulue. Dans les embrasures, placer le premier gabion du cotĂ© intĂ©rieur, verticalement contre le revĂȘtement du merlon , et provisoirement huit autres gabions se touchant dans lâalignement de la joue. Donner au dernier une inclinaison de 1 de base sur 3 de hauteur. Tendre un cordeau, tangent Ă la partie supĂ©rieure des deux gabions extrĂȘmes. Incliner les gabions intermĂ©diaires de maniĂšre quâils soient aussi tangents au cordeau. En claies. Deux rangs de claies le premier enterrĂ© de maniĂšre que les deux rangs donnent la hauteur de lâĂ©paulement; les pointes du second rang engagĂ©es dans le clayonnage du premier.â Des pieux enfoncĂ©s suivant lâinclinaison du talus et sâĂ©levant Ă la hauteur de lâĂ©paulement; des piquets entre les pieux, dĂ©passant le premier rang de claies de 0, m 20 et appuyant sur le second. â Les claies se joignant contre la face intĂ©rieure des pieux; liĂ©es entre elles par de petites harts; fixĂ©es aux pieux, aux piquets et aux terres du coffre par des harts de retraite. â Le milieu dâune claie de premier rang correspondant au milieu de chaque embrasure; un bout de saucisson pour complĂ©ter la genouillĂšre. â La longueur des claies du second rang rĂ©glĂ©e de maniĂšre Ă rĂ©server lâouverture des embrasures. â Les claies extrĂȘmes en forme de trapĂšze; le raccordement de ces claies Ă©tant assez difficile, lorsquâil importe dâabrĂ©ger le plus possible, on les remplace par des gabions, des gazons, etc. â Le clayonnage sur place, lorsquâil est possible, sâexĂ©cute plus promptement. Embrasures. TracĂ© . LâĂ©paulement Ă©tant Ă©levĂ© Ă la hauteur delĂ genouillĂšre, marquer par un piquet le milieu de lâouverture intĂ©rieure, planter un autre piquet dans lâalignement du premier et de lâobjet Ă battre, prolonger la directrice ainsi dĂ©terminĂ©e sur le terre-plein, et la fixer par 2 piquets en arriĂšre de lâemplacement de la plate-forme. â Si lâembrasure est directe, porter de chaque cĂŽtĂ© de cette ligne, sur les cĂŽtĂ©s intĂ©rieur et extĂ©rieur de la batterie, des longueurs Ă©gales Ă la moitiĂ© des ouvertures, pour marquer le pied des joues. â Pour une embrasure oblique, il faudrait porter ces longueurs sur des perpendiculaires Ă la directrice; mais, comme en gĂ©nĂ©ral cette obliquitĂ© est trĂšs-faible, on opĂšre comme pour lâembrasure directe. â LâobliquitĂ© de la directrice est limitĂ©e par la condition que lâĂ©paisseur extĂ©rieure des nierions conserve au moins 2 mĂštres Ă sa base. A cette limite, lâangle que fait la directrice avec la perpendiculaire Ă la crĂȘte intĂ©rieure est dâenviron 9°. â Lorsque cet angle est plus grand, il faut augmenter la distance entre les piĂšces. En outre, comme la volĂ©e nâentre plus assez dans lâembrasure, les joues seraient promptement dĂ©tĂ©riorĂ©es, et il faut faire le tracĂ© Ă redans. Dans les batteries Ă ricochet, la directrice de la l. ie embrasure est dans le prolongement de la crĂȘte intĂ©rieure de lâouvrage Ă battre 1. La 2. e est parallĂšle i On a dĂ©jĂ fait observer que peut-ĂȘtre y aurait-il avantage Ă modifier cette disposition- Voir la note p. 347- 23 354 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Ă ia i. re , les suivantes doivent s'incliner de plus en plus; en gĂ©nĂ©ral, on les dirige de maniĂšre quâelles rencontrent la face Ă ricocher vers le milieu de sa longueur. DĂ©gorgement. Les travailleurs se couvrent au moyen dâun masque formĂ© de gabions ordinaires farcis de fascines et posĂ©s sur la hernie ou sur lâĂ©paulement, touchant le cĂŽtĂ© extĂ©rieur; ou bien, ils laissent un massif de terre vers lâouverture extĂ©rieure. Lorsque la batterie commence son feu, on jette le masque dans le fossĂ©. RevĂȘtement . Lâembrasure Ă©tant dĂ©gorgĂ©e, on creuse en dehors de lâalignement des joues en suivant lâinclinaison du fond, 2 rigoles pour recevoir le revĂȘtement qui est fait par 3 canonniers. â On doit y employer des gabions de prĂ©fĂ©rence, Ă cause de la facilitĂ© avec laquelle un gabion peut ĂȘtre remplacĂ© ou retirĂ© de lâembrasure sans que le feu soit interrompu , lorsquâil a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© par un projectile ennemi. â Dans les batteries Ă ricochet, lorsque le fond est en contre-pente, on ne met pour le revĂȘtement de chaque joue que 2 gabions du cĂŽtĂ© de lâouverture intĂ©rieure, et lâon termine le reste en talus. Plates-formes. Le terrain Ă©tant prĂ©parĂ©, creuser les 3 rigoles pour les gĂźtes. â Placer dâabord le gĂźte du milieu. Remplir les rigoles de terre avec les mains, ainsi que les intervalles entre les gĂźtes; damer par lit et avec soin. â Placer le heurtoir; le fixer par 2 piquets, 1 Ă chaque bout contre le milieu de sa largeur, et par un 3. e derriĂšre lâextrĂ©mitĂ© qui ne touche pas 1âĂ©paulement, quand lâembrasure est oblique; remplir de terre lâespace qui peut rester entre le heurtoir et lâĂ©paulement. â Poser les madriers, le l. er contre le heurtoir, ses 2 bouts le dĂ©passant Ă©galement de chaque cĂŽtĂ©, tous joignant le mieux possible, le dernier arrĂȘtĂ© par 3 piquets, correspondant aux gĂźtes. Garnir le pourtour des madriers de terre bien damĂ©e. â Les madriers de chaque plateforme sont ordinairement assemblĂ©s dâavance au parc et marquĂ©s par deux lignes, formant un angle dont le sommet est au milieu du l. or madrier et dont les cĂŽtĂ©s sâĂ©tendent jusquâaux deux bouts du dernier. Donner un talus au terrain entre deux plates-fonnes, de maniĂšre Ă former une gouttiĂšre qui conduit les eaux en arriĂšre. â Etablir les chevalets pour les armements. 5 canonniers construisent une plate-forme en 2 heures; 3 canonniers, en 3 heures. â Les outils nĂ©cessaires sont 2 pelles â 2 pioches â 1 masse â 1 dame â 1 rĂšgle â 1 niveau â 1 mĂštre â 1 cordeau â 1 fil Ă plomb. Quand le terrain est fort mouvant, on met 5 gĂźtes Ă©quidistants, les 2 extrĂȘmes Ă la mĂȘme distance de celui du milieu que sâil nây en avait que 3; ou bien, on fait reposer les 3 gĂźtes ordinaires et le heurtoir sur les tĂȘtes de plusieurs forts piquets. Ce 2. e moyen est plus efficace que le l. ct On peut employer \a plate-forme volante ou II la prussienne { PI. 27, quand le terrain est ferme, et principalement pour le tir Ă ricochet. 1 heurtoir comme dans la plate-forme ordinaire. â 3 gĂźtes de 2,275 mill. de longueur, horizontaux et parallĂšles au heurtoir; le l. er Ă 0, m 40 du heurtoir, le 2. e Ă l, ni 10 du l. cr , le 3. e Ă t ,*"10 du 2. e â Un bout de madrier de 800 mill. parallĂšle aux gĂźtes, Ă 1 mĂštre en arriĂšre du 3. e , enfoncĂ© en terre de toute son Ă©paisseur. â 2 madriers de BATTERIES DE SIEGE. 355 3,250 mill. de longueur, pour servir dâappui aux roues, parallĂšles Ă la directrice et Ă de chaque cĂŽtĂ©, de milieu en milieu; une de leurs extrĂ©mitĂ©s touchant le heurtoir; assujettis chacun par 5 piquets. â Un madrier de 1,620 mill. sur la directrice, Ă 2 m ,70 du heurtoir, pour servir dâappui Ă la crosse; assujetti par 4 piquets. Retours et communications. Les retours se construisent de la mĂȘme maniĂšre que lâĂ©paulement. Les communications Pl. 28 se font Ă la sape volante et se commencent aussitĂŽt que le tracĂ© est terminĂ©. â Les travailleurs, formĂ©s sur un rang, munis de leurs outils et portant chacun 1 gabion, se forment sur la droite ou sur la gauche en bataille, en arrivant au dĂ©bouchĂ© de la communication dans la parallĂšle. A mesure que chacun arrive sur la ligne, lâofficier qui les conduit prend son gabion et le pose Ă 0, m 55 en avant du tracĂ© qui marque le pied du talus intĂ©rieur. â Tous les gabions Ă©tant posĂ©s, les travailleurs de supplĂ©ment se retirent; les autres sont espacĂ©s de mĂštre en mĂštre, et le travail commence immĂ©diatement. âąâ Chaque homme fait une excavation de 1 mĂštre de long, sur une largeur de 2, m 75 Ă©gale Ă la largeur moyenne de la communication, et sur une profondeur de 1 mĂštre. Il sâenfonce verticalement sur le tracĂ© du pied des talus intĂ©rieurs, jetant dâabord les terres dans le gabion pour le remplir, puis en arriĂšre vers la place pour former lepaulement. Il coupe ensuite les talus dont la base est de 0, m 25. Il reste ainsi une berme de 0, m 30 au pied des gabions. â On couronne les gabions avec 3 fascines ou 1 saucisson. â On raccorde le fond de la communication, par des rampes, avec le terre-plein, et sâil est nĂ©cessaire, avec la parallĂšle. Petits magasins Ă poudre. On en construit un pour 2 ou 3 piĂšces. â Lâemplacement le plus favorable est dans lâĂ©paulement des communications ou en arriĂšre de ces communications. â Si la batterie a plus de 6 piĂšces, il devient nĂ©cessaire dâen Ă©tablir derriĂšre les piĂšces du centre, vis-Ă -vis des nierions, Ă la distance de 12 ou 15 mĂštres, abritĂ©s le mieux possible; leur ouverture du cĂŽtĂ© opposĂ© Ă la place et leurs communications arec la batterie dĂ©filĂ©es. Chaque magasin doit contenir lâapprovisionnement pour le tir pendant 24 heures, ordinairement 3 barils de 100 kil., ou 2 de 100 kil. et 1 de 50 kil., outre lâespace nĂ©cessaire pour prĂ©parer les charges 1. On fait des magasins sĂ©parĂ©s pour le chargement des projectiles creux. Les dĂ©tails qui suivent, et les planches 29, 30, 31 et 32 font connaĂźtre 4 constructions diffĂ©rentes de magasins. Magasin dans VĂ©paulement de la communication. l. Tts construction n.° 1 , pl. 29. Excavation de 1,â16 de profondeur, l, m l0 de largeur et 2 mĂštres de longueur, dans le sens de la longueur de lâĂ©paule- ment; 3 fermes de charpente surmontĂ©es dâun chapeau, entourĂ©es de gabions i Ces magasins, conformes au cours sur la construction des batteries > suffisent pour une consommation moyenne de 8 Ă io coups par piĂšce et par heure, dans les batteries Ă ricochet. Pour celles de plein-fouet, il serait indispensable dâaugmenter leur capacitĂ© en Ă©tendant leur longueur , sans changer leur disposition' 3Ă6 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. de 2 cĂŽtĂ©s, et recouvertes de saucissons chargĂ©s de terre. â Hauteur totale au-dessus du sol, 1, m 73. â EntrĂ©e par le petit cĂŽtĂ©, opposĂ© Ă la batterie, largeur 0, m 80. Chaque ferme est composĂ©e de 1 montant vertical en bois de 2 mĂštres, et 1 support inclinĂ© de 1,800 mill. de longueur; Ă©quarrissage des 2 piĂšces, 200 environ. â Le chapeau de 2,200 mill. , meme Ă©quarrissage, est assemblĂ© sans chevilles sur les montants et les supports entaillĂ©s Ă mi-bois. â 3 madriers de 1,800 mill. sur 250, un placĂ© horizontalement sous les montants, un sous les supports Ă 0, m 60 au-dessus du fond de lâexcavation, le 3. placĂ© de champ pour appuyer le pied des supports. â 3 saucissons de 2,700 mill., placĂ©s horizontalement les uns sur les autres, en dehors et contre les montants ; 8 de 2,400 mill., formant la couverture; 4 bouts de saucissons, fermant lâextrĂ©mitĂ© du magasin. â 20 gabions. 2. e construction n.° 2, pl. 30. Excavation de l, m 16 de profondeur, 0, m 80 de largeur et 2 mĂštres de longueur, dans le sens de la longueur de lâĂ©paule- ment. SystĂšme de gabions et de saucissons chargĂ©s de terre. â Hauteur totale au-dessus du sol, l, ni 60. â EntrĂ©e par le grand cĂŽtĂ©, largeur 1 mĂštre. 10 saucissons de 4,500 mill. dans la longueur du magasin; 13 de 2,600 en travers sur les premiers. â 24 gabions, dont 6 sont rĂ©duits Ă 66 mill. de hauteur et 2 Ă 33. Magasin en arriĂ©rĂ© de la communication ou de la batterie n.° 3, pl. 31. Excavation de l, m 50 de profondeur, 1,â50 de largeur en haut, 2 mĂštres de longueur. â Couverture horizontale en gĂźtes de plate-forme de mortier et en madriers, recouverts dâun prĂ©lat. â Saucissons croisĂ©s par-dessus sans terre. â Entourage de gabions. â Hauteur totale au-dessus du sol, l, m 32. â EntrĂ©e par le grand cĂŽtĂ©, largeur 0, m 80. 7 gĂźtes de 2,400 mill. sur 220 dâĂ©quarrissage; 2 posĂ©s sur les bords de lâexcavation dans la longueur, et 5 en travers sur les premiers. â 6 madriers de 1,620 mill. de longueur, 5 posĂ©s sur les 2. es gĂźtes et dans le mĂȘme sens, le 6. sur les 2 gabions de lâentrĂ©e. â 1 prĂ©lat carrĂ© de 2,500 mill. de cĂŽtĂ©, sur les madriers. â 21 saucissons, dont 7 de 2,600 mill. et 14 de 2,400. -â31 gabions. Magasin contre VĂ©paulement de la batterie n.° 4, pl. 32. Excavation de 0, m 50 de profondeur, l, m l0 de largeur en haut, 2 mĂštres de longueur contre lâextrĂ©mitĂ© de lâĂ©paulement. â Appentis en gĂźtes de plate-forme de mortier, couverts dâun prĂ©lat et de saucissons chargĂ©s de terre. â Hauteur totale au-dessus du sol, 2, ni 30. â EntrĂ©e par le petit cĂŽtĂ©, largeur 1 mĂštre. 12 gĂźtes de 2,400 mill. sur 220 dâĂ©quarrissage, jointifs et inclinĂ©s contre PĂ©paulement. â 1 madrier de 3 mĂštres, pour appuyer les pieds des gĂźtes. â 1 prĂ©lat carrĂ© de 3 mĂštres de cĂŽtĂ©, recouvrant les gĂźtes. â 12 saucissons 9 de 2, m 700 mill. et 320 de diamĂštre, posĂ©s jointivement en travers sur les gĂźtes; 3 de 3mĂštres 1 et 270 mill. de diamĂštre, placĂ©s horizontalement, les uns sur les autres, au-dessus de la saillie des gabions infĂ©rieurs de lopau- lenient et piquetĂ©s. â 15 gabions posĂ©s sur 2 de hauteur, le 2. rang en retraite dâun demi-diamĂštre. i_ On peut faire usage le 2 saucissons de 3 Ăźo mill. posĂ©s sur un madrier. BATTKHIKS DE SIEGE. 3S7 Batterie en arriĂšre de la parallĂšle sur le sol naturel. La construction est la meme que celle de la batterie en avant de la parallĂšle. Ordinairement il faut l'aser le parapet de la parallĂšle pour dĂ©masquer le champ de tir, et construire en arriĂšre de la batterie une communication dâun cĂŽtĂ© Ă lâautre de la parallĂšle. Batterie dont le terre-plein est enfoncĂ© de 0, m 74. PI. 28. La largeur du terre-plein est rĂ©duite Ă 6 mĂštres au fond. Talus du cĂŽtĂ© de lepaulement 0, ro 20 de base avec 0,âą33 de berme, celui du cĂŽtĂ© opposĂ© 0, m 25. â Largeur du fossĂ© en haut 2, m l0, au fond O^OO, profondeur l in ,50. 1 Le remblai nĂ©cessaire pour former lâĂ©paulemenl nâest que de 42,' n 20 cubes environ par piĂšce, avec embrasure de plein fouet, en terres ordinaires. Il faut 8 canonniers et 14 soldats dâinfanterie par piĂšce ; plus 8 soldats dâinfanterie pour les deux bouts de lepaulement, et le nombre nĂ©cessaire pour les communications , suivant leur longueur. âLes outils et ustensiles comme pour la batterie sur le sol naturel. â 2 saucissons par piĂšce et 28 gabions 10 pour le revĂȘtement intĂ©rieur et 18 pour lâembrasure. Les travailleurs sont disposĂ©s ainsi quâil suit pour chaque piĂšce 6 travailleurs de lâinfanterie creusent le fossĂ©, et jettent les terres sur lepaulement. â 6 canonniers placent un premier rang de saucissons sur le talus intĂ©rieur, dans une rigole de 0, ,n 08, sans le piqueter ; puis ils font une excavation de 1 mĂštre de largeur sur 2 de longueur et 0, m 75 de profondeur, en commençant sur la ligne qui trace le pied du talus intĂ©rieur, Ă 0, m 53 du saucisson, et en formant ensuite ce talus. â 6 travailleurs de lâinfanterie commencent en mĂȘme temps lâexcavation du terre-plein vers sa partie postĂ©rieure, et jettent les terres aux canonniers, qui les reprennent pour les jeter sur lâĂ©paulement. â 2 canonniers et 2 soldats dâinfanterie, sur le coffre, aplanissent et dament les terres , les premiers du cotĂ© intĂ©rieur. Lorsque les terres sont Ă la hauteur du premier rang de saucissons, les canonniers en placent un second, en retraite de 0, m 09, sans le piqueter, et en ayant soin que les joints ne se trouvent pas dans les embrasures. Ces deux rangs forment le revĂȘtement jusquâĂ la genouillĂšre; la partie excavĂ©e nâayant pas en gĂ©nĂ©ral besoin dâĂȘtre revĂȘtue. Le revĂȘtement est terminĂ© par un rang de gabions , en retraite du demi-diamĂštre des saucissons. On piquette ensuite les saucissons entre les gabions et dans les embrasures. â On fait les plates-formes voy. p. 354 ; le heurtoir est enfoncĂ© de toute sa largeur dans 1 e talus intĂ©rieur ; on forme une coupure dans la partie du talus correspondant aux roues de lâaffĂ»t, afin que la piĂšce entre le plus possible dans lâembrasure. On donne au terre-plein lâinclinaison que doivent avoir les plates-formes, afin de ne pas faire des mouvements de terre inutiles. â Si la largeur de 6 mĂštres est insuffisante pour le recul, on lâĂ©largit en arriĂšre des crosses. Dans un terrain horizontal facile Ă excaver, la batterie peut ĂȘtre construite et armĂ©e en 10 Ă 11 heures. i Dimensions calculĂ©es sur le vulume du remblai. 358 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Batterie dans la parallĂšle. Le tracĂ© et la construction peuvent se commencer de jour. Deux rangs de travailleurs forment le terre-plein et Ă©paississent lâĂ©paulement ; le premier rang Ă©largit la parallĂšle; le second, placĂ© prĂšs du talus intĂ©rieur, jette les terres dans le coffre. Le reste de la construction comme dans les batteries dont le terre-plein est enfoncĂ©. On exĂ©cute, en mĂȘme temps que la batterie, une communication en arriĂšre pour la parallĂšle. Batterie Ă redans. PI. 33. En gĂ©nĂ©ral on 'emploie ce tracĂ© que lorsquâon Ă©tablit dans la parallĂšle une batterie dont la direction est trĂšs-oblique par rapport Ă celle de cette parallĂšle. La construction se fait sans entailler le parapet. On mĂšne Ă chaque directrice une perpendiculaire, de maniĂšre que la portion comprise entre la directrice et le pied du parapet de la parallĂšle ait 3 mĂštres, et on prend 3 mĂštres de l'autre cĂŽtĂ© de la directrice. On joint par une droite lâextrĂ©mitĂ© dâune perpendiculaire, touchant le parapet, avec l'extrĂ©mitĂ© opposĂ©e delĂ perpendiculaire suivante. Les directrices doivent ĂȘtre assez espacĂ©es pour que les angles des redans ne soient pas plus petits qu'un angle droit. âąâ Le cĂŽtĂ© extĂ©rieur reste parallĂšle au tracĂ© primitif du cĂŽtĂ© intĂ©rieur. On procĂšde Ă la construction suivant les indications qui prĂ©cĂšdent. â Le revĂȘtement doit ĂȘtre fait dans toute la hauteur. ââą Sâil est en saucissons, on croise alternativement les bouts dans les angles. Observations relatives aux batteries dâobusiers. Leur construction est entiĂšrement semblable Ă celle des batteries de canons, sauf les diffĂ©rences indiquĂ©es Ă lâarticle des dimensions p. 348. On doit enfoncer leur terre-plein toutes les fois que le terrain le permet. â Elles sont souvent placĂ©es dans les demi-parallĂšles ou dans la troisiĂšme parallĂšle. Alors on nâa besoin que dâouvrir des embrasures dans le parapet et, si le terrain est ferme, de mettre un madrier sous chaque roue, pour servir de plate-forme. BATTERIES DE MORTIERS ET PIERRIERS. Emplacement. Les feux verticaux permettent de donner aux batteries de mortiers une position Ă peu prĂšs arbitraire. Sur les capitales elles sont moins exposĂ©es. Quelquefois on Ă©tablit des mortiers entre les piĂšces qui ricochent une face, et celles qui ricochent son chemin couvert dans le prolongement du fossĂ©. â Il y a souvent avantage Ă enfoncer le terre-plein. Dans tous les cas il importe de connaĂźtre leur distance Ă lâouvrage quâelles doivent battre. 359 BATTERIES DE SIEGE. , Travailleurs Ct objets nĂ©cessaires. Pour chaque mortier 8 canonniers et t'2 auxiliaires d'infanterie. â Outils et ustensiles comme pour les batteries de canon. â 7 saucissons de 320 mill. ou 18 gabions. â Bois Ă plates-formes , voyez, page 34-1. â Pour les cotĂ©s ou retours et pour les communications, comme aux batteries de canons. Epaulement. Comme dans les batteries de canons, mais sans embrasures ; sa longueur doit ĂȘtre rĂ©duite Ă raison de 5 ou mĂȘme 4 mĂštres par mortier, en laissant 3 mĂštres entre les bouts de lâĂ©paulement et les directrices extrĂȘmes. ââ Le revĂȘtement se fait ordinairement en gabions. Dans les terres trĂšs-fortes on peut sâen dispenser en donnant un talus suffisant. â Lorsque la batterie est Ă©tablie dans la tranchĂ©e, le parapet sert dâĂ©paulement. â Lorsquâelle est enfoncĂ©e de 0, m 74, un rang de gabions suffit pour le revĂȘtement. Plates- formes. PI, 28. Elles doivent ĂȘtre bien solides et horizontales. â Pour mortiers de 32 e et 27 e Ă grande portĂ©e, leur centre est Ă 3, n âC0 ; pour 27° ordinaires et 22 e , Ă 3,"'45 du pied du talus intĂ©rieur cette position permet de tirer sous lâangle de 30°. â Marquer sur la directrice remplacement de la plateforme par 2 piquets, le premier Ă 2,' n 30 du pied du talus, le second Ă 2,ââ60 ou Ă 2,'"30 du premier, selon le calibre ; prendre 1 mĂštre de chaque cotĂ© de la ligne marquĂ©e par les 2 piquets. â Creuser de 0, m 10 lâespace rectangulaire ainsi tracĂ©. Former 3 rigoles parallĂšles de 0, in 27 de large sur 0, m 22 de profondeur, celle du milieu sur la directrice, les 2 autres Ă 0, n '81 de la premiĂšre, dâaxe en axe. â Placer les gĂźtes dans ces rigoles, aprĂšs les avoir bien nivelĂ©es et affermies. Damer fortement les intervalles ; placer les lambourdes sur les gĂźtes, perpendiculairement Ă la directrice, leur milieu sur cette ligne, la premiĂšre du cĂŽtĂ© de lâĂ©paulement arrasant les bouts des gĂźtes ; les arrĂȘter par 6 piquets, 3 en avant, 3 en arriĂšre. â Dresser avec lâessette le plan supĂ©rieur des lambourdes, sâil prĂ©sente quelques irrĂ©gularitĂ©s. â Ce plan doit sâĂ©lever de au-dessus du terre-plein. â Les chevalets pour armements sont plantĂ©s, le premier Ă 2,â30 de lâĂ©paulement, le second Ă 0, n3 65 du premier. Eu 2 heures , 5 canonniers construisent la plate-forme pour mortiers de 32 e , et 3 canonniers celle pour mortiers de 27 e Ă petite portĂ©e. Petits magasins. Comme pour les batteries de canons. On fait des magasins sĂ©parĂ©s pour la poudre et pour le chargement des bombes. Mortiers tirant Ă ricochet. PI. 33. On peut tirer des bombes Ă ricochet sous lâangle de 15° et au-dessous. â Faire alors des embrasures la grenouillĂšre Ă 1 mĂštre lâouverture intĂ©rieure de 0, m 80; le fond inclinĂ© Ă 9°, du dehors au dedans. â 2 gabions aux joues comme aux batteries Ă ricochet de canons et obusiers. â Donner aux plates- formes une inclinaison qui permette les angles convenables pour le ricochet. â Creuser le terre-plein suivant cette inclinaison, pour Ă©viter de les faire porter sur des terres rapportĂ©es. Voy. Chai*. XV. 360 CHAPITRE XiJi. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Pierriers. Lespierriers se placent ordinairement dans les tranchĂ©es Ă 100 ou 120 mĂštres au plus des points quâils doivent battre; on les Ă©tablit sur des plates-formes de mortiers de 22 e . BATTERIES DE BRĂCHE ET CONTRE-BATTERIES. Pi. 34 et 35. Emplacement. Elles sâĂ©tablissent ordinairement dans la sape du couronnement du chemin couvert. Cette sape doit ĂȘtre dĂ©filĂ©e par des traverses espacĂ©es de maniĂšre que lâon puisse placer 2 piĂšces dans leurs intervalles; lâĂ©paisseur de ces traverses est de 4 mĂštres, 4, m 50 en bas; la longueur et la hauteur sont dĂ©terminĂ©es par les lignes de feu latĂ©rales. Eloigner assez les batteries de brĂšche du saillant de lâouvrage Ă battre, pour que le logement qui y sera fait ait assez de capacitĂ©, et pour nâavoir pas Ă battre le massif du saillant. Sâavancer vers la gorge des demi-lunes, ou l'angle dâĂ©paule, autant quâon peut le faire sans gĂȘner la descente du fossĂ©, et sans sâexposer Ă ĂȘtre plongĂ© de trop prĂšs. â DĂ©terminer aussi exactement que possible la largeur du fossĂ©, celle du chemin couvert, la hauteur de lâescarpe, lâĂ©paisseur du parapet, la hauteur de la contrescarpe, celle de la crĂȘte du chemin couvert. â Avec le profil construit sur ces donnĂ©es, fixer la hauteur de la section horizontale Ă faire dans lâescarpe; cette hauteur ne doit presque jamais ĂȘtre au-dessous du tiers de celle de Lâescarpe, et pour Ă©viter lâencombrement des dĂ©bris, elle doit ĂȘtre au moins aussi grande que lâĂ©paisseur prĂ©sumĂ©e du revĂȘtement Ă lâendroit oĂč la section devra ĂȘtre faite. â ReconnaĂźtre Ă lâaide du mĂȘme profil, si la batterie doit ĂȘtre Ă©tablie dans le couronnement ou dans le terre-plein du chemin couvert. Batterie dans le couronnement du chemin couvert. Epaulement, terre-plein, plates-formes. LâĂ©paulement doit avoir au moins 4 mĂštres dâĂ©paisseur, et 2, m 50 de hauteur dans les batteries de brĂšche; 5 Ă 0 mĂštres et 2 m ,30 dans les contre-batteries. Les Ă©paisseurs sont ordinairement donnĂ©es par lâespace entre la sape et la crĂȘte du glacis; si elles se trouvent trop faibles, il faut Ă©paissir lâĂ©paulement dans lâintĂ©rieur de la sape. La distance entre les piĂšces est ordinairement de 5 mĂštres, et peut se rĂ©duire Ă 4; elle dĂ©pend de lâespace laissĂ© entre les traverses. â Le terre-plein a 8 mĂštres de largeur. Dans les batteries de brĂšche, il est essentiel quâil ne soit pas plus enfoncĂ© que la sape, et que le pied du talus soit rapprochĂ© autant que possible de la crĂȘte du glacis. Les plates-formes sont inclinĂ©es de 0/"04 pour 1 mĂštre; inclinaison totale 0, n, 18. Embrasures. Dans les batteries de brĂšche, clics sont directes ou lĂ©gĂšrement convergentes, afin de restreindre la largeur de la brĂšche entre 20 et 30 mĂštres ; la genouillĂšre a 0, ,n 90 pour permettre lâinclinaison de la piĂšce. â Dans les BATTERIES DE SIEGE. 361 contre-batteries , elles suivent la direction du fossĂ©. Si elles sont trop obliques, il faut construire la batterie Ă redans. PortiĂšres d'embrasures. NĂ©cessaires pour dĂ©fendre les canonniers contre la mousqueterie pendant quâils chargent la piĂšce. On peut les Ă©tablir de diffĂ©rentes maniĂšres* 1 ° 2 volets en chĂȘne portĂ©s par un chĂąssis qui sâapplique contre le revĂȘtement, et dont les montants sont enfoncĂ©s dans le sol. â 2.° Des bouts de madriers clouĂ©s sur le chĂąssis, avec une ouverture pour la volĂ©e, et une coulisse qui la ferme aprĂšs le coup parti, en laissant un passage pour lecouvillon et le refouloir. â 3.° PL 34, ĂŒg. 3, un plateau de 1 mĂštre sur 54 mill. d'Ă©paisseur , reposant par ses extrĂ©mitĂ©s sur iâĂ©pauleinent au-dessus de lâouverture intĂ©rieure, et soutenant un assemblage de poutrelles et de madriers, qui remplit lâouverture et qui est dĂ©coupĂ© Ă la partie infĂ©rieure, de maniĂšre Ă laisser passage Ă la volĂ©e avec un espace suffisant pour pointer. Cette 3. e disposition est plus simple et rend les remplacements plus faciles. Magasin Ă poudre pour 2 piĂšces. La charge Ă©tant constante, et le tir devant avoir peu de durĂ©e, on se borne quelquefois Ă creuser un trou pour un baril, dans lequel on apporte des charges prĂ©parĂ©es dâavance. Ordre du travail et dĂ©tails dâexĂ©cution. La construction se commence le jour et doit se terminer pendant la nuit suivante. Travail pendant le jour. On transporte les matĂ©riaux, on Ă©largit le terre- plein, on Ă©tablit les plates-formes et les magasins. Si la consistance des terres est suffisante, on dispose le parapet de la sape pour le tir des piĂšces. On renverse 3 ou 4 gabions de tranchĂ©e les plus rapprochĂ©s de chaque directrice, et on les remplace par 2 gabions de batterie, laissant entre eux Lâouverture de Lâembrasure. â Pouv placer chacun de ces gabions, on commence par enfoncer de 0, ra 32, sur la place quâil doit occuper, un piquet de plate-forme qui appuie intĂ©rieurement contre sa partie postĂ©rieure quand il est placĂ©. â On remplace successivement les autres gabions de tranchĂ©e, en conservant ceux qui ont la soliditĂ© nĂ©cessaire. Si les terres nâont pas assez de consistance, il faut les soutenir avec des claies, ou faire un revĂȘtement entier en saucissons, adossĂ© contre le talus et le revĂȘtement de la sape. 1 On consolide et lâon Ă©lĂšve les traverses de la sape; on en Ă©tablit en arriĂšre des piĂšces, sâil est nĂ©cessaire. Travail pendant la nuit. On achĂšve, sâil y a lieu, le revĂȘtement intĂ©rieur, qui doit avoir Ă©tĂ© Ă©levĂ© au moins jusquâĂ la genouillĂšre. On dĂ©gorge les embrasures, et lâon en fait le revĂȘtement. â Pour ne pas se dĂ©couvrir, on trace le prolongement des joues sur le terre-plein, et lâon se guide sur ces prolongements pour poser successivement les gabions. â Les travailleurs se couvrent avec des gabions farcis ou des gabions ordinaires remplis de fascines, que lâon retire dans lâintĂ©rieur quand le travail est terminĂ©- â i Peut ĂȘtre y aurait-il avantage, sous le rapport des rĂ©parations, Ă ne revĂȘtir que jusquâĂ la genouillĂšre le parapet de la sape, Ă moins que lâĂ©paulcment ne manque dâĂ©paisseur dans ee cas, faire le revĂȘtement en gabions. 362 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. .11 faut 0 gabions farcis sur un rang, 18 sur deux. â 2 canonniers placent et remplissent en mĂȘme temps 2 gabions, 1 sur chaque joue; ils sont ensuite relevĂ©s par 2 autres canonniers, qui posent 2 autres gabions. On arme et on approvisionne la batterie. Batterie de brĂšche dans le chemin couvert. Lorsque la contrescarpe masque le feu de la batterie, il faut la faire sauter par la mine, ou Ă©tablir la batterie dans le chemin couvert. La descente du chemin couvert et le couronnement de la contrescarpe Ă©tant achevĂ©s, on construit la batterie dans ce couronnement comme dans celui du chemin couvert. Si lâon ne peut sâenfoncer dans le terre-plein du chemin couvert, on forme lepaulement avec des sacs Ă terre. â On rĂ©unit dans le point le plus rapprochĂ© de la tranchĂ©e des sacs pleins en quantitĂ© suffisante. â Des chaĂźnes de travailleurs passent les sacs de main en main. Des canonniers placent les sacs par couches, et dans chaque couche par rangs, alternativement en pan- neresses et boutisses. â On recouvre le fond des embrasures avec des claies, et les joues avec des gabions, que lâon place aussitĂŽt que lâĂ©paulement est arrivĂ© Ă hauteur de la genouillĂšre. â On ne donne que 4 mĂštres dâĂ©paisseur Ă lâĂ©paulement, et on ne lui donne pas de talus. On rĂ©serve une hernie sur la contrescarpe. âąâ Sâil est nĂ©cessaire, on Ă©tablit les plates-formes sur des terres apportĂ©es dans des sacs ou des paniers. â On dispose le travail de maniĂšre que chaque chaĂźne fournisse les sacs nĂ©cessaires pour lâĂ©paulement de 2 piĂšces. On forme 2 chaĂźnes dans la descente du chemin couvert; sâil est nĂ©cessaire, on prĂ©pare plusieurs descentes pour que la batterie puisse sâĂ©lever en meme temps dans toute sa longueur. â Il faut quâelle soit faite et armĂ©e dans une nuit. Batterie sur le couronnement dâune brĂšche contre un rĂ©duit ou un ouvrage intĂ©rieur. Ces batteries sâĂ©tablissent par des moyens analogues Ă ceux qui viennent dâĂȘtre indiquĂ©s. On peut rĂ©duire lâĂ©paisseur de leur Ă©paulement Ă 3 mĂštres, afin que leur terre-plein ait au moins 6 mĂštres de largeur; on entaille le parapet de lâouvrage pour se procurer la terre nĂ©cessaire. ARMEMENT ET APPROVISIONNEMENT DES BATTERIES. Les piĂšces sont amenĂ©es dans les batteries pendant la nuit. ReconnaĂźtre les chemins et les rĂ©parer, sâil y a lieu. Faire affermir les parties fangeuses au moyen de pierres, de terre, de fascines, de claies, de troncs dâarbres, de pilotis. Construire de petits ponts solides sur les fossĂ©s. Remplir les trous de bombes. Adoucir les rampes. â Faire arriver les piĂšces par la tranchĂ©e, si le fond est assez ferme et solide. Dans le cas contraire, les faire passer Ă travers champs, ce qui est le cas le plus habituel. Ouvrir, Ă cet effet, dans le parapet de la tranchĂ©e , des rampes que lâon referme ensuite. BATTERIES DE SIEGE. 363 Autant que possible se servir de chevaux. â Dans les passages difficiles et les tournants trop courts, conduire les bouches Ă feu Ă bras. â Mettre, sâil est nĂ©cessaire, des madriers sous les roues; recourir aux pans de roue voyez page 32!. â A partir de la 3. parallĂšle', on ne peut gĂ©nĂ©ralement conduire les piĂšces quâĂ bras, sans avant-train, la bouche en avant. Eviter de nâavoir quâun seul dĂ©bouchĂ© pour plusieurs batteries. Les canons et obusiers sont conduits sur leurs affĂ»ts. Les mortiers et pier- riers sur le chariot porte-corps avec leurs affĂ»ts, ou sĂ©parĂ©ment au moyen de triqueballes ou de charrettes^ si le chariot porte-corps ne peut arriver jusquâĂ la batterie. Si les plates-formes ne sont pas achevĂ©es, abriter les piĂšces derriĂšre les nierions. Pour les batteries Ă©tablies sur le couronnement des brĂšches, si lâon ne peut pas y amener les piĂšces Ă bras, faire usage de palans fixĂ©s de chaque cotĂ© de la rampe Ă des pieux solidement arcs-boutĂ©s, ou Ă des piĂšces de bois horizontales, enterrĂ©es dans lâĂ©paulement et soutenues par de forts piquets. Si le fossĂ© a peu de largeur et de profondeur, le combler de fascines, et former un tablier en madriers sur de fortes poutrelles. â Employer des chevalets en charpente. PI. 20. Les barils de poudre, les projectiles, les bouchons, sont apportĂ©s dans les batteries ordinairement la nuit sur les charrettes de siĂšge. Les boulets sont empilĂ©s Ă la gauche de chaque piĂšce contre lâĂ©paulement; les bouchons entre lâĂ©paulement et la pile de boulets ; les bombes et les obus vides Ă proximitĂ© des magasins Ă charger. â Le chargement se fait Ă mesure des besoins, les projectiles chargĂ©s restent dĂ©posĂ©s dans le magasin. OBSTACLES A SURMONTER DANS LA CONSTRUCTION DES BATTERIES. Feux de mousqueterie. Lorsque les travailleurs sont trop exposĂ©s aux feux de mousqueterie, les couvrir par une sape volante, Ă©tablie Ă 2 ou 3 mĂštres en avant de la benne, et que lâon renverse, quand lâexcavation du fossĂ© est assez profonde pour quâils puissent continuer Ă couvert. â Etablir la batterie dans la parallĂšle, ou la construire par lâintĂ©rieur , en faisant dâabord sur le tracĂ© du talus une sape, que lâon Ă©paissit ensuite pour former lepaulement. On se couvre avec des masques , lorsquâon ne peut pas sâenfoncer. â Un masque est ordinairement formĂ© ainsi quâil suit 2 chandeliers , laissant entre eux un intervalle de 2,600 mill. ; chacun 2 montants de 2,300 mill., assemblĂ©s sur une semelle Ă 650 mill. lâun de lâautre, et maintenus par des arcs-boutants; 60 fascines de 3 mĂštres sur 160 mill. de diamĂštre, entre les montants. â Placer plusieurs masques Ă la suite les uns des autres ; en Ă©tablir sur plusieurs points, pour tromper lâennemi. Profiter dâailleurs des accidents du terrain, des murs de clĂŽture, haies, broussailles, etc. PiĂšces tirant de bas en haut ou de haut en bas. LâaffĂ»t de siĂšge actuel sur la plate-forme horizontale permet de tirer Ă 12° au-dessus de lâhorizon et Ă 4° au-dessous, et mĂȘme Ă 7° sans vis de pointage. 364 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. On peut augmenter ces angles de 4° Ă 5° au-dessus de lâhorizon et de 8" Ă U" au-dessous par les moyens suivants. PI. 33. Pour tirer de bas en haut , limiter la plate-forme Ă 2, u, 24 du heurtoir, câest-Ă -dire, au 7. e madrier, quâon arrĂȘte par 3 piquets. Faire un ressaut de 0, m 43 de profondeur, sur lequel on Ă©tablit le reste delĂ plate-forme. Donner aux 2 parties de la plate-forme lâinclinaison de 0, m 04 par mĂštre, comme dans les batteries de brĂšche. Former en arriĂšre un talus en terre, pour arrĂȘter la lĂšche de lâaffĂ»t dans le recul. -â Donner Ă la crĂȘte de lâĂ©paulement une hauteur de 3, ,u 50 ; sa partie supĂ©rieure parallĂšle Ă la plus grande inclinaison du tir. â Enfoncer le terre-plein de la batterie toutes les fois que le terrain permettra de le faire. Rapporter des terres pour lâĂ©tablissement des plates-formes, si la pente et la nature du terrain lâexigent. Pour tirer de haut en bas , diminuer la hauteur de la genouillĂšre de 33 miU. pour chaque degrĂ© au-dessous de lâhorizon en sus de 3; limiter la plate-forme Ă 2, n, 88 du heurtoir, câest-Ă -dire, au 9. e madrier, et faire un ressaut de 0, m 32 en hauteur. â MĂȘme inclinaison aux 2 parties de La plate-forme; et talus en arriĂšre pour arrĂȘter le recul. Dans ces positions, l'inclinaison des talus se mesure toujours horizontalement, les autres dimensions sont prises suivant lâinclinaison du terrain. Terrains pierreuse, rochers nus. Employer dans le bas du coffre les terres les plus mĂȘlĂ©es de pierres. Placer des gabions, des fascines, dans lâintĂ©rieur de lâĂ©paulement, jusqu'Ă la genouillĂšre. MĂ©nager la terre sans mĂ©lange pour les nierions et le fond des embrasures. Passer les terres Ă la claie, sâil est nĂ©cessaire. Former un masque avec des gabions, des chandeliers, des fascines. â Apporter des terres dans des hottes, des paniers, des sacs Ă terre. â Faire le revĂȘtement en gabions ou saucissons, les relier haut et bas par des harts de retraite Ă dâautres fascinages Ă©tablis dans lâĂ©paisseur de lâĂ©paulement. â A dĂ©faut de terre, employer le bois, la laine, etc. Quand on emploie des matiĂšres que le souffle des piĂšces peut brĂ»ler, revĂȘtir les joues et le fond des embrasures avec des gabions, des claies. Terrains marĂ©cageux ou inondĂ©s. Ătablir un chemin solide pour conduire les bouches Ă feu* lui donner au moins 3, Tn 25 dans le haut, et 0, m 65 au-dessus des hautes eaux. âSi la profondeur du marais nâexcĂšde pas 1 mĂštre, placer suivant la longueur du chemin , et Ă 4 mĂštres de distance, 2 files de gros saucissons, fixĂ©s par de forts piquets. Placer entre ces saucissons et dans la mĂȘme direction, un lit de fascines; donner Ă cette couche les f de la profondeur du marais. Poser par-dessus des claies horizontales ; puis un second litde fascines, longues de 3,250 miil., dans le sens de la largeur du chemin; arrĂȘter leurs extrĂ©mitĂ©s par des piquets et les couvrir dâune quantitĂ© suffisante de terre, de paille, etc. Placer des madriers sous les roues. â Consolider le sol de la batterie par les mĂȘmes moyens , en conservant sur le devanl et sur le cotĂ© de lâĂ©paulcmeut une hernie de 1 mĂštre. Si le marais est plus profond , faire plusieurs lits de fascines recouvertes de claies, chacun de 0, ni 50 Ă 0, ,in 65 dâĂ©paisseur; les fascines en travers dans celui BATTEKIES DE SIEGE. 365 de dessus. â Former le massif de la chaussĂ©e avec des troncs dâarbres, des branches entre lesquelles on jette des pierres, du gravier, etc. Si ces moyens sont insuffisants, couler des bateaux chargĂ©s de terre et de pierres, pour former remplacement de la batterie. Pousser en avant des radeaux chargĂ©s dâun masque ou dâun Ă©paulement, pour couvrir la construction de la batterie. Batteries flottantes. Enfin, sur des inondations profondes, sur des lacs, il faut construire des batteries flottantes, que lâon conduit ensuite Ă lâemplacement oĂč elles doivent agir. â On les Ă©tablit sur des bateaux ou sur des radeaux. Les premiers sont plus faciles Ă diriger; mais les derniers doivent ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©s, parce quâils ne peuvent ĂȘtre submergĂ©s par lâeffet des projectiles de lâennemi. â On fait des radeaux avec des piĂšces de bois lĂ©ger, croisĂ©es et chevillĂ©es les unes sur les autres; des corps dâarbres jointifs; des futailles placĂ©es entre les corps dâarbres et assujetties par des cordages, la bonde en haut. Le tout recouvert dâune plate-forme en madriers. Autant que possible, on fait lâĂ©paulement avec des matiĂšres lĂ©gĂšres et rĂ©sistantes; avec des poutres de chĂȘne clamaudĂ©es, il suffit de lui donner i, m 80 ou 2 mĂštres dâĂ©paisseur. On le place vers le milieu de la longueur du radeau ; il peut ĂȘtre en sacs remplis de laine, de coton ou dâĂ©toupe, en saucissons, etc. â On met 5 mĂštres de distance entre les piĂšces. Il faut disposer tout le systĂšme de maniĂšre que son centre de gravitĂ© se trouve sur la mĂȘme verticale que celui du radeau, et donner Ă celui-ci des dimensions telles quâil surnage de 0, m 20 Ă 0, m 30. Voy. Chap. XVI. On porte les munitions dans des nacelles, ou dans des tonneaux sâouvrant par le haut. On ne met sur le radeau que 4 Ă 5 coups pour chaque piĂšce. Emplacements qui manquent de largeur. La moindre largeur quâon puisse dans ce cas donner au terre-plein , est de G,â50. â Si le fond qui est en arriĂšre nâa que peu de profondeur, on le comble avec des fascines et de la terre. Si ce moyen ne peut ĂȘtre employĂ© , et si ce qui manque en largeur nâexcĂšde pas l, m 30, on se sert pour gĂźtes de poutrelles de 6,500 mill. et de 16 Ă 20 dâĂ©quarrissage; on fait reposer leur extrĂ©mitĂ© postĂ©rieure sur un chevalet en leur donnant lâinclinaison voulue, et on les recouvre de madriers. On soutient les extrĂ©mitĂ©s des derniers madriers, qui dĂ©bordent les gĂźtes, par des bouts de poutrelles, reposant dâun cotĂ© sur le chevalet et de Vautre sur le terrain. On place un contre-heurtoir Ă la distance convenable pour limiter le recul. Sâil manque plus de largeur, on met sur toute la longueur du terre-plein des poutrelles de mĂȘme Ă©quarrissage et de 8,500 mill. de longueur, espacĂ©es de 0, m 65 ; une de leurs extrĂ©mitĂ©s pĂ©nĂ©trant de 2 mĂštres dans lâĂ©paulement, lâautre reposant sur des chevalets, des pieux ou des pilotis, couronnĂ©s par un chapeau. On cloue des madriers sur ces poutrelles. Cette espĂšce de plancher ne peut convenir que pour les canons et les obu- siers ; il nâaurait pas assez de soliditĂ© pour recevoir des mortiers. CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. 366 BATTERIES DE PLAGE. Bouches Ă feu sur affĂ»t de place . PL 36. Dimensions principales. La hauteur du parapet est ordinairement de 2,â'50 au-dessus du terre-plein du rempart. Si le parapet manque de hauteur, il faut Vexhausser de maniĂšre Ă lui donner au moins 2, n} 30. Le talus intĂ©rieur a pour hase les ~ de la hauteur. Hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure au-dessus de la plate- j Ă barbette. 1,50 forme des piĂšces. avec embrasure. . 1,82 Distance entre les piĂšces dâaxe en axe. 5,00 Hauteur de la genouillĂšre 'avec embrasure. 1,50 i Ouverture intĂ©rieure.. .. 1,00 â extĂ©rieure. 4,20 Profondeur. 0,32 Champ de tir de chaque cĂŽtĂ© de la directrice, avec embrasure. 15° Les circonstances peuvent faire rĂ©duire lâespace entre les piĂšces Ă 4 mĂštres; alors les ouvertures de lâembrasure sont de 0, m 54 et 3 mĂštres, et le champ de tir ne comprend que 7.° environ de chaque cotĂ©. Dans la derniĂšre pĂ©riode du siĂšge, on rĂ©duit la hauteur de la genouillĂšre Ă l, in 42, pour que les piĂšces puissent tirer sur les ouvrages de lâattaque les plus rapprochĂ©s. Quelquefois ils est nĂ©cessaire dâaugmenter la hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure, pour mettre les canonniers Ă couvert contre les feux qui dominent la fortification. Les embrasures sont ordinairement directes; on peut changer leur direction, ainsi que celle des plates-formes, avec trĂšs-peu de travail selon les besoins de la dĂ©fense. Leur ouverture intĂ©rieure ayant 1 mĂštre, on met de chaque cĂŽtĂ© de la piĂšce des bouts de saucissons ou des sacs Ă terre, pour garantir les canonniers contre la mousqueterie. RevĂȘtement. Si le talus intĂ©rieur nâa pas assez de consistance, il faut le revĂȘtir en claies, faire autant que possible le clayonnage sur place. â AdĂ©faut de claies, employer les gazons ou les saucissons, en entaillant le parapet de leur Ă©paisseur, si lâon en a le temps. â Les gabions exigent trop de travail pour ĂȘtre encastrĂ©s dans le parapet, ou diminuent trop la largeur du terre- plein. RevĂȘtir chaque joue dâembrasure avec un seul saucisson de 320 mill., quelle que soit la profondeur de lâembrasure. ComplĂ©ter la hauteur nĂ©cessaire avec de la terre bien damĂ©e. Plates-formes. PrĂ©parer un terrain horizontal de 5 mĂštres de long sur 5 de large, formĂ© de terres bien damĂ©es et remblayĂ©es par couches horizontales. â Placer le petit chĂąssis dans 2 rigoles, lâune parallĂšle, lâautre perpendiculaire Ă lepaulement, creusĂ©es sur 0, m l8 de profondeur et 0, m 32 de largeur, de maniĂšre que la surface supĂ©rieure de ses 4 branches soit dans le plan de la plate-forme, et que le centre du trou de la cheville-ouvriĂšre soit Ă O,â^5 du pied du talus. Lâassujettir par 6 piquets Ă plate-forme. Quand le terrain est mouvant, placer des bouts de madriers sous le petit chĂąssis. â Placer les madriers dans des rigoles BATTERIES DE PLACE. 307 de maniĂšre que les 4 madriers-gĂźtes soient dirigĂ©s vers le centre de la cheville- ouvriĂšre, et que leur milieu se trouve sous les joints et sous les bouts extrĂȘmes des 3 madriers supĂ©rieurs. Ces derniers tangents Ă un arc de cercle dĂ©crit du centre de la cheville-ouvriĂšre, avec un rayon de 2, m 90; celui du milieu partagĂ© en deux par la directrice; leur surface supĂ©rieure bien horizontale et de niveau avec celle du petit chĂąssis; chacune de leurs extrĂ©mitĂ©s fixĂ©e sur les madriers- gĂźtes par 2 broches en fer; leurs cotĂ©s garnis de terre Lien damĂ©e. â Les plates-formes rĂ©sistent sans broches. On Ă©tablit, comme dans les batteries de siĂšge, les chevalets pour les armements et les gouttiĂšres entre les plates-formes. Le terrain Ă©tant prĂ©parĂ©, 5 canonniers peuvent construire cette plate-forme en 40 minutes. Les outils nĂ©cessaires sont 2 pellesâ 2 pioches â 1 dame â 1 masse â 1 rĂšgle â 1 niveau de maçon â 1 bout de cordeau. m cuĂź La piĂšce tirant Ă barbette , le volume de la plate-forme est de. 19,50 La banquette entaillĂ©e seulement de 0, m l0 ne fournit que. 0,67 Reste Ă prendre dans les fossĂ©s ou sur les points les plus rapprochĂ©s. 18,83 La piĂšce tirant dans une embrasure de 0, ni 32 de profondeur, le volume de la plate-forme est de. 10,47 La banquette recoupĂ©e de 0, m 42, m 28cub. Lâembrasure fournit. 6,10 Cette quantitĂ© suffit avec le foisonnement pour fournir la plate-forme. Plate - forme pour affĂ»t de place Gribeauval modifiĂ©. PI. 36. â 1 contre- lisoir , longueur 1,480 mill., largeur 245, hauteur devant 210, derriĂšre 217; ses extrĂ©mitĂ©s entaillĂ©es dans une longueur de 225 mill., et sur 140 de hauteur pour recevoir les extrĂ©mitĂ©s de 2 poutrelles; son milieu percĂ© dâun trou de cheville-ouvriĂšre. â 5 poutrelles de fondation, 3 grandes, 2 petites, Ă©quarrissage commun 140 mill., longueur 3,900 et 650, les extrĂ©mitĂ©s des grandes en biseau. â 5 gĂźtes , Ă©quarrissage 140 mill., longueur, un 2,110 , deux 1,300 , deux 2,030. â 28 piquets Ă plate-forme. Le contre-lisoir perpendiculaire Ă la directrice , le centre du trou de cheville- ouvriĂšre sur la directrice Ă 0, m 785 du pied du talus intĂ©rieur, la face supĂ©rieure horizontale Ă 1, M1 635 au-dessous de la crĂȘte du parapet dans les batteries Ă barbette, et Ă l, m 955 dans celle Ă embrasures. â La poutrelle du milieu suivant la directrice, appuyĂ©e contre le derriĂšre du contre-lisoir. â Les poutrelles latĂ©rales, lâextrĂ©mitĂ© en biseau dans lâentaille du contre-lisoir, lâautre Ă 1, I â73 du bout de derriĂšre de la poutrelle du milieu. â Les deux petites poutrelles, parallĂšles aux poutrelles latĂ©rales, Ă 0, in 82 dans les intervalles qui les sĂ©parent de celle du milieu. La face supĂ©rieure de toutes les poutrelles dans un mĂȘme plan horizontal. â Le gĂźte de 2,110 mill. sur les poutrelles, parallĂšle au contre- lisoir Ă 0, m 60 de distance, son milieu sur la directrice. â Les 2 gĂźtes de 1,300 mill. se rejoignant sur la directrice Ă l, m 355 du contre-lisoir, lâautre extrĂ©mitĂ© reposant sur chaque poutrelle latĂ©rale Ă l^SS du contre-lisoir; fixĂ©s par 8 piquets. â Les gĂźtes de 2,030 mill. se rejoignant sur la directrice Ă 2,'" 11 des 2 gĂźtes prĂ©cĂ©dents et parallĂšles Ă ces gĂźtes; fixĂ©s par 8 piquets. â La face supĂ©rieure de ces 5 gĂźtes dans un plan horizontal, Ă 0,' n 140 au-dessus du contre-lisoir. Pour les affĂ»ts de 12 et 8 , supprimer le gĂźte parallĂšle au contre-lisoir; re- 368 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES RATTERIES. porter en avant les 4 autres et les faire correspondre aux eutretoises du milieu et du derriĂšre du chĂąssis. Barbettes . Pi, 36. En gĂ©nĂ©ral, on les Ă©tablit sur les saillants pour 1 ou 3 canons ou obusiers montĂ©s sur affĂ»ts de siĂšge ou de campagne. Elles sont ordinairement construites en mĂȘme temps que la fortification. Hauteur de la crĂȘte infĂ©rieure au-dessus du terre-plein, 0, m 80; largeur du terre-plein, 8 mĂštres. Pour remplacement de la piĂšce du saillant, inscrire dans lâangle, et perpendiculairement Ă la capitale, un pan coupĂ© de ; Ă 8 mĂštres de ce pan coupĂ©, sur une perpendiculaire Ă la capitale, prendre de chaque cĂŽtĂ© i , m 65, et par les extrĂ©mitĂ©s de cette derniĂšre ligne, mener des perpendiculaires aux faces de lâouvrage. â A partir de ces perpendiculaires, prendre 0 mĂštres pour chaque piĂšce de siĂšge placĂ©e sur les faces , et 5 mĂštres pour chaque piĂšce de campagne. âTalus Ă 45 degrĂ©s, entre le terre-plein de la barbette et celui de lâouvrage. â 2 rampes Ă parallĂšles aux faces et de 3 mĂštres de largeur. Les plates-formes horizontales et plus larges sur le derriĂšre, afin que les piĂšces puissent prendre un plus grand champ de tir; 5 gĂźtes, les 2 extrĂȘmes parallĂšles aux cĂŽtĂ©s de la plate-forme ; les madriers dâinĂ©gale longueur, le dernier de 5,650 mill. Le solide dâune barbette dĂ©pend de lâangle que forment les 2 faces. Cet angle Ă©tant de 90°, le solide dâune barbette pour 3 piĂšces sur affĂ»ts de siĂšge, y compris les rampes, est dâenviron 287 mĂštres cubes. Pour abaisser son terre-plein Ă 1,â82 au-dessous de la crĂȘte du parapet, de maniĂšre Ă pouvoir y Ă©tablir des piĂšces sur affĂ»ts de place avec embrasures, il faut enlever environ 180 mĂštres cubes de terre. PiĂšces sur affĂ»ts de siĂšge avec embrasures, mortiers et pierriers, piĂšces de petit calibre. Les embrasures et plates-formes sâĂ©tablissent comme dans les batteries de siĂšge. Les mortiers et les pierriers se placent ordinairement sur le terre-plein des ouvrages au pied du talus de la banquette, sans lâentamer. Les piĂšces de petits calibres sur affĂ»ts de siĂšge ou de campagne se placent dans le chemin couvert sans aucun travail prĂ©alable, lorsquâelles doivent tirer Ă ricochet par-dessus les palissades. â Dans un chemin couvert coupĂ©, ou dans les ouvrages dĂ©tachĂ©s, on les Ă©tablit Ă barbettes ou Ă embrasures, avec plates-formes de siĂšge ou Ă la prussienne, selon lâĂ©tendue quâil est nĂ©cessaire de donner au champ de tir. Ordinairement on Ă©tablit sur la demi-courtine des piĂšces Ă embrasures biaises contre les cheminements dirigĂ©s sur la capitale du bastion adjacent. Ou est obligĂ© de faire des redans. On prend pour la base de chaque redan 15 mĂštres sur la crĂȘte du parapet, et 5 mĂštres perpendiculairement Ă la direcrice pour le petit cotĂ©. Le long cotĂ© a environ ll, m 70, et doit ĂȘtre parallĂšle Ă la joue de lâembrasure. Si lâon manque de terres pour former ces redans, on entaille le parapet de la quantitĂ© nĂ©cessaire. BATTERIES DE 1>I.\CE. 369 Traverses et parados. PI. 36. Sur les faces ricochĂ©es, sĂ©parer les piĂšces de deux en deux par des traverses en terre perpendiculaires au parapet. Longueur depuis la crĂȘte du parapet jusquâau pied du talus de la traverse, 7 mĂštres; largeur, en haut2, m 60, en bas 4 mĂštres; liauteur au-dessus du terre- plein, 3 mĂštres 1. â Intervalle entre deux traverses mesure prise du pied des talus, 10 mĂštres. â Volume de la traverse non compris la banquette et le revĂȘtement, 50 Ă 60 mĂštres cubes. Lorsque le terre-plein manque de largeur, rĂ©duire la Longueur des traverses en laissant un passage de 3 mĂštres vers le talus du rempart, ou la contrescarpe des ouvrages en arriĂšre. RevĂȘtir les traverses en saucissons ou gabions; prĂ©fĂ©rer les gabions pour la partie supĂ©rieure. Les parados sâĂ©tablissent en arriĂšre et le plus prĂšs possible des batteries qui sont prises Ă revers; ils ont les mĂȘmes dimensions que les traverses, sauf la longueur, qui dĂ©pend de celle des batteries. A dĂ©faut dâespace ou de terre, ou a recours Ă des masques formes de chandeliers et de fascines; on plante 2 rangs de pieux., espacĂ©s de 2, m 60, contre lesquels on cloue des planches, et dont on remplit lâintervalle avec du fumier, des balles de laine, etc. on emploie des poutres, des corps dâarbres jointifs.... Petits magasins Ă poudre, et approvisionnement des batteries . Dans chaque ouvrage dâun front attaquĂ© il doit y avoir un ou plusieurs magasins Ă poudre, capables de contenir lâapprovisionnement nĂ©cessaire pour la consommation des bouches Ă feu pendant 24 heures, Ă lâabri des feux de lâennemi. Sur le corps de la place on en Ă©tablit ordinairement aux angles flanquĂ©s des bastions, et aux extrĂ©mitĂ©s des courtines. â A dĂ©faut de magasins en maçonnerie, on en construit en galerie de mine dans la hauteur du rempart; en ligne droite, si lâĂ©paisseur du rempart le permet; dans le cas contraire, en forme de T, en laissant au-dessus 2 mĂštres de terre. Dans les ouvrages extĂ©rieurs, ajant en arriĂšre des fossĂ©s secs, revĂȘtus en maçonnerie, on forme les magasins en blindage au pied de lâarrondissement des contrescarpes. Enfin, lorsquâil y a impossibilitĂ© de faire autrement, on les place dans les massifs des traverses; on rĂ©duit alors leurs dimensions autant que possible. Magasins en galerie de mille. PI. 38. Pour construire les magasins en galerie de mine, on dĂ©blaie le talus du rempart Ă 2 mĂštres au-dessous du terre-plein, et on forme un plan vertical de l, m 90 de large et 2, m 08 de haut. â AprĂšs avoir creusĂ© dans une Ă©paisseur de 0, m 33, on place un premier chĂąssis, composĂ© de i Peut-ĂȘtre, dans quelques circonstances, conviendrait-il d'augmenter cette hauteur pour sâopposer au ricochet. 24 370 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. mill. 1 semelle. Longueur 1,300 \ 2 montants. â 1,080 [ Equarrissage de 150 Ă 200 mill. 1 chapeau. â 1,300 J La semelle et les montants entaillĂ©s Ă mi-bois, pour s'assembler par leurs extrĂ©mitĂ©s. â On place dâabord la semelle bien horizontale, puis les montants et le chapeau, que lâon assujettit par des coins. â On continue le dĂ©blai. On place un second chĂąssis Ă 1 mĂštre du premier. â On glisse des madriers de 40 mill. depaisseur sur les 2 chapeaux, pour soutenir le ciel de la galerie, et des planches de coffrage de 27 mill. dâĂ©paisseur entre les montants et la terre des cotĂ©s. On fait un plancher sur les semelles avec des planches semblables. â On continue de la mĂȘme maniĂšre la construction de la galerie; on ferme lâentrĂ©e par une porte en madriers. 4 hommes peuvent faire 4 mĂštres de galerie en 12 heures. Dans une longueur de l, m 15 on peut placer 4 barils de 100 kil. sur 2 rangs et sur 2 de hauteur. Magasin en blindage au pied de la contrescarpe. PI. 38. On dresse jointivement contre la contrescarpe 14 poutrelles de 4 mĂštres et de 210 mill. dâĂ©quarr. au moins, lâextrĂ©mitĂ© super, Ă 3, m 60 au-dessus du fond du fossĂ©, lâextrĂ©mitĂ© infĂ©rieure appuyĂ©e sur un madrier. On les recouvre dâun prĂ©lat et dâune couche de sacs Ă terre, placĂ©s perpendiculairement au rempart. On ferme les extrĂ©mitĂ©s avec des gabions, en laissant une entrĂ©e dâun cĂŽtĂ©. â Ce magasin contient 6 barils de 100 kil. â 4 hommes le construisent en 12 heures. â Selon les besoins, on peut augmenter sa contenance, en faisant varier le nombre des poutrelles. â On peut encore nâemployer que des poutrelles de 2,700 mill., et abaisser au besoin le sol du magasin. IndĂ©pendamment des magasins, on tient toujours 2 ou 3 charges par piĂšce dans des coffres ou des barils, logĂ©s dans les traverses ou le parapet. Sur les fronts hors des attaques, les munitions sont contenues dans des coffres de rempart abritĂ©s le mieux possible. Les projectiles et les bouchons disposĂ©s comme dans les batteries de siĂšge. Batteries blindĂ©es. PI. 37. On ne doit en gĂ©nĂ©ral Ă©tablir ces batteries que dans des positions oĂč elles ne soient pas en prise aux feux directs de lâattaque. Elles se construisent ordinairement pour une ou deux piĂšces sur affĂ»ts de place ou de siĂšge, ou sur affĂ»ts marins. Leurs parties principales sont; un massif vertical en bois, adossĂ© Ă lâĂ©pau- lement et percĂ© de crĂ©neaux rĂ©pondant aux embrasures; un autre massif horizontal de deux lits de lambourdes recouverts de terre formant le toit, et supportĂ© par une charpente; les flancs garnis de coffrages Ă©galement recouverts de terres disposĂ©es en talus et maintenues du cĂŽtĂ© de lâentrĂ©e de la batterie par deux coffrages parallĂšles Ă lâĂ©paulement, en forme de profil inclinĂ© Ă 45°. Espace pour une piĂšce 3 mĂštres de largeur entre les montants, 7, ,n 24 de longueur, 2, ,n 30 de hauteur entre les gĂźtes et les lambourdes du toit. â flau- BATTERIES DE PLACE. 371 leur de la genouillĂšre suivant rafTĂ»t. â Dimensions du crĂ©neau hauteur intĂ©rieure 0, m 50, extĂ©rieure 0, m 00; largeur intĂ©rieure l, m 30, extĂ©rieure 0, ni 50. â Les poiitrelles du toit recouvertes dâune couche de terre de 1 mĂštre dâĂ©paisseur, ou mieux de saucissons avec une lĂ©gĂšre couche de terre; les cotĂ©s par un Ă©paulement en terre de 4 mĂštres Ă sa base. â Les plates-formes formĂ©es de madriers, posĂ©s sur les gĂźtes et perpendiculaires Ă lepaulement. â Les joues dâembrasures sont revĂȘtues en gabions. â Lâouverture extĂ©rieure du fond de lâembrasure est rĂ©duite Ă 1, TO 50. La construction dâune batterie pour 2 piĂšces, planche 37, exige 53 mĂštres cubes de bois; un peu moins du double de ce qui est nĂ©cessaire pour une seule, les 2 piĂšces nâĂ©tant sĂ©parĂ©es que par un rang de montants. Les batteries blindĂ©es pour mortiers et obusiers peuvent sâĂ©tablir au pied du talus des remparts. Dans cette position elles nâont rien Ă craindre des feux directs. â Elles exigent beaucoup moins de bois; le massif vertical devenant inutiles, il nâen faut que 32 mĂštres cubes pour 2 mortiers. â Ces batteries, placĂ©es sur le prolongement des branches du chemin couvert ou des demi- lunes, peuvent ĂȘtre trĂšs-utiles pour sâopposer Ă lâĂ©tablissement et aux effets des batteries de brĂšche. Batteries casemaiĂšes. Les casemates sont ordinairement construites en maçonnerie en mĂȘme temps que la fortification. â Leurs plates-formes sont en pierre, inclinĂ©es de maniĂšre Ă limiter le recul autant que possible, quelquefois avec un contre-heurtoir. La dĂ©fense peut exiger lâĂ©tablissement de batteries casematĂ©es sur des flancs de bastion qui en sont dĂ©pourvus. â On pratique alors une galerie de mines perpendiculairement Ă lâescarpe et Ă la hauteur reconnue nĂ©cessaire. On emploie, Ă cet effet, des chĂąssis de dimensions telles que cette galerie soit Ă peu prĂšs Ă©gale Ă lâintĂ©rieur des batteries blindĂ©es. â On perce un crĂ©neau de moindre dimension possible dans la maçonnerie de lâescarpe, et on la soutient sâil le faut par une charpente. â Dans des batteries ainsi construites il peut ĂȘtre nĂ©cessaire dâĂ©tablir un courant dâair par un puits vertical pour lâĂ©vacuation de la fumĂ©e. Moyens Ă employer pour armer et dĂ©sarmer les diffĂ©rents ouvrages. Les ouvrages du corps de place ayant des rampes, on peut y faire arriver les piĂšces montĂ©es sur leurs affĂ»ts avec un avant-train de campagne, ou bien les transporter avec le triqueballe ou le porte-corps, et les mettre ensuite sur leurs affĂ»ts. â Les approvisionnements et bois Ă plates-formes sont amenĂ©s par des charrettes. Pour les ouvrages extĂ©rieurs il faut souvent dâautres moyens. â On monte les piĂšces du fossĂ© sur le terre-plein du rĂ©duit de la demi-lune, au moyen de la chĂšvre Ă haubans; des leviers, des rouleaux, et une double prolonge, suffisent ensuite pour les faire arriver par des rampes sur les plates-formes. â On fait passer les bouches Ă feu, et leurs affĂ»ts, du rĂ©duit dans la demi-lune, en Ă©tablissant des chantiers sur le fossĂ©, qui nâa ordinairement que 4 Ă 5 mĂštres, et dirigeant les piĂšces au moyen dâune double prolonge. â On les fait passer 372 CHAPITRE Xlll. COINSTRUCTION DES BATTERIES. de nu'iue dans les rĂ©duits de places d'anues rentrantes et dans le chemin couvert, lorsque le fossĂ© de la demi-lune nâest pas trop profond, et que les chantiers peuvent ĂȘtre Ă©tançonnĂ©s; dans le cas contraire, on fait usage de la chĂšvre Ă haubans. Pour dĂ©sarmer, on emploie les mĂȘmes moyens, si lâon a le temps nĂ©cessaire, ou bien on renverse les bouches Ă feu dans les fossĂ©s, dâoĂč elles sont ensuite rentrĂ©es par les poternes. BATTERIES DE COTES. PI. 39. Voyez page 402, service sur les cĂŽtes. Le champ de tir des piĂšces sur affĂ»ts et plates-formes de cote Ă©tant de 90°, on trace les batteries, autant que possible, de maniĂšre quâelles puissent battre les vaisseaux dans toute cette Ă©tendue. â Les piĂšces tirent Ă barbette, les directrices perpendiculaires Ă lâĂ©paulemcnt. â Epaisseur de lâĂ©paulement, entre les deux crĂȘtes, C mĂštres. â Hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure 2, m 30 au-dessus du terre-plein, l, m 62 au-dessus de la plate-forme. â On peut encore abaisser la ligne de mire de 2° au-dessous de lâhorizon. â Lepaulement est en terre, au besoin passĂ©e Ă la claie, avec demi-encaissement en maçonnerie. Hauteur du revĂȘtement intĂ©rieur eu maçonnerie l, m 30; Ă©paisseur au sommet 0, m 60 ; hauteur du revĂȘtement extĂ©rieur, profils compris, 1 mĂštre; Ă©paisseur en haut 0, m 50; inclinaison des revĂȘtements ~. Pendant la guerre les terres sont soutenues Ă lâinclinaison du , Ă lâexception du talus extĂ©rieur Ă 45°. â Les retours dâĂ©paulemeut sont dĂ©terminĂ©s par la condition de dĂ©filer le terre-plein Ă 2 mĂštres au-dessus de la queue des plates-formes. â On construit quelquefois des traverses dont le relief se dĂ©termine de mĂȘme, longueur 0 mĂštres, largeur au sommet 3 mĂštres au moins. â Distance entre les directrices des bouches Ă feu, ordinairement 7 mĂštres, quelquefois 0,^60, et par exception 5 mĂštres â Distance entre les directrices extrĂȘmes et les retours dâĂ©paule- ment 3, n, 50. â Dans les batteries importantes, laisser la place de quelques bouches Ă feu en plus.â Le fossĂ© plus profond que large, pour dĂ©fendre la batterie. â Lorsque les terres sont trop lĂ©gĂšres, former un placage en gazon ou en terre grasse. â Le varech peut ĂȘtre employĂ© avec avantage, entre les fascinages, pour empĂȘcher Je sable de tamiser. Le terre-plein est ordinairement sur le sol naturel ; quelquefois il est creusĂ©, en prenant les prĂ©cautions nĂ©cessaires pour lâĂ©coulement des eaux. Sa largeur est de 8 mĂštres. Eviter les terrains adossĂ©s Ă des rochers; si on ne le peut pas, Ă©lever devant les rochers, dont les Ă©clats seraient Ă craindre, un massif en terre de 3 Ă 4 mĂštres dâĂ©paisseur, avec revĂȘtement en claies, gazons, etc. â Si le terrain en avant prĂ©sente une pente qui puisse amener les ricochets dans la batterie, le couper en plusieurs banquettes horizontales; Ă dĂ©faut dâemplacements plus convenables, on peut Ă©tablir des batteries sur les mĂŽles, les digues et les musoirs. Disposer un abri parallĂšlement Ă lâĂ©paulement, afin de recevoir quelques charges. Creuser, Ă 11 mĂštres en arriĂšre des heurtoirs, un fossĂ© de 1 mĂštre de profondeur, 2 mĂštres de largeur au fond, 2 mĂštres de longueur par piĂšce Ă approvisionner; former un Ă©paulement, du cĂŽtĂ© du large, de 2 mĂštres dâĂ©paisseur au sommet, 1 mĂštre de relief au-dessus du sol, revĂȘtement en BATTMKIES Dli COTES» 373 fascinage. â Borner au besoin cet abri Ă un Ă©paulemenl sans fossĂ©. â Placer, sâil le faut, lâabri aux extrĂ©mitĂ©s de la batterie. Chaque batterie a un rĂ©duit en maçonnerie, qui doit dĂ©couvrir tout le terre- plein. â Distance du rĂ©duit Ă lâextrĂ©mitĂ© du terre-plein, 37, 29 ou 23 mĂštres, suivant lâimportance de la batterie l. rC , 2." ou 3/ classe. Etablir des communications faciles, praticables aux voitures et couvertes par lâĂ©paulement de la batterie ou des parapets. Plates-formes pour canons 9 construites comme celles de place avec 6 gĂźtes et 5 madriers. Plate-forme pour affĂ t de cote Gribeauval. â 1 madrier , longueur 1 mĂštre, largeur 300 mill., Ă©paisseur 85. â 3 madriers circulaires , longueur 2,600 mill., largeur 210, Ă©paisseur 80. â 4 bouts de madriers droits , longueur 400 mill., largeur 210, Ă©paisseur 80. â 14 piquets. â 12 clous. â Poids total 214 kil. Le madrier droit enterrĂ©, son axe suivant la directrice, son bout contre le pied de lâĂ©paulement. â Le petit chĂąssis posĂ© sur ce madrier, ses cĂŽtĂ©s touchant le revĂȘtement, sa face supĂ©rieure horizontale, le centre du trou de cheville ouvriĂšre sur la directrice Ă 0,"'50 de lâĂ©paulement; fixer le petit chĂąssis par G piquets. â Lorsque le grand chĂąssis a un lisoir, on pose le petit chĂąssis, le centre du trou de cheville-ouvriĂšre Ă 0, in 82 de lâĂ©paulement. â Les madriers circulaires disposĂ©s horizontalement, leur milieu Ă 3, m 80 du centre du trou de cheville ouvriĂšre pour canon de 24, montĂ© sur affĂ»t avec chĂąssis sans lisoir et Ă 3, n, 394 avec lisoir. Leurs extrĂ©mitĂ©s clouĂ©es sur les bouts de madriers droits et arrĂȘtĂ©es par 8 piquets. Plates-formes pour mortiers. Les mortiers ordinaires sâĂ©tablissent comme dans les siĂšges et les places. Pour les mortiers Ă plaque, il faut 5 gĂźtes longueur 3,900 mill, largeur 160, Ă©paisseur 210 jusquâau milieu, augmentant uniformĂ©ment Ă partir de ce point jusquâĂ lâextrĂ©mitĂ© postĂ©rieure, oĂč elle est de 330. â Distance entre les gĂźtes 0, tn 35. â Sous chaque gĂźte, 6 piquets de fondation Ă tĂȘte perdue. â Le talus de la partie postĂ©rieure des gĂźtes, placĂ© eu dessus; la partie antĂ©rieure, sans talus, dans un mĂȘme plan horizontal.â Sur les gĂźtes, 25 lambourdes, 13 grandes de 2,900 mill., 12 petites de 2,600; largeur 160, Ă©paisseur 210; alternativement une grande et une petite, fixĂ©es par 34 piquets, dont 4 sur le devant, 6 sur le derriĂšre, 1 Ă chaque extrĂ©mitĂ© des 12 lambourdes courtes. Les terrains inondĂ©s ou sablonneux exigent des dispositions particuliĂšres. â Creuser dans le sol une excavation de 0, U1 90 de profondeur, 3, w 90 sur 3 mĂštres. â Passer Ă la claie les terres extraites. â Egaliser le fond de lâexcavation , en y plaçant les terres en 4 couches successives de O^OG dâĂ©paisseur bieu damĂ©es. â Placer dans le sens de la directrice un lit de madriers occupant toute la largeur de lâexcavation sur une longueur de 2 mĂštres, Ă partir de lâextrĂ©mitĂ© antĂ©rieure. â Placer sur ces madriers, perpendiculairement Ă la directrice, 5 lambourdes, Ă©galement espacĂ©es, et en arriĂšre 2 autres lambourdes; les faces supĂ©rieures dans un mĂȘme plan horizontal, et les cĂŽtĂ©s extĂ©rieurs des deux lambourdes extrĂȘmes distants de 3, m 00. Damer la terre avec soin entre les lambourdes. â Construire sur le terrain ainsi consolidĂ© une plate-forme ordinaire de mortier Ă plaque, mais avec 7 gĂźtes et 25 lambourdes Ă©preuves de Strasbourg, 1840. Dans certaines circonstances, il pourra ĂȘtre nĂ©cessaire dĂ©tablir les plates- formes sur pilotis. CHAPITRE XIII- CONSTRUCTION DES BATTERIES. 37 4 BATTERIES DE CAMPAGNE. PI. 39. Les batteries de campagne sont Ă embrasures ou Ă barbette, enterrĂ©es ou sur le sol naturel. Ăpaisseur ordinaire de lâĂ©paulement, 3, n 60 entre les deux crĂȘtes. â Largeur du terre-plein, 7 mĂštres. â 5 mĂštres entre les piĂšces, dâaxe en axe. Dans les batteries Ă embrasures, hauteur de la crĂȘte intĂ©rieure, 2, m 30 ; de la crĂȘte extĂ©rieure, 2, ni 25. â Hauteur de la genouillĂšre, 0, m 80 ; ouverture intĂ©rieure de lâembrasure, 0, m 50 pour canon et pour obusier; ouverture extĂ©rieure au fond, Ă©gale Ă la moitiĂ© de la longueur. Pour les piĂšces qui tirent Ă barbette, le sol de la plate-forme Ă 0, m 80 au- dessous de la crĂȘte intĂ©rieure. â Un pan coupĂ© de 3, in 30, mesurĂ© au pied du talus, dans lâangle du saillant. Ordinairement point de plates-formes; quelquefois des madriers sous les roues; les piĂšces, autant que possible, Ă©tablies sur le sol naturel. â Sur les barbettes en terres rapportĂ©es, plates-formes de siĂšge ou Ă la prussienne, qui peuvent ĂȘtre construites avec des bois de moindres dimensions. RevĂȘtement en gazons, en claies, en fascines, suivant les matĂ©riaux que fournissent les localitĂ©s. Dans les bĂątiments retranchĂ©s, on perce les murs pour faire des embrasures. Lorsquâon doit mettre des piĂšces de campagne sur des planchers ordinaires, il faut les renforcer par des piĂšces de bois horizontales fortement Ă©tançonnĂ©es. DIMENSIONS PRINCIPALES DE LA FORTIFICATION. SystĂšme de Cormontaingne. PI. 22 . Pour les autres systĂšmes, voyez PI. 23, 24, 25-20. CotĂ© extĂ©rieur... Ligne de dĂ©fense. Longueur de la face du bastion terre-plein. â du flanc du bastion. â de la courtine. Largeur du fossĂ© du corps de place, sec... â â plein dâeau. Hauteur de lâescarpe du corps de place, Ă fossĂ© sec. â â sâil y a 2 nx. dâeau dans les fossĂ©s. Longueur de la face du cavalier... Largeur du fossĂ© du cavalier.,.. Distance du saillant de la demi-lune Ă la face du bastion. Longueur de la face de la demi-lune. Largeur du fossĂ© de la demi-lune.. Hauteur de lâescarpe de la demi-lune. Largeur du fossĂ© du rĂ©duit de la demi-lune. Longueur le la face du chemin couvert du bastion. â â de la demi-lune. Longueur des faces de la place dâarmes rentrante. 300 m. 250 110 45 140 30 40 Ă 50 10 8 70 3 Ă 4 150 120 20 8 10 70 130 35 DIMENS. PRINC. DE LA FORT. PRINC. OUV. DATT. 375 Largeur de la demi-lune ou dâune contre-garde de la magistrale Ă lâextrĂ©mitĂ© du terre-plein . 20 Ă 30 m. â des terre-pleins du corps de place. 7 Ă 10 â du chemin couvert.. 10 Epaisseur des parapets entre les deux crĂȘtes en gĂ©nĂ©ral. 0 â de ceux des rĂ©duits. 4 Banquette, largeur. 1,40 â abaissement au-dessous de la crĂȘte intĂ©rieure. 1,40 â Ă©lĂ©vation au-dessus du terre-pleiu. 1,10 Commandement du cavalier sur le bastion. 1,00 â du bastion sur la demi-lune. 1,00 â â sur le rĂ©duit de la demi-lune. 0,05 â â sur le rĂ©d. des places dâarm, rentrantes 2,00 â â rentrantes 3,60 Hauteur de la ligne de feu au-dessus des palissades du chemin couvert 1,00 Hauteur des palissades . 2,00Ă 3,00 -â au-dessus de la crĂȘte du glacis. 0,25 Distance oĂč les vues de lâennemi commencent Ă ĂȘtre dangereuses pour les ouvrages en DONNĂES RELATIVES AUX PRINCIPAUX OUVRAGES DE LâATTAQUE. PI. 25-26. On suppose lâattaque dirigĂ©e sur un bastion et sur les deux demi-lunes collatĂ©rales- En gĂ©nĂ©ral, les ouvrages sont enfoncĂ©s de 1 mĂštre, et leur relief au-dessus du terrain naturel est de l, m 30. Lorsquâon ne peut pas sâenfoncer jusquâĂ 1 mĂštre, on Ă©largit la tranchĂ©e, et lâon donne plus de hauteur au parapet; le travail est augmentĂ© et la tranchĂ©e est moins sĂ»re. PremiĂšre parallĂšle, a 600 mĂštres d es dehors; souvent plus rapprochĂ©e, suivant la force de la place; embrassant tous les ouvrages qui ont des vues sur lâattaque; Ă peu prĂšs circulaire, ou suivant les mouvements du terrain pour dĂ©couvrir le mieux possible tout lâespace jusquâau glacis. â TracĂ© Ă la fascine , chaque fascine recouvrant celle qui la prĂ©cĂšde de 0, m 30. â Travailleurs , un homme pour l, m 65 de dĂ©veloppement. â Travail de la premiĂšre nuit ; ouverture delĂ tranchĂ©e excavation de l, m 65 de longueur par homme, 1 mĂštre de profondeur et l, m 30 de largeur au fond, avec une berme de 0, m 30 devant la fascine ; le parapet Ă©levĂ© Ă l, m 30. â ParallĂšle terminĂ©e le jour suivant 3 mĂštres de largeur au fond; deux gradins en fascines, dont le plus Ă©levĂ© sert de banquette pour la mousqueterie; le revers taillĂ© en gradins; gradins en fascines de distance en distance pour franchir le parapet. Communications. Boyaux de tranchĂ©e en zigzags, de 100 mĂštres au plus de longueur; dĂ©filĂ©s des saillants dont leurs prolongements sâĂ©loignent, sâil est possible, de 30 ou 40 mĂštres; avançant sur les capitales, quâils recoupent de distance en distance; se recouvrant successivement par un retour en crosse de 10 mĂštres environ; sâexĂ©cutant comme la parallĂšle, sans gradins; 2, m 30 seulement de largeur au fond. â Les communications en arriĂšre de la premiĂšre 370 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. parallĂšle s'Ă©tendent jusquâau dĂ©pĂŽt de tranchĂ©e , Ă 1,200 ou 1,500 mĂštres de la place. Leur emplacement doit ĂȘtre choisi de maniĂšre quelles soient autant que possible couvertes par les accidents du terrain, les constructions, etc. elles sâĂ©tablissent avant la premiĂšre parallĂšle ou en mĂȘme temps. Deuxieme parallĂšle, a 325 mĂštres des saillants, dĂ©bordĂ©e et flanquĂ©e par la premiĂšre. â TracĂ© Ă la sape volante un rang de gabions couronnĂ© par trois fascines, deux jointives, la troisiĂšme par-dessus. â TranchĂ©e comme Ă la premiĂšre parallĂšle, avec banquette pour la fusillade et gradins pour le franchissement, 3 mĂštres de largeur au fond. â La garde de la tranchĂ©e sây Ă©tablit, et ne laisse quâune rĂ©serve dans la premiĂšre parallĂšle. Demi-places dâarmes. Amorces de parallĂšles, entre la deuxiĂšme et la troisiĂšme, sâĂ©tendant de 100 Ă 200 mĂštres de chaque cotĂ© des capitales pour soutenir les cheminements. â Construites comme la seconde parallĂšle; des sacs Ă terre formant crĂ©neaux sur le parapet. TroisiĂšme parallĂšle, a 00 mĂštres des saillants, dĂ©bordĂ©e et flanquĂ©e par la deuxiĂšme. â 4 mĂštres de largeur au fond, pour que la garde puisse sây placer, la rĂ©serve se tenant dans la deuxiĂšme, et la premiĂšre ne servant plus que de dĂ©pĂŽt. â Si la dĂ©fense a quelque vigueur, on est obligĂ© de la tracer a la sape pleine ou sape proprement dite. Chaque tĂŽle de sape est conduite par huit sapeurs du gĂ©nie. Le premier pose les gabions un Ă un, et les remplit successivement, se tenant Ă genoux derriĂšre le dernier gabion rempli et couvert par le gabion farci; il creuse une excavation de 0,"50 de largeur en haut et autant de profondeur. Les trois suivants agrandissent la sape progressivement jusquâĂ 1 mĂštre de profondeur, 1 mĂštre de largeur en haut et 0, ln 75 dans le bas. Les quatres autres aident les premiers, poussent le gabion farci avec les crochets de sape, etc. AprĂšs deux gabions posĂ©s, le premier sapeur est relevĂ© par un autre, et tous changent de rang; ils sont relevĂ©s au bout de 8 heures. â On ne pose que quatre ou six gabions par heure, ce qui donne 60 ou 100 mĂštres de sape en 24 heures. Quelquefois pendant la nuit on peut exĂ©cuter des portions de tranchĂ©e Ă la sape volante. â La troisiĂšme parallĂšle est organisĂ©e comme la seconde pour la fusillade et le franchissement. Les zigzags, Ă partir des demi-places dâarmes, ne peuvent souvent sâexĂ©cuter quâĂ la sape pleine. Cheminements en avant de la troisiĂšme parallĂšle. Les zigzags ne sont plus praticables; en gĂ©nĂ©ral on doit y renoncer lorsque les angles des boyaux entre eux sont au-dessous de 24 Ă 25 degrĂ©s. Portions circulaires. Sâavancentde 15 Ă 20 mĂštres sur la capitale de chaque demi-lune, en partant de 25 ou 30 mĂštres Ă droite et Ă gauche â 2, in 30 de largeur au fond; organisĂ©es comme la troisiĂšme parallĂšle. â Ne peuvent sâemployer contre le bastion lorsquâil est un peu rentrant, Ă moins que le chemin couvert des demi-lunes ne soit dĂ©jĂ couronnĂ©. Sape double OU sape debout. DirigĂ©e en ligne droite sur les capitales, jusquâĂ 30 mĂštres des palissades. â FormĂ©e de deux sapes pleines, qui marchent parallĂšlement Ă 4 mĂštres de distance, couvertes par des traverses tournantes ' isolĂ©es ou par des traverses en crĂ©maillĂšre joignant un des cĂŽtĂ©s de la tranchĂ©e. â Epaisseur des traverses, 6 mĂštres; les autres dimen- PRINCIPAUX OUVRAGES dâaTTAQUE. 377 sions et lâemplacement dĂ©terminĂ©s de maniĂšre que lâespace en arriĂšre soit couvert au moins jusqu'Ă 1,'"80 de hauteur, 25 mĂštres au plus d'intervalle entre les traverses, 12 mĂštres au moins de longueur pour les traverses tournantes, et 8 mĂštres pour les traverses en crĂ©maillĂšre. â La sape double a 2, m 90 de largeur au fond- T et cavaliers de tranchĂ©e. A 30 mĂštres des palissades, hors de la portĂ©e des grenades Ă main. â Les deux sapes se sĂ©parent pour embrasser le saillant au moins jusqu'au prolongement des contrescarpes; les branches recouvertes par une gabionnade en retour. â Un cavalier de tranchĂ©e Ă lâextrĂ©mitĂ© de chaque branche; parapet de 10 ou 15 mĂštres de longueur, avec retour de 8 ou 10 mĂštres; commandement de l, n 30 au moins sur la crĂȘte de la place d'armes. â Lorsque la construction des cavaliers est trop difficile, on les remplace par des espĂšces de demi-places dâarmes, dans lesquelles on met quelques pierriers. Couronnement CĂU chemin couvert. PI. 34. Sape double en capitale, ou deux sapes doubles partant des extrĂ©mitĂ©s des branches du T jusquâĂ 4 mĂštres de la crĂȘte du glacis. âEnsuite sape pleine, simple, parallĂšle Ă la crĂȘte, couverte par des traverses de deux espĂšces, les unes reliĂ©es au parapet, les autres du cĂŽtĂ© du revers. â Les premiĂšres revĂȘtues de toute part en gabions; Ă©paisseur 4 mĂštres, hauteur et longueur dĂ©terminĂ©es de maniĂšre que la tranchĂ©e soit couverte ; les intervalles de maniĂšre quâon puisse y mettre au moins deux piĂšces en batterie; la deuxiĂšme ou troisiĂšme traverse correspond Ă la premiĂšre traverse du chemin couvert. â Les traverses du cĂŽtĂ© du revers, exĂ©cutĂ©es comme des parapets de tranchĂ©e. â Largeur du couronnement au fond, 3 mĂštres. QuatriĂšme parallĂšle. SâĂ©tablit quelquefois pour relier les couronnements des chemins couverts, des demi-lunes, lorsque le bastion est un peu rentrant; se construit comme la troisiĂšme; 2, m 30 seulement de largeur au fond. Descente dans le chemin couvert. NĂ©cessaire pour occuper la place dâarmes, lorsquâil sây trouve un rĂ©duit, et pour surveiller les retours offensifs ; se fait vis-Ă -vis la premiĂšre traverse du chemin couvert; Ă ciel ouvert, ou blindĂ© si lâon a trop Ă craindre les coups plongeants. Descente du fosse, A ciel ouvert , lorsque la contrescarpe nâa que trĂšs- peu dâĂ©lĂ©vation; dâune exĂ©cution difficile, Ă cause des feux plongeants. â BlindĂ©e , lorsque la profondeur Ă descendre nâest que de 2 ou 3 mĂštres - largeur et hauteur du passage 2 mĂštres. Les blindes sont des chĂąssis de i mĂštre de largeur, 1, OT 75 de hauteur; les montants terminĂ©s par des pointes qui dĂ©passent les traverses de 0, m 35. Avec des blindes plantĂ©es verticalement des deux cĂŽtĂ©s de la descente, leur largeur dans sa direction, Ă 0, m 40 lâune de lâautre, et dâautres blindes posĂ©es en travers sur les premiĂšres, on forme une galerie, que lâon recouvre de fascines et de terre. â Souterraine , lorsque la profondeur est plus considĂ©rable; galerie de mine de 2 mĂštres de haut, l,' n 50 Ă 2 mĂštres de large. La descente doit ĂȘtre inclinĂ©e au plus de 1 sur 4, autant que possible eu ligne droite, dans une seule direction. LâentrĂ©e dans le chemin couvert, dans le couronnement ou en arriĂšre, avec un cheminement pour y conduire. _ Le dĂ©bouchĂ© vis-Ă -vis la brĂšche, Ă 0, m 40 ou 0, m 50 au-dessus de lâeau, sâil y 378 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. en a dans le fossĂ©; Ă 1 mĂštre au-dessous du fond, si le terrain est sec et facile Ă manier; Ă la surface du fond, si câest le roc. La contrescarpe est percĂ©e de nuit. De chaque cĂŽtĂ©, et le long du parement intĂ©rieur, on construit une galerie avec crĂ©neaux pour dĂ©fendre le dĂ©bouchĂ©. Passage du fossĂ©. FossĂ© sec. Si le fond peut ĂȘtre excavĂ©, tranchĂ©e ordinaire Ă la sape pleine; 4 Ă 5 mĂštres de largeur, avec banquettes ; quelquefois blindĂ©e dans une partie de sa longueur; plusieurs boyaux dans le fossĂ©, pour repousser les attaques de la garnison. â Si le fond est de roc, ou si lâon trouve lâeau en sâenfonçant, il faut Ă©lever un parapet de 2, m 50 de hauteur, avec double Ă©tage de gabions, fascines, sacs Ă terre, etc. On est quelquefois obligĂ© de lâexĂ©cuter Ă la sape volante, au moment meme de lâassaut quâon livre Ă dĂ©couvert. Si le fossĂ© est taillĂ© en partie dans le roc, la difficultĂ© est encore plus grande, parce que la descente ne peut en atteindre le fond, et il faut dâabord le combler jusquâĂ la hauteur du dĂ©bouchĂ©. FossĂ© plein dâeau dormante. Digue en terre, gazons, fascines, etc., avec Ă©paulement, quâon Ă©lĂšve Ă mesure; 4 Ă 5 mĂštres de largeur Ă la digue, plus lâĂ©paisseur de lâĂ©paulement. â Le premier sapeur se forme avec des fascines un petit logement, derriĂšre lequel il Ă©largit la digue, et quâil pousse progressivement en avant, pendant que dâautres sapeurs rĂ©gularisent lâĂ©paulement ou construisent une galerie blindĂ©e. â Quelquefois un pont flottant encaissĂ© dans le dĂ©bouchĂ© de la descente. FossĂ© dans lequel Veau a un courant assez fort ou peut former des chasses . Si lâon ne peut pas dĂ©truire les Ă©cluses ou sâen emparer, on construit une digue, que lâon consolide avec des pilotis Ă mesure que lâon avance, et en jetant au fond des gabions chargĂ©s de quelques pierres , ou dâautres corps qui laissent passer lâeau. On pousse cette digue jusquâĂ 6 ou 8 mĂštres de lâescarpe avant de battre en brĂšche; les terres, en sâĂ©boulant, achĂšvent de la former. â Lorsque le fossĂ© est Ă©troit et peu profond, on peut essayer de le combler en minant Ă la fois lâescarpe et la contrescarpe. Logement sur lĂ broche. Gabionnade en rampe. A partir du pied de la brĂšche; elle doit laisser en arriĂšre toute la largeur de la brĂšche, et ne pas la barrer transversalement, afin de ne pas devenir lâĂ©goĂ»t des grenades, des obus, des bombes, que lâennemi pourrait faire rouler. â Nid de pie , couronnement du sommet de la brĂšche. â Ces ouvrages sâexĂ©cutent quelquefois, en meme temps que le passage du fossĂ©, pendant un assaut de vive force. Les assaillants, aprĂšs avoir repoussĂ© les dĂ©fenseurs, se retirent derriĂšre le couronnement de la bTĂšche aussitĂŽt quâil est formĂ©; on lâĂ©tend ensuite Ă droite et Ă gauche sur le rempart, pour sâapprocher des retranchements intĂ©rieurs, etc. 381 CHAPITRE XIY. NOTES SUR LE SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. SOMMAIRE. Service en campagne Relationsdes commandants de batteries avec les gĂ©nĂ©raux. 381 Dispositions avant dâarriver sur le champ de bataille. â Positions propres Ă lâartillerie. 382 Combats et batailles disposition offensive, â dĂ©fensive.â Batteries de rĂ©serve. â Mouvements en avant. â Attaque et dĂ©fense dâun village. â Poste retranchĂ©. â Bois. â DĂ©filĂ©s. â Passage de ExĂ©cution des feux. 386 Disposition des rĂ©serves, remplacement des munitions. 387 Marche rĂ©trograde, obstacles Ă produire pour retarder la marche de lâennemi, destruction du matĂ©riel 387 Dispositions aprĂšs une affaire. 388 Artillerie de montagne..... 388 Service dans un siĂšge l. ,c pĂ©riode Dispositions depuis lâinvestissement, jusquâĂ lâouverture de la tranchĂ©e. â Etablissement des parcs. â Camp des troupes dâartillerie. 389 2. ° pĂ©riode Ătablissement et service des battcrlesjusq. la 3.° parallĂšle. 391 3. ° pĂ©riode Ătablissement et service des batteries depuis la 3.° parallĂšle jusquâĂ la reddition delĂ place. .. 392 Reddition de la place. 394 LevĂ©e du siĂšge. 394 Bombardement. 394 Attaque du front de CoĂ«horn. 394 Service dans une place 1. rc pĂ©riode Etat de guerre. â l. re disposition de lâartillerie. â Ătat de siĂšge. â Investissement. 395 2. ° pĂ©riode Ouverture de la tranchĂ©e. â de lâartillerie. â Ouverture du feu de lâassiĂ©geant. â Etablissement de la 3. e parallĂšle. 397 3. e pĂ©riode 3. e disposition de lâartillerie. â DĂ©fense des chemins couverts.â DĂ©fensedes brĂšches. 400 Mines dĂ©fensives. 401 DĂ©termination de la force de la garnison. 402 Service sur les cĂŽtes . 402 Nombre d'hommes nĂ©cessaires au service des diverses bouches Ă feu .... 405 SERVICE EN CAMPAGNE. Relations des commandants de batteries avec les gĂ©nĂ©raux. Les officiers commandant les batteries ou leurs subdivisions, doivent sc tenir en relation avec les officiers gĂ©nĂ©raux ou supĂ©rieurs commandant les troupes et sous les ordres desquels ils sont placĂ©s, pour ĂȘtre informĂ©s Ă propos des mouvements j au besoin obtenir une escorte; recevoir les vivres et fourrages, dont la distribution, rĂ©guliĂšre est encore plus nĂ©cessaire Ă lâartillerie quâaux autres troupes; obtenir des logements ou cantonnements appropriĂ©s au service; connaĂźtre dâavance les disposi lions dâattaque et de dĂ©fense, les positions Ă occuper et le but quâon sc propose; prĂ©senter Ă cet Ă©gard leurs observations, aprĂšs avoir reconnu le terrain. 24 * 382 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. Dispositions avant dâarriver sur le champ de bataille. SĂ©parer la rĂ©serve et lui assigner une position provisoire. DĂ©barrasser les piĂšces et premiers caissons de la plus grande partie des fourrages ; en charger les coffres de derriĂšre de la rĂ©serve. Laisser Ă la rĂ©serve tous les hommes qui ne sont pas indispensables au service des piĂšces. ArrĂȘter la batterie hors de la portĂ©e du canon. Sâassurer que tout est en ordre, particuliĂšrement les boute-feu, porte - lances , Ă©tuis Ă lances, dĂ©gorgeoirs, sacs Ă Ă©toupilles , sacs Ă munitions, Ă©couvillons ; que les seaux sont pleins dâeau; que les cadenas des coffres sont enlevĂ©s. Faire passer le tire- bourre dans les piĂšces et les dĂ©gorgeoirs dans les lumiĂšres. Faire dĂ©gager en partie quelques charges dans les premiĂšres cases des coffres. Former la batterie en colonne par sections ou demi-batteries; si le terrain le permet, la faire marcher dĂ©ployĂ©e. Positions propres Ă lâartillerie. Lorsque lâemplacement des batteries nâest pas rigoureusement dĂ©terminĂ© par l'ordre de bataille, il faut le choisir dâaprĂšs les principes suivants Le terrain en avant de la batterie doit, autant que possible, ĂȘtre plat et laisser lâennemi Ă dĂ©couvert dans toute lâĂ©tendue du tir, environ 1,200 mĂštres. â Dominer le terrain de 1 mĂštre sur 100 j cette Ă©lĂ©vation est la plus favorable au ricochet. Le maximum dâĂ©lĂ©vation au-dessus des points Ă battre ne doit pas dĂ©passer 7 mĂštres sur 100. Lorsque, Ă dĂ©faut dâautres, ou pour prendre des revers sur lâennemi, on est obligĂ© dâoccuper des positions plus Ă©levĂ©es , les abords doivent ĂȘtre dĂ©fendus par des piĂšces qui battent le pied de la hauteur. â ReconnaĂźtre le terrain dans tous les sens, et, sâil est nĂ©cessaire, Ă©tablir des dĂ©bouchĂ©s. â Profiter des obstacles qui peuvent arrĂȘter lâennemi ou neutraliser son ricochet, tels que marais, fossĂ©s, ondulations de terrain ayant une Ă©lĂ©vation de 0, m 30 Ă 1 mĂštre, haies, broussailles. â Eviter les emplacements pierreux. â DĂ©rober aux coups de lâennemi les caissons et les avant-trains, sans cependant gĂȘner le service. â Autant que possible, ne pas Ă©tablir les batteries en avant des troupes ou sur une faible hauteur derriĂšre elles; lorsquâelles ne sont pas sur la ligne mĂȘme des troupes, elles doivent ĂȘtre devant les intervalles. Selon le besoin et lorsquâon a le temps, se couvrir par des mouvements de terre, principalement sur les flancs. De nuit, surtout Ă lâavant-garde et Ă lâarriĂšre-garde, se mettre Ă lâabri des surprises par quelques retranchements. Combats et batailles. Lâobjet de lâartillerie nâest pas de tuer des hommes ou de dĂ©monter des piĂšces sur des points isolĂ©s; mais de faire des trouĂ©es dans le front de lâennemi, dâarrĂȘter ses attaques, de seconder celles qui sont dirigĂ©es contre lui. Devant une ligne, ne pas placer les batteries vis-Ă -vis les points quâelles doivent battre ; les disposer de maniĂšre qu elles les prennent dâĂ©charpe ou de flanc, et quelles croisent leurs feux pour se protĂ©ger rĂ©ciproquement. â SERVICE EN CAMPAGNE. 383 Battre les colonnes de front j attaquer avec vigueur leurs dĂ©veloppements.â Diriger les feux de plusieurs batteries sur les points oĂč lâon veut produire des effets dĂ©cisifs, en Ă©vitant de rĂ©unir un grand nombre de piĂšces et de placer plusieurs batteries sur la mĂȘme ligne, afin que l'ennemi ne puisse pas les prolonger toutes Ă la fois. â Ne pas sâexposer Ă ĂȘtre pris dâĂ©charpe, de flanc ou de revers, Ă moins que lâeffet dĂ©sirĂ© ne puisse ĂȘtre rapidement produit. â Ne point engager de combat dâartillerie contre artillerie, Ă moins que les troupes de lâennemi ne soient Ă couvert et que les vĂŽtres nâaient trop Ă souffrir de son canon. Espacer alors les piĂšces le plus possible, ou diviser la batterie; chercher Ă prendre les piĂšces ennemies en rouage, ou rĂ©unir les feux sur celles du centre. â Lorsquâon marche avec une colonne dâattaque ou quâon poursuit lâennemi, avancer par Ă©chelons, afin de le battre sans relĂąche. Observer le mĂȘme ordre en se retirant. â Ne pas dĂ©couvrir trop tĂŽt les batteries; les dĂ©rober aux vues de lâennemi jusquâau moment dâentrer en action, les former alors rapidement. Les batteries doivent ĂȘtre toujours prĂȘtes Ă changer de position et ne pas le faire sans nĂ©cessitĂ©; rĂ©gler leurs mouvements de maniĂšre quâelles ne gĂȘnent ceux des autres troupes, et soient toujours suffisamment appuyĂ©es. La prolonge ne doit ĂȘtre employĂ©e que dans des circonstances particuliĂšres ; par exemple, dans une retraite, lorsquâil importe que le feu se continue jusquâĂ lâarrivĂ©e de lâennemi sur les piĂšces. Si lâon forme des carrĂ©s obliques, placer lâartillerie par batterie ou demi- batterie entre les carrĂ©s. Disposition offensive. Plusieurs batteries de division se placent de maniĂšre Ă battre par des feux convergents la portion de la ligue ennemie sur laquelle est dirigĂ©e la principale attaque; les autres contiennent les troupes qui leur sont opposĂ©es. Quelques batteries de rĂ©serve de gros calibre sâĂ©tablissent sur les points les plus Ă©loignĂ©s, sur les hauteurs, dâoĂč elles peuvent empĂȘcher lâennemi de tenter des efforts contre les lianes de lâattaque, ou prendre des revers sur le point attaquĂ©. Disposition dĂ©fensive. Les piĂšces de gros calibre se placent sur les points dâoĂč lâon dĂ©couvre lâennemi de plus loin, sur les points les plus faibles, ou quâil aurait le plus dâintĂ©rĂȘt Ă forcer, sur les ailes de la position. Les batteries de division croisent leurs feux sur les directions dans lesquelles lâennemi peut sâavancer. Si le terrain le permet, on dispose toute la ligne dâartillerie de maniĂšre Ă former un rentrant, sans toutefois lâaffaiblir par trop dâĂ©tendue. Batteries de rĂ©serve. Une partie des batteries de rĂ©serve peut ĂȘtre engagĂ©e dĂšs le commencement dâune affaire; le reste doit demeurer disponible pour ĂȘtre employĂ© selon le besoin. Autant que possible, il ne faut faire entrer dans lâordre de bataille primitif que les batteries Ă pied, et conserver les batteries Ă cheval pour les circonstances oĂč elles ne sauraient ĂȘtre remplacĂ©es. Tant que Les batteries de rĂ©serve ne sont pas employĂ©es, elles doivent ĂȘtre tenues hors de portĂ©e et mĂȘme hors de vue de lâennemi, et mises Ă lâabri dâun coup de main par une escorte ou par quelques dispositions dĂ©fensives; elles suivent Les mouvements des corps dâarmĂ©e en conservant la mĂȘme distance. Mouvements en avant. Si lâennemi cĂšde le champ de bataille, les batteries Ă cheval marchent Ă sa poursuite avec la cavalerie pour le mettre en dĂ©sordre. Les batteries de gros calibres suivent avec l'infanterie, pour lâempĂȘcher de rĂ©sister Ă la faveur de quelques positions. 384 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. Retraites. rĂ©duits de demi-lumcs. Total des bouches Ă feu } non compris i5 pĂźerricrs et 24 mortiers de i5 c . i3i. Sur toutes les faces en prise au ricochet, sĂ©parer les piĂšces de 2 en 2 par des traverses; les piĂšces sur affĂ»ts de place immĂ©diatement derriĂšre ces traverses, celles sur affĂ»ts de siĂšge plus Ă©loignĂ©es, â Convertir en batteries Ă embrasures les barbettes des obusiers en capitale; abaisser leur plate-forme et Ă©lever des nierions sur le parapet. Former des espĂšces de contre-approches avec des gabionnades, Ă©levĂ©es Ă la queue des glacis et reliĂ©es au chemin couvert, dans lesquelles 011 conduit pendant le jour des piĂšces lĂ©gĂšres, pour prendre dâenfilade quelques parties de la tranchĂ©e; dĂ©truire ccs gabionnades lorsquâon est forcĂ© de les abandonner. A mesure que lâennemi se rapproche, lâartillerie doit faire un feu plus vif et le soutenir jusquâau moment oĂč les batteries de lâattaque commencent Ă tirer; le continuer pendant la nuit en sâĂ©clairant avec des balles Ă feu. â Redoubler dâactivitĂ© pendant la construction des batteries de la seconde parallĂšle. Lancer des bombes et des obus sur les Ă©paulements encore imparfaits, en sâattachant Ă 2 ou 3 batteries principales. â Tirera ricochet, et principalement des obus, sur les communications, surtout Ă lâĂ©poque oĂč les piĂšces sont conduites dans les batteries. â Tirer Ă halles sur les travailleurs de la seconde parallĂšle, jusquâĂ ce qu^ils soient couverts. Pendant celte pĂ©riode, chaque piĂšce doit avoir tous scs servants ; les canons ou obusiers tirent 2 ou 3 coups par heure, les mortiers 2. On examine pendant le jour quel sera le travail de lâassiĂ©geant pendant la nuit; on dĂ©termine la direction Ă donner aux feux, et on sâen assure par quelques coups dâessai. Des sorties de 3 Ă 400 hommes peuvent avoir quelques chances de succĂšs, pendaui le tracĂ© de la seconde parallĂšle. Elles doivent se faire vers la fin de la nuit, un peu avant le jour. Si elles rĂ©ussissent Ă faire abandonner la tranchĂ©e, les travailleurs qui les suivent se hĂątent de la combler, brĂ»lent les gabions et fascines, enlĂšvent les outils. Elles se retirent en bon ordre, lorsque SKUVICK DANS UN K 1»LACIĂ 399 lâennemi revient eu force, et le laissent en prise au feu de toute lâartillerie de la place. â Si la garnison entreprend quelque sortie plus puissante, on fait marcher quelques piĂšces de campagne avec les troupes; on les appuie par lâartillerie des ouvrages; on les fait suivre par des travailleurs munis de tout ce qui est necessaire pour enciouer les canons, et portant des bombes chargĂ©es Ă fusĂ©es lentes, quâils placent de maniĂšre Ă briser les affĂ»ts. On sâattache a complĂ©ter les moyens de dĂ©fense sur les fronts attaquĂ©s, Ă y Ă©tablir des communications faciles avec les dehors. Lâinfanterie met des postes dans les demi-lunes armĂ©es; le gros de la garde se tient dans les places dâarmes du chemin couvert. â Tant que lâennemi est hors de portĂ©e, elle envoie des patrouilles pendant la nuit, et met des tirailleurs isolĂ©s dans des trous de loup pendant le jour. â Pendant le tracĂ© de la seconde parallĂšle, elle fait un feu vif et bien soutenu sur les travailleurs Ă©clairĂ©s par les balles Ă feu; ensuite la fusillade est constamment entretenue par 8 ou 10 tirailleurs, qui sont placĂ©s sur chaque saillant et relevĂ©s dâheure en heure. Ouverture du feu de / â assiĂ©geant. Combattre dâabord les batteries ennemies, en cherchant Ă en Ă©craser quelques-unes par un feu supĂ©rieur, employant contre elles les canons de gros calibre , les obusiers et les mortiers. Continuer Ă ricocher les communications avec les piĂšces des saillants, Ă sâĂ©clairer pendant la nuit. Lorsque le feu de l'ennemi prend la supĂ©rioritĂ©, dĂ©sarmer Ă moitiĂ© les faces ricochĂ©es, ne laisser que les piĂšces voisines des traverses sur affĂ»ts de place; Ă mesure que ces affĂ»ts sont dĂ©truits, les remplacer par des affĂ»ts de siĂšge avec embrasures. On ne met aux piĂšces que la moitiĂ© desservants; et le canon ne tire plus que sur les tĂȘtes de sapes et les cheminements. â Le ricochet continue sur les communications et doit redoubler dâactivitĂ© aux heures oĂč lâon relĂšve la garde de la tranchĂ©e. â Tirer tantĂŽt dâun point, tantĂŽt dâun autre, porter quelques piĂšces sur les courtines. â Les gros mortiers continuent Ă tourmenter les batteries. âLa consommation des bouches Ă feu est de 30 Ă 40 coups en 24 heures. Etablissement de la 3. e parallĂšle. Profiter du ralentissement du feu de lâassiĂ©geant dont les batteries sont en partie masquĂ©es par La 3. e parallĂšle , pour Ă©tablir des piĂšces dans le prolongement des fossĂ©s des demi-lunes, afin de battre lâattaque de leur chemin couvert. â Garnir les embrasures de portiĂšres. â Couvrir par des blindages quelques piĂšces vers le saillant du bastion, avec des embrasures obliques qui permettent de battre les saillants voisins et qui ne dĂ©couvrent pas la bouche des piĂšces aux batteries ennemies. â Remplacer quelques obusiers par des pierriers dans les chemins couverts. La mousqueterie devient ĂźrĂšs-active, et, depuis les demi-places dâarmes, elle a dĂ» empocher lâennemi de sâavancer Ă la sape volante. â Si lâartillerie est bien dirigĂ©e, les tĂȘtes de sapes ne doivent faire que trĂšs-peu de progrĂšs pendant le jour. â Ătablir un feu rĂ©gulier des diffĂ©rentes batteries au moyen lâun ordre convenu. â La nuit on multiplie les petites sorties de 10 Ă 30 hommes contre les tĂȘtes de sapes. On Ă©claire le terrain de maniĂšre que le tir puisse encore avoir quelque certitude. â La marche de lâenuemi peut ainsi ĂȘtre arrĂȘtĂ©e indĂ©finiment Ă partir de la 3. c parallĂšle. Cependant les chemins couverts doivent ĂȘtre complĂštement organisĂ©s pour ^00 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. la dĂ©fense, et les tambours, rĂ©duits ou blockhaus, doivent ĂȘtre achevĂ©s. â La consommation est de 20 coups par bouche Ă feu en 24 heures; celle des pierrier9 de 50 Ă 00. â Les petits mortiers deviennent trĂšs * utiles. 3. e PĂ©riodi;. â 3. e Disposition de lâartillerie. â DĂ©fense des chemins couverts. â DĂ©fense des brĂšches. Lâartillerie de la place reprend plus dâactivitĂ©, les batteries de lâassiĂ©geant se trouvant presque entiĂšrement masquĂ©es. Ne laisser quâune ou deux piĂšces sur les saillants; en mettre le plus possible sur les flancs opposĂ©s Ă lâattaque, y compris quelques obusiers de 22 e , et sur les faces des bastions; construire des batteries Ă redans sur les courtines pour dĂ©fendre le chemin couvert du bastion. â Blinder des batteries de mortiers dans les gorges des bastions et des rĂ©duits de demi-lunes. â La consommation augmente suivant les ressources de la place. Contre une attaque pied Ă pied, lâartillerie des remparts fait converger le plus de feux possible sur les tĂštes de sapes. Les pierriers du chemin couvert lancent des pierres et des grenades; on y joint des mortiers de 15 e . â La mousqueterie entretient un feu bien nourri pendant les intervalles entre les dĂ©charges des pierriers. â AprĂšs lâĂ©tablissement des cavaliers de tranchĂ©e, on se retire derriĂšre les traverses et successivement vers les rentrants. â On emploie les fusĂ©es incendiaires et Ă explosion. Si on reconnaĂźt que lâennemi veut tenter une attaque de vive force, on dĂ©garnit le chemin couvert, en nây laissant quâune garde, qui se relire aprĂšs une premiĂšre dĂ©charge. â Au moment oĂč il dĂ©bouche de la parallĂšle, les ouvrages revĂȘtus font sur lui un feu meurtrier; lâartillerie tire Ă balles. â Lorsquâil paraĂźt affaibli, on fait une sortie pour essayer de le chasser du logement quâil a commencĂ©. AprĂšs le couronnement des saillants , le reste du chemin couvert continue Ă se dĂ©fendre, et de petits dĂ©tachements viennent souvent attaquer les parties couronnĂ©es et y jeter des grenades. Le chemin couvert du bastion ne peut pas tenir aussi longtemps que celui des demi-lunes, parce que les places dâarmes rentrantes sont en gĂ©nĂ©ral couronnĂ©es en mĂȘme temps que le saillant. Câest principalement lâartillerie des flancs et des courtines qui doit agir pour le dĂ©fendre. DĂ©fense des brĂšches . Pendant la construction des batteries de brĂšche, dĂ©sarmer les demi-lunes. Ătablir une partie de leur artillerie sur le saillant et sur le flanc des rĂ©duits, pour battre la brĂšche de la demi-lune et prendre Ă revers celle du bastion; quelques mortiers sur les tenailles; du canon dans les rĂ©duits de places dâarmes, pour prendre Ă revers les brĂšches des demi- lunes. â Sâil nâexiste pas de batteries casematĂ©es sur les flancs, on peut encore en Ă©tablir pendant le siĂšge, en galerie de mine ou avec des blindes; leur action contre lâattaque des brĂšches du bastion sera dâautant plus efficace, que lâennemi pourra croire quâil n'a plus rien Ă craindre de ce cĂŽtĂ©. â Faire usage des fusĂ©es de guerre. â Employer d'ailleurs tous les moyens de lâartillerie pour retarder la construction des batteries de brĂšche et interrompre leur action. SERVICE DANS LES PLACES. 401 Ou dĂ©truit les ponts sur les fossĂ©s pleins dâeau, et on les remplace par des bateaux, qui ne font le service que la nuit. BrĂšche de la demi-lune. On a soin de bien Ă©clairer le fossĂ© pendant la nuit. On Ă©pie avec soin le dĂ©bouchĂ© de la descente, et, dĂšs quâon lâaperçoit, on y dirige tous les feux qui peuvent lâatteindre; on y fait rouler des bombes; on y lance des grenades. â On creuse dans le parapet, prĂšs de la brĂšche, de petits logements pour des hommes qui lancent des artifices ou qui tirent Ă bout portant sur les sapeurs. â On Ă©tablit une barricade de chaque cotĂ©. â On prĂ©pare sous la rampe des fougasses, des chapelets ou des caisses de bombes, des barils de poudre, des fourneaux de mine. On multiplie les retours offensifs contre le passage du fossĂ©, contre les sapes conduites sur la rampe de la brĂšche pour la couronner pied Ă pied. La nuit ou sâapproche en bateau des digues pour les dĂ©truire, y jeter des grenades , des artifices. On lance des bombes, des obus, des artifices incendiaires contre les blindages, les amas de fascines, avec lesquels lâassiĂ©geant cherche Ă se couvrir. Sâil se dispose Ă mouler sur la brĂšche de vive force, on la couvre de herses, de chausse-trapes ; on fait rouler au pied, des chevaux de frise. â On en fait avec des lames dâĂ©pĂ©e ou de sabre, implantĂ©es dans un arbre sur deux roues. â Au moment de lâassaut on jette des grenades, on roule des bombes et obus Ă fusĂ©e courte et vive, on entretient au sommet de la brĂšche un bĂ»cher prĂ©parĂ© dâavance dans une tranchĂ©e; lâartillerie tire Ă balles. â Sâil parvient au sommet de la brĂšche, les dĂ©fenseurs se retirent, et le laissent exposĂ© au feu bien soutenu des barricades et des ouvrages qui dĂ©fendent la brĂšche; sâil y fait un logement, on le fait sauter avec les fougasses et les chapelets de bombes. â Contre un second assaut, meme dĂ©fense, et destruction du nouveau logement par le fourneau de mine. â Les retours offensifs se succĂšdent ensuite avec rapiditĂ©, tant sur le terre-plein que dans le fossĂ©. On dĂ©fend de niĂšiue la brĂšche du rĂ©duit , si on a eu soin dây construire un tambour en charpente qui assure la retraite des dĂ©fenseurs , et enfin les brĂšches du corps de place , mais avec des moyens encore plus puissants en artillerie et en artifices. On met des ohusiers Ă couvert sur les flancs de la brĂšche pour tirer Ă balles. â On prend comme derniĂšre ressource les piĂšces des saillants lior9 des attaques et on ne laisse que celles des flancs qui sont indispensables. â On ne mĂ©nage plus ni les piĂšces ni les munitions. Dans les assauts au corps de place, il faut Ă©viter de se mĂȘler avec lâassiĂ©geant pour ne pas compromettre les retranchements intĂ©rieurs. â Lorsque la brĂšche est faite Ă ces retranchements, il faut Ă©tablir des barricades en arriĂšre pour empĂȘcher lâennemi de sâĂ©tendre et se mĂ©nager encore les moyens dâobtenir une capitulation , aprĂšs avoir Ă©tĂ© forcĂ© de les abandonner. â Ă cette Ă©poque, il faut redoubler de vigilance sur toutes les parties de lâenceinte qui ne sont pas inaccessibles et sur lesquelles lâennemi pourrait tenter lâescalade; garder avec soin les portes, poternes, entrĂ©es et sorties dâeau, etc. Mines dĂ©fensives. Si la place nâa pas de mines dĂ©fensives voy. p. 441 et suiv. , il convient de commencer de bonne heure Ă en Ă©tablir un petit systĂšme en avant des saillants 2i 402 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. susceptibles dâĂȘtre attaquĂ©s et de recevoir ce genre de dĂ©fense. On ne sâoccupe dâabord que des galeries principales en avant de la contrescarpe et on ne construit le reste que lorsque le point dâattaque est dĂ©terminĂ©. â On doit lĂącher dâavoir sur chaque saillant de demi-lune deux galeries parallĂšles Ă la capitale, reliĂ©es par un rameau, et dâoĂč partiront dâautres rameaux portarn des fourneaux sous les cavaliers de tranchĂ©e, les sapes qui y conduisent, les batteries de brĂšche et les contre-batteries. Si ce travail est trop considĂ©rable, on se contente dâune seule galerie dâoĂč partent des rameaux en moindre nombre, ou mĂȘme on nâĂ©tablit que de 9 fourneaux sous les batteries du couronnement. On entreprend une galerie majeure, sous la banquette communiquant vers le rentrant, ou seulement un moyen de retraite pour les mineurs Ă travers le fossĂ©. â La dĂ©fense du bastion peut ĂȘtre organisĂ©e de mĂȘme. AprĂšs lâouverture de la tranchĂ©e, on complĂšte la dĂ©fense des ouvrages attaquĂ©s; on Ă©tablit des fourneaux, dans lâintĂ©rieur, sous les brĂšches et les logements que lâennemi devra y former, des fougasses sur les crĂȘtes du glacis. Tous les fourneaux en avant du saillant doivent ĂȘtre chargĂ©s avant le tracĂ© de la 3. e parallĂšle. Si lâennemi sâavance comme Ă lâordinaire, on laisse construire le T et les cavaliers de tranchĂ©e, on fait sauter successivement la communication, un cavalier, ensuite lâautre; aprĂšs chaque explosion , on fait une sortie vigoureuse. Lâennemi couronne les entonnoirs; ordinairement il en part pour couronner le chemin couvert de vive force, et il entre lui âąmĂȘme en galerie. Il faut mĂ©nager avec soin les mines et les fougasses Ă©tablies sous la brĂšche; Ă©viter de les faire jouer contre quelque fausse attaque et nâen faire usage que lorsquâil nây a plus aucun autre moyen de chasser lâennemi du terre-plein. DĂ©termination de la force de la garnison . On doit compter par chaque front l.° pour la garde de lâenceinte, 124 hommes dâinfanterie fournissant plusieurs postes pour les sentinelles, les patrouilles, les portes de la ville; une vingtaine dâhommes pour les fusils de rempart; une rĂ©serve de 50 hommes toujours disponible. Le tour revenant tous les 3 jours, ce service exige 372 hommes. 2.° pour lâartillerie 50 canonniers et 150 auxiliaires dâinfanterie, ce qui revient Ă environ 3 canonniers et 0 auxiliaires par bouche Ă feu. 3.° 15 hommes de troupes du gĂ©nie et 45 auxiliaires. 4.°, enfin, 25 hommes de cavalerie et 75 en sus de tous les nombres prĂ©cĂ©dents pour les pertes. â En tout 722 hommes par front. â Ce nombre doit ĂȘtre regardĂ© comme suffisant pour une bonne dĂ©fense. Il pourrait ĂȘtre rĂ©duit si quelque partie de lâenceinte Ă©tait inaccessible. â Pour chaque lunette ou ouvrage avancĂ© de petite capacitĂ© et quâon devrait garder, il faudrait 100 ou 150 hommes de plus; pour un petit fort, 300 hommes. â Une garnison qui comporterait 900 ou 1000 hommes par front serait susceptible de faire la plus vigoureuse dĂ©fense. SERVICE SUR LES COTES. La flotte et lâarmĂ©e de terre sont chargĂ©es de la dĂ©fense mobile. Les bĂątiments Ă vapeur et les / lotilies armĂ©s dâobusiers sont particuliĂšrement propres Ă la dĂ©fense des cĂŽtes. SERVICE SUR LES COTES. 403 Des corps de troupes rĂ©uuis dans des centres dâaction se tiennent prĂȘts Ă se porter sur les points menacĂ©s, des batteries mobiles dâobusiers de 1G C et 12 e , suivant les localitĂ©s, prĂȘtent leur appui Ă ces corps. Un service rapide de signaux est Ă©tabli, avec les ressources locales, entre les bĂątiments, les vigies, les troupes mobiles et les batteries permanentes. Lâordonnance du 3 janvier 1843 dĂ©termine que dans les ports militaires, l'armĂ©e de mer sera chargĂ©e spĂ©cialement, sous les ordres du commandant des forces de terre, de lâarmement, du service et de la garde des batteries qui ont une vue directe sur les ports, sur les rades intĂ©rieures adjacentes Ă ces ports, sur les passes et goulets conduisant aux rades intĂ©rieures, toutes les fois que les ouvrages auxquels appartiendront ces batteries, nâintĂ©resseront pas principalement le systĂšme de la dĂ©fense, du cotĂ© de terre, de la place et de ses dĂ©pendances. Que le dĂ©partement de la guerre conservera la possession et sera chargĂ© de lâentretien de tous les bĂątiments dĂ©pendant de ces batteries, Ă lâexception des magasins Ă poudre, qui seront, Ă lâavenir, entretenus par le dĂ©partement de la marine. Le personnel des batteries permanentes confiĂ©es au service de terre est fourni par lâartillerie, les autres troupes, les canonniers vĂ©tĂ©rans, la garde nationale, les brigades de douane, ou dâanciens canonniers pris dans la population des cotes, Ă raison de 5 hommes par piĂšce, dont un pointeur exercĂ©. Les ouvrages de la dĂ©fense permanente sont divisĂ©s en 3 classes, suivant leur importance 1. re Classe. Ouvrages destinĂ©s Ă la dĂ©fense des ports militaires, des grands ports marchands et des points principaux des Ăźles. Cette fortification se compose de forts extĂ©rieurs capables de rĂ©sister a des attaques rĂ©guliĂšres ou dâempĂȘcher un bombardement, et dâune enceinte continue, suffisante contre une attaque de vive force. 2. e Classe. Ouvrages qui protĂšgent les mouillages et les passes propres aux escadres de guerre. Ils consistent dans un systĂšme de forts ou de batteries se rattachant aux places. 3/ Classe. Ouvrages qui dĂ©fendent les petits ports du commerce, les mouillages propres aux bĂątiments marchands, les refuges de la navigation cĂŽtiĂšre- Us se bornent Ă des batteries avec rĂ©duits. Cette classification rĂšgle les approvisionnements des batteries voy. p. 300- elle ne dĂ©termine pas dâune maniĂšre absolue leur armement, qui est subordonnĂ© Ă des circonstances diverses, non plus que la force de leurs rĂ©duits, Ă©galement variable. Lâarmement des batteries est rĂ©glĂ© dâaprĂšs la force des bĂątiments quâelles peuvent avoir Ă combattre, laquelle dĂ©pend de la nature de la cĂŽte, et principalement de la profondeur de lâeau. â Le tirant dâeau des bĂątiments de guerre est Ă peu prĂšs, savoir Vaisseaux de 74 Ă 120 canons. 7, n, 5 Ă 9 m . FrĂ©gates de 44 Ă 60 â . G Ă 7. BĂątiments de 24. 5. â de 16.. 4. â de 10. 3. J,es canons de 30 et obusiers de 22 e de la marine sont employĂ©s Ă coin- CIUP1TRK XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. 404 battre les bĂątiments en marche, jusquâĂ la distance efficace de 2,400 mĂštres. Les canons commencent le feu Ă boulet plein ; ou continue Ă tirer les projectiles creux. Les mortiers de 32 e de la marine, dont la portĂ©e sâĂ©tend Ă 4,000 mĂštres, sont rĂ©servĂ©s contre les mouillages. Il rĂ©sulte de lâexpĂ©rience, qu'une batterie de 4 piĂšces de gros calibres a lâavantage sur un vaisseau de 120 canons. Les projectiles ricochent mieux sur lâeau que sur la terre et perdent peu de leur force; ils peuvent, aprĂšs avoir ricochĂ©, traverser Ă 1,200 mĂštres le liane dâun vaisseau de haut bord. Les projectiles creux qui pĂ©nĂštrent dans les bordages au-dessous de la ligne de flottaison causent de larges voies dâeau par leur explosion. Epreuves de JĂ rest, 1824. La hauteur Ă donner Ă la batterie au-dessus du niveau de la mer, est de 10 Ă 15 mĂštres. On doit se rap procher autant que possible de ces limites., la 1." Ă©tant nĂ©cessaire pour mettre la batterie Ă lâabri des inondations dans les gros temps ; la 2. e permettant le ricochet jusquâĂ 200 mĂštres et suffisant pour Ă©viter celui des vaisseaux, qui part de 5 Ă G mĂštres au plus au-dessus de lâeau. La hauteur de la batterie se prend de la crĂȘte intĂ©rieure de son parapet. Elle se compose de son Ă©lĂ©vation au-dessus des plus hautes marĂ©es et de la quantitĂ© variable dont la mer se trouve au-dessous de ce niveau au moment du tir. Ces variations, qui sont inĂ©gales pour les diffĂ©rents points dâune mĂȘme cĂŽte, et qui changent dâun jour Ă lâautre pour le mĂȘme point, peuvent sâĂ©lever jusquâĂ 12 mĂštres. Il importe de les bien connaĂźtre pour fixer la position de a batterie. Deux modĂšles de redoutes bastionnĂ©es , revĂȘtues et couvertes par des glacis plantĂ©s, sont proposĂ©s pour assurer suivant lâimportance des positions, la possession dâune Ăźle, dâune presquâĂźle, former une tĂȘte de digue ou de dĂ©filĂ©, constituer le rĂ©duit dâun retranchement ou dâun ensemble de batteries. Le n.° l reçoit 20 piĂšces de campagne et 700 hommes; le n. c ' 2, 12 piĂšces et 33G hommes. Ces ouvrages ont des magasins Ă poudre et au matĂ©riel. Six modĂšles dâouvrages servent de rĂ©duits aux batteries, suivant les circonstances. Les tours n." s 1, 2 et 3 PI. 39 recevant GO, 40 ou 20 hommes, 4, 2 ou 1 obusiers de 12 e , et au besoin de 16 e . La l. rf correspond Ă une batterie de 12 piĂšces, la 2. e de 8, la 3.° de 4. â Les corps de garde dĂ©fensifs crĂ©nelĂ©s n. os 1, 2 et 3, recevant le mĂȘme nombre dâhommes, sans artillerie. Le rĂ©duit, quel quâil soit,, est dĂ©fendu des coups du large par une masse couvrante, et du cĂŽtĂ© de la campagne par un glacis gazonnĂ© et plantĂ©. Ses murs rĂ©sistent au canon de campagne. Il est pourvu dâun puits ou dâune citerne, de magasins Ă poudre et au matĂ©riel situĂ©s dans les caves. â Il est armĂ© de fusils de remparts. â> Un mur de clĂŽture relie la batterie avec son rĂ©duit. Tirer de plein fouet Ă la flottaison; si le coup est un peu bas, le ricochet lâamĂšne sur le bĂątiment. Ne tirer dans les manĆuvres quâavec des fusils de rempart. â On ne fait plus usage du tir Ă boulets rouges. â Si Ton a affaire Ă plusieurs bĂątiments, diriger toutes les piĂšces de la batterie sur celui qui se trouve le plus Ă portĂ©e. ConnaĂźtre exactement les distances de tous les points remarquables, et SERVICE SUR LES COTES. -405 lâafficher dans le magasin au matĂ©riel et dans le corps de garde, afin de pouvoir Ă©valuer celles des bĂątiments. Pointer une bouche Ă feu de but * en * blanc sur la ligne de flottaison et la faire tourner ainsi pointĂ©e sur sa plate-forme horizontale, pour rapporter la direction du rayon visuel Ă des objets de la cĂŽte dont les distances sont connues; avoir Ă©gard dans cette opĂ©ration Ă la hauteur actuelle de la mer. Observer les rieochets sur lâeau. Tirer Ă balles sur les dĂ©barquements. Tenir en barils ou caisses, derriĂšre lâabri de la batterie, 4 charges par bouche Ă feu, quelques projectiles empilĂ©s Ă gauche et en arriĂšre de leurs bouches Ă feu, les bombes et obus lâĆil en bas; les boute - feu allumĂ©s en nombre suffisant. Se garder avec soin contre les surprises, surtout la nuit; observer tout ce qui se montre eu mer ou sur la cĂŽte; cire attentif Ă tous les signaux. Veiller Ă la conservation du matĂ©riel avec tous les soins convenables; aĂ©rer les magasins dans les temps secs ; faire mouvoir tous les jours les chĂąssis dâaffut. Les obusiers de campagne ou de montagne sont destinĂ©s Ă agir contre les dĂ©barquements; les enterrer Ă demi, sâil est possible, prĂšs du rivage, donnant un feu rasant et prenant les chaloupes en flanc. Ils tirent Ă obus contre les embarcations, Ă balles contre les troupes dĂ©barquĂ©es. NOMBRE DâHOMMES NECESSAIRES AU SERVICE DES DIVERSES BOUCHES A FEU. Canons de siĂšge.. 7 hommes. Obusiers de siĂšge. 5 â Can. sur affĂ»t de pl. eL cĂŽte. 5 Mortiers de 32 e et 27 e . . 5 â Mortiers de 22 e et 15 e . . . 3 hommes. Pierriers. 5 â Bouches Ă feu de campagne. 3 â Obusiers de montagne. . . G â 409 CHAPITRE XY. TABLES DE TIR. NOTES SUR LâEXĂCUTION DU TIR, SUR LES EFFETS DE LA POUDRE ET DES PROJECTILES. SOMMAIRE. Batteries de campagne Tu* a boulet ou obus. 410 Tir Ă balles. 411 Tir de lâobusier de montagne Ă obus et Ă balles. â Obus Shrapnel. âą. 411 Batteries de siĂšge et de place Tir de plein-fouet. 412 Tir des bouches Ă feu en bronze a de grandes distances. 414 Tir a balles. 415 Tir Ă ricochet. â Limites du ricochet. 415 Influence du sol et de lâembrasure sur le tir. 41D Tir des batteries de brĂšche. 419 Tir des mortiers sous lâangle de 45° 422 Tir des bombes Ă ricochet. â Tir Ă balles du mortier de 15 e . 423 Tir des bombes avec les canons et obusiers. 424 Tir du pierrier. 424 Tir des balles Ă Tir des bouches Ă feu sans affĂ»ts. âą 425 Tir des bouches Ă feu de la marine Tir Ă boulet plein et creux......... 426 Tir Ă balles des canons de la marine. 428 Tir du mortier Ă plaque de 32 e delĂ marine. 428 Relations entre les charges , les vitesses initiales , etc. Charges de poudre et vitesses initiales correspondantes. 429 Vitesses initiales correspondant a lâĂ©vasement de lâĂąme ou au vent du boulet. 430 Vitesses initialesexpĂ©r. de Gavres, 1841. 430 Vitesses initiales pour les mortiers . 431 Angles de mire naturels et portĂ©es de Correspondance entre les angles de tir, les hausses et les hauteurs de vis de pointage. 432 Evaluation approximative des distances. 433 PĂ©nĂ©trations des projectiles Dans la maçonnerie, â le bois,â Les terres, â les fascines, etc. âą 434 Effets des projecliles creux.â Effets des boulets sur la fonte de fer.. 437 Tir Ă boulets rouges . 438 Tir des fusĂ©es de guerre . 440 Mines Fourneaux ordinaires. â Fougasses. â Destruction des murs, bĂątiments, etc. 441 PĂ©tard. 446 Nota. Les tables et les indications qui suivent sont basĂ©es sur tous les rĂ©sultats dâexpĂ©rience quâil a Ă©tĂ© possible de se procurer, sur les relevĂ©s du tir des Ă©coles pendant plusieurs annĂ©es , documents qui ont Ă©tĂ© soumis Ă la vĂ©rification de lâanalyse et des constructions graphiques. Ces tables reprĂ©sentent les trajectoires moyennes entre celles que lâon obtient dans les circonstances du service avec des bouches Ă feu dont le calibre est plus ou moins exact, des poudres de diverses forces dont la portĂ©e moyenne diffĂšre peu de 230 mĂštres, enfin, tous les Ă©lĂ©ments variables du tir. Les tables des obusiers de 22 e et 16 e de plein fouet et Ă ricochet ne sont que provisoires; on les prĂ©sente en attendant les rĂ©sultats des Ă©preuves commencĂ©es, que lâon fera connaĂźtre par un appendice. 26 * 410 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES , ETC. BATTERIES DE CAMPAGNE. Charge de guerre voyez p. 159. â Projectile ensabotĂ©. Les nombres prĂ©cĂ©dĂ©s du signe â indiquent tes quantitĂ©s dont la ligne de mire doit sâabaisser au-dessous du but pour les distances en deçà du but-en-blanc. Tir Ă boulet ou obus. Canon de 12. . â de 8 âą . . obde X c - * 15c {?± Hausses et quantitĂ©s dont la ligne de mire doit sâabaisser au-dessous du but Ă 300" 400" 500" 000" 700'"' 800"' 900" 1000" 1100" 1200" mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. -2,800 -2,700 -1,300 4 13 22 34 46 59 72 -2,800 -1,900 0 9 18 28 39 54 71 87 -2,000 - 800 7 19 32 47 63 81 103 122 7 20 37 54 73 94 113 133 155 176 -1,050 4 15 26 40 54 71 88 106 127 7 20 33 40 60 76 93 110 ĂŻ ? Hauteurs de la vis de pointage, Ă partir de celle du but-en-blanc voy. p. 413, aux distances de 300" 400" 500âą IBM 300" 400" mill. mill. mill. mill. mill. Canon de 12. . 8 6 2 Obusier de 16 e , grande charge. . . âą 6 1 â de 8 . . . 7 3 0 â de 15 e , grande charge. . . . 3 0 Canon de 12 â de 8. 0 j â de 15 e Noinbrepour 100 DĂ©viations latĂ©rales des coups portant Ă moyennes Ă 500"' 800"â 1200" 500" "800"' 1200" m. m. m. 70 30 15 1,6 4,6 7,0 40 30 5 2,3 7,0 9,0 gr. charge. 70 40 30 i,» 3,8 6,6 p. charge. 40 24 ĂŻ 0,6 2,7 S- gr. charge. 60 33 8 1,5 4,0 10,0 p. charge. 30 S 2,9 12,7 Le but avait 12 mĂštres de long sur 2 m. de haut. Les dĂ©via lions sont comptĂ©es Ă partir du centre du but. Les dĂ©viations extrĂȘmes sou ta peu prĂšs le double d. dĂ©viations moycunes. La dĂ©viation latĂ©rale calculĂ©e des bouches Ă feu de campagne, Ă la distance de 1,000 mĂštres, rĂ©pondant Ă une diffĂ©rence de 0, m i5 dans le niveau des roues, est environ de 4 mĂštres. Cette dĂ©viation est proportionnelle aux distances. Les hausses qui prĂ©cĂšdent doivent ĂȘtre mesurĂ©es perpendiculairement Ă lâaxe des bouches Ă feu. Si on les mesure sur le prolongement de TarĂšte du cul-de- lampe, il faut les multiplier par 1,033. La vitesse moyenne du tir est de 1 coup par minute. Le recul trĂšs-variable est compris entre les limites de l, m 50 Ă 10 mĂštres. On admet gĂ©nĂ©ralement que pour le tir Ă boulet roulant, il faut augmenter la hausse de 5 mill. Avec les obusiers Ă la petite charge et avec les canons de 12 et 8, en tirant de maniĂšre Ă frapper le sol un peu en deçà du but-en-blanc, on obtient un ricochet rasant sur une ligne de 1,200 mĂštres. Un pareil tir pour les obusiers a souvent Ă©tĂ© employĂ© avec succĂšs Ă lâarmĂ©e. En gĂ©nĂ©ral, sur les terrains ordinaires les projectiles ne donnent plus de ricochets sous un angle de chuLe de 7 Ă 8 degrĂ©s- BATTERIES DE CAMPAGNE. 411 Tir Ă balles. ObusJ Hausses et quantitĂ©s dont la ligne Nombre moyen par coup de mire doit sâabaisser au-dessous du des balles qui ont frappĂ© un but Ă panneau de a m. de haut, sur 200â" 300" 400" 500" 600" ao m. de long. 4o m. de long. Ă 3oo m. a 5oo m. mill. mill. mill. mill. mill. de 12.... â800 9 41 68 68 11,0 6,6 de 8. â800 9 41 08 68 9,5 5,0 16 e , â800 23 45 68 68 16,6 15,0 25 e , idem , â800 23 45 68 68 14,3 17,5 Sur un terrain solide, uni et sans ressaut, le tir Ă balles peut ĂȘtre employĂ© jusquâĂ la distance de 650 mĂštres. â En faisant varier la hausse de chaque bouche Ă feu depuis 0 jusquâĂ 68 mill., on a constamment une portĂ©e totale de 750 mĂštres, au moyen des ricochets plus ou moins nombreux. Ainsi, une colonne peut ĂȘtre atteinte par le tir Ă balles sur une profondeur Ă©gale Ă 750 mĂštres, moins la distance de la tĂȘte de la colonne Ă la batterie. â A 700 mĂštres quelques balles ont percĂ© des panneaux en sapin de 54 mill. dâĂ©paisseur. â En gĂ©nĂ©ral, il convient de ne pas ouvrir le feu Ă balles Ă une distance plus grande que 400 Ă 500 mĂštres. â Le tir des obusiers, indĂ©pendamment du plus grand nombre dĂ©ballĂ©s quâil projette, est plus ramassĂ© et plus meurtrier que celui des canons. Obusier de 12 e de montagne . Tir Ă obus et Ă balles ; charge de lâobusier 0, k 270. Hausses et quantitĂ©s dont la ligne de mire doit sâabaisser au-dessous du but Ă 100" 200" 250" 300" 350" 400" 450â 500" 550" 600" O O 3 mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. A obus. â700 2 3 7 il 16 20 25 30 37 50 A halles. 2 15 24 36 45 56 S = ÂŁ La portĂ©e totale dans le tir Ă obus avec la hausse de 50 mill. sâĂ©tend jusquâĂ 1,100 ou 1,200 mĂštres, par 3 ou 4 ricochets, en conservant assez de justesse pour atteindre des troupes. Le recul sans lâenrayure va souvent jusquâĂ 11 mĂštres; avec lâenrayure il ne dĂ©passe pas ordinairement 4 mĂštres. Le nombre des balles par coup qui frappent un panneau de l, m 80 sur 25 mĂštres est 20 Ă 100 mĂštres; 11 Ă 200; 8 Ă 300; 7 Ă 400.. Les balles traversent encore Ă 400 mĂštres un panneau en sapin de 27 mill. dâĂ©paisseur. Mais le tir nâest efficace que jusquâĂ 250 mĂštres. Les obus de 12 e Ă balles Shrapnel peuvent ĂȘtre tirĂ©s Ă peu prĂšs avec les mĂȘmes hausses que les obus ordinaires ; ils doivent Ă©clater de 5 Ă 8 mĂštres avant de parvenir au but. Le nombre des balles ou Ă©clats qui frappent un panneau de 40 mĂštres sur 2, n '50 de hauteur est environ 34 Ă 500 mĂštres; 30 Ă 600; 13 Ă 700. â Lâeffet meurtrier sâĂ©tend jusquâĂ Ă 900 mĂštres. 412 CHAPJTKE XV. TABLES DE Tilt ET NOTES, ETC. BATTERIES UE SIEGE ET IE PLACE. Tir de plein-fouet. La charge dans une gargousse. â Boulet roulant, avec 2 bouchons de foin, 1 sur la poudre, 1 sur le boulet, du poids de 0,M30 Ă 0, k 2G0 pour 24, de 0,M10 Ă 0, v 220 pour 16 , et de 0, k 145 pour 12, de place. â Obus retenu par 4 Ă©ciisses. Les nombres prĂ©cĂ©dĂ©s du signe - indiquent les quantitĂ©s dont la ligne de mire doit sâabaisser au-dessous du but. BATTERIES DE SIEGE. Canon de 24. â de 10. â de 12 de place. Obusier de 22 e ....- â de 16 e . BATTERIES DE PLACE. Canon de 24. â de 16. â de 12 de place. â de 8 idem s . . . Obusier de 22 e ..... â de 16 e . Hausses et quantitĂ©s dont la ligne de mire Charges doit s'ahaisser au-dessous du but Ă âąs Ci O O 500âą 400â 300"â 200 ,n k. mill. mill. mill. mil. mill. 4,000 - 2,200 - 3,700 - 4,200 - 4,100 - 3,200 3,000 - 400 - 2,300 - 3,300 - 3,500 - 3,000 2,6G6 - 1,500 - 2,900 - 3,600 - 3,600 - 2,800 2,000 1 - 1,800 - 2,900 - 3,200 - 2,700 1 2,000 - 800 - 2,400 - 3,300 - 3,400 - 2,700 1,500 7 - 800 - 2,300 - 2,800 - 2,400 1 2,000 30 16 4 - 1,100 - 1,800 1,500 47 28 12 - 200 - 1,400 1,500 19 8 - 500 - - 2,300 i 1,250 28 16 4 - 1,000 - 1,700 j 2,500 9 -1,100 - 1,800 - 3,100 - 2,800 I 2,000 20 2 - 1,700 - 2,700 - 2,600 1 1,600 12 - 500 - - 2,800 - 2,G00 1,133 23 7 - 1,000 - 2,100 - 2,200 1,250 15 1 - 1,500 - 2,300 - 2,300 1,000 28 12 - 500 - 1,800 - 2,000 1,000 19 0 - 1,600 - 2,500 - 2,300 j 0,750 32 10 - 800 - 2,000 - 2,000 1,250 60 42 25 - - 200 1,000 111 88 65 42 21 1,000 35 22 10 - 400 - 1,300 0,750 54 38 21 8 - 400 Les hausses qui prĂ©cĂšdent doivent ĂȘtre mesurĂ©es perpendiculairement Ă lâaxe des bouches Ă feu, Si on les mesure sur le prolongement de lâarĂšte du cul- de-lampe, il faut les multiplier par 1,064. Le nombre des coups portant sur 100 dans un carrĂ© de 1 mĂštre de cĂŽtĂ© Ă 600 mĂštres de distance, est environ de 7 pour le canon de 24, G pour le 16, 5 pour le 12, 4 pour lâobusier de 22 e , 5 pour celui de 16 e ; pour les distances plus petites il est Ă peu prĂšs en raison inverse de ces distances. La dĂ©viation extrĂȘme Ă 600 mĂštres est de 4 mĂštres pour 24, 5 mĂštres pour 16, 5, m 50 pour 12, 4, m 20 pour obusier de 22 e , 3, m 50 pour obusier de 10 e . Ces dĂ©viations diminuent Ă peu prĂšs comme les distances. La relation entre les hausses et les ordonnĂ©es de la trajectoire ou quantitĂ©s dont la ligne de mire doit sâabaisser au-dessous du but, est N = â â H , hausse; , quantitĂ© dont la ligne de mire doit sâabaisser au-dessous du but; />, distance du but Ă la bouche de la piĂšce; Z, longueur de la bouche Ă feu comprise entre le derriĂšre de la plate-bande de culasse et le plus grand rendement du bourlet. / /T BATTERIES DE SIEGE ET DE PLACE. 413 Les bouches Ă feu sur affĂ»ts de siĂšge ou sur affĂ»ts de place peuvent tirer 12 coups par heure. Le recul le plus fort sur plates-formes de siĂšge nâexcĂšde pas 2 mĂštres pour les canons Ă la charge de 7 ; 3, m l0 pour lâobusier de 22 e , Ă la charge de 2 hil. ; 3,"60 pour lâobusier de 10 e , Ă la charge de l, k 50. Hauteurs de la vis de pointage 1 Ă partir BATTERIES DE SIEGE. Can de 10 . de 10 e BATTERIES DE PLACE. Canon de 24. â de 10 . â de 12 de place. â de 8 idem . Obusier de 22 e . â de 1 G C . Charges de celle du but-en-blanc aux distances de 000" 500"' 400â 300" 200" k. mill. mill. mil. mill. mill. 4,000 5 o 14 19 25 3,000 1 0 11 17 22 2,000 4 8 12 17 21 2,000 0 5 9 15 19 2,000 2 7 11 14 18 1,500 - 2 2 7 11 17 2,000 - 12 - 0 1 2 5 1,500 - 18 - 11 - 4 1 4 1,500 - 9 - 3 1 5 10 1,250 - 13 - 7 - 1 3 7 2,500 - 3 3 7 15 20 2,000 - 8 - 1 0 13 18 1,000 - 5 2 7 14 18 1,133 - 10 - 3 4 11 16 1,250 - 6 0 5 9 16 1,000 - 11 - 4 2 8 15 1,250 - 8 0 5 10 14 0,750 - 13 - 4 2 8 12 1,250 - 24 - 16 - 10 - 4 1 1,000 - 44 - 35 - 26 - 16 - 8 1,000 - 16 - 10 - 4 1 0 0,750 - 21 - 15 - 9 - 3 2 Les hauteurs de la vis de pointage sont liĂ©es aux hausses, et aux ordonnĂ©es de la trajectoire ou quantitĂ©s dont la ligne de mire doit sâabaisser au-dessous , . ... 1 H l l Q du but, par les relations h . hausse; Q , ordonnĂ©e; L, longueur comprise entre le derriĂšre de la plate-bande de culasse et le plus grand rendement du bourlet; /, longueur entre le derriĂšre de la plate-bande de culasse et lâaxe des tourillons; V , distance du but Ă la bouche de la piĂšce. On a proposĂ© de placer une masse de mire sur le bourlet des bouches Ă feu ; ou obtiendrait les hausses de ce systĂšme par la formule f? â A - h //; A Ă©tant lâaugmentation du rayon du bourlet, H la hausse du systĂšme actuel, positive ou nĂ©gative; on aurait Ă©galement H' = A - 4- . Les circonstances peuvent obliger Ă tirer une bouche Ă feu dont le bourlet ou la culasse aurait Ă©prouvĂ© une dĂ©pression au point culminant; on y remĂ©dierait en retranchant de la hausse la dĂ©pression du bourlet et en ajoutant celle de la culasse. 1 Marquer sur une baguette la distance du dessous de la manivelle de la vis de pointage au plan supĂ©rieur de son Ă©crou , lorsque la piĂšce est pointĂ©e de but-en-blanc sur lâobjet Ă battre; ajouter ensuite ou retrancher la hauteur donnĂ©e par la table, suivant quâelle est positive ou nĂ©gative. â Couper la baguette Ă la longueur convenable dĂšs que le tir est assurĂ©. â A dĂ©faut de vis de pointage, opĂ©rer sur des points de repĂšre marquĂ©s sur la plate-bande de culasse et sur la flĂšche. 414 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. O O O © SO00 "sj* CO CO O O O O O CO b-» O S h. es vj daoiNN CO CS ©S CS t- n *âą i i ,o sgr s* DurĂ©e d trajet - © © - ^ CO s b» S* CS CS u kfl © © cs es cs b. © © b. © COb5 'Ă«o ** . *r © © © th th ^ es th " S* -H lO fi. A J SP CS M© © CS co 2800â inill. 550 646 2600" ses © © **p es =© O es *?p âąâ w w w w \\ B io »o ^ 2400" s'vf © © © es cs es âą2 00 © âąf © m© b» \\ w Seovr^pcoco© a O O IN cs s es es u? co © © âą= CS O0 © © ©> © \\ b* v w S co co co co es sf co 2000" scs »p oo oo es sr © sf ^ © -^ © ^ ?f -*- w th oo \\ S es co es es es co © [ 1800" s vo oo es u© es es es© = © vr co a © ' f wwĂźb* s S es es cs th-h co es es 1600" s © ^ ^ oo © © ©© S iO © b» âS 1 lO © U © TJ n T-t t-i th - rH es es es 1400â s©b»co©©T-t es es © th es es b. th es w © b. \s g TH TH TH TH TH CS THTH 1200" d©-»-'©co*NOON^CSCO00 cO N b O O oo l l l l L L O ffS © O 00 U*ON Vf W© M© i> *3aOOCSĂ»OOOCSSPCO t- CS CO CS CS CO 1111 OCOOOCOOOOOO OCOOOCOOOOOb» ©CO©©CO©©©0© ©©©©CO©©©©b» ©C©©©C0©*OO©CS vp" es*Vf cs'thW'-' O 4 * *. ĂŽh . 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FEU 'a Ă© âą;-» =3 ^ 'H, V fl _ ° * 4 ©j fl 3 fi W ââ S - 03 im V "F* W. C âąÂŁ .H ^ c s - a a» â -o S -c3 âą~ l Cu V C e C v S ^ ; U o -o rt - ^ c *- te ~ Ă 3 -l> » kj 'D t- U Or© 3 ~ C âą- ttj 3 ĂT- »4> I Ăź ^ 'S fl ^ fl -J2 c- âąS c» ~ 43 fl fi -O -fl 4> .S 'fl C - 03 > P. fl "fl C rf -r C -fl y o u 3 2 O u v o âą 5 â o fi. O DE LA MARINE. 427 y 'fl 1= O ââąO ei m » u n o -âą H oi-T II y u OD 1 1 fl a s O O â O vF .-fl o » xn n st m » U © Il . 1 * fl 03 Ă O 30 ©4 a vr co rfl t'» u u n u s ~ * © o © Il © H VF d Ă O VF ©4 -fl r- O vf â VF© CO 11 H O II S " â " ^ © O - © 0© tvC© AA © u O O ©4 ©4 -fl on © © vr A mifl n n iv n a ĂŻ r r ; O - © O N VF O OO a 3 fl Ă O t O -inin ci fl»Q-Ci-Oll © VF os © l> © V© J> N V / s O \i a O O ©© © » fl © CV3Q © © ©3 II a 0 Art AO © © © © t- s O O VF â o t'sin o vFxn rfl vrm © vf© iv © a VT© O vrm sâvrt P 3 ĂŽ -fl © 0© © © f. 01 - ©Ci© © -ffl ©4 a . . 1 . © CO vr - how S ~ ~ " ** â " © l-v© ST S ÂŁ © rfl iv©v> r>© ©r> gOSOSOICsO- AO rt Art oo Charges O AO O Art O © © . o rv>n t'U-, in o -* in o© te oToo oT O O © 0 0 Art O © ©s^sToo 'p. W ĂŽ A3 ! , 1 pleins .. 1 creux .j creux . s a âZ 5 P. % ĂD C 60 Yoy. p. 413 lâemploi de cette table et la relation des hauteurs de vis avec les hausses. balles des canons de la marine. 4-2 8 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. Dispersion Ăźles balles O CI OO 3 O M 00 O Cl CI X - r ^, C0 . OĂN»C 5 © Les dĂ©viations sont analogues Ă celles du mortier de 32 e en bronze. RELATIONS ENTRE LES CHARGES, LES VITESSES, ETC. 429 RELATION S ENTRE LES CHARGES, LES VITESSES, ne. Charges de poudre et vitesses initiales correspondantes. Ecole de Toulouse, 1833. Poudre de 230 mĂštres. â Boulet roulant. Cauons de Obusiers de 24 10 . 12 de pl. 32 16 k. II. k tu k. m. k. m. k. ni. 0,000 49 0,040 45 0,030 4 3 0,040 16 0,030 30 0,120 76 0,080 70 0,000 67 0,080 31 0,060 52 0,180 99 0,120 96 0,090 88 0,120 42 0,090 67 0,240 118 0,160 112 0,120 109 52 0,120 82 0,300 130 0,200 132 0,150 127 0,200 01 0,150 96 0,300 154 0,240 148 0,180 147 0,240 72 0,180 108 0,420 168 162 0,210 165 0,280 81 118 0,480 181 0,320 175 0,240 180 0,320 88 0,240 129 0,540 195 0,300 189 0,270 193 0,300 97 0,270 139 0,000 207 0,400 202 0,300 207 0,400 105 0,300 148 0,720 229 0,480 226 0,360 231 0,480 120 0,360 166 0,840 249 0,560 247 0,420 253 0,560 135 0,420 181 0,960 270 0,040 265 0,480 274 0,600 142 0,450 187 1,080 288 0,720 280 0,540 294 154 0,510 201 1,200 306 0,800 297 0,600 309 0,760 108 0,570 214 1,320 322 0,880 310 0,060 324 0,840 180 227 1,440 337 0,960 324 0,720 339 0,920 192 0,090 237 1,500 352 1,040 330 0,780 354 1,000 202 0,750 247 1,080 364 1,120 348 300 1,080 214 0,810 256 1,800 378 1,200 358 0,900 378 1,160 225 0,870 265 1,020 391 1,280 369 0,900 387 1,280 240 277 2,040 403 378 397 1,300 247 1,020 285 2,160 414 1,440 388 1,080 405 1,440 255 1,080 291 2,280 424 1,520 399 414 1,560 265 1,170 301 2,400 435 1,600 406 1,200 421 1,080 273 1,260 310 2,520 444 1,080 415 1,260 430 1,800 280 1,350 318 2,040 454 424 1,320 438 1,920 285 1,440 325 408 1,920 439 1,440 451 2,000 286 1,500 328 3,000 477 2,000 447 1,500 457 3,240 492 2,160 459 1,020 466 3,480 502 2,320 471 477 3,720 510 2,480 483 484 3,900 517 2,640 492 1,980 490 4,200 525 2,800 501 2,100 496 529 2,960 510 502 4,800 535 3,200 522 2,400 511 5,100 541 3,440 531 517 540 3,680 538 2,760 522 548 4,000 544 528 430 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. Vitesses initiales correspondant Ă l'Ă©vasement de lâĂ me ou au vent du boulet pour les piĂšces de campagne aux charges du '/ 3 du poids du boulet, avec une poudre du 234 mĂštres Lombard. Vent Canons de Vent Canons de du 1 - du boulet. 12 . 8. boulet. 12 . 8. mill. m m. mill. m. m. 0,0 546 551 4,0 416 403 2,3 469 462 4,2 411 397 2,5 462 455 4,4 405 391 2,7 457 449 4,5 400 384 2,9 451 442 4,7 394 379 3,1 445 435 4,9 389 373 3,2 439 428 5,1 384 367 3,4 433 422 5,3 379 361 3,6 428 416 5,4 374 355 3,8 422 409 5,6 369 342 Les vitesses initiales , portĂ©es dans les deux tables prĂ©cĂ©dentes, sont relatives au tir horizontal. La vitesse initiale varie avec lâangle de tir. Lorsque la piĂšce est pointĂ©e au- dessus de lâhorizon, dâune part le projectile pĂšse davantage sur la charge, dâautre part il rĂ©sulte de cet accroissement de pression que le fluide se dĂ©veloppe en plus grande quantitĂ© avant le dĂ©placement du projectile. Lâaugmentation de vitesse, produite par la seconde cause, surpasse en gĂ©nĂ©ral la diminution due Ă la premiĂšre. Mais les variations de la vitesse ne deviennent sensibles que pour des diffĂ©rences assez grandes dans les angles de projection. Voir les tables suivantes. Charges et vitesses initiales correspondantes, sous diffĂ©rents angles de tir. ExpĂ©riences de GĂąvres, 1841. Poudre de 237 mĂštres. â Boulet plein, roulant. Canons en fer coulĂ© longs et courts de 30. 24. 18. Ohusier en fer coulĂ© de 22 e { obus ensabotĂ© Charg. 0 ° 5 ° 10 â k. m. ru. m. ioo 420 433 4 q 8 3,67 4 o 2 4 io 455 a >94 374 Ă87 444 2,45 36 o 3 7 a 43 1 Charg. 0 ° 5 ° 10 ° k. m. m. ru. 3 ; 9 2 4 ĂŻ 8 5 oo 56 7 2 ,p 4 4°9 470 469 s ,55 3 t 5 447 56 o > 9 6 372 417 524 0 ° 439 418 4o2 375 10 ° Charg. 0° 5° k. m. m. 4^00 362 3gs 3,5o 358 3?5 3,oo 35o 3Ă2 2,5o 335 s 2,00 3 1 8 » RELATIONS ENTRE I,1S CHARGES, LES VITESSES, ETC, 431 Vitesses initiales des mortiers Lombard. Angle de 4a°. Mortiers de 32 Vitesses. c PortĂ©es. T Vitesses. r c PortĂ©es- 2 Vitesses. >. c ' PortĂ©es. m. m. m. m. m. m. 272 3 7 8q 207 2678 1 34 1206 i3q 3a6i *85 2 3 06 111 11 o5 21 2 2812 166 197 e 108 9 3 4 190 242*3 '4o .688 97 778 2075 i3, i4*5 86 64 , .53 1772 I 20 n 80 76 5 iG i3j >497 1 06 9/6 06 4o5 122 ,,45 94 7 3o8 in 1027 8a Gl8 9*â 826 70 /70 4 t>4n 72 4s 3 Angles de mire naturels et BOUCHES A FEU EN BRONZE. Canon de 24. â de 16. â de 12 de place. â de j a de campagne. â de 8 de campagne. Ohusier de 22 c . â de 16 e . â de i 5 c . â de 12 e . BOUCHES A FEU EN FER COULĂ. Canon de 36 - de 3 o long.. - de 3 o court. - de 24 long.. - de 24 court. - de 18 long.. - de 18 court. - de 12 long . _ de 12 court. Canon-obusier de 22 e . â de 3 o . * Avec projectile creux. â ** Avec projectile plein. portĂ©es de but-en-blanc. mire PortĂ©es moyennes de but-en-blanc. naturels. Charges. PortĂ©es. 0 11 fc. m. 1 .5 48 4000 3000 700 63o 2,606 670 2,000 600 2000 64» 1,5ĂŒO 527 - f>9 2 1 2,000 554 = 59 4G 1,333 5 l 2 2000 375 1,5o© 315 i5oo 434 260 1,000 36o o,5oo 243 = 3o s 0,27U 195 1 34 1; 6,000 4,5oo 760 670 5,ooo 800 . 34 ' 3, 7 5o 735 840* 5000 920 1 5- " 3,760 85o 960* 1 3o h 4,000 745 3,ooo 65o 49 48 4,000 3,000 860 760 1 31 37 3,ooo 2,260 73 o 080 3,000 85o 3 2,260 800 i 26 35 2,000 i,5oo 735 63 0 . 2,000 8 0 5 - i,5oo 7o5 r 3o 3,6oo 2,000 5h2 4/8 2,000 4*o * 1 10 ,5 2,000 56o I,5oo 420 Les portĂ©es sont les moyennes entre celles quâon obtient dans les diverses circonstances du service. Avec des bouches Ă feu neuves et de la poudre de 230 mĂštres, la portĂ©e de but-en-blanc du canon de 24 en bronze, chargĂ© au 3 , est de 808 mĂštres; celle du canon de 16, de 688 . CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. 13-2 Cor respondance entre les angles de tir, les hausses et les hauteurs de vis de pointage Ă partir de celle du but-en-blanc 1. Hausses. DegrĂ©s. Canons de siĂšge et de place. Canons de campagne. Oh usiers en bronze. ' 24. 10 . 12 . 8. ' 12. 8. 1 > 2 C . 10 e . 15 e . 12 e .' mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. i -14 -7 -5 -3 1 0,5 3 3 3 8 2 42 48 45 43 37 32 20 30 33 23 3 08 103 95 89 73 03 49 09 03 38 4 154 158 145 135 109 94 72 102 03 53 5 210 214 190 181 140 125 05 135 123 08 6 206 270 247 227 183 150 118 108 153 83 7 322 320 298 273 220 187 141 201 183 98 8 378 382 350 320 257 219 104 234 213 113 y 435 439 402 367 294 251 187 207 243 128 lo 404 490 455 414 331 283 211 301 274 143 U 552 553 508 461 309 315 235 335 305 159 12 010 011 501 509 407 348 259 309 330 175 13 008 009 614 557 445 381 283 403 307 191 14 727 728 608 005 483 414 307 438 300 207 15 787 788 722 654 521 447 331 474 431 223 Angle * 0,°82 0,°59 0,â89 - 1,-40 -5 Rapport ** 0,40 0,41 0,41 0,41 0,42 0,42 0,40 0,40 0,45 0,50 Canons en fer coulĂ© de la marine Oh usier 36. 30 30 24 24 18 18 12 12 ' coulĂ© long. court. long. court. long. co urt. long. court. de 22 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 1 -28 -27 -40 -24 -35 -21 -33 -18 -25 -20 2 21 20 3 22 7 23 7 23 12 22 3 09 67 46 68 50 00 46 03 48 64 4 118 114 89 114 92 109 86 104 85 108 5 167 161 132 161 134 153 127 145 122 151 0 215 209 176 208 177 197 167 186 100 193 7 265 257 219 254 219 241 207 228 197 237 8 315 304 263 301 260 280 247 270 235 281 9 363 352 307 348 306 328 288 311 273 327 10 413 400 351 390 349 372 329 352 310 370 11 404 449 396 443 392 417 370 395 347 415 12 514 499 441 490 436 463 411 438 385 461 13 505 548 486 540 481 509 453 480 427 50'9 1 3,75 11,46 g,6 8,5g 6,87 6,22 5,73 HAUSSES POUR CANOKS mill. mill. mil. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. de *4 . 3ao 215 160 127 107 9 a 80 7* 64 58 53 de iG. 211 58 122 io5 9° 79 70 6l 5, 52 de i a de place. 2qo ig3 ,/,5 i dans laquelle h est la ligne de moindre rĂ©sistance, exprimĂ©e en mĂštres, m la quantitĂ© de poudre MINES. 443 par mĂštre cube de lâentonnoir Ă produire, le volume de cette excavation Ă©tant calculĂ© dans lâhypothĂšse que sa figure est celle qui a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment indiquĂ©e. â Le tableau suivant donne les valeurs de m pour diffĂ©rents milieux. Terre commune. Sable fort.* âą . . Grosse terre, mĂȘlĂ©e de sable et de gravier terre ordinaire des mineurs. Sable humide. Terre mĂȘlĂ©e de petites pierres... Argile mĂȘlĂ©e de tuf. Terre grasse mĂȘlĂ©e de cailloux. Roc. Maçonnerie humide et mauvaise.. â mĂ©diocre. â nouvelle, trĂšs-bonne. -. â vieille, idem .. . . â romaine. Poids du dĂ©cim. cube. Valeur de m. V. V. 1,304 0,892 1,770 0,991 1,856 0,793 1,882 1,040 1,899 1,114 1,985 1,226 2,285 1,338 2,285 1,783 1,024 1,381 s âą 1,783 c 1,982 ĂŻ 2,313 Chargement, mise du feu. On met la charge dans une boĂźte cubique en bois, goudronnĂ©e s'il est possible. â 20 Vil. de poudre remplissent un cube de 280 mill. de cĂŽtĂ©. Bourrage. Il est nĂ©cessaire, surtout avec les fourneaux ordinaires, pour que lâeffet soit produit dans la direction voulue. En terre rapportĂ©e, il faut quâil ait deux fois la longueur de la ligne de moindre rĂ©sistance j on peut rĂ©duire cette longueur au moyen de piĂšces de bois disposĂ©es en arcs-boutants et Ă©trĂ©- sillons, ou en surchargeant le fourneau; on peut mĂȘme supprimer le bourrage en doublant la charge. On met ordinairement le feu au moyen du saucisson et du moine ou de la planchette. Saucisson , boudin en toile, rempli de poudre, dont le diamĂštre est dâenviron 20 mill. 9 fixĂ© par un bout au centre de la charge, et traversant le bourrage au moyen dâun auget dans lequel il est contenu; lâautre bout sortant dans la galerie. La toile doit ĂȘtre grosse et serrĂ©e, la couture faite avec soin. Le mĂštre courant de saucisson contient 0, k 3S de poudre. Moine. On Ă©tend le bout du saucisson sur une feuille de papier, et on rĂ©pand dessus du pulvĂ©rin sec et bien Ă©crasĂ©, que lâon recouvre dâune autre feuille, retenue aux quatre coins par de la terre sĂšche ou des cailloux ; on passe Ă travers cette deuxiĂšme feuille une pyramide dâamadou le moine , dont la base plonge dans le pulvĂ©rin et dont le sommet est en saillie en dehors du papier. On met le feu Ă ce sommet avec un autre morceau dâamadou de mĂȘme dimension, quâon nomme tĂ©moin , et que lâon emporte pour juger de lâinstant oĂč le feu saucisson. On donne au moine environ 40 mill. de hauteur ; il est partagĂ© par la feuille de papier en deux parties Ă©gales. Le tĂ©moin brĂ»le ordinairement un peu plus vite que le moine. 444 CHAPITRE XV. TABLbS DE TIR ET NOTES, ETC. Planchette. Elle remplace le moine, qui est sujet Ă sâĂ©teindre par lâhumiditĂ© et le dĂ©faut dâair. BoĂźte sans fond ni couvercle, dont une face est traversĂ©e par un tiroir ou planchette glissant librement dans des rainures faites intĂ©rieurement sur les faces latĂ©rales. La boĂźte se pose sur le bout du saucisson ; on met sur la planchette une mĂšche allumĂ©e, et pour donner le feu de loin, on tire une ficelle attachĂ©e Ă la planchette. La fumĂ©e qui se rĂ©pand et qui sĂ©journe dans les galeries incommode beaucoup. Il faut avoir soin de boucher lâouverture des augels aussitĂŽt que les fourneaux ont jouĂ©. â On peut Ă©viter la fumĂ©e du saucisson et de lâamorce au moyen de la souris. Câest une petite chaĂźnette sur laquelle est enroulĂ©e de la mĂšche dĂ©cordĂ©e} une ficelle bien souple est attachĂ©e Ă chaque bout } lâauget est formĂ© de deux branches, rĂ©unies Ă la hauteur des poudres par une partie circulaire lâune des ficelles est Ă©tendue dans lâauget, et sort de lâune des branches; lâautre reste avec la chaĂźnette en dehors de lâautre branche en tirant la premiĂšre, on fait arriver la souris sur la poudre du fourneau , et on y met le feu. On compassĂ© les feux Ă partir dâun foyer commun, pour faire jouer plusieurs fourneaux en mĂȘme temps. â La souris peut porter le feu Ă ce foyer ; mais il faut des saucissons pour aller du foyer aux fourneaux. Leurs longueurs doivent ĂȘtre Ă©gales on coude ceux qui ont moins dâespace Ă parcourir, et chaque coude est comptĂ© pour 0, m 08 de longueur, parce que le feu sây ralentit- Fougasses. La fougasse ordinaire sâĂ©tablit au fond dâun puits comblĂ© de terre damĂ©e. La fougasse Ă lombes PI. 41 consiste dans la rĂ©union de plusieurs bombes enterrĂ©es qui Ă©clatent, soit avant dâĂȘtre projetĂ©es, soit en arrivant Ă la surface du terrain. â Les bombes sont disposĂ©es dans la partie supĂ©rieure dâune caisse en bois, divisĂ©e en deux cases par un plateau horizontal; les fusĂ©es tournĂ©es vers le bas dĂ©bordent ce plateau. La case infĂ©rieure ne contient que le saucisson , si les bombes doivent Ă©clater sur place; dans le cas contraire on y met la poudre nĂ©cessaire pour faire lâentonnoir. â Les bombes de 22 e , 27 e , 32 e , chargĂ©es pleines, font un entonnoir Ă la profondeur de l, m 16, 1,âą6G , 2 mĂštres. Les fougasses ordinaires ou Ă bombes sont de peu dâeffet au delĂ de leur entonnoir, ce qui exige quâon les fasse jouer Ă un instant prĂ©cis, et rend leur emploi peu redoutable. La fougasse pierrier PI. 41, dâun plus grand effet, consiste en un entonnoir conique, dont lâaxe est inclinĂ© de 45° Ă lâhorizon, dont lâorifice, de forme elliptique, a 6 mĂštres environ de longueur, et qui pĂ©nĂštre en terre de l, ,n 80. Au fond on met une boĂźte goudronnĂ©e , remplie de 25 kil. de poudre; on la recouvre dâun plateau en bois de 1 mĂštre carrĂ© et de 100 mill. dâĂ©paisseur, placĂ© perpendiculairement Ă lâaxe de lâentonnoir on peut sans inconvĂ©nient laisser un peu de vide entre la boĂźte et le plateau. On charge ce plateau de 3 mĂštres cubes de cailloux ou 4 mĂštres cubes de briques, disposĂ©s Ă©galement autour de lâaxe de lâentonnoir, dont le surplus reste vide; on a soin de garnir la paroi supĂ©rieure de lâentonnoir dâun gazonnement ou de terres fortement damĂ©es. â Douze mineurs font MINES* 445 cette fougasse en 3 heures. â Son explosion couvre de pierres un carrĂ© de 55 mĂštres de cotĂ© environ. Destruction des murs, bĂątiments, etc. PI. 41. Murs terrassĂ©s. On perce le revĂȘtement par diffĂ©rents rameaux de mine aux ~ de son Ă©paisseur. â Sâil y a des contre-forts, on le perce au milieu de chaque intervalle, et au moyen de rameaux on Ă©tablit un fourneau dans le milieu de chaque contre-fort Ă sa jonction avec le revĂȘtement. â Quand on veut en mĂȘme temps faire Ă©bouler une grande quantitĂ© de terres, on pousse dans ces terres dâautres rameaux plus longs que les premiers. â La charge de poudre dans les contre-forts est de 100 kil. pour 2, m 50 Ă 3 mĂštres dâĂ©paisseur de mur, et de 450 kil. dans Les terres. ~ On bourre avec soin et on compassĂ© les feux. â Lorsque le fossĂ© est plein dâeau, on ouvre sur le terre-plein du rempart et dans les intervalles des contre-forts, des puits que lâon descend jusquâau niveau du fond du fossĂ©; on construit ensuite les rameaux nĂ©cessaires. On porte le feu par des saucissons qui montent le long des puits. Magasins Ă poudre et bĂątiments voĂ»tĂ©s. On Ă©tablit au milieu de lâĂ©paisseur des pieds-droits et des pignons une suite de fourneaux , dont les rayons dâaction se croisent un peu et qui jouent ensemble. Si lâon est pressĂ© par le temps, on dispose un tas de poudre sur le sol du bĂątiment, et on barricade les portes, les croisĂ©es. Pour dĂ©terminer la quantitĂ© de poudre, on calcule la charge totale des fourneaux isolĂ©s, qui seraient nĂ©cessaires pour renverser la maçonnerie des pieds-droits et des pignons, et on lâaugmente de moitiĂ© pour remplacer le bourrage 600 Ă 800 kil. dĂ©truisent complĂštement un magasin Ă poudre de 10 mĂštres de large sur 25 Ă 30 mĂštres de long. BĂątiments non voĂ»tĂ©s. On les dĂ©truit facilement au moyen de barils ou de tas de poudre, disposĂ©s dans les caves ou les piĂšces du rez-de-chaussĂ©e; on ferme toutes les ouvertures et on laisse subsister le plancher du premier Ă©tage; on commence le feu par un bout, afin de juger, parles premiers effets, sâil faut changer la quantitĂ© de poudre. Un mur de 0,â'60 Ă 0, m 90 dâĂ©paisseur, non terrassĂ©, est renversĂ© par lâexplosion de un ou deux barils de poudre juxta-posĂ©s; on augmente de beaucoup lâeffet en contre-buttant les barils avec des sacs Ă terre. Un sac de 30 kil. de poudre ainsi contre-buttĂ©, suffit pour briser une porte trĂšs-solide. Ponts. Dans une pile de 1,*"30 Ă 1, m 60 depaisseur, Ă©tablir 2 fourneaux de 50 Ă 60 kil. , bien bourrĂ©s et quâon fait jouer simultanĂ©ment ; si la pile a 2, m 50 Ă 3, m 00 dâĂ©paisseur, il convient dâĂ©tablir dans son milieu et parallĂšlement Ă ses flancs , deux petits rameaux avec un fourneau de 150 Ă 200 kil. au bout de chaque rameau. â Si lâon est pressĂ© , on ouvre au milieu dâune arche une tranchĂ©e en croix, dont les branches, de 3 mĂštres environ de longueur, sont creusĂ©es jusquâĂ lâextrados de la voĂ»te; on met dans chaque branche 75 kil. de poudre bien bourrĂ©e pour une Ă©paisseur de 1 mĂštre Ă la clef; on donne le feu du centre avec le moine. â On rĂ©ussit aussi sĂ»rement, en suspendant sous la voĂ»te quelques barils de poudre quâon allume simultanĂ©ment; un seul baril suffit pour une arche en charpente. 446 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. Palissades. Un homme creuse contre les pieux un trou de 0, m 50 de profondeur, y place un sac Ă terre contenant 10 kil. de poudre, et auquel est attachĂ©e une lance a feu. Il bourre avec les pieds, met le feu et se retire. â Si on ne peut pas creuser, on met 20 kil. de poudre et on contre-butte avec quelques sacs pleins de terre. â On renverse ainsi 4 Ă 5 palissades ordinaires. Faire sauter des parties de roc. On fore dans le roc un trou de 0, m 30 Ă 0, n, 40 de profondeur et 0, m 032 Ă 0, m 034 de diamĂštre, avec des fleurets a ciseau , quâon tourne dâune main, en frappant de lâautre avec un maillet en fer, ou bien avec des aiguilles ou barres Ă mines , acĂ©rĂ©es et tranchantes Ă leur extrĂ©mitĂ©, quâon soulĂšve et quâon fait retomber avec force dans lâouverture commencĂ©e au ciseau. â On charge de 0,*06 Ă 0,^09 de poudre de mine ou de guerre, on bourre avec de lâargile sĂšche, quâon refoule avec un refouloir eu bois et un maillet. â Avant le bourrage on place le long de la paroi du trou une Ă©pinglette en cuivre de 2 mill. de diamĂštre, qui, retirĂ©e ensuite, forme une lumiĂšre dans laquelle on introduit la poudre dâamorce ou une baguette combustible frottĂ©e avec une pĂąte de poudre. â Au besoin on pourrait employer un chalumeau de paille rempli de poudre, et remplir le trou avec du sable fin, qui tiendrait lieu de bourrage. On peut faire usage dâun mĂ©lange de parties Ă©gales de poudre de mine et de sciure bien sĂšche de bois dâorme ou de hĂȘtre, quâon verse dans un trou de 1 mĂštre de profondeur jusquâau tiers ou au quart de sa hauteur. Pour pĂ©tarder sous Veau , on introduit dans le trou un cylindre en fer-blanc de mĂȘme calibre, rempli de poudre et surmontĂ© dâun tube Ă©troit, Ă lâextrĂ©mitĂ© duquel se placent lâamorce et le moine ou la fusĂ©e. PĂ©tard. Le pĂ©tard est en bronze Ă canon, en forme de cloche ; hauteur intĂ©rieure 195 mill., extĂ©rieure 217; diamĂštre Ă la base, extĂ©rieur 258 mill., intĂ©rieur 230. Le sommet est percĂ© dâun trou taraudĂ© pour recevoir un porte-feu , grain de lumiĂšre en cuivre rouge, terminĂ© par un carrĂ© qui sert Ă le visser dans lâĆil du pĂ©tard au moyen dâune clef. â 4 oreilles , percĂ©es chacune dâun trou de boulon, permettent de fixer sur son plateau le pĂ©tard dont la bouche, en saillie de 9 mill. sur le dessous des oreilles , est logĂ©e dans une rainure circulaire pratiquĂ©e dans le dessus du plateau. Le pĂ©tard seul pĂšse 20 kil.; il contient 4,^50 de poudre. Voy. pages 79 et 179 pour la monture et le chargement. Le pĂ©tard chargĂ© sâaccroche Ă lâobjet que lâon veut dĂ©truire au moyen dâun tire-fond ou dâun clou. Une bombe, un baril ou un sac de poudre remplacent le pĂ©tard avec avantage. 449 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. SOMMAIRE. f? i Nomenclature, dimensions principales, prix Bateau. â Ponton âNacelle. 450 , AgrĂšs et engins. â Ăquipage de pont de rĂ©serve avec les poids. 459 Chargement des voilures. 462 Outils dâouvriers en bois et objets nĂ©cessaires Ă une demi-compagnie de pontonniers. â Chargement des caisses. 465 , Ordre de marche des Equipage de pont d'avant-garde et de division avec les poids. 466 Chargement des voitures. 467 Outils, approvisionnements et rechanges. âChargementdes caisses. 468 Embarquement, navigation, passage des troupes . 469 ManĆuvres de force DĂ©charger un bateau ou un ponton de dessus son haquet et le lancer Ă lâeau. â Sortir de lâeau le bateau ou le ponton et changer le haquet. 471 Lancer Ă lâeau les bateaux du commerce et les retirer. 473 Charger des arbres sur des voitures; embarquer des arbres ou des canons . 473 Manoeuvres du palan, â du cabestan, â du vindas. 473 Remettre Ă flot un bateau Ă©chouĂ© ou coulĂ©. 474 RepĂȘcher une RepĂȘcher un canon. 476 Mouiller un panier dâancrage ou un autre corps perdu. 477 Remplacer un corps de support.. âą 477 Planter des piquets avec le mouton Ă bras, â des pilots avec la son- » Arracher des pieux. 479 Points dâamarrage . 479 Mouiller et lever les ancres . 480 Reconnaissance des points de passage . 481 Ponts de bateaux dâĂ©quipage . 482 Objets nĂ©cessaires et donnĂ©es relatives a la construction des ponts. 483 Construction dâun pont par bateaux successifs.â Repliement. 484 Construction dâun pont par portiĂšres. â Repliement. 487 Construction dâun pont par parties. â Repliement. 489 Construction et repliement dâun pont par Ponts de pontons d'avant-garde .491 Ponts de bateaux du commerce .493 Ponts de radeaux Force des radeaux dâarbres. â Construction des radeaux etdes ponts. 494 Pont de radeaux de Ponts de chevalets . 497 Ponts volants .498 Pont volant tirĂ© de lâĂ©quipage de Pont volant tirĂ© de lâcquipage dâa- TraiUe et bac .502 Ponts de pilotis . 502 Ponts de cordages . 503 Ponts de gabions . 507 Estacades flottantes . 507 Chaloupe canonniĂšre .507 Conservation, rĂ©paration, destruction des ponts .508 NOMENCLATURE, DIMENSIONS PRINCIPALES, PRIX. Pour les poids, voyez les tableaux des Ă©quipages. Nota. Pour les haquets Ă bateau et Ă ponton , pour la maniĂšre dâengerher les bateaux, pontons, nacelles, poutrelles et madriers, et pour les indications relatives aux piĂšces en fer, voyez Chap. III. Les objets marquĂ©s r font partie de YĂ©quipage de rĂ©serve; ceux marquĂ©s a sont particuliers Ă lâĂ©quipage d 'avant - garde ; ceux marquĂ©s ra appartiennent aux deux Ă©quipages; enfin, -ceux qui ne sont prĂ©cĂ©dĂ©s dâaucune marque ne font pas partie des Ă©quipages. 29 460 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. r Bateau de l'Ă©quipage de rĂ©serve Pi. 43. Parties. L 'avant-bec ou Yavant. â L 'arriĂšre-bec ou lâamĂšre. Ces deux* parties comprennent toute la portion du bateau dont le fond est relevĂ©. â Le corps du bateau , entre les deux becs. â Le fond. â Les cĂŽtĂ©s , bordages ou flancs âą celui de droite prend le nom de tribord ; celui de gauche le nom de bĂąbord. Longueur totale 9,430 mill., de lâavant 2,000, de lâarriĂšre 1,950, du corps 4,880. -â Hauteur non compris les semelles Ă lâextrĂ©mitĂ© P. 23. â Le sabot , F. C. 4 - 2 petits pour la pointe , F. P. 26 pour les branches. â Longueur et diamĂštre Ă la tĂȘte des grands 1,600 et 125 mill., des moyens 1,300 et 110 mill., des petits 1 mĂštre et 95 mill. â Prix grand 12 fr., moyen 10 fr., petit 8 fr. Les petits servent pour fixer les corps-morts; les moyens pour amarrer les amarres, traversiĂšres et cordages dâancre de culĂ©es, et aussi pour les corps- morts, quand le terrain a peu de fermetĂ©; les grands pour amarrer les cin- quenelles. Ces derniers sâappellent aussi pieux et sâenfoncent avec le mouton Ă bras. Les petits seuls font partie de lâĂ©quipage dâavant-garde. Pince en fer OU pied de biche. La pointe. â Le pied de biche , re- courbĂ© pour arracher les clameaux. 456 CHAPITRE XVI. POINTS MILITAIRES. l'/l Levier. Voyez page 113. /YĂŻ Masse. Voyez page 115. /âą Dame. idem. c Rouleau. 2 mortaises .â 2 frettes. Long. mill.. diani. 171. r Porte-voix. En fer-blanc de 0, mill 5 depaisseur. â Le cĂŽne tronquĂ©. â L âembouchoir. â Les anneaux , fil de laiton de 2 mill. Longueur 485 mill.; diamĂštre des ouvertures 40 et 135 mill. Avec ce porte-voix on se fait entendre distinctement sur terre, quand tout est tranquille, Ă 500 mĂštres; sur lâeau, pendant la manĆuvre, Ă 200 mĂštres. â Prix 2 f 50. r Poulie en bois. Diam. 320 mill., Ă© paiss. 58. La poulie orme. â 2 plaques carrĂ©es , T. 3, fixĂ©es par 4 rivets de 0 mill. EmployĂ©e pour supporter les cĂąbles des trailles et des bacs, pour les potences des ponts de cordages et comme petite roue de sonnette. â Prix 3 f 50. r Palan. Se compose de 2 moujles Ă©quipĂ©es avec un cordage. Chaque moufle comprend 5 plaques , T. 3. â 8 sĂ©parations de plaques bois dur. â 1 grande anse , F. P. 7,1 boulon , taraudage n.° 1,1 Ă©crou n.° 1 Ă 0 pans. â 1 anneau Ă piton , F. Ji . pour le piton , sur la grande anse , â 1 petite anse , F. C 5, 1 boulon , taraudage n.° 4,1 Ă©crou n.° 4 Ă 6 pans. â 4 poulies , bronze ou F. coulĂ©, 1 nxe, taraudage n.° 3, et son Ă©crou n.° 3 Ă 6 pans. â Prix dâune moufle, 45 fr. Moufle de traille Pl. 62;. 1 chape , F. P. 22. â 1 grand rouleau âą> bronze ou F. coulĂ©, son axe^ tige du boulon n.° 3 Ă, 1 Ă©crou n.° 3 Ă 6 pans. â 2 petits rouleaux , bronze ou F. coulĂ©, 2 axes^ tige du boulon n.° 4, 2 Ă©crous, n.° 4 Ă 6 pans. â 1 poulie , bronze ou F. coulĂ©, son axe, taraudage n.° 3, 1 Ă©crou n.° 3 Ă 6 pans. â Prix 25 fr. Cabestan. Bois chĂȘne. 2 flasques- â 2 Ă©pars. â 4 clavettes dâidem. â 1 treuil horizontal 2 renforts ou bouts Ă©quarris , 4 mortaises , 2 tourillons. Longueur du treuil 1,300 mil!., diamĂštre 220; lâaxe du treuil Ă©levĂ© par les flasques de 200 mill. au-dessus du sol. Fer. 4 liens de flasques. â 4 frettes de treuil. â 8 clous rivĂ©s et 8 contre- rivures âą â Poids 130 kil. Yindas. Bois chĂȘne. 1 chĂąssis , formĂ© de 2 cĂŽtĂ©s , 2 Ă©pars , 4 clavettes , 1 semelle; dimensions intĂ©rieures du chĂąssis 1,400 mill. et 650; distance du centre du trou de la semelle Ă lâĂ©pars de derriĂšre, 350. â 2 montants et 2 arcs-boutants , assemblĂ©s sur les cĂŽtĂ©s du chĂąssis. â 1 entretoise de collet de treuil , portĂ©e par les montants. â 2 clavettes. â 1 treuil vertical la tĂȘte Ă©quarrie , percĂ©e de 2 mortaises pour les leviers; le collet , reçu dans une Ă©chancrure demi-circulaire de lâentretoise; le corps , hauteur 650 mill., diamĂštre en haut 300, en bas 220; le tourillon reçu dans le trou de la semelle. â 2 leviers. â 1 rouleau , portĂ© par les cĂŽtĂ©s du chĂąssis en avant de lâĂ©pars de devant. Fer. 1 cravate demi-circulaire, retenant le collet du treuil dans lâĂ©chancrure de lâentretoise 1 cheville Ă piton , 2 rosettes et 1 Ă©crou; 1 cheville Ă tĂȘte plate , 2 rosettes , 1 Ă©crou } 1 clavette et sa chaĂźnette. â 2 frettes de montants. â 2 frettes de treuil. â 12 clous rivĂ©s , 12 contre-rivures. â 2 crampons , servant de sus-bandes aux tourillons du rouleau. â Poids 150 kil. nomenclature , DIMENSIONS principales, prix. 457 /â Cric simple. SâachĂšte dans le commerce. Deux hauteurs diffĂ©rentes 1,600 mill. pour les grands, 1 mĂštre pour les petits. Bois. L e fĂ»t hĂȘtre.â La poignĂ©e de la manivelle frĂȘne. Fer. 1 arbre , ses 2 cormes , sa patte. â 1 roue , son pignon. â 1 pignon. â 1 plaque de devant la contre-platine et ses 6 rivets; la boĂźte; la boĂźte majeure; 2 entretoises. â 1 dent-de-loup , son pivot. â 1 plaque de derriĂšre le support et ses 3 rivets; 2 entretoises; 4 traverses et leurs 4 clavettes doubles. â 1 manivelle. â 1 crĂ©maillĂšre. â 2 bandes , le long de lâouverture pour la patte de lâarbre. â 3 frettes. â 1 lien. â 1 piton Ă anneau. â 1 plaque de pied et ses 2 pointes. â Prix grand 90 fr., petit 00 fr. r Mouton Ă bras. B ois. Le mouton orme noueux ou tortillard. â 4 bras frĂȘne. â 8 chevilles frĂȘne. â Fer. 4 tirants , F. P. 22. â 2 frettes , F. P. 17. â 2 boulons de tirants n.° 4 B , 2 Ă©crous n.° boulons de bras n.° 4 C. â 8 rosettes en Ă©querre , F. P. 26, et 4 Ă©crous n.° 4. Hauteur du mouton 650 mill., diamĂštre 350 ; hauteur totale du mouton et des bras 1,500 mill.; Ă©cartement des petits bouts des bras, en diagonale, 700. Les bras sont fixĂ©s sur le mouton, deux Ă deux, par les deux mĂȘmes boulons. Les chevilles servent de poignĂ©es pour soulever le mouton, lorsquâon ne peut pas faire usage des bras. â Prix 60 fr. /â Sonnette a tiraudes. Bois. 1 sole longueur 4,300 mill., Ă©quarrissage 185. â 1 semelle longueur 4,270 mill., Ă©quarrissage 165 sur 185. â 2 liens , Ă©quarrissage 160 mill. sur 135, Ces quatre piĂšces rĂ©unies forment le patin de la sonnette. â 2 jumelles hauteur 6,600 mill., Ă©quarrissage 160 sur 150. â 2 renforts de jumelles orme. â 2 bras y Ă©quarrissage 160 mill. sur 135. â 2 entretoises , Ă©quarr. 135 mill. â 1 chapeau chĂȘne ou orme, long. 600 mill., Ă©quarr. 135 sur 150. â 1 rancher , longueur 8 mĂštres, Ă©quarr. 165 mill. â 18 chevilles de rancher frĂȘne ou orme. â 1 petite roue orme. Fer. 2 brides de chapeau et de jumelles , F. P. 14, 2 boulons n.° 3 B et 2 Ă©crous n.° 3. â 1 Ă©trier de rancher Ă tiges , F. P. 19 et 2 pour les tiges, 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 3. â 2 brides de rancher et de semelles , F. P. 27, 2 boulons n.° 4 P et 2 Ă©crous n.'* 4. â 2 boulons dâassemblage des jumelles et des bras n.° 4 ÂŁ, 2 rosettes et 2 Ă©crous n.° 4. â 9 charniĂšres a crochet , F. P. 26 et 5 pour le crochet, 16 boulons n.° 4, 14 Z et 2 B. â 16 Ă©crous n.° 4.â-9 anneaux a pattes , F. P. 23. â 4 plaques de jumelles , T. 1 , 4 boulons n.° 3 A et 4 Ă©crous n.° 3. â 1 chape de petite roue , T. 1. â 1 axe de roues , F. C. 1, tournĂ©, diamĂštre 40 mill.; sa clavette double , T. 2. â 1 grande roue 0 bronze ou F. coulĂ© diamĂštre 480 mill., Ă©paisseur Ă la gorge 50. 1 mouton , F. coulĂ© poids 230 kil. ; hauteur 730 mill., Ă©quarrissage Ă la base 260 sur 220. Sa garniture se compose de 2 flasques orme ou chĂȘne. 1 â* 1 coulisse orme. â 2 tenons et 2 clavettes frĂȘne ou orme. â 4 boulons de flasques et de mouton n.° 4 D, 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 4. â 4 boulons de flasques n.° 5 O, 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 5. â 2 clous rivĂ©s de tenons n.° 2 B , 2 contre-rivures n.° 2. 1 cĂąble de sonnette. â 16 tiraudes. â Prix 276 fr., sans le cĂąble et les tiraudes. / Ecrevisse pour repĂȘcher les canons, de 2 grandeurs, pour canons us CHAPITRE XVI. POINTS MILITAIRES. de siĂšge et de campagne. 2 hanches, F. R. 3-6 pour la petite, leurs pĂąlies, leurs oreilles ; les pattes ont chacune un trou dans le haut et plusieurs trous vers le milieu; les oreilles ont chacune 1 anneau extĂ©rieur. â 1 boulon dâassemblage, F. C. 1-3; sa clavette double, T. 2. â 1 rondelle , T. 1. â 1 chaĂźne Ă 4 mailles , F. li. 1 -3, dont 2 tordues, portant 1 anneau au milieu, F. F 9. â Prix grande 70 fr. , petite 25 fr. r Chevrette pour oter les roues, Voy. pag. 91. â Prix 8 fr. Chevrette Ă charger les arbres. Bois. 1 corps. â 2 arcs-boutants. â 1 manche de levier. Fek. 1 clou Ă vis de corps , 1 rosette et 1 Ă©crou. â 1 levier, sa maille, son crochet, ses 2 frettes. â 2 chevilles Ă la Romaine, leur chaĂźnette. â 1 chaĂźne et son crochet. r Chevalet a chapeau mobile. 1 chapeau , long. 5,500 mill, Ă©quarr. 245 sur 215. â 2 pieds. â 4 chevilles, F'. R. 6, la tĂȘte percĂ©e d ? un trou de laniĂšre. Chaque pied composĂ© de 2 montants, haut. 1,950 mill., Ă©quarr. 190 sur 110. â 4 semelles chĂȘne 2 supĂ©rieures , parallĂšles au chapeau , long. 1,300 mill. ; 2 infĂ©rieures, perpendiculaires, long. 1,200; Ă©quarr. commun 135; assemblĂ©es Ă mi-bois par 4 boulons n.° 3 D, 4 rosettes et 4 Ă©crous n.° 3. â 4 arcs- boutants chĂȘne, Ă©quarr. 110 mill. sur 90. â 1 entretoise , Ă©quarr. 95 mill. â 1 boulon dâentretoise et de montants n.° 3 E, 2 rosettes et 1 Ă©crou n.° 3. â Prix 75 fr. Chevalet pour pont de chevalets. 1 chapeau, longueur 4,500 mill., Ă©quarr. 220. â 4 montants ou pieds, Ă©quarr. 135 mill.; longueur variable suivant la hauteur du chevalet; assemblĂ©s, deux Ă deux, sur le chapeau Ă 550 mill. de ses extrĂ©mitĂ©s, par des entailles et par 2 chevilles en chĂȘne ; les 2 montants accouplĂ©s sont dans un plan inclinĂ© de environ de la hauteur du chevalet, et leur Ă©cartement infĂ©rieur, dans le sens perpendiculaire au chapeau, est de la moitiĂ© de cette hauteur. â 2 traverses infĂ©rieures, Ă©quarr. 100 mill. sur 50; en dehors sur les 2 montants accouplĂ©s, au quart environ de leur hauteur ; assemblĂ©es Ă mi-bois Ă queue dâaronde et avec des chevilles. â 2 traverses supĂ©rieures , en dedans, touchant le chapeau. â 4 liens ou jambes de force , assemblĂ©s comme les traverses infĂ©rieures sur les montants et sur le chapeau. â La hauteur des chevalets est ordinairement de 2 mĂštres; on les construit surplace. Les bois Ă©tant Ă©quarris, 2 ouvriers font un chevalet en 10 heures. ĂQUIPAGE DE RESERVE. 459 Cordages. r Cinquenelle. r Cordage dâancre pour pont de bĂąteau*. n Cordage dâancre pour pont de pontons. r Amarre pour pont de bĂąteaux. *r Amarre pour pont de pontons. r Ligne pour chevaux. r Ligne pour hommes. ra Commande de poutrelle.. ra â deguindage.. ra â de billot lia sangle, larg. 6o mill. lies 2 cordons. r CĂąble de sonnette... r Tiraude de sonnette. Garant de palan . Long. liam. Nomâ brins ou trfVons. re de fils. mill. mill. 120,000 54 Ă 58 4 216 80,000 24 Ă 2Ă 4 60 5 o,ooo 18 Ă 20 4 44 14,o 00 24 Ăą 26 4 60 12,000 18 Ă 20 4 44 i 55 ,ooo 18 Ă 20 4 44 75,000 9 4 16 4,oo 0 9 4 16 2,600 .4 4 2 0 i, 5 oo 6 4 4 870 * * = i , 7 3 o 6 4 4 l 5,000 4o » 44 4 i 4 o 5,000 = 3 42 100,000 18 Ă 20 4 44 Se fabrique en piĂšces dâune 4 certaine longueur. Une boucle de 35 mill. Ă chaque bout, formĂ©e avec les fils de la sangle. 1 AttachĂ©s au milieu delĂ sangle par une boucle lacĂ©e ; rĂ©unis au milieu de leur longueur par un nĆud simple. â ProlongĂ©s au besoin par des allonges de mĂȘme cordage. 64 ool .... Une boucle de 8o mill. a uu bout, ficelĂ©e; les 3 brins * trĂšs-peu tordus, tressĂ©s ensemble. 1296 Le poids, exprimant la force de chaque cordage, est calculĂ© d'aprĂšs la formule donnĂ©e page 211 j dans l'usage habituel on ne doit pas faire supporter au cordage plus de la moitiĂ© de ce poids. â Le prix, a Strasbourg, est a raison de l f 50 environ le kil. 11664 2600 1296 a 5 oo ,,96 I2QO 3^4 324 784 ! .44 Faite en grelin ; chaque toron est une aussiĂšre ayant elle- mĂȘme 3 torons de 18 fils. â Une boucle de 5 oo mill. Ă chaque bout. Le mĂȘme que le cordage dâancre, sauf la longueur. Une boucle de 80 mill. bout. ĂQUIPAGE DE RESERVE. -tu Poids Voitures. s 3 a partiel. total. Ilaquets. 35 kil. 896,00 kil. 3 i 36 o Chariots de parc. 35 882,00 30870 4 1837,00 7348 Totaux. 69578 Chevaux de trait . 48o s Bateaux . 3 o 75o,oo 22500 Nacelles . 4 55 o,oo 2200 Totaux. 34 s 24700 AgrĂšs. Chevalets Ă chapeau mobile. 2 385,00 770 Poutrelles. 238 55 ,oo 13090 Fausses poutrelles. 20 17,20 344 A reporter . S S i 4 »o 4 6 parvoiture, plus 1/12 haut le pied. Le chapeau pĂšse i 4 o kil., chaque pied 1 12 ,^ 50 , les 4 chevilles 20 kil. 4 ordinaires, dont 21 de rechange. 14 de culĂ©e. 460 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. Report . Madriers. Corps-morts. Ancres. Grappins pour repĂ©cher les cordages... Tolcts pour rames. â pour gouvernails. Rames Ă bateau dont 3 G Ă poignĂ©e... . â Ă nacelles dont 5 avec fer. Gaffes Ă bateau Ă 2 pointes. â Ă nacelle â . â Ă pointe et Ă crochet. Ecopes, grandes. â petites. Pompes. Seaux. Colliers de guindagc avec leurs coins.... grands. moyens. petits. Billots de guindagc. Total. Cordages. Cinquenelles. Cordages dâancre. Amarres. Lignes de halage pour chevaux. âą â pour hommes. Commandes de poutrelles. â de guindages.. â de billots. Bretelles avec leurs cordons. Cordages de 6 Garans de palans. CĂąble de sonnette. Tiraudes de sonnette. Total. Engins. Leviers. Moufles de palans. â de traille. Poulies en bois. Rouleaux. Sonnette Ă tiraudes. Moutons Ă bras. Masses en bois. Dames.. Crics, grands. â petits. Chevrettes pour ĂŽter les roues. Ecrevisse pour canon de siĂšge. â de campagne.. . Total. Objets servant Ă fixer les madriers sur les chariots. ArrĂ©loirs de madriers. ChaĂźnes de 4 > 4 °° uiill. â de 2,700 mill. Ranchcis. Total QuantitĂ©s. Poi partiel. ds total. kil. kil. = S 14204 610 27,00 16470 2 00,00 180 3 o 63,00 ' 95 ° 4 I 5,00 bo 34 o OjtO 34 1 36 o, 3 o 4 » 180 G,90 1242 24 3,00 72 i 5 o 5,70 855 12 4,25 5 i 3 o 5,25 1 58 34 1,70 58 34 1,00 34 5 10,00 5 o 2 7 , 5 o i 5 8 4,00 32 6 3 o,oo 180 1 880,00 880 2 65 ,oo i 3 o 24 8,00 i 5 a 10 7,00 70 2 4 o,oo O 2 2 32,00 64 12,00 84 1 42, 5 o 43 1 i 5 ,oo i 5 s s 2273 17 8,10 1 38 »7 5 , 3 o 9 ° 3 , 4 o 58 5 i 2,20 1 12 = - 3 p 8 555 pour les travĂ©es, 55 de rechange, i par bateau. 10 par bat. et nacelle, dont 2 de recb. 6 par bateau, dont 1 de rechange. 6 par nacelle, dont 1 de rechange- 5 par bateau, dont 1 de rechange. 3 par nacelle, dont 1 de rechange. 1 par bateau. 1 grande et t petite par bat. et nacelle. par 6 bateaux. 1 par 3 bateaux. 4 par 3 bateaux ; plus 4 de rechange. 4 par bateau, plus 6 de rechange. Pour pont de cordages et pour les conversions de ponts; dans ce dernier cas, on peut les remplir par des faisceaux de cordages dâancre, par ancre , plus 4 de rechange. 4 par bateau, dont 1 de rechange. 1 par 6 bateaux, plus 2 de rechange. 10 pour le repliement du pont; 5 de rechange. Dont moitiĂ© de rechange. 2 par billot, dont i de rechange, i par billot. 8 par train de 4 bateaux. 378 mĂštres pour commandes de billots. 20 mĂštres pour allonges de cordons. Il en faut 24 pour un pont de cortl. Le rancher pĂšse 125 kil.; les 2 jumelles 1 55 ; le mouton 23 o. pour io voitures. ijgĂTerroinĂ©cs Ă chaque bout par 1 crochet. ĂQUIPAGE DE RĂSERVE, 46 1 i Poids 5 6 partiel. total. 4 Menus approvisionnements. 8 kil. 4,3 7 5 4,285 kil. 35 3o 2 4 RĂ©chauds de rempart avec pieds. 4 4,25 0,88 7 5a8 Go 5 - i5o 45o 160 8 G qoo Total. s 24,4 Outils Ă pionn et tranchants. 37 5o 2,70 135 5o 135 2,75 55 Total. 429 Rechanges. Ăšg5 I 25 5 25,Oo Total. e = ,434 Bois en blanc. 198 Sa 6 78 6 ln . nr> 18 239 Ra,s .j â.» 3. >9 5,oo 0,°o 6,00 Jantes .j 3 . 8 Total. s 778 Fer. 55,5o 'uj La 8 °>45 5o a5 5o n 5n 5oo - 856 Caisses d'outils dâouvriers en bois. Caisses aux petits outils, chargĂ©es. 6 263,47 '9?>9 3 1581 396 La s 4o Total. Total gĂ©nĂ©ral de lâĂ©quipage.. . . = 2017 ,44887 1 par 4 bateaux, pour io voitures. j-x kil. par lanterne environ. Dans des caisses. 2 kil. par bateau , dans des caisses. 5 â â Pour 4 graissages de voitures, dans des barils. t Ă chaque baquet et i Ă chacun des chariots des caisses d'outils, t Ă chaque haquet ou chariot. Pour les accrocher, on les perce dâun trou. i par 12 voitures, i de chaque espĂšce par 4 voilures, i de chaque espĂšce par 10 voitures. i par G bateaux. Idem. i par 3 voitures. 1/2 tordus dans un sens , 1/2 d. lâautre. En paquets dans des voliges entre les caisses. 4G2 CHAPITRE XYI. PONTS MILITAIRES. Chargement des voitures . Haquets. 34 haquets portent chacun 1 bateau ou 1 nacelle et 7 poutrelles. â 1 de rechange ne porte que le rancher et les jumelles de la sonnette. â Les ancres, grappins, tolets , rames, gaffes et Ă©copes sont rĂ©partis dans les bateaux et nacelles. Poids du baquet non chargĂ©, avec roues et avant-train. 896 k. â chargĂ© de 1 bateau, 7 poutrelles , et des agrĂšs dĂ©signĂ©s. 2170 â chargĂ© dâune nacelle, idem , idem . 1975 â chargĂ© du rancher et des jumelles de la sonnette.. . 1219 Chariot de parc. 17 sont chargĂ©s chacun de 36 madriers. â 2 des outils dâouvriers â les autres, des objets dont la place nâest pas indiquĂ©e sur les haquets ; on les charge de 900 Ă 1000 kil. Pour charger les madriers sur un chariot, on perce entre les deux planches de fond du milieu et contre le devant de la hausse, un trou de 40 mill. de diam. ; on applique 1 plaque de tĂŽle ou de bois dur contre le milieu du derriĂšre de la trĂ©saille du hayon de derriĂšre. Les madriers se placent de champ sur deux rangs, touchant le hayon de devant, retenus en arriĂšre par lâarrĂȘtoir, dont la languette se loge dans le vide de leurs entailles. â Un ranchet est dressĂ© de chaque cĂŽtĂ© du chariot, Ă hauteur de lâĂ©trier porte-timon; le 3. e au milieu un peu en avant de lâessieu. â La longue chaĂźne passe dans le trou, serre le hayon de derriĂšre contre les madriers; elle est billotĂ©e contre lâarrĂȘtoir. â Lâautre chaĂźne, fixĂ©e aux Ă©triers, passe dans lâenfourchement des ranchets ; elle est billotĂ©e au-dessus des madriers. Poids du chariot non chargĂ©, avec roues et avant-train. 882 k. â des 36 madriers. 972 â des objets pour les fixer... 24,84 â du chariot chargĂ© de madriers. 1879 On couvre avec les prĂ©lats les chariots qui portent les cordages et les autres objets qui doivent ĂȘtre Ă lâabri de la pluie. Forges. Le chargement des forges est Ă peu prĂšs le mĂȘme que pour les forges du parc de campagne page 227 ; la principale diffĂ©rence consiste en ce quâil faut ajouter dans le coffre de lâavant-train une cheville-ouvriĂšre de haquet avec sa chevillette, et en retirer les manchons de support de timon, clavettes de sus-bandes et dâarrĂȘtoirs de coffre Ă munitions. Outils dâouvriers en bois et objets nĂ©cessaires Ă une demi-compagnie de pontonniers. Le chargement se fait dans quatre caisses pareilles, exceptĂ© les garnitures, Ă celles qui contiennent les outils dâouvriers en bois nĂ©cessaires Ă une demi- compagnie dâouvriers. Yoy. pag. 231. Les quatre caisses ont les mĂȘmes garnitures ; trois de ces caisses ont identiquement le mĂȘme chargement, comprenant les outils les plus nĂ©cessaires pour les rĂ©parations, et, au besoin, la construction des divers objets de ĂQUIPAGE DE RESERVE. 463 l'Ă©quipage; la quatriĂšme contient les gros outils dâun usage moins frĂ©quent, les outils de tonnelier et quelques approvisionnements. Garniture dâune caisse. Bois. Les planches et tasseaux en peuplier ou sapin, les liteaux et taquets en orme, sauf les exceptions. 2 planches Ă cases de tariĂšres, mobiles , prĂšs du bout de gauche de la caisse et perpendiculaires aux longs cĂŽtĂ©s; 14 liteaux clouĂ©s sur ces planches chacun par 3 clous dâĂ©pingle. â 1 planche porte-amorçoirs, ciseaux, rĂąpes largeur 300 mill., long. 835, fixĂ© contre le devant du coffre par 4 vis Ă bois, le bout de gauche embrevĂ© dans la planche Ă cases de tariĂšres; 2 liteaux sĂ©parant les amorçoirs, ciseaux et rĂąpes. â 1 taquet et 1 planche formant crochet orme , fixĂ©s contre la planche Ă ciseaux, avec des pointes pour maintenir la scie Ă main. â 1 liteau porte- taillant dâamorcoirs, contre le devant du coffre, le bout de gauche appuyĂ© contre la planche Ă cases de tariĂšres. â 1 planche porte - hache Ă main , piochons et hachettes de calfat, 3 liteaux formant les sĂ©parations; la planche fixĂ©e avec ses liteaux contre le fond du coffre, par 6 vis Ă bois, le bout de gauche embrevĂ© dans la planche Ă case de tariĂšres. â 4 tasseaux porte-cognĂ©es et porte-haches, mobiles , perpendiculaires aux longs cĂŽtĂ©s, deux lâun sur lâautre Ă 200 mill. du bout de droite de la caisse, les deux autres Ă 370 mill. des premiers; le tasseau intĂ©rieur supĂ©rieur percĂ© de deux trous pour le passage du manche de lâĂ©paule de mouton ; chaque tasseau supĂ©rieur a intĂ©rieurement 1 liteau pour porter la boĂźte aux menus objets; 8 liteaux , 4 contre le devant et 4 contre le derriĂšre de la caisse pour maintenir les 4 tasseaux mobiles. â 2 liteaux porte-Ă©paule de mouton , lâun contre le devant, lâautre contre le derriĂšre de la caisse. â BoĂźte aux menus objets 2 bouts , 2 cĂŽtĂ©s, 1 fond; dim. extĂ©r., long. 360 mill. larg. 270, haut. 150; divisĂ©e en trois cases par 2 sĂ©parations, lâune au milieu parallĂšle aux cĂŽtĂ©s , lâautre perpendiculaire aux cĂŽtĂ©s entre la premiĂšre et lâun des cĂŽtĂ©s , Ă 120 mill. de lâun des bouts. Elle se place dans la caisse sur les liteaux des tasseaux porte-cognĂ©es. Fer. 1 bandelette porte-tariĂšres, F. P. 28; long. 670 mill., larg. 100; contrĂŽle bout de gauche de la caisse , appliquĂ©e sur le fond par 8 vis a bois. â 10 crochets de palans, 4 longs et 6 courts, appliquĂ©s sur les cĂŽtĂ©s chacun par 2. vis Ă bois. CHARGEMENT DE LUNE DES TROIS CAISSES SEMBLABLES. Gouges carrĂ©es, Ă tige en fer. TariĂšres. Amorçoirs Ă tige en fer. Bec lâĂąne ciseau. Ciseau Ă froid, en fer. Ciseaux de calfat, enfer. Fermoirs en fer. Ciseaux Ă planches, de dififĂ©r. grandeurs. . Becs dâĂąne. Fermoirs Ă manches. Gouges rondes, idem . RĂąpes Ă bois. Tricoises. Scie Ă couteau, emmanchĂ©e. 16 2 a 2 2 6 2 2 2 Hachettes de calfat, idem . a Piochon. i Haches Ă main. 2 k. 2,00 j 12,00 j l , 50 4 o,5o J 2,00 I i,no I 1,4° V 2,20 [ 0,80 L 0,601 0,90 j 0,60 / Aux cases de tariĂšres; 2 petites tariĂšres par case; les gouges Ă droite des tariĂšres. A leur planche, les uns Ă la suite des autres, les amorçoirs Ă gauche. _ r, n J 1 Ă la plancheporte-amorçoirs, etc. ; lâautre â'° Ă plat dans le fond. 0,90 Contre la planche porte-amorçoirs. I A leur planche; les hachettes engagĂ©es par le manche; le piochon Ă gauche des hachettes, engagĂ© par la douille , le manche avec ceux de passe-partout; 1 hache tournĂ©e Ă droite, lâautre Ă gauche. 464 CHAPITRE XVI. POINTS MILITAIRES. BisaiguĂ«. Valet dâĂ©tabli. Pinces a pied de biche. Marteaux Ă panne fendue. Pinces pour agrafes Ă bateau. Triples dĂ©cimĂštres , en fer. Ăpissoir en fer. Marteau Ă panne ronde. __ dits rivoirs. â Ă nayer. Serpes. CognĂ©es de charpentier. _ de charron. Haches Ă tĂšte. Coins Ă poignĂ©e, de calfat. Ciseaux de calfat, en bois. Essettes de charpentier, dĂ©manchĂ©es.... â de charron. Ăpaule de mouton. Equerre en fer. â en bois. Varlopes avec leurs fers. l>emi-varlopes. Rabots sans fers.'âą. Mouchettcs.. Clous Ă bateau , 2 kil. n.° 1 ,4 kil. n.° 2... â n .°4 . Brosses Ă goudronner, dĂ©manchĂ©es. Clous dâĂ©pingle. _ petites, Ă tĂȘte plate. Compas ordinaires. Crochet Ă nayer. â dâĂ©tabli. Fers de varlopes.. â de rabots et demi-varlopes. â de guillaume. â de feuilleret. Limes demi-rondes, pour scie delong.... â tiers-points, pour scies. MĂšches de vilebrequins en fer et en bois. . Pierres Ă affiler. â blanche. â rouge. Pointes Ă tracer. Tourne-Ăą-gauche pour scie. Vrilles, grandes, moyennes, petites. Fil de fer pour agrafes Ă bateaux. Haches Ă tĂȘte. Manches dâessettes. â de tariĂšres. Maillets de charpentier. Vilebrequins en bois. â en fer... Feuilleret. Guillaume. Cordage Ă scie. Fausse Ă©querre. Ligne de scieur de long Manche de piochon... Maillet de calfat. Montures de av. leurs manches. â de scies de long, avec leurs tiges Ă douille, manches, renard et coins... Trusquin. Planes droites. â ronde. mĂštres mĂštres 7 3 2 2 2 2 6 6 i5 2 2 12 5 4 4 2 2 2 100 40 2 6 4 >io tx 7,60 0,60 o,4o 1,00 0 , 9 ° o,5o 4»»o I 5,90 J o,4o I 0,40} 6,20 2,80 3,90 1 o,5o o,i5 6,00 4,oo ] 1,60 I 1,00 j G, no o, 5 o o, 3 o o ,?5 0,10 0,60 0,23 o> 4 o I Ă plat dans le fond, contre le devant rie tous les tasseaux porte-cognĂ©es. Ă plat dans le fond. A plat entre les tasseaux. Sur les marteaux. 1 sur les marteaux, les 2 autres au bout, vers la tĂȘte des haches, les manches en bas aux 2 angles. Sur les marteaux. Sur leurs tasseaux, le tranchant en haut contre le bout de la caisse. Entre les tranchants des cognĂ©es. Dans la case formĂ©e par leurs tasseaux, Ă plat sur les manches de cognĂ©es. Sur son liteau, contre un cĂŽtĂ© delĂ caisse, entre les tasseaux, le tranchant en haut, le manche engagĂ© dans le trou du tasseau. Contre le cĂŽtĂ© opposĂ© Ă lâĂ©paule de mouton, suspendues Ă 2 pointes. Les varlopes sur les serpes, les demi-varlopes sur les varlopes ; le dessous de lâune touchant la planche porte-haches, de lâautre la planche porte-ciseaux ; les poignĂ©es en sens contraire. j Sur les manches des cognĂ©es. Sur les essettes, entre les tasseaux, dans des sacs Ă©tiquetĂ©s. o, 5 o / o,331 i,i 5 [ o,6Gl 0,26 1 0,20 1 Dans la boite aux menus objets. 0,20 o,84 4,oo i4 >8 o ! Sous la boite aux menus objets. Sur leurs tasseaux. Entre les manches des haches Ă tĂȘte; leur poids compris dans celui des essettes. j 2 entre les cĂŽtĂ©s et les manches des haches, j 2 sur les varlopes. I Entre la tĂȘte des haches et le bout de la caisse , les manches en bas. Entre et sur les demi-varlopes. 2 , 3 o 2,80 i ,?.5 i, 5 o J Sur les rabots. 0,25 0,19 Sur ies demi-varlopes; le poids du manche de piochon compris dans celui du piochon. 0,90 1,80 9,00 o,4° 2,5Ă» o, 5 o Sur les demi - varlopes ; les scies et passe- partout sont rĂ©unis en paquets dans des voliges et placĂ©s entre les caisses sur le chariot de parc. Sur et contre les rabots. Ă leurs crochets. 466 ĂQUIPAGE DE RĂSERVE. Scies Ăč maia. â tournante. â grandes... MĂštre en bois. Brosse Ă goudronner, emmanchĂ©e. Poids du chargement. â de la caisse et des garnitures, . a,5o i,3 7 7,75 o, 5 o I,3l5 i$4>97 78,5o 1 montĂ©e, Ă plat sur le chargement; l'autre dĂ©montĂ©e, en paquet. DĂ©montĂ©es, en paquets, sur les manches. Ă plat contre le devant de la caisse. Sur tout le chargement. â delĂ caisse chargĂ©e , 203 , 4 7 1 CHARGEMENT DE LA QUATRIEME CAISSE AUX. GROS OUTILS. Masses Ă enrayer, en fer. 2 Taraud Ă ouvrir les roues. 1 Chasse-boĂźtes. Crics d'assemblage, avec leurs allonges. . . Bouvets paire. Compas porte-crayon , 1 en bois , 2 en fer. . Couteaux de tonnelier. Fers de bouvets. â de colombe. Gratte de tonnelier. Niveau de maçon. JabloĂźre de tonnelier... Scie Ă chantourner, de tonnelier. Tire-cercle de tonnelier. RĂšgles en bois. Clous Ăč bateau ,2 Ml. n.° 1,2 Ml. n.° 2. .. â ;â4. Clous d Ă©pingle. â petits, Ă tĂȘte plate. Pierre blanche et rouge. Vis Ăč bois n. os j, 2, 3 et 4 douzaines.. . . Fil de fer de 2 mill. pour agrafes. 2 3 2 2 2 2 1 Poids du chargement. â de la caisse et des garnitures. . â de la caisse chargĂ©e, k. u>,o 0 5 o, 4 o l,U 9 3 Dans le fond , les manches le long du taraud. Dans le fond, contre la planchcporte-haches, la tige Ă droite. Dans le fond. Dans le fond, entre les tasseaux. Sur les tasseaux de dessous. A la planche Ă ciseaux. Dans la boite aux menus objets. Sur le fond entre les tasseaux. A la planche porte-hachette de calfat. Contre la planchette des haches Ă main. A la place du tranchant des haches. Sur les tasseaux des haches. Sur les tasseaux de dessous des haches Ă main. Sur le chargement. Dans la boĂźte aux menus objets. 1 douzaine n.°t, 2 de chaque numĂ©ro 2, 3 et 4. Sur la boite aux menus objets. La 4. e caisse peut encore recevoir dans les vides beaucoup de menus approvisionnements. On ne porte que des fers de colombe, le bois de cet outil Ă©tant volumineux et facile Ă faire au besoin. On maintient les objets qui ne sont pas assez solidement fixĂ©s, avec de la mousse ou de lâĂ©toupe, qui au besoin sert pour calfater. Les 4 caisses se placent sur un chariot de parc, deux par deux, Ă cotĂ© lâune de lâautre, touchant par leur devant les cĂŽtĂ©s du chariot, celle aux gros outils contre le hayon de devant. On met entre les caisses les passe-partout et les scies de long en paquets, et des piĂšces de bois de rechange de dimensions convenables. Poids des trois caisses semblables chargĂ©es. 790,41 k. â de la 4. e caisse chargĂ©e. 197,93 â des 4 caisses formant le chargement du chariot. 988,40 â du chariot non chargĂ©, avec avant-train et roues. 882,00 â du chariot chargĂ©... 1870,00 Ordre de marche des voilures. Les baquets chargĂ©s des nacelles. â U 11 chariot de parc portant un corps mort, un chevalet Ă chapeau mobile, des piquets, des masses. â Alternative- 30 466 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES, ment deux baquets chargĂ©s de bateaux et un chariot chargĂ© de madriers. â Un chariot chargĂ© dâun corps mort, etc. â Le haquet de rechange. â Les autres chariots chargĂ©s des agrĂšs, cordages, etc. â Les chariots portant les caisses dâoutils. â Les forges. En route les bateaux sont surveillĂ©s par des pontonniers, qui les arrosent si le temps est sec. EQUIPAGE DE PONT DâAVANT-GARDE ET DE DIVISION. Haquets ..., Chevaux de trait, Portions .... AgrĂšs . Poutrelles. Madriers. Corps-morts. Ancre. Tolets pour rames... â pour gouvernails. Rames. Gaffes.. Ăcopes de plusieurs piĂšces, petites... âą Piquets, petits. Billots de guindage. Cordages. Cordages dâancre. Amarres.. Commandes de poutrelles. â de guindage. â de billots. Engins. Leviers. Masses en bois. Menus approvisionnements. Ătoupe pour calfater. Vieux oing. Charbon .. Outils et objets divers. Pioches. Pelles rondes et carrĂ©es.. Caisses dâoutils, rech. et approv. Caisses pour la forge portative. Passe-partout... Scie de long. RĂšgle de i, ,n 5o. Bouts de planches. Rechanges. FlĂšche ferrĂ©e. Roue n.° 3. Timon ferrĂ© .. Total Ă transporter sur les voitures. Ă Poids c particu- O' lier. k. k. 7 75 o,oo 5 a 5 o 4 2 - = 6 295,00 l 77 ° 77 2110 .48 i 3 , 3 o ,968 2 OO 1 65 ,oo 65 3 o ojio 18 o, 3 o 5 24 500 r 20 18 425 77 6 100 6 24 6,00 . 4-4 4° o, 3 o J2 12 i 3 , 5 o 162 18 3,24 58 q6 0,28 27 4 0,42 20 48 o,o 35 2 2 S,3o r r 4 8,00 32 1 0 s 3 10 ' 38 ,oo 7 2,80 20 7 2,70 ! 9 181 2 = 73 1 = 10 âą j 0,75 1 2 2>5o 5 I 4 l 00 4. 1 85,00 85 l i? 5 o 18 7125 de rechange. 6 par voiture. 5 par ponton, dont i de rechange. 3 ~ â 4 - - 3 â â Dans 2 caisses en tĂŽle, le poids compris dans celui des caisses dâoutils. Les menus objets de rechange sont portĂ©s avec les outils. ĂQUIPAGE DE PONT DâAVANT-GARDE 1T DE DIVISION. 467 CHARGEMENT dâĂŒN DES SIX HAQUETS. Ponton. Poutrelles. Madriers... Tolets pour rames. â pour gouvernail. Rames. Gaffes. Ecope de plusieurs piĂšces, petite. Piquets, petits. Cordages dâancre. Amarres. Commandes de poutrelles. â de guindage. â de billots. Pioche. Pelle. *4 5 3 4 3 a a 3 16 8 8 k. 295,00 EmboĂźtant les poutrelles* 3oi,4o Dans les arrĂ©toirs. - IA plat par piles de 12, de cliaqne cĂŽtĂ© de 1 la flĂšche. o,5o j^ u m j]; eu ^ es C ordages, sur les poutrelles. °j 9° . jBrĂ©lĂ©es aux tringles du ponton. l, 00 Avec les tolets. { Entre les madriers en arriĂšre de lâessieu, arrĂȘtĂ©s par une cheville dans un des trous de flĂšche. 27,00 9>7* 4,48 3,36 0,28 2,80 2,70 [En couronnes, sur les poutrelles, Ăč hauteur > des ranchets de devant, et attachĂ©s Ă ces ranchets. A leurs anneaux, crochets et crampons. Poids dit chargement.. .. â du haquet. â du baquet chargĂ©. ioi3,39 75o 1763 CHARGEMENT DU HAQUET DE RECHANGE. k. 4 53,20 6o,oo Corps-morts. 2 A ^ l 65,oo 72,00 Piquets, petits. 12 Billots de guindage. 4o 12,Oo Masses en bois. 4 32,00 Vieux oing boite comprise. = 10,00 j 2,80 2,70 73,00 Forge de montagne dans ses caisses... . Caisses dâoutils, approvis. et rechanges.. 2 180,91 Passe-partout. I 5,00 Scie de long. , 5,oo RĂšgle de i, ,n 5o. I 0,75 Bouts de planches. 2 5,oo FlĂšche de rechange. 4.,00 Roue n.° 3 dâidem. I 85,00 Timon dâidem. 1 17,5o Poids du chargement. io44,86 â du haquet.. ,5o â du haquet chargĂ©. 7fl 5 Dans les arrĂ©toirs. 2 Ă plat, 1 de champ de chaque cĂŽtĂ©. Sur les poutrelles. Sur les corps morts, la croisĂ©e en arriĂšre, les pattes embrassant les faces extĂ©rieures des corps morts. Sur le devant, empilĂ©s de chaque cĂŽtĂ© de la flĂšche. lâautre entre les caisses dâoutils. Sur les billots. Dans le compartiment de devant, dans les 4 angles. plat sac en arriĂšre pour arrĂȘter les leviers. L anneau de lâanse de la boĂźte au crochet porte-pelle. A leurs anneaux, crochets et crampons. Les 2 caisses en long dans les angles de derriĂšre du haquet. En long sous la traverse-support de derriĂšre; le charbon couvert dâĂ©toupe. DerriĂšre les caisses Ă droite ou Ă gauche, contrĂŽlesmadriersdechamp. i voligeentre le passe-partout et les caisses. De lâautre cĂŽtĂ© de mĂȘme. DerriĂšre lâun des rangs de caisses. Pour le compartiment de devant. Entre les corps-morts, le gros bout en avant, tr les corps-morts, au-dessus du support de devant. Contre la flĂšche de rechange. 4G8 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. Outils y approvisionnements et rechanges . Le chargement se fait dans 2 caisses C et D, qui ne diffĂšrent que par les garnitures ajoutĂ©es Ă la caisse D. Dimensions intĂ©rieures long. 910 mill., larg. 2G0 , haut. 315; Ă©paisseur des planches 15 mill. Les parties en bois et en fer sont semblables Ă celles des caisses de la forge de montagne. Voy. p. 70. Garnitures de la caisse B. 2 taquets doubles porte-tariĂšres orme, dans les angles Ă droite; lixĂ©s chacun par 2 clous dâĂ©pingle contre les eĂ»tes de la caisse. â 4 taquets simples porte-tiges de tariĂšres orme, 2 de chaque cotĂ©, Ă 310 mill. du bout; fixĂ©s chacun par 2 clous dâĂ©pingle ; les 2 de dessous appuyant sur le fond ; les 2 autres Ă 48 mill. du fond. â 1 sĂ©paration peuplier ou sapin, au milieu de la caisse, perpendiculairement aux cotĂ©s; arretĂ©e par des liteaux. â 4 liteaux orme, fixĂ©s contre les cotĂ©s chacun par 3 clous d'Ă©pingle. â 8 liteaux supports de caisses Ă charbon orme, dans chaque case contre les eĂ»tes, les bouts et la sĂ©paration ; fixĂ©s , les longs par 5 , les courts par 3 clous dâĂ©pingle ; le dessus Ă 110 mill. du fond. 2 caisses Ă charbon , T. 5. Dimensions intĂ©rieures long. 434 mill., larg. 248, haut. 190; chacune 1 pourtour. â i fond, rĂ©uni au pourtour par 46 rivets. â 2 poignĂ©es y F. de F. 4. â 2 enchapures de poignĂ©es , T. 5, fixĂ©es Ă chaque bout par 2 rivets. CHARGEMENT DE LA CAISSE C- OtTILS. Haches Ă tĂȘte. Ciseaux de calfat, en bois. Coins Ă poignĂ©e, de calfat. Valet dâĂ©tabli. Marteau Ă panne fendue. .. Pinces pour agrafes. Varlopes. Demi-varlope. Tricoise. Monture de scie de long. Equerres, Ăź en bois, i en fer. Maillets, i de calfat, i de charpentier. . Cordage p. lignes de scieur de long mĂšt.. MĂšches de vilebrequins en fer et en bois. . Marteaux rivoirs. Haches Ă main. Rabots. Vilebrequins en fer et en bois. Manches de tariĂšres. Planes droites. Trusquin. Brosses Ă goudronner. Crochets d'Ă©tabli. Monture de passe-partout. Cordage pour scie Ă main.mĂštres;. Scies Ă main. Poids du chargement. â de la caisse.... de la caisse chargĂ©e. 73 ,i5 17,70 0,80 0,40 4,3 O IZ 6,00 1,00 0,75 3,70 0 , 9-0 i,i5 1,90 1,6a i, 35 j, i5 o,85 0^0 0,5o o,4o 0,90 o,3o z,5o I Dans le fond, les taillants en haut et Ă gauche. J Entre les taillants des haches. Dans le fond, Ă droite. Contre le valet dâĂ©tabli. [ Contre les manches des haches. Sur les manches des hoches ; serrĂ©es Ă droite; les coins et les fers sĂ©parĂ©s, les coins sons les manches des haches, les fers en paquet sur les varlopes, j Sur les varlopes. Le renard entre les varlopes , le coin sĂ©parĂ©, la tige et le manche dans les vides. Contre le bout, Ă droite- Debout, aux extrĂ©mitĂ©s des varlopes. Dans le vide, sous les manches des maillets. Ă Eu deux paquets, sur les varlopes entre les manches des maillets. Entre les maillets. I La tĂȘte de lâune contre le bout de gauche, lâautre contre celui de droite, dans c* angles opposĂ©s, le taillant en dessotis* Sur les varlopes, contre un mĂȘme cĂȘtĂ©. Dans les vides. Aplat au-dessus du chargement, liĂ©es avec leurs montures. 5q,65 1 3,5o EMBARQUEMENT , NAVIGATION, PASSAGE DES TROUPES. 469 CHARGEMENT OUTILS, APPROVISIONNEMENTS ET RECHANGES. Compartiment de droite. TariĂšres de i 4 > iG, 20 et 27 mill. Amorçoirs de 18 mil!. Bec d'Ăąne de 10 mill., en fur.. Ciseau bec dâĂąne de 27 mill. Ciseaux Ă planches. Triples dĂ©cimĂštres. Limes demi-rondes pour scies de long. . . Limes tiers-points pour scies.. Compas. Pointe Ă tracer, tourne-Ă -gauche p. scies.. Clous n. 0 * 2 et 3 1 Ml. de chaque. Clous dVpiugle...... Clous Ăč bateau 2 Ml. n.° 1 , 3 Ml. n.° 2. Clous rivĂ©s n.° 2, avec contre-rivures. . . . Pierre hlauche et rouge. Pierre Ă affiler. Vrilles, grandes, moyennes et petites. ..âą Fil de fer de 2 mill. pour agrafes. Compartiment de gauche. Fer plat n.° 17 barres de 4 oo mill.. . . . â n.° 21 idem . Fer carrĂ© n.° 4 {ideni . Cheville ouvriĂšre, avec sa maille et son T. Chevilles de poutrelles. Rondelles de bout dâessieu n.° 2. â dâĂ©panlement dâessieu n.° 2.. . . Esses dâessieu n.° .. Collier dâĂ©pars... Ecrous et rosettes n.° 1, de chaque. Ecrous n.° 3 . Ăcrous et rosettes n.° 4 » de chaque. Ecrous et rosettes n.° 5 , de chaque. 4 4 2 2 2 12 2 5 t 6 1 2 6 i5 3o Poids dus outils, approvisionnent, et rech. s . â des deux caisses Ă charbon remplies. â delĂ caisse avec ses garnitures. â de la caisse chargĂ©e. UE LA CAISSE D. M i,5o 1 >00 o,5o Oj4o 1,00 0,40 0,20 0,20 j 0,60 i 0,2 0 J 2,00 o,5o 5,oo 1,00 o,5o o,3o o,84 4,oo 3, ,5o 0,90 J 5,5o Dans les taquets doubles porte-tariĂšres. A plat dans le fond. En paquet dans les \ides. Dans les vides. Par espĂšces, dans des sacs; dans les vides. Dans les vides; en bottes de 1 Ml. PĂ©le-mĂ©le, les plus lourds en-dessus. 46,56 t4,5o 107,76 EMBARQUEMENT, NAVIGATION, PASSAGE DES TROUPES. PL. 48. Lorsque les Ă©quipages de pont doivent voyager par eau , on forme des trains avec les bateaux, parce que, si chaque bateau portait isolĂ©ment les objets nĂ©cessaires au pontage et les voitures, le chargement serait trop Ă©levĂ©. â On rĂ©unit deux ou trois bateaux bord Ă bord par une poutrelle appliquĂ©e contre les poupĂ©es dâavant, et par des amarres embrassant les poupĂ©es contiguĂ«s; on joint au premier rang de bateaux un deuxiĂšme, quelquefois un troisiĂšme et un quatriĂšme rang , par des cordages passĂ©s dans les trous des nez; 011 tourne les bateaux du dernier rang, de maniĂšre que leur avant-bec forme lâarriĂšre du train. Le nombre des bateaux dâun rang se rĂšgle sur la largeur du thalweg ou des passages Ă©troits; celui des rangs, sur les tournants plus ou moins courts et sur le nombre des haleurs nĂ©cessaires. â En gĂ©nĂ©ral, le train de 4 bateaux a 2 rangs; celui de 9, 3 rangs; celui de 16, 4 rangs. â On place Les poutrelles, madriers, baquets, etc., sur les tabliers Ă©tablis sur chaque rang. on peut faire arriver par eau le matĂ©riel d'un pont de bateaux jus- 470 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. quâau point oĂč il doit ĂȘtre construit, on place dans chaque bateau 21 madriers en trois piles, au-dessus S poutrelles sur deux rangs, brĂȘlĂ©es Ă lavant et Ă lâarriĂšre avec quatre commandes de guindages; lâancre Ă lâavant-bec, son cordage Ă l'arriĂšre sur les poutrelles; 2 amarres, 10 commandes de poutrelles, 4 commandes de billots, 4 billots. On met sur deux bateaux les objets nĂ©cessaires aux culĂ©es. â On agit dâune maniĂšre analogue pour le pont de pontons. Lorsquâon embarque des munitions ou du matĂ©riel , on range les projectiles dans des cases, de maniĂšre quâils ne puissent pas rouler, sur un rang de madriers si le fond du bateau nâa pas une forte Ă©paisseur ; les barils de poudre, sur un plancher assez Ă©levĂ© pour que lâeau ne puisse les atteindre, toujours couchĂ©s, recouverts dâun prĂ©lat; les canons, sur des chantiers, calĂ©s avec soin. â En gĂ©nĂ©ral, on place les objets les plus pesants au fond; on rĂšgle le chargement en raison de la profondeur de la riviĂšre et de lâĂ©lĂ©vation des ponts; on conserve des vides pour Ă©goutter les bateaux avec les Ă©copes.â Si lâon doit descendre la riviĂšre, que lâarriĂšre prenne quelques centimĂštres dâeau de plus que lâavant; le contraire si lâon doit la remonter. Pour naviguer , lâĂ©quipage du bateau se compose dâun pilote et de quatre servants ; lâĂ©quipement, de cinq rames, dont une servant de gouvernail, quatre gaffes Ă pointe droite, une gaffe h pointe et Ă crochet, huit tolets pour rames, deux pour gouvernail, une amarre. â Le ponton et la nacelle nâont ordinairement que deux rameurs ou gaffeurs et un pilote ; quelquefois ils sont Ă©quipĂ©s comme le bateau. Pour le passage des troupes , le bateau avec son Ă©quipage peut recevoir vingt- cinq hommes dâinfanterie. On met deux madriers sur les supports tournants, pour servir de bancs. Les hommes entrent par lâavant-bec, et garnissent les bancs en commençant par lâarriĂšre, la giberne ramenĂ©e sur le devant du corps, le dessous du sac appuyĂ© sur le plat-bord, le fusil entre les jambes. Vingt hommes se placent ainsi sur les bancs, cinq assis sur leurs genoux. On recommande le silence et lâimmobilitĂ©, quels que soient les mouvements du bateau. Il est expressĂ©ment dĂ©fendu de faire feu pendant le trajet. â Le tirant dâeau des bateaux ainsi chargĂ©s est de 350 mil!.; il est souvent avantageux de les accoupler. Le ponton peut recevoir 13 hommes dâinfanterie. On forme de chaque cĂŽtĂ© un banc avec 2 madriers superposĂ©s et supportĂ©s par des commandes de guin- dage qui passent par-dessus les traverses. 12 hommes se placent sur ces bancs, le 13. e sur la traverse de devant ou sur lâavant. Pour passer la cavalerie, on ne fait embarquer sur le bateau que six cavaliers , tenant par la longe leurs chevaux, qui passent en nageant, trois de chaque bord. Si le courant est rapide, on ne fait passer que trois chevaux Ă la fois au bord qui est en aval. Les trains descendent les riviĂšres , dirigĂ©s par des gouvernails, en avant et en arriĂšre, aidĂ©s par des rames sur les cĂŽtĂ©s. Dans les passages difficiles, oĂč le courant est rapide, on mouille une ancre en amont, et on descend lentement en filant du cordage ou en dĂ©rapant lâancre. On fait prĂ©cĂ©der le train par une nacelle, qui plante des balises, pour indiquer les endroits oĂč il doit passer. On remonte les trains , Ă la gaffe, quand le courant est peu rapide. MANOEUVRES DE FORCE. 471 Pour le halage , on dresse sur un des bateaux du premier rang, Ă lâavant sâil n'y a que deux rangs, Ă lâarriĂšre sâil y en a plus de deux, un mĂąt de 5 mĂštres de hauteur et 80 mill. de diamĂštre au gros bout, portant Ă 600 mil!, du petit bout deux taquets , sur lesquels sont arrĂȘtĂ©es par leur milieu deux amarres, dont les brins forment quatre haubans. â Les dimensions du mĂąt peuvent varier suivant lâescarpement des rives, la hauteur des arbres, broussailles, etc. â La ligne passe dans une couronne de cordages supportĂ©e par les haubans; elle est amarrĂ©e Ă une des poupĂ©es de lâarriĂšre dâun bateau du second rang. â Les haleurs sont Ă©quipĂ©s de bretelles, dont ils attachent les cordons Ă la ligne; le premier tient une perche pour sonder le chemin lorsquâil passe dans lâeau. â Des gaffeurs empĂȘchent que le train ne sâengrave en touchant le bord. â Lorsque le chemin de halage change de bord, les haleurs font effort pour lancer le train; le pilote le dirige de maniĂšre Ă le faire traverser; les haleurs dĂ©tachent leurs bretelles et passent dans la nacelle. â Le halage avec des chevaux sâexĂ©cute par des moyens analogues. Le thalweg , que lâon doit suivre en descendant, passe prĂšs de la rive la plus escarpĂ©e dans le rentrant des sinuositĂ©s il est marquĂ© par le plus fort courant, si le temps est calme ; par les vagues les plus fortes, lorsque lâeau est agitĂ©e; par une couleur plus foncĂ©e, si elle est claire. â Lorsquâune riviĂšre se partage en plusieurs bras , il faut suivre le plus considĂ©rable. â Lorsque lâeau bouillonne au-dessus du niveau gĂ©nĂ©ral, il y a un Ă©cueil; lorsquâelle tourne et sâabaisse, câest un remous, dont il faut sâĂ©loigner. MANĆUVRES DE FORCE. Nota. Ajouter, au nombre dâhommes indiquĂ© pour chaque manĆuvre, un chef de manĆuvre, sous-officier ou brigadier. DĂ©charger un bateau de dessus son haquei, et le lancer Ă lâeau. 20 hommes. â 1 poutrelle, 1 chantier de 100 Ă 200 mill. dâĂ©quarrissage, 4 cales, 2 gaffes, 2 amarres , madriers. Amener le haquet, chargĂ© de sept poutrelles et du bateau, Ă quinze pas dâune rampe faite sur la rive, le timon vers la riviĂšre. â Caler les grandes roues; former deux files de madriers, distantes de 1 mĂštre depuis le haquet jusquâĂ la rive; dĂ©brĂšler le bateau. â Oter lâavant-train , en plaçant une poutrelle sous la traverse de devant des brancards, et faisant agir Ă lâĂ©paule huit hommes de chaque cotĂ©, qui laissent poser le lisoirsur un chantier aprĂšs que la cheville-ouvriĂšre a Ă©tĂ© dĂ©gagĂ©e et que lâavant-train a Ă©tĂ© retirĂ©. â Faire descendre le bateau, tous les hommes le saisissant par les cĂŽtĂ©s. â Fixer les amarres aux deux poupĂ©es de lâavant; faire glisser le bateau sur les madriers, le lancer Ă lâeau, deux hommes le retenant avec les amarres. eux hommes entrent dans le bateau avant quâil ne soit lancĂ©, et prennent des gaffes pour le conduire. â DĂ©charger les poutrelles chacune est enlevĂ©e par deux hommes. Empiler les poutrelles et les madriers. Placer deux chantiers, parallĂšles aux cours de la riviĂšre, Ă 6 pas lâun de lâautre poutv. de bateaux et Ă 4 pas poutr. de pontons ; former un rang de 472 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. poutrelles ; placer au-dessus deux madriers correspondant aux chantiers ; former un nouveau rang de poutrelles, et continuer ainsi jusquâĂ 1,â50 de hauteur au plus. Empiler les madriers en carrĂ© sur trois chantiers; laisser entre les madriers un intervalle de 0, m 50 ; croiser les rangs; Ă©lever la pile jusquâĂ l, nl 50. Sortir de Veau le bateau , et le charger sur son haquet . 20 hommes. â 1 poutrelle, 1 chantier, 4 cales, 2 leviers, 3 gaffes, 2 amarres, 4 commandes de poutrelles, madriers. Charger sur le haquet les sept poutrelles, la premiĂšre sur lâarrĂštoir du milieu, les autres successivement Ă droite et Ă gauche. â Faire une rampe si la rive est escarpĂ©e. â Amener le haquet Ă quinze pas de la rampe; memes dispositions que ci-dessus. â Oter lavant - train , 4 hommes agissent de chaque cotĂ©. â Amener le bateau Ă la rive; tirer sur les amarres pour le conduire Ă terre ; le pousser sur les madriers. â Pousser le bateau sur le haquet jusquâĂ ce que les pitons Ă anneaux de brĂšlage soient Ă Ă©gale distance des ranchets , une gaffe posĂ©e sur les brancards sert de rouleau; embarrer pour la dĂ©gager. â Remettre lâavant-train seize hommes soulĂšvent le haquet chargĂ© au moyen de la poutrelle; quatre amĂšnent lâavant-train. â lirĂšler lâavant et lâarriĂšre avec les commandes de poutrelles. Attacher la commande au ranchet par un nĆud coulant; la faire passer plusieurs fois dans lâanneau de brĂšlage et dans le trou du ranchet ; terminer par deux ou trois demi- clefs, embrassant tous les brins de la commande prĂšs de lâanneau. â I/avant du bateau se trouve sur le derriĂšre du haquet. â La nacelle se dĂ©charge et se charge comme le bateau. DĂ©charger le ponton et le lancer Ă lâeau. 8 hommes. â 4 cales, 2 amarres. Amener le haquet Ă 18 pas d'une rampe faite sur la rive. â Soulever le ponton Ă lâĂ©paule. â Le porter prĂšs de la rampe et le poser. â Le retourner. â Deux hommes dĂ©tachent les rames et les gaffes, fixent chacun une amarre aux anneaux opposĂ©s Ă la vive et retiennent le ponton. â Les six autres font effort pour le lancer Ă lâeau. â Deux hommes entrent dans le ponton et le conduisent. â DĂ©charger lespoutrelles et madriers , les empiler , comme ci-dessus. Sortir le ponton de lâeau et le charger sur son haquet. 8 hommes. â 4 cales, 2 amarres, 4 commandes de poutrelles. Placer les 24 madriers Ă plat, par piles de 12, de chaque cotĂ© de la flĂšche, â Poser les 11 poutrelles sur les supports, les arrĂštoirs dans les trous des poutrelles. â Attacher les rames et les gaffes le long des tringles du ponton avec des commandes de poutrelles. â Amener le haquet Ă 18 pas de la crete de la rampe, le timon opposĂ© Ă la riviĂšre. â Caler les grandes roues. â Tirer le ponton au moyen dâamarres fixĂ©es aux anneaux de lâavant; 3 hommes Ă chaque. â Retourner le ponton. â Le soulever , 4 hommes de chaque cĂŽtĂ©; le charger sur les Ă©paules en faisant face au haquet, le porter sur le haquet. MANOEUVRES DE FORCE. 473 Lancer Ă Veau les bateaux du commerce et les retirer. Sur une rive plate on soulĂšve successivement les becs avec des crics ou des leviers dâabattage, afin de placer sous le bateau des chantiers assez Ă©levĂ©s; on introduit sous le bateau des poutrelles, formant deux files, qui sc prolongent jusquâĂ lâeau, et on met des rouleaux sur ces poutrelles. On relire les chantiers, et on fait avancer le bateau en cmbarrant dans les mortaises des rouleaux, en halant sur les cordages, etc. Sur une rive escarpĂ©e , aprĂšs avoir pratiquĂ© une rampe en creusant le terrain ou au moyen de poutrelles Ă©tançonnĂ©es, on retient le bateau avec des cordages de retraite, quâon file convenablement. Si le bateau est derriĂšre une digue , on le fait dâabord arriver sur la digue au moyen dâune rampe douce, quâon pratique en avant, avec l'attention dâendommager la digue le moins possible. On place sous le bateau des poutrelles et des rouleaux; on haie sur deux coi'dages, fixĂ©s au bec le plus Ă©loignĂ© de la digue au besoin, on tend ces cordages avec des palans, vindas ou cabestans, arretĂ©s sur le haut de la digue. On le retire de lâeau par des moyens analogues. Pour charger le bateau sur une voiture , lorsque ses dimensions le permet" tent, on sĂ©pare les deux trains; on soulĂšve successivement les deux bouts du bateau; on fait entrer dessous les deux trains, lâun aprĂšs lâautre, et on les rĂ©unit. On commence par ravant-lrain si la voiture est Ă flĂšche, par lâarriĂšre- train si elle est Ă brancards. â Pour dĂ©charger le bateau , on suit lâordre inverse. Charger des arbres sur des voilures ; embarquer des arbres ou des canons. Ăvec la chevrette. Memes moyens que pour charger les bateaux du commerce. â Autant que possible, faire reposer le gros bout de lâarbre sur lâavant-train. â On peut employer deux avant-trains; un des timons sert de flĂšche. â Il ne faut que trois hommes Ă la chevrette deux agissent au levier, le troisiĂšme place les chevilles Ă la romaine. Par la manĆuvre en chapelet. Oter les deux roues dâun cĂŽtĂ©; laisser poser les bouts des fusĂ©es sur les gros bouts des moyeux; disposer ensuite 2 poutrelles inclinĂ©es, sur lesquelles on fait monter lâarbre en halant sur des cordages fixĂ©s aux petits bouts des moyeux des roues restĂ©es en place, et dont on ramĂšne les brins du cĂŽtĂ© de ces roues aprĂšs en avoir enveloppĂ© lâarbre; aider au mouvement avec des leviers. La meme manĆuvre peut servir, lorsquâon embarque des arbres ou des canons, pour les faire descendre dans les bateaux, aprĂšs quâils ont Ă©tĂ© amenĂ©s sur le plat-bord, au moyen de poutrelles et de leviers. â Les poutrelles sur lesquelles le fardeau descend dans le bateau doivent reposer sur des courbes ou des semelles. On se sert aussi, pour lâembarquement des arbres , canons, etc., dâune grue , ou de deux perches croisĂ©es, portant une Ă©charpe Ă leur jontion , et soutenues par des haubans. ManĆuvre du palan. Le palan sert Ă faire effort sur un cordage pour le tendre ou pour mouvoir un fardeau. â Pour lâĂ©quiper, coucher les deux moufles Ă 2 mĂštres 474 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. lâune de lâautre, les poulies horizontales et les anneaux opposĂ©s entre eux. Passer le bout du cordage de palan dans la poulie infĂ©rieure de la moufle, Ă laquelle doit aboutir le garan , câest-Ă -dire, la partie du cordage que lâon saisit pour tirer dessus. Passer le meme bout dans la poulie infĂ©rieure de la 2. e moufle; le ramener dans la 2. poulie de la l. re moufle, et continuer ainsi jusquâĂ ce quâil ait passĂ© par la gorge de toutes les poulies; alors on lâamarre Ă la petite anse de la l. rc moufle. â Ne pas croiser les courants ou brins qui vont dâune moufle Ă lâautre. Eloigner les moufles et les attacher par leurs anneaux, lâune au cordage Ă tendre, lâautre Ă un point d'amarrage. â Les courants Ă©tant horizontaux, 4 hommes au garan exercent sur le cĂąble une tension de 1,500 kil.; 12 hommes une tension de 3,000 kil. La tension est un peu moindre lorsque les courants sont inclinĂ©s. ManĆuvre du cabestan. 9 hommes. â 5 piquets, 2 masses, 4 leviers, 1 cĂąble, 1 amarre. Le cabestan est transportĂ© par 4 hommes, sur lâĂ©paule. â On plante, pour le fixer, un piquet inclinĂ© contre chaque tenon de lâĂ©pars de devant, et de celui de derriĂšre; un piquet de retraite Ă huit pas en arriĂšre et vis-Ă -vis le milieu du treuil. fi A.. 3 1 â Dâ 8 ° 6 4 7 ÂŁ+ 1. 4+0 3 *B+ , 3 L + 2 ou 18 B -+âą 1 5 , 8 o 3 3 B + 2 ou 14 B ii ,80 3 5.... d . * 5 - 0 . r .\ 4 3 3 B +4 a B -o + . . . 4 3 10 ^ + l. ioe + 0. 7 . R 4 - 4 2 /?+ 4. 2 B - 4 - 4. 4 5 + 0 3 8. 8. 8. 22? + .. par parties a de 3 bateaux. B ou L â 4,60 6 7 * + 0 3 Zz + aou i85-+-i5,8o »g-Q + . 1 2 B 2 ioB + i 4 + 6 4 B+ 6 4B+6 2 8 8 а On suppose les. culĂ©es de 1 bateau chacune; au besoin on en mettrait 2 . б Dans chaque travĂ©e, 5 poutrelles supportent les madriers et 2 servent de guindage. c Pour Ă©tablir la rĂ©union des portiĂšres entre elles et avec les culĂ©es. â 2 cinquenelles, de longueur double, sont dĂ©ployĂ©es sur lâavant et sur lâarriĂšre des bateaux, fixĂ©es derriĂšre et contre les poupĂ©es par des commandes de billot, amarrĂ©es au dernier bateau et tendues au moyen de palans attachĂ©s Ă des pieux plantĂ©s Ă lâemplacement de la l. re culĂ©e. â On retient lâaile marchante par une longue ligne fixĂ©e Ă un piquet plantĂ© Ă hauteur du dernier bateau; on la fait filer autour dâune des poupĂ©es dâavant de lâavant-dernier. â Pendant la conversion, agir sur les palans. Les ancres dâamont sont disposĂ©es sur les bateaux du pont et mouillĂ©es Ă mesure de la conversion. On retient le mouvement avec les cordages dâancre, de maniĂšre Ă maintenir le pont en ligne droite. Avec des gaffes, on empĂȘche lâaile du pivot de toucher la rive. â La conversion terminĂ©e, planter des pieux sur la 2. e rive et avec des palans, tendre les cinquenelles, rapprocher le pont, sâil y a lieu. â Etablir les culĂ©es. Sur une riviĂšre large et rapide, mouiller quelques ancres dâamont de lâaile marchante, avant que le pont ait exĂ©cutĂ© un demi-quart de conversion, pour le soutenir avec leurs cordages, que lâon abandonne aprĂšs avoir fixĂ© des bouĂ©es Ă leurs extrĂ©mitĂ©s. Maintenir aussi le pont vers son milieu par une ou plusieurs lignes. â Cette manĆuvre est difficile. Pour replier , planter 2 pieux dans la direction des poupĂ©es dâamont et dâaval sur la rive du repliement. Tendre les cinquenelles avec des palans, et les fixer aux poupĂ©es comme ci-dessus; amarrer celle dâaval au pieu dâaval; embrasser lâautre pieu dâun tour de celle dâamont. â Replier la culĂ©e du pivot sur la rive et la culĂ©e opposĂ©e sur le pont. â Prolonger de 2 en 2 les cordages dâancres dâamont; attacher des bouĂ©es Ă tous. â Laisser descendre le pont en filant les cordages dâancre sur les poupĂ©es dâavant et la cinquenelle d amont sur son pieu. Diriger la conversion avec des gaffes. â Relever les ancres. PONTS DE PONTONS DâAYANT-GARDE. PI. 53 et 54. On ponte Ă grande portĂ©e. Les poutrelles accouplĂ©es ne se croisent que sur un plat-bord. On emploie, suivant les circonstances, un ou plusieurs haquets comme corps de support. Les poutrelles dĂ©passent les plats-bords en dedans et en dehors des pontons de 0, m 355 ; largeur des plats-bords 80 mil].; longueur des travĂ©es 5 mĂštres; portĂ©e des poutrelles 3, m 60 ; voie du pont 2, m 34 ; longueur du pont avec 6 pontons sans haquets 34 mĂštres; longueur maximum avec 6 pontons et 3 haquets âą30 mĂštres. Construction du pont de pontons. 0 pontons, ayant chacun 1 amarre, 3 rames, 2 gaffes; 40 poutrelles; 104 madriers; 2 corps morts; 12 cordages dâancre; 8 amarres; 70 commandes de poutrelle; 30 commandes de guindage; 30 commandes de billot; 30 billots; 24 piquets; 4 masses en bois; pelles; pioches. Etablir la l. ,e culĂ©e. Planter 2 piquets de travcrsicres Ă 1 pas Ă en amont âąil en aval du corps mort; 2 piquets pour lâamarrage des cordages dâancre 492 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. du l. er ponton Ă 40 pas ; 2 pour le 2. Ă 45 pas; 2 pour le 3.* Ă 50 pas. â Embarquer dans un ponton 1 corps mort, 1 madrier, 12 piquets, 2 masses, 2 cordages dâancre, 3 amarres, 15 commandes de poutrelle. Passer sur la 2. rive pour Ă©tablir la culĂ©e et planter les piquets comme sur la l. r * â Attacher 5 commandes de brĂȘlage Ă chaque tringle des pontons; fixer 2 amarres aux anneaux intĂ©rieurs de chacun, 2 cordages dâancre aux anneaux intĂ©rieurs des 3 premiers et aux anneaux extĂ©rieurs des deux autres. â Amener successivement les pontons contre la rive ou contre le dernier pontĂ©; amarrer les cordages dâancre des 3 premiers pontons aux piquets de la l. rc rive; passer les cordages des autres aux hommes de la culĂ©e, qui les amarrent sur la 2. rive, 5 hommes apportent chacun une poutrelle, les n. os 2 et 4 marchant en 2. rang, et se mettent en ligne sur le dernier madrier. Ils passent leurs poutrelles sur le ponton. â 5 hommes, dans le ponton Ă placer, reçoivent les poutrelles et les font avancer jusquâĂ 0, n 'G3 au delĂ du l. er ponton, et jusqu a 0, m 355 au delĂ des autres pontons; ils les placent de champ, en amont ou en aval des marques, selon que les prĂ©cĂ©dentes sont en aval ou en amont. Ils appuient sur les bouts des poutrelles pendant que ceux qui les ont apportĂ©es poussent au large. â 5 hommes sur la rive ou dans le ponton prĂ©cĂ©dent, aident Ă passer les poutrelles, et aprĂšs quâon a poussĂ© au large, les saisissent et les posent de maniĂšre que les extrĂ©mitĂ©s soient Ă 0, n â355 en deçà du plat-bord extĂ©rieur de leur ponton. Les 2. e et 4. e poutrelles de chaque travĂ©e, celles de culĂ©e exceptĂ©es, sont retirĂ©es jusquâĂ ce que leurs extrĂ©mitĂ©s du cotĂ© de la l. re rive dĂ©bordent de 0,â n 355 le plat-bord intĂ©rieur du ponton prĂ©cĂ©dent. Ces 5 hommes brĂȘlent les poutrelles jumelĂ©es de 2 tours de commande , de chaque cĂŽtĂ© du ponton. â 4 hommes agissent aux traversiĂšres et aux cordages dâancre pendant quâon pousse au large; ils amarrent ces cordages aux anneaux, en passant de dessous en dessus, et terminent par 2 demi-clefs. 2 hommes couvrent jusquâĂ 0, m 50 du dernier ponton. â Chaque madrier est apporte par 1 homme, qui le tient sous le bras droit vers son milieu. â Chaque guindage est apportĂ© par 1 homme; 4 les broient; 2 Ă©galisent les madriers. â Si lâun des pontons doit recevoir une ancre dâamont, il sert lui-mĂȘme Ă la mouiller. Au besoin, la longueur des travĂ©es peut ĂȘtre portĂ©e Ă 5, n 'o0. Les poutrelles de culĂ©e dĂ©passent les plats-bords de 0, m 13, et les autres de 0, m 105. DĂ©tachements. l. ei dĂ©tachement, 8 hommes placer les corps-morts, planter les piquets dâamarrage, amarrer les cordages aux piquets de la 2. rive. â 2, dĂ©tachement, 8 hommes amener les pontons, amarrer les cordages dâaucre aux piquets de la 2. e rive; 4 hommes amĂšnent les l. er , 3. et 5. pontons; 4 les 2. et 4. â 3. dĂ©tachement, 5 hommes apporter les 5 poutrelles de chaque travĂ©e. â 4. dĂ©tachement, 16 hommes 2 fixent les traversiĂšres, 2 les cordages dâancre; 10 reçoivent les poutrelles, poussent au large, brĂȘlent; 2 couvrent. â 5. dĂ©tachement, 15 hommes apporter les 15 madriers de chaque travĂ©e. â 6. dĂ©tachement, 8 hommes 2 apportent les guindages, 4 les brĂȘlent, 2 Ă©galisent les madriers. â Ajouter 1 sous-officier Ă chaque dĂ©tachement, 2 au 4. â 1 officier. â Total 1 officier, 7 sous-officiers, 60 hommes. POINTS DE BATEAUX DU COMMERCE. 493 Lorsque les baquets doivent servir de supports , le hayon de devant est enlevĂ©, et les 2 trains sont Ă©cartĂ©s. Les baquets sont placĂ©s dans la direction du courant, Ă distance convenable du corps-mort ou du dernier ponton, et Ă la hauteur nĂ©cessaire pour que le tablier puisse se prolonger entre les roues des trains. Deux poutrelles sont posĂ©es sur le lisoir et le corps dâessieu de derriĂšre, pour servir de supports Ă celles du tablier. Si la profondeur de la riviĂšre lâexige, les 2 trains ne sont pas Ă©cartĂ©s, les poutrelles sont posĂ©es sur les traverses-supports. Lâinfanterie passe sur 3 rangs quand les travĂ©es ont 5 mĂštres, sur 2 lorsquâelles ont 5, m 50. â Le pas de course est celui qui fait le moins souffrir le pont. â La cavalerie passe par un. â La batterie de 8 passe scs voitures attelĂ©es de 4 chevaux. â 11 est bon, au moment du passage, de lĂącher les cordages dâancre dâaval pour attĂ©nuer le balancement latĂ©ral du pont. Sur des torrents ou ruisseaux peu profonds , on peut Ă©tablir une passerelle pour lâinfanterie au moyen des baquets. â Ecarter les trains , en sorte que les poutrelles reposent par leurs extrĂ©mitĂ©s sur les traverses-supports. â Placer les baquets en travers du cours dâeau, roues contre roues, reliĂ©es 2 Ă 2 par des commandes. Raccorder, au besoin, les ressauts par des madriers en long. Repliement du pont de pontons. Rouler les cordages dâancre de la l. t0 rive; filer les traversiĂšres do la ĂŻ. re travĂ©e quand on amĂšne le t. er ponton contre le 2, e , et ramener Ă la rive ce premier ponton, sur lequel on charge les matĂ©riaux de la l. rc culĂ©e. â Passer sur la 2.* rive, lever le corps-mort, arracher les piquets. â ĂŒĂ©brĂȘler les guindages et les emporter. â Emporter les madriers. â 2 hommes dĂ©couvrent et passent les madriers Ă ceux qui doivent les emporter. â DĂ©brĂȘler et soulever les poutrelles. Agir aux traversiĂšres pour ramener les pontons. DĂ©marrer les cordages dâancre et jeter les bouts Ă lâeau quand les pontons sont ramenĂ©s. â Saisir les poutrelles, les soutenir pendant quâon ramĂšne le ponton; les emporter. â Emmener les pontons, dĂ©tacher les cordages dâancre. Si lâun des pontons a une ancre, elle est relevĂ©e par les hommes chargĂ©s dâemmener le ponton. DĂ©tachements. l. r dĂ©tachement, 8 hommes ĂŽter les cordages des piquets de la l. rc rive , lever les corps-morts, arracher tous les piquets. â 2. e dĂ©tachement, 4 hommes 2 dĂ©braient les guindages, 2 les emportent.â 3/ dĂ©tachement, 15 hommes emporter les madriers. â 4. e dĂ©tachement, Il hommes 2 dĂ©couvrent, 5 dĂ©- hrĂȘlent, 2 agissent aux traversiĂšres , 2 aux cordages dâancre. â 5. e dĂ©tachement, 5 hommes emporter les poutrelles. â 6. e dĂ©tachement, 8 hommes emmener les pontons, ĂŽter les cordages des piquets de la 2. e rive; 4 emmĂšnent les 2.', 4. e et 6. c pontons, 4 les l. er , 3. e et 5. e â Ajouter 1 sous-officier Ă chaque dĂ©tachement, â 1 officier. â Total 1 officier, 6 sous-officiers; 5t hommes. PONTS DE BATEAUX DU COMMERCE. PI. 55 et 56. Les quatre constructions qui prĂ©cĂšdent peuvent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es avec des bateaux du commerce. Les poutrelles sont jumelĂ©es par deux clameaux Ă une face, placĂ©s Ă 0, m 50 environ des extrĂ©mitĂ©s des poutrelles et inclines lâun vers lâautre. â Elles sont 494 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. fixĂ©es aux corps-morts et aux bateaux par des clameaux Ă deux faces. Ces clameaux sont enfoncĂ©s dams le bordage en dehors du bateau et dans une face latĂ©rale des poutrelles; tous en amont ou en aval, selon que les poutrelles de la travĂ©e suivante doivent ĂȘtre en aval ou en amont. â Lorsquâon replie le pont, on lĂšve les clameaux Ă deux faces avec une pince en fer, et les clameaux Ă une face avec des pioches. Lors'que les bateaux sont inĂ©gaux, on les range sous le pont par ordre de grandeur, pour Ă©viter les ressauts. â Si les bordages sont trop faibles ou trop Ă©vasĂ©s, on les rĂ©unit par des traverses entaillĂ©es, sur lesquelles on Ă©tablit un ou plusieurs chapeaux. Si les bordages sont trop bas, on construit un chevalet dans le bateau; les poutrelles portent sur le chapeau et le dĂ©bordent de 0, ,n 30. â Si lâon a de longs bateaux, niais en trop petit nombre, on peut, au milieu de leur longueur, fixer Ă peu de distance, 2 cloisons bien calfatĂ©es et soutenues par des courbes. Scier ensuite le bateau entre les cloisons. Au besoin, on ponte Ă grande portĂ©e, en ne faisant reposer les poutrelles que sur 3 ou meme sur 2 plats-bords. Dans ce dernier mode, qui exige des bateaux trĂšs-forts, on place sur chacun des fausses poutrelles, dâun bord Ă lâautre. Quand tes poutrelles ont un fort Ă©quarrissage, on pousse les bateaux au large avec trois poutrelles seulement portant sur des rouleaux. On place les autres poutrelles Ă lâaide des rouleaux posĂ©s sur les premiĂšres quand le bateau est placĂ©. PONTS DE RADEAUX. Force des radeaux dâarbres. L Ă©tant la longueur dâun arbre en mĂštres, H et r les rayons des extrĂ©mitĂ©s, P le poids en kil. du mĂštre cube du bois, v ou le rapport de la circonfĂ©rence au diamĂštre = 3,1416, on a le volume en m. cubes y = â L P 2 -+- r 2 H- Br ou , par approximation, y=^L{R + r\ C Ă©tant la circonfĂ©rence du milieu de lâarbre, on a aussi V â 0,0795 C 3 X. .0, m 0795 carrĂ© est la surface du cercle dont la circonfĂ©rence = 1. La charge nĂ©cessaire pour submerger lâarbre = V 1000 kil.â* P. La distance du centre de gravitĂ© de lâarbre Ă son gros bout L / C7ĂŻ+r 3 -l-2r 2 \ â 4 \/H-r a â Br Soient A le poids dâune travĂ©e du tablier, B le poids du plus lourd fardeau qui chargera chaque radeau en passant sur le pont, x le nombre dâarbres de A+S chaque radeau, on doit avoir x = - ~p^ Pour avoir promptement le poids capable de submerger un arbre du volume y, on prend un volume v de ce bois, on le met Ă lâeau et on cherche le poids p qui lâenfonce entiĂšrement; le poids cherchĂ© est â p. On fait lâexpĂ©rience sur du bois pris au petit bout et sur du bois pris au gros bout, et on prend une moyenne. PONTS DE RADEAUX. 495 Pour connaĂźtre sans calculs le centre de gravitĂ© du radeau, on charge lâarriĂšre de quelques hommes et on les fait marcher jusquâĂ ce que lâavant commence Ă baisser. Il faut toujours Ă©tablir le radeau avec excĂšs de rĂ©sistance, parce que les bois augmentent de poids avec la durĂ©e de lâimmersion. â Dans lâĂ©valuation du poids de lâarbre il faut observer que les bois vieux sont plus lĂ©gers, mais sâimbibent davantage, et quâau temps de la sĂšve les bois sont plus lourds. Construction des radeaux dâarbres et des ponts. PI. 57 et 58. Les radeaux se construisent Ă lâeau. Si on les Ă©tablit Ă terre, ils tendent Ă se dĂ©sunir lorsquâon les met Ă lâeau, chaque piĂšce cherchant Ă prendre sa position dâĂ©quilibre dans le fluide. â Il faut que les radeaux soient au moins de 12 mĂštres de longueur, pour avoir assez de stabilitĂ©. Si les arbres nâont pas cette dimension, on les ente bout Ă bout sur 2 de longueur avec des clameaux, des harts, des chevilles, etc. â Dans les courants rapides on fait les radeaux plus Ă©troits, pour les manĆuvrer avec plus de facilitĂ©. 1 . er Exemple. Arbres de 14 mĂ©trĂ©s; diamĂštres aux deux bouts , 380 et 270 mil!. Pour chaque radeau. 13 arbres. â 2 traverses Ă©quarr. 215 miĂŒ. sur 160.â 3 supports long. 4,200 mill,, larg. 160, haut. 325. â 2 madriers larg. 330 mill. Ă©paiss. 54. â 1 poupĂ©e haut, totale 700 mill., du tenon 200; diamĂštre en haut 160, en bas 135. â 1 petite traverse de la tĂšte du radeau, fixĂ©e sur 3 arbres larg. 160 mill., Ă©paiss. 54. â 1 porte-gouvernail 1 semelle, long. 1,600 mill., larg. 215, haut. 160; 2 montants haut, totale 800, des tenons 140, larg. dans le sens de la longueur de la semelle 80, Ă©paiss. 54. Les montants entrent de leur Ă©paisseur dans deux entailles faites derriĂšre la semelle. Intervalle entre les montants, 165 mill. â 36 clous de 120 mill. 31 pour les madriers, 3 pour la petite traverse, 2 pour les montants du porte-gouvernail. â 26 broches en fer de 325 mill. pour les traverses. â 12 clameaux Ă deux faces, pour fixer les supports sur les traverses. â 4 clameaux Ă une face, pour fixer le porte-gouvernail sur la queue du radeau. Pour le tablier , par travĂ©e 7 poutrelles âą> dont 2 pour guindages; long. 11,500 mill., Ă©quarriss. 160. â 31 et ~ madriers ordinaires. â La longueur des travĂ©es est de 10, in 50. II faut en outre les objets nĂ©cessaires pour deux culĂ©es. m. cubes. Volume des 13 arbres, des 2 traverses et des 2 madriers dâun radeau. . 15,527 â des 3 supports, des 7 poutrelles et des 31^- madriers dâune travĂ©e. 5,099 Les 15, m 527 cubes Ă 570 kil. le mĂštre c. peuvent supporter. 6676 k. Les 5, m 099 cubes idem pĂšsent- . . . 2916 Force du pont . 3760 k. Les arbres ont le gros bout alternativement Ă la tĂšte et Ă la queue; les plus longs au centre. prix, Ă©preuves des armes en service . 526 Distinction des principaux modĂšles s successivement Ă©tablis jusquâaux modĂšles actuels .528 Inspection des armes dans les corps .. 534 Inspection des armes.âInstruments vĂ©rificateurs.â Causes qui dĂ©terminent la mise hors de service. â DĂ©tails de lâinspection. 535 RĂ©paration des armes. â RĂ©parations proscrites. â Observations relatives Ă quelques rĂ©parations. â Connaissances exigĂ©es des maĂźtres armuriers. â Instruments et outils dont ils doivent ĂȘtre pourvus. 540 Entretien des armes. â DĂ©montage et remontage. âNettoyage et soins nĂ©cessaires. 543 Conservation et rĂ©paration des armes dans les magasins Classement des armes et piĂšces dâarmes. 546 RĂ©parations. 547 Composition des ateliers. â Instruments et outils MatiĂšres employĂ©es dans les rĂ©parations. â Echantillons les plus convenables de fer et dâ PiĂšces de rechange nĂ©cessaires. âą.. 551 Disposition dans les salles dâarmes et magasins. â Livraisons et remises dâ Encaissement des armes .555 RĂ©sultats dâexpĂ©riences sur le tir, la durĂ©e et la rĂ©sistance des armes Ă Notes sur diffĂ©rents systĂšmes dâarmes Armes qui se chargent par la culasse. 565 Fusils Ă plusieurs coups. â Fusils Ă vent. 566 Principaux calibres des armes Ă feu portatives . 567 Armement des divers corps de lâarmĂ©e. 568 NOMENCLATURE DES DERNIERS MODĂLES MIS EN SERVICE. Fusil dâinfanterie, Ă percussion, modĂšle 1842. CailOll. Ame, bouche et sa tranche, tenon ; guidon et son embase, dâune seule piĂšce brasĂ©e sur le canon ; tonnerre; masselolte, soudĂ©e sur le tonnerre , trou taraudĂ© pour la cheminĂ©e*, pans supĂ©rieur, latĂ©raux, intermĂ©diaires; Ă©videment autour de la cheminĂ©e; boĂźte taraudĂ©e pour le boulon de culasse, tranche du tonnerre. â CheminĂ©e chanfrein, cĂŽne, carrĂ©, embase, partie taraudĂ©e, canal fraisĂ© aux deux extrĂ©mitĂ©s.â Culasse bouton taraudĂ© le pas Ă gauche, sa tranche, talon, queue, trou fraisĂ© pour la vis de culasse, plan inclinĂ©; hausse, mĂ©nagĂ©e de forge sur la queue, son cran de mire. â Vis de culasse , Ă tĂȘte fraisĂ©e en dessous. Dans toute vis on distingue la tĂȘte, la fente, la lige, la partie taraudĂ©e. 33 514 CHAP1TRK XVII. ARMtS BaĂŻonnette. Lame pointe, Ă©videment, gouttiĂšres ou cannelures, talon, angles du talon, arĂȘte du milieu, cĂŽtĂ©s. â Coude . â Douille tranches supĂ©rieure et infĂ©rieure, embase de la virole, pontet, fentes verticales, fente horizontale, Ă©touteau. â Virole ou bague corps, pontet, taquet ou arrĂȘ- toir, rosettes. â Vis de la virole. â Fourreau de baĂŻonnette en cuir corps, renfort de lâentrĂ©e, tirant ou patte; bout en cuivre, collĂ© et Ă©pinglĂ©. Platine , modĂšle 1840, voyez page suivante. Garniture. Baguette tĂȘte en poire, tige, bout taraudĂ©. â Ressort de baguette corps , cuilleron , pontet pour la goupille, goupille. Capucine corps, bec, coulisses. â Ressort corps, embase, crochet, goupille. Fmhouchoir Corps, tranche, entonnoir, dos et son Ă©videment, bandes, coulisses, bec, ouverture de lâentonnoir, trou pour le pivot du ressort. â Ressort corps, embase, crochet, pivot, goupille. Grenadiere corps, pivot, coulisses. â Battant anneau; rosettes, leur chanfrein, leurs trous, leur rivet. â Ressort , comme celui de capucine. La capucine , Yembouchoir et la grenadiere sont souvent dĂ©signĂ©s sous le nom commun de boucles. Plaque de couche devant, dĂ©gagements, cul-de-poule, dessous; trous pour les vis. â 2 vis de plaque de couche. Rosette de vis de platine corps , contour avec chanfrein , boulerolle et trou taraudĂ© pour la vis de platine. Sous-garde complĂšte , composĂ©e des piĂšces suivantes DĂ©tente lame , queue, trou pour la vis. â Vis de la dĂ©tente. â Ecusson ou piĂšce de dĂ©tente corps, trou pour la vis de sous-garde; fentes pour le pivot du battant, la dĂ©tente et le crochet* du pontet; l. rP et 2. e Ă©lĂ©vations extĂ©rieures, embase pour le nĆud du crochet du pontet ; 2 ailettes et leurs trous pour la vis de dĂ©tente , houlerolle et trou taraudĂ© pour la vis de culasse, taquet pour la baguette , sa fraisure. â Pontet corps, nĆud antĂ©rieur, fente et embase pour le pivot du battant, nĆud du crochet du pontet, crochet. â Battant , comme celui de grenadiĂšre. â Piçot du battant tĂȘte, tige, embase, trou pour la goupille. â Goupille du battant tige, tĂšte ronde, fraisĂ©e en dessus. â Vis de sous-garde. Les vis de plaque de couche et de sous-garde sont dites vis Ă bois âą la tĂȘte est arrondie en goutte de suif et fraisĂ©e en dessous; la tige, un peu conique, est taraudĂ©e dans toute sa longueur. Vis Ă bois , crochet de platine tĂȘte Ă 2 trous au lieu de fente. Monture, en bois de noyer. â Le fĂ»t embases pour la capucine et la grenadiĂšre, canal du canon, canal de baguette; logements pour les ressorts dâembouchoir, de grenadiĂšre, de capucine et de baguette et pour leurs goupilles. â Couche pentes du dessus et du dessous, poignĂ©e, buse, crosse; logements pour le talon et la queue de culasse, la platine, la rosette, la sous-garde, le devant de la plaque de couche; trous pour la grande vis et la vis-crochet de platine, les vis de plaque de couche et de sous-garde, la goupille du battant de sous-garde. Nota- Dans les articles suivants on nâindique pour chaque arme que les NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 515 parties par lesquelles sa nomenclature diffĂšre de celle qui prĂ©cĂ©dĂ©. â On ne rĂ©pĂšte pas le dĂ©tail des piĂšces , lorsqu'il est semblable Ă celui des piĂšces de mĂȘme nom prĂ©cĂ©demment dĂ©taillĂ©es. Fusil dâinfanterie, Ă percussion, modĂšle 1840. Canon. Culasse cba mbre, bouton taraudĂ© et sa tranche, corps, tranches antĂ©rieure et postĂ©rieure du corps, pans raccordĂ©s avec ceux du canon, Ă©videment et trou taraudĂ© pour la cheminĂ©e, canal de lumiĂšre. â CheminĂ©e , vissĂ©e sur la culasse. â Hausse , fixĂ©e Ă queue d'aronde ou mĂ©nagĂ©e de forge. Platine. Corps de platine devant, derriĂšre et son Ă©chancrure circulaire pour la vis-crochet, dessus , dessous; face extĂ©rieure, sa partie plane, sa partie arrondie; face intĂ©rieure, Ă©paulcment pour la patte du ressort, son entaille; trous pour l'arbre de la noix, la grande vis de platine, les pivots de la gĂąchette et du ressort; trous taraudĂ©s pour les vis de bride de noix. â Grande vis de platine. â Bride de noix corps, trous pour les pivots de la noix et de la gĂąchette, cylindres pour les vis de bride. â 2 vis de bride de noix. â GĂąchette corps, embase, pivot, bec, queue. â Noix corps, embase, arbre, six pans, trou taraudĂ© pour la vis de noix, pivot, talon , cran de sĂ»retĂ©, cran du bandĂ©, Ă©videment pour lâentrĂ©e du pivot de la chaĂźnette, trou pour le pivot de la chaĂźnette, entaille pour la chaĂźnette. â Vis de noix. â ChaĂźnette corps, 2 pivots. â Chien corps, ventre, gorge, tĂȘte et son Ă©videment, crĂȘte et son quadrillage, dos, Ă©videment intĂ©rieur; face intĂ©rieure, six pans. â Ressort grande branche, griffe, son Ă©videment et son entaille; petite branche, patte, pivot, rouleau; ouverture intĂ©rieure, chanfreins. Le reste comme au modĂšle 1842. Fusil dâinfanterie, Ă silex, modĂšle 1822. Ce modĂšle nâest plus en service que dans la garde nationale; mais on donne ici sa nomenclature complĂšte, pour l'intelligence des modifications quâil a subies dans sa transformation au systĂšme percutant. Canon. Ame, bouche et sa tranche, tenon, tonnerre, lumiĂšre, boĂźte taraudĂ©e, pans, tranche du tonnerre. â Culasse bouton taraudĂ©, sa tranche; talon, son Ă©chancrure pour le passage de la grande vis de platine; queue, trou fraisĂ© pour la vis de culasse, plan inclinĂ©. â Vis de culasse , Ă tĂȘte fraisĂ©e en dessous. BaĂŻonnette. Comme au modĂšle 1842. Platine. Corps de platine devant, milieu, queue, pointe, rempart, bou- tcrolle, encastrement du bassinet, chanfrein extĂ©rieur; 4 trous pour les pivots du ressort de batterie, du grand ressort, de la bride et de lâarbre de la noix; 9 trous taraudĂ©s pour les vis; mortaise pour le pivot du ressort de gĂąchette. â Deux grandes vis de platine. â Bassinet entablement, fraisure; garde-feu, bride, doucine, encastrement, queue, dos arrondi, rempart, trou pour la vis, trou de la bride. â Vis de bassinet. â Batterie face, mise en acier, dos, table ou assiette, assise, entablement; Ă©videment de la table, pied , talon ou trousse, retroussis de la face, trou pour la vis. â Vis de batterie. â Ressort de batterie grande branche ou branche mobile, petite branche ou 616 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. branche fixe, patte, collet de la patte, pivot, Ă©chancrure, trou pour la via, ouverture intĂ©rieure ou Ă©cartement des branches, chanfrein des branches. â Vis du ressort de batterie. â Chien corps, crĂȘte et son embase, mĂąchoire infĂ©rieure, sous-gorge, ventre, arriĂšre ou cul-de-chien, dos, espalet, cĆur ou anneau, carrĂ©, trou de la vis. â MĂąchoire supĂ©rieure embase, encastrement, talon, trou pour la vis. â Vis de chien tige, tĂȘte, embase, collet, partie taraudĂ©e, fente, trou de la tĂȘte. â Noix corps, embase, arbre, carrĂ©, pivot, grilTe, rouleau, cran du repos, cran du dĂ©part ou du bandĂ©, angles saillants et rentrants des crans, trou de la vis. â Vis de noix. â Bride de noix corps, partie en Ă©querre, pivot, trois trous pour le pivot de la noix, la vis de gĂąchette, la vis de bride. â Vis de bride. â GĂąchette corps, embase, bec, queue, trou pour la vis. â Vis de gĂąchette. â Ressort de gĂąchette grande branche, petite branche, rouleau, pivot ou tenon, ouverture intĂ©rieure , chanfrein. â Vis du ressort de gĂąchette. â Grand ressort grande branche, petite branche, griffe, rouleau de la griffe, pivot, patte, trou pour la vis, ouverture intĂ©rieure, chanfreins. â Vis du grand ressort. Garniture. Comme au modĂšle 1842, Ă lâexception des piĂšces suivantes Ernbouchoir , surmontĂ© dâun guidon. â Porte-vis , contre-platine ou esse remplacĂ© dans le modĂšle 1842 par la Josette de vis de platine corps, rosettes, collets, trous pour les grandes vis de platine. â Goupille du battant de sous-garde tĂȘte, tige ou queue. Monture. Comme au modĂšle 1842, exceptĂ© que la crosse a un Logement pour la joue, quâil y a 2 trous pour le passage des grandes vis de platine et un logement pour la contre-platine. Fusil de voltigeur. Ne diffĂšre du fusil d'infanterie que par la longueur du canon. Fusil de dragon, Ă percussion, modĂšle 1842. MĂŽme nomenclature que le fusil dâinfanterie, modĂšle 1842. â Point de baĂŻonnette. Fusil de dragon, Ă silex, modĂšle 1822. Autrefois fusil dâartillerie ; sans baĂŻonnette pour les dragons; mĂȘme nomenclature que le fusil dâinfanterie, modĂšle 1822. Fusil double de voltigeur corse, Ă percussion . Canon. Double, Ă rubans, mis en couleur de rouille, fixĂ© au bois par un tiroir et des crochets Ă bascule. â Culasse , Ă foudre et Ă bascule. â 2 CheminĂ©es. â Tenon , sur le canon droit. â Guidon , sur la plate-bande supĂ©rieure. â 2 porte-baguette , dont 1 Ă battant. BaĂŻonnette. Lame quadrangulairc, plate et Ă©vidĂ©e sur une longueur de 100 mill., Ă partir du talon. â Douille , embrassant les deux canons, fixĂ©e par un crochet Ă ressort. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 517 2 Platines, Ă percussion, Ă chaĂźnette et un seul ressort; fixĂ©es, chacune, par un crochet, et une seule grande vis. Garniture. Baguette , Ă tĂȘte de clou. â Sous-garde , Ă deux dĂ©tentes Ă ressort. â PiĂšce de bascule , dont la queue arrive prĂšs de la naissance du buse.â Battant de crosse. â Plaque de couche , lĂ©gĂšrement cintrĂ©e. â Capuche , Ă lâextrĂ©mitĂ© du fĂ»t. â Bessort de baguette , fixĂ© par uue vis. Monture. Anglaise, comme aux fusils de chasse. Mousqueton de gendarmerie, Ă percussion, modĂšle 1842 ; Ă silex, modĂšle 1825. Une baĂŻonnette. â Grenadiere, ayant la forme de la capucine, qui est sup- primĂ©e. â Ecusson , sans taquet, un pivot Ă la partie infĂ©rieure pour le battant de sous-garde. â Deux vis a bois de sous-garde. â Taquet , placĂ© Ă demeure au fond du canal de la baguette. â Pontet , le devant fixĂ© par une vis. â Baguette , la tĂȘte en cĂŽne tronquĂ© renversĂ©. Mousqueton de cavalerie, Ă silex, modĂšle 1822. Canon. Le guidon est fixĂ© dessus. â Point de baĂŻonnette. â Capucine ou embouchoir corps, pivots, coulisses, embase intĂ©rieure^ trous pour la vis.â Vis de la capucine. â Tringle grande branche, petite branche, coude et son arrondissement, rosettes, embase, trous pour la vis de capucine et la grande vis du milieu de la platine, trous de la vis de tringle. â Vis de tringle et sa rosette. â Deux anneaux. â Baguette , sĂ©parĂ©e de larme tĂȘte en forme de tĂȘte de clou, tige, anneau, filets ou taraudage. Mousqueton dâartillerie, Ă silex, modĂšle 1829. Capucine corps , pivot, embase intĂ©rieure, coulisses, trou pour la baguette, battant et son rivet. â Bessort de capucine corps, crochet, pivot, goupille. â Battant de crosse embase, pivot, deux trous pour les vis Ă bois, anneau, rosettes et rivet. â Deux vis Ăč bois. â Baguette , logĂ©e dans le bois. Mousqueton de lanciers, Ă silex, modĂšle 1836. Canon. Celui du mousqueton de cavalerie, modĂšle 1822, avec visiĂšre, et guidon en cuivre sur une embase en fer. Garniture. Pas de tringle. â Battant ovale Ă la partie antĂ©rieure de lâembouchoir, et Battant de crosse. â Embouchoir fixĂ© par une vis, dont lâĂ©crou est maintenu dans le canal du canon par deux vis Ă bois. Monture. Comme au mousqueton de cavalerie, modĂšle 1822, Ă lâexcep* tion du fut, qui est raccourci de 35 mill. Pistolet de cavalerie, modĂšle 1822. Culasse la queue a une Ă©chancrure pour la bride de poignĂ©e. â Capucine corps, dos, coulisses, trou pour la baguette, bride, Ă©chancrure, embases 518 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. intĂ©rieure et extĂ©rieure, trou pour la grande vis de devant de platine. â Bride de poignĂ©e corps, Ă©chancrures pour la queue de culasse et pour la calotte, embases antĂ©rieure et postĂ©rieure, trous pour la vis de culasse et la vis de poignĂ©e. â Fis de poignĂ©e. â Ecusson un trou pour la vis de pontet, une seconde bouterolle pour la vis de poignĂ©e. â Calotte corps, queue, bec, oreilles, trous pour la vis de poignĂ©e et la vis de calotte. â Fis de calotte tĂšte, tige, piton et son trou, anneau. Pistolet de gendarmerie, Ă percussion, modĂšle 1840 ; Ă silex, modĂšle 1822. Pas de bride de poignĂ©e} toutes les garnitures en fer. Armes Ă silex transformĂ©es au systĂšme percutant. Avec culasse sans chambre; systĂšme actuel, adoptĂ© en 1841 . Canon. Ses dimensions ne sont pas changĂ©es ; il conserve son ancienne culasse ; la lumiĂšre est bouchĂ©e avec un grain en fer. â Guidon. â CheminĂ©e vissĂ©e sur un grain en acier, dont lâĂ©crou est taraudĂ© dans le tonnerre; trou taraudĂ© pour la cheminĂ©e, canal de lumiĂšre. â Hausse fixĂ©e Ă queue dâaronde.â Platine la batterie , son ressort et leurs vis , supprimĂ©s. â Le bassinet remplacĂ© par une piĂšce en fer, ajustĂ©e dans son encastrement, se raccordant avec le corps, la bouterolle et le rempart, et fixĂ©e par la vis de bassinet. â Les trous de vis de la batterie et de son ressort, ainsi que le trou du pivot, bouchĂ©s avec des rivets, sans dĂ©tremper le corps. â Chien Ă pierre, remplacĂ© par un chien percutant Ă espalet corps, gorge, espalet, tĂȘte et son Ă©videment, crĂȘte et son quadrillage. â Cran de sĂ»retĂ©, taillĂ© comme celui de la noix de la platine modĂšle 1840. â Garniture le guidon de Vembouchoir supprimĂ©. â Monture le bois dĂ©gagĂ© sous Vembouchoir, pour que celui-ci puisse passer sur le nouveau guidon. Pour le mousqueton de gendarmerie , rien de change au bois; Ă la tranche supĂ©rieure de Vembouchoir ^ dans l'Ă©paisseur du mĂ©tal, une rainure pour faciliter son passage sur le nouveau guidon. â Modifications particuliĂšres pour l'armement des canonniers en Afrique. Garniture le pivot du battant de grenadiĂ©re supprimĂ©. â Embouchoir un pivot de battant soudĂ© entre le bec et lâentonnoir. â Sous-garde un taquet pour la baguette, brasĂ© sur lâĂ©cusson.â Monture le bois prolongĂ© par une enture qui commence au - dessous de remplacement primitif de la grenadiere ; celle - ci portĂ©e en avant ; le canal de baguette percĂ© de nouveau dans le milieu du bois. Pour les mousquetons d ! artillerie et de cavalerie , et le pistolet de cavalerie , le bord supĂ©rieur de Vembouchoir fendu , pour faciliter son passage sur le nouveau guidon ; rien de changĂ© au bois. Pour le mousqueton de lancier , rien de changĂ© au guidon; la hausse actuelle remplacĂ©e par la nouvelle; rien de changĂ© au bois. Pour le pistolet de gendarmerie , point de guidon. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 519 ĂvecculaSSe Ă chambre ; premier systĂšme1840, remplacĂ© par leprĂ©cĂ©dent, dont il ue diffĂšre que par le Canon , raccourci de 26 mill., et par la culasse Ă chambre, comme au modĂšle 1840. â Un certain nombre de fusils neufs ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s dâaprĂšs ce systĂšme de transformation. Le modĂšle ainsi obtenu a pris le nom de modĂšle 1822 modifiĂ©. Les modĂšles des armes Ă percussion de la cavalerie et de l'artillerie ne sont pas encore Ă©tablis; lâopĂ©ration de la transformation pour ces armes est mĂȘme suspendue. Carabine dite de munition, Ă percussion, en service dans les bataillons de chasseurs dâOrlĂ©ans. Arme rayĂ©e. Culasse Ă chambre. â Les modifications successives quâelle a subies ont donnĂ© naissance au modĂšle suivant. Carabine, Ă percussion, modĂšle 1842. Canon, LâarĂšte extĂ©rieure de la tranche de la bouche arrondie, Ă©vasement intĂ©rieur Ă la bouche; 4 rayures formant une rĂ©volution sur G, m 226 de longueur; tenon, sur le cĂŽtĂ© droit, son embase, sa directrice, le bouton de la directrice. â Culasse Ă chambre. â Hausse fixe corps, queue dâaronde, base; nĆud ou mĂąle de charniĂšre, goupille ou pivot de charniĂšre, logement de la charniĂšre, trou et cran de mire. â Hausse mobile nĆuds ou femelle de charniĂšre, trou et cran supĂ©rieur de mire. â Ressort de hausse mobile trou de mire, pivot mĂ©nagĂ© de forge, trou de la vis, vis du ressort. â Le reste comme au fusil, modĂšle 1842. Sabre baĂŻonnette. Lame pointe, biseau, parties concave et convexe du tranchant, pan creux, talon, dos, ses arĂȘtes arrondies. â Soie rivet et son trou. â CroisiĂšre en fer brasĂ©e sur la poignĂ©e trou de la soie, cĂŽtĂ© plein, cĂŽtĂ© de la douille, bouts arrondis. â PoignĂ©e et cuivre pommeau, partie cordonnĂ©e, rainure du tenon, trous pour les rivets delĂ soie et du ressort. â Ressort de la poignĂ©e partie coudĂ©e, trou du rivet, rivet. â Bouton du ressort partie cylindrique, entaille. â Fourreau en tĂŽle dâacier corps, orifice, cambrures, trou des rivets; pontet en fer, ses branches rivĂ©es en dedans du fourreau et brasĂ©es extĂ©rieurement; cuvette en acier, son orifice, son renfort; batte , partie concave, raccordements, boutarrondi, trou du rivet. Garniture. Baguette tĂȘte cylindrique, son Ă©videment, trou de la tĂȘte, tige, bout taraudĂ©. â Pas de capucine. â Embouchoir corps, tranches supĂ©rieure e infĂ©rieure, dos, bande, coulisses, fente, entonnoir, ouverture de lâentonmir. â GrenadiĂšre bec, le reste comme au fusil, modĂšle 1842. â Plaifue le couche devant, dĂ©gagement, partie concave; dessous, cul de poule, pirtie concave, Ă©videment intĂ©rieur; bec, raccordement avec le dessous; 2 trous jour les vis du devant et du dessous. â- Sous-garde point de battant , une vis le pontet ; le reste comme au fusil, modĂšle 1842. â Battant de crosse 520 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. embase, 2 trous de vis; 2 vis, comme celle de sous-garde; battant et pivot , comme celui de grenadiĂšre. Toutes les autres piĂšces et la monture comme au fusil, modĂšle 1842. Fusil de rempart, Ă percussion, modĂšle 1842. 6 rayures inclinĂ©es de 1 tour pour 8, in 120 de longueur. Le reste comme Ă la carabine, modĂšle 1842. Fusil de rempart proprement dit , Ă percussion, mod. 1840. Comme la carabine, modĂšle 1842, sauf les diffĂ©rences suivantes 6 rayures inclinĂ©es de 1 tour pour 8, m 120 de longueur. â Point de tenon sur le canon. â La hausse mobile et son ressort ont 3 trous de mire. â Le dessous de la plaque de couche nâa point dâĂ©videment intĂ©rieur. â Ăcusson les Ă©lĂ©vations extĂ©rieures remplacĂ©es par un appui pour la main. â Point de baĂŻonnette. Fusil de rempart proprement dit, Ă percussion et se chargeant par la culasse, modĂšle 1831. ' Canon. Devant tranche et cĂŽne de raccordement avec le tonnerre. â Cannelures. â Guidon et sa tringle. â Hausses , fixe et mobile corps, cran de mire, charniĂšre, patte, vis noyĂ©e de la patte, vis de dessous, vis de la hausse mobile. Tonnerre mobile. Corps chambre, cĂŽne extĂ©rieur, embases, canal de lumiĂšre, trou taraudĂ© pour la cheminĂ©e.â CheminĂ©e. â 2 tourillons tarau- dage, fente. â Double crochet branches, embase, taraudage, prisonniers. PiĂšce de culasse. Corps; derriĂšre et son entaille; joues ou cotĂ©s coulisses des tourillons du tonnerre, arrĂštoir du levier du coussinet, trous des vis de plaques de recouvrement, entailles pour le coussinet, trou pour la vis du coussinet; fond fente, trou de la vis de dessous. Rosettes , percĂ©es pour le pivot; neuf vis noyĂ©es et brasure pour rĂ©unir la piĂšce de culasse au canon. â Ecusson trous pour les vis de culasse, la vis et le crochet de pontet, la vis de sous-garde, la dĂ©tente et sa goupille. â Queue trous pour les vis de culasse. â 2 plaques de recouvrement des coulisses , leurs trous et leurs vis. â 2 vis de culasse. â Vis de dessous. â Vis de sous-garde. Coussinet Ct son levier. Corps charniĂšre, appendice pour le levier, trous pour les vis du coussinet et du levier, arrondissements et renflements prĂšs de lâappendice et de la charniĂšre, partie arrondie, demi-cĂŽne pour remplir lâentaille du derriĂšre de la piĂšce de culasse. â Vis du coussinet. ââ Levier charniĂšre, trous pour la vis du levier, le pivot et la goupille du ressort, lâar- rĂȘtoir. â Ressort pivot, trou pour la goupille. â Vis du levier. â Goupille du ressort. i On nâen fabrique plus. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 52t Platine. Corps devant et son arrondissement ; derriĂšre, Ă©paulement et son entaille; 7 trous pour les deux grandes vis, lâarbre de la noix, les vis de bride, de gĂąchette et de ressort de gĂąchette; entaille pour le pivot du ressort de gĂąchette. â 2 grandes vis . â Chien corps, renfort extĂ©rieur, dessous carrĂ©, tĂȘte et son Ă©videment, crĂȘte et quadrillage. â Bride de noix corps, cylindres pour les vis, trous pour le pivot de la noix et la vis de gĂąchette. â Grande et petite vis de bride. â GĂąchette corps, embase, bec, queue, coude, trou pour la vis. â Vis de gĂąchette. â- Noix et sa vis . â Grand ressort et sa vis. â Hessovt de gĂąchette et sa vis. Garniture. DĂ©tente et sa goupille. â Plaque de couche et ses vis. â Pontet et sa vis. â Porte-vis. â Pivot corps, tĂȘte, pointe, trou pour la vis. â Vis du pivot. Monture. Couche pentes, joues, poignĂ©e, buse, crosse; encastrements ou logements pour la piĂšce de culasse, la platine, le porte-vis, la dĂ©tente, la plaque de couche; trous pour les grandes vis de platine, les vis de culasse, de plaque et de sous-garde. Tire-balle dâinfanterie , modĂšle 1841. Tire - balle proprement dit tige taraudĂ©e, embase, tire-fond. â Tire-bourre tĂȘte, branches, trou ta. raudĂ©. â Lâembase du tire-balle et la tĂȘte du tire-bourre sont percĂ©es dâun trou pour faciliter leur sĂ©paration. Tire-balle dâinfanterie , ancien modĂšle tĂȘte, branches courbes ou spirales, branche droite, Ă©crou ou trou taraudĂ© de la tĂȘte, taraudage de la branche droite. Tire-balle de carabine et de fusil de rempart modĂšle 1842. Tire-balle proprement dit tige taraudĂ©e, embase, tire-foud, trou taraudĂ©, trou, chanfrein. â Tire-bourre tige Ă pans et Ă facettes, branches courbes, trou taraudĂ©, fente. â Les premiers fabriquĂ©s avaient la tige ronde. NĂ©cessaire d'armes , modĂšle 1831. Corps du nĂ©cessaire boĂźte, fond, tampon en bois dur, rivets du tampon, fente. â Huilier corps, fond, trou taraudĂ©, bouchon, rondelle en cuir. â Lame de tournevis. â Bourre- noix tige, tĂȘte, trou. â Chasse-noix. â Trousse compartiments pour la lame de tournevis, le bourre-noix et le chasse-noix. â Lâancien modĂšle nâavait, pas de tampon en bois, et la fente pour la lame de tournevis Ă©tait au milieu de la boĂźte. Monte-ressort. Griffe, barrette, grande vis, petite vis. Clef de cheminĂ©e. Corps, Ă©videment, soie et sa contre-rivure ; manche en noyer et sa virole. Sabre de cavalerie de ligne , modĂšle 1822 . LaiĂŻlC courbe Ă la Montmorency. Corps talon, faible et fort de la lame, dos, tranchant, biseau, pointe, courbure, arĂȘtes, pans creux, gouttiĂšres.â Soie et sa rivure. Monture. Calotte douille, entaille, Ă©chancrures, dos, bourlet, bouton demi-olive, trou pour la soie. â PoignĂ©e corps en bois, basane, filigrane, encastrement pour le crochet, cordons, embase, logement de la soie. â Garde Branche principale ou du devant, crochet et son embase; trois branches latĂ©rales; coquille , virole, trou pour la soie. 622 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Fourreau, Corps dos , devant, trou pour le clou rivĂ©. â Cuvette fond, battes, trou pour le clou rive. â Clou rivĂ© . â 2 bĂȘliĂšres ou bracelets ; corps, piton, trou pour lâanneau et son chanfrein. â Anneaux. â Dard branche de devant, branche de derriĂšre. Sabre de cavalerie lĂ©gĂšre, mod. 1822. La garde nâa que deux branches latĂ©rales. Sabre de canonnier montĂ© , mod. 1829. Lame, courbe, sans arĂȘte ni gouttiĂšre. Monture. Garde une seule branche, terminĂ©e par un rptillon; 2 encastrements, lâun pour la poignĂ©e, lâautre pour le fourreau ; le bouton et le collet du quillon. Fourreau, Ressort intĂ©rieur , fixĂ© par un rivet Ă lâentrĂ©e et sur le dos du fourreau , pour remplacer la cuvette. Sabre d*infanterie , mod. 1816. Lame, courbe, sans pans creux ni gouttiĂšres. Monture, dâune seule piĂšce. Garde Ă une branche Ă quillon. â PoignĂ©e Ă gros cordons. Fourreau. Corps , en cuir cousu. â Chape bavettes, pontet ou agrafe. â Tirant ou patte. â Bout collet, bouton. â La chape et le bout, collĂ©s et Ă©pinglĂ©s. Sabre des troupes Ă pied, mod. 1831. Lame , droite, Ă deux tranchants, non Ă©vidĂ©e, la pointe en langue de carpe. Corps talon, fort, faible, mĂ©plat, tranchant, biseau, pointe, arĂšles du milieu. â Soie , sa rivure en clou de chaudiĂšre. Monture, dâune seule piĂšce sans branche. Pommeau bouton demi-olive, trou pour la soie. â PoignĂ©e gorges, collet, cordons, cloison intĂ©rieure.â CroisiĂšre extrĂ©mitĂ©s arrondies et leurs gorges, entrĂ©e ou trou pour la soie. Fourreau. La chape a une entrĂ©e et les bavettes sont supprimĂ©es. Lance , mod, 1823. Fer. Lame pans creux, arĂȘtes , pointe. â Douille collet, grande branche, petite branche, trous pour les vis. â 10 vis m Ă tĂȘte fendue. â 3 vis a boucle ou vis porte-Ă©tendard. Sabot corps, fond, grande et petite branche, trous pour les vis, 4 vis Ă tĂȘte fendue. Hampe corps, encastrements pour les branches du fer et du sabot, trous pour les vis. Cuirasse de cuirassier , mod. 1825. Plastron Ă©chancrure du col , Ă©pauliĂšres , entournures, flancs , buse , gouttiĂšres. â 2 boutons des bretelles tĂȘte, tige, embase. â 8 clous rivĂ©s des agrafes , Ă tĂȘte ronde, 2 Ă tĂȘte plate. â 10 agrafes ; rosette, crochet. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 523 Dos Ă©chancrure du col, Ă©pauliĂšres, flancs, arĂȘte rentrante, gouttiĂšres. â 2 bretelles; pour chaque, bretelle i corps, 1 porte-bretelle, 2 chaĂźnettes, 1 plaque Ă boutonniĂšres, 2 boutonniĂšres, i bout, 4 clous a teteronde,2 pour les chaĂźnettes, 2 pour le bout. â Ceinture 2 courroies ; 1 boucle chape, ardillon, traverse porte-ardillon , rouleau. â 18 clous rives Ă tete ronde, dont 10 pour les agrafes, 4 pour les porte-bretelles, 4 pour la ceinture.â 10 agrafes. Cuirasse de carabiniers, mod. 1825. Sur le plastron et sur le dos, une feuille de cuivre brasĂ©e. â Soleil rayons, trous pour les vis de lâĂ©cusson. â Ecusson , ses vis et ses Ă©crous. Armes dâofficiers. Les modĂšles de ces armes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s par le ministre, mais la fabrication en est libre. Pistolet d 1 officier de cavalerie, Ă silex, mod. 1822. Dimensions principales du pistolet de cavalerie. â- Canon, tordu, maintenu par un tiroir; une visiĂšre et un guidon. â Capuche , couvrant lâextrĂ©mitĂ© du fĂ»t. â Baguette , en baleine, avec tĂȘte et bout en cuivre. â 2 rosettes , remplaçant le porte-vis. â Calotte , fixĂ©e par une tige traversĂ©e par une vis dont la tĂȘte est placĂ©e sous l'Ă©cusson. â Bride et vis de poignĂ©e supprimĂ©es. Pistolet {facultatif d* officier de cavalerie, Ă percussion, mod. 1833. â Canon , a rubans dĂ©rochĂ©s, Ă 8 pans longs et en trompe, Ă 48 rayures triangulaires. â Culasse , Ă chambre cylindrique; cheminĂ©e du commerce, une petite visiĂšre sur la queue de culasse. â Guidon , en fer. â Platine percutante, trempĂ©e gris jaspĂ© et vernie. â Garniture en fer, trempĂ©e et vernie comme la platine. â Baguette , Ă tĂȘte garnie en cuivre. â Capuche percĂ©e pour le passage de la baguette. â Pontet , Ă doigtier, le crochet en avant, Ă queue allongĂ©e et suivant le contour de la poignĂ©e. â Tiroir , pour fixer le canon. â Rosette , contre-platine. â Calotte , fixĂ©e par deux vis Ă bois, Ă boĂźte fermĂ©e par un couvercle taraudĂ© portant un anneau montĂ© sur un piton Ă coulisse. â Monture. PoignĂ©e quadrillĂ©e. Pistolet d J officier de gendarmerie, Ă percussion, mod .1836. â Canon Ă 5 pans courts, Ă 36 rayures triangulaires. â Culasse , Ă chambre cylindrique; cheminĂ©e du commerce, une petite visiĂšre sur la queue de culasse. â Guidon , en fer. â Platine percutante, polie et blanchie aprĂšs la trempe. â Garniture en fer, polie et blanchie, comme la platine. â Calotte , fixĂ©e par trois vis Ă bois, Ă boĂźte fermĂ©e par un couvercle Ă charniĂšre. â Rosette , contre-platine. Sabres dâofficiers de cavalerie et dâartillerie. â Ne diffĂšrent de ceux Ăźle la troupe que par la dorure et les ornements de la monture. Sabre d J officier d J infanterie, mod. 1821. â Lame courbe Ă la Montmorency, de 758 mill. de longueur et 20 de flĂšche. â Monture en cuivre dorĂ© et ciselĂ©; garde avec petite branche latĂ©rale et quillon; poignĂ©e en bois, recouverte en cuir noir, avec filigranes dorĂ©s. â Fourreau en cuir chape Ă boulon et bout en cuivre dorĂ©. Le meme sabre, sans dorure, est donnĂ© aux adjudants sous-officiers. 524 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Epee , mod. 1816. â Lame droite, Ă deux tranchants; longueur 812 talon, pans creux, arĂȘtes du milieu, pointe. .â Moillure en cuivre dorĂ©. Pommeau entaille pour le crocliet, embase pour la virole, bouton, trou pour la soie. Garde branche, crochet et son embase, demi-coquilles, quillon, bouton et son encadrement. PoignĂ©e corps en bois, recouvert en filigrane, logement de la soie. â Fourreau. Corps en cuir. Chape entrĂ©e, lilet, crochet et sa tige. Bout filet, bouton. La mĂȘme Ă©pĂ©e, sans dorure, est donnĂ©e aux sous-officiers des troupes du gĂ©nie. EpĂ©e des officiers gĂ©nĂ©raux, supĂ©rieurs et d'Ă©tat-major , mod. 1816. â Lame droite, non Ă©vidĂ©e, Ă deux tranchants, une arĂȘte au milieu ; longueur SCC mill. â Monture en cuivre dorĂ©, avec divers ornements. Garde avec une petite branche latĂ©rale. 2 demi-coquilles , lâintĂ©rieure mobile. PoignĂ©e , recouverte en Ă©caille pour les officiers gĂ©nĂ©raux, en peau noire chagrinĂ©e pour les officiers supĂ©rieurs et dâĂ©tat-major ; filigrane. Sabre de tambour-major, mod. 1822, MĂȘme observation que pour les armes dâofficiers. Lame Ă la Montmorency, de 812 mill. de longueur et 54 de flĂšche. â Monture ornĂ©e en cuivre dorĂ©, Ă croisiĂšre, sans branche. Calotte Ă tĂȘte de lion. PoignĂ©e recouverte en peau chagrinĂ©e, avec filigrane. âąâ Fourreau en cuivre dorĂ©, couvert dâornements, avec deux cornes renversĂ©es pour le suspendre au baudrier. Hache de campement, mod. 1816. Tete arĂȘtes et leur chanfrein, Ćil. â Fer tranchant, gorge, biseau. â Manche corps, tĂȘte, dĂ©gagement. Armes pour la marine. Fusil . â Celui de voltigeur, avec lâembouchoir, la grenadiĂšre, la capucine et le pontet en cuivre. Pistolet Ă percussion, mod. 1837. â Canon rond, sans guidon ni visiĂšre; un tenon porte-bride de baguette. Culasse Ă chambre tronconique; cheminĂ©e , ayant la forme des cheminĂ©es du commerce, mais le cĂŽne plus fort. â Platine Ă percussion , fixĂ©e par 2 grandes vis dont les tĂȘtes sâappliquent sur le porte-vis. â Garniture. Baguette et sa bride, branches, traverses Ă anneau et vis. â Embouchoir en cuivre, laissant Ă nu lâextrĂ©mitĂ© du fut. â Pontet en cuivre. â Calotte en cuivre, fixĂ©e par deux vis et portant un anneau tournant autour dâun piton. â Crochet de ceinture en acier, faisant corps avec le porte-vis. Ce pistolet a Ă©tĂ© modifiĂ© en 1842. Le canon a 5 pans courts, une visiĂšre et un guidon. Le gros bout de la baguette a Ă©tĂ© augmentĂ©; les branches de la bride sont courbes. Pistolet Ă silex , mod. 1822. âComme le pistolet de cavalerie, mod. 1822, avec un crochet de ceinture et calotte sans anneau. Crochet de ceinture branche, queue, pivot, trou pour la grande vis de platine. MATIĂRES EMPLOYĂES POUR LA FABRICATION. 525 Sabre d abordage , mocl. 1833. â Lame lĂ©gĂšrement courbe, large, Ă grands pans creux, une ancre gravĂ©e sur chacun dâeux Ă environ 70 milI. du talon. â Monture. Garde en fer avec coquille en tĂŽle dâacier, noircie. â PoignĂ©e Ă 8 pans, en bois, recouverte en tĂŽle noircie, ainsi que la calotte. â Fourreau, comme au sabre dâinfanterie, mod. 1810. Poignard , mod. 1837. â Lame triangulaire pointe, arĂȘtes , cannelures, talon, soie. â Monture. Garde en cuivre; manche en bois rond noirci; Ă©crou Ă anneau; rosette , sur laquelle la soie est rivĂ©e. â Fourreau, comme au fourreau de baĂŻonnette. Pique dâabordage , mod. 1833. â Lame de la lance mod. 1816. Hache d abordage , mod. 1833. â TĂȘte Ă pic recourbĂ© pointe, arĂȘtes, Ćil. â Fer tranchant, biseau, arĂȘtes. â Garniture Clavettes a T, leurs rivets; crochet de ceinture , en acier corps du crochet, patte, trou pour la vis; vis Ă bois. â Manche en frĂȘne, noirci. MATIĂRES EMPLOYĂES POUR LA FABRICATION DES ARMES. Nota. Toutes les piĂšces dont la matiĂšre nâest pas indiquĂ©e, soit dans la nomenclature, soit ci-dessous, sont en fer. â Le cuivre employĂ© pour la fabrication des piĂšces dâarmes est un alliage de 80 de cuivre, 17 de zinc et 3 dâĂ©tain. Armes Ă feu. /icier masselotte et grain pour les cheminĂ©es; cheminĂ©e en acier fondu; tenon de carabine et fusil de rempart mod. 1842; lame de baĂŻonnette; gĂąchette, noix, chaĂźnette, ressorts, baguette, goupilles, face de batterie, dĂ©tente, toutes les vis de platine, y compris la vis-crochet, vis de culasse; tire-balle; Ă©tui et lame de tournevis du nĂ©cessaire dâarmes; monte- ressort et clef de cheminĂ©e. â CuiVre bassinet. Embouchoir moins le guidon, grenadiĂšre , capucine, pontet de sous-garde, plaque de couche, porte-vis, rosettes , calotte, pour les fusils de dragon et de la marine, les mousquetons et les pistolets de la cavalerie et de la marine. Bout de fourreau de baĂŻonnette. â Pois de noyer pour la monture. Sabres, Ă©pĂ©es et poignard. Acier .- lame et soie; dard; ressort. â TĂŽle dâacier battes de la cuvette pour cavalerie; fourreaux pour cavalerie et canonnier montĂ©. â Cuivre monture; chape et bout des fourreaux en cuir; filigrane; Ă©pingles. â La poignĂ©e des sabres de cavalerie et canonnier montĂ© en frĂȘne ou hĂȘtre ^ recouverte en veau noirci, avec un filigrane. â Les fourreaux dâĂ©pĂ©es et de sabres de troupes Ă pied en cuir de vache noirci. Lance. Acier lame. â Hampe en frĂȘne , bien de fil, au besoin en noyer. Cuirasses. Etoffe d'acier plastron et dos. > ° r - *2 &âą rg" g C fl ^ âf© ^ g g W S ÂŁ / W81 1 ojapoui ^;mr> © f© .. in mco t> m W-»n o f© H s s â Ăź$â 4. 44 §? 4 â "si" = - M O vf en in S SW .5 ajapoui âą m ÂŁ> O MST lO O M o uv m âą=ÂŁÂŁ" i Ê» ßïj Ă444 4 B - âą ?> Ăź? h c - a- ! âąuucpuaSap ^; - t' co o o o es tv f© o vt- r= i- c-oo * u - o » S " - - CIM -N "K >âą _- U - -©0V5f© Fusil de dragon mod. 1822- - Vf fO 3 -* tsfco o â^ 2-0 Ă5 2 ^ ce o § O "X * " ^ 4 H ^ â S toâS Si iiOA ap v-rn © O â N5- ri â fOlvf© © CD "»» I "8^4s^ĂŻj. 4444 4 â iS [2 o 1 âąaiJaĂŻuiijui p vru-. tv oinvfs C. f© iv o t>. f i 2=S* â , S ! SA;i'SnciO o-Ci sifocvcom vr v âą"g ÂŁ 9; " V â"ST ^ f© 11 * fo f© 2 ^ C Ji. a - - â 5 O Vf Vf jj? "5 } -auaiUBjui 4 p ÂŁ l in D m oui Ci o © csin n f- Sg-S-'» g 44 ? 1 it, c â 5 .^ ^ - - >ĂŻ ES ? 3 3 K ^ S 3>ĂŻ t- !-s = r liÂŁ as © g © . a DIMENSIONS PRINCIPALES, POIDS, PRIX, ETC. 527 Sabres. I lot, du sabremontĂ«. de la lame. du fourreau. Largeur delalamean milieu. FlĂšche de la courb. de la lame au milieu. de cavalerie de dâin- d'art. des tr. canon. fan- Ă Ă de ligne lĂ©gĂšre , montĂ©, teric, pied, pied. mod. mod. mod. mod. an IL 1816. 1822. an 11. 1816. J 822. 1829. 1816. 1816. 1831. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. i,iGG i,i85 1,153 i, 0 85 1,092 9 f >9 7% G5o GGo 07? 1 ,000 97 5 8Ă0 q3o Q2! 810 595 487 48, q 83 1,027 997 â 896 958 943 832 629 496 510 27 *3,7 343 3i, 9 27,1 *7,7 a 7 32,7 44 144 0 O 23,3 5 1,9 24,8 3?,8 5 9 20,3 0 0 h. k. k. k. k. k. k. k. k. k. 2,448 2,200 2,00" 2,180 2,o55 i,8Go * i,34o ,3i8 1 , 3-20 * 0,722 0,704 0,610 0,587 0,640 o,Goo o,t>4° o,56i o,658 o,GGo ', 7 8 o,o4> o,ç5o >77° 1,000 0,970 a 0,220 mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 1 38 i5o . 9 8 160 i4o 187 i65 77 35 35 fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. » = 21,80 c * 20,10 i 7 ,85 = âą 9,68 total du sabre. .. âą de la lame finie.. du fourreau. FlĂšche de la courbure que les lames prennent dans F' preuve du ploiement. .. Prix bĂ©nĂ©fices compris.. * Ces poids ne sont pas rĂ©glementaires; ils ont Ă©tĂ© pris sur 2 modĂšles. Les lames sont soumises aux Ă©preuves suivantes l.° ou les fait ployer sur leur plat, dans les deux sens, de maniĂšre Ă leur faire prendre la courbure dĂ©terminĂ©e- â 2.° on les frappe deux fois de chaque plat sur une jante , piĂšce de bois dur, prĂ©sentant une surface convexe dâune courbure dĂ©terminĂ©e, dont la flĂšche est moins forte que celle de lâĂ©preuve du ploiement. Dans cette Ă©preuve la partie voisine du talon frappant dâabord la jante vers une de ses extrĂ©mitĂ©s, la pointe, en se courbant, doit venir sây appliquer vers lâautre extrĂ©mitĂ©. -â 3.° on les frappe une fois du taillant et une fois du dos sur un bloc de bois dur. Les fourreaux en tĂŽle sont Ă©prouvĂ©s, au moyen d'un poids en fer de 1 kil. tombant trois fois de la hauteur de 0 m ,50. La l. re chute a lieu au-dessus du l. er braceletj la 2. e , de lâautre cotĂ©, au-dessus du 2. e ; la 3. e , du l. cr cĂŽtĂ©, Ă 162 mill. du bout. Lances . totale. Ide la lame celle du modĂšle 1812 avait 217 mill.. Longueurs ou distance du centre de gravitĂ© Ă lâextrĂ©mitĂ© du sabot.. I°" Jistanccde la pointe de la lame Ă lâextremit8j da la^pctUe branche' Poids . ! total de la lance. du fer. du sabot. de la hampe. . âą âą Prix bĂ©nĂ©fices compris. Cuirasses, modĂšle 1825. Plastron. ! en ligne droite, depuis le milieu delâĂ©chancrnre du coi jusquâau milieu du dessous. ou distance entre les extrĂ©mitĂ©s sup. des flancs. Epaisseur , jusqu'Ă 55 mill. de chaque cĂ tĂ© du buse.. ..... p. tout, les tailles.sur les bords. Mod. 1816. Mod. 1823 mill. mill. 2,842 0,84». i35 135 97 5 975 332 797 208 t>o8 kf k. 2,2o3 2,35o 0,153 o, 0,766 0,8^0 i, 1,240 fr. fr. » 10 2 e taille. 3 e taille. maximum . minimum.. Poids l LLl lilliUUILJ Dos. Longueur Epaisseur. pour toutes les tailles depuis le milieu de lâĂ©eliancruredu col jusquâau milieu du dessous, Poids. Prix bĂ©nĂ©fices compris maxiimi tu. minimum âą taille 528 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Les dimensions sont les mĂȘmes pour les cuirasses des cuirassiers et pour celles des carabiniers. â La proportion suivante est ordinairement observĂ©e dans les commandes et les approvisionnements \ pour la premiĂšre taille; f partagĂ©s Ă©galement entre la seconde et la troisiĂšme. Lâindication des tailles et des largeurs est gravĂ©e dans lâintĂ©rieur du plastron. Les plastrons et les dos sont visitĂ©s avec soin; on sâassure que leurs dimensions ont lâexactitude nĂ©cessaire et que leurs poids sont compris dans les limites lixĂ©es pour leurs tailles respectives. Les plastrons qui satisfont Ă ces conditions, sont de plus soumis Ă une Ă©preuve qui a lieu aprĂšs la trempe, et qui consiste, pour chaque plastron Ă©prouvĂ©, dans le choc de trois balles tirĂ©es vers le milieu de sa surface, Ă 40 mĂštres de distance, dans une direction parallĂšle au plan de l'arĂšte du buse, avec la charge ordinaire de guerre, et un fusil dâinfanterie, de calibre exact. Pour ĂȘtre reconnu comme ayant rĂ©sistĂ©, U faut que le plastron ne soit traversĂ© par aucune des trois balles, et quâil ne soit dĂ©chirĂ© que par lâune dâelles au plus. â Pour cette Ă©preuve les plastrons sont partagĂ©s sans choix en groupes de 100. Dans chaque groupe on prend les plus lĂ©gers pour les soumettre successivement Ă lâĂ©preuve. Si les trois premiers rĂ©sistent, le groupe est reçu. Dans le cas contraire on continue sur le quatriĂšme, le cinquiĂšme et les suivants, en prenant toujours le plus lĂ©ger de ceux qui restent, jusqua ce que le nombre des plastrons ayant rĂ©sistĂ© forme plus delĂ moitiĂ© des plastrons soumis Ă lâĂ©preuve. Les dos sont seulement visitĂ©s et ajustĂ©s avec les plastrons. DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODĂLES DâARMES, QUI ONT ĂTĂ SUCCESSIVEMENT ĂTABLIS JUSQUâAUX MODĂLES ACTUELS. Nota. En gĂ©nĂ©ral on nâindique que les diffĂ©rences facilement reconnaissables au premier coup dâĆil et suffisantes pour faire distinguer les modĂšles; on ne mentionne pour chaque'modĂšle que les parties par lesquelles il se distingue du modĂšle prĂ©cĂ©demment dĂ©signĂ©; celles qui ne sont pas mentionnĂ©es, doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme restant les mĂȘmes. Plusieurs des modĂšles suivants font partie de la l. re classe voy. page 546 ; ce sont Armes Ă feu les fusils dâinfanterie et de voltigeur, mod. 1777 et 1816 corrigĂ©s; le fusil de dragon, mod. an IX; les mousquetons de cavalerie, modĂšle an IX et 1816; le pistolet de cavalerie, mod. 1816. Toutes ces armes doivent ĂȘtre mises aux nouveaux calibres et transformĂ©es au systĂšme percutant. Le canon du fusil mod. 1777 sera raccourci et recevra la nouvelle baĂŻonnette.â Armes blanches les sabres mod. an XI et 1816; la lance, mod. 1816. Fusil dâinfanterie. ModĂšle 1717. Canon rond de 1,191 mill. ; un seul pan finissant Ă 126 mill. de la bouche; 4 tenons; guidon en fer servant de tenon de baĂŻonnette. â Platine carrĂ©e, bassinet en fer; le derriĂšre du corps terminĂ© en ovale; le trou de la grande vis percĂ© entre le devant du corps et le ressort de la batterie. â BaĂŻonnette Ă douille fendue, sans pontet ni virole ; lame de 379 mill. Ă trois quarres , non evidĂ©e. â 1 grenadiĂšre. â 2 battants ovales, soudĂ©s. â 1 capuche au bout du fut. â Baguette en bois. â 3 porte-baguette. â Toutes les tĂȘtes de vis rondes. M. 1728. Canon sans tenons. â Le trou de la grande vis percĂ© entre les branches du ressort de batterie. â La capuche remplacĂ©e par un cmbouchoir DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODELES 1>âARMES. ÂŁ29 Ă 2 bandes et Ă entonnoir. â 1 capucine Ă queue. â Les porte-baguette supprimĂ©s. â La tĂȘte de baguette garnie dâune douille. M. 1746 et 1754. Canon de 1,191 mill. Ă huit pans longs.â Platine carrĂ©e. â Battants en forme dâanneaux ronds, soudĂ©s ; sur le cotĂ© au M. 1746, sur la baguette au M. 1754. â Baguette en fer, Ă tĂȘte de clou. â Lame de baĂŻonnette ĂȘvidĂ©e. M. 1763. Canon rond de 1,137 mill.â Platine carrĂ©e j bassinet en fer avec un garde-feu. â Vis de chien Ă tĂšte percĂ©e. â Baguette dâacier Ă tĂȘte en poire. â Ressort de baguette fixĂ© a lâembouchoir. â Battants Ă anneaux allongĂ©s et soudĂ©s. â BaĂŻonnette Ă virole. M. 1766. Ressort de baguette fixĂ© au tonnerre du canon. â Baguette Ă tĂȘte de clou. â BaĂŻonnette Ă ressort. M. 1768. BaĂŻonnette Ă virole. M. 1770. Platine demi-ronde. â Ăcusson Ă taquet. â Ressort de baguette tenant Ă la capucine. M. 1771. Ecusson sans taquet. â Monture en gigue, câest-Ă -dire avec un renfort convexe au-dessous de la poignĂ©e. M. 1773. Ressort de baguette fixĂ© au canon. â Il y a du mĂȘme modĂšle un fusil des cent-suisses dont les garnitures sont en cuivre. M. 1774. La trousse de batterie remplacĂ©e par un .talon coupĂ© carrĂ©ment. â Ressort de baguette sur la capucine. â BaĂŻonnette Ă bourlet, tenue par un ressort fixĂ© au canon. â Baguette en acier , Ă tĂȘte en poire, taraudĂ©e au petit bout sur une longueur de 9 mill. M. 1776 marquĂ© 1777. Le bassinet en cuivre est sans garde-feu. â Batterie Ă retroussis et Ă talon. â Embouchoir, portant le guidon en cuivre, et fixĂ© par une vis. â Capucine Ă bec carrĂ©, retenue par un ressort Ă crochet. â GrenadiĂšre Ă vis. â Ressort de baguette tenant Ă lâembouchoir. â Taquet remis sur lâĂ©cusson. â Pontet Ă bascule.â Plaque de couche ployĂ©e Ă angle droit. â BaĂŻonnette Ă fente et Ă virole. â Toutes les vis Ă tĂšte plate, exceptĂ© les vis Ă bois et la vis de culasse. M. 1777 corrigĂ© en Van IX. Canon de 1,137 mill. Ă 5 pans courts. â LumiĂšre cylindrique. â Bouton de culasse Ă encoche. â Calibre de 17, null 5. â Platine ronde, bassinet en cuivre sans garde-feu. â Ăcusson Ă taquet. â Pontet Ă bascule. â Plaque de couche ployĂ©e Ă angle droit.â GrenadiĂšre coudĂ©e, Ă pivot. â Battants Ă rosettes, fixĂ©s par des rivets. â Capucine Ă bec carrĂ©. -â Embouchoir portant le guidon en cuivre. â Les 3 boucles fixĂ©es par des ressorts Ă crochet. âRessort de baguette en feuille de sauge, mis en bois sous le tonnerre et fixĂ© par une goupille. â DĂ©tente et pivot du battant de sous- garde fixĂ©s par des goupilles cylindriques. â Porte-vis en S. â Baguette en acier, tĂȘte en poire. â Douille de baĂŻonnette Ă trois fentes, virole portant sur une embase j lame Ă©vidĂ©e, de 406 mill.â Mouture lĂ©gĂšrement en gigue. â Toutes les vis Ă tĂȘte plate, exceptĂ© les vis Ă bois; la tĂȘte de la vis de culasse fraisĂ©e en dessous. M. 1816. LumiĂšre conique. â Bouton de culasse sans encoche. â Bassinet avec garde-feu. â Table de la batterie Ă©vidĂ©e. â* Le plan de lâentablement passant par le centre de la lumiĂšre. â Ecusson Ă ailettes portant la dĂ©tente. â Goupille du battant de sous-garde, conique et Ă tĂȘte ronde, entrant du colĂ© de la platine. â Les arĂȘtes des tĂȘtes de vis et des garnitures arrondies* 34 530 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Le M. 1822 ne se distingue essentiellement du modĂšle 1816 que pav les modifications suivantes ouverture extĂ©rieure de la lumiĂšre diminuĂ©e. â. Entablement du bassinet couvrant la lumiĂšre de 0, mill 7. â Batterie Ă rc- troussis. â Goupille du battant de sous-garde entrant du cotĂ© du porte-vis et ayant sa tĂȘte en crocliet, cachĂ©e sous le porte-vis. â Garnitures allĂ©gĂ©es et rĂ©duites Ă l, nilll 5 dâĂ©paisseur. â Canon de 1,083 mill. â Lame de baĂŻonnette de 460 mill. Les modifications relatives a la platine , Ă la lumiĂšre et Ă la goupille ont Ă©tĂ© introduites dans les autres armes Ă feu du modĂšle 1822. Les fusils du modĂšle 1816 ont reçu le bassinet relevĂ© et une goupille Ă crochet, maintenue par le porte-vis; ce qui a constituĂ© le modĂšle 1816 corrigĂ©. Fusil de dragon, M. 1777. Canon de 1,083 mill. â GrenadiĂšre en fer i deux bandes, le reste comme au fusil dâinfanterie modĂšle 1777. Fusil de voltigeur, dâartillerie et de dragon, m. an IX. Canon de 1,029 mill. ââ GrenadiĂšre en fer Ă deux bandes. â Embouchoir, capucine, porte-vis et pontet en cuivre. â Le reste comme au fusil d'infanterie modĂšle 1777 corrigĂ©. Fusil de voltigeur, M. 1816. Canon de 1,029 mill. â Dâailleurs, tout semblable au fusil d'infanterie, modĂšle 1816. Flisil dâartillerie, m. 1777. Canon de 920 mill., calibre de l7, ,nilI 5; garnitures en cuivre. â M. 1816. Comme le fusil dâartillerie, modĂšle 1822, ou fusil de dragon actuel, sauf les dispositions de la lumiĂšre, de la platine et de la goupille, qui appartiennent aux armes du modĂšle 1816. Fusil de marine, M. an IX. GrenadiĂšre en cuivre, Ă une seule branche. â Le reste comme au fusil de voltigeur, modĂšle an IX. Fusil de rĂ©compense. Semblable au fusil modĂšle 1777 c. â Canon bronzĂ©* â Garnitures en argent. â Plaque en argent sur la joue droite de la crosse. Fusil de la garde impĂ©riale, m. 1802. Semblable au modĂšle 1777 c. Les garnitures en cuivre, y compris les battants, qui sont fixĂ©s par des vis. Fusil des cent-suisses, M. 1814. Comme le prĂ©cĂ©dent. Les battants en fer et fixĂ©s par des rivets. Fusil des gardes du corps et des mousquetaires. Batterie Ă trousse, la table Ă©vidĂ©e suivant une surface cylindrique. â Bassinet avec recouvrement cylindrique en cuivre. Fusil n.° 1. On comprend sous cette dĂ©nomination l.° un fusil conforme au modĂšle en service, mais dont la fabrication nâest pas soumise, dans toutes ses parties, Ă la surveillance et aux conditions imposĂ©es Ă la fabrication des armes des modĂšles rĂ©guliers dans les manufactures royales. â 2.° un fusil composĂ© avec des piĂšces fabriquĂ©es dans les manufactures royales, mais pouvant appartenir aux trois modĂšles de 1777 c., 1816 et 1822. â Pendant la premiĂšre rĂ©volution, il a Ă©tĂ© fait des fusils n.° 1 avec des piĂšces des modĂšles 1763, 1774 et 1777 ; on leur donnait aussi le nom de modĂšle dĂ©pareillĂ©. Mousqueton de cavalerie. M. 1786. Canon de 704 mill., calibre de 17, mill l â Platine semblable Ă celle du modĂšle 1777 c. â Garnitures en cuivre, exceptĂ© la grenadiĂšre et DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODĂLES dâaRMES. 531 la tringle. â Baguette traversant la crosse jusquâĂ la plaque de couche. â l J as de baĂŻonnette. M. an IX. Canon de 758 mill. â Battants de grenadiĂšre et de sous-garde. â BaĂŻonnette de 487 mill. M. 1816. La tringle a sous la petite branche unâpivot, qui est reçu dans une queue ajoutĂ©e au porte-vis. â LumiĂšre et platine suivant le modĂšle 1816. â Le reste comme dans le mousqueton, modĂšle 1822. Carabine. D 'infanterie M. 1793. Canon de 650 mill. Ă pans sur toute la longueur; calibre de 13, mi,1 5 ; 7 cannelures Ă©quidistantes en hĂ©lice et faisant une fois le tour du canon. â Platine de mousqueton. Oe cavalerie , M. 1793. Canon, de 406 mill. â Le reste comme dans la carabine dâinfanterie. Le chargement de ces carabines exigeait un maillet pour forcer la balle. Cet inconvĂ©nient, qui ne paraissait pas compensĂ© par une supĂ©rioritĂ© dâeiTet assez marquĂ©e, les a fait abandonner. De tirailleurs. Premier modĂšle dâarme rayĂ©e Ă percussion, se chargeant Ă balle libre et forcĂ©e ensuite par le seul choc de la baguette. â Culasse Ă chambre et Ă conducteur autour de la cheminĂ©e. Pistolet de cavalerie. M. 1763. Canon rond de 230 mill., calibre del7, mill 5; lumiĂšre cylindrique. â Garnitures en fer , embouchoir Ă deux, bandes comme celui du fusil dâinfanterie.â PoignĂ©e peu courbĂ©e, sans bride, fĂ»t trĂšs-long. â Baguette Ă tĂšte de clou; ressort de baguette tenant au canon. â Toutes les tĂštes de vis rondes. M. 1777 , a coffre. Canon rond de 189 mill.; calibre de 17, mill l. â Platine Ă coffre, piĂšces intĂ©rieures disposĂ©es comme celles du pistolet Ă lâĂ©cossaise.â Le coffre en cuivre servant dâĂ©cusson. â Pontet et calotte Ă©galement en cuivre. â PoignĂ©e plus pentĂ©e quâau modĂšle 1763, sans fĂ»t. â Bride de poignĂ©e eu fer. â Crochet de ceinture en acier. M. an IX. Canon de 201 mill. , Ă cinq pans courts. â Platine modĂšle de 1777 c. â Garnitures en cuivre; embouchoir Ă deux bandes. â Monture comme celle du modĂšle 1763. â Ressort de baguette en feuille de sauge, mis en bois et fixĂ© par une goupille. â Les grandes vis de platine Ă tĂȘte plate. â Un autre modĂšle ne diffĂšre du prĂ©cĂ©dent que par les garnitures en fer et la poignĂ©e plus droite et sans bride. M. an XIII. Embouchoir remplacĂ© par une capucine en cuivre, en forme dâanneau ovale et portant sur le cotĂ© une bride terminĂ©e par une rosette, qui sâapplique sur le devant du porte-vis et que traverse la grande vis de platine. â Ressort de baguette supprimĂ©. RJ. 1816. LumiĂšre et platine du mousqueton modĂšle 1816, le reste comme au pistolet modĂšle 1822. Pistolet de marine. M. an IX , M. an XIII et M. 1816. Ne diffĂšrent des pistolets de cavalerie des mĂȘmes modĂšles que par un crochet de ceinture en acier, fixĂ© par un pivot et par la grande vis du milieu de la platine, et pour le modĂšle 1816 par la vis de calotte qui ne porte pas dâanneau. Pistolet de gendarmerie. M. 1763, M. an IX et M. 1816. Canon comme au modĂšle 1822. â Toutes les formes semblables Ă celles des pistolets de cava- 532 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. leric des memes modĂšles. â Les garnitures toujours en fer. â Vis de calotte sans anneau. Pistolet des gardes du corps. M. 1777 c. et M. 1810. Canon bronzj. â Lâembouchoir Ă deux bandes. â Pas de bride de poignĂ©e. -â Calotte ovale et portant trois fleurs de lis en relief. â Le reste comme au pistolet de iâan XIII ou de 1816. Pistolet dâofficier. M. 1816. Ne diffĂšre du modĂšle 1822 que par la lumiĂšre et la platine. Fusil de rempart. JusquâĂ lâadoption du modĂšle 1831, on a compris sous cette dĂ©nomination de gros fusils de diffĂ©rents modĂšles; ordinairement munis dâune fourche Ă pivot. Le plus ancien que lâon connaisse, est lo fusil de rempart ou demi citadelle de 1717 ; il ne diffĂ©rait du fusil dâinfanterie de la meme Ă©poque que par les dimensions et le calibre, qui Ă©tait de 10, nilU 7 pour la balle de 17, ,nili 3 32 au kil.. Fusil de rempart dit allĂ©gĂ©. Nâest quâune modification, comme son nom lâindique, du fusil de rempart modĂšle 1840; ne diffĂšre de celui modĂšle 1842 que par la plaque de couche dont le dessous est plat au lieu dâĂ©tre concave, et par les divisions des hausses fixe et mobile, celle-ci ajant trois trous de mire comme au modĂšle 1840. Sabres. De cavalerie , M. 1790. Lame droite, Ă deux gouttiĂšres, de 975 mill. â Monture en cuivre; garde Ă 3 branches , dont 2 en S ; calotte et virole en cuivre. _ PoignĂ©e en hois, recouverte eu basane avec filigrane en cuivre. â Fourreau en cuir noir, sans fĂ»t ni alaises; chape en cuivre avec bouton demi- olive; bout en cuivre. De dragon , M. 1790. Une chape et une bĂ©liĂšre en fer, portant chacune un anneau. De carabinier , M. 1790. Lame droite non Ă©vidĂ©e de 975 mill. â Monture en cuivre rouge; garde Ă trois branches et Ă coquille bombĂ©e, ornĂ©e des armes de France et de deux grenades; deux viroles, celle de dessous enveloppant la chape du fourreau; calotte Ă queue. â Chape et bout de fourreau en cuivre. De chasseur Ă cheval , M. 1790. Lame courbe de 920 mill. , 24, mill 8 de flĂšche, une gouttiĂšre. â Monture en cuivre; garde Ă trois branches plates, dont lâune va de la partie supĂ©rieure de la premiĂšre Ă la partie infĂ©rieure de la troisiĂšme. â Deux bĂ©liĂšres Ă anneau et bout de fourreau, en cuivre. De hussard , M . 1790, conservĂ© en Van IX. Lame courbe de 812 mill. et 5S, mill 7 de flĂšche. â Garde Ă une branche avec deux oreillons et un quillon droit. â PoignĂ©e recouverte en basane sans filigrane. â Fourreau en bois recotivert en cuir noir ; chape et bout en cuivre , trĂšs-grands et portant chacun un anneau; dard en fer. Du 2. e rĂ©giment de chasseurs , M. 1802, des dragons de Cusline , dit sabre Montmorency. Lame courbe de 975 mill. , 18 de llĂšche; pans creux et gouttiĂšres. â Garde en fer Ă deux branches plates, parallĂšles, jointes par une troisiĂšme. â Fourreau en cuir noir; bĂ©liĂšres et dard en fer; bordure, bout et trois petits bracelets en cuivre. De royat-allemand , M. 1786. FlĂšche d e courbure de la lame, 27,â' '1. â DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODĂLES DâARMES. 533 Monture comme celle du sabre de cavalerie de 1790 , avec deux branches seulement. I c gendarmerie Ă cheval , M. 1790. Lame droite non Ă©vidĂ©e de 880 mill. â Monture en cuivre ; deux branches latĂ©rales plates, jointes par une palmette et des fleurons. â PoignĂ©e et fourreau comme au sabre de cavalerie, mod. 1790. \yartillerie Ă cheval , 71/. 1792. Lame courbe Ă©vidĂ©e; 596 mill. de longueur et 22, mill 6 de flĂšche. â Monture en cuivre, dâune seule piĂšce, Ă une seule branche en Ă©querre sur la croisiĂšre. â Fourreau en cuir noir , avec hĂ©liĂšre et long bout en fer, avant chacun un piton en cuivre qui porte un anneau en fer. D'artillerie Ă pied , 71/. antĂ©rieur Ă 1790. Lame droite de 487 mill. Ă deux tranchants, Ă pans creux, terminĂ©e en langue de carpe. â Monture en cuivre, dâune seule piĂšce, sans branche, Ă croisiĂšre. â PoignĂ©e Ă tĂȘte d'aigle plus anciennement, câĂ©tait une tĂȘte de coq. â Fourreau en cuir noir Ă alaises, avec chape et bout en cuivre. De grenadier , 71/. antĂ©rieur Ă 1790, conservĂ© en lâan IX. Lame courbe non Ă©vidĂ©e, de 596 mill., 22, m,11 6 de flĂšche. â Monture en cuivre, dâune seule piĂšce, Ă une seule branche en Ă©querre sur la croisiĂšre; poignĂ©e Ă gros cordons. â Fourreau en cuir noir sans alaises, avec bout et chape en cuivre. Dâartillerie de marine , M . 1771. Comme le sabre dâartillerie Ă pied antĂ©rieur Ă 1790, exceptĂ© la lame sans pans creux; la poignĂ©e Ă tĂȘte de lion; le fourreau sans alaises. D 'abordage pour la marine , M. 1782. Lame de 623 mill., lĂ©gĂšrement courbĂ©e; une gouttiĂšre de chaque cĂŽtĂ© prĂšs du dos. â Monture en cuivre; garde Ă coquille et Ă trois branches, dont deux en S parallĂšles entre elles; poignĂ©e en cuivre, Ă gros cordons. â Fourreau comme au sabre de grenadier. Sabres, modĂšles de lâan XI. De grosse cavalerie. Lame droite Ă deux gouttiĂšres, de 975 mill., le tranchant arrondi vers la pointe. â Monture en cuivre; garde Ă coquille avec trois branches latĂ©rales, terminĂ©es en bouton ; poignĂ©e recouverte en basane avec filigrane en cuivre. â Fourreau en tĂŽle de fer avec fĂ»t en bois. De dragon Lame et monture du sabre prĂ©cĂ©dent. â Fourreau en cuir noir avec garnitures en cuivre. De cavalerie lĂ©gĂšre. Lame courbe et Ă©vidĂ©e, de 880 mill. et 51, mill 9 de flĂšche. â Monture en cuivre; garde Ă deux branches latĂ©rales, Ă oreilles et Ă quillon ; poignĂ©e recouverte en basane, retenue au milieu par deux, clous en cuivre Ă tĂȘte demi-olive. â Fourreau en tĂŽle de fer avec fĂ»t en bois. D 'infanterie dit briquet. Lame courbe non Ă©vidĂ©e, de 596 mill. et 20, jmll 3 de flĂšche. â Monture en cuivre, dâune seule piĂšce; une seule branche Ă quillon; poignĂ©e Ă gros cordons. â Fourreau en cuir noir, avec chape Ă pontet et bout en cuivre. De sapeur. Lame de 731 mill., lĂ©gĂšrement courbe, Ă©vidĂ©e, le dos taillĂ© en scie. â Monture en cuivre; une croisiĂšre sans branches; poignĂ©e Ă tĂȘte dâaigle ou de coq. â Fourreau en cuir noir, avec fĂ»t en bois, bout et chape en cuivre. Sabres de la garde impĂ©riale. De grenadier a cheval. Lame Montmorency, M. 1802. â Monture en cuivre ; une grenade entre les trois branches latĂ©rales. â Fourreau en cuir noir , presque entiĂšrement recouvert en cuivre, avec dard en fer. Ă34 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. De chasseur a cheval. Lame Ă peu prĂšs la mĂȘme que celle du sabre de cavalerie lĂ©gĂšre, M. an XI. â Monture en cuivre, Ă croisiĂšre et Ă une seule branche. â Fourreau comme le prĂ©cĂ©dent, sauf les dimensions et la courbure. De grenadier a pied. Lame courbe, Ă©vidĂ©e, de 650 mil!, et 27, m,11 l de flĂšche. â Monture en cuivre, Ă une seule branche et Ă quillon; poignĂ©e en bois recouverte en basane avec filigrane en cuivre. â Fourreau en cuir noir, bout et chape Ă bouton en cuivre. De sapeur. Comme celui de sapeur, M. an XI; la croisiĂšre terminĂ©e par des tĂȘtes de lion. Sabres, modĂšles 1816. De cavalerie de ligne . Lame droite, Ă 2 pans creux, Ă dos arrondi, de 1 mĂštre. â Monture, poignĂ©e, fourreau, comme au modĂšle 1822, exceptĂ© que les anneaux sont brascs. De cavalerie lĂ©gĂšre. Lame courbe, non Ă©vidĂ©e, Ă dos en baguette arrondie; 930 mil]. de longueur et 24, m,11 8 de flĂšche. â Carde Ă deux branches latĂ©rales et Ă quillon. . , D'infanterie. Comme le sabre dâinfanterie, M. an XI. D 'artillerie Ă pied. PoignĂ©e Ă Ă©caille, pommeau portant de chaque cĂŽtĂ© une fleur de Iis a Ă©tĂ© effacĂ©e depuis 1830; la soie traversĂ©e par trois clous rivĂ©s sur le corps de la poignĂ©e. â Le reste comme au modĂšle antĂ©rieur Ă 1790. Lances. M. 1812. Longueur totale depuis la pointe du fer jusquâĂ lâextrĂ©mitĂ© du sabot, 2,761 mill. â Fer plat, Ă©vidĂ©, Ă deux tranchants. â Douille du fer, Ă longues branches. â Trois vis porte-Ă©tendard Ă tĂȘte ronde et percĂ©e. M. 1816. Comme le modĂšle 1823, exceptĂ© la douille, qui est Ă branches courtes. Les branches longues du modĂšle 1812 ont Ă©tĂ© rĂ©tablies dans le modĂšle 1823. Cuirasses. ModĂšles antĂ©rieurs Ă celui de 1825. Ne diffĂšrent pas essentiellement de ce dernier modĂšle, quant Ă la forme et aux dimensions principales. â Sont faites seulement pour deux tailles. â Ne rĂ©sistent pas Ă la balle du fusil dâinfanterie, mĂȘme Ă la distance de 100 mĂštres. â Clous rivĂ©s en cuivre, sans agrafe; la garniture intĂ©rieure attachĂ©e Ă un cordon fixĂ© par les clous rivĂ©s. â Pas de gouttiĂšres autour de lâĂ©chancrure du col et des entournures. â TJn Ă©cusson en cuivre rouge sur les cuirasses des cuirassiers de lâex-garde royale. INSPECTION, RĂPARATION ET ENTRETIEN DES ARMES DANS LES CORPS. Nota. On sâoccupe des instructions, rĂšglements et tarifs relatifs aux armes Ă percussion, il nâest donc pas encore possible de rien donner dâofficiel Ă cet Ă©gard; niais la plupart des indications qui suivent sont applicables Ă ces armes ou peuvent ĂȘtre facilement modifiĂ©es pour le devenir. Tout ce qui se rapporte Ă ces objets est rĂ©glĂ© par l.° le rĂšglement sur les rĂ©parations, lâentretien et la conservation des armes dans les corps, du 24 septembre 1826; 2.° Yinsiruclion pour les officiers chargĂ©s des dĂ©tails de lâarme- INSPECTION DES ARMES DANS LES CORPS. 535 ment dans les corps, meme date; 3.° Vinstruction concernant la visite des armes dans les corps lors des inspections gĂ©nĂ©rales, meme date; 4.° les sup- pl Ă©meut s aux manuels de lâinfanterie et de la cavalerie, mĂȘme date; 5.° le tarif des rĂ©parations, du 14 septembre 1837; 6.° Vannexe au prĂ©cĂ©dent tarif, du 13 fĂ©vrier 1842 et les additions des 27 aoĂ»t 1842 et 15 mai 1843 , pour les armes Ă percussion; 7.° les circulaires des 10 fĂ©vrier 1826, 30 mai 1829, l. ei aoĂ»t et 1 . cr octobre 1835; 8.° les dĂ©cisions des 4 juillet 1836, 11 mars 1838 et 12 aoĂ»t 1842; 9.° les notes des 21 mars, 12 et 26 aoĂ»t 1842. Les rĂšgles prescrites sous ces diffĂ©rents titres ne soit entiĂšrement applicables que dans lâintĂ©rieur et en temps de paix; on doit sâen rapprocher autant que possible dans les autres circonstances oĂč les corps peuvent ĂȘtre placĂ©s. INSPECTION DES ARMES DANS EES CORPS* Avant lâĂ©poque des inspections gĂ©nĂ©rales, des officiers dâartillerie, accompagnĂ©s de controleurs dâarmes, sont chargĂ©s de cette inspection. Par dĂ©cision du 11 avril 1843, ils doivent en mĂȘme temps visiter les munitions mises Ă l^ disposition des corps. Instruments vĂ©rificateurs . Ces instruments sont fournis aux officiers dâartillerie par les directions, suivant les corps dont lâarmement doit ĂȘtre visitĂ©. â Il nây en a point encore de spĂ©ciaux Ă©tablis pour les armes Ă percussion. Cylindr. de rĂ©cep. ou petit cylĂźnd. 1 j l.° fusil dâinfanterie. Et cylindre de rebut. ^ 2.° â dedrag.,mousq. etpist. decav. 1. ° fusils dâinfanterie et de dragon. 2. ° mousqueton de cavalerie. 3. ° pistolet de cavalerie, fl.» fusil d'infanterie. J 2.° â de dragon, au tonnerre pourf ° 13.° mousqueton de cavalerie. 4.° pistolet de cavalerie. VĂ©rificateurs de la â du chien.[ jl.° fusil de dragon. > pour Une filiĂšre portant les pas des diffĂ©rentes vis de platine. Un vĂ©rificateur des largeurs des lames de sabres. Un poinçon Ă la lettre li. Les mĂȘmes instruments servent pour le fusil dâinfanterie et lp fusil de voltigeur; pour le fusil de dragon et le mousqueton de gendarmerie; pour les mousquetons de cavalerie, de lancier et dâartillerie. Causes qui dĂ©terminent la mise hors de service. Armes Ă feu. Le cylindre de rebut entrant dans toute la longueur du canon. â Une diminution du diamĂštre extĂ©rieur pris sur les 2 pans de cĂŽtĂ© Ă hauteur du tonnerre ou Ă la bouche, assez forte pour que ces parties du canon entrent Ă36 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. dans le calibre de rebut. Cette diminution est de 2, mill 3 au tonnerre pour toutes les armes; 0, ni,ll 7 Ă la bouche pour les armes qui ont une baĂŻonnette, et pour celles qui nâen ont pas. â Une diminution dĂ©plus de 13, mill 5 sur la longueur des canons de fusil et de mousqueton , et de 6, mill 8 sur celle des canons de pistolet. â Les Ă©vents, les travers des canons et autres dĂ©fauts graves , provenant de la fabrication ou du service de lâarme. Les baĂŻonnettes sont rĂ©formĂ©es pour une diminution de 13, m,ll 5 sur la longueur de la lame. Armes blanches. Une diminution de la largeur des lames, telle quâelles puissent entrer au milieu de leur longueur dans le vĂ©rificateur. Cette diminution est de 4, m,lI 5 pour les sabres de cavalerie et de canonnier montĂ©, et de 6, mill 8 pour les sabres dâinfanterie, dâartillerie et de troupes Ă pied. â Les entailles au tranchant assez fortes pour dĂ©passer la diminution tolĂ©rĂ©e sur la largeur. â Une diminution sur la longueur de 40 mill. pour les sabres de cavalerie de ligne, M. 1822 , 1816 et an XI; de 34 mill. pour les sabres de cavalerie lĂ©gĂšre, M. 1822, 1816 et an XI; de 40 mill. pour les sabres de canonnier montĂ© et dâinfanterie, M. 1816; de 27 mill. pour les sabres dâartillerie et de troupes Ă pied; de 13 mill. pour le fer des lances, M. 1816 et 1823; de 27 mill. pour le fer de la lance ancien modĂšle. â Les criques nuisibles, la rouille trop profondĂ©ment incrustĂ©e. Les armes qui sont Ă rĂ©former pour dĂ©fauts de fabrication , doivent ĂȘtre remplacĂ©es sans ĂȘtre comptĂ©es dans le cinquantiĂšme accordĂ© annuellement aux corps. Si une arme, sans ĂȘtre dans le cas dâĂȘtre classĂ©e hors de service, a besoin de rĂ©parations qui ne puissent se faire convenablement que dans des ateliers pourvus de moyens que lâarmurier du corps nâa pas Ă sa disposition, et si on ne peut trouver sur des armes rĂ©formĂ©es des piĂšces propres Ă remplacer celles qui sont Ă rĂ©parer, on en propose lâĂ©change, en Ă©valuant le prix des rĂ©parations nĂ©cessaires. DĂ©tails de lâinspection. Lâinspection a lieu par compagnie ou par escadron en prĂ©sence du capitaine, de lâofficier dâarmement ou de lâofficier chargĂ© de ce service dans chaque dĂ©tachement, et dâun officier supĂ©rieur. Le sergent-major ou marĂ©chal-des-logis chef fournit pour chaque espĂšce dâarmes une feuille ou contrĂŽle divisĂ© en plusieurs colonnes, pour les numĂ©ros du registre-matricule, les noms et grades des hommes, les numĂ©ros des armes, leur classement en bonnes , Ă rĂ©parer , hors de service , le dĂ©tail des rĂ©parations et observations auxquelles chaque arme peut donner lieu. â Feuilles semblables pour les armes que le corps peut avoir en magasin. â Ces feuilles, arrĂȘtĂ©es et signĂ©es par lâofficier dâartillerie et par lâofficier dâarmement, restent au corps. DâaprĂšs ces feuilles, lâofficier dâartillerie rĂ©dige un procĂšs-verbal dans lequel, aprĂšs avoir exprimĂ©, en toutes lettres, le nombre des armes des diffĂ©rentes espĂšces qui lui ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es, il Ă©tablit leur classement comme ci-dessus; il y ajoute, dâaprĂšs les registres dâarmement et suivant la position du corps, le montant de lâabonnement, des rĂ©parations faites au compte de lâabonnement INSPECTION DES ARMES DANS LES CORPS. 537 et au compte des soldats, le prix des piĂšces tirĂ©es des manufactures et remises au maĂźtre armurier. â Il examine si les soins convenables sont donnĂ©s aux rĂ©parations et Ă lâentretien des armes; il consigne, Ă la suite du procĂšs-verbal, le rĂ©sultat de cet examen, son opinion sur le maĂźtre armurier, et, sâil y a lieu, des renseignements pour lâinspection suivante ou pour la conservation des armes. â Il joint au procĂšs-verbal l.° un Ă©tat des armes hors de service; 2.° un Ă©tat des armes dont les rĂ©parations ne paraissent pas de nature Ă ĂȘtre exĂ©cutĂ©es par le maĂźtre armurier et dont il propose lâĂ©change; 3.° un Ă©tat des piĂšces dâarmes hors de service, provenant des rĂ©parations faites au corps double expĂ©dition; 4.° un compte des bĂ©nĂ©fices du maĂźtre armurier les deux premiers Ă©tats donnant, comme les feuilles de compagnie, toutes les indications particuliĂšres Ă chacune des armes qui y sont comprises. â Le procĂšs-verbal et ces Ă©tals sont signĂ©s par l'officier dâartillerie et par lâofficier dâarmement et visĂ©s par le conseil dâadministration; ils sont transcrits sur les registres du corps. â Lâofficier dâartillerie, les adresse au ministre et Ă lâinspecteur gĂ©nĂ©ral du corps, avec un rapport particulier, dans lequel il fait connaĂźtre ses observations sur tout ce qui se rapporte Ă lâĂ©tat de lâarmement, en dĂ©signant, sâil y a lieu, les manufactures dâoĂč proviennent les armes sur lesquelles des dĂ©fauts graves de fabrication ont Ă©tĂ© remarquĂ©s. â Il fait Ă©galement la visite des piĂšces dâarmes envoyĂ©es des manufactures qui seraient regardĂ©es comme dĂ©fectueuses, et il en rĂ©dige un procĂšs- verbal particulier. Le corps fournit tout ce qui est nĂ©cessaire pour ces Ă©critures, et un sous- officier ou soldat est mis Ă la disposition de lâofficier dâartillerie pour cet objet. â Dans le local oĂč se fait la visite, il doit y avoir un Ă©tabli avec un Ă©tau, une ramasse ou grattoir pour lâintĂ©rieur des canons, et les outils nĂ©cessaires pour dĂ©monter et remonter les armes. Le controleur, aidĂ© par le maĂźtre armurier, visite les armes dans le plus grand dĂ©tail; lâofficier dâartillerie veille Ă ce que les dĂ©fauts ou les dĂ©gradations et les rĂ©parations nĂ©cessaires soient inscrites exactement sur les feuilles, sous la dictĂ©e du controleur. Armes Ă feu. Elles sont visitĂ©es deux fois. La premiĂšre fois, dĂ©montĂ©es le canon, sĂ©parĂ© du bois, portant la baĂŻonnette, la baguette dans le canon; le bois portant les garnitures et la vis de culasse dans son Ă©crou; la platine garnie des grandes vis et le porte-vis suspendu Ă la vis du devant. La seconde fois, remontĂ©es le cbien garni dâune bonne pierre. â Tous les dĂ©fauts doivent ĂȘtre signalĂ©s; mais en gĂ©nĂ©ral on nâordonne des rĂ©parations que pour ceux qui peuvent nuire au service. Le dĂ©tail suivant indique les points sur lesquels lâattention doit particuliĂšrement se porter. Canon. Examiner avec soin sâil prĂ©sente quelques-uns des dĂ©fauts qui doivent faire mettre lâarme hors de service. â Faire marquer de suite de deux forts coups de limes les dĂ©fauts de ce genre qui peuvent ĂȘtre peu apparents. â Si le petit cylindre ne peut pas entrer, voir si câest quelque enfoncement qui lâen empĂȘche, ou si le canon nâest pas bien droit; faire relever les enfoncements, ou redresser le canon. â Si le tenon de la baĂŻonnette est cassĂ© ou trop usĂ© , le faire remplacer. â Si un grain de lumiĂšre nâaffleure pas 538 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. la paroi de lâĂąme et forme ainsi une chambre dans lâintĂ©rieur , si lâouverture de la lumiĂšre est Ă©vasĂ©e de plus de 0, mill 8, faire mettre un grain; vĂ©rifier aussi la direction de la lumiĂšre. â Faire dĂ©culasser les canons, lorsquâon soupçonne quelques dĂ©fauts intĂ©rieurs. â Si la culasse ballotte encore, au 5. c ou G. e filet, ou si on peut la mettre Ă fond avec la main; si elle est fendue ou cassĂ©e au trou de la vis, si les filets ne sont pas vifs et sains; si le bouton nâest pas assez long pour remplir la boite, ou si, lorsquâil est Ă fond, la queue de culasse ne correspond pas bien au pan supĂ©rieur faire remplacer la culasse. BaĂŻonnette. VĂ©rifier sa longueur, son ajustage.â Sâil y a lieu, faire relimer la douille, refourbir la lame, refaire la pointe, ajuster ou remplacer la bague, remettre un Ă©touteau. Platine. Sâassurer que les branches fixes des ressorts portent bien sur le corps , que leurs branches mobiles ne frottent pas dessus autrement les faire ajuster- â Lorsque le ressort de batterie ne laisse pas le trou de la grande vis dĂ©couvert, si câest le derriĂšre qui couvre ce trou, faire remplacer le ressort; si câest la branche mobile, ia faire retremper pour lui donner plus dâouverture. â Sâassurer que les pivots des ressorts et de la bride sont en bon Ă©tat; faire remplacer ces piĂšces, lorsque leur pivot est cassĂ©. â Il doit y avoir un jour Ă©gal entre la gĂąchette, la noix, le chien et le corps de platine. Sâil y a frottement de la gĂąchette, la faire ajuster. Quant au frottement de la noix , il dĂ©pend souvent de ce que la bride est mal percĂ©e; dans ce cas, faire remplacer la bride. Pour le chien, sâil ne frotte que dâun cotĂ©, le faire ajuster; sâil frotte partout, câest que lâarbre de la noix ne dĂ©borde pas le corps de platine, il faut remplacer la noix. â Si les crans de la noix sont Ă©grenĂ©s ou Ă©moussĂ©s, la faire retailler; si la griffe dĂ©borde le corps, le chien Ă©tant abattu, câest que lâespalet du chien est usĂ© ou que la noix est mal faite, le chien ou la noix doit ĂȘtre remplacĂ©. Lâarbre et le pivot doivent ĂȘtre assez justes dans leurs trous. â Examiner avec attention la gĂąchette, la faire remplacer lorsque le bec est trop mince ou usĂ© du cĂŽtĂ© du corps, quoiquâil paraisse intact Ă lâextĂ©rieur. â Lorsque la batterie ne sâapplique pas bien sur le bassinet, faire ajuster le bassinet; lorsque la face est usĂ©e ou que le pied est trop court, ce que lâon reconnaĂźt Ă ce que les branches du ressort s Ă©cartent trop, faire remplacer la batterie; Lâaxe de la vis de chien et la corde de lâarc que forme la batterie, doivent ĂȘtre Ă peu prĂšs parallĂšles, le chien Ă©tant au repos; lorsque le chien se rapproche trop de la batterie, il faut, pour le redresser, faire mettre une gĂąchette dont le bec soit plus long, sâil y a de la surbande , ou bien faire changer la noix; les mĂąchoires doivent ĂȘtre parallĂšles pour bien serrer la pierre; si elles sâĂ©cartent trop, faire remplacer la mĂąchoire supĂ©rieure ou la vis du chien. â Si la cheminĂ©e est Ă©grenĂ©e, la remplacer; si elle est refoulĂ©e, la faire rĂ©parer. â Si elle ballotte dans son Ă©crou, la remplacer lorsque ce dĂ©faut tient Ă lâusure de ses filets; remettre un grain ou une masselotte lorsque câest lâĂ©crou qui est dĂ©fectueux cette derniĂšre rĂ©paration ne doit se faire que dans les manufactures.â Si le chien ballotte trop, faire changer la noix. â Faire remplacer le corps de platine, lorsque les trous des vis sont usĂ©s de maniĂšre que le taraudage ne puisse pas ĂȘtre refait. â Faire remplacer toute piĂšce cassĂ©e ou fendue, toute vis dont les filets sont usĂ©s, dont la tige nâest pas bien droite, ou dont la fente est trop Ă©largie. INSPECTION DES ARMES DANS LES CORPS. 539 Garnitures. Sâassurer que la vis de culasse tient solidement dans son Ă©crou ; dans le cas contraire, faire remplacer la vis, ou mĂȘme lâĂ©cusson, si câest le taraudage de la boulerolle qui est trop usĂ©- Baguette. Lorsquâelle est trop courte ou que le taraudage est altĂ©rĂ©, autant que possible la faire remplacer. âSi elle est faussĂ©e , la redresser et la retremper. Bois. Examiner avec soin le logement de la platine, les trous des goupilles ; pousser avec le pouce contre lâoreille, pour sâassurer quâelle nâest pas fendue au trou de la grande vis ; ne faire remplacer le bois pour cette cause que lorsque la fente est trĂšs-prononcĂ©e. En gĂ©nĂ©ral, ĂȘtre trĂšs-tolĂ©rant pour les dĂ©gradations qui ne nuisent pas au bon service de lâarme, telles que mutilations au porte-vis, Ă©clats Ă la culasse, etc. Marquer ces bois de la lettre 7? pour constater lâexistence des dĂ©fauts qui ne nĂ©cessitent pas le remplacement. â Pour les montures faites par lâarmurier du corps , vĂ©rifier la pente et les dimensions ; voir si le fil du bois est coupĂ© Ă la poignĂ©e, si les trous des vis, des goupilles, des ressorts de garnitures sont bien dâĂ©querre; faire remplacer le bois si les queues des ressorts de garnitures percent dans le logement du canon ou dans celui de la baguette, ou si la grande vis du devant de la platine peut arrĂȘter la baguette. Avme remontĂ©e. Le canon doit ĂȘtre encastrĂ© dans le bois de la moitiĂ© de son diamĂštre, et bien porter dans toute sa longueur, surtout Ă la culasse; la lumiĂšre au milieu du bassinet; son centre Ă 2 mill. au-dessous de lâentablement.â Lâembouchoir , la capucine et la grenadiĂšre doivent pouvoir entrer et sortir facilement, sans avoir de jeu; le guidon bien au milieu du canon. â La platine bien ajustĂ©e au canon, contre lequel la batterie ne doit pas frotter le corps joignant bien, la pointe au milieu de la poignĂ©e; les piĂšces intĂ©rieures sans frottement sur le bois. â Le bas de la douille de la baĂŻonnette Ă 1 mill. de lâeinbouchoir, le haut arasant la bouche du canon. â LâĂ©cusson portant bien dans toute sa longueur; la dĂ©tente non gĂȘnĂ©e, nâayant ni trop ni trop peu de fer. â La plaque de couche bien dâĂ©querre; son milieu dans le plan milieu du canon, dĂ©bordĂ©e de 1 mill. tout autour par le bois. â Si la baguette tient trop ou trop peu , faire Ă©largir le canal ou retremper le ressort; si elle ne porte pas sur son taquet, faire remplacer la monture. â Faire tomber le chien plusieurs fois; le faire passer plusieurs fois au repos et au bandĂ©, pour reconnaĂźtre la marche de la platine. â Si la batterie ne dĂ©couvre pas, le grand ressort est trop faible; si elle dĂ©couvre et revient, le grand ressort est trop fort ou celui de batterie trop faible faire remettre les ressorts en harmonie ; faire retremper ceux qui sont trop faibles. â Si le ch ien part au repos ; si le bec de gĂąchette rencontre le cran du repos lorsque » le chien sâabat, si le dĂ©part est trop dur, faire retailler la noix. Armes blanches. On examine si elles ne sont pas dans quelquâun des cas indiquĂ©s pour la mise hors de service. Salies. VĂ©rifier si les lames ne sont pas faussantes, si elles ont assez de roideur, en les faisant ployer lĂ©gĂšrement. Dans le cas oĂč lâĂ©lasticitĂ© de quelques lames paraĂźtrait douteuse, les soumettre Ă une Ă©preuve de ploiement, en faisant prendre aux lames une courbure moins forte que celle de lâĂ©preuve des manufactures, et dont la flĂšche doit ĂȘtre moindre de 13 mill. que celle qui est portĂ©e page 527. â Faire redresser et retremper celles qui sont faussĂ©es. â Sâassurer quâelles ne ballotent pas dans la monture; que les soies sâajustent 540 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. bien dans le trou des coquilles, et quâelles sont solidement rivĂ©es; que le talon des lames porte bien sur les coquilles sâil est nĂ©cessaire on fait allonger la soie et refaire la rivure. â Faire refourbir les lames rouillĂ©es, rĂ©parer les lames Ă©brĂ©chĂ©es. â Faire dĂ©rouiller les fourreaux, les remandriner. â Faire remplacer les lames trop fortement rouillĂ©es, et qui perdraient trop de leur Ă©paisseur aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©rouillĂ©es ; les fourreaux qui sont dans le meme cas, les diffĂ©rentes parties de la monture et du fourreau cassĂ©es ou usĂ©es. â RĂ©unir aux lames rebutĂ©es les garnitures et fourreaux hors de service, pour les verser dans les arsenaux. Lances. Redresser les lames faussĂ©es et les retremper, les faire fourbir. â Faire braser dâautres branches si elles sont cassĂ©es. â Sâassurer que le fer et le sabot sont solidement fixĂ©s sur la hampe. â Si celle-ci a Ă©tĂ© remplacĂ©e par lâarmurier du corps, sâassurer que le bois est debonne qualitĂ©, bien sec, de fil dans toute sa longueur, et sans nĆud nuisible. âRemplacer les hampes par trop dĂ©jetĂ©es. Cuirasses. Faire rĂ©parer les dos de cuirasses criques. â Faire apposer la lettre E sur chaque brasure existante. RĂPARATION DES ARMES DANS DES CORPS. Chaque corps suffisamment nombreux a un maĂźtre armurier, qui a le grade de sergent. Le maĂźtre armurier forme parmi les soldats des ouvriers armuriers, quâil paie lorsquâil les emploie. Les rĂ©parations rendues nĂ©cessaires par le service et par lâusage rĂ©gulier des armes , sont faites par le maĂźtre armurier moyennant un abonnement fixĂ© par an, ainsi quâil suit pour chaque fusil, l f 20 â chaque mousqueton ou paire de pistolets, 1* â chaque sabre de cavalerie, de canonnier montĂ©, Ă©pĂ©e de sous- officier, lance, 25 e â chaque sabre dâinfanterie ou dâartillerie Ă pied, 20 e ; chaque cuirasse de carabinier, 1 f ; de cuirassier , 77 c â hache de campement, 5 c . Les rĂ©parations nĂ©cessitĂ©es par la nĂ©gligence ou la mauvaise volontĂ© sont au compte des soldats; le prix leur en est retenu suivant le tarif du 14 septembre 1837 et lâannexe du 13 fĂ©vrier 1842, qui doivent aussi ĂȘtre employĂ©s pour Ă©valuer les prix au compte de lâabonnement ou de lâĂtat. Les corps trop peu nombreux pour avoir un maĂźtre armurier, administrent eux-mĂȘmes le montant de lâabonnement qui leur est allouĂ©. Les rĂ©parations reconnues nĂ©cessaires, individuellement ou dans les visites gĂ©nĂ©rales de lâarmement, doivent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es dans le plus bref dĂ©lai possible. Le maĂźtre armurier ne doit employer aux rĂ©parations que des piĂšces dâarmes tirĂ©es des manufactures. Le conseil dâadministration les achĂšte dans ces Ă©tablissements ; il les remet au maĂźtre armurier Ă mesure des besoins, et lui en fait retenir le prix, dâaprĂšs les devis de la manufacture, sur ce qui lui revient pour lâabonnement. Les frais dâemballage et de transport ne sont pas au compte de lâabonnement ; ils sont portĂ©s en dĂ©pense par les corps. Un local convenable pour servir dâatelier, et garni dâune forge avec soufflet et enclume, doit ĂȘtre fourni au maĂźtre armurier; celui-ci doit se pourvoir de tous les autres outils et instruments, ainsi que des matiĂšres nĂ©cessaires pour la rĂ©paration des armes. Un lieutenant, sous le titre dâofficier dâarmement, est spĂ©cialement chargĂ© des dĂ©tails relatifs Ă lâarmement; il doit, surtout surveiller avec la plus grande attention le travail des armuriers. Lâinstruction du 24 septembre 1826 a pour objet de faciliter cette surveillance. RĂPARATION DUS ARMUS DANS LUS CORPS. 541 RĂ©parations proscrites. Polir les armes Ă feu. Mettre un lardon au canon piĂšce hrasĂšepour masquer un dĂ©faut. â Refouler le canon et souder un tounerre opĂ©ration praticable , mais que les armuriers des corps nâont pas le moyen dâexĂ©cuter convenablement. â Braser une queue de culasse.âBraser et tarauder une boulerolle ; agrandir le trou de lâarbre de la noix sur le corps de la platine. â Resserrer le bassinet lorsqu'il joue dans son encastrement; y braser une bride; braser un grain Ă la bride ou Ă la queue. â Braser un carrĂ© ou un espalet au chien; refouler le contour du carrĂ© pour lâassurer. â Rapporter un talon Ă une batterie. â Mettre un pivot Ă la noix; la relever pour lui donner plus de chasse; dresser lâarbre de la noix. â Braser un pivot Ă lâembouchoir du mousqueton de cavalerie, modĂšle 1822. â Braser une baguette; souder un bout Ă une tĂȘte de baguette. Enfin il est expressĂ©ment dĂ©fendu de couper les canons Ă la bouche, soit parce quâon les trouve trop longs, soit parce que la baguette, Ă©tant cassĂ©e, est devenue trop courte. Pour les ariĂŻlCS blanches. Souder une soie, Ă moins que l'ancienne ne conserve au moins 27 mi 11. de longueur. â Rebraser un fourreau. â DĂ©- braser un dard pour remplacer un bracelet. â Remplacer le bracelet du haut. â Rapporter et braser un piton , avec ou sans vis. â Braser un quillon. â Mettre des Ă©clisses pour assurer la monture sur la soie. â Toute espĂšce de brasure aux cuirasses; rĂ©paration des plastrons criquĂ©s. Ces rĂ©parations Ă©tant toujours dâun mauvais service, il faut autant que possible, remplacer les piĂšces auxquelles elles pourraient ĂȘtre appliquĂ©es. Observations relatives Ă quelques rĂ©parations . Par dĂ©cision du 4 juillet 1836, les canons hors de service sont remplacĂ©s au corps toutes les fois que les autres piĂšces de lâarme sont en bon Ă©tat de service ou quâelles nâexigent pas, y compris l'ajustage du canon, des dĂ©penses dont le montant excĂšde le maximum fixĂ© par lâinstruction du 16 mars 1822. â Pour faciliter lâajustage des canons, ils sont tirĂ©s des manufactures avec la queue de culasse non percĂ©e. Pour ajuster une nouvelle platine sur un canon, il ne faut pas limer le pan de la lumiĂšre, mais le rempart de la batterie, ce qui peut exiger que le corps soit recuit, lorsque la platine est trempĂ©e. â On ne doit jamais toucher au canon avec la lime, Ă moins que les environs de la lumiĂšre ne soient tellement piquĂ©s de rouille quâil soit nĂ©cessaire de dresser le pan. â Lorsquâon remplace un tenon de baĂŻonnette, ne pas trop entailler le canon, ne pas refouler le fer en dedans , passer le cylindre de rĂ©ception aprĂšs lâopĂ©ration. â Pour ajuster une baĂŻonnette, ne pas agrandir les fentes, toucher seulement au tenon; ne jamais resserrer la douille Ă chaud.â Lorsquâon remplace un corps de platine , abattre la bouterolle et le rempart, et sâen servir comme dâun conducteur pour limer et percer le nouveau corps, afin que celui-ci soit bien en bois, etc. â Dans lâajustage du chien, rafraĂźchir le carrĂ© pour le coordonner Ă la noix, faire porter lâespalet, et conserver un jour Ă©gal entre le chien et le corps de platine. âPour ajuster la mĂąchoire supĂ©rieure, rĂ©gler sou trou et son encastrement sur les dimensions des parties conser- 542 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. vĂ©es. â En ajustant le bassinet, conserver lâinclinaison de lâentablement, et faire bien porter la table de la batterie. â Lorsquâon relime les batteries , rĂ©tablir la pente, les retremper en paquet, et recuire le pied. â Autant que possible remplacer les batteries lorsque la face est usĂ©e. â Dans lâajustage de la noix, ne toucher quâau carrĂ© ou aux crans, ne diminuer jamais son Ă©paisseur. â Dans lâajustage de la gĂąchette, rĂ©gler les dimensions et la courbure du bec dâaprĂšs la noix et la position du chien. â Pour retailler la noix et la gĂąchette, Ă©viter de les recuire dâabord; sâil y a lieu, les retremper ensuite, et les recuire au bleu. â RĂ©gler le taraudage des vis de gĂąchette et de batterie de maniĂšre quâon ne puisse pas les enfoncer trop. â Lorsquâon relime lecusson , le porte-vis ou la plaque de couche, ne pas toucher Ă ces piĂšces sur les cĂŽtĂ©s, parce quâelles ne seraient plus bien en bois. â La grande enture doit descendre Ă 68 mill. au moins au-dessous de la capucine, la petite Ă 54 mill. au-dessous de la grenadiĂšre, et le fĂ»t doit ĂȘtre coupĂ© sous lâune ou lâautre de ces piĂšces. AprĂšs avoir collĂ© les deux parties lâune sur lâautre, et les avoir fortement ficelĂ©es sur le canon, on laisse sĂ©cher pendant 24 heures. â Ne jamais coller le bois avec une toile , qui ferait rouiller le canon. â Pour mettre un grain de lumiĂšre , percer un trou dâun diamĂštre un peu infĂ©rieur Ă celui de la vis de chien; le tarauder avec deux tarauds, le premier Ă trois pans sur le bout et un peu conique, le second du diamĂštre de la vis de chien ; tarauder le grain dans une filiĂšre du mĂȘme diamĂštre, aprĂšs sâĂȘtre assurĂ© quâil est dâun fer bien sain et sans doublures; le faire entrer, Ă lâaide dâun Ă©tau Ă main, jusquâĂ la paroi intĂ©rieure; couper la partie supĂ©rieure, la matter, et repasser dans le canon le taraud du bouton de culasse; percer ensuite la lumiĂšre au moyen de quatre poinçons, dont le dernier a les dimensions exactes de la lumiĂšre, et enlever les bavures; avoir soin de donner Ă la lumiĂšre la direction prescrite, un peu inclinĂ©e de bas en haut, de maniĂšre que le crachement plonge dans le bassinet. Employer des tarauds un peu plus forts, si le cauon a dĂ©jĂ eu un grain. â On ne doit faire aucune autre brasure que celle des guidons et des tenons de baĂŻonnette; la soudure doit ĂȘtre composĂ©e de deux parties de laiton et une de zinc sans Ă©tain. Connaissances exigĂ©es des maĂźtres armuriers. Dans tous les corps. Lire et Ă©crire. â Forger toutes les piĂšces de la platine. â Limer et ajuster une platine complĂšte. â Monter et Ă©quiper un fusil, mousqueton ou pistolet. â Tremper en paquet ou Ă la volĂ©e et recuire convenablement les piĂšces trempĂ©es. â Redresser un canon faussĂ© et relever les enfoncements. â Mettre un grain de lumiĂšre. â Retirer une culasse cassĂ©e et en ajuster une autre; en forger une, Ă moins quâelle ne soit Ă chambre. â Ajuster une baĂŻonnette et braser un tenon. â Rallonger et souder une soie, et remonter une lame de sabre. Dans les troupes Ă pied. Souder un pontet Ă la chape dâun fourreau, faire un bout et une chape et les fixer sur un fourreau eu cuir. â Dans les troupes a cheval. Braser un fourreau en tĂŽle dâacier, le mandriner et en relever les enfoncements; faire et hraser un dard, un bracelet, une cuvette; ressouder une branche dâune garde, rĂ©parer les piĂšces 40* au-dessus du sol Ă©galem. hor- Avec les 2 fusils, la balle de 3 G au kil., dâabord au-dessous de celle de 4 o, passe ensuite au- dessus. On a reconnu que cet effet tenait Ă ce que lâangle moyen du dĂ©part Ă©tait plus Ă©levĂ© pour la 2. c que p. r la i . ri LâinfĂ©rioritĂ© de la halle d e 34. tient principaient, Ă ce quâelle entrer dans le canon enveloppĂ©e par le papier, et que pour lâattacher Ă la cartouche ; ou lui laissait un jet qui altĂ©rait sa forme et augmentait encore son poids. D'autres expĂ©riences faites dans plusieurs Ăcoles, de 1818 Ă 1821 , ont Ă©tabli que la balle de 36 au kil. ne pouvait pas ĂȘtre employĂ©e , parce quâaprĂšs un petit nombre de coups la cartouche nâentre plus dans le canon. â Elles ont fait adopter la halle de lĂŽ, 1 " 11 ^ environ 39 au kil., actuellement en service. â Avec cette halle et des cartouches de papier ordinaire, le tir se continue sans ĂȘtre arrĂȘtĂ© par lâencrassement, jusquâĂ un nombre de coups plus que suffisant dans les circonstances ordinaires de la guerre. â Celle-ci sera elle- mĂȘme remplacĂ©e par la halle de 17 mill. environ 33 au kil., aussitĂŽt que lâarmĂ©e entiĂšre aura reçu des fusils au nouveau calibre de 18 mill. ExpĂ©riences fai tesĂ Vincennes Angles de tir aux distances de CCt - W Mousquet, de cav., M. 1822 4,25 1 caporaux et soldats. ° Tambours. Compagnies} Fusiliers , comme le centre de lâinfanterie, de discipl. Pionniers. Sous-officiers, caporaux et tambours i Brigades MarĂ©cliaux-des-logis. Ă cheval. Brigadiers et gendarmes. Brigades» pied. Sous-offic., Le pistolet est celui de gendarmerie. Voltigeurs corses fusil double. Garde Ă cheval, comme la gendarmerie municipale J cheval, i seul pistolet. de lĂ pied , fusil de voltig., sabre dâinf. Ă Paris. nmd. iSâą 6. Chass. dâAfrique et spahis, comme les dragon Zouaves et bataill. une extrĂ©mitĂ© repose sur un pivot, lâautre sur une roue ou roulette. BarriĂšre. 2 battants , 1 chĂąssis dormant. â Pour chaque battant 1 cadre formĂ© de 2 poteaux montants de 2 mĂštres et de 2 traverses horizontales; 1 Ă©charpe ; des fuseaux ou liteaux. â Pour le chĂąssis dormant 2 poteaux montants de 3 mĂštres; 1 sous-seuil enterrĂ©, sur lequel les montants sont assemblĂ©s; 1 seuil. â Pour fermeture 1 flĂ©au de fer tournant sur un boulon fixĂ© Ă lâun des battants, arrĂȘtĂ© par 2 crochets, avec un cadenas ou une serrure dâun cotĂ©.â Les ferrures nĂ©cessaires. â Les poteaux montants et les liteaux , taillĂ©s en pointe comme des palissades. Barricades. Pour fermer les ouvertures, communications, passages.... Des piĂšces de bois, disposĂ©es par lits, se croisant Ă angles droits et formant des caissons que lâon remplit de terre; des voitures, enterrĂ©es jusquâĂ lâessieu et chargĂ©es de terre, de pierres, etc. Petits piquets. 500Ă 600 mill. de longueur; plantĂ©s irrĂ©guliĂšrement Ă 300 mill. de distance, dĂ©passant inĂ©galement le terrain de 200 Ă 300 mill., aiguisĂ©s Ă leur partie supĂ©rieure. â En avant de la contrescarpe ou dans le fossĂ©. Chausse-Irapes. En fer, Ă 4 pointes de 100 mill. de longueur, disposĂ©es de maniĂšre quâil y en ait toujours une en lâair; employĂ©es comme les petits piquets. Trous de loup. PlacĂ©s ordinairement en quinconce sur 3 rangĂ©es, Ă 3, U1 20 de distance, de centre en centre. DiamĂštre supĂ©rieur 2 mĂštres, infĂ©rieur 0, su 80, profondeur l, in 20; la terre relevĂ©e dans les intervalles; un piquet aigu au centre. â On les trace au moyen d'un triangle Ă©quilatĂ©ral en corde. â Eu avant du fossĂ© sur la capitale; G ou 7 de chaque cĂŽtĂ©, dans chaque rangĂ©e. Inondations. Il faut quâelles aient au moins l, m C0 de profondeur pour nâĂȘtre pas guĂ©ables. On donne aux digues l, m 30 depaisseur au sommet, lorsquâelles ne sont pas exposĂ©es au canon, de 4 Ă G mĂštres dans le cas contraire; dâĂ©lĂ©- 57 6 CHAPITRE XVIII. FORTIFICATION PASSAGĂRE ration au-dessus des eaux tendues; 2 de base sur 1 de hauteur au talus dâamont, 1 sur 1 Ă celui dâaval. â On les construit comme les parapets; les talus revĂȘtus avec soin, ordinairement en gazons. On les commence par les deux extrĂ©mitĂ©s. ArrivĂ© au cours dâeau que lâon veut barrer, on le remplit de couches de fascines, entremĂȘlĂ©es de gravier ou de gazon, et se croisant alternativement; ou bien, on forme un barrage avec des pieux et des fascines, et lâon remplit de terre l'espace en aval du barrage. â On forme un dĂ©versoir revĂȘtu en bois, en fascines , en pierres sĂšches, pour lâĂ©coulement du trop plein. Un Ă©pi est une digue construite Ă la surface de lâeau, composĂ©e alternativement de couches de fascines de 0, m 50 dâĂ©paisseur, et de rangĂ©es de clayonnages de 0, ,T> 30 de hauteur, entre lesquelles on met de la terre ou du gravier. La digue sâenfonce Ă mesure que lâouvrage avance. Elle prend le nom dâĂ©pi noyĂ©, lorsque lâeau passe par-dessus. â XL faut que lâĂ©pi soit bien enracinĂ© dans les deux rives , pour que le courant ne le tourne pas par des affouille- ments. â Cette construction est employĂ©e pour barrer un bras de riviĂšre, pour servir de fondation Ă un retranchement, etc. Les digues ou barrages doivent ĂȘtre sous le feu des retranchements, ou couverts par des redans , dont les approches soient dĂ©fendues par le canon. En gĂ©nĂ©ral, les inondations, marais, riviĂšres, et tous les obstacles provenant des eaux, sont les meilleurs pour couvrir les flancs dâune position ou une partie de son front. Mais il faut que tous les passages guĂ©ables soient rendus impraticables; quâil y ail toujours des postes dâobservation, pour prĂ©venir les surprises sur les points oĂč elles pourraient paraĂźtre le moins Ă craindre. Voy. page 388. Mines , fougasses , voyez page 444. Postes, camps retranchĂ©s. Les moyens employĂ©s pour retrancher les postes, varient suivant leur importance, leur position, leur objet. Tout poste de quelque importance doit avoir un rĂ©duit, pour pouvoir opiniĂąlrer la dĂ©fense et obtenir ensuite une capitulation honorable. Les camps retranchĂ©s sont Ă©tablis pour recevoir des corps dâarmĂ©e, prĂȘts Ă agir en rase campagne suivant les circonstances.â Ils occupent des positions militaires, offensives ou dĂ©fensives, et ils doivent alors avoir pour rĂ©duit un ouvrage fermĂ© considĂ©rable; ou bien, ils font partie du systĂšme de dĂ©fense dâune frontiĂšre, appuyĂ©s Ă une place forte et se rattachant Ă ses ouvrages. Maisons, fermes, villages. Pour ĂȘtre capable de quelque rĂ©sistance, il faut quâune maison soit en pierres, ou mieux encore en briques, et recouverte en tuiles ou en ardoises; si elle est couverte en chaume ou en bois, il faut jeter le toit Ă bas. â BrĂ»ler tout ce qui ne peut servir Ă la dĂ©fense, afin que lâennemi ne puisse sâen servir pour incendier ou enfoncer la maison. â Barricader ou boucher toutes les portes et fenĂȘtres au moyen de bois, fagots, matelas, sacs, paniers, tonneaux remplis de terre. â Boucher avec soin les jours de la cave, pour que lâennemi ne puisse y introduire de la poudre. â Percer des crĂ©neaux dans les murs, surtout aux angles. â Faire un rĂ©duit de la partie du rez- CASTRAMĂTATION. 577 f25 â 25,0^5 La piĂšce de 40 fr. a 26 mill. de diamĂštre; celle de 20 fr., 21 mil. â Trente- deux piĂšces de 40 fr. et huit de 20 fr., mises sur la mĂȘme ligne, donnent la longueur du mĂštre. La proportion de lâor Ă lâargent est de 15,5 Ă 1. RĂ©duction des toises , pieds , pouces , lignes , points , en mĂ©trĂ©s et parties du mĂštre. Toises. MĂštres. Pieds. MĂštres. Pouces MĂštres. Ligues. MĂštres. Points. MĂštres. 1 1 o, 3»484 t 0,02707 1 0,00226 1 0,00019 a 3,89807 2 0,64968 2 0,0544 2 o,oo 45 i 2 o,ooo 38 3 5,84711 3 0 , 9 / 45 â; 3 0,08121 3 0,00677 3 o,ooo 56 4 7 , 796 i 5 4 1,29936 4 0,10828 4 0,00902 4 0,00075 5 9,74518 5 1,62420 5 o,i 3535 5 0,01128 5 0 , 00014 6 1 1 ,ĂŒq4?.2 6 1,94904 6 0,16242 6 o,oi 354 6 0,001 13 7 i 3,64326 7 2,27388 7 0,18940 7 0,01579 7 0,00132 8 15,59229 8 2,59872 8 0,21666 8 o,oi 8 o 5 8 0,001 5 o y 17 , 54 i 33 9 2^2355 9 0,24363 9 0,0 2ĂŒ3o 9 0,0016g 10 i 9 > 49 o 37 10 3,24839 10 0,27070 0 , 10 0,00 188 11 21,43941 11 3,57323 it 0,29777 11 0,02481 11 0,00207 RĂ©duction des mĂštres et parties du mĂštre en toises , pieds , pouces , lignes et points. MĂštres Toises. MĂštres Pi. po. li. DĂ©cim. Pi po li. CentĂźm. Po li. Millim Points. 1 o, 5 i 3 o 7 1 ,296 1 0. 3. 8,33o 1 0 .',433 , 5,319 2 1, 2 10,592 2 0 âą 7- 4,65g 2 0 8,866 2 1 o,63g 3 1,53922 3 9,888 3 0 âą 0,989 3 1 ij *99 3 i5,g5g 4 2 ,o 5?.3 o 4 9,184 4 1 . 2 . q,3i8 4 1 5,732 4 21,278 5 2,56537 5 8480 5 1 . 6. 5,648 5 io,i65 5 26,598 6 3,078^4 6 7,776 6 1 . 10. 1,978 6 2 2,598 6 31,918 H 3,5gi52 7 7,072 7 2. 1 . 0,307 7 2 7,°3 i 7 37,237 'S 4,10459 8 6,368 8 2 . 5. 6,637 8 2 1 ' ,464 8 42, 9 4,61767 9 5,664 9 2. 9* 2,966 9 3 3,897 9 47,876 10 5 ,i 3 o 74 10 4,960 1 0 3 . o* 1,296 10 3 8,33o 10 53,196 RĂ©duction des toises et pieds carres ou cubes en mĂštres carrĂ©s ou cubes et rĂ©ciproip Toises carr. MĂštres carrĂ©s. [ Pieds carr- MĂštres carrĂ©s. MĂštres carr. Toises carrĂ©es. MĂštres carr. Pieds carrĂ©s. Ă H MĂštres cubes. 73 Ă MĂštres cubes. MĂštres cub. Toises cubes. [ MĂštres cub. Pieds cubes. , 3,7987 i 0,1o 55 , 0,2632 ! 9 , 4 » , 7 , 4 o 3 g , o,o 3428 , o,i 35 i 1 29,17 2 7,7975 2 0,2 l 1 0 2 o ,5265 2 .8,95 2 ! 4>8078 2 o,o 6855 2 0,2701 2 58,35 3 1 i, 3 q 62 3 o, 3 166 3 0,7897 3 2 . 8,43 3 22,2117 3 0,10283 3 0,4ob2 3 8^,52 4 i 5 ,iq 5 o 4 0,4221 4 i,o 53 o 4 37,9 1 4 29,61 56 4 0,13711 4 o, 54 o 3 4 116,70 5 18,9937 5 0,^276 5 1, 5 4?>38 5 37,0195 5 0,17,39 5 0,6753 5 6 22,7925 6 0 , 633 1 6 1,5795 6 56,86 6 44 , 4^33 6 o,ao 56 b 6 o, 8 io 4 6 175,04 7 26,5912 7 0,7386 7 >>8427 7 66,34 7 51,8272 7 0,23994 7 o,q 454 7 2 o 4,22 8 30,3899 8 0,^442 8 2,1060 8 75,81 8 5 q, 23 n 8 .2*7/122 8 1 ,o 8 o 5 8 a 33 , 3 q 9 34-887 9 9 2 , 36 q 2 9 85 , â9 9 66 , 63 bo 9 o, 3 o 8 bo 9 1,21 56 9 262, 5 t> 10 37,9874 10 i,q 552 10 2,6324 10 94*77 10 74,0389 10 0,34277 to i, 35 o 6 10 29',74 RĂ©duction des anciens poids en nouveaux et des nouveaux poids en anciens . Grains. Gramra. Gros. Gramra. a O Gramm. Livres. Kilogr. 1 O Gros. Grains. S>ÂŁ O Ăź2 Liv. on. gros. gr- 10 o ,53 j 3,82 ! 3 o, 5 q , o, 48>59 3 J i /*7 3 91,78 3 1 ,4685 3 u 56 3 6 2 0 33,45 4 o 2,12 4 i 5 , 3 0 4 4 i,q 58 o 4 1 3 4 8 2 5 ĂŒb,bo 5 o 2,66 5 19,12 5 152,97 5 2,4475 5 1 22 5 »0 3 3 3 1,75 60 3 ,tg 6 2 a,q 4 6 i 83,56 G 2,9370 G 1 4 i 6 1 2 4 0 66,qo 70 3,72 7 26,77 214,16 7 3,4265 i 60 âą4 4 6 3 o,o 5 Ă© 30,59 8 244,75 8 3 ,qi 6 o 8 2 7 8 16 5 3 65,20 9 275,35 9 4,4 o 56 9 2 25 9 18 6 1 28,35 10 3 0 5,94 10 4,8951 10 2 44 10 20 6 b 63,5 o Multipliez le prix du kilogramme par o 48 q 5 , vous aurez celui de la livre. Multipliez le prix de la livre par 2,0429* vous aurez celui du kilogramme. POIDS, MESURES, MONNAIES. 591 Rapports entre diffĂ©rentes mesures anciennes et nouvelles. Mesures itinĂ©raires et de longueur. Lieue commune, de 25 au degrĂ©, 2,280 toises, 4,444 mĂštres. âLieue marine, de 20 au degrĂ©, 2,850 toises, 5,556 mĂštres. â Lieue de poste, 2,000 toises, 3,808 mĂštres. â Mille marin ou gĂ©ographique, la soixantiĂšme partie du degrĂ©. Perche des eaux et forĂȘts, 22 pieds, 7, m 1465. â Perche de Paris, 18 pieds, 5, m 8471.â Aune de Paris, l, m 188. Brasse de la marine, 5 pieds, l, ,n 624. â Encablure, 100 toises, 194, m 904. Mesures de superficie. Perche carrĂ©e des eaux et forĂȘts , 484 pieds carrĂ©s, 0,are5l072; â de Paris, 324 pieds carrĂ©s, 0, aI- i'34189. Arpent des eaux et forĂȘts, 100 perches carrĂ©es, 51, ar es072; â de Paris, 34 ? aresl89. Mesures de soliditĂ© et capacitĂ©. Solive de charpente, 3 pieds cubes, O, 111 10283 c. Corde des eaux et forĂȘts, 3, sl 839. â Voie de Paris, l, st 920. Muid de blĂ© de Paris, 12 setiers, 1,872 litres. â Seticr, 12 boisseaux, 156 litres. â Boisseau, 16 litrons, 13 litres. â Litron, 0,ht 8125. Muid de vin de Paris, 288 pintes, 268, Jlt 21. â Pinte, 0, lll 931. Poids. Tonneau de mer, 2,000 livres, 979, ll 01. â Quintal, 100 livres, 48, k 95. Livre, 2 marcs, 16 onces. â Once, 8 gros. â Gros, 72 grains. â Grain, 0,s ram 05311. Carat de joaillier, environ 4 grains ou 0,S ram 21244. Carat des essayeurs, du tout ou 0,04167; se divise en 32 parties. â Denier des essayeurs, -pj du tout ou 0,08333; se divise en 24 grains. Monnaies . Livre tournois, 20 sous, 240 deniers, 0, f 9877. Correspondance des calendriers. LâĂšre de la rĂ©publique a commencĂ© le 22 septembre 1792 et fini le 31 dĂ©cembre 1805. LâannĂ©e fut composĂ©e de 12 mois de 30 jours, suivis de 5 jours complĂ©mentaires pour les annĂ©es communes, de 6 pour les annĂ©es bissextiles. Les 12 mois sont vendĂ©miaire, brumaire, frimaire, nivĂŽse, pluviĂŽse, ventĂŽse, germinal, florĂ©al, prairial, messidor 5 thermidor, fructidor. Le l. er vendĂ©miaire des ans I, II, III, V, VI et VII de la rĂ©publique, rĂ©pond au 22 septembre 1792, 93, 94, 96,97 et 98; des ans IV, VIII, IX, X, XI, XIII et XIV, au 23 septembre 1795, 99, 1800, 1 , 2, 4 et 5; de Tan XII, au 24 septembre 1803. LâannĂ©e russe et grecque diffĂšre de TannĂ©e grĂ©gorienne par la conservation des annĂ©es bissextiles sĂ©culaires, dont le nombre de siĂšcles nâest pas un multiple de 4. Elle commence au l. er septembre et se trouve en retard de 12 jours sur TannĂ©e grĂ©gorienne. Ce retard augmente de plus en plus. Mesures Ă©trangĂšres . Les trois tableaux suivants sont extraits des Tables de Lohmann; Leipsick, 1821 et 1823. Les mesures varient dâune ville ou dâune province Ă une autre dans presque tous les pays; on ne fait connaĂźtre que celles qui sont lĂ©galement Ă©tablies ou usitĂ©es dans les villes principales. On donne la valeur mĂ©trique de lâunitĂ© fondamentale, et seulement le rapport de cette unitĂ© avec quelques-unes des autres mesures en usage dans chaque pays. 592 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Mesures de longueur. Amsterdam. .. . Angleterre . .. Autriche. Bade. BaviĂšre . Berlin. Berne. Constantinople, Danemarck. . .. Dresde. Espagne . Hanovre. Naples. Nuremberg. ... Portugal . Rome.. Russie. Suedr . Toscane. Turin. Varsovie. Zurich. WuRTEMBBRG. . U. Pied. o,a83o56 Pied. o, 3 o 4794 Pied. o, 3 i 6 io 3 Pied nouveau.. 0,3ĂŒ00o0 Pied. 0,29185g Pied du Rhin.. o, 3 i 3854 Pied. o,2g3258 Grandpick. . . . 0,669079 Petit pick*.... 0,647874 Pied. o,313621 Pied. 0,283260 Pied... 0,282655 Pied. Palme........ 0,262804 Pied de ville... o,3o37g3 Pied de lâartill. 0,292807 Palme. o,2i85go P. deconstruct. 0,3386oo Paloiedesarcliit. 0,223402 Pied. o, 2 q 46 u Pied. o, 538 i 5 i Pied. 0,296838 P. gĂ©ographique. 0,582oo4 P. de construct. 0 00 Pied Liprando. 0,5,3670 Pied. Pied. o, 3 oi 3 t 9 Pied. 0,286490 Ta perche, 7 brasse, 3 palmes, 11 pouces, 264 quarte*. T fathom, 3 yard, 12 pouces, 120 lignes, 1200 parties. T t0 ' se » 12 pouces, i44 lignes, 1728 points. TĂŽ perche, 7 toise, 7 aune, 10 pouces, 100 lignes, 1000 points. 75 perche, 7 toise, 12 pouces, i44 lignes. 77 perche, 7 brasse, 12 pouces, 144 lignes. T 5 perche, 7 toise, 12 pouces. * ou draa-stambulin. 77 perche , 7 corde ,7 aune, 12 pouces, i 44 lignes. â toise, 7 aune ,12 pouces, >44 lignes , 1728 points. Division pour lâartillerie 12 pouces, 120 lignes, 1200 points. -A- stade, pas, A vara, i-j g r . palme, 4 pet, palmes, 12 pouces, 16 doigts, 192 lignes, 23 o 4 parties. â perche, 7 toise, j aune, 12 pouces, 96 huitiĂšmes , 144 lignes. â canne, â pas,12 onces , 60 minutes. 8 1 i 1 _L perche, 12 pouces, 144 lignes ,1728 points. 12 pouces, i44 lignes; divisĂ© aussi en parties dĂ©cimales. Tjbrasse, i. vara, i cavado, 8 pouces. To canne. -^-saseben, i arsebine, 12 werschock ,24palez, 288 lignes. perche, i corde, A aune, 12 pouces, 144 l'g - i div. aussi en 120 1 ig. -A- pas , A canne , 1 cavezzo. A- trabucco , il pied ordinaire, 12 onces, i44 points, 1728 atomes. ^ perche, 1 toise, 1 aune, 12 pouces, 144 lignes. perche, 12 pouces, i44 lignes. _Ăź_ perche, 10 pouces, 100 lignes, 1000 points. En Hollande, dans la Hesse, en BaviĂšre et en Danemarck, lâartillerie fait usage du pied du Rhin, donnĂ© Ă lâarticle Berlin. â Dans le pays de Bade, de lancien pied français, et quelquefois aussi en Espagne. â En Hanovre, du pied anglais. â En Russie , du pied anglais pour la construction des bouches Ă feu , des affĂ»ts , etc. j des mesures russes pour les gros ouvrages, la mesure des portĂ©es, etc. â En Autriche, lâartillerie employait autrefois et emploie encore en partie le pied de Nuremberg. Mesures itiuĂ©raires. Angleterre. . .. Autriche. Espagne. Hollande. Milanais. Prusse.... Russie. Saxe. Turquie. Mille. 1609 1761, yards. Mille. 7 586 4ooo toises. Lieueroyale... 7066 25 ooo pieds. Lieuecommune. 5596 19800 pieds. Mille. 5856 20692 pieds. Mille. i 654 Mille. 753 a 2000 perches. Werst. 1076 2000 pieds. Mille. 9074 16000 aunes. Bcrri. 1670 MONNAIES ETRANGERES. 593 I Livre du eomm- Brabant. anistekdam . ... i. Livre troy. L. n. desPays-B. Angleterre . . . Livre troy. Bade. L. noiir. i8i3. Berne. L. du coram. ou poids de fer.. Constantinople Rottel.. . . . Livre . t ;.. r â Espagne. Liv. de Castille. Naples. Rotolo. L. poids de soie. Livre . Livre. Wurtemberg. . L. nouv. 1806. Zurich. Livre gr. poids. Livre pet. poids. k. o,4fl 3 9 0,4704 0,4920 1,0000 0,3731 o,4534 o,56oo 0,5ooo o,4685 0,5201 0,6378 °,499 3 0,4669 o,46o3 0,4895 0,8910 o,32o8 0,4590 0,3392 0,4090 o,4*5i o,33g5 o,36go o,4o5o 0,4676 0,5284 0,4697 Poids. 2 marcs, 16 onces, 32 lotb , 128 drachmes , 320 engcls,10280 as. L artillerie s 1 est servie du poids de troy jusquâen >820; depuis, de la nouvelle livre. 10 onces, 100 lood, 1000 wigtge, 10000 korrel. Poids mĂ©trique franc.. 12 onces, 240 penny weigths, 5760 grains i-j 40 ton , T7Ăą quintal, 6 onces, 256 drams. Poids de l'artillerie. 77777 quintal, 16 onces, 3a loth , 128 drachmes, 5i 2 fening. 77777 quint., 7-5 stein , 10 zehnlinge, 100 centasses, j 000 fening, 10000 as. L artillerie se servait du poids de marc français. 7775 quintal, 3a lolli. Autrefois 77-3 quint., jy stein pesant, 7^7 st. lĂ©ger, 2 marcs, 16 ont*., etc. Depuis 8 i 6 7-777 quint., 2 marcs, 32 loth, 128 drachmes, 5j6 grains. j-Lâ quintal, 16 onces, 32 loth, 128 drachmes, 5i2 fening. 77777 quintal, 32 loth , 128 drachmes, 5i2 ort, etc. 7-73 quintal, yj stein, 3a loth , 128 drachmes, 5i2 fening. 7377 quintal macho, -73- quintal, yj arroba , 2 marcs, 16 onces, 256 adarmes, 9216 grains. quintal, y- Ăfspfund , 2 marcs, 6 onces, 3a lotb , etc. Lâartillerie se sert du poids anglais avoir du poids. â1â canlaro, A- livres; 33-Ăź- onces. 12 onces, 36o trapezi, 7200 accini. ~~ quintal, JL arroba, 2 mares, 16 onces, 1 28 ontavas. âJâ gr. cantaro, -Jâ pet. cantaro , 12 onces, 288 deniers, 6912 grains. -L_ berkowitz, -L pud,32 loth, 06 solotnick. 400 40 1 ' 3 Livre dite schalgewicht , qui sert Ă peser presque toutes les marchandises il y a trois autres poids diffĂ©rents pour les fers, les mines, les villes de lâintĂ©rieur. 12 onces, 288 deniers, 6912 grains. yL rubbio, 12 onces, 96 octaves, 288 deniers, etc. -Jâ quintal, 32 loti. 1 60 1 32 loth, 128 drachmes. âĂźâ quintal, \8 onces, 36 loth. 2 marcs, 16 onces, 32 loth pour le commerce des soieries. Monnaies Ă©trangĂšres. Extrait de lâAnnuaire du bureau des longitudes. On donne en francs la valeur des monnaies principales, et de leurs divisions ou de leurs multiples. Alger Angleterre Autriche fOr. Sequin soultany. \Arg. Zoudi Boudjou. Or. GuinĂ©e de 21 shillings. Souverain de 20 shillings, depuis 1B18 \-Arg. Crown de 5 shillings, ancienne. I Ciown, depuis 1818. [ Livre sterling monnaie de compte . . . Ă Or. Ducat ancien , ad legem imperii . Ducat impĂ©rial, depuis Joseph II. Souverain, 1749. Arg. Risdale de convention, depuis >753.. PiĂšce de 20 kreutzers. ! 0r. Ducat, ad legem imperii . PiĂšce de 10 florius, depuis 1819. Arg- PiĂšce de 2 florins anciens. PiĂšce de 3 florins nouveaux. 3,72 26,47 6,,6 5,8i 25,2 11,85 35,17 5,19 0,83 11,85 21,37 seulement la dĂ©signation Demi, quart de sequin. Rial boudjou ou 1/2, 1/4. Demi, tiers, quart deguinĂ©e. Shilling, t/5 Crown. Demi, quart de souverain. Demi-risdale ou florin. PiĂšce de 10 kreutzers. PiĂšce de 5 florins. PiĂšce de i florin. PiĂšces de 2, 1,1/2 florin. 38 Bade 594 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Belgique Brunswick Cologne . âą Danemarck Holstein.. âą Ducat le 1764 Ă 1800. Carolin de 3 florins. Maximilien de 2 florins. BaviĂšre. [Arg. ^ cu 0u couronne . Kopfstuck ou 24 kreutzers de 1800. Risdale courante {monnaie de compte . Florin. I Or. Double souv. de Flandre et des Pays-Bas, 1790 Lion de 14 florins. PiĂšce de 4o francs , i 83 Ăź . Arg. Lion. Florin courant ancienne monnaie de compte PiĂšce de 5 francs. 1 Arg. Risdale de convention. I Or. Ducat. [Or. Ducat courant, depuis 767. \ Ducat species, 1791 Ă 1802 . ChrĂ©tien , 1773. Arg- Tlisd. dâespĂšce ou doub. Ă©cu, de gĂŽschill., 1776 Risdale courante de 1749 monti . de compte . Marc, de 16 schillings, de 1776. [Or- Sequin. \Arg. Groucli, piastre de 4o paras. Or. 4 pi*tĂŽles ou quadruple,de 1772 Ă 1786. J Idem , depuis 1781. Espagne kt Mexique. . [Arg- Piastre, depuis 1772 âą [Or- Pistole de Pie VI et Pie VII. Sequin, 176g, ClĂ©ment XIV et ses successeurs Etats romains . Etats-Unis dâAmĂ©rique. .. âą Argâą Ecu de 10 pauls ou 100 baĂŻoques. Or. \Arg- J Or. I Arg. S Arg. âą IOr. BOURG. Arg. Francfort. GrĂšce. I Or. \Arg. Hesse Ă©lectorale. Or. Or. Hesse-Darmstadt. Ror. Lombardo- VĂ©nitien. Arg. Ăcu ou couronne monnaie de compte . . . . Double aigle , de 10 dollars, i8to. Dollar monnaie de compte rĂ©elle . Ducat, ad legem imperii . Risdale ou tbaler de 90 kreutzers. PhĂ©nix Capo dâJstriaJ... 5 drachmes Othon. Ducat ,ad legem imperii . Ducat nouveau de la ville. Marc banco monnaie de compte . Marc de 16 schillings. Risdale ancienne de constitution. Ducat de Georges I. cr , 1724. Ducat, ad legem imperii . 4. florins de Georges II. Ecu ou florin de 24 mariengroschen. Ăcu de Hanovre. PiĂšcede2o francsdeWestphalieJĂ©r. Napol.. Ducat, ad legem imperii ... Carolin... Ecu nouveau. . PiĂšce de 6 kreutzers. Souverain, depuis i8?.3... . Ăcu de 6 livres dâAutriche , 1823. Naples et Sicile. . j Or. \Arg. Or. Once de 3 ducats, depuis 1818 P AP. MF. . Arg. Or- Arg. Or. PaĂŻs-Bas . Pologne . [Arg Or. \Arg. Or. PiĂšce de 12 carlins , de 120 grains , dep. i8o4 Ducat de 10 carlins, 1804. 4 pistoles, 1785. 20 francs, i8i5 Marie-Louise. Ducat, 1784 Ă 1796. PiĂšce de 5 livres, i8i5 . Ducat de Hollande. Ducat de Guillaume. Ryders. 3 florins, depuis 1818. Ducat de 18 florins, 1771 Ă 1791.". Risdale. Portugal, BrĂ©sil., Moeda douro, Lisbonnine de 4o o reis. Mcia dobra , portugaise de 64oo reis . Cruzade neuve de 480 reis. Arg. Cruzade neuve de 480 reis. ... Cruzade de 1000 reis. 1000 reis monnaie de compte. . 1,85 25,36 Z-.» 5,72 0,86 3, 2,16 35, 26^17 4o>oo 6,38 ;,8l 5>Oo 5, '9 n,85 20,95 5,86 o ,94 6/m o,3o 83,o3 81,5i 5,43 11,80 5,36 55,2i n,85 0,90 4,48 u,85 11,76 I, 88 i,53 5,^8 ii,8Q n,85 5,7" 20,00 11,85 25,87 5,-7. 0,18 35, i3 5,20 >*»99 5,io 4> 2 4 86,12 20,00 5,i8 5,oo II, 78 11,85 31,4o 6,41 1 j, 85 5 >'9 45,27 3,35 *>94 PiĂšce de 6 kreutzers. PiĂšce de 20 francs. PiĂšce de 2 fr., i fr., 5o c-, 25 c. Deux-tiers, demi, tiers de risd âą PiĂšces de 10 et 5 paras, ja pistoles, 1, 1/2. 1 PiĂ©cette, i/5 piastre. Demi-piĂ©cette, i/io piastre. RĂ©al de \ eillon, 1/20 piaslre. I Demi-pistole. I Demi-sequin. Teslon , 3 /i o dâĂ©cu, 3 obaĂŻoques. '7 5,0o » 1 ,85 5,.9 13,^3 5,»o 1 i> 7 o 5,75 »o,74 23,47 7,63 21, i3 6,00 4,56 3,88 5,86 36,o4 21,09 21,54 5 , 6 i 0,84 8,72 7»3o 3,53 » >99 0,04 2,00 4,4 11 .85 23,87 5, lfl Double et demi-FrĂ©deric. t/6, i/ 3 o dâĂ©cu, Demi-talaro. PiĂšce de 6 grossettes. Demi-impĂ©riale, 5 roubles. Demi-impĂ©riale, 5 roubles. PiĂšes de G et 3 roubles. 100 copecks. 1/2, 1/4, 1/8 gĂ©novine. Idem. 1/2, i /4 de sequin. 4 sequins, 1/2. sequin. Pistoles de 4 o et 20 livres. 1/4, >/8 dâĂ©cu ou i 5 sols. 1/2, 1/4 dâĂ©cu. PiĂšces de 2, i, 1/2, 1/4 lj v . 10 tlialers, 2 tbaĂźers et 1/2. Dcmi-risdale ou florin. 1/6, 1/12 tbaler. 6 tarins ou 60 grains, 4o grains. Demi, quart de ducat. PiĂšces de a/ 3 , i /3 de risdale. PiĂšce de 16 franken. PiĂšces de 8, 6, 4 , 2 ducats. Double et demi-ducat. PiĂšccdes, ifr.,40,20,10 ,5 batz. 1/2 Ă©cu ou florin. Demi-Ă©cu ou florin. ;Sequin ou i /3 de ruspone- Demi-sequin. Demi-rosine. PiĂšces de 8, 5 , 2, 1 pouls. Demi-sequin, roubyeb on 1/4. Demi et quart de sequin. Roub de 1 o paras. 596 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. ARMES A FEU DES PUISSANCES ETRANGERES. Bouches Ă feu et projectiles. Extrait des Tables des dimensions, poids, etc., des priucip. art. de l'Europe; Leipsick, 1827. On donne pour les bouches Ă feu de quelques puissances la longueur, non compris le bouton; pour les autres, la longueur de lâĂąme, non compris la chambre des mortiers et des obusiers ; pour quelques mortiers, la longueur totale ce longueurs sont toujours exprimĂ©es en calibres ou diamĂštres de lâĂąme. â Pour apprĂ©cier la puissance relative des diverses bouches Ă feu, voyez la table des diamĂštres des boulets, page 35 . Angleterre. Canon de âą 18.... Obusierde io po... 8 po... 5 1/2... 42/5... Mortier de i3 po... io po... 8 po... 5 1/2... 4 =A- âą âą Autriche. Canon de 24. Obnsier de o liv.. 7 liv,. e 60 liv.. 3o liv.. 10 liv.. 6 liv.. Canon de 24.. 16.. 6 .. Obusierde G po 7 liv Mortier de 12 po 10 po. 8 po. Diam. B. Ă feu en bronze. Bouches Ă feu en fer. du Diam- Long. Diam. Long. project. de sans Foids. de sans l J oids. Taine. bouton. l'Ăąme. bouton. mil!. mill. cal. k. mill. cal. k. 10,575 2696 SiĂšge et place ?.o,6o4 26^1 4°>9 16,483 2121 â 23l4 13,ooo 12 ! 9 â lĂ©g. nouv. ! 8,542 ?4l2 128,0 34,4 13,ooo 94 â .34,4 21,542 20,4 o 8 24,609 2 123 2 O 3 1 1025 1,9 '7,4 16,872 94 Campagne, 117,4 1 moyen nouv. 19,468 i486 101,6 106,7 17,000 687 - 106,7 21,400 19,900 1244 1168 88,9 93,2 22,87b 17,000 16,34?. 6?0 416 289 - 93,2 26,200 19,600 » 118 838 7o,5 74,0 14, ,4, 3o5 l3 9 â 74,0 i8,Goo 38 1 Long. Long. de lĂąme de l'Ăąme a54,o *>99° .3,4 SiĂšge et place ' 203,2 3,087 653 â i33,4 i3g,7 3,588 3,358 5o8 ao 4 Campagne. > 3 9,7 5,ooo r>o 9 106,7 m,8 3,45, 158 â Long. Long. totale. totale. 323,9 33 o ,2 3,346 1 2^4 33 o ,2 3,346 i85q 254 >o 3,3oo 532 264,0 3;3oo 81b i9D>9 2 0 3,2 3,2i8 2 10 2 o 3,2 3,2i8 4>i i33,4 139,7 1,954 60 1 06,7 111,8 3,o68 43 Long. Long. de 1 Ăąme de lâĂąme i43,6 l5o,2 21,10 0 22 ,o 57 2856 SiĂšge. 2296 âą i3o,5 .36,4 2108 i 36,4 20,801 âą 114,0 119,2 a3,oi3 âą 4,346 i5i8 781 Campagne. 119,2 22,714 i 7 36 90,5 4,346 383 â 94,6 23,865 7 t 7 âą 71,8 . i63,o 75,1 âą 4,346 ?.36 â .68,6 3,626 418 SiĂšge et place 44,7 .4g,i ÂŁ?94 2;5 Campagne. q5a âą 296,2 3 io,3 1,521 1000 3io,3 2,147 235 ,i 246,3 1,521 5io 1,459 = A la V ega. i63,o J7Ă,8 i,5a 1 166 90,5 94,6 i,853 21 A la CoĂ«horn. .49,3 152,7 i3o,3 âą 33,7 118,2 121,8 .9 4 162,4 i65,8 45,5 15o,o 320,3 324,8 270,7 274,1 2 »9>9 323,3 BOUCHES A FEU ET PROJECTILES DES PUISSANCES ĂTRANGĂRES. 597 Diam. B. Ă feu en bronze. Bouches Ă feu en fer. du project. Diaru. de lâĂą m e. Long. de 1 âĂą ni e. Poids. Diam. de lâĂąme. Long. de lâĂąme. Poids. âąmill. 4^9 i3o,5 mill. 148,0 i 34, 7 118,2 cal. k. mill. cal. k. 6. 90,5 MS 296,3 235 ,i 117." 93,6 l66,3 148,0 3oo,8 23g,6 Obusier de 10 liv.... 7 liv.. .. Mortier de 6o liv.... 3o liv.... Belgique. 133,5 i 5 i ,7 11 9â9 95,5 i 5 i ,7 2914 201,4 l3l,2 2 o,oo 5 21,492 24,002 285o 2233 1660 *5 1,7 i 3 7 ,4 .7,843 18,791 20,723 22,834 1,472 2820 8. i65o 880 i5io 6.. . 92,3 > 287,7 ' 128,6 15,ooi 25,998 890 *9? M 9>9 g5,5 390,0 390,0 Obusier de 20 e . .s. Mortier de 29 e . i3 c . Ă boulets. >999 3,209 io,io5 3,362 i,t 3o 1,667 1,246 465 60 » 5 0 5 342 1190 247 35 AlaCoĂ«horn. Danemarck. âą .5a,8 .38,9 Long, s- bout- 17 5,6 153,5 .39,5 Long, s. bout. 18,000 20,5 oO 4439 334o 25g6 48,6 i35,o j8 . r. ââ 2357 i548 ,v>»u ,, â , 22,000 22,000 6. 93,0 7 3,2 200,0 126,8 32 1,7 281,2 223,0 170,8 1100 599 474 4i5 300 3. l6,000 22,000 Obusier de 36 liv.... 20 liv.... j 0 liv.... Mortier de 200 liv... i5o liv... ioo liv.. . 5o liv... l6,0OO 5,000 5,5oo 7>7 5u 7,333 Long, de lâĂąme ^99 1,747 200 689 384 255 170 2712 3,g5 599 Ă plaque ou Ă semelle. 5 m. de 100 1. dont2 Ă plaq- Espagne. Canon de 24. 16. 12. 8. 4. Obusier de 6 po... . Mortier de 12 po.. . . 9 po.... 128,0 H 7/0 102,1 8l,2 l62,4 32o,3 239,1 i5o,o i3i,4 I04 j 3 83,5 166,9 324,8 Hanovre. j 4°>9 128,0 >4/>9 i 344 106,7 1 > 74 106,7 6. 8^9 598 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS, S'mite du Hanovre. Obusier de 8 po. 5 Ăź/a Mortier de 13 po. i o po. 8 po. Gr. -DuchĂ© de Hesse Canon de 18. Obusier de io Ăv... 7 liv... Mortier de6o Ăv.. . 3o liv... Pays-Bas. Canon de 24. 18. Prusse. Canon de 24. âą Obusier de 25 Iiv.. io Iiv.. 7 ĂŒv.. Mortier de 5o ĂŒv.. a5 ĂŒv.. io liv.. 7 Ăv.. Russie. Canon de 36... .. 3o. *4 . 18.. Obusiers de 4 - >iv, Licornes 20 1,V ' ioĂŒv.. 3 Ăv. Mortiers de 200 Ăv. 80 Ăv. 6 liv. Diani. B. Ă feu en bronze. Bouches Ă feu en fer. du Di am. Long. Diam. Long. pro-ject. de de Poids. Poids. lâĂąme. lâĂąme. lâĂąme. lâĂąme. mil!. mil]. cal. k. mil]. cal. k. '96,9 23,2 33,4 139,7 3?.3,q 33o,2 = 254,0 2 ĂŒ 3,2 i43, q >49D ido,o . i35,5 n3,q 117,0 9/5 i65,'> 146,0 2*97»! 3 oi,3 235,4 239,8 >51,7 20,000 285 o SiĂšge- 151,7 7,843 2820 i3a,4 >^7,3 2I,5 ĂŒO 2233 â i 3 7 ,3 8,079 2290 115,5 1 * 9>9 1660 â 20,806 i65o 15,000 890 Campagne- 9 1 ,6 95,5 26,000 16,000 890 475 SiĂšge. Campagne. 95,5 22,833 879 72,8 75,2 * â 201,4 3,2o8 620 SiĂšge et place 45,7 i5t,7 3,db2 338 Campagne. 287,0 291,3 >>>*9 1IQO ' 201,4 1,667 247 i 2 9>° 131,1 1,246 3 7 AlaGoĂ«hom. 143,7 4 9 , = e SiĂšge et place âą ** 4 >o 118,8 16,376 890 Campagne. 9",4 9 4>, 6,444 453 â 72,0 74,7 â . 22i ,n 2 26,3 = ss SiĂšge et place . 166,2 170,0 4,384 563 Campagne. âą -43,7 47,5 4477 32 9 â Long. totale. a 79,4 283,7 3,a5o 875 . 221,7 226,3 3,a5o 3 q 9 . 166,2 170,0 3,a5o 180 43,7 47,5 3,25o 87 Long, de lâĂąme 169,2 173,8 18,833 4908 >58,9 i63,5 18,833 4i 22 >47,2 i5i,6 20,o41 2945 Si Ă©ge- i5i,6 19,750 3435 133,5 137,8 20 ,o 4> 2186 â 137,8 9,75» 2601 2 I ,o83 1585 _ 1164 120,5 i 5,75 o 810 Campagne. 120,5 20,917 1660 12,2 5o 468 _ 9 a ,3 9 5,6 S âą 364 â 95,6 20,917 802 73,4 75,8 16,000 3og 190,3 iq5,2 8,312 i44o SiĂšge et place ig 5,2 8,25 o i 5 j 8 i5o,5 155,1 8,25o 685 Campagne. ĂŻ 55,i 8,25 o 701 118,6 122,9 8,750 7^5 o 354 321 â art. Ă ch. â art. Ă p. 79â° 82,3 8,7 5o 108 â 2225 3,8,9 334,o 1,427 1472 334,o i,656 2-4° >9 246,1 1,5oo a 9 5 246,1 1,666 876 99> 5 1,729 2 1 A la GoĂ«horn- Place. SiĂšge et place ARMES A FEU PORTATIVES DES PUISSANCES ĂTRANGĂRES. 599 Saxe. Canon de 24 12 . 8. 6 . Obusier de 8 liv.... Mortier de 48 liv. âą âą âą 3 ?. liv.. . . iGliv.... SuĂšde. Canon de 36 . 4 . 12 . 6 . Suisse. Canon de 12. 6 - 4- Obusier de24 1 2 . Mortier Ă boulets Wurtemberg Canon de 12... 6 . Ăbusier de io liv.... 7 l*v.... Diam. 15. Ă feu en bronze. Bouch es Ă feu en fer. du Diam- Long. liam. Long. proj ect. de IM me. de l'Ăąme. Poids. de lâĂąme. de lâĂąme. t'oids. mill. mill. cal. h. mill. cal- V. i 5 o,o s = i 3 i,o i36,2 s ss i4i,o 1 i 4 j 5 117,2 ! 6,588 7*4 Campagne. 1 23,2 I 00>0 104,0 s S 01,0 9 >. 16,485 36 o 97 J 7 79-3 82,0 » 5 102,1 i 55,4 4,897 *97 *76,7 180,4 1 ,3 1 2 972 2 . 53,6 I ,3 I 2 672 24 l ,7 255,5 1,3 12 = 245,5 s = » 9'»7 95,4 77,6 16,000 a 5 i 3 1 55 , t 16,000 2002 123,2 16,000 844 98,0 17,000 1 3,485 392 2o3 11 6,3 1 18,7 5,939 g 5 o Camuagne. 9 ». 5 94,8 16,118 460 â 8-9 84,1 i3,q83 S â j 3,5 7 - 5,8 i 6 ,a 53 2 I 5 â l62,4 i 65,8 3,920 455 â iag ,3 I 32,0 4,902 265 3 go,o 1,472 i 5 10 4,5 118,3 5,496 7 >5 Campagne. 9",4 S 3,4 1 6,656 2 7 24,5 3 j ,8 Calibredu canon. .mil!. 9 > 3 18,0 18,0 18,0 18,0 i 8,5 18,7 18,0 7,5 i 8,5 T . 'Long, du canon.. inill. 1070 1120 1080 1101 1 i 3 o 1100 1080 io 4 o 1060 1 i 3 o u â' ' 1 baĂŻonn .mill. 35 o 48 o 370 370 38 o 36 o 4 >o 4oo 36 o 45 o [Poids du fusil . . . .kil. 5,27 4 , 8 o 3 ,ga 4,45 4,85 5 ,o 0 5,02 6,2 7 5 , 4 - 5,3, n/j j Calibre du canon .mill. .7,5 l8,0 17,5 17,5 18,0 18,0 16, 5 *** i 8,5 7s Ăź 7e 5 7?* Dans le cas oĂč toute Veau dĂ©pensĂ©e par lâorifice ne peut ĂȘtre admise sur la roue /> 1 > = 1000 i yg I 7+4 7 a+ 74 + 7 6 +2 73 + 75 ] j+ 102,47 F"cos. a v v k. 111 . Effet utile en 1 seconde des roues pendantes des bateaux , dans un courant indĂ©fini P v =. 147,5 A {V â v 3 z» ; A , aire de La partie immergĂ©e de lâaube verticale; y , vitesse du courant mesurĂ©e Ă la surface; v , vitesse du milieu de la partie immergĂ©e de lâaube verticale. â On emploie encore la formule plus rigoureuse P u = 800 A y V â v v MĂȘmes notations. 614 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Effet utile en 1 seconde des turbines Fourneyron . [Roues Ă axe vertical, noyĂ©es, palettes courbes se mouvant par lâaction dâune veine fluide qui y entre par lâintĂ©rieur et sort par la circonfĂ©rence extĂ©rieure, ou lâinverse.] P v = 0,70 Q H k. m. ; Q, volume dâeau dĂ©pensĂ© en 1 seconde, dĂ©terminĂ© comme prĂ©cĂ©demment ; //, chute totale mesurĂ©e par la diffĂ©rence de hauteur des niveaux dâamont 3,3 v 5 G y et dâaval. â Cette formule est exacte dans les limites n â - et m = -1 - ;n . nombre de tours de roue en 1 minute; V, vitesse due Ă la chute totale ; /?, rayon extĂ©rieur de la roue. Effort transmis Ă une distance donnĂ©e de l'axe dâune roue hydraulique. Di viser la quantitĂ© de travail par la vitesse du point donnĂ©. Observations sur lâetablissement des roues hydrauliques. Les orifices des vannages et prises dâeau , avec charge sur le sommet, doivent avoir leur seuil et leurs cĂŽtĂ©s dans le prolongement du fond ou des cĂŽtĂ©s du rĂ©servoir, ou raccordĂ©s par des contours arrondis , afin dâaffaiblir la contraction. â Incliner la vanne Ă 1 de base sur 1 ou 2 de hauteur. â Placer lâorifice trĂšs-prcs de la roue. â Le rĂ©servoir ou canal dâarrivĂ©e doit ĂȘtre grand; que lâaire de la section transversale soit Ă©gale au moins Ă 10 ou 12 fois celle de lâorifice entiĂšrement ouvert. â Pente du coursier, placĂ© entre lâorifice et la roue, â/ 13 Ă y, 5 . â Jeu de la roue dans le coursier 4 Ă 5 mill. â MĂ©nager, Ă 0, m 20 en aval de la verticale passant par lâaxe de la roue, un ressaut de 0,â20 Ă 0,â30 dans le coursier, pour le dĂ©gorgement des eaux. â Donner au canal de fuite, en aval de la roue, une largeur plus grande quâau coursier sous la roue. Houes Ă palettes planes , emboĂźtĂ©es dans des coursiers circulaires. â Adopter la vanne en dĂ©versoir. â Le rayon de la circonfĂ©rence extĂ©rieure de la roue ne doit jamais ĂȘtre moindre que la chute totale- â La vanne doit sâabaisser de 0,â20 Ă 0, m 25 au-dessous du niveau gĂ©nĂ©ral du rĂ©servoir. â Largeur de la roue, Ă©gale Ă celle de lâorifice plus 0,â05 de chaque cĂŽtĂ©. â Les palettes espacĂ©es de 0, m 30 Ă 0, m 40 Ă la circonfĂ©rence extĂ©rieure. â Ces roues peuvent produire 0,70 Ă 0,75 du travail absolu du moteur, frottement des tourillons dĂ©duit; elles conviennent particuliĂšrement aux chutes de l, m 30 Ă 2,â50. Houes Ă aubes courbes PI. 88, fig. 6. LevĂ©e de la vanne, 0, m 20 Ă 0,â25, si la roue nâest pas trop Ă©troite; pour les roues puissantes, 0,â30 et au delĂ . â Largeur des couronnes, au moins J / 3 de la charge dâeau sur le seuil de lâorifice. â Vitesse de la circonfĂ©rence de la roue, Ă©gale Ă 0,55 de la vitesse dâarrivĂ©e de lâeau. âąâ Rayon de la roue, H â 9,549 â; n, vitesse de la circon- n fĂ©rence; n, nombre de tours de la roue en 1 minute. Le rayon doit ĂȘtre entre 1 mĂštre et 2,â50. â TracĂ© des aubes. La vanne levĂ©e, par son bord infĂ©rieur mener une parallĂšle au fond du coursier; Ă sa rencontre avec la circonfĂ©rence extĂ©rieure de la roue, Ă©lever une perpendiculaire; sur celle-ci prendre le centre de courbure des aubes, Ă l, n> 05 ou 1,â10 eu dedans de la circonfĂ©rence intĂ©rieure de la couronne. â Ăcartement des aubes Ă la circonfĂ©rence de la roue, 0,â20 Ă 0, m 25. â Largeur intĂ©rieure de la roue entre ses couronnes, FORMULES 1>E MECANIQUE PRATIQUE* 615 Ă©gale Ă celle de lâorifice, plus 0,âą05 Ă 0, m l0. Ces roues peuvent utiliser de 0,50 Ă 0,60 du travail du moteur; elles peuvent marcher avec une vitesse considĂ©rable; elles conviennent surtout pour les petites chutes de l, ,n 50 et au- dessous, avec forte dĂ©pense dâeau. Houes Ăźi augets. Pour les chutes dont le niveau ne varie pas de plus de 0, m 20 Ă 0, m 30, faire arriver lâeau au sommet de la roue. â Lâorifice d'Ă©coulement vertical; son seuil a une hauteur de 0,^50 Ă Oj^OO pour les chutes de 2 ,u ,60 Ă 8 mĂštres en contre-bas des eaux moyennes. â Limiter la levĂ©e de la vanne Ă 0, m 10, sâil se peut. â Ecartement des augets Ă la circonfĂ©rence extĂ©rieure, de 0, ni 30 Ă 0, m 40. â Largeur des couronnes ou joues dans le sens du rayou, Ă©gale Ă lâĂ©cartement des augets Ă La circonfĂ©rence extĂ©rieure; pour des roues puissantes, 0, m 50. â Largeur de la roue, Ă©gale Ă celle de lâorifice, plus 0, m ĂŻ0. Lorsque le niveau des eaux dans le rĂ©servoir est sujet Ă des variations de hauteur de plus de 0, ni 30, ou quand on veut faire tourner la roue dans le sens des eaux du canal de fuite, disposer le vannage avec des ajutages verticaux; le filet moyen doit atteindre la circonfĂ©rence extĂ©rieure de la roue Ă 60° du sommet. â Lâeau doit avoir Ă lâarrivĂ©e une vitesse de 3 mĂštres par seconde; le point dâarrivĂ©e du filet moyen de lâajutage supĂ©rieur, sur la circonfĂ©rence extĂ©rieure de la roue, sera de 0, m 46 au moins au-dessous du niveau du rĂ©servoir supĂ©rieur. â Le rayon de la roue = ââ ; h. chute totale moins â 3 1,50 â Disposer par tĂątonnements les faces des ajutages pour que lâeau ne frappe pas les faces extĂ©rieures des augets. Pour plus de prĂ©cision, voir lâAide-TVlĂ©moire de mĂ©canique. â Largeur intĂ©rieure de la roue, Ă©gale Ă celle de lâorifice, plus 0, UI 05 Ă 0/M0 de chaque cotĂ©. â Les augets ne doivent recevoir qu'un volume dâeau Ă©gal au plus Ă '/ 2 de leur capacitĂ©. Les roues Ă augets rendent en effet utile 0,70 du travail du moteur; elles conviennent aux chutes au-dessus de 3 mĂštres. Boues pendantes sur bateaux. Donner aux aubes une hauteur Ă©gale Ă % ou % du rayon de La roue, entre 0, m 35 et 0, ,n 80 ; leur Ă©cartement Ă U circonfĂ©rence extĂ©rieure Ă©gal Ă leur hauteur. â Leur bord supĂ©rieur immergĂ©, selon la profondeur du courant, jusquâĂ 0/"50. â Adapter aux extrĂ©mitĂ©s des aubes des rebords de 0, m 05 Ă 0,*â 10 de saillie. â Incliner les aubes de 30" ou 15° sur le rayon du cĂŽtĂ© dâamont, selon que la roue plonge de 1 / i ou ^ du rayon. Turbines Fourneyron. Conviennent Ă toutes les chutes et Ă toutes les vitesses, utilisent 0,70 Ă 0,75 du travail du moteur, peuvent fonctionner sous lâeau Ă de grandes profondeurs sans perte dâeffet utile , exigent peu de place et une dĂ©pense modĂ©rĂ©e ; doivent prendre le premier rang parmi les moteurs hydrauliques. Mouvement et Ă©coulement des gaz. On mesure la pression des gaz au moyen du manomĂštre PI. 88, fig. 2, tube recourbĂ© en forme de siphon renversĂ©, dans Lequel on verse de lâeau, si la pression est trĂšs-faible, ou du mercure si elle est forte. P = />-h0, k l h, si le liquide est de lâeau; P = p - b 1,^3598 h, si câest du mercure; P, pression intĂ©rieure daus le rĂ©servoir ou le tuyau dans lequel dĂ©bouche le tube du manomĂštre, sur 1 centim. carrĂ©; p^ pression atmosphĂ©rique sur 1 centim. 016 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. carrĂ©, mesurĂ©e moyennement par une colonne de mercure de 0, m 76 , = l, k 0333; h , hauteur en mĂštres de la colonne de liquide, qui mesure la diffĂ©rence de ces pressions. Pour rapporter la pression des gaz ou des vapeurs Ă la pression atmosphĂ©rique prise pour unitĂ©, diviser la valeur de la pression, exprimĂ©e en hil. et dĂ©duite de la formule prĂ©cĂ©dente, par l, k 0333 le quotient indiquera le nombre dâatmosphĂšres qui Ă©quivaudraient Ă la pression Ă©valuĂ©e. Pour les machines a haute pression , le manomĂštre consiste en un tube PI. 88, fig. 3, fermĂ© par sa partie supĂ©rieure, plongĂ© par lâautre dans une cuvette qui contient du mercure. Lâinstrument est ordinairement graduĂ© de maniĂšre que, lâair contenu dans le tube Ă©tant Ă la tempĂ©rature moyenne et Ă la pression atmosphĂ©rique moyenne, le mercure contenu dans le tube soit au niveau de celui de la cuvette. h' 1 0,003665 tâ P = * - H l, l 3598 h. h' 1 +0,003605 t //, pression de lâair quand lâinstrument a Ă©tĂ© graduĂ©, ordinairement Ă©gale Ă l, k 0333; t , tempĂ©rature au mĂȘme instant, que lâon peut supposer de 10°; t , tempĂ©rature de la chambre du manomĂštre; h ', hauteur occupĂ©e par lâair dans le tube, au moment de lâobservation; h, hauteur Ă laquelle le mercure est montĂ© au-dessus du niveau de la cuvette; or, pression de lâair comprimĂ© dans le tube; P, pression du gaz ou de la vapeur. _ 1,2572 P A DensitĂ© de Vair DensitĂ© de la vapeur dâeau d 1 + 0,003665 t P 1+ 0,003065 t ' MĂȘmes notations. Vitesse moyenne avec laquelle un gaz ou une vapeur sort par un orifice V = g = 9, m 8088 ; j°, pression intĂ©rieure sur un mĂštre carrĂ©; p , pression extĂ©rieure, id. ; d , densitĂ© du gaz ou poids du mĂštre cube. Si lâon se sert du manomĂštre Ă mercure, employer la formule ' 13598 , . / 206760 h s ~~ d â y 7i Volume dâair dĂ©pensĂ© par un orifice dâune surface donnĂ©e , abstraction faite des effets de la contraction Q = A V; A , aire de lâorifice en mĂštres carrĂ©s; V, vitesse par seconde, en mĂštres. Pour avoir la dĂ©pense effective, multiplier la dĂ©pense thĂ©orique ci-dessus par 0,61, si la contraction est complĂšte ; 0,84, si lâorifice est terminĂ© par un ajutage cylindrique; 0,96, si lâorifice est Ă lâextrĂ©mitĂ© dâune buse conique allongĂ©e et raccordĂ©e avec la conduite, ainsi que cela a lieu gĂ©nĂ©ralement. Cas oit lâon a observĂ© la pression Ă une distance considĂ©rable de l orifice de la conduite. Vitesse Ă lâorifice placĂ© Ă lâextrĂ©mitĂ© de cette conduite supposĂ©e circulaire et sans Ă©tranglement 2 d i + pâp 0,0'252 Lm if 266760 h / 0,0252 L m* D ' 4 1+ - n*- FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. 617 P â p , excĂšs de la pression intĂ©rieure sur la pression extĂ©rieure, rapportĂ© au mĂštre carrĂ© et Ă©gala 13598 A, A Ă©tant la colonne de mercure qui mesure cette diffĂ©rence de pression ; d , densitĂ© ou le poids du mĂštre cubĂ© de gaz, Ă la pression P; X, longueur de la conduite en mĂštres; Z, diamĂštre de la conduite, id. ; T\ diamĂštre de lâorifice; m, coefficient de la dĂ©pense relatif Ă cet orifice. Cas oĂč Von a observĂ© la pression dans un rĂ©servoir oĂč la conduite prend son origine. Vitesse Ă lâextrĂ©mitĂ© de cette conduite 266760 h ' D 4 + 0,0252 L ĂŻĂŻ> Z 4 L\ m ' ' D Memes notations; m , coefficient de la dĂ©pense Ă lâorigine de la conduite, ordinairement Ă©gal Ă 0,61. Observations sur lâĂ©tablissement des conduites de gaz. Donner aux conduites des diamĂštres trĂšs-grands ; faire D = 0, ,n 30 Ă 0, m 40 pour les conduites principales; D = 0 a ,,1 20 Ă 0, ni 25 pour celles de distribution. â RĂ©duire, autant que possible, la longueur des conduites. â Eviter les Ă©tranglements et rĂ©trĂ©cissements. â Disposer tous les passages de maniĂšre Ă diminuer ou annuler les effets de la contraction. â Eviter les changements inutiles de direction, arrondir les coudes. Moulins Ă vent. Ont ordinairement 4 ailes rectangulaires formant une surface gauche, dont lâarĂšte la plus rapprochĂ©e de lâaxe de rotation, fait avec le plan du mouvement un angle dâenviron I8 n , et la plus Ă©loignĂ©e un angle de 7°, â Souvent aussi les ailes ont la figure dâun trapĂšze. â Dans les pays de plaine, lâaxe de rotation est inclinĂ© de S Ă 15° Ă lâhorizon. On dĂ©termine la vitesse V du vent , en observant celle dâun corps lĂ©ger, des plumes, de la fumĂ©e. QuantitĂ© de travail par seconde Ă la circonfĂ©rence des ailes P v = 0,13 O V* ; O, surface dâune des ailes; v , vitesse Ă lâextrĂ©mitĂ© des ailes; P, effort moyen transmis Ă lâextrĂ©mitĂ© des ailes; Pu, quantitĂ© de travail. Quelques donnĂ©es sur les machines Ă vapeur. Helation entre la tension et la tempĂ©rature de la vapeur , lorsquâelle est en communication continuelle avec la chaudiĂšre qui la produit p â j, k 033 0,2847 H- 0,007153 t* ; p , pression sur un cent, carrĂ©; t , tempĂ©rature en degrĂ©s centigrades. Poids d'un m'etre cube de vapeur dâeau ou sa densitĂ© Ă une tempĂ©rature donnĂ©e 0,7827 d = - v d. densitĂ© de la vapeur a la tempĂ©rature t ; 1 -+- 0,00368 t r p, pression par cent, carrĂ©, correspondante. Poids d'un volume donnĂ© de vapeur d'eau , Pi" On peut admettre dans la pratique 2,303 log Z = P~P^ â /O. P , 0 L/', p+p' P J QuantitĂ© de travail en 1 seconde due Ă la combustion de 1 kil. de houille dans les machines a dĂ©tente et Ă condensation 100000 I\ i -+* 2,303 log. v Pi pj Memes notations et valeurs de K. Dans lâapplication des formules prĂ©cĂ©dentes la vapeur doit arriver en plein sur le piston. Sâassurer dâailleurs quâil nây a pas de fuites considĂ©rables par les pistons. Force en chevaux des machines it haute pression avec dĂ©tente sans conden- salion K n X 2,222^. v [' 1 -2,303log. â- b Y MĂȘmes notations. ' P, P, > Pour des machines eu trĂšs-bon Ă©tat, K = 0,40; en Ă©tat ordinaire, â 0,35. QuantitĂ© de travail en 1 seconde due Ă la combustion dâun kil. de houille dans ces machines 100000 li t - f- 2,303 log. - 7 ââ^ V Pt Pt / valeurs de I\. k. ni. MĂȘmes notations et Force en chevaux des machines Ă vapeur fixes , Ă haute pression, sans dĂ©tente ni condensation K n X 2,222 p v â â-ââ- MĂȘmes notations, valeurs de K ci-aprĂšs En trĂšs-bon Ă©tat. En Ă©tat ordinaire. Machines au-dessous de 10 chevaux. 0,50 . 0,40 de 10 Ă 20 â 0,55 . 0,44 de 20 Ă 30 â 0,60 . 0,48 de 30 Ă 40 â 0,05 . 0,52 de 40 â 0,70 . 0,56 QuantitĂ© de travail en 1 seconde due Ă la combustion dâun Itil. de charbon fmĂȘine systĂšme I00000 7i ^ 1 â ââ^ MĂȘmes notĂąt, et valeurs de K. Effet utile en 1 seconde des machines locomotives 8190 21 - 1,033^ k . m. MĂȘmes notations. Comparaison des effets utiles des diverses machines avec de bons fourneaux donnant environ 6 Ă 7 kil. de vapeur par kil. de houille brĂ»lĂ©e. Machines A basse pression, syst. de Watt, s. dĂ©t. et aveccond. A haute pression, avec dĂ©tente et condensation. A haute pression , avec dĂ©tente et sans condensĂąt. A haute pression, sans dĂ©tente ni fond, et fixes . En -bon Ă©tat. En Ă©tat ordinaire. Charbon brĂ»lĂ© par force de cheval et par heure. kil. kil. 54000 45 ooo h Ă 0 kil. it8ooo 90000 2,5a 3 kil.,souvent^ qjooo 55 ooo 4 Ă 5 kil. 27000 21480 8 Ă 10 lil. Choix ii Jaire dâun systĂšme de machine a vapeur. Dans les Ă©tablissements oĂč le combustible nâest pas trĂšs-cher, on prĂ©fĂšre les machines Ă liasse pression. 620 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. â Quand il est cher et quâon peut maintenir les machines en bon Ă©tat dâentretien, on emploie les machines Ă dĂ©tente et Ă condensation, surtout celles de nouvelle construction Ă un cylindre. â Pour les bateaux Ă vapeur sur mer, si lâon a de bons ouvriers, on donne la prĂ©fĂ©rence aux machines Ă haute pression, avec dĂ©tente et condensation. â Pour les locomotives, on choisit les machines Ă haute pression, avec ou sans dĂ©tente et sans condensation, comme offrant moins de poids et de volume. Frottements. Le frottement de glissement est indĂ©pendant de la vitesse du mouvement, de lâĂ©tendue de la surface de contact; proportionnel Ă la pression, dans un rapport constant pour les memes corps dans le meme Ă©tat, et variable dâun corps Ă lâautre; il est plus grand quand les corps sont restĂ©s quelque temps en contact que quand ils sont en mouvement. Mais il faut observer quâun Ă©branlement assez faible peut dĂ©terminer la sĂ©paration des surfaces , sous un effort de traction peu supĂ©rieur Ă celui qui suffit pour vaincre le frottement quand le mouvement a lieu. Frottement des surfaces planes l.° lorsquâelles ont Ă©tĂ© quelque temps en contact ; 2.° lorsquâelles sont en mouvement. Disposition des fibres. ParallĂšles ... Idem . CliĂšne sur chĂȘne./lâerpendiculai ildem . I Buis debout sur 1 bois Ă plat... ChĂȘne sur orme. 1 ParallĂšles. j Idem . Orme sur chĂȘne. Enduites de suif Huile ou saindâą Sans enduit.... Idem . Idem . Idem . Idem . Idem . Idem . Rapport du frottement Ă la pression. des surfaces. l.°Contoet. 2 ĂŒ Monvem. Sans enduit .. . 0,6?. 0,48 1* rott. de sav. sec 0,16 Sans enduit. . . . u ,54 o ,34 MouillĂ©es d'eau 0,71 0,25 Sans enduit.... o ,43 Idem . o ,38 0,69 Idem . 0,13 Savon sec. o, 4 1 s Sans enduit... . 0 57 045 Idem . o ,53 o ,36 Ă o, 4 o Idem . 0,61 o, 3 o Ă o ,35 Idem . o ,43 o, 3 o Ă o ,35 IVlouillĂ©es d'eau o>79 0,29 Sans enduit. ... 0,27 Idem . = Idem . 0,80 o, 5 ?. MouillĂ©es dâeau s o ,33 Sans enduit. . .. 0,6?. 0,6?. MouillĂ©es dâeau o ,65 0,26 Savon sec . S 0,21 Sans enduit. .. . S °> 4 o MouillĂ©es d'eau 0,65 0,22 Savon sec. s 0,19 Sans enduit. . .. 0,62 0,62 MouillĂ©es dâeau Huile, suif ou 0,62 o ,36 saindoux .... 0,12 s Sans enduit . . . 0,2-8 s MouillĂ©es dâeau 0,38 s Sans enduit. . . . 0,16 0,1 5 0,70 o,b 7 o ,63 VĂ9 ,18 Ă 0,08 0,16 0,67 o ,65 o,38 o,Cg formules de mĂ©canique pratique. 621 Frottement des tourillons en mouvement sur leurs coussinets. Ătat des surfaces. Tourillons en fonte sur coussinets en fonte. Tourillons en fonte sur coussinets en bronze. Tourillons en fonte sur couss- en boisdegayac. Tourillons en fer sur coussinets en fonte. Tourillons en fer sur coussinets en bronze. Tourillons en fer sur coussinets en gayac. Tourillons en bronze sur coussinets en bronze Tourillons en bronze sur coussinets en fonte. Tourillons en gayac sur coussinets en fonte. Tourillons en gayac sur coussinets en gayac. Enduites dâhuile dâolive, saindoux, suif ou cambouis mou. MĂŽmes enduits et mouillĂ©es dâeau. Enduites dâasphalte. Onctueuses, onctueuses et mouillĂ©es dâeau.. . Enduites dâhuile dâolive, saindoux, suif ou cambouis mou. Onctueuses, onctueuses et mouillĂ©es d cari . tTrĂšs-pcu onctueuses. I Sans enduit. Enduites dâhuile ou saindoux. Onctueuses dâhuile ou saindoux. Onctueuses de saindoux et plombagine.... Enduites dâhuile dâolive, suif, saindoux ou 1 cambouis mou. Enduites dâhuile dâolive, suif, saindoux ou cambouis mou. t Enduites de cambouis ferme. J Onctueuses et mouillĂ©es dâeau. V TrĂšs-peu onctueuses. Enduites dâhuilc ou de saindoux. Onctueuses. IEnduites dâhuile . .Enduites de saindoux. Enduites dâhuile ou de suif.. 1 ! Enduites de saindoux . Onctueuses. Enduites de saindoux . Rapport du frottement Ă la pression lorsque lâenduit est renouvelĂ© Ă dâune la maniĂšre maniĂšre ordinaire. continue. 0,07 Ă 0,08 o,o 54 0,08 » o,o 54 0,14 a 0,07 Ă 0,08 O,o 54 0,16 » o ,»9 55 0,18 = = 0,090 0,10 55 0,14 = 0, ĂŒ 7 Ă 0,08 o,o 54 0,07 Ă 0,08 o,o 54 0,09 55 0,19 * o,a 5 0,1 = » zâ sin. a 4- f cos. a Jorce tendant a le faire monter. P = - z- - Q; a , angle du plan cos. b - pyâsin. b avec lâhorizon; Z> , angle de la force avec le plan inclinĂ©; Q , poids du corps; /*, effort capable de produire le mouvement ou dâentretenir un mouvement uniforme; f , rapport du frottement Ă la pression pour les surfaces en contact Frottement sur un plan inclinĂ© , le corps tirĂ© par une force horizontale tendant Ă le faire monter. P â - - Qâą b ~ a, memes notations. 1 4-/ung. a Frottement sur un plan inclinĂ© , le corps poussĂ© pour le faire monter. n sin. a f cos. a . , . tang. a+f P = - Q. Si la lorce est horizontale, P = - Q. cos. b ~ f sin. b 1 â/tang. a Nota. Les formules suivantes, jusquâĂ celles du frottement de la vis exclusivement, ne sont pas tirĂ©es de lâAide-MĂ©moire de mĂ©canique. P sin. a â f cos. a Frottement du coin. iV â P sin. b âf cos. b N' = {l â ff sin. c -h f H- f cos. c â ZV, JY ', pressions exercĂ©es par les cĂŽtĂ©s 1 â ff sin. c 4- f-\~f' cos. c du coin coefficients du frottement relatifs Ă ces faces; a, b , c, angles du profil, c au tranchant. ^ 7 .. . . , n 0 4-/0 r-4-0,96/; r' M-h Q Frottement du treuil horizontal. P â â i- âąâ! -âą li âf r' 0,96 cos. a 4- 0,4 sin. a r, rayon du cylindre, H de la roue, r' des tourillons; K , rĂ©sistance pro- / -, f coefficient du frot- v'i + /* Q + /0 r+f, r'Q+ĂźfMr' Ji venant de la roideur de la corde ; f , valeur de tement ; M, poids du treuil. Frottement du cabestan vertical. P Frottement de la poulie fixe ^ r4- K r-\-f r [ 0,96 cos. a â 0,4 sin. a 7 ,/ 4 0,96 cos. b â 0,4 sin. b m ] r â f r' 0,96 cos. a 4~ 0,4 sin a T, T', tensions de la corde sur laquelle agissent P et Q ; a , angle des directions de T et T' avec la droite tirĂ©e du centre de la poulie Ă leur point de concours; Z», angle de la direction du poids de la poulie avec cette droite; m, poids de la poulie; r , son rayon; r , rayon des tourillons. Frottement de lapoulie mobile. T~ â ^ 1 Q s charge totale. r Frottement des moufles a poulies Ă©gales. Pour une poulie quelconque T = T' r r' Ii r Kr faisant -f. - - /. 'âą - C T'. Q ~ t 1 4* z a 4- 4- .... z et r + / â ç. T â f r ' ' 'âą â / , , â / n e 1 N â a. âŹt = a. f-I n V?" â 1 Ăâ1 FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. 623 Ă _ \ Ăn -1 -â Q ; Q , charge de la chape infĂ©rieure du palan y compris sou Ă©quipage; ÂŁ, 9 t a 9 9 âą.. âą ÂŁ â + , 9 tensions des cordons. Frottement des moufles a poulies inĂ©gales. ÂŁ 3 = tt -+- Ct , ; ÂŁ 3 = et t + e, ; âą 'â + * = * C n _, t , ; = ÂŁ, -f- ÂŁ a -+- ÂŁ 3 ....-+-ÂŁâ -+- a a H- .... a n â ?. +* i + e+e. + âąâąâą + ÂŁ,; mĂȘmes notations. Frottement de la vis Ă filets carrĂ©s et de son Ă©crou. P- 6,28/ t- Q ; R 6,28,-â/;, 9 pression Ă produire; P, effort cherchĂ©; r, rayon du filet moyen de la vis; R , bras de levier de lâeffort; h 9 pas de la vis ; /, rapport du frottement Ă la pression. A+- B Q RĂ©sistance due Ă la roideur des cordes S = D Sf roideur cherchĂ©e rapportĂ©e Ă la circonfĂ©rence moyenne de la poulie du diamĂštre Z, y compris le diamĂštre de la corde; Q, tension du brin qui doit sâenrouler ou poids Ă soulever; P, constantes donnĂ©es ci-aprĂšs Corc Diam. des cordes- es blanc Valeu r; en bon Ă©tal. hes non sĂšches de A * ii demi usĂ©es. goudre Valeur en bon Ă©tat. nnĂ©es s de B Ă demi usĂ©es. Co Nombre de fils de caret. rdes g Diam. des cordes. oudroni Valeur de A. ßées. Valeur de B. mil!. kil. kil. kil. kil. mill. kil. kil. 10 o,o 56 o,o 56 0,002 0,002 6 11 0,021 o,oo 3 19. 0,080 0,073 0,004 o,oo 3 9 i 3 0,041 o,oo 4 i 4 0,109 0,092 0,000 O,oo 4 12 i 5 0,068 o,oo 5 16 0,1 3 n 0,126 0,006 o,oo 5 i 5 1 7 0,1 02 0,006 18 0,178 0,1 34 o,o°8 0,006 18 18 0, ! 3 2 0,008 2 0 0,22 2 0,1 5 " 0 0 0 0,007 21 >9 0,184 0,009 22 0,260 0,182 0,0*2 0,008 24 21 o, 0,010 24 0,320 0,207 0,01 4 0,000 2 7 22 0,294 o,on 26 0 , 37 G o ,233 0,017 0,0 lo 3 o 23 0,357 o,oi 3 o ,436 0,271 0,019 0,0 1 I 33 25 0,426 o,oi 4 0,^00 0,289 0,022 0,01 3 36 26 o, 5 o 4 35 0,680 o ,365 o,o2o 0,016 3 9 2 7 0,585 0,016 4 o o,8qo o ,445 0, o 3 p 0,019 42 28 0,617 0,017 4 d 1,001 o ,532 0,044 0,023 45 2 9 0,770 00 i, 3 qo o, 6?-5 o,o 5 i 0,028 48 3 o 0,873 0,020 55 1,682 0,717 0,074 o,o 3 1 5 i 3 i J ,o 35 Go i, 99 8 0,817 0,088 o,o 36 54 32 i,i 5 o 0,022 7 ° o> 9 2 9 0,120 o,o 45 57 33 1,275 0,024 80 3 , 55 g 1,258 0,1 56 o,o 55 60 33 '. 4»4 0,026 * Les valeurs de As ont doubles lorsque les cordes blanches sont mouillĂ©es. Celles Je B ne changent pas. Tension de la puissance dans les palans b-ibn Q ; a = / n b n 1 \ P=a[ - U"â1 bâ\ A h = * +fr - f- ; n b n ~\ 2 liâfr 7 Râfr R y rayon moyen de la poulie, y compris le diamĂštre de la corde; r, rayon de lâĆil des poulies; jf 9 rapport du frottement Ă la pression pour Taxe et les poulies, Ă©gale 0,15 ordinairement; A et B , constantes des tableaux ci-dessus; n, nombre de brins, non compris le garant ou celui sur lequel agit la puissance. QuantitĂ© de travail consommĂ©e en 1 seconde par le frottement des engrenages n 000 s s\ m m ' \ U,oJd 71 f Q - - â r k. m. , n, nombre de tours de la roue conduite, par mm minute; Q, effort moyen transmis Ă cette roue;/, rapport du frottement Ă la pression pour les dents en contact ; m et m } nombres de dents des roues; r, rayon du cercle primitif. 624 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. RĂ©sistance des matĂ©riaux. Effet de compression. Poids dont on peut charger arec sĂ©curitĂ© chaque centimĂštre carrĂ© de ta section transversale des murs, colonnes, piliers, pilots, Ă©tais, etc. ChĂȘne fort. ChĂȘne faible. Sapin jaune ou rouge . Sapin blanc. Fer forgĂ©. Fonte.. Cuivre coulĂ©. Basalte. Granit dur. Granit ordinaire. Marbre dur. GrĂšs dur. GrĂšs tendre.. Brique dure, trĂšs-cuite. Brique rouge.. Brique rouge pĂąle. Pierre calcaire trĂšs-dure. Pierre calcaire ordinaire.. PlĂątre gĂąchĂ© Ă lâeau. PlĂątre gĂąchĂ© au lait de chaux. . . BĂ©ton en bon mortier, de 18 mois. Mortier ordinaire. Mort- en ciment ou tuileaux pilĂ©s. Mortier en grĂšs pilĂ©. Mortier en pouzzolane. Le rapport de la hauteur Ă la dimension Ă©tant plus petite au-dessous de 12. 12. 24. 48. kil. kil. kil. kil. 30,0 25,0 15,0 5,0 19,0 8,4 5,0 35,0 20,0 7,5 9,7 8,0 4,9 1000,0 835,0 500,0 107,0 2000,0 1670,0 1000,0 333,0 823,0 Les maçonneries en moellons 70,0 40,0 79,0 87,0 0,4 15,0 0,0 4,0 30,0 12,0 5,0 7,3 4,0 3,5 3,7 la moitiĂ© du poids indiquĂ© pour la mĂȘme nature de pierre, attendu que ce tableau est relatif Ă des constructions faites avec des pierres de grandes dimensions. Effort de traction longitudinale ou extension. Poids dont on peut charger avec sĂ©curitĂ© chaque millimĂštre carrĂ© de la section transversale des solides. kii. ChĂȘne fort dans le sens des fibres.. 0,80 â faible â â . 0,60 Tremble â â . .. 0,60 Sapin â â . 0,80 FrĂȘne â -â . 1,20 Orme â â . 1,04 HĂȘtre â â . 0,80 Buis â â . 1,40 Poirier â â . 0,69 Sapin, latĂ©ralement aux fibres, par glissement. 0,042 FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. 625 ChĂȘne, perpendiculairement aux fibres . kil. 0,160 Peuplier â â . 0,125 le plus fort, de petit Ă©chantillon. . . . 10,00 Fer forgĂ© ou Ă©tirĂ© en barres. J] e plus faible, de trĂšs-gros Ă©chantillon . 4,16 moyen. 6,66 Fer laminĂ© ou tĂŽle. Fer dit ruban, trĂšs-doux. tirĂ© dans le sens du laminage. jtirĂ© dans le sens perpendiculaire.... de Laigle, 0, imll 23 de diamĂštre. Fil de fer non recuit . ChaĂźnes en fer doux Fonte de fer grise.. 7,00 G,00 7,50 15,00 10,00 5,00 ordinaires, Ă maillons oblongs. 4,00 * J le plus fort, de 0, m,11 5 Ă 1 mill. de diani. j le plus faible, dâun grand diamĂštre., moyen, de 1 Ă 3 mill. de diamĂštre. Fil de fer en faisceau ou cĂąble. renforcĂ©es par des Ă©tançons. 5,33 jla plus forte, coulĂ©e verticalement.. 2,25 la plus faible, coulĂ©e horizontalement. 2,17 fondu ou de cĂ©mentation , Ă©tirĂ© au marteau en petits Ă©chantillons. 16,67 mauvais, en gros Ă©chant., mal trempĂ©. 6,00 moyen. 12,50 Bronze de canons, moyennement. 3,83 laminĂ© dans le sens de la longueur.. 3,50 \idem , de qualitĂ© supĂ©rieure. 4,33 battu. 4,17 fondu .. Cuivre rouge. Cuivre jaune ou laiton fin.. Cordes, aussiĂšres et grelins en chanvre â de 13 Ă 14 mill. de diamĂštre . . â de 23 mill. - de 40 Ă 54 mill. . 2,33 . 2,10 . 3,25 . 3,00 .. 2,75 â vieilles, de 23 mill. 2,10 Courroie en cuir noir . 0,20 Briques trĂšs-bien cuites. 1,95 â ordinaires. 0,80 PlĂątre ordinaire. 0,40 Mortier en chaux hydraulique ordinaire et sable. 0,90 Pierre calcaire. 2,00 Effort pour arracher des vis Ă bois. Les vis Ă bois de 50 mill. de longueur, 5, milJ 6 de diamĂštre en dehors des filets, 2,â ill 8 au noyau, engagĂ©es par 12 filets dans des planches de 27 mill. dâĂ©paisseur, peuvent ĂȘtre chargĂ©es avec sĂ©curitĂ© dans le sapin, de 35 kil. j chĂȘne 68; frĂȘne sec 71; orme 69. Effort de flexion transversale perpendiculairement Ă la longueur. Solides prismatiques encastrĂ©s par une de leurs extrĂ©mitĂ©s. Cas oĂč lâon tient compte du poids du solide, a b u = '-V - n = pour 626 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chĂȘne ou sapin 100 000; P , effort qui peut ĂȘtre exercĂ© avec sĂ©curitĂ© sur le corps perpendiculairement Ă sa longueur; c, longueur de la partie non encastrĂ©e, jusquâau point ou agit Lâeffort P, ou son bras de levier; p , poids du mĂštre courant du solide, en kilo.; a, largeur du solide; i, Ă©paisseur du solide. Les poids ou pressions sont exprimĂ©s en kilo., les dimensions linĂ©aires en mĂštres. â Dans le calcul des dimensions Ă donner aux solides, distinguer les cas oĂč ils peuvent, sans inconvĂ©nient, prendre sous la charge une certaine flexion; choisir les coefficients en consĂ©quence. Pc Cas oĂč lâon peut nĂ©gliger le poids du solide. MĂȘmes notations, ab 1 = â ; n = n pour la fonte 1 250 000; fer 2 000 000; chĂȘne ou sapin 100 000. Cas oĂč la charge est uniformĂ©ment rĂ©partie lâajouter au poids du solide. ab a = -; n = pour la fonte 2 500 000; fer 2 000 000; chĂȘne ou sapin n 200 000 . Ces formules donnent des dimensions plus fortes pour le fer que pour la fonte; mais, malgrĂ© sa flexibilitĂ©, le fer doit ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ© pour les piĂšces exposĂ©es Ă des chocs ou Ă des vibrations considĂ©rables. Dans les applications on peut Ă©tablir Ă priori une relation entre la largeur et lâĂ©paisseur du solide. Pour les piĂšces de charpente en bois, il convient de faire a = â b. On peut aussi, par Ă©conomie, refendre en deux les piĂšces de bois destinĂ©es Ă ĂȘtre employĂ©es dans les constructions, et faire alors a= â b. Cas oĂč la section transversale est un carrĂ©, a ~ b. MĂȘmes notations. b 3 â ; n = pour la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chĂȘne ou sapin n 100 000 . Cas oĂč la section transversale est un cercle. MĂȘmes notations, d , diamĂštre. d 3 = ; n = pour la fonte 736 312 ; fer 589 050 ; chĂȘne ou sapin 58 905. n Pour les tourillons des roues hydrauliques , qui nâĂ©prouvent pas de flexion sensible, qui sont mouillĂ©s et usĂ©s par le frottement du sable, et qui sont ordinairement en fonte, on fait c â d , n = 368 156; pour les essieux de voi~ tare, en fer de l. re qualitĂ©, n = 700 000. Ces formules conviennent aux tourillons des arbres exposĂ©s Ă des chocs; pour les autres arbres de communication bien graissĂ©s et sâusant moins, d a â â; n = pour la fonte 736 312 ; fer 589 050. n Solides prismatiques posĂ©s librement sur 2 appuis , poutres , supports , etc. Cas oĂč lâon tient compte du poids du solide . MĂȘmes notations, ab 2 â - 2 P, charge ou effort exercĂ©; 2c, distance entre les appuis; n = pour la fonte 1 250 000 ; fer 1 000 000 ; chĂȘne ou sapin 100 000. p c Cas oĂč Von peut nĂ©gliger le poids du solide. MĂȘmes notations, ab a = â ; n = n pour la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chĂȘne ou sapin 100 000. 627 FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. Cas oĂč la charge est uniformĂ©ment rĂ©partie. Lâajouter au poids du solide. ah 3 â â ; n = pour la fonte 2 500 000 ; fer 2 Ă00 000 ; chĂȘne ou sapin n 200 000 . Il y a lieu de faire ici les mĂȘmes remarques que pour les solides encastrĂ©s , relativement au rapport Ă Ă©tablir Ă priori entre les dimensions du solide. Cas oĂč la section transversale est un carrĂ©. MĂȘmes notations; n = pour la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chĂȘne ou sapin 100 000. La charge agissant au milieu de la longueur. n La charge Ă des distances / et ĂŻ des points dâappui n c La charge rĂ©partie par moit. en 2 points, Ă mĂȘme dist./des points dâapp. h 3 â â n La charge rĂ©partie sur une longueur 2 c , dont le milieu P est aux distances / et /' des appuis. 3 â â n Cas oĂč la section transversale est un cercle ou un polygone rĂ©gulier. Remplacer dans les formules du cas prĂ©cĂ©dent b par d , diamĂštre du cylindre ou du cercle inscrit; faire n = pour la fonte 736 312 ; fer 589 050 ; chĂȘne ou sapin 58 905. Arbres Ă section carrĂ©e des roues hydrauliques , dâengrenage , volants , etc ., exposĂ©s Ă des secousses et ne devant Ă©prouver que des flexions trĂšs-faibles. Faire dans les mĂȘmes formules n = pour la fonte 625 000 ; fer 500 000 ; chĂȘne ou sapin 50 000. Arbres a section circulaire ou polygonale. Changer b en d diamĂštre du cylindre ou du cercle inscrit; faire n = pour la fonte 368 156; fer 295 000; chĂȘne ou sapin 29 500. Cas oĂč la section prĂ©sente un noyau carrĂ© en fonte , renforcĂ© par des nervures , suivant les diagonales . Largeur totale extĂ©rieure des nervures mesurĂ©es de dehors en dehors = 3 b; Ă©paisseur = %b; faire n = 2 029 500. Cas oĂč la section prĂ©sente un noyau cylindrique en fonte , renforcĂ© par des nervures. MĂȘmes dimensions des nervures; faire n = 1 942 500. Arbres cylindriques creux en fonte. DiamĂštre intĂ©rieur Ă©gal aux % du diamĂštre extĂ©rieur ; faire n = 320 453. Solides encastrĂ©s par leurs deux extrĂ©mitĂ©s. La rĂ©sistance est deux fois plus p grande, que lorsquâil repose librement sur des appuis; remplacer P parâ* Effort de torsion. Section transversale carrĂ©e, b 3 = -; n = pour fer ou fonte 157 500; n bois 944 000. P R Seetion transversale circulaire ou polygonale, d 3 = -; n = pour fer ou fonte n 131 000; bois 785 500; P, effort qui tend Ă tordre le corps; R , bras de levier de l'effort; b , cĂŽtĂ© du carrĂ©; d, diamĂštre du cercle de la section ou du cercle inscrit. 628 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Section transversale annulaire . Meme formule- ?j = pour fer ou fonte 113 950 âą 3 bois 683 500; d*, diamĂštre intĂ©rieur, = â d. Les valeurs prĂ©cĂ©dentes de n conviennent pour les arbres forts; les doubler pour les arbres allĂ©gĂ©s. Epaisseur Ă donner aux tuyaux de conduite des gaz et des eaux. Fer. e = 0,00086 nd H- 0,0030 d = diain. intĂ©r. en mĂštres. Fonte..... 0,00238 n d 0,0085 e= Ă©paisseur du tuyau. Cuivre laminĂ© ... . 0,00148 n d + 0,0040 n = nombre tlâatmosphcres, Plomb. 0,00242 n d H - 0,0050 Ă©quivalant Ă la pression Bois. 0,03230 n d - F* 0,0270 intĂ©r. sur 1 mĂštre carrĂ©, Pierres naturelles . 0,03690 n d - h 0,0300 en sus de celle de lâair. ChaudiĂšres Ă vapeur en tĂŽle de fer, 0,0018 n d - h 0, ,n 003 j n = 10 atmosphĂšres, Tuyaux en fonte pour les eaux de Paris, 0,002 n d 4-0, ra 01 pression dâĂ©preuve. Epaisseur a donner a une sphĂšre pour la soumettre avec sĂ»retĂ© Ă une pression donnĂ©e , lâĂ©paisseur nâexcĂ©dant pas '/ 5 du rayon, e = -â; = pour le fer n 13 333 333; fonte 45 000 000; cuivre rouge battu 8 333 333; pression intĂ©rieure, exprimĂ©e en kilogrammes, sur un mĂštre carrĂ©, en sus de celle de lâair; /âą, rayon extĂ©rieur. FlĂšche de courbure dâun solide prismatique , encastrĂ© par une de ses extrĂ©mitĂ©s , soumis Ă des ejjforts dejlexion transversale perpendiculairement u sa longueur. Cas oit Von tient compte du poids du solide. MĂȘmes notations que page 625. C P C f , flĂšche de courbure en mĂštres, = - c 3 ; n = pour la fonte J 5 u ab 3 7 1 2 750 000 000; fer 5 000 000 000; chĂȘne ou sapin 250 000 000; acier fondu 8 000 000 000 ; acier dâAllemagne 4 000 000 000. Cas oĂč l'on peut nĂ©gliger le poids du solide, f = - MĂȘmes valeurs de n. n ab 3 En gĂ©nĂ©ral, une charge uniformĂ©ment rĂ©partie sur un solide encastrĂ© par lâune de ses extrĂ©mitĂ©s, produit la mĂȘme flexion quâun poids Ă©gal aux 3 / g de sa valeur, placĂ© Ă lâautre extrĂ©mitĂ©, quelle que soit la section transversale constante du solide. Cas dâun solide cylindrique encastrĂ© par une de ses extrĂ©mitĂ©s . j - ; n = n d 4 pour la fonte 1 617 000 000 ; fer 2 940 000 000 ; bois 147 000 000. p c 3 Cas dâun solide cylindrique creux, f = - ; mĂȘmes valeurs de n. J 1 J nd *âd ^ Solides posĂ©s horizontalement sur 2 appuis. 2 P, charge; 2 c, distance horizontale des appuis. Lorsque la charge agit verticalement au milieu de la longueur, mĂȘmes formules que pour les solides encastrĂ©s par une extrĂ©mitĂ©. Solides a section rectangulaire , posĂ©s sur 2 appuis et chargĂ©s en un point quelconque de la longueur. MĂȘmes notations ; / et distances de la charge aux 2 appuis, f = -; n = pour la fonte 2 750 000 000 ; fer 5 000 000 000 ; n a b 3 c chĂȘne ou sapin 250 000 000. FORMULES DE MECANIQUE PBATIQUE. 629 Cas oĂč Von tient compte du poids du solide. Le corps Ă©tant chargĂ© dâun poids 2 P en son milieu , ajouter, au poids P moitiĂ© de la charge, % P X 2 c = % de la charge uniformĂ©ment rĂ©partie. Elexion des solides encastrĂ©s par leurs 2 extrĂ©mitĂ©s et chargĂ©s au milieu de leur longueur , est le â/ 4 de celle des solides posĂ©s librement sur 2 appuis et soumis Ă la mĂȘme charge. Angle de torsion. P H c Solides cylindriques Ă section circulaire, a = -; a , angle de torsion n d 4 dans la section perpendiculaire, contenant l'effort P, est exprimĂ© en parties de la circonfĂ©rence don t le rayon est lâunitĂ© ; fi , bras de levier de lâeffort ; c, longueur du solide depuis la section encastrĂ©e, jusquâĂ celle oĂč agit lâeffort; d , diamĂštre du solide sâil est cylindrique; n = pour lâacier 557 440 80G; fer 595 082 854. Solides prismatiques a section carrĂ©e. MĂȘmes notations ; Ă», cotĂ©; a P lie n h * * n = pour lâacier 980 294 067 ; fer 993 575 000. StabilitĂ© des constructions. Epaisseur des murs dâhabitation dâaprĂšs Rondelet. 2 / -j- h Murs de face des batiments simples, e = - -h 0 m ,025 ; /, largeur 48 du bĂątiment pour les murs de face, ou espace Ă diviser pour ceux de refend ; h , hauteur des murs; n, nombre des Ă©tages; e, Ă©paisseur des murs. Ăpaisseur des murs de face des bĂątiments doubles, e ~ Ăpaisseur des murs de refend, e = l -+- h 3T n X 0 m ,013. Ces Ă©paisseurs sont celles des murs au-dessous des plafonds; le fruit des murs Ă lâextĂ©rieur doit ĂȘtre entre / Ă»0 et 'j So de la hauteur. On donne aux pans de bois une Ă©paisseur de '/ a , et aux cloisons de % de celle des murs en maçonnerie. L'Ă©paisseur des voĂ»tes en plein cintre extradossĂȘes parallĂšlement cercles concentriques, ne doit jamais ĂȘtre au-dessous de â/ J7 du diamĂštre de lâintrados. â Les voĂ»tes en plein cintre extradossĂȘes en chape Ă 45° sont toujours stables sur leurs pieds-droits , quelque Ă©paisseur quâon leur donne .âLes voĂ»tes en plein cintre extradossĂȘes horizontalement ne doivent jamais avoir uue Ă©paisseur moindre de J / 46 du diamĂštre de lâintrados. Epaisseur Ă donner Ă la clef de ces 3 especes de voĂ»tes , E = 10/-MGV77 Ă44 E 9 Ă©paisseur de la voĂ»te; r, rayon de lâintrados. La formule ne sâĂ©tend pas au delĂ de r= 15 m ; elle sâapplique aux voĂ»tes en anse de panier ou eu arc de cercle, en prenant pour rayon celui du cercle supĂ©rieur. On admet dans la pratique que lâĂ©paisseur des pieds-droits dâune hauteur ordinaire, supportaut une voĂ»te isolĂ©e en plein cintre, a l'Ă©preuve de la bombe , doit ĂȘtre Ă©gale Ă la moitiĂ© du rayon de lâextrados; Ă©paisseur de la voĂ»te, 1 mĂštre avec 1 mĂštre de terre par dessus. â Lorsque plusieurs voĂ»tes son t accolĂ©es, les pieds-droits extrĂȘmes se calculent de mĂȘme, et lâon donne aux pieds-droits intermĂ©diaires une Ă©paisseur proportionnĂ©e Ă leur charge. 630 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Valeurs de differents rapports, pour la stabilitĂ© des voĂ»tes. Ji , rayon de lâextrados; r, rayon de lâintrados; Ă©paisseur delĂ voĂ»te Ă clef, = H â r Rapport des rayons des extrados et intrados E t r ; e, Ă©paisseur Rapport du diamĂštre de la voĂ»te Ă lâĂ©paisseur 2r t E * du pied-droit. Extrados parallĂšle. Rapport de au ra Extrados Ă 45°. 'Ă©paisseur limite yon de lâintrados j Extrados horizontal. du pied-droit e r 2,00 2,000 1,322 1,725 1,383 1,90 2,222 1,232 1,620 1,293 1,80 2,500 1,141 1,515 1,200 1,70 2,857 1,048 1,408 1,106 1,00 3,333 0,953 1,299 1,008 1,58 3,448 0,933 0,989 1,56 3,571 0,913 1,255 0,968 1,54 3,703 0,893 1,232 0,948 1,52 3,846 0,873 1,210 0,928 1,50 4,000 0,853 1,188 0,908 1,48 4,166 0,832 1,165 0,887 1,46 4,347 0,811 1,142 0,866 1,44 4,545 0,796 1,119 0,845 0,823 1,42 4,761 0,791 1,101 1,40 5,000 0,784 1,095 0,802 1,38 5,263 0,776 1,091 0,771 1,36 5,555 0,767 1,084 0,758 1,34 5,882 0,757 1,078 0,742 1,32 6,264 0,747 0,738 1,071 0,741 1,30 6,666 1,063 0,738 1,28 7,142 0,721 1,055 0,734 1,26 7,092 0,707 1,046 0,729 1,24 8,333 0,690 1,036 0,723 1,22 9,090 10,000 0,672 1,027 0,715 1,20 0,650 1,016 0,705 1,18 11,111 0,629 1,005 0,696 1,16 12,500 14,285 0,604 0,995 0,680 1,14 0,576 0,984 0,604 1,12 16,666 0,974 0,646 1,10 1,08 1,06 20,000 25,000 33 333 0,507 0,965 0,625 0,601 0,573 Ăquarrissage approximatif des piĂšces de bois composant les fermes de diffĂ©rentes espĂšces et portĂ©es. FORMULES DE MĂCANIQUE PRATIQUE. 63 I âąajlBjueq; . CC C oc©o©coooc *3 ÂŁ Ă! â " "SI S S -s âąsuoiAan[ O"* O» O - O-I fl} to-l iS ta a g ÂŁ 3 ÂŁ Ci ĂŽ - O o - Cs o - CiĂŽ- v O â - ' " " ' ĂŻ -Si "J - âąsjaqaoia vt-ioco vt-iot© ââą t- »q' i H tt n unn 7 7 7 7 7 7,* o w x T © g 00 © Ci CO O Pi Oh v â -S - = " âąsajaijqcg r V 11 Ma , vj-to vj>to vko vfto ÂŁ Ht; ÂŁ rĂŽ lo CO .*Ă xĂŽ cĂŽ ro uo oĂŽ roiOQCl 1 . 1 H - O . ÂŁ fl Kl* . .. fc 9â âąsatuai'i Ci © Pi © - PO 9i 00 7/T x U âąm ...... ? 7 7 7 7 7 'fl â d s s g* CĂźOplO-fO S iĂź O â " â â " " ^ il a ÂŁ ^ s^IjouSijuctjap vn^or>tOLĂ»r>.LO^c-LoOt'-âo9 © S Itil^Ă»a S>A t. »io i. iĂ ^ »o t. ^ cT ĂŒ >2 .5 .- â flJ ^ â = aiiBj ,tĂ» r>Oi O tsffi à ç>Oi 2 a> â ? ^ § "5 w - â â N * ~ ~ * - fl g ÂŁ - * e saqaijajjnoa ja sauaqtncf t. qĂź si» va âș» . O Ci - iO CO vTCO CO vt"0 COfl^^t-. fl *- ^ 3777 777 7 7 I I t âą oa qa i ĂO f 5 ? un ÂŁ LO C> lo co vrto co vrâO oo-mu SOm^ do? a- mm m m - a.» fl.^J V ta Ct aC e _Jl . © CS ^ co S 'C âąsaaiassiy w» lo co fi co co n ^ ^ W '5 2 k O © 3h 777 777 lf 7»4i v "> â â 8 - g g .a »⹠g uoĂŽniOçj vd f ^ . 4^ m V M Civ}- O Ci'O- O LO» tl 00O " â M ^ 2 9 "O ^ v?7 7? â r? s, -s § a 5-2 t STSâfn "âS ĂŻfl 'O Ph ~a 3 w ^ â Jauipieqiy . Civt o Ci^ O IfiCO Q 00 ro CO "jâ C ? i ?0 C " 3 7 77 7 77 7 7 7 7 7 7 =9 S ? a g* 3 ©^ k ^ S âąaajoj ap aquiep ^ 'g-pg 2 S'S ^ ^ J a " S l g % f ÂŁ " " â " " " vV CiLO i CĂź'i - rt aT JS *Oh Q 4 ro *- ^a ST-0jfJ M -pssnojiaj Ci v -T o Ci-io o i>lo ^ 5ft o 1 -" h _m 3 5 *- O PO PO POPOvr POPOVT POPOVf -M 7 $ 8 280 800 iĂ« 0,20 3 , 6 o 6 77760 20 0,17 3 , 4 o 6 73440 65 o,o 4 2,60 6 56 160 60 0,0 2 1,20 0 43 200 *>7 o,4o 1,08 10 38 880 60 o,i 5 9,00 8 2 5 çj 200 12 0,70 8 , 4 ° 8 251 120 12 o,Go 7,20 8 207 3 60 8 0,75 6,00 8 172 800 5 1,10 5 , 5 o 8 i 584 oo 70 0,9° 63 ,oo 10 2 168 000 45 0,90 4 o, 5 o 8 1 16G400 3 o 2,00 60,00 Cp 2 400 65 0,60 3 q,oo 8 1 I 23 200 3 o 0 , 9 ° 27,00 8 777 60O Poids transportĂ©. 65 i, 5 o k. transp. Ă 1 mĂštre. 97, 5 o lu k. transp- Ă 1 mĂštre. 3 5 io 000 100 o, 5 o 5 o,oo 1 0 1 800 000 60 o, 5 o 3 o,uo 10 1 080 000 4 0,75 3 o,oo 7 756 000 65 o, 5 o 32 , 5 o 6 702 000 5 o 0,33 16, 5 o 10 5 q 4 000 700 1,10 770,00 10 27 720 000 35 o 2,20 770,0° 4,5 2 474 000 700 0,60 420,00 10 l 5 120 000 120 1,10 132,00 10 4 752 000 80 2,20 176,00 7 4 4^3 000 Rapport du tirage des voitures d'artillerie Ă leur charge . Multiplier le rapport par le poids, pour avoir lâintensitĂ© du tirage ; diviser ensuite par le nombre de chevaux , pour avoir lâeffort de chacun dâeux. Accotement en terre, en trĂšs-bon Ă©tat, Ă peu prĂšs sec. â solide, recouvert dâune couche de gravier de o,â'o 5 Ă u, in o6. Route en empierrement, en trĂšs-bon Ă©tat, trĂšs-sĂšche et trĂšs-unie. â solide, avec frayĂ© lĂ©ger, houe molle. â trĂšs-mauvaise, orniĂšres profondes, boue Ă©paisse PavĂ© en grĂšs, ordinaire, sec. _ mouillĂ© , couvert de boue. Tablier de pont en madriers. AffĂ»ts, charrettes- Chariots. i /35 ./ 3 o 1/12 ./,o 1/68 1/54 i /35 i/ 3 o 1/17 ,/,4 1/76 1/67 i/ 5 i/ 5 o */S4 'ki FORMULES ET DONNEES MATHEMATIQUES. 633 FORMULES ET DONNĂES MATHĂMATIQUES. 22 355 liapport de la circonfĂ©rence au diamĂštre, rr ~ â = = 3,141592G. et 7r r Long, d'un arc de cercle, A â n0111 ^ re de degrĂ©s de lâarc; r, rayon du cercle. Longueur du degrĂ© sexagĂ©simal. 0,0174533, le rayon Ă©tant 1. â de la minute ....... 0,0002909. â de la seconde . 0,0000048. Surfaces. Triangle. MoitiĂ© de la hase par la hauteur. = \/ p p â a p â b p â c ; 2 p , pĂ©rimĂštre ; a , ĂŽ, c, cĂŽtĂ©s. QuadrilatĂšre. MoitiĂ© du produit des diagonales par le sinus de leur angle. TrapĂšze. MoitiĂ© de la hauteur par la somme des hases. Cercle, tt r 3 . Secteur circulaire. ~ r a = 7r r* ââ ; a , longueur de lâarc eu mĂštres ; et , nombre 360 de degrĂ©s de lâarc. Segment circulaire compris entre lâarc et la corde. - r a â ^ r a sin. et; a , arc en degrĂ©s. Ellipse. 7t a b sin. et ; 2 a, 2 b, diamĂštres conjuguĂ©s ; et , angle formĂ© par ces diamĂštres; lorsque et = 90°, les deux diamĂštres sont les axes et lâon a n a b. Segment parabolique , compris entre lâarc et la corde perpendiculaire Ă lâaxe. Les deux tiers du produit de la corde par la flĂšche. CĂŽne droit, tt r T, /, cĂŽtĂ©; /*, rayon de la hase. CĂŽne tronquĂ© droit. ir l r - f-/ ; Z, cĂŽtĂ©; r et r, rayons des bases. Corps prismatique ou cylindrique. LâarĂšte par le pĂ©rimĂštre de la section perpendiculaire. Prisme et cylindre droits tronquĂ©s. Le produit du pĂ©rimĂštre de la base infĂ©rieure par la distance des centres de gravitĂ© des contours des hases; si le prisme ou le cylindre nâest pas droit, ce produit doit cire multipliĂ© par le sinus de lâinclinaison de lâarĂšte sur la hase. SphĂšre. 4 vr r 2 . Zone sphĂ©rique. 2 n r h ; h, hauteur de la zone. Fuseau sphĂ©rique. 90 âą ; cl , nombre de degrĂ©s du fuseau. Triangle sphĂ©rique. 'ĂŻt r 3 â-. S 7 somme des trois angles du triaugle. Surface de rĂ©volution. 2 ir r /; Z, longueur de la ligne gĂ©nĂ©ratrice; r, distance du centre de gravitĂ© de cette ligne Ă lâaxe de rotation. 634 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Volumes. Corps prismatique ou cylindrique. La base par la hauteur. Corps pyramidal ou conique. La base par le tiers de la hauteur. Tronc pyramidal ou conique, - i h b - h b' \/bbh, hauteur; b, b\ les bases. â h 4 b" - h b H- bâ ; b", section parallĂšle faite au milieu de la hauteur du tronc. Prisme triangulaire tronquĂ© . La base par le tiers de la somme des trois hauteurs. Prisme polygonal tronquĂ©. La base par sa distance au centre de gravitĂ© de la section. Onglet cylindrique , compris entre la base et un plan oblique menĂ© par le diamĂštre de la base, j de la hauteur par lâaire de la grande section triangulaire. , , 4 1 SphĂšre. â- tt r 3 = â n d 3* d , diamĂštre. O O Segment sphĂ©rique , Ă bases b et b 1 parallĂšles, h ^ - f- ; A, distance entre les deux bases. Secteur sphĂ©rique , engendrĂ© par un secteur circulaire tournant autour dun axe. Le tiers du rayon par la surface de la zone. 4 EllipsoĂŻde. n a b c âą, 2 a 7 2 b 7 2 c 7 les trois axes. o Segment de paraboloĂŻde elliptique , dont la section perpendiculaire Ă Taxe est une ellipse. MoitiĂ© de lâaire de la base par la hauteur. Solide de rĂ©volution. 2 tt r s; 5 , aire tournante; r, distance du centre de gravitĂ© de cette aire Ă lâaxe de rotation. Progressions arithmĂ©tiques. a, l. er terme; r, raison, 2. e moins le l. er ; , nombre de termes; t 7 terme de rangn; s 7 somme des termes depuis le l. er jusquâĂ t. t = a~+-n â i r s = a 1 ~. Progressions gĂ©omĂ©triques. r, raison, 2. e terme divisĂ© par le l. er ; les autres notations comme ci-dessus. t=ar n - t s= â - - = -â ; limite de la val. de s , lorsque r sin. 3 \ On fait -= tang. 3 a. V a â h? Cos. 1 A = R I /PP-_±L sin . 1 = R [ /jf' - 1 ' , angles. B. sin. a it Z> = sin. a cos. b 11 cos. a sin. b- B. cos. a dl b = cos. a cos. b ip sin. a sin. b. B. sin. a ± sin. b ~ 2 sin, â adt Z» cos. /?. ~ b. B. cos. a - 4- cos. b â 2 cos. â a -h Z» cos. â a â Z>; cos. a â cos. b â 2 sin. ~ a -+- Z» sin. ~ a â ZĂŻ. sin. a-4-sin. Z» tang. ~ a -+- b cot, ~ a â b sin. a â sin. b B 3 o- 1 \ /B* â / y , . âą . . nâ1 n â2 . B n ~ » sin. n a = n sin. a cos. n ~ 1 a-sin. 3 a cos n - 3 -4- ,. 1. 2. 3. sin. a _ a a 3 Ă© a 5 /- 1â 2 c et â 2 4c v a l s x 4 y 4 M 4 â â-â x' + 2c. Dâailleurs, M 4 = l tang. x 4 \ tang. fx 4 = tan g. ? â â , 4 C V 2 X 4 donc M 4 ms- il - Lt tang. ? â - - h Z-*L\ =M+ !Z_ hL \ XXX ' / XX 4 l Ă« par suite x 4 H- 2 c, dâou g h b M + T + T- lx 4 j 8b x 4 4 C V 2 4 C V 2 substituant dans lâexpression de M , on en dĂ©duira .âą l y x 4 â ly'x * 4-2 c M~ - ĂŻ- -â -â x 4 x 4 {x 4 - f- 2 c â x x-{-2 c Soit b la hauteur du parapet au-dessus du terre-plein, a la distance du point de chute au parapet, on aura y 4 = y â b , x 4 â x + fl, et, comme h â M â s, Ibx x~\-2c l x-H 2 c 0 . h â - â; â , , 0 - â S -h â - y . J J a x i - r + ^ x x x -y* x c qui fait voir que, pour des valeurs dĂ©terminĂ©es de x et de x les hausses for- l b x ment une progression arithmĂ©tique, dans laquelle le premier ternie - â + La vitesse initiale Ă©tant toujours assez faible dans le tir Ă ricochet, et la distance variant de 150 Ă 600 mĂštres, les valeurs de n k varient entre 0,50 et 0,60. La maniĂšre dont ce facteur est engagĂ© lui laisse peu d'influence sur les rĂ©sultats. BALISTIQUE. 647 + 2c â s est la hausse qui convient, lorsque^ = 0, câest-Ă -dire quand le but est au niveau de la bouche Ă feu. La raison de cette progression â _ X " â- ne renferme non plus que des quantitĂ©s connues; elle doit x' x + x' + 2 c ĂȘtre ajoutĂ©e au l. er terme, ou retranchĂ©e, autant de fois que le but a de mĂštres dâĂ©lĂ©vation au-dessus ou au-dessous de la bouche Ă feu. Il suffit donc de faire connaĂźtre le l. er terme et la raison de la progression pour les diffĂ©rentes distances du tir, et câest sur ce principe quâest fondĂ©e la table du tir Ă ricochet. Dans d Ă©troites limites, les charges sont proportionnelles aux carrĂ©s des vi- p v » tesses donc â = - Dâautre part 2 les mires sont en rapport inverse P' v 1 3 , . , M* v 3 des carres des vitesses, d ou - =- â M v » JL = L M P = M P. M' P â Si, pour une distance dĂ©terminĂ©e, on prend une moyenne entre les produits des mires par les charges que donne lâexpĂ©rience, et quâon reprĂ©sente C C cette moyenne par C, les charges seronttoujours exprimĂ©es par P â â =- . M hr\~s 7 / Q X / & x Ă cause de n k = - , on aura M = - x -f-2 c et Mâ - x+2c 4 c v 3 4 cv 3 â , M' v 3 d ou â - - M 3 De ce que 8 M = Ib x x+2c a x' x -+- x* 2 c l x - h 2 c â, Si et x x x Z c ig. p = tang. p tang. p = il rĂ©sulte -4-2 c âą -4- x ~h 2 c /I x - 4- 2 c 1\ \x 1 x + x' -f 2 c x y ? câest-Ă -dire que, pour une distance dĂ©terminĂ©e, les tangentes des angles de tir forment une progression arithmĂ©tique, dont le premier ternie est celle de lâangle de tir qui convient quand le but est de niveau avec la bouche Ă feu, puisquâalors tang. p v' x - h x' - 4- 2 dâoĂč tang. p = . b x â tang. t - 4- ? -f-2c -V- 10 - X / ax x-+-x'-{-2 c \x' x-4-x'-l-2c donc les tangentes des angles de pointage suivent la mĂȘme loi que celles des angles de tir. Câest sur ce principe que repose la table des angles de pointage. 648 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. On a vu prĂ©cĂ©demment que tang. p âą gx x + 2 c, dâailleurs tang. p = tang. p âą y t y âą; doĂč tang. ? â zâ = -JL. i+2t et JLL Acv' 1 Acv 2 dy tang. p - Si on diffĂ©rentie lâĂ©quation 1, on a, puisque n k= â / a , - Z = d x lâangle formĂ© en un point quelconque de la trajectoire par la tangente en ce point et lâhorizon, tang. 8 = tang. p -3 x H- 4 c, dâoĂč âą Acv 2 3 x A c y 2 x - 4- 2 c tang. 0 = tang. p. *4- 2 c x x~h2Ă© Au point dâarrivĂ©e, la courbe Ă©tant dans sa branche descendante, 8 sera nĂ©gatif, ainsi que sa tangente; ce qui donnera tang. p ,13 x+4. tang. 8 H- x 2x + 2c' et par suite x-4- 2c 1 3x + 4c tang. p = -ââ tang. 8 â tang. fl ^ CO CO N M +++++++++++ 'rooo'o^coo^coifl VTfO5CiO'i-Câ-MtO lOCOXiOCOON^^OO N,t>,^,ç£OOCOOO 00 O O O CO o . es 0©^NC50 ! J'©C50 CO>OCOXvhXO^OtĂ»O ĂJâO^OOOO^O'O^^fO +++++++++++ tOOXOt-^^OOX OKtH>NXCONĂK5-"C3 ONNvpoo^MMJOtO NNNNNOOtC'O'^'? COCOCOCOCQCOCOCOCOCOfO GO O ^ O -CMN0055 X'OĂź^'OOCOCOOOtOO ^SNfOOoONClO0?^ ++++++4++++ âąĂźCMO'ĂźrNCONOUĂźON iNO00'tCiO^ONN OOOOdOOOOONNO CO^r^rCOcOCOCOCOcytCOCO . u oo » O M t*» \\sr oo o o *o O Ci CO c^eot^oiooo^^'cit^fo OKTXO^NNO'NNCO N»CO-H©tN 0 5 O , Ăź'!t' +++++++++++ *0>flNC0O'1 , O0-ĂźO t^C5WOOOiO»O0fOC5Ă0 COCOiflCOOOlMNfOx^ .ooooooooooo goioouĂźoioomoioo ^t-iQMiNoOOOVTvytOiflCi 4> V "4 -4> >> 5 a "O â +âą> s ^ 0 & T S s Ă -S * ?. c- O Ph , -Ăż 0! â rt g g * .- cj a> â3 'a o - âą*3 . ph Oh ' 2 - c d ~ -! plus 1,1 de la surĂ©paisseur. â On est presque toujours obligĂ© en pareil cas de baisser le derriĂšre de la plate-forme, lâangle de tir excĂ©dant la limite que permet lâaffĂ»t. 650 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Formules balistiques dĂ©duites de lâexpĂ©rience. Par M. le colonel Duchemin. ia * e c, longueur de lame du canon ; c, calibre de PĂąme; a~ â, nombre de fois c que ce calibre est contenu dans la longueur de PĂąme; m, nombre de calibres qui rĂ©pond Ă la longueur de la charge maximum; q, le mĂȘme nombre relatif Ă la longueur delĂ charge employĂ©e; d, densitĂ© du projectile; u, vitesse initiale imprimĂ©e au boulet par la charge q ; p. , quantitĂ© linĂ©aire, dont la valeur dĂ©pend de la force de la poudre employĂ©e, et qui doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un multiple de g, force accĂ©lĂ©ratrice due Ă Paction de la pesanteur. Quand la charge ne surpasse pas la moitiĂ© du maximum , 0,3771 s/ ad m Quand la charge est plus grande que la moitiĂ© du maximum , Etant donnĂ©e la vitesse u, imprimĂ©e au projectile dâun canon dont la longueur est e, trouver la vitesse u imprimĂ©e, par la mĂȘme charge, au mĂȘme projectile , dans un canon dont la longueur est e u = u / ou u â u Etant donnĂ©e une vitesse u', imprimĂ©e Ă un projectile du poids p\ dont la densitĂ© est d\ trouver la vitesse communiquĂ©e, par la mĂȘme charge de poudre, dans le mĂȘme canon, Ă un projectile du poids p , dont la densitĂ© est d, et dont le diamĂštre est celui du boulet p 4 Ătant donnĂ©e une vitesse m', imprimĂ©e par une charge du poids Q', dont la longueur est de q 4 calibres, trouver la vitesse u communiquĂ©e au mĂȘme projectile, dans le mĂȘme canon, par une charge Q, dont la longueur est de q calibres , pour les charges infĂ©rieures Ă la ^ du maximum Dans le cas oĂč la charge Q est au-dessus de la moitiĂ© du maximum M , la charge Q'. âą DĂ©terminer le poids de la charge maximum M dâun canon donnĂ© j^/a d ; c est exprimĂ© en mĂštres, M en grammes. 34,8-0423 c 0, m 0513ĂŻ 3 Dans les limites du poids des boulets en usage dans la pratique, le projectile le plus lĂ©ger et le boulet le plus pesant, chassĂ©s du mĂȘme canon par le fluide dĂ©veloppĂ© par leur charge respective maximum , sortent avec la mĂȘme vitesse initiale. BALISTIQUE. 651 Les vitesses imprimĂ©es, dans des canons de mĂȘme calibre et de diverses longueurs, Ă des projectiles de mĂȘme diamĂštre et de mĂȘme densitĂ©, par le mĂȘme sous-multiple des charges maxima , ou par les charges maxima entiĂšres, sont dans un rapport constant avec le poids de la charge maximum qui leur correspond. Dans un canon quelconque, et quelle que soit la densitĂ© du boulet employĂ©, la vitesse maximum est Ă la vitesse imprimĂ©e par la charge moitiĂ© du maximum comme 15 est Ă 14. La charge moitiĂ© du maximum est la plus forte des charges avantageuses dans la pratique. Celles qui la dĂ©passent sont plus nuisibles quâutiles. On peut plutĂŽt compter sur les rĂ©sultats du calcul que sur ceux dâexpĂ©riences peu nombreuses, pour dĂ©terminer la charge qui donne la plus grande portĂ©e au projectile et qui tourmente la piĂšce le moins possible. DĂ©terminer la perte de vitesse qui rĂ©sulte du fluide qui sâĂ©chappe par la lumiĂšre et par le vent du boulet. u , vitesse totale ou sans perte de fluide, donnĂ©e prĂ©cĂ©demment; , vitesse quand il y a perte de fluide par la lumiĂšre et par le vent du boulet; c, calibre de lâĂąme du canon; c\ calibre du boulet; b = c âc', vent du boulet; s , diamĂštre de la lumiĂšre; a = 3,5, nombre constant; 9 = 0, ni 182857, quantitĂ© constante de mĂȘme espĂšce que c et c'; u â v, perte de vitesse â - » = » fn + f ]â * = âą['-3 âą-!â } DĂ©terminer la relation qui existe entre les vitesses imprimĂ©es Ă des boulets de mĂȘme densitĂ©, par des charges de poudre semblables , dans des canons semblables et de divers calibres. Les canons semblables sont ceux qui ont un mĂȘme nombre de calibres de longueur dâĂąme; les charges semblables ont aussi un mĂȘme nombre de calibres de longueur. = 0, m 513f. u , = ij±±ï ri m \ c pour les canons dâun calibre au-dessus de DĂ©terminer la vitesse initiale imprimĂ©e Ă un boulet donnĂ©, par une chavge de poudre donnĂ©e, dans une bouche Ă feu connue âąy, vitesse imprimĂ©e au boulet, dont la densitĂ© Ă et le calibre c ' sont donnĂ©s, par la charge de poudre Q, dans le canon, dont la longueur e, le diamĂštre s de la lumiĂšre et le calibre c sont connus. Il faut connaĂźtre lâindĂ©terminĂ©e /U, relative Ă la qualitĂ© de la poudre employĂ©e, ce qui sera facile quand on aura par expĂ©rience une vitesse obtenue dans des circonstances donnĂ©es, et pour de la poudre de mĂȘme qualitĂ© que celle de la charge Q. 652 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. DĂ©terminer la vitesse initiale des balles des armes Ă feu portatives , et trouver lâinfluence que la grosseur des grains de la poudre exerce sur cette vitesse quand on veut seulement avoir Ă©gard Ă lâaction du fluide de la poudre, ce qui est suffisant dans la pratique. Fusil pendule et pendule balistique Pi. 89. Les piĂšces principales de cet appareil sont l.°, pour le fusil pendule un canon de fusil dâinfanterie, dont la culasse est remplacĂ©e par une piĂšce portant deux tourillons, un chĂąssis eu fer Ă 2 flasques et 2 entretoises, un axe de rotation avec tourillons en couteaux, 4 tringles reliant le chĂąssis Ă cet axe. 2. ° Pour le pendule balistique une boĂźte conique en bronze, 2 tiges en fer plat reliant la boĂźte Ă un axe semblable au prĂ©cĂ©dent. Cette boĂźte reçoit une masse de plomb dans laquelle la balle sâenfonce, et devant le plomb une planchette mince en bois blanc destinĂ©e Ă arrĂȘter les Ă©clats de la balle; le plomb et la planchette sont changĂ©s Ă chaque coup. 3. ° Deux poutres bien dressĂ©es dâĂ©querre sur leurs 4 faces , scellĂ©es dans les murs, portant les pendules au moyen de cadres Ă coussinets, sur lesquels reposent les couteaux des axes, espacĂ©es de maniĂšre quâil y ait 3 mĂštres de distance entre les deux axes. 4. ° Pour chaque pendule, un limbe en cuivre, montĂ© sur un plateau et pourvu dâun curseur qui marque le recul du pendule. Le plateau est fixĂ© au mur de maniĂšre que le plan du limbe soit bien vertical et perpendiculaire Ă lâaxe du pendule. Le rayon de lâarc que dĂ©crit le curseur, mesurĂ© au milieu de la rainure dans laquelle il se meut, est de l m ,406. Pour que les deux pendules soient montĂ©s correctement, il faut que les axes du canon et de la boĂźte se trouvent sur une mĂȘme horizontale, situĂ©e Ă 2 mĂštres au-dessous des axes de rotation, dans le plan vertical qui est perpendiculaire Ă ces axes et qui passe par leur milieu. Le poids de .chaque pendule montĂ© est de 25 hit. Le prix des 2 pendules est de 850 fr. Le pendule balistique sert Ă calculer la vitesse dont un projectile est animĂ©, par lâĂ©tendue du mouvement oscillatoire que lui imprime ce projectile. Cette vitesse, Ă lâinstant du choc, est donnĂ©e par la formule _ c\/pdf<-\-bi !1 pd- 1 rbi g ĂTĂi ĂŒ, rayon des axes dâoscillation; Ăź, distance entre lâaxe de rotation et la ligne de tir; K , distance entre lâaxe de rotation et le centre dâoscillation point situĂ© au-dessous du centre de gravitĂ©, sur la perpendiculaire menĂ©e de ce centre Ă lâaxe de rotation, et dont le mouvement nâest ni accĂ©lĂ©rĂ©, ni retardĂ© par sa liaison avec les autres points du corps; pd , moment du pendule par rapport Ă lâaxe de rotation produit du poids p du pendule par la distance d du centre de gravitĂ© Ă lâaxe de rotation ; p d K , moment dâinertie du pendule balistique ; g, la pesanteur; Z», poids du projectile; c, corde de lâarc de recul du pendule. PRĂPONDĂRANCE DES BOUCHES A FEU. 653 Le tir ayant lieu de trĂšs-prĂšs, la vitesse du projectile Ă lâinstant du choc diffĂšre peu de la vitesse initiale. Le tir est horizontal. Lorsque lâappareil est disposĂ© de maniĂšre que la ligne de tir passe par le centre dâoscillation , i = K. On dĂ©termine le momentd du pendule, en fixant en arriĂšre de la boĂźte, et dans le plan vertical de tir, une poulie, dans la gorge de laquelle passe un cordon de soie, ayant son point dâattache sous la boĂźte, dans le plan vertical du tir, et portant Ă son autre extrĂ©mitĂ© un plateau en fer, quâon charge de poids, jusquâĂ ce que le pendule soit assez Ă©cartĂ© de la verticale pour que le cordon devienne perpendiculaire au plan qui passe par lâaxe de rotation et le , p' d , centre de gravitĂ©. On a alorsy?d = -; p\ poids suspendu au cordon; d\ sin. et distance de son point dâattache Ă lâaxe de rotation ; et , angle dĂ©crit par le pendule. Le fusil pendule sert Ă calculer la vitesse communiquĂ©e Ă lâarme par lâexplosion de la charge; on en dĂ©duit celle du projectile. On peut se servir de la formule prĂ©cĂ©dente, mais le poids du projectile ne sâajoute plus Ă la masse oscillante; on calcule la vitesse que devrait avoir la balle pour quâen choquant le fusil pendule, elle produisĂźt sur lui le mĂȘme effet oscillatoire que lâexplosion. Cette vitesse c p d v/ K s â- 2 - les notations bili Ă©tant les mĂȘmes que ci-dessus. La formule est applicable au canon pendule. NOTE SUR LA PREPONDERANCE DES BOUCHES A FEU, par M. le colonel Duchemin. Dans les canons et les obusiers, la prĂ©pondĂ©rance est la pression supportĂ©e par la vis de pointage lorsque la piĂšce repose sur ses tourillons, son axe Ă©tant horizontal, abstraction faite de tout frottement, et non, comme il est dit dans lâĂide-MĂ©moire de Gassendi, le poids quâil faudrait appliquer Ă la tranche de la bouche pour maintenir lâaxe de la piĂšce dans une position horizontale quand la piĂšce repose sur ses tourillons. Cette prĂ©pondĂ©rance, inscrite dans les tables des dimensions, en mesures mĂ©triques, des bouches Ă feu en bronze, est celle que donne le calcul fondĂ© sur lâhypothĂšse dâune densitĂ© uniforme du mĂ©tal dans toute lâĂ©tendue de la piĂšce. Elle est dâenviron 75 du poids total de la bouche Ă feu pour les canons de siĂšge et de place, 77 pour ceux de campagne, 7 pour lâobusier de 22 e , ÂŁ pour celui de 16 e , pour celui de 15 e , et non comme lâindiquent les tables des dimensions de 1828 pour ce dernier obusier. La prĂ©pondĂ©rance rĂ©elle, donnĂ©e par lâexpĂ©rience pour les mĂȘmes bouches Ă feu, surpasse celle qui est calculĂ©e; elle est Ă peu prĂšs 77 du poids total pour les canons de siĂšge et de place, 77 pour ceux de campagne, j- pour lâobusier de 22 e , ÂŁ pour lâobusier de 16 e , 77 pour celui de 15 e . Cette diffĂ©rence provient de ce que le bronze de la culasse est plus dense que celui de la volĂ©e. Pour les obusiers de 22 e et 16 e , le milieu des anses a Ă©tĂ© placĂ© dans le plan 654 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. perpendiculaire Ă lâaxe et passant par le centre de gravitĂ© dĂ©terminĂ© par le calcul. Pour les canons de siĂšge, de place et de campagne-, ce plan est en arriĂšre du milieu des anses. LâexpĂ©rience a prouvĂ© que cette derniĂšre disposition est plus favorable que lâautre pour le transport au triqueballe des canons de gros calibres. PROJETS DE BATIMENTS ET LEVERS. Une instruction ministĂ©rielle dâaoĂ»t 1822 dĂ©termine les dispositions principales clĂ©s bĂątiments de lâartillerie, ainsi que les renseignements qui doivent accompagner les projets de construction ou de rĂ©paration. Les projets comprennent un mĂ©moire raisonnĂ© , les plans et dessins cotĂ©s , le croquis de Vemplacement avec cotes de nivellement , le cahier des charges et Je devis dĂ©taillĂ©. Ces deux derniĂšres piĂšces doivent ĂȘtre en deux expĂ©ditions, et distribuĂ©es par nature dâouvrage. â Consulter les prix locaux ; voir Rondelet, Morisot, Seguin, etc. Les modĂšles de bĂątiments, pl. 90 et suivantes, sont Ă©tablis sur 5 largeurs diffĂ©rentes, selon lâimportance des Ă©tablissements, les localitĂ©s et le genre de service. La longueur en est dĂ©terminĂ©e dâaprĂšs les memes conditions. La planche 90 contient les plans des 5 modĂšles dâateliers dâouvriers en fer, la coupe est donnĂ©e pl. 92. â Les planches 91 et 92 prĂ©sentent les plans des ateliers dâouvriers en bois, magasins aux bois dĂ©bitĂ©s, magasins aux voitures et objets confectionnĂ©s, aux rez-de-chaussĂ©e; le plan dâune salle dâarmes au l. Pr Ă©tage; enfin les Ă©lĂ©vations de ces bĂątiments, qui offrent 5 modĂšles distincts. Le l. er Ă©tage de tous ces bĂątiments peut recevoir les bois dĂ©bitĂ©s de petites dimensions. â Les salles dâarmes doivent toujours ĂȘtre au l. cr Ă©tage des bĂątiments destinĂ©s Ă recevoir des voitures ; dans les bĂątiments n. 0 1, 2, 3, 4, les rĂąteliers sont placĂ©s dans lâaxe des trumeaux, perpendiculairement aux murs de face , sĂ©parĂ©s dans toute la longueur de la salle et dans son milieu par une allĂ©e; dans le bĂątiment n.° 5, les rĂąteliers sont placĂ©s de mĂȘme, mais lâallĂ©e longe un des murs de face. Dans tous les bĂątiments qui ne sont pas disposĂ©s pour avoir un plancher, le lattis de la couverture doit ĂȘtre jointif ou lambrissĂ©. La planche 93 contient le dĂ©tail des forges fig. 1 et 2, construction dâune forge double; fig. 3, forge simple dont le soufflet est au droit de lâĂątre ; fig. 4 et 5, forge dont les soulflets sont suspendus. Les planches 94 et 95 prĂ©sentent les bĂątiments pour artifices, voyez p. 141. Planche 96, exemples de combles en bois exĂ©cutĂ©s dans des bĂątiments publics. La forme indiquĂ©e pour les piĂšces de bois est en gĂ©nĂ©ral regardĂ©e comme avantageuse. Planche 97, exemples de combles en bois et en fer, tenons en fer coulĂ© pour la rĂ©union des piĂšces. Les dĂ©tails a , 6, c, a 4 , se rapportent Ă la fig. 1; d, e, Ă . la fig. 2 ; /, Ă la fig. 3. Planche 98, exemples de combles en planches exĂ©cutĂ©s pour hangars, ateliers et marchĂ©s. Planche 99, exemples de combles et planchers en fer. Les dĂ©tails yl , B , C , se rapportent Ă la fig. 1- ÂŁ, E, E, G , Ă la fig. 2. Planche 100, signes conventionnels pour les cartes et plans des cotes maritimes. â Indiquer sur les cartes les sondages de M. Beautems - BeauprĂ©. EXTRAITS Dli RĂGLEMENTS ET ORDONNANCES. 655 Ăchelles prescrites pour les dessins d'artillerie. Constructions dâartillerie Bouches Ă feu ^ ; â ensemble des voitures l / tQ ; â tracĂ©s et dĂ©tails dâensemble â/ 5 ; â dĂ©tails des ferrures s / 5 . BĂątiments et machines Plans gĂ©nĂ©raux de bĂątiments, arsenaux, fonderies , usines, etc., 2 mill. pour 1 m. â Plans de bĂątiments, Ă©lĂ©vations et coupes, 10 mill. pour 1 ni. â Plans gĂ©nĂ©raux de polygones et terrains, 1 mill. pour 2 m. â Plans de machines, martinets, mouleries, foreries, etc., 5 mill. pour 1 ni. Places de guerre Plans de villes avec leurs environs jusquâĂ 5 kilom., p 0ur 1 â Forts et fronts de fortification, 2 mill. pour 1 m. â Profils de batteries, Ă©paulements, redoutes, parallĂšles, contre-approches, blindages, etc., 10 mill. pour 1 m. TracĂ© des plans , teintes conventionnelles. Tout ouvrage en maçonnerie subsistant est tracĂ© Ă lâencre en trait continu, lavĂ© au rouge. â Un ouvrage en projet arretĂ©, mais non exĂ©cutĂ©, trait continu, lavĂ© en jaune terre et maçonnerie. â Un ouvrage en projet seulement proposĂ©, trait ponctuĂ©, lavĂ© en jaune. â Un ouvrage en maçonnerie dĂ©truit, lignes ponctuĂ©es en rouge. â Un ouvrage en terre dĂ©truit, lignes ponctuĂ©es en noir; â les lignes ponctuĂ©es en rouge indiquent encore des ouvrages souterrains en maçonnerie. Les Ă©difices particuliers reçoivent une lĂ©gĂšre teinte rouge; les Ă©difices publics une teinte rouge foncĂ© on les reprĂ©sente avec les combles. Les bĂątiments de lâartillerie sont lavĂ©s en bleu. EXTRAITS DE RĂGLEMENTS, ORDONNANCES, ETC., CONCERNANT lâĂ RTIELERIE. Circulaire ministerielle du 20 janvier 1815. La dĂ©cision du 29 brumaire an 6, qui accorde Ă lâartillerie Ă pied la droite de lâinfanterie et Ă lâartillerie Ă cheval la droite de la cavalerie, doit recevoir sa pleine et entiĂšre exĂ©cution. Je vous invite en consĂ©quence Ă vous y conformer, sauf les modifications ci-aprĂšs Exceptions pour les corps de lâex-garde. 3.° Les escadrons du train auront la gauche de toutes les troupes de cavalerie. Circulaire ministĂ©rielle du 11 septembre 1816. l.° Lorsque le corps royal de lâartillerie marche avec ses piĂšces, toutes les troupes dont il se compose, Ă©tant alors insĂ©parables, se placent au centre de la ligne, entre lâinfanterie et la cavalerie. 2.° Lorsque lâartillerie nâa point ses piĂšces avec elle, elle prend rang dâaprĂšs ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ rĂ©glĂ©, savoir, lâartillerie Ă pied Ă droite de lâinfanterie, lâartillerie Ă cheval Ă droite de la cavalerie, et le train dâartillerie Ă la gauche de toute la ligne. Ordre ministĂ©riel du 26 fĂ©vrier 1830. Les rĂ©giments dâartillerie ne paraĂźtront dans les rĂ©unions de troupes quâavec leur matĂ©riel; alors lâordre habituel de bataille sera toujours par batterie, suivant lâordre des numĂ©ros. Dans chaque batterie les piĂšces occupent 656 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. la droite; ensuite les hommes montes; puis les hommes non montĂ©s. â Dans ces rĂ©unions, comme dans les parades, on pourra nĂ©anmoins, Ă la volontĂ© du gĂ©nĂ©ral commandant, rĂ©unir les sections attelĂ©es pour en former des batteries. RĂšglement du 17 avril 1830, sur le service intĂ©rieur, la police et la discipline des troupes dâartillerie. Art. 476. Quand deux troupes se rencontrent, chacune appuie Ă droite; toutes deux peuvent continuer Ă marcher si le terrain le permet; dans le cas contraire, si elles sont de mĂȘme arme, la premiĂšre dans lâordre de bataille est la premiĂšre Ă continuer sa marche; si la colonne dâartillerie, marchant avec son matĂ©riel, rencontre une troupe dâinfanterie, elle sâarrĂȘte pour la laisser passer; mais câest lâinfanterie qui fait halte si la colonne dâartillerie marche sans voitures. La cavalerie, dans tous les cas, doit laisser passer lâartillerie. Ordonnance du 3 mai 1832, sur le service des armĂ©es en campagne. Art. 4 ordre de bataille .. Les troupes de lâartillerie et celles du gĂ©nie sont au centre des brigades, divisions ou corps dâarmĂ©e dont elles font partie; les troupes Ă©trangĂšres prennent la gaucbe des troupes nationales de leur arme. Cette fixation de rang est subordonnĂ©e aux changements que peuvent nĂ©cessiter les circonstances de guerre. Art. 11. Le corps de lâartillerie aux armĂ©es est chargĂ© l.° de lâĂ©tablissement et de la construction de toutes les batteries et du service des bouches Ă feu en gĂ©nĂ©ral; 2.° de lâapprovisionnement de lâarmĂ©e en armes et en munitions de guerre; 3.° de la construction et de lâĂ©tablissement des ponts mobiles et des passages en bateaux. Tout commandant de lâartilleiie ou du gĂ©nie reçoit directement ou par lâintermĂ©diaire du chef dâĂ©tat-major les ordres de lâofficier gĂ©nĂ©ral auprĂšs duquel il est employĂ© ; il communique Ă ce gĂ©nĂ©ral les ordres qui lui sont donnĂ©s par les officiers gĂ©nĂ©raux ou supĂ©rieurs de son arme. Lorsquâil y a lieu dâĂ©tablir des garnisons stables dans des places ou des postes militaires conquis ou créés par lâarmĂ©e, le service du gĂ©nie et celui de lâartillerie prennent dans ces places ou postes les mĂȘmes attributions que dans les places nationales. Il est dĂ©fendu aux officiers de lâartillerie et du gĂ©nie de communiquer Ă tout autre quâau gĂ©nĂ©ral de lâarmĂ©e, quâĂ lâofficier gĂ©nĂ©ral prĂšs duquel ils sont employĂ©s ou Ă son chef delat-major, les Ă©tals dâapprovisionnements, le plan des places et celui des travaux exĂ©cutĂ©s ou Ă exĂ©cuter. Art. les dĂ©tails de lâadministration de lâarmĂ©e, exceptĂ© en ce qui concerne le matĂ©riel de lâartillerie et du gĂ©nie, constituent les attributions spĂ©ciales et les devoirs de lâintendance. Art. balles des cartouches avarices sont retirĂ©es et remises Ă lâartillerie. Art. 30. Les demandes de munitions sont soumises par les colonels au gĂ©nĂ©ral de brigade , puis, aprĂšs lâapprobation de celui-ci, au chef dâĂ©tat-major de la division, qui prend les ordres du gĂ©nĂ©ral divisionnaire, et les transmet au commandant de lâartillerie. EXTRAITS DE REGLEMENTS, ORDONNANCES, ETC. 657 Art. 54 du mot d'ordre .Les chefs dâĂ©tat-major envoient aussi le mot dâordre aux commandants de lâartillerie, du gĂ©nie. Art. 07. Tout retranchement qui exige de lâartillerie est considĂ©rĂ© comme un poste. Il lui est assignĂ© une garde et un commandant particulier. On ne peut lâĂ©tablir dans une armĂ©e en ligne que sur lâordre du commandant en chef, du gĂ©nĂ©ral commandant lâaile, ou du gĂ©nĂ©ral de la division. Le gĂ©nĂ©ral qui prescrit lâĂ©tablissement dâun poste retranchĂ©, donne au commandant une instruction dĂ©taillĂ©e sur la dĂ©fense; il dĂ©termine les circonstances oĂč cette dĂ©fense doit cesser. Art. 137. Les officiers d'artillerie envoient, aprĂšs le combat, recueillir lâartillerie, les armes, les cuirasses et la buffleterie restĂ©es sur le champ de bataille. Convois. Art. 140. Lâofficier commandant lâescorte dâun convoi a pleine autoritĂ© sur les troupes de toutes armçs qui la composent, ainsi que sur les agents des transports et les Ă©quipages militaires. Si le convoi ne se compose que de munitions de guerre, le commandement en appartient Ă lâofficier dâartillerie , pourvu quâil soit dâun grade supĂ©rieur ou mĂȘme seulement Ă©gal Ă celui du commandant de lâescorte. Dans tous les cas, le commandant de lâescorte dĂ©fĂšre, autant que la dĂ©fense du convoi lui paraĂźt le permettre, aux demandes de lâofficier dâartillerie, en ce qui concerne les heures de dĂ©part, les haltes, la maniĂšre de parquer les voitures, lâordre Ă y maintenir et les sentinelles Ă placer. Art. 141. Quand un convoi est considĂ©rable, il est essentiel de le partager en plusieurs divisions, et de placer prĂšs de chacune le nombre dâagents nĂ©cessaires pour le maintenir dans lâordre. Les munitions de guerre sont habituellement en tĂȘte du convoi ; les voitures portant les subsistances militaires marchent ensuite; puis viennent celles qui sont chargĂ©es dâeffets militaires. Art. 145. dĂ©fense d'un convoi . Dans ce cas lorsque le commandant est forcĂ© dâabandonner une partie des voitures, il laisse de prĂ©fĂ©rence les voitures chargĂ©es de vin ou dâeau-de-vie, et ne sacrifie les munitions de guerre quâĂ la derniĂšre extrĂ©mitĂ©. SiĂšges. Art. 198. Le commandant du gĂ©nie rĂ©dige, dâaprĂšs les instructions du gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge, le projet gĂ©nĂ©ral du siĂšge. Dans le cas oĂč il le reçoit tout rĂ©digĂ©, il en dĂ©veloppe, sâil y a lieu, les dispositions. Ce projet est dâabord examinĂ© par le commandant du gĂ©nie et par le commandant de lâartillerie conjointement. Ces deux officiers soumettent leur avis commun ou leurs opinions divergentes au gĂ©nĂ©ral commandant, qui prononce, arrĂȘte le projet, aprĂšs lâavoir modifiĂ©, sâil le juge Ă propos, et donne les ordres nĂ©cessaires pour lâexĂ©cuter; la mĂȘme marche est suivie pour les changements que les Ă©vĂ©nements du siĂšge obligeraient de faire au plan dĂ©jĂ arrĂȘtĂ©. Les mĂȘmes rĂšgles sâappliquent au service journalier de la tranchĂ©e et aux moyens dâexĂ©cution du projet gĂ©nĂ©ral. Ces moyens sont proposĂ©s au gĂ©nĂ©ral de tranchĂ©e par le commandant du gĂ©nie de tranchĂ©e, aprĂšs avoir Ă©tĂ© discutĂ©s par lui avec le commandant dâartillerie de tranchĂ©e. Ce gĂ©nĂ©ral prononce sur leur avis commun ou sur leurs opinions respectives; mais si le retard est sans inconvĂ©nient, il en rĂ©fĂšre au gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge. Cet article, modifiĂ© par lâordonnance du 8 avril 1837, a Ă©tĂ© rĂ©intĂ©grĂ© dans son entier par lâordonnance du 9 dĂ©cembre 1840. 42 658 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Art. 199. Le gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge dĂ©signe un officier supĂ©rieur dâĂ©tat-major ou dâinfanterie pour remplir les fonctions de major de tranchĂ©e. Tl lui adjoint un ou deux officiers. Le major de tranchĂ©e est chargĂ© de tous les dĂ©tails relatifs aux rassemblements des gardes et des travailleurs. Tl rĂ©partit les gardes sur les divers points des attaques conformĂ©ment aux ordres du gĂ©nĂ©ral de tranchĂ©e, et les travailleurs, dâaprĂšs la demande des officiers du gĂ©nie et de lâartillerie; afin quâil puisse prĂ©parer dâavance celte rĂ©partition, il reçoit chaque jour du chef de lâĂ©tat-major lâĂ©tal du service commandĂ© pour les 24 heures. Art. 202, La garde de tranchĂ©e infanterie se monte par jour et par bataillon. Le service des travailleurs de tranchĂ©e infanterie se fait par compagnie, et dure habituellement douze heures.... Le personnel et le matĂ©riel dâartillerie que peuvent avoir les rĂ©giments dâinfanterie, sont, pendant toute la durĂ©e du siĂšge, Ă la disposition du commandant de lâartillerie. Lorsque les travailleurs peuvent ĂȘtre payĂ©s, ils le sont par tranchĂ©e, dâaprĂšs les prix rĂ©glĂ©s, sur la proposition du commandant du gĂ©nie et du commandant de lâartillerie, par le gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge. Les matĂ©riaux de siĂšge, tels que fascines, gabions, claies, piquets, etc., sont fournis par les divers corps employĂ©s au siĂšge, dans la proportion rĂ©glĂ©e par le gĂ©nĂ©ral commandant; ces objets, lorsquâils doivent ĂȘtre payĂ©s, le sont Ă la piĂšce ou Ă la journĂ©e, dâaprĂšs les prix dĂ©terminĂ©s par le gĂ©nĂ©ral sur la proposition des commandants du gĂ©nie et de lâartillerie. Lorsque lâartillerie et le gĂ©nie ont besoin dâauxiliaires pour les travaux de mine, de sape ou de construction, ils les reçoivent de lâinfanterie, et les paient sur le mĂȘme pied que leurs propres travailleurs. Les bataillons de garde et les travailleurs allant Ă la tranchĂ©e se rendent au lieu du rassemblement sans bruit de caisse ni musique. On Ă©vite particuliĂšrement, le jour de lâouverture de la tranchĂ©e, tout ce qui pourrait attirer lâattention de lâennemi. Le gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge peut, dans ce but, varier les heures de relevĂ©e. Les travailleurs sont demandĂ©s au chef de lâĂ©tat-major par les commandants du gĂ©nie et de lâartillerie. Les demandes doivent ĂȘtre faites Ă lâavance, de maniĂšre Ă ce que la marche des travaux nâen soit jamais retardĂ©e. Il doit ĂȘtre demandĂ© au delĂ du nombre dâhommes strictement nĂ©cessaire, afin quâil existe toujours une rĂ©serve pour les cas imprĂ©vus. Si accidentellement cette rĂ©serve mĂȘme devient insuffisante, le gĂ©nĂ©ral ou le major de tranchĂ©e peuvent, sur la demande des commandants de lâartillerie et du gĂ©nie de tranchĂ©e, faire fournir par les piquets un supplĂ©ment de travailleurs. Le major de tranchĂ©e dispose , au moment de leur dĂ©part, les gardes de tranchĂ©e et les travailleurs dans lâordre le plus convenable, pour que chaque dĂ©tachement puisse, sans confusion, se rendre au lieu qui lui est assignĂ©. Les rĂ©serves de travailleurs sont placĂ©es au dĂ©pĂŽt de tranchĂ©e, ou dans tout autre lieu , sâil en est un plus Ă portĂ©e du service. Les travailleurs laissent leur sac et leur sabre au camp; ils marchent Ă la tranchĂ©e avec leur fusil et leur giberne, quâils dĂ©posent prĂšs dâeux pendant EXTRAITS DE RĂGLEMENTS, ORDONNANCES, ETC. 659 le travail. Us y povtent toujours leur capote, pour sâen couvrir dans les instants de repos ou en cas de blessure. Les gardes entrent dans la tranchĂ©e les armes descendues ; il en est de mĂȘme des travailleurs, Ă moins quâils ne soient chargĂ©s de matĂ©riaux de siĂšge ou dâoutilsj dans ce cas, ils ont le fusil en bandouliĂšre. Les bataillons de garde sont disposĂ©s de maniĂšre Ă protĂ©ger les travailleurs et Ă dĂ©fendre les batteries. Des sacs Ă terre formant crĂ©neaux sont placĂ©s sur lâĂ©paulement de la tranchĂ©e pour couvrir les sentinelles. On Ă©tablit un plus grand nombre de ces crĂ©neaux quâil nâest nĂ©cessaire. Lorsque des dĂ©tachements sont placĂ©s en avant de la tranchĂ©e pour couvrir les travailleurs, les hommes qui les composent se tiennent assis ou couchĂ©s, selon le terrain, et de la maniĂšreâqui les dĂ©robe le mieux Ă lâennemi ; ils ont toujours le fusil Ă la main. Les sentinelles mettent souvent lâoreille prĂšs de terre, surtout pendant la nuit, afin dâĂȘtre averties par le bruit, de ce qui sort de la place. Pour Ă©viter toute mĂ©prise, on fait connaĂźtre aux travailleurs quelles sont tes troupes qui les couvrent. Les dĂ©tachements sont munis de bidons pour aller chercher lâeau nĂ©cessaire aux travailleurs. Il nâest pas rendu dâhonneurs dans la tranchĂ©e. Quand le gĂ©nĂ©ral commandant le siĂšge la visite, les troupes de garde se placent derriĂšre la banquette, reposĂ©es sur leurs armes. Art. 203. Les matĂ©riaux de siĂšge, de toute espĂšce, ainsi que les outils, sont rĂ©unis, partie aux dĂ©pĂŽts de tranchĂ©e, et partie Ă la queue delĂ tranchĂ©e, ou dans tout autre lieu dĂ©terminĂ©, dâaprĂšs les besoins du service, parle major de tranchĂ©e, sur la proposition de lâofficier de lâartillerie et de lâofficier du gĂ©nie. Ils y sont placĂ©s sous la surveillance respective dâun officier du gĂ©nie et dâun officier dâartillerie, auxquels on adjoint des gardes ou des sous-officiers de ces deux armes; en cas dâinsuffisance du nombre de ces sous-officiers ou gardes, il y est suppléé, sur la demande des commandants du gĂ©nie et de lâartillerie, par des sous-officiers dâinfanterie. Les travailleurs pour la tranchĂ©e portent, en se rendant Ă leur poste, des matĂ©riaux de siĂšge ou des outils, toutes les fois que cela est demandĂ© par les officiers du gĂ©nie ou de lâartillerie de service. Lorsque cette disposition doit avoir lieu , le major de tranchĂ©e, qui est prĂ©venu, en surveille ou fait surveiller lâexĂ©cution. Art. 204. Les soldats de service Ă la tranchĂ©e doivent toujours avoir dans leur giberne le nombre de cartouches fixĂ©; sâils les consomment pendant le cours de leur service, il leur en est dĂ©livrĂ© dâautres sur les bons des chefs de bataillon de tranchĂ©e, visĂ©s par le gĂ©nĂ©ral de tranchĂ©e. Art. 205. En cas de sortie de la place, les troupes de garde se portent rapidement aux lieux qui leur ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s dâavance par le gĂ©nĂ©ral de tranchĂ©e, et qui offrent le plus de moyens pour dĂ©fendre, soit la tĂȘte des travaux, soit les batteries, pour protĂ©ger les communications et les flancs des attaques, pour prendre la sortie elle-mĂȘme en flanc ou Ă revers. AprĂšs avoir garni les banquettes pour fusiller l'ennemi, les troupes se forment sur le revers de la tranchĂ©e pour le recevoir. Les travailleurs prennent leurs armes, soit pour rester de pied ferme, si CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. 6âŹ0 cela leur est ordonnĂ©, soit pour se retirer en emportant leurs outils. Les officiers commandant les dĂ©tachements de travailleurs, font exĂ©cuter ces mouvements avec ordre et promptitude, de maniĂšre Ă prĂ©venir tout encombrement des communications. Les troupe
arrive en renfort pres des lignes de feu